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Renouveler la SEI - documents sectoriels : Établissements de langue française hors Québec

Publié le 1er mars 2023

Aperçu

Les établissements de langue française hors Québec jouent un rôle important dans le maintien des communautés minoritaires de langue française du Canada en attirant des étudiants internationaux qui choisissent des programmes qui leur permettent d’obtenir le statut de résident permanent. Ces établissements contribuent à l’atteinte de l’objectif du gouvernement du Canada de mieux préserver et protéger le bilinguisme au Canada. Les intérêts de ces établissements sont représentés par plusieurs associations dont l’Association des collèges et universités de la francophonie canadienne (ACUFC), le Réseau des cégeps et des collèges francophones du Canada (RCCFC) et Avantage Ontario.

Tendances

Inscription des étudiants internationaux

La communauté francophone mondiale représente une population de 300 millions de personnes. Il y a également plus de 380 000 élèves qui fréquentent 552 établissements (lycées français). Ces établissements sont agréés par l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE) et enseignent le programme national français hors France.

Selon l’ACUFC, il y a actuellement entre 4 000 et 5 000 étudiants internationaux qui étudient dans les collèges et universités francophones hors Québec.

Depuis que les restrictions frontalières liées à la COVID-19 ont été levées, les établissements ont connu une augmentation du nombre de demandes d’étudiants internationaux en provenance de pays francophones.

Soutien du gouvernement du Canada aux communautés francophones en situation minoritaire

Le gouvernement du Canada s’est engagé à soutenir la vitalité des communautés francophones en situation minoritaire et à augmenter la proportion d’immigrants d’expression française à l’extérieur du Québec, notamment dans le cadre du Plan d’action pour les langues officielles 2018-2023 : Investir dans notre avenir.

En janvier 2023, Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) a annoncé que le Canada avait atteint son objectif de 4,4 % d’immigrants d’expression français à l’extérieur du Québec en 2022, soit un an avant l’échéance prévue.Note de bas de page 1

Contributions des étudiants internationaux aux communautés francophones en situation minoritaire

Les communautés francophones hors Québec tirent profit des étudiants internationaux qui apportent une contribution à long terme aux communautés où ils étudient, comblant souvent les pénuries de main-d’œuvre dans des domaines tels que l’éducation, l’éducation de la petite enfance, la culture et les soins de santé.

De nombreux établissements postsecondaires font état d’un grand intérêt des étudiants internationaux pour les programmes en administration des affaires. Comme la plupart de leurs ressources sont affectées pour répondre à cette demande, il devient difficile pour ces établissements de remplir d’autres programmes et de maintenir ainsi une offre de programmes diversifiée.

Certains intervenants ont demandé une stratégie encore plus complète pour accueillir, intégrer et retenir les populations d’étudiants internationaux francophones, y compris un soutien supplémentaire à cette population vers des voies de résidence permanenteNote de bas de page 2.

Marchés cibles prioritaires

Les établissements de langue française ont signalé des difficultés de recrutement dans les pays africains en raison des taux élevés de refus de permis d’études. Les taux d’approbation des permis d’études pour la plupart des pays d’Afrique subsaharienne se sont lentement améliorés au cours des trois dernières années. IRCC a fait des efforts pour mieux faire connaître les conditions d’admissibilité et donc augmenter les taux d’acceptation.

Bien que le Canada attire un grand nombre d’étudiants internationaux de France, ceux-ci ont tendance à choisir d’étudier en anglais lorsqu’ils fréquentent des établissements en dehors du Québec. Les étudiants français ont tendance à privilégier le Québec pour leurs études en français, compte tenu de l’exemption des droits de scolarités supplémentaires qu’offre le Québec. En outre, les étudiants wallons (Belges francophones) qualifiés et certains étudiants d’une quarantaine de pays francophones peuvent également profiter d’une exemption des droits de scolarité supplémentaires en vertu d’accords bilatéraux sur la mobilité des étudiants conclus avec le gouvernement du Québec.Note de bas de page 3

Parmi les marchés prioritaires non francophones, il y a eu historiquement moins d’intérêt à cibler les marchés asiatiques pour le recrutement d’étudiants. En raison de l’intérêt accru pour le français dans les pays d’Amérique latine, un nombre croissant d’occasions sont explorées, notamment en Colombie, au Brésil et au Mexique.

La campagne annuelle de publicité numérique d’Affaires mondiale Canada (AMC) a été utile pour faire connaître les établissements de langue française hors Québec. Ces campagnes sont menées en collaboration avec l’ACUFC. Les publicités ciblent les étudiants potentiels et les dirigent vers ÉduCanada.ca pour trouver les programmes offerts par les établissements membres de l’ACUFC.

Depuis le début de la Stratégie en matière d’éducation internationale, AMC a mené deux campagnes et une autre est en cours. Ensemble, elles ont produit 236 millions d’impressions publicitaires (jusqu’au 5 février 2023). La première campagne a généré plus de 6 054 pistes dirigées vers des établissements et les deux suivantes ont généré plus de 13 800 visites sur les sites Web des établissements. Les campagnes ont visé la Belgique, la France, la Côte d’Ivoire, le Maroc, le Sénégal et la Tunisie.

Enjeux actuels et à venir

Il est reconnu que les établissements de langue française hors Québec ont des besoins uniques qui doivent être pris en considération :

AMC s’efforce activement d’accroître l’intérêt et la participation des établissements de langue française hors Québec à ses programmes de bourses d’études.

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