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IVe réunion du Comité consultatif Canada-Brésil sur l’agriculture 27-29 septembre 2010

La IVe réunion du Comité consultatif Canada-Brésil sur l’agriculture est une réunion de trois jours portant sur les secteurs d’intérêt commun aux fins de la coopération, de la solution des problèmes au commerce bilatéral et de la coordination de la mise en œuvre de projets conjoints dans le secteur de l’agriculture.

Le 27 septembre 2010 - Saint-Hyacinthe, Quebec

La première journée donne lieu à des discussions au sujet des possibilités d’améliorer la coopération scientifique entre les deux pays au chapitre de l’innovation.

Mot d’ouverture
Les deux pays soulignent l’importance de renforcer nos relations sur le plan de la science et de l’innovation et de créer des possibilités d’affaires de nature scientifique entre les deux pays.

Secteurs d’intérêt et possibilités d’améliorer la coopération scientifique
Le Canada et le Brésil reconnaissent que les sujets suivants devant être abordés dans le cadre du protocole d’entente conclu entre la Empresa Brasileira de Pesquisa Agropecuária (EMBRAPA) et AAC seront la technologie alimentaire, l’agriculture de précision, l’amélioration de l’efficience de la production animale et les questions agroenvironnementales (les changements climatiques, la basse teneur en carbone dans le secteur de l’agriculture, le contrôle biologique, etc.).
Personnes-ressources pour les initiatives à venir :
Brésil :        Marcelo Augusto Boechat Morandi, EMBRAPA
Canada :     Donovan St-Hilaire et Mario de Tilly, Technopole de Saint-Hyacinthe
                Carole Morneau, AAC

Technopole de Saint-Hyacinthe/Cité de la Biotechnologie : L’innovation dans le secteur agrocommercial – Exemples de réussite au Brésil
Le Canada et le Brésil s’engagent à poursuivre le dialogue pour mobiliser les efforts en vue d’assurer une coopération accrue entre le Technopole de Saint-Hyacinthe et le Ministério da Agricultura, Pecuária e Abastecimento (MAPA).

Le Canada présente au Brésil Multi-Biotech, une plate-forme créée en vue d’accroître les possibilités d’affaires dans le domaine de la biotechnologie entre le Canada, l’Espagne et le Chili. Le Canada aimerait bien que le MAPA serve d’agent de liaison entre les technopoles et les grappes scientifiques du Canada et du Brésil.

Le Canada présente également au Brésil INNOVET, une activité commerciale dirigée par le Technopole de Saint-Hyacinthe, en collaboration avec d’autres grappes internationales. La ville de Saint-Hyacinthe accueillera la prochaine rencontre d’INNOVET, prévue pour octobre 2010. L’année suivante, la rencontre aura lieu à Lyon, en France. Le Canada est heureux de la participation du Brésil à cette activité.
Personnes-ressources pour Multi-Biotech et INNOVET :
Brésil :    Kátia Marzall, MAPA
Canada : Donovan St-Hilaire et Mario de Tilly, Technopole de Saint-Hyacinthe

Pour ce qui est des possibilités supplémentaires de coopération dans le domaine scientifique, le Canada fait savoir que la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal, située à Saint-Hyacinthe, aimerait établir des liens plus étroits avec les universités et les entreprises de biotechnologie du Brésil.
Personne-ressource :
Michel Fortin, président et PDG, Prevtec Microbia

MESURE DE SUIVI

  • Le Canada et le Brésil poursuivront le dialogue en vue de s’entendre sur les prochaines activités de recherche devant être réalisées en vertu du protocole d’entente conclu entre la EMBRAPA et AAC dans les domaines de la technologie alimentaire, de l’agriculture de précision et de l’amélioration de l’efficience de la production animale et de l’agroenvironnement.
  • Le Brésil envisagera la possibilité de participer au projet Multi-Biotech.
  • Le Brésil envisagera la participation à INNOVET.
  • Le Canada discutera avec le Brésil des possibilités de resserrer les liens entre les universités et les entreprises de biotechnologie canadiennes et brésiliennes.
    Personnes-ressources : Kátia Marzall (MAPA, Brésil)
                                     Marcelo Augusto Boechat Morandi, EMBRAPA
                                    Carole Morneau (AAC, Canada)

Mobilisation des entreprises agrocommerciales aux fins de l’innovation
La coopération envisagée entre le Technopole de Saint-Hyacinthe et le MAPA comportera quatre étapes :

  1. Premièrement, le MAPA aimerait resserrer les liens avec la direction du Technopole de Saint-Hyacinthe. Le Brésil est à la recherche de mécanismes permettant de promouvoir l’élaboration de la technologie et, plus précisément, des outils gouvernementaux permettant d’améliorer la transmission du savoir et les possibilités d’affaires. Nous aimerions nous familiariser avec la structure du Technopole, principalement pour ce qui est du rôle de l’État au chapitre de l’organisation et de la direction, ainsi que des outils de transfert de technologie et de négociation, notamment des initiatives telles Multi-Biotech et Initia. Nous proposons d’organiser une rencontre technique de trois jours (environ) au début de 2011 (en février ou en mars) entre l’administration du Technopole de Saint-Hyacinthe et deux ou trois représentants du Brésil afin d’échanger des renseignements. Cette rencontre permettra également de déterminer de façon plus détaillée la participation d’entreprises et d’instituts de recherche brésiliens dans les autres secteurs de coopération mentionnés ci-après.
  2. Deuxièmement, le Brésil participera à l’initiative Multi-Biotech. Le MAPA a déjà communiqué avec quelques entreprises qui souhaiteraient participer à cette initiative. L’État, par l’intermédiaire du MAPA, jouera le rôle de médiateur pour ce qui est de la participation d’entreprises de biotechnologie et d’instituts de recherche. Nous aimerions obtenir des renseignements en ce qui a trait au calendrier des activités prévues relativement à Multi-Biotech.
  3. Troisièmement, le MAPA est prêt à promouvoir une plus vaste gamme de contacts qui pourraient présenter un intérêt en vue de la coopération avec Prevtec Microbia. Il se pourrait que Prevtec participe à une activité commerciale de nature biotechnologique, qui aurait lieu chaque année dans l’État de Minas Gerais (INNOVATEC), où sont réalisées la plupart des initiatives connexes.
  4. Enfin, les entreprises œuvrant dans le domaine de la médecine vétérinaire voient d’un bon œil la possibilité de participer à l’édition de 2011 d’INNOVET. Nous aimerions obtenir plus de renseignements concernant cette activité, ainsi que des renseignements à propos des éditions antérieures.

Le 28 septembre 2010 - Ottawa, Ontario

La deuxième journée porte sur des thèmes concernant les politiques et elle donne lieu notamment à des discussions à propos des mécanismes permettant de renforcer les relations bilatérales, l’orientation de chaque pays en ce qui a trait à la politique agricole intérieure, ainsi que la solution des problèmes de nature sanitaire et phytosanitaire et d’autres aspects de la politique commerciale.

Adoption du compte rendu de la réunion de 2009
Le compte rendu de la IIIe réunion du Comité consultatif Canada-Brésil sur l’agriculture est approuvé et signé par les deux parties.

Politique commerciale internationale

ANégociations de l’Organisation mondiale du commerce sur l’agriculture
Pour ce qui est du Cycle de Doha, le Brésil reste optimiste malgré l’absence de progrès et désire poursuivre ses efforts en vue des négociations. Le Brésil estime que les pays accordant des subventions élevées à leurs producteurs devraient faire preuve d’une plus grande souplesse dans le cadre des négociations.

Le Canada s’engage à abolir les subventions à l’exportation, à réduire de façon draconienne le soutien interne et à améliorer considérablement l’accès aux marchés et signale qu’il est prêt à poursuivre les discussions au sujet des enjeux en suspens, notamment la simplification du régime tarifaire et la clause de sauvegarde spéciale.

Les deux pays estiment que les discussions sur les problèmes d’ordre sanitaire et phytosanitaire et les accords de référence ne sont pas toujours fondées uniquement sur des preuves scientifiques.

B. Initiatives commerciales régionales et bilatérales
Le Brésil participe à des négociations en vue de la signature d’un accord de libre-échange (ALE) avec le Mexique, Cuba, la Guyane et la République du Suriname, de façon à réduire les droits tarifaires.

Pour ce qui est du Marché commun du cône sud, le Brésil fait savoir que des négociations sont en cours avec la Jordanie, le Maroc et la Turquie et qu’il essaie de reprendre les négociations avec l’Union européenne. Le Marché commun du cône sud a l’intention d’amorcer des négociations avec la République dominicaine, le Panama, le Guatemala et le Salvador.

Le Canada fait remarquer qu’il a établi des marchés prioritaires d’après les indicateurs économiques et regroupé les pays en fonction de « marchés à risque », c’est-à-dire des marchés sur lesquels la part de l’industrie canadienne diminue, et de « marchés de croissance », sur lesquels il serait possible d’insérer des entreprises canadiennes dans les chaînes de valeur.

L’Organisation mondiale du commerce (OMC) est en train d’examiner l’ALE conclu entre le Canada, le Pérou et l’Association européenne de libre-échange. L’accord conclu avec la Colombie a obtenu la sanction royale et l’accord avec la Jordanie et le Panama a été soumis au Parlement. Les négociations avec l’Ukraine, la République dominicaine, l’Amérique centrale et le Marché commun des Caraïbes sont en cours. Le Canada participe actuellement à des discussions préliminaires avec la Turquie, le Maroc, l’Inde et le Japon.

Le Canada et l’Union européenne sont en train de négocier un accord économique et commercial global prévoyant une vaste gamme de mesures, notamment le commerce de marchandises, de biotechnologie et de propriété intellectuelle, des marchés publics et d’autres activités.

Le point à propos de la politique agricole intérieure

A. Brésil

Le point à propos de la politique agricole
Le Brésil donne un aperçu de son secteur de l’agriculture, qui a affiché une forte reprise en 2010, après les conditions météorologiques défavorables de l’année précédente. La production agricole a atteint 150 millions de tonnes, principalement sous forme de soja et de maïs. Par ailleurs, la production d’éthanol a considérablement augmenté, en raison de la demande accrue en matière de moteurs d’automobile fonctionnant à l’éthanol.

Il y a eu une augmentation du nombre de coentreprises et de fusions de grandes entreprises brésiliennes œuvrant dans les secteurs des boissons et des protéines animales, principalement la viande de bœuf.

Le crédit rural a augmenté considérablement, principalement dans la région centre-est du pays, et le Brésil met l’accent sur l’agriculture durable et l’amélioration de la compétitivité des coopératives.

Le Brésil a adopté une politique intérieure pour assurer un niveau de revenu approprié aux agriculteurs et cible des produits ou des régions précis qui exigent une intervention.

Le Brésil s’inquiète de sa dépendance aux intrants agricoles importés, notamment l’engrais ternaire, puisqu’il ne produit que 35 p. 100 de l’engrais ternaire utilisé au pays.

L’orientation future de la politique agricole intérieure du Brésil met l’accent sur l’augmentation de la disponibilité du crédit rural, le soutien de la commercialisation intérieure, le soutien des producteurs de taille moyenne, la consolidation et l’amélioration de l’assurance agricole, le renforcement des coopératives, la stimulation du développement agricole durable, l’augmentation de la production de biocarburants, la réduction de la dépendance aux engrais importés et l’élaboration de programmes de soutien du revenu agricole.

BCanada

Cultivons l’avenir, le Cadre stratégique pour l’agriculture
Le Canada donne un aperçu de Cultivons l’avenir, l’actuel cadre stratégique pour l’agriculture du Canada. Les trois résultats stratégiques de ce cadre sont les suivants : (1) un secteur compétitif et innovateur; (2) un secteur qui contribue aux priorités de la société; (3) un secteur qui gère les risques de façon proactive.

Dans le domaine de la gestion des risques de l’entreprise, le cadre Cultivons l’avenir prévoit quatre programmes, c’est-à-dire :

  • Agri-investissement – un nouveau compte d’épargne dans lequel l’État verse un dépôt correspondant à celui des producteurs;
  • Agri-stabilité – un programme fondé sur les marges en vertu duquel les paiements de l’État sont axés sur la diminution des marges par rapport aux données historiques, ce qui permet le maintien des signaux du marché;
  • Agri-protection – un programme d’assurance actuariel fiable offrant une protection relativement à certaines marchandises;
  • Agri-relance – un cadre permettant l’élaboration de programmes individuels pour faire face aux catastrophes de petite et de moyenne tailles.

Le Canada est en train d’élaborer son nouveau cadre stratégique pour l’agriculture et de nouveaux programmes sont prévus pour avril 2013.

MESURE DE SUIVI

  • Le Canada fournira des renseignements au Brésil à propos du programme Agri-investissement et de ses programmes de soutien du revenu agricole.
    Personnes-ressources :   Marcelo Fernandes Guimarães (MAPA, Brésil)
                                      Julie Rochon (AAC, Canada)

Programme d’assurance-production du Canada
Le Canada présente une vue d’ensemble de son programme Agri-protection, un programme à participation facultative visant la plupart des récoltes commerciales.

Le programme actuel du Brésil porte uniquement sur les pertes résultant de conditions météorologiques extrêmes. Cependant, le Brésil envisage l’élaboration d’un programme plus complet.

MESURE DE SUIVI

  • Le Canada échangera des renseignements avec le Brésil au sujet du programme Agri-protection.
    Personnes-ressources :   Marcelo Fernandes Guimarães (MAPA, Brésil)
                                       Julie Rochon (AAC, Canada)

Approche du Canada en matière de bien-être des animaux
Le Canada donne un aperçu de son approche en matière de bien-être des animaux.

Les défis à relever comprennent la compréhension de la demande et de la perception des consommateurs, la promotion et la mise en œuvre de normes nationales fondées sur les lignes directrices de l’Organisation mondiale de la santé animale en vue de la coopération internationale, l’adoption de mesures pour faire en sorte que le bien-être des animaux soit fondé sur des critères scientifiques et mette l’accent sur les résultats pour les animaux et l’adoption de mesures pour dissocier le bien-être des animaux d’autres préoccupations en ce qui a trait à la méthode de production (p. ex., éthique, contamination environnementale et utilisation d’antibiotiques) et pour éviter la prolifération d’étiquettes et de réclamations.

