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Comparution de la Ministre de la petite entreprise, de la promotion des exportations et du commerce international devant le comité permanent du commerce international de la chambre des communes sur Projet de loi c-18, deuxième lecture : Loi de mise en oeuvre de l’accord de continuité commerciale Canada–royaume-uni (ACC)

2021-02-19

Table des matières

Comité permanent du Commerce international (ciit)

43e législature – deuxième session

Du 23 septembre 2020 à aujourd’hui

Présidente

L’hon. Judy sgro (parti libéral – ontario)

Vice-présidente

Tracy Gray (Parti conservateur – Colombie-Britannique)

Simon-Pierre Savard‑Tremblay (Bloc québécois – Québec)

Membres

Daniel Blaikie (NPD – Manitoba)

Randy Hoback (Parti conservateur – Saskatchewan)

Ben Lobb (Parti conservateur – Ontario)

Sukh Dhaliwal (Parti libéral – Colombie‑Britannique)

Ziad Aboultaif (Parti conservateur – Alberta)

Randeep Sarai (Parti libéral – Colombie‑Britannique)

Rachel Bendayan (Parti libéral – Québec)
secrétaire parlementaire de la ministre de la petite entreprise, de la promotion des exportations et du commerce international

Chandra Arya (Parti libéral – Ontario)

Terry Sheehan (Parti libéral – Ontario)
secrétaire parlementaire de la ministre du développement économique et des langues officielles (fednor)

Ordre des questions :

Le temps alloué pour l’interrogation des témoins au premier tour sera le suivant : parti conservateur – six (6) minutes, parti libéral – six (6) minutes, bloc québécois – six (6) minutes, nouveau parti démocratique – six (6) minutes; que l’ordre et le temps alloués pour l’interrogation des témoins au deuxième tour soient les suivants : parti conservateur – cinq (5) minutes, parti libéral – cinq (5) minutes, bloc québécois – deux minutes et demie (2,5), nouveau parti démocratique – deux minutes et demie (2,5), parti conservateur – cinq (5) minutes, parti libéral – cinq (5) minutes. Si le temps le permet, les tours suivants reprendront le schéma des deux premiers, à la discrétion du président.

Les témoins disposent généralement de dix minutes chacun pour leurs mots d’ouverture, mais le président demande souvent aux témoins de les limiter à cinq minutes s’ils comparaissent aux côtés d’autres témoins présentant aussi des mots d’ouverture.

Mandat :

Le comité permanent du commerce international de la chambre des communes étudie et fait rapport sur les questions qui lui sont présentées par la chambre des communes. Le comité peut également lancer des études sur des sujets relevant de son mandat. En tant que comité permanent établi par le règlement de la chambre des communes, le comité peut être invité à commenter les lois, les activités et les dépenses des ministères et d’autres questions relevant de sa compétence. Le compendium de la procédure de la chambre des communes contient des renseignements supplémentaires sur le mandat et les pouvoirs des comités permanents.

Le domaine général de compétence du comité comprend les éléments suivants :

Les ministères et organismes fédéraux qui font l’objet d’un examen direct par le comité sont les suivants :

Hon. Judy SGRO Présidente (PLC—Humber River-Black Creek, ON)

Intérêts clés

Rôles parlementaires

Mme sgro est députée depuis 1999. Elle a été secrétaire parlementaire du ministre des travaux publics et des services gouvernementaux en 2003, et ministre de la citoyenneté et de l’immigration de 2003 à 2005. Elle a été porte-parole de nombreux portefeuilles, notamment ceux de l’industrie, de la condition féminine, des anciens combattants et du revenu national. Au cours de la législature précédente, mme sgro a été présidente du comité permanent des transports, de l’infrastructure et des collectivités.

Participation notable à des comités

Renseignements biographiques

Avant d’entrer en politique fédérale, mme sgro a fait de la politique municipale en tant que membre du conseil municipal de north york et du conseil municipal de toronto, à partir de 1987. À l’échelle municipale, elle était axée sur la réduction de la pauvreté et du crime.

Tracy Gravy Vice-Présidente (PCC—Kelowna-Lake Country, C.B)  

Porte-parole pour la promotion des exportations et le commerce international

Intérêts clés

Rôles parlementaires

Mme gray a été nommée porte-parole du parti conservateur pour la promotion des exportations et le commerce international par le chef du parti, erin o’toole, le 8 septembre 2020. elle avait auparavant occupé le poste de porte-parole en matière de commerce interprovincial.   

Participation notable à des comités 

Renseignements biographiques

Mme gray l’a remporté contre le député libéral sortant aux élections générales de 2019, alors qu’elle était conseillère municipale de kelowna (de 2014 à 2018). Avant son entrée en politique, mme gray a accumulé une vaste expérience dans l’industrie des alcools de la colombie-britannique. En 2003, elle a introduit une chaîne de magasins de vin vqa en colombie-britannique. Elle a de l’expérience dans la gestion de plusieurs vignobles et brasseries dans la vallée de l’okanagan.  

Déclarations récentes sur le commerce

Simon-Pierre Savard-Tremblay Vice-Président (BQ—Saint-Hyacinthe-Bagot, QC)

Porte-parole pour le commerce international

Intérêts clés

Rôles parlementaires

M. Savard‑tremblay est actuellement le porte-parole du bloc québécois pour le commerce international et l’industrie.

Participation notable à des comités

Renseignements biographiques

Avant d'entrer en politique, m. Savard-tremblay a travaillé comme universitaire, auteur et chroniqueur. Il est titulaire d'un baccalauréat en sciences politiques de l'université de montréal, d'une maîtrise en sociologie de l'université du québec à montréal et d'un doctorat en économie sociale du développement de l'école des hautes études en sciences sociales de paris. Il a activement participé au forum jeunesse du bq et a été un commentateur fréquent au québec sur les questions économiques et liées à la souveraineté. Dans ses travaux universitaires, il est critique du néolibéralisme et de la mondialisation.

Déclarations récentes sur le commerce et les pme

Daniel Blaikie (NPD—Elmwood-Transcona, MB)

Porte-parole pour le commerce international

Intérêts clés

Rôles parlementaires

M. Blaikie a été élu pour la première fois en 2015. Il est actuellement le porte-parole du npd pour la réforme démocratique, l'emploi, le développement de la main-d'œuvre et l'inclusion des personnes handicapées, la promotion des exportations et le commerce international et la diversification de l'économie de l'ouest, ainsi que le porte-parole adjoint pour les finances. Il a déjà été porte-parole pour les services publics et l'approvisionnement, porte-parole adjoint en matière d'éthique et président du caucus du npd.

Participation notable à des comités

Renseignements biographiques

Avant de se lancer en politique, m. Blaikie a travaillé comme électricien. Il a été membre du conseil d'apprentissage et de certification du manitoba et du conseil du travail de winnipeg.

Déclarations récentes en matière de commerce

Randy Hoback (PCC—Prince Albert , SK)

Porte-parole pour le commerce international

Intérêts clés

Rôles parlementaires

M. Hoback préside actuellement le caucus conservateur de la saskatchewan. Il a déjà été porte-parole pour le commerce international et les relations canado-américaines. Il a également été président de la section canadienne de parlamericas à partir de 2010, et président de parlamericas à l’échelle hémisphérique de 2011 à 2014.

Participation notable à des comités

Renseignements biographiques

M. Hoback a été élu pour la première fois en 2008, puis a été réélu dans sa circonscription de prince albert à chacune des élections de 2011, 2015 et 2019. Avant de se lancer en politique, m. Hoback a travaillé dans l'industrie de la fabrication de matériel agricole avant de prendre en charge la ferme familiale. Il est titulaire d'un certificat en administration des affaires de l'université de la saskatchewan et d'un titre de directeur agréé de l'université mcmaster.

