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Sous-ministre déléguée des Affaires étrangères (DMA) - Cahier de breffage

Juillet 2024
Publié : Le 28 octobre 2024

Table des matières

  1. Contexte - Aperçu stratégique
  2. Affaires courantes du ministère
  3. Le ministère
  4. Réseau international d’AMC
  5. Annexe

A. Contexte - Aperçu stratégique

Tendances mondiales

Question

Contexte

L’environnement géostratégique et socioéconomique mondial est en train d’être remodelé en profondeur, ce qui a des implications pour la prospérité et la sécurité du Canada. L’incertitude et la contestation sont des mots clés pour comprendre le contexte mondial. De multiples conflits graves, notamment en Ukraine et entre Israël et le Hamas, ont des effets qui se répercutent à l’échelle régionale et mondiale. Après des décennies d’avancées, bien qu’inégales, pour réduire la pauvreté, les chocs engendrés par la pandémie et l’invasion de l’Ukraine par la Russie ont sapé la résilience économique de nombreuses régions, au moment même où les effets des changements climatiques s’intensifient. En parallèle, les tensions géopolitiques ont freiné les progrès vers un système commercial mondial inclusif et prévisible fondé sur des règles. En raison de ce contexte difficile, seuls 15 % des Objectifs de développement durable de l’ONU sont en voie d’être atteints d’ici 2030.

À l’échelle mondiale, la nature des menaces a été transformée par la propagation rapide de technologies perturbatrices, l’omniprésence de conflits hybrides, l’ingérence étrangère, les risques de conflits entre grandes puissances, l’affirmation croissante d’États autoritaires et la contestation grandissante du système géoéconomique. L’invasion de l’Ukraine par la Russie a changé l’équation sur le plan de la sécurité dans toute l’Europe et incité les États du monde entier à réévaluer leur sécurité et leur défense. L’invasion russe a aussi exacerbé de multiples problèmes de sécurité non militaires, notamment en ce qui concerne la sécurité économique, alimentaire et énergétique, ainsi que la résilience des chaînes d’approvisionnement dans leur ensemble. Deux grands changements sont lourds de conséquences : la rivalité géopolitique intense et la pression croissante exercée sur les institutions multilatérales qui ont assuré le cadre de gouvernance mondial au cours des dernières décennies.

Intensification de la rivalité géopolitique

Le monde assiste à une intensification de la rivalité entre les grandes puissances, où la question de la sécurité gagne une importance qui transcende les considérations économiques et politiques. La coopération grandit entre les États démocratiques partageant les mêmes idées, notamment au sein de l’OTAN et du G7. Alors que le commerce bilatéral se poursuit dans l’ensemble, les États-Unis et la Chine cherchent à réduire les risques stratégiques, en particulier dans les technologies de pointe, ce qui pourrait conduire le monde sur la voie d’une moins grande interopérabilité numérique et technologique. [CAVIARDÉ]

La concurrence accrue entre la Chine et les États-Unis influe sur les choix stratégiques de chaque pays. [CAVIARDÉ] Des groupements tels que l’Organisation de coopération de Shanghai et le BRICS sont devenus importants, [CAVIARDÉ].

Certains pays du Sud considèrent l’Occident comme hypocrite (en raison des choix faits en matière d’énergie propre, à l’égard des conflits en Ukraine et entre Israël et le Hamas, au sujet de l’atténuation des changements climatiques, etc.) et remettent en question les ressources consacrées aux priorités occidentales alors que les priorités des pays en développement sont laissées de côté. Le conflit entre Israël et le Hamas, en particulier, a accentué les lignes de séparation, [CAVIARDÉ].

La rivalité géopolitique façonne également le panorama économique et commercial international, qui montre des signes de fragmentation et tend à devenir plus axé sur la sécurité. [CAVIARDÉ]. La structure des échanges commerciaux et des investissements est aussi en train de changer, à mesure que d’autres pays s’adaptent à de nouvelles restrictions.

L’économie mondiale s’est montrée résiliente face aux chocs répétés des dernières années, mais ces résultats masquent les disparités dans la façon dont de nombreux pays en développement dépendants des importations ont réussi à faire face à la hausse des coûts de l’énergie et des denrées alimentaires. Les prix élevés des produits de base, conjugués à des niveaux d’endettement insoutenables dans certains pays, dans un contexte de taux d’intérêt élevés et de dépréciation de la monnaie, ont érodé encore davantage l’accès des ménages à la nourriture et limité la capacité budgétaire des gouvernements des pays en développement.

Dans le contexte géopolitique actuel, l’aide internationale au développement est de plus en plus utilisée comme un « outil stratégique » s’inscrivant dans de plus vastes objectifs politiques internationaux. Le domaine du développement international est bouleversé par des modèles de développement concurrents et de nouveaux acteurs du développement, allant des philanthropes au secteur privé, en passant par de nouveaux donateurs comme l’Inde et la Chine. Dans ce contexte, les donateurs traditionnels comme le Canada sont de plus en plus sensibles aux demandes des pays du Sud visant à décoloniser l’aide et à déplacer les relations de pouvoir des donateurs vers les bénéficiaires.

Des institutions multilatérales sous pression

L’action multilatérale est de plus en plus façonnée par la contestation du système géopolitique et les demandes croissantes des pays en développement. De nombreux pays en développement réclament l’inclusion, une plus grande prise en compte de leur point de vue et des institutions plus efficaces, y compris la réforme des institutions financières internationales et du Conseil de sécurité de l’ONU. Une série d’efforts multilatéraux sont en cours pour atteindre le grand objectif largement accepté de rendre caplus de capitaux disponibles pour l’investissement dans les pays en développement, bien que les progrès soient difficiles, compte tenu des nombreux avis contradictoires sur les actions avec droit de vote, l’annulation de la dette et les priorités climatiques, entre autres questions.

Les divisions géopolitiques rendent de plus en plus difficile de faire des progrès à l’égard de diverses questions multilatérales, en particulier la crise climatique, les réformes financières internationales, l’allègement de la dette et différents problèmes liés à la gouvernance du numérique. Le système commercial multilatéral, qui repose sur l’Organisation mondiale du commerce, a du mal à s’adapter à certaines réalités mondiales, y compris en ce qui concerne la mise en place de cadres appropriés pour évaluer les exceptions en matière de sécurité nationale et d’environnement. Dans le même temps, le multilatéralisme et les institutions du système international fondé sur des règles continuent de faciliter les discussions et l’action collective, avec un succès variable.

Dans des contextes multilatéraux et autres, les droits de la personne, la démocratie et l’égalité des genres sont des sujets de plus en plus contestés. Freedom House a enregistré la 18e année consécutive de déclin global de la démocratie dans le monde en 2023. L’exclusion de certains segments de la population des démocraties et des autocraties de la prise de décision ou des possibilités économiques n’est pas étrangère à cette fragilisation du modèle démocratique. Ces tendances ont été accélérées par les technologies numériques, qui donnent à la société civile et aux partisans de la démocratie des moyens de s’exprimer. Cependant, ces mêmes technologies numériques peuvent également permettre aux États d’exercer un plus grand contrôle sur leur population et de réprimer la dissidence.

L’état de l’économie mondiale

Question

Tendances de la croissance mondiale : Les perspectives économiques d’avril 2024 du FMI prévoient que la croissance mondiale en 2024 et 2025 sera de 3,2 % (soit la même qu’en 2023). Ce faible rythme de croissance par rapport aux taux historiques découle de facteurs à court terme, comme les coûts d’emprunt qui demeurent élevés et le retrait des mesures de soutien budgétaire prises pendant la pandémie. Les problèmes à plus long terme comprennent les « cicatrices » économiques laissées par la pandémie de COVID-19; les impacts de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, qui a déclenché une crise énergétique et alimentaire inflationniste à l’échelle mondiale; la faible croissance de la productivité; et la fragmentation géoéconomique croissante à mesure que les grandes économies cherchent à réduire mutuellement leurs risques les unes par rapport aux autres. Les pays en développement ont été particulièrement touchés par ces tendances.

La projection de la croissance mondiale en 2024 et 2025 est inférieure à la moyenne annuelle historique de 3,8 % (2000-2019). Le FMI prévoit une progression d’à peine 3,1 % de la croissance mondiale d’ici cinq ans, soit le taux le plus bas depuis des décennies. Il en découle que le passage des pays à revenu intermédiaire et à faible revenu vers des niveaux de vie plus élevés se fera à un rythme plus lent et que les disparités économiques mondiales persisteront plus longtemps que prévu.

Les pressions inflationnistes se sont atténuées plus rapidement que prévu : L’inflation globale mondiale devrait passer d’une moyenne annuelle de 6,8 % en 2023 à 5,9 % en 2024 et 4,5 % en 2025. Les économies avancées devraient retrouver des taux d’inflation proches de leur moyenne d’avant la pandémie environ un an avant les économies émergentes et en développement. Les pays à faible revenu connaîtront une inflation plus élevée que la moyenne, en raison d’une transmission plus importante que prévu aux prix intérieurs de la hausse des prix internationaux des denrées alimentaires, des carburants et des engrais, ainsi que de la dépréciation de la monnaie. Le FMI s’attend à ce que les taux directeurs des banques centrales des principales économies avancées commencent à baisser au second semestre de 2024. Au cours de la première semaine de juin, le Canada et l’Union européenne sont devenus les premières grandes économies avancées à réduire leurs taux d’intérêt (de 0,25 point de pourcentage, à 4,75 % et 3,75 % respectivement). Le FMI conclut que l’économie canadienne semble avoir atterri en douceur, évitant ainsi la récession.

Perspectives du commerce mondial : Le FMI prévoit une reprise progressive du commerce mondial, avec une croissance du volume des échanges (biens et services) de 3,0 % en 2024 et de 3,3 % en 2025, notant qu’il s’agit là de chiffres bien inférieurs au taux de croissance moyen historique de 4,9 %. Toutefois, compte tenu des nombreux chocs économiques mondiaux qui ont touché le commerce mondial ces dernières années, celui-ci est resté résilient.

Fragmentation géoéconomique : Le FMI et l’OMC mettent en garde contre les risques baissiers que pourraient engendrer les rivalités géopolitiques et le protectionnisme accru, alors que certains éléments signalent une réorientation progressive du commerce selon des lignes de fracture géopolitiques. Cette restructuration des flux commerciaux se produit dans un contexte où le commerce transfrontalier fait face à de plus en plus de restrictions, alors que les chocs et les tensions ont accru les préoccupations au sujet de la sécurité nationale et de la résilience des chaînes d’approvisionnement. À l’échelle mondiale, les interventions visant à limiter les échanges commerciaux ont été 3 fois plus nombreuses que les mesures de libéralisation depuis 2008, une tendance devenue encore plus prononcée depuis 2018, le ratio de mesures commerciales restrictives étant passé à 4 pour 1.

La fragmentation économique touche particulièrement les échanges commerciaux et l’investissement entre les États-Unis et la Chine et les pays qui font le plus d’affaires avec eux. Les volumes de marchandises échangées entre les États-Unis et la Chine sont en baisse, et le Mexique a dépassé la Chine en tant que principal fournisseur de marchandises importées des États-Unis, le Canada étant juste derrière la Chine. Les investissements et les flux de capital-risque entre les États-Unis et la Chine ont aussi fortement chuté, les investisseurs citant souvent les politiques en matière de sécurité économique comme principale cause. De même, les investissements bilatéraux entre le Canada et la Chine sont tombés à leur plus bas niveau depuis 2003. Le commerce au sein du groupe du BRICS a bondi de plus de 50 % depuis 2017, alors que ces pays cherchent à renforcer leurs liens et à réduire leur vulnérabilité, notamment face aux sanctions visant la Russie.

Plusieurs études indiquent que, si la tendance à réduire les risques pour des raisons de sécurité économique, spécialement dans le domaine technologique, a conduit à une certaine dissociation directe entre les États-Unis et la Chine, les chaînes d’approvisionnement de ces produits se sont jusqu’à présent allongées à mesure que de plus en plus d’intermédiaires s’y ajoutent. Autrement dit, les liens d’interdépendance fondamentaux demeurent en grande partie inchangés. Cependant, de nouvelles barrières commerciales s’érigent en Occident par crainte de la capacité de production excédentaire (dépassant ce que le marché peut soutenir) de la Chine en raison de ses politiques et pratiques non fondées sur le marché dans des secteurs stratégiques (véhicules électriques, panneaux solaires, batteries, acier). En mai 2024, les États-Unis ont décidé d’augmenter les droits de douane appliqués au titre de l’article 301 de leur loi sur les importations de ces produits provenant de la Chine, dont la valeur atteint 18 milliards de dollars américains. L’Union européenne a annoncé en juin l’application de ses propres droits de douane sur les véhicules électriques. De nombreux marchés émergents et pays en développement entretiennent des préoccupations similaires concernant la surcapacité de la Chine. Ce renversement, pour des motifs politiques, des modèles d’intégration économique établis pourraient assombrir les perspectives économiques à moyen terme en limitant encore davantage la circulation de biens, de services, de capitaux et de talents à l’échelle internationale.

Produits de base : Le FMI prévoit que les prix des carburants chuteront de 9,7 % en 2024 et que les prix du pétrole baisseront d’environ 2,5 % (bien que les cours du pétrole aient été en hausse jusqu’en juin 2024). Cependant, les nouvelles sources de production de pétrole compensent largement les tentatives de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP+) de réduire la production de pétrole, qui devrait augmenter de près de 2,0 millions de barils par jour en 2024 sous l’effet de la production accrue des États-Unis, du Canada, du Brésil et du Guyana. Les prix du gaz naturel ont baissé de 70 % par rapport aux sommets de 2022, mais restent 2,5 fois plus élevés que les moyennes historiques. Les prix des produits autres que les combustibles devraient être globalement stables en 2024, en raison de la faiblesse de l’activité industrielle en Europe et en Chine. Les prix des produits alimentaires devraient baisser en 2024, en raison des prévisions d’approvisionnements mondiaux abondants en blé et en maïs.

La dette reste élevée : Les ratios de la dette au PIB, qui ont fortement augmenté pendant la pandémie, restent élevés, et d’importants déficits budgétaires continuent d’alourdir le fardeau de la dette dans de nombreuses économies. Les paiements d’intérêts sur la dette occupent aussi une plus grande part des revenus publics, ce qui a entravé la réalisation d’investissements nécessaires pour stimuler la croissance.

Une importante proportion des pays à faible revenu (54 %) et des marchés émergents (16 %) restent surendettés ou présentent un risque élevé de surendettement. Dans les pays à faible revenu, on estime que les paiements d’intérêts équivalent, en moyenne, à 14,3 % des revenus des administrations publiques en 2024, soit environ le double d’il y a 15 ans.

Risques systémiques : Le conflit à Gaza et en Israël pourrait encore s’aggraver et avoir des impacts sur l’ensemble de la région. Jusqu’ici, la production pétrolière régionale n’a pas été touchée, mais cela pourrait changer. Le nombre de cargos et de pétroliers passant actuellement par le canal de Suez a diminué de plus de moitié par rapport à la même période en 2023. Les attaques constantes contre le trafic maritime en mer Rouge et les perturbations économiques persistantes ou inattendues causées par la guerre menée par la Russie contre l’Ukraine risquent de faire se reproduire les chocs d’offre de 2022 et pourraient nuire à la reprise mondiale, en engendrant de nouvelles flambées des coûts des aliments, de l’énergie et du transport. Ces effets seront toujours plus aigus dans les pays à faible revenu où les coûts de l’alimentation et de l’énergie représentent une part importante des dépenses des ménages.

Services consulaires et intervention en cas d’urgences internationales

Question

Contexte

La prestation de services consulaires aux Canadiens à l’étranger est une responsabilité fondamentale du gouvernement du Canada, qui fait partie du mandat central d’Affaires mondiales Canada (AMC).

Crises internationales

Alors que le monde devient de plus en plus incertain et complexe, la fréquence et la durée des crises internationales devraient continuer d’augmenter. Cette tendance est alimentée par plusieurs facteurs, notamment l’instabilité géopolitique accrue dans le monde, la fragmentation de l’État de droit et les catastrophes naturelles sans précédent engendrées par les changements climatiques. Les conflits en Ukraine et entre Israël et Gaza illustrent ces changements géopolitiques majeurs, qui font ressortir l’instabilité grandissante dans le monde, dont découle la hausse de la demande de services consulaires et d’intervention d’urgence.

Ces dernières années, un large éventail d’urgences (attaques terroristes, troubles civils, catastrophes naturelles, pandémies) ont touché directement ou indirectement les missions diplomatiques et le personnel du Canada dans toutes les régions du monde. Même si le type et le degré de risque peuvent varier d’un endroit à l’autre, aucune mission n’est à l’abri d’une crise possible.

En cas d’urgence internationale, AMC assure la coordination pangouvernementale, y compris au moyen d’un groupe de travail interministériel, et dirige la coopération avec les entités internationales et non gouvernementales, les alliés et les partenaires. Le Centre de surveillance et d’intervention d’urgence, ouvert en tout temps, est le principal point de contact des missions en cas d’urgence.

D’avril 2023 à avril 2024, dans le cadre d’un effort multinational mené en collaboration avec les Forces armées canadiennes et Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC), notre équipe a aidé près de 4 000 Canadiens, résidents permanents et les membres de leurs familles admissibles à quitter le Soudan, Israël, la Cisjordanie, Gaza et Haïti. Nous avons aussi soutenu le retrait du personnel d’AMC de l’Inde à l’automne 2023.

Une clientèle en expansion : admissibilité aux services consulaires

La prestation d’une aide consulaire aux Canadiens à l’étranger est exercée en vertu de la prérogative de l’État au titre de la Loi sur le ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement, qui confère à la ministre des Affaires étrangères le pouvoir de décider s’il convient de fournir une aide consulaire à un Canadien à l’étranger, et dans quelle mesure. Le Règlement sur le prix des services consulaires spécialisés précise que les services consulaires sont destinés aux citoyens canadiens. La Charte des services consulaires du Canada énonce les critères d’admissibilité, les services fournis et les limites qui s’appliquent.

De plus en plus de pressions s’exercent sur le Ministère pour qu’il offre davantage de services à une clientèle plus large, en particulier dans les situations d’urgence à grande échelle pour lesquelles les personnes ayant le droit de revenir au Canada comprennent maintenant les citoyens canadiens, les résidents permanents et les membres de leur famille immédiate n’ayant pas la citoyenneté canadienne (au sens de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés). La gestion de ces situations exige une coopération et une coordination étroites avec IRCC et l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC). Les Lignes directrices sur les départs assistés et les évacuations avec l’aide du gouvernement énoncent les critères d’admissibilité à l’aide d’urgence, qui peut comprendre le transport vers un lieu sûr ou le retour au Canada.

Des mesures d’immigration élargies ou spéciales en temps de crise peuvent aussi avoir une incidence sur les opérations d’aide aux Canadiens.

Hausse des coûts

Le coût des interventions en cas de crise et de gestion des cas consulaires augmente et dépasse constamment les ressources du Ministère, d’où la nécessité de réexaminer les ressources et les stratégies utilisées par AMC pour remplir son mandat et de les renforcer, s’il y a lieu, afin qu’il puisse le faire efficacement.

Au cours des 6 dernières années, les niveaux de référence du Secteur des services consulaires, de la sécurité et de la gestion des urgences n’ont pas suffi à couvrir la totalité des coûts liés à l’exécution de son mandat. Par conséquent, le Secteur a fait appel à maintes reprises à des reports de fonds du Ministère pour combler l’insuffisance du budget de fonctionnement au quotidien, sans compter les besoins de financement pour faire face à des urgences et à des crises, régler des litiges et effectuer d’autres dépenses non discrétionnaires.

En moyenne, 5,6 millions de dollars par année ont été alloués au Secteur au moyen de ces reports de fonds pour qu’il puisse faire face à des situations imprévues, à des problèmes ou à des pressions opérationnelles. Les exercices 2019-2020 et 2020-2021 sont des exceptions, où des fonds sont restés inutilisés par le Secteur qui avait reçu un financement considérable pour le rapatriement des Canadiens à l’étranger en raison de la COVID-19 et le Programme de prêts pour la COVID-19.

[CAVIARDÉ]

Le nouveau financement accordé en 2022 a permis au Secteur de couvrir les coûts de ses activités de base. Cependant, ce financement ne répond pas aux besoins croissants du programme et n’a jamais été destiné à répondre aux pressions annuelles liées aux interventions en cas de crises. AMC n’est pas en mesure de couvrir les coûts engendrés par des crises plus importantes et persistantes, de combler les lacunes en matière de service à la clientèle d’autres ministères, d’absorber la charge de travail juridique croissante et les pressions liées aux règlements, ni de répondre aux besoins connexes d’autres secteurs du Ministère qui appuient directement le programme (Secteurs géographiques, Secteur des affaires publiques, Secteur des services juridiques).

Coûts liés aux crises

Même si le nombre de crises est relativement stable, celles-ci deviennent plus complexes et nécessitent des interventions beaucoup plus coûteuses, ce qui crée des pressions financières imprévues pour le Ministère.

De l’exercice 2010-2011 à 2018-2019, le Ministère a géré en moyenne 4 crises par année. Les coûts moyens d’intervention en cas de crise étaient en moyenne de 309 270 $ par année (coûts de fonctionnement, excluant l’aide internationale).

De l’exercice 2019-2020 à 2023-2024, le Ministère a géré en moyenne 5 crises par année. Les coûts moyens d’intervention en cas de crise (excluant la COVID-19) se sont élevés à 4,7 millions de dollars par année.

Rien qu’en 2023-2024, le Ministère a géré 9 crises et dépensé 16,4 millions de dollars. [CAVIARDÉ].

Frais consulaires

De récents cas consulaires complexes (détentions arbitraires, condamnations à la peine de mort, enlèvements) ont mis en évidence les attentes à la fois des clients et du gouvernement.

Le seul mécanisme existant pour financer les déplacements des clients consulaires est le Fonds d’assistance aux Canadiens en difficulté. Le Ministère reçoit 300 000 $ par année pour fournir une aide financière limitée, de dernier recours et remboursable aux citoyens canadiens dans le besoin afin de faciliter leur retour au Canada. Au cours des dernières années, les demandes adressées à ce fonds ont dépassé le financement disponible chaque année, principalement en raison de crises récurrentes de grande ampleur. Par exemple, pour l’exercice 2023-2024, 846 000 $ ont été accordés en prêts au titre de ce Fonds d’assistance.

Loi sur le MAECD, y compris une vue d'ensemble des fonctions et des pouvoirs des ministres d’AMC

Loi sur le ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement

L.C. 2013, ch. 33, art. 174

Sanctionnée 2013-06-26

Loi concernant le ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement

[Édictée par l’article 174 du chapitre 33 des Lois du Canada (2013), en vigueur à la sanction le 26 juin 2013.]

Titre abrégé

Note marginale :Titre abrégé

 Loi sur le ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement.

Maintien du ministère

Note marginale :Maintien du ministère

Ministres auxiliaires

Note marginale :Ministre du Commerce international

 Est nommé à titre amovible, par commission sous le grand sceau, un ministre du Commerce international, chargé d’assister le ministre dans l’exercice de ses attributions en matière de commerce international.

Note marginale :Ministre du Développement international

 Est nommé à titre amovible, par commission sous le grand sceau, un ministre du Développement international, chargé d’assister le ministre dans l’exercice de ses attributions relatives au développement international, à la réduction de la pauvreté et à l’aide humanitaire.

Note marginale :Utilisation des services et installations du ministère

 Les ministres nommés en application des articles 3 et 4 exercent leurs attributions avec l’accord du ministre et sont tenus de faire usage des services et installations du ministère.

Comités

Note marginale :Conseils et assistance

 Le gouverneur en conseil peut créer des comités consultatifs ou autres, chargés de conseiller ou d’assister le ministre, ou d’exercer les attributions qu’il précise; il peut en outre fixer la rémunération et les indemnités de leurs membres.

Personnel de direction

Note marginale :Administrateur général

 Le gouverneur en conseil peut nommer, à titre amovible, un sous-ministre des Affaires étrangères; celui-ci est l’administrateur général du ministère.

Note marginale :Administrateurs généraux auxiliaires

Note marginale :Coordonnateur des Relations économiques internationales

 Le gouverneur en conseil peut affecter un membre de l’administration publique fédérale au poste de coordonnateur des Relations économiques internationales, avec rang et statut d’administrateur général de ministère. Sous réserve des orientations données par le gouverneur en conseil, le coordonnateur exerce, à titre de représentant du ministre ou autre titre, les attributions que celui-ci précise.

Attributions du ministre

Note marginale :Attributions

Droits

Note marginale :Règlements

  • 2013, ch. 33, art. 174 « 11 », ch. 40, art. 175

Accords avec les provinces

Note marginale :Accords

 Le ministre peut, avec l’approbation du gouverneur en conseil, conclure avec les gouvernements des provinces ou leurs organismes des accords relatifs à la réalisation de programmes relevant de ses attributions.

Attributions des ministres auxiliaires

Note marginale :Ministre du Commerce international

 Sous réserve de l’article 5, le ministre du Commerce international favorise le commerce international du Canada :

Note marginale :Ministre du Développement international

 Sous réserve de l’article 5, le ministre du Développement international favorise le développement international durable et la réduction de la pauvreté dans les pays en voie de développement et fournit de l’aide humanitaire en temps de crise :

Chefs de mission

Note marginale :Qualité de chef de mission

Dispositions transitoires

Note marginale :Ministre de la Coopération internationale et président de l’ACDI

 Les personnes occupant, à la date d’entrée en vigueur du présent article, les charges de ministre de la Coopération internationale et de président de l’Agence canadienne de développement international sont réputées, à compter de cette date, occuper les charges de ministre du Développement international et de sous-ministre du Développement international, respectivement.

Note marginale :Postes

 La présente loi ne change rien à la situation des fonctionnaires qui, à l’entrée en vigueur du présent article, occupaient un poste au sein de l’Agence canadienne de développement international, à la différence près que, à compter de cette entrée en vigueur, ils l’occupent au sein du ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement, sous l’autorité du sous-ministre des Affaires étrangères.

Note marginale :Transfert de crédits

 Les sommes affectées — et non déboursées —, pour l’exercice en cours à la date d’entrée en vigueur du présent article, par toute loi fédérale, aux frais et dépenses de l’Agence canadienne de développement international sont réputées être affectées aux frais et dépenses du ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement.

Note marginale :Transfert d’attributions

 Les attributions conférées, en vertu d’une loi fédérale ou de ses textes d’application ou au titre d’un décret, contrat, bail, permis ou autre document, au ministre de la Coopération internationale, au président de l’Agence canadienne de développement international ou à un fonctionnaire de cette Agence — ou qui peuvent être exercées par l’un ou l’autre — sont conférées au ministre du Développement international, au sous-ministre du Développement international ou au fonctionnaire compétent du ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement, selon le cas, ou peuvent être exercées par l’un ou l’autre, selon le cas.

B. Affaires courantes du ministère

Événements marquants de 2024

*dates, format et lieux sont sujets à changement

**la liste comprend des événements de haut niveau connus du département. la participation à ces événements n’est pas confirmée

ÉvénementLieu

Présidence du G7

Italie

Présidence du G20

Brésil

Hôte de l'APEC

Pérou

Hôte de l'ANASE

Laos

DateTitre de l’événementLieuPrésence potentielleParticipation confirmé

Q2 2024

Deuxième dialogue annuel sur la politique commerciale entre le Canada et la Commission de l'Union africaine

Addis Abeba, Éthiopie

[CAVIARDÉ]

Non

Du 3 au 5 juillet

47e rencontre des chefs de gouvernement de la CARICOM

Grenade

[CAVIARDÉ]

Oui

8 juillet

49e Session de l’APF

Montréal, Canada

[CAVIARDÉ]

Non

Du 9 au 11 juillet

Sommet des dirigeants de l'OTAN

Washington DC, États-Unis

[CAVIARDÉ]

Oui

Du 15 au 17 juillet

Réunion des ministres du commerce du G7

Italie

[CAVIARDÉ]

Oui

Du 16 au 19 juillet

Forum Aspen sur la sécurité

Aspen, Colorado

[CAVIARDÉ]

Oui

17 juillet

Réunion ministérielle des affaires étrangères pour le partenariat pour la prospérité économique des Amériques

Washington DC, États-Unis

[CAVIARDÉ]

Non

Du 17 au 19 Juillet

Forum politique de haut niveau sur le développement durable

Ville de New York, États-Unis

[CAVIARDÉ]

Non

Du 23 au 24 juillet

Réunion des ministres du développement du G20 (DMM)

Sao Paulo Brésil

[CAVIARDÉ]

Oui

Du 26 au 27 juillet

Forum regional de l’ANASE et reunion post-ministérielle

Vientiane, Laos

[CAVIARDÉ]

Oui

Du 26 juillet au 11 août

Jeux olympiques d'été

Paris, France

A déterminer

Non

Fin juillet

Réunion des sherpas du G20

Brésil (ÀÊC)

[CAVIARDÉ]

Non

Deuxième moitié de 2024

Troisième conférence internationale de la coalition pour l'égalité des droits (ERC)

Ville de Mexico, Mexique

[CAVIARDÉ]

Non

Du 10 au 18 août

Congrès mondial acadien

Nouvelle-Écosse, Canada

[CAVIARDÉ]

Non

Du 22 au 23 août

Forum mondial des femmes

Ulaanbaatar, Mongolie

[CAVIARDÉ]

Non

Possiblement le 24 août ÀÊC

Sommet de la plateforme sur la Crimée

ÀÊC

[CAVIARDÉ]

Non

Semaine du 26-30 août

Réunion des dirigeants du Forum des îles du Pacifique et session avec les partenaires du dialogue

Tonga

[CAVIARDÉ]

Non

Du 2 au 3 septembre

Forum stratégique de Bled

Bled, Slovénie

[CAVIARDÉ]

Non

Du 9 au 11 septembre

Forum de dialogue inaugural d'Erevan

Erevan, Arménie

[CAVIARDÉ]

Non

Du 13 au 14 septembre

Réunion annuelle de la stratégie d'engagement de Yalta (YES)

Kyiv, Ukraine

[CAVIARDÉ]

Non

Du 15 au 22 septembre

Réunion des ministres de l'économie de l'ANASE (AEM)

Vientiane, Laos

[CAVIARDÉ]

Non

Du 16 au 20 septembre

Réunion des femmes ministres des affaires étrangères

Toronto, Canada

[CAVIARDÉ]

Non

Du 18 au 19 septembre

11e sommet annuel "Aval de l'Asie centrale et de la mer Caspienne

Astana, Kazakhstan

[CAVIARDÉ]

Non

Du 22 au 23 septembre

Sommet du futur

New York, États-Unis

[CAVIARDÉ]

Non

Du 24 au 30 septembre

Semaine de haut niveau de l'AGNU

New York, États-Unis

[CAVIARDÉ]

Non

Entre le 24 et le 30 septembre

Comité de liaison ad hoc (AHLC) Réunion ministérielle en marge de l'AGNU HLW

New York, États-Unis

[CAVIARDÉ]

Non

Entre le 24 et le 30 septembre

Conférence de l'UNRWA en marge de la réunion de l'Assemblée générale des Nations unies sur les droits de l'homme.

New York, États-Unis

[CAVIARDÉ]

Non

Septembre/Octobre

Comité de direction du Cadre stratégique pour l'Arctique et le Nord (PFNA)

Canada (Lieu à confirmer)

[CAVIARDÉ]

Non

3 Octobre

Francophonie Ministerial Meeting

Paris, France

[CAVIARDÉ]

Non

Du 4 au 5 Octobre

Sommet de la Francophonie

Paris, France

[CAVIARDÉ]

Non

Du 8 au 11 octobre

44ième et 45ième Sommet de l'ASEAN et sommets connexes

Laos

[CAVIARDÉ]

Non

Du 17 au 19 octobre

Assemblée du Cercle Arctique

Reykjavik, Iceland

[CAVIARDÉ]

Non

Du 23 au 25 octobre

Réunion d'automne de la Banque mondiale et du Fond monétaire international

Washington DC, États-Unis

[CAVIARDÉ]

Non

Du 23 au 25 octobre

Réunion des chefs de gouvernement du Commonwealth

Appia, Samoa

[CAVIARDÉ]

Non

24 Octobre

Réunion des ministres du commerce du G20

Rio de Janeiro, Brésil

[CAVIARDÉ]

Non

Du 24 au 25 octobre

Réunion des ministres du développement du G7

Pescara, Italie

[CAVIARDÉ]

Non

28 Octobre

2024 Débat ouvert du Conseil de sécurité des Nations unies (CSNU) sur les femmes, la paix et la sécurité (FPS)

Ville de New York, États-Unis

[CAVIARDÉ]

Non

29 Octobre

Réunion du Conseil nordique

Reykjavik, Iceland

[CAVIARDÉ]

Non

Fin octobre 2024

Initiative pour les investissements d'avenir (IIA)

Riyadh, Arabie Saoudite

[CAVIARDÉ]

Non

Octobre ou novembre 2024 (ÀÊC)

Conférence humanitaire de haut niveau sur le déminage en Ukraine

Genève, Suisse

[CAVIARDÉ]

Non

Début novembre 2024

Forum Sir Bani Yas

Émirats arabes unis

[CAVIARDÉ]

Non

Mi-novembre

Dialogue de Manama de l'IISS

Manama, Bahreïn

[CAVIARDÉ]

Non

Du 11 au 22 Novembre

COP29

Bakou, Azerbaïdjan

[CAVIARDÉ]

Non

Du 12 au 14 Novembre

Réunion conjointe des ministres de l'APEC

Lima Pérou

[CAVIARDÉ]

Non

Du 14 au 16 Novembre

Sommet des dirigeants économiques de l’APEC

Lima, Pérou

[CAVIARDÉ]

Non

Du 18 au 19 novembre

G20 Leaders’ Summit / Sommet des dirigeants du G20

Rio de Janeiro, Brésil

[CAVIARDÉ]

Non

Du 14 au 16 Novembre

Forum international de Halifax sur la sécurité (HISF)

Halifax, Canada

[CAVIARDÉ]

Non

Du 25 au 26 Novembre

Réunion des ministres des Affaires étrangères du G7

Fiuggi, Italie

[CAVIARDÉ]

Non

Du 27 au 28 novembre

Réunion de la Commission CPTPP

Vancouver, Canada

[CAVIARDÉ]

Non

Automne

Conférence canadienne sur la santé mondiale (CCSM)

Ottawa, Canada

[CAVIARDÉ]

Non

Fin de l’automne (ou 2025)

Dialogue ministériel entre le Canada et les pays nordiques

Canada

[CAVIARDÉ]

Non

Début décembre

Forum de Doha

Doha, Qatar

[CAVIARDÉ]

Non

Du 3 au 4 décembre

Réunion des ministres des Affaires étrangères de l'OTAN

Bruxelles, Belgique

[CAVIARDÉ]

Non

Du 5 au 6 décembre

Le Conseil ministériel de l’OSCE

La Valette, Malte

[CAVIARDÉ]

Non

Du 17 au 18 Décembre

Conférence internationale de la Coalition pour l'égalité des droits

Berlin, Allemagne

[CAVIARDÉ]

Non

ÀÊC

Sommet de la paix en Ukraine

Canada ÀÊC

A déterminer

Non

ÀÊC

Dialogue de haut niveau (DHN) entre le Canada et la Commission de l'Union africaine

Ottawa, Canada

[CAVIARDÉ]

Non

ÀÊC

15e consultations bilatérales annuelles Canada-Afrique du Sud

Afrique du Sud

[CAVIARDÉ]

Non

ÀÊC

Réunion ministérielle de l'APEC sur les PME (SMEMM)

Pérou

[CAVIARDÉ]

Non

ÀÊC

Réunion des dirigeants des pays nordiques et du Canada

Canada (Lieu à confirmer)

[CAVIARDÉ]

Non

ÀÊC

Sommet des dirigeants du Caricom

ÀÊC

[CAVIARDÉ]

Non

ÀÊC

Sommet des leaders nord-américains

Canada

[CAVIARDÉ]

Non

Du 17 au 18 février, 2025

Forum du leadership économique Australie-Canada (AusCan Forum)

Sydney, Australie

A déterminer

Non

avril 2025

Présentation de l'examen par les pairs du Canada au Comité d'aide au développement de l'OCDE

Paris, France

[CAVIARDÉ]

Non

Affaires parlementaires et relations avec le Cabinet

Questions

Priorités du Cabinet

AMC fait partie des ministères ayant le plus grand volume de mémoires au Cabinet (MC), avec plus de 100 MC signés en 2023-2024.

Au cours de l’été, l’équipe des Relations avec le Cabinet examinera l’apport du Ministère à la liste des travaux du Cabinet en fonction des priorités ministérielles, en vue de la séance d’automne. Simultanément, l’équipe travaillera à [CAVIARDÉ].

Nouvelle politique sur la sécurité des renseignements confidentiels du Cabinet

En avril 2024, le BCP a publié une nouvelle politique sur la sécurité des renseignements confidentiels du Cabinet, assortie d’une période de mise en œuvre d’un an. La politique vise à établir un juste équilibre pour faciliter la communication d’information moins sensible du Cabinet par les canaux de courriel ministériels réguliers tout en assurant la protection adéquate des renseignements sensibles du Cabinet par le biais de canaux sécurisés tels que C6 et l’ISGC. AMC est l’un des rares ministères à conserver et à transmettre la plupart des informations du Cabinet sur des réseaux sécurisés. La vulnérabilité des systèmes informatiques non classifiés du Ministère a été mise en lumière par une atteinte majeure à la sécurité en janvier 2024. Au cours des prochaines semaines, nous tiendrons des consultations au sein du Ministère sur la mise en œuvre de la nouvelle politique, qui seront axées sur les moyens d’assurer la protection constante des documents de nature délicate.

Activités parlementaires

Les questions liées au Ministère ont figuré en évidence au cours de la 44e législature. Actuellement, la ministre des Affaires étrangères Joly dirige un projet de loi gouvernemental : le projet de loi S-9 (Loi de mise en œuvre de la Convention sur les armes chimiques), qui en est maintenant à l’étape de la deuxième lecture à la Chambre des communes.

La ministre supervise également la réponse du gouvernement à plusieurs projets de loi d’initiative parlementaire (PLIP) et projets de loi d’intérêt public du Sénat :

Les comités de la Chambre des communes et du Sénat demandent régulièrement aux représentants d’AMC et aux chefs de mission des mises à jour sur les mesures prises par le Canada face à des événements qui surviennent dans le monde, le plus récemment en Afrique, en Ukraine, à Gaza, au Soudan et à Haïti, entre autres. Lorsque la Chambre des communes et le Sénat siègent, des représentants du Ministère comparaissent devant des comités de trois à cinq fois par semaine en moyenne.

Le Comité permanent des affaires étrangères et du développement international (FAAE) de la Chambre des communes étudie actuellement les efforts du Canada en Afrique, les dérogations aux sanctions concernant le titane russe et la situation actuelle en Iran, ainsi que le Corps des gardiens de la révolution islamique, et envisage d’examiner le projet de loi C-353.

Le Sous-Comité des droits internationaux de la personne (SDIR) de la Chambre des communes a récemment mené une étude sur les Hazaras en Afghanistan et a adopté une motion visant à étudier le soutien apporté par le Canada à la santé mentale dans le cadre de son aide humanitaire et de son aide au développement. Le Comité spécial sur la relation entre le Canada et la République populaire de Chine (CACN) de la Chambre des communes étudie actuellement la Stratégie du Canada pour l’Indo-Pacifique.

Au Sénat, le Comité permanent des affaires étrangères et du commerce international (AEFA) a récemment mené une étude sur le service extérieur du Canada et mène actuellement une étude sur les intérêts et la présence du Canada en Afrique. Le comité se réunit fréquemment pour discuter de la situation en Ukraine et devrait tenir des audiences sur le PLIP C-281 à l’automne.

En plus des fréquentes demandes de comparutions devant des comités, l’actuelle législature qui siège dans le contexte d’un gouvernement minoritaire exerce son pouvoir d’ordonner la production de documents sur une foule de questions, y compris les « fausses lettres de facilitation » destinées à des Afghans vulnérables, les licences d’exportation de biens et de technologies militaires vers Israël, ainsi que d’autres sujets plus larges à l’échelle du gouvernement, comme l’approvisionnement.

Les présidents de la Chambre et du Sénat et les associations parlementaires continuent de prendre activement part à la diplomatie parlementaire, en sollicitant le soutien d’AMC lorsqu’ils accueillent des délégations au pays et participent à des voyages diplomatiques à l’étranger.

Liste des affaires du cabinet

[CAVIARDÉ]

Engagements dans les lettres de mandat - MINA, MINE, MINT

Question

Contexte

Le Bureau du Conseil privé (BCP) supervise l’exercice de production de rapports sur les engagements énoncés dans les lettres de mandat (ELM) à l’échelle du gouvernement du Canada, et les dirigeants principaux des résultats et de l’exécution (DPRE) des différents ministères sont responsables de fournir au BCP l’information sur les progrès et les résultats réalisés.

[CAVIARDÉ]

ELM pour Affaires mondiales Canada

Le Ministère doit rendre compte d’un total combiné de 58 ELM dans les portefeuilles de la ministre des Affaires étrangères (MINA), du ministre du Développement international (MINE) et de la ministre du Commerce international (MINT).

Version texte

Distribution des ELM par portefeuille:

MINA: 24

MINE: 17

MINT: 17

Dans l’ensemble, des progrès ont été réalisés dans tous les portefeuilles :

[CAVIARDÉ]

[CAVIARDÉ]

Annexe : Tableaux de bord par portefeuille

Statut des engagements de la lettre de mandat (ELM) pour la ministre des Affaires étrangères (MINA)

Préparé par la direction de la Gouvernance et de l'engagement des données (PRR)

[CAVIARDÉ]

Statut des engagements de la lettre de mandat (ELM) pour la ministre des Affaires étrangères (MINA)

Préparé par la direction de la Gouvernance et de l'engagement des données (PRR)

[CAVIARDÉ]

Statut des engagements de la lettre de mandat (ELM) pour le ministre du Développement international (MINE)

Préparé par la direction de la Gouvernance et de l'engagement des données (PRR)

[CAVIARDÉ]

Statut des engagements de la lettre de mandat (ELM) pour la ministre du Commerce international (MINT)

Préparé par la direction de la Gouvernance et de l'engagement des données (PRR)

[CAVIARDÉ]

C. Le ministère

Le Ministère en un coup d’oeil

Question

Ce que nous faisons

Affaires mondiales Canada gère les relations du Canada avec les gouvernements étrangers et les organisations internationales, en mobilisant et en influençant les acteurs internationaux afin d’accroître la sécurité et la prospérité des Canadiens. Le Ministère suit une démarche cohérente pour faire avancer les objectifs du Canada en matière de politique (c’est-à-dire de diplomatie), de commerce et d’aide internationale. Le travail du Ministère est axé sur cinq responsabilités essentielles, conformément à son Cadre ministériel des résultats :

  1. Diplomatie et défense des intérêts à l’échelle internationale : promouvoir les intérêts et les valeurs du Canada par l’élaboration de politiques, la diplomatie, la défense des intérêts et la collaboration avec divers intervenants. Il s’agit notamment d’établir et d’entretenir des relations bilatérales et multilatérales constructives à l’avantage du Canada, d’assumer un leadership diplomatique à l’égard de certaines questions et négociations mondiales et de soutenir les efforts visant à mettre en place des institutions internationales solides et à faire respecter le droit international, y compris par l’utilisation judicieuse de sanctions.
  2. Commerce et investissement : soutenir l’accroissement du commerce et des investissements afin d’améliorer le niveau de vie de tous les Canadiens. Il s’agit notamment de mettre en place et de préserver un système commercial mondial ouvert et inclusif, fondé sur des règles; de soutenir les exportateurs et les innovateurs canadiens dans leurs efforts de développement commercial international; de négocier des accords commerciaux bilatéraux, plurilatéraux et multilatéraux; d’administrer les contrôles à l’exportation et à l’importation; de gérer les différends commerciaux internationaux; de faciliter et d’accroître les investissements directs étrangers; et de soutenir l’innovation, la science et la technologie à l’échelon international.
  3. Programmes en matière de développement, d’aide humanitaire et de sécurité : contribuer à réduire la pauvreté et à accroître les possibilités pour les populations du monde entier. Il s’agit notamment d’alléger les souffrances lors des crises humanitaires, de renforcer les possibilités de croissance économique inclusive, durable et équitable, de promouvoir l’égalité des genres et le renforcement du pouvoir des femmes, d’améliorer les résultats en matière de santé et d’éducation et de renforcer la paix et la sécurité grâce à des programmes de lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme, de soutien au renforcement des capacités de lutte contre la criminalité, d’opérations de paix et de gestion des conflits.
  4. Aide aux Canadiens à l’étranger : fournir en temps opportun des informations sur les voyages et des services consulaires appropriés aux Canadiens à l’étranger, pour contribuer ainsi à leur sécurité. Ces services comprennent des visites dans les lieux de détention, le déploiement de personnel pour évacuer les Canadiens en cas de crise et la fourniture de documents d’urgence.
  5. Soutien à la présence du Canada à l’étranger : fournir des ressources, des infrastructures et des services pour permettre une présence de l’ensemble du gouvernement et du Canada à l’étranger. Cela comprend la gestion de nos missions à l’étranger et la mise en œuvre d’une initiative majeure d’obligation de diligence pour assurer la protection du personnel du gouvernement du Canada, de l’infrastructure et de l’information à l’étranger.

Responsabilités légales

Le Ministère est la principale source de conseils sur le droit international public ainsi que sur le droit commercial international et le droit de l’investissement pour le gouvernement du Canada. Les avocats d’Affaires mondiales Canada conseillent le gouvernement sur ses obligations juridiques internationales, sur la négociation et l’interprétation des traités, et défendent ses intérêts dans les litiges internationaux. Par ailleurs, les avocats du ministère de la Justice fournissent des services juridiques au Ministère en ce qui concerne le droit national.

Finances

Le financement total demandé par le Ministère dans le budget principal de 2024-2025 s’élevait à 8,8 milliards de dollars. Ce montant comprend :

La répartition du budget par responsabilité essentielle du Ministère dans le budget principal des dépenses de 2024-2025 a été déclarée comme suit :

Version texte

Budget principal 2024-25 ($ million)

TypeMontant

Diplomatie et défense des intérêts à l’échelle internationale

1 021

Commerce et investissements

420

Programmation en matière de développement, de paix et de sécurité

5 619

Aide aux Canadiens à l’étranger

74

Soutien à la présence du Canada à l’étranger

1 334

Services internes

340

Réseau

Le vaste réseau du Ministère à l’étranger compte 182 missions dans 112 pays. Le type et le statut de ces missions varient, allant des grandes ambassades aux petits bureaux de représentation et aux consulats. Ce réseau soutient également les activités internationales d’autres ministères, agences, sociétés d’État, provinces et gouvernements étrangers partenaires.

Le Ministère dispose de six bureaux régionaux au Canada, notamment pour collaborer avec les entreprises canadiennes, situés à Vancouver, Calgary, Winnipeg, Toronto, Montréal et Halifax.

Haute direction et gouvernance ministérielle

En appui aux ministres, les plus hauts fonctionnaires du Ministère sont le sous-ministre des Affaires étrangères, le sous-ministre du Commerce international, le sous-ministre du Développement international, et le sous-ministre délégué aux Affaires étrangères. En date de juin 2024, 16 Secteurs, dirigés par des sous-ministres adjoints, relevaient des différents sous-ministres et devaient fournir des conseils intégrés dans tous les portefeuilles, depuis les régions géographiques jusqu’aux questions fonctionnelles et internes au Ministère.

Une nouvelle structure organisationnelle réduira le nombre de Secteurs à 11 (au lieu de 16), tandis que 4 Directions générales spéciales (au lieu de 6) conserveront leur lien hiérarchique direct avec les sous-ministres.

Le Ministère présentera un modèle de gouvernance révisé en septembre 2024. En plus du Comité exécutif et des comités axés sur les opérations financières, les programmes et les services, le numérique, et les politiques et stratégies mondiales, la nouvelle structure ajoutera un Comité de gestion, un Comité du personnel, un Conseil consultatif du personnel et un Conseil des chefs de mission. Le nouveau modèle maintient également les comités d’audit et d’évaluation existants.

Planification et rapports

Le processus annuel de planification et de présentation de rapports du Ministère est structuré autour de son Cadre ministériel des résultats, qui s’articule lui-même autour des cinq responsabilités essentielles décrites plus haut. Ce cadre est requis par la Politique sur les résultats, qui fait actuellement l’objet d’une révision par le Secrétariat du Conseil du Trésor.

Le Plan ministériel donne ensuite un aperçu des priorités politiques, des résultats prévus et des besoins en ressources connexes pour l’année financière à venir. Ce document est approuvé par les ministres et déposé au Parlement (généralement en février-mars). Ce plan présente également les objectifs de rendement en fonction desquels le Ministère rendra compte de ses résultats à la fin de l’exercice, dans un Rapport sur les résultats ministériels, présenté au Parlement à l’automne.

Biographies des sous-ministres

David Morrison

Sous-ministre des Affaires étrangères,
David Morrison

Le 12 octobre 2022, le premier ministre a nommé David Morrison au poste de sous-ministre des Affaires étrangères.

Avant d’occuper ce poste, M. Morrison a assumé les fonctions de sous-ministre du Commerce international, et de conseiller de la politique étrangère et de la défense auprès du premier ministre. Il a également été représentant personnel du premier ministre pour le Sommet du G7.

À Affaires mondiales Canada, M. Morrison a auparavant occupé les postes de sous-ministre délégué des Affaires étrangères de 2017 à 2018, et de sous-ministre adjoint du Secteur des Amériques de 2013 à 2017. En 2012 et en 2013, il a été vice-président principal à l’Agence canadienne de développement international.

M. Morrison a également été secrétaire exécutif du Fonds d’équipement des Nations Unies de 2008 à 2012, et porte-parole et directeur des communications du Programme des Nations Unies pour le développement de 2004 à 2008. Il a également été président fondateur de NetAid, un partenariat entre les Nations Unies et Cisco Systems afin d’utiliser Internet pour lutter contre la pauvreté dans le monde, de 2000 à 2004.

M. Morrison a commencé sa carrière au sein du Programme des Nations Unies pour le développement en Corée du Nord à la fin des années 1980. Il a été agent politique à l’ambassade du Canada à La Havane de 1991 à 1994, et directeur et membre du conseil de direction du Forum économique mondial à Genève, où il était responsable du programme du sommet annuel à Davos de 1995 à 1999.

M. Morrison est titulaire d’une maîtrise en philosophie (relations internationales) de l’Université d’Oxford et d’un baccalauréat en histoire de l’Université Yale.

Rob Stewart

Sous-ministre du Commerce International,
Rob Stewart

M. Rob Stewart a été nommé sous-ministre du commerce international à compter du 17 octobre 2022.

Avant sa nomination, M. Stewart a occupé le poste de sous-ministre de la sécurité publique pendant 3 ans. Au cours de cette période, il a assuré le leadership sur une variété d’enjeux liés à la sécurité nationale, à la sécurité communautaire et à la lutte contre la criminalité, aux services de police autochtones, aux armes à feu, à la sécurité frontalière et à la gestion des urgences, y compris les demandes d’aide fédérale relatives à la pandémie et aux catastrophes naturelles majeures.

M. Stewart a consacré la majeure partie de sa carrière à la fonction publique au ministère des Finances Canada, où il travaillait depuis 1993. Il a occupé, de 2016 à 2019, le poste de sous-ministre délégué et représentant du gouvernement du Canada en matière de finances auprès du G7 et du G20, et du Conseil de stabilité financière. Il a fait preuve de leadership et donné des conseils stratégiques au gouvernement sur un large éventail de questions touchant le secteur financier, le commerce international et les finances. Auparavant, il a été sous-ministre adjoint de la politique du secteur financier pendant 2 ans, avant quoi il occupait le poste de sous-ministre adjoint des finances et des échanges internationaux pendant 4 ans. Avant de se joindre au ministère des Finances Canada, Rob a travaillé à Exportation et développement Canada et dans le système sportif canadien.

Il détient un baccalauréat ès arts de l’Université Carleton (1981) et un MBA de l’Université d’Ottawa (1987).

Christopher MacLennan

Sous-ministre du Développement international,
Christopher MacLennan

Depuis janvier 2022, Christopher MacLennan occupe le poste de sous-ministre du Développement international, dans le cadre duquel il est à la tête du mandat du gouvernement du Canada en matière d’aide internationale et de réponse humanitaire. Il est également représentant personnel du premier ministre pour le Sommet du G20, un poste qu’il occupe depuis 2020.

Avant d’occuper son poste actuel, M. MacLennan était sous-ministre délégué des Affaires étrangères, où il appuyait la sous-ministre et la ministre des Affaires étrangères. Auparavant, à titre de sous-ministre adjoint (SMA) à Affaires mondiales Canada, il a dirigé les efforts du Canada concernant l’aide internationale au développement par l’entremise de partenaires multilatéraux et mondiaux, de l’aide humanitaire et de relations prioritaires en matière de politique étrangère avec les Nations Unies, le Commonwealth et la Francophonie. En plus d’assumer ce rôle, il occupait simultanément le poste de sous-sherpa des Affaires étrangères du Canada au sein du G7.

MacLennan a également occupé diverses fonctions au Bureau du Conseil privé du Canada (secrétariat du Cabinet), notamment secrétaire adjoint par intérim pour les priorités et la planification et SMA de l’innovation en matière de politiques. Auparavant, M. MacLennan a assuré plusieurs fonctions au niveau de la direction à l’ancienne Agence canadienne de développement international en grande partie axées sur la santé mondiale, la gouvernance démocratique et la sécurité alimentaire.

MacLennan est titulaire d’un doctorat de l’Université Western, avec spécialisation en développement constitutionnel et en droits internationaux de la personne. De 2012 à 2013, il a été chercheur invité Fullbright au Center on Democracy, Development and the Rule of Law de l’Université Stanford. M. MacLennan est l’auteur de nombreux ouvrages, y compris : Toward the Charter: Canadians and the Demand for a National Bill of Rights, 1929–1960.

Transformation d’AMC

Question

Contexte

Le Canada est témoin d’un rééquilibrage des rapports de force sur les plans économique et politique à l’échelle mondiale et d’un retour de la rivalité entre grandes puissances dans un contexte de changements technologiques rapides et de vulnérabilité croissante aux menaces transnationales. Affaires mondiales Canada doit s’adapter à cet environnement en évolution rapide.

Le Plan de mise en œuvre de la transformation (PMOT) d’AMC fait suite au document de travail « L’avenir de la diplomatie : transformer Affaires mondiales Canada » publié en juin dernier (voir l’annexe), qui s’appuie sur de vastes consultations auprès des champions et des réseaux d’AMC, d’anciens chefs de mission, d’autres ministères et des employés à l’AC et dans les missions.

Le PMOT pluriannuel énonce la vision d’un Ministère qui remplit son objectif en étant en mesure :

La nécessité pour AMC de se transformer a été renforcée par le rapport du Comité sénatorial permanent des affaires étrangères et du commerce international sur la modernisation du service extérieur canadien, publié le 6 décembre 2023, ainsi que par le rapport du Comité permanent des affaires étrangères et du développement international de la Chambre des communes sur la capacité diplomatique du Canada, publié le 29 avril 2024.

Les 5 piliers de la transformation

Culture organisationnelle : renforcer les bases en publiant le rapport annuel d’AMC sur les cas d’inconduite et d’actes répréhensibles afin d’accroître la confiance du personnel dans le fait que l’organisation les appuie, et en exprimant les valeurs et les principes communs d’AMC dans un énoncé de la boussole. Parmi les autres éléments clés, mentionnons la lutte contre le racisme, la réconciliation, la promotion de l’équité, de la diversité et de l’inclusion (EDI), ainsi que de l’accessibilité pour assurer que les employés d’AMC sont représentatifs de la population canadienne et contribuent à une culture organisationnelle inclusive et équitable. La collaboration systématique et le partage des connaissances sont aussi encouragés à l’échelle du Ministère, tandis que des efforts sont déployés pour accroître les capacités dans les 2 langues officielles et veiller à ce que l’utilisation des 2 langues soit favorisée de manière égale.

Personnes : devenir un employeur de choix, au Canada et à l’étranger, en donnant la priorité au perfectionnement professionnel et à l’apprentissage et en investissant dans le renouvellement de l’effectif d’AMC; en simplifiant et en modernisant les processus des ressources humaines (RH) afin d’établir un modèle de service plus souple; en améliorant les conditions de travail des employés recrutés sur place et le soutien dont ils bénéficient; en offrant un soutien efficace aux employés en poste à l’étranger et à leurs familles; et en renforçant le rôle des chefs de mission.

Présence mondiale : accroître notre influence et notre présence là où cela compte le plus, y compris dans les principales organisations multilatérales et dans les pays d’importance stratégique et en train de s’imposer, y compris par des moyens novateurs, des communications stratégiques, le travail de représentation et la diplomatie publique.

Politiques : tirer parti de nos forces pour faire avancer les intérêts nationaux du Canada en créant une fonction d’élaboration ouverte des politiques permettant à AMC de faire régulièrement appel à des partenaires externes et à des experts en politiques; en jouant un rôle de premier plan dans les efforts pangouvernementaux visant à façonner des normes mondiales sur les nouvelles technologies; en travaillant en étroite collaboration avec les partenaires au sujet des minéraux critiques; et en examinant la capacité du Ministère à diriger des interventions pangouvernementales en cas de crises mondiales.

Processus et outils : bâtir une organisation à haut rendement en réduisant les formalités administratives pour permettre un travail plus efficace et une prise de risques judicieuse. Il s’agit aussi de se concentrer sur le travail présentant la plus grande valeur pour les Canadiens. Le Ministère investira également dans la modernisation des subventions et des contributions afin d’optimiser l’efficacité, les partenariats et la valeur pour les Canadiens, ainsi que dans son infrastructure de base de gestion de l’information et de la technologie de l’information (GI-TI), dans les compétences numériques et les connaissances fondées sur les données pour s’assurer de disposer d’une infrastructure et d’outils numériques sûrs, fiables et adaptés aux besoins futurs.

Progrès réalisés jusqu’ici

Depuis le lancement du PMOT, des progrès considérables ont été réalisés dans les 5 piliers, en s’appuyant sur les ressources existantes découlant d’importantes réaffectations internes. Par exemple, le Ministère a publié 2 rapports annuels sur la lutte contre les cas d’inconduite et d’actes répréhensibles et a élaboré l’énoncé de la boussole, qui décrit l’objectif, les valeurs et les principes communs d’AMC. Les nouveaux concours FS-01 et FS-02 ont été achevés, et le processus d’affectation à l’étranger a été simplifié. Le Pôle ouvert d’analyse a été lancé en tant que mécanisme « institutionnalisé » de consultation d’experts et d’universitaires externes dans la planification des politiques. De plus, un outil reposant sur les données (Outil d’évaluation de la présence mondiale) a été conçu pour combiner des données de sources ouvertes pertinentes pour les intérêts nationaux et les coûts des missions afin d’éclairer les rajustements de la présence à l’étranger. Enfin, un exercice de réduction de la paperasse a été lancé, avec une trentaine de projets en cours.

Réorganisation

En plus des progrès réalisés dans chacun des piliers, le Ministère s’est engagé dans un processus de réorganisation et de restructuration fondé sur 3 éléments clés pour en assurer la réussite :

  1. Une structure organisationnelle mise à jour qui viendra non seulement appuyer, mais aussi renforcer les efforts du Ministère pour devenir un chef de file souple, ouvert et influent en matière de politiques.
  2. Un modèle de gouvernance renouvelé qui, avec le nouvel organigramme, viendra clarifier et renforcer la prise de décision et les responsabilités.
  3. Un thème commun : une plus grande collaboration au sein de l’organisation et le pouvoir d’agir à tous les échelons en venant clarifier et renforcer la prise de décision et les responsabilités.

La nouvelle structure organisationnelle réduira le nombre de Secteurs à 11 (au lieu de 16), et 4 Directions générales spéciales (au lieu de 6) conserveront leur lien hiérarchique direct avec les sous-ministres. La restructuration organisationnelle et les changements à la gouvernance se feront à la fin de l’été 2024, pour coïncider avec le cycle de permutation et de gouvernance ministérielle.

La réorganisation n’entraînera aucune perte d’emploi : aucun employé ne se retrouvera sans poste lorsque les changements entreront en vigueur à la fin de l’été.

Évaluation continue : les sous-ministres et l’équipe de la transformation s’engagent à examiner annuellement l’efficacité de la structure et de la gouvernance, pour l’améliorer et procéder à des rajustements au besoin.

Priorités de la 2e année de la transformation

Pour la 2e année de la transformation, les priorités comprendront la réaffectation des ressources et l’adaptation en fonction des priorités avec plus de souplesse, la transformation des RH, la réduction des formalités administratives, la gestion des questions horizontales d’intérêt national, la gestion de crise, le changement de culture et la mise à profit de la nouvelle structure organisationnelle et des changements de gouvernance, y compris par une plus grande prise en charge et une adoption accrue de la transformation par tous les pans de l’organisation.

De nouveaux fonds ont été reçus dans le cadre du budget de 2024 pour aider à faire progresser la transformation d’AMC (159,1 millions de dollars sur 5 ans, 41,5 millions de dollars par année par la suite et 5,9 millions de dollars en amortissement restant). Le financement servira surtout à établir l’assise de la transformation, notamment par le recrutement et la formation d’un plus grand nombre d’agents du service extérieur, la mise en place de capacités d’appoint en cas de crise, le maintien de la présence du Canada à l’ONU à New York et la mise à niveau des outils numériques afin de favoriser une meilleure interconnexion et de prévenir les cyberattaques.

Des fonds reportés ont été alloués pour répondre à un éventail de besoins en matière de GI-TI (gestion des compétences, intégration, séances d’information, approvisionnement, accès à l’information et protection des renseignements personnels, entre autres).

AMC continuera de réaffecter les ressources existantes pour réaliser des éléments importants du PMOT.

L’équipe de la transformation d’AMC continuera de collaborer avec la haute direction et les employés et de fournir des mises à jour régulières sur les progrès accomplis.

Plan de mise en œuvre de la transformation

Le Plan de mise en œuvre de la transformation se trouve dans le Plan de mise en œuvre de la transformation d’Affaires mondiales Canada (2023 à 2026).

Énoncé servant de boussole

L’énoncé servant de boussole se trouve dans l’Énoncé servant de boussole d’Affaires mondiales Canada.

Modèle de gouvernance ministérielle révisé

Le modèle de gouvernance ministérielle révisé se trouve dans le Modèle de gouvernance ministérielle.

Structure organisationnelle révisée

Version texte

Affaires mondiales Canada (AMC) Structure organisationnelle exécutive (EX)

Niveau 1 – Sous-ministres

Sous-ministre du Développement international (DME)

Sous-ministre des Affaires étrangères (USS)

Sous-ministre associée des Affaires étrangères (DMA)

Sous-ministre du Commerce international (DMT)

Niveau 2 - Sous-ministres adjoints et directeurs généraux

Secteurs fonctionnels

Sous-ministre adjoint Sécurité internationale et Affaires politiques

Sous-ministre adjoint Commerce international (2 délégués(es))

Sous-ministre adjoint Partenariats et programmation de l'aide internationale (1 délégué(e))

Sous-ministre adjoint Gestion des urgences, affaires juridiques et consulaires

Sous-ministre adjoint Stratégie, Politiques et Affaires publiques (1 délégué(e))

Secteurs géographiques

Sous-ministre adjoint Amériques

Sous-ministre adjoint Europe, Moyen-Orient et Arctique

Sous-ministre adjoint Afrique et de la coordination pangéographique

Sous-ministre adjoint Indo-Pacifique

Secteurs ministériels

Sous-ministre adjoint Planification ministérielle, Finance et Technologies de l'information

Sous-ministre adjoint Personnes et Plateformes Internationales (2 délégués(es))

Bureaux spéciaux

Directeur général Protocole

Ombud, mieux-être en milieu de travail et Inspecteur général

Directeur général Vérification

Directeur général - Affaires légales

Directeur général - Droit commercial

Juriconsulte et DG Droit international

Bureau de la gestion des sommets

Équipe de la transformation

Niveau 3 - Directeurs généraux

Sous l'autorité du Sous-ministre adjoint Sécurité internationale et affaires politiques

DG - Cyberactivités, technologies critiques et résilience démocratique

DG - Affaires multilatérales et droits de la personne

DG - Menaces transnationales et conflits

DG - Renseignements

DG - Sécurité internationale et affaires stratégiques

DG - Sanctions

DG - Contrôles stratégiques des exportations

Sous l'autorité du Sous-ministre adjoint Commerce international (2 délégués(es))

DG - Négociations commerciales

DG - Accès au marché et contrôles commerciaux

DG - Politique commerciale de l'Amérique du Nord

DG - Services, propriété intellectuelle, investissements et marchés publics

DG - Opérations du réseau du Service des délégués commerciaux

DG - Réseau régional, engagement auprès des partenaires et commerce inclusif

DG - Attraction des investissements, innovation et sécurité

DG - Soutien aux exportations

DG - Stratégie commerciale

Sous l'autorité du Sous-ministre adjoint Partenariats et programmation de l'aide internationale (1 délégué(e))

DG - Partenariats et coordination stratégique de l’aide internationale

DG - Opérations d'aide internationale

DG - Financement pour le développement

DG - Aide humanitaire

DG - Programmes pour la paix et la sécurité

DG - Développement social et économique

DG - Santé mondiale et sécurité alimentaire

Sous l'autorité du Sous-ministre adjoint Gestion des urgences et affaires juridiques et consulaires

DG - Affaires consulaires

DG - Urgences internationales et conseils aux voyageurs

DG - Sécurité et préparation

Sous l'autorité du Sous-ministre adjoint Stratégie, politiques et affaires publiques (1 délégué(e))

DG - Stratégie

DG - Politique d'aide internationale

Économiste en chef et DG des relations économiques internationales

DG - Données, connaissances et évaluation

DG - Secrétariat ministériel et soutien ministériel

DG - Communications stratégiques

DG - Communications numériques et ministérielles et mobilisation du personel

DG - Affaires publiques et rayonnement

DG - Équipe spéciale G7/20 et Sous- sherpa

Sous l'autorité du Sous-ministre adjoint Amériques

DG - Amérique du Nord

DG - Amérique du Sud et affaires interaméricaines et régionales

DG - Amérique centrale et Caraïbes

DG – Équipe spéciale sur la collaboration Canada-États-Unis

Sous l'autorité du Sous-ministre adjoint Europe, Moyen-Orient et Arctique

DG - Affaires européennes

DG - Arctique et Eurasie

DG - Moyen-Orient

DG – Équipe spéciale Ukraine

Sous l'autorité du Sous-ministre adjoint Afrique et coordination pangéographique

DG - Afrique centrale, du Sud et de l’Est

DG - Affaires panafricaines

DG - Afrique de l'Ouest et Maghreb

DG - Politiques pangéographique

DG - Opérations pangéographiques

Sous l'autorité du Sous-ministre adjoint Indo-pacifique

DG - Asie du Sud-Est et Océanie

DG - Asie du Nord-Est

DG - Asie du Sud

DG - Planification stratégique, politique et opérations Indo-Pacifique

DG - Équipe spéciale Canada à l'Expo 2025 Osaka

Sous l'autorité du Sous-ministre adjoint Planification ministérielle, finance et technologie de l'information

DG - Planification et gestion financières

DG - Systèmes et opérations financiers

DG - Gestion des subventions et des contributions

DG - Planification ministérielle, rendement et gestion des risques

DG - Gestion et technologie de l'information

DG - Approvisionnement, gestion des actifs et locaux nationaux

DG - Transformation des subventions et des contributions

Sous l'autorité du Sous-ministre adjoint Personnes et plateforme internationale (2 délégués(es))

DG - Relations avec les clients et opérations de la mission

DG – Services ministériels de la plateforme

DG – Réalisation des projets et des services professionnels et techniques

DG - Planification et administration

DG – Investissements importants et capitaux

DG - Institut canadien du service extérieur

DG - Affectations, rendement et gestion des talents

DG - Personnel recruté sur place

DG - Planification et programmes liés au personnel

DG - Dotation et classification

DG - Relations de travail, valeurs et éthique, rémunération et bien-être

Niveau 4 - En dehors de la structure organisationnelle principale

Ombudsman canadien pour la responsabilité des entreprises

Ambassadrice pour les femmes, la paix et la sécurité

D. Réseau international d’AMC

Question

Aperçu

Au 31 mars 2024, le réseau du Canada à l’étranger comprenait 182 missions diplomatiques dans 112 pays, dont 12 missions auprès d’organisations multilatérales. Il y a actuellement un total de 8 624 postes à l’étranger occupés par 2 461 employés canadiens (EC) et 6 163 employés recrutés sur place (ERP), dont 69 % relèvent d’AMC et 31 %, d’autres ministères fédéraux, de gouvernements provinciaux ou de sociétés d’État.

30 organisations sont représentées dans le réseau mondial du Canada, soit 21 ministères fédéraux, 6 gouvernements provinciaux et 3 sociétés d’État. AMC gère leur présence dans ses missions et fournit une série de services communs en fonction des besoins, selon le principe du recouvrement des coûts.

Figure 1 : Pourcentage du réseau de la mission

Version texte
  • Programmes d'Affaires mondiales Canada : 38%
  • Services communs : 31%
  • Autres ministères du gouvernement federal : 28%
  • Gouvernements provinciaux : 2%
  • Sociétés d'État : 1%

AMC gère également 17 ententes de cooccupation avec 4 gouvernements étrangers et une organisation internationale.

Changements au réseau en 2023-2024

Ouverture de 4 missions :

Conversion de 4 désignations de missions de bureau en ambassade ou haut-commissariat :

Une suspension prolongée des opérations à Khartoum, au Soudan, est en vigueur depuis avril 2023, compte tenu de la situation sécuritaire sur le terrain, en attendant que la crise actuelle se règle.

AMC a aussi appuyé la mise en œuvre des importantes initiatives suivantes de ministères partenaires :

Tableau 1 : Répartition des missions et des postes par portefeuille géographique

Portefeuille géographiqueNombre de paysNombre de missionsTotal du nombre de postes

Amériques

24

55

2 187

Europe, Arctique, Moyen-Orient et Maghreb

47

63

2 815

Indo-Pacifique

22

42

2 642

Afrique subsaharienne

19

22

980

Total

112

182

8 624

Changements prévus en 2024-2025

Les changements suivants au réseau sont prévus pour l’exercice en cours :

Annexe : Carte du réseau

Version texte

La carte du monde sert de représentation visuelle du réseau mondial des missions diplomatiques et montre la répartition de 182 missions dans 112 pays, ainsi que de 6 bureaux régionaux au Canada. La carte indique le nombre de postes à l'étranger, soit 2 461 employés canadiens et 6 163 employés recrutés sur place. Elle présente également les missions par désignation : 82 ambassades, 24 hauts-commissariats, 21 bureaux, 2 bureaux de représentation, 12 missions multilatérales, 26 consulats généraux, 9 consulats et 6 agences consulaires.