Le Brésil a des préoccupations majeures en ce qui a trait au bien-être des animaux à la ferme. De façon plus générale, le MAPA a signé un protocole d’entente avec l’Organisation internationale pour la protection des animaux en vue de la normalisation des critères en ce qui a trait au bien-être des animaux. Le Brésil aimerait discuter plus longuement avec le Canada de l’infrastructure législative, des normes et des initiatives de recherche du Canada.

MESURE DE SUIVI

  • Le Canada et le Brésil échangeront des renseignements en ce qui a trait à leur approche respective en matière de bien-être des animaux et envisageront une collaboration éventuelle dans ce domaine.
    Personnes-ressources :   Kátia Marzall (MAPA, Brésil)
                                      David Trus (AAC, Canada)

Enjeux stratégiqus concernant la politique commerciale bilatérale

Présence en faibles quantités d’organismes génétiquement modifiés
Le Canada fait remarquer que les technologies innovatrices comme la biotechnologie sont essentielles pour accroître l’approvisionnement alimentaire, mais que l’absence d’approbations simultanées entre les marchés crée des obstacles au commerce. Il est également essentiel que les pays fondent leurs approbations sur la science. La principale préoccupation du Canada réside dans la présence en faibles quantités (PFQ).

Le Brésil n’a pas de politique en matière de PFQ, mais partage les préoccupations du Canada en ce qui a trait aux organismes génétiquement modifiés (OGM) dans les produits agricoles.

Protocole en ce qui concerne les graines de lin du Canada exportées au Brésil dans des conteneurs
Le Brésil accepte le protocole proposé par le Canada en ce qui a trait aux graines de lin exportées au Brésil dans des conteneurs. Les deux parties s’entendent pour que le protocole entre en vigueur une fois que le compte rendu de la réunion de 2010 aura été adopté et signé.

Le MAPA demande au Canada de lui fournir du matériel de référence à propos des graines de lin (semences trifides et semences sans OGM) afin de faciliter l’analyse par le laboratoire technique du Brésil.

MESURE DE SUIVI

  • Adoption du protocole concernant les graines de lin après l’adoption du compte rendu de la réunion de 2010
  • Le Canada proposera des dates en vue d’une visite sur place par le Brésil, une fois que les expéditions canadiennes de graines de lin vers le Brésil auront repris en vertu du protocole
  • Le Canada répondra à la demande du Brésil en matière de matériel de référence (semences trifides et semences sans OGM)
    Personnes-ressources :   Juliana Ribeiro Alexandre (MAPA, Brésil)
                                      Jarett Goodwin (CCG, Canada)

Accès aux marchés du blé et de l’orge
Le Canada aimerait plus de certitude quant à l’accès aux marchés brésiliens par suite du désistement du Brésil face à l’engagement pris en 1996 concernant le contingent tarifaire (CT). Le Canada demande officiellement au Brésil d’ajouter le blé et l’orge à sa liste d’exemptions en ce qui a trait au tarif extérieur commun (TEC) du Marché commun du cône sud.

Le Brésil répond que l’abolition du TEC imposerait des pressions inacceptables aux producteurs de blé du Brésil et que la non-inclusion du blé et de l’orge dans la liste d’exemptions n’empêche pas les produits du Canada d’entrer au Brésil. Le Brésil fait remarquer que chaque pays a droit à 100 lignes tarifaires. Si le Brésil ajoutait le blé, il devrait donc enlever un autre produit. Le Brésil fait remarquer que le blé a été ajouté à sa liste d’exceptions par le passé uniquement en raison de circonstances exceptionnelles.

Le Canada demande au Brésil de revenir sur sa décision et, si le TEC ne peut être aboli, de proposer une compensation pour le retrait du CT.

MESURE DE SUIVI

  • Le Brésil répondra à la lettre du ministre Ritz, dans laquelle ce dernier demandait officiellement que le Brésil abolisse le tarif extérieur commun du Marché commun du cône sud dans le cas du blé et de l’orge ou qu’il propose une solution de rechange en vertu de laquelle le Brésil pourrait compenser le Canada pour le retrait du blé dans le cas du CT, survenu en 1996.
    Personnes-ressources :   à déterminer (MAPA, Brésil)
                                      Alan Schlachter (AAC, Canada)

Coopération Canada-Brésil

Discussion à propos d’autres initiatives de coopération technique en vertu du protocole d’entente conclu entre AAC et la EMBRAPA sur la coopération scientifique et technologique
Le Brésil essaie d’accroître la productivité de ses récoltes de canola, c’est pourquoi il aimerait collaborer avec le Canada, principalement dans le domaine du matériel génétique associé au canola.

Le Brésil donne un aperçu de ses investissements en recherche agricole, qui mettent l’accent sur la domestication des plantes et la production animale et sur des pratiques agricoles comme le travail réduit du sol, la production d’éthanol et la production de soja.

Le Canada reconnaît qu’il y a toujours eu une collaboration positive entre AAC et la EMBRAPA et propose que les deux pays continuent de s’échanger de jeunes scientifiques et de collaborer dans les domaines de l’innovation, de la technologie alimentaire et de la science vétérinaire.

Institut interaméricain de coopération en agriculture
Le Canada souligne les travaux techniques en voie d’élaboration par le Canada et le Brésil dans le cadre de l’Institut interaméricain de coopération en agriculture (IICA), en vue du rétablissement du secteur de l’agriculture en Haïti.

Le Brésil a récemment envisagé la possibilité d’accroître la coopération entre l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture et l’IICA, une initiative appuyée par le Canada.

Le Brésil pense également que l’IICA pourrait jouer un rôle important pour aider certains pays à se préparer à adopter des lignes directrices internationales, comme celles qu’on retrouve dans le Codex Alimentarius.

Formation sur les normes canadiennes de contrôle de la qualité dans le cas du blé
Le Brésil aimerait mieux comprendre les normes canadiennes de contrôle de la qualité dans le cas du blé étant donné qu’il est en train de réviser ses propres normes. Le Brésil soumet au Canada une proposition en vue d’un programme de formation.

Le Canada examinera cette proposition et fera part de ses commentaires.

MESURE DE SUIVI

  • Le Canada assurera un suivi auprès du Brésil en ce qui a trait au programme de formation proposé dans le cas des normes de qualité canadiennes concernant le blé.
    Personnes-ressources :   Maçao Tadano(MAPA, Brésil)
                                      Jarett Goodwin (CCG, Canada
    )

Séance technique sur les risques d’ordre sanitaire et phytosanitaire

 A. Préoccupations du Brésil

La fièvre aphteuse

a) Accès dans le cas du porc du Brésil
Le Brésil fait remarquer que les renseignements demandés par le Canada ont été fournis à l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) le 23 août 2010. L’ACIA confirme que deux vétérinaires ont été affectés au dossier et qu’ils sont en train d’examiner les renseignements fournis.

Le Brésil fait remarquer qu’il s’attend à ce que les États-Unis publient leur décision définitive concernant l’exportation du porc de Santa Catarina dès le 30 septembre 2010.

MESURE DE SUIVI

  • L’ACIA enverra une lettre au MAPA d’ici la fin d’octobre pour lui indiquer les prochaines étapes et pour proposer des dates en vue d’une visite d’inspection.

b) Accès dans le cas des produits du bœuf du Brésil
Le Brésil demande que ses 17 états soient considérés comme des zones libres de fièvre aphteuse et que la vaccination soit évaluée. L’ACIA accepte d’effectuer une évaluation des risques pour les 17 états et demande que la Secretaria de Defesa Agropecuária (SDA) choisisse un échantillon d’usines dans deux états en vue de la visite d’inspection. Le Brésil fait remarquer qu’il est difficile pour la SDA de donner suite à la demande de l’ACIA quant au choix des états les plus susceptibles d’exporter des produits du bœuf, de façon à ce que l’ACIA puisse mettre l’accent sur l’analyse de ces régions.

MESURE DE SUIVI

  • L’ACIA inclura les 17 états de la zone libre de fièvre aphteuse en vue d’une évaluation des risques dans le cas du bœuf vieilli et désossé.
  • De concert avec l’industrie du bœuf, la SDA proposera un échantillon d’établissements de production du bœuf que l’ACIA pourrait visiter dans deux états.
    Personnes-ressources :   Denise Euclydes Mariano da Costa (MAPA, Brésil)
                                       Daniel Burgoyne, (ACIA, Canada)

Accès dans le cas de la nourriture pour animaux du Brésil
Le Brésil demande au Canada d’abolir ses restrictions en ce qui a trait à l’importation d’aliments pour animaux d’origine bovine et fait remarquer qu’il adopte la même classification Organisation mondiale de la santé animale (OIE) que le Canada pour l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB).

L’ACIA fait remarquer que la politique canadienne en matière d’importation en cas d’ESB repose sur les normes de l’OIE et que les matières à risque spécifiées sont abolies de tous les aliments pour consommation humaine, aliments pour animaux et engrais utilisés au Canada. Le Brésil s’engage à respecter les normes de l’OIE dans le cas de l’ESB et déclare que les aliments pour animaux du Brésil ne présentent pas de risque sanitaire pour le Canada.

MESURE DE SUIVI

  • Le Brésil enverra une lettre à l’ACIA pour lui indiquer les étapes suivies pour le traitement des aliments pour animaux. L’ACIA examinera le matériel reçu.
    Personnes-ressources :   Denise Euclydes Mariano da Costa (MAPA, Brésil)
                                      Daniel Burgoyne (ACIA, Canada)

Papaye du Brésil : limites maximales de résidus
L’ARLA fait savoir qu’elle a procédé à un examen initial de la documentation soumise par le Brésil, mais qu’elle a besoin d’autres renseignements pour terminer l’analyse des limites maximales de résidus (LMR) acceptables.