Déclarations récentes sur le commerce

Ben Lobb (PCC—Huron-Bruce, Ontario)

Intérêts clés

Rôles parlementaires

M. Lobb a été membre de nombreuses associations parlementaires et de nombreux groupes interparlementaires entre 2009 et 2016. Parmi ces groupes, mentionnons l'association législative canada-chine (accc), l'association parlementaire canadienne de l'otan (cana), le groupe interparlementaire canada-états-unis (ceus) et la section canadienne de l'association parlementaire du commonwealth (ccom).

Participation notable à des comités

Renseignements biographiques

M. Lobb a été élu pour la première fois à la chambre des communes en 2008. Il a depuis été réélu en 2011, 2015 et 2019. M. Lobb a fréquenté l'université lee à cleveland, au tennessee, où il a obtenu un baccalauréat en administration des affaires.

Déclarations récentes sur le commerce

Ziad Aboultaif (PCC—Edmonton Manning, Alberta)

Intérêts clés

Rôles parlementaires

Le député aboultaif a été le porte-parole conservateur pour le gouvernement numérique de novembre 2019 à septembre 2020. Il avait auparavant occupé les fonctions de porte-parole pour le développement international et de porte-parole pour le revenu national.

Participation notable à des comités

Renseignements biographiques

M. Aboultaif a été élu pour la première fois en 2015 et a fait campagne en promettant de soutenir les petites entreprises et d'appuyer le développement des oléoducs. Avant d'entrer en politique, il était un chef d'entreprise indépendant travaillant dans la logistique et la distribution.

Déclarations récentes sur le commerce

Rachel Bendayan (PLC—Outremont, QC)

Secrétaire parlementaire de la ministre de la petite entreprise, de la promotion des exportations et du commerce international.

Intérêts clés

Rôles parlementaires

Mme bendayan a été élue pour la première fois lors d'une élection partielle en février 2019. Elle est actuellement secrétaire parlementaire de la ministre de la petite entreprise, de la promotion des exportations et du commerce international.

Participation notable à des comités

Renseignements biographiques

Avant de se lancer en politique, mme bendayan était avocate chez norton rose canada à montréal. Elle s'est présentée pour le parti libéral à montréal en 2015, perdant contre thomas mulcair. Après l'élection, elle a été engagée comme chef de cabinet de l'ancienne ministre de la petite entreprise et du tourisme, bardish chagger.

Déclarations récentes sur le commerce

Sukh Dhaliwal (PLC—Surrey – Newton, C.‑B.)

Intérêts clés

Rôles parlementaires

M. Dhaliwal a siégé au parlement à deux reprises, représentant d'abord la circonscription de newton-north delta de 2006 à 2011, puis celle de surrey-newton de 2015 à aujourd'hui. Au cours de son précédent mandat de député, il a été porte-parole pour la porte d'entrée de l'asie-pacifique, le sport et la diversification de l'économie de l'ouest canadien.

Participation notable à des comités

Renseignements biographiques

M. Dhaliwal est né en inde et est arrivé au canada en 1984. Avant de se lancer en politique, il a fondé une entreprise d'arpentage prospère à surrey. Il s'est beaucoup impliqué dans le milieu des affaires et dans les affaires municipales de surrey, siégeant à de nombreux conseils locaux et participant à des campagnes de financement.

Déclarations récentes sur le commerce

Chandra Arya (PLC—Nepean, ON)

Intérêts clés

Rôles parlementaires

M. Arya a été élu pour la première fois en 2015. Il est membre de pratiquement toutes les associations interparlementaires.

