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Comparution de la Ministre de la petite entreprise, de la promotion des exportations et du commerce international devant le comité spécial sur la pandémie de la COVID-19

2020-06-08

La Papouasie-Nouvelle-Guinée accuse Barrick d'exportation illégale

En bref

Le régulateur minier de la PNG prévoit intenter des poursuites pénales contre la coentreprise Barrick, alléguant qu'elle a tenté d'exporter illégalement 13 millions de dollars US d'or et d'argent vers l'Australie.

Réponses suggérées

(» indique une mise-à-jour)

Contexte pouvant être divulgué

La mine d'or de Porgera est un atout stratégique pour la Papouasie-Nouvelle-Guinée (PNG) qui contribue à environ 3,8 % du PIB actuel du pays. Elle est détenue conjointement par la Barrick Gold Corporation, la société d'État chinoise Zijin Mining Group et la société d'État de la PNG Mineral Resources Enga. Depuis juin 2017, Barrick a dialogué avec le gouvernement de la PNG au sujet de sa demande de prolongation du bail minier spécial (qui devait expirer en août 2019).

Le 24 avril 2020, le premier ministre Marape a annoncé que le gouvernement de la PNG avait refusé la demande de prolongation et demandé à Barrick de poursuivre ses activités et de négocier un départ organisé. Barrick a procédé à l'arrêt des opérations minières et déposé une ordonnance de la Cour pour restreindre la décision du gouvernement en attendant un contrôle judiciaire de sa légalité.

Le 1er mai, la Cour nationale de la PNG a ordonné au gouvernement et à Barrick de négocier. Le 13 mai, le juge en chef adjoint Kandakasi a fixé au 3 juin la date d'une décision de fond sur la demande de Barrick de demander une révision judiciaire de la décision du gouvernement de ne pas prolonger le bail minier spécial. Le 5 juin, le juge en chef adjoint s'est prononcé en faveur de Barrick pour une révision judiciaire à partir du 20 juillet. La question d'une injonction sur la décision du gouvernement sera prise le 12 juin.

Immédiatement après la décision, l'Agence des ressources minérales a présenté des allégations d'exportations illégales à l'encontre de Barrick. Ces allégations ont été fermement démenties par l'entreprise. La question a été reprise par les médias internationaux, y compris Reuters.

Équipement de protection individuelle (EPI) importé de Chine et relations commerciales entre le Canada et la Chine

En bref

AMC continue de soutenir l'achat de fournitures médicales de Chine. Le commerce avec la Chine a diminué en 2020 en raison de la COVID-19, mais cette baisse n'est pas liée à des défaillances dans certains EPI achetés.

Réponses suggérées

(» indique une mise-à-jour)

Contexte pouvant être divulgué

Achat d'équipement de protection individuelle (EPI) :

Outre les efforts visant à accroître la capacité nationale du Canada à fabriquer des fournitures médicales et de l'équipement de protection individuelle pour lutter contre la COVID-19, le gouvernement du Canada continue de s'approvisionner en fournitures médicales à l'échelle internationale afin de répondre aux besoins immédiats des Canadiens. Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC) achète des fournitures médicales à l'échelle mondiale pour le gouvernement du Canada et collabore étroitement avec l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) et Santé Canada pour veiller à ce que ces achats satisfassent aux normes et aux exigences canadiennes. Affaires mondiales Canada continue de travailler avec SPAC et ses partenaires pour identifier et aider à résoudre tout obstacle international à l'approvisionnement requis par le Canada.

Commerce :

Les données de janvier-avril 2020 en glissement annuel indiquent une baisse de 15,0 % dans l'ensemble des échanges bilatéraux de marchandises entre le Canada et la Chine, les exportations vers la Chine ayant chuté de 10,5 % pour s'établir à 7,0 milliards de dollars, et les importations en provenance de la Chine de 16,5 % pour se chiffrer à 20,1 milliards de dollars. La COVID-19 est au moins partiellement responsable de cette baisse, car les exportations canadiennes sont touchées par les perturbations de la demande et de la chaîne d'approvisionnement, même si l'impact a été inégal.

Les cinq premières provinces canadiennes exportatrices ont connu une baisse de leurs exportations vers la Chine au cours de cette période : la valeur des exportations de la Colombie-Britannique a chuté de 19,5 %, à 1,9 milliard de dollars; de l'Alberta de 10,9 %, à 1,4 milliard de dollars; et de la Saskatchewan de 4,5 %, à 1,1 milliard de dollars. Il n'y a eu aucun changement au niveaux d'exportation du Québec (1,1 milliard de dollars) et l'Ontario a connu une baisse de 20,7 % pour atteindre 732,0 millions de dollars. Toutefois, les exportations de Terre-Neuve vers la Chine ont augmenté de 47,4 % en raison d'une hausse de 87,6 millions de dollars (152,5 %) des exportations de minerai de fer, tandis que les exportations du Manitoba vers la Chine ont augmenté de 33,6 % principalement en raison d'une hausse de 96,0 millions de dollars (167,4 %) des exportations de porc.

En janvier-avril 2020, les exportations canadiennes de porc vers la Chine se chiffraient à 529,2 millions de dollars, soit une augmentation de 122,5 % par rapport à l'année précédente. Les exportations de bœuf ont diminué de 42,8 % pour atteindre 34,5 millions de dollars au cours de la même période. Les exportations de produits pharmaceutiques ont augmenté de 89,8 % pour atteindre 64,3 millions de dollars; les exportations de véhicules automobiles ont diminué de 47,4 % pour atteindre 263,8 millions de dollars; et les exportations de bois ont diminué de 48,2 % pour atteindre 277,4 millions de dollars. Les exportations de graines de canola ont augmenté de 2,5 % et celles de soja ont augmenté pour atteindre plus de 30 millions de dollars.

Le nombre de touristes chinois en visite au Canada a diminué de 37,6 % en janvier-mars 2020 par rapport à la même période en 2019, tandis que le nombre de permis d'études délivrés aux citoyens chinois a diminué de 51,2 %.

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