Cette page Web a été archivée dans le Web

L’information dont il est indiqué qu’elle est archivée est fournie à des fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elle n’est pas assujettie aux normes Web du gouvernement du Canada et elle n’a pas été modifiée ou mise à jour depuis son archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.

Le commerce international du Canada: Le point sur le commerce et l'investissement – 2012

Version PDF (493 Ko)*

VI. Aperçu de la performance du Canada enmatière d’investissement

L’année 2011 a été marquée par une activité accrue au chapitre de l’investissement direct à l’étranger, avec un accent particulier sur la restructuration et l’acquisition d’entreprises liées aux ressources partout dans le monde. Les pays développés ont enregistré un plus haut niveau d’activité d’investissement que les économies en développement et les économies émergentes. Mais une part relativement modeste de cet investissement est allée à de nouvelles activités productives. Les fusions et acquisitions transfrontières suscitées par les efforts de rationalisation et des occasions d’affaires qui sont apparues en raison des mouvements des taux de change et des valeurs ont accaparé la plus grande partie des flux d’investissement dans le monde, bien que l’investissement en installations nouvelles émanant des pays en développement soit demeurérobuste.

L’investissement étranger direct entrant au Canada a rebondi fortement en 2011, tant du côté des stocks que du côtédes flux. Les flux entrant ont affiché la plus forte croissance, stimulés par un accroissement de l’investissement européen. La progression du stock d’investissement entrant a principalement touché le secteur manufacturier1.

L’investissement direct du Canada à l’étranger était aussi en forte croissance, principalement dans le secteur des finances et des assurances et celui de l’extraction minière, pétrolière et gazière, deux domaines de prédilection de l’investissement canadien à l’étranger. En 2011, la croissance des flux a été concentrée aux États-Unis et dans l’Union européenne, alors que les flux d’investissements vers les autres pays de l’OCDE et le reste du monde ont fléchi.

Le solde net de l’investissement direct du Canada s’est amélioré en 2011, le stock d’investissement à l’étranger avançant plus rapidement que le stock d’investissement entrant, en partie sous l’effet de l’évolution du dollar canadien, dont la valeur s’est dépréciée au cours de l’année par rapport aux monnaies de la plupart des pays partenaires du Canada.

Flux mondiaux d’investissement étranger direct

Les entrées mondiales d’investissement étranger direct (IED) ont progressé de 17 p. 100 en 2011, malgré l’incertitude qui a plané sur l’économie mondiale, passant de 1 290 milliards de dollars É.-U. en 2010 à 1 509 milliards de dollars É.-U. en 20112. Ce niveau est supérieur au niveau moyen d’avant la crise, soit 1 472 milliards de dollars É.-U. (pour la période 2005-2007), les entrées d’IED étant en hausse dans les économies développées, les économies en développement et les économies en transition.

Table 6-1
Flux mondiaux dl’IED par région et pour certains pays
(milliards $É.-U. et %)
 Entrées dl’IEDSorties dl’IED
 201020111Var.
(%)
Part
(%)
201020111Var.
(%)
Part
(%)
Sources : CNUCED, Statistique Canada
1 Estimations préliminaires de la CNUCED
Monde1289,71508,617,0100,01428,61664,216,5100,0
Économies développées635,6753,218,549,9984,51234,525,474,2
Canada23,440,874,42,738,645,518,02,7
Europe346.8425,722,828,2525,1664,426,539,9
Union européenne314,1414,431,927,5450,5575,927,834,6
Autriche3,817,9366,31,27,730,2290,11,8
Belgique72,041,1-42,92,748,870,343,94,2
France33,940,018,12,784,1106,626,76,4
Allemagne46,132,3-30,02,1104,950,5-51,83,0
Irlande26,353,0101,33,517,8-1,6..-0,1
Italie9,233,1261,02,232,667,7107,44,1
Luxembourg20,327,233,81,815,111,7-22,50,7
Pays-Bas-13,5-5,3....50,022,4-55,21,3
Espagne24,525,01,91,721,636,468,42,2
Suède-1,222,0..1,518,728,050,31,7
Royaume-Uni51,877,149,05,131,0103,0232,36,2
États-Unis228,2210,7-7,714,0328,9383,816,723,1
Japon-1,3-1,3....56,3115,6105,56,9
Économies en développement583,9663,713,744,0382,5356,5-6,821,4
Afrique54,754,4-0,73,65,02,1-58,20,1
Égypte6,40,5-92,20,01,20,6-46,80,0
Afrique du Sud1,24,5269,20,3-0,1-0,5..0,0
Amérique du Sud et Caraibes160,8216,434,614,3112,279,4-29,34,8
Brésil48,465,535,34,311,5-9,3..-0,6
Colombie6,814,4113,41,06,58,327,50,5
Chili15,117,616,41,28,77,3-16,60,4
Mexique19,617,9-8,81,214,39,6-32,80,6
Asie et Océanie368,4392,96,726,0265,2275,03,716,5
Chine114,7124,08,18,268,067,6-0,64,1
Hong Kong68,978,413,85,295,481,6-14,44,9
Inde24,634,037,92,314,614,80,90,9
Indonésie13,319,748,21,32,77,7189,80,5
Malaisie9,111,627,60,813,314,810,80,9
Singapour38,641,06,12,721,225,319,01,5
Thaïlande5,87,733,10,55,110,8110,80,6
Turquie9,113,245,10,91,52,568,30,2
Pays émergents dl’Europe et CEI70,291,730,66,161,673,118,74,4
Russie41,250,823,43,452,567,328,14,0

Les entrées d’IED dans les économies en développement et les économies en transition ont atteint un nouveau sommet en 2011, soit 755 milliards de dollars, dont près de 73 p. 100 a pris la forme d’un investissement en installations nouvelles. Les entrées d’IED dans les pays développés on crû plus rapidement que l’investissement dans les pays en développement et les pays émergents. Avec une augmentation de 18,5 p. 100, représentant 117,6 milliards de dollars É.-U., les entrées d’IED dans les pays développés ont grimpé à 753,2 milliards de dollars É.-U. en 2011. L’investissement en installations nouvelles a accaparé un peu plus de 30 p. 100 du total, tandis que le solde net des fusions et acquisitions (F et A) transfrontières a représenté un peu plus de la moitié du total. Fait à noter, les gains réinvestis ont constitué la principale source de financement des entrées d’IED dans les pays développés, déplaçant les flux de capitaux propres; les prêts intersociétés étaient aussi en hausse.

Les entrées d’IED sont demeurées relativement stables durant la plus grande partie de l’année, avec une légère tendance à la hausse, mais ils ont ralenti au quatrième trimestre devant l’incertitude accrue suscitée par la résurgence de la crise dans la zone euro. La hausse considérable de l’activité de F et A, notamment dans les économies développées et les économies en transition, met en relief la restructuration continue des entreprises, particulièrement en Europe. Ces F et A ont pris la forme de transactions d’envergure touchant principalement les industries d’extraction et l’industrie pharmaceutique. L’incertitude parmi les investisseurs et les préoccupations quant à l’avenir de l’économie de la zone euro ont limité le nombre de projets d’investissement en installations nouvelles, dont la valeur totale a reculé pour une troisième année consécutive.