Participation notable à des comités

Renseignements biographiques

Avant d'entrer en politique, m. Arya a travaillé comme cadre dans le secteur de la haute technologie. Il est titulaire d'un baccalauréat en ingénierie et d'une maîtrise en administration des affaires. M. Arya a été actif dans le milieu des affaires d'ottawa, siégeant au conseil d'administration d'invest ottawa et présidant la chambre de commerce indo-canada. Il a également été actif dans le secteur social et a siégé au conseil d'administration de la unity non-profit housing corporation ottawa et en tant que vice-président de l'ottawa community immigrants services organization.

Déclarations récentes sur le commerce

Randeep Sarai (PLC—Surrey Centre, C.‑B.)

Intérêts clés

Rôles parlementaires

M. Sarai a été élu pour la première fois en 2015. Au cours de la législature précédente, il a été président du caucus libéral du pacifique et du nord. Il a également été membre de nombreuses associations interparlementaires.

Participation notable à des comités

Renseignements biographiques

M. Sarai est un avocat de formation, avec une expérience en développement immobilier et en planification urbaine. Il est titulaire d'un baccalauréat de l'université de la colombie-britannique, avec spécialisation en sciences politiques, et d'un baccalauréat en droit de l'université queen's. Il a siégé au conseil d'administration de plusieurs organismes communautaires voués à la lutte contre la violence chez les jeunes à surrey.

Déclarations récentes sur le commerce

Terry Sheehan (PLC—Sault Ste. Marie, ON)

Secrétaire parlementaire de la ministre du Développement économique

Intérêts clés

Rôles parlementaires

M. Sheehan a été élu pour la première fois en 2015. Il a été élu coprésident du caucus multipartite sur l'acier lors de la précédente législature. Il est le secrétaire parlementaire de la ministre du développement économique depuis novembre 2019.

Participation notable à des comités

Renseignements biographiques

Avant d'entrer en politique, m. Sheehan a fait carrière dans les secteurs privé et public, dans le domaine des affaires, du développement communautaire et économique. Le dernier poste qu'il a occupé avant d'être élu député était celui de consultant en emploi et en formation pour le ministre de la formation et des collèges et universités de l'ontario. C'est dans sa circonscription que se trouvent algoma steel et tenaris.

Motion émanant du député

Au cours de la 42e législature, m. Sheehan a déposé une motion émanant d’un député sur l’importance de l’industrie sidérurgique canadienne et la création d’une stratégie nationale d’approvisionnement en acier.

Comparution devant le comité permanent du commerce international de la chambre des communes (ciit) Projet de loi c-18, la loi de mise en oeuvre de l’accord de continuité commerciale canada–royaume‑uni, le 22 février 2021

Scénario de la rencontre

Composition du comité et intérêts

Travaux du comité

Accord de continuité commerciale canada–royaume‑uni : questions et réponses

Au sujet de l’accord de continuité commerciale (acc) et d’un futur accord de libre-échange (ale)

En quoi l’acc entre le canada et le royaume-uni est avantageux pour les canadiens?

En quoi cet accord est-il différent de l’aecg?

Cet accord a-t-il une incidence sur le commerce du canada avec l’union européenne, ou sur l’aecg?

Qu’entend-on par la nature transitoire de l’acc entre le canada et le royaume‑uni?

Quelles dispositions de l’acc permettront de veiller à ce que le canada et le royaume-uni retourneront à la table pour négocier un nouvel ale?

Le canada a-t-il concédé quoi que ce soit sur les produits laitiers (fromage) ou toute autre industrie soumise à la gestion de l’offre?

La souveraineté du canada est-elle menacée par l’acc?

L’acc reprend-il les éléments du commerce progressiste de l’aecg?

Pendant combien de temps l’acc entre le canada et le royaume-uni sera-t-il en vigueur?

Cet accord ne fait-il pas que reproduire les mêmes problèmes que l’aecg?

Comment allez-vous faire en sorte que les canadiens profitent de l’acc ou d’un futur ale avec le royaume‑uni, alors que si peu d’entre eux utilisent l’aecg?

À quel moment les futures négociations d’un ale global commenceront-elles?

