Mise en place d’un « guichet unique » pour les victimes de violences sexuelles et fondées sur le genre au Soudan du Sud
Les victimes de la violence sexuelle et fondée sur le genre ont souvent besoin de l’aide de différents fournisseurs de services. Au Soudan du Sud, les centres de protection familiale aident les survivants à accéder à une gamme de services sous un même toit, grâce en partie au financement fourni par le Canada par l’intermédiaire du FNUAP.
© FNUAP Soudan du Sud / Juma Delu
Le premier centre à guichet unique pour les survivants de violence sexuelle et fondée sur le genre a ouvert ses portes à l’hôpital universitaire de Djouba en 2017. Huit autres centres ont ouvert leurs portes depuis lors. Chaque année, plus de 1 800 survivants ont recours aux services des neuf centres à guichet unique du pays. Les centres ont joué un rôle important dans la condamnation de 106 agresseurs, auteurs de violence sexuelle et fondée sur le genre, une réussite majeure dans un pays où les services juridiques formels sont encore peu utilisés.
« La prestation d’un soutien aux survivants de violence sexuelle et fondée sur le genre présente de nombreux défis, mais il s’agit d’une priorité qui doit être maintenue en toutes circonstances. Les interventions doivent être étendues au-delà des centres où les services sont fournis. C’est pourquoi les services du centre de protection familiale s’étendent au-delà de ses murs », explique Fatuma, agente d’intervention de cas au centre de protection familiale de l’hôpital d’enseignement de Djouba.
Dans un pays ravagé par les conflits, le risque existe que la violence sexuelle et fondée sur le genre soit normalisée et réduite au silence. Ces centres de protection familiale offrent aux femmes un espace sûr où elles peuvent demander une aide professionnelle pour commencer à guérir et à se réinsérer dans leur communauté.
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