Les fortes entrées d’IED dans les pays développés, mettant fin à un recul de trois ans, ont été dominées par l’Europe. L’IED dans cette région a augmenté de 22,8 p. 100 pour atteindre 425,7 milliards de dollars É.-U., effaçant du coup la plus grande partie de la baisse survenue en 2010. Les entrées d’IED en Allemagne ont fléchi de 30 p. 100, mais il y a eu par contre des hausses considérables des entrées d’IED en Irlande (gain de 26,7 milliards de dollars É.-U., à 53,0 milliards de dollars É.-U.), au Royaume-Uni (hausse de 25,3 milliards de dollars É.-U. à 77,1 milliards de dollars É.-U.), en Italie (progression de 23,9 milliards de dollars É.-U., à 33,1 milliards de dollars É.-U.) et en Suède (avance de 23,2 milliards de dollars É.-U., à 22,0 milliards de dollars É.-U.). Manifestement, ces augmentations ne sont pas le signe d’une effervescence dans ces économies, mais étaient surtout motivées par des initiatives de restructuration, de stabilisation et d’abaissement des coûts dans les entreprises. À titre d’exemple, la croissance des flux d’IED entrant en Irlande est entièrement attribuable à des opérations de rééquilibrage des capitaux propres et des titres de créance dans le secteur financier. Parmi les autres facteurs importants à l’origine des F et A transfrontières qui expliquent les entrées d’IED en Europe l’an dernier, il y a la vente d’éléments d’actifs non essentiels et certaines transactions opportunes rendues possibles par les mouvements dans la valeur des monnaies et le prix des actions.

Après la poussée observée en 2010, les entrées d’investissement aux États-Unis ont ralenti pour terminer l’année en recul de 7,7 p. 100 par rapport à l’année précédente. Les entrées d’IED au Japon ont été presque nulles, montrant un léger désinvestissement de 1,3 milliard de dollars É.-U., le même niveau qu’en 2010.

En 2011, l’IED a progressé plus lentement dans les économies en développement que dans les deux autres grandes régions, soit à un taux de 13,7 p. 100. En 2010, le principal moteur au sein de ce groupe était l’Asie, mais la situation a changé en 2011 : l’Asie n’a enregistré qu’une croissance de 6,7 p. 100 de ses entrées d’IED. La progression de l’IED en Asie a notamment été freinée par la baisse de 13,4 p. 100 des entrées d’IED en Asie de l’Ouest. La Turquie a fait exception, affichant une augmentation de 45,1 p. 100 de ses entrées d’IED. Si l’on exclut l’Asie de l’Ouest, le taux de croissance des entrées d’IED en Asie a atteint 11,4 p. 100. L’expansion de l’IED a été la plus rapide au sein de l’Association des nations de l’Asie du Sud-est (ANASE), stimulée par les gains importants de l’Indonésie (48,2 p. 100), de la Malaisie (27,6 p. 100) et de la Thaïlande (33,1 p. 100). Les entrées d’IED en Asie du Sud ont progressé du tiers, l’Inde affichant un taux de croissance de 37,9 p. 100. En dépit d’un ralentissement au dernier trimestre de 2011, les flux d’investissement entrant en Chine ont progressé de 8,1 p. 100 sur l’année, principalement sous la forme d’investissements dans les services non financiers.

Les flux d’IED en Amérique latine et dans les Caraïbes ont dominé la progression au sein du groupe des économies en développement et des économies en transition, avec un taux de croissance de 34,6 p. 100, qui représente une augmentation des entrées d’IED dans cette région de 160,8 milliards de dollars É.-U., à 216,4 milliards de dollars É.-U. Cela, en dépit d’un recul de 31,3 p. 100 de l’activité de F et A transfrontières dans la région. Les ressources naturelles et les marchés intérieurs en expansion ont continué d’exercer un attrait important sur les investisseurs en 2011. L’investissement en Colombie a progressé de 113,4 p. 100, à 14,4 milliards de dollars É.-U., tandis que les entrées d’IED au Brésil grimpaient de 35,3 p. 100, à 65,5 milliards de dollars É.-U. Un flux d’investissement significatif a aussi profité aux centres financiers extraterritoriaux de la région en raison de l’incertitude qui prévalait dans le monde. Par ailleurs, les flux d’IED au Mexique ont fléchi de 8,8 p. 100, à 17,9 milliards de dollars É.-U.

Les flux d’IED en Afrique ont légèrement diminué en 2011, perdant 0,7 p. 100 et terminant l’année à 54,4 milliards de dollars É.-U. Le déclin prolongé des entrées d’IED dans cette région, qui montre une tendance baissière depuis 2009, a été alimenté par les troubles politiques en Afrique du Nord, alors que l’IED en Égypte a dégringolé de 6,4 milliards de dollars É.-U., à 0,5 milliard de dollars É.U. D’autres pays du Maghreb ont également vu leurs entrées d’investissement chuter fortement. En 2011, les flux d’investissement ont par contre repris de façon vigoureuse en Afrique de l’Ouest et en Afrique du Sud, mais ils ont fléchi en Afrique centrale et en Afrique de l’Est. L’investissement en Afrique du Sud a augmenté de 1,2 milliard de dollars É.-U., à 4,5 milliards de dollars É.-U.; ces hausses n’ont toutefois pas réussi à compenser le recul général.

Les économies en transition (les pays émergents d’Europe et du CEI) ont très bien fait l’an dernier avec une augmentation de 30,6 p. 100 des entrées d’IED, portant le total de 70,2 milliards de dollars É.-U. en 2010 à 91,7 milliards de dollars É.-U. en 2011. Cette croissance a permis d’effacer la plus grande partie du recul de l’investissement enregistré en 2009. L’augmentation a été dominée par la Russie, à l’origine de plus de la moitié des flux d’investissement entrant dans la région. Les entrées d’IED en Russie ont progressé de 23,4 p. 100, à 50,8 milliards de dollars É.-U., ce qui est principalement attribuable à certaines transactions transfrontières d’envergure dans le secteur de l’énergie. L’expansion des marchés locaux de la consommation et de nombreuses nouvelles privatisations ont aussi attiré les investisseurs.

Si l’on déplace l’analyse des destinataires de l’IED vers les sources d’IED, les estimations préliminaires les plus récentes de la CNUCED révèlent que les sorties globales d’IED étaient en hausse de 16,5 p. 100 en 2011, passant de 1 428,6 milliards de dollars É.-U. à 1 664,2 milliards de dollars É.-U. Cette progression a porté les sorties d’IED à un niveau supérieur à celui d’avant la récession, bien qu’il demeure toujours 25 p. 100 sous le sommet atteint en 20073.

Selon la CNUCED, l’expansion des sorties d’IED en 2011 est principalement attribuable aux acquisitions transfrontières et aux montants plus élevés d’encaisse conservés par les filiales étrangères, plutôt qu’à l’investissement direct dans de nouveaux projets, comme des investissements dans de nouvelles installations ou l’expansion de filiales étrangères existantes. Par conséquent, la progression des sorties d’IED ne s’est pas traduite par une expansion correspondante de la capacité de production dans le monde. De nombreuses entreprises multinationales (EM) établies dans les pays développés ont fait des investissements stratégiques ou opportuns par le biais de F et A transfrontières dans d’autres pays développés, profitant des mouvements dans la valeur des devises, les niveaux de risque et d’autres variables dans le climat d’incertitude économique qui a marqué l’année 2011.

