Sommaire du rapport de l’évaluation formative du Programme de coopération volontaire (2015-2020)
Cette évaluation, effectuée à mi-parcours du programme quinquennal, permet d'évaluer les progrès globaux vers l'atteinte des résultats. Elle fournit au ministère et aux organismes de coopération volontaire (OCV) l'information nécessaire pour adapter le programme, sa mise en œuvre et planifier les programmes futurs.
Objectifs
Les objectifs spécifiques de l’évaluation sont les suivants :
- évaluer l’efficacité, la pertinence et la durabilité des résultats;
- évaluer l’efficience du Programme de coopération volontaire (PCV);
- et fournir des constats, des conclusions, des recommandations et des leçons pour éclairer la mise en œuvre du programme actuel et la conception future du programme.
Contexte de développement
La reconnaissance des rôles joués par les volontaires dans le développement durable a fait des progrès majeurs depuis 2011, dont l’intégration du volontariat dans les processus de développement mondiaux clés. Ceci inclut la désignation du programme des Volontaires des Nations Unies comme point focal au sein des Nations Unies; l’élaboration d’un plan d’action visant à intégrer le volontariat dans les efforts de paix et de développement; et l’inclusion du volontariat dans les objectifs de développement durable. Les travaux des regroupements d’OCV internationaux tels que le Forum international du volontariat pour le développement et la Politique de partenariat avec la société civile du ministère sont également importants.
Intervention de développement
Le PCV 2015-2020 est le cycle quinquennal actuel du soutien du ministère aux projets d’envoi de volontaires mis en œuvre par les OCV canadiens en collaboration avec leurs partenaires des pays en développement (PPD). Le programme a débuté le 20 avril 2015 et devrait se terminer le 31 mars 2020. Le ministère fournit un soutien financier à 12 projets d’envoi de volontaires mis en œuvre par 15 OCV canadiens (trois consortiums) avec quelque 700 PPD dans 42 pays. La valeur totale du PCV est de 460 millions de dollars, dont les contributions des OCV s’élèvent à environ 160 millions de dollars, principalement la valeur du temps des volontaires. Le ministère contribue jusqu’à 300 millions de dollars aux OCV pour leur permettre de recruter des volontaires canadiens qualifiés et les placer parmi les PPD afin de renforcer leurs capacités à atteindre des résultats de développement durable. Cette contribution sert également à mener des activités d’engagement du public au Canada. Le PCV appuie en outre le placement de volontaires du sud au Canada, les placements latéraux de volontaires du sud et les volontaires en ligne (e-volontariat).
Les domaines thématiques des projets d’OCV sont variés et comprennent :
- l’autonomisation économique et sociale
- le renforcement des capacités
- e renforcement des institutions
- la protection des droits de la personne
- compétences techniques
Ils comprennent aussi les trois thèmes transversaux :
- durabilité environnementale
- égalité des genres
- gouvernance
Logique de l’intervention
En ce qui concerne les résultats ultimes, le PCV 2015-2020 vise à améliorer le bien-être économique et social des communautés pauvres et marginalisées des pays en développement. Les résultats intermédiaires souhaités sont les suivants :
- une capacité accrue des PPD (organisations de la société civile ou du secteur privé, autorités locales, municipales, régionales et nationales des pays en développement) à obtenir des résultats de développement durable répondant aux besoins locaux, et ce, en utilisant les compétences et l’expertise de volontaires canadiens qualifiés;
- une participation améliorée des Canadiens aux efforts de développement durable du Canada (afin d’augmenter la compréhension des questions de développement).
Les résultats ultimes et intermédiaires ont été inclus dans l’appel de propositions pour le PCV et sont donc les mêmes pour tous les projets financés dans le cadre du programme. Les résultats immédiats et les autres éléments des modèles logiques ont été conçus par les tenants des projets particuliers et sont propres à chaque projet.
Parties prenantes
Les principales parties prenantes canadiennes et des pays en développement sont, en plus du ministère en tant qu’organisation donatrice, les OCV, qui agissent en tant qu’agences d’exécution ou organisations de mise en œuvre; les volontaires canadiens; les PPD; et les femmes et les hommes du Canada en général.
Approche et méthodologie de l’évaluation
L’équipe a utilisé une approche permettant de maximiser la valeur pratique de l’évaluation pour les parties prenantes. Elle a recueilli des données quantitatives et qualitatives de janvier à juillet 2018 en utilisant des « méthodes mixtes », à savoir : un examen des documents; quatre études de pays utilisant des entrevues sur le terrain avec des informateurs clés et des groupes de discussion; des enquêtes avec des informateurs clés et des groupes de discussion menées à partir du bureau; et deux sondages électroniques utilisant SurveyMonkey.
L’équipe a eu recours à une méthodologie d’échantillonnage pour déterminer la combinaison optimale de pays à visiter afin de couvrir l’ensemble des activités et domaines de programmation des OCV et pour rejoindre un large éventail de parties prenantes lors des examens documentaires.
L’équipe a mené des études sur le terrain pendant dix jours au Ghana, au Honduras, au Sénégal et au Pérou entre avril et juin 2018. Elle a communiqué avec le personnel du ministère, des représentants de chaque OCV dans le pays partenaire, des volontaires sur le terrain, des gestionnaires et directeurs de PPD, des bénéficiaires et des leaders communautaires. Deux enquêtes en ligne ont été menées : l’une auprès de 3 469 volontaires et l’autre auprès de 759 PPD. L’enquête en ligne auprès des volontaires a eu un taux de réponse de 33,1 %, tandis que l’enquête auprès des PPD a eu un taux de réponse de 51,1 %.
L’équipe a utilisé une plateforme logicielle qualitative appelée Dedoose pour faciliter la saisie des informations clés, des groupes de discussion et des documents, ce qui lui a permis d’effectuer un tri par question et par type de répondant. Pour les sondages électroniques, la plateforme de données en ligne appelée SurveyMonkey génère automatiquement des tableaux et des graphiques; l’équipe a ainsi pu réaliser des manipulations statistiques supplémentaires pour désagréger les réponses par genre, par OCV et par type de volontaire.
Il n’y avait pas de limites matérielles à la conduite de l’évaluation.
Constatations clés*
Améliorations chez les bénéficiaires :
82 % des PPD signalent des changements bénéfiques dans une « large mesure » (46 %) ou une « bonne mesure » (36 %) parmi les personnes ou les communautés identifiées comme bénéficiaires.
59 % des volontaires sur le terrain signalent des changements bénéfiques dans une « large mesure » (23 %) ou une « bonne mesure » (36 %) parmi les personnes ou les communautés identifiées comme bénéficiaires.
81 % des PPD attribuent ces changements bénéfiques spécifiquement au soutien des OCV (y compris les volontaires) dans une « large mesure » (41 %) ou une « bonne mesure » (40 %).
Amélioration de la capacité et du rendement des partenaires sur le terrain :
86 % des PPD signalent une amélioration « considérable » (50 %) ou « bonne » (36 %) du fonctionnement de leur organisation (par exemple, prestation de services et de programmes, engagement des parties prenantes, politiques et pratiques en matière d’égalité des genres, gouvernance).
82 % des PPD signalent des améliorations spécifiques des politiques et des pratiques en matière d’égalité des genres « considérables » (48 %) ou « bonnes » (34 %); c’est le domaine d’amélioration ayant obtenu la meilleure note.
62 % des volontaires sur le terrain signalent une amélioration « considérable » (22 %) ou « bonne » (40 %) de la façon de fonctionner du PDD auquel ils sont associés..
69 % des volontaires sur le terrain rapportent des améliorations spécifiques des politiques et des pratiques en matière d’égalité des genres « considérables » (30 %) ou « bonnes » (39 %); ce domaine d’amélioration se classe au deuxième rang.
88 % des PPD signalent que les prestations des volontaires ont contribué à l’amélioration de l’organisation dans une mesure « considérable » (43 %) ou « bonne » (45 %).
Étendue de la participation continue des volontaires de retour dans les activités de développement international :
84 % des volontaires nord-sud déclarent être davantage engagés dans la sensibilisation du public en tant que volontaires dans un programme comme le PCV (une amélioration dans une mesure à la fois « faible », « bonne » et « considérable »).
Sur le développement durable :
84 % des PPD attribuent l’augmentation de leur prise de conscience de la durabilité à leur partenariat avec leur OCV dans une mesure « considérable » (40 %) ou « bonne » (44 %).
