Transcription – Épisode 52 : Une discussion avec la championne et la co-championne de la Campagne de charité en milieu de travail du gouvernement du Canada à AMC, ainsi que des employés et des bénévoles d'AMC

Bienvenue aux Dossiers d'AMC, un balado sur les gens, les enjeux et les idées qui animent Affaires mondiales Canada.

Voici votre animateur, John Hannaford, sous-ministre du Commerce international d'Affaires mondiales Canada.


John Hannaford : Bonjour tout le monde et bienvenue à une autre conversation en ce qui concerne notre communauté, au sein de notre ministère.

Ceci est une conversation concernant notre campagne charitable.

C'est un sujet vraiment important pour nous. Vous savez, c'est au moyen de la campagne de charité que nous contribuons chaque année collectivement au bien-être de notre société en général. Et c'est l'occasion pour nous non seulement de faire ce genre de contribution, mais aussi de réfléchir un peu à la chance que nous avons d'occuper le poste que nous occupons et de pouvoir contribuer au bien-être des autres.

C'est l'une des choses qui motivent la plupart d'entre nous dans la fonction publique en général, et c'est une façon très spécifique de contribuer et une véritable occasion. Je suis donc ravi d'avoir la chance de discuter avec une série de collègues qui contribuent de diverses manières à la campagne et à la société civile ainsi qu'au bien-être des autres de manière très directe.

Mala Khanna est avec nous. C'est notre championne cette année pour la campagne de charité et dans son travail quotidien en tant que sous-ministre adjointe pour l'Afrique subsaharienne. Marissa Fortune est aussi avec nous. Elle est la co-championne d'Affaires mondiales Canada et analyste à la Direction de la gestion de l'enveloppe de l'aide internationale au sein de la Direction générale des politiques d'aide internationale. Enfin, nous avons également avec nous quelques autres invités : Hasnat Johnson, qui est conseillère principale en politiques à la Direction des données, des résultats et de l'exécution, et Jérémie Bérubé, qui nous parleront tous 2 de leurs expériences de travail très direct avec les gens.

Mais nous allons commencer avec Mala. Mala, j'aimerais connaître votre expérience dans la gestion de la campagne cette année. Il est évident que c'est une période difficile pour mener une campagne, étant donné que nous travaillons encore principalement à distance. Mais vous savez, le fait de travailler à distance nous rappelle aussi les défis que nous avons tous dû relever, et cela est particulièrement ressenti dans certaines des parties les plus vulnérables de notre collectivité. Je m'intéresse donc à l'expérience que vous avez vécue jusqu'à présent, où vous voyez, vous savez, nos succès et où vous voyez certaines des choses auxquelles nous devons réfléchir collectivement.

Mala Khanna : Super. Merci beaucoup. Je ne pourrais pas être plus d'accord avec vous. Tout d'abord, en tant que championne, je suis tellement fière d'occuper ce rôle et je suis vraiment inspirée par le travail que font les employés d'Affaires mondiales Canada chaque jour. Et donc je pense que cette campagne découle naturellement de ça. Une grande partie du mandat et de la mission d'Affaires mondiales consiste à donner, à agir et à se soucier des autres. C'est donc l'occasion d'avoir une incidence très concrète dans notre collectivité. Et ce que je pense maintenant, c'est que nous sommes dans cette pandémie depuis plus d'un an, et la pandémie a apporté son lot de défis. Mais nous avons aussi beaucoup appris. Nous avons appris comment faire du virtuel. Et donc je crois qu'avec le Donne-o-thon que nous avons organisé pour lancer la campagne, c'était vraiment une excellente façon d'utiliser cette plateforme virtuelle pour rassembler les gens et vraiment parler de pourquoi ça compte et de pourquoi c'est important pour nous, en tant que fonctionnaires, de donner. Et j'ai hâte d'entendre les autres, mais mon propre sentiment, en jouant un rôle dans cette campagne, est qu'il y a un réel dynamisme et une réelle énergie. Et je pense qu'une partie de ça vient de là… Vous savez, la COVID a été difficile, et cette campagne est comme un antidote vraiment positif à tout ça. Et donc je pense que c'est à ça que les gens répondent. Je pense que c'est, du moins, ce à quoi j'ai l'impression de répondre.