DesignationTotal

Ambassades

82

Hauts-commissariats

24

Bureaux

21

Bureaux de représentation

2

Missions multilatérales

12

Consulats généraux

26

Consulats

9

Agences consulaires

6

TOTAL

182

MissionPays

Abidjan

Côte d'Ivoire

Abou Dhabi

Émirats arabes unis

Abuja

Nigéria

Acapulco

Mexique

Accra

Ghana

Addis-Abéba

Éthiopie

Addis UA

Éthiopie

Ahmedabad

Inde

Alger

Algérie

Amman

Jordanie

Ankara

Türkiye

ANASE

Indonésie

Astana

Kazakhstan

Athènes

Grèce

Atlanta (Géorgie)

États-Unis

Auckland

Nouvelle-Zélande

Bagdad

Iraq

Bamako

Mali

Bandar Seri Begawan

Brunéi

Bangkok

Thaïlande

Barcelone

Espagne

Beijing

Chine

Beyrouthe

Liban

Belgrade

Serbie

Belo Horizonte

Brésil

Bengaluru

Inde

Berlin

Allemagne

Berne

Suisse

Bogotá

Colombie

Boston (Massachusetts)

États-Unis

Brasilia

Brésil

Bratislava

Slovaquie

Bridgetown

Barbade

Bruxelles

Belgique

Bruxelles OTAN

Belgique

Bruxelles UE

Belgique

Bucarest

Roumanie

Budapest

Hongrie

Buenos Aires

Argentine

Canberra

Australie

Cancun

Mexique

Caracas

Venezuela

Chandigarh

Inde

Chennai

Inde

Chicago (Illinois)

États-Unis

Chongqing

Chine

Colombo

Sri Lanka

Copenhague

Danemark

Cotonou

Bénin

Dakar

Sénégal

Dallas (Texas)

États-Unis

Damas

Syrie

Dar es Salaam

Tanzanie

Denver (Colorado)

États-Unis

Détroit (Michigan)

États-Unis

Dhaka

Bangladesh

Djouba

Soudan du Sud

Doha

Qatar

Dubaï

Émirats arabes unis

Dublin

Irlande

Düsseldorf

Allemagne

Erbil

Iraq

Erevan

Arménie

Fukuoka

Japon

Genève OMC

Suisse

Genève PERM

Suisse

Georgetown

Guyane

Guadalajara

Mexique

Guangzhou

Chine

Guatemala

Guatemala

Hanoï

Vietnam

Harare

Zimbabwe

Helsinki

Finlande

Ho Chi Minh-Ville

Vietnam

Hong Kong

Chine

Houston (Texas)

États-Unis

Hyderabad

Inde

Islamabad

Pakistan

Istanbul

Türkiye

Jakarta

Indonésie

Johannesburg

Afrique du Sud

Kaboul

Afghanistan

Karachi

Pakistan

Khartoum

Soudan

Kigali

Rwanda

Kingston

Jamaïque

Kinshasa

République démocratique du Congo

Kolkata

Inde

Koweït

Koweït

Kuala Lumpur

Malaisie

Kiev

Ukraine

La Havane

Cuba

La Haye

Pays-Bas

La Paz

Bolivie

Lagos

Nigéria

Le Caire

Égypte

Lima

Pérou

Lisbonne

Portugal

Londres

Royaume-Uni

Los Angeles (Californie)

États-Unis

Lusaka

Zambie

Madrid

Espagne

Managua

Nicaragua

Manille

Philippines

Maputo

Mozambique

Mazatlan

Mexique

Mexico

Mexique

Miami (Floride)

États-Unis

Milan

Italie

Minneapolis (Minnesota)

États-Unis

Monterrey

Mexique

Montevideo

Uruguay

Moscou

Russie

Mumbai

Inde

Munich

Allemagne

Nagoya

Japon

Nairobi

Kenya

New Delhi

Inde

New York (New York)

États-Unis

New York PERM

États-Unis

Oslo

Norvège

Ouagadougou

Burkina Faso

Oulan-Bator

Mongolie

Palo Alto (Californie)

États-Unis

Panama

Panama

Paris

France

Paris OCDE

France

Paris UNESCO

France

Phnom Penh

Cambodge

Playa del Carmen

Mexique

Port-au-Prince

Haïti

Port d’Espagne

Trinité-et-Tobago

Porto Alegre

Brésil

Prague

Tchéquie

Pretoria

Afrique du Sud

Puerto Vallarta

Mexique

Punta Cana

République dominicaine

Quito

Équateur

Rabat

Maroc

Ramallah

Cisjordanie et Gaza

Recife

Brésil

Reykjavik

Islande

Riga

Lettonie

Rio de Janeiro

Brésil

Riyadh

Arabie saoudite

Rome

Italie

San Diego (Californie)

États-Unis

San Francisco (Californie)

États-Unis

San José

Costa Rica

San José del Cabo

Mexique

San Salvador

Salvador

Santiago

Chili

Saint-Domingue

République dominicaine

Sao Paulo

Brésil

Sapporo

Japon

Seattle (Washington)

États-Unis

Séoul

République de Corée

Shanghai

Chine

Singapour

Singapour

Stockholm

Suède

Suva

Fidji

Sydney

Australie

Taipei

Taïwan

Tallinn

Estonie

Tegucigalpa

Honduras

Tel-Aviv

Israël

Tokyo

Japon

Tripoli

Libye

Tunis

Tunisie

Varsovie

Pologne

Vatican

État de la Cité du Vatican

Vienne

Autriche

Vienne OSCE

Autriche

Vienne PERM

Autriche

Vientiane

Laos

Vilnius

Lituanie

Washington DC

États-Unis

Washington, OEA

États-Unis

Wellington

Nouvelle-Zélande

Yangon

Myanmar

Yaoundé

Cameroun

Zagreb

Croatie

Aperçu financier

Question

Contexte

Le budget d’Affaires mondiales Canada (AMC) s’élevait à 8,4 milliards de dollars pour l’exercice 2024-2025. Ce montant comprend des fonds de fonctionnement de 2 242,3 millions de dollars (27 %), un budget d’immobilisations de 182,5 millions de dollars (2 %) et 5 884,1 millions de dollars pour les subventions et contributions (71 %).

Version texte

Aperçu des budgets de 2024-2025

EAI/Non-EAIFonctionnementDépenses en capitalSubventions et ContributionsPension des ERP

EAI

304,3 M

0,0 M

5 359,0 M

0,0 M

Non-EAI

1 938,0 M

182,5 M

525,1 M

113,0 M

Grand Total

2 242,3 M

182,5 M

5 884,1 M

113,0 M

AMC est également responsable de la gestion du régime de pension des ERP (crédit 15) qui se chiffre à 113,0 M pour 2024-2025.

Compte tenu de la nature évolutive de son travail, y compris de la nécessité d’intervenir en cas de crises et d’incidents internationaux, le Ministère est constamment appelé à absorber des pressions non financées. Certaines pressions sont le résultat de priorités du gouvernement et des ministres, tandis que d’autres découlent de décisions prises par le Ministère en vue d’être bien placé pour réussir dans l’avenir. Par exemple, dans le budget de 2023, il a été demandé au Ministère d’assumer des coûts de fonctionnement de 49,0 millions de dollars sur 5 ans pour financer divers volets d’initiatives gouvernementales.

La marge de manœuvre du Ministère s’est érodée au fil du temps sous l’effet des compressions budgétaires, des pressions financières accrues et de la hausse des coûts. À la fin de 2022-2023, les reports de fonds de fonctionnement au Ministère ont chuté pour tomber à 2,4 % du budget et n’ont pas été suffisants pour gérer les pressions en cours d’exercice. Par conséquent, le Ministère a pris des mesures pour réduire ses dépenses. Il a notamment ralenti l’embauche et arrêté ou suspendu des projets. Ces mesures ont permis de procéder à un report de fonds viable à la fin de l’exercice 2023-2024.

Le budget d’immobilisations est également limité. Cette situation s’explique par la hausse des coûts associés à la modernisation des systèmes informatiques et aux investissements dans les technologies de l’information (TI), à la rénovation du 125, promenade Sussex et à d’autres grands projets, notamment la transformation des subventions et des contributions. Des stratégies de financement sont en cours d’élaboration.

Le Ministère est en voie de réaliser les économies répertoriées dans l’exercice de recentrage des dépenses gouvernementales et se prépare à réagir à la prochaine série de réductions annoncées dans le budget de 2024.

Fonctionnement – Coûts par programme

Version texte

Dépenses du crédit 1 par programme pour 2023-2024

ProgrammeMontant

Plateforme internationale

706,2 M

Programmes fonctionnels

584,6 M

Géographiques

450,2 M

Services corporatifs

283,8 M

Indemnités du services extérieur

206,7 M

Grand Total

2 231,5 M

Les fonds de fonctionnement sont répartis comme suit à l’interne :

20 % pour les Secteurs géographiques afin de financer l’exécution des programmes liés au commerce, à la politique étrangère et au développement dans 180 missions à l’étranger, ainsi que pour prendre en charge les salaires et les activités à l’administration centrale. En raison des besoins croissants, les Secteurs géographiques ont affiché un déficit structurel ces dernières années.

26 % pour les programmes fonctionnels qui comprennent le commerce, les partenariats, les enjeux mondiaux, la sécurité internationale, les affaires politiques, les services consulaires, la sécurité et la gestion des urgences, ainsi que d’autres fonctions (services juridiques, justice, Directions générales spéciales).

32 % pour le Secteur de la plateforme internationale afin de maintenir notre réseau de missions. Il s’agit principalement des coûts fixes, comme les loyers, les services publics, l’entretien et les agents de sécurité, qui ont augmenté ces dernières années.

9 % pour les Directives sur le service extérieur, ce qui inclut les indemnités et les frais de réaffectation pour les employés du gouvernement du Canada qui sont en poste à l’étranger et leurs personnes à charge admissibles. Ces dernières années, le Ministère a dû assumer des déficits structurels au titre de cette enveloppe de financement.

13 % pour les fonctions des services ministériels (finances, TI, ressources humaines) appuyant l’exécution du mandat du Ministère. Les coûts des services internes comme l’informatique ont considérablement augmenté ces dernières années. Ces dépenses ont été prises en charge à l’interne et ont exercé des pressions sur d’autres secteurs.

Stratégies de financement

Au cours des dernières années, compte tenu des pressions croissantes, le Ministère a pris des mesures pour ralentir le rythme des dépenses, notamment par la réaffectation stratégique des ressources, la gestion centralisée de l’embauche par l’entremise d’un comité de gestion de l’effectif et la suspension de la conversion du statut d’emploi.

Pour la suite des choses, des exercices sont en cours pour mieux faire correspondre les ressources aux besoins et aux priorités. Par exemple, des retenues seront faites au moment de la restructuration budgétaire pour faciliter le rééquilibrage des budgets à l’échelle de l’organisation et s’attaquer aux pressions financières et aux déficits structurels de longue date. La refonte de l’organigramme du Ministère est aussi assortie d’enveloppes de financement.

Aperçu de l’effectif

Contexte

Effectif d’AMC

Au 31 mai 2024, Affaires mondiales Canada (AMC) comptait 13 827 employés, dont 8 284 employés canadiens (EC) en poste au Canada ou dans les missions à l’étranger. Les 5 543 autres employés sont des employés recrutés sur place (ERP), généralement des citoyens étrangers embauchés localement pour fournir des services de soutien dans nos missions.

Le personnel d’AMC travaille dans certains des endroits les plus difficiles du monde, y compris dans des zones de conflit actif. Parmi les divers groupes professionnels et types d’affectation, un groupe d’employés permutants appuie l’exécution du mandat unique en son genre du Ministère en remplissant des affectations d’une durée pouvant aller de 2 à 4 ans, en alternance entre les missions à l’étranger et l’administration centrale ou les bureaux régionaux au Canada. Ce groupe comprend des cadres (dont les chefs de mission), des agents du service extérieur (dans les volets du commerce, de la politique, de l’économie, de l’aide internationale, de la gestion et des affaires consulaires), des adjoints administratifs et des spécialistes des systèmes informatiques. Les chefs de mission sont responsables de représenter l’ensemble du gouvernement du Canada dans leur pays d’accréditation et de superviser tous les programmes fédéraux que compte leur mission.

Diversité de l’effectif

À l’heure actuelle, 58 % des EC sont des femmes, comparativement à 62 % des ERP. La première langue officielle des EC est l’anglais dans une proportion d’environ 60 % et le français, dans 40 % des cas.

La proportion des EC permutants à AMC est d’environ 27 %, comparativement à 73 % d’employés non permutants. L’effectif canadien d’AMC devient de plus en plus représentatif de la population canadienne, puisque 3 des 4 groupes visés par l’équité en matière d’emploi (à l’exception des personnes handicapées) y ont une représentation supérieure aux estimations de la disponibilité au sein de la population active.

L’an dernier, le Ministère a affiché le taux de départ d’employés le plus bas des 9 dernières années, soit 5,8 %, et a embauché 132 employés d’autres ministères ainsi qu’environ 550 étudiants. Plus de 800 employés à l’interne ont été promus, et au-delà de 1 400 intérims de longue durée ont été offerts.

Il y a aussi un mélange important de générations et de types d’employés à AMC : 27 % des EC et 17 % des ERP sont âgés de moins de 34 ans et travaillent aux côtés d’employés âgés de 35 à 55 ans (environ 58 % de l’effectif). L’effectif des ERP compte 93 % d’employés nommés pour une période indéterminée, appuyés par des employés nommés pour une période déterminée et des employés occasionnels, tandis que 79 % des EC sont nommés pour une période indéterminée.

by Terms and Emergency employees where 79% of the CBS workforce is indeterminate.

Aperçu du projet de rénovation d’Affaires mondiales Canada

Question

Contexte

Dirigé par Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC), le projet de rénovation du 125, promenade Sussex vise à rénover cet édifice de 2017 à 2028 selon une approche graduelle. Parmi les travaux de rénovation prévus, le budget actuel du projet de 616,5 millions de dollars servira à terminer seulement 3 tours (B, C et D) en raison d’une récente réduction de la portée du projet, dont les tours A et E ne font maintenant plus partie. AMC assume 152 millions de dollars des coûts entrant dans la portée actuelle du projet, en plus de coûts internes supplémentaires de 52 millions de dollars. Pour procéder à la rénovation des 2 tours restantes, SPAC devra obtenir le renouvellement de l’autorisation de projet du Conseil du Trésor (CT), ce qui suspendra probablement les travaux de rénovation après 2028. Le coût actuel prévu de la rénovation éventuelle des tours A et E est estimé à 400 millions de dollars, dont AMC assumerait environ la moitié (200 millions de dollars) de 2028 à 2032.

Le projet s’inscrit dans un plan de modernisation à long terme des 3 principaux lieux de travail du Ministère dans la région de la capitale nationale (RCN), soit les 125 et 111, promenade Sussex et le 200, Place du Centre. SPAC a récemment indiqué qu’AMC devra libérer une grande partie de ses locaux du 111, promenade Sussex après 2028, lorsque la tour C sera achevée. De plus, dans le cadre de ses efforts pour atteindre les objectifs d’économies fixés dans le budget de 2022, SPAC a indiqué son intention de réduire l’empreinte globale des locaux du gouvernement du Canada de 50 % au cours des 10 prochaines années. AMC et SPAC sont actuellement en discussion pour déterminer l’empreinte finale à long terme d’AMC dans la RCN.

La tour B, qui fait l’objet de la 2e des 3 phases des travaux de rénovation en cours, est presque achevée et devrait commencer à être occupée en septembre 2024. Or, alors que l’équipe de projet ferme la tour C et en déménage les occupants pour réaliser la dernière phase des travaux, le Ministère planifie par ailleurs une présence accrue au bureau à compter du 9 septembre 2024.

Pour accueillir ce plus grand nombre d’employés, le Ministère mène divers efforts et planifie notamment d’adopter plus systématiquement une politique de postes de travail non attribués dans l’ensemble des édifices de la RCN, combinée à des pôles de leadership désignés (sous-ministre adjoint/directeur général) et à l’utilisation continue de l’outil de réservation Archibus.

Retour au bureau

Question

Context

Le 1er mai 2024, le Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT) a annoncé la mise à jour de son Orientation concernant la présence prescrite au lieu de travail, afin d’optimiser les avantages de la présence au bureau et d’établir un modèle de travail hybride commun et plus équitable pour tous les employés.

À compter du 9 septembre 2024, les employés canadiens en poste à l’administration centrale et dans les bureaux régionaux au Canada, y compris les employés à temps plein et à temps partiel, nommés pour une période indéterminée et déterminée, ainsi que les étudiants et les employés occasionnels, seront tenus de travailler au bureau au moins 3 jours par semaine. Les cadres sont tenus d’être présents sur place au moins 4 jours par semaine.

Pour les employés en poste à l’étranger et les employés recrutés sur place, le Ministère n’applique pas l’Orientation du SCT, car ces employés sont tenus de travailler au bureau.

À l’heure actuelle, les employés doivent travailler au bureau au moins 2 jours par semaine, et les cadres 3 jours par semaine. Afin d’améliorer la collaboration et la cohésion des équipes, des journées d’équipe obligatoires ont été instituées en avril 2024 et seront maintenues en septembre.

Des mesures de soutien et des outils sont aussi en cours d’élaboration pour assurer que les exigences sont respectées uniformément. Des données seront fournies à la haute direction au cours des prochains mois pour lui permettre d’évaluer si l’organisation évolue dans la bonne direction.

Les communications se poursuivront au sujet de la nouvelle Orientation, notamment sur la mise à jour des ententes de télétravail, les lignes directrices et les attentes à cet égard. L’application interne utilisée pour la soumission et l’approbation des ententes de télétravail (le Système de gestion des ressources humaines) a été mise à jour afin de mieux concorder avec la nouvelle Orientation. Compte tenu des travaux de rénovation en cours dans les locaux d’AMC, la mise en œuvre de l’Orientation sera plus complexe, et les espaces de travail disponibles devront être soigneusement planifiés et gérés.

Réaction des agents négociateurs

Certains agents négociateurs ont exprimé leurs préoccupations au sujet de la nouvelle Orientation, en particulier concernant le manque de consultation sur les nouvelles exigences.

Certains agents négociateurs ont l’intention de mobiliser leurs membres pour protester contre la nouvelle Orientation et ont lancé une campagne surnommée « l’été du mécontentement ». Les syndicats ont indiqué leur intention d’intenter des recours en justice et encouragent leurs membres à présenter des griefs et à exercer divers autres moyens de pression au travail. Le Secteur de la gestion des personnes et des talents surveille de près la situation et signale au SCT toutes les interruptions de travail ou les moyens de pression exercés.

Comités mixtes d’examen des griefs sur le télétravail

Lors de la dernière série de négociations, les lettres d’entente entre les agents négociateurs et l’employeur (SCT) ont souligné l’obligation pour les ministères d’établir un comité chargé d’examiner les plaintes concernant les ententes de télétravail et les décisions découlant de l’application de la Directive sur le télétravail du SCT et de l’Orientation concernant la présence prescrite au lieu de travail. Un tel comité a été mis en place à AMC, mais il ne s’est pas encore réuni car aucune plainte officielle n’a été déposée par les syndicats.

Planification et rendement ministériels

Question

Contexte

La Direction générale de la planification ministérielle et de la gestion du rendement et du risque (SRD) dirige les processus ministériels de planification, d’établissement de rapports et de gestion du risque, ce qui comprend le Cadre ministériel des résultats, le Plan ministériel, le Rapport sur les résultats ministériels, le Cadre de responsabilisation de gestion, le Profil de risque organisationnel et la Mise à jour annuelle sur les investissements. SRD est aussi responsable de favoriser l’expérimentation (c.-à-d. des comparaisons et des essais rigoureux) dans l’ensemble d’Affaires mondiales Canada (AMC) et héberge le Bureau de gestion des projets de l’organisation (BGPO) du Ministère, qui est chargé d’établir des processus intégrés pour tenir à jour le cadre de gestion des investissements et de soutenir la gestion de projet au Ministère.

Profil de risque organisationnel

Le Profil de risque organisationnel (PRO) donne un aperçu des principaux risques stratégiques pour le Ministère, qui sont désignés par la haute direction d’AMC à la lumière d’une analyse rigoureuse des données et de l’expertise d’intervenants clés dans l’ensemble du Ministère. Les risques stratégiques sont intersectoriels, touchent l’ensemble du Ministère et nécessitent un effort concerté pour y remédier. Le PRO contient également les mesures prévues par le Ministère pour gérer ces risques (c.-à-d. les stratégies d’atténuation des risques) et la façon dont les employés et les gestionnaires peuvent appuyer ces mesures. Le PRO est renouvelé tous les deux ans, et la prochaine publication est prévue à l’été 2024.

Rapport sur les résultats ministériels

Le Rapport sur les résultats ministériels (RRM) est le principal rapport annuel présenté au Parlement et à la population canadienne sur le rendement du Ministère par rapport au Plan ministériel correspondant. Ce rapport comprend tous les résultats du Cadre ministériel des résultats et des indicateurs publics, ainsi que des données sur les dépenses et les ressources humaines, et est accompagné de tableaux de renseignements supplémentaires sur les initiatives horizontales ministérielles (p. ex. la Stratégie pour l’Indo-Pacifique), les différents effets recensés au moyen de l’analyse comparative entre les sexes plus, ainsi que les résultats des programmes de paiements de transfert. L’ébauche du RRM 2023-2024 sera soumise à l’examen des sous-ministres en août, puis le RRM sera déposé au Parlement en octobre 2024 et publié ensuite en ligne.

Stratégie ministérielle de développement durable

Le sous-ministre délégué aux Affaires étrangères est habituellement responsable de la Stratégie ministérielle de développement durable (SMDD), qui décrit la contribution d’AMC à la Stratégie fédérale de développement durable dirigée par Environnement et Changement climatique Canada (ECCC). La SMDD 2023-2027 a été déposée l’année dernière et a intégré la planification et la production de rapports sur les Objectifs de développement durable dans le cadre de la SMDD. Le rapport 2023-2024 sera le premier produit selon cette nouvelle structure. Il doit être déposé au plus tard le 1er novembre 2024 et doit être auparavant approuvé par la ministre des Affaires étrangères.

Modifications au Répertoire des programmes

Les rapports ministériels et publics reposent sur le Cadre ministériel des résultats et le Répertoire des programmes, conformément à la Politique sur les résultats du CT (en vigueur depuis 2017). Dans le cadre de la réorganisation du Ministère, SRD étudie les moyens de modifier le Répertoire des programmes afin qu’il rende mieux compte de la façon dont le Ministère gère les programmes, les ressources et les résultats. Une ébauche du nouveau cadre sera élaborée au cours de l’été, sous la conduite du Secteur de la planification ministérielle, des finances et de la technologie de l’information (SCM), dirigé par la dirigeante principale des finances, ainsi que du Secteur des politiques stratégiques (PFM), dirigé par la cheffe de la mesure du rendement. Le Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT) exige une version préliminaire du Répertoire des programmes révisé au début de septembre et une version finale à la fin de novembre afin qu’il soit mis en œuvre pour le cycle 2025-2026.

Cadre de gestion des investissements organisationnels

Afin de répondre aux exigences de la politique du Conseil du Trésor et d’atténuer certains des principaux risques stratégiques, le Ministère élaborera un cadre de gestion des investissements organisationnels. Le Cadre fournira les lignes directrices et les outils de base que tous les projets d’investissement devront suivre, pour aider à en assurer la réussite tout en fournissant aux décideurs une vue d’ensemble du portefeuille ministériel qui leur permettra d’établir l’ordre des priorités en conséquence et d’évaluer la santé globale du portefeuille.

Jalons annuels

Vue d'ensemble de la branche (entreprise) :

DMPP - Personnes et plateforme internationale

Stephane Cousineau, sous-ministre adjoint principal

Stephane Cousineau

Depuis le 1er avril 2023, Stéphane Cousineau est sous-ministre adjoint principal, Personnes et plateforme internationale. Il était auparavant sous-ministre adjoint du Secteur de la plateforme internationale à Affaires mondiales Canada (AMC) depuis janvier 2022. M. Cousineau compte 32 ans d’expérience au gouvernement fédéral, dont 23 ans au niveau de la direction. Il était précédemment sous-ministre adjoint principal, Services ministériels, à Services partagés Canada. Il a aussi occupé antérieurement le poste de sous-ministre adjoint des Services de gestion et dirigeant principal des finances du Centre d’analyse des opérations et déclarations financières du Canada. Il a également contribué à un certain nombre d’initiatives plus vastes du gouvernement du Canada, notamment concernant la santé mentale et le bien-être et la campagne de charité en milieu de travail à Services partagés Canada. M. Cousineau possède une vaste expérience de la direction, englobant la gestion de programmes de transformation des activités et la mise à profit de ceux-ci, la gestion de stratégies, la conception de programmes, l’intégration organisationnelle et la mise en œuvre de projets opérationnels et de systèmes complexes et à grande échelle. The deputy ministers announced on April 1st, 2023, the creation of the People and International Platform structure as part of the changes they are implementing at all levels of the organization.

Les sous-ministres ont annoncé, le 1er avril 2023, la création du Secteur des personnes et de la plateforme internationale dans le cadre des changements réalisés à tous les niveaux de l’organisation.

Mandat

Personnes et plateforme internationale

Le mandat à cet égard englobe la responsabilité à la fois pour le Secteur de la gestion des personnes et des talents et le Secteur de la plateforme internationale.

Une note distincte traite du Secteur de la gestion des personnes et des talents (HCM).

Le volet de la plateforme internationale est responsable de la gestion et du maintien d’un réseau de missions, de personnes, d’infrastructures, de biens et de services afin de permettre au gouvernement du Canada et à AMC de réaliser leurs priorités internationales. Cette structure fonctionne dans un environnement très complexe et fluide tout en fournissant un ensemble de services communs à 182 missions réparties dans 112 pays du monde.

Le volet de la plateforme internationale comprend 1) Solutions en matière de biens immobiliers et d’infrastructures (sous la direction du sous-ministre adjoint délégué Robin Dubeau), 2) la Direction générale des services ministériels de la plateforme et 3) la Direction générale des relations avec les clients et des opérations des missions, qui relèvent du Secteur des personnes et de la plateforme internationale.

Solutions en matière de biens immobiliers et d’infrastructures (ACM)

ACM gère le portefeuille de biens immobiliers à l’étranger pour le compte du Ministère. Ce programme est partagé entre la Direction générale des politiques et de la planification, la Direction générale de l’exécution des projets et des services professionnels et techniques, ainsi que les missions. La Direction générale des politiques et de la planification se concentre sur la politique stratégique du portefeuille, la planification et la gestion des risques; la prise de décisions en matière d’investissement et la planification financière; l’acquisition et l’aliénation de biens; et l’affectation des budgets de fonctionnement et des budgets d’entretien mineur aux missions. La Direction générale de l’exécution des projets et des services professionnels et techniques est chargée de répondre aux besoins sans cesse en évolution des missions à l’étranger en s’occupant de la gestion et de l’exécution des projets immobiliers, de la sécurité matérielle, des services de gestion de l’entretien des biens, des services d’architecture et d’ingénierie, des services-conseils en design d’intérieur et de l’expertise en conservation des œuvres d’art dans les missions à l’étranger.

Services ministériels de la plateforme (AAD)

AAD soutient la plateforme en fournissant des services concernant :

Relations avec les clients et opérations des missions (AFD)

Cette Direction générale assure la gouvernance et la surveillance de la représentation à l’étranger du gouvernement du Canada, pour le compte du Ministère, des ministères partenaires, des cooccupants et des gouvernements étrangers. Elle assure une gestion intégrée des ressources des services communs en fournissant des orientations, en surveillant les opérations, en procédant aux affectations de ressources financières et humaines et en mettant en place des processus et des outils pour favoriser l’excellence dans la prestation des services communs à l’échelle du réseau de missions. Elle s’occupe aussi du perfectionnement et du renforcement de l’effectif des AGC.

Horizon de 90 jours : jalons et décisions à prendre

Les priorités pour 2024-2025 sont les suivantes :

Dossiers chauds

HCM - Gestion des personnes et des talents

Vera Alexander, sous-ministre adjointe déléguée

Vera Alexander

Vera Alexander est sous-ministre adjointe déléguée (SMAD) de la Gestion des personnes et des talents à Affaires mondiales Canada (AMC). Elle a pour mandat de moderniser les services de ressources humaines (RH) du Ministère et d’assurer la viabilité, la souplesse et la compétence du service extérieur. Elle était auparavant directrice générale des Affectations et de la gestion des cadres (2021-2022).

Elle a été représentante permanente adjointe du Canada auprès de l’OTAN de 2017 à 2021 et a rempli antérieurement des affectations à Londres, Washington et Moscou. À l’administration centrale, elle a été cheffe de cabinet du sous-ministre des Affaires étrangères, directrice des Relations avec les médias et directrice de la Démocratie.

Elle a également travaillé au Bureau du Conseil privé de 2006 à 2008 à titre de conseillère principale en politiques pour la mission du Canada en Afghanistan.

Mandat

La SMAD de la Gestion des personnes et des talents est principalement responsable d’appuyer le programme international du Canada par la gestion stratégique des programmes de RH visant les employés canadiens (EC) en poste à l’administration centrale, dans les bureaux régionaux et à l’étranger, ainsi que les employés recrutés sur place (ERP).

Horizon de 90 jours : jalons et décisions à prendre

Dossiers chauds

SCM - Planification ministérielle, finance et technologie de l’information

Shirley Carruthers, Sous-ministre adjointe et dirigeante principale des finances

Shirley Carruthers

En août 2023, Shirley Carruthers est entrée en fonction à Affaires mondiales Canada (AMC) en tant que sous-ministre adjointe du Secteur de la planification ministérielle, des finances et de la technologie de l’information et dirigeante principale des finances (DPF).

De 2021 à 2023, elle a occupé le poste de sous-ministre adjointe, Secteur de la gestion et des services ministériels, et DPF à Ressources naturelles Canada (RNCan), où elle était responsable des finances, des ressources humaines, de la gestion de l’information, de la technologie de l’information, des biens immobiliers et de la sécurité.

Avant d’être nommée à RNCan, Mme Carruthers a occupé divers postes à AMC. En 2015, elle a occupé son premier poste de direction, en tant que directrice de la Planification et de la gestion des ressources, puis, à partir de 2016, elle a été directrice générale de la Planification et de la gestion financières et DPF adjointe.

Elle possède une vaste expérience de la direction de l’élaboration et de l’exécution de stratégies organisationnelles novatrices dans des environnements complexes. De plus, elle excelle à rassembler des personnes de plusieurs organisations pour régler divers problèmes et trouver des solutions par la collaboration.

Mandat

Planification ministérielle, finances et technologie de l’information

Le Secteur de la planification ministérielle, des finances et de la TI (SCM) fournit des services et du soutien au Ministère dans les domaines de la gestion financière, de la gestion de l’information et de la technologie de l’information, de la planification ministérielle, de la gestion du rendement et des risques, de la gestion des biens et de l’approvisionnement, ainsi que de la transformation des subventions et des contributions.

Horizon de 90 jours : jalons et décisions à prendre

Dossiers chauds

VBZ - Enquêtes spéciales et divulgation interne

Natalie Lalonde, dirigeante principale de l’audit et agente supérieure de la divulgation interne (VBD)

Natalie Lalonde est dirigeante principale de l’audit à Affaires mondiales Canada (AMC) et, depuis le 1er août 2022, elle a aussi été désignée comme l’agente supérieure de la divulgation interne (ASDI) au Ministère, comme l’exige le paragraphe 10(2) de la Loi sur la protection des fonctionnaires divulgateurs d’actes répréhensibles.

Elle compte plus de 20 ans d’expérience dans des rôles liés à l’audit interne au gouvernement du Canada. Elle a rempli pendant environ 10 ans les fonctions de dirigeante principale de l’audit au sein de trois ministères fédéraux canadiens. En tant que professionnelle chevronnée, Mme Lalonde a établi un vaste réseau dans les secteurs public et privé au Canada. Elle est parfaitement bilingue.

Elle détient le titre de comptable professionnelle agréée (CPA) et a un baccalauréat en administration des affaires (comptabilité) et un baccalauréat en sciences sociales avec une spécialisation en économie. Elle contribue aussi activement à l’avancement de la profession d’auditeur interne au Canada en tant que membre du Comité consultatif canadien de l’Institut des auditeurs internes.

Mandat

La Direction (VBZ) a un double mandat. D’une part, elle mène des enquêtes spéciales qui visent à enquêter sur les pertes de fonds publics et de biens de l’État, à détecter les fraudes potentielles et autres fautes commises en matière financière entraînant la perte de fonds publics ou de biens de l’État et à prévenir les fraudes potentielles en formulant des recommandations à l’intention de la haute direction et en donnant de la formation pour sensibiliser les employés d’AMC. D’autre part, la Direction supervise les enquêtes sur les divulgations internes, ce qui l’amène à recevoir et à examiner les divulgations faites par des employés d’AMC, à fournir des conseils et des orientations et à mener des enquêtes conformément à la Loi sur la protection des fonctionnaires divulgateurs d’actes répréhensibles. La Loi procure aux employés du secteur public fédéral et à d’autres personnes un processus confidentiel pour divulguer des actes répréhensibles commis en milieu de travail, ainsi qu’une protection contre les actes de représailles.

Horizon de 90 jours : jalons et décisions à prendre

Dossiers chauds

ZID – Ombud du bien-être et inspectrice générale

Ayesha Rekhi, ombud du mieux-être et inspectrice générale

Ayesha Rekhi

Ayesha Rekhi a assumé le rôle d’ombud du mieux-être et d’inspectrice générale d’Affaires mondiales Canada (AMC) en septembre 2023. Avant sa nomination, elle était ambassadrice du Canada en République tchèque (2019-2023).

Mme Rekhi est entrée en fonction à Citoyenneté et Immigration Canada en 1999 et au ministère des Affaires étrangères et du Commerce international en 2002. À Ottawa, elle a été directrice adjointe de la Direction de l’Asie du Sud-Est et de l’Océanie et a été conseillère en matière de consolidation de la paix et de sécurité humaine.

À l’étranger, elle a été vice-consule à l’immigration à Hong Kong (2000-2002); première secrétaire aux affaires politiques et économiques à New Delhi (2005-2009); conseillère aux affaires politiques et publiques à Hanoï (2012-2015); et conseillère aux affaires politiques et économiques et observatrice permanente auprès de la Commission économique et sociale des Nations Unies pour l’Asie et le Pacifique, à Bangkok (2016-2019).

Mme Rekhi est titulaire d’une maîtrise en administration publique de l’Université Harvard, d’une maîtrise en sciences du développement de la London School of Economics and Political Science et d’un baccalauréat ès arts en sciences politiques de l’Université McGill.

Mandat

Créé en février 2023, le Bureau de l’ombud du mieux-être et de l’inspectrice générale (ZID) met l’accent sur le bien-être au travail et l’excellence en gestion en offrant un espace sûr où tout le personnel (employés et gestionnaires, qu’il s’agisse d’employés canadiens [EC] ou d’employés recrutés sur place [ERP]) peut parler de ses problèmes en toute confidentialité et obtenir du soutien. ZID relève directement de DMA, et son travail est guidé par les principes de la confidentialité, de l’impartialité et de l’indépendance, ainsi que du caractère informel des services fournis, conformément aux normes de l’Association internationale des ombuds. ZID favorise le mieux-être et l’excellence en gestion par 5 moyens :

  1. Programme d’aide aux employés (PAE) : counseling, conseils, séances d’aide après une intervention de crise ou un incident critique, formation sur le bien-être psychologique.
  2. Services de gestion informelle des conflits (SGIC) : aide aux employés et aux équipes pour résoudre les conflits interpersonnels ou au sein de l’équipe et favoriser des relations saines et l’efficacité en milieu de travail.
  3. Inspections dans les missions : évaluation indépendante de la direction et des opérations et promotion de saines pratiques de gestion au moyen d’inspections sur place et en ligne.
  4. Analyse des données et production de rapports : suivi des problèmes et des tendances systémiques, dont il est rendu compte dans des rapports bimensuels et annuels, entre autres.
  5. Services d’information : aide aux employés pour qu’il puissent s’y retrouver parmi les mécanismes visant à favoriser le mieux-être, y compris les recours formels.

Horizon de 90 jours : jalons et décisions à prendre

Dossiers chauds

E. Annexe

Document de travail sur l'avenir de la diplomatie

Le document de travail sur l'avenir de la diplomatie se trouve dans L’avenir de la diplomatie : Transformer Affaires mondiales Canada – Document de travail (Juin 2023).

Napperon de la ministre Joly sur les priorités de la politique étrangère

[CAVIARDÉ]

Matrices de délégation ministérielles (finances, RH)

Instrument de délégation des pouvoirs de signer des documents financiers et contractuels - pouvoirs ministériels généraux

Les pouvoirs délégués sont assujettis à la législation et aux règlements, ainsi qu'aux politiques et directives du Ministère et des organismes centraux.

F : Pleins pouvoirs dans les limites du secteur d'autorité, du budget du centre financier visé du ministère et des instruments de politique applicables.

R : Des restrictions spécifiques sont imposées par les instruments de politique du Conseil du Trésor ou du Ministère, ou par d'autres modalités mentionnées dans des documents distincts. Ces restrictions sont énoncées dans les notes complémentaires.

Notes complémentaires : font partie intégrante de cet instrument et doivent être lues conjointement avec l'instrument pour bien comprendre la portée des pouvoirs délégués.

 POUVOIR DE DÉPENSERPOUVOIR D'ATTESTATIONPOUVOIR DE PAYERAUTRES POUVOIRS
INITIATION DES DÉPENSES
Pouvoir d'initier des dépenses ou de s'engager à obtenir des biens ou des services qui occasionneront des dépenses, telles que la décision d'embaucher du personnel, de commander des fournitures ou des services ou d'approuver un voyage
ENGAGEMENT DES FONDSPASSATION DE MARCHÉS
Pouvoir de conclure (signer) un marché ou une entente contractuelle au nom du ministère
POSTESSECTEUR D'AUTORITÉRémunération - employés canadiens (EC)Rémunération - employés recrutés sur place (ERP)Paiements à titre gracieuxRéclamations par et contre l'ÉtatDirectives sur le service extérieur (Tableau 5)Accueil officiel à l'étrangerAccueil au CanadaVisites officielles au CanadaVoyagesRéinstallation au CanadaSubventions et contributionsCotisationsConférencesFormationÉvénementsConstructionBiensServicesArticle 32 de la LGFPCommandes subséquentes à des offres à commandesConstructionBiensServicesPouvoirs spéciaux  à l'extérieur du CanadaPouvoirs en cas d'urgence (Note 2)Article 34 de la LGFPArticle 33 de la LGFPImmeubles fédéraux à l'étranger (Tableau 4)Accords d'occupationDéduction et compensation
- Art. 155 (1) de la LGFP
Radiation de créancesPertes de fonds et de biensRestitution de fonds - Par. 20 (2) et (3) de la
LGFP
Aliénation du matériel en surplusDévaluation/radiation d'immobilisationsAssistance aux Canadiens en difficulté
123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536
ADMINISTRATION CENTRALE
Ministre des Affaires étrangèresMinistèreFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFRFFFFF
Ministre du Commerce internationalCommerceFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFRFFRFFFF 
Ministre du Développement internationalDéveloppementFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFRFFRFFFF 
Sous-ministre des Affaires étrangères et administrateur général (USS)MinistèreFFFFFRFFFFRFRFRFFFFFFFFR1  MFFRFFRFFFFF
Sous-ministre (DMT, DME, DMS), Sous-ministre délégué (DMA)MinistèreRRFFFRRFFFRFRFRFFFFFFFFR1  MFF FFRFFFFR
Sous-ministre adjoint, Sous-ministre adjoint déléguéSecteurR RRRRR FFRRRFR FFFF 10 k25 k 1  MF   F  F   
Directeur général relevant directement d'un sous-ministreDirection GénéraleR RRR R FFRRRFR FFFF 10 k25 k  F   F  F   
Directeur généralDirection GénéraleR   R R FFRR F  FFFF 10 k25 k  F   F  F   
DirecteurDirectionR       RFR  F  F200 kFF 10 k25 k  F      F   
Délégué commercial principal en région (Canada)RégionR     R RF   F  F100 kFF 10 k25 k  F      FR  
Directeur adjointSectionR       R R  F  F100 kFF 10 k25 k  F      F   
Gestionnaire, Chef de sectionSectionR       R    F  F100 kFF 10 k25 k  F          
Agent de programme DéveloppementSection                  F      F          
Agent d'un autre ministère du gouvernement fédéralDéveloppement          R       R      RR         
BUREAU DU MINISTRE
Chef de cabinet, Bureau du ministreCabinetR RR  R FF RRFR FFFF 25 k25 k  F      F   
Directeur, Bureau du ministreCabinet        R    F  F200 kFF 25 k25 k  F      F   
Adjoint spécial, Bureau du ministreCabinet        R       F100 kFF 25 k25 k  F          
BUREAU DE GESTION DES AFFAIRES
Directeur, Bureau de gestion des affairesSecteur                  R      R          
BUREAU DU PROTOCOLE
Chef du Protocole, Bureau du protocoleDirection GénéraleR RR  RFFFRRRFR FFFF 10 k25 k  F      F   
Directeur, Bureau du protocoleDirection GénéraleR      FRFR  F  F400 kFF 10 k25 k  F          
Directeur adjoint, Bureau du protocoleDirection Générale        R    F  F100 kFF 10 k25 k  F          
Coordonateur ou Agent, visites et événements, Bureau du protocoleDirection Générale                F25 kFF 10 k25 k  F          
BUREAU DE GESTION DES SOMMETS (DSMX)
Sous-ministre adjoint, Bureau de gestion des sommetsSecteurR RR  RRFFRRRFR FFFF 25 kR  F          
Directeur général, Bureau de gestion des sommetsDirection généraleR     RRFFRR F  FFFF 25 kR  F          
Directeur exécutif Services corporatifs, Bureau de gestion des sommetsSecteurR       RFR  F  FFFF 25 kR  F          
Directeur Protocole-liaison, Bureau de gestion des sommetsSecteurR      RRFR  F  F200 kFF 25 kR  F          
Directeur, Bureau de gestion des sommetsDirectionR       RFR  F  F200 kFF 25 kR  F          
Directeur adjoint Services contractuels et approvisionnement, Bureau de gestion des sommetsSecteur                FFFF 25 kR             
Gestionnaire Services contractuels et approvisionnement, Bureau de gestion des sommetsSecteur                FFFF 25 kR             
MISSIONS
Chef de missionMissionRRRRRFR F RRRFRRFFFFRRRR1  MFFR F 500FRFR
Chef de mission adjointMissionRRRRRRR F RRRFRRFFFFRRRR1  MFFR F 500FRFR
Agent de la gestion et des affaires consulaires (AGAC),  AGAC adjoint, Agent d'administration de la missionMissionRR  RR  R    F RFFFFRRRR FF     F  R
Gestionnaire de programmeProgrammeRR   R  R R  F  FFFFRRRR F      F   
Chef de programmeProgrammeRR   R  R R  F  FFFFR  R F      F   
Directeur DéveloppementDirectionRR   R  R R  F  FFFFRRR  F          
Chef de la CoopérationSectionRR   R  R R  F  FFFFR    F          
Directeur adjoint DéveloppementSectionRR   R  R R  F  FFFFR    F          
Agent de programme DéveloppementSection                  F      F          
Employé canadien d'autres ministères partenaires à la mission   (Note 1)Mission R   R  R    F  FFFF RR  F      F   

Note 1 : Les employés canadiens d'autres ministères partenaires à la mission peuvent se voir déléguer ces pouvoirs liés aux opérations de la mission du MAECD, lorsque désignés par le chef de mission. Se référer aux notes complémentaires pour les conditions.

Note 2 : En vertu de la section 1 de la Partie III de la Directive sur les marchés du Conseil du Trésor, tout employé canadien possédant un pouvoir de passation de marchés (colonnes 20 à 24) peut conclure un marché en cas d'urgence jusqu'à concurrence de 1 M$. Se référer aux notes complémentaires pour les conditions.

Délégation des pouvoirs de signer des documents financiers et contractuels

Tous les agents de la Ministre nommés aux postes indiqués dans les tableaux de délégation des pouvoirs de signer des documents financiers et contractuels et dans le tableau d'équivalence des titres de poste, incluant ceux nommés à titre intérimaire, sont par les présentes investis des pouvoirs de signature financiers, contractuels et légaux dans les limites stipulées dans l'Instrument de délégation et conformément aux lois, règlements, politiques et directives applicables. Les limites peuvent être modifiées de temps à autre, sous l'autorité de l'administrateur général, pour refléter des modifications aux pouvoirs, telles qu' approuvées par le Conseil du Trésor.

Chrystia Freeland
Ministre des Affaires étrangères

Approuvé le 4 juillet 2017

Avec changements organisationnels publiés le 1er avril, 22 novembre 2018 et le 5 juin 2023.

Ian Shugart
Sous-ministre des Affaires étrangères et administrateur général

Instrument de délégation des pouvoirs de signer des documents financiers et contractuels - pouvoirs des services communs et spécialisés

Les pouvoirs délégués sont assujettis à la législation et aux règlements, ainsi qu'aux politiques et directives du Ministère et des organismes centraux.

F : Pleins pouvoirs dans les limites du secteur d'autorité, du budget du centre financier visé du ministère et des instruments de politique applicables.

R : Des restrictions spécifiques sont imposées par les instruments de politique du Conseil du Trésor ou du Ministère, ou par d'autres modalités mentionnées dans des documents distincts. Ces restrictions sont énoncées dans les notes complémentaires.

Notes complémentaires : font partie intégrante de cet instrument et doivent être lues conjointement avec l'instrument pour bien comprendre la portée des pouvoirs délégués.

 POUVOIR DE DÉPENSERPOUVOIR D'ATTESTATIONPOUVOIR DE PAYERAUTRES POUVOIRS
INITIATION DES DÉPENSES
Pouvoir d'initier des dépenses ou de s'engager à obtenir des biens ou des services qui occasionneront des dépenses,  telles que la décision d'embaucher du personnel, de commander des fournitures ou des services ou d'approuver un voyage
ENGAGEMENT DES FONDSPASSATION DE MARCHÉS
Pouvoir de conclure (signer) un marché ou une entente contractuelle au nom du ministère
POSTESSECTEUR D'AUTORITÉRémunération -
employés canadiens (EC)
Rémunération -  employés recrutés sur place (ERP)Paiements à titre gracieuxRéclamations par et contre l'ÉtatDirectives sur le service extérieur (Tableau 5)Accueil officiel à l'étrangerAccueil au CanadaVisites officielles au CanadaVoyagesRéinstallation au CanadaSubventions et contributionsCotisationsConférencesFormationÉvénementsConstructionBiensServicesArticle 32 de la LGFPCommandes subséquentes à des offres à commandesConstructionBiensServicesPouvoirs spéciaux  à l'extérieur du CanadaPouvoirs en cas d'urgence (Note 2 Tableau 1)Article 34 de la LGFPArticle 33 de la LGFPImmeubles fédéraux à l'étranger (Tableau 4)Accords d'occupationDéduction et compensation
- Art. 155 (1) de la LGFP
Radiation de créancesPertes de fonds et de biensRestitution de fonds -
Par. 20 (2) et (3) de la LGFP
Aliénation du matériel en surplusDévaluation/radiation d'immobilisationsAssitance aux  Canadiens en difficulté
123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536
SECTEUR PLANIFICATION MINISTÉRIELLE, FINANCES ET TECHNOLOGIES DE L'INFORMATION
Sous-ministre adjoint et dirigeant principal des finances, Planification ministérielle, finances et technologies de l'information (SCM)MinistèreR RFRFRFFFRRRFRFFFFFR25 kFR1 MFF FFRFFFF 
Directeur général, Gestion des subventions et contributions (SGD)Ministère          R     FFFF 25 kF 1MF          
Directeur général, Opérations financières (SMD)Ministère  RF              F  10 k25 k  FF  FRFF F 
Directeur général, Aménagement des locaux nationaux, gestion ministérielle de l'approvisionnement et des biens (SPD)Ministère               FFFFFR25 kFR1MF  F    FF 
Dirigeant principal de l'information et Directeur général, Gestion de l'information et de la technologie (SID)Ministère                FFFF 10 k25 k  F      FFF 
Directeur, Opérations comptables (SMF)Ministère                  F  10 k25 k  FF   25 k F   
Directeur adjoint, Opérations comptables nationales (SMFH)Ministère                         F          
Directeur, Directeur adjoint, Comptabilité ministérielle (SMO)Ministère                         F          
Directeur, Directeur adjoint, Politique d'attribution des marchés et gestion du matériel (SPP)Ministère                FFFF 25 kFR1 MF       R  
Directeur, Services contractuels (SGC)Ministère                FFFF 25 kF  F          
Directeur, Gestion des installations (SPH)Ministère                FFFF 10 k25 k  F          
Directeur, Services d'infractructure (SPL)Ministère                FFFF 10 k25 k  F          
Directeur, Politique et planification des installations (SPK)Ministère                  F  10 k25 k     1 M       
Directeur, Services multimédias et des conférences interactives (SPV)Ministère                FFFF 10 k25 k  F          
Gestionnaire, Services contractuels (SGC)Ministère                FFFF 25 kR  F          
Conseiller principal, Politique d'attribution des marchés et gestion du matériel (SPP)Ministère                  FF 25 kR  F          
Agent principal, Politique d'attribution des marchés et gestion du matériel (SPP)Ministère                  FF 25 kR  F          
Agent d'approvisionnement, Politique d'attribution des marchés et gestion du matériel (SPP)Ministère                  FF 25 kR  F          
Agent d'approvisionnement junior, Politique d'attribution des marchés et gestion du matériel (SPP)Ministère                  FF 25 kR  F          
Assistant en approvisionnement, Politique d'attribution des marchés et gestion du matériel (SPP)Ministère                  FF 10 kR  F          
Agent principal de contrat, Services contractuels (SGC)Ministère                  FF 25 kR             
Conseiller, Politique d’attribution des marchés et gestion du matériel (SPP)Ministère                  FF 25 kR  F          
Agent financier désignéMinistère                          F         
SECTEUR SERVICES CONSULAIRES, SÉCURITÉ ET GESTION DES URGENCES
Sous-ministre adjoint, Services consulaires, sécurité et gestion des urgences (CFM)Ministère                                   F
Directeur général, Opérations consulaires (CND)Ministère                                   F
Directeur, Gestion des cas (CNO), Directeur, Gestion ministérielle consulaire & innovation (CNA)Ministère                                   F
Directeur adjoint, Gestion des cas et Politiques administration centrale (CNO)Ministère                                   R
SECTEUR DES RESSOURCES HUMAINES
Sous-ministre adjoint, Sous-ministre adjoint délégué, Ressources humaines (HCM)MinistèreRR  F    F   F  FFFF 10 k25 k  F          
Directeur général, Ressources humaines (HCM)MinistèreR        F   F    FF 10 k25 k  F          
Directeur, Ressources humaines ministérielles et opérationnelles (HSD), Directeur, Affectations et gestion des cadres (HFD), Directeur, Relations en milieu de travail et santé organisationnelle (HWD)MinistèreR                 F  10 k25 k  F          
Chef d'équipe, Rémunération ministérielle (HWDC)Ministère                          F         
Coordonnateur, Événements de la vie, Rémunération ministérielle (HWDC)Ministère                  F                 
Conseiller en vérification de la paie à Services publics et Approvisionnement CanadaMinistère                         R          
Directeur général, DSE (HED)Ministère    F             FF 10 k25 k  F      F   
Directeur, Directeur adjoint, Conseiller, Coordonnateur, DSE (HED)Ministère    R             FF 10 k25 k  F      F   
Agent de vérification, Politiques et vérification des DSE (HED)Ministère                  F      R          
Directeur général, Employés recrutés sur place (HLD)Ministère R               FF  10 k25 k  F          
Directeur, Directeur adjoint, Gestionnaire, Employés recrutés sur place (HLD)Ministère R                F  10 k25 k  F          
SECTEUR SÉCURITÉ INTERNATIONALE ET AFFAIRES POLITIQUES
Sous-ministre adjoint, Sécurité internationale et Affaires politiques (IFM)Ministère                FFFF 25 k25 k  F      FFF 
Directeur général, Sécurité et renseignement (IDD)Ministère                FFFF 25 k25 k  F      FFF 
SECTEUR PLATEFORME INTERNATIONALE
Sous-ministre adjoint, Sous-ministre adjoint délégué, Plateforme internationale (ACM)Ministère               FFFFFFFFR1 MF R    FFF 
Directeur général, Planification et gestion (ARD)Ministère               F  FFF25 kFR1 MF R    FRF 
Directeur, Planification et gestion (ARD)Ministère               F  FFF25 k25 kR1 MF R    F   
Gestionnaire, Planification et gestion (ARD)Ministère               F  FFF25 k25 kR1 MF          
Gestionnaire, Gestion des installations (ARNF)Ministère               FFFFFRRRR1 MF          
Agent principal, Gestion des installations (ARNF)Ministère               FFFFFRRRR1 MF          
Directeur général, Réalisation des projets, Services techniques et professionnels (AWD)Ministère               F  FFF25 kFR1 MF R    FRF 
Directeur, Réalisation des projets, Services techniques et professionnels (AWD)Ministère               F  FFF25 k25 kR1 MF      F   
Gestionnaire, Réalisation des projets, Services techniques et professionnels (AWD)Ministère               F  FFF25 k25 kR1 MF          
Directeur général, Relations avec les clients et opérations des missions (AFD)Ministère R              FFFF 25 k          F   
Directeur, Relations avec les clients (AFR)Ministère R              FFFF 25 k          F   
Directeur, Opérations des missions, politiques et innovation (AFS)Ministère R              FFFF 25 k          F   
Directeur général, Services ministériels de la plateforme (AAD)Ministère               FFFFFFFFR1 MF      FF  
Directeur, Opérations d'approvisionnement (AAC, AAO)Ministère               FFFFFFFFR1 MF      F   
Directeur adjoint, Opérations d'approvisionnement (AAC, AAO)Ministère                FFFFFFF 1 MF      F   
Gestionnaire, Opérations d'approvisionnement (AAC, AAO)Ministère                25 k25 kFFFFR  F      F   
Chef d'équipe, Opérations d'approvisionnement (AAC, AAO)Ministère                25 k25 kFF FR  F          
Spécialiste en approvisionnement, Opérations d'approvisionnement (AAC, AAO)Ministère                  FF FR  F          
Agent d'approvisionnement, Opérations d'approvisionnement (AAC, AAO)Ministère                  FF FR  F          
Agent d'approvisionnement junior, Opérations d'approvisionnement (AAC, AAO)Ministère                  FF FR  F          
Assistant en approvisionnement, Opérations d'approvisionnement (AAC, AAO)Ministère                  FF 10 kR  F          
Directeur, Services de distribution et du courrier diplomatique (AAG)Ministère                FFFF 25 k25 k  F       R  
Directeur adjoint, Services de distribution et du courrier diplomatique (AAG)Ministère                  FF 25 k25 k  F       R  
Agent de logistique, Services ministériels de la plateforme (AAD)Ministère                  FF 25 k              
POINTS DE PRESTATION DE SERVICES COMMUNS
Directeur exécutifMinistère               FFFFFRRRR1 MFF     F   
Gestionnaire - OpérationsMinistère               FFFFFRRRR1 MFF     F   
Gestionnaire - FinanceMinistère                          F         
Agent principal - FinanceMinistère                          F         
Gestionnaire - ApprovisionnementMinistère               RFFFFRRRR1 MF          
Agent principal - ApprovisionnementMinistère               RFFFFRRRR1 MF          
AGENT DÉSIGNÉ PAR L'ADMINISTRATION CENTRALE
Chef de mission, Chef de mission adjoint (comme agent désigné de l'AC)Ministère        F R       F R10 k25 k  F R        
Agent de la gestion et des affaires consulaires (AGAC),  AGAC adjoint, Agent d'administration de la mission (comme agent désigné de l'AC)Ministère                         F          
Gestionnaire de programme (comme agent désigné de l'AC)Ministère                         F          

Instrument de délégation des pouvoirs de signer des documents financiers et contractuels - programme d'aide au développement international

Les pouvoirs délégués sont assujettis à la législation et aux règlements, ainsi qu'aux politiques et directives du Ministère et des organismes centraux.

F : Pleins pouvoirs dans les limites du secteur d'autorité, du budget du centre financier visé du ministère et des instruments de politique applicables.

R : Des restrictions spécifiques sont imposées par les instruments de politique du Conseil du Trésor ou du Ministère, ou par d'autres modalités mentionnées dans des documents distincts. Ces restrictions sont énoncées dans les notes complémentaires.

($) : Pouvoirs de modification. S'il n'y a pas de montant entre parenthèses, le montant inscrit inclut le pouvoir de modification.

Notes complémentaires : font partie intégrante de cet instrument et doivent être lues conjointement avec l'instrument pour bien comprendre la portée des pouvoirs délégués.

 INITIATION DES DÉPENSESCONCLUSION D'UN INSTRUMENT FINANCIER
Le pouvoir est exercé lorsque des décisions sont prises qui occasionneront éventuellement des dépensesApprobation et conclusion (signature) d'accords / ententes de financementApprobation et conclusion (signature) de marchés
Dans le cadre du programme d'aide au développement international, le pouvoir de passation des marchés est exercé lorsqu'une personne déléguée conclut un marché au nom du Ministère, par exemple, en signant un marché de services ou en achetant des biens pour des bénéficiaires d'un projet d'aide au développement
POSTESSECTEUR D'AUTORITÉApprobation de programme / projetApprobation d'accords / ententes de subvention / contributionApprobation d'ententes administrativesConclusion (signature) d'accords / ententes de financementApprobation de marchés de servicesApprobation de marchés de biensApprobation de marchés de constructionApprobation de la conclusion d'un marché par un pays bénéficiaireApprobation de marchés d'urgenceSignature de marchés
ConcurrentielsNon concurrentielsConcurrentiels - au CanadaConcurrentiels - à l'extérieur du CanadaNon concurrentiels - au Canada et à l'extérieur du CanadaConcurrentielsNon concurrentielsMarché de services concurrentiel / non concurrentielMarché de biens concurrentiel / non concurrentielMarché de construction concurrentielTous les types de marchés
12345678910111213141516
POUVOIRS MINISTÉRIELS GÉNÉRAUX
ADMINISTRATION CENTRALE
Ministre des Affaires étrangèresDéveloppementRFRF20 M (10 M)200 k (100 k)/R2 M/R400 k/R40 k (40 k)/R20 M (10 M)40 k (40 k)/R20 M (10 M) /
200 k (100 k)
8 M (4 M) /
2 M (1 M)
20 M (10 M)4 M/RF
Ministre du Développement internationalDéveloppementRFRF20 M (10 M)200 k (100 k)/R2 M/R400 k/R40 k (40 k)/R20 M (10 M)40 k (40 k)/R20 M (10 M) /
200 k (100 k)
8 M (4 M) /
2 M (1 M)
20 M (10 M)4 M/RF
Sous-ministre du Développement internationalDéveloppement10 M/R10 M/RRF10 M200 k/R2 M/R400 k/R40 k/R10 M40 k/R100 k100 k100 k4 M/RF
Sous-ministre adjoint, Sous-ministre adjoint déléguéSecteur5 M5 MRF500 k100 k/R500 k/R400 k/R5 k500 k40 k/R100 k100 k100 k F
Directeur généralDirection Générale2 M2 MRF100 k50 k/R100 k/R100 k/R5 k100 k40 k/R100 k100 k100 k F
DirecteurDirection250 k250 k250 k/RF100 k50 k/R100 k/R100 k/R5 k100 k40 k/R    F
Directeur adjointSection50 k50 k50 k/RF50 k15 k/R50 k/R50 k/R5 k50 k15 k/R    F
Agent d'un autre ministère du gouvernement fédéralDéveloppement R RRRRRRRR    R
MISSIONS
Chef de mission, Chef de mission adjointMission250 k/R250 k/R250 k/RF100 k50 k/R100 k/R100 k/R5 k100 k40 k/R100 k100 k100 k F
Directeur DéveloppementDirection250 k/R250 k/R250 k/RF100 k50 k/R100 k/R100 k/R5 k100 k40 k/R    F
Chef de la CoopérationSection250 k/R250 k/R250 k/RF100 k50 k/R100 k/R100 k/R5 k100 k40 k/R    F
Directeur adjoint DéveloppementSection50 k/R50 k/R50 k/RF50 k15 k/R50 k/R50 k/R5 k50 k15 k/R    F
POUVOIRS DES SERVICES COMMUNS ET SPÉCIALISÉS
Directeur général, Gestion des subventions et contributions (SGD)Développement    100 k50 k/R         F

Instrument de délégation des pouvoirs de signer des documents financiers et contractuels - limites et conditions des transactions immobilières

Le pouvoir du ministre de conclure des transactions immobilières a été délégué aux postes du Ministère indiqués ci-dessous, en vertu d'un instrument de délégation distinct, conformément à l'article 3 de la Loi sur les immeubles fédéraux et les biens réels fédéraux. Le Conseil du Trésor (CT) et le Ministère ont établi des limites et conditions relatives à l'exercice de ce pouvoir délégué. Les limites financières du tableau ci-dessous constituent l'une de ces conditions. Veuillez vous référer au Cadre de gestion des transactions immobilières ainsi qu'à l'Outil d'évaluation de la transaction pour les limites et conditions complètes. L'approbation du CT est requise avant de conclure des transactions immobilières excédant les limites de la politique du CT.

Ces limites et conditions ne s'appliquent pas lorsqu'une approbation distincte du CT a été obtenue pour une transaction immobilière particulière. Dans les cas où l'approbation du CT a été obtenue, le sous-ministre des Affaires étrangères et administrateur général (USS), le sous-ministre adjoint de la Plateforme internationale (ACM), le directeur général de la Planification et gestion (ARD), le directeur général de la Réalisation des projets, des Services techniques et professionnels (AWD) et le chef de mission ont pleins pouvoirs jusqu'au montant approuvé par le CT.

VA : Versement annuel

VT : Versement total

 AcquisitionsAliénations
Achat, cadeau, legsOption d'achatLocation, permis (note 3)ÉchangeTransfert d'administration (note 4)Transfert d'administration et de contrôleAutre acquisition (note 5)VenteOption de vente (note 6)Location, permis (note 7)ÉchangeTransfert d'administration (note 4)Transfert d'administration et de contrôleAutre aliénation (note 5)
POSTESChancellerieRésidence officielleLogement du personnelUnités multiples
(note 1)
Tous les autres biens immobiliersTous les biens immobiliers (note 2)ChancellerieUnités multiplesChancellerie (dans les situations d'urgence ou de sécurité nationale)Résidence officielleLogement du personnelTous les  autres biens immobiliers (note 3a)Tous les biens immobiliersTous les biens immobiliersAucune condition particulièreCondition particulièreTous les biens immobiliersTous les biens immobiliersTous les biens immobiliersTous les biens immobiliersTous les biens immobiliersTous les biens immobiliersAucune condition particulièreCondition particulièreTous les biens immobiliers
      VAVTVAVTVAVTVAVTVAVTVAVT       VAVT   VAVT 
POUVOIRS MINISTÉRIELS GÉNÉRAUX
ADMINISTRATION CENTRALE   (note 9)
Sous-ministre des Affaires étrangères et administrateur général (USS)13 M4 M1,3 M13 M350 k15 k2,5 M25 M2,5 M25 M3 M30 M450 k4,5 M450 k4,5 M30 k300 k1 M350 kMême que l'achatMême que la locationIllimité25 M25 M1 M10 M1 M350 k25 M150 k1,5 MIllimité
MISSIONS
Chef de mission   (note 8)13 M4 M1,3 M13 M350 k15 k2,5 M25 M2,5 M25 M3 M30 M450 k4,5 M450 k4,5 M30 k300 k1 M350 kMême que l'achatMême que la locationIllimité25 M25 M1 M10 M1 M350 k25 M150 k1,5 MIllimité
Chef de mission adjoint   (note 8)13 M4 M1,3 M13 M350 k15 k2,5 M25 M2,5 M25 M3 M30 M450 k4,5 M450 k4,5 M30 k300 k1 M350 kMême que l'achatMême que la locationIllimité25 M25 M1 M10 M1 M350 k25 M150 k1,5 MIllimité
POUVOIRS DES SERVICES COMMUNS ET SPÉCIALISÉS(note 9)                           
Sous-ministre adjoint, Plateforme internationale (ACM)13 M4 M1,3 M13 M350 k15 k2,5 M25 M2,5 M25 M3 M30 M450 k4,5 M450 k4,5 M30 k300 k1 M350 kMême que l'achatMême que la locationIllimité25 M25 M1 M10 M1 M350 k25 M150 k1,5 MIllimité
Directeur général, Planification et gestion (ARD)13 M4 M1,3 M13 M350 k15 k2,5 M25 M2,5 M25 M3 M30 M450 k4,5 M450 k4,5 M30 k300 k1 M350 kMême que l'achatMême que la locationIllimité25 M25 M1 M10 M1 M350 k25 M150 k1,5 MIllimité
Directeur, Planification et gestion (ARD)3 M3 M1 M3 M150 k10 k500 k5 M500 k5 M1 M10 M350 k3,5 M350 k3,5 M20 k200 k150 k150 kMême que l'achatMême que la locationIllimité10 M5 M400 k4 M150 k150 k10 M50 k500 kIllimité
Directeur général, Réalisation des projets, Services techniques et professionnels (AWD)13 M4 M1,3 M13 M350 k15 k2,5 M25 M2,5 M25 M3 M30 M450 k4,5 M450 k4,5 M30 k300 k1 M350 kMême que l'achatMême que la locationIllimité25 M25 M1 M10 M1 M350 k25 M150 k1,5 MIllimité

Notes:

  1. La limite d'approbation de 13 M$ s'applique à la condition que la partie attribuable à chaque unité ne dépasse pas les montants indiqués individuellement.
  2. En plus de la limite financière, le coût des réparations ou de l'indemnisation en vertu de l'option ne doit pas dépasser le montant indiqué. Aussi, les conseillers juridiques du ministère de la Justice doivent être convaincus que la personne qui accorde l'option a un titre de propriété valide.
  3. Ces limites s'appliquent aussi à la rétrocession du bail ou à la renonciation des droits conférés par le permis lorsque le montant représente soit la contrepartie payable en vertu de la location ou du permis en entier, soit la valeur de l'intérêt que l'État détient dans la durée non expirée du bail ou du permis.
    • Tous les autres biens immobiliers incluent la location d'espacs de rangement et de stationnement
  4. Le transfert d'administration peut être vers ou en provenance d'un autre ministre ou d'une société mandataire et comprend le transfert de la responsabilité administrative à l'égard d'un permis portant sur des biens immobiliers privés ou provinciaux d'un autre ministre.
  5. Des exemples d'autres acquisitions ou aliénations (c.-a-d. celles qui ne sont pas spécifiquement couvertes dans le tableau) comprennent des transactions telles que la servitude, le service foncier et le droit de passage.
  6. En plus des limites financières, l'option doit prendre fin dans les six mois.
  7. Ces limites s'appliquent aussi à l'acceptation de la rétrocession du bail ou de la renonciation des droits conférés par le permis lorsque le montant représente soit la contrepartie exigible en vertu du bail ou du permis au complet, soit la valeur des intérêts que l'État détient dans la durée non expirée du bail ou du permis.
  8. Le secteur d'autorité du chef de mission et chef de mission adjoint se limite à leur pays de nomination diplomatique respectif seulement ou à la ville du bureau principal de l'organisation internationale à laquelle il est nommé. Le pouvoir de faire des transactions en ce qui concerne les acquisitions ou dispositions ne doit pas être exercé par le chef de mission ou chef de mission adjoint sans l'approbation préalable écrite du titulaire de l'un des postes de l'administration centrale indiqués ci-dessus, à l'exception de ce qui suit:
    • l'acquisition de logements du personnel par bail ou permis dont la contrepartie annuelle ne dépasse pas 300 k$ et la contrepartie totale ne dépasse pas 3 M$;
    • la disposition de logements du personnel par bail ou permis dont la contrepartie annuelle ne dépasse pas 150 k$ et la contrepartie totale ne dépasse pas 1,5 M$.
  9. Les titulaires des postes à l'administration centrale ne doivent pas fournir au chef de mission et chef de mission adjoint une approbation écrite d'une proposition de transaction avant d'obtenir la confirmation que les fonds sont disponibles et ont été engagés.

Instrument de délégation des pouvoirs de signer des documents financiers et contractuels - directives sur le service extérieur

  INITIATION DES DÉPENSES
Numero de la DSESujetPOUVOIRS MINISTÉRIELS GÉNÉRAUXPOUVOIRS DES SERVICES COMMUNS ET SPÉCIALISÉSRestrictions
MissionsAdministration centrale
Chef de missionChef de mission adjointAgent de la gestion et des affaires consulaires (AGAC), AGAC adjoint, Agent d'administration de la missionSous-ministre, Sous-ministre déléguéSous-ministre adjoint (SMA),
SMA délégué, Directeur général relevant directement d'un sous-ministre, Directeur général
Sous-ministre adjoint, Ressources humaines (HCM)Directeur général, DSE (HED)Directeur, DSE (HED )Directeur adjoint, DSE (HED)Conseiller, Coordonnateur, DSE
(HED)
Agent de vérification des DSE (HED)
2Désignation de personnes à charge   F FFF    
4Avances comptablesRRRF FFFFF R - Limité aux DSE pour lesquelles la mission détient le pouvoir, ou lorsque l'administration centrale a approuvé les instructions de pouvoir.
8Affectations de courte durée à l'extérieur du CanadaFFFFRFFFFF R - Le pouvoir se limite aux affectations de 120 jours et moins seulement.
9Examens médicaux et dentaires   F FFFFF  
10Prêt à l'affectation   F FFFFF  
12Frais de déplacement pour les personnes à charge qui participent à des programmes
d'adaptation avant l'affectation
   F FFFFF  
14Frais de déplacement pour les personnes à charge qui suivent des cours de langue
étrangère
   F FFFFF  
15RéinstallationRRRF FFRRR R - Référez-vous à la DSE 15 et aux procédures établies par   HED afin de connaître les restrictions qui s'appliquent.
15.13Expédition et entreposage des effets mobiliers  R1F FFFFFNote 1R1 - Pour les mutations à une autre mission seulement.
Note 1 - Aucun pouvoir d'initiation des dépenses. Le seul pouvoir délégué est le pouvoir d'attestation en vertu de l'article 34 de la LGFP , et ce, pour les factures de moins de 10 000 $ seulement.
15.30Location de voitureR1R1R1F FFR2R2R2 R1 - À la mission seulement et exclut le pouvoir discrétionnaire de la direction.
R2 - Exclut le pouvoir discrétionnaire de la direction.
15.31Logement temporaireR1R1R1F FFFFR2 R1 - À la mission seulement
R2 - Jusqu'à 30 jours seulement.
15.42Pouvoirs discrétionnaires de la direction   F FF     
16Aide pour la résidence principale   F FFFFF  
17Aide à l'époux ou conjoint de fait   F FFFFR R - Exclut la prolongation de la période d'admissibilité.
18Aide spéciale pour séparation de la famille   F FFRRR R - Exclut le pouvoir discrétionnaire de la direction.
25LogementRRRF FFFFF R - La mission peut approuver un rajustement compensatoire jusqu'à 30% seulement de la part de loyer. Un rajustement compensatoire en matière de logement pour le chef de mission requiert l'approbation du Comité d'examen des rajustements compensatoires en matière de logement (CRCL).
26Avance pour dépôt de garantieFRRF FFFFF R - Ne peut approuver les dépenses pour le chef de mission et ses personnes à charge.
28Indemnité d'entreposage en lieu sûrFRRF FFFFF R - Ne peut approuver les dépenses pour le chef de mission et ses personnes à charge.
30Moyens de transport à la mission et dépenses connexes : Location d'un véhiculeFRRF FFFFF R - Ne peut approuver les dépenses pour le chef de mission et ses personnes à charge.
32Aide aux frais de gardeRRRF FFFFF R - Exclut les montants en vertu de 32.2.
33Aide aux études dans un Lycée au Canada   F FFFFF  
34Indemnités scolairesRRRF FFFFF R - Peut autoriser les dépenses en vertu de 34.2 et les frais de scolarité admissibles a) b) et c) seulement, et ne peut approuver les dépenses pour le chef de mission et ses personnes à charges.
35Déplacement à des fins éducatives   F FFFFF  
38Frais de services médicaux préventifsFFFF FFFFF  
39Frais de soins médicauxRRRF FFFFF R- Peut autoriser les dépenses du RSSFP code R 70 seulement, et ne peut approuver ces dépenses pour le chef de mission et ses personnes à charge.
40Régime provincial d'assurance-santé - personnes à charge résidant au Canada   F FFFFF  
41Déplacement pour soins médicauxFRRF FFFFF R - Ne peut approuver les dépenses pour le chef de mission et ses personnes à charge.
42Avance pour frais médicaux et (ou) pour frais dentaires (autorisation)FFFF FFFFF  
44Jours fériés (désignation, ajustement et remplacement)FFFF FF     
45Banque de crédits de déplacement du service extérieur et banque de crédits de congé du service extérieur   F FFFFF  
46Congé de mission optionnel   F FFFFF  
47Congé pour cause de blessure ou maladie attribuable à la mission   F FF     
48Autre congéF  F FF     
50Aide au déplacement de vacance   F FFFFF  
50.4Prorogation de l'indemnité de transport   F FFFFF  
51Réunion de famille   F FFFFF  
54Déplacements pour événements familiaux malheureuxFRRF FFFFF R - Ne peut approuver les dépenses pour le chef de mission et ses personnes à charge.
55, 56,
58
Indemnités: de subsistance de poste (55), incitatives de service extérieur (56),
différentielle de poste (58)
   F FFFFF  
64Évacuation d'urgence et pertesRRRF FFFFF Le chef de mission en consultation avec l'administration centrale peut autoriser une DSE 64. La DSE 64 s'applique seulement une fois l'évacuation d'urgence déclarée.
R - Référez-vous aux procédures établies par   HED afin de connaître les restrictions qui s'appliquent.
66Décès à l'étranger d'un fonctionnaire ou d'une personne à chargeFFFF FFFFF  
69Calcul des indemnités   F FFFFF  
70Obligation de faire rapport et vérification des indemnitésRRRF FFFFF R - Le secteur qui a autorisé une DSE particulière est responsable de sa vérification.
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