59 % des PPD déclarent « probable » qu’ils poursuivent les gains de durabilité déjà réalisés (25 % déclarent une probabilité de 50-50); les perceptions des volontaires sont similaires.
Perceptions des partenaires et des volontaires sur l’utilisation de pratiques innovantes :
86 % des PPD déclarent que leur partenariat avec l’OCV les a aidés à innover sous forme de nouvelles idées ou de nouvelles approches dans une mesure « considérable » (39 %) ou « bonne » (47 %).
76 % des volontaires sur le terrain et des volontaires de retour déclarent que le partenariat innovait avec de nouvelles idées et de nouvelles approches dans une mesure « considérable » (32 %) ou « bonne » (44 %).
Conclusions*
Le PCV, longtemps considéré comme une initiative phare de l’effort de coopération internationale du Canada, s’est bien adapté à son orientation stratégique. Le PCV a pris de l’ampleur et est devenu complexe. Bien que les possibilités d’amélioration soient évidentes, on note que les réalisations sont considérables et largement appréciées par les parties prenantes.
Efficacité
L’ampleur des progrès correspond raisonnablement aux attentes du programme en cette fin de troisième année. Dans l’ensemble, la contribution du programme est riche, quoique entravée par des incohérences dans la production des rapports. En ce qui concerne les bénéficiaires en particulier, le tableau qu’on en dresse demeure encore largement anecdotique.
Efficience
À ce jour, le PCV maintient les coûts à un niveau raisonnable. Un large éventail de mesures et de stratégies de réduction des coûts a forcé certains choix qui ont, à différents moments, aidé (par exemple, la promotion de la synergie) ou entravé l’exécution du PCV (par exemple, la trop grande dispersion des volontaires).
Pertinence
Dans l’ensemble, les activités des OCV s’alignent bien sur les priorités de développement locales et les besoins des PPD. À mesure que le PCV s’engage auprès d’un plus large éventail d’acteurs et adopte des approches de programmation englobant des secteurs ou des systèmes entiers (pas seulement des partenaires individuels), les OCV subissent des pressions pour faire preuve de plus de souplesse dans leur évaluation de la pertinence, tout en étant moins classiques ou linéaires dans leur approche de gestion, devenant ainsi plus complexes et flexibles. En fin de compte, le processus de discernement (continu) de la pertinence se résume à avoir des outils d’évaluation et de planification probants, mais non accablants, ainsi que du personnel de bureau local avenant et compétent pour les utiliser.
Durabilité
Dans les secteurs de la programmation, on recense des exemples de projets ou de processus organisationnels qui présentent de la longévité, ou un fort potentiel pour cette dernière. Naturellement, ce n’est pas une image totalement nette. Les discontinuités entre les volontaires qui vont et viennent, ou entre les volontaires et le personnel local, entravent la durabilité. Parfois, les PPD perdent de vue l’idée que le PCV doit être un catalyseur plutôt qu’un simple fournisseur d’assistance technique pour combler les lacunes au sein de l’organisation.
Coordination
Plus le niveau de coordination est élevé, plus les possibilités d’explorer les complémentarités dans l’ensemble de la programmation canadienne sont nombreuses. Cependant, les tâches de coordination sont également considérées comme exigeantes en termes d’effort, en particulier en ce qui concerne la programmation des grands événements d’engagement du public au Canada. Les différences de taille des OCV signifient que le temps nécessaire aux activités de coordination varie, tout comme les capacités des OCV de faire montre de flexibilité.
Mobiliser les Canadiens
Les OCV sont conscients que la portée et la profondeur de leur travail dans les pays en développement dépendent fortement de leur capacité à capturer l’imagination et le soutien à domicile. Le retour de volontaires forts de leur expérience, à long terme ou à court terme, peut faire beaucoup pour susciter un plus grand intérêt et libérer des ressources humaines et financières pour le développement. Alors qu’on a ciblé les communautés de la diaspora en tant que sources de volontaires du Canada, ce n’est pas encore le cas des peuples autochtones.
Innovation
Il existe une abondance de pratiques innovantes dans le cadre du PCV sous forme, par exemple, d’approches de programmation ou d’outils et de techniques utilisés pour réaliser des activités de renforcement des capacités et de mobilisation au Canada.
Égalité des genres
Le soutien technique fourni par les volontaires, en particulier les conseillers en matière d’égalité des genres, est essentiel pour la prise de conscience et le renforcement des capacités en matière d’égalité des genres au sein des PPD et des groupes bénéficiaires. Dans de nombreux cas, l’accent mis sur l’égalité des genres a abouti à la « tolérance zéro » à l’égard de l’absence, ou à la non-participation des femmes et des filles, aux activités du programme. De plus, les hommes font du progrès en tant que défenseurs de l’égalité des genres dans leur propre environnement.
Durabilité de l’environnement
Le ministère a intégré de manière appropriée dans le PCV des considérations de durabilité environnementale à plusieurs niveaux – des propositions en vue de la sélection à la passation de contrats, en passant par l’inclusion des exigences de gestion et de rapport. Tous les projets et les OCV sont conformes aux exigences de durabilité environnementale du PCV, même si certains exigent des ajustements de leur trajectoire pour garantir des résultats encore plus favorables à cet égard.
Gouvernance
Globalement, le thème de la gouvernance est bien intégré et contribue à des résultats plus durables pour la réduction de la pauvreté dans les pays en développement. Le ministère et les OCV encouragent activement la transparence et la responsabilisation, tout comme l’égalité des genres et l’inclusion sociale. Le PCV est riche en ressources humaines (à savoir, les volontaires et le personnel des OCV et des PPD); toutefois, les projets bilatéraux disposent de ressources financières et d’infrastructures supplémentaires qui, s’ils sont réunis, pourraient déboucher sur de meilleurs résultats d’ici 2020.
Recommandations clés*
- Que les OCV continuent d’intégrer la planification du développement durable dans leurs cycles d’évaluation du rendement, de planification et de conception de projets avec les partenaires, en accordant plus d’attention aux alliances potentielles, aux possibilités de réseautage, aux perspectives de développer des sources de revenus, aux analyses de rentabilisation et, enfin, à l’élaboration de stratégies de sortie et d’apprentissage systémique.
- Que les OCV améliorent leur engagement avec d’autres initiatives de donateurs (canadiens ou autres), en capturant le plein potentiel de complémentarité et de valeur ajoutée. Plus précisément, les OCV devraient chercher des possibilités pour les volontaires d’ajouter une expertise sectorielle ou de donner des conseils sur des questions techniques. Ils devraient aussi chercher des occasions dans les cas où des projets bilatéraux ou des projets financés par d’autres peuvent ajouter des capacités aux activités des OCV. À cette fin, les OCV pourraient contacter les ambassades canadiennes et les autres partenaires de développement sur le terrain pour obtenir des informations et de l’assistance, ainsi que tirer profit de l’expertise du ministère au Canada.
- Que les OCV affinent le transfert de connaissances entre eux, en particulier dans les pays dépourvus de mécanismes de coordination fonctionnels. On devrait procéder ainsi : pour les questions programmatiques, tirer parti des interventions des volontaires du PCV qui ont du succès et tirer des leçons des initiatives moins réussies; pour les questions opérationnelles telles que la gestion des volontaires, la planification de la durabilité, l’innovation, la rémunération, la santé, la préparation aux situations d’urgence, la sûreté et la sécurité; et, partager et renforcer les capacités par rapport aux thèmes transversaux grâce à une formation coordonnée.
- Que le ministère continue de soutenir les OCV en apportant son aide aux événements d’engagement public conjoints au nom du PCV et en encourageant la coordination de ceux-ci.
- Que les OCV évaluent leurs activités d’engagement auprès du public canadien pour voir si elles sont suffisamment étoffées pour : a) toucher des publics cibles dans les provinces et territoires du Canada et les motiver, et b) mobiliser des volontaires de retour à titre de personnel de soutien aux activités du programme (par exemple, des activités de sensibilisation du public ou des conseils aux volontaires qui débutent leur mandat).
- Que les OCV, appuyés par le ministère, élaborent collectivement une campagne de publicité fondée sur des données probantes visant à aider les Canadiens à discerner les bonnes pratiques de volontariat au service du développement international et à les inviter à soutenir les activités des OCV.
- Que le ministère et les OCV mettent en place des mesures pour augmenter le recrutement de volontaires issus des peuples autochtones (Premières nations, Inuits et Métis) qui ont des compétences et de l’expérience pouvant répondre aux besoins des partenaires et qui font appel, mais sans s’y limiter, aux spécificités des populations autochtones. Dans le même ordre d’idées, il serait souhaitable d’augmenter les placements réciproques sud-nord pour que les peuples autochtones puissent venir au Canada.
- Que les OCV définissent plus explicitement les aspects de leurs programmes qui constituent une pratique innovante et qu’ils tentent d’effectuer un suivi spécifique de ces pratiques innovantes à des fins d’apprentissage, de partage et d’adaptation.
- Que les OCV collaborent davantage à la conception et à la mise en œuvre de formations sur l’égalité des genres et la diversité, avant et durant les affectations dans les pays. Ces formations comprennent notamment l’analyse comparative entre les sexes plus (ACS +), qui est disponible en ligne.
- Que les OCV soient proactifs pour présenter, au Canada et dans les pays ciblés, des exemples d’initiatives de volontariat directement liées à la sensibilisation à l’environnement et à l’élimination ou à l’atténuation des méfaits environnementaux, y compris les mesures liées aux changements climatiques et à l’adaptation.
Leçons clés*
- Encourager la coordination, la connectivité et le réseautage. La participation et l’inclusion permettent au programme de tirer pleinement profit des processus d’apprentissage et de la puissance intellectuelle collective afin d’offrir le meilleur service possible au moyen de l’utilisation la plus sage possible des ressources.
- Étudier la possibilité d’un engagement accru avec des communautés spécifiques d’apprentissage, y compris les peuples autochtones, les agriculteurs ruraux canadiens et la diaspora, pour accroître le potentiel de relations réciproques et contribuer aux pratiques de développement international.
*Les constatations, conclusions, recommandations et leçons présentées précédemment sont celles du consultant et ne reflètent pas nécessairement les points de vue du ministère ou du gouvernement du Canada. Affaires mondiales Canada ne garantit pas l’exactitude de l’information fournie dans ce rapport.
Réponses de la direction aux recommandations
Réponse du ministère :
- Le ministère reconnaît l’importance d’intégrer la planification du développement durable dans tous les cycles du projet en collaboration avec les partenaires.
- Le ministère est favorable à l’engagement avec d’autres initiatives de donateurs si cet engagement permet d’atteindre les résultats escomptés du projet de coopération volontaire. Un tel engagement avec d’autres initiatives devrait éviter la duplication des ressources humaines et financières et ne devrait être envisagé que s’il existe une réelle complémentarité.
- Le ministère reconnaît que la valeur ajoutée de l’établissement d’un mécanisme de coordination entre les OCV devra être déterminée au cas par cas.
- Le ministère reconnaît l’importance de soutenir les événements d’engagement public conjoints au nom du PCV.
- Le ministère reconnaît l’importance d’évaluer les activités d’engagement du public canadien pour voir si elles sont suffisamment étoffées pour toucher des publics cibles dans l’ensemble du pays et pour mobiliser des volontaires de retour aux activités du programme.
- Le ministère reconnaît l’importance d’aider les Canadiens à cerner les bonnes pratiques de volontariat au service du développement international et à les inviter à soutenir les activités des OCV. Le ministère reconnaît également que les OCV effectuent déjà ce travail.
- Le ministère continuera à encourager les OCV, le cas échéant, à augmenter le recrutement de volontaires au sein des peuples autochtones ainsi que les placements réciproques sud-nord, et il recueillera des données à ce sujet à partir des prochains rapports annuels et du rapport final de projet des OCV.
- Le ministère reconnaît l’importance de définir plus explicitement les aspects du PCV qui constituent une pratique innovante.
- Le ministère reconnaît l’importance d’encourager les OCV à collaborer davantage à la conception et à la mise en œuvre de formations avant et durant les affectations dans les pays en faveur de la diversité et l’inclusion.
- Le ministère reconnaît l’importance d’être proactif en présentant des exemples d’initiatives de volontariat directement liées à la sensibilisation à l’environnement et à l’élimination ou à l’atténuation des méfaits environnementaux.
Réponse des OCV :
Les OCV ont pris note des conclusions et des recommandations du consultant et les ont partagées avec leurs organisations pour que celles-ci en tiennent compte dans l’itération en cours du programme.
Langue : Le rapport final est disponible seulement en anglais. Si vous désirez une copie de ce rapport, veuillez communiquer avec info@international.gc.ca