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Rapport trimestriel sur l’économie et le commerce – T3 2023

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Points saillants

La croissance économique a été faible ou négative dans la plupart des grandes économies du monde au 3è trimestre (T3), à l'exception notable des États-Unis et de la Chine, où la croissance est restée forte. En raison de la faiblesse de la conjoncture économique, les volumes du commerce mondial de marchandises ont diminué pour le quatrième trimestre consécutif au T3.

Les exportations de marchandises vers les États-Unis, la Chine, le Royaume-Uni et Hong Kong ont été le moteur de la croissance des exportations canadiennes de marchandises au T3. Les exportations vers la plupart des autres principaux partenaires commerciaux du Canada ont été faibles ou se sont contractées. En ce qui concerne les produits, les exportations de produits énergétiques ont augmenté de 14,5 %, sous l'effet des hausses de prix. Les exportations de services ont augmenté de 1,3 % au T3, avec une croissance notable de 3,3 % pour les services de voyage.

Les importations canadiennes de marchandises ont diminué de 0,8 % au T3, avec des baisses généralisées dans 8 des 10 catégories d'importations. Les importations de services ont augmenté de 1,8 % au T3, avec une croissance notable de 6,2 % pour les services de voyage.

À court terme, la croissance économique mondiale devrait être modérée, car la hausse des taux d'intérêt et le resserrement des conditions financières pèsent sur la consommation et l'investissement des entreprises. En outre, le stock d'épargne accumulé pendant la pandémie, qui a soutenu les dépenses de consommation, diminue dans les économies avancées au cours des derniers trimestres, en particulier aux États-Unis. Avec le ralentissement attendu de la demande mondiale, les perspectives d'exportation du Canada devraient diminuer.

Tableau 1: Points saillants – troisième trimestre 2023

Variation T3 2023 par rapport au T2 2023Variation pour l’année en cours 2023
PIB mondial réel* 2,9 %2,7 %
Volume du commerce mondial de marchandises-0,4 %-2,2 %
PIB canadien réel*-1,1 %1,2 %
Exportations canadiennes (Marchandises et services)2,5 %0,8 %
Importations canadiennes (Marchandises et services)-0,3 %4,1 %

Remarques : Dans le présent rapport, le PIB correspond à des variations trimestrielles en taux annualisés. Le pourcentage de changement pour l’année en cours désigne la variation depuis le début de l’année par rapport à la même période l’année précédente.

Sources : Oxford Economics, Netherland Bureau for Economic Analysis, Statistique Canada.

Les États-Unis et la Chine ont soutenu la croissance mondiale au T3

La croissance économique mondiale au T3 (+2,9 % annualisée) a été principalement générée par les États-Unis et la Chine, les autres grandes économies affichant une croissance modérée ou une contraction. 

Aux États-Unis, la croissance du PIB au T3 (+5,2 % annualisée) a été exceptionnellement forte, grâce aux dépenses de consommation et aux investissements en stocks. Les consommateurs américains ont dépensé l'épargne "excédentaire" de la pandémie et, par conséquent, le taux d'épargne des États-Unis est maintenant inférieur aux niveaux d'avant la pandémie. La vigueur des dépenses de consommation devrait ralentir à l'avenir, car les taux d'intérêt et les prix élevés érodent le pouvoir d'achat, tandis que le marché du travail devrait continuer à se détendre.

En Chine, la croissance du PIB au T3 (+5,5 % annualisée) a été principalement générée par la consommation privée, probablement en raison d'une combinaison de mesures d'assouplissement des politiques qui ont bien coïncidé avec l'été et la semaine d'or. Comme aux États-Unis, les consommateurs ont financé leurs dépenses en utilisant leurs épargnes, le taux d'épargne ayant fortement chuté au T3. Le secteur immobilier chinois reste préoccupant, les prêts immobiliers s'étant contractés pour la première fois au T3. 

Ailleurs, les principales économies européennes (France, Allemagne, Italie et Royaume-Uni) ont connu une croissance faible ou négative au T3, en partie due à la faiblesse de la consommation. Au Japon, si l'investissement dans les stocks a été le principal frein au T3, l'investissement des entreprises s'est également contracté et la consommation privée a stagné.

Evaluation scope and objectives
Version texte
Variation trimestrielle annualisée en % du PIB réel2023 - T22023 - T3
Économies avancées1.62.2
Marchés émergents3.84.1
Canada1.4-1.1
Chine0.35.5
France2.5-0.5
Allemagne0.6-0.5
Italie-1.50.4
Japon3.6-2.9
Royaume-Uni0.8-0.1
États-Unis2.15.2

Les volumes du commerce mondial de marchandises diminuent pour le quatrième trimestre consécutif

Le volume du commerce mondial de marchandises a diminué de 0,4 % au T3, soit la quatrième baisse trimestrielle consécutive. Cette contraction est due à la baisse des importations (-1,0 %) tandis que les exportations ont augmenté de 0,2 %.

La contraction des importations a été généralisée, seuls les États-Unis (+0,3 %) et les pays émergents d’Asie à l’exception de la Chine (+0,5 %) ont enregistré une croissance. 

Du côté des exportations, les volumes d'exportations de marchandises des économies avancées ont augmenté de 0,3 % au T3, avec une croissance notable des exportations vers les États-Unis (+3,8 %) alors que celles-ci s’étaient contractées au deuxième trimestre (-4,0 %).

Les exportations de marchandises en volume des économies émergentes (-0,1 %) ont légèrement diminué, la croissance en Chine (+0,5 %) et dans les pays d’Asie émergents (+1,0 %) étant compensée par des baisses dans les pays d’Europe e l’Est émergents (-0,9 %), en Amérique latine (-0,2 %) ainsi qu'en Afrique et au Moyen-Orient (-2,5 %).

La production industrielle mondiale a augmenté de 0,8 % au T3, grâce à la croissance des économies émergentes (+1,5 %) alors que la production industrielle des économies avancées a diminué de

0,1 %. Notamment, la production industrielle a augmenté de 3,1 % en Chine au T3 après une baisse de 2,6 % au T2.

Evaluation scope and objectives
Version texte
Volume du commerce mondial de marchandises et de la production industrielle (indice 2010 = 100)Volume du commerce mondial de marchandisesVolume de la production industrielle mondiale
Jan-20120.6120.1
Fév-20120.6120.6
Mar-20117.8120.2
Avr-20104.3109.9
Mai-20104.3110.9
Juin-20111.8116.0
Juil-20117.3119.9
Août-20119.5121.5
Sep-20122.9123.4
Oct-20123.6124.6
Nov-20125.6125.9
Déc-20126.3127.1
Jan-21127.0128.2
Fév-21126.6127.8
Mar-21130.9128.1
Avr-21130.3129.3
Mai-21128.8128.1
Juin-21129.7128.9
Juil-21129.0129.5
Août-21129.8129.1
Sep-21129.4128.3
Oct-21130.9129.5
Nov-21134.4131.3
Déc-21136.0132.6
Jan-22134.0133.4
Fév-22134.6134.8
Mar-22132.8133.1
Avr-22133.1131.1
Mai-22135.5132.0
Juin-22134.9133.3
Juil-22135.3133.4
Août-22136.6134.3
`Sep-22136.9134.6
`Oct-22135.7133.4
`Nov-22132.9133.3
`Déc-22132.1132.8
Jan-23132.2133.8
Fév-23131.2135.3
Mar-23134.0133.9
Avr-23131.6132.7
Mai-23132.4134.0
Juin-23131.5134.3
Juil-23130.7134.0
Août-23131.2134.9
Sep-23132.1135.2

Les économies avancées seront le moteur du ralentissement mondial attendu

Le FMI prévoit que la croissance économique mondiale passera de 3,5 % en 2022 à 3,0 % en 2023 et à 2,9 % en 2024, ce qui est nettement inférieur à la moyenne historique (2000-2019) de 3,8 %.

La majeure partie du ralentissement de la croissance devrait provenir des économies avancées, la croissance estimée passant de 2,6 % en 2022 à 1,5 % en 2023 et à 1,4 % en 2024. Environ 90 % des économies avancées devraient connaître une croissance plus faible en 2023. En revanche, la croissance devrait diminuer très légèrement dans les marchés émergents et les économies en développement, passant de 4,1 % en 2022 à 4,0 % en 2023 et 2024. Le ralentissement attendu en Chine est en partie à l'origine du ralentissement des marchés émergents;, la croissance du PIB de la Chine devrait passer de 4,9 % en 2023 à 4,7 % en 2024 due aux difficultés persistantes du marché de l'immobilier.

L'économie mondiale se heurte à plusieurs vents contraires à court terme. L'inflation élevée et la hausse des taux d'intérêt qui en résulte dans le monde entier devraient continuer à exercer une pression à la baisse sur l'activité économique. En outre, le stock d'épargne constitué pendant la pandémie a soutenu les dépenses de consommation, mais ce stock est en train de diminuer dans les économies avancées, en particulier aux États-Unis. La reprise du tourisme arrive également à maturité, les arrivées de touristes dans la plupart des régions se rapprochant des niveaux d'avant la pandémie. Par conséquent, la contribution de la reprise du tourisme à la croissance mondiale devrait ralentir. Enfin, les indicateurs avancés récents indiquent un ralentissement ou une contraction généralisée du secteur manufacturier à court terme.

Evaluation scope and objectives
Version texte
Croissance du PIB réel (% de variation annuelle)20222023p2024p
Mondial3.53.02.9
Économies avancées2.61.51.4
Marchés émergents et économies en développement4.14.04.0
p = prévu

Le PIB canadien a baissé au T3

L'économie canadienne a reculé de 1,1 % (annualisé) au T3, après une hausse de 1,4 % révisée à la hausse au T2. Les volumes d'exportation de marchandises et de services ont diminué de 5,1 %, soit plus que la baisse de 0,6 % des volumes d'importation. Par conséquent, le commerce net a été le principal facteur de contraction du PIB au T3. L'investissement en structures, machines et équipements non résidentiels a diminué de 10,1 %, ce qui représente le deuxième facteur le plus important de la contraction du PIB au T3. Parallèlement, la consommation des ménages est restée pratiquement inchangée pour le deuxième trimestre consécutif.

Les dépenses publiques ont augmenté de 7,3 % au T3 et l'investissement résidentiel a progressé de 8,3 %, la première croissance trimestrielle depuis six trimestres, contribuant ainsi à la croissance économique globale.

La contraction de la croissance économique a été plus prononcée par habitant, compte tenu de l'augmentation rapide de la population au cours des derniers trimestres. La croissance démographique a joué un rôle dans la croissance de la population active (+0,7 %), qui a dépassé la croissance de l'emploi (+0,4 %) au T3. En conséquence, le taux de chômage a augmenté, passant de 5,2 % au T2 à 5,5 % au T3. En outre, le taux de chômage a augmenté pour atteindre 5,8 % en novembre, reflétant le ralentissement de l'économie canadienne et les pressions exercées par le resserrement de la politique monétaire.

Toutefois, le Canada a évité la définition technique d'une récession, à savoir deux trimestres de croissance négative, puisque la croissance du T2 a été révisée à 1,4 % au lieu de la baisse de 0,2 % estimée précédemment. La révision à la hausse a été partiellement soutenue par des investissements en entreprises et en stocks supérieurs aux estimations précédentes. En outre, la révision à la hausse des exportations a été plus importante que celle des importations, ce qui a permis au commerce international de passer d'une contribution négative à une contribution positive.

Evaluation scope and objectives
Version texte
T2 2022T3 2022T4 2022T1 2023T2 2023T3 2023
Croissance du PIB réel canadien (%)3.81.8-0.92.51.4-1.1

Le PIB par industrie est resté relativement constant pour un deuxième trimestre consécutif

Le PIB réel par industrie est resté pratiquement inchangé pour un deuxième trimestre consécutif, les industries productrices de marchandises ayant reculé de 0,9 %, tandis que les industries productrices de services ont progressé de 0,2 % au T3. Cette croissance des industries productrices de services est la neuvième croissance positive consécutive sur une base trimestrielle.

En raison de la forte augmentation des dépenses publiques, l'administration publique (+1,9 %) a affiché le taux de croissance le plus élevé, soutenu en partie par le rebond de l'activité après la grève du gouvernement fédéral au T2. L'extraction minière, l'exploitation de carrières et l'extraction de pétrole et de gaz (+1,1 %) ont suivi en deuxième position, après l'effet des incendies de forêt sur l'extraction de gaz naturel au T2.

L'agriculture, la sylviculture, la pêche et la chasse (-6,9 %) ont été les principales sources de croissance négative au T3. Il s'agit de la quatrième baisse trimestrielle consécutive du secteur, due en grande partie à une production agricole plus faible en raison des conditions de sécheresse.

* Remarque : Même si la gestion des entreprises a enregistré une baisse plus importante en termes de pourcentage, sa petite taille signifie qu'elle n'a pas autant nui à la croissance que l'agriculture, la foresterie, la pêche et la chasse.

Evaluation scope and objectives
Version texte
Croissance trimestrielle du PIB en % au troisième trimestre
Administration publique1.6
Mines, carrières et extraction de pétrole et de gaz1.1
Vente en gros1.0
Éducation0.6
Soins de santé et aide sociale0.5
Immobilier, location, bail0.3
Transports et entreposage0.1
Bâtiment0.0
Toutes les industries-0.1
Vente au detail-0.2
Finances et assurances-0.2
Services professionnels, scientifiques et techniques-0.4
Hébergement et restauration-0.4
Autres services (sauf administration publique)-0.7
Gestion administrative des déchets-0.9
Arts, divertissement et loisirs-1.1
Fabrication-1.2
Information et industries culturelles-1.6
Services publics-1.8
Agriculture, foresterie, pêche et chasse-6.9
Gestion des entreprises-10.9

La croissance des exportations a été tirée par les prix de l'énergie, tandis que la baisse des importations a été généralisée

Les exportations canadiennes de marchandises et de services ont augmenté de 2,5 % au T3, la première croissance trimestrielle après quatre trimestres de baisse. Les exportations de marchandises ont augmenté de 2,9 %, tandis que les exportations de services ont progressé de 1,3 %. Les prix de l'énergie ont stimulé les exportations de marchandises, les exportations de produits énergétiques ayant augmenté de 14,5 % pour atteindre 44,5 milliards de dollars. Dans l'ensemble, 4 des 10 catégories d'exportation de marchandises ont enregistré des baisses, les minerais métalliques et les minéraux non métalliques (-12,0 %) étant à la tête de la contraction. En ce qui concerne les services, 2 des 4 catégories d'exportation ont connu une croissance, les services de voyage (+3,3 %) étant en tête, affichant leur 10e croissance trimestrielle consécutive.

Les importations canadiennes de marchandises et de services ont diminué de 0,3 % au T3, les marchandises baissant de 0,8% et les services augmentant de 1,8 %. La baisse des importations de marchandises a été généralisée, 8 des 10 catégories d'importations de marchandises ayant affiché une contraction. Une forte augmentation des importations de véhicules automobiles et de leurs pièces détachées (+9,2 %) a partiellement compensé les baisses des produits chimiques
(-7,5 %), des marchandises de consommation (-2,8 %) et des produits minéraux métalliques et non métalliques (-5,4%). Du côté des services, toutes les sous-catégories de services (voyages, commerce, administrations) ont connu une croissance, à l'exception des importations de services de transport.

Evaluation scope and objectives
Version texte
% de croissance trimestrielle au troisième trimestreExportationsImportations
Produits énergétiques14.55.8
Produits agricoles, halieutiques et produits alimentaires intermédiaires4.04.9
Produits chimiques, matières plastiques, caoutchouc3.9-7.5
Voyage3.36.2
Total des marchandises et services2.5-0.3
Produits forestiers et matériaux de construction et d’emballage1.4-1.5
Équipement et pièces électroniques et électriques1.0-4.3
Services commerciaux0.82.1
Véhicules à moteur et pièces détachées0.39.2
Machines industrielles, équipement et pièces 0.2-1.3
Transports-0.5-5.4
Services gouvernementaux-0.92.1
Biens de consommation-0.9-2.8
Produits minéraux métalliques et non métalliques-0.9-5.4
Aéronefs et pièces-2.5-10.8
Minerais métalliques et minéraux non métalliques-12.0-14.7

Forte croissance des exportations de marchandises vers les États-Unis et la Chine

Les exportations de marchandises vers les États-Unis (+4,8 %) et la Chine (+7,8 %) ont affiché une forte croissance au T3, soutenues par une croissance économique robuste dans ces économies. Parallèlement, les exportations canadiennes vers l'Union européenne (-7,3 %) et le reste du monde (-5,5 %) ont diminué, en raison de la faible croissance économique des principales destinations d'exportation du Canada dans ces régions.

Les exportations de marchandises (+4,8 %) vers les États-Unis ayant dépassé les importations de marchandises (+0,3 %), l'excédent de marchandises du Canada avec les États-Unis a augmenté de 6,6 milliards de dollars pour atteindre 30,0 milliards de dollars au T3.

Les fortes exportations de marchandises (+7,8 %) vers la Chine, combinées à une baisse des importations (-9,5 %), ont permis de réduire le déficit commercial avec la Chine, ce qui a contribué à réduire le déficit commercial avec les pays autres que les États-Unis. Un autre facteur qui a contribué à réduire ce déficit commercial est le passage d'un déficit commercial à un excédent commercial avec le Royaume-Uni.

Evaluation scope and objectives
Version texte
% de croissance trimestrielle au troisième trimestreExportationsImportations
États-Unis4.80.3
Chine7.8-9.5
Union européenne-7.3-4.6
Reste du monde-5.50.8

Le déficit du commerce des services du Canada s'est creusé au T3 

Les exportations de services vers les États-Unis ont augmenté de 1,1 % au T3, soit la sixième hausse trimestrielle consécutive. Dans le même temps, les importations de services en provenance des États-Unis n'ont augmenté que de 0,8 %. Par conséquent, le déficit commercial des services avec les États-Unis s'est légèrement réduit.

Les exportations de services vers les pays autres que les États-Unis ont augmenté de 1,5 % au T3, malgré une baisse notable des exportations vers la Chine (-8,5 %). Les importations de services en provenance des pays autres que les États-Unis ont dépassé les exportations, augmentant de +3,4 %. Un bond des importations en provenance du Japon (+30,0 %) a soutenu cette hausse. Au total, l'excédent commercial des services avec les pays autres que les États-Unis a diminué de 376 millions de dollars pour atteindre 1,2 milliard de dollars au T3.

La croissance du nombre de Canadiens voyageant à l'étranger (+10,7 %) a dépassé celle du nombre de visiteurs entrant au Canada (+6,0 %) au T3. La croissance du nombre de visiteurs entrant au Canada a été alimentée par les résidents des États-Unis (+7,9 %), tandis que les visiteurs d'autres pays ont diminué de 0,4 %. La croissance du nombre de visiteurs canadiens se rendant à l'étranger a été plus équilibrée, avec 10,7 % de visiteurs supplémentaires aux États-Unis et 10,8 % de visiteurs supplémentaires dans les autres pays.

Evaluation scope and objectives
Version texte
% de croissance trimestrielle au troisième trimestreExportationsImportations
États-Unis1.10.8
Chine-8.50.9
Union européenne1.60.8
Reste du monde2.64.7

La croissance économique du Canada devrait ralentir

Selon le Rapport sur la politique monétaire d'octobre 2023 de la Banque du Canada, la croissance économique devrait ralentir à 1,2 % en 2023 et à 0,9 % en 2024.

L'inflation a diminué depuis son pic de 8,1 % en juin 2022 pour fluctuer entre 2,8 % et 4,0 % au cours des derniers mois. La Banque du Canada s'attend à ce que l'inflation tombe à environ 2,5 % au second semestre 2024, les hausses de taux d'intérêt passées continuant à réduire progressivement les pressions sur les prix.

À court terme, la demande au sein de l'économie canadienne devrait être faible, car les augmentations passées des taux d'intérêt et le resserrement des conditions financières mondiales continuent de peser sur la consommation et l'investissement des entreprises. En outre, le ralentissement de la demande étrangère devrait freiner la croissance du volume des exportations à court terme. D'un autre côté, compte tenu du ralentissement de la demande et de l'augmentation de l'offre, divers indicateurs suggèrent que l'économie canadienne se rapproche de l'équilibre et devrait passer à une offre excédentaire à court terme. Cette évolution de l'offre excédentaire devrait modérer davantage l'inflation des prix.

