Sélection de la langue

Recherche

Comparution de la Ministre de la petite entreprise, de la promotion des exportations et du commerce international devant le comité spécial sur la pandémie de la COVID-19

2020-05-27

Intérêt de Taïwan à adhérer au PTPGP

En bref

Taïwan a publiquement exprimé son intérêt à adhérer au PTPGP.

Réponses suggérées

(» indique une mise-à-jour)

Contexte pouvant être divulgué

L'Accord de partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP) est un bloc commercial qui représente 500 millions de personnes et un produit intérieur brut combiné de 13,5 billions de dollars canadiens, soit 13,5 % du PIB mondial. Grâce au PTPGP, le Canada bénéficie d'un accès préférentiel à un demi-milliard de consommateurs sur certains des marchés les plus dynamiques et à la croissance la plus rapide du monde, ce qui renforcera les entreprises canadiennes, stimulera l'économie et créera davantage d'emplois bien rémunérés pour les Canadiens de la classe moyenne.

Le PTPGP est entré en vigueur pour les six premiers pays à avoir ratifié l'accord, soit l'Australie, le Canada, le Japon, le Mexique, la Nouvelle-Zélande et Singapour, le 30 décembre 2018, et pour le Vietnam le 14 janvier 2019. En ce qui concerne les autres signataires (Brunei, Chili, Malaisie et Pérou), le PTPGP entrera en vigueur 60 jours après la ratification de l'Accord par chaque pays respectif.

Le PTPGP est conçu pour inclure de nouvelles économies. En date du 25 mai 2020, la Thaïlande, le Royaume-Uni, la Corée du Sud et Taïwan avaient tous exprimé un intérêt informel pour y adhérer, mais aucun n'a présenté de demande officielle.

Relations commerciales du Canada avec Hong Kong

En bref

La nouvelle législation en matière de sécurité promulguée par la Chine pourrait menacer le statut de Hong Kong en tant que plaque tournante du commerce et des investissements.

Réponses suggérées

(» indique une mise-à-jour)

Contexte pouvant être divulgué

En raison de son état de droit et de son environnement commercial favorable, Hong Kong est un centre financier international et une plateforme qui permet aux entreprises canadiennes d'accéder à la Chine et à d'autres marchés asiatiques. La majeure partie de l'investissement étranger direct en Chine continue de passer par Hong Kong.

Investissement - Hong Kong est un partenaire d'investissement de première importance pour le Canada, agissant à la fois comme une source d'investissement et comme plaque tournante servant de médiateur pour les flux d'investissement en provenance de pays tiers (notamment la Chine). En 2018, le montant total des investissements étrangers directs qui ont immédiatement afflué au Canada en provenance de Hong Kong a atteint 21,8 milliards de dollars. Le stock total d'investissements directs et de portefeuille canadiens à Hong Kong était de 9,1 milliards de dollars en 2018.

Flux commerciaux - En 2019, la valeur totale du commerce bilatéral avec Hong Kong s'est élevée à 4,4 milliards de dollars, ce qui représente une augmentation de 3,6 % par rapport aux 4,2 milliards de dollars en 2018. Les principales exportations canadiennes vers Hong Kong sont : les pierres et métaux précieux (principalement l'or sous forme brute), la viande, les racines de ginseng, les poissons vivants et les produits végétaux à usage spécialisé (pharmacie, parfumerie, insecticides, fongicides, etc.).

Services - En 2018, Hong Kong s'est classé au septième rang des destinations mondiales pour les exportations canadiennes de services, totalisant 2,2 milliards de dollars, soit une augmentation de 13,5 % par rapport à 2016. Les fournisseurs de services canadiens excellent dans un large éventail de secteurs tels que les finances, l'ingénierie, les technologies de l'information et les services professionnels.

Nouvelle législation en matière de sécurité - La Chine a annoncé que le Congrès national du peuple (NPC) délibérera sur un projet de loi qui imposerait une législation sur la sécurité nationale à Hong Kong dans un processus qui contourne les mécanismes législatifs de la Région administrative spéciale de Hong Kong. Cette législation criminaliserait vraisemblablement un nombre accru d'activités liées à la politique et réduirait considérablement l'éventail des libertés dont les citoyens de Hong Kong jouissent normalement, dont celles liées à la liberté d'association et d'expression. Dans la mesure où la nouvelle législation est considérée comme portant atteinte à l'autonomie de Hong Kong, elle pourrait affaiblir son attrait en tant que centre régional d'affaires et d'investissement.

Date de modification: