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Comparution du ministre des Affaires étrangères devant le Comité permanent des affaires étrangères de la Chambre des communes et le développement international (FAAE) sur les principales estimations 2020-2021

2020-11-24

Table des matières

Scénario de réunion

Membres du comité et intérêts

Travaux du comité

Remarques

L'honorable François-Philippe Champagne Ministre des Affaires étrangères du Canada

Comité permanent des affaires étrangères et du développement international, 19 novembre 2020

Introduction

PS752

Chine - affaires consulaires

Chine - Ouïghours

Hong Kong

Belarus

Haut-karabakh

Permis d'exportation (Nagorno-Karabakh)

Conclusion

Afghanistan

Messages supplémentaires

Mises à jour

Le 12 septembre 2020, les négociations de paix afghanes tant attendues ont débuté à Doha, au Qatar, le gouvernement afghan et les talibans se rencontrant officiellement pour la première fois en près de deux décennies de guerre. Jusqu'à présent, les discussions ont porté sur l'établissement des règles de procédure et de l'ordre du jour des négociations.

Faits et chiffres à l'appui

Relations avec l'Afrique

Messages supplémentaires

Mises à jour

Le Canada a fortement appuyé les mesures visant à fournir un soulagement à l'échelle du système aux pays les plus pauvres, en mettant à disposition un milliard de dollars supplémentaires pour les prêts du FMI liés au COVID19 et en soutenant l'initiative du G20 visant à suspendre le paiement du service de la dette.  Le Canada a annoncé un soutien direct d'environ 1,1 milliard de dollars à la réponse mondiale.  Cela comprend 6 millions de dollars en réponse aux appels à l'aide des Centres africains de contrôle et de prévention des maladies. Affaires mondiales Canada examine régulièrement toute la coopération bilatérale prévue en Afrique (évaluée à près de 700 millions de dollars par an) afin de maximiser notre contribution aux réponses au COVID-19.

Faits et chiffres à l'appui

En 2018-19, Affaires mondiales Canada a fourni 81,8 millions de dollars en programmes de paix et de sécurité à l'Afrique, dont 76 millions de dollars ont été alloués à l'ASS.

Souveraineté Arctique

Messages supplémentaires

Contexte

Personne ne conteste la souveraineté du Canada sur les terres et les îles de l'archipel arctique canadien, à l'exception de la petite île Hans. Des négociations sont en cours avec le Danemark pour parvenir à un accord sur le différend concernant la souveraineté de l'île Hans et la délimitation de la limite du plateau continental de la mer du Labrador.

Les eaux de l'archipel, y compris les eaux communément appelées " passage du Nord-Ouest ", sont des eaux intérieures du Canada en vertu d'un titre historique, et le Canada y exerce donc sa pleine souveraineté. Pour plus de clarté, en 1986, le Canada a tracé des lignes de base droites autour de l'archipel.

Les États-Unis ne sont pas d'accord avec le Canada lorsqu'il qualifie le passage du Nord-Ouest d'eaux intérieures et considèrent le passage comme un détroit utilisé pour la navigation intérieure, dans lequel il existe un droit de passage en transit. Ce désaccord est bien géré, notamment par le biais de l'Accord de coopération dans l'Arctique, en vertu duquel les États-Unis se sont engagés à demander, et s'attendent à ce que le Canada accorde, son consentement aux voyages des brise-glace américains dans l'archipel arctique canadien. En outre, le différend avec les États-Unis concernant la frontière maritime entre nos deux pays dans la mer de Beaufort continue d'être bien géré et sera résolu en temps voulu, conformément au droit international.

En vertu du droit international, le Canada a des droits souverains exclusifs sur les ressources des fonds marins et du sous-sol de son plateau continental. Le plateau continental du Canada, situé au-delà des limites de sa mer territoriale, va et peut s'étendre au-delà de 200 milles marins de sa côte. Le dépôt d'une demande relative au plateau continental auprès des Nations Unies est la première étape du processus qui permettra de préciser les limites extérieures de ce plateau, lorsqu'il est situé au-delà de 200 milles marins.

[CAVIARDÉ]

Belarus

Messages supplémentaires

Mises à jour

Les manifestations contre le régime de Loukachenko se poursuivent au Belarus. Le ministère de l'Intérieur a menacé d'utiliser des armes mortelles contre les manifestants pacifiques, dont beaucoup continuent d'être détenus arbitrairement par la police. Le 25 octobre, la police a arrêté plus de 500 personnes lors de manifestations antigouvernementales, au cours desquelles des centaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue à Minsk et dans toute la Biélorussie. Les médias sociaux ont diffusé des vidéos montrant les brutalités policières, notamment l'utilisation de balles en caoutchouc et de grenades assourdissantes contre les manifestants. Des entreprises privées, des étudiants et certains travailleurs d'usines publiques ont commencé à faire grève à la suite du refus de Loukachenko de quitter le pouvoir avant le 26 octobre, conformément à l'ultimatum de Sviatlana Tsikhanouskaya.

Faits et chiffres à l'appui

Brexit

Messages supplémentaires

Contexte

Le Royaume-Uni a cessé d'être un État membre de l'UE à compter du 1er février 2020 et n'est plus représenté au sein des institutions européennes. Toutefois, pendant la période de transition du Brexit, qui devrait se terminer le 31 décembre 2020, le Royaume-Uni reste lié par l'ensemble du droit de l'UE et continue d'accéder aux avantages de l'appartenance à l'UE.

Le Canada a accepté de continuer à traiter le Royaume-Uni comme un membre de l'UE pendant la période de transition en ce qui concerne ses accords avec l'UE. Les accords clés tels que l'AECG, l'Accord de coopération nucléaire et l'Accord sur le transport aérien continueront de couvrir nos relations avec le Royaume-Uni dans ces domaines jusqu'à la fin de la période de transition. Après la période de transition, toutefois, les accords Canada-UE cesseront de s'appliquer au Royaume-Uni. De nouveaux instruments entre le Canada et le Royaume-Uni remplaceront certains accords clés Canada-UE. Depuis 2017, les ministères et organismes responsables du gouvernement du Canada discutent de ces instruments avec leurs homologues britanniques dans l'éventualité d'un Brexit sans accord et, pour la plupart, disposent de nouveaux instruments prêts à entrer en vigueur à la fin de la période de transition.

Le tarif douanier mondial du Royaume-Uni (UKGT) et ses répercussions possibles sur les exportateurs canadiens

Le 19 mai 2020, le Royaume-Uni a publié sa liste de tarifs appliqués de la nation la plus favorisée (NPF) (UKGT) qu'il entend appliquer lorsque la période de transition du Brexit prendra fin et que le Royaume-Uni quittera le marché unique de l'UE, dès le 1er janvier 2021. Tel que publié, et en l'absence d'une prolongation de la période de transition du Brexit ou d'un accord commercial préférentiel bilatéral, les exportateurs canadiens seraient assujettis au UKGT. Comparativement aux taux de droits NPF appliqués par l'UE (c'est-à-dire les taux " pré-CETA "), que le Royaume-Uni applique actuellement, le UKGT est plus libéral. En vertu de l'UKGT, 94,6 % des exportations canadiennes moyennes de 2017 à 2019 entreraient au Royaume-Uni en franchise de droits NPF. Toutefois, les exportations d'or (en franchise de droits) représentent 64 % (ou 12,4 milliards de dollars sur 19,2 milliards de dollars) des exportations canadiennes moyennes. En retirant l'or du total des échanges, le pourcentage des exportations canadiennes qui entreraient au Royaume-Uni en franchise de droits diminue à environ 84 %. Pendant la période de transition du Brexit, l'AECG continue de s'appliquer au Royaume-Uni. Après la transition, les discussions sur tout accord potentiel entre le Canada et le Royaume-Uni devraient refléter notre relation bilatérale et tenir compte de la future relation commerciale entre l'UE et le Royaume-Uni, ainsi que de toute démarche unilatérale du Royaume-Uni.

Cas consulaires de la Chine

Messages supplémentaires

Mises à jour

En octobre 2020, les fonctionnaires canadiens ont eu un accès consulaire virtuel à M. Kovrig, M. Spavor et M. Schellenberg. Il s'agissait de leur première visite consulaire depuis janvier 2020. Le Canada continue de chercher à avoir accès à tous les Canadiens détenus en Chine.

[CAVIARDÉ]

[CAVIARDÉ]

Érosion de l'autonomie de Hong Kong

Messages supplémentaires

Mise à jour

Le 30 juin 2020, l'Assemblée populaire nationale (APN) de Chine a approuvé et signé un projet de loi qui impose une législation sur la sécurité nationale (LSN) à Hong Kong, en contournant les voies législatives de la Région administrative spéciale de Hong Kong. La législation criminalise un éventail plus large d'activités liées à la politique et réduit considérablement l'éventail des libertés dont jouissent traditionnellement les résidents de Hong Kong, notamment celles liées à la liberté d'association et d'expression. L'acte unilatéral de Pékin fait suite à des mois de troubles civils dans le territoire et profite de l'accent mis sur la lutte contre le Covid-19 et les limites de rassemblement. Le 22 mai, le Canada, le Royaume-Uni et l'Australie ont publié une déclaration conjointe pour exprimer leurs préoccupations communes. Le 28 mai, le Canada, les États-Unis, le Royaume-Uni et l'Australie ont publié une autre déclaration, réitérant ces préoccupations, suivie d'une déclaration conjointe avec le G7 et l'UE le 17 juin. Le 30 juin, le Canada s'est joint à 27 autres pays pour publier une déclaration exprimant nos préoccupations constantes à l'égard de la loi sur la sécurité nationale imposée à Hong Kong lors de la 44e session du Comité des droits de l'homme des Nations Unies. Le 3 juillet, le Canada a annoncé une série de mesures en réponse à l'imposition et à la mise en œuvre de la loi sur la sécurité nationale à Hong Kong, notamment des mesures de contrôle des exportations, la suspension du traité d'extradition avec Hong Kong et une mise à jour des conseils aux voyageurs pour la RAS. Le Premier ministre Justin Trudeau a promis une évaluation continue des implications de la loi et d'autres réponses, y compris des mesures concernant l'immigration.

Le 31 juillet, la chef de l'exécutif de Hong Kong, Carrie Lam, a annoncé qu'elle invoquerait les pouvoirs d'urgence pour reporter les élections législatives d'un an, déclarant que ces mesures étaient nécessaires en réponse à une récente augmentation des infections au COVID-19. Le 9 août, le Canada a publié conjointement avec le reste des pays du Five Eyes une déclaration de préoccupation, appelant Hong Kong à reconsidérer sa décision de reporter les élections. Plus récemment, le 11 novembre, le Comité permanent de l'Assemblée nationale populaire a imposé de nouvelles règles qui ont entraîné la disqualification des législateurs de l'opposition " non patriotes ", ce qui a incité l'ensemble du caucus pan-démocratique à démissionner en signe de protestation. Le ministre François-Philippe Champagne a réagi en publiant une déclaration condamnant cette nouvelle atteinte au haut degré de liberté de Hong Kong, suivie, le 18 novembre, d'une déclaration conjointe du Canada, de l'Australie, de la Nouvelle-Zélande, du Royaume-Uni et des États-Unis, qui réitère les graves préoccupations suscitées par cette nouvelle escalade.

Des appels incessants, émanant tant du Parlement que de groupes de la société civile, demandent au Canada de prendre des mesures plus décisives, notamment en imposant des sanctions "Magnitsky" aux fonctionnaires responsables de violations des droits à Hong Kong et au Xinjiang.

Faits et chiffres à l'appui

Les droits de l'homme et la liberté de religion en Chine

Messages supplémentaires

Le Canada est alarmé par les détentions massives, la surveillance répressive, la séparation des enfants de leurs parents, pratiquées par les autorités chinoises sous prétexte de lutter contre l'extrémisme, qui touchent les Ouïghours et les autres minorités ethniques et religieuses du Xinjiang.

Mise à jour

Le Canada continue de faire des préoccupations relatives aux droits de la personne une priorité dans son engagement avec la Chine, mais la situation continue de se détériorer. Le Canada était parmi les 39 pays qui ont signé une déclaration conjointe sur le Xinjiang et Hong Kong lors de la Troisième Commission de l'Assemblée générale des Nations Unies à New York le 6 octobre 2020. Les principaux sujets de préoccupation demeurent la situation des droits de la personne à Hong Kong, au Xinjiang et au Tibet.

Faits et chiffres à l'appui

Arrestation de Meng Wanzhou et demande d'extradition des États-Unis

Messages supplémentaires

Mise à jour

La phase judiciaire de la procédure d'extradition de Mme Meng est actuellement en cours. L'audience sur la double incrimination est terminée. L'audience sur l'abus de procédure devrait commencer en février 2021. D'autres audiences dans le cadre de cette phase sont en cours. La prochaine audience, prévue du 26 au 30 octobre 2020, consistera en des témoignages d'agents de l'ASFC et de la GRC impliqués dans l'arrestation de Mme Meng.

Contexte

La procédure d'extradition de Mme Meng est actuellement en phase judiciaire. Au cours de cette phase, la Cour suprême de la Colombie-Britannique a rejeté l'argument de Mme Meng selon lequel la double criminalité (pour que le Canada extrade une personne, les accusations portées à l'étranger doivent constituer une infraction criminelle au Canada) ne s'applique pas à son cas d'extradition.

La procédure d'extradition va donc se poursuivre. Cela comprend une audience sur une motion de la défense concernant l'abus de procédure, et une audience d'incarcération. Les deux devraient avoir lieu en 2021. Depuis le jour de son arrestation, Mme Meng a eu un accès complet à l'assistance consulaire chinoise ainsi qu'à ses avocats.

Exportations agricoles canadiennes vers la Chine

Messages supplémentaires

Chine-Canola

Chine-COVID-19 mesure d'importation de produits alimentaires

Faits et chiffres à l'appui

Contexte

Canola : En mars 2019, la Chine a suspendu les expéditions de semences de canola de deux grands exportateurs canadiens, Richardson et Viterra, et a renforcé l'inspection de toutes les exportations de semences de canola canadiennes vers la Chine, invoquant la découverte présumée de parasites. Le Canada a enquêté sur les préoccupations soulevées et a conclu que les expéditions canadiennes répondaient aux exigences d'importation de la Chine. Le Canada a demandé à plusieurs reprises des preuves scientifiques à la Chine pour étayer ses conclusions, mais en vain.

Compte tenu des progrès limités réalisés par l'engagement bilatéral, le 9 septembre 2019, le Canada a demandé des consultations officielles à l'OMC ; les consultations ont eu lieu le 28 octobre 2019. Au cours des consultations, le Canada a demandé une réunion technique en personne pour discuter de la méthode de quarantaine et d'inspection des semences de canola de la Chine. Cette réunion a eu lieu du 16 au 20 décembre 2019 à Beijing. D'autres discussions techniques étaient prévues pour le début de 2020, mais ont depuis été interrompues en raison des restrictions de voyage. Le Canada a envoyé à la Chine un rapport d'enquête révisé en juin 2020 et attend la réaction de la Chine à ce rapport.

Le Canada évalue les prochaines étapes, y compris l'opportunité de demander l'établissement d'un groupe spécial de règlement des différends de l'OMC pour statuer sur le différend. Bien que les exportations canadiennes de graines de canola vers la Chine aient diminué de 70 % (à 852,9 millions de dollars en 2019, contre 2,8 milliards de dollars en 2018), les exportations canadiennes de graines de canola de janvier à septembre 2020 ont augmenté de 52,08 % par rapport à la même période en 2019. Le gouvernement a créé un groupe de travail composé de l'industrie et de représentants d'AAC, de l'ACIA, de GAC, des gouvernements de l'Alberta, de la Saskatchewan et du Manitoba afin de discuter des opinions pour retrouver l'accès au marché et la diversification du marché.

Chine/COVID : Depuis la mi-juin 2020, la Chine a imposé une série de mesures d'importation liées au COVID-19 sur des produits alimentaires (touchant principalement la viande, le poisson et les fruits de mer) provenant de partenaires commerciaux, en raison de préoccupations présumées selon lesquelles les aliments ou les emballages alimentaires pourraient être une source ou une voie de transmission du virus. Les mesures prises par la Chine comprennent des tests sur les produits alimentaires importés et la suspension des importations en provenance d'établissements où il y a eu des épidémies de COVID-19 parmi les travailleurs. La position du Canada, partagée par d'autres partenaires commerciaux, est qu'il n'existe aucune preuve que les aliments ou les emballages alimentaires constituent une source ou une voie de transmission probable du COVID 19.

L'accord commercial "Phase 1" entre les États-Unis et la Chine, qui est entré en vigueur le 14 février 2020, exige que la Chine achète 200 milliards de dollars américains supplémentaires de biens et services américains en 2020 et 2021 par rapport aux niveaux de 2017. Selon le Bureau du représentant américain au commerce, jusqu'à présent, en 2020, la Chine a acheté 71 % (23,6 milliards de dollars US) de son objectif de "phase un" pour les produits agricoles (33,4 milliards de dollars US). Compte tenu de l'impact actuel de la pandémie de COVID-19, il est difficile de mesurer l'impact des achats de la "Phase Un" sur l'industrie agricole et agroalimentaire du Canada.

Tensions maritimes régionales

Messages supplémentaires

Mise à jour

Au cours des derniers mois, la Chine a créé de nouvelles circonscriptions administratives pour couvrir deux chaînes d'îles contestées dans la mer du Sud méridionale, a suivi un navire malaisien en train d'explorer des ressources naturelles dans des eaux revendiquées par la Malaisie, le Vietnam et la Chine, et aurait coulé un bateau de pêche vietnamien. Les tensions régionales se sont accrues, car plusieurs pays de l'ANASE ainsi que l'Australie et les États-Unis ont publiquement critiqué les récentes actions de la Chine.

Ces dernières années, Pékin a mené une politique plus affirmée pour défendre ses revendications dans la mer de Chine méridionale (SCS) et la mer de Chine orientale (ECS). Les garde-côtes et les navires de pêche de la milice chinoise ont ainsi pénétré de manière persistante dans les eaux contestées, notamment au large des côtes indonésiennes, japonaises et vietnamiennes. Les tensions entre les États-Unis et la Chine se sont intensifiées parallèlement, les États-Unis ayant augmenté la fréquence de leurs "opérations de liberté de navigation" (FONOP) pour contester les revendications de la Chine. En juillet 2020, les États-Unis ont annoncé une politique plus ambitieuse en matière de revendications maritimes dans la région du Sud-Est asiatique, qui comprend le rejet de toute revendication chinoise concernant les eaux situées au-delà de la mer territoriale de 12 milles nautiques dérivée des caractéristiques terrestres qu'elle revendique dans les îles Spratly. En septembre 2020, le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne ont soumis aux Nations unies des notes verbales pratiquement identiques contestant la légalité des revendications maritimes de la Chine dans la région du Sud-Est asiatique, qui ne sont pas conformes à la Convention des Nations unies sur le droit de la mer.

Faits et chiffres à l'appui

L'initiative chinoise de la ceinture et de la route

Messages supplémentaires

Mise à jour

Selon le ministère chinois du commerce, les investissements de la Chine dans 54 pays de la BRI ont augmenté de 31,5 % entre janvier et août 2020. Néanmoins, les projets de construction ont diminué de 6,2% dans 61 pays de la BRI au cours de la même période. La Chine a proposé la relance d'une "Route de la soie de la santé" pour traiter les problèmes de santé mondiaux tels que le COVID-19.

Faits et chiffres à l'appui

Contexte

En 2013, le président Xi Jinping a annoncé une paire de nouvelles initiatives de développement et de commerce pour la Chine et les régions environnantes, connues plus tard sous le nom de BRI. La réaction à l'IRB a été mitigée. Alors que les pays bénéficiaires accueillent généralement favorablement le financement de la Chine pour la construction d'infrastructures indispensables, des questions se posent sur les motivations géopolitiques de la Chine, sur la solidité économique et financière des projets de l'IRB, sur la pratique par la Chine de la "diplomatie du piège de la dette" et sur la conformité des projets de l'IRB aux normes mondiales en matière de protection de l'environnement et de travail. 

Acquisition d'équipements de sécurité physique (Nuctech)

Messages supplémentaires

Vaccin Cansino

Messages supplémentaires

Mise à jour

Malgré les efforts soutenus du ministère auprès de ses interlocuteurs chinois pour obtenir la libération de l'envoi du vaccin candidat CanSino, les autorités chinoises n'ont pas accordé l'approbation nécessaire. Rien n'indique que les autorités chinoises ont l'intention, à ce stade, d'accorder l'approbation d'essais cliniques conjoints avec le Canada.

À la mi-juillet 2020, lorsque les exportations de candidats vaccins chinois vers des pays autres que le Canada ont été approuvées pour la première fois, l'ambassade à Beijing et le Conseil national de recherches (CNR) ont convenu que tous les efforts possibles pour obtenir l'approbation avaient été faits. Le 25 août 2020, le CNRC a annoncé publiquement qu'il allait se concentrer sur d'autres partenaires que CanSino.

Les fonctionnaires de l'ambassade continuent de suivre cette question et de s'engager avec leurs homologues chinois, y compris CanSino, dans le cadre de l'effort mondial de lutte contre le COVID-19.

Contexte

En vertu de son accord de collaboration avec CanSino, le CNRC avait l'intention de mener des essais cliniques de phase 1 sur le vaccin candidat de CanSino au Canada. La cargaison de semences du vaccin candidat nécessaire pour commencer les essais devait initialement quitter la Chine le 20 mai 2020, mais les douanes chinoises ont rejeté l'envoi, invoquant un problème de format de la lettre d'approbation. Par la suite, le Ministère a communiqué avec plusieurs ministères chinois afin de déterminer quelles autres approbations seraient requises et a coordonné les efforts de promotion au nom du CNRC, de Santé Canada et d'Innovation, Sciences et Développement économique auprès des homologues chinois concernés afin d'appuyer la libération de la cargaison.

Pendant cette période, les autorités chinoises n'avaient pas autorisé l'exportation de candidats vaccins chinois vers un autre pays que la Chine. À la mi-juillet 2020, lorsque les exportations vers des pays autres que le Canada ont été approuvées pour la première fois, le ministère a fourni son évaluation selon laquelle tous les efforts possibles pour obtenir la libération de l'envoi avaient été faits, sans indication que le gouvernement chinois approuverait l'envoi au Canada. Le CNRC a annoncé sa décision de se concentrer sur d'autres partenaires peu de temps après.

Cas consulaires

Messages supplémentaires

Clémence - canadiens condamnés à mort à l'étranger

Assistance consulaire pour les enfants et les familles canadiens

Coûts liés à la Covid

Mise à jour

Les coûts de facilitation des vols comprennent une variété de dépenses allant de la souscription de sièges sur les vols, les coûts des agences de billetterie et des frais domestiques, ou les arrangements de voyage au sol (cela peut inclure les vols d'apport et d'autres modes de transport organisés pour amener les Canadiens aux villes de départ pour leur vol commercial au Canada).

Faits et chiffres à l'appui

Programme de prêts d'urgence pour les canadiens à l'étranger

Mise à jour

Bien que le programme de prêts continue à fonctionner, le volume de nouveaux prêts a fortement diminué depuis la fin de l'été.  Le programme se concentre désormais sur le recouvrement des prêts.

Faits et chiffres à l'appui

Contexte

Le programme de prêts d'urgence continue de soutenir les Canadiens à l'étranger qui n'ont pas d'autres moyens financiers pour rentrer chez eux.

Le programme de prêts d'urgence COVID-19 est un programme d'aide financière temporaire destiné à aider les citoyens canadiens et les résidents permanents à l'extérieur du Canada touchés par la pandémie COVID-19 à rentrer chez eux, ou à s'abriter sur place pendant qu'ils travaillent à leur retour au Canada. Ils doivent démontrer qu'avant la pandémie COVID-19, ils avaient des plans existants pour revenir au Canada qui ont été perturbés par les impacts de COVID-19 sur les voyages, et qu'ils n'ont pas d'autre source de fonds. 

Le montant maximal d'un prêt est de 5 000 $ par personne pour couvrir le retour au Canada et/ou les besoins à court terme pendant qu'ils travaillent à leur retour au pays.

Les prêts sont accordés sans intérêt et sont remboursables dans les six mois suivant la facturation.

Impact covid-19 sur les droits de l'homme

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l'appui

Contexte

Le Canada reconnaît que l'adoption de mesures extraordinaires pour lutter contre la pandémie peut être nécessaire dans certains cas ; toutefois, il est impératif de s'assurer que ces mesures ne sont pas utilisées pour faire reculer les droits de la personne. Certains gouvernements ont exploité la crise du COVID-19 pour justifier l'adoption de lois qui limitent les droits de la personne et les libertés fondamentales, notamment en imposant des restrictions supplémentaires aux organisations de la société civile ou des médias, en criminalisant les protestations et en utilisant une surveillance illégale, excessive ou arbitraire.

Bien que le virus semble frapper sans discrimination, sa propagation et ses conséquences, ainsi que les mesures prises pour combattre la pandémie, affectent différemment des groupes spécifiques.  En fonction des vulnérabilités, des inégalités et du degré d'exclusion existant dans les sociétés, les plus marginalisés peuvent devenir encore plus vulnérables. Il s'agit notamment des personnes âgées, des peuples autochtones, des personnes handicapées, des personnes LGBTI, des minorités religieuses et de conviction, des personnes privées de liberté, des réfugiés, des demandeurs d'asile et des migrants. COVID-19 et les mesures d'atténuation qui en découlent, comme l'éloignement physique et le confinement, ont exacerbé la violence sexiste ainsi que la violence, l'exploitation et les abus à l'égard des enfants. La pandémie a également amplifié les formes d'exclusion et de discrimination, notamment le racisme systémique, la xénophobie et la discrimination à l'encontre des personnes s'identifiant à une minorité ou à un groupe historiquement défavorisé.

Les mesures d'intervention et de rétablissement prises doivent garantir que les groupes marginalisés ne sont pas affectés négativement, ou exploités pour poser davantage de répression ou de restrictions injustifiées en utilisant la santé publique comme prétexte. Les mesures prises doivent être conformes aux lois internationales et nationales, nécessaires à la protection de la santé publique, non discriminatoires, limitées dans le temps et proportionnelles aux menaces encourues.

Impact du Covid-19 sur la démocratie

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l'appui

Contexte

Les mesures visant à résoudre la crise du COVID-19 peuvent présenter des risques importants pour la démocratie, tout comme les crises politiques, économiques, sociales et humanitaires qui en découlent.  Il s'agit notamment de :

Parmi les effets positifs de la crise sur la démocratie, citons les suivants : 

Assistance internationale - équipement de protection individuelle (EPI)

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l'appui

Le Canada fournit des EPI par le biais de canaux d'assistance bilatéraux et multilatéraux :

Efforts internationaux et le leadership canadien

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l'appui

Mise à jour

Le 25 septembre, le Canada a annoncé un financement de 220 millions de dollars pour la garantie de marché (AMC) COVAX afin d'acheter des doses de vaccin pour les pays à revenu faible et intermédiaire, et un financement supplémentaire de 400 millions de dollars pour l'aide internationale a été annoncé le 29 septembre pour soutenir la reprise et la résilience des pays en développement.

Contexte

Depuis le début de la pandémie, le ministre Champagne a joué un rôle de premier plan dans l'avancement de la coopération internationale pour répondre à la pandémie mondiale et à ses ramifications, et il a réitéré l'importance d'un dialogue continu afin de partager les meilleures pratiques et les leçons apprises en s'engageant avec ses homologues dans des réunions bilatérales et multilatérales. Il a également dirigé l'entreprise consulaire la plus importante et la plus complexe jamais entreprise par le Canada, tandis qu'avec les ministres Gould et Ng, il a fait valoir les intérêts et les valeurs du Canada en matière de protection et de promotion des droits de la personne, d'égalité des sexes, d'autonomisation des femmes et des filles et d'inclusion dans l'élaboration de la réponse mondiale à la pandémie.

En matière de commerce international, la ministre Ng s'est employée, tant au pays qu'à l'étranger, à assurer la santé et la prospérité des Canadiens et des entreprises canadiennes en se faisant la championne d'initiatives internationales visant à promouvoir la résilience et la reprise du commerce par l'entremise de l'OMC et du Groupe d'Ottawa sur la réforme de l'OMC, du G20 et de l'APEC. Elle s'est également engagée auprès d'homologues bilatéraux et régionaux (p. ex. le Vietnam, le Japon, Taïwan, la Corée, l'Inde, la Nouvelle-Zélande et l'UE) pour promouvoir des accords de libre-échange et des chaînes d'approvisionnement commerciales sûres qui appuieront les exportateurs canadiens sur le marché mondial.

La ministre Gould a dirigé les efforts du Canada en matière d'aide internationale en s'engageant auprès de ses homologues lors de réunions bilatérales et multilatérales afin de promouvoir une coopération internationale continue sur le COVID-19 par la création du Groupe de contact des ministres du Développement sur le COVID-19. Le Groupe de contact offre aux donateurs de développement partageant les mêmes idées un forum pour trouver des solutions aux répercussions de la pandémie sur le développement à moyen et à long terme et pour contribuer à une plus grande cohérence, efficacité et impact stratégique de la réponse de l'aide internationale au COVID-19.

D'autres possibilités de leadership mondial conformes aux intérêts et aux valeurs du Canada pourraient inclure : répondre aux besoins mondiaux en matière de santé ; défendre les chaînes d'approvisionnement mondiales, le commerce fondé sur des règles et la circulation des personnes ; favoriser la liquidité et la stabilité financières tout en soutenant l'économie réelle ; défendre les exigences uniques des réponses COVID-19 dans les États fragiles et touchés par des conflits ; et accroître le soutien à la sécurité alimentaire et à l'éducation dans les pays en développement.

Soutien au marché mondial des PPE et des fournitures médicales

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l'appui (en date du 21 octobre 2020)

Contexte

Aider les fournisseurs canadiens de solutions COVID-19 : Depuis le début de la pandémie de COVID-19, au début de 2020, un certain nombre de succès ont été enregistrés dans le domaine du SDC. Un certain nombre d'opportunités se sont présentées au-delà des transactions purement commerciales pour promouvoir les entreprises canadiennes, notamment des opportunités potentielles avec les agences des Nations Unies et d'autres initiatives d'approvisionnement multilatérales, régionales et plurilatérales (par exemple, la plateforme de l'Union africaine, le Groupe de la Banque mondiale). Afin de mieux faire connaître les opportunités internationales, le SDC a élaboré un répertoire des entreprises canadiennes qui fournissent des solutions pour soutenir la lutte contre le COVID-19. Le répertoire se veut un outil permettant aux délégués commerciaux en poste de jumeler les opportunités liées au COVID-19 avec les fournisseurs canadiens qui ont un intérêt et une capacité d'internationalisation.

Chaînes d'approvisionnement mondiales : Le Canada dépend fortement des importations de produits médicaux et d'intrants pharmaceutiques. Compte tenu de nos chaînes d'approvisionnement hautement intégrées, la pandémie actuelle pourrait avoir des répercussions sur la capacité de production canadienne. Les éléments les plus critiques pour les chaînes d'approvisionnement du Canada sont les masques, les combinaisons de protection, les désinfectants pour les mains, les ventilateurs, les fournitures de vaccins, les produits thérapeutiques et certains intrants pharmaceutiques. La crise actuelle a eu des répercussions sur la capacité du Canada à obtenir des fournitures médicales et des intrants pharmaceutiques. Bien qu'on ne s'attende pas à ce que les chaînes d'approvisionnement existantes soient grandement transformées, l'industrie s'efforce d'intégrer plus de redondance afin de s'assurer qu'elles sont plus flexibles et résilientes. Le Canada renforce sa capacité de fabrication de fournitures médicales urgentes et travaille avec ses alliés et l'industrie pour s'assurer que les règles du commerce international sont respectées et que les chaînes d'approvisionnement ne sont pas interrompues. Le Canada continuera d'avoir besoin d'intrants provenant des marchés internationaux pour fabriquer des produits finis et pour soutenir les entreprises ayant des capacités d'exportation de fournitures médicales et pharmaceutiques.

Organisation mondiale de la santé

Messages supplémentaires

Adhésion des États-Unis à l'OMS

Faits et chiffres à l'appui

Contexte

Une session de deux jours de l'Assemblée mondiale de la santé (AMS) s'est tenue virtuellement les 18 et 19 mai 2020, au cours de laquelle le Canada a coparrainé la résolution dirigée par l'UE sur la réponse au COVID-19. Cette résolution constitue une base solide et consensuelle pour les prochaines étapes de la réponse mondiale au COVID-19. Elle décrit également les paramètres d'un examen de la réponse sanitaire internationale coordonnée par l'OMS au COVID-19, qui est déjà en cours par le biais du Groupe indépendant sur la préparation et la réponse à la pandémie. Le Groupe indépendant présentera son rapport d'activité lors de la reprise de la session de l'Assemblée mondiale de la santé, du 9 au 14 novembre 2020.

Comme les années précédentes, la participation de Taïwan en tant qu'observateur à l'AMS sera discutée à la reprise de l'AMS en novembre. [CAVIARDÉ]

Les 27 et 28 octobre, un dialogue virtuel bilatéral sur les politiques stratégiques a eu lieu entre de hauts fonctionnaires du gouvernement du Canada et de l'OMS. Le ministre Gould, le ministre Hajdu et le directeur général de l'OMS ont participé à la deuxième journée de l'événement pour discuter de la pandémie de COVID-19 et souligner l'importance de la relation entre le gouvernement du Canada et l'OMS et de nos priorités communes.

CUSMA

Messages supplémentaires

Mise en œuvre de la CUSMA

Autos règles d'origine

Gestion de l'approvisionnement

Myrtilles/produits de saison

Solaire

Transformers

Contexte

Mise en œuvre de la CUSMA

La CUSMA est entrée en vigueur le 1er juillet 2020. Les comités de la CUSMA ont commencé à se réunir, notamment sur les PME et la compétitivité. En ce qui concerne les règles d'origine pour les automobiles, les parties en sont aux dernières étapes du processus d'approbation des "régimes alternatifs de mise à disposition" (RAS) propres aux producteurs, afin de leur donner plus de temps pour se conformer aux règles d'origine plus strictes de la CUSMA. Les parties devraient approuver les demandes de RPA en novembre. Par ailleurs, les États-Unis ont récemment adopté une interprétation de la règle d'origine applicable aux pièces automobiles de base qui est incompatible avec le texte du traité et qui posera des problèmes aux producteurs canadiens.

Gestion de l'offre - Rémunération

Le gouvernement a assuré aux producteurs et transformateurs de produits laitiers, de volailles et d'œufs qu'ils recevront un soutien complet et équitable pour les impacts des récents accords commerciaux, tout récemment dans le discours du Trône. En août 2019, le gouvernement a annoncé une indemnisation de 1,75 milliard de dollars pour les producteurs laitiers. Les détails concernant les fonds restants, ainsi que l'indemnisation de CUSMA, n'ont pas encore été annoncés.

Droits de douane américains de 232 sur l'aluminium canadien

Le 6 août, le président Trump a annoncé l'imposition d'un tarif de 10 % en vertu de l'article 232 sur les importations de produits d'aluminium non allié en provenance du Canada à compter du 16 août. Le 15 septembre, l'USTR a annoncé que les États-Unis supprimeraient les droits de douane, mais qu'ils les imposeraient rétroactivement si les expéditions d'aluminium dépassaient les limites de volumes mensuels indiquées dans la déclaration de l'USTR. Le Canada a déclaré qu'il imposerait des tarifs réciproques si les États-Unis réimposaient les tarifs.

Myrtilles/produits de saison

Le 6 octobre 2020, la Commission américaine du commerce international (USITC) a ouvert une enquête de sauvegarde mondiale sur les myrtilles fraîches et congelées. L'USITC devrait présenter ses recommandations au président d'ici le 29 mars 2021.

Solaire

En mai 2017, la Commission américaine du commerce international (USITC) a lancé une enquête de sauvegarde mondiale sur les importations de produits solaires. Elle a constaté que si les importations avaient causé un préjudice grave à l'industrie américaine, les importations canadiennes ne représentaient pas une part substantielle et devaient être exclues de tout tarif de sauvegarde. Le 22 janvier 2018, le Président a imposé un tarif de sauvegarde de 30% sur toutes les importations de modules solaires, y compris le Canada, avec une réduction de 5% par an. Le 9 octobre 2020, une proclamation présidentielle a ajusté certains aspects de la sauvegarde solaire, mais n'a apporté aucun soulagement aux producteurs canadiens.

Transformers

Le 11 mai 2020, les États-Unis ont lancé une enquête de sécurité nationale en vertu de la section 232 sur les transformateurs électriques et les pièces détachées, qui cible le Canada et le Mexique. Il semble qu'une décision d'imposer des restrictions à l'importation pourrait être prise avant les élections. La lettre d'accompagnement de la section 232 de CUSMA prévoit une période de consultation de 60 jours avant la mise en place de ces tarifs sur le Canada.

République populaire démocratique de Corée

Messages supplémentaires

Mise à jour

La Corée du Nord continue de développer ses programmes d'ADM et de missiles balistiques. Lors d'un événement marquant la fondation du parti au pouvoir (octobre 2020), la Corée du Nord a présenté une panoplie de matériel militaire, dont un nouveau missile balistique intercontinental. Les relations intercoréennes se sont fortement détériorées en 2020. En septembre 2020, la Corée du Sud a confirmé qu'un responsable de la pêche disparu en mer avait été tué par la Corée du Nord, ce qui a encore tendu les relations.

Faits et chiffres à l'appui

Contexte

Malgré les efforts internationaux considérables déployés pour isoler la Corée du Nord, limiter son économie et lutter contre sa prolifération d'ADM, Pyongyang continue de se soustraire aux sanctions, de générer des fonds illicites et d'améliorer ses armes nucléaires et ses capacités en matière de missiles balistiques. En mars 2020, la Corée du Nord a lancé le plus grand nombre de missiles en un seul mois. La Corée du Nord est également de plus en plus habile à utiliser le cyberespace pour échapper aux sanctions.

Alors que la Corée du Nord affirme n'avoir aucun cas de COVID-19, Pyongyang a mis en œuvre des mesures drastiques dès le début de la pandémie, notamment en fermant ses frontières à tous les biens et voyages. Ces limites strictes ont poussé les ONG et les missions étrangères à rappeler leur personnel, notamment l'Allemagne, le Royaume-Uni et la Suède. L'interdiction de voyager a entraîné des difficultés pour surveiller la situation humanitaire, qui s'est aggravée en raison de trois typhons et d'importantes inondations en août et septembre 2020.

Contrôles des exportations - Turquie

Messages supplémentaires

Mise à jour

Le 5 octobre 2020, le Canada a annoncé la suspension des permis d'exportation vers la Turquie en rapport avec le conflit du Nagorno-Karabakh. Cette décision fait suite à diverses allégations concernant la possible exportation vers l'Azerbaïdjan de drones turcs avec des composants canadiens, et à des rapports selon lesquels ces drones pourraient avoir été utilisés dans des opérations de combat. Les fonctionnaires canadiens enquêtent actuellement sur ces allégations et la suspension permettra de prendre le temps d'évaluer la situation.

Faits et chiffres à l'appui

Contexte

À la suite de l'incursion militaire de la Turquie en octobre 2019 dans le nord-est de la Syrie, le Canada a mis en place une suspension temporaire de la délivrance de toutes les nouvelles licences d'exportation d'articles contrôlés destinés à la Turquie.

Le 16 avril 2020, le Canada a publié un Avis aux exportateurs et a réduit la portée de la politique canadienne sur les exportations d'articles contrôlés vers la Turquie. Bien que des restrictions continuent de s'appliquer aux exportations de produits du groupe 2 (militaires) vers la Turquie, le Canada examinera au cas par cas s'il existe des circonstances exceptionnelles, y compris, mais sans s'y limiter, des programmes de coopération de l'OTAN, qui pourraient justifier la délivrance d'une licence d'exportation pour des articles du groupe 2 (militaires). Les exportateurs qui ont obtenu des licences pour l'exportation de tels articles vers la Turquie avant le 11 octobre 2019 peuvent continuer à exporter en vertu de ces licences pendant leur période de validité.

Politique étrangère féministe

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Mise à jour

En mai 2020, les ministres Champagne et Gould ont tenu une table ronde virtuelle avec 14 organisations de la société civile (OSC) canadienne pour discuter de la réponse féministe du Canada à la pandémie. Les participants ont encouragé le Canada à maintenir son leadership féministe mondial dans le cadre d'une approche intégrée et globale du COVID-19. Il y a eu convergence des messages des OSC, notamment sur les thèmes suivants : soutien aux organisations de la société civile et des droits des femmes ; impacts économiques, droits de la personne, santé et droits sexuels et reproductifs, violence sexuelle et sexiste, LGBTQI, et paix et sécurité des femmes. Les ministres ont réitéré leur engagement à renforcer les fondements de la politique étrangère féministe du Canada en travaillant avec la société civile pour élaborer et lancer un livre blanc à cet égard. Ce dialogue inclusif se déroulera entre les mois d'octobre et de décembre 2020, et comprendra des intervenants nationaux et internationaux qui participeront à une série de conversations, de tables rondes virtuelles, de webinaires et de contributions écrites pour alimenter le livre blanc.

Faits et chiffres à l'appui

Relations bilatérales avec l'Inde

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Mise à jour

En réponse à la crise du COVID-19, le Canada et l'Inde ont travaillé ensemble pour assurer l'approvisionnement mondial en fournitures médicales et en produits pharmaceutiques essentiels, pour soutenir les efforts de rapatriement respectifs et pour faire progresser la coopération multilatérale par l'entremise des Nations Unies, de l'OMS, du G20 et d'autres forums. De plus, l'Inde s'est jointe au Groupe de coordination ministérielle COVID-19 dirigé par le Canada. Le Canada et l'Inde revitalisent également les dialogues ministériels et convoquent des groupes de travail bilatéraux sur le commerce et l'investissement, l'environnement et le changement climatique, l'immigration, la paix et la sécurité. En ce qui concerne les droits de l'homme, le ministère prépare des réponses à trois pétitions récentes soumises au Parlement sur le Jammu-et-Cachemire et une sur la loi modificative sur la citoyenneté.

Faits et chiffres à l'appui

La contribution du Canada aux opérations de paix

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Faits et chiffres à l'appui

Le plan d'action national du Canada sur les femmes, la paix et la sécurité et l'ambassadeur wps

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Mise à jour

Le premier rapport annuel du Plan d'action national du Canada sur les WPS a été déposé au Parlement en septembre 2018. Le deuxième a été déposé au Parlement le 10 juin 2020. Il décrit en détail les progrès réalisés pour faire avancer le SPW au cours du dernier exercice (2018-19). Le dépôt du rapport a été retardé en raison des élections et du COVID-19.

Faits et chiffres à l'appui

Projet de loi visant à modifier la loi de mise en oeuvre de la convention sur les armes chimiques

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Mise à jour

Le ministre des Affaires étrangères a présenté le C-9, Loi modifiant la Loi de mise en œuvre de la Convention sur les armes chimiques, le 10 mars 2020. Après la prorogation du Parlement, elle a été réintroduite au Sénat le 27 octobre 2020 en tant que projet de loi S-2. Cette loi permet d'aligner la législation nationale de mise en œuvre du Canada sur nos engagements internationaux. Comme les produits chimiques à ajouter n'ont d'autre usage que celui d'armes chimiques, il n'y aura aucune incidence sur l'industrie canadienne.

Faits et chiffres à l'appui

Contexte

La Convention sur les armes chimiques (CAC) vise à éliminer et à interdire complètement et de manière vérifiable une catégorie entière d'armes de destruction massive. L'annexe sur les produits chimiques de la CAC comprend trois listes de produits chimiques (les "tableaux") qui sont soumis à déclaration et à vérification par l'OIAC - les armes chimiques les plus courantes et leurs précurseurs.

Lors de la vingt-quatrième session de la Conférence des États parties à la CAC, en novembre 2019, deux décisions contraignantes ont été adoptées pour ajouter de nouveaux produits chimiques toxiques au tableau 1. Parmi ces produits chimiques figure la famille d'agents de type "Novichok" utilisés lors de la tentative d'assassinat de l'ancien espion britannique Sergueï Skripal et de sa fille Ioulia Skripal au Royaume-Uni en mars 2018.

La désinformation et le RRM

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Faits et chiffres à l'appui

Contexte

Les efforts internationaux du Canada pour contrer les menaces à la démocratie ont culminé avec l'annonce du mécanisme d'intervention rapide du G7 en 2018 lors du Sommet de Charlevoix. Depuis, le Canada s'est employé à opérationnaliser et à consolider le mécanisme, en le mettant à profit pour contribuer à la sauvegarde de nos élections fédérales en 2019 et à la lutte contre la désinformation liée aux pandémies.

Cybersécurité et cybermenaces

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Mise à jour

Les cyberacteurs malveillants utilisent la crise COVID-19 pour cibler les institutions vulnérables du secteur de la santé. Dans sa déclaration du 30 avril sur les cybermenaces malveillantes pour le secteur de la santé, le GAC a appelé tous les acteurs à s'abstenir de toute cyberactivité malveillante susceptible d'endommager ou de nuire aux infrastructures critiques, en particulier les hôpitaux, les installations de recherche sur les traitements et le secteur de la santé.

Faits et chiffres à l'appui

Contexte

Pour le Canada, le principal forum pour faire avancer les discussions sur le comportement responsable des États dans le cyberespace demeure les Nations Unies. Le Groupe d'experts gouvernementaux (GGE) de l'ONU, soutenu par les États-Unis et tous les membres du G7, est le mieux placé pour faire progresser le consensus international sur la façon dont le droit international s'applique dans le cyberespace et sur la façon de faire progresser la promotion et la mise en œuvre des normes internationales de comportement responsable des États. Bien qu'il n'ait pas été choisi pour le GGE 2019-21, le Canada s'engage activement dans le Groupe de travail à composition non limitée (GTCNL) 2019-21, dont le mandat est similaire à celui du GGE, mais qui est ouvert à tous les États.

Liberté de presse

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Faits et chiffres à l'appui

La promotion et la protection de la démocratie

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Faits et chiffres à l'appui

Contexte

La programmation de la démocratie soutient un large éventail de partenaires qui travaillent à renforcer le leadership public, la prise de décision, les processus et les institutions démocratiques, les politiques inclusives et sensibles au genre et les droits de la personne.  Affaires mondiales Canada a récemment créé " Pro-Dem " - le fonds de promotion et de protection de la démocratie - un nouvel outil de programmation doté de 10 millions de dollars par an, qui fonctionne parallèlement au programme de coopération au développement et au programme des opérations de paix et de stabilisation.

Centre canadien pour la paix et l'ordre et un bon gouvernement

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Faits et chiffres à l'appui

Irak - fermeture potentielle de l'ambassade des États-Unis

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Contexte

Selon les médias, les États-Unis ont décidé de fermer leur ambassade à Bagdad en réponse aux attaques de SMG. Les États-Unis se sont abstenus de tout commentaire sur ces informations, mais ont souligné l'importance d'assurer la sécurité du personnel américain, en insistant sur la menace que représentent les SMG pour la stabilité de l'Irak. Les États-Unis ont réitéré leur engagement à travailler avec l'Irak pour assurer la sécurité de leur personnel. Aucune décision finale n'a été prise.

Les États-Unis fournissent un soutien et des moyens essentiels à la coalition mondiale dirigée par les États-Unis contre Daesh et à la mission de l'OTAN en Irak, commandée par le Canada jusqu'à la fin novembre 2020. [CAVIARDÉ]

Le Canada partage l'inquiétude des États-Unis face à l'augmentation des attaques. Les ambassadeurs des pays alliés et partenaires ont rencontré le premier ministre al-Kadhimi le 30 septembre pour lui faire part de leurs profondes inquiétudes et pour exhorter le gouvernement irakien à faire tout ce qui est nécessaire pour mettre fin aux attaques. Le 2 octobre, vous avez eu un appel avec le ministre irakien des Affaires étrangères, M. Fuad Hussein, pour lui faire part des préoccupations du Canada, tout en exprimant votre soutien à l'Irak. Le ministre Sajjan et d'autres hauts fonctionnaires se sont entretenus avec des intervenants pour évaluer la situation.

Le 10 octobre, les GMS liés à l'Iran ont annoncé un cessez-le-feu de 40 jours sur les attaques contre des cibles américaines en Irak, conditionné à un retrait rapide et complet des troupes américaines d'Irak, [CAVIARDÉ]

[CAVIARDÉ]

Tensions Irano-États-Unis

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Mise à jour

Les tensions entre les États-Unis et l'Iran restent exacerbées. Les États-Unis poursuivent leur politique de "pression maximale" contre l'Iran et ont imposé, en octobre 2020, une série de nouvelles sanctions contre l'Iran, notamment contre la quasi-totalité des institutions bancaires iraniennes. Les attaques répétées contre les États-Unis par les milices chiites soutenues par l'Iran en Irak se sont poursuivies et ont conduit les États-Unis à menacer de fermer leur ambassade à Bagdad.

Droits de l'homme

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Mise à jour

Le Canada s'exprime régulièrement sur des cas particuliers afin de tenir l'Iran responsable en attirant l'attention de la communauté internationale sur ces cas et en indiquant que le Canada et la communauté mondiale les surveillent. En septembre 2020, le Canada s'est prononcé sur deux cas. @JustinTrudeau a publié un tweet le 20 septembre 2020 sur le cas de Nasrin Sotoudeh, une avocate iranienne des droits de la personne bien connue qui a récemment mené une grève de la faim en prison. Sotoudeh a été arrêtée pour avoir représenté des femmes ayant retiré leur foulard lors de manifestations publiques et condamnée à de multiples chefs d'accusation, pour un total de 38 ans - l'une des plus longues peines reçues par un défenseur des droits humains. @CanadaFP a émis un Tweet le 14 septembre 2020 se joignant à la communauté internationale pour condamner l'exécution Navid Afkari, un lutteur iranien qui a été exécuté en Iran le 12 septembre 2020 pour avoir prétendument assassiné un garde de sécurité du Corps des gardiens de la révolution islamique lors de manifestations.

Contexte

Les tendances suggèrent que les griefs en Iran continuent de se multiplier, selon des critères sociaux, économiques, ethniques et politiques. La fréquence des manifestations a diminué en raison de COVID-19, mais il est probable que les griefs qui sous-tendent les protestations continueront de croître. Le régime iranien diabolise souvent les groupes marginalisés face à l'instabilité intérieure, ciblant notamment les femmes, les minorités ethniques, religieuses et sexuelles, ainsi que d'autres groupes minoritaires. L'Iran pourrait considérer que si la communauté internationale est préoccupée par la pandémie mondiale de COVID-19, les actions de l'Iran contre les groupes marginalisés et vulnérables retiendront moins l'attention. Le Canada continue de surveiller les violations des droits de la personne en Iran et reste engagé auprès de la communauté internationale pour s'assurer que les projecteurs mondiaux restent braqués sur les questions de droits de la personne en Iran malgré la pandémie.

Vol PS752

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Contexte

Le Canada et les pays du Groupe de coordination ont finalisé le Protocole d'entente (PE) sur la coopération concernant les négociations sur les réparations avec l'Iran. Ce protocole d'entente établit les termes de référence du rôle prépondérant de l'Ukraine en tant que porte-parole des négociations et crée un comité consultatif composé de tous les membres du Groupe de coordination qui seront présents pendant les négociations et appuieront le travail du porte-parole.

Avant que les négociations ne puissent commencer, un autre protocole d'accord devra être négocié entre les membres du Groupe de coordination afin de définir la position de négociation commune du groupe, qui servira de guide au porte-parole et au Comité consultatif lors des négociations avec l'Iran. L'Iran a exprimé son intérêt à indemniser les victimes de manière égale, sans égard à leur nationalité. Dans le cadre des préparatifs de ce protocole d'entente, le Canada devra procéder à une analyse et à une évaluation des demandes liées au Canada.

Suspension des projets d'annexation d'Israel / accord de normalisation d'Israel

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Mise à jour

Le 13 août 2020, les États-Unis, Israël et les Émirats arabes unis (EAU) ont annoncé un accord historique en vertu duquel les EAU et Israël commenceraient à normaliser leurs relations. Cet accord a été suivi peu après par Bahreïn et le Soudan, qui ont également annoncé qu'ils normaliseraient leurs relations avec Israël. Ces accords font des EAU, de Bahreïn et du Soudan les premiers pays arabo-musulmans à normaliser leurs relations avec Israël depuis l'Égypte (1979) et la Jordanie (1994). Dans une déclaration commune accompagnant l'accord entre Israël et les Émirats arabes unis, il a été annoncé qu'Israël "suspendrait la déclaration de souveraineté sur les zones décrites dans la Vision de paix du président" afin de concentrer ses efforts sur le développement des liens avec d'autres États de la région. Cela met effectivement en pause les plans d'annexion d'Israël en Cisjordanie dans un avenir prévisible, qui semblaient imminents à la suite de l'accord de coalition d'avril 2020 entre le parti Likoud du Premier ministre Netanyahou et son parti rival Bleu et Blanc. Le Canada se réjouit de cette pause, car il s'est fermement opposé à l'annexion. Les annonces récentes concernant l'expansion prévue des colonies ont toutefois montré que l'engagement d'Israël à suspendre l'annexion ne s'étend pas à la fin de ses activités de colonisation.

Contexte

La politique du Canada sur l'annexion est claire : le Canada ne reconnaît pas le contrôle israélien permanent sur les territoires occupés en 1967, y compris la Cisjordanie. Le Canada s'est engagé, et continuera de le faire, auprès d'Israël, de l'Autorité palestinienne et d'autres dirigeants de la région pour s'assurer que la position du Canada est comprise clairement et exprimée efficacement à un large éventail d'intervenants.

Le PM Trudeau a notamment relayé publiquement les préoccupations du Canada sur l'annexion le 3 juin, et directement au PM israélien Netanyahu et au PM suppléant Gantz les 18 et 19 mai, respectivement. Le ministre Champagne a également exprimé les préoccupations du Canada au ministre israélien des Affaires étrangères Ashkenazi le 2 juin.

Jerusalem

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Faits et chiffres à l'appui

Contexte

Les Palestiniens souhaitent depuis longtemps que leur future capitale se trouve à Jérusalem-Est, mais le plan de paix américain de 2020 propose une future capitale palestinienne à Jérusalem-Est, ce qui est loin de répondre aux aspirations palestiniennes. Au cours de la dernière campagne électorale israélienne, le Premier ministre Netanyahu s'est engagé à poursuivre l'expansion de plusieurs projets de colonisation à l'intérieur et autour de Jérusalem, ce qui réduirait encore la présence palestinienne à Jérusalem et les liens avec cette ville. Plusieurs États ont publié des déclarations publiques critiquant les plans israéliens.

Alors que le consensus international sur Jérusalem commence à s'affaiblir, Israël poursuit l'expansion des colonies et remet en cause le statu quo sur les lieux saints de la vieille ville, ce qui accroît les tensions entre les résidents juifs et arabes de la ville. Alors que le plan de paix américain ne propose aucun changement du statu quo sur les lieux saints (y compris le complexe du Mont du Temple / Haram al-Sharif), la proposition de souveraineté globale d'Israël sur Jérusalem, si elle est mise en œuvre, éroderait davantage les revendications des Palestiniens sur Jérusalem-Est, risquant d'accroître les tensions et la violence.

Violence Gaza-Israël

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Mise à jour

Le 31 août 2020, Israël et le Hamas auraient convenu d'un cessez-le-feu négocié par le Qatar, qui est régulièrement mis à l'épreuve par des roquettes tirées depuis Gaza et des frappes aériennes israéliennes. La plupart des incidents survenus depuis lors n'ont pas fait de victimes, de part et d'autre.

Faits et chiffres à l'appui

Contexte

Le Hamas, qui contrôle Gaza, est une organisation terroriste inscrite sur la liste. Le gouvernement du Canada n'a aucun contact avec le Hamas.

Depuis le conflit de 2014, il y a eu des échanges de tirs périodiques entre Israël et des groupes armés à Gaza, ainsi que des violences en 2018 et 2019 associées à des manifestations le long de la frontière entre Gaza et Israël.

La population de Gaza est confrontée à des niveaux élevés de vulnérabilité aiguë. Les violences récurrentes, les restrictions sévères imposées à la circulation des personnes et des biens via Israël ou l'Égypte, la croissance économique limitée, la mauvaise gouvernance et la pauvreté ont érodé la résilience des Gazaouis. Environ 82 % de la population a besoin d'une forme d'aide humanitaire. Les taux de chômage sont parmi les plus élevés au monde, la majorité de la population souffre d'insécurité alimentaire et 96 % des eaux souterraines de Gaza sont impropres à la consommation humaine.

Plan de paix des États-Unis pour le Moyen-Orient

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Faits et chiffres à l'appui

Contexte

La vision américaine pour la paix a été publiée dans son intégralité le 28 janvier 2020. Le plan aborde les questions clés du statut final (Jérusalem, les réfugiés, les frontières, la sécurité, la reconnaissance), mais il favorise fortement Israël et franchit plusieurs lignes rouges palestiniennes, si bien que l'Autorité palestinienne l'a rejeté le jour même de sa publication. Dans leurs engagements avec des personnes de même sensibilité et autres depuis la publication du plan, les représentants canadiens ont clairement indiqué que le Canada reste engagé à soutenir la paix entre les parties, mais qu'en fin de compte, il appartient aux Israéliens et aux Palestiniens de parvenir à un accord par des négociations directes. Les réactions internationales au plan ont d'abord soutenu avec prudence les efforts américains, mais plus récemment, plusieurs États et groupes tels que l'UE, la Ligue arabe et d'autres ont réitéré leur soutien au consensus international de longue date en faveur d'une solution à deux États basée sur les lignes de 1967, plutôt que sur la vision exposée dans le plan américain. De nombreux observateurs ont également indiqué que le plan américain pourrait avoir pour effet de faire évoluer les positions de négociation de base sur le conflit en faveur d'Israël, ce qui pourrait affecter les futures négociations entre les parties.

Enquête de la cour pénale internationale

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Contexte

Le 20 décembre 2019, la procureure de la Cour pénale internationale (CPI) a décidé de faire avancer officiellement l'enquête sur la " situation en Palestine " après avoir constaté que, selon elle, des crimes de guerre avaient été ou étaient commis en Cisjordanie, à Jérusalem-Est et à Gaza. Cependant, en raison des questions juridiques contestées concernant les définitions territoriales en Cisjordanie, à Jérusalem-Est et à Gaza, la procureure a demandé à la Chambre préliminaire une décision confirmant que la CPI est compétente pour enquêter dans ces territoires.

Le Canada a exprimé sa position au dépositaire du traité en janvier 2015, à savoir qu'il ne reconnaît pas d'" État de Palestine " et qu'il ne considère pas que la " Palestine " est partie au Statut de Rome ou qu'elle a une relation conventionnelle avec le Canada en tant qu'État partie. En l'absence d'un État palestinien, le Canada est d'avis que la Cour n'a pas compétence en vertu du droit international. Le Canada a réaffirmé cette position en 2018 et, le 14 février 2020, il l'a de nouveau réitérée dans une lettre soumise à la CPI.

Boycott, désinvestissement et sanctions (BDS)

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Faits et chiffres à l'appui

Contexte

Le mouvement BDS est une campagne fondée en 2005 par des ONG palestiniennes. Le mouvement BDS "appelle à une pression non violente sur Israël jusqu'à ce qu'il se conforme au droit international en répondant à trois exigences" : (i) la fin de l'occupation et de la colonisation de toutes les terres arabes et le démantèlement de la barrière entre la Cisjordanie et Israël ; (ii) la reconnaissance des droits fondamentaux des citoyens arabo-palestiniens d'Israël à une égalité totale ; et (iii) le respect, la protection et la promotion des droits des réfugiés palestiniens à retourner dans leurs foyers et leurs propriétés, comme le stipule la résolution 194 des Nations unies. Une grande partie du mouvement se concentre sur les campus universitaires en Europe et en Amérique du Nord et comprend des boycotts académiques et culturels.

Les détracteurs de la campagne affirment que le mouvement BDS est antisémite et encourage la délégitimation d'Israël. Il existe également des appels plus ciblés au boycott des produits fabriqués dans les colonies israéliennes de Cisjordanie ou au boycott palestinien des produits israéliens vendus en Cisjordanie.

Le 12 février 2020, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH) a publié une liste de 112 entreprises opérant dans les colonies israéliennes (aucune entreprise canadienne n'y figurait). Le Canada avait déjà exprimé par écrit ses préoccupations au Haut-Commissaire.

Unwra

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Faits et chiffres à l'appui

Contexte

L'UNRWA est confronté à des contraintes financières et opère dans un environnement instable. Depuis 1948, il a été mandaté pour fournir des services de base (y compris la santé, l'éducation, l'aide humanitaire) aux réfugiés palestiniens dans cinq zones : Cisjordanie, Gaza, Liban, Syrie et Jordanie. L'UNRWA est la seule organisation des Nations Unies mandatée pour fournir une assistance à plus de cinq millions de réfugiés palestiniens vivant dans ces cinq régions.

L'UNRWA est presque entièrement financé par des contributions volontaires et bénéficie d'un large soutien international. Au cours des dernières années, l'UNRWA a été confronté à un important déficit de financement, en partie à cause de l'augmentation des besoins et de la baisse des contributions. Le budget-programme de l'UNRWA (éducation, santé et services sociaux) et l'appel d'urgence pour l'aide humanitaire en Cisjordanie et à Gaza sont actuellement confrontés à des déficits et à des réductions de services. Certains services ont déjà été réduits, et sans ressources supplémentaires significatives, d'autres pourraient être supprimés, ce qui aurait des conséquences humanitaires négatives.

Le vote du Canada sur l'autodétermination des palestiniens

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Contexte

Le 19 novembre 2019, le Canada a changé son vote de "Non" à "Oui" sur une résolution intitulée "Le droit du peuple palestinien à l'autodétermination" à l'Assemblée générale de l'ONU. La résolution a été adoptée par un vote de 165Y-5N-9A. Les seuls États à avoir voté "non" sont les États-Unis, Israël, les Îles Marshall, la Micronésie et Vanuatu. La résolution a été coparrainée par 129 pays, y compris des pays aux vues similaires (UE, Nouvelle-Zélande, Suisse et Norvège).

La résolution réaffirme le droit du peuple palestinien à l'autodétermination, y compris le droit à un État palestinien indépendant. À ce titre, le Canada a voté en faveur de cette résolution car elle aborde la question centrale du conflit israélo-palestinien, à savoir le droit des deux peuples à déterminer leur propre avenir. Le Canada soutient fermement le consensus international sur une solution à deux États, afin que les deux parties puissent avoir un avenir sûr et prospère.

Bien que nous ayons voté " oui " à cette seule résolution, le Canada maintient sa position à l'ONU, à savoir qu'il y a trop de résolutions liées au conflit israélo-palestinien, une situation qui pointe injustement Israël du doigt. Nous avons donc maintenu notre position de vote sur toutes les autres résolutions, en votant massivement " non " sur ces résolutions liées à la paix au Moyen-Orient.

Résolutions des Nations Unies sur le Moyen-Orient

Chaque année, des résolutions portant sur le conflit israélo-arabe sont déposées à l'ONU. Le Canada évalue chaque résolution en fonction de ses mérites et de sa conformité à ses principes. Nous soutenons les résolutions qui sont conformes à la politique canadienne sur le Moyen-Orient, qui sont ancrées dans le droit international, qui reflètent la dynamique actuelle, qui contribuent à l'objectif d'une solution négociée à deux États au conflit israélo-arabe et qui abordent de manière équitable et constructive les obligations et les responsabilités de toutes les parties au conflit. Le Canada préconise une approche équitable et rejette les résolutions unilatérales et toute politisation des enjeux. Le Canada estime que les Nations Unies et ses États membres ont la responsabilité de contribuer de manière constructive aux efforts visant à résoudre le conflit israélo-arabe. Le Canada continuera d'examiner attentivement chacune de ces résolutions au fur et à mesure qu'elles seront présentées.

Liban et l’assistance canadien

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Mise à jour

Le 4 août 2020, une explosion massive dans le port de Beyrouth a dévasté les quartiers centraux de la ville. Cette catastrophe est survenue après plusieurs crises à multiples facettes auxquelles le Liban était confronté avant l'explosion, notamment la mauvaise gestion du gouvernement qui a entraîné le quasi-effondrement de l'économie et du système financier, les protestations et les troubles civils et la pandémie de COVID-19 en cours. Le gouvernement a démissionné le 10 août 2020 et la formation d'un nouveau gouvernement est en cours.

Faits et chiffres à l'appui

Contexte

Le Liban est en proie à une crise économique prolongée, avec une dette publique élevée, une inflation et des taux de chômage et de pauvreté croissants. Une aide a été demandée au FMI et à la communauté internationale, mais le gouvernement ne s'est pas encore engagé à prendre les mesures de transparence, de responsabilité et de réforme nécessaires pour obtenir cette aide. Des discussions sont en cours, notamment pour confirmer la date et le format des réunions politiques internationales et des réunions des donateurs organisées par la France en octobre et novembre. Le Canada vise à obtenir une représentation à ces deux réunions.

Les défis commerciaux du Mexique

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Secteur de l'énergie

Secteur minier

Contexte

Secteur minier : Les entreprises canadiennes sont les plus grands investisseurs étrangers dans le secteur minier du Mexique. Selon Ressources naturelles Canada, les entreprises sous contrôle canadien possédaient 20,1 milliards de dollars canadiens d'actifs miniers au Mexique en 2018. À ce titre, le Mexique est resté le deuxième bénéficiaire des actifs miniers canadiens à l'étranger en 2018 (12 % des actifs miniers canadiens à l'étranger), après les États-Unis (14 %).

En plus de contribuer à la croissance économique et à la création d'emplois, les sociétés minières canadiennes soutiennent le développement local durable et le bien-être des communautés par le biais de programmes d'éducation, de soins de santé et de développement des petites entreprises. Cependant, les investisseurs canadiens sont confrontés à des défis de longue date liés à l'accès incertain aux terres, à des exigences floues en matière d'engagement communautaire et de consultation des peuples autochtones, à la faiblesse de la primauté du droit pour protéger leurs activités et leur personnel, à des conditions de sécurité difficiles dans certaines régions et à des problèmes de fiscalité. Afin de résoudre ces problèmes, le gouvernement du Canada utilise les mécanismes bilatéraux de travail mis en place pour la collaboration avec le Mexique.

Politique énergétique du Mexique : À partir d'avril 2020, le gouvernement mexicain, et ses organismes de réglementation, ont introduit un certain nombre de changements de réglementation et de politique pour favoriser la production étatique, en grande partie à partir de mazout, par rapport à l'électricité produite par des entreprises privées, notamment les énergies renouvelables. Ces changements pourraient avoir une incidence négative sur des investissements canadiens d'environ 4,17 milliards de dollars américains. De plus, les médias indiquent que les organismes de réglementation ont reçu l'ordre de ne pas délivrer de nouveaux permis aux entreprises œuvrant dans le domaine de l'énergie renouvelable. Les investisseurs canadiens ont fait état de retards importants dans l'octroi des permis et de l'absence de communication de la part des autorités mexicaines, ce qui a eu une incidence sur les investissements canadiens dans les énergies renouvelables et les oléoducs et gazoducs.

Otan

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Mise à jour

Les travaux de l'OTAN visant à remplir les trois tâches fondamentales de l'Alliance - défense collective, sécurité coopérative et réponse aux crises - se poursuivent malgré les mesures de prévention COVID-19 qui ont restreint certaines activités, comme les réunions ministérielles en personne. La réunion des ministres des Affaires étrangères de l'OTAN d'avril 2020 a été la première réunion de l'OTAN de niveau politique à se dérouler par vidéoconférence sécurisée.

Faits et chiffres à l'appui

Nagorno-Karabakh

Principaux messages

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Mise à jour

Le 10 novembre, après six semaines de combats, le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan et le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev ont signé un accord de paix pour mettre fin à la guerre dans le Haut-Karabakh. L'accord négocié par la Russie annule les gains réalisés par l'Arménie dans les années 1990 et permet à l'Azerbaïdjan de garder le contrôle du territoire qu'il a repris par la force. Des milliers d'Arméniens de souche ont fui vers la partie non capturée du Haut-Karabakh et l'Arménie proprement dite. Des troupes russes ont commencé à se déployer dans la région pour maintenir la paix.

Faits et chiffres à l'appui

Contexte

Le Nagorno-Karabakh était une région autonome au sein de la République socialiste soviétique d'Azerbaïdjan. Les Karabakhis d'origine arménienne ont déclaré leur indépendance en 1991, déclenchant une guerre de trois ans jusqu'à ce qu'un cessez-le-feu soit conclu en mai 1994. Depuis 1994, les forces séparatistes arméniennes occupent le Haut-Karabakh et sept territoires adjacents, qui représentent près de 14 % du territoire azerbaïdjanais. Le 27 septembre, des combats ont éclaté entre les forces armées de l'Arménie et de l'Azerbaïdjan le long de la ligne de contact dans le Haut-Karabakh. Après six semaines de combats, l'Azerbaïdjan et l'Arménie ont signé un accord de paix sous l'égide de la Russie. L'Azerbaïdjan s'est emparé par la force d'une grande partie du territoire arménien occupé, forçant des milliers d'Arméniens de souche à fuir vers la partie non capturée du Haut-Karabakh et l'Arménie proprement dite. Si les combats ont cessé pour l'instant, il n'est pas certain que les hostilités reprennent dans un avenir proche. Le déploiement de soldats de la paix russes dans le cadre de l'accord et le rôle encore indéterminé de l'armée turque soulèvent d'autres questions quant aux perspectives de stabilité à venir. La position du Canada sur le Haut-Karabakh est de longue date et met l'accent sur les principes de non-recours à la force, d'intégrité territoriale et d'autodétermination. Le Canada appuie le rôle prépondérant du Groupe de Minsk de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en vue de trouver une solution négociée au conflit.

Campagne de l'OCDE

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Mise à jour

En tant que ministère responsable des relations avec l'OCDE, Affaires mondiales Canada coordonne la campagne visant à promouvoir le candidat du Canada au poste de Secrétaire général.  Dans ce contexte, le ministère engagera la communauté interministérielle et tirera parti de son réseau de missions à l'étranger pour mobiliser un soutien international.  Comme le processus de sélection du Secrétaire général de l'OCDE n'en est qu'à ses débuts, il n'est pas encore possible d'estimer les coûts totaux qui pourraient être engagés pour soutenir le candidat du Canada, en particulier pour ce qui est de la sensibilisation des représentants des membres de l'OCDE et des décideurs, compte tenu de la situation sanitaire mondiale et des répercussions sur les déplacements. Tout soutien fourni sera rentable et conforme aux lignes directrices et aux politiques pertinentes du Conseil du Trésor. 

Contexte

L'OCDE compte actuellement 37 États membres représentant environ 55 % de l'économie mondiale. L'Union européenne est un participant sans droit de vote aux travaux de l'Organisation.  Le mandat de l'OCDE est de promouvoir de meilleures politiques en faveur d'une croissance économique durable, de l'emploi et de l'amélioration du niveau de vie grâce à des marchés ouverts et stables et à des politiques économiques et sociales qui se renforcent mutuellement.

Pendant ses 35 premières années d'existence, l'OCDE a été dirigée par des Européens, puis par deux Nord-Américains (Donald Johnston du Canada, 1996-2006 et Angel Gurria du Mexique, 2006-2021). Le processus de sélection pour le poste de secrétaire général a débuté le 1er septembre 2020 et devrait s'achever le 1er mars 2021, le nouveau secrétaire général prenant ses fonctions le 1er juin 2021. L'Australie, le Danemark, l'Estonie, la Grèce, la Pologne, la République tchèque, la Suède, la Suisse et les États-Unis ont également proposé des candidats.

Sécurité physique dans les missions à l'étranger

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Faits et chiffres à l'appui

Crise Rohingya

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Mise à jour

D'ici mars 2021, Affaires mondiales Canada aura dépensé la totalité des 300 millions de dollars consacrés à la Stratégie canadienne de réponse à la crise des Rohingyas. Le ministère examine les options pour l'après 2021.

Faits et chiffres à l'appui

Contexte

Le rapatriement des Rohingyas reste très improbable à court ou moyen terme en raison d'une forte escalade de la violence dans l'État de Rakhine, qui a déplacé plus de 200 000 personnes depuis janvier 2019. Les Rohingyas se trouvant à la fois dans les camps de personnes déplacées à l'intérieur du Myanmar et dans les camps de réfugiés de Cox's Bazar au Bangladesh sont très vulnérables à la propagation du COVID-19 compte tenu des conditions de vie encombrées.

Russie/Ukraine

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Faits et chiffres à l'appui

Sanctions

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Mise à jour

Le 29 septembre et le 15 octobre 2020, le Canada a imposé des sanctions contre des responsables du gouvernement du Bélarus en vertu de la Loi sur les mesures économiques spéciales (LMES) pour faire face aux violations des droits de la personne liées aux élections présidentielles de 2020.

Contexte

Par l'utilisation de mesures de sanctions ciblées, le gouvernement du Canada s'efforce de minimiser les conséquences négatives pour les civils et pour les activités humanitaires, commerciales ou autres légitimes. Le gouvernement du Canada atténue également les conséquences humanitaires involontaires des sanctions par le biais d'exceptions prévues par la loi pour certaines activités, et par le biais des processus de permis et de certificats, permettant au ministre des Affaires étrangères d'autoriser des activités qui seraient autrement interdites, y compris la mise en œuvre de toute exemption ou décision connexe du Conseil de sécurité des Nations Unies, le cas échéant.

La Loi sur la justice pour les victimes d'actes de corruption commis à l'étranger (JVCFOA) permet au Canada de cibler les ressortissants étrangers responsables ou complices de violations flagrantes des droits de la personne reconnus à l'échelle internationale ou d'actes de corruption importants. Il y a 70 personnes inscrites sur la liste de la JVCFOA, dont des ressortissants du Venezuela, du Sud-Soudan, du Myanmar, de la Russie et de l'Arabie saoudite. Il est interdit aux Canadiens de traiter avec ces personnes, ce qui a pour effet de geler leurs avoirs au Canada. Ces personnes sont également interdites de territoire au Canada en vertu de la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés.

L'AEM permet au Canada d'imposer des sanctions contre un État étranger, des personnes et des entités liées à cet État étranger, soit lorsqu'il y a eu une atteinte grave à la paix et à la sécurité internationales entraînant une crise internationale grave, lorsqu'une organisation internationale demande à ses membres d'imposer des sanctions, en cas de violations flagrantes et systématiques des droits de l'homme, ou en cas de corruption importante.

Les sanctions de la SEMA peuvent comprendre une interdiction de traiter avec une liste d'individus et/ou d'entités ciblés, des restrictions sur le commerce, les transactions financières ou toute autre activité économique. Pour maximiser l'efficacité des sanctions, le Canada cherche à se coordonner avec d'autres pays. Des sanctions SEMA ont été imposées à 12 pays : Bélarus, Iran, Libye, Myanmar, Nicaragua, RPDC, Russie, Sud-Soudan, Syrie, Ukraine, Venezuela et Zimbabwe.

Le Canada est légalement tenu d'appliquer les sanctions imposées par le Conseil de sécurité des Nations Unies en vertu du chapitre VII de la Charte des Nations Unies. Ces sanctions sont mises en œuvre dans le droit canadien par l'adoption de règlements en vertu de la Loi sur les Nations Unies. Douze pays font l'objet de sanctions de l'ONU (République centrafricaine, Mali, RDC, Iran, Irak, Liban, Libye, RPDC, Somalie, Sud-Soudan, Soudan et Yémen).

Arabie Saoudite - différend bilatéral et les droits humains

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Mise à jour

La relation bilatérale est fracturée depuis août 2018 et de nombreuses mesures punitives saoudiennes contre le Canada restent en place. Les violations continues des droits de l'homme par l'Arabie saoudite demeurent une préoccupation prédominante pour le Canada.

Faits et chiffres à l'appui

Contexte

Aucun progrès n'a encore été réalisé dans la normalisation des relations bilatérales. Les relations bilatérales restent fracturées depuis la dégradation des relations par l'Arabie saoudite le 5 août 2018, en réaction à une série de tweets du ministre des Affaires étrangères de l'époque, Mme Freeland, et des Affaires mondiales (y compris des tweets en arabe du compte RYADH) demandant la libération immédiate des militants des droits de la personne détenus. L'engagement public soutenu du Canada sur les questions de droits de la personne est plus qu'un simple irritant du point de vue saoudien : c'est une ingérence inacceptable dans les affaires intérieures. L'Arabie saoudite justifie ses actions et ses politiques en disant qu'elles sont conformes à sa culture arabe et à son interprétation de l'islam et de la charia.

Au cœur de la relation du Canada avec l'Arabie saoudite se trouve une série d'objectifs : le respect des droits de la personne, la sécurité internationale et régionale, ainsi que la diversification du commerce et des investissements. Le piètre bilan de l'Arabie saoudite en matière de droits de la personne, tant au pays qu'à l'étranger, et l'impact humanitaire de ses actions au Yémen continuent de poser problème. Toutefois, l'Arabie saoudite reste un partenaire de sécurité à part entière et apprécié, ainsi que le principal rempart régional contre les ambitions expansionnistes de l'Iran et la menace qu'elles représentent pour la sécurité mondiale et régionale.

Pour des informations relatives à l'examen des contrôles à l'exportation, voir la note séparée fournie à ce sujet.

Présidence du G-20 2020

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RESPONSABLE - Participation aux réunions du G20 sous la présidence de l'ASK

Mises à jour

L'Arabie saoudite a confirmé que le sommet des dirigeants du G20 se tiendra virtuellement les 21 et 22 novembre. Depuis mars, l'Arabie saoudite a convoqué 12 réunions extraordinaires en réponse à la crise du COVID-19, dont un sommet extraordinaire des dirigeants du G20 le 26 mars et une réunion extraordinaire des ministres des affaires étrangères du G20 le 3 septembre. Les réunions ministérielles initialement prévues ont également eu lieu dans le cadre de 13 volets, dont une réunion conjointe des ministres de la santé et des finances du G20. Lors de leur réunion du 15 avril, les ministres des finances et les gouverneurs des banques centrales du G20 ont publié un plan d'action du G20 détaillant les efforts du groupe pour atténuer les effets de la crise, notamment l'initiative de suspension du service de la dette du G20. En octobre, les ministres des finances du G20 ont convenu de prolonger cette initiative jusqu'en juin 2021.

Faits et chiffres à l'appui

La Syrie - la crise et les négociations de paix

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Mise à jour

En août 2020, les pourparlers de paix de Genève ont repris, mais l'absence d'engagement significatif de la part du régime n'a permis aucune avancée notable. À Idlib, le cessez-le-feu du 5 mars fait l'objet de violations quotidiennes de plus en plus graves, et le régime se prépare à reprendre son offensive à grande échelle dans un avenir proche.

Faits et chiffres à l'appui

Contexte

Malgré un accord de cessez-le-feu conclu début janvier 2020, le régime syrien, avec le soutien aérien de la Russie, a relancé son offensive terrestre pour s'emparer des territoires tenus par l'opposition dans le gouvernorat d'Idlib, dans le nord-ouest de la Syrie. Les forces militaires turques ont envoyé 21 000 soldats à Idlib pour tenter de repousser l'offensive du régime et de freiner les flux de réfugiés vers la frontière turque. En février 2020, 55 soldats turcs ont été tués par une frappe aérienne du régime. Entre décembre 2019 et mars 2020, l'offensive a déplacé près d'un million de personnes, exacerbant les conditions humanitaires désastreuses dans le nord-ouest. Le 5 mars, la Turquie et la Russie ont convenu d'un cessez-le-feu à Idlib.

Le 11 juillet, le Conseil de sécurité des Nations unies a approuvé une prolongation de 12 mois du mécanisme transfrontalier de l'ONU via le poste frontière de Bab al Hawa, dans le nord-ouest. Les pressions exercées par la Russie et la Chine ont entraîné la fermeture de trois des quatre points de passage frontaliers initiaux approuvés par l'ONU, ce qui limite considérablement la capacité de l'aide humanitaire à atteindre des millions de Syriens en situation critique. Il est probable que la Russie et la Chine utiliseront leur influence/leur droit de veto pour bloquer le renouvellement du poste frontalier de Bab al Hawa en juillet 2021, éliminant de fait le mécanisme transfrontalier de l'ONU en Syrie. 

Le troisième cycle de pourparlers du Comité constitutionnel de Genève a eu lieu du 24 au 29 août 2020. Aucun progrès n'a été réalisé en raison de la réticence du régime à discuter de toute question liée à la constitution. Les deux parties ont convenu d'une quatrième session, bien qu'une date n'ait pas encore été fixée. Le processus d'Astana (dirigé par la Russie, la Turquie et l'Iran) n'a pas la capacité de produire une solution politique durable.

Cas consulaires de Syrie

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Cas consulaire d'un enfant orphelin

Contexte

[CAVIARDÉ]

Turquie

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Mise à jour

Le navire turc, l'Oruc Reis, a repris sa mission de prospection gazière dans certaines parties de la Méditerranée orientale que la Grèce revendique comme sa zone économique exclusive.

Faits et chiffres à l'appui

Contexte

Le 5 octobre 2020, vous avez annoncé la suspension des permis d'exportation pertinents à la Turquie, pays allié de l'OTAN. Cette décision faisait suite à des allégations concernant l'exportation possible de drones turcs avec des composants canadiens vers l'Azerbaïdjan et à des rapports selon lesquels ces drones pourraient avoir été utilisés dans des opérations de combat dans le Haut-Karabakh. Les responsables canadiens enquêtent actuellement sur ces allégations.

Les récentes actions de la Turquie visant à reprendre les forages exploratoires en Méditerranée orientale, et la réouverture partielle des plages de Varosha à Chypre, [CAVIARDÉ] Les dirigeants de l'UE, dans les conclusions du Conseil de l'UE des 15 et 16 octobre, "déplorent les nouvelles actions unilatérales et provocatrices de la Turquie en Méditerranée orientale". Vous avez discuté de la situation avec des partenaires clés au cours de votre récente visite en Europe et avez signalé la volonté du Canada de jouer un rôle d'intermédiaire.

Le 25 septembre 2020, un candidat au doctorat de l'Université Carleton et résident permanent au Canada a été détenu alors qu'il se trouvait en Turquie (avec 81 autres personnes) dans le cadre d'une enquête menée par le bureau du procureur général d'Ankara sur des manifestations qui ont eu lieu en 2014 concernant la ville syrienne de Kobani. Depuis, les détentions ont fait l'objet de plusieurs articles dans les médias et d'une attention publique, y compris une déclaration de l'Université Carleton et une lettre qui vous a été adressée condamnant la détention et préconisant la libération d'Erdal. Étant donné que l'individu en question n'est pas un citoyen canadien, il n'a pas le droit en Turquie de bénéficier de services consulaires. Les représentants canadiens continuent de suivre de près l'évolution de la situation en ce qui concerne toute préoccupation potentielle en matière de droits de la personne.

États-Unis – relations bilaterales

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Faits et chiffres à l'appui (statistiques en dollars canadiens)

Contexte

La reprise économique : La mise en œuvre harmonieuse et efficace de la CUSMA est essentielle à notre reprise économique, tout comme le fait de s'assurer que les chaînes d'approvisionnement nord-américaines restent résilientes et efficaces.

Le commerce : Les efforts du Canada visent maintenant à assurer la mise en œuvre efficace de la CUSMA et à défendre les intérêts canadiens contre les impacts réels et potentiels des mesures protectionnistes américaines (p. ex. les tarifs de sécurité nationale de la section 232 des États-Unis). Bien que la CUSMA apporte un certain degré de stabilité aux relations commerciales bilatérales, certaines industries américaines continuent de faire pression sur l'administration américaine pour qu'elle utilise tous les outils disponibles en vertu de la loi américaine pour promouvoir leurs intérêts nationaux.

Sécurité énergétique nord-américaine : Les priorités du Canada comprennent un dialogue permanent de haut niveau sur une approche nord-américaine des marchés de l'énergie, le soutien de notre secteur de l'énergie et l'achèvement des principaux projets d'infrastructure énergétique transfrontaliers (p. ex. Keystone XL).

Gestion de la frontière : L'arrangement frontalier temporaire entre le Canada et les États-Unis a été renouvelé le 21 octobre et a été prolongé jusqu'au 21 novembre. Des modifications aux permis d'entrée pour des cohortes clés ont été mises en œuvre le 8 octobre 2020, notamment pour certains cas de compassion et pour la réunification familiale élargie avec des citoyens canadiens et des résidents permanents. Des modifications aux permis d'entrée pour les étudiants internationaux ont également été approuvées récemment et sont en vigueur depuis le 20 octobre.

Élections

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Faits et chiffres à l'appui

Contexte

Le 3 novembre, les Américains ont voté pour élire leur président, les 435 membres de la Chambre des représentants (pour un mandat de deux ans) et 35 des 100 membres du Sénat des États-Unis (pour un mandat de six ans).  M. Joseph R. Biden Jr. a remporté la majorité des votes populaires et des votes du collège électoral. Bien que le résultat ne soit pas confirmé légalement avant le 14 décembre, date du vote du collège électoral, il devrait devenir le 46e président des États-Unis lors de son investiture le 20 janvier 2021. Dans un discours de victoire prononcé le 7 novembre, le président élu Biden s'est adressé aux partisans du président Trump et a déclaré qu'il chercherait à être un président pour tous les Américains.

La campagne Trump conteste les résultats de certains États, invoquant des fraudes et des irrégularités électorales. Toutefois, la marge de victoire de M. Biden semble trop importante pour être annulée par les tribunaux, même si la campagne Trump parvient à prouver ses arguments. Par le passé, les recomptages américains n'ont généralement modifié les totaux des votes que de quelques centaines de bulletins.

Le PM Trudeau a publié une déclaration félicitant Joe Biden et Kamala Harris pour leur victoire électorale le samedi 7 novembre, et il a été le premier dirigeant international à s'entretenir avec le président élu le 9 novembre. Ils se sont engagés à travailler ensemble sur la pandémie de COVID-19, la reprise économique, le changement climatique, la migration, la sécurité mondiale, le racisme anti-Noir, le commerce et l'énergie. Le PM a également soulevé les cas des Canadiens Michael Kovrig et Michael Spavor, qui ont été détenus arbitrairement en Chine.

Venezuela

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Mise à jour

Faits et chiffres à l'appui

Contexte

Yemen

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Mise à jour

Malgré l'appel du Secrétaire général de l'ONU à un cessez-le-feu mondial, les efforts pour un cessez-le-feu à l'échelle nationale au Yémen ne se sont pas concrétisés. La situation sécuritaire reste extrêmement préoccupante suite à une nouvelle escalade de la violence depuis début 2020. La situation humanitaire globale se détériore en raison de la propagation du COVID-19. L'envoyé spécial de l'ONU, Martin Griffiths, continue de s'engager dans les négociations avec les parties, en identifiant et en s'appuyant sur les points de convergence, et en proposant des compromis là où des différences subsistent. L'échange de prisonniers d'octobre entre les parties est une importante mesure de confiance et est considéré comme un pas en avant vers la paix. La déclaration d'auto-administration du Conseil de transition du Sud, le 25 avril, est préoccupante car les tensions militaires s'accroissent entre les factions disparates du Sud.

Faits et chiffres à l'appui

Revue 5G

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Réactifs, si on les interroge sur des vendeurs spécifiques

Mise à jour

Le Canada n'est actuellement pas déclaré sur la 5G et sur la diversification des fournisseurs. Tous les autres partenaires des Five Eyes ont annoncé des mesures visant à interdire ou à restreindre la fourniture par Huawei d'équipements pour le développement de leurs futurs réseaux 5G.

Faits et chiffres à l'appui

Contexte

La sécurité des systèmes sans fil 5G a été au premier plan des reportages des médias nationaux et internationaux. On s'attend à ce que l'introduction de la technologie 5G permette de nouvelles applications et innovations qui offriront de nombreuses possibilités économiques au Canada. La mise en œuvre complète de la 5G au Canada prendra de nombreuses années, mais elle commence déjà dans le secteur des télécommunications sans fil sous réglementation fédérale du Canada. Les fournisseurs de services de télécommunications canadiens se préparent à une vente aux enchères du spectre 5G qui aura lieu en 2021.

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