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Sous-ministre du commerce international - Cahier d’information

Octobre 2022

Table des matières

Contexte - Aperçu stratégique

  1. Tendances mondiales
  2. État de l'économie mondiale
  3. Le point sur le commerce international

Affaires courantes du département

  1. Décisions et événements
  2. Cabinet et affaires parlementaires
  3. Budget fédéral

Le Ministère

  1. Aperçu du Ministère
  2. AMC 101
  3. Biographies des sous-ministres
  4. Structure organisationnelle
  5. Affairs mondiales Canada - Réseau international du Canada
  6. Aperçu financier
  7. Affaires mondiales Canada - Effectif
  8. Profils des secteurs

Documents complémentaires

  1. Loi sur le ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement
  2. Lettres de mandat
  3. Résumé des engagements des lettres de mandat
  4. Priorités MINT
  5. Flux de commerce et d'investissement du Canada et ALE
  6. Performance et structure du commerce du Canada
  7. Service des délégués commerciaux (SDC)
  8. Litiges commerciaux

1. Tendances mondiales

Mise à jour – août 2022

Question

L’invasion de l’Ukraine par la Russie est venue perturber considérablement la géopolitique mondiale et soulever davantage d’inquiétudes face à une situation mondiale déjà complexe. Alors que d’autres conflits continuent de causer d’immenses souffrances humaines, l’invasion complète d’un État par une grande puissance entraîne une réévaluation sans précédent des politiques étrangères, de sécurité et de défense de nombreux pays, notamment en Europe et en Asie.

Le Canada cherche à promouvoir une reprise mondiale inclusive, équitable et durable après la pandémie, mais il doit tenir compte d’un paysage géostratégique qui évolue rapidement et du besoin de façonner et de renforcer le système mondial fondé sur des règles, tout en défendant ses valeurs et ses intérêts nationaux.

Aperçu

Plusieurs tendances géostratégiques interdépendantes, déjà observées depuis plusieurs années, mais de plus en plus à la hausse au cours des derniers mois, ont eu des répercussions sur la politique étrangère du Canada. Premièrement, la concurrence entre grandes puissances s’est accrue et a des répercussions grandissantes sur la sécurité mondiale. La rivalité croissante entre les États‑Unis et la Chine, exacerbée par les actions militaires et diplomatiques agressives de la Chine (par exemple, concernant Taïwan, la mer de Chine méridionale et Hong Kong), affecte les choix stratégiques de chaque pays, car la pression pour s’aligner sur les grandes puissances s’accroît sur les questions clés. L’invasion de l’Ukraine par la Russie a, à son tour, accru le risque de conflit militaire direct entre les grandes puissances et créé davantage de fragmentation géopolitique, tout en donnant lieu à une coordination plus étroite entre les États occidentaux et leurs alliés. Deuxièmement, l’autoritarisme et le populisme réactionnaire prennent de l’ampleur dans de nombreux pays, tandis que même les systèmes démocratiques forts connaissent des problèmes internes. Troisièmement, l’aggravation des inégalités au sein des pays et entre eux amène à se demander qui façonne les systèmes nationaux et mondiaux actuels et qui en bénéficie. Cette situation est mise en évidence par des points de vue divergents sur les problèmes mondiaux, y compris l’invasion de la Russie, et s’accompagne d’une action délibérée visant à réduire les progrès réalisés en matière de droits de la personne et d’égalité des genres dans toutes les régions et au sein de certaines organisations internationales. Quatrièmement, le rôle de la technologie, et de ceux qui la mettent au point et en œuvre, évolue rapidement dans le cadre de la transition numérique. Un monde plus numérique offre un potentiel important pour améliorer les conditions de vie, mais il est aussi source de conflits géopolitiques, car les régimes autoritaires exercent le contrôle de l’État sur les questions technologiques et l’utilisent pour mener des campagnes de désinformation massives (par exemple, concernant le Xinjiang, la COVID‑19 et l’invasion de l’Ukraine).

Au-delà de ces tendances géostratégiques clés, le monde continue de lutter contre les répercussions de la COVID‑19 sur la santé et l’économie. Après des décennies de progrès importants, bien qu’inégaux, sur le plan de l’économie et de la réduction de la pauvreté dans la plupart des pays du monde, la pandémie a causé de graves préjudices à l’échelle mondiale, amplifiés depuis par les conséquences de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, notamment en exacerbant les inégalités et les vulnérabilités et en inversant considérablement les gains faits en matière de développement et de réduction de la pauvreté, notamment pour les femmes, les enfants et les groupes marginalisés, en particulier dans les économies émergentes et en développement. La pandémie a également démontré l’importance de la coopération et le rôle clé joué par les organismes multilatéraux dans la distribution des vaccins, le renforcement des systèmes de santé, le soutien aux gouvernements les plus pauvres et l’aide aux plus vulnérables.

De plus, les efforts déployés pour faire face à la crise climatique croissante ont été affectés par la priorité accordée par les gouvernements aux crises de la santé publique, de la sécurité alimentaire et de la sécurité énergétique, ainsi qu’aux graves crises en matière de sécurité. La suspension par la Chine des pourparlers sur le climat qu’elle menait avec les États-Unis en août 2022 montre tout le défi que représente la promotion de la coopération mondiale pour concrétiser les engagements climatiques.

Rivalité géopolitique, paix et sécurité

Outre les répercussions dévastatrices sur l’Ukraine, l’invasion russe a provoqué une flambée des prix de l’énergie et des produits de base, menace la sécurité alimentaire mondiale, perturbe davantage les chaînes d’approvisionnement et fait vaciller les marchés, les États et les entreprises ayant cherché à se conformer aux sanctions. Cette invasion a suscité des débats sur la question de savoir si la situation géopolitique connaît un véritable changement de paradigme ou une simple accélération des tendances récentes vers une géopolitique conflictuelle et des menaces pour la démocratie. Cette invasion a également des effets divergents sur les réponses aux changements climatiques, car la hausse des prix du pétrole et du gaz facilite les investissements dans les énergies vertes au moment même où certains États relâchent leurs engagements en matière de carbone en vue d’une plus grande sécurité énergétique.

L’invasion a également accru de manière considérable le risque de conflit entre la Russie et les membres de l’OTAN, ce qui a conduit à la plus importante politique de la corde raide entre grandes puissances depuis des décennies, entraînant des répercussions pour la sécurité et la défense nationales, les mécanismes de sécurité collective et le fonctionnement des institutions multilatérales. La crise a rapidement provoqué des changements dans les politiques étrangères et de défense européennes, les États revoyant leurs dépenses en matière de défense, le contrôle des exportations d’armes, la sécurité énergétique, l’évaluation des risques de conflit et les relations avec l’OTAN et la Russie (par exemple, l’adhésion de la Suède et de la Finlande à l’OTAN, l’aide létale de l’Allemagne à l’Ukraine). Des questions sont également soulevées concernant la sécurité économique, les sanctions et la mesure dans laquelle elles provoquent un découplage économique et une fragmentation de l’économie mondiale.

La crise en Europe a également servi d’exemple des efforts de l’administration Biden pour rétablir le leadership des États-Unis sur toute une série de questions internationales, y compris en dirigeant la coordination avec les partenaires européens et d’autres partenaires sur la guerre en Ukraine. Les États-Unis poursuivent leur leadership en Europe, tout en cherchant à renforcer leur présence et leurs alliances dans le Pacifique, notamment en cherchant à établir le cadre économique indopacifique. [CAVIARDÉ]. Sur le plan bilatéral, l’accord rapide sur la Feuille de route pour un partenariat renouvelé entre le Canada et les États‑Unis témoigne de la capacité de nos deux pays de relever ensemble toute une série de défis, y compris sur les questions multilatérales, bien que les cinq dernières années [CAVIARDÉ] en conséquence. Alors que les États‑Unis se sont concentrés sur la région indopacifique et la concurrence stratégique à long terme avec la Chine, l’invasion de la Russie a garanti le maintien d’un engagement profond avec l’Europe, notamment par l’intermédiaire de l’OTAN.

Le déplacement historique de la puissance géopolitique et économique de l’Atlantique vers le Pacifique se poursuit, car les pays asiatiques émergents (en particulier la Chine et l’Inde) devraient, selon les prévisions, connaître une croissance plus rapide que les économies plus avancées. Pour sa part, [CAVIARDÉ].

La rivalité entre les États‑Unis et la Chine s’est accrue, et chacun d’eux augmente la pression sur les autres pays afin qu’ils adoptent des positions similaires sur des questions clés. La coopération bilatérale entre les États‑Unis et la Chine se poursuivra jusqu’à un certain point, et leurs échanges commerciaux resteront forts; il n’empêche que les deux pays recherchent un certain degré de découplage stratégique et économique, surtout dans les technologies avancées, non sans impact sur l’interopérabilité numérique et technologique. Les États‑Unis chercheront à affronter la Chine sur des questions préoccupantes (p. ex., commerce, droits de la personne, sécurité, technologie) et à lui livrer concurrence, tout en cherchant à coopérer avec elle sur d’autres (p. ex., changements climatiques, santé mondiale, lutte contre les stupéfiants, non-prolifération), souvent en coordination avec des partenaires régionaux, y compris l’ANASE, le Quad (Inde, Japon, Australie et États‑Unis), et l’AUKUS (Australie, Royaume‑Uni et États‑Unis). La coopération entre les États-Unis et la Chine fluctuera probablement en fonction de l’état des relations bilatérales, plusieurs avenues de coopération ayant été récemment bloquées à la suite de la visite de la présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, Nancy Pelosi, à Taïwan en août 2022. [CAVIARDÉ].

Une autre tendance clé est la concurrence accrue entre les États démocratiques et autoritaires, ce qui entraîne une coopération approfondie entre les États démocratiques, ainsi qu’entre certains États autocratiques. Les deux plus grands États autoritaires, [CAVIARDÉ], elle ne reconnaît pas le contrôle de la Russie sur la Crimée et est demeurée neutre sur l’invasion de l’Ukraine, allant même jusqu’à s’abstenir lors des votes des Nations Unies à ce sujet.

De concert avec d’autres pays autoritaires affirmés, notamment l’Iran, la Russie et la Chine interfèrent dans les processus démocratiques à l’étranger et cherchent à affaiblir le travail multilatéral portant sur la démocratie, les droits de la personne et la liberté des médias. Parallèlement, les populistes antilibéraux en Hongrie, en Pologne, en Turquie, au Brésil et dans d’autres États affaiblissent également les institutions démocratiques au service d’objectifs nationalistes, sans toutefois agir en États adversaires.

Cette dynamique entrave l’action multilatérale, y compris en ce qui concerne les crises régionales et les défis en matière de sécurité. Les crises prolongées, notamment en Syrie, en Libye, en Éthiopie, au Yémen, en RDC, au Liban, au Venezuela, en Irak, en Afghanistan, en Haïti et au Sahel détruisent des vies et des moyens de subsistance, tout en ayant des répercussions sur le plan régional et international. Aucun État fragile ou touché par un conflit n’est en passe d’atteindre les Objectifs de développement durable des Nations Unies en matière de faim, de santé, d’égalité des genres ou de renforcement du pouvoir des femmes. De plus, des millions de personnes continuent d’être déplacées par les conflits et l’instabilité. Les situations d’urgence de plus en plus complexes, qui se chevauchent et durent de plus en plus longtemps (par exemple, vol PS752, COVID‑19, Liban, Afghanistan, Éthiopie, Ukraine), exercent d’énormes pressions sur le système consulaire canadien, mettant en lumière sa complexité et son importance.

Même les régions plus pacifiques et autres questions qui ne suscitent normalement pas de controverse risquent maintenant de donner lieu à des contestations. L’Arctique, par exemple, évolue rapidement sous l’effet des changements climatiques et de la technologie, se prêtant davantage à la navigation maritime et à l’exploration des ressources. La perturbation de la Russie et l’intérêt accru pour la région de la part de puissances non arctiques telles que la Chine pourraient fragiliser l’Arctique en tant que région pacifique et stable, fondée sur des règles. Les défis quant à la non-prolifération nucléaire demeurent également (par exemple, l’Iran, la Corée du Nord), bien que les négociations concernant l’Iran se poursuivent par intermittence. Les questions de sécurité non traditionnelles, de la sécurité sanitaire à la sécurité spatiale, ont été encore plus prépondérantes depuis le début de la pandémie.

Le cyberespace est de plus en plus le théâtre de rivalités géopolitiques et d’actes criminels, où prolifèrent les activités parrainées par des États, y compris des campagnes de plus en plus sophistiquées de désinformation et l’espionnage industriel. Si la guerre en Ukraine a vu la Russie mener une campagne de désinformation, amplifiée par des voix sympathisantes ou perturbatrices dans le monde entier, la guerre entre la Russie et l’Ukraine n’a apparemment pas débouché sur une cyberguerre de grande envergure. Elle a toutefois attiré l’attention sur l’urgence d’agir de concert avec les alliés pour prévenir et combattre la désinformation.

Pour relever ces défis, le multilatéralisme continuera d’être mis en pratique par la grande majorité des États, et la vaste gamme d’institutions qui composent le système international fondé sur des règles, notamment les Nations Unies, continuera à faciliter les discussions diplomatiques et l’action collective, avec plus ou moins de succès, comme elle l’a fait pendant la Guerre froide, la guerre mondiale contre le terrorisme et la pandémie de COVID‑19. Toutefois, en période de tensions géopolitiques renouvelées, la nature de certaines mesures multilatérales est susceptible d’évoluer. La Russie, par exemple, a été isolée ou suspendue de certains forums multilatéraux (par exemple, le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies) pour avoir envahi l’Ukraine. La divergence des réponses des États à l’invasion met toutefois en évidence la difficulté d’établir un consensus multilatéral. Certains pays, qui entretiennent des relations différentes avec la Russie et l’Occident, et qui ont des besoins accrus en matière de développement et de sécurité ou qui sont dépendants sur le plan économique, peuvent être plus sympathiques aux propos anti-occidentaux et plus susceptibles de percevoir une hypocrisie de la part de l’Occident dans les diverses réponses à un conflit européen vis-à-vis d’autres conflits ailleurs dans le monde. Certains États préfèrent également ne pas être amenés à choisir un camp dans ce qu’ils peuvent considérer comme une fausse dichotomie ou la guerre d’un autre. Si le système international fondé sur des règles n’a jamais été assez fort pour empêcher une grande puissance d’agir unilatéralement, aucun État n’a non plus le pouvoir de saper le fonctionnement du système, même imparfait.

Démocratie, droits de la personne et égalité des genres

Vu la dégradation des droits de la personne et de la démocratie dans le monde, il demeure très ardu de faire respecter davantage les droits de la personne et l’égalité des genres, ainsi que de favoriser l’inclusion. Selon Freedom House, 2021 marque la 16e année consécutive de déclin général de la démocratie dans le monde. Découlant de cette tendance, des segments de la population de nombreux pays disent se sentir exclus de la prise de décisions ou des débouchés économiques. Dans certaines démocraties libérales, la polarisation politique a conduit à une remise en question accrue de l’intégrité et de la représentativité des institutions démocratiques. Dans certains cas, ces tendances ont été accélérées par les technologies numériques, qui permettent aux régimes autoritaires de violer les droits de la personne et aux acteurs non étatiques de commettre des abus et de saper les démocraties, alors même qu’elles permettent à la société civile, aux défenseurs des droits de la personne et aux voix pro-démocratiques de soutenir la liberté d’expression et d’association.

De plus, une réaction délibérément hostile aux droits de la personne et à l’égalité des genres vise actuellement les mouvements féministes et les droits des femmes, tandis que les Autochtones, les Noirs, les Asiatiques et d’autres personnes racialisées continuent de subir les conséquences du racisme et de la discrimination systémiques au Canada et à l’étranger. Les femmes et les filles sont confrontées à des menaces sanitaires et socioéconomiques particulières, exacerbées par des formes croisées de discrimination et de violence, et restent systématiquement sous‑représentées au sein des processus décisionnels et des postes de direction.

Développement, économie et commerce

Considérant les reprises postpandémiques divergentes en cours, les répercussions de l’évolution de la pandémie et de la guerre en Ukraine sur les efforts de reprise demeurent incertaines. Les conséquences économiques immédiates des troubles géopolitiques comprennent une forte inflation et une pression supplémentaire sur le budget de nombreux gouvernements déjà très sollicités et pourraient entraîner des problèmes de gestion de la dette, en particulier chez les économies émergentes et en développement. En juin 2022, la Banque mondiale a mis en garde contre une éventuelle stagflation et réaffirmé qu’elle s’attendait à ce que le rendement économique des marchés émergents et des économies en développement reste nettement inférieur à la tendance prépandémique sur son horizon de prévision. On s’attend à ce que les effets de la pandémie et de l’invasion de l’Ukraine par la Russie sur la pauvreté dans le monde et sur les efforts déployés pour atteindre les Objectifs de développement durable soient considérables, notamment en raison de la hausse de l’inflation et de la flambée des prix des denrées alimentaires et d’autres produits de base, qui rendent les produits de première nécessité moins abordables. En 2020, le monde a connu la plus forte hausse de la faim jamais enregistrée. La Banque mondiale estime que la COVID‑19 a poussé près de 100 millions de personnes dans la pauvreté extrême, la première hausse du taux de pauvreté mondiale extrême depuis 1998. Cette situation pourrait se répéter en 2022 en raison de l’insécurité alimentaire causée par la guerre. En outre, les effets croissants des changements climatiques devraient nuire aux perspectives de développement dans certaines régions, notamment dans certaines parties de l’Afrique et de l’Asie du Sud qui comptent déjà parmi les plus pauvres du monde.

Les migrations internationales ont subi le choc de la COVID‑19, ainsi que de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Les routes migratoires officielles ont ralenti, mais pas les routes clandestines, rendant les migrants et les communautés d’accueil encore plus vulnérables.

Malgré la COVID‑19, les flux des envois de fonds se sont maintenus en 2020, pour ensuite repartir à la hausse en 2021. Si le rebond des flux d’investissements directs étrangers (IDE) vers les pays à revenu faible et intermédiaire était le bienvenu en 2021, après une chute brutale en 2020, ce sont les IDE vers les pays les moins avancés qui ont le moins bien récupéré et qui sont les plus menacés par les difficultés économiques de 2022. Les flux commerciaux, qui ont été meilleurs que prévu en 2020, ont connu une nette amélioration au début de 2021, bien que les taux de croissance aient décéléré depuis et continué à ralentir en 2022. Vu l’évolution récente, le paysage commercial international pourrait se fragmenter davantage, car la guerre en Ukraine, la concurrence géopolitique et les stratégies industrielles nationalistes viennent encore plus fausser le libre-échange mondial et encouragent la conclusion d’accords commerciaux aux motifs géopolitiques qui risquent de conduire à une certaine forme de démondialisation. Le système commercial multilatéral, que sous-tend l’Organisation mondiale du commerce, peine à s’adapter aux acteurs économiques et aux problèmes mondiaux émergents. L’une des grandes difficultés tient à la transformation numérique et technologique en cours (par exemple les cryptomonnaies, le Web3, le métavers, la robotique). L’accélération du rythme des innovations et le pouvoir des grandes entreprises technologiques posent des difficultés aux décideurs, notamment parce que les activités économiques se déroulent de plus en plus numériquement. Les perturbations causées par la pandémie et la guerre en Ukraine ont également incité les États à revoir leur exposition aux risques mondiaux et la résilience des principales chaînes d’approvisionnement (par exemple, la délocalisation alliée), notamment en ce qui concerne l’énergie, les minéraux essentiels, la biofabrication (produits pharmaceutiques, vaccins), les produits et services alimentaires et de haute technologie, comme les semiconducteurs. Dans certains pays, les mesures en lien avec la pandémie peuvent être le signe d’un virage soutenu vers des politiques industrielles plus actives et une autosuffisance économique relative.

Entre-temps, le développement international reste un domaine important pour l’influence géopolitique des grandes puissances, y compris l’Union européenne, la Chine, les États‑Unis et le Japon. Alors que la reprise postpandémie se poursuit et que la guerre en Ukraine fait rage, les donateurs ont peine à préserver les niveaux d’aide publique au développement en raison des exigences budgétaires nationales et de l’augmentation probable des dépenses en matière de défense. Cela a conduit à un regain d’intérêt pour l’efficacité de l’aide et du développement, y compris pour la « localisation », qui constitue une nouvelle façon d’aborder l’idéal de l’appropriation locale, et pour une plus grande uniformité de l’action humanitaire, des efforts de développement et de paix (approche à triple volet entre action humanitaire, développement et paix). Le financement de la dette est devenu un problème grave, car de nombreux pays en développement étaient très endettés avant la pandémie. Les institutions financières internationales offrent des facilités de financement d’urgence sans précédent et de nouveaux projets, tandis que le G20 s’est engagé à suspendre temporairement le paiement de la dette des pays les plus pauvres.

Perspectives à venir

En cette ère nouvelle et incertaine, le Canada a besoin de tous les outils à sa disposition pour éviter les écueils du paysage stratégique qui se dessine devant lui, en veillant à ce que sa diplomatie puisse continuer de s’adapter dans un monde en constante évolution. Seul l’avenir nous dira comment l’invasion de l’Ukraine et notre réponse collective continueront de façonner l’évolution de l’ordre mondial, de même que la manière dont le monde traitera désormais ce genre d’agression et les capacités de dissuasion dont ils disposeront pour y répondre. Le Canada devra renforcer ses partenariats existants tout en recherchant des partenariats non traditionnels. Il devra s’investir, avec d’autres, dans l’élaboration de l’ordre international, y compris pour protéger, promouvoir et réformer les éléments du système actuel fondé sur des règles, qui sont au cœur de ses intérêts et qui soutiennent ses valeurs. Il devra également déterminer comment réagir à un environnement de sécurité qui évolue rapidement. Par ailleurs, le Canada doit faire preuve de discernement et agir de manière stratégique dans l’établissement des priorités en matière de soutien institutionnel et bilatéral, d’initiatives multilatérales et techniques et de mesures nationales visant à protéger les intérêts nationaux.

2. État de l'économie mondiale

Octobre 2022

Enjeu

Tendances de la croissance mondiale

Les perspectives macroéconomiques publiées au cours de l’année 2022 ont connu une tendance continue à la baisse, car la fragile reprise mondiale après la pandémie a cédé la place à une détérioration des nouvelles économiques. Selon les dernières prévisions de référence du FMI, la croissance devrait ralentir, pour passer de 6,1 % l’année dernière à 3,2 % en 2022, soit 1,2 % de moins (ou environ 1 billion $ US de moins) que ce qu’il avait prévu au début de cette année. En 2023, la croissance mondiale devrait être encore plus faible et se situer à 2,7 %, dans un contexte où le tiers environ des pays seront en récession ou en quasi-récession. Par ailleurs, le FMI estime qu’il y a une probabilité sur quatre que la croissance mondiale chute en 2023 sous la barre historique de 2 %.

L’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022 a bouleversé les perspectives économiques mondiales. Dans l’immédiat, l’invasion a fait bondir les prix de l’énergie, tout en ébranlant de nombreuses relations commerciales, ce qui a perturbé les chaînes d’approvisionnement et créé une incertitude générale pour les entreprises. Les agissements de la Russie ont déstabilisé les marchés de l’énergie, en particulier en Europe, tout en mettant en péril l’approvisionnement en aliments et en engrais dont dépendent de vastes régions du monde.

Ces chocs de 2022 exacerbent les cicatrices laissées par la pandémie sur les économies, en particulier pour les économies de marché émergentes et en développement. Les économies avancées ont davantage pu préserver les citoyens des pires effets de la pandémie, et avaient en grande partie récupéré leurs pertes économiques à la fin de 2021. Dans la plupart des pays en développement, cependant, les cicatrices économiques sont plus profondes, prenant la forme de reculs dans l’éducation, l’activité économique et les investissements, d’une nette régression au chapitre de l’éradication de la pauvreté et d’années de rattrapage à faire pour retrouver les tendances de croissance antérieures à la pandémie. La hausse des prix et le ralentissement de la croissance creusent le retard des pays à faible revenu. Plusieurs ont également contracté des emprunts et des dépenses considérables pour faire face à la pandémie, ce qui a conduit à des niveaux records d’endettement mondial comme toile de fond à la situation actuelle.

La flambée des prix causée par l’invasion en Ukraine et ses répercussions a aggravé les pressions inflationnistes actuelles, ce qui a érodé le pouvoir d’achat et affaiblit la croissance presque partout. Tant les économies avancées que les économies en développement ont resserré leur politique budgétaire et monétaire (en réduisant les programmes de dépenses et en augmentant les taux d’intérêt) afin de maîtriser l’inflation et de réduire les sorties de capitaux lorsque celles-ci constituent un risque. Les banques centrales prennent, à des degrés divers, le risque d’un « atterrissage brutal » entrainé par une baisse de la demande, voire d’une récession modérée, au lieu de laisser l’inflation continuer à augmenter et ainsi multiplier les problèmes.

Il s’agit donc d’une situation précaire pour l’économie mondiale. Alors que de nombreux indicateurs sur les intentions des consommateurs et des entreprises montrent que les craintes d’inflation et de récession sont largement répandues, l’emploi (p. ex. au sein des 38 membres de l’Organisation pour la coopération et le développement économiques [OCDE]) s’est généralement maintenu, et a soutenu les dépenses. Les prix des aliments demeurent élevés, mais les prix de l’énergie et de certains produits de base ont baissé par rapport aux pics atteints récemment, ce qui entraine un ralentissement du rythme de l’inflation et témoigne à la fois de l’amélioration de certains facteurs, mais aussi de la détérioration des attentes concernant la demande mondiale.

Défis à venir

Un certain nombre de défis prévisibles pourraient avoir une incidence sur le travail d’Affaires mondiales Canada et, de manière plus générale, sur la dynamique géopolitique.

L’hiver en Europe : Les économies de la zone euro ont été malmenées par les prix élevés de l’énergie, et se concentrent sur les niveaux de consommation et de stockage de gaz qui leur permettront de passer l’hiver sans rationnement ni fermetures d’usine. C’est là que le risque de récession est le plus élevé, car la Russie cherche à utiliser le levier énergétique qui lui reste sur l’Europe pour lui arracher des concessions et saper le soutien transatlantique à l’Ukraine. L’Europe, qui est l’une des principales plaques tournantes de l’économie mondiale, risque fort de peser sur ses partenaires commerciaux et sur les chaînes d’approvisionnement mondiales. Toutefois, les prévisions selon lesquelles l’Europe s’en sortira sans rationnement de gaz cet hiver se sont améliorées, même s’il faudra surveiller la situation de près, car un début d’hiver froid est prévu, et la Russie pourrait arrêter complètement les expéditions par gazoduc. La carte énergétique a été redessinée de façon spectaculaire en Europe : de nouvelles sources d’approvisionnement en gaz ont été négociées, des plans ont été établis au sujet des énergies renouvelables, et des revirements se sont opérés dans la politique nucléaire (p. ex. en Allemagne). À long terme, l’ampleur de la réorientation des autres liens économiques et des exportations vers d’autres pays que la Russie pourrait avoir de profondes répercussions sur le plan géopolitique.

Lutte contre l’inflation aux États-Unis : Les prix élevés de l’énergie, auxquels s’ajoutent des problèmes persistants dans les chaînes d’approvisionnement, ont poussé les taux d’inflation aux États-Unis et au Canada à des sommets inégalés depuis 40 ans. Malgré une baisse des prix de l’énergie, des pressions exercées sur les chaînes d’approvisionnement et des statistiques sur l’inflation, la plupart des observateurs continuent à signaler que l’inflation atteint des niveaux historiquement élevés et qu’elle devrait se maintenir jusqu’en 2022, voire jusqu’en 2023. Les banques centrales des deux pays considèrent que leur lutte contre l’inflation n’est pas terminée, et elles devraient continuer à relever les taux d’intérêt, ce qui ralentira l’économie et pourrait avoir des répercussions à l’échelle mondiale. La demande des consommateurs américains joue un rôle très important dans la production et le commerce mondiaux, y compris dans les exportations canadiennes. La plupart des économistes prévoient une période de faible croissance, mais les deux pays éviteront de justesse une récession, même si la situation peut donner l’impression qu’il y en a une. Le ralentissement de la demande et les taux d’intérêt élevés aux États-Unis exercent aussi une pression sur les marchés émergents et les pays en développement, où les investissements sont plus susceptibles de régresser.

Une tendance importante à suivre à long terme concerne notamment la question de savoir dans quelle mesure le discours américain concernant la réduction de ses liens économiques avec la Chine et la relocalisation des activités dans des « pays amis » se concrétisera dans les faits. La question se pose particulièrement dans le cas des chaînes d’approvisionnement essentielles à la sécurité nationale des États-Unis, notamment celle des minéraux critiques, des semi-conducteurs et des ingrédients pharmaceutiques actifs. Les efforts en ce sens de l’administration américaine sont facilités par un consensus bipartisan au Congrès sur la Chine, ce qui peut laisser présager une politique industrielle et commerciale plus agressiveNote de bas de page 1. Déjà, l’administration Biden utilise la concurrence avec la Chine comme un moyen de justifier une politique industrielle américaine remaniée, supposant une intervention plus délibérée de l’État dans un secteur de l’économie de l’innovation. En outre, l’administration américaine envisage de déployer tous les outils actuellement à sa disposition (contrôle des exportations et des importations, droits de douane) et d’explorer de nouveaux outils, y compris avec des alliés, pour répondre aux préoccupations communes concernant les politiques économiques et commerciales de la Chine. Les observateurs économiques et les enquêtes auprès des entreprises indiquent que les cadres supérieurs parlent beaucoup de rapatriement des activités et planifient aussi de le faire.

Ralentissement de l’économie chinoise : La deuxième économie mondiale, aussi appelée l’« usine du monde », est en perte de vitesse, car ses politiques de tolérance zéro pour contrôler la COVID étouffent la production industrielle et les dépenses de consommation. Au deuxième trimestre de 2022, la Chine a évité de justesse une contraction de son économie et a procédé à une rare réduction surprise de son taux d’intérêt en août, lors de la publication de nouvelles données faibles sur la production industrielle, les dépenses, et l’emploi des jeunes. Le secteur immobilier chinois connait également de graves difficultés, car les prix des logements n’ont cessé de baisser, et de nombreux grands promoteurs ont été mis à rude épreuve ou n’ont pas remboursé leurs prêts, ce qui a nécessité un renflouement. Il existe des risques que cette situation se répercute sur l’économie chinoise au sens large et, compte tenu de sa taille, sur l’économie mondiale (p. ex., le ralentissement de la demande chinoise est une cause majeure de la baisse des prix des produits de base, notamment du pétrole). La plupart des économistes estiment que ces risques sont faibles, mais préoccupants. Dans l’ensemble, on s’attend à ce que l’économie chinoise n’atteigne pas son objectif officiel de croissance d’environ 5,5 % pour cette année; le FMI estime la croissance à 3,2 %. Cela place ses dirigeants dans une position de faiblesse au cours d’une année charnière, dans un contexte où Xi Jinping confirme un troisième mandat cet automne, et augmente sans doute les chances que ces dirigeants agissent avec une plus grande volatilité.

