Transcription – Épisode 55 : Portrait d’une pionnière canadienne en matière de politique étrangère

Kirsten Hillman : Cela démontre que si vous êtes une femme ou une personne issue d’un autre groupe qui est traditionnellement non représenté dans ces rôles plus importants, vous pouvez avoir une chance d’accéder à ces rôles si vous avez les compétences, les capacités et les expériences et, franchement, les personnes qui sont prêtes à vous donner une chance. Et je pense que c’est la chose la plus importante sur laquelle j’essaie de me concentrer autant que possible, c’est quelque chose qui est disponible pour les gens quand les astres s’alignent, s’ils ont les compétences et la capacité de le faire.

Bienvenue dans les dossiers d’AMC, un balado sur les personnes, les défis et les idées qui animent Affaires mondiales Canada.  

Sandra McCardell : Bonjour tout le monde, je suis Sandra McCardell, la sous-ministre adjointe Europe, Arctique, Moyen-Orient et Maghreb et la championne pour les femmes à Affaires mondiales Canada. Je suis ravie de faire partie de ce balado portant sur les pionnières canadiennes en politique étrangère avec l’ambassadrice Kirsten Hillman. 

Ce balado est l’un des événements organisés par le Réseau des femmes d’Affaires mondiales Canada pour marquer le Mois de l’histoire des femmes. Pour le thème de cette année, « Elle m’a ouvert la voie », nous ne pouvions pas avoir de meilleure invitée : la pionnière canadienne Kirsten Hillman, première femme ambassadrice du Canada aux États-Unis, nommée en mars 2020.

Mme Hillman possède une vaste expérience en tant que l’une des femmes diplomates les plus haut placées du Canada. En tant que sous-ministre adjointe responsable des accords commerciaux et des négociations commerciales, elle a supervisé l’ensemble de la politique et des négociations du Canada en matière de commerce. Mme Hillman a été également la négociatrice en chef du Canada pour l’Accord de Partenariat transpacifique global et progressiste, un accord de libre-échange qui a ancré les entreprises canadiennes dans la région Asie-Pacifique, et elle a également joué un rôle de premier plan dans la négociation de l’Accord Canada–États-Unis–Mexique. 

Bienvenue, Ambassadrice Hillman, et merci beaucoup de vous joindre à nous aujourd’hui.

Kirsten Hillman : Merci, Sandra. Je suis très heureuse d’être ici aujourd’hui. 

Sandra McCardell : Ambassadrice Hillman, aujourd’hui, je pense que ce qui va être intéressant, c’est — et bien sûr, soyez à l’aise de parler dans la langue de votre choix — je pense que ça serait intéressant pour nos auditeurs, c’est de savoir un peu comment vous avez commencé votre carrière. Clairement, quelqu’un qui a grandi à Calgary, à Winnipeg, n’a peut-être pas eu en vue l’idée de travailler à Ottawa, de faire partie du gouvernement fédéral. Est-ce que vous pouvez nous expliquer un tout petit peu comment vous avez choisi votre carrière en tant que diplomate canadienne à l’international, mais aussi comment vous avez choisi de [vous] joindre à la fonction publique?

Kirsten Hillman : Oui, bien sûr. Pour moi, ça n’a jamais vraiment été un but d’être diplomate. Quand j’étais toute jeune, je voulais être danseuse. Ça, ça n’a pas marché parce que pour les gens qui me connaissent, je suis très grande et pas très élégante. Je veux dire, je suis assez costaude. Après mes études de philosophie, ensuite de droit — j’étais avocate à Montréal, et je suis membre du Barreau du Québec, j’avais l’intention de faire ma vie là-bas en pratique privée. Et au début de ma carrière, j’avais des dossiers de droit public. J’avais un dossier en particulier de droit constitutionnel, c’était une cause contre le gouvernement fédéral en fait, sur la liberté d’expression, et moi je trouvais ça passionnant. J’adorais ça. Une fois que ce dossier a été terminé, je me trouvais dans une pratique de litige commercial plutôt normale, c’est-à-dire, des petites causes, on travaillait pour les banques, on travaillait pour les hôpitaux et je trouvais ça beaucoup moins intéressant. 

Un de mes mentors à l’époque a bien noté ça, et on a eu une grande conversation, et il m’a dit, c’est clairement pas là où vous trouvez, ta passion. Alors, il m’a encouragé d’aller à Ottawa, de postuler pour des postes au ministère de la Justice, je l’ai fait, et puis voilà, j’ai eu un poste aux divisions là-bas qui n’existe plus, mais à l’époque c’était la Division de droit constitutionnel et administratif au ministère de la Justice. Et de là je faisais du droit international, je me rendais au ministère des Affaires extérieures et comme on dit en anglais, « the rest is history » [NdT : « on connaît la suite »].

Sandra McCardell : Fantastique. Et je pense qu’il y a beaucoup d’inspiration pour les Canadiens de tout le pays à penser à se joindre à la fonction publique fédérale, donc peut-être qu’ensemble, nous pouvons faire une petite annonce de recrutement, ici même. Je pense que c’est un parcours vraiment intéressant, pour en être arrivée là où vous êtes, mais je veux dire, je pense que ce qui est vraiment fascinant, c’est le fait que vous êtes entrée dans l’histoire en tant que notre toute première ambassadrice aux États-Unis, sans doute la relation la plus importante du Canada, et une leader mondiale. 

Lorsque vous avez été sélectionnée pour ce poste, étiez-vous consciente du type d’obstacles liés au genre que vous étiez en train de surmonter? Est-ce que ça voulait dire quelque chose? Et je sais que vous avez travaillé avec un certain nombre de femmes leaders du côté américain, mais pour nous, c’était une page d’histoire qui se tournait. Comment vous êtes-vous sentie? 

Kirsten Hillman : Hum… c’est une excellente question. Alors, avant tout, je pense que je dois dire que j’étais très consciente de l’ampleur du rôle. C’est un immense honneur d’avoir été nommée à ce poste, mais c’est aussi une énorme responsabilité. Et cela a.... Il n’y a pas un seul jour, pour être honnête avec vous, où je ne pense pas à ça. C’est la relation la plus importante. Cette relation fait l’objet d’une attention particulière à tous les niveaux et, vous savez, vous ne pouvez pas occuper ce poste sans le ressentir chaque jour. Je suis très honorée d’être la première femme à occuper ce poste. Je le suis vraiment. Je pense que cela entraîne également un certain niveau de responsabilité en dehors des fonctions traditionnelles du poste, mais pour le faire de la meilleure façon possible pour moi, mais, en tant que première femme à ce poste — et, franchement, en tant que première fonctionnaire à ce poste depuis assez longtemps — je prends également cette responsabilité très au sérieux. 

Et je pense que la dernière chose que je voudrais dire — et c’est assez évident ici, à Washington — c’est que j’ai de nombreuses collègues qui sont les premières femmes ambassadrices de leur pays aux États-Unis. La plupart des pays… Pour la plupart des pays, probablement presque tous, il s’agit du poste le plus important pour leur pays. L’ambassadrice d’Italie est donc la première femme à occuper ce poste. Même chose pour l’ambassadrice de Grande-Bretagne. L’ambassadrice de l’Allemagne est aussi la première femme à être nommée à ce poste. Il y en a beaucoup : l’ambassadrice de la Suède et l’ambassadrice de la Norvège, et récemment, l’ambassadrice du Mexique, elle a été la première femme nommée à ce poste ici. Et je trouve que cela vaut la peine d’y réfléchir. Il ne s’agit donc pas seulement d’une avancée pour le Canada et pour tous ces autres pays d’avoir une femme à ce poste. Je pense que c’est ce que cela représente, bien sûr, mais cela représente aussi, probablement, au moins deux décennies de travail pour s’assurer que les femmes aient ces expériences, ces responsabilités, et ces rôles de leadership afin de pouvoir acquérir les compétences nécessaires pour occuper ces postes. 

Donc, oui, il s’agit d’un moment crucial pour le Canada et pour un certain nombre d’autres pays, comme je l’ai dit, mais cela reflète aussi deux décennies cruciales. Et notre responsabilité est de nous assurer que nous ne nous contentons pas d’inviter les femmes aux tables de leadership mais que nous ne nous contentons pas de les inviter dans la pièce, mais que nous tirons la chaise, les faisons s’asseoir, les poussons, vous savez, et que nous les encourageons vraiment, vraiment, à développer ce qu’il faut pour avoir une chance de décrocher certains de ces emplois.

Sandra McCardell : Conseil fantastique, et une grande partie du travail que le Réseau des femmes a fait à Affaires mondiales Canada pendant un certain temps a été exactement axé sur, je pense, la mesure de notre succès pour comprendre où sont nos chiffres, pour voir s’il y a des obstacles et où ils se trouvent, et où nous devons aller, ou nous concentrer. Mais ce n’est que le début de l’histoire : nous devons avoir les outils et les alliés pour donner aux femmes et aux autres personnes qui n’ont pas été à cette table avec un couvert… un moyen d’y arriver et de réussir. 

Le thème de ce mois dédié aux femmes, l’histoire des femmes, c’est, « Elle l’a fait alors maintenant je peux ». J’aimerais savoir de vous-même quel rôle est-ce que le mentorat avait joué dans votre succès, ou est-ce que vous avez des moments clés, des individus qui vous ont porté à votre succès actuel?

Kirsten Hillman : Oui, c’est certain. Premièrement je dirais que ma mère, qui est une femme très forte, très indépendante, elle était mère célibataire pendant ma jeunesse, et elle était la patronne d’une toute petite entreprise et c’était pas toujours facile, en fait, des fois c’était très, très difficile, mais c’était très important pour elle. Elle démontrait ce que ça représente de travailler très, très fort pour ses rêves même quand on est un peu découragé, mais de vraiment d’avoir confiance en soi. Elle était très importante pour moi comme mentor. Mais aussi, je dirais qu’il y a deux personnes qui ont eu un grand impact pour moi dans ma carrière. Un, j’avais 27, 28 ans quand j’étais à Montréal, c’était justement l’avocat qui m’a posé la question, est-ce que, que j’aimais beaucoup qui m’a dit, « J’aimerais bien travailler avec toi pour toute notre carrière, mais je sens que t’es pas aussi contente et que c’est vraiment peut-être pas pour toi. » Et ça, c’était très important pour moi parce qu’il m’a appris l’importance de réfléchir sur soi, non pas justement de se mettre sur un chemin et de rester sur le chemin, mais de s’arrêter de temps en temps et réfléchir sur sa vie. 

Et ensuite, il y avait une autre personne, encore un homme, aux Affaires extérieures à Ottawa dans un moment très critique dans ma carrière où je, j’avais peut-être pas énormément confiance en moi, je voulais pas prendre trop de risques. Et lui, il avait énormément de confiance en moi. Il m’a poussée à prendre des risques, il m’a poussée à essayer d’autres choses, et il m’a appris de ne pas avoir peur, d’avoir confiance dans mes habiletés, dans ma voix, de m’exprimer pour les choses qui — quand j’étais, quand j’avais un avis à exprimer, et aussi de faire confiance dans mes propres instincts.

Et je dirais, finalement, alors ça c’est vraiment deux mentors qui m’ont été très, très importants, mais je dirais finalement qu’aujourd’hui, là, tous les jours, je trouve des femmes qui m’inspirent. Et c’est vrai qu’il y a mes, mes homologues, j’ai des homologues incroyables ici à Washington et bien sûr à Ottawa, mais c’est plus souvent, je dirais les jeunes femmes qui m’inspirent. Je trouve qu’il y a une ouverture d’esprit, un enthousiasme, une énergie, elles connaissent des choses que je ne connais pas, elles voient des choses que je ne vois pas, elles ont des sensibilités de jeunesse que je n’ai plus, et vraiment je suis toujours curieuse, je suis toujours très, très intéressée par la façon qu’elles voient leurs vies et leurs chemins et ça, ça m’inspire.

Sandra McCardell : Vous venez de décrire l’écosystème, de haut en bas, de la manière dont une femme peut réussir et trouver les personnes qui vous ont aidée à atteindre ce succès et qui vous ont inspirée tout au long de votre carrière, au-dessus, à côté et en dessous. 

Beaucoup d’événements que nous avons organisés pour encourager les femmes à être inspirées, à aspirer à une carrière, on entend beaucoup parler d’un manque de confiance en soi, vous avez entendu le terme « syndrome de l’imposteur ». Il est clair qu’une personne qui a atteint votre succès devrait se réjouir de ce qu’elle a accompli. Au sommet de ce que l’on pourrait imaginer être une carrière diplomatique, quels sont les accomplissements dont vous êtes la plus fière ou, en en pensant à ces deux dernières années, quel est le moment qui vous a le plus marqué, qui vous a le plus ancré dans votre succès et dans votre talent réel?

Kirsten Hillman : Wow. Euh, Lorsque vous vous trouvez dans un endroit avec un groupe où vous avez un travail à faire, et où tout le monde travaille dans la même direction, non pas parce qu’on leur dit quoi faire, mais parce qu’ils comprennent la valeur de leur contribution, que la voix de chacun est valorisée, et que les idées créatives de chacun ont autant de valeur que les idées créatives et les solutions de n’importe quelle autre personne. Et même les personnes qui ne travaillent pas sur, disons — cet exemple serait la renégociation de l’ALENA — et pendant ce temps, toute cette ambassade bourdonnait — je ne suis pas douée pour les métaphores, je pense que c’est une métaphore automobile, mais — à plein régime, fonctionnait à plein régime, je pense que c’est ça. Donc, nous travaillions vraiment avec une grande cohésion, et c’est parce que les gens savaient ce qu’il fallait faire. Les gens savaient que tout le monde avait quelque chose à apporter, des responsables des politiques aux responsables de la logistique, en passant par les personnes chargées des TI. Tout le monde avait quelque chose à faire. C’était très important pour le Canada, c’était très important pour nous tous, et tout le monde s’est senti valorisé. 

Il est intéressant de noter que nous avons procédé à un audit du lieu de travail peu de temps après, et que l’on s’attendait, à Ottawa, à ce que les gens soient épuisés, qu’ils se sentent vraiment mal. Et, savez-vous quoi? En réalité, c’était plutôt le contraire. On m’a dit que nous avions obtenu les meilleurs résultats en matière de moral et de sentiment d’accomplissement du personnel, que les gens savaient ce qu’ils étaient censés faire, et qu’ils se sentaient bien dans leur travail, ce qui n’avait pas été vu dans une mission importante depuis une génération. Et je ne suis pas surprise, car nous avons travaillé très dur pour créer cet environnement, et j’en suis très fière. Je suis vraiment fière des moments où, les gens s’investissent dans le succès de tous ceux qui les entourent, pas seulement dans la réalisation d’un quelconque objectif politique, mais aussi dans leur développement professionnel et dans leur satisfaction personnelle. Je pense que c’est vraiment ce que nous devrions rechercher en permanence. 

Et je pense que pour les femmes, pour tout le monde… Ce à quoi nous devons réfléchir, c’est comment apprendre à devenir des leaders? Pas seulement les gestionnaires, pas seulement les personnes qui font le travail, mais comment apprendre à vraiment inspirer les gens? Comment apprendre à prendre soin du lieu de travail et des personnes que nous côtoyons, de manière à ce que le lieu de travail soit un endroit où les gens sont stimulés, où ils ont envie d’être? Comment démontrer toutes ces choses, l’excellence, le droit, l’excellence dans la qualité des conseils? Comment s’assurer que… Parce que, comme je l’ai dit, les voix de chacun sont entendues. Je pense que c’est ce que nous devrions tous nous efforcer d’aider les autres à faire. Et, encore une fois, être un leader… Vous savez, vous n’avez pas besoin d’être la personne la plus haut placée pour être une leader. Je pense que nous avons tous vécu des situations où il y a des leaders dans le groupe qui ne sont pas nécessairement la personne qui porte le plus grand titre. Et je pense que c’est formidable, et que c’est comme ça que les choses devraient être, franchement.

Ce dont je suis la plus fière, ce sont les moments où j’ai l’impression d’avoir contribué à orchestrer une équipe très performante, très satisfaite, très efficace, où chacun se sent vraiment bien dans sa peau, bien dans ce qu’il fait, et bien dans ce qu’il apporte, et où chacun s’engage pour le succès et le bien-être de tous les autres. J’en suis très heureuse.

Sandra McCardell : Eh bien, un exemple fantastique qui réunit ce dont vous parlez : le leadership, l’expertise en matière de politique. Fantastique, fantastique exemple. Et c’est à juste titre que vous en êtes fière, c’est sûr. Malheureusement, nous arrivons presque à la fin du balado, donc je n’ai que le temps de vous poser une dernière question rapide, rapide, avant que nous mettions fin à cette conversation. Mais, écoutez, il y a toujours le dernier mot. Quels seraient vos derniers conseils aux femmes qui cherchent à réussir dans leur carrière, que ce soit au gouvernement ou dans le service extérieur? Quels conseils leur donneriez-vous?

Kirsten Hillman : Je dirais qu’il est important d’élaborer des projets, mais il est également important d’être prêt à les changer. Il est important de se dire « OK, c’est là que je veux aller », mais vérifiez avec vous-même : est-ce que cela vous rend vraiment heureuse? Ne fermez pas les yeux sur les possibilités qui pourraient se présenter à vous, et auxquelles vous ne vous attendiez pas. Je voudrais.... Il y a au moins quatre fois dans ma carrière où j’ai changé radicalement ce que je faisais, en prenant une direction que je n’avais jamais envisagée auparavant, et j’en suis ravie. Et je pense qu’il est très, très important de garder l’esprit ouvert et de toujours se remettre en question, personnellement. Je pense qu’il est important de s’engager en faveur de la réussite et du bien-être des personnes qui vous entourent sur le lieu de travail, et je ne pense pas que quiconque puisse réussir et se porter bien si ce n’est pas le cas. Je pense que c’est essentiel. 

Et enfin, je dirais qu’il est vraiment important de prendre soin de sa vie non professionnelle, vraiment, vraiment important, vous savez, de prendre soin de soi, de prendre soin de sa santé, de prendre soin de sa famille, de prendre soin de ses amitiés. 

Quand j’avais la trentaine, j’ai pris beaucoup de congés à la naissance de mes fils. J’ai pris environ neuf mois de congé à la naissance de mon premier fils, et j’ai pris deux ans de congé à la naissance de mon deuxième fils. Et la deuxième fois, quand j’ai pris deux ans de congé, j’étais vraiment… J’ai mis du temps à prendre cette décision : c’était une décision importante pour moi. Et certains de mes collègues ont dit : « Eh bien, vous savez, ce sera tout. Cela va ralentir votre carrière : cela va probablement vous faire reculer de cinq ans ou plus. » Mais ce n’est pas ce qui s’est produit. Ce qui s’est passé, c’est que j’ai fait quelque chose qui était très important pour moi. Cela reste, je pense, un moment particulièrement spécial dans ma vie, et cela m’a fortifié. Et je suis retournée au travail heureuse, et désireuse d’être au travail, au lieu de retourner au travail et me sentir en conflit et malheureuse et d’avoir l’impression de manquer quelque chose. Alors, prenez soin de votre vie personnelle, faites les choix qui vous conviennent, car nous n’avons qu’une seule vie, et nous devons la mener de la meilleure façon possible dans toutes ses dimensions.

Sandra McCardell : Un grand merci à l’ambassadrice Hillman. C’était un réel plaisir de rencontrer, discuter aujourd’hui. Je pense qu’il y avait de bons conseils pour les auditeurs aujourd’hui. Et à ceux qui nous écoutent, merci d’avoir écouté Dossier d’AMC, et je vous encourage à en écouter d’autres. Merci beaucoup, madame l’ambassadrice. Prenez soin de vous.

Kirsten Hillman : Merci Sandra.


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