Commerce et genre : l’histoire Canada-France

Le commerce bilatéral de marchandises entre le Canada et la France s’est élevé en moyenne à 11,5 milliards de dollars par année en 2018 et en 2019. Ceci représente une augmentation de 23 % comparativement à 2016 – la dernière année complète avant l’entrée en vigueur du traitement tarifaire préférentiel prévu par l’AECG en 2017.

En 2019, le Canada a exporté pour 3 637 millions de dollars de marchandises vers la France et en a importé pour 8 693 millions de dollars.

Au Canada, 15 909 emplois sont directement ou indirectement soutenus par les exportations de marchandises vers la France. Les femmes occupent 5 009 de ces emplois.

Cinq principales industries :

Emplois occupés par des femmes qui sont directement ou indirectement soutenus par les exportations de marchandises vers la France :

• Commerce de gros : 489 
• Culture agricole et élevage : 462 
• Transport et fabrication de matériel : 411 
• Finance et assurance : 361 
• Services professionnels, scientifiques et techniques : 344 

En 2019, 3 089 entreprises canadiennes exportaient des biens en France, tandis que 12 131 entreprises canadiennes importaient des biens en provenance de France.

Entreprises détenues par des femmes ou à parts égales par des hommes et des femmes en 2017 :

• Valeur des exportations : 35,2 %
• Valeur des importations : 21,0 %
• Exportateurs : 20,7 %
• Importateurs : 26,5 %

Entreprises détenues par des hommes en 2017 :

• Valeur des exportations : 64,8 %
• Valeur des importations : 79,0 %
• Exportateurs : 79,3 %
• Importateurs : 73,5 %

Les entreprises détenues par des femmes ou à parts égales par des hommes et des femmes ont compté pour une bien plus grande part de la valeur des exportations que du nombre d’exportateurs.

Remarques : Les entreprises détenues par des femmes, par des hommes ou à parts égales par des hommes et des femmes désignent des entreprises privées sous contrôle canadien. Les chiffres présentés sont ceux pour lesquels des données sur le genre du propriétaire sont disponibles.

Emplois directs : les transactions commerciales initiales soutiennent directement les emplois.

Emplois indirects : les emplois supplémentaires soutenus indirectement en raison d'une augmentation des transactions interentreprises (par exemple, dans la chaîne d'approvisionnement) qui résultent du commerce initial.

Sources : Statistique Canada, Base de données sur la dynamique canadienne entre employeurs et employés de 2017; Commerce selon les caractéristiques des exportateurs, 2017; Commerce selon les caractéristiques des importateurs, 2017; Base de données sur le commerce international canadien de marchandises de 2019.