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Le Canada partage les préoccupations exprimées dans le rapport de l’ONU sur la situation des droits de la personne en Iran
Le 23 octobre 2013 - Le ministre des Affaires étrangères John Baird a fait aujourd’hui la déclaration suivante, à la suite de la présentation d’un rapport (site Web et texte du rapport en anglais seulement) par le rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits de l’homme en Iran, M. Ahmed Shaheed, dans lequel il fait état de grandes préoccupations concernant les droits de la personne dans ce pays :
« Depuis l’élection du président Hassan Rouhani, en juin, les Iraniens et la communauté internationale s’attendent à ce que le président tienne les nombreuses promesses qu’il a faites aux électeurs.
« Toutefois, depuis ce temps, au moins 125 exécutions ont été signalées et un nombre inconnu, mais important, de prisonniers iraniens ont été condamnés à mort et leur exécution est imminente.
« L’Iran tente de montrer qu’il s’est engagé dans une nouvelle ère d’ouverture, notamment en libérant un certain nombre de prisonniers d’opinion bien connus la veille de l’Assemblée générale des Nations Unies. Bien que nous soyons heureux de la libération de ces prisonniers, le rapport susmentionné énonce clairement que des efforts considérables devront être déployés en République islamique d’Iran de l’ayatollah Khamenei afin d’engager des réformes réelles qui permettront de mettre fin aux graves violations des droits de la personne qui y persistent.
« Le Canada espère que la République islamique d’Iran collaborera activement et pleinement avec le rapporteur spécial des Nations Unies afin de régler ces questions d’une importance énorme pour la population de l’Iran, un engagement essentiel pour répondre aux espoirs de liberté et de prospérité de ce peuple, à qui cela est dû depuis longtemps. »
Un document d’information suit.
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Document d’information - Violations des droits de la personne en Iran
L’Iran est l’un des pays du monde où le nombre d’exécutions est le plus élevé, et Amnistie Internationale rapporte qu’au moins 508 exécutions ont déjà eu lieu en 2013. Les crimes liés à la drogue sont le prétexte à la plupart des exécutions, et on estime qu’environ 4 000 citoyens afghans se trouvent dans l’antichambre de la mort en Iran pour des crimes liés à la drogue.
La transparence et l’application régulière de la loi continuent de faire défaut alors que les autorités iraniennes font fi de leurs propres lois nationales, en toute impunité. La flagellation, l’amputation, la crucifixion et l’exécution possible de mineurs demeurent consacrées par le droit iranien, et la lapidation reste l’une des méthodes d’exécution autorisées par le nouveau code pénal.
De plus, ceux qui se prononcent relativement à ces questions sont encore traités très sévèrement. On estime qu’au moins 500 défenseurs des droits de la personne sont actuellement derrière les barreaux. La censure se poursuit et la liberté d’association fait encore l’objet de restrictions. Des journalistes, des blogueurs et des personnes qui militent sur Internet sont fréquemment victimes d’intimidation, de harcèlement ou de détention.
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