Vulnérabilité des pays en développement : La plupart des pays en développement ont entamé l’année 2022 sans avoir réussi à retrouver leur trajectoire de croissance d’avant la pandémie. Nombre d’entre eux ont subi des années de fermeture d’écoles, et dépendent fortement des investissements étrangers et du tourisme, qui ont fortement diminué et n’ont pas complètement rebondi. Bien que l’Europe ait été confrontée aux augmentations des coûts de l’énergie les plus importantes à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, ce sont les pays en développement (en particulier ceux qui sont dépendants des importations) qui ont été les moins en mesure de protéger leurs citoyens de la hausse des prix des aliments et de l’énergie. La Banque mondiale a estimé que 75 à 95 millions de personnes supplémentaires vivront dans l’extrême pauvreté en 2022 par rapport aux projections antérieures à la pandémie.

Malgré certains signes encourageants de baisse des prix des produits de base, les prix des aliments et de l’énergie devraient rester élevés pendant un certain temps; l’invasion de l’Ukraine par la Russie et le bouleversement de l’approvisionnement ont aggravé des systèmes complexes qui étaient déjà sous tension. Dans de nombreux cas, les gouvernements ont eu de la difficulté à agir, car ils doivent réduire les dépenses tout en équilibrant des engagements de prêt croissants, à un moment où les taux augmentent. Le coût élevé des produits essentiels représente donc un risque pour la stabilité sociale et politique de certains pays. Comme l’a déclaré le FMI, les hausses des prix des aliments et de l’énergie sont de grands signes avant-coureurs de troubles.

La forte appréciation du dollar américain constitue un défi connexe, car elle augmente le coût de nombreuses importations et des emprunts libellés en dollars américains et accroit les risques de fuite de capitaux. D’un point de vue systémique, le resserrement des conditions financières signifie que de nombreux pays à faible revenu sont en situation de surendettement ou proches de l’être. Le monde semble moins menacé par le type de crises de la dette qui ont été déclenchées par le dernier grand épisode de stagflation des années 1970, mais avec des niveaux d’endettement record et des conditions financières tendues, la marge de manœuvre est tout simplement réduite partout. Le FMI prévient que « le temps est venu pour les décideurs des pays émergents de fermer les écoutilles » et d’envisager d’urgence d’améliorer leurs réserves de liquidités. De nombreux pays endettés se tourneront vers les membres du G7 et du G20 et vers les institutions internationales pour obtenir de l’aide. La Chine joue un rôle particulièrement important dans la mesure où ses prêts à l’étranger, accordés en grande partie de façon bilatérale, dépassent désormais (depuis aussi loin que 2017) ceux des créanciers multilatéraux tels que le FMI ou la Banque mondiale. Étant donné qu’une part grandissante de ses prêts à l’étranger deviennent irrécouvrables et sont renégociés, les enjeux pour la Chine sont élevés, car ces prêts représentent désormais en quelque sorte une dette intérieure dans les conditions actuelles.

3. Le point sur le commerce international

Octobre 2022

Enjeu

Contexte

L’activité économique et le commerce se contractent à l’échelle mondiale sous l’effet de l’actuel climat de morosité économique engendré par les perturbations dans les chaines d’approvisionnement causées par la COVID-19, l’inflation persistante, la hausse des taux d’intérêt et la guerre menée par la Russie en Ukraine. Il en découle une révision à la baisse des prévisions du commerce et du PIB mondial en 2023.

Alors qu’il était remonté à un sommet en 2021 après le creux de la pandémie de COVID-19, le volume du commerce mondial devrait connaitre une croissance plus lente au second semestre de 2022 et décliner encore en 2023 sous l’effet des multiples chocs qui pèsent sur l’économie mondiale. L’OMC prévoit que le volume du commerce mondial de marchandises s’accroitra de 3,5 % en 2022 (une légère amélioration par rapport à la progression de 3,0 % prévue en avril). En 2023, la croissance du volume du commerce tombera à 1,0 %, un net recul alors que l’OMC l’estimait auparavant à 3,4 %.

L’inflation persistante a suscité un resserrement rapide et synchronisé de la politique monétaire. On s’attend à ce que cette situation fasse sentir ses effets dans toute l’économie mondiale, ce qui réduira la demande, y compris d’importations.

La croissance et la demande d’importations ralentiront dans les grandes économies pour différentes raisons. En Europe, les prix élevés de l’énergie découlant de la guerre menée par la Russie en Ukraine nuisent à la fois aux ménages et à l’industrie (coûts de fabrication). Aux États-Unis, la hausse des taux d’intérêt risque de ralentir les dépenses dans les secteurs sensibles aux fluctuations des taux d'intérêt et fortement axés sur le commerce extérieur, y compris celui des véhicules automobiles. Après avoir vu sa production perturbée par ses efforts pour éradiquer la COVID-19, la Chine pâtira maintenant de la baisse de la demande mondiale.

Les dernières prévisions de l’OMC présentent un grand degré d’incertitude, en raison des effets imprévus que pourrait engendrer le resserrement rapide de la politique monétaire dans les économies avancées et de la nature imprévisible de la guerre menée par la Russie en Ukraine.

Si les hypothèses sur lesquelles se fonde l’OMC demeurent valides, le volume du commerce pourrait afficher en 2022 une croissance oscillant entre 2,0 % et 4,9 %. Si les risques baissiers se matérialisent, la croissance du commerce en 2023 pourrait n’être que de -2,8 %.

Commerce des marchandises

La dépréciation de nombreuses monnaies par rapport au dollar américain ces derniers mois a rendu les aliments et le carburant plus chers dans ces pays. Les taux d’intérêt élevés et son statut de monnaie-refuge ont propulsé le dollar américain à sa valeur la plus élevée en 20 ans, ce qui a une incidence sur le coût des échanges et des emprunts faits en dollars américains dans le monde.

L’invasion russe en Ukraine a aussi grandement contribué à la flambée des prix des produits primaires, notamment le carburant, les aliments et les engrais. En août 2022, les prix de l’énergie avaient grimpé de 78 % en glissement annuel, principalement sous la poussée des prix du gaz naturel, qui ont bondi de 250 %. Le prix du pétrole brut a monté de 36 % pendant la même période. Les produits pétroliers et gaziers représentent une part importante des biens échangés sur la planète, sans compter qu’ils sont essentiels aux activités de fabrication et d’expédition, d’où leur influence sur l’offre et la demande dans les échanges commerciaux.

Les prix du gaz naturel ont présenté d’importants écarts entre les régions. En Europe, ils ont enregistré une progression annuelle de 350 % en août, tandis qu’aux États-Unis, ils ont monté de 120 % le même mois sur une base annuelle, demeurant bien en deçà des cours pratiqués en Europe (8,80 $ US par million de BTU comparativement à 70,00 $ US en Europe).

La demande européenne de gaz naturel liquéfié (GNL) pour compenser la baisse de l’approvisionnement russe a fait grimper le coût de l’énergie en Asie, où le prix du GNL a bondi de 87 % en août.

Les prix du gaz naturel en Europe se sont récemment calmés, en septembre et en octobre, mais ils demeurent exceptionnellement élevés. On observe aussi une accalmie dans les cours du pétrole, mais celle-ci pourrait être davantage le fruit d’une baisse de la demande mondiale que d’une amélioration de l’offre.

La hausse des prix des produits agricoles engendrée par les problèmes de production, la forte inflation et la guerre menée par la Russie entraine une insécurité alimentaire aigüe dans un nombre croissant de pays, annulant des années de gains au chapitre du développement. Cette situation est particulièrement préoccupante dans les pays à faible revenu où les ménages consacrent une grande partie de leur revenu à l’alimentation.

Les données de l’OMC indiquent une baisse de la consommation et des importations dans certains pays, pour faire face à la hausse des prix. De mars à juillet 2022, les quantités de blé importé ont diminué sur une base annuelle en Bolivie (-69 %), en Jordanie (-41 %), en Zambie (‑38 %), au Nigéria (-37 %) et en Équateur (‑30 %), entre autres.

La hausse des prix des engrais est peut-être encore plus inquiétante pour l’avenir, puisqu’ils ont grimpé de 60 % sur une base annuelle en août après avoir presque triplé depuis 2020. La baisse des importations et de l’utilisation d’engrais pourrait se traduire par une diminution du rendement des cultures et une insécurité alimentaire accrue en 2023.

Commerce des services

L’assouplissement d’un grand nombre de restrictions liées à la pandémie s’est accompagné d’une forte reprise des exportations des services de voyage et de transport, dont ont bénéficié de nombreux pays émergents et en développement qui comptent sur le tourisme et avaient perdu cette source de revenus pendant la pandémie. La Chine demeure une exception, puisque les recettes liées aux voyages y sont demeurées réduites en raison de sa politique zéro COVID. Les exportations d’autres services commerciaux (catégorie incluant les services financiers et les services aux entreprises) ont progressé modérément, en partie parce que ce segment n’avait pas subi un déclin marqué pendant la pandémie.

[CAVIARDÉ]

Autres indicateurs commerciaux

L’OMC signale que l’indice PMI mondial du secteur manufacturier (qui intègre les indices des intentions des directeurs d’achat de plus de 40 pays d’accroitre ou non leurs activités) est tombé en août à son plus bas niveau en 26 mois, à 50,3, soit juste au-dessus de la valeur de seuil (50) distinguant l'expansion de la contraction. Parallèlement, le sous-indice des nouvelles commandes à l’exportation est descendu à 47,0, signe d'une contraction. Ces résultats donnent à penser que l’activité manufacturière mondiale s'enlise et que le commerce des marchandises continuera de ralentir dans les prochains mois.

[CAVIARDÉ]

D'autres sous-indices du PMI qui permettent de mieux comprendre l’état des chaines d'approvisionnement mondiales, en mesurant les prix des intrants et des produits finals, ont baissé au cours de la même période, ce qui semble indiquer que les tensions inflationnistes, quoique toujours fortes, ont peut-être atteint leur niveau maximal. Les délais de livraison ont également raccourci en août, et les stocks de produits finis ont augmenté. L’OMC note qu’il y a quelques mois, on y aurait vu les signes positifs d'un allègement des pressions sur les chaines d'approvisionnement mais, aujourd'hui, ces résultats pourraient annoncer un ralentissement de la demande mondiale.

La mesure du trafic de conteneurs, qui suit le commerce mondial des marchandises, est restée proche de son niveau record, mais a plutôt stagné depuis octobre 2020. La baisse du trafic dans les ports chinois a été en partie compensée par une augmentation du trafic de conteneurs dans les ports des États-Unis. De l’avis de l’OMC, cet indice donne dans l’ensemble à penser que le commerce des marchandises continuera de stagner.

Enfin, les données sur les vols internationaux d’OpenSky Network montrent que les vols commerciaux quotidiens (y compris au sein de l’Union européenne) ont fini par dépasser les niveaux d'avant la pandémie pendant l’été. L’expédition par avion, perturbée au départ par la pandémie, a gagné en importance en raison des problèmes logistiques dans l’industrie du transport par conteneurs. Le transport de colis par avion a connu de nouvelles difficultés cette année, puisque plusieurs acteurs clés du fret aérien étaient des transporteurs établis en Russie et en Ukraine, où les routes aériennes ont été perturbées.

Résultats commerciaux du Canada

Les exportations et les importations du Canada ont repris avec vigueur après l’effondrement de l’activité commerciale en 2020.

Le commerce de marchandises du Canada a affiché une croissance record en 2021. Les exportations ont augmenté de 20,8 % par rapport à 2020, une progression de 6,6 % comparativement au sommet atteint avant la pandémie, en 2019; les importations ont crû de 13,0 %, aussi un nouveau record. Même si elle a aussi eu un effet sur les importations, la montée des prix a été à l’origine de la majeure partie de la croissance des exportations en 2021. À prix constants, les exportations et les importations du Canada ont respectivement augmenté de 1,2 % et de 9,2 % par rapport à 2020.

Les exportations ont progressé dans toutes les catégories de produits, sauf les véhicules automobiles et pièces connexes, la croissance étant principalement alimentée par les exportations d’énergie, de produits forestiers, ainsi que de produits en métal et de produits minéraux non métalliques. Du côté des importations, une augmentation a été enregistrée dans 9 des 11 catégories en 2021, une progression à laquelle ont grandement contribué les produits en métal et produits minéraux non métalliques, les produits chimiques de base et industriels, les produits en plastique et en caoutchouc, ainsi que les biens de consommation. Comparativement à l’année précédente, le commerce bilatéral s’est accru avec chacune des grandes régions du monde en 2021. Cette croissance a principalement été tirée par la hausse des échanges avec les États‑Unis, mais le commerce avec la Chine et le Mexique a également connu une progression importante.

Toutefois, la baisse marquée de l’activité économique mondiale attendue pour la fin de 2002 et l’année prochaine pèsera sur les perspectives commerciales du Canada.

Déjà, les exportations totales du Canada ont reculé de 2,9 % en août. Des déclins ont été observés dans 7 des 11 catégories de produits. Un repli a aussi été enregistré en juillet, après six hausses en 2022. Ce recul s’explique en grande partie par la baisse des exportations de produits énergétiques. En chiffres absolus, le volume des exportations totales a diminué de 1,3 % en août, alors que les prix des exportations fléchissaient pour un troisième mois consécutif.

Les importations totales ont décliné pour un deuxième mois d’affilée en août, de 1,7 %. Il s’agissait de la première fois que les importations reculaient pendant deux mois consécutifs depuis septembre 2021. En août, des baisses ont été observées dans 8 des 11 catégories de produits, les véhicules automobiles et pièces connexes subissant la diminution la plus marquée. En chiffres absolus, le volume des importations totales a reculé de 0,7 %.

La balance commerciale du Canada continuera de bénéficier de toute hausse engendrée par la conjoncture internationale du prix du pétrole et des autres produits de base qu’il exporte, y compris les produits agricoles. L’affaiblissement du marché de la consommation aux États-Unis pourrait nuire aux exportations de biens fabriqués du Canada, en particulier.

4. Décisions et événements

Calendrier prévisionnel : pour intervention/prise de décision, et principaux points pour information (non exhaustif)

Du 17 au 23 octobre

Sous-ministre du Commerce internationalMinistre du Commerce international, de la Promotion des exportations, de la Petite Entreprise et du Développement économiqueAutres événements marquants

Décisions ou documents clés dont la signature est attendue :

[CAVIARDÉ]

Note à la ministre pour approbation prioritaire :

[CAVIARDÉ]

 

Du 24 au 30 octobre

Sous-ministre du Commerce internationalMinistre du Commerce international, de la Promotion des exportations, de la Petite Entreprise et du Développement économiqueAutres événements marquants

Décisions ou documents clés dont la signature est attendue :

[CAVIARDÉ]

Voyages ministériels/réunions internationales :

  • 25 octobre (secrétaire parlementaire) : Africa Accelerating 2022 (Toronto, et Johannesburg, en Afrique du Sud).
  • Du 26 au 27 octobre : Dialogue de haut niveau entre le Canada et la Commission de l’Union africaine, à Ottawa, au Canada. Participation des ministres Joly, Ng et Sajjan (à confirmer).

[CAVIARDÉ]

Voyages (nationaux) :

  • 26 octobre : Réunion du premier ministre (PM) — Dialogue de haut niveau entre le Canada et la Commission de l’Union africaine, à Ottawa, au Canada. Participation des ministres Joly, Ng et Sajjan (à confirmer).

Événements publics/activités de communication :

  • 24 octobre : Journée des Nations Unies (déclaration du PM)

Du 31 octobre au 13 novembre

Sous-ministre du Commerce internationalMinistre du Commerce international, de la Promotion des exportations, de la Petite Entreprise et du Développement économiqueAutres événements marquants

Décisions ou documents clés dont la signature est attendue :

[CAVIARDÉ]

[CAVIARDÉ]

Voyages (à l’étranger) :

  • Du 6 au 18 novembre : Participation du ministre Sajjan à la 27e Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP27), à Charm el-Cheikh, en Égypte (à confirmer).
  • 11 novembre : Voyage du PM à l’occasion du Sommet commémoratif du 45e anniversaire du partenariat ANASE-Canada, Phnom Penh, au Cambodge (à confirmer).

Événements publics/activités de communication :

  • 1er novembre : Message ministériel conjoint sur le Cadre des résultats ministériels 2021-2022.
  • 3 novembre : Lancement du rapport Le point sur le commerce 2022, à Ottawa.

Événements ailleurs dans le monde :

  • 8 novembre : Élections de mi-mandat aux États-Unis

Du 14 au 30 novembre

Sous-ministre du Commerce internationalMinistre du Commerce international, de la Promotion des exportations, de la Petite Entreprise et du Développement économiqueAutres événements marquants

Décisions ou documents clés dont la signature est attendue :

· [CAVIARDÉ]

Voyages ministériels/événement à l’étranger :

  • Du 16 au 17 novembre : Réunion des ministres de l’APEC, en Thaïlande (à confirmer).
  • Du 23 au 24 novembre : Sommet de l’Alliance du Pacifique, au Mexique (à confirmer).
  • Du 29 au 30 novembre : Visite à Washington, D.C. (à confirmer).

[CAVIARDÉ]

Voyages (à l’étranger) :

  • Du 15 au 16 novembre : Voyage du PM à l’occasion du Sommet des dirigeants du G20, à Bali, en Indonésie.
  • Du 17 au 18 novembre : Voyage du PM à l’occasion de la Réunion des dirigeants économiques de l’APEC, en Thaïlande.
  • Du 19 au 20 novembre : Voyage du PM à l’occasion du Sommet de la Francophonie, en Tunisie.

Événements publics/activités de communication :

  • 25 novembre : Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes (responsable : ministre Sajjan)

Événements ailleurs dans le monde :

  • Novembre (à confirmer) : 20e congrès du Parti communiste de Chine

Décembre

Sous-ministre du Commerce internationalMinistre du Commerce international, de la Promotion des exportations, de la Petite Entreprise et du Développement économiqueAutres événements marquants

 

Voyages (nationaux) :

  • 5 ou 12 décembre (à confirmer) : Réunion du Comité mixte de l’Accord économique et commercial global (AECG), à Ottawa.

[CAVIARDÉ]

Voyages (nationaux) :

  • Du 7 au 19 décembre : 15e Conférence des Parties à la Convention sur la biodiversité (COP15), à Montréal, au Canada

Voyages (à l’étranger) :

  • Décembre (à confirmer) : Sommet des leaders nord-américains (SLNA), au Mexique (PM à confirmer).
  • Décembre (à confirmer) : Sommet pour la démocratie des États-Unis, aux États-Unis (PM à confirmer).

Événements publics/activités de communication :

  • 10 décembre : Journée internationale des droits de la personne (éventuelle déclaration commune).
  • 18 décembre : Journée internationale des migrants (éventuelle déclaration commune).
  • Le Budget supplémentaire des dépenses B doit être approuvé par le Parlement.

5. Cabinet et affaires parlementaires

Faits saillants de l’automne – Cabinet et Parlement 2022

Comité parlementaire

  • Comité permanent du commerce international (CIIT) de la Chambre des communes
  • Comité sénatorial permanent des affaires étrangères et du commerce international
[CAVIARDÉ]Lois
  • Projet de loi d’initiative parlementaire C-282 (gestion de l’offre)
  • Loi d’exécution du budget de 2022 (modifications apportées à la Loi sur les mesures économiques spéciales et à la Loi sur la justice pour les victimes de dirigeants étrangers corrompus)
[CAVIARDÉ][CAVIARDÉ]

Approuvé par : Colleen Calvert, directrice générale et secrétaire des affaires ministérielles

6. Budget fédéral

Objet

Budget 2022

Le budget 2022 prévoit 1 125,7 milliards de dollars en nouveau financement sur 5 ans à Affaires mondiales Canada pour certaines initiatives, par exemple :

[CAVIARDÉ]

Préparatifs en vue du budget de 2023

PFM coordonne le processus budgétaire fédéral pour Affaires mondiales Canada, et travaille en étroite collaboration avec les représentants du Ministère des Finances pour bien faire comprendre les propositions d’Affaires mondiales Canada et rallier les appuis en faveur de celle-ci, et ce, pour les 3 ministres.

Les préparatifs sont en cours pour le budget de 2023 les présentations sont attendues normalement en novembre.

La stratégie du ministère à l'égard du budget de 2023 devra tenir compte de l’évolution du contexte mondial : l'invasion illégale et injustifiée de l'Ukraine par la Russie; une vaste montée de l'autoritarisme menant à l'érosion des valeurs démocratiques; les crises alimentaire et énergétique qui s’Aggravent; la hausse de l'inflation; les effets continus de la COVID-19; et d'autres défis mondiaux qui s'ajoutent aux pressions auxquelles doit faire face Affaires mondiales Canada. La coordination des 3 portefeuilles ministériels pose des difficultés supplémentaires.

[CAVIARDÉ]

Pour mettre en œuvre les engagements énoncés dans la lettre de mandat de chacun des ministres et mener à bien les priorités ministérielles en cours, [CAVIARDÉ].

Volets de financement

Les demandes de financement sont traditionnellement présentées au moyer de 2 volets :

La lettre d'appel de la ministre des Finances pour le budget de 2022 a présenté un nouveau volet de financement :

Ce troisième processus devait être lancé au printemps ou à l'été 2022, mais il n’a pas eu lieu, partiellement en raison du volume élevé de demandes hors cycle que devait traiter le Ministère des Finances Canada à la suite du budget de 2022. Il n'est pas certain si ce volet sur l'intégrité des programmes sera conservé pour l'année qui vient ni si le cycle budgétaire habituel pour 2023 sera la seule occasion de présenter des points opérationnels.

Examen des dépenses et des politiques stratégiques

Le budget de 2022 prévoit un examen des dépenses visant à réduire « le rythme et l'envergure des dépenses qui n'ont pas encore eu lieu »; on fera le point dans la mise à jour économique et financière à l'automne 2022. Par ailleurs, le budget prévoit le lancement d'un examen des politiques stratégiques qui permet de s’assurer que les programmes gouvernementaux donnent les résultats attendus, avec des économies ciblées de 6 milliards de dollars sur 5 ans, et 3 milliards de dollars annuellement d'ici 2026-2027.

Le Ministère attends toujours d’autres détails au sujet de cet examen de la part du Secrétariat du Conseil du Trésor.

7. Aperçu du Ministère

Enjeu

Affaires mondiales Canada est chargé de définir et de faire progresser les objectifs intégrés du Canada en matière de politique étrangère, de commerce et d’aide internationale. Il aide aussi à promouvoir les intérêts consulaires et commerciaux du Canada. Nous sommes un ministère constitué en réseau qui est doté d’un effectif de 12 508 employés au Canada et dans 110 pays (au sein de 178 missions) et d’un budget total de 7,5 milliards de dollars.

Contexte

En tant que sous-ministre des Affaires étrangères (USS), vous êtes chargé de promouvoir et de représenter les intérêts et les valeurs du Canada à l’étranger, et ce, en dirigeant Affaires mondiales Canada. Le Ministère réunit les capacités en matière de politique étrangère, de commerce et d’aide internationale et voit à les intégrer au profit du Canada. Affaires mondiales Canada gère les négociations internationales sur une foule de sujets, fait progresser le droit international, réagit aux crises internationales complexes et joue un rôle dans l’élargissement des débouchés économiques pour les Canadiens. Il est également responsable des relations consulaires, notamment de l’aide aux Canadiens en détresse à l'étranger.

Le Ministère

Le Canada a établi son tout premier ministère des Affaires étrangères en juin 1909. Depuis, le Ministère s’est progressivement transformé afin de suivre l’évolution de l’environnement international. Les plus grandes transformations comprennent sa fusion avec le ministère du Commerce, en 1982, puis avec l’Agence canadienne de développement international, en 2013.

Bien que le nom légal du Ministère demeure « ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement » (conformément à la loi concernant ce ministère adoptée le 26 juin 2013), le titre d’usage selon le Programme de coordination de l’image de marque est « Affaires mondiales Canada ».

Les activités du Ministère

Le Ministère gère les relations diplomatiques et consulaires que le Canada entretient avec les gouvernements étrangers et les organisations internationales, en mobilisant et en influençant les acteurs internationaux afin de promouvoir la sécurité et la prospérité du Canada dans un contexte mondial dynamique. Il propose une approche cohérente des objectifs du Canada en matière de politique, de commerce et d’aide internationale en fonction d’analyses rigoureuses, ainsi que de consultations et de dialogues avec d’autres ministères et des acteurs canadiens et internationaux. Le Ministère surveille constamment l’évolution de la situation mondiale et en évalue les répercussions possibles afin de remplir le mandat du gouvernement, en veillant à ce qu’il soit toujours appuyé par des conseils stratégiques fondés sur des données probantes.

Le travail du Ministère est centré sur cinq responsabilités essentielles :

1) Diplomatie et défense des intérêts à l’échelle internationale : Promouvoir les intérêts et les valeurs du Canada par l’élaboration de politiques, la diplomatie, la défense des intérêts et l’engagement auprès de divers acteurs. Cela comprend l’établissement et le maintien de relations constructives dans l’intérêt du Canada, principalement par l’intermédiaire de notre réseau de missions; l’exercice d’un leadership diplomatique face à certains enjeux mondiaux; et le soutien des efforts visant à établir des institutions internationales solides et à faire respecter le droit international, y compris par l’utilisation judicieuse de sanctions.

2) Commerce et investissement : Contribuer à l’augmentation des échanges commerciaux et des investissements afin de relever le niveau de vie de l’ensemble des Canadiens. Cela comprend la mise en place et la sauvegarde d’un système commercial mondial ouvert, inclusif et fondé sur des règles; un soutien aux exportateurs et aux innovateurs canadiens afin d’accroître leurs activités à l’étranger; la négociation des accords commerciaux bilatéraux, plurilatéraux et multilatéraux; l’administration des contrôles à l’exportation et à l’importation; la gestion les différends commerciaux internationaux; la facilitation et l’expansion de l’investissement direct étranger; et le soutien à l’innovation, à la science et à la technologie à l’échelle internationale.

3) Programmation en matière de développement, d’aide humanitaire, de paix et de sécurité : Contribuer à la réduction de la pauvreté et accroître les possibilités pour les peuples du monde entier. Cet objectif comprend l’allègement de la souffrance liée aux crises humanitaires; le renforcement des possibilités de croissance économique inclusive, durable et équitable; la promotion de l’égalité des genres et du renforcement du pouvoir des femmes; l’amélioration des résultats en matière de santé et d’éducation, et le renforcement de la paix et de la sécurité au moyen de programmes visant à combattre l’extrémisme violent et le terrorisme, à soutenir le renforcement des capacités de lutte contre la criminalité, à diriger des opérations de paix et à gérer les conflits.

4) Aide aux Canadiens à l’étranger : Fournir des renseignements opportuns et appropriés sur les voyages et des services consulaires aux Canadiens à l’étranger pour contribuer à leur sécurité. Cette responsabilité comprend des visites de lieux de détention, le déploiement de personnel afin d’évacuer des Canadiens en situation de crise et la fourniture de documents d’urgence.

5) Soutien à la présence du Canada à l’étranger : Fournir des ressources, des infrastructures et des services permettant une présence pangouvernementale et pancanadienne à l’étranger. Cela comprend la gestion de nos missions à l’étranger et la mise en œuvre d’une importante initiative, appelée Obligation de diligence, ayant pour but d’assurer la protection des employés du gouvernement du Canada, des infrastructures et des renseignements à l’étranger.

Grâce à ces cinq piliers de responsabilité, Affaires mondiales Canada offre une plateforme intégrée et souple à partir de laquelle il est possible de déployer et d’exploiter un ensemble d’outils solides et diversifiés, à l’appui de la prospérité économique, de la santé et de la sécurité de tous les Canadiens. Dans un contexte mondial complexe, cela comprend l’adhésion du Canada à des institutions multilatérales comme l’ONU, le G7, le G20, l’OTAN, le NORAD, l’OCDE, l’OEA, l’APEC, le Conseil de l’Arctique, le Commonwealth et la Francophonie, ce qui lui permet d’engager de nombreuses et diverses parties prenantes, lui offre des possibilités d’influencer les points de vue de ses partenaires internationaux et de prendre des mesures conjointes pour résoudre des problèmes difficiles, de la cybersécurité aux changements climatiques, et de la défense antimissile à la stabilité économique. Cela comprend également d’importantes ressources naturelles, des actifs de défense et de sécurité et des capacités humaines, notamment celles qui se trouvent à l’échelon fédéral et qui sont liées à la science et à la technologie, à la gouvernance et à la gestion efficace de la fonction publique, ainsi que les compétences et les actifs qui proviennent du Parlement canadien, des autres ordres de gouvernement, du système judiciaire, de la société civile canadienne, des établissements de recherche et du secteur privé.

Responsabilités juridiques

Le Ministère constitue la principale source de conseils sur le droit international public pour le gouvernement du Canada, y compris le droit international sur le commerce et l’investissement. Les avocats d’Affaires mondiales Canada contribuent à l’élaboration et à la gestion des politiques et fournissent des avis sur des questions juridiques internationales, offrent des services d’interprétation et d’analyse des accords internationaux, et défendent les intérêts du Canada au cours de négociations ou de litiges internationaux. Le Ministère compte également un certain nombre d’avocats du ministère de la Justice, qui fournissent des services juridiques liés au droit national, y compris en ce qui a trait aux litiges et à la réglementation, par exemple l’imposition de sanctions.

Effectif du Ministère

Pour remplir son mandat, le Ministère compte sur un effectif souple, compétent, diversifié et mobile.

Il compte plus de 12 000 employés actifs (y compris les employés canadiens [EC] et les employés recrutés sur place [ERP]), dont 7 203 EC qui travaillent soit au Canada, soit dans ses missions à l’étranger. Les 5 305 autres sont des ERP, généralement des citoyens étrangers embauchés dans leur propre pays pour fournir des services de soutien à nos missions. À l’heure actuelle, 57 % des EC sont des femmes (par rapport à 59 % d’ERP), et 60 % des EC ont l’anglais comme première langue officielle (par rapport à 40 % qui ont le français comme première langue officielle).

Un système de ressources humaines distinct permet au Ministère de répondre à ses besoins opérationnels complexes en temps opportun. Notre personnel travaille dans certains des endroits les plus difficiles du monde, y compris dans des zones touchées par un conflit. Parmi les divers groupes professionnels et types d’affectation, un groupe d’employés permutants appuie l’exécution du mandat unique du Ministère en effectuant des affectations d’une durée habituelle de deux à quatre ans et en alternant entre les missions à l’étranger et l’Administration centrale. Il s’agit d’agents du service extérieur (dans les dossiers du commerce, de la politique, de l’économie, de l’aide internationale et de la gestion et des affaires consulaires), d’adjoints administratifs, de spécialistes des systèmes informatiques ou de cadres supérieurs, y compris nos chefs de mission.

Les chefs de mission servent le ministre à la suite d’une nomination par le cabinet. Ils acquièrent une connaissance approfondie de leur pays d’accréditation, établissent de vastes réseaux et fournissent des conseils et des avis sur des enjeux urgents d’ordre bilatéral ou international. Le chef de mission est responsable de la participation de l’ensemble du gouvernement du Canada dans son pays d’accréditation et de la supervision de tous les programmes fédéraux présents dans sa mission.

Le personnel d’Affaires mondiales Canada travaille au Canada et à l’étranger pour promouvoir les intérêts canadiens dans le cadre d’une diplomatie créative allant des négociations officielles et de la création de réseaux à la mobilisation des parties prenantes et au renforcement des capacités. Les fonctionnaires canadiens participent chaque année à des milliers de réunions internationales sur une multitude de sujets, faisant ainsi valoir les intérêts du Canada grâce à des interactions formelles et informelles avec des représentants de pratiquement tous les pays du monde. Ces efforts sont soigneusement harmonisés aux priorités du Ministère et amplifiés par une diplomatie publique ciblée, y compris sur les médias sociaux.

Le Ministère reçoit également le soutien du Centre de surveillance et d’intervention d’urgence, situé à Ottawa et disponible en tout temps. Ce centre est toujours prêt à aider les Canadiens ayant besoin d’aide consulaire à l’étranger ou à réagir en temps réel aux catastrophes naturelles et aux situations d’urgence complexes dans le monde entier.

Finances du Ministère

Le financement total demandé par le Ministère dans le Budget principal des dépenses 2022-2023 s’est chiffré à 7,5 milliards de dollars. Ce montant est réparti comme suit :

La distribution du budget par responsabilité essentielle du Ministère est indiquée comme suit dans le Budget principal des dépenses de 2022-2023 :

Tableau résumant les dépenses prévues en 2022-2023, par responsabilité essentielle
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Tableau résumant les dépenses prévues en 2022-2023, par responsabilité essentielle :

Réseau du Ministère

Le vaste réseau du Ministère à l’étranger compte 178 missions dans 110 pays (voir le tableau de bord en pièce jointe pour un aperçu du réseau). Le type et le statut de ces missions varient : une mission peut notamment prendre la forme d’une grande ambassade, d’un petit bureau de représentation ou d’un consulat.

Le réseau de missions du Ministère à l’étranger appuie les activités internationales de 37 ministères, organismes et cooccupants canadiens partenaires (comme Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada; la Défense nationale; l’Agence des services frontaliers du Canada; Sécurité publique Canada; la Gendarmerie royale du Canada; Exportation et développement Canada, ainsi que plusieurs provinces et territoires).

Les bureaux du Ministère à l’Administration centrale sont situés dans la région d’Ottawa-Gatineau. La plupart des membres du personnel travaillent dans l’un des trois premiers immeubles de la liste ci‑dessous :

En outre, le Ministère dispose de six bureaux régionaux au Canada qui lui permettent d’interagir directement avec les Canadiens et plus particulièrement avec les entreprises canadiennes :

Haute direction et gouvernance ministérielle

Pour soutenir les ministres, les plus hauts fonctionnaires du Ministère sont : le sous‑ministre des Affaires étrangères (USS), le sous-ministre du Commerce international (DMT), le sous-ministre du Développement international (DME) et le sous-ministre délégué des Affaires étrangères (DMA) [voir la notice biographique ci-jointe de DMT, DME et DMA].

Seize secteurs sont dirigés par des sous‑ministres adjoints, qui relèvent des sous‑ministres et sont responsables de fournir des conseils intégrés englobant divers portefeuilles, et ce, sur des sujets allant des régions géographiques jusqu’aux enjeux ministériels et thématiques (voir le profil distinct de chaque secteur et la notice biographique des sous-ministres adjoints).

Les chefs de mission du Canada à l’étranger sont responsables de la gestion et de la direction des activités de leur mission, ainsi que de la supervision des activités officielles des divers ministères et organismes du gouvernement du Canada dans le pays ou auprès de l'organisation internationale où ils ont été affectés.

Le Ministère dispose d’un cadre de gouvernance ministérielle robuste comprenant des comités spécialisés de vérification, les évaluations, la sécurité, les opérations financières, la gestion ministérielle, les politiques et les programmes, et la diversité et l’inclusion.

Les cadres supérieurs de l’Administration centrale et du réseau des missions gèrent et intègrent les politiques et les ressources du Ministère dans ce contexte afin d’assurer la responsabilité de la prestation des programmes et des résultats du Ministère.

Cette approche se traduit par une collaboration internationale plus cohérente et cohésive, soutenue par une structure organisationnelle intégrée.

>Tableau résumant la structure des comités de gouvernance ministérielle
Version texte

Tableau résumant la structure des comités de gouvernance ministérielle :

Planification et production de rapports

Le processus annuel de planification et de production de rapports du Ministère repose sur son cadre ministériel des résultats.

Un plan ministériel définit le programme du gouvernement pour l’année à venir en ce qui concerne la politique étrangère, le commerce international et le développement. Le plan donne un aperçu stratégique des priorités centrales, des résultats prévus et des besoins en ressources connexes du Ministère pour le prochain exercice financier. Le document est approuvé par les ministres et déposé devant le Parlement (habituellement en mars ou en avril). Le Plan ministériel énonce aussi les objectifs de rendement par rapport auxquels le Ministère présentera ses résultats définitifs au terme de l’exercice financier dans son rapport ministériel sur le rendement, habituellement déposé devant le Parlement à la fin de l’automne.

Les principales priorités du Ministère sont déterminées chaque année afin de s’assurer que les fonctions habilitantes (RH, finances, GI-TI, locaux, etc.) sont en mesure de fournir des services optimaux pour soutenir le mandat du Ministère. De même, les principaux risques du Ministère sont ciblés et communiqués dans le Profil de risque d’entreprise. Les priorités et les risques sont gérés par le système de gouvernance du Ministère et réévalués chaque année.

8. AMC 101

Mot de bienvenue et présentation pour le sous-ministre du Commerce international (DMT)

Vue d’ensemble du Ministère

Haute direction et gouvernance ministérielle

Votre rôle : soutenir la ministre du Commerce international

Principales responsabilités de MINT

Responsabilités du portefeuille de MINT

Responsabilités du portefeuille au sein d’Affaires mondiales Canada

Organismes du portefeuille

Autres responsabilités de MINT

Obligations statutaires et dépôts requis au Parlement

Engagements dans la lettre de mandat de MINT

9. Biographies des sous-ministres

Sous-ministre des Affaires étrangères, David Morrison

Sous-ministre des Affaires étrangères, David Morrison

Le 12 octobre 2022, le premier ministre a nommé David Morrison au poste de sous-ministre des Affaires étrangères.

Avant d’occuper ce poste, M. Morrison a assumé les fonctions de sous-ministre du Commerce international, et de conseiller de la politique étrangère et de la défense auprès du premier ministre. Il a également été représentant personnel du premier ministre pour le Sommet du G7.

À Affaires mondiales Canada, M. Morrison a auparavant occupé les postes de sous-ministre délégué des Affaires étrangères de 2017 à 2018, et de sous-ministre adjoint du Secteur des Amériques de 2013 à 2017. En 2012 et en 2013, il a été vice-président principal à l’Agence canadienne de développement international.

M. Morrison a également été secrétaire exécutif du Fonds d’équipement des Nations Unies de 2008 à 2012, et porte-parole et directeur des communications du Programme des Nations Unies pour le développement de 2004 à 2008. Il a également été président fondateur de NetAid, un partenariat entre les Nations Unies et Cisco Systems afin d’utiliser Internet pour lutter contre la pauvreté dans le monde, de 2000 à 2004.

M. Morrison a commencé sa carrière au sein du Programme des Nations Unies pour le développement en Corée du Nord à la fin des années 1980. Il a été agent politique à l’ambassade du Canada à La Havane de 1991 à 1994, et directeur et membre du conseil de direction du Forum économique mondial à Genève, où il était responsable du programme du sommet annuel à Davos de 1995 à 1999.

M. Morrison est titulaire d’une maîtrise en philosophie (relations internationales) de l’Université d’Oxford et d’un baccalauréat en histoire de l’Université Yale.

Sous ministre du Développement international, Christopher MacLennan

Sous ministre du Développement international, Christopher MacLennan

Le 5 janvier 2022, le premier ministre Justin Trudeau a nommé Christopher MacLennan au poste de sous-ministre du Développement international.

Avant d’occuper cette fonction, M. MacLennan était sous-ministre délégué des Affaires étrangères et représentant personnel du premier ministre pour le Sommet du G20. Il continue d’assumer le rôle de représentant personnel du premier ministre pour le Sommet du G20.

Auparavant, en tant que sous-ministre adjoint, Enjeux mondiaux et Développement, à Affaires mondiales Canada, M. MacLennan a dirigé les efforts du Canada concernant l’aide internationale au développement par l’entremise de partenaires multilatéraux et mondiaux, de l’aide humanitaire et de relations prioritaires en matière de politique étrangère avec les Nations Unies, le Commonwealth et la Francophonie. En plus de jouer ce rôle, il occupait simultanément le poste de sous-sherpa des Affaires étrangères du Canada au sein du G7.

Avant d’occuper ces postes, M. MacLennan était secrétaire adjoint par intérim du Cabinet pour les priorités et la planification et sous-ministre adjoint de l’innovation en matière de politiques au Bureau du Conseil privé. Auparavant, M. MacLennan a été le directeur général, Santé et Nutrition, à Affaires étrangères, Commerce et Développement Canada, et il a dirigé l’équipe responsable du sommet international du premier ministre, « Sauvons chaque femme, chaque enfant : un objectif à notre portée », qui portait sur la santé des mères, des nouveau‑nés et des enfants, en 2014. Ce travail faisait suite à son rôle précédent au sein de l’Initiative de Muskoka du G8 sur la santé des mères, des nouveau-nés et des enfants, en 2010. Avant d’assumer ces rôles, M. MacLennan a occupé diverses fonctions à l’Agence canadienne de développement international, à Environnement Canada et à Ressources humaines et Développement des compétences Canada.

M. MacLennan est titulaire d’un doctorat de l’Université Western, avec spécialisation en développement constitutionnel et en droits internationaux de la personne. De 2012 à 2013, il a été chercheur invité Fullbright au Center on Democracy, Development and the Rule of Law de l’Université Stanford. M. MacLennan est l’auteur de nombreux ouvrages, y compris Toward the Charter : Canadians and the Demand for a National Bill of Rights, 1929-1960.

Sous-ministre déléguée des Affaires étrangères, Cindy Termorshuizen

Sous-ministre déléguée des Affaires étrangères, Cindy Termorshuizen

Le 5 janvier 2022, le premier ministre Justin Trudeau a nommé Cynthia (Cindy) Termorshuizen au poste de sous-ministre déléguée des Affaires étrangères.

D’octobre 2020 à janvier 2022, Mme Termorshuizen était sous-ministre adjointe, Secteur des services consulaires, de la sécurité et de la gestion des urgences, à Affaires mondiales Canada.

Mme Termorshuizen a auparavant occupé divers postes à Affaires mondiales Canada, y compris ceux de directrice générale, Politique de sécurité internationale, de chef de mission adjointe à l’ambassade du Canada en Chine et de chef de mission adjointe à l’ambassade du Canada en Afghanistan.

Au début de sa carrière, Mme Termorshuizen a également occupé divers postes au Bureau du Conseil privé et au ministère de la Défense nationale.

Mme Termorshuizen est titulaire d’une maîtrise ès arts en sciences politiques de l’Université Carleton et d’un baccalauréat en développement international et en français de l’Université de Guelph.

10. Structure organisationnelle

Structure organisationnelle de la direction (EX) d'Affaires mondiales Canada
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Niveau 1 – Sous-ministres et coordonnateur

Niveau 2 – Sous-ministres adjoints et directeurs généraux

Niveau 3 – Directeurs généraux

Niveau 4 – À l’extérieur de la structure organisationnelle principale

Source de renseignements : Système de gestion des ressources humaines (SGRH)

Dans certains cas, des corrections ont été apportées par HFR pour tenir compte de l’information la plus récente sur les employés ou les postes.

Mise à jour le 31 octobre 2022

11. Affairs mondiales Canada - Réseau international du Canada

Affairs mondiales Canada - Réseau international du Canada
Version texte

Légende : EC = employés canadiens (incluant AM = autres ministères) / ERP = employés recrutés sur place

Missions par région géographique

RegionNombre de missionsPourcentage du total des missions
Amériques5531 %
Europe, Moyen-Orient et Maghreb6134 %
Afrique subsaharienne2121 %
Asie-Pacifique4123 %
Total178

* Le nombre de postes est utilisé plutôt que le nombre d'employés afin d'assurer une image uniforme de la présence du Canada à l'étranger d'une année à l'autre.

Postes d'EC et d'ERP par région géographique

RegionNombre de postes
Asie-Pacifique2 549
Afrique subsaharienne932
Europe, Moyen-Orient et Maghreb2 710
Amériques2 149
Total8 340

Postes d'EC par niveau de difficulté

NiveauNombre de postes
Non difficile867
Niveau I72
Niveau II104
Niveau III526
Niveau IV448
Niveau V373
Total2 390

Réseau international du Canada

Total des postes du réseau international

VilleECERPTotal
New Delhi77315392
Washington, D.C.177177354
Beijing87234321
Londres88218306
Mexico62186248
Paris53151204
Manille40175215
Nairobi31117148
Hong Kong49116165
Tokyo40103143
Islamabad37115152
Bogotá255479
Moscou3985124
Berlin3189120
Ankara316596
Autres1 5233 7505 273
Total2 3905 9508 340

Postes de partenaires et cooccupants, Affaires mondiales Canada

OrganisationECERPTotal
Affaires mondiales Canada 1 4554 3605 815
Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC)3661 2031 569
Défense nationale (MDN)21369282
Agence des services frontaliers du Canada (ASFC)6649115
Gendarmerie royale du Canada (GRC)643397
Sécurité publique Canada62971
Gouvernement de l'Ontario113849
Exportation et développement Canada (EDC)174461
Gouvernement du Québec153550
Gouvernement de l'Alberta71825
Autres11492206
Total2 3905 9508 340

* Le réseau international du Canada comprend 23 partenaires et 9 cooccupants.

* Les partenaires comprennent des ministères, des organismes et des sous-organismes fédéraux.

* Les cooccupants comprennent des sociétés d'État, des gouvernements provinciaux et des programmes de gouvernements étrangers.

Carte du réseau

Missions et points de service par portefeuille géographique et catégorie
Version texte

Missions et points de service par portefeuille géographique et catégorie

5 janvier 2023

Europe et Moyen-Orient

MissionDésignation - titre
Ambassades
Abou DhabiAmbassade du Canada aux Émirats arabes unis
AlgerAmbassade du Canada en Algérie
AmmanAmbassade du Canada en Jordanie
AnkaraAmbassade du Canada en Turquie
AstanaAmbassade du Canada au Kazakhstan
AthènesAmbassade du Canada en Grèce
BagdadAmbassade du Canada en Irak
BeyrouthAmbassade du Canada au Liban
BelgradeAmbassade du Canada en République de Serbie
BerlinAmbassade du Canada en Allemagne
BerneAmbassade du Canada en Suisse
BruxellesAmbassade du Canada en Belgique
BucarestAmbassade du Canada en Roumanie
BudapestAmbassade du Canada en Hongrie
Le CaireAmbassade du Canada en Égypte
CopenhagueAmbassade du Canada à Copenhague, au Danemark
DamasAmbassade du Canada en Syrie
DohaAmbassade du Canada au Qatar
DublinAmbassade du Canada à Dublin, en Irlande
La HayeAmbassade du Canada aux Pays-Bas
HelsinkiAmbassade du Canada en Finlande
Koweït (ville)Ambassade du Canada au Koweït
KievAmbassade du Canada en Ukraine
LisbonneAmbassade du Canada au Portugal
MadridAmbassade du Canada en Espagne
MoscouAmbassade du Canada en Russie
OsloAmbassade du Canada en Norvège
ParisAmbassade du Canada en France
PragueAmbassade du Canada auprès de la République tchèque
RabatAmbassade du Canada au Maroc
ReykjavikAmbassade du Canada en Islande
RigaAmbassade du Canada en Lettonie
RiyadAmbassade du Canada en Arabie saoudite
RomeAmbassade du Canada en Italie
StockholmAmbassade du Canada en Suède
Tel-AvivAmbassade du Canada en Israël
TripoliAmbassade du Canada en Libye
TunisAmbassade du Canada en Tunisie
Vatican (Cité du)Ambassade du Canada auprès du Saint-Siège
VienneAmbassade du Canada en Autriche
VarsovieAmbassade du Canada en Pologne
ZagrebAmbassade du Canada en Croatie
Hauts-commissariats
LondresHaut-commissariat du Canada au Royaume-Uni
Bureaux
BratislavaBureau de l'ambassade du Canada, Bratislava
TallinnBureau de l'ambassade du Canada, Tallinn
VilniusBureau de l'ambassade du Canada, Vilnius
BarceloneConsulat et bureau commercial du Canada, Barcelone
ErbilBureau de l'ambassade du Canada, Erbil
Bureaux de représentation
RamallahBureau de représentation du Canada, Ramallah
Missions multilatérales
Bruxelles UEMission du Canada auprès de l'Union européenne
Bruxelles OTANDélégation canadienne conjointe auprès du Conseil de l'Atlantique Nord
Genève PERMMission permanente du Canada auprès du Bureau des Nations Unies et de la Conférence sur le désarmement
Genève OMCMission permanente du Canada auprès de l'Organisation mondiale du commerce
Paris OCDEDélégation permanente du Canada à l’Organisation de coopération et de développement économiques
Paris UNESCODélégation permanente du Canada à l’Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture
Vienne OSCEDélégation canadienne à l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe
Vienne PERMMission permanente auprès des organisations internationales (AIEA, OTICE, ONUDC/ONUV)
Consulates General
IstanbulConsulat général du Canada, Istanbul
DubaïConsulat général du Canada, Émirats arabes unis
Consulates
DusseldorfConsulat du Canada, Düsseldorf
MunichConsulat du Canada, Munich

Asie-Pacifique

MissionDésignation - titre
Ambassades
BangkokAmbassade du Canada en Thaïlande
BeijingAmbassade du Canada en Chine
HanoiAmbassade du Canada au Vietnam
JakartaAmbassade du Canada en Indonésie
KaboulAmbassade du Canada en Afghanistan
ManilleAmbassade du Canada aux Philippines
SéoulAmbassade du Canada en République de Corée
TokyoAmbassade du Canada au Japon
Oulan-BatorAmbassade du Canada en Mongolie
YangonAmbassade du Canada au Myanmar
Hauts-commissariats
Bandar Seri BegawanHaut-commissariat du Canada à Brunéi Darussalam
CanberraHaut-commissariat du Canada en Australie
ColomboHaut-commissariat du Canada au Sri Lanka
DhakaHaut-commissariat du Canada au Bangladesh
IslamabadHaut-commissariat du Canada au Pakistan
Kuala LumpurHaut-commissariat du Canada en Malaisie
New DelhiHaut-commissariat du Canada en Inde
SingapourHaut-commissariat du Canada à Singapour
WellingtonHaut-commissariat du Canada en Nouvelle-Zélande
Bureaux
Phnom Penh (1er sept 2015)Bureau de l'ambassade du Canada, Thaïlande
Vientiane (1er sept 2015)Bureau de l'ambassade du Canada, Thaïlande
AhmedabadBureau commercial du Canada, Ahmedabad
HyderabadBureau commercial du Canada, Hyderabad
KarachiBureau commercial du Canada, Karachi
FukuokaBureau commercial du Canada, Fukuoka
KolkataBureau commercial du Canada, Kolkata
SapporoBureau commercial du Canada, Sapporo
Bureaux de représentation
TaipeiBureau commercial du Canada à Taipei
Missions multilatérales
ANASE (1er août 2015)Association des nations de l'Asie du Sud-Est
Consulats généraux
BangaloreConsulat général du Canada, Bangalore
ChandigarhConsulat général du Canada, Chandigarh
ChongqingConsulat général du Canada, Chongqing
GuangzhouConsulat général du Canada, Guangzhou
Ho Chi Minh CityConsulat général du Canada, Ho Chi Minh-Ville
Hong KongConsulat général du Canada, Hong Kong
MumbaiConsulat général du Canada, Mumbai
ShanghaiConsulat général du Canada, Shanghai
SydneyConsulat général du Canada, Sydney
Consulats
AucklandConsulat et bureau commercial du Canada, Auckland
ChennaiConsulat du Canada, Chennai
NagoyaConsulat du Canada, Nagoya

Afrique

MissionDésignation - titre
Ambassades
AbidjanAmbassade du Canada en Côte d'Ivoire
Addis-AbebaAmbassade du Canada en Éthiopie
BamakoAmbassade du Canada au Mali
DakarAmbassade du Canada au Sénégal
HarareAmbassade du Canada au Zimbabwe
JubaAmbassade du Canada au Soudan du Sud
KhartoumAmbassade du Canada à Khartoum
KinshasaAmbassade du Canada en République démocratique du Congo
OuagadougouAmbassade du Canada au Burkina Faso
Hauts-commissariats
AbujaHaut-Commissariat du Canada au Nigéria
AccraHaut-Commissariat du Canada au Ghana
Dar es SalaamHaut-Commissariat du Canada en Tanzanie
LagosHaut-commissariat auxiliaire du Canada au Nigéria
MaputoHaut-Commissariat du Canada au Mozambique
NairobiHaut-Commissariat du Canada au Kenya
PretoriaHaut-Commissariat du Canada en Afrique du Sud
YaoundéHaut-Commissariat du Canada au Cameroun
Bureaux
CotonouBureau de l'ambassade du Canada au Bénin
KigaliBureau du haut-commissariat du Canada en République du Rwanda
LusakaBureau du haut-commissariat du Canada en Zambie
JohannesburgHaut-Commissariat et bureau commercial du Canada, Johannesburg

Amériques

MissionDésignation - titre
Ambassades
BogotaAmbassade du Canada en Colombie
BrasiliaAmbassade du Canada au Brésil
Buenos AiresAmbassade du Canada en Argentine
CaracasAmbassade du Canada en République bolivarienne du Venezuela
Guatemala (ville)Ambassade du Canada au Guatemala
La HavaneAmbassade du Canada à Cuba
LimaAmbassade du Canada au Pérou
MexicoAmbassade du Canada à Mexico, au Mexique
MontevideoAmbassade du Canada en Uruguay
Panama (ville)Ambassade du Canada au Panama
Port-au-PrinceAmbassade du Canada en Haïti
QuitoAmbassade du Canada en Équateur
San JoséAmbassade du Canada au Costa Rica
San SalvadorAmbassade du Canada au Salvador
SantiagoAmbassade du Canada au Chili
Santo DomingoAmbassade du Canada en République dominicaine
WashingtonAmbassade du Canada aux États-Unis d'Amérique, à Washington
Hauts-commissariats
BridgetownHaut-commissariat du Canada à la Barbade
GeorgetownHaut-commissariat du Canada au Guyana
KingstonHaut-commissariat du Canada en Jamaïque
Port of SpainHaut-commissariat du Canada à Trinité-et-Tobago
Bureaux
La PazBureau de l'ambassade du Canada, La Paz
ManaguaBureau de l'ambassade du Canada, Managua
TegucigalpaBureau de l'ambassade du Canada, Tegucigalpa
Belo HorizonteBureau commercial du Canada, Belo Horizonte
Palo Alto (Californie)Bureau commercial du Canada, Palo Alto
Porto AlegreBureau commercial du Canada, Porto Alegre
RecifeBureau commercial du Canada, Recife
Missions multilatérales
New York PERMMission permanente du Canada auprès des Nations Unies
Washington OEAMission permanente du Canada auprès de l'Organisation des États américains
Consulats généraux
Atlanta (Georgie)Consulat général du Canada, Atlanta
Boston (Massachusetts)Consulat général du Canada, Boston
Chicago (Illinois)Consulat général du Canada, Chicago
Dallas (Texas)Consulat général du Canada, Dallas
Denver (Colorado)Consulat général du Canada, Denver
Detroit (Michigan)Consulat général du Canada, Detroit
Los Angeles (Californie)Consulat général du Canada, Los Angeles
Miami (Floride)Consulat général du Canada, Miami
Minneapolis (Minnesota)Consulat général du Canada, Minneapolis
MonterreyConsulat général du Canada, Monterrey
New York (New York)Consulat général du Canada, New York
Rio de JaneiroConsulat général du Canada, Rio de Janeiro
San Francisco (Californie)Consulat général du Canada, San Francisco
Sao PauloConsulat général du Canada, Sao Paulo
Seattle (Washington)Consulat général du Canada, Seattle
Consulats
GuadalajaraConsulat du Canada, Guadalajara
Houston (Texas)Consulat du Canada, Houston
Punta CanaConsulat du Canada, Punta Cana
San Diego (Californie)Consulat du Canada, San Diego
Agences consulaires
AcapulcoAgence consulaire du Canada, Acapulco
CancunAgence consulaire du Canada, Cancun
MazatlanAgence consulaire du Canada, Mazatlan
Playa del CarmenAgence consulaire du Canada, Playa del Carmen
Puerto VallartaAgence consulaire du Canada, Puerto Vallarta
San José del CaboAgence consulaire du Canada, San José del Cabo

12. Aperçu financier

Aperçu financier d’Affaires mondiales Canada - Budget principal des dépenses 2022-2023
Version texte

Aperçu financier d’Affaires mondiales Canada - Budget principal des dépenses 2022-2023

Pension des ERPDépenses prescrites par la loiFonctionnementCapitalSubventions et contributionsBudget total
$91.8$381.3$1,890.3$200.9$4,904.8$7.50
Pension des ERPDépenses prescrites par la loiFonctionnementCapitalSubventions et contributionsBudget total
$91.8
millions
$381.3
millions
$1890.3
millions
$200.9
millions
$4904.8
millions
$7.50
milliards
FonctionnementSubventions et contributions
91% du budget de fonctionnement est utilisé pour des coûts fixes (salaires, loyer, commodités et services de protection).59% du budget de fonctionnement est utilisé pour les salaires.53% du budget de fonctionnement est utilisé pour les missions à l’étranger156.2 millions du budget de fonctionnement est pour les Directives sur le service extérieur.60% du budget de subventions & contributions est dépensé en subventions.81% du budget de subventions & contributions est dépensé sous le portefeuille du développement international.

13. Affaires mondiales Canada - Effectif

Effectif d'Affaires mondiales Canada
Version texte

Légende : EC = employés canadiens / ERP = employés recrutés sur place / AM = autres ministères

Effectif total d’Affaires mondiales Canada (en date du 31 mars 2022)

EC et ERP actifs
EC7,203
ERP5,305
Total12,508
EC actifs par emplacement
AC5,79280%
À l’étranger1,28018%
En région1312%
Total7,203
EC actifs par catégorie
Non-permutant1,894
Permutant5,308
Mobile1
Total7,203
EC actifs par sexe et première langue officielle
FemmeHommeTotal
Anglais2,4131,8824,295
Français1,6921,2162,908
Total4,1053,0987,203
EC actifs par generation
Génération de l’après-guerre86212%
Gén. X2,31432%
Gén. Z6079%
Gén. Y3,41547%
Traditionaliste50%
Total7,203
EC actifs par groupe professionnel
AS1,521
CO323
CR120
EC972
EX594
FI232
FS1,495
IS246
IT484
PE121
PG126
PM420
Autre549
Total7,203
ERP actifs par région géo. et programme des AM
AMCAMTotal
Amériques1,0852571,342
Asie-Pacifique1,1105681,678
Europe, Moyen-Orient et Maghreb1,3303861,716
Afrique subsaharienne458111569
Total3,9831,3225,305
ERP actifs par sexe et programme des AM
FemmeHommeTotal
AMC2,1921,7913,983
AM9613611,322
Total3,1532,1525,305
Lacunes afférentes à l’équité en matière d’emploi (EE)* (EC actifs)
Femmes27
Autochtones180
Personnes handicapées-352
Minorités visibles674

* Le Ministère a atteint une représentation globale pour les femmes (+27), autochtones (+180) et les minorités visibles (+674), mais demeure sous-représenté chez les personnes handicapées (-352).

EC Actifs par Secteur
ACMBFMCFMCOREDCDDMODPDDSMXEGMHCMIFMJFMJUSKFMLCMMINOMFMNGMOGMPFMSCMTFMVBDWGMWPSAXDDZIDAutre*TOTAL
4445222831415563301557759338611423134226263805505021701,1713212935246538167,203

Direction (EX) (en date du 31 mars 2022)

EC actifs occupant un poste de direction (EX) par groupe et niveau et catégorie
Non-permutantPermutantSans catégorieTotal
EX 01642512317
EX 02241172143
EX 0318981117
EX 04117018
EX 050819
Total1074916604
EC actifs occupant un poste de direction (EX) par groupe et niveau et sexe
FemmeHommeTotal
EX 01160157317
EX 026974143
EX 035463117
EX 0471118
EX 05459
Total294310604
EC actifs occupant un poste de direction (EX) par emplacement
Administration centrale34257%
À l’étranger25642%
En région61%
Total604
Lacunes afférentes à l’équité en matière d’emploi (EE)* pour les EX (EC)
Femmes6
Autochtones-13
Personnes handicapées-16
Minorités visibles33

* Le Ministère a atteint une représentation des personnes handicapées (+1) et des minorités visibles (+11), mais demeure sous-représenté chez les femmes (-18) et les Autochtones (-10).

Chef de mission

Chef de mission (CDM) Postes pourvus par volet et première fois comme CDM
Première fois comme CDMPlus d’une fois comme CDMTotal
Dévelop-pement325
Personnel de direction51722
AGC022
Bassin d'employés EC mobiles718
Non employé de la FP112
AM252651
Politique121224
Commerce202
Total5561116
Chef de mission (CDM) Postes pourvus par niveau et groupe professionnel et sexe
FemmeHommeTotal
EX 01141226
EX 02181937
EX 03192241
EX 04347
EX 05044
FS 04101
Total5561116
Chef de mission (CDM) Postes pourvus par région géo. et sexe
FemmeHommeTotal
Afrique4812
Amériques151429
Asie/ Océanie91524
Europe, Moyen-Orient, Afrique du Nord232043
Multila-téral448
Total5561116

14. Profils des secteurs

A – Fonctionnel – Commerce

BFM - Développement du commerce international, investissement et innovation

Sara Wilshaw, sous-ministre adjointe et déléguée commerciale en chef
Sara Wilshaw

Mme Wilshaw, haute fonctionnaire comptant 28 ans d’expérience, a été nommée déléguée commerciale en chef du Canada et sous-ministre adjointe, Développement du commerce international, investissement et innovation en octobre 2020.

Auparavant, elle était directrice des Opérations au Secrétariat de la politique étrangère et de la défense du Bureau du Conseil privé (BCP). À ce titre, elle fournissait des analyses stratégiques et des conseils sur les relations canado-américaines, l’Amérique latine, le commerce, les changements climatiques, les droits de la personne et les Nations Unies.

Avant de se joindre au BCP, Mme Wilshaw était directrice générale, Amérique du Nord, à Affaires mondiales Canada pendant la renégociation de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA). Avant d’occuper ce poste, elle avait représenté le Canada en tant que consule générale à Dallas et en tant que déléguée commerciale principale à New Delhi. Son expérience à l’étranger comprend également des fonctions à la mission permanente du Canada auprès de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et à l’ambassade du Canada au Japon.

Mandat

Le Service des délégués commerciaux (SDC) du Canada est un réseau de plus de 1 500 professionnels du développement du commerce international qui aident les entreprises canadiennes à réussir sur les marchés mondiaux. À partir de plus de 150 villes dans le monde et de 6 bureaux centraux au Canada, le SDC a travaillé avec 10 182 clients canadiens au cours de l’exercice 2021-2022; 93 % d’entre eux étaient des petites et moyennes entreprises (PME). Le SDC a fourni 50 863 services à ces clients, ce qui comprend :

Le SDC travaille aussi avec Investir au Canada pour attirer, retenir et accroitre les investissements directs étrangers (IDE) au Canada.

Le Secteur du développement du commerce international, de l’investissement et de l’innovation (BFM) dirige le SDC et soutient le mandat général du Ministère en matière de commerce et d’investissement en accomplissant ce qui suit :

Dossiers chauds
Ressources financières et humaines 2022-2023
SalairesOpérationsImmobilisationsS et CPension des ERPTotal
57 278 11338 280 7881 289 80047 307 808144 156 509
Nombre et pourcentage d’employés canadiens actifs par lieu de travail pour BFM en date du 31 mars 2022
Version texte

EC actifs pour BFM par lieu de travail en date du 31 mars 2022

ACRégionMissionTotal
398, 76 %124, 24 %0, 0 %522, 100 %
Nombre et pourcentage d’employés canadiens actifs par catégorie pour BFM en date du 31 mars 2022
Version texte

EC actifs pour BFM par catégorie en date du 31 mars 2022

TraditionnelPermutantMobileTotal
437, 84 %85, 16 %0, 0 %522, 100 %

TFM - Politique et négociations commerciales

Bruce Christie, sous-ministre adjoint
Bruce Christie

Bruce est devenu sous-ministre adjoint du Secteur de la politique et des négociations commerciales en 2021. Après le sous‑ministre Morrison, il est le cadre le plus élevé du Canada responsable de la politique et des négociations commerciales internationales. Il est le négociateur commercial en chef du Canada, ainsi que le négociateur en chef pour le PTPGP. Depuis qu’il a intégré le Ministère en 1992, Bruce a occupé plusieurs postes de cadre à Ottawa et à l’étranger, notamment en tant que négociateur en chef des accords aériens et directeur général de la Direction générale de la propriété intellectuelle, de l’investissement et de la politique commerciale des services (2014-2017). Il a été le représentant permanent adjoint du Canada auprès de l’OMC (2009-2014), période pendant laquelle il a présidé le Comité des marchés publics de l’OMC et a été le négociateur principal du Canada dans le cadre des négociations sur l’accès aux marchés pour les produits non agricoles du cycle de Doha et de l’adhésion de la Russie à l’OMC.

Mandat

Le Secteur de la politique et des négociations commerciales supervise l’élaboration de politiques visant à promouvoir les intérêts économiques, commerciaux et d’investissement du Canada à l’étranger; la négociation et la mise en œuvre des accords commerciaux internationaux du Canada, notamment les accords multilatéraux, les accords bilatéraux et régionaux de libre-échange (ALE), les accords de promotion et de protection des investissements étrangers (APIE) et les accords de transport aérien; la gestion des questions de politique commerciale dans le cadre de l’OMC et des ALE existants du Canada; et l’administration de la Loi sur les licences d’exportation et d’importation et des questions de politique connexes (notamment les contrôles des exportations stratégiques militaires).

Horizon de 90 jours : Jalons et points de décision
Enjeux importants
Ressources financières et humaines 2022-23
SalairesOpérationsImmobilisationsS et CPension des ERPTotal
31 736 01218 462 5989 860 08660 058 696
Nombre et pourcentage d’employés canadiens actifs par lieu de travail pour TFM en date du 31 mars 2022
Version texte

EC actifs pour TFM par lieu de travail en date du 31 mars 2022

ACRégionMissionTotal
315, 98 %6, 2 %0, 0 %321, 100 %
Nombre et pourcentage d’employés canadiens actifs par catégorie pour TFM en date du 31 mars 2022
Version texte

EC actifs pour TFM par catégorie en date du 31 mars 2022

TraditionnelPermutantMobileTotal
300, 93 %21, 7 %0, 0 %321, 100 %

B – Fonctionnel

CFM - Services consulaires, sécurité et gestion des urgences

Julie Sunday, sous-ministre adjointe
Julie Sunday

Julie Sunday est la sous-ministre adjointe du Secteur des services consulaires, de la sécurité et de la gestion des urgences depuis janvier 2022.

Précédemment, elle a été directrice générale de la sécurité et de la gestion des urgences, ainsi que dirigeante principale de la sécurité à Affaires mondiales Canada (AMC). C’est elle qui a dirigé la campagne de distribution des vaccins à AMC en 2021, à titre de directrice générale de la réponse à la pandémie. En outre, elle a été directrice générale et conseillère spéciale auprès du sous-ministre du Secteur de la plateforme internationale (2020‑2021) et de la dirigeante principale des finances (2018‑2020).

Avant de se joindre à AMC, Mme Sunday était directrice exécutive de la planification et de la gouvernance (niveau de directrice générale) au Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada (2017-2018). Elle a également travaillé au Secrétariat de la politique du développement social du Bureau du Conseil privé, où elle appuyait directement le Comité du Cabinet chargé des affaires sociales.

Mandat

Le Secteur des services consulaires, de la sécurité et de la gestion des urgences s’occupe des domaines suivants :

Horizon de 90 jours : Jalons et points de décision
Enjeux importants
Affaires consulaires

Sécurité des missions et gestion des urgences

Ressources financières et humaines 2022-23
SalairesOpérationsImmobilisationsS et CPension des ERPTotal
19 614 49837 482 327556 76557 653 590
Nombre et pourcentage d’employés canadiens actifs par lieu de travail pour CFM en date du 31 mars 2022
Version texte

EC actifs pour CFM par lieu de travail en date du 31 mars 2022

ACRégionMissionTotal
283, 100 %0, 0 %0, 0 %283, 100 %
Nombre et pourcentage d’employés canadiens actifs par catégorie pour CFM en date du 31 mars 2022
Version texte

EC actifs pour CFM par catégorie en date du 31 mars 2022

TraditionnelPermutantMobileTotal
228, 81 %55, 19 %0, 0 %283, 100 %

IFM - Sécurité internationale et Affairs politique

Heidi Hulan, sous-ministre adjointe (directrice politique)
Heidi Hulan

Heidi Hulan s’est jointe à Affaires mondiales Canada en 1996. Elle est devenue directrice politique et sous-ministre adjointe pour la Sécurité internationale en février 2022.

Auparavant, elle a occupé le poste d’ambassadrice en Autriche et de représentante permanente auprès des Nations Unies à Vienne, avec une accréditation auprès de la République de Slovaquie (2017-2021). En 2020-2021, elle a présidé le Conseil des gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).

À l’administration centrale, Mme Hulan a occupé divers postes, notamment : sous-ministre adjointe, Politique stratégique, directrice générale, Politique de sécurité internationale; et directrice générale, Non-prolifération et réduction des menaces à la sécurité.

À l’étranger, Mme Hulan a travaillé à la Mission permanente du Canada auprès des Nations Unies à New York et comme représentante permanente adjointe du Canada auprès de l’OTAN.

Elle a remporté le Prix du ministre pour l’excellence en matière de politique étrangère et le Prix d’excellence du sous-ministre.

Mandat

Le Secteur de la sécurité internationale et des affaires politiques (IFM) est chargé de répondre aux crises internationales et d’assurer la sécurité des Canadiens en fournissant des conseils stratégiques, des analyses adaptées au contexte et des programmes spécialisés. En outre, le Secteur joue un rôle de premier plan dans le leadership qu’exerce le Canada afin de protéger l’ordre international fondé sur des règles et de le renforcer. Il joue aussi un rôle important pour promouvoir la démocratie et les valeurs et intérêts du Canada en ce qui concerne les droits et libertés et l’inclusion, ainsi que pour faire avancer les programmes de paix et de stabilisation et la coopération en matière de sécurité.

Le Secteur travaille en étroite collaboration avec ses partenaires bilatéraux, multilatéraux et intergouvernementaux, et il est à l’avant-garde des politiques et des programmes du Canada visant à faire face à de grands enjeux touchant la sécurité mondiale comme l’ingérence étrangère, la cybersécurité, la criminalité internationale et le terrorisme à l’échelle internationale, la prolifération des armes, l’extrémisme violent, les États touchés par un conflit et l’autoritarisme. Par ailleurs, le Secteur appuie la participation du Canada à d’importantes organisations multilatérales, comme l’OTAN, le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, l’OSCE, le G7 (IFM est le directeur politique du G7), la Commission de consolidation de la paix des Nations Unies, le Forum mondial contre le terrorisme, le Forum régional de l’Association des Nations de l’Asie du Sud-Est (ANASE), l’Agence internationale de l’énergie atomique, l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques, la Conférence du désarmement, le Partenariat mondial contre la prolifération des armes de destruction massive et des matières connexes, l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste et la Coalition mondiale contre Daesh, ainsi qu’un certain nombre de coalitions internationales concernant la liberté en ligne, la liberté des médias et les droits des personnes LGBTI. Le Secteur abrite la Direction générale du renseignement, qui travaille avec des partenaires à l’échelle du gouvernement et avec des alliés pour fournir des rapports et des renseignements stratégiques à l’appui des opérations et de la prise de décision. En outre, le Secteur soutient les efforts de concertation du Canada avec ses principaux partenaires et alliés en matière de défense et de sécurité.

Horizon de 90 jours : Jalons et points de décision
Dossiers chauds
Ressources financières et humaines 2022-23
SalairesOpérationsImmobilisationsS et CPension des ERPTotal
36 205 91735 408 6273 086 489315 475 746390 176 779
Nombre et pourcentage d’employés canadiens actifs par lieu de travail pour IFM en date du 31 mars 2022
Version texte

EC actifs pour IFM par lieu de travail en date du 31 mars 2022

ACRégionMissionTotal
367, 95 %0, 0 %19, 5 %386, 100 %
Nombre et pourcentage d’employés canadiens actifs par catégorie pour IFM en date du 31 mars 2022
Version texte

EC actifs pour IFM par catégorie en date du 31 mars 2022

TraditionnelPermutantMobileTotal
291, 75 %95, 25 %0, 0 %386, 100 %

JFM - Affaires juridiques

Alan Kessel, sous-ministre adjoint
Alan Kessel

Alan Kessel a pris ses fonctions de sous‑ministre adjoint et de jurisconsulte en septembre 2017. Avant d’être nommé à ce poste, il a été haut-commissaire adjoint à Londres de septembre 2013 à août 2017.

M. Kessel a occupé de nombreux postes au sein du Secteur des affaires juridiques, notamment ceux de jurisconsulte (2005-2013); de jurisconsulte adjoint et de directeur général de la Direction générale des affaires juridiques (2004-2005), et de directeur de la Direction du droit onusien, criminel et des traités.

Au cours de ses années de service, il a été affecté à l’ambassade du Canada en Suède (1985-1987), à la mission du Canada aux Nations Unies à Genève, en Suisse (1990-1994), et au haut-commissariat du Canada à Londres, au Royaume-Uni (2000-2004, 2013-2017). Il a été admis au Barreau de l’Ontario en 1981 et embauché au Ministère en 1983.

Mandat

La Direction des affaires juridiques est la principale source de conseils du gouvernement sur le droit international public.

La Direction appuie le ministre des Affaires étrangères et le ministre du Commerce international dans leurs fonctions législatives visant à favoriser le développement du droit international et son application dans les relations extérieures du Canada, un élément essentiel d’un ordre international fondé sur des règles, ainsi que la poursuite de négociations bilatérales et multilatérales.

La Direction gère et élabore des politiques et des conseils sur les questions juridiques internationales, défend le Canada dans les litiges internationaux, négocie et interprète les instruments internationaux, et fournit des services opérationnels aux entités gouvernementales et au public, tels que l’authentification des documents, la publication du Recueil des traités du Canada et l’exploitation d’un portail Web public sur les traités.

Les deux domaines d’expertise de la Direction sont le droit commercial international et le droit international public. Le droit commercial international comprend l’accès aux marchés, les contrôles commerciaux, les investissements et les services, ainsi que les recours commerciaux. Le droit international public comprend la paix et la sécurité internationales, la souveraineté et l’extraterritorialité des États, le droit consulaire et diplomatique, le droit international des droits de la personne, le droit international humanitaire, le droit international des traités et l’application du processus d’adoption des traités du Canada, le droit pénal international, le droit international dans le cyberespace, le droit international de l’environnement, ainsi que le droit des océans et de l’espace aérien.

Horizon de 90 jours : Jalons et points de décision
Enjeux importants
Ressources financières et humaines 2022-23
SalairesOpérationsImmobilisationsS et CPension des ERPTotal
13 662 2521 331 70413 202 94428 196 900
Nombre et pourcentage d’employés canadiens actifs par lieu de travail pour JFM en date du 31 mars 2022
Version texte

EC actifs pour JFM par lieu de travail en date du 31 mars 2022

ACRégionMissionTotal
114, 100 %0, 0 %0, 0 %114, 100 %
Nombre et pourcentage d’employés canadiens actifs par catégorie pour JFM en date du 31 mars 2022
Version texte

EC actifs pour JFM par catégorie en date du 31 mars 2022

TraditionnelPermutantMobileTotal
78, 68 %36, 32 %0, 0 %114, 100 %

KFM - Partenariats pour l’innovation dans le développement

Patricia Peña, sous-ministre adjointe
Patricia Peña

Patricia Peña est entrée au service du gouvernement du Canada en 2007. Elle a une longue et vaste expérience de travail avec des partenaires canadiens, multilatéraux et diplomatiques.

Avant d’être nommée sous-ministre adjointe du secteur Partenariats pour l’innovation, Mme Peña a occupé plusieurs postes de direction à Affaires mondiales Canada (AMC).  Elle a été ambassadrice au Chili, directrice générale de la politique étrangère et directrice générale du développement économique. De 2007 à 2011, elle a joué divers rôles politiques et opérationnels à l’Agence canadienne de développement international (ACDI), notamment dans les domaines de la démocratie, de la gouvernance, des droits de la personne et de la croissance économique.

Avant d’intégrer la fonction publique du Canada, Mme Peña a vécu à Londres, en Angleterre, pendant près de 10 ans, où elle a travaillé dans divers organismes du secteur public, y compris la Commission électorale du Royaume-Uni, où elle supervisait la réglementation du financement politique au Royaume-Uni. 

Mandat

Le secteur Partenariats pour l’innovation dans le développement (KFM) met en œuvre des programmes multisectoriels et internationaux dans les pays en développement afin de contribuer aux objectifs de la Politique d’aide internationale féministe (PAIF). Le Secteur tire parti de ce que le Canada a de mieux à offrir sur la scène mondiale en travaillant principalement par l’entremise d’organisations de la société civile (OSC) qui, grâce à leurs vastes réseaux de partenaires locaux et à leur connaissance du contexte local, peuvent joindre les plus pauvres et les plus vulnérables, tout en complétant les programmes bilatéraux et multilatéraux du Ministère. Les mécanismes de programmation de KFM permettent à un large éventail d’organisations canadiennes de proposer des initiatives innovantes pour contribuer à la réalisation des objectifs stratégiques du Ministère.

Le Secteur fait participer les Canadiens au développement international au pays et à l’étranger. Différentes initiatives comme le Programme de coopération volontaire et le Partenariat d’assistance technique offrent aux Canadiens des occasions uniques de contribuer à l’aide internationale. D’autres efforts visant à mobiliser les Canadiens, comme la Semaine du développement international et les partenariats avec les conseils nationaux, provinciaux et régionaux de coopération internationale, permettent d’accroître la compréhension et l’engagement à l’égard des questions de développement international.

KFM collabore avec le Fonds Égalité afin de mobiliser des ressources sans précédent auprès de la philanthropie privée et des organismes de financement pour soutenir les organismes de femmes. KFM est responsable du partenariat avec Grands Défis Canada pour la promotion de solutions innovantes et susceptibles de sauver des vies en réponse à d’importants défis en matière de santé. L’innovation est au cœur du mandat du Secteur, qui agit comme un catalyseur de l’innovation en matière de développement, anime des communautés de pratique et conçoit des outils.

Horizon de 90 jours : Jalons et points de décision
Enjeux importants
Ressources financières et humaines 2022-23
SalairesOpérationsImmobilisationsS et CPension des ERPTotal
12 439 7302 397 220327 000 000341 836 950
Nombre et pourcentage d’employés canadiens actifs par lieu de travail pour KFM en date du 31 mars 2022
Version texte

EC actifs pour KFM par lieu de travail en date du 31 mars 2022

ACRégionMissionTotal
134, 100 %0, 0 %0, 0 %134, 100 %
Nombre et pourcentage d’employés canadiens actifs par catégorie pour KFM en date du 31 mars 2022
Version texte

EC actifs pour KFM par lieu de travail en date du 31 mars 2022

TraditionnelPermutantMobileTotal
109, 81 %25, 19 %0, 0 %134, 100 %

MFM - Enjeux mondiaux et Développement

Peter MacDougall, Sous-ministre adjoint
Peter MacDougall

Sous-ministre adjoint actuel, Enjeux mondiaux et développement, Peter est aussi depuis 2020 le sous-sherpa du Canada pour les Affaires étrangères au G7 et le point de contact au Ministère à propos de la médiation des conflits.

De 2019 à 2020, il a été Sous-ministre adjoint pour l’Europe, l’Arctique, le Moyen-Orient et le Maghreb, et de 2016 à 2019, ambassadeur du Canada en Jordanie. Avant son arrivée à Affaires mondiales Canada, il a occupé des postes au Bureau du Conseil privé (BCP) à titre de secrétaire adjoint du Cabinet pour la politique étrangère et la défense (2015 à 2016) et de directeur des Opérations au Secrétariat de la politique étrangère et de la défense (2011 à 2014).

De 2006 à 2011, avant de travailler au BCP, il a occupé plusieurs postes à Citoyenneté et Immigration Canada (CIC), notamment comme directeur général des Affaires des réfugiés. Il a également occupé des postes d’analyste et de cadre dans le domaine des politiques et des programmes en matière de santé, de société et d’économie. Par ailleurs, avant de rejoindre le gouvernement fédéral, Peter a travaillé dans le secteur des organisations non gouvernementales (ONG) dans le domaine de l’éducation et de la réduction des méfaits en ce qui concerne le VIH/sida.

Mandat

Le Secteur des enjeux mondiaux et du développement (MFM) fait progresser les priorités canadiennes en exerçant un leadership sur le plan des politiques et des programmes thématiques, tout en gérant un budget de base d’environ 2,2 milliards de dollars, auquel s’ajoutent des affectations de fonds importantes tout au long de l’année (p. ex., le Compte de crises et le Fonds pour les priorités stratégiques) pour financer des investissements dans le monde entier. Le Secteur fournit des informations et des avis spécialisés sur la santé et la nutrition (y compris sur la coopération internationale face à la COVID-19 et les dons de vaccins), l’aide humanitaire, la santé et les droits sexuels et reproductifs, l’éducation, l’égalité des genres, la sécurité alimentaire, l’environnement et les changements climatiques, la gouvernance inclusive et la croissance économique.

MFM fait progresser les priorités canadiennes en matière de financement novateur, d’octroi de prêts à des États souverains et de financement climatique.

En outre, MFM fournit une aide humanitaire efficace et fondée sur les besoins en cas d’urgence complexe ou de catastrophe naturelle dans des pays en développement.

Le Secteur dirige aussi la collaboration du Canada avec des organisations multilatérales et internationales, y compris l’ONU, le Commonwealth, la Francophonie et les institutions financières internationales.

Horizon de 90 jours : Jalons et points de décision
[CAVIARDÉ]
[CAVIARDÉ]
Dossiers chauds
Ressources financières et humaines 2022-23
SalairesOpérationsImmobilisationsS et CPension des ERPTotal
38 605 0427 945 0732 758 920 1642 805 470 279
Nombre et pourcentage d’employés canadiens actifs par lieu de travail pour MFM en date du 31 mars 2022
Version texte

EC actifs pour MFM par lieu de travail en date du 31 mars 2022

ACRégionMissionTotal
325, 86 %0, 0 %55, 14 %380, 100 %
Nombre et pourcentage d’employés canadiens actifs par catégorie pour MFM en date du 31 mars 2022
Version texte

EC actifs pour MFM par catégorie en date du 31 mars 2022

TraditionnelPermutantMobileTotal
281, 74 %281, 74 %0, 0 %380, 100 %

PFM - Politique stratégique

Alexandre Lévêque, sous-ministre adjoint
Alexandre Lévêque

Alexandre Lévêque est sous-ministre adjoint, Politique stratégique, à Affaires mondiales Canada (AMC). Auparavant, M. Lévêque a été directeur des Opérations et secrétaire adjoint du Cabinet, Politique étrangère et de la défense, au Bureau du Conseil privé.

Au cours de sa carrière, M. Lévêque a occupé divers postes à AMC, notamment : directeur général, Politique étrangère stratégique; directeur, Direction des Sommets du G7 et du G20, alors que celle-ci était chargée de la présidence canadienne du G7; directeur au sein de la Direction générale des ressources humaines; et directeur, Amérique centrale et Caraïbes.

À l’étranger, M. Lévêque a été haut-commissaire du Canada en Tanzanie, en Zambie et aux Seychelles, et ambassadeur aux Comores (2012-2016). Il a aussi été en poste en Thaïlande et à la Mission permanente du Canada auprès des Nations Unies à New York (2000).

Mandat

Le Secteur de la politique stratégique est le centre de réflexion du Ministère sur le passé, le présent et l’avenir. Il aide AMC à comprendre le contexte canadien et mondial plus large, y compris les tendances et les contraintes qui peuvent avoir une incidence sur les choix de politiques et de programmes internationaux du Canada, et les mesures qui en découleront. Le Secteur contribue aussi à clarifier et à concevoir les rôles internationaux et régionaux du Canada dans un contexte géostratégique qui évolue rapidement.

En outre, le Secteur fournit des avis stratégiques et concertés en matière de politique étrangère, ainsi que sur des questions actuelles ou en train d’apparaitre au sujet de la politique économique internationale et de l’aide internationale. De plus, il coordonne et met en œuvre l’approche globale du Canada en matière de sanctions; dirige les fonctions d’évaluation, de résultats et d’exécution, de recherche et de prospective du Ministère, ainsi que la coordination de la stratégie de données. Il façonne les positions du Canada dans les grands forums mondiaux comme le G7, le G20, l’OCDE et le Forum économique mondial, et entretient des relations avec divers acteurs canadiens et internationaux, notamment des groupes de réflexion et le milieu universitaire, la société civile, le secteur privé, des fondations et les autres ordres de gouvernement.

Le Secteur coordonne aussi les processus de planification à moyen terme, de transition gouvernementale et du budget fédéral, et fait office de secrétariat pour le Comité des sous-ministres chargé de la politique étrangère et de la défense, le Comité sur le commerce et l’investissement du sous-ministre du Commerce, le Comité de la mesure du rendement et de l’évaluation du Ministère et le Comité des politiques et des programmes.

Par ailleurs, le Secteur dirige le projet spécial sur « l’avenir de la diplomatie : transformer AMC ».

Horizon de 90 jours : Jalons et points de décision
Dossiers chauds
Ressources financières et humaines 2022-23
SalairesOpérationsImmobilisationsS et CPension des ERPTotal
20 120 4773 848 18726 736 35750 705 021
Nombre et pourcentage d’employés canadiens actifs par lieu de travail pour PFM en date du 31 mars 2022
Version texte

EC actifs pour PFM par lieu de travail en date du 31 mars 2022

ACRégionMissionTotal
163, 96 %0, 0 %7, 4 %170, 100 %
Nombre et pourcentage d’employés canadiens actifs par catégorie pour PFM en date du 31 mars 2022
Version texte

EC actifs pour PFM par catégorie en date du 31 mars 2022

TraditionnelPermutantMobileTotal
140, 82 %30, 18 %0, 0 %170, 100 %

C – Géographique

EGM - Europe, Arctique, Moyen-Orient et Maghreb

Sandra McCardell, sous-ministre adjointe
Sandra McCardell

Sandra McCardell a été nommée sous-ministre adjointe, Europe, Arctique, Moyen-Orient et Maghreb, en juin 2020. Elle contribue à la réalisation des objectifs du Canada en matière de politique étrangère, de commerce et de développement dans 74 pays par l’intermédiaire d’un réseau de 54 ambassades et hauts-commissariats.

Au cours de sa carrière de près de 30 années à Affaires mondiales Canada (AMC), elle a été haute-commissaire en Afrique du Sud, en Namibie, au Lesotho et à Maurice, ainsi qu’ambassadrice à Madagascar (2015-2019), au Maroc et en Mauritanie (2012-2015) et en Libye (2009-2011). À Ottawa, elle a été directrice générale, Moyen-Orient, directrice à la Direction générale de l’investissement au Canada et directrice, Affectations pour les cadres.

En sa qualité de championne des femmes à AMC, Sandra s’efforce de promouvoir l’équité, la diversité et l’inclusion.

Mandat

Responsable de 54 missions diplomatiques canadiennes et de 74 pays, EGM fait progresser les objectifs du Canada en matière de politique étrangère, de commerce et de développement. Ce portefeuille varié de pays comprend des alliés historiques en Europe, un certain nombre de membres du G7, divers partenaires d’optique commune, ainsi que des États fragiles ou touchés par des conflits, où la situation est complexe et les relations difficiles.

EGM vise à renforcer le partenariat transatlantique pour faire progresser des objectifs communs, notamment pour promouvoir la démocratie et les droits de la personne. Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, ce partenariat œuvre à soutenir l’Ukraine, à renforcer la sécurité européenne, à atténuer les conséquences de l’invasion à l’échelle mondiale sur le plan de l’alimentation et de l’énergie et à contrer les effets de la désinformation russe.

Le Secteur appuie le leadership du Canada dans l’Arctique, une région où la rivalité géostratégique est de plus en plus vive, par la mise en œuvre du Cadre stratégique pour l’Arctique et le Nord, la participation au Conseil de l’Arctique et un budget de programmation de 35,9 millions de dollars sur 5 ans.

EGM utilise la diplomatie et l’aide au développement pour s’attaquer aux causes profondes de l’instabilité et de l’insécurité au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. En outre, EGM travaille avec le Secteur des affaires juridiques pour faire pression sur l’Iran afin que toute la lumière soit faite sur les responsables de l’écrasement du vol PS752 et d’obtenir justice pour les victimes.

EGM cherche des possibilités en matière de commerce international, d’investissement et d’innovation dans toute la région, en profitant des accords de libre-échange en place (AECG, Accord de continuité commerciale Canada-Royaume-Uni et les accords avec l’Association européenne de libre-échange, Israël, la Jordanie, et l’Ukraine).

Par ailleurs, EGM aide à réduire la pauvreté au moyen de programmes de développement bilatéraux au Moyen-Orient (Liban, Jordanie, Irak), en Cisjordanie et à Gaza, en Ukraine et en Afrique du Nord (212 millions de dollars prévus au budget pour 2021-2022).

Horizon de 90 jours : Jalons et points de décision
Dossiers chauds
Ressources financières et humaines 2022-23
SalairesOpérationsImmobilisationsS et CPension des ERPTotal
96 906 64712 686 350173 889 403283 482 400
Nombre et pourcentage d’employés canadiens actifs par lieu de travail pour EGM en date du 31 mars 2022
Version texte

EC actifs pour EGM par lieu de travail en date du 31 mars 2022

ACRégionMissionTotal
181, 31 %1, 0 %395, 69 %577, 100 %
Nombre et pourcentage d’employés canadiens actifs par catégorie pour EGM en date du 31 mars 2022
Version texte

EC actifs pour EGM par catégorie en date du 31 mars 2022

TraditionnelPermutantMobileTotal
194, 34 %383, 66 %0, 0 %577, 100 %

NGM - Amériques

Michael Grant, sous-ministre adjoint
Michael Grant

Michael Grant est sous-ministre adjoint pour les Amériques à Affaires mondiales Canada (AMC). Diplomate depuis 1994, M. Grant a rempli des affectations en Serbie, en Turquie, en Argentine, au Mexique, en Libye en tant qu’ambassadeur, et dernièrement, à titre d’ambassadeur et de représentant permanent adjoint aux Nations Unies, à New York.

À Ottawa, il a rempli diverses fonctions concernant le Moyen-Orient, le G7 et la sécurité internationale à AMC et au Bureau du Conseil privé (BCP). Il a aussi été directeur général de la Politique de sécurité internationale au ministère de la Défense nationale.

Mandat

Le Secteur fait progresser les priorités du Canada dans les 39 pays d’Amérique du Nord, d’Amérique centrale, d’Amérique du Sud et des Caraïbes. Il compte 4 directions générales ainsi que 48 missions dans 25 pays. Que ce soit à l’Administration centrale ou à l’étranger, le Secteur vise à favoriser un milieu de travail diversifié et inclusif pour tous les employés.

Le Secteur gère la plus importante relation bilatérale du Canada. En effet, le Canada et les États-Unis ont des économies très intégrées et une histoire, de nombreuses valeurs et bien des intérêts stratégiques similaires. L’ampleur de cette intégration est unique au monde.