L’ACIA recommande que le Brésil communique directement avec l’Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire (ARLA, Santé Canada) mais qu’elle envoie une copie conforme à l’ACIA afin de faire avancer le dossier. L’ACIA fait remarquer que, conformément aux normes du Codex Alimentarius, les LMR établies par défaut sont de 0,1 ppm dans le cas des produits non homologués au Canada. D’après l’évaluation initiale effectuée par Santé Canada relativement au niveau de thiabendazole et d’éthylène-bisdithiocarbamate utilisés pour la production de papaye, un niveau de 10 ppm constitue un niveau acceptable.

MESURE DE SUIVI

  • Le Brésil collaborera directement avec l’ARLA pour promouvoir l’application des LMR
    Personnes-ressources :   Denise Euclydes Mariano da Costa (MAPA, Brésil)
                                       Monique Thomas (Santé Canada/ARLA, Canada)

Volaille : température de la salle de découpage
Le Brésil a examiné ce dossier et explique que les syndicats du Brésil obligent les travailleurs à prendre une pause de 15 minutes par heure lorsque la température de la salle de travail est de 10 °C ou moins, ce qui entraîne une perte de productivité attribuable aux exigences du Canada en matière de température de la salle de découpage.

Le Brésil fait remarquer que l’ACIA a proposé d’augmenter la température maximale à 12 °C dans certaines conditions et signale plus précisément la nécessité de veiller à ce que la température de la viande atteigne 4 °C dans les quatre heures suivant l’abattage. Le Brésil proposera à l’ACIA un processus de rechange donnant des résultats comparables aux exigences de l’ACIA.

MESURE DE SUIVI

  • Le Brésil élaborera une proposition en ce qui a trait à la température de la salle de découpage et la soumettra à l’ACIA
    Personnes-ressources :   Denise Euclydes Mariano da Costa (MAPA, Brésil)
                                      Daniel Burgoyne (ACIA, Canada)

BPréoccupations du Canada

Accès dans le cas du bœuf canadien
L’ACIA fait savoir que le Canada a reçu un questionnaire du Brésil sur l’ESB, mais qu’il ne l’a pas encore rempli. Ce questionnaire vise à évaluer, entre autres choses, le niveau d’intérêt concernant le bœuf. L’ACIA demande au Brésil si l’industrie brésilienne est intéressée ou non à importer du bœuf canadien.

Le Brésil s’engage à mener une enquête auprès de l’industrie brésilienne.

Autres relations commerciales
Il s’ensuit un échange de renseignements utiles sur différents pays vers lesquels nous exportons tous les deux des produits et qui présentent les mêmes problèmes techniques.

Les deux pays reconnaissent qu’il serait utile d’engager un dialogue avec la Russie et, plus précisément, sur la façon dont l’Union douanière de la Communauté économique eurasiatique pourrait influencer les échanges commerciaux.

Le 28 septembre 2010 - Ottawa, Ontario

La troisième journée est consacrée à des thèmes liés à l’agroenvironnement, notamment une visite du bassin hydrographique de la rivière South Nation, dans le contexte du projet d’évaluation des pratiques de gestion bénéfiques à l’échelle des bassins hydrographiques.

Alliance mondiale de recherche sur les gaz à effet de serre en agriculture
Le Canada donne un aperçu des gaz à effet de serre en agriculture, dont le Brésil est un observateur, puis discute des travaux accomplis à ce jour en vue de la recherche dans ce domaine.

Trois groupes de recherche ont été créés en ce qui a trait aux gaz à effet de serre en agriculture : rizières, bétail et cultures. Le groupe responsable des rizières s’est réuni récemment et le Canada signale que la prochaine réunion portant sur le bétail aura lieu les 8 et 9 octobre 2010, à Banff, au Canada. Le Brésil confirme son intention d’assister à cette réunion.

Outre les trois groupes de recherche, deux groupes convergents ont été créés : stocks et mesure, dirigés conjointement par le Canada et les Pays-Bas, et piégeage du carbone et recyclage de l’azote.

Le Brésil craint que la recherche sur les gaz à effet de serre en agriculture mette l’accent sur les mesures d’atténuation plutôt que sur les techniques et pratiques d’adaptation. Le Canada fait remarquer que, même si la recherche sur les gaz à effet de serre en agriculture met l’accent sur les mesures d’atténuation, il existe de nombreuses possibilités de promotion de la synergie et de l’équilibre entre les mesures d’atténuation et d’adaptation. Le Brésil annonce son intention d’officialiser sa participation à la recherche sur les gaz à effet de serre en agriculture au cours de la prochaine réunion des hauts fonctionnaires, prévue pour le début de 2011.

Le Canada est heureux d’apprendre que le Brésil participera à la recherche sur les gaz à effet de serre en agriculture.

Le Brésil craint également qu’on utilise la recherche sur les gaz à effets de serre en agriculture comme obstacle au commerce à l’avenir. Le Canada estime que la recherche sur les gaz à effet de serre en agriculture est uniquement une tribune axée sur la collaboration et permettant d’éviter le chevauchement et le double emploi entre les pays; elle ne devrait donc pas créer d’obstacles au commerce.

Le Brésil et le Canada souhaiteraient tous les deux poursuivre les discussions et à collaborer à l’avenir.

Personnes-ressources en vue de la collaboration :
Brésil :        Marcelo Augusto Boechat Morandi, EMBRAPA
Canada :     Robert Patzer, AAC

MESURE DE SUIVI

  • Le Brésil et le Canada échangeront des personnes-ressources afin de réunir des experts du Canada et du Brésil et de les amener à discuter et à collaborer dans le contexte de la recherche sur les gaz à effet de serre en agriculture.
    Personnes-ressources :   Marcelo Augusto Boechat Morandi (EMBRAPA, Brésil)
                                       Robert Patzer (AAC, Canada)

Programme d’agriculture à basse teneur en carbone
Le Brésil soutient la production agricole durable et fait état des efforts déployés pour réduire le niveau de déboisement en Amazonie et dans le Cerrado (écosystème brésilien semblable à la savane).

Le Brésil fournit un aperçu de son programme agricole à basse teneur en carbone, annoncé en mai 2010, et qui offrirait des marges de crédit à faible taux d’intérêt aux agriculteurs qui utilisent des techniques de production durable et qui effectuent des activités de reboisement. Le Brésil a élaboré 12 plans sectoriels sur les mesures d’atténuation et d’adaptation afin de stimuler l’adoption de pratiques agricoles durables permettant de réduire les émissions de gaz à effet de serre, d’accroître le piégeage du carbone et d’encourager la recherche sur l’adaptation des cultures.

Le Brésil discute des travaux accomplis jusqu’à maintenant dans les domaines de l’agroforesterie et de la culture sans labour et le Canada fait remarquer qu’il y a un énorme potentiel de synergie par rapport aux efforts déployés par le Canada.

MESURE DE SUIVI

  • Le Canada et le Brésil échangeront des renseignements sur l’agroforesterie
    Personnes-ressources :   Marcelo Augusto Boechat Morandi (EMBRAPA, Brésil)
                                       Robert Patzer (AAC, Canada)

Adaptation aux changements climatiques
Le Canada présente une vue d’ensemble des efforts déployés antérieurement pour aider le secteur de l’agriculture et de l’agroalimentaire à gérer les variations climatiques et météorologiques et discute des initiatives intégrées en vue de l’adoption d’approches à long, à moyen et à court termes pour faire face aux défis en matière de changements climatiques. Ces initiatives comprennent des ateliers sur la prévision des répercussions des changements climatiques et des scénarios d’adaptation pour l’année 2030 (long terme), une série de documents de recherche sur l’adaptation en fonction des changements climatiques, une stratégie en matière de changements climatiques (moyen terme) et un schéma directeur pour l’adaptation en fonction des changements climatiques à l’échelle locale et régionale (court terme).

Le Canada estime que d’autres discussions s’imposent à l’échelle locale afin de déterminer les répercussions et les activités appropriées pour réduire les conséquences des changements climatiques.

Le Brésil partage les préoccupations du Canada et, tout comme le Canada, il a organisé des ateliers sur les changements climatiques dans 26 états afin de tenir compte des besoins différents de chaque état. Le Brésil a également modifié le programme d’étude des collèges et universités afin d’élargir le champ de connaissances des futurs professionnels dans le domaine de l’environnement. Le Canada et le Brésil estiment que la réussite de ces programmes est tributaire de la pleine participation et de la mobilisation des producteurs.

Observation et surveillance de la Terre
Le Canada explique que l’observation de la Terre est utilisée pour recueillir des renseignements sur les systèmes physiques, chimiques et biologiques de la terre. En raison de la taille et de la diversité du Canada et du Brésil, l’observation de la Terre à partir de satellites est essentielle pour obtenir des données rentables, opportunes, précises et récurrentes en vue de la prise de décisions. Le Canada (Radarsat) et le Brésil (CBERS) ont contribué dans une large mesure au réseau mondial de satellites d’observation de la Terre.

Le Canada estime qu’il pourrait collaborer avec le Brésil au sein du groupe d’observation de la Terre, qui coordonne les efforts déployés en vue de la conception d’un système mondial d’observation de la Terre. L’observation de la Terre offre un cadre en vertu duquel ces partenaires peuvent élaborer de nouveaux projets et coordonner leurs stratégies et investissements.

Par ailleurs, le Canada pense qu’il y a de nombreuses possibilités de collaboration entre les deux pays, sous forme d’échange de données et d’échanges scientifiques.

MESURE DE SUIVI

  • Le Canada et le Brésil envisageront la collaboration sous forme d’échange de données et d’échanges scientifiques
    Personnes-ressources :   Denise Deckers (MAPA)
                                      Robert Patzer (AAC, Canada)

Orientation stratégique agroenvironnementale
Le Canada donne un aperçu de l’évolution du secteur de l’agriculture au Canada au cours des 25 dernières années et démontre que les producteurs ont augmenté leur efficience et leur rendement malgré une superficie déterminée. Le Canada discute de l’amélioration globale de la qualité du sol attribuable à l’amélioration de la gestion des terres, du changement des sols agricoles d’une source libre de gaz à effet de serre à un réservoir de carbone, ainsi que de l’amélioration de la compréhension des producteurs canadiens selon laquelle de saines pratiques environnementales peuvent contribuer à améliorer l’efficience, la productivité et la rentabilité. Le Canada signale qu’il y a encore des problèmes à l’échelle du pays, notamment les risques pour la qualité de l’eau et l’augmentation des émissions d’oxyde nitreux et de méthane.

Le Canada fait remarquer également que l’industrie de la vente au détail s’intéresse de plus en plus aux objectifs environnementaux, notamment l’étiquetage écologique, ce qui entraînera plus de pressions – et de possibilités – pour les producteurs agricoles. Le Canada discute des leçons apprises en vue des orientations stratégiques, notamment l’élaboration de solutions sur une échelle appropriée.

Le Brésil reconnaît qu’il subit de nombreuses pressions en vue de l’adoption de mesures en ce qui a trait aux changements climatiques, mais que ces pressions doivent être équilibrées en fonction du besoin d’améliorer ou de maintenir la production agricole pour répondre aux besoins alimentaires dans un contexte de croissance démographique.

Le Brésil et le Canada reconnaissent qu’il y a de nombreuses possibilités de coopération, principalement en ce qui a trait au zonage agriécologique et aux indicateurs et critères de qualité des sols pour surveiller les systèmes d’utilisation de sols.

MESURE DE SUIVI (MESURES GÉNÉRALES)

  • Le Canada et le Brésil poursuivront le dialogue sur les enjeux agroenvironnementaux et détermineront les questions d’intérêt commun pour la collaboration. Un suivi sera assuré au cours des prochaines réunions.
  • Le Canada et le Brésil collaboreront grâce à l’échange de renseignements entre experts.
    Personnes-ressources :   Marcelo Augusto Boechat Morandi (EMBRAPA, Brésil)
                                      Robert Patzer (AAC, Canada)

Mot de la fin
Le Canada et le Brésil se remercient mutuellement pour une réunion productive de trois jours et s’entendent pour donner suite aux activités prévues et aller de l’avant en ce qui a trait aux enjeux discutés au cours de la réunion.

Les parties conviennent de se réunir de nouveau en 2011.

Visite : Bassin hydrographique de la rivière South Nation – Projet d’évaluation des pratiques de gestion bénéfiques à l’échelle des bassins hydrographiques
Le Canada fournit un aperçu du projet national d’évaluation des pratiques de gestion bénéfiques à l’échelle des bassins hydrographiques (EPBH) et du projet de la rivière South Nation. Le projet EPBH permet d’évaluer les coûts et les avantages environnementaux des pratiques de gestion bénéfiques à l’échelle des bassins hydrographiques, de façon à ce que les chercheurs puissent obtenir une meilleure idée de leur rendement en évaluant les effets combinés des sols, de la topographie, du climat local et de l’utilisation des sols. Par ailleurs, les études du projet EPBH sont réalisées dans des exploitations agricoles et le contexte opérationnel est pris en considération aux fins de la conception et de la réalisation d’expériences.

La visite du bassin hydrographique de la rivière South Nation comportait deux arrêts, soit une visite du site de drainage par canalisations en poterie et une visite du site d’accès du bétail. Dans le premier cas, le Canada explique les avantages économiques et environnementaux d’un tel système qui, contrairement à un système non contrôlé, réduit la contamination des substances nutritives par des matières fécales dans le cas du bassin hydrographique, tout en augmentant le rendement. La délégation brésilienne pose une série de questions en ce qui a trait à la nécessité de systèmes de drainage dans le secteur de l’agriculture au Canada et à l’incidence et à la possibilité d’appliquer le système de drainage à différents types de cultures.

La délégation brésilienne visite ensuite un site d’accès restreint du bétail, où les répercussions d’arrosage hors site sont comparées à différents secteurs du bassin hydrographique où le bétail a accès à des cours d’eau. La discussion porte sur les efforts déployés par les chercheurs pour déterminer la source des agents microbiologiques grâce à des tests d’ADN effectués à partir du bassin hydrographique et à l’incidence du contrôle de l’accès du bétail sur la réduction des agents pathogènes.