Il y a d'autres domaines où nous avons fait des apprentissages concernant l'organisation des événements en personne en toute sécurité. Par exemple, plusieurs secteurs ont organisé des événements en plein air comme des marche-o-thon. Marissa, ma co-championne, et moi avons entendu plusieurs personnes dire qu'en plus de redonner à nos communautés, la campagne a servi de moyen de se connecter l'un aux autres.

Sur le plan personnel, je travaille au sein du Ministère depuis un peu plus d'un an, et j'ai rejoint le Ministère au beau milieu d'une pandémie. Cette campagne m'a permis de rencontrer de nouveaux collègues, comme Marissa, l'équipe centrale qui fait un travail formidable en coulisse, et bien sûr les ambassadeurs de nos secteurs.

John Hannaford : Excellent. Et une source de cette énergie est évidemment nos collègues et nos collègues un peu plus jeunes, probablement en particulier.

Marissa, quelles sont vos expériences en ce qui concerne la campagne et vos motivations pour votre leadership, et quels sont les moyens pour augmenter le niveau d'engagement pour notre communauté en général?

Marissa Fortune : Oui merci, tout d'abord je suis d'accord avec tout ce que Mala a déjà dit sur ses motivations. Pour ma part, plusieurs raisons m'ont poussé à me porter volontaire pour la campagne cette année. Pour moi c'est une question de connexion. Personnellement, je sais et je sais que c'est le cas pour beaucoup de jeunes employés, j'ai commencé à occuper mon poste à Affaires mondiales Canada pendant la pandémie, alors que je ne vivais pas à Ottawa, et ce qui signifie que je n'ai pas eu l'occasion de rencontrer mes collègues en personne, ou avoir un sentiment de connexion avec le lieu de travail.

Ce n'est un secret pour personne que la pandémie a entraîné beaucoup d'isolement, donc pour moi la CCMTGC est quelque chose qui nous aide à nous rassembler, à nous engager, à rencontrer nos collègues et aussi nous motiver à faire du bien dans notre communauté. Et la deuxième raison pour laquelle je voulais participer, est je crois qu'il est important de donner la priorité à la générosité au début de sa carrière, et donc en faire une habitude. Mala et moi avons beaucoup discuté de ce concept d'habitude de générosité qui résonne en nous et qui n'est pas quelque chose qui arrive par hasard. C'est quelque chose que vous devez cultiver intentionnellement et c'est plus facile à faire quand vous êtes jeune et encore en train de découvrir comment vivre en accord avec vos valeurs.

Alors lorsque vous intégrez la générosité dans votre vie, elle devient partie de vous et je voulais donc faire un pas concret dans cette direction et encourager d'autres jeunes employés à faire de même.

Et enfin, je voulais me joindre à la campagne pour y intégrer davantage de jeunes, et de montrer que même si nos contributions financières sont modestes, nos voix sont fortes et notre impact est important.

Et en ce qui me concerne, même si je n'ai pas toujours eu beaucoup d'argent à donner, je donnais d'autres façons, par du bénévolat, et le travail de plaidoyer, et je veux utiliser ce co-championnat pour souligner l'importance de ces contributions qui sont toutes aussi importantes que les dons financiers, car elles contribuent à l'impact et la durabilité de la campagne. Alors, pour résumer un peu, pour moi la campagne, je dirais que la CCMTGC est synonyme de connexion, de générosité et d'inclusivité.

John Hannaford : Merci Marissa. Écoutez, je pense que l'une des choses que vous et Mala avez soulignées est l'importance des contributions que nous apportons aux personnes en dehors de notre environnement immédiat. Et nous avons la chance d'avoir avec nous Hasnat et Jérémie pour parler un peu de cela et de certains effets que notre générosité peut avoir sur la communauté plus généralement. Commençons par Hasnat, je suis intéressé par l'expérience, je crois savoir que vous avez travaillé dans un centre de crise à Hamilton, où manifestement des personnes parmi les plus vulnérables de notre communauté ont reçu des services. Et je suis intéressé par cette expérience et par tout ce que vous pensez que notre public plus large devrait savoir lorsque nous réfléchissons aux contributions que nous pourrions faire.

Hasnat Johnson : Tout d'abord, merci beaucoup John de m'avoir incluse dans cet épisode et de me donner un espace pour partager mon expérience. Vous savez, j'ai toujours été très consciente de la valeur des organisations locales dans le soutien aux communautés. Lorsque j'avais 9 ans, mes parents ont immigré au Canada du Bangladesh, et ma famille et moi avons pu accéder à des services pour nous aider à nous intégrer à notre nouvelle communauté. Vous savez, des choses comme l'offre de vêtements d'hiver, des cours de langue et, en particulier pour moi, des programmes parascolaires ont vraiment aidé à cette intégration. Je sais donc combien ces services sont précieux. Aussi, lorsque j'ai eu l'occasion de redonner à la communauté par mon travail au centre, qui, soit dit en passant, bénéficie du financement de Centraide dans le cadre de cette campagne, je n'ai pas hésité un seul instant. Je suis une femme issue d'une minorité visible et, en tant que telle, j'ai toujours été attachée à la justice sociale, et mon travail au centre m'a donné l'occasion d'approfondir cet engagement.

J'ai travaillé à la ligne d'aide d'urgence ouverte 24 heures sur 24 en faisant des quarts de nuit. J'étais étudiante à plein temps pendant la journée, alors je faisais les quarts de nuit. Et dans mon rôle, j'ai pu aider des survivantes de violence sexuelle en leur offrant un endroit sûr où parler, les aider à explorer leurs options et leur faire connaître les ressources disponibles. De nombreuses femmes avec qui j'ai parlé m'ont dit à quel point la ligne d'aide leur avait été utile et comment elle leur avait permis de prendre en main leur guérison. Vous savez, certains soirs, je recevais un appel téléphonique d'une personne qui cherchait à se faire accompagner à l'hôpital local pour soigner ses blessures, et je la rencontrais souvent à l'entrée de l'hôpital et lui servais de porte-parole pendant qu'elle traversait son expérience traumatique.

Certaines nuits, cela prenait 5 à 6 heures, et la résilience dont les femmes faisaient preuve me laissait toujours pantoise. Donc pour moi, ce travail au centre était si important. Vous savez, beaucoup de femmes m'ont dit qu'elles n'auraient pas pu vivre l'expérience de l'hôpital si elles n'avaient pas eu quelqu'un à leurs côtés. Le service offert par le centre est donc essentiel lorsque nous sommes en mesure d'accompagner les femmes, que ce soit à l'hôpital, au poste de police ou au palais de justice, pour qu'elles bénéficient d'un soutien, car nous savons à quel point cette expérience peut créer un sentiment d'isolement. Et les services communautaires comme ceux offerts par le centre de crise sont essentiels pour offrir cet espace sûr à de nombreuses survivantes.

Je suis donc très reconnaissante de mon expérience au centre, car j'ai eu le sentiment qu'elle m'a permis de contribuer à ma communauté, et je suis très reconnaissante envers Centraide d'avoir fourni les fonds nécessaires à ces services essentiels. Et je suis même reconnaissante que mon engagement dans le domaine du développement international ait commencé avec le centre, car il m'a permis de faire le lien entre la justice sociale et l'action.

John Hannaford : Je vous remercie d'avoir donné cet exemple très précis de la manière dont les contributions que nous apportons peuvent contribuer au bien-être des individus, car je pense que c'est quelque chose qu'il est extrêmement important de garder à l'esprit, mais je vous remercie également d'avoir fait ce que vous avez fait. Je pense que c'est formidable que des gens apportent le genre de contribution que vous avez apportée et que cela compte pour notre société en général.

 

Peut-être, on peut avoir une conversation plus spécifique avec Jérémie concernant vos contributions et parce que vous êtes un bénévole comme je comprends pour une organisation qui s'appelle projet Genèse et cela concerne le logement à Montréal et le quartier Côte-des-Neiges. Quelles étaient vos expériences dans cette organisation?

Jérémie Bérubé : Oui, donc, il y a quelques années j'ai été conseiller bénévole avec projet Genèse qui est un organisme communautaire où les conseillers bénévoles fournissent de l'information à des gens qui viennent pour demander de l'aide sur leurs droits et leurs responsabilités en tant que locataires, mais aussi sur des questions de revenus de base comme la pension de la Sécurité de la vieillesse, les allocations familiales et puis l'aide sociale, donc il s'agit vraiment souvent de populations marginalisées ou de gens qui vivent dans la pauvreté qui peuvent, comme où Côte-des-Neiges est aussi un quartier dans Montréal où beaucoup d'immigrants vont s'installer, ce sont souvent des gens qui ne connaissent pas le fonctionnement de notre système, qui ne connaissent pas les lois, et puis qui peuvent être victimes d'abus de leur propriétaire.

Et puis, moi, ça m'a beaucoup touché parfois de pouvoir avoir la chance d'aider des gens qui avaient besoin d'aide parfois seulement à rédiger des lettres, à remplir des formulaires, à les guider dans notre système, qui est un bon système quand même, on a beaucoup de programmes sociaux qui viennent en aide à la population, mais [il] y a toujours des gens qui passent entre les mailles du filet en raison de différents obstacles, de la pauvreté, toutes sortes de problèmes qu'ils peuvent rencontrer. Puis, parfois, ils peuvent vivre plusieurs problèmes à la fois.

Et puis, ça leur permet aussi de rencontrer des gens qui vivent la même situation qu'eux pour s'organiser et puis faire savoir au gouvernement que parfois les politiques publiques ne viennent pas régler les problèmes de la population, donc il y a aussi un côté organisation communautaire qui est très important. Puis je me rappelle de certaines personnes particulièrement comme une dame âgée, qui était – elle parlait grec, elle [ne] parlait pas français, ni anglais, et puis c'était difficile pour nous de la rejoindre, elle était dans des démarches pour s'inscrire à la Sécurité de la vieillesse, puis on l'accompagnait en écrivant des lettres, en faisant des téléphones, et c'était difficile de la rejoindre parce qu'elle [n'] avait pas le téléphone en raison de sa situation de pauvreté. Donc, on devait téléphoner son frère, qui lui, quand il la voyait, lui disait de venir nous voir pour qu'on puisse l'aider.

Ou il y avait aussi souvent quelque chose que j'ai beaucoup vu puis qui m'a touché, c'était des femmes originaires des Philippines qui viennent au Canada pour travailler comme aide familiale à domicile, et puis ces femmes-là, il faut comprendre qu'elles quittent leurs propres familles pendant des années, pour venir prendre soin des enfants de personnes ici ou de personnes âgées malades en espérant obtenir la résidence permanente, et puis, ensuite faire venir leurs familles, et puis quand enfin elles arrivaient à cet objectif-là, que leur mari et leurs enfants venaient les rejoindre ici au Canada, il y en a qui venaient nous voir pour avoir de l'aide pour remplir les demandes pour obtenir l'allocation familiale et puis permettre à leurs familles de continuer leur vie ici avec un revenu un peu plus, un peu plus élevé pour les aider à avoir un meilleur départ.

John Hannaford : Merci Jérémie, et merci pour votre contribution aussi. Quels étaient les liens entre ce type de campagne et le type de service qui était disponible au sein de votre organisation?

Jérémie Bérubé : J'ai discuté avec Margaret van Newton, qui était intervenante chez projet Genèse, qui était une des personnes qui nous supervisait quand j'étais bénévole là-bas, et puis elle m'a confirmé qu'un organisme comme projet Genèse c'est plus ou moins 15 employés, parfois un peu plus, parfois un peu moins qui travaillent. Il y a une grande partie du travail qui est effectué par les bénévoles, mais donc l'organisme, eux, les contributions de Centraide, ça représente le tiers de leur budget.

Donc c'est sûr que les contributions à la source des employés du gouvernement c'est une grosse partie des fonds que Centraide reçoit, donc pour eux si [il n']y avait pas ça, ben ça veut dire qu'ils devraient couper le tiers de leur personnel, le tiers de leurs activités, donc c'est vraiment un gros…

John Hannaford : C'est vraiment essentiel.

Jérémie Bérubé : Exactement, c'est un gros impact, puis ça permet aux organismes communautaires comme projet Genèse d'aider des milliers de personnes à chaque année.

John Hannaford : Eh bien, écoutez, ce sont des contributions extraordinaires que vous avez faites en tant qu'individus, mais elles nous rappellent vraiment l'importance du type de contributions que nous pouvons faire dans le cadre de la campagne. Marissa, avez-vous des idées pour conclure sur la manière dont les gens peuvent apporter leurs contributions et sur ce à quoi ils devraient penser dans la phase finale de la campagne?

Marissa Fortune :  Absolument. Merci encore de nous avoir reçus. C'était formidable d'entendre Hasnat et Jérémie parler de leurs expériences, et je pense que j'ai trouvé très inspirant le simple fait d'entendre l'incidence de cette campagne sur l'ensemble du Canada. Et si je peux dire quelques mots en guise de conclusion, j'aimerais partager 4 conseils avec les personnes qui veulent s'engager dans la campagne cette année. Je dirais donc : réfléchissez, faites des recherches, faites un don et faites un suivi. Tout d'abord, réfléchissez aux causes qui vous tiennent à cœur et pour lesquelles vous aimeriez faire la différence. Ensuite, recherchez des organismes de bienfaisance enregistrés qui travaillent activement dans les domaines que vous avez cernés dans le cadre de la campagne. Vous pouvez faire un don à n'importe quel organisme de bienfaisance canadien enregistré, et il existe d'excellentes ressources en ligne sur la transparence financière, la communication des résultats et l'incidence de l'organisme de bienfaisance auquel vous choisissez de donner. Le troisième point est le plus simple : vous pouvez faire un don sur le site Web de la CCMTGC. C'est très simple. Vous pouvez choisir de donner directement ou par retenues sur salaire jusqu'au 3 décembre. Enfin, la dernière étape que je recommande est de suivre votre engagement par une action concrète comme celles entreprises par Hasnat et Jérémie. Il peut s'agir de faire du bénévolat pour une organisation caritative au service de votre communauté, de vous informer sur une question que vous souhaitez approfondir ou de donner de votre temps pour défendre une cause qui vous tient à cœur et sensibiliser les gens à cette cause.

Pour donner un exemple personnel, cette année, j'ai réfléchi au fait que je voulais être un meilleur allié pour nos populations autochtones et contribuer plus activement à la réconciliation. J'ai donc choisi de faire un don à la Indian Residential School Survivors Society [Société des survivants des pensionnats indiens] et j'ai décidé de soutenir cet engagement en m'instruisant avec le cours Indigenous Canada [Autochtones du Canada] de l'Université de l'Alberta, qui est gratuit, et en donnant de mon temps au sein du Ministère et à l'extérieur du lieu de travail au moyen de conversations avec d'autres personnes sur l'importance de la réconciliation. Je pense donc que la formule de base est la suivante : réfléchir, faire des recherches, faire des dons, faire un suivi. Et si nous faisions tous cela, je pense que l'incidence de la campagne de cette année se répercuterait de manière incroyable et ferait une énorme différence.

John Hannaford : Merci, Marissa, et merci à vous tous d'avoir participé ce matin. Je pense qu'il y a peu de conversations qui sont plus importantes que celle-ci. C'est vraiment l'un des aspects critiques de notre année, je pense, au sein du gouvernement, parce que c'est une chance pour nous, comme je l'ai dit au début, de faire une contribution assez directe au bien-être de nos concitoyens dans ce pays. Et je pense que c'est encore plus important pour nous, pendant la période que nous avons traversée, de réfléchir à la façon dont nous pourrions apporter ces contributions. Je vous remercie donc tous, et j'ai hâte de vous revoir tous d'ici peu.


Merci d'avoir écouté le balado, et nous espérons que vous vous joindrez à nous pour les épisodes futurs des Dossiers d'AMC, un balado sur les gens, les enjeux et les idées qui animent Affaires mondiales Canada. N'oubliez pas de vous joindre à la conversation en ligne en utilisant le #DossiersDAMC.

Si vous avez des commentaires ou des suggestions concernant des sujets futurs ou de nouveaux invités, vous pouvez communiquer avec nous par courriel à l'adresse EXTOTT-LDCE@international.gc.ca.

Date de modification: