Déclaration du Groupe de Lima au sujet du décès du conseiller municipal de Caracas Fernando Albán
Le 9 octobre 2018
Les gouvernements de l’Argentine, du Canada, du Chili, de la Colombie, du Costa Rica, du Guatemala, du Honduras, du Mexique, du Panama, du Paraguay, du Pérou et de Sainte-Lucie, membres du Groupe de Lima, expriment leur profonde préoccupation à l’égard du décès tragique du conseiller vénézuélien Fernando Albán, du parti Primero Justicia, le 8 octobre, dans des circonstances douteuses, alors qu’il était détenu au siège du Service national du renseignement bolivarien, à Caracas, après avoir été arrêté le 5 octobre.
Le Groupe de Lima exhorte le gouvernement vénézuélien à mener immédiatement une enquête impartiale et indépendante, avec l’appui de la communauté internationale, pour clarifier les faits et les circonstances qui ont mené à cette issue terrible. Le Groupe de Lima réitère le fait que le Venezuela a l’obligation de donner suite aux conclusions d’une telle enquête et de prendre toutes les mesures qui s’imposent.
Le Groupe de Lima tient aussi à condamner les violations systématiques des droits de la personne et des libertés fondamentales, les persécutions politiques et la détention de prisonniers politiques. Il réitère du même souffle sa décision de continuer à déployer tous les efforts diplomatiques possibles pour contribuer au rétablissement des institutions démocratiques, au respect des droits de la personne et au plein exercice de l’état de droit au Venezuela.
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