Evaluation scope and objectives
Version texte
La croissance du PIB réel (%)20222023p2024p
Croissance du PIB canadien3.41.20.9
p = prévu

Annexe: Tableau

Tableau 1 : Commerce canadien par secteur industriel (en millions de dollars)

ExportationsImportations
T3 – 2023T/T %A/A %T3 – 2023T/T %A/A %
Marchandises192 3462,9-2,7191 526-0,8-2,2
Produits des ressources110 8745,4-12,160 301-3,1-10,8
Produits énergétiques44 59514,5-19,910 9555,8-16,6
Produits hors ressources76 318-0,314,9124 0080,12,3
Matériel et pièces industriels12 8280,29,621 921-1,31,4
Matériel et pièces électroniques8 3541,07,220 973-4,3-5,0
Véhicules automobiles et pièces pour véhicules automobiles26 1510,328,538 3189,222,0
Transport aérien et autres modes de transport7 455-2,519,26 435-10,83,2
Marchandises de consommation21 530-0,95,936 361-2,8-8,8
Services49 1441,310,752 8491,87,4
Voyages12 0463,320,713 2926,220,7
Transport4 865-0,5-1,68 329-5,4-10,8
Services commerciaux31 7880,89,530 7492,18,2
Services gouvernementaux445-0,94,54792,16,4
Total241 4902,5-0,2244 375-0,3-0,3

Remarque : « T/T % » est la variation par rapport au trimestre précédente; « A/A % » est la variation par rapport au même trimestre de l’année précédente.

Sources : Statistique Canada, Tableau 36-10-0019-01 et Tableau 36-10-0021-01. Balance des paiements, données désaisonnalisées.

Tableau 2 : Commerce canadien des marchandises par partenaire commercial

ExportationsImportations
T3 – 2023 (en millions de dollars)T/T %A/A %T3 – 2023 (en millions de dollars)T/T %A/A %
États-Unis151 4144,80,4121 3890,3-0,9
Mexique2 5405,13,67 4476,514,3
Union européenne8 266-7,3-10,718 060-4,60,3
France1 096-5,47,21 548-1,44,3
Allemagne1 7300,3-19,45 351-3,09,5
Royaume-Uni3 48121,2-27,62 512-21,215,3
Région indo-pacifique17 341-2,8-11,725 787-3,3-13,0
Chine7 4187,80,314 018-9,5-22,8
Japon3 615-10,2-19,74 04810,929,0
Hong Kong  RAS1 69740,7-0,9960-7,2-15,6
Corée du Sud1 481-25,7-29,32 85312,96,0
Inde1 095-25,4-8,51 387-3,7-19,1
Australie710-13,7-17,3618-1,122,6
Indonésie441-10,9-51,840612,2-10,4
Singapour390-2,74,04847,824,4
Taïwan494-10,3-17,11 013-8,1-30,6
Reste du monde9 304-11,2-13,716 331-0,3-4,0
Total192 3462,9-2,7191 526-0,8-2,2

Remarques : Le total pour la région indo-pacifique inclut uniquement les neuf marchés pour lesquels il existe des données. « T/T » est la variation par rapport au trimestre précédent et « A/A » est la variation par rapport au même trimestre de l’année précédente.

Source : Statistique Canada, Tableau 36-10-0023-01. Balance des paiements, données non désaisonnalisées.

Tableau 3 : Commerce canadien des services par partenaire commercial

ExportationsImportations
T3 – 2023 (en millions de dollars)T/T %A/A %T3 – 2023 (en millions de dollars)T/T %A/A %
États-Unis26 1251,110,331 0550,88,0
Mexique619-4,09,2968-12,6-18,2
Union européenne5 4121,616,66 5330,814,4
France1 4024,124,7965-5,59,8
Allemagne1 0302,818,1990-2,112,5
Royaume-Uni2 1972,78,92 4242,0-4,3
Région indo-pacifique6 986-3,014,25 7315,10,3
Chine1 732-8,512,38680,9-13,5
Japon546-0,921,31 02130,769,0
Hong Kong  RAS6790,39,91 307-5,0-19,5
Corée du Sud410-0,718,51754,2-1,7
Inde2 514-2,015,39519,824,5
Australie6020,019,93461,8-1,7
Indonésie59-9,222,9489,14,3
Singapour3193,22,6679-3,0-14,8
Taïwan125-3,85,03366,0-3,2
Reste du monde7 8055,96,26 1388,315,2
Total - tous les services49 1441,310,752 8491,87,4

Remarques : Le total pour la région indo-pacifique inclut uniquement les neuf marchés pour lesquels il existe des données. « T/T » est la variation par rapport au trimestre précédent et « A/A » est la variation par rapport au même trimestre de l’année précédente.

Source : Statistique Canada, Tableau 12-10-0157-01. Balance des paiements, données non désaisonnalisées.

Date de modification: