Transcription – Épisode 28 : Entretien avec la sous-ministre Marta Morgan

John Hannaford : C’est un plaisir énorme d’être votre hôte aujourd’hui pour une autre conversation avec un autre membre de notre communauté, ici à Affaires mondiales Canada. Aujourd’hui, c’est un grand plaisir d’avoir l’occasion de discuter avec Marta Morgan, qui est notre nouvelle, relativement nouvelle, sous-ministre des Affaires étrangères. Marta, je pense que nous pourrions peut-être parler un peu de la baladodiffusion − en tant que support médiatique −, car dernièrement vous m’avez fait certaines recommandations et vous m’avez parlé de ce que vous écoutiez, lorsque vous n’avez pas à lire des notes de service ni à exercer vos fonctions de sous-ministre des Affaires étrangères. C’est pourquoi j’aimerais en savoir un peu plus sur le type de balados qui vous intéresse.

Marta Morgan : Merci, John. Je suis heureuse d’être ici. J’ai tellement entendu parler des balados d’AMC, et je suis très heureuse d’avoir l’occasion de vous parler. Je pense que c’est une excellente idée. Je suis une passionnée de balados. Même si je n’ai pas beaucoup de temps libre, j’aime bien les écouter. Mon préféré est The Daily du New York Time. Vous savez…

John Hannaford : Oui, je l’aime bien aussi.

Marta Morgan : Il porte sur les grandes questions de l’heure. Je me suis aussi vraiment passionnée pour les nombreux rebondissements pendant la campagne électorale, ce qui, je pense, est le…

John Hannaford : Et puis vous m’avez donné le goût de l’écouter...  

Marta Morgan : Je vous ai donné le goût d’écouter ce balado, entre autres, qui était un excellent balado de politique canadienne, animé par David Hurley, mais aussi par Scott Reid et Jenni Byrne des conservateurs. Donc, trois vrais vétérans politiques qui donnaient leur point de vue sur l’élection. C’était fort intéressant. Cependant, la plupart du temps, j’écoute des trucs amusants comme mon balado culinaire préféré, le Milk Street Radio, dont les animateurs ont publié un livre de recettes. C’est d’ailleurs ce livre qui m’a amenée à écouter leurs balados. En plus des balados sur la cuisine, je viens de commencer à en écouter un autre, The Happiness Lab, sur la façon d’avoir une vie heureuse. Donc, j’écoute tout ce qui pique ma curiosité.

John Hannaford : Sont-ils canadiens ou américains?

Marta Morgan : Je pense que les animateurs de Milk Street se trouvent à Boston et que ceux du Happiness Lab sont aussi des Américains. De temps en temps, j’en écoute d’autres. Par exemple, le Washington Post diffuse aussi des balados quotidiens, même si ceux dont je viens de parler sont mes préférés.

John Hannaford : Ce sont donc des distractions autant que des… 

Marta Morgan : Oui, exactement. Des distractions et des choses qui m’intéressent. Oui, c’est un excellent moyen d’entendre des gens qu’on n’entendrait pas normalement, qui parlent de choses dans un cadre informel.

John Hannaford : Oui, je suis d’accord.

Marta Morgan : Comme nous aujourd’hui!

John Hannaford : Exactement. Et il pourrait aussi s’agir de conversations plus longues que l’on entend souvent à la radio ou ailleurs. C’est l’une des choses que j’aime vraiment. J’aime les entrevues détaillées. Le balado The Daily est formidable.

Marta Morgan : Exactement.

John Hannaford : Je suis tout à fait d’accord, et bienvenue! Cela a commencé, je suppose, il y a deux ou trois ans. Et il y a eu une sorte de modèle standard quant à la façon dont certaines de ces conversations fonctionnent. Et l’une d’entre elles est d’avoir une petite idée de vous en tant que personne, de vos antécédents et de ce qui vous a amené au gouvernement. Et vous savez quoi, quel a été le cheminement de votre carrière jusqu’ici?

Marta Morgan : D’accord, super. C’est une excellente question. Donc, tout d’abord, je veux simplement dire que je me sens tellement chanceuse de m’être retrouvée au gouvernement fédéral. J’ai postulé un emploi d’été pendant que j’étais aux études de premier cycle. J’ai obtenu un emploi d’été, puis le reste s’est déroulé à partir de là. Et je n’aurais jamais imaginé comment ma carrière se serait déroulée à ce moment-là.

John Hannaford : Dans quel ministère avez-vous commencé?

Marta Morgan : J’étais dans un ministère qui a fini par être éliminé l’année suivante, c’est-à-dire le ministère d’État au Développement économique et régional. Vous pouvez donc aller vérifier mon âge, j’imagine. J’étais jeune quand j’ai été embauchée. Donc, juste pour en tenir compte. Cependant, ma carrière a donc surtout porté sur les politiques. Cependant, j’ai eu beaucoup de diversité dans les domaines où j’ai travaillé. J’ai donc travaillé dans cinq ministères fédéraux et pendant six ans à l’extérieur du gouvernement à l’Association des produits forestiers du Canada, à titre de vice-présidente du commerce et de la compétitivité.

Et je ne vais pas discuter de tous les domaines dans lesquels j’ai travaillé, mais en gros, certains des points saillants pour moi ont été l’introduction de la prestation fiscale pour enfants, qui s’est avérée un mécanisme et une plateforme extrêmement efficaces au fil du temps pour réduire la pauvreté chez les enfants et qui a exigé beaucoup de travail avec l’Agence du revenu du Canada, le ministère des Finances, les provinces et les territoires. Donc, l’un de ces efforts de plusieurs secteurs, des efforts interministériels, qui ont vraiment porté fruit, et j’y ai travaillé avec Margaret Biggs, qui est une ancienne sous-ministre de l’ACDI [Agence canadienne de développement international] ici et du développement international. C’était donc un grand moment, l’un des points saillants de ma carrière. J’ai passé environ cinq ans à Industrie Canada, où j’ai occupé divers postes, et le point culminant a été celui de la politique des télécommunications, où j’ai dirigé les efforts visant à réduire les factures de téléphone cellulaire et à accroître la concurrence, et cela est toujours un problème pendant cette campagne électorale. Je suppose donc qu’il reste encore beaucoup à faire à cet égard. Parfois, ces choses prennent du temps. Au ministère des Finances, j’ai préparé deux budgets fédéraux. Le dernier budget du gouvernement conservateur sortant et le premier budget du nouveau gouvernement libéral, qui a été une excellente occasion de vraiment voir, au plus haut niveau, comment les gouvernements déterminent leurs priorités. C’était formidable. Et je suis arrivée ici après trois ans au ministère de l’Immigration et mon mandat là-bas était vraiment dominé par la nécessité d’adapter notre système d’immigration à l’économie et à nos besoins économiques et de main-d’œuvre, ainsi qu’à la question de la migration irrégulière. Ce fut un plaisir pour moi. Super. Ce fut une excellente course. J’ai travaillé avec des gens extraordinaires de la fonction publique. Je peux dire en toute honnêteté que je n’aurais jamais eu la moindre idée quand j’ai commencé que c’était même possible. Et ça a été très, très gratifiant.

John Hannaford : C’est pourquoi on me demande souvent – on me l’a d’ailleurs demandé lors du dernier balado – de parler des leçons tirées de votre expérience et des choses que vous devriez considérer – sujets sur lesquels de jeunes agents devraient réfléchir alors qu’ils planifient leur carrière. Que retirez-vous de votre expérience quant à la façon dont les gens devraient se conduire et planifier? 

Marta Morgan : Je dirais deux choses : premièrement, il faut essayer de travailler sur des dossiers qui nous motivent et poursuivre ce travail suffisamment longtemps pour changer les choses; deuxièmement, il faut essayer de s’entourer de personnes vraiment compétentes. Je pense, en effet, que ce que nous apprenons en cours de carrière, nous l’apprenons surtout au travail, et que nos collègues et nos superviseurs peuvent nous apprendre énormément. Donc, si votre équipe est solide, cela vous permettra de progresser encore plus.

John Hannaford : C’est vrai.  

Marta Morgan : Et puis, pour en revenir à mon premier point, restez assez longtemps pour pouvoir laisser votre marque.

John Hannaford : D’accord.

Marta Morgan : De cette façon, vous éprouverez une véritable satisfaction. Il en va de même quand vous pouvez réellement mettre vos connaissances et vos compétences en pratique avec la conviction de contribuer à l’atteinte des objectifs de l’organisation. C’est le genre de choses qui, à mon avis, vous aide, et qui aide aussi l’organisation.

John Hannaford : Peut-on savoir si, en quelque sorte, vous avez planifié votre carrière ou si vous avez plus ou moins profité des occasions qui se sont présentées? 

Marta Morgan : Je suis un peu gênée de l’admettre, mais j’ai vraiment… tout cela n’a vraiment pas été planifié.

John Hannaford : C’est aussi mon cas. C’est pourquoi je pose la question.

Marta Morgan : Oui, en fait, j’ai vraiment saisi les occasions qui se présentaient, mais en appliquant ces critères. Donc, vous savez, vous finissez parfois par occuper des postes parce que vous devez le faire, mais vous êtes surpris de l’endroit où ça vous mène. D’autres fois, c’est parce que… c’est un peu plus intentionnel. Par contre, non, je n’ai jamais vraiment planifié mon parcours professionnel. J’ai juste essayé de faire des choix judicieux, et ensuite j’ai vraiment travaillé fort. Puis d’autres possibilités se sont présentées.

John Hannaford : Oui, c’est exactement ce que j’ai vécu aussi. On découvre des liens après coup, mais il n’en existe pas vraiment. Vous ne pouviez pas savoir, après avoir occupé un emploi d’étudiant, l’été, que vous alliez vous retrouver ici, aux Affaires étrangères. 

Marta Morgan : Non, et parfois, à ce moment-là, on occupe un poste sans vraiment comprendre pourquoi. Cependant, il arrive toujours, je pense, avec le temps, que le cumul des expériences vous permet de progresser sur le plan professionnel.

John Hannaford : D’accord… C’est vrai. Et votre expérience ici au sein de notre ministère… Quels étaient vos impressions et commentaires?

Marta Morgan : La chose qui me frappe le plus ici, aux Affaires mondiales, est la complexité du Ministère. La complexité du Ministère et la complexité du contexte dans lequel nous opérons. Le monde maintenant change rapidement. Les aspects de l’ordre global qu’on a pris comme acquis sont en train d’être examinés. Et comment le Canada devrait-il se positionner pour poursuivre nos propres intérêts et, aussi, pour avancer nos valeurs à l’échelle mondiale? C’est des questions que l’on confronte chaque jour, dans toutes les questions auxquels nous mettons nos énergies. Ce ministère apporte… J’ai vu cette expertise ici, la profondeur de l’expertise, j’ai vu l’enthousiasme. J’ai vu la créativité que ce ministère apporte à ces questions complexes. Et aussi l’ampleur. Je veux dire l’ampleur des enjeux sur lesquels nous dirigeons.

John Hannaford : C’est le monde…

Marta Morgan : C’est considérable, et je pense que, pour moi, c’était probablement la plus grande surprise quand je suis venue ici en tant que sous-ministre.

John Hannaford : À votre avis, sur quoi devrions-nous travailler collectivement? Comme vous le dites, c’est un monde complexe, en constante évolution. Eh bien, quelles sont, selon vous, les priorités que vous considérez comme prioritaires pour notre organisation pour la prochaine période?  

Marta Morgan : Eh bien, je pense que nous… J’ai toujours mis les choses dans mon esprit en trois catégories. L’une est en quelque sorte… quelles sont nos priorités proactives? Quelles sont nos priorités réactives? Et quel est notre programme de gestion? Et je pense qu’en ce qui concerne le côté proactif, je veux dire, nous devons toujours définir les intérêts du Canada dans le monde. Qu’il s’agisse de nos intérêts commerciaux, de notre intérêt à poursuivre la stabilité au sein de la démocratie et de la paix. Nous devons déterminer les domaines où nous pouvons contribuer à changer les choses, où nous pouvons renforcer l’ordre international fondé sur des règles, où nous pouvons renforcer nos relations commerciales, et promouvoir la stabilité et la paix, et bien sûr, l’ordre et la bonne gouvernance dans d’autres parties du monde. Je considère donc que ces deux éléments sont importants, qu’ils soient fondés sur des valeurs ou sur des intérêts. Et pour nous, parce que le monde, comme vous l’avez dit, est vaste, il a ses complications. Nous devons être les personnes qui peuvent conseiller le gouvernement sur les domaines dans lesquels nous pouvons faire une différence. Où l’énergie proactive du Canada peut-elle, en l’utilisant entièrement, apporter de vrais changements?

John Hannaford : C’est vrai.

Marta Morgan : Je pense donc que c’est une chose. Nous devrons toujours réagir à ce qui se passe dans le monde. Et nous sommes appelés à participer. Nous sommes appelés à travailler avec des alliés dans des situations difficiles. Et comme vous le savez, il y a un ensemble de problèmes sans fin. Comme vous le savez, en ce moment, évidemment, nous sommes vraiment préoccupés par la situation en Syrie. Et, vous le savez probablement, ces situations émergent avec une grande régularité.

Ensuite, du côté de la gestion, eh bien, nous avons… il y a un grand programme de gestion dans lequel un bon nombre d’entre nous participent. Nous nous considérons comme un corps diplomatique, mais nous avons d’énormes secteurs de gestion et d’opération au sein du Ministère qui appuient tout ce que nous faisons. Donc, qu’il s’agisse de notre sécurité, de notre sécurité à l’étranger, de notre première concurrence extérieure depuis des années…

John Hannaford : Oui, c’est très excitant.

Marta Morgan : Toutes ces choses, vous savez, je pense qu’elles sont très importantes pour nous aussi.

John Hannaford : Et en ajoutant à ce que vous dites au sujet des complications du monde et des défis d’avoir une grande organisation comme celle-ci… des questions entourant le perfectionnement des personnes dans ce contexte… Avant le début de l’enregistrement, nous discutions un peu de la séance que nous avons eue avec Louise Blais sur la santé mentale, que j’ai trouvée très influente, et je m’intéresse un peu à la façon dont vous nous voyez travailler collectivement sur les questions entourant le bien-être des personnes qui travaillent ici. Parce que, de toute évidence, c’est l’élément essentiel de notre fonctionnement d’avoir un groupe de personnes très performantes qui peuvent mettre leur expertise au service des priorités que nous poursuivons et des réactions que nous devons avoir à l’égard du monde.

Marta Morgan : Oui, au sujet des problèmes de santé mentale et de bien-être, je suis vraiment heureuse qu’ils obtiennent autant de visibilité qu’ils en ont au sein du gouvernement fédéral et que nous, en tant qu’équipes de gestion, consacrions autant de temps à en parler que nous le faisons. Parce que je pense qu’il y a une sorte de [besoin]… Nous devons mener par l’exemple et nous devons avoir des stratégies au sein de nos organisations qui soutiennent le bien-être des personnes et leur santé mentale. Et je pense que nous devons en parler davantage. Donc, j’ai également été vraiment impressionnée par le balado avec Louise Blais, parce que mon expérience a été que, sur les questions de santé mentale et de bien-être, plus nous parlons de ces questions en tant que hauts dirigeants, plus nous les normalisons. Et plus nous les intégrons à notre conversation quotidienne et à la façon dont nous, en tant que gestionnaires, gérons, dirigeons, pensons à la façon dont nous travaillons au sein de notre organisation. Je pense donc qu’il faut mettre en place les bonnes politiques et les bons outils de gestion. Je pense aussi qu’il faut changer la culture.

John Hannaford : Je suis tout à fait d’accord.

Marta Morgan : Et vous savez, je pense que nous en sommes tous responsables.

John Hannaford : Je suis tout à fait d’accord.

Marta Morgan : Alors quand j’étais… Lorsque j’ai assumé mes fonctions de sous-ministre adjointe, j’étais à l’extérieur du gouvernement depuis un certain nombre d’années. Je suis revenue au travail. Ma fille avait neuf ans. Je suis revenue travailler pour le gouvernement et elle avait neuf ans. Et je me suis fait un devoir de parler de [responsabilités parentales]...  « Je dois partir. Je dois le faire. C’est mon jour d’aller chercher ma fille ou, bon, ma fille était malade. » J’ai donc pris la peine d’en parler pour normaliser cela au sein de mon organisation, afin que tous ceux qui avaient un enfant qu’ils devaient aller chercher ou qui étaient malade, ou quoi que ce soit d’autre, voient que c’était correct.

John Hannaford : D’accord.  

Marta Morgan : Et donc, je pense que c’est quelque chose que nous pouvons tous faire, à mon avis, pour aider à changer la culture. Évidemment, il faut que ce soit plus que cela.

John Hannaford : D’accord.

Marta Morgan : Cependant, c’est l’un des éléments pour lesquels j’ai vraiment constaté un changement au cours des cinq dernières années.

John Hannaford : Oui, je suis d’accord. Et la culture de ce ministère est tellement importante. C’est en partie une question de communication, en partie une question de comportements qui est renforcée par des comportements positifs.

Marta Morgan : Oui.

John Hannaford : Donc, en parlant de la vie à l’extérieur de ce ministère et, comme vous le savez, nous avons parlé un peu de notre admiration commune pour les balados. Quel autre type de problème? Quels sont vos passe-temps? Quoi? Par exemple, qu’est-ce que les gens devraient savoir sur vous? Ou peut-être que les gens ne savent pas de vous, devrais-je dire. Nous avons commencé par parler un peu de notre admiration commune pour les balados. Je m’intéresse à d’autres choses que les gens ne connaissent peut-être pas sur vous et qui façonnent votre vie à l’extérieur de cet endroit.

Marta Morgan : Eh bien, je dois dire que c’est plutôt intéressant. Il y a différentes étapes de votre vie, n’est-ce pas? Et ma vie depuis que nous avons adopté ma fille concerne le travail et la famille. Et il n’y avait pas beaucoup de passe-temps, je dois l’admettre. Et maintenant que ma fille est un peu plus âgée, je trouve que j’ai un peu plus de temps libre. C’est bien, c’est bien de savoir que ça arrive aussi. J’aime cuisiner. C’est pourquoi j’écoute des balados culinaires. J’essaie d’apprendre à jouer au tennis. C’est un processus qui s’étend sur plusieurs années. Et je dois dire que ça n’a pas été entièrement réussi, mais j’aime ça. Et en fait, vous savez, c’est vraiment amusant de faire quelque chose de vraiment nouveau.

John Hannaford : Et vous n’avez pas joué du tout?

Marta Morgan : Eh bien, j’ai joué quand j’étais adolescente, donc ça faisait longtemps. Il me fallait être complètement réformée, apparemment, d’après ce que j’avais appris à l’époque. De toute façon, c’est un processus continu. Par contre, je dois dire que c’est vraiment amusant d’apprendre quelque chose de nouveau. Et c’est amusant de faire quelque chose dont on n’est pas très doué. 

John Hannaford : Oui.

Marta Morgan : C’est un peu étrange. J’aime beaucoup ça.

John Hannaford : Oui, eh bien, excellent. Bienvenue encore une fois au Ministère, Marta. C’est formidable de vous avoir comme collègue. Et je pense, vous savez, que votre nomination a été très bien accueillie par, je pense, l’ensemble du Ministère. Et donc, c’est formidable d’avoir la chance de travailler avec vous, et c’est une chance formidable de bavarder un peu aujourd’hui.

Marta Morgan : Eh bien, merci beaucoup, John. Ça a été un grand plaisir pour moi, et je vais écouter votre balado avec beaucoup d’attention. 

John Hannaford : Excellent, merci.

Marta Morgan : Merci beaucoup.

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