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Soutien des migrants vénézuéliens présents au Brésil

Canada au Brésil
Aide humanitaire
17 avril 2018

L’ambassadeur Savone visite le Centre d’accueil de référence des immigrants, destinés aux réfugiés autochtones vénézuéliens à Boa Vista (Roraima), au Brésil

Chaque matin, entre 600 et 800 Vénézuéliens font la queue devant le poste de la police fédérale de Boa Vista pour déposer une demande d’asile ou de permis de résidence temporaire au Brésil. Ils fuient les crises politique, économique et humanitaire de leur pays d’origine. De nombreuses personnes arrivent en présentant des besoins de soins urgents.


Depuis 2015, on estime que 52 000 Vénézuéliens (immigrants non inscrits inclus) sont arrivés à Roraima, l’État brésilien le moins peuplé et localisé le plus au nord. Ils représentent désormais près de 15 % de la population de Boa Vista, la capitale de cet État.

Cet afflux de migrants croissant a causé la saturation des infrastructures de services sociaux, et a exacerbé les tensions sociales dans l’État de Roraima.

Le Canada s’associe aux partenaires locaux pour agir

Une délégation menée par l’ambassadeur du Canada au Brésil s’est récemment rendue dans l’État de Roraima pour présenter deux projets financés par le Fonds canadien d’initiatives locales (FCIL), qui visent conjointement à soutenir les migrants vénézuéliens les plus vulnérables vivant dans des refuges du Roraima, notamment les peuples autochtones Warao et Panare.

La délégation a lancé les projets et rencontré le gouverneur de l’État, le commandant de l’infanterie de la jungle, le surintendant de la police fédérale, l’UNHCR ainsi que des partenaires des projets (la Pan American Development Foundation et Fraternidade International).

Les projets, salués à l’échelle locale et dans la capitale fédérale du Brésil, auxquels s’ajoute la visite de l’ambassadeur Savone, à savoir l’un des premiers ambassadeurs se rendant dans les refuges du Roraima, ont retenu l’attention des médias au Brésil. Le Canada a été le premier pays étranger à offrir une assistance de première ligne aux migrants vénézuéliens les plus vulnérables présents dans ce pays.

Un des projets susmentionnés a été annoncé par la ministre Freeland à l’occasion de sa rencontre d’octobre 2017 avec le Lima Group, organisme créé pour coordonner les positions et les actions visant à rétablir la démocratie au Venezuela.

«Nous devons continuer à soutenir le peuple vénézuélien, au nom de la défense des droits de la personne, et de leurs besoins humains fondamentaux.» – L’honorable Chrystia Freeland, C.P., députée, ministre des Affaires étrangères du Canada.

Ce partenariat avec la Pan American Development Foundation (PADF) a permis la construction de l’école et de la clinique médicale du plus grand refuge de migrants autochtones du Roraima, le Centre d’accueil de référence des immigrants.


L’ambassadeur Savone s’adresse aux résidents du Centre d’accueil de référence des immigrants de l’État de Roraima, au Brésil.

L’ambassadeur Savone, les partenaires des projets et les membres de la délégation en compagnie d’enfants résidant au Centre d’accueil.

Réponse aux besoins les plus urgents

La souffrance humaine transparaît dans les refuges en surcapacité qui manquent souvent d’installations sanitaires de base. Grâce au FCIL, les migrants en situation de vulnérabilité ont reçu de la nourriture et des trousses d’hygiène à leur arrivée au refuge ou au moment de leur départ. Ce soutien simple et opportun a permis de répondre aux besoins les plus urgents de leur famille lors de leur recherche d’emplois.

Par ailleurs, le FCIL a financé une infrastructure visant à accueillir une clinique médicale et une école dans un refuge pour migrants autochtones. Cela a permis aux résidents du centre d’accéder à des services de santé sur place dans une installation intime et sanitaire, et de poursuivre leurs études, et notamment des formations linguistiques en portugais, en espagnol et dans leur langue maternelle. Ces activités éducatives les ont aidés à acquérir les outils nécessaires à la réussite de leur intégration tout en protégeant leur propre culture.

“La nouvelle structure d’accueil de la clinique et de l’école offrira des espaces privés et dédiés à l’apprentissage et à l’aide médicale, en servant des centaines de personnes déplacées par la crise sévissant dans leur pays d’origine.” – Luisa Villegas, directrice principale adjointe des programmes de la PADF

Renforcement des relations entre le Canada et le Brésil

Le leadership du Canada en matière d’aide opportune, au moyen de petits projets ciblés financés par le FCIL, a été grandement salué par le gouvernement brésilien, la communauté diplomatique et la société civile. Alors que d’autres pays planifient actuellement leur programme d’aide, le Brésil restera engagée par l’entremise de l’action diplomatique et déterminera des solutions de financement d’aide continue par le FCIL pour le nouvel exercice financier.

Le gouvernement brésilien, aux côtés de l’UNHCR et de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), participe au processus de transfert des migrants vénézuéliens qui souhaitent s’installer dans des États offrant de meilleures possibilités d’emploi et d’intégration. Le Brésil accueille de nombreux réfugiés et migrants, notamment des Haïtiens et des Syriens, et le Canada collabore également avec les autorités brésiliennes pour leur faire part de leur expérience en matière de programmes de réinstallation et de parrainage privé.


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