Afin de renforcer des liens bilatéraux et commerciaux clés du Canada avec le Mexique, le Secteur travaille également en étroite collaboration avec ce pays grâce à plusieurs mécanismes, notamment le Partenariat Canada-Mexique ainsi que le Dialogue économique de haut niveau (DEHN) lancé récemment. En outre, le Secteur travaille de façon trilatérale avec les États‑Unis et le Mexique dans le cadre du processus du Sommet des leaders nord‑américains et participe à deux comités de l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM).

En Amérique latine et dans les Caraïbes, le Secteur gère les relations du Canada avec des partenaires et des groupes régionaux clés, dont le Brésil, le Chili, la Colombie, le Pérou et l’Argentine, ainsi que l’Alliance du Pacifique et le Mercosur, et cherche à approfondir les liens commerciaux avec l’Alliance pour le développement de la démocratie, récemment formée (une alliance du Costa Rica, de la République dominicaine, du Panama et de l’Équateur). Le Secteur est aussi actif dans les cadres multilatéraux régionaux, y compris à l’Organisation des États américains. NGM est également responsable des relations du Canada avec la CARICOM et le Système d’intégration de l’Amérique centrale (SICA), entre autres.

En 2021, la région de l’Amérique latine et des Caraïbes comptait pour 2,8 % des exportations du Canada et 8,7 % de ses importations. Le Canada a conclu sept accords de libre-échange dans la région (Chili, Colombie, Costa Rica, Honduras, Panama, Pérou, et ACEUM avec les États‑Unis et le Mexique) et huit accords sur la promotion et la protection des investissements étrangers (Argentine, Barbade, Costa Rica, Panama, Pérou, Trinité‑et‑Tobago, Uruguay et Venezuela).

Le Secteur gère le Programme de la plateforme nord-américaine, qui vise à favoriser la coordination des initiatives de promotion et de commerce aux États-Unis et au Mexique. En outre, le Secteur soutient le BCP au sein du Groupe de travail canado‑américain sur les chaines d’approvisionnement, qui fait partie de la Feuille de route pour un partenariat renouvelé États-Unis–Canada.

Par l’intermédiaire de sa Direction générale de la coordination géographique et de l’appui aux missions, le Secteur coordonne les secteurs géographiques à l’Administration centrale et soutient les missions à l’étranger pour faire progresser les priorités du gouvernement du Canada (y compris au moyen de la diplomatie culturelle et des campagnes de promotion des intérêts).

Le Secteur gère également le Fonds canadien d’initiatives locales, un outil qui permet à plus de 70 missions de financer des projets d’aide internationale dans 130 pays admissibles à l’aide publique au développement.

Horizon de 90 jours : Jalons et points de décision

Amérique du Nord

Amérique du Sud

Coordination géographique et soutien aux missions

Dossiers chauds

Amérique du Nord

Amérique latine et Caraïbes

Ressources financières et humaines 2022-2023
SalairesOpérationsImmobilisationsS et CPension des ERPTotal
106 354 99521 713 344311 749 208439 817 547
Nombre et pourcentage d’employés canadiens actifs par lieu de travail pour NGM en date du 31 mars 2022
Version texte

EC actifs pour NGM par lieu de travail en date du 31 mars 2022

ACRégionMissionTotal
237, 43 %0, 0 %313, 57 %550, 100 %
Nombre et pourcentage d’employés canadiens actifs par catégorie pour NGM en date du 31 mars 2022
Version texte

EC actifs pour NGM par catégorie en date du 31 mars 2022

TraditionnelPermutantMobileTotal
234, 43 %316, 57 %0, 0 %550, 100 %

OGM - Asie-Pacifique

Paul Thoppil, sous-ministre adjoint
Paul Thoppil

Paul Thoppil a été nommé sous-ministre adjoint, Asie-Pacifique, en juillet 2019. En outre, il est devenu le champion de la diversité et de l’inclusion au Ministère en novembre 2020. De 2014 à 2019, avant d’être nommé à son poste actuel, M. Thoppil était sous-ministre adjoint principal et dirigeant principal des finances, des résultats et de l’exécution à Services aux Autochtones Canada.

De 2009 à 2014, M. Thoppil a été ministre (commerce) à l’ambassade du Canada au Japon. Depuis son entrée en fonction à Affaires mondiales Canada (AMC) en 2004 jusqu’en 2009, il a occupé divers postes successifs de directeur général dans le cadre desquels il a été chargé de domaines comme l’innovation et les partenariats, les finances ministérielles, la planification ministérielle et les occasions d’affaires mondiales.

Il compte également une expérience antérieure en matière de rapprochement entre les secteurs privé et public puisqu’il a été dirigeant principal des finances et vice-président des risques et des services financiers à la Corporation commerciale canadienne. Auparavant, il a travaillé dans la fonction publique au Secrétariat du Conseil du Trésor et au ministère des Finances.

Mandat

Le Secteur de l’Asie-Pacifique fait la promotion des intérêts et des valeurs du Canada en gérant les relations bilatérales avec les pays et les partenaires de la région. Ce travail est accompli de façon intégrée afin de protéger et de faire progresser les intérêts du Canada en matière de politiques et de sécurité, d’accroître le commerce et les investissements directs étrangers avec les partenaires de la région et d’atteindre les Objectifs de développement durable grâce à des programmes d’aide internationale et à des partenariats novateurs.

La nouvelle stratégie régionale intégrée et pangouvernementale pour la région de l’Indo‑Pacifique constitue la priorité du Secteur. Cette stratégie rendra nécessaire de passer d’une structure panasiatique à une structure qui correspond à l’importance croissante de l’Indo-Pacifique pour les intérêts, les valeurs et l’influence future du Canada dans le monde.

Outre la priorité habituellement accordée aux relations bilatérales dans la région, le Secteur supervise aussi la participation du Canada au dialogue multilatéral au sein du Forum de coopération économique Asie-Pacifique (APEC), dont le Canada est un membre fondateur, et de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ANASE), dont le Canada est un partenaire du dialogue depuis 1977. Par ailleurs, le Secteur assure également la surveillance, au nom du ministre, de la Fondation Asie-Pacifique du Canada, constituée par une loi fédérale. Le Secteur travaille actuellement avec la Fondation pour remanier la convention de financement conditionnelle de ses fonds de dotation afin d’améliorer la collaboration et d’élargir la diffusion des messages du gouvernement du Canada dans la région.

Horizon de 90 jours : Jalons et points de décision
Dossiers chauds
Ressources financières et humaines 2022-23
SalairesOpérationsImmobilisationsS et CPension des ERPTotal
79 532 14814 518 941265 190 821359 241 910
Nombre et pourcentage d’employés canadiens actifs par lieu de travail pour OGM en date du 31 mars 2022
Version texte

EC actifs pour OGM par lieu de travail en date du 31 mars 2022

ACRégionMissionTotal
195, 39 %0, 0 %307, 61 %502, 100 %
Nombre et pourcentage d’employés canadiens actifs par catégorie pour OGM en date du 31 mars 2022
Version texte

EC actifs pour OGM par catégorie en date du 31 mars 2022

TraditionnelPermutantMobileTotal
215, 43 %287, 57 %0, 0 %502, 100 %

WGM - Afrique subsaharienne

Antoine Chevrier, sous-ministre adjoint
Antoine Chevrier

Antoine Chevrier est sous-ministre adjoint du Secteur de l’Afrique subsaharienne depuis mars 2022. Il a commencé à travailler à l’Agence canadienne de développement international (ACDI) en 1997. À l’Administration centrale, il a été directeur du programme de développement bilatéral d’Haïti, ainsi que directeur de l’équipe de transition chargée de fusionner l’ACDI avec Affaires étrangères et Commerce international Canada en 2013. En 2014, il a été nommé directeur général de la Direction générale de la coordination géographique et de l’appui aux missions. Il a été affecté à divers postes à l’étranger, notamment à titre de directeur du programme de développement à l’ambassade du Canada au Pérou et en Bolivie de 2009 à 2013. M. Chevrier a été haut-commissaire au Mozambique, au Malawi et en Eswatini, ainsi qu’ambassadeur en Éthiopie et à Djibouti, et représentant auprès de l’Union africaine. De retour à l’Administration centrale d’Affaires mondiales Canada, il a été directeur général des Affaires panafricaines, puis sous-ministre adjoint des Affaires intergouvernementales au Bureau du Conseil privé (BCP).

Mandat

Le Secteur fait progresser les priorités du Canada dans les 48 pays d’Afrique subsaharienne, y compris par l’entremise de 16 missions et de 5 bureaux dans 19 pays et 48 pays d’accréditation. Au sein du gouvernement du Canada, le Secteur fait progresser, soutient et coordonne les objectifs de la politique étrangère du Canada en Afrique subsaharienne. Le Secteur gère aussi les relations politiques, commerciales et de développement avec les pays d’Afrique subsaharienne et les institutions régionales, y compris l’Union africaine, et dirige des débats sur les questions pertinentes dans des cadres multilatéraux, notamment à l’ONU et au sein du G7. Le Secteur est responsable des activités de dialogue sur les politiques, de la mobilisation des intervenants et d’environ 600 millions de dollars par an en fonds d’aide internationale. Il offre également des services consulaires aux citoyens canadiens à l’étranger, gère un programme actif de défense des intérêts et de diplomatie, ainsi qu’un programme commercial qui fournit des services commerciaux et des conseils aux entreprises canadiennes et appuie leur recherche de débouchés à l’étranger.

Horizon de 90 jours : Jalons et points de décision

Renforcement du réseau de missions en Afrique : Dans le cadre de l’engagement du premier ministre à approfondir les liens avec le continent, une nouvelle mission auprès de l’Union africaine a été annoncée par la ministre Joly en juin 2022; [CAVIARDÉ]. Le travail se poursuivra aussi en vue d’améliorer notre mission au Rwanda.

Dossiers chauds
Ressources financières et humaines 2022-23
SalairesOpérationsImmobilisationsS et CPension des ERPTotal
38 276 7665 830 633554 750 000598 857 399
Nombre et pourcentage d’employés canadiens actifs par lieu de travail pour WGM en date du 31 mars 2022
Version texte

EC actifs pour WGM par lieu de travail en date du 31 mars 2022

ACRégionMissionTotal
168, 48 %0, 0 %184, 52 %352, 100 %
Nombre et pourcentage d’employés canadiens actifs par catégorie pour WGM en date du 31 mars 2022
Version texte

EC actifs pour WGM par catégorie en date du 31 mars 2022

TraditionnelPermutantMobileTotal
180, 51 %172, 49 %0, 0 %352, 100 %

D – Entreprise

ACM - Plate-forme internationale

Stéphane Cousineau, Sous-ministre adjoint
Stephane Cousineau

M. Cousineau a été nommé sous-ministre adjoint du Secteur de la plate-forme internationale en janvier 2022. Il compte 30 années d’expérience au gouvernement fédéral, dont 21 années à des postes de direction. Auparavant, il était sous-ministre adjoint principal des services ministériels de Services partagés Canada.
Il a également occupé le rôle de sous-ministre adjoint de la gestion des services corporatifs et de dirigeant principal des finances du CANAFE. De plus, il a contribué à un certain nombre d’initiatives plus larges du gouvernement du Canada, notamment sur la santé et le mieux-être au travail et les campagnes de charité en milieu de travail à Services partagés Canada. M. Cousineau possède une vaste expérience de la direction, de l’optimisation et de la gestion des programmes de transformation des activités, ainsi que de la gestion de stratégies, de la conception de programmes, de l’intégration organisationnelle et de projets complexes de grande envergure relatifs aux opérations et aux systèmes.

Mandat

Le Secteur de la plate-forme international (ACM), qui a été créé en 2008, est le service de l’appareil gouvernemental canadien responsable de la gestion centralisée du réseau des infrastructures des ressources humaines, des biens et des services d’Affaires mondiales Canada (AMC).

Plus précisément, le mandat d’ACM comprend la gestion de la présence du Canada à l’étranger (notamment celle d’AMC, d’autres ministères et organismes fédéraux, de certaines provinces et de certains gouvernements étrangers) en effectuant ce qui suit :

Horizon de 90 jours : Jalons et points de décision

Une analyse de l’environnement du Secteur de la plate-forme internationale a récemment été menée au cours de laquelle un large éventail d’intervenants (CDM, AGC, autres ministères partenaires, employés, etc.) ont fait part de leurs points de vue sur ce qui peut être fait pour améliorer la gestion du Secteur. Une stratégie du secteur a été élaborée pour aborder les questions soulevées qui comprennent 10 priorités regroupées sous les thèmes de la gestion des personnes, la prestation de services, les communications et l’intendance responsable. Les progrès réalisés quant à ces priorités et aux initiatives correspondantes sont actuellement suivis et mesurés, et feront l’objet d’un rapport périodique à la haute direction d’AMC.

Enjeux importants
Ressources financières et humaines 2022-23
SalairesOpérationsImmobilisationsS et CPension des ERPTotal
235 824 144395 701 199174 733 169806 258 512
Nombre et pourcentage d’employés canadiens actifs par lieu de travail pour ACM en date du 31 mars 2022
Version texte

EC actifs pour ACM par lieu de travail en date du 31 mars 2022

ACRégionMissionTotal
444, 100 %0, 0 %0, 0 %444, 100 %
Nombre et pourcentage d’employés canadiens actifs par catégorie pour ACM en date du 31 mars 2022
Version texte

EC actifs pour ACM par catégorie en date du 31 mars 2022

TraditionnelPermutantMobileTotal
405, 91 %39, 9 %0, 0 %444, 100 %

HCM - Ressources humaines

Francis Trudel, sous-ministre adjoint
Francis Trudel

Francis Trudel est le sous-ministre adjoint des ressources humaines d’Affaires mondiales Canada (AMC), un poste qu’il occupe depuis septembre 2014.

Il joue un rôle actif dans le programme global des ressources humaines de la fonction publique. Il est un membre élu du Conseil des ressources humaines et a été désigné par la ministre responsable du Secrétariat du Conseil du Trésor comme négociateur du Régime de soins de santé de la fonction publique.

M. Trudel a commencé sa carrière à la fonction publique fédérale en janvier 1998 au ministère de la Défense nationale, où il a occupé divers postes en ressources humaines.

En 2007, il s’est joint à Affaires étrangères et Commerce international Canada à titre de directeur général, Planification et opérations, et était responsable de la prestation des services et de la planification opérationnelle. Il a également été à la tête d’un groupe de travail ministériel sur l’analyse des risques, la gestion financière et les ressources humaines.

En 2010, il est devenu ambassadeur du Canada dans la République orientale de l’Uruguay.

En 2012, il a dirigé la mise en œuvre du plan d’action pour la réduction du déficit en matière de ressources humaines au sein du Ministère.

Mandat

Le Secteur des ressources humaines est principalement responsable de la mise en œuvre du programme international du Canada par la gestion stratégique des programmes de ressources humaines pour les employés canadiens (EC) et les employés recrutés sur place (ERP) à l’Administration centrale, dans les bureaux régionaux et à l’étranger.

Horizon de 90 jours : Jalons et points de décision
Enjeux importants
Ressources financières et humaines 2022-23
SalairesOpérationsImmobilisationsS et CPension des ERPTotal
157 425 15263 817 10791 817 000313 059 259
Nombre et pourcentage d’employés canadiens actifs par lieu de travail pour HCM en date du 31 mars 2022
Version texte

EC actifs pour HCM par lieu de travail en date du 31 mars 2022

ACRégionMissionTotal
593, 100 %0, 0 %0, 0 %593, 100 %
Nombre et pourcentage d’employés canadiens actifs par catégorie pour HCM en date du 31 mars 2022
Version texte

EC actifs pour HCM par catégorie en date du 31 mars 2022

TraditionnelPermutantMobileTotal
455, 77 %138, 23 %0, 0 %593, 100 %

LCM - Affaires publiques

Stéphane Levesque, sous-ministre adjoint et chef des communications
Stéphane Levesque

Stéphane Levesque a été nommé sous-ministre adjoint des Affaires publiques au début de décembre 2018. Avant sa nomination, il était directeur général des Communications internationales et de la Défense au Bureau du Conseil privé (BCP). Il a occupé également divers autres postes de niveau supérieur au BCP, dont ceux de directeur général, Communications, Publicité et Marketing (2016 à 2017), de directeur général, Développement économique et social (2015 à 2016), ainsi que de directeur, Nouveaux médias (2013 à 2015). Il a également travaillé à Transports Canada à titre de directeur, Web, services de création et communications internes (2010 à 2013).

M. Levesque a assumé de nombreuses fonctions de leadership de premier plan dans les domaines des communications au gouvernement fédéral et du soutien à la collectivité des communications : il a notamment codirigé la mise en œuvre du Projet de renouvellement des sites Web (2012 à 2015) ; appuyé l’élaboration de la version actualisée de la Politique sur les communications et l’image de marque du gouvernement fédéral ; rédigé l’annexe J du document Pour un gouvernement ouvert et responsable, intitulée « Utilisation personnelle et partisane des médias sociaux par les ministres et les secrétaires parlementaires ».

Mandat

Les activités du Secteur des affaires publiques visent à réaliser les priorités du gouvernement et du Ministère à l’échelle internationale, à fournir un soutien aux Canadiens qui voyagent à l’étranger et à informer le personnel du Ministère conformément à la politique de communications du gouvernement.

Le Secteur fournit un soutien direct aux cabinets des trois principaux ministres du Ministère par l’entremise de quatre directions des communications stratégiques du portefeuille, dont une se consacre aux affaires consulaires. Les directions des communications stratégiques jouent également un rôle central dans la participation d’Affaires mondiales Canada (AMC) à la gestion des grands enjeux qui ont une incidence majeure à l’échelle du gouvernement. Le sous-ministre adjoint et les directeurs généraux participent habituellement à des groupes de travail pangouvernementaux d’intervention en cas de problème, en prenant la direction des communications au besoin.

Le Secteur gère toutes les activités de relations avec les médias de l’Administration centrale, y compris la formation de tous les chefs de mission et les hauts fonctionnaires, l’organisation d’événements médiatiques et le traitement d’environ 5 000 demandes de renseignements des médias chaque année, plus que tout autre ministère.

Le Secteur gère aussi les communications stratégiques internes du Ministère, dont le soutien direct aux sous-ministres dans l’ensemble de leurs activités de communication et de sensibilisation.

Le Secteur gère, en outre, les biens numériques officiels du Ministère, s’assure de la conformité des communications d’AMC avec la politique applicable et s’occupe également de la recherche sur l’opinion publique.

Horizon de 90 jours : Jalons et points de décision
Enjeux importants
Ressources financières et humaines 2022-23
SalairesOpérationsImmobilisationsS et CPension des ERPTotal
19 207 2613 021 38822 228 649
Nombre et pourcentage d’employés canadiens actifs par lieu de travail pour LCM en date du 31 mars 2022
Version texte

EC actifs pour LCM par lieu de travail en date du 31 mars 2022

ACRégionMissionTotal
226, 100 %0, 0 %0, 0 %226, 100 %
Nombre et pourcentage d’employés canadiens actifs par catégorie pour LCM en date du 31 mars 2022
Version texte

EC actifs pour LCM par catégorie en date du 31 mars 2022

TraditionnelPermutantMobileTotal
226, 100 %0, 0 %0, 0 %226, 100 %

SCM - Planification d'entreprise, finances et technologies de l'information

Anick Ouellette, sous-ministre adjointe et dirigeante principale des finances
Anick Ouellette

Anick Ouellette a commencé sa carrière en travaillant dans le secteur privé pendant dix ans. Elle a ensuite intégré la fonction publique en 2001 en entrant en fonction à Emploi et Développement social Canada (EDSC), où elle a rempli divers rôles et assumé diverses responsabilités dans le secteur des finances. En 2006, Mme Ouellette a rejoint l’Agence canadienne de développement international (ACDI), où elle a occupé les postes de directrice des Politiques financières, de directrice générale des Opérations financières et d’adjointe au dirigeant principal des finances (ADPF). En 2013, elle est devenue directrice générale de la Comptabilité et des Services financiers, et ADPF à Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC). En 2015, elle s’est jointe aux Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) en tant que directrice générale de l’Administration des finances et ADPF.

Avant d’occuper son poste actuel, Mme Ouellette a été sous-ministre adjointe des Services ministériels et dirigeante principale des finances (DPF) à Bibliothèque et Archives Canada, où ses responsabilités comprenaient les finances et l’approvisionnement, les ressources humaines et la sécurité, la planification et les responsabilités ministérielles, la gestion des biens immobiliers, ainsi que l’innovation et les technologies.

Elle est comptable professionnelle agréée (CPA, CA).

Mandat

Le Secteur de la planification ministérielle, des finances et des technologies de l’information (SCM) fournit des services et un soutien au Ministère dans les domaines de la gestion financière, de la gestion de l’information et des technologies de l’information, de la planification ministérielle, de la gestion du rendement et des risques, de la gestion des biens et des achats.

Horizon de 90 jours : Jalons et points de décision
Dossiers chauds
Ressources financières et humaines 2022-2023
SalairesOpérationsImmobilisationsS et CPension des ERPTotal
92 813 41073 778 5146 873 699173 465 623
Nombre et pourcentage d’employés canadiens actifs par lieu de travail pour SCM en date du 31 mars 2022
Version texte

EC actifs pour SCM par lieu de travail en date du 31 mars 2022

ACRégionMissionTotal
1171, 100 %0, 0 %0, 0 %1171, 100 %
Nombre et pourcentage d’employés canadiens actifs par catégorie pour SCM en date du 31 mars 2022
Version texte

EC actifs pour SCM par catégorie en date du 31 mars 2022

TraditionnelPermutantMobileTotal
1102, 94 %68, 6 %1, 0 %1171, 100 %

E – Bureaux spéciaux

DCD - Secrétariat général

Colleen Calvert, directrice générale et secrétaire des affaires ministérielles
Colleen Calvert

Colleen Calvert assume les fonctions de directrice générale et secrétaire des affaires ministérielles depuis avril 2021.

Elle a commencé sa carrière dans la fonction publique à titre d’adjointe législative au Sénat du Canada, avant de passer huit ans à Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada. Après son arrivée à Affaires mondiales Canada en 2007, Mme Calvert a travaillé pendant huit ans dans le domaine de la politique commerciale, occupant notamment une affectation de quatre ans à Beijing. Elle a aussi été directrice adjointe au Cabinet du sous-ministre du Commerce international de 2015 à 2016, et ensuite a passé cinq ans au poste de directrice générale des relations avec le Cabinet et le Parlement.

Mandat

Le Secrétariat des affaires ministérielles coordonne l’offre de conseils et de services aux ministres et aux sous-ministres en ce qui concerne les affaires du Cabinet et du Parlement, la correspondance et les séances d’information pour la haute direction. Il est également responsable du rendement ministériel et du respect des obligations découlant de la Loi sur l’accès à l’information, de la Loi sur la protection des renseignements personnels, de la Loi sur la preuve au Canada et de la Loi sur les textes réglementaires (c.‑à‑d. l’élaboration de règlements). Le Secrétariat des affaires ministérielles fournit des conseils stratégiques et du soutien aux comités de gouvernance du Ministère, en particulier au Comité exécutif, et agit à titre de point central pour les travaux du Ministère, qui visent à promouvoir un gouvernement ouvert et transparent. Son Unité de liaison ministérielle joue un rôle unique dans la prestation d’un soutien administratif direct aux cabinets des ministres et des sous-ministres. Les principaux clients du Secrétariat des affaires ministérielles sont les ministres et les sous-ministres. Toutefois, dans tous les domaines visés par son mandat (p. ex. les affaires du Cabinet, les séances d’information pour la haute direction, l’AIPRP, etc.), il fournit également des conseils et du soutien aux clients des directions du Ministère, y compris une formation sur les processus, stratégies et obligations juridiques.

Horizon de 90 jours : Jalons et points de décision
Ressources financières et humaines 2022-23
SalairesOpérationsImmobilisationsS et CPension des ERPTotal
12 949 6623 406 14216 355 804
Nombre et pourcentage d’employés canadiens actifs par lieu de travail pour DCD en date du 31 mars 2022
Version texte

EC actifs pour DCD par lieu de travail en date du 31 mars 2022

ACRégionMissionTotal
155, 100 %0, 0 %0, 0 %155, 100 %
Nombre et pourcentage d’employés canadiens actifs par catégorie pour DCD en date du 31 mars 2022
Version texte

EC actifs pour DCD par catégorie en date du 31 mars 2022

TraditionnelPermutantMobileTotal
151, 97 %4, 3 %0, 0 %155, 100 %

DSMX - Bureau de gestion des sommets

Adam Barratt, directeur général
Adam Barratt

Adam Barratt a été nommé directeur général du Bureau de gestion des sommets en septembre 2022. Auparavant, il a occupé pendant six ans le poste de ministre-conseiller à l’ambassade du Canada à Washington. À Ottawa, il a été porte-parole du Ministère auprès de la ministre des Affaires étrangères et chef de l’Unité des relations avec les médias. Adam a plus de 20 ans d’expérience internationale répartie entre Rideau Hall, où il a géré les visites du gouverneur général à l’étranger, et Affaires mondiales, y compris des affectations au Mali, en Haïti et à Washington.

Adam a étudié les sciences politiques, l’histoire et les relations internationales à l’Université Carleton. Il a reçu une mention élogieuse du sous-ministre, ainsi que la Médaille du service opérationnel pour son travail en Haïti en 2010 et la Médaille du jubilé de la Reine Elizabeth en 2002 pour services rendus à la Couronne. Né à Montréal et élevé à Edmonton et Vancouver, Adam est parfaitement bilingue en français et travaille toujours sur son espagnol. Son mari, David Moore, est conseiller principal à la Banque mondiale.

Mandat

Le Bureau de gestion des sommets (DSMX) fait progresser les relations multilatérales et les objectifs de la politique étrangère du Canada, en partenariat avec ses clients et les principaux partenaires fédéraux. Il s’agit de l’entité centrale ayant l’expertise organisationnelle pour répondre aux besoins du premier ministre et des ministres du portefeuille d’AMC en vue d’organiser de grands événements multilatéraux internationaux au Canada. Au cours des dernières années, le Bureau a aidé à organiser de grands événements périodiques (p. ex. le Sommet des leaders nord-américains de 2016, le Sommet du G7 de 2018 et la conférence Women Deliver de 2019).

DSMX accomplit son travail en réalisant ce qui suit :

Horizon de 90 jours : Jalons et points de décision

Événements multilatéraux internationaux

Décisions et enjeux importants
Ressources financières et humaines 2022-2023
SalairesOpérationsImmobilisationsS et CPension des ERPTotal
3 532 679111 1113 643 790

JUS - Unité des services juridiques

Patrick Hill, directeur exécutif et avocat général principal

M. Hill possède une vaste expérience dans la prestation de conseils juridiques stratégiques à l'intersection du droit, de la politique et des politiques. Il possède également une vaste expérience de la pratique juridique privée, tant au Canada qu'à l'étranger.

Avant d'assumer son rôle actuel de directeur exécutif et d'avocat général principal de l'Unité des services juridiques d'Affaires mondiales Canada en janvier 2020, il a occupé le poste de directeur des opérations du Secrétariat de l'appareil gouvernemental au Bureau du Conseil privé à Ottawa. Auparavant, il a été directeur des opérations juridiques aux Services juridiques du Bureau du Conseil privé et conseiller juridique principal adjoint au siège de l'OTAN à Bruxelles. M. Hill a également pratiqué le droit commercial international au sein du cabinet Baker McKenzie (Riyad), et a pratiqué dans le domaine du contentieux civil et pénal au sein du cabinet McCarthy Tetrault (Toronto). Avant d'être admis au barreau, M. Hill a été conseiller en politiques auprès du ministre de la Santé de l'Ontario et a travaillé au cabinet du premier ministre de l'Ontario.

M. Hill a fait ses études à l'Université McGill (B.A., 1990) et à l'Université Queen's (LL.B., 1998) et a été admis au Barreau de l'Ontario en 2000.

Mandat

JUS donne des conseils sur tous les aspects du droit canadien interne et du droit privé international, ainsi que sur les litiges, nationaux ou étrangers, qui intéressent Affaires mondiales Canada. JUS est composé de conseillers juridiques de Justice Canada ainsi que de parajuristes et de personnel de soutien administratif d'Affaires mondiales Canada. JUS fournit des conseils juridiques sur des questions de droit canadien, sur tous les aspects des activités d'Affaires mondiales Canada. La pratique de JUS est vaste et comprend : le droit en matière de sécurité nationale; les litiges; les services consultatifs spécialisés dans les questions touchant le commerce, les sociétés et les biens immobiliers; les services consulaires et la gestion des urgences; le droit du travail et de l’emploi en ce qui concerne les chefs de mission et les employés recrutés sur place dans les missions à l’étranger; les sanctions; et le droit administratif comprenant le droit en matière d’information et de protection des renseignements personnels. Nos services de consultation juridique appuient Affaires mondiales Canada dans l’élaboration des politiques et des programmes, les activités et le soutien aux litiges en matière civile et pénale, tant au Canada qu’à l’étranger. JUS représente également l’Autorité centrale fédérale pour la Convention de La Haye sur les aspects civils de l’enlèvement international d'enfants. En tant que membre du réseau de Justice Canada, JUS s’appuie sur une expertise d’experts du ministère de la Justice dans tous les domaines juridiques. Un certain nombre de questions nécessitent une coopération étroite et fructueuse avec le conseiller juridique d’Affaires mondiales Canada et la Direction générale du droit commercial.

Horizon de 90 jours : Jalons et points de décision
Enjeux importants
Ressources financières et humaines 2022-23

REMARQUE : JUS est composé à la fois d’avocats et de gestionnaires du ministère de la Justice, qui sont des employés de Justice Canada rémunérés en vertu d’un protocole d’accord entre le ministère de la Justice et Affaires mondiales Canada, et de personnel administratif, parajuridique et de gestion des dossiers qui sont des employés d’Affaires mondiales Canada. Les équivalents temps plein (ETP) rapportés ci-dessous sont les employés d’Affaires mondiales; les quelque 25 avocats et 3 cadres de Justice Canada à JUS sont financés sous la rubrique du budget des opérations ci-après.

SalairesOpérationsImmobilisationsS et CPension des ERPTotal
1 192 3477 756 1118 948 458
Nombre et pourcentage d’employés canadiens actifs par lieu de travail pour JUS en date du 31 mars 2022
Version texte

EC actifs pour JUS par lieu de travail en date du 31 mars 2022

ACRégionMissionTotal
23, 100 %0, 0 %0, 0 %23, 100 %
Nombre et pourcentage d’employés canadiens actifs par catégorie pour JUS en date du 31 mars 2022
Version texte

EC actifs pour JUS par catégorie en date du 31 mars 2022

TraditionnelPermutantMobileTotal
23, 100 %0, 0 %0, 0 %23, 100 %

VBD - Bureau du responsable de l'audit

Natalie Lalonde, dirigeante principale de la vérification et (depuis le 1er août 2022) haute fonctionnaire chargée de la divulgation interne
Natalie Lalonde

Natalie Lalonde s’est jointe à Affaires mondiales Canada en mai 2022. Elle possède une vaste expérience de la vérification, acquise sur une période de plus de 21 ans dans le secteur public.

Précédemment, elle était directrice générale de la vérification et de l’évaluation au Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada et dirigeante principale de la vérification à Patrimoine Canada. Auparavant, elle a été directrice des opérations à l’Agence canadienne de développement international pendant cinq ans, au moment de sa fusion dans le ministère actuel.

Natalie détient le titre de comptable professionnelle agréée, est membre du conseil d’administration canadien de l’Institut des auditeurs internes depuis avril 2021 et est également coprésidente du Comité consultatif sur l’innovation dans la vérification interne du gouvernement du Canada.

Mandat

Le Bureau du dirigeant principal de la vérification (VBD) effectue des vérifications internes et des activités de consultation sur tous les programmes et toutes les fonctions au sein du Ministère. L’équipe de la vérification interne est un partenaire d’affaires fiable qui aide le Ministère à s’acquitter de son mandat en adoptant une approche indépendante, systématique et disciplinée pour évaluer l'efficacité des activités de gouvernance, des pratiques de gestion des risques et des contrôles internes.

Le plan de vérification axé sur le risque est en constante évolution et vise à détecter les risques émergents. Les engagements sont cernés à l’aide d’une méthode rigoureuse fondée sur le risque.

Le Comité ministériel de vérification (CMV) est présidé par Stephen Wallace (ancien Haut fonctionnaire), avec l’appui de Kim Scott, de Neil Yeates (ancien sous-ministre) et de Nancy Whipp.

VBD assure la liaison avec les certificateurs externes comme le Bureau du vérificateur général et la Commission de la fonction publique.

Horizon de 90 jours : Jalons et points de décision
Enjeux importants
Ressources financières et humaines 2022-23
SalairesOpérationsImmobilisationsS et CPension des ERPTotal
3 772 7911 001 0194 773 810
Nombre et pourcentage d’employés canadiens actifs par lieu de travail pour VBD en date du 31 mars 2022
Version texte

EC actifs pour VBD par lieu de travail en date du 31 mars 2022

ACRégionMissionTotal
29, 100 %0, 0 %0, 0 %29, 100 %
Nombre et pourcentage d’employés canadiens actifs par catégorie pour VBD en date du 31 mars 2022
Version texte

EC actifs pour VBD par catégorie en date du 31 mars 2022

TraditionnelPermutantMobileTotal
29, 100 %0, 0 %0, 0 %29, 100 %

XDD - Bureau du protocole

Stewart Wheeler, chef du Protocole
Stewart Wheeler

M. Wheeler a été nommé chef du protocole du Canada en janvier 2019. Auparavant, il a été sous-ministre adjoint des Relations internationales et chef du protocole au ministère des Affaires intergouvernementales de l’Ontario (2016-2018). Il a également acquis plus de 20 ans d’expérience au Service extérieur dans le cadre d’affectations à Washington, à Londres, à Bogota et à Kaboul. De 2012 à 2016, il a été ambassadeur du Canada en Islande. Il a aussi été l’attaché de presse de la gouverneure générale Adrienne Clarkson.

Dans le cadre d’affectations à l’étranger, M. Wheeler a couvert des domaines stratégiques, dont : les relations avec le Congrès des États-Unis, la promotion du commerce, la politique étrangère pour l’Arctique, la politique sur le commerce énergétique, les droits de la personne, les processus de paix, la reconstruction après conflit et les affaires publiques. À Ottawa, il a travaillé dans les domaines des relations avec le Parlement et le Cabinet, des relations avec les médias, des relations avec le Mexique et des communications internes et organisationnelles.

M. Wheeler a reçu le Prix du Ministre pour l’excellence en matière de politique étrangère en 1999 pour son travail sur la crise du Kosovo, la Médaille du jubilé de la reine Elizabeth II en 2002, ainsi que la Médaille du service opérationnel avec le ruban Asie du Sud-Ouest pour les services qu’il a rendus en Afghanistan en tant que civil, en 2010-2011.

Mandat

Le Bureau du protocole fait progresser les relations bilatérales et multilatérales du Canada ainsi que les objectifs de la politique étrangère en partenariat avec les secteurs géographiques et fonctionnels, le Bureau du Conseil privé, les ministères partenaires et Rideau Hall. Il facilite la présence et le travail de la communauté diplomatique étrangère accréditée au Canada (le corps diplomatique) en accomplissant ce qui suit :

Horizon de 90 jours : Jalons et points de décision

Visites de haut niveau :

Décisions et enjeux importants

Hangar 11 – Centre d’accueil du Canada

La tempête du mois de mai à Ottawa a endommagé le Centre d’accueil du Canada (hangar 11), ce qui a eu une incidence sur les activités d’AMC et du ministère de la Défense nationale (MDN). Après deux mois de négociations avec le MDN et Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC), le Protocole a déménagé dans le terminal A adjacent afin de reprendre ses activités dans un espace plus restreint. Des rénovations sont requises à la lumière des tests de qualité de l’air (moisissures et amiante) et, à ce jour, le MDN n’a fourni ni échéanciers ni estimation des coûts; des discussions de haut niveau sont nécessaires pour trouver une solution à long terme afin de répondre aux besoins du gouvernement pour un Centre d’accueil du Canada.

Passation de marchés pour les voyages des hauts dignitaires

Des efforts sont en cours avec les responsables de la passation des marchés et des finances pour doter AMC d’un système amélioré qui permettra de passer des marchés urgents afin de répondre aux exigences de voyages des hauts dignitaires.

Pression sur le Fonds des affectations spéciales pour les conférences internationales et les activités d’accueil du gouvernement

On prévoit qu’il sera nécessaire de consulter le Secrétariat du Conseil du Trésor pendant l’exercice en cours afin de débloquer une partie des Fonds des affectations spéciales pour les conférences internationales (ACI) et les activités d’accueil du gouvernement (AAG), qui sont retenus, et de renouveler et mettre à jour les affectations spéciales compte tenu du contexte international et des taux de dépenses actuels.

Ressources financières et humaines 2022-2023
SalairesOpérationsImmobilisationsS et CPension des ERPTotal
6 356 96016 859 73850 00015 854 00039 120 698
Nombre et pourcentage d’employés canadiens actifs par lieu de travail pour XDD en date du 31 mars 2022
Version texte

EC actifs pour XDD par lieu de travail en date du 31 mars 2022

ACRégionMissionTotal
65, 100 %0, 0 %0, 0 %65, 100 %
Nombre et pourcentage d’employés canadiens actifs par catégorie pour XDD en date du 31 mars 2022
Version texte

EC actifs pour XDD par catégorie en date du 31 mars 2022

TraditionnelPermutantMobileTotal
59, 91 %6, 9 %0, 0 %65, 100 %

XED - Bureau de l'économiste en chef

Marie-France Paquet, économiste en chef
Marie-France Paquet

Marie-France Paquet est économiste en chef et directrice générale du Bureau de l’économiste en chef à Affaires mondiales Canada depuis septembre 2017.

Elle a auparavant travaillé dans d’autres ministères et dans le milieu universitaire. Elle a enseigné l’économie à l’École de gestion de l’Université d’Ottawa. En outre, elle a travaillé à la Direction de la politique économique et fiscale et à la Direction des finances et des échanges internationaux à Finances Canada. Mme Paquet a été directrice des opérations au Secrétariat de la Politique du développement économique et régional au Bureau du Conseil privé. Elle a également travaillé à Transports Canada, où elle a assuré la coordination de la réponse stratégique à la suite de la tragédie de Lac-Mégantic.

Mandat

Le Bureau de l’économiste en chef, qui relève directement du sous-ministre du Commerce international (DMT), prépare des analyses économiques et des données probantes pour appuyer l’élaboration des politiques ministérielles et gouvernementales et la mise en œuvre de programmes liés au commerce mondial et aux négociations commerciales. Il dirige également la communication de l’information liée au commerce (y compris la publication phare du Ministère, Le point sur le commerce) à d’autres ministères, à des universitaires, à des groupes de réflexion et au public. Le Bureau se charge aussi de la sensibilisation aux questions de commerce international et à l’importance du commerce international pour l’économie canadienne et du dialogue avec d’autres partenaires qui participent à la recherche sur le commerce international. Le Bureau effectue également le contrôle de l’information et des statistiques économiques et veille à l’exactitude des concepts et des statistiques économiques pour tous les produits ministériels, notamment les déclarations, les publications, les présentations au Cabinet, ou les mémoires. L’économiste en chef dirige une équipe d’analystes chargés de produire des rapports et de formuler des conseils sur le commerce international, sur les investissements et sur les questions économiques. Les projets de recherches et d’analyses économiques en cours portent notamment sur l’incidence des accords commerciaux sur le domaine du travail et sur la participation des femmes au commerce, les déterminants de l’exportation pour les PME, l’incidence de l’investissement direct étranger sur l’économie, la vulnérabilité des chaînes d’approvisionnement, et l’incidence de la COVID-19 sur le commerce.

Horizon de 90 jours : Jalons et points de décision
Dossiers chauds
Ressources financières et humaines 2022-23
SalairesOpérationsImmobilisationsS et CPension des ERPTotal
2 730 7631 150 4083 881 171

ZID - Inspection, intégrité et valeurs & Bureau d'éthique

Robert Sinclair, inspecteur général
Robert Sinclair

Robert Sinclair est entré au service du ministère des Affaires étrangères et du Commerce international en 1995. Il a été nommé inspecteur général le 6 septembre 2021. De 2019 à 2021, il a été chef de mission adjoint de la Mission du Canada auprès de l’Union européenne et observateur permanent du Canada auprès du Conseil de l’Europe. À l’Administration centrale, il a eu diverses affectations : Direction des services de renseignement et de l’évaluation des menaces; Relations avec l’Asie du Sud; Droits internationaux de la personne; Direction générale des affaires juridiques. Il a aussi servi à l’étranger à Dublin, à Bruxelles, à Londres, à Washington et à Moscou.

Mandat

L’inspecteur général (IG) est responsable de l’inspection des missions du Canada à l’étranger et du bien-être des employés d’Affaires mondiales Canada, y compris des services de résolution informelle des conflits et du Programme d’aide aux employés. L’IG fournit également du soutien et des conseils aux chefs de mission et fait de la sensibilisation et des interventions sous diverses formes dans l’ensemble du réseau des missions.

À l’automne 2022, le bureau de l’IG sera aussi responsable du rôle d’ombud organisationnel. Ses responsabilités supplémentaires consisteront à offrir une unité de soutien centralisée où les employés peuvent obtenir un appui et des renseignements confidentiels sur la résolution de problèmes en milieu de travail et engager un dialogue avec la haute direction en produisant des rapports sur le bien-être au sein du Ministère et en recommandant des mesures pour réagir aux enjeux émergents.

Le bureau de l’ombud/IG agit de façon autonome par rapport aux autres structures ministérielles afin de renforcer son indépendance, sa neutralité, sa confidentialité et son objectivité; l’ombud/IG relève directement du sous-ministre des Affaires étrangères. Lorsqu’il sera entièrement fonctionnel, le bureau de l’ombud/IG comptera deux directions :

Horizon de 90 jours : Jalons et points de décision
Enjeux importants
Ressources financières et humaines 2022-23
SalairesOpérationsImmobilisationsS et CPension des ERPTotal
4 293 2101 167 8575 461 067

15. Loi sur le ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement

L.C. 2013, ch. 33, art. 174

NOTE [Édictée par l'article 174 du chapitre 33 des Lois du Canada (2013), en vigueur à la sanction le 26 juin 2013.]

À jour au 27 mars 2019

Dernière modifification le 12 décembre 2013

Publié par le ministre de la Justice à l'adresse suivante : lois-laws.justice.gc.ca

CARACTÈRE OFFICIEL DES CODIFICATIONS

Les paragraphes 31(1) et (2) de la Loi sur la révision et la codifification des textes législatifs, en vigueur le 1er juin 2009, prévoient ce qui suit :

Codififications comme élément de preuve

31 (1) Tout exemplaire d'une loi codifiée ou d'un règlement codifié, publié par le ministre en vertu de la présente loi sur support papier ou sur support électronique, fait foi de cette loi ou de ce règlement et de son contenu. Tout exemplaire donné comme publié par le ministre est réputé avoir été ainsi publié, sauf preuve contraire.

Incompatibilité — lois

(2) Les dispositions de la loi d'origine avec ses modifications subséquentes par le greffier des Parlements en vertu de la Loi sur la publication des lois l'emportent sur les dispositions incompatibles de la loi codifiée publiée par le ministre en vertu de la présente loi.

MISE EN PAGE

Les notes apparaissant auparavant dans les marges de droite ou de gauche se retrouvent maintenant en caractères gras juste au-dessus de la disposition à laquelle elles se rattachent. Elles ne font pas partie du texte, n'y fifigurant qu'à titre de repère ou d'information.

NOTE

Cette codifification est à jour au 27 mars 2019. Les dernières modififications sont entrées en vigueur le 12 décembre 2013. Toutes modififications qui n'étaient pas en vigueur au 27 mars 2019 sont énoncées à la fifin de ce document sous le titre « Modififications non en vigueur ».

TABLE ANALYTIQUE

Loi concernant le ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement

Titre abrégé

  1. Titre abrégé

Maintien du ministère

  1. Maintien du ministère

Ministres auxiliaires

  1. Ministre du Commerce international
  2. Ministre du Développement international
  3. Utilisation des services et installations du ministère

Comités

  1. Conseils et assistance

Personnel de direction

  1. Administrateur général
  2. Administrateurs généraux auxiliaires
  3. Coordonnateur des Relations économiques internationales

Attributions du ministre

  1. Attributions

Droits

  1. Règlements

Accords avec les provinces

  1. Accords

Attributions des ministres auxiliaires

  1. Ministre du Commerce international
  2. Ministre du Développement international

Chefs de mission

  1. Qualité de chef de mission

Dispositions transitoires

  1. Ministre de la Coopération internationale et président de l'ACDI
  2. Postes
  3. Transfert de crédits
  4. Transfert d'attributions

L.C. 2013, ch. 33, art. 174

Loi concernant le ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement

[Sanctionnée le 26 juin 2013]

Titre abrégé

Titre abrégé

1 Loi sur le ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement. Maintien du ministère

Maintien du ministère

Maintien du ministère

2 (1) Le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international est maintenu sous la dénomination de ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement et placé sous l'autorité du ministre des Affaires étrangères. Celui-ci est nommé par commission sous le grand sceau.

Ministre

(2) Le ministre occupe sa charge à titre amovible. Il assure, au Canada comme à l'étranger, la direction et la gestion du ministère.

Ministres auxiliaires

Ministre du Commerce international

3 Est nommé à titre amovible, par commission sous le grand sceau, un ministre du Commerce international, chargé d'assister le ministre dans l'exercice de ses attributions en matière de commerce international.

Ministre du Développement international

4 Est nommé à titre amovible, par commission sous le grand sceau, un ministre du Développement international, chargé d'assister le ministre dans l'exercice de ses attributions relatives au développement international, à la réduction de la pauvreté et à l'aide humanitaire.

Utilisation des services et installations du ministère

5 Les ministres nommés en application des articles 3 et 4 exercent leurs attributions avec l'accord du ministre et sont tenus de faire usage des services et installations du ministère.

Comités

Conseils et assistance

6 Le gouverneur en conseil peut créer des comités consultatifs ou autres, chargés de conseiller ou d'assister le ministre, ou d'exercer les attributions qu'il précise; il peut en outre fixer la rémunération et les indemnités de leurs membres.

Personnel de direction

Administrateur général

Administrateur général 7 Le gouverneur en conseil peut nommer, à titre amovible, un sous-ministre des Affaires étrangères; celui-ci est l'administrateur général du ministère.

Administrateurs généraux auxiliaires

8 (1) Le gouverneur en conseil peut nommer trois sousministres délégués aux Affaires étrangères, avec rang et statut d'administrateurs généraux de ministère. Placés sous l'autorité du sous-ministre des Affaires étrangères, ils exercent, à titre de représentants du ministre ou autre titre, les attributions que celui-ci précise.

Sous-ministres du Commerce international et du Développement international

Développement international (2) Le gouverneur en conseil peut, parmi les sous-ministres délégués, désigner un sous-ministre du Commerce international et un sous-ministre du Développement international.

Coordonnateur des Relations économiques internationales

9 Le gouverneur en conseil peut affecter un membre de l'administration publique fédérale au poste de coordonnateur des Relations économiques internationales, avec rang et statut d'administrateur général de ministère. Sous réserve des orientations données par le gouverneur en conseil, le coordonnateur exerce, à titre de représentant du ministre ou autre titre, les attributions que celui-ci précise.

Attributions du ministre

Attributions

10 (1) Les attributions du ministre s'étendent d'une façon générale à tous les domaines de compétence du Parlement non attribués de droit à d'autres ministères ou organismes fédéraux et liés à la conduite des affaires extérieures du Canada, notamment en matière de commerce international et de développement international.

Idem

(2) Dans le cadre des attributions que lui confère la présente loi, le ministre :

Programmes

(3) Le ministre peut élaborer et mettre en œuvre des programmes relevant de ses attributions en vue de favoriser les intérêts du Canada à l'étranger, notamment :

Droits

Règlements

Règlements 11 (1) Le gouverneur en conseil peut, par règlement, sur la recommandation conjointe du ministre et du Conseil du Trésor, désigner les documents de voyage délivrés par le ministre de la Citoyenneté et de l'Immigration et assujettis au paiement de droits et fixer ces droits et les modalités pour les acquitter.

Compensation

(2) Les droits sont fixés de façon à compenser les coûts supportés par Sa Majesté du chef du Canada pour offrir des services consulaires.

Autres droits

(3) Ils s'ajoutent aux droits à payer, à l'égard des mêmes documents, en vertu de l'article 19 de la Loi sur la gestion des finances publiques. 2013, ch. 33, art. 174 « 11 », ch. 40, art. 175.

Accords avec les provinces

Accords

12 Le ministre peut, avec l'approbation du gouverneur en conseil, conclure avec les gouvernements des provinces ou leurs organismes des accords relatifs à la réalisation de programmes relevant de ses attributions.

Attributions des ministres auxiliaires

Ministre du Commerce international

Ministre du Commerce international 13 Sous réserve de l'article 5, le ministre du Commerce international favorise le commerce international du Canada :

Ministre du Développement international

14 Sous réserve de l'article 5, le ministre du Développement international favorise le développement international durable et la réduction de la pauvreté dans les pays en voie de développement et fournit de l'aide humanitaire en temps de crise :

Chefs de mission

Qualité de chef de mission

15 (1) Pour l'application du présent article, sont considérés comme chefs de mission :

Fonctions

(2) Sauf instruction contraire du gouverneur en conseil, le chef de mission assure la direction et la gestion du poste pour lequel il est accrédité et contrôle l'activité officielle des ministères et organismes fédéraux dans le pays, la division de pays ou l'organisation internationale auprès desquels il est accrédité.

Dispositions transitoires

Ministre de la Coopération internationale et président de l'ACDI

16 Les personnes occupant, à la date d'entrée en vigueur du présent article, les charges de ministre de la Coopération internationale et de président de l'Agence canadienne de développement international sont réputées, à compter de cette date, occuper les charges de ministre du Développement international et de sous-ministre du Développement international, respectivement.

Postes

17 La présente loi ne change rien à la situation des fonctionnaires qui, à l'entrée en vigueur du présent article, occupaient un poste au sein de l'Agence canadienne de développement international, à la différence près que, à compter de cette entrée en vigueur, ils l'occupent au sein du ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement, sous l'autorité du sous-ministre des Affaires étrangères.

Transfert de crédits

18 Les sommes affectées — et non déboursées —, pour l'exercice en cours à la date d'entrée en vigueur du présent article, par toute loi fédérale, aux frais et dépenses de l'Agence canadienne de développement international sont réputées être affectées aux frais et dépenses du ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement.

Transfert d'attributions

19 Les attributions conférées, en vertu d'une loi fédérale ou de ses textes d'application ou au titre d'un décret, contrat, bail, permis ou autre document, au ministre de la Coopération internationale, au président de l'Agence canadienne de développement international ou à un fonctionnaire de cette Agence — ou qui peuvent être exercées par l'un ou l'autre — sont conférées au ministre du Développement international, au sous-ministre du Développement international ou au fonctionnaire compétent du ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement, selon le cas, ou peuvent être exercées par l'un ou l'autre, selon le cas.

16. Lettres de mandat

16 décembre 2021

Madame la Ministre,

Je vous remercie d’avoir accepté de servir les Canadiens en tant que ministre des Affaires étrangères.

Depuis le début de la pandémie, les Canadiens ont dû faire face à un défi qui ne se produit qu’une fois par siècle. Malgré tout, les gens ont su se montrer à la hauteur, et ce, d’un océan à l’autre. Lorsque cela comptait le plus, les Canadiens se sont adaptés, se sont entraidés et ont fait preuve de compassion, de courage et de détermination, autant de valeurs qui nous sont chères. C’est ce qui a défini jusqu’à présent notre parcours dans cette pandémie. Et c’est ce qui nous permettra d’aller de l’avant.

En cette période difficile, les Canadiens se sont prononcés de façon démocratique. Ils nous ont confié le soin de terminer la lutte contre la COVID-19 et de soutenir le rétablissement d’une classe moyenne forte. Ils nous ont, par le fait même, donné une orientation claire : prendre des mesures audacieuses et concrètes afin de bâtir un avenir où la santé et la résilience prévaudront. C’est ce que les Canadiens nous ont demandé, et c’est exactement ce que notre gouvernement est prêt à faire. Nous nous emploierons à bâtir cet avenir meilleur en continuant de miser sur la collaboration, la mobilisation, la science et la prise de décisions fondées sur des données probantes. En nous appliquant sans relâche à obtenir des résultats, nous travaillerons de manière constructive avec les parlementaires et maintiendrons nos solides partenariats avec les gouvernements provinciaux et territoriaux, les administrations municipales et nos partenaires autochtones. Le début de cette nouvelle décennie a été extrêmement difficile, mais le moment est venu de rebâtir un pays plus résilient, plus inclusif et plus fort pour tous.

La science est claire. Les Canadiens ont été clairs. Nous devons non seulement continuer d’agir concrètement à l’égard des changements climatiques, mais aussi le faire plus vite et aller plus loin à ce chapitre. Comme les Canadiens le constatent de plus en plus partout dans le pays, les changements climatiques constituent une menace existentielle. Afin de bâtir un avenir plus propre et plus vert, il nous faudra tous faire des efforts soutenus et concertés. Je m’attends à ce que vous cherchiez au sein de votre portefeuille, en votre qualité de ministre, des façons de soutenir nos efforts pangouvernementaux visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre, à créer des emplois propres et à relever les défis liés au climat avec lesquels les collectivités composent déjà.

Cette année, les Canadiens ont été horrifiés par la découverte de sépultures non identifiées près d’anciens pensionnats autochtones. Ces découvertes nous rappellent la nécessité d’accélérer la réconciliation avec les Premières Nations, les Inuits et les Métis. Nous savons que cette réconciliation ne peut se faire sans l’obtention de la vérité, et le gouvernement continuera d’investir dans la quête de cette vérité. À titre de ministres, nous avons le devoir de faire progresser les travaux à cet égard, tant collectivement qu’individuellement. Par conséquent, je demande à chaque ministre de mettre en œuvre la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones et de travailler en partenariat avec les Autochtones pour faire mieux reconnaître leurs droits.

Nous devons continuer de nous attaquer aux inégalités et aux disparités systémiques profondes qui demeurent présentes dans notre tissu social, notamment au sein de nos institutions fondamentales. À cet égard, il faut que les Canadiens de chacune des régions du pays puissent se reconnaître dans les priorités de notre gouvernement et dans ce que nous réalisons. Je m’attends à ce que vous collaboriez, en votre qualité de ministre, avec diverses communautés dans un souci d’inclusion et cherchiez activement à obtenir les divers points de vue des Canadiens et à les intégrer dans votre travail. Cela comprend les femmes, les Autochtones, les Canadiens noirs et racisés, les nouveaux arrivants, les groupes confessionnels, les personnes en situation de handicap et les Canadiens LGBTQ2. Bien entendu, le tout doit se faire dans le respect des deux langues officielles.

Dans tous les aspects de notre travail, nous continuerons de nous assurer que les politiques publiques sont élaborées dans une perspective intersectionnelle, notamment par l’application de l’analyse comparative entre les sexes plus (ACS Plus) et des indicateurs de qualité de vie dans la prise de décisions.

Les Canadiens continuent de compter sur les journalistes et le journalisme pour obtenir des nouvelles exactes et en temps opportun. Je m’attends à ce que vous entreteniez des relations professionnelles et respectueuses avec les journalistes afin que les Canadiens soient bien informés et disposent des informations dont ils ont besoin pour assurer leur sécurité et celle de leur famille.

Tout au long de la pandémie, les Canadiens et leurs gouvernements se sont adaptés à de nouvelles réalités. Les gouvernements doivent s’inspirer des leçons tirées de la pandémie pour s’adapter davantage et proposer des moyens plus flexibles et efficaces de servir les Canadiens. À cette fin, je m’attends à ce que tous les ministres se penchent sur des moyens d’actualiser nos façons de faire afin que le gouvernement puisse continuer de relever les défis d’aujourd’hui et de demain.

Pour assurer le succès de la présente législature, il faudra que les parlementaires, tant à la Chambre des communes qu’au Sénat, travaillent ensemble, tous partis confondus, dans le but de réaliser de grandes choses pour les Canadiens. Je m’attends à ce que vous entreteniez des relations constructives avec les porte-paroles de l’opposition, et à ce que vous coordonniez toute mesure législative avec le leader du gouvernement à la Chambre des communes. Dans votre rôle de ministre, vous êtes responsable devant le Parlement à la fois individuellement, de votre style de leadership et de l’accomplissement de vos responsabilités, et collectivement, à l’appui du Conseil des ministres et des décisions prises par le Cabinet. Le document Pour un gouvernement ouvert et responsable énonce ces principes fondamentaux et les normes de conduite que votre cabinet et vous devez respecter. Je m’attends à ce que vous vous familiarisiez avec ce document, qui décrit mes attentes à l’égard de chaque membre du Conseil des ministres.

Les engagements pris dans notre programme électoral sont ambitieux. L’achèvement de la lutte contre la pandémie doit demeurer au centre de nos préoccupations; toutefois, nous devons continuer de bâtir une classe moyenne forte et un avenir meilleur où chacun a une chance réelle et équitable de réussir et où personne n’est laissé pour compte.

En tant que ministre des Affaires étrangères, vous allez promouvoir les intérêts et les valeurs du Canada dans un monde confronté à des menaces et à des enjeux de plus en plus complexes. Vous dirigerez les efforts du Canada visant à aborder les enjeux mondiaux, notamment en approfondissant nos partenariats dans des régions qui revêtent une importance stratégique, telles que les régions indopacifique et arctique, et en renforçant les capacités diplomatiques du Canada. Tout au long de votre travail, vous placerez la promotion de la démocratie, des droits de la personne, de l’égalité des genres et de la primauté du droit, ainsi que la lutte contre les changements climatiques, au cœur de la politique étrangère du Canada. Vous travaillerez à promouvoir la paix et la sécurité, à combattre l’autoritarisme et à contrer l’ingérence étrangère grâce à des réponses internationales collectives, y compris en élargissant notre coopération avec des partenaires qui partagent une vision commune et des organisations canadiennes, internationales et multilatérales.

Pour atteindre ces objectifs, je vous demande d’obtenir des résultats pour les Canadiens en vous acquittant des engagements suivants.

En tant que ministre, vous devez également collaborer activement avec vos collègues du Cabinet et du caucus. Pour remplir nos engagements, il faudra que les membres du Conseil des ministres continuent de collaborer et de travailler de manière constructive pour soutenir un processus décisionnel rigoureux et productif au sein du Cabinet. Je m’attends à ce que vous aidiez vos collègues à s’acquitter de leurs engagements, notamment en tirant parti de l’expertise de votre ministère et de vos propres expériences.

Pour que les Canadiens obtiennent les meilleurs résultats possible, les ministres doivent faire preuve de rigueur et coordonner leurs efforts de mise en œuvre. Je vous prie donc de m’indiquer la démarche que vous entendez suivre pour réaliser les engagements liés à votre mandat, ainsi que les priorités que vous comptez mettre en œuvre dans les plus brefs délais. De plus, pour que nous soyons responsables de notre travail, je vous demanderai de me communiquer publiquement, ainsi qu’à tous les Canadiens, les progrès accomplis dans la réalisation de ces engagements, et ce, de façon périodique.

Comme on nous l’a rappelé tout au long de la pandémie, il est non seulement souhaitable mais aussi impératif que le gouvernement s’adapte au changement. Alors que vous vous emploierez à concrétiser nos engagements, je m’attends à ce que vous preniez activement en considération les nouvelles idées et questions qui se font jour, que ce soit à la lumière de consultations menées auprès de la population, de votre travail avec les parlementaires ou de conseils formulés par la fonction publique. Je m’attends également à ce que vous travailliez avec votre sous-ministre pour réévaluer sans cesse les priorités à mesure que nous bâtissons un avenir meilleur pour tous les Canadiens. En plus de l’atteinte des résultats, vous êtes responsable de superviser le travail de votre ministère et de veiller au bon fonctionnement de votre portefeuille.

Je vous demande de respecter les principes de l’équité, de la diversité et de l’inclusion lorsque vous embaucherez du personnel pour votre cabinet et mettrez en œuvre des stratégies d’information et de recrutement pour les postes de direction et de membres de conseils dont les titulaires sont nommés par le gouvernement fédéral. Nous contribuerons ainsi à faire en sorte que les milieux de travail au gouvernement fédéral soient dynamiques et représentatifs de la population que nous servons. Vous devez également veiller à ce que votre cabinet et votre portefeuille ministériel tiennent compte de notre engagement relativement à des milieux de travail sains et sécuritaires.

Les Canadiens veulent que nous travaillions fort, que nous parlions avec franchise et que nous ayons à cœur de promouvoir leurs intérêts et aspirations. Lorsque nous commettrons des erreurs, et nous le ferons tous, les Canadiens s’attendent à ce que nous les reconnaissions et, surtout, à ce que nous en tirions des leçons.

Je sais que je peux compter sur vous pour vous acquitter des importantes responsabilités qui vous sont confiées. Sachez que vous pouvez me consulter ainsi que la vice-première ministre, dès maintenant et souvent, pour que nous puissions vous soutenir dans votre rôle de ministre.

Je vous prie d’agréer, Madame la Ministre, l’expression de ma considération respectueuse.

Le très hon. Justin Trudeau, c.p., député
Premier ministre du Canada


16 décembre 2021

Madame la Ministre,

Je vous remercie d’avoir accepté de servir les Canadiens en tant que ministre du Commerce international, de la Promotion des exportations, de la Petite Entreprise et du Développement économique.

Depuis le début de la pandémie, les Canadiens ont dû faire face à un défi qui ne se produit qu’une fois par siècle. Malgré tout, les gens ont su se montrer à la hauteur, et ce, d’un océan à l’autre. Lorsque cela comptait le plus, les Canadiens se sont adaptés, se sont entraidés et ont fait preuve de compassion, de courage et de détermination, autant de valeurs qui nous sont chères. C’est ce qui a défini jusqu’à présent notre parcours dans cette pandémie. Et c’est ce qui nous permettra d’aller de l’avant.

En cette période difficile, les Canadiens se sont prononcés de façon démocratique. Ils nous ont confié le soin de terminer la lutte contre la COVID-19 et de soutenir le rétablissement d’une classe moyenne forte. Ils nous ont, par le fait même, donné une orientation claire : prendre des mesures audacieuses et concrètes afin de bâtir un avenir où la santé et la résilience prévaudront. C’est ce que les Canadiens nous ont demandé, et c’est exactement ce que notre gouvernement est prêt à faire. Nous nous emploierons à bâtir cet avenir meilleur en continuant de miser sur la collaboration, la mobilisation, la science et la prise de décisions fondées sur des données probantes. En nous appliquant sans relâche à obtenir des résultats, nous travaillerons de manière constructive avec les parlementaires et maintiendrons nos solides partenariats avec les gouvernements provinciaux et territoriaux, les administrations municipales et nos partenaires autochtones. Le début de cette nouvelle décennie a été extrêmement difficile, mais le moment est venu de rebâtir un pays plus résilient, plus inclusif et plus fort pour tous.

La science est claire. Les Canadiens ont été clairs. Nous devons non seulement continuer d’agir concrètement à l’égard des changements climatiques, mais aussi le faire plus vite et aller plus loin à ce chapitre. Comme les Canadiens le constatent de plus en plus partout dans le pays, les changements climatiques constituent une menace existentielle. Afin de bâtir un avenir plus propre et plus vert, il nous faudra tous faire des efforts soutenus et concertés. Je m’attends à ce que vous cherchiez au sein de votre portefeuille, en votre qualité de ministre, des façons de soutenir nos efforts pangouvernementaux visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre, à créer des emplois propres et à relever les défis liés au climat avec lesquels les collectivités composent déjà.

Cette année, les Canadiens ont été horrifiés par la découverte de sépultures non identifiées près d’anciens pensionnats autochtones. Ces découvertes nous rappellent la nécessité d’accélérer la réconciliation avec les Premières Nations, les Inuits et les Métis. Nous savons que cette réconciliation ne peut se faire sans l’obtention de la vérité, et le gouvernement continuera d’investir dans la quête de cette vérité. À titre de ministres, nous avons le devoir de faire progresser les travaux à cet égard, tant collectivement qu’individuellement. Par conséquent, je demande à chaque ministre de mettre en œuvre la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones et de travailler en partenariat avec les Autochtones pour faire mieux reconnaître leurs droits.

Nous devons continuer de nous attaquer aux inégalités et aux disparités systémiques profondes qui demeurent présentes dans notre tissu social, notamment au sein de nos institutions fondamentales. À cet égard, il faut que les Canadiens de chacune des régions du pays puissent se reconnaître dans les priorités de notre gouvernement et dans ce que nous réalisons. Je m’attends à ce que vous collaboriez, en votre qualité de ministre, avec diverses communautés dans un souci d’inclusion et cherchiez activement à obtenir les divers points de vue des Canadiens et à les intégrer dans votre travail. Cela comprend les femmes, les Autochtones, les Canadiens noirs et racisés, les nouveaux arrivants, les groupes confessionnels, les personnes en situation de handicap et les Canadiens LGBTQ2. Bien entendu, le tout doit se faire dans le respect des deux langues officielles.

Dans tous les aspects de notre travail, nous continuerons de nous assurer que les politiques publiques sont élaborées dans une perspective intersectionnelle, notamment par l’application de l’analyse comparative entre les sexes plus (ACS Plus) et des indicateurs de qualité de vie dans la prise de décisions.

Les Canadiens continuent de compter sur les journalistes et le journalisme pour obtenir des nouvelles exactes et en temps opportun. Je m’attends à ce que vous entreteniez des relations professionnelles et respectueuses avec les journalistes afin que les Canadiens soient bien informés et disposent des informations dont ils ont besoin pour assurer leur sécurité et celle de leur famille.

Tout au long de la pandémie, les Canadiens et leurs gouvernements se sont adaptés à de nouvelles réalités. Les gouvernements doivent s’inspirer des leçons tirées de la pandémie pour s’adapter davantage et proposer des moyens plus flexibles et efficaces de servir les Canadiens. À cette fin, je m’attends à ce que tous les ministres se penchent sur des moyens d’actualiser nos façons de faire afin que le gouvernement puisse continuer de relever les défis d’aujourd’hui et de demain.

Pour assurer le succès de la présente législature, il faudra que les parlementaires, tant à la Chambre des communes qu’au Sénat, travaillent ensemble, tous partis confondus, dans le but de réaliser de grandes choses pour les Canadiens. Je m’attends à ce que vous entreteniez des relations constructives avec les porte-paroles de l’opposition, et à ce que vous coordonniez toute mesure législative avec le leader du gouvernement à la Chambre des communes. Dans votre rôle de ministre, vous êtes responsable devant le Parlement à la fois individuellement, de votre style de leadership et de l’accomplissement de vos responsabilités, et collectivement, à l’appui du Conseil des ministres et des décisions prises par le Cabinet. Le document Pour un gouvernement ouvert et responsable énonce ces principes fondamentaux et les normes de conduite que votre cabinet et vous devez respecter. Je m’attends à ce que vous vous familiarisiez avec ce document, qui décrit mes attentes à l’égard de chaque membre du Conseil des ministres.

Les engagements pris dans notre programme électoral sont ambitieux. L’achèvement de la lutte contre la pandémie doit demeurer au centre de nos préoccupations; toutefois, nous devons continuer de bâtir une classe moyenne forte et un avenir meilleur où chacun a une chance réelle et équitable de réussir et où personne n’est laissé pour compte.

En tant que ministre du Commerce international, de la Promotion des exportations, de la Petite Entreprise et du Développement économique, votre priorité immédiate sera de renforcer et de sécuriser les chaînes d’approvisionnement essentielles et de faire progresser la Stratégie de diversification du commerce du Canada. Vous axerez vos efforts de façon à veiller à ce que les petites entreprises et collectivités partout au pays disposent des outils et des mesures de soutien dont elles ont besoin pour se rétablir, innover et croître, créer des emplois et saisir les occasions engendrées par la diversification économique. Par ailleurs, vous vous emploierez à concevoir et à mettre en œuvre le fonds de l’avenir pour l’Alberta, la Saskatchewan et Terre-Neuve-et-Labrador, qui est un élément clé de notre plan visant à favoriser une transition équitable pour les travailleurs, les collectivités et l’industrie. Aussi, vous travaillerez en étroite collaboration avec les ministres responsables des agences de développement régional pour assurer la cohérence et une collaboration efficace.

Pour atteindre ces objectifs, je vous demande d’obtenir des résultats pour les Canadiens en vous acquittant des engagements suivants.

En tant que ministre, vous devez également collaborer activement avec vos collègues du Cabinet et du caucus. Pour remplir nos engagements, il faudra que les membres du Conseil des ministres continuent de collaborer et de travailler de manière constructive pour soutenir un processus décisionnel rigoureux et productif au sein du Cabinet. Je m’attends à ce que vous aidiez vos collègues à s’acquitter de leurs engagements, notamment en tirant parti de l’expertise de votre ministère et de vos propres expériences.

Pour que les Canadiens obtiennent les meilleurs résultats possible, les ministres doivent faire preuve de rigueur et coordonner leurs efforts de mise en œuvre. Je vous prie donc de m’indiquer la démarche que vous entendez suivre pour réaliser les engagements liés à votre mandat, ainsi que les priorités que vous comptez mettre en œuvre dans les plus brefs délais. De plus, pour que nous soyons responsables de notre travail, je vous demanderai de me communiquer publiquement, ainsi qu’à tous les Canadiens, les progrès accomplis dans la réalisation de ces engagements, et ce, de façon périodique.

Comme on nous l’a rappelé tout au long de la pandémie, il est non seulement souhaitable mais aussi impératif que le gouvernement s’adapte au changement. Alors que vous vous emploierez à concrétiser nos engagements, je m’attends à ce que vous preniez activement en considération les nouvelles idées et questions qui se font jour, que ce soit à la lumière de consultations menées auprès de la population, de votre travail avec les parlementaires ou de conseils formulés par la fonction publique. Je m’attends également à ce que vous travailliez avec votre sous-ministre pour réévaluer sans cesse les priorités à mesure que nous bâtissons un avenir meilleur pour tous les Canadiens. En plus de l’atteinte des résultats, vous êtes responsable de superviser le travail de votre ministère et de veiller au bon fonctionnement de votre portefeuille.

Je vous demande de respecter les principes de l’équité, de la diversité et de l’inclusion lorsque vous embaucherez du personnel pour votre cabinet et mettrez en œuvre des stratégies d’information et de recrutement pour les postes de direction et de membres de conseils dont les titulaires sont nommés par le gouvernement fédéral. Nous contribuerons ainsi à faire en sorte que les milieux de travail au gouvernement fédéral soient dynamiques et représentatifs de la population que nous servons. Vous devez également veiller à ce que votre cabinet et votre portefeuille ministériel tiennent compte de notre engagement relativement à des milieux de travail sains et sécuritaires.

Les Canadiens veulent que nous travaillions fort, que nous parlions avec franchise et que nous ayons à cœur de promouvoir leurs intérêts et aspirations. Lorsque nous commettrons des erreurs, et nous le ferons tous, les Canadiens s’attendent à ce que nous les reconnaissions et, surtout, à ce que nous en tirions des leçons.

Je sais que je peux compter sur vous pour vous acquitter des importantes responsabilités qui vous sont confiées. Sachez que vous pouvez me consulter ainsi que la vice-première ministre, dès maintenant et souvent, pour que nous puissions vous soutenir dans votre rôle de ministre.

Je vous prie d’agréer, Madame la Ministre, l’expression de ma considération respectueuse.

Le très hon. Justin Trudeau, c.p., député
Premier ministre du Canada

*Cette lettre de mandat a été signée par le premier ministre dans la première langue officielle de la ministre.


16 décembre 2021

Monsieur le Ministre,

Je vous remercie d’avoir accepté de servir les Canadiens en tant que ministre du Développement international et ministre responsable de l’Agence de développement économique du Pacifique Canada.

Depuis le début de la pandémie, les Canadiens ont dû faire face à un défi qui ne se produit qu’une fois par siècle. Malgré tout, les gens ont su se montrer à la hauteur, et ce, d’un océan à l’autre. Lorsque cela comptait le plus, les Canadiens se sont adaptés, se sont entraidés et ont fait preuve de compassion, de courage et de détermination, autant de valeurs qui nous sont chères. C’est ce qui a défini jusqu’à présent notre parcours dans cette pandémie. Et c’est ce qui nous permettra d’aller de l’avant.

En cette période difficile, les Canadiens se sont prononcés de façon démocratique. Ils nous ont confié le soin de terminer la lutte contre la COVID-19 et de soutenir le rétablissement d’une classe moyenne forte. Ils nous ont, par le fait même, donné une orientation claire : prendre des mesures audacieuses et concrètes afin de bâtir un avenir où la santé et la résilience prévaudront. C’est ce que les Canadiens nous ont demandé, et c’est exactement ce que notre gouvernement est prêt à faire. Nous nous emploierons à bâtir cet avenir meilleur en continuant de miser sur la collaboration, la mobilisation, la science et la prise de décisions fondées sur des données probantes. En nous appliquant sans relâche à obtenir des résultats, nous travaillerons de manière constructive avec les parlementaires et maintiendrons nos solides partenariats avec les gouvernements provinciaux et territoriaux, les administrations municipales et nos partenaires autochtones. Le début de cette nouvelle décennie a été extrêmement difficile, mais le moment est venu de rebâtir un pays plus résilient, plus inclusif et plus fort pour tous.

La science est claire. Les Canadiens ont été clairs. Nous devons non seulement continuer d’agir concrètement à l’égard des changements climatiques, mais aussi le faire plus vite et aller plus loin à ce chapitre. Comme les Canadiens le constatent de plus en plus partout dans le pays, les changements climatiques constituent une menace existentielle. Afin de bâtir un avenir plus propre et plus vert, il nous faudra tous faire des efforts soutenus et concertés. Je m’attends à ce que vous cherchiez au sein de votre portefeuille, en votre qualité de ministre, des façons de soutenir nos efforts pangouvernementaux visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre, à créer des emplois propres et à relever les défis liés au climat avec lesquels les collectivités composent déjà.

Cette année, les Canadiens ont été horrifiés par la découverte de sépultures non identifiées près d’anciens pensionnats autochtones. Ces découvertes nous rappellent la nécessité d’accélérer la réconciliation avec les Premières Nations, les Inuits et les Métis. Nous savons que cette réconciliation ne peut se faire sans l’obtention de la vérité, et le gouvernement continuera d’investir dans la quête de cette vérité. À titre de ministres, nous avons le devoir de faire progresser les travaux à cet égard, tant collectivement qu’individuellement. Par conséquent, je demande à chaque ministre de mettre en œuvre la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones et de travailler en partenariat avec les Autochtones pour faire mieux reconnaître leurs droits.

Nous devons continuer de nous attaquer aux inégalités et aux disparités systémiques profondes qui demeurent présentes dans notre tissu social, notamment au sein de nos institutions fondamentales. À cet égard, il faut que les Canadiens de chacune des régions du pays puissent se reconnaître dans les priorités de notre gouvernement et dans ce que nous réalisons. Je m’attends à ce que vous collaboriez, en votre qualité de ministre, avec diverses communautés dans un souci d’inclusion et cherchiez activement à obtenir les divers points de vue des Canadiens et à les intégrer dans votre travail. Cela comprend les femmes, les Autochtones, les Canadiens noirs et racisés, les nouveaux arrivants, les groupes confessionnels, les personnes en situation de handicap et les Canadiens LGBTQ2. Bien entendu, le tout doit se faire dans le respect des deux langues officielles.

Dans tous les aspects de notre travail, nous continuerons de nous assurer que les politiques publiques sont élaborées dans une perspective intersectionnelle, notamment par l’application de l’analyse comparative entre les sexes plus (ACS Plus) et des indicateurs de qualité de vie dans la prise de décisions.

Les Canadiens continuent de compter sur les journalistes et le journalisme pour obtenir des nouvelles exactes et en temps opportun. Je m’attends à ce que vous entreteniez des relations professionnelles et respectueuses avec les journalistes afin que les Canadiens soient bien informés et disposent des informations dont ils ont besoin pour assurer leur sécurité et celle de leur famille.

Tout au long de la pandémie, les Canadiens et leurs gouvernements se sont adaptés à de nouvelles réalités. Les gouvernements doivent s’inspirer des leçons tirées de la pandémie pour s’adapter davantage et proposer des moyens plus flexibles et efficaces de servir les Canadiens. À cette fin, je m’attends à ce que tous les ministres se penchent sur des moyens d’actualiser nos façons de faire afin que le gouvernement puisse continuer de relever les défis d’aujourd’hui et de demain.

Pour assurer le succès de la présente législature, il faudra que les parlementaires, tant à la Chambre des communes qu’au Sénat, travaillent ensemble, tous partis confondus, dans le but de réaliser de grandes choses pour les Canadiens. Je m’attends à ce que vous entreteniez des relations constructives avec les porte-paroles de l’opposition, et à ce que vous coordonniez toute mesure législative avec le leader du gouvernement à la Chambre des communes. Dans votre rôle de ministre, vous êtes responsable devant le Parlement à la fois individuellement, de votre style de leadership et de l’accomplissement de vos responsabilités, et collectivement, à l’appui du Conseil des ministres et des décisions prises par le Cabinet. Le document Pour un gouvernement ouvert et responsable énonce ces principes fondamentaux et les normes de conduite que votre cabinet et vous devez respecter. Je m’attends à ce que vous vous familiarisiez avec ce document, qui décrit mes attentes à l’égard de chaque membre du Conseil des ministres.

Les engagements pris dans notre programme électoral sont ambitieux. L’achèvement de la lutte contre la pandémie doit demeurer au centre de nos préoccupations; toutefois, nous devons continuer de bâtir une classe moyenne forte et un avenir meilleur où chacun a une chance réelle et équitable de réussir et où personne n’est laissé pour compte.

En tant que ministre du Développement international, votre priorité immédiate est de continuer à aider les pays en développement à lutter contre la COVID-19, notamment en soutenant leurs systèmes de santé et leur relance économique. Je m’attends à ce que vous participiez aux efforts de la communauté internationale pour éradiquer la pauvreté mondiale et aider les personnes dans le besoin, notamment en fournissant de l’aide humanitaire et en veillant à ce que la Politique d’aide internationale féministe du Canada remédie aux inégalités et autonomise les femmes et les filles, particulièrement grâce à l’éducation et dans l’économie des soins à l’échelle mondiale. En votre qualité de ministre responsable de l’Agence de développement économique du Pacifique Canada, vous veillerez à ce que cette nouvelle agence autonome soit forte et à ce qu’elle donne la priorité à la prestation de mesures de soutien aux petites et moyennes entreprises et favorise la création d’emplois dans les collectivités qui se remettent de la pandémie de COVID-19.

Pour atteindre ces objectifs, je vous demande d’obtenir des résultats pour les Canadiens en vous acquittant des engagements suivants.

En tant que ministre, vous devez également collaborer activement avec vos collègues du Cabinet et du caucus. Pour remplir nos engagements, il faudra que les membres du Conseil des ministres continuent de collaborer et de travailler de manière constructive pour soutenir un processus décisionnel rigoureux et productif au sein du Cabinet. Je m’attends à ce que vous aidiez vos collègues à s’acquitter de leurs engagements, notamment en tirant parti de l’expertise de votre ministère et de vos propres expériences.

Pour que les Canadiens obtiennent les meilleurs résultats possible, les ministres doivent faire preuve de rigueur et coordonner leurs efforts de mise en œuvre. Je vous prie donc de m’indiquer la démarche que vous entendez suivre pour réaliser les engagements liés à votre mandat, ainsi que les priorités que vous comptez mettre en œuvre dans les plus brefs délais. De plus, pour que nous soyons responsables de notre travail, je vous demanderai de me communiquer publiquement, ainsi qu’à tous les Canadiens, les progrès accomplis dans la réalisation de ces engagements, et ce, de façon périodique.

Comme on nous l’a rappelé tout au long de la pandémie, il est non seulement souhaitable mais aussi impératif que le gouvernement s’adapte au changement. Alors que vous vous emploierez à concrétiser nos engagements, je m’attends à ce que vous preniez activement en considération les nouvelles idées et questions qui se font jour, que ce soit à la lumière de consultations menées auprès de la population, de votre travail avec les parlementaires ou de conseils formulés par la fonction publique. Je m’attends également à ce que vous travailliez avec votre sous-ministre pour réévaluer sans cesse les priorités à mesure que nous bâtissons un avenir meilleur pour tous les Canadiens. En plus de l’atteinte des résultats, vous êtes responsable de superviser le travail de votre ministère et de veiller au bon fonctionnement de votre portefeuille.

Je vous demande de respecter les principes de l’équité, de la diversité et de l’inclusion lorsque vous embaucherez du personnel pour votre cabinet et mettrez en œuvre des stratégies d’information et de recrutement pour les postes de direction et de membres de conseils dont les titulaires sont nommés par le gouvernement fédéral. Nous contribuerons ainsi à faire en sorte que les milieux de travail au gouvernement fédéral soient dynamiques et représentatifs de la population que nous servons. Vous devez également veiller à ce que votre cabinet et votre portefeuille ministériel tiennent compte de notre engagement relativement à des milieux de travail sains et sécuritaires.

Les Canadiens veulent que nous travaillions fort, que nous parlions avec franchise et que nous ayons à cœur de promouvoir leurs intérêts et aspirations. Lorsque nous commettrons des erreurs, et nous le ferons tous, les Canadiens s’attendent à ce que nous les reconnaissions et, surtout, à ce que nous en tirions des leçons.

Je sais que je peux compter sur vous pour vous acquitter des importantes responsabilités qui vous sont confiées. Sachez que vous pouvez me consulter ainsi que la vice-première ministre, dès maintenant et souvent, pour que nous puissions vous soutenir dans votre rôle de ministre.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma considération respectueuse.

Le très hon. Justin Trudeau, c.p., député
Premier ministre du Canada

*Cette lettre de mandat a été signée par le premier ministre dans la première langue officielle de la ministre.

17. Résumé des engagements des lettres de mandat

Ministre des Affaires étrangères (MINA)

L'ÉtatDescriptionPartagé avec (minsitres) :

Entièrement en cours

Renforcer le partenariat Canada - États-Unis

Vice-PM et la ministre des Finances; Défense nationale; l'Innovation, Sciences & de l'Industrie

En cours - premiers progrès

Élaborer et mettre en œuvre une nouvelle stratégie indo-pacifique exhaustive pour renforcer les partenariats en matière de diplomatie, d’économie et de défense, ainsi que l’aide internationale dans la région.

MINE; MINT; Défense nationale; ECCC; AAFC; IRCC; Sécurité publique; l'Innovation, Sciences & de l'Industrie; l’Emploi, Développement de la main d’œuvre & l’Inclusion des personnes en situation de handicap; Santé; Santé mentale et des Dépendances

Entièrement en cours

Collaborer avec les partenaires qui partagent une vision commune pour concevoir et prendre des mesures collectives pour répondre à la détention arbitraire, la coercition économique, les cybermenaces, l’ingérence étrangère dans les processus démocratiques et les violations flagrantes des droits de la personne, notamment par des sanctions, un soutien aux institutions internationales et des mesures coordonnées pour renforcer les règles du commerce international.

Sécurité publique, Défense nationale, l'Innovation, Sciences & de l'Industrie; Justice, Patrimoine canadien

En cours - premiers progrès

Mettre sur pied un centre canadien afin d’augmenter la disponibilité de l’expertise et de l’aide du Canada auprès de ceux qui aspirent à consolider la paix, faire avancer la justice, promouvoir les droits de la personne, l’inclusion et la démocratie, et favoriser la bonne gouvernance.

MINE; Affaires intergouvernementales, de l’Infrastructure & Collectivités

En cours - premiers progrès

Accroître le soutien rapide et flexible aux démocraties fragiles et émergentes.

RCAANC, Défense nationale

Entièrement en cours

Augmenter la présence diplomatique du Canada dans les régions revêtant une importance stratégique.

Entièrement en cours

Promouvoir une gouvernance ouverte, transparente et inclusive dans le monde.

MINE

Entièrement en cours

Défendre le droit à la liberté d’expression et s’opposer aux mauvais traitements et à la détention arbitraire des journalistes.

Entièrement en cours

Élargir la vaste coalition d’États qui soutiennent l’initiative du Canada visant à condamner et à éliminer la pratique de la détention arbitraire.

Entièrement en cours

Promouvoir un plan d’action pour coordonner les réponses internationales collectives à des cas spécifiques de détention arbitraire.

Entièrement en cours

Travailler avec des partenaires internationaux pour mettre sur pied une Cour internationale de lutte contre la corruption.

Entièrement en cours

Soutenir et mettre en œuvre la loi Magnitsky du Canada, la Loi sur la justice pour les victimes de dirigeants étrangers corrompus, et promouvoir l’adoption de lois et pratiques semblables dans le monde.

Entièrement en cours

Développer les efforts du Canada pour faire progresser l'égalité des sexes et les droits LGBTQ2 à l'étranger. [Couvert sous ELM 1819]

MINE; MINT; Femmes et l’Égalité des genres et de la Jeunesse

Entièrement en cours

Développer et de mettre en œuvre la politique étrangère féministe du Canada avec le soutien d’organisations partenaires.

MINE, MINT

Entièrement en cours

Continuer d’être un chef de file mondial dans la défense des droits des femmes et des filles dans toute leur diversité, des personnes LGBTQ2 et d’autres communautés marginalisées.

MINE; Femmes et l’Égalité des genres et de la Jeunesse; l’Emploi, Développement de la main d’œuvre & l’Inclusion des personnes en situation de handicap

Entièrement en cours

Avancer le Plan d’action national sur les femmes, la paix et la sécurité, notamment en mettant en œuvre le troisième Plan d’action national, et s’appuyer sur le leadership du Canada pour faire progresser cette initiative sur la scène internationale.

Défense nationale; RCAANC; IRCC; Justice; Sécurité publique; Femmes et l’Égalité des genres et de la Jeunesse

Entièrement en cours

Renforcer l’engagement et la présence du Canada dans le système de l’Organisation des Nations Unies (ONU).

MINE

En cours - premiers progrès

Travailler avec des partenaires internationaux pour demander des comptes à l'Iran et apporter un soutien aux familles et aux proches des victimes dans leur lutte pour la justice et des réparations.

En cours - premiers progrès

Défendre la souveraineté dans l’Arctique et mettre en œuvre le Cadre stratégique pour l’Arctique et le Nord, tout en veillant à ce que les communautés autochtones et nordiques soient consultées de manière significative concernant son développement et qu’elles bénéficient de ce travail.

Entièrement en cours

Positionner le Canada comme un chef de file mondial dans le domaine numérique avec l'appui du groupe de travail sur la politique numérique.

Présidente du Conseil du Trésor; l'Innovation, Sciences & de l'Industrie; Sécurité publique; Justice; Patrimoine canadien

Commencé - en planification

Lancer une nouvelle stratégie de diplomatie culturelle afin de tirer profit du travail des artistes et des industries culturelles du Canada.

Patrimoine canadien

Entièrement en cours

Soutenir l’envoyé spécial pour la préservation de la mémoire de l’Holocauste et la lutte contre l’antisémitisme dans l’accomplissement de son mandat.

Ministre du Logement et de la Diversité et de l’Inclusion

Entièrement en cours

Célébrer les cultures francophones propres au Canada en faisant la promotion de la langue française dans toutes nos missions diplomatiques et dans notre travail en vue de transformer l’Organisation internationale de la Francophonie.

Patrimoine canadien

Entièrement en cours

Engager des partenaires pour établir un nouveau Centre d'excellence de l'OTAN sur le climat et la sécurité basé au Canada.

Défense nationale

En cours - premiers progrès

Faire avancer la réponse continue du Canada à la chute tragique du vol PS752.

Transports

Ministre du Commerce international, de la Promotion des exportations, de la Petite Entreprise et du Développement économique (MINT)

L'ÉtatDescriptionPartagé avec (minsitres) :

Entièrement en cours

Renforcer et sécuriser les chaînes d’approvisionnement, notamment par la Feuille de route pour un partenariat renouvelé États-Unis–Canada.

Entièrement en cours

Saisir les occasions plus générales pour la diversification des marchés et les infrastructures facilitant le commerce.

l'Innovation, Sciences & l'Industrie; Transports; Affaires intergouvernementales, l’Infrastructure & CollecƟvités; AAFC

Entièrement en cours

Lutter contre le protectionnisme, les pratiques commerciales inéquitables et la coercition économique autour le monde.

MINA; MINT; Vice-PM et la ministre des Finances; AAFC; l'Innovation, Sciences & l'Industrie

Entièrement en cours

Collaborer avec des partenaires internationaux, faire progresser notre stratégie de diversification des exportations et veiller à ce que les travailleurs et les entreprises du Canada obtiennent le soutien nécessaire.

Entièrement en cours

Traiter les enjeux commerciaux bilatéraux et les mesures protectionnistes avec les États-Unis.

Entièrement en cours

Créer un nouveau carrefour fédéral pour aider les entreprises et entrepreneurs du Canada à tirer pleinement profit des accords commerciaux.

Entièrement en cours

Développer une stratégie pour la coopération économique en Afrique, y compris le soutien à la zone de libre-échange continentale africaine, la facilitation de l'augmentation des investissements dans les infrastructures et l'expansion des partenariats dans la recherche et l'innovation.

Vice-PM et la ministre des Finances; Ressources naturelles; Pêches, Océans & la Garde côtière canadienne; AAFC; IRCC

Entièrement en cours

Renforcer la coopération économique dans l'hémisphère, notamment en poursuivant un engagement commercial accru avec l'Alliance du Pacifique et en poursuivant des accords commerciaux bilatéraux avec des partenaires clés.

MINA; MINE; Vice-PM et la ministre des Finances; AAFC; ECCC; l'Innovation, Sciences & l'Industrie; Travail

Entièrement en cours

Dans le cadre d’une nouvelle stratégie indo-pacifique, négocier de nouveaux accords commerciaux bilatéraux et régionaux, étendre les Accords sur la promotion et la protection des investissements étrangers, et forger des liens économiques plus robustes.

MINA; Vice-PM et la ministre des Finances; AAFC; ECCC; Travail

Entièrement en cours

Poursuivre les négociations avec le Royaume-Uni en vue de la réalisation complète d’un Accord de libre-échange entre le Canada et le Royaume-Uni.

MINA; MINE; Vice-PM et la ministre des Finances; AAFC; ECCC; l'Innovation, Sciences & l'Industrie; Travail

Entièrement en cours

Négocier de nouveaux accords de libre-échange afin de veiller à ce qu’ils bénéficient aux consommateurs et aux entreprises du Canada.

Entièrement en cours

Mettre en place une politique d’approvisionnement réciproque qui garantira que les biens et services sont acquis auprès de pays qui accordent aux entreprises canadiennes un niveau similaire d’accès au marché.

Vice-PM et la ministre des Finances; Services publics et Approvisionnement; Présidente du Conseil du Trésor; Affaires intergouvernementales, de l’Infrastructure & Collectivités; l'Innovation, Sciences & l'Industrie;

Entièrement en cours

Promouvoir des régimes commerciaux ouverts et fondés sur des règles partout dans le monde, notamment en étendant le leadership du Canada au sein du Groupe d'Ottawa sur la réforme de l'Organisation mondiale du commerce et en faisant progresser le programme de libre-échange inclusif du Canada.

Pêches, Océans & la Garde côtière canadienne; Vice-PM et la ministre des Finances; AAFC

Entièrement en cours

Avancer les mesures d’attraction d’investissements étrangers qui positionnent le Canada comme destination de choix pour les investissements à l’échelle mondiale et qui font la promotion de notre marque économique, tout en équilibrant les intérêts nationaux du Canada.

l'Innovation, Sciences & l'Industrie; AAFC; Ressources naturelles; Sécurité publique; Transports; ECCC; Vice-PM et la ministre des Finances; l’Emploi, Développement de la main d’œuvre & l’Inclusion des personnes en situation de handicap; IRCC

Entièrement en cours

Charger la Banque de développement du Canada (BDC) et Exportation et développement Canada (EDC) de soutenir la croissance des industries créatives sur les marchés existants et leur percée sur de nouveaux marchés.

Patrimoine canadien

Entièrement en cours

Améliorer et étendre la stratégie du Canada en matière de conduite responsable des entreprises.

Entièrement en cours

Soutenir l’Ombudsman canadien de la responsabilité des entreprises, afin de faire en sorte que les compagnies et les sociétés d’État canadiennes respectent les normes environnementales et sociales les plus élevées en matière de gouvernance d’entreprise.

Ministre du Développement international (MINE)

L'ÉtatDescriptionPartagé avec (minsitres) :

Entièrement en cours

Mettre en œuvre la Politique d’aide internationale féministe, et veiller à ce que l’égalité des genres et l’aide aux personnes les plus pauvres, les plus vulnérables et les plus marginalisées soient toujours au centre des préoccupations, grâce à une approche féministe intersectionnelle fondée sur les droits de la personne.

En cours - premiers progrès

Renforcer les efforts internationaux pour garantir que les populations du monde entier aient accès à des interventions de santé pour lutter contre le COVID-19, notamment en faisant un don d'au moins 200 millions de doses de vaccin aux populations vulnérables du monde entier par l’intermédiaire de COVAX d’ici la fin de 2022.

MINA; Ministre de la Santé

Entièrement en cours

Fournir un financement supplémentaire pour soutenir une capacité améliorée de dépistage et de production de vaccins dans les pays en développement.

MINA; Ministre de la Santé

En cours - premiers progrès

À l'appui de la reprise de la COVID-19 dans les pays en développement, maintenir le leadership international du Canada en matière de financement du développement, conformément à l'approche féministe du Canada en matière de développement.

Commencé - en planification

Augmenter l’aide au développement international du Canada chaque année d’ici 2030.

MINA; Vice-PM et la ministre des Finances;

Entièrement en cours

Améliorer la manière dont le gouvernement du Canada gére et fournit l’aide au développement international afin de garantir une plus grande réactivité, efficacité, transparence et reddition de comptes.

MINA; MINT

Commencé - en planification

Améliorer l'accès à une éducation inclusive, équitable et de qualité pour les enfants les plus marginalisés du monde, notamment avec un nouveau financement pour l’éducation des filles et des réfugiés.

En cours - premiers progrès

Soutenir les actions des femmes leaders et les groupes féministes pour promouvoir la paix et protéger les droits des femmes et des groupes marginalisés, notamment en accordant un nouveau financement dans le cadre du programme Voix et leadership des femmes.

En cours - premiers progrès

Augmenter le financement des organismes populaires de défense des droits des femmes.

Entièrement en cours

Combler l’écart persistant dans les services et les droits en matière de santé sexuelle et reproductive, notamment en ce qui concerne la prévention de la violence sexuelle et fondée sur le sexe.

Entièrement en cours

Mettre en œuvre l'engagement de financement pour des programmes autonomes pour le travail de soins, rémunéré et non rémunéré.

En cours - premiers progrès

Aider davantage les personnes en situation de handicap dans les pays en développement par la participation à des forums multilatéraux et par des programmes d’aide au développement international.

Ministre de l’Emploi, du Développement de la main d’œuvre & l’Inclusion des personnes en situation de handicap

Commencé - en planification

Augmenter l’investissement dans le Fonds canadien pour les initiatives locales afin de soutenir le travail des féministes, des activistes LGBTQ2 et des défenseurs des droits de la personne.

MINA

Entièrement en cours

Accroître les efforts du Canada visant à faire progresser l’égalité des genres et les droits des personnes LGBTQ2 à l’étranger.

MINA; MINT; Ministre des Femmes et de l’Égalité des genres et de la Jeunesse

Entièrement en cours

Accroître l’engagement du Canada auprès des alliés, des partenaires et des organisations internationales pour promouvoir la paix et la sécurité, de fournir de l’aide humanitaire et d’appuyer les interventions d’urgence internationales.

MINA; Défense nationale; Sécurité publique; IRCC

Entièrement en cours

Fournir de l’aide à la population afghane par le biais de l’assistance humanitaire.

IRCC

Commencé - en planification

Collaborer avec nos alliés pour protéger les droits démocratiques et les droits de la personne en Afghanistan, notamment pour les femmes, les filles et les minorités.

MINA; Sécurité publique

18. Priorités MINT

Priorités de la politique économique internationale — Aperçu stratégique pour 2022-2023

Réaliser les engagements du gouvernement sur le plan international : préserver et favoriser la prospérité et la sécurité des Canadiens; contribuer à un monde plus sûr et durable, où règnent la stabilité, la justice et l’inclusion, en faisant avancer l’égalité des genres.

Engagements de la lettre de mandat

[CAVIARDÉ]

Priorités géoéconomiques

Relation transatlantique
Période de renouveau au sein de l’administration américaine. Économie numérique et questions fiscales, transferts d’émissions de carbone, ajustements aux frontières pour le carbone

Europe

Guerre Russie-Ukraine, ratification de l’AECG, négociations sur un ALE entre le Canada et le Royaume-Uni, association canadienne à Horizon Europe (le plus grand programme de recherche du monde), modernisation de l’ALE avec l’Ukraine

États-Unis
Concrétiser la feuille de route; mise en œuvre de l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM), y compris la réforme du travail au Mexique; règlement des différends (règles d’origine pour les automobiles, contingents tarifaires pour les produits laitiers, bois d’œuvre, réformes du secteur de l’énergie au Mexique); discussions sur des irritants commerciaux (« Buy America », téléachat dans le cadre de l’ACEUM; projet de loi C-11); collaboration accrue sur des problèmes commerciaux mondiaux (OMC, minéraux critiques); coopération accrue en matière de R-D et chaînes d’approvisionnement intégrées pour les technologies essentielles à la sécurité économique

Amérique latine et Caraïbes

Renforcer les liens bilatéraux et régionaux grâce à la ratification du PTPGP par le Chili, et pourparlers avec l’Alliance du Pacifique et le Mercosur

Afrique
Renforcer la coopération économique, notamment par le lancement éventuel d’un nouveau dialogue sur la politique commerciale avec l’Union africaine

Indo-Pacifique
Ratification du PTPGP (Brunéi, Chili) et adhésions (Royaume-Uni); accord de partenariat économique global (APEG) avec l’Indonésie; ALE avec l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ANASE); adhésion à l’Accord de partenariat pour l’économie numérique; pilier économique de la Stratégie pour l’Indo-Pacifique, accord commercial des premiers progrès (ACPP)/APEG avec l’Inde; Cadre économique indo-pacifique pour la prospérité

Chine
Nouveau cadre, gérer les questions commerciales

Principaux défis mondiaux

19. Flux de commerce et d'investissement du Canada et ALE

Exportations et Importations de Marchandises (2021)
Version texte

Exportations et Importations de Marchandises (2021)

ExportationsImportations

Amérique du Nord

$ 484,741,946,100

$ 331,212,412,500

Europe

$ 53,993,232,500

$ 84,797,337,600

Asie-Océanie

$ 70,185,180,000

$ 157,333,445,100

Ameriques

$ 9,732,676,000

$ 20,042,947,100

Afrique et Moyen-Orient

$ 12,502,553,000

$ 15,738,854,600

La croissance du commerce de marchandises du Canada a ralenti en août 2022, tant pour les importations (-1,7 %, 63,9 G$) que pour les exportations (-2,9 %, 65,4 G$). Les produits énergétiques sont le moteur de la baisse des exportations totales; les importations de véhicules automobiles et de pièces connexes ont affiché la plus forte baisse.

Exportations et Importations de Services (2021)
Version texte

Exportations et Importations de Services (2021)

ExportationsImportations

Amérique du Nord

$ 69,764,000,000

$ 74,590,000,000

Europe

$ 23,285,000,000

$ 28,626,000,000

Asie-Océanie

$ 20,084,000,000

$ 17,888,000,000

Ameriques

$ 8,068,000,000

$ 7,304,000,000

Afrique et Moyen-Orient

$ 4,256,000,000

$ 2,340,000,000

En août 2022, le Canada a enregistré une hausse du commerce des services, tant du point de vue des importations (+2,1 %, 14 G$) que des exportations (+0,3 %, 12,6 G$).

Investissements - (de l'étranger et à l'étranger) (2021)
Text version

Investissements - (de l'étranger et à l'étranger) (2021)

À l'étrangerDe l'étranger

Amérique du Nord

$ 769,930,000,000

$ 502,915,000,000

Europe

$ 388,416,000,000

$ 387,699,000,000

Asie-Océanie

$ 126,804,000,000

$ 108,413,000,000

Ameriques

$ 251,382,000,000

$ 67,145,000,000

Afrique et Moyen-Orient

$ 17,132,000,000

$ 16,372,000,000

Tendances macroéconomiques

Accords de libre-échange (ALE) du Canada

Le Canada compte 15 ALE en vigueur, lesquels englobent 51 pays et près des deux tiers du produit intérieur brut (PIB) mondial.

Il compte également 38 accords sur la promotion et la protection des investissements étrangers en vigueur, et il a conclu des accords sur le transport aérien qui couvrent plus de 125 marchés.

Pays visés par les accords

Promotion des ALE

Russie

Chine

Inde

Indonésie

PTPGP

Alliance du Pacifique (mexique, colombie, pérou, chili)

Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ANASE)

ACEUM

Royaume-Uni

AECG

Mercosur (Brésil, Argentine, Paraguay, Uruguay)

20. Résultats commerciaux et structure des échanges du Canada

Aperçu

Importance du commerce et de l’investissement

Les échanges commerciaux (exportations et importations) comptent pour 61 % du PIB canadien et soutiennent le niveau de vie élevé dont jouissent les Canadiens. Grâce au commerce international, les Canadiens ont accès à un plus large éventail de biens et de services, à un prix plus abordable. Un emploi sur six au Canada repose sur l’exportation, et les entreprises exportatrices sont plus novatrices et productives, investissent davantage dans la recherche et le développement et versent des salaires plus élevés que les entreprises qui se limitent au marché national.

Version texte

Une infographie montrant :

  • l'importance des exportations canadiennes pour les marchés de l'emploi canadiens, puisque les exportations du Canada soutiennent plus d'un emploi sur six, et
  • Le Canada représente une part disproportionnée du commerce mondial puisque le Canada ne représente que 0,5% de la population mondiale mais 2,2% du commerce mondial.

Résultats commerciaux

Au cours de la pandémie, le commerce de marchandises du Canada a repris rapidement après avoir subi une forte contraction au départ. Au milieu de 2021, le commerce de marchandises dépassait son niveau d’avant la pandémie, et il a atteint de nouveaux sommets ces derniers mois, propulsé par le prix élevé des produits de base.

Les exportations ont affiché une bonne tenue dans toutes les catégories de produits au cours de la reprise ayant suivi la pandémie, sauf le secteur des véhicules automobiles et des pièces connexes, qui demeure confronté aux problèmes dans les chaines d’approvisionnement. Soutenues par le prix élevé des produits de base, les exportations d’énergie, de produits forestiers, ainsi que de produits en métal et de produits minéraux non métalliques ont toutes enregistré une forte croissance. À l’heure actuelle, la part occupée par les exportations de pétrole dans les exportations canadiennes est la plus grande jamais enregistrée. Les importations de marchandises ont aussi augmenté considérablement, à la faveur de fortes hausses des importations de produits chimiques de base et industriels, de biens de consommation, ainsi que de produits en métal et de produits minéraux non métalliques. En août 2022 (dernières statistiques disponibles), les exportations de marchandises étaient 38 % plus élevées qu’avant la pandémie et les importations de marchandises, 27 % plus élevées.

La reprise du commerce des services a été plus lente. Les exportations de services commerciaux sont demeurées vigoureuses tout au long de la pandémie et au-delà, alors que le commerce des services reposant sur la circulation des personnes (voyages, transports, etc.) a été durement touché pendant la pandémie et s’est redressé beaucoup plus lentement. Même si les exportations de services totales étaient 7,6 % plus élevées qu’avant la pandémie en août 2022, les exportations de services de voyage sont demeurées 8,2 % plus faibles qu’avant la pandémie. Parallèlement, les importations de services totales étaient 0,2 % plus faibles qu’avant la pandémie en août 2022, surtout en raison de la baisse des importations de services de voyage.

Commerce du Canada par rapport aux échanges d’avant la pandémie

Exportation et importation de biens canadiens depuis le début de la pandémie.

Source : Rapport mensuel sur le commerce mondial – août 2022, Bureau de l’économiste en chef, Affaires mondiales Canada.

Version texte

Exportation et importation de biens canadiens depuis le début de la pandémie.

MoisExportation de biens (milliards de dollars)Importation de biens (milliards de dollars)

Fév-2020

47.4

50.2

Mars-2020

43.9

48.6

Avr-2020

31.6

37.1

Mai-2020

34.2

36.0

Jun-2020

41.3

43.4

Juillet-2020

45.2

48.5

Août-2020

45.0

48.6

Sep-2020

45.9

49.7

Oct-2020

46.4

50.5

Nov-2020

46.8

50.2

Déc-2020

47.3

49.4

Jan-2021

51.3

50.1

Fév-2021

50.2

48.8

Mars-2021

49.8

51.8

Avr-2021

50.1

50.1

Mai-2021

49.4

51.5

Jun-2021

53.3

51.4

Juillet-2021

53.8

53.7

Août-2021

53.9

53.1

Sep-2021

52.7

51.9

Oct-2021

56.4

54.7

Nov-2021

58.2

56.0

Déc-2021

57.0

58.4

Jan-2022

57.9

54.5

Fév-2022

60.3

57.3

Mars-2022

63.9

62.0

Avr-2022

65.7

63.9

Mai-2022

68.3

64.0

Jun-2022

69.9

65.4

Juillet-2022

67.3

65.0

Août-2022

65.4

63.9

Exportation et importation de services canadiens depuis le début de la pandémie.

Source : Rapport mensuel sur le commerce mondial – août 2022, Bureau de l’économiste en chef, Affaires mondiales Canada.

Version texte

Exportation et importation de services canadiens depuis le début de la pandémie.

MoisExportation de services (milliards de dollars)Importation de services (milliards de dollars)

Fév-2020

11.7

14.6

Mars-2020

11.0

13.4

Avr-2020

10.1

9.9

Mai-2020

9.9

9.5

Jun-2020

9.9

9.9

Juillet-2020

9.9

9.6

Août-2020

10.1

9.6

Sep-2020

10.3

10.1

Oct-2020

10.4

10.1

Nov-2020

10.5

10.1

Déc-2020

10.4

10.0

Jan-2021

10.4

10.6

Fév-2021

10.3

10.0

Mars-2021

10.5

10.1

Avr-2021

10.4

10.3

Mai-2021

10.4

10.4

Jun-2021

10.5

10.7

Juillet-2021

10.7

10.9

Août-2021

10.9

11.1

Sep-2021

11.1

12.0

Oct-2021

11.4

11.8

Nov-2021

11.7

11.9

Déc-2021

11.8

12.3

Jan-2022

11.4

12.0

Fév-2022

11.6

12.0

Mars-2022

12.0

12.7

Avr-2022

12.1

13.2

Mai-2022

12.4

13.5

Jun-2022

12.6

13.9

Juillet-2022

12.6

14.2

Août-2022

12.6

14.5

Marchés

Le commerce de marchandises du Canada est l’un des moins diversifiés géographiquement dans le monde, la grande majorité des échanges, soit 75 % des exportations et 50 % des importations, se faisant avec les États-Unis. Les échanges du Canada avec les États-Unis ont subi un fort recul pendant la pandémie en raison de l’importance de l’énergie et des automobiles dans les exportations canadiennes, mais le commerce a rapidement renoué avec la croissance par la suite. Or, dans le but de tirer parti de possibilités dans des secteurs en croissance rapide dans le monde, le gouvernement du Canada s’était fixé comme objectif dans la Mise à jour économique de l’automne 2018 d’accroitre de 50 % les exportations du Canada dans des marchés d’outre-mer d’ici 2025. Même si la pandémie risque de retarder l’atteinte de cet objectif, les échanges commerciaux ont en grande partie retrouvé leur rythme de croissance d’avant la pandémie.

La Chine est devenue l’un des plus grands partenaires commerciaux du Canada, se classant au deuxième rang (mais loin derrière les États-Unis) au chapitre des échanges bilatéraux de marchandises. Les exportations de marchandises vers la Chine ont progressé durant deux années consécutives, après avoir subi en 2019 le plus important recul jamais enregistré, en raison de divers différends commerciaux. En 2021, les exportations vers la Chine ont affiché la plus forte croissance, et de loin, parmi tous les marchés autres que les États-Unis, principalement en raison de la hausse des exportations de charbon. Le Canada a aussi importé beaucoup plus de marchandises de la Chine, notamment du matériel électronique et électrique et des pièces, des machines et de l’équipement industriels et des pièces, ainsi que des produits en métal et des produits minéraux non métalliques.

L’Union européenne représente collectivement le troisième partenaire en importance du Canada au chapitre du commerce des marchandises, après les États-Unis et la Chine. Le commerce entre le Canada et l’Union européenne a affiché une croissance impressionnante depuis la mise en œuvre provisoire de l’Accord économique et commercial global (AECG). Malgré les difficultés engendrées par la pandémie, le commerce bilatéral de marchandises a atteint le sommet de 100 milliards de dollars en 2021, un bond de 33,7 % par rapport au niveau de 2016, avant l’entrée en vigueur de l’AECG. Les gains ont été généralisés, puisque le commerce a augmenté avec presque tous les membres de l’Union européenne. Même si l’Allemagne et la Belgique demeurent les principaux marchés d’exportation du Canada dans l’Union européenne, une forte hausse des expéditions canadiennes a aussi été enregistrée dans quelques économies de plus petite taille, comme la Lettonie, la Tchéquie et la Grèce.

Participation au commerce

Alors que 98 % des exportateurs de marchandises du Canada sont des petites et moyennes entreprises (PME), celles-ci comptent pour une part beaucoup plus faible de la valeur des exportations (43 %).

Le Canada suit une stratégie inclusive afin de favoriser la participation au commerce d’exportateurs sous-représentés. Par exemple, les PME détenues à majorité par des femmes ne comptent que pour 17 % des PME au Canada, et elles sont légèrement moins susceptibles d’exporter que la moyenne canadienne (10,4 % contre 12,1 %).

Les PME appartenant à des Autochtones sont aussi sous-représentées dans le commerce international et sont susceptibles d’exporter dans une proportion d’à peine 7,2 %. Cette situation découle de plusieurs facteurs, mais avant tout du manque d’accès à l’infrastructure commerciale (y compris les réseaux de transport et l’Internet).

Compétitivité et investissement direct étranger

La part du Canada dans les exportations mondiales a continué de baisser légèrement au cours de la dernière décennie, ayant passé d’environ 2,5 % à 2,2 %. La majeure partie de ce recul s’est produite au cours de la première décennie du millénaire et s’explique par la montée en puissance de nouveaux concurrents, notamment la Chine, et la réorientation vers le commerce de services, dont la valeur brute est plus faible, mais les marges plus élevées.

En revanche, l’investissement direct canadien à l’étranger a fortement augmenté. En fait, les ventes de filiales canadiennes établies dans des marchés étrangers ont dépassé les exportations de biens et de services ces dernières années, ayant bondi de 86 % de 2011 à 2019. Près des trois quarts de cette croissance est venue de secteurs de services comme le commerce de détail, les services financiers et l’assurance. Le secteur des services est désormais à l’origine de la majeure partie des ventes des filiales de sociétés canadiennes à l’étranger, ce qui souligne l’importance d’avoir une présence locale dans les marchés étrangers.

En ce qui concerne l’investissement direct étranger (IDE) au Canada, les stocks ont chuté de 4,3 % en 2020 sous l’effet de la pandémie de COVID-19. Toutefois, ils ont remonté de 7,8 % en 2021 pour s’établir à 1,1 billion de dollars, soit 3,1 % de plus qu’avant la pandémie.

Alors que la pandémie se résorbe, le Canada devra affronter de nouveaux vents contraires sur la scène internationale. Sa performance commerciale est notamment menacée par les perspectives qui s’assombrissent à l’échelle mondiale en raison de l’inflation élevée et des hausses des taux d’intérêt qui en découlent, du ralentissement en Chine, des problèmes dans les chaines d’approvisionnement, de la fragmentation du système commercial et de l’invasion russe en Ukraine.

Le principal défi à relever pour assurer la bonne tenue des exportations canadiennes dans les années à venir consistera à maintenir la compétitivité internationale du Canada tout en passant à des exportations de biens et de services plus écologiques et davantage fondés sur la propriété intellectuelle. Il sera essentiel d’améliorer les résultats du Canada sur le plan de l’IDE pour renforcer la compétitivité au pays et l’intégration dans les chaines de valeur, stimuler l’innovation et favoriser une croissance durable à long terme.

21. Service des délégués commerciaux (SDC)

Mandat central

Résultats en 2021-2022

Notre travail

Nos clients

Nos partenaires

Nos programmes (2021-2022)

Accélérateurs technologiques canadiens

Délégués commerciaux : Là où nos clients ont besoin de nous, dans plus de 160 bureaux dans le monde

Total des postes SDC...

À l'extérieur du Canada : 967

Au Canada : 639

Version texte
  • Bureaux régionaux à travers le Canada : 141
  • Direction du développement du commerce international (Ottawa) : 408
  • Secteurs géographiques : 90
  • Amérique Latine at Caraïbes : 110
  • États-Unis et Mexique : 180
  • Europe et Asie Centrale : 214
  • Moyen-Orient et Afrique du Nord : 63
  • Afrique su-saharienne : 51
  • Asie-Pacifique : 349

Changer concrètement les choses en faveur des entreprises canadiennes

22. Litiges commerciaux

Enjeu

Contexte

Le Canada a régulièrement recours à des procédures judiciaires en matière commerciale pour faire valoir ses intérêts économiques et politiques, notamment dans le cadre d’accords de libre-échange (ALE) tels que l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM) et l’Accord de partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP). Le Canada recourt aussi fréquemment au mécanisme de règlement des différends de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) à cette fin. Ce mode de règlement des différends est aussi utilisé par nos partenaires commerciaux qui contestent souvent des mesures fédérales et provinciales canadiennes dans ces cadres.

Pour leur part, les investisseurs canadiens utilisent le mécanisme de règlement des différends entre investisseurs et États (RDIE) prévu dans nos ALE et accords sur la promotion et la protection des investissements étrangers (APIE) pour protéger leurs investissements à l’étranger. Le gouvernement du Canada ne participe pas directement à de tels litiges. Cependant, les investisseurs étrangers ayant des investissements au Canada peuvent également contester des mesures fédérales et provinciales au moyen du même mécanisme. Le Canada est aussi fréquemment impliqué dans des litiges concernant son régime de contrôle du commerce intérieur.

Le sous-ministre du Commerce international et le Secteur de la politique et des négociations commerciales (Secteur T) d’Affaires mondiales Canada sont généralement responsables d’établir la politique à suivre à l’égard des questions soulevées au cours des procédures, en consultation avec d’autres ministères fédéraux et les gouvernements provinciaux, s’il y a lieu. Cette responsabilité consiste notamment à conseiller la ministre du Commerce international sur la possibilité, pour le Canada, d’engager des procédures de règlement des différends commerciaux.

Les avocats du gouvernement fédéral faisant partie de la Direction générale du droit commercial (JLT), une unité conjointe d’Affaires mondiales Canada et du ministère de la Justice, se chargent de tous les différends commerciaux du Canada, sauf si la cause est portée devant les tribunaux canadiens ou d’un autre pays (p. ex., différends en matière de droits antidumping et compensateurs); l’affaire est alors instruite, selon le cas, par des avocats étrangers sous la supervision de la JLT.

En matière commerciale, le Canada est principalement impliqué dans les formes suivantes de procédures judiciaires :

Règlement des différends entre États

Les ALE du Canada comportent des dispositions sur le règlement des différends commerciaux entre États. Le règlement des différends entre États fait intervenir des groupes d’experts indépendants chargés de décider si la partie intimée a enfreint les engagements qu’elle a pris dans l’accord. Ces décisions ne peuvent pas être portées en appel. Le Canada a un différend entre États actifs au titre de l’ACEUM concernant l’interprétation américaine des règles d’origine pour les véhicules à passagers et les camions légers. Le Canada et le Mexique contestent certains aspects de l’interprétation américaine des règles d’origine, en raison desquelles il est plus difficile pour les véhicules produits au Canada et au Mexique de bénéficier du statut préférentiel qui les rendrait admissibles à la franchise de droits. [CAVIARDÉ]. En outre, le Canada est confronté à deux différends défensifs potentiels concernant son administration de ses contingents tarifaires pour les produits laitiers : l’un avec les États-Unis au titre de l’ACEUM, et l’autre avec la Nouvelle-Zélande en application du PTPGP. Les consultations dans le cadre de ces deux litiges ont eu lieu en juin 2022. Enfin, le Canada et les États-Unis contestent tous deux les mesures du Mexique relatives à sa réforme du secteur de l’électricité dans le cadre de l’ACEUM. Des consultations concernant ces mesures ont récemment eu lieu en août et septembre 2022.

Règlement des différends à l’OMC

Le Canada utilise fréquemment le système de règlement des différends à l’OMC, qui permet aux membres de l’OMC de contester les mesures prises par d’autres membres en vertu des accords de l’OMC. Au cours de la première étape du règlement des différends, un groupe d’experts décide si les mesures en cause sont incompatibles avec un accord de l’OMC. Il est possible de faire appel des constatations du groupe d’experts auprès de l’Organe d’appel.

Si le règlement des différends à l’OMC a fonctionné efficacement jusqu’en 2019, l’Organe d’appel n’est plus en mesure d’entendre les appels en raison de la décision des États-Unis de bloquer la nomination de nouveaux membres afin de pourvoir les postes vacants à l’Organe d’appel. En conséquence, un rapport du groupe d’experts est inapplicable si le membre qui est la partie intimée fait appel de la décision, car l’appel ne peut pas être entendu. Le Canada et 24 autres membres de l’OMC ont mis en place un Arrangement multipartite concernant une procédure arbitrale d'appel provisoire des différends afin de préserver leur droit à un règlement contraignant des différends en prévoyant l’accès à un examen en appel pour les différends entre eux. En avril 2022, les États-Unis ont lancé un processus informel sur la réforme du règlement des différends avec d’autres membres de l’OMC. Le Canada participe à ce processus afin de trouver des solutions pour rétablir un système de règlement des différends pleinement opérationnel. Actuellement, le Canada est un plaignant dans trois différends à l’OMC, dont deux sont à l’étape de l’appel qui ne peut être effectué en raison de l’impasse à l’Organe d’appel (différends sur le bois d’œuvre). Le Canada est aussi une tierce partie dans de nombreuses affaires soumises à l’OMC.

Règlement des différends entre investisseurs et États

Un mécanisme de RDIE est prévu dans la plupart des ALE et des APIE du Canada, le plus connu étant probablement celui du chapitre 11 de l’ALENA. L’ALENA a été remplacé par l’ACEUM le 1er juillet 2020, qui ne prévoit pas de mécanisme de RDIE auquel participe le Canada. Toutefois, l’ACEUM permet le dépôt de réclamations antérieures aux fins du RDIE en vertu du chapitre 11 de l’ALENA jusqu’au 30 juin 2023. Dans le cadre du RDIE, un investisseur étranger peut déposer une plainte s’il estime que le Canada a violé l’une des obligations précises prévues par le traité, généralement en invoquant qu’il a fait l’objet d’un traitement discriminatoire ou hautement inéquitable, qui dépasse un seuil élevé de mauvaise conduite. Le Canada est actuellement la partie défenderesse dans sept litiges de RDIE, tous engagés en vertu du chapitre 11 de l’ALENA. Une décision dans un de ces litiges (Tennant), qui pourrait notamment entraîner le rejet complet d’une plainte contre le Canada, est attendue dans la semaine du 17 octobre.

Chapitre 10 de l’ACEUM et chapitre 19 de l’ALENA

Le chapitre 10 de l’ACEUM et le chapitre 19 de l’ALENA (au titre duquel des affaires sont toujours en cours) sont des mécanismes de règlement des différends importants, notamment en ce qui concerne l’industrie canadienne du bois d’œuvre. Ils permettent aux parties intéressées de contester les droits antidumping et compensateurs imposés par un autre pays partie à l’ACEUM ou à l’ALENA devant un groupe d’experts binational, au lieu de s’adresser aux tribunaux nationaux. Des groupes d’experts, formés d’experts indépendants qui sont des ressortissants des pays de l’ACEUM ou de l’ALENA concernés par le différend, sont chargés de trancher la question en se fondant sur le droit interne du pays visé par la contestation.

La composition des groupes d’experts dans les affaires liées au bois d’œuvre est retardée de longue date par les États-Unis et est suivie de près par MINT et DMT. À l’heure actuelle, six affaires sont en cours sur les contestations du Canada contre les droits à l’importation imposés par les États-Unis sur le bois d’œuvre canadien.

Litiges liés aux contrôles à l’exportation et à l’importation

La ministre des Affaires étrangères est responsable de l’application de la Loi sur les licences d’exportation et d’importation (LLEI). Certaines des responsabilités conférées à la ministre par la LLEI sont normalement déléguées à MINT, notamment celles qui ont trait aux décisions relatives aux licences à délivrer pour les biens non militaires tels que les biens soumis à la gestion de l’offre, l’acier et le bois d’œuvre. Les parties touchées par une décision relative à la délivrance des licences peuvent contester celle-ci devant la Cour fédérale, de sorte que la ministre peut être amenée à revoir sa décision selon les directives données par la Cour. À l’heure actuelle, un recours a été intenté pour contester la décision de MINA de refuser une licence d’exportation de grumes au titre de la LLEI.

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