Les sorties d’IED des pays développés ont augmenté de 25,4 p. 100 en 2011, passant de 984,5 milliards de dollars à 1 234,5 milliards de dollars É.-U., leur part des flux mondiaux d’investissement grimpant à près des trois quarts du total. Toutes les grandes régions ont contribué à cette expansion. Les sorties d’Europe ont progressé de 26,5 p. 100 pour atteindre 664,4 milliards de dollars É.-U. Le Royaume-Uni venait en tête avec des sorties d’IED en hausse de 72,0 milliards de dollars É.-U., ce qui est plus du triple de leur niveau antérieur. Les sorties d’IED d’Italie ont plus que doublé pour atteindre 67,7 milliards de dollars É.-U. La France, la Belgique et l’Autriche ont toutes vu leurs sorties d’IED augmenter de plus de 20 milliards de dollars É.-U. par rapport à l’année précédente. Les banques espagnoles ont poursuivi une stratégie d’investissement sortant active, faisant grimper les sorties d’IED du pays de 14,8 milliards de dollars É.-U. (68,4 p. 100), à 36,4 milliards de dollars É.-U. L’Allemagne — le chef de file européen en matière d’investissements étranger l’an dernier — a réduit ses activités d’IED sortant de 51,8 p. 100, à 50,5 milliards de dollars É.-U. Les Pays-Bas et l’Irlande ont aussi enregistré une baisse de leurs sorties d’IED, le second désinvestissant à hauteur de 1,6 milliard de dollars É.-U. en 2011, tandis que les sorties du premier baissaient de 55,2 p. 100, pour terminer l’année à 22,4 milliards de dollars É.-U. Les restructurations d’entreprise expliquent la plus grande partie des activités de F et A transfrontières des EM européennes.

L’IED sortant des États-Unis a progressé de 16,7 p. 100 en 2011 pour atteindre 383,8 milliards de dollars É.-U., ce qui est largement au-dessus de la moyenne d’avant la crise financière et tout près du sommet enregistré en 2007. La plus grande partie de ces flux (85 p. 100) a pris la forme de bénéfices réinvestis par les filiales étrangères d’entreprises américaines, les capitaux propres représentant le reste du total. Si l’on remonte à 2004 et 2007, l’IED américain était réparti à parts à peu près égales entre les capitaux propres et les bénéfices réinvestis. Le fait de conserver des fonds dans les filiales à l’étranger permet aux entreprises américaines d’investir à l’étranger tout en réduisant leurs obligations fiscales au pays. Les sorties d’IED du Japon ont plus que doublé, atteignant 115,6 milliards de dollars É.-U., stimulées par la force renouvelée du yen japonais.

La croissance de l’IED sortant dans les économies en développement observée au cours des dernières années s’est interrompue en 2011. L’IED total a fléchi, passant de 382,5 milliards de dollars É.U. en 2010, à 356,5 milliards de dollars É.-U. en 2011 (recul de 6,8 p. 100). Comme dans le cas des entrées d’IED, les sorties d’IED de l’Amérique latine et des Caraïbes ont été le principal facteur influençant les flux sortant totaux des économies en développement, assombrissant la performance globale avec un recul substantiel de 29,3 p. 100. Cette baise fait ressortir la grande volatilité des flux d’investissement de la région au cours de la période récente : la baisse de 39 p. 100 observée en 2009 avait été suivie d’un rebond spectaculaire de 82 p. 100 en 2010. Cette volatilité s’explique en partie par l’importance des centres financiers extraterritoriaux établis dans la région au chapitre de l’investissement — ces derniers sont responsables des quatre cinquièmes de toutes les sorties d’IED en 2011. Cependant, ce sont les plus grands pays de la région qui ont contribué le plus au déclin général survenu l’an dernier. L’IED du Brésil a fléchi de 20,8 milliards de dollars É.-U., produisant un solde négatif de 9,3 milliards de dollars É.U., alors que les filiales étrangères d’entreprises brésiliennes ont procédé à des remboursements massifs des prêts obtenus de leurs sociétés mères afin de profiter des taux d’intérêts élevés qui ont cours au Brésil. L’IED du Mexique a chuté de près du tiers, à 9,6 milliards de dollars É.-U., tandis que celui du Chili diminuait de 16,6 p. 100, à 7,3 milliards de dollars É.-U. La Colombie a vu ses sorties d’IED progresser de 27,5 p. 100, à 8,3 milliards de dollars É.-U. pour 2011.

En Asie, l’investissement sortant a progressé à un taux modeste de 3,7 p. 100 en 2011 : les sorties totales d’IED étaient en hausse de 9,8 milliards de dollars É.-U., pour s’établir à 275,0 milliards de dollars É.-U. L’Asie de l’Ouest a dominé le tableau avec une croissance de 41,1 p. 100 de l’IED sortant (5,3 milliards de dollars É.-U.) atteignant 18,1 milliards de dollars É.-U. L’essentiel de l’augmentation provient d’un petit nombre de pays pétroliers de la région, comme le Koweït, Bahreïn, le Qatar et les Émirats Arabes Unis, dont les ressources financières étaient à nouveau en expansion à la faveur de la progression des prix pétroliers. Par ailleurs, les sorties d’IED de la Turquie ont avancé de $1,0 milliard de dollars É.-U., tandis que celles de l’Arabie Saoudite reculaient de 0,4 milliard de dollars É.-U.

En Asie du Sud-Est, l’investissement sortant a progressé au rythme élevé de 36,2 p. 100. Les flux d’IED sortant d’Indonésie ont presque triplé, augmentant de 5,0 milliards de dollars É.-U., tandis que ceux de la Thaïlande ont plus que doublé, avançant de 5,7 milliards de dollars É.-U. Les sorties d’IED à Singapour étaient en hausse de 19,0 p. 100 pour atteindre 25,3 milliards de dollars É.-U. L’IED sortant de l’Asie de l’Est a fléchi de 5,9 p. 100, tandis que les flux d’IED sortant de la Chine sont demeurés constants. Par contre, à Hong Kong, il y a eu recul de 14,4 p. 100, à 81,6 milliards de dollars É.-U. Les sorties d’IED de l’Inde ont avancé modestement (0,9 p. 100) en 2011. L’investissement dans des installations nouvelles par des EM asiatiques est demeuré à un niveau similaire à celui de 2010, marqué par une activité continue dans les pays développés tels que l’Allemagne alors que les activités de F et A transfrontières étaient en repli.

Les sorties d’IED d’Afrique, qui n’ont atteint que 5,0 milliards de dollars É.-U. en 2010, ont subi une contraction sévère en 2011, à 2,1 milliards de dollars É.-U. (baisse de 58,2 p. 100). L’agitation en Afrique du Nord a réduit les sorties d’IED en provenance d’investisseurs régionaux importants comme l’Égypte et la Libye. Les flux d’IED en Afrique du Sud ont connu un autre épisode de désinvestissement, passant d’un solde négatif de 0,1 milliard de dollars É.-U. en 2010 à un solde négatif de 0,5 milliard de dollars É.-U. en 2011.

Les économies en transition ont vu leurs sorties d’IED s’accroître de 18,7 p. 100 en 2011, portant le total de 61,6 milliards de dollars É.-U. à quelque 73,1 milliards de dollars É.-U., ce qui constitue un sommet. L’activité au cours de l’année a été centrée sur l’investissement par des entreprises russes, principalement dans le secteur des ressources, mais aussi dans le secteur bancaire et celui de la technologie. L’IED russe a progressé de 28,1 p. 100, passant de 52,5 milliards de dollars É.-U. à 67,3 milliards de dollars É.-U., pendant que le reste de la région battait en retraite de plus d’un tiers, à 5,8 milliards de dollars É.-U.

Selon la CNUCED, les perspectives de l’IED pour 2012 étaient prudentes, alors que le ralentissement économique et l’incertitude qui persistent en Europe ont rendu les investisseurs prudents. Les annonces de F et A transfrontières ont fortement chuté au début de 2012 et les investissements en installations nouvelles demeuraient léthargiques. Néanmoins, les perspectives laissent entrevoir une augmentation à moyen terme dans l’hypothèse positive que la crise qui sévit dans la zone euro soit résolue.

La performance du Canada au chapitre de l’investissement direct

L’investissement entrant

Entrées

Après d’importantes baisses des entrées d’IED au Canada en 2008 et 2009, suivies d’une faible croissance en 2010, il y a eu une solide remontée en 2011. Les flux d’IED entrant ont augmenté de plus des deux tiers (16,2 milliards de dollars), passant de 24,1 milliards de dollars en 2010 à 40,3 milliards de dollars en 2011 (tableau 6-2). Mais même si cela constitue une amélioration, le niveau de l’IED entrant n’atteint toujours qu’environ le tiers du niveau record de 123,1 milliards de dollars enregistré en 2007. L’essentiel de la croissance cette année provient d’une hausse des ventes nettes d’intérêts canadiens à des non résidents, qui ont progressé de plus de 10 milliards de dollars (les ventes brutes ont grimpé de près de 15 milliards de dollars, tandis que les rachats des mains de non résidents augmentaient de quelque 5 milliards de dollars). Les entrées à long terme provenant d’entreprises étrangères et destinées à leurs filiales canadiennes ont diminué par rapport à 2010 et n’ont représenté qu’environ la moitié des entrées totales. Les sorties d’IED à long terme ont aussi augmenté. Elles ont toutefois été atténuées par le renversement des flux nets d’IED à court terme, passés d’un niveau négatif de 9,3 milliards de dollars à un niveau positif de 2,3 milliards de dollars, et par l’augmentation des bénéfices réinvestis conservés dans les filiales étrangères.

Plus des trois quarts de l’augmentation des entrées d’IED au Canada en 2011 provenaient de l’Union européenne. Les flux en provenance de l’EU au Canada sont ainsi passés de 1,5 milliard de dollars à 13,9 milliards de dollars, un gain de 12,4 milliards de dollars. Les deux tiers de cette hausse représentent le changement dans la position des investisseurs du Royaume-Uni, qui est passée d’un désinvestissement de 2,0 milliards de dollars en 2010 à un investissement de 6,5 milliards de dollars en 2011, l’autre tiers (3,9 milliards de dollars) provenant d’autres pays de l’UE. Les flux d’investissement en provenance des États-Unis ont progressé de 10,0 p. 100 sur l’année et représentaient un peu moins de la moitié du total. Le point saillant de l’activité américaine a été l’acquisition de Consolidated Thompson Iron Mines Ltd. par la société Cliffs Natural Resources Inc. pour un montant de 4,4 milliards de dollars É.U. L’investissement en provenance du Japon a reculé de 1,8 milliard de dollars en 2010, à tout juste 0,2 milliard de dollars en 2011, mais ce mouvement a été compensé par l’interruption du désinvestissement des autres pays de l’OCDE, dont les entrées d’IED sont passées d’un solde négatif de 3,1 milliards de dollars en 2010 à un solde positif de 0,4 milliard de dollars en 2011. L’investissement en provenance du reste du monde (RdM) est demeuré stable à 6,7 milliards de dollars.

Tableau 6-2
Flux dl’IED entrant au Canada par région
(millions de $ et %)
Source2010
($)
2011
($)
Var.
($)
Crois.
(%)
Source : Statistique Canada
Monde24 11940 34516 22667,3
É.-U.17 31219 0471 73510,0
UE1 47513 92112 446843,8
Japon1 781221-1 560-87,6
Autres pays de ll’OCDE-3 1284463 574-114,3
RdM6 6796 710310,5

Par secteur, 54 p. 100 des entrées dl’IED ont pris la direction du secteur de ll’énergie et de celui des minéraux métalliques, suivis des secteurs des machines et du matériel de transport (11 p. 100), des finances et des assurances (4 p. 100), des services et de la vente au détail (4 p. 100) et du bois et du papier (1 p. 100). Le reste, soit 26 p. 100, est allé à dl’autres industries.

Stock d’IED entrant

En 2011, le stock d’investissement étranger au Canada a progressé en tandem avec les entrées d’IED, atteignant 607,5 milliards de dollars. Cela représente une augmentation de 3,8 p. 100 (22,4 milliards de dollars) par rapport au niveau de 2010, soit 585,1 milliards de dollars. Près de la moitié de la hausse provient des nouveaux investissements détenus par des Européens, en hausse de 5,7 p. 100 (10,0 milliards de dollars), à 184,2 milliards de dollars. Les États-Unis représentent la plus grande partie du reste de la croissance; le stock d’IED provenant de ce pays a augmenté de 7,6 milliards de dollars (2,4 p. 100) pour atteindre 326,1 milliards de dollars, ce qui est plus de la moitié du total.

Le stock d’IED de l’Amérique du Nord au Canada a progressé de 8,0 milliards de dollars, la plus grande partie venant des États-Unis. L’investissement en provenance des Bahamas, de la Barbade et des Bermudes n’a pas changé sensiblement durant l’année, demeurant à 0,5 p. 100 de l’IED total au Canada. L’IED du Mexique a progressé de 13,1 p. 100 sur l’année pour atteindre 216 millions de dollars.

La progression de l’IED provenant d’Europe au Canada a été dominée par le Luxembourg, dont le stock s’est accru de 4,4 milliards de dollars (21,0 p. 100) pour atteindre 25,3 milliards de dollars. Le Royaume-Uni et les Pays-Bas ont fourni le reste de l’augmentation, gonflant leur stock d’IED de 2,7 milliards de dollars chacun. Les Pays-Bas sont le plus important investisseur européen au Canada, contrôlant 56,3 milliards de dollars d’actifs, tandis que le Royaume-Uni arrive au second rang avec un portefeuille de 38,9 milliards de dollars. La Suisse, qui vient en quatrième place, détient quelque 20,0 milliards de dollars d’IED au Canada, sur la lancée d’une expansion de 4,0 p. 100 en 2011. L’IED détenu par des intérêts allemands a progressé de 15,6 p. 100 (1,2 milliard de dollars), à 9,2 milliards de dollars, tandis que la France était le seul investisseur européen important à voir son stock d’IED au Canada fléchir (de 11,5 p. 100, soit 2,0 milliards de dollars).

Tableau 6-3
Stock dl’investissement étranger direct au Canada par pays et par région
(millions de $ et %)
 2010
($)
2011
($)
Variation
($)
Croissance
(%)
Données : Statistique Canada
Ensemble des pays585 107607 49722 3903,8
Amérique du Nord323 898331 9028 0042,5
Bahamas21421400,0
Barbade816889738,9
Bermudes2 0752 096211,0
Mexique1912162513,1
États-Unis318 412326 0557 6432,4
Amérique du Sud et Amérique centrale17 42118 7851 3647,8
Brésil17 26118 6261 3657,9
Europe174 210184 21110 0015,7
Belgique3 5614 01745612,8
Finlande1 2241 255312,5
France17 31515 319-1 996-11,5
Allemagne7 9519 1901 23915,6
Irlande2 0792 023-56-2,7
Italie1 2051 66045537,8
Luxembourg20 87625 2604 38421,0
Pays-Bas53 59656 2822 6865,0
Suède2 4003 05465427,3
Suisse19 20519 9717664,0
Royaume-Uni36 21338 9432 7307,5
Afrique2 8643 29042614,9
Afrique du Sudx1 519....
Asie/Océanie66 71469 3102 5963,9
Australie5 7875 617-170-2,9
Inde4 3644 396320,7
Japon12 56712 7892221,8
Chine11 70110 905-796-6,8
Corée du Sud5 0756 0781 00319,8


Tableau 6-4
Stock dl’investissement étranger direct au Canada par grands secteurs
($ millions et %)
 2010
($)
2011
($)
Variation
($)
Croissance
(%)
Données : Statistique Canada
Total, ensemble des industries585 107607 49722 3903,8
Agriculture, forêt, pêche et chasse1 2531 289362,9
Mines et extraction pétrolière et gazière112 021115 9293 9083,5
Services publics5 3805 330-50-0,9
Construction3 3593 384250,7
Fabrication177 391192 70715 3168,6
Commerce de gros37 91137 641-270-0,7
Commerce de détail18 53619 2226863.7
Transport et entreposage3,9803,563-417-10,5
Information et industries culturelles8 6738 755820,9
Finances et assurance77 78278 4786960,9
Immobilier, location et location-bail5 0095 67866913,4
Services professionnels, scientifiques et techniques12 23814 0961 85815,2
Gestion de sociétés et dl’entreprises110 427109 743-684-0,6
Services dl’hébergement et dl’alimentation4 2214 254330,8
Autres industries6 9257 4295047,3
Technologies de ll’information et des communications19 79319 9421490,8

En Amérique du Sud et en Amérique centrale, c’est le Brésil qui détenait le stock d’IED le plus important au Canada, soit plus de 99 p. 100 de l’investissement de cette région au Canada en 2011. L’investissement total du Brésil a progressé de 7,9 p. 100 (1,4 milliard de dollars) pour atteindre 18,6 milliards de dollars.

Le stock d’investissement en provenance d’Asie et d’Océanie a augmenté de 3,9 p. 100 (2,6 milliards de dollars) pour s’établir à 69,3 milliards de dollars en 2011. Une bonne partie de l’augmentation provient de la Corée du Sud, dont le stock a progressé de 19,8 p. 100 (1,0 milliard de dollars), compensant la diminution de l’investissement détenu par la Chine (recul de 6,8 p. 100, soit 0,8 milliard de dollars). Une modeste augmentation de l’investissement japonais (0,2 milliard de dollars) a fait contrepoids à un léger déclin de l’investissement détenu par des intérêts australiens (recul de 0,2 milliard de dollars). Enfin, l’investissement provenant d’Afrique a progressé de 14,9 p. 100 (hausse de $0,4 milliard de dollars), à 3,3 milliards de dollars, en 2011.

Plus des deux tiers (15,3 milliards de dollars) de l’augmentation de 22,4 milliards de dollars du stock d’IED au Canada en 2011 sont allés au secteur manufacturier — une progression de 8,6 p. 100 qui a plus que compensé le recul survenu en 2010. Les stocks d’IED dans le secteur manufacturier ont atteint 192,7 milliards de dollars en 2011, représentant 31,7 p. 100 du stock total d’IED au Canada. L’autre secteur où les investisseurs étrangers ont des intérêts importants est celui de l’extraction minière, pétrolière et gazière, où le stock d’IED a progressé de 3,9 milliards de dollars (3,5 p. 100) pour atteindre 115,9 milliards de dollars. Les investissements détenus dans les autres secteurs de biens sont demeurés stables en 2011.

Les services professionnels, scientifiques et techniques ont inscrit l’augmentation la plus importante du stock d’IED parmi les secteurs de services, soit 1,9 milliard de dollars (15,2 p. 100), à 14,1 milliards de dollars. Il y a eu aussi une expansion dans le secteur du commerce de détail (0,7 milliard de dollars), celui des finances et des assurances (0,7 milliard de dollars) et celui de l’immobilier, de la location et de la location-bail (0,7 milliard de dollars). Mais il y a eu diminution du stock d’IED dans les secteurs de la gestion de sociétés et d’entreprises (0,7 milliard de dollars), du transport et de l’entreposage (0,4 milliard de dollars) et du commerce de gros (0,3 milliard de dollars).

L’investissement sortant

Sorties

Les sorties d’investissement direct au Canada ont progressé de 13,8 p. 100 en 2011 (5,5 milliards de dollars) — interrompant les baisses survenues au cours des deux années précédentes — pour atteindre 45,2 milliards de dollars. Les hausses importantes des flux d’investissement vers l’Union européenne et les États-Unis expliquent ces mouvements. Les sorties vers l’UE ont progressé de 11,0 milliards de dollars, ce qui a permis de transformer un désinvestissement de 6,1 milliards de dollars en 2010 en un investissement net positif de 4,9 milliards de dollars en 2011. Bien que les flux d’investissement vers le Royaume- Uni soient tombés à près de zéro — passant de 3,1 milliards de dollars à un solde négatif de 0,2 milliard de dollars — les flux d’investissement plus élevés vers d’autres pays de l’UE ont plus que compensé ce mouvement.

Tableau 6-5
Sorties dl’IED du Canada par région
(millions $ et %)
Destination2010
($)
2011
($)
Var.
($)
Crois.
(%)
Source : Statistique Canada
Monde39 74945 2155 46613,8
É.-U.13 16323 58410 42179,2
UE-6 1014 86810 969-
Japon62682624366,7
Autres pays de ll’OCDE11 7382 273-9 465-80,6
RDM20 94314 222-6 721-32,1

Les hausses d’investissement aux États-Unis ont atteint 10,4 milliards de dollars (79,2 p. 100), les sorties d’IED totalisant 23,6 milliards de dollars. Deux transactions importantes dans le secteur financier ont contribué à cette augmentation : l’achat de Chrysler Financial Corp. par la Banque Toronto Dominion pour un montant de 6,3 milliards de dollars É.-U., et celui de Marshall and Ilsley Corp. par la Banque de Montréal d’une valeur de 4,1 milliards de dollars É.-U.

Les flux d’investissement vers les autres économies de l’OCDE ont diminué de façon significative en 2011, reculant de 9,5 milliards de dollars. De même, les flux d’investissement vers les pays du RdM étaient en baisse de 6,7 milliards de dollars. Les flux d’investissement au Japon sont demeurés inchangés à 0,3 milliard de dollars en 2011.

Un examen plus détaillé des sorties d’investissement du Canada révèle que les acquisitions d’intérêts directs à l’étranger ont diminué de 4,5 milliards de dollars, tandis que les ventes d’intérêts canadiens à l’étranger à des non-résidents ont soustrait une autre tranche de 5,9 milliards de dollars des sorties totales d’IED. Même les sorties à long terme vers des filiales d’entreprises canadiennes à l’étranger ont reculé de 8,5 milliards de dollars. Faisant contrepoids à ces tendances, il y a eu une forte progression des entrées d’investissement direct à long terme au Canada, ainsi qu’une augmentation des montants de bénéfices réinvestis conservés par les filiales canadiennes à l’étranger et du flux net d’investissement direct à court terme du Canada à l’étranger.

Par secteur, les sorties les plus importantes d’investissement direct du Canada à l’étranger ont touché le secteur des finances et des assurances, qui a accaparé 53 p. 100 du total — malgré tout en baisse par rapport au niveau de 68 p. 100 observé en 2010. Quelque 16 p. 100 des sorties sont allées à des entreprises des secteurs de l’énergie et des minéraux métalliques, 10 p. 100 à des entreprises de services et de commerce de détail, 3 p. 100 au secteur du bois et du papier et tout juste 1 p. 100 à celui des machines et du matériel de transport. L’ensemble des autres industries explique le 18 p. 100 restant de l’investissement en 2011.

Tableau 6-6
Stock dl’investissement direct du Canada à ll’étranger par pays et par région
(millions $ et %)
 2010
($)
2011
($)
Variation
($)
Crois.
(%)
Source : Statistique Canada
Ensemble des pays639 911684 49644 5857,0
Amérique du Nord363 711395 64831 9378,8
Barbade49 35453 2973 9438,0
Bermudes11 23413 2311 99717,8
Îles vierges britanniques3 4943 7182246,4
Îles Caïman23 99225 8031 8117,5
Mexique4 9054 237-668-13,6
États-Unis253 417276 14522 7289,0
Amérique du Sud et Amérique centrale36 25337 8491 5964,4
Argentine2 7422 74530,1
Brésil10 3749 793-581-5,6
Chili12 03812 137990,8
Colombie9061 68577986,0
Pérou6 7937 68288913,1
Venezuela960687-273-28,4
Europe176 826181 8855 0592,9
Belgique1 3902 7471 35797,6
Chypre3 2773 3981213.7
France4,5914,9633728,1
Allemagne8 4899 2427538,9
Hongrie12 91211 799-1 113-8,6
Irlande22 62023 4738533,8
Italie4345238920,5
Luxembourg13 50013 7932932,2
Pays-Bas10 1469 915-231-2,3
Férération de Russie588538-50-8,5
Suisse4 5705 9381 36829,9
Royaume-Uni82 80683 3225160,6
Afrique4 2283 054-1 174-27,8
Afrique du Sud2 2391 438-801-35,8
Asia/Océanie58 88966 0657 17612,2
Australie22 01325 3163 30315,0
République populaire de Chine4 0734 4633909,6
Hong Kong7 0508 1431 09315,5
Inde676587-89-13,2
Indonésie3 1813 65147014,8
Japon7 5738 43185811,3
Kazakhstan3 4614 19873721,3
Mongolie1 2801 331514,0
Singapour2 2632 205-58-2,6
Corée du Sud373365-8-2,1
Stock d’IED sortant

Le stock d’IED du Canada à l’étranger a progressé en 2011, suivant en cela l’augmentation des sorties d’investissement, pour atteindre 684,5 milliards de dollars. Cela représente un gain de 7,0 p. 100 (44,6 milliards de dollars) par rapport au niveau de 2010, soit 639,9 milliards de dollars. Conjugué au changement observé dans le stock d’IED entrant, le solde net de l’investissement direct du Canada a augmenté pour atteindre 77,0 milliards de dollars en 2011.

Bien que les changements dans les stocks d’IED soient clairement influencés par les ajouts et les retraits nets provenant des flux, les variations dans la valeur des monnaies jouent aussi un rôle important — et parfois déterminant. L’investissement direct du Canada à l’étranger est habituellement exprimé dans la monnaie du pays où se trouve l’investissement. Cela signifie que lorsque le dollar canadien s’apprécie par rapport à la monnaie d’un pays, la valeur des investissements détenus par le Canada dans ce pays, exprimée en dollars canadiens, diminue, et vice versa. L’investissement étranger direct au Canada est consigné en dollars canadiens et, partant, la fluctuation de la monnaie canadienne n’a aucun impact sur la valeur consignée.

En ce qui a trait à l’évolution de la valeur du dollar canadien entre le début et la fin de l’année, celui-ci s’est déprécié de 2,2 p. 100 par rapport au dollar américain, de 1,8 p. 100 par rapport à la livre anglaise et de 7,2 p. 100 par rapport au yen japonais. Il s’est par contre apprécié de 1,0 p. 100 par rapport à l’euro. Dans la plupart des cas, cela a engendré un effet de valorisation positif pour le dollar canadien, qui a fait augmenter la valeur de la plupart des investissements détenus par le Canada à l’étranger. Cependant, un certain nombre de transactions importantes ont aussi contribué à gonfler le stock d’investissement du Canada à l’étranger.

Bien que les parts de l’investissement direct du Canada aux États-Unis et au Royaume-Uni aient régressé depuis plusieurs années, en 2011, la part des États-Unis a remonté légèrement pour atteindre 40,3 p. 100, tandis que celle du Royaume-Uni a fléchi légèrement à 12,2 p. 100. La part de l’investissement direct du Canada dans l’UE a reculé un peu en 2010 et 2011, pour s’établir à 26,6 p. 100 en 2011.

Le stock d’investissement direct du Canada en Amérique du Nord a augmenté de 31,9 milliards de dollars, soit 8,8 p. 100, pour atteindre 395,6 milliards de dollars en 2011. La plus grande partie de cette augmentation a eu lieu aux États-Unis; les flux vers cette destination ont progressé de 22,7 milliards de dollars pour atteindre 276,1 milliards de dollars. Cependant, il y a eu d’autres hausses significatives du stock d’investissement direct du Canada dans cette région — notamment à la Barbade (3,9 milliards de dollars), aux Bermudes (2,0 milliards de dollars) et aux Îles Caïman (1,8 milliard de dollars). Ensemble, ces trois destinations détenaient 92,3 milliards de dollars d’investissements canadiens en 2011. L’investissement direct du Canada au Mexique a reculé de 0,7 milliard de dollars, à 4,2 milliards de dollars en 2011.

L’investissement direct du Canada en Asie et en Océanie a progressé de 12,2 p. 100 en 2011 (7,2 milliards de dollars) pour atteindre 66,1 milliards de dollars. L’augmentation la plus importante a eu lieu en Australie, où l’achat de la société Equinox Minerals Ltd par Barrick Gold Corp. — une transaction évaluée à 7,4 milliards de dollars — a contribué à l’augmentation de 3,3 milliards de dollars de la position du Canada (15,0 p. 100), qui a atteint 25,3 milliards de dollars. Les autres gains notables de l’investissement canadien en Asie ont été enregistrés à Hong Kong (1,1 milliard de dollars, soit 15,5 p. 100), au Japon (0,9 milliard de dollars, soit 11,3 p. 100) et au Kazakhstan (0,7 milliard de dollars, soit 21,3 p. 100). L’investissement en Indonésie et en Chine a également progressé, soit de 0,5 milliard de dollars et de 0,4 milliard de dollars, respectivement.

L’Europe possédait 26,6 p. 100 de l’investissement direct du Canada à l’étranger, les stocks ayant augmenté de 2,9 p. 100 (5,1 milliards de dollars) pour terminer l’année à 181,9 milliards de dollars. L’investissement du Canada en Belgique a doublé (hausse de 1,4 milliard de dollars), tandis que l’investissement canadien en Suisse progressait de 29,9 p. 100 (1,4 milliard de dollars). Les autres hausses notables touchent l’Irlande (0,9 milliard de dollars, soit 3,8 p. 100), l’Allemagne (0,8 milliard de dollars, soit 8,9 p. 100) et le Royaume-Uni (0,5 milliard de dollars, soit 0,6 p. 100). Ce dernier pays demeure, par une grande marge, la principale destination de l’investissement direct du Canada en Europe, avec un stock d’IED de 83,3 milliards de dollars.

Le stock d’investissement du Canada en Amérique du Sud et en Amérique centrale a progressé de 1,6 milliard de dollars en 2011 (4,4 p. 100). Une forte progression de l’investissement au Pérou (0,9 milliard de dollars, soit 13,1 p. 100) et en Colombie (0,8 milliard de dollars, soit 86,0 p. 100) a compensé les baisses survenues au Brésil (0,6 milliard de dollars, soit 5,6 p. 100) et au Venezuela (0,3 milliard de dollars, soit 28,4 p. 100).

Le stock d’investissement en Afrique a fléchi, passant de 4,2 milliards de dollars en 2010 à 3,1 milliards de dollars en 2011, une perte de 1,2 milliard de dollars, soit 27,8 p. 100. La plus grande partie de la baisse est survenue en Afrique du Sud, où le stock d’investissement du Canada est passé de 2,2 milliards de dollars à 1,4 milliard de dollars — une diminution de 0,8 milliard de dollars.

Tableau 6-7
Stock dl’investissement direct du Canada à ll’étranger par grand secteur
(millions $ et %)
 2010
($)
2011
($)
Var.
($)
Crois.
(%)
Données : Statistique Canada
Total, ensemble des industries639 911684 49644 5857,0
Agriculture, forêt, pêche et chasse6 0248 1162 09234,7
Mines et extraction pétrolière et gazière121 358128 5127 1545,9
Services publics15 56016 3597995,1
Construction1 772752-1 020-57,6
Fabrication68 07176 9318 86013,0
Commerce de gros9 43110 5851 15412,2
Commerce de détail7 1526 751-401-5,6
Transport et entreposage20 76922 3391 5707,6
Information et industries culturelles27 72028 3496292,3
Finances et assurances236 891271 75134 86014,7
Immobilier, location et location-bail13 19814 6481 45011,0
Services professionnels, scientifiques et techniques7 7078 66395612,4
Gestion de sociétés et dl’entreprises96 28282 454-13 828-14,4
Services dl’hébergement et dl’alimentation2 6512 388-263-9,9
Autres industries5 3255 89857310,8
Technologies de ll’information et des communications10 50913 3772 86827,3

Les investissements dans les industries de production de biens ont rebondi après les reculs enregistrés en 2010, gagnant 17,9 milliards de dollars en 2011. Par grand secteur, plus de la moitié de l’augmentation de l’investissement est allée au secteur manufacturier, dont le stock total a progressé de 8,9 milliards de dollars pour atteindre 76,9 milliards de dollars — un gain de 13,0 p. 100. Le plus important secteur de biens pour l’investissement canadien — celui de l’extraction minière, pétrolière et gazière — a bénéficié d’une forte augmentation, soit 7,2 milliards de dollars (5,9 p. 100) pour s’établir à 128,5 milliards de dollars. L’investissement dans le secteur de l’agriculture, de la forêt, de la pêche et de la chasse a progressé de 2,1 milliards de dollars, ce qui a plus que compensé une perte de 1,0 milliard de dollars survenue dans le secteur de la construction. Les industries de production de services ont gagné 29,6 milliards de dollars en 2011, l’avance la plus importante, soit 34,9 milliards de dollars, s’étant produite dans le secteur des finances et des assurances (14,7 p. 100). Les banques canadiennes ont été actives dans ce domaine en concluant plusieurs transactions importantes, tel que noté précédemment. Le stock d’investissement détenu par des Canadiens dans le secteur des finances et des assurances à l’étranger a atteint 271,8 milliards de dollars, soit près de 40 p. 100 de l’ensemble de l’investissement direct du Canada à l’étranger. Les autres secteurs de croissance sont notamment les technologies de l’information et des communications (hausse de 2,9 milliards de dollars, soit 27,3 p. 100), le transport et l’entreposage (gain de 1,6 milliard de dollars, soit 7,6 p. 100), l’immobilier, la location et la location-bail (hausse de 1,5 milliard de dollars, soit 11,0 p. 100) et le commerce de détail (progression de 1,2 milliard de dollars, soit 12,2 p. 100). Il y a eu une forte baisse des investissements détenus dans le secteur de la gestion des sociétés et des entreprises, soit 13,8 milliards de dollars, ce qui représente 14,4 p. 100 du stock d’investissement dans ce secteur.


1 Les flux dl’investissement étranger direct (IED) représentent les mouvements annuels de capitaux qui franchissent les frontières nationales pour être investis dans des structures, du matériel et des organisations sur le marché intérieur dl’un pays, mais non dans des actions. Le stock dl’IED est la valeur cumulative de tous les investissements de ce genre détenus à ll’étranger par les ressortissants dl’un pays. En raison de ll’évolution constante des valeurs et des différences dans les méthodes de collecte des données, la compilation des flux dl’IED ne donne pas un tableau précis du stock dl’IED.

2 Ces données ainsi que toutes les autres données, évaluations et prévisions concernant les flux mondiaux dl’IED présentées dans ce chapitre proviennent de la Conférence des Nations Unies pour le commerce et le développement (CNUCED). Le no 8 du Global Investment Trends Monitor renferme des données sur les entrées dl’IED dans le monde, tandis que le no 9 présente une analyse des sorties globales dl’IED.

3 Les entrées globales peuvent diverger des sorties globales pour diverses raisons, y compris ll’utilisation de méthodes différentes de collecte de données dans les pays hôtes et les pays dl’origine, les différences dans la couverture des données sur les flux dl’IED (p. ex. le traitement des bénéfices réinvestis) et ll’utilisation de périodes différentes pour la saisie des transactions dl’IED. En outre, le fait que les sorties dépassent les entrées incite à penser qul’une partie des flux enregistrés comme des sorties dans les pays dl’origine pourraient ne pas être nécessairement enregistrés comme entrées dl’IED dans les pays hôtes. CNUCED, Global Investment Trends Monitor, no 6, 27 avril 2011.

Filiales canadiennes à l’étranger

L’établissement de filiales à l’étranger (FE) est un autre moyen qui s’offre aux entreprises canadiennes pour entrer sur des marchés extérieurs1. Pour la première fois en 2009,2 les ventes des FE canadiennes ont dépassé les recettes d’exportation depuis que ces statistiques sont compilées3. Bien que ce résultat s’explique principalement par le fait que les ventes des FE ont moins diminué que les exportations dans la foulée de la récession économique mondiale, il demeure que les ventes des FE canadiennes croissent plus rapidement que les exportations canadiennes depuis un certain temps. Examinant la situation par région, les ventes des FE sur les marchés émergents sont celles qui ont crû le plus rapidement durant la dernière décennie, dépassant les ventes des FE aux États-Unis et dans l’Union européenne. La baisse des ventes totales des FE entre 2008 et 2009 est entièrement attribuable à l’affaiblissement des ventes de biens étant donné que les ventes de services ont continué de progresser.

Par région

Après cinq années de croissance, les ventes de biens et services des FE canadiennes ont diminué de 7,7 p. 100 en 2009, au plus fort du ralentissement économique, à 456 milliards de dollars. La baisse des recettes de ventes aux États-Unis et dans l’UE explique la plus grande partie du recul de 38 milliards de dollars mais, en pourcentage, les ventes dans les autres pays de l’OCDE4 ont régressé davantage. Les recettes de vente dans les marchés émergents5 sont celles qui ont le moins fléchi, à la faveur de la progression rapide de ce groupe depuis 2003. L’évolution des ventes des FE suit la progression générale de l’engagement avec les économies émergentes au cours de la dernière décennie, et reflète clairement la vigueur relative de plusieurs marchés émergents face aux répercussions de la récession mondiale. Comme dans le cas des exportations, les entreprises canadiennes qui possèdent des FE sont en voie de diversifier leurs liens internationaux. Les tendances actuelles se poursuivront vraisemblablement à la faveur de l’expansion continue des économies émergentes.

Tendance des ventes canadiennes à ll’étranger (1999-2009)

Tendance des ventes canadiennes à ll’étranger (1999-2009)
 19992000200120022003200420052006200720082009
États-Unis203 540237 411223 798217 989198 475218 808223 770235 197240 519244 719228 560
Union européenne62 03067 89675 25872 90275 995,81 57887 59487 18592 32492 35282 181
Autres pays de ll’OCDE14 41817 64520 81122 36724 09128 21730 31334 84940 64640 06034 830
Marchés émergents36 37644 10044 68741 29939 18952 60559 83086 552103 437117 308110 614

La tendance de l’emploi parmi les FE canadiennes a suivi à peu près celle des ventes en 2009 : l’emploi dans les FE a diminué dans toutes les régions, sauf celle des marchés émergents. Incidemment, alors qu’environ 1 million de personnes étaient à l’emploi des FE canadiennes dans le monde, 248 000 de ces emplois se trouvaient dans les économies émergentes — un nouveau sommet. À l’instar de la tendance des ventes, l’emploi des FE canadiennes dans les autres pays de l’OCDE a reculé de 11,7 p. 100. Les FE canadiennes établies aux États-Unis sont celles où l’emploi a le moins diminué (2,1 p. 100). En 2009, la plupart des employés des FE canadiennes se trouvaient aux États-Unis, bien que la part des États-Unis dans l’emploi total des FE canadiennes soit en régression depuis 2006.

Par secteur

La baisse des ventes des FE canadiennes peut être attribuée essentiellement au recul des ventes de biens puisque les ventes de services des FE ont augmenté de 5 p. 100 en 2009. Le secteur fi nancier a dominé les gains avec une progression des ventes de 13 p. 100, à 62 milliards de dollars, un niveau record. Les ventes de biens étaient en repli de 13 p. 100 en 2009, refl étant le fl échissement de la demande mondiale et les prix moins élevés des produits de base; les pertes les plus importantes sont survenues dans le secteur de l’extraction minière, pétrolière et gazière. Globalement, la répartition des ventes entre les industries a peu changé par rapport aux années précédentes, et les secteurs de la fabrication, de l’extraction minière, pétrolière et gazière, et des finances (autre que les banques) et assurances demeurent ceux où les FE enregistrent les ventes les plus élevées.

Ventes des filiales à ll’étranger, 2009

Ventes des filiales à ll’étranger, 2009
 %
Agriculture, forêt, pêche et chasse [11]1
Extraction minière, pétrolière et gazière [21]22
Services publics et construction (1)3
Fabrication [31-33]40
Commerce de gros [41]2
Commerce de détail [44-45]3
Transport et entreposage [48-49]3
Industries de ll’information et de la culture [51]4
Finances (autre que banques) et assurances (2)14
Services professionnels, scientifiques et techniques [54]]2
Gestion de sociétés et dl’entreprises [55]3
Autres services (3)3


Ventes et exportations des FE

Ventes et exportations des FE
Milliards $19992000200120022003200420052006200720082009
Ventes des FE (total, tous les pays3.16363.67053.64553.54553.37753.81204.01504.43784.76924.94434.5618
Exportations totales de biens et services4.22674.89094.80794.77524.60904.94385.17805.22335.32925.61234.3763

Bien que l’emploi des FE ait progressé dans les secteurs liés aux services, ce gain a été neutralisé par le recul encore plus important de l’emploi des FE dans les secteurs de production de biens, de sorte que l’emploi total des FE canadiennes a régressé. Les pertes d’emploi ont été les plus importantes dans le secteur de l’extraction minière, pétrolière et gazière (18 000). En revanche, il y a eu des gains signifi catifs de l’emploi dans les industries de l’information et de la culture (10 000) et le commerce de gros et la gestion de sociétés et d’entreprises (2 000 chacun), lesquels sont attribuables à la tendance haussière de l’emploi des FE dans les secteurs liés aux services.

Ventes et exportations des FE

La croissance des ventes des FE a été beaucoup plus rapide que celle des exportations entre 1999 et 2009. Pour la première fois depuis que ces statistiques sont compilées, les ventes des FE ont dépassé les exportations de biens et services en 2009 : les ventes des FE ont atteint 456 milliards de dollars tandis que les exportations ont totalisé 438 milliards de dollars. Même si ces deux mesures marquent un repli par rapport à l’année précédente, le ralentissement de l’économie mondiale a provoqué une baisse sensiblement plus forte des exportations. L’écart le plus important entre les ventes et les exportations des FE a été enregistré sur les marchés émergents et dans l’UE, où le ratio des ventes aux exportations des FE était de 2,05 et de 1,88, respectivement, tandis qu’aux États-Unis et dans les autres pays de l’OCDE, ce ratio était beaucoup plus bas.


1Conformément à la pratique internationale, les données ne portent que sur les FE de propriété majoritaire et excluent les établissements de dépôt et les succursales étrangères d’entreprises canadiennes. Même si la propriété canadienne d’une FE est inférieure à 100 p. 100, les données représentent 100 p. 100 des ventes et de l’emploi.

2 L’année la plus récente pour laquelle des données sont disponibles.

3 Il peut y avoir gonflement des données lorsque des ventes et des exportations de FE sont comptées deux fois.

4 Les autres pays de l’OCDE sont notamment l’Australie, le Chili, l’Islande, Israë l, le Japon, le Mexique, la Nouvelle- Zélande, la Norvège, la Corée du Sud, la Suisse et la Turquie.

5 Ce groupe englobe tous les pays qui n’entrent pas dans les autres groupes. Étant donné que la plupart des pays développés en sont exclus, nous l’avons appelé groupe des marchés émergents dans le texte.

* Si vous avez besoin d'un plugiciel ou d'un logiciel tiers pur accéder a ce ficher, veuillez consultez la section formats de rechange de notre page aide.