Au sujet du processus

Quelles sont les dispositions prises pour que le commerce avec le royaume-uni se poursuive sans interruption jusqu’à l’entrée en vigueur de l’acc entre le canada et le royaume-uni?

Pourquoi le canada n’a-t-il pas négocié un nouvel ale avec le royaume-uni dès le début du brexit?

Pourquoi le dialogue commercial a-t-il été interrompu en 2019?

Pourquoi les autres pays n’ont-ils pas interrompu leurs propres discussions avec le royaume-uni en 2019?

Pourquoi le canada a-t-il repris les discussions avec le royaume-uni (seulement) à l’été 2020?

Pourquoi ces négociations sur l’acc n’ont-elles pas suivi le processus normal et plus transparent des négociations commerciales? Les canadiens ont-ils été consultés?

Les provinces et les territoires ont-ils été consultés? Quels sont leurs points de vue?

Qu’est-ce qu’un ale global?

Qu’est-ce qui a empêché le gouvernement de suivre la politique modifiée sur le dépôt des traités au parlement pour les négociations de l’acc?

Comment la politique modifiée sera-t-elle mise en œuvre?

Autres enjeux : brexit, ptpgp, accord du vendredi saint

Le canada est-il touché par le nouvel accord de commerce et de coopération entre l’union européenne et le royaume-uni?

Quelle aide le gouvernement offre-t-il aux entreprises canadiennes à la suite du brexit?

Comment l’acc canada–royaume-uni s’aligne-t-il avec l’intérêt du royaume‑uni pour le ptpgp?

L’adhésion du royaume-uni au ptpgp est-elle conditionnelle à la conclusion d’un futur ale entre le canada et le royaume-uni?

Un futur accord commercial entre le canada et le royaume-uni est-il conditionnel au respect de l’accord du vendredi saint?

Décret de remise pour la continuité commerciale au royaume-uni : questions et réponses

1. Pourquoi le décret de remise est-il nécessaire?

2. Qu’est-ce qui est couvert par le décret de remise?

3. Pourquoi le décret de remise fait-il référence à l’accord commercial global et économique (aceg) avec l’union européenne plutôt qu’à l’accord de continuité commerciale (acc) avec le royaume-uni?

4. Comment l’importateur peut-il demander le décret de remise?

5. L’utilisation du décret de remise entraînera-t-elle plus de paperasse pour les importateurs?

6. Quelles sont les marchandises visées par le décret de remise?

7. L’importateur peut-il demander un remboursement pour l’importation d’un produit qui aurait été admissible au décret de remise?

8. Quand l’acc entrera-t-il en vigueur?

9. L’acc sera-t-il permanent?

Résumé de l’accord de continuité commerciale canada–royaume-uni

Dans l’accord de continuité commerciale entre le canada et le royaume-uni (acc), le canada et le royaume-uni ont reproduit en substance l’aecg, en le modifiant uniquement lorsque nécessaire pour l’adapter à un contexte bilatéral. L’aecg est incorporé par référence dans un traité abrégé et les modifications qui doivent être apportées à l’aecg sont détaillées dans une annexe au traité abrégé.

Traité abrégé

Le traité abrégé intègre l’aecg par référence comme point de départ de l’acc. Un comité mixte canada–royaume-uni, conçu sur le modèle de l’aecg, est créé. Une disposition relative au maintien de la loi précise que les références au droit de l’union européenne dans l’acc doivent être interprétées comme des références au droit de l’union européenne tel qu’il est incorporé dans le droit interne du royaume-uni à la fin de la période de transition de brexit et prévoit le recours à des consultations urgentes si le royaume-uni diminue la conformité d’une mesure dans le cadre de l’acc. Une disposition relative aux négociations ultérieures engage les parties à entamer des négociations sur un nouvel ale dans un délai d’un an à compter de l’entrée en vigueur de l’acc, que les parties s’efforceront de conclure dans les trois ans suivant l’entrée en vigueur de l’acc.

Chapitre 1 – définitions générales et dispositions initiales

L’acc comporte plusieurs chapitres qui énoncent les dispositions administratives et institutionnelles s’appliquant à l’ensemble de l’accord. Ces dispositions établissent le cadre dans lequel l’accord sera interprété, géré et mis en œuvre.

Chapitre 2 – traitement national et accès aux marchés pour les marchandises

L’accès complet des marchandises aux marchés est la pierre d’assise de tout accord de libre‑échange. Cet accès découle de l’engagement des parties signataires à réduire ou à éliminer les droits de douane, à ne pas restreindre ni interdire l’importation ou l’exportation de marchandises et à traiter les produits importés de manière non moins favorable que les marchandises similaires produites au pays. Ces engagements sont énoncés au chapitre sur le traitement national et l’accès aux marchés des marchandises (tnam). Le libellé du chapitre sur le tnam de l’aecg n’a pas subi de modifications importantes dans l’acc, et 100 % des engagements relatifs à l’élimination des tarifs de l’aecg sont reconduits. L’acc protège entièrement les secteurs canadiens des produits laitiers, de la volaille et des œufs et ne prévoit aucun nouvel accès supplémentaire au marché pour le fromage et tout autre produit soumis à la gestion de l’offre. Une poignée de produits (certains produits agricoles, ainsi que le poisson et les fruits de mer) soumis à des contingents tarifaires en vertu de l’aecg ont également été reconduits avec de nouveaux volumes qui sont le produit d’un résultat négocié. Dans le cadre de l’aecg, les contingents tarifaires pour le bœuf, le porc et le blé sont administrés selon un système de licence que le royaume-uni n’a pu reproduire pour l’acc. Au lieu de cela, les contingents tarifaires pour le bœuf, le porc et le blé dans le cadre de l’acc seront administrés selon le principe du premier arrivé, premier servi. Ce résultat permet un accès simplifié au marché britannique qui réduit la paperasserie et les formalités administratives. L’acc permet un retour facultatif à un système de licence si les deux parties en conviennent.

Chapitre 3 – recours commerciaux

Les dispositions du chapitre sur les recours commerciaux remplissent trois objectifs principaux : garantir que les recours commerciaux soient appliqués de façon transparente, veiller à ce que l’intérêt public soit dûment pris en compte dans l’imposition de droits antidumping ou compensateurs, et veiller à ce que les garanties soient appliquées de la façon qui fausse le moins possible le commerce.

Chapitre 4 – obstacles techniques au commerce

Aux termes de l’accord sur les obstacles techniques au commerce (accord sur les otc) de l’organisation mondiale du commerce (omc), les parties ont déjà pris un certain nombre d’engagements en ce qui concerne l’élaboration, l’adoption et l’application de règlements techniques, de normes et de procédures d’évaluation de la conformité afin d’éviter de mettre en œuvre des mesures qui font inutilement obstacle au commerce international. Le chapitre sur les otc incorpore les principales dispositions de l’accord sur les otc de l’omc, sur lesquelles il prend appui, et énonce des dispositions qui contribuent à empêcher et à régler les perturbations causées par la réglementation et les exigences connexes en matière d’essais et d’homologation.

Chapitre 5 – mesures sanitaires et phytosanitaires (sps)

Le chapitre sur les mesures sanitaires et phytosanitaires (sps) confirme l’accord sur l’application des mesures sanitaires et phytosanitaires de l’organisation mondiale du commerce (omc) et s’appuie sur celui-ci. Le chapitre maintient le droit de chaque partie à prendre les mesures sps nécessaires pour se protéger contre les risques à l’égard de la salubrité des aliments et la vie ou la santé des animaux ou des végétaux, tout en exigeant que ces mesures soient fondées sur la science et transparentes, et qu’elles ne s’appliquent que dans la mesure nécessaire à la protection des humains, de la faune et de la flore, de sorte qu’elles ne créent pas de restrictions commerciales relatives aux mesures sps qui sont inutiles et injustifiables. Le canada et le royaume‑uni se sont également engagés, par des échanges de lettres parallèles, à travailler ensemble sur des questions d’importance pour le commerce dans les secteurs de la viande et des produits de la biotechnologie, en vue de faciliter le commerce.

Chapitre 6 – douanes et facilitation du commerce

Le chapitre sur le régime douanier et la facilitation du commerce vise à accélérer la circulation des marchandises tout en assurant la sécurité nationale grâce à des mesures efficaces et efficientes aux frontières. Les engagements pris dans ce chapitre complètent des engagements similaires que les parties ont pris dans le cadre de l’organisation mondiale du commerce (omc) et de l’organisation mondiale des douanes (omd).

Chapitre 7 – subventions

Des engagements fermes entre les parties et d’autres partenaires commerciaux sont énoncés dans l’accord sur les subventions et les mesures compensatoires de l’omc et l’accord de l’omc sur l’agriculture. Parce que les subventions peuvent avoir des incidences sur tous les partenaires commerciaux, le canada croit que l’omc est l’organisme qui peut le mieux renforcer les disciplines applicables à leur utilisation appropriée. Toutes les subventions versées au canada, à l’exception de celles qui concernent les industries culturelles, sont assujetties au chapitre sur les subventions du présent accord. Les dispositions relatives à l’échange de renseignements et aux notifications entre les parties favoriseront la transparence.

Chapitre 8 – investissement

Le commerce de l’investissement est distinct du commerce des marchandises ou des services et possède sa propre réglementation. Tout comme l’aecg, l’acc cherche à faciliter l’augmentation des investissements entre les parties. Le chapitre sur les investissements est conçu pour donner aux investisseurs une certitude, une stabilité, une transparence et une protection accrues à l’égard de leurs investissements, en plus d’assurer l’accès des investisseurs des deux parties à leurs marchés respectifs. Comme les dispositions relatives au règlement des différends en matière d’investissement ne font pas partie de l’application provisoire de l’aecg, le canada et le royaume-uni ont convenu de suspendre ces dispositions en attendant leur examen par les deux parties.

Chapitre 9 – commerce transfrontières des services (cts)

Tout comme celles de l’aecg, les dispositions du chapitre sur le cts forment la base pour la libéralisation du marché des services dans le cadre de l’accord. Outre l’application des obligations relatives au traitement national et à la npf, ce chapitre établit la portée de l’accord en ce qui concerne le marché des services. Il est important de noter que l’approche de la liste négative est utilisée à cette fin. C’est-à-dire que tous les services sont assujettis aux obligations de l’accord, sauf indication contraire. Pour les fournisseurs de services canadiens, l’acc maintient l’accès au marché du royaume-uni, lequel figure parmi les meilleurs jamais accordé à un partenaire commercial. Cela signifie que les fournisseurs canadiens œuvrant dans la plupart des secteurs des services demeureront sur un pied d’égalité avec les fournisseurs de services du royaume‑uni et bénéficieront d’un traitement plus favorable que la plupart de leurs concurrents de pays autres que le royaume‑uni.

Chapitre 10 – admission et séjour temporaires des personnes physiques à des fins professionnelles

Le chapitre sur l’admission temporaire de l’aecg, lequel porte sur les exigences administratives comme l’examen des besoins économiques qui peuvent imposer des délais et des frais d’administration aux personnes souhaitant être admises, a été reproduit dans l’acc. Les dispositions de ce chapitre visent à accroître la transparence et la prévisibilité de ces exigences. Dans le domaine des fournisseurs de services contractuels et des professionnels indépendants, les engagements pris par le royaume-uni représentent un accès préférentiel pour le canada, ce qui signifie que les canadiens bénéficient d’un meilleur accès au royaume-uni que ce qui est généralement offert à ses autres partenaires commerciaux.

Chapitre 11 – reconnaissance mutuelle des qualifications professionnelles

Le chapitre sur la reconnaissance mutuelle des qualifications professionnelles (rmqp) reproduit un cadre détaillé qui simplifie le processus de négociation d’accords de reconnaissance mutuelle (arm) par les organismes professionnels ou les autorités de réglementation des parties.

Chapitre 12 – réglementation intérieure

Les objectifs du chapitre sur la réglementation intérieure consistent à faire en sorte que les procédures et les obligations en matière de licences et de qualifications soient transparentes, objectives, équitables et expéditives. Les dispositions reproduites s’appliquent au cadre de la délivrance des licences – pour que les exigences soient claires, accessibles au public et fondées sur des critères objectifs – et aussi aux procédures, pour que l’examen des demandes et l’octroi des autorisations se fassent rapidement et d’une manière qui n’est pas arbitraire.

Chapitre 13 – services financiers

Le chapitre sur les services financiers, tel que reproduit à partir de l’aecg, s’applique à des mesures adoptées ou maintenues par les parties relativement aux institutions financières, aux investisseurs et à leurs investissements respectifs dans des institutions financières ainsi qu’aux échanges commerciaux transfrontaliers de services financiers. Ce chapitre adapte les engagements généraux de l’accord au secteur des services financiers. En plus des obligations sur le traitement national, le traitement de la nation la plus favorisée et l’accès aux marchés similaires, ce chapitre comprend des engagements précis liés à la transparence réglementaire, au transfert transfrontalier et au traitement de renseignements par les institutions financières.

Chapitre 14 – services de transport maritime internationaux

Le présent article reproduit les dispositions de l’aecg à l’effet que les mesures du gouvernement liées au secteur des services de transport maritime internationaux (stmi) sont assujetties aux dispositions des chapitres sur l’investissement et le commerce transfrontières des services (cts) de l’accord, incluant l’obligation de ne pas maintenir des mesures discriminantes en ce qui a trait à l’accès et à l’utilisation des ports, et l’utilisation de l’infrastructure et des services des ports.

Chapitre 15 – télécommunications

Le chapitre sur les télécommunications, reproduit à partir de l’aecg, est formé des dispositions relatives à l’utilisation des réseaux publics de transport des télécommunications, ainsi qu’aux aspects matériels et procéduraux de la gestion de ces réseaux. Le chapitre vise à maintenir une certitude accrue sur le plan de la réglementation pour les fournisseurs de services de télécommunications en incorporant des règles qui visent à assurer que les organismes de réglementation des télécommunications agissent de manière impartiale, objective et transparente. Il aide par conséquent les investisseurs et les fournisseurs canadiens de services de télécommunications en rendant l’environnement réglementaire plus prévisible et plus concurrentiel.

Chapitre 16 – commerce électronique

Le chapitre sur le commerce électronique, tel que reproduit à partir de l’aecg, inclut des mesures visant à protéger les renseignements personnels et à faciliter la coopération sur des questions telles que le traitement du pourriel et la protection contre les pratiques commerciales frauduleuses et trompeuses. Il inclut également un engagement de maintenir le cadre existant qui ne prévoit aucune application des droits de douane sur les produits numériques transmis par voie électronique afin d’accroître davantage la transparence et la prévisibilité du cadre de réglementation du commerce électronique.

Chapitre 17 – politique en matière de concurrence

Comme dans le cas de l’aecg, l’objectif du chapitre sur la politique en matière de concurrence consiste à faire en sorte que les avantages de la libéralisation du commerce aux termes de l’accord ne soient pas annulés par des comportements commerciaux anticoncurrentiels. Bien que l’approche de l’accord reconnaisse que chacune des parties est libre d’appliquer sa législation intérieure sur la concurrence de la manière dont elle le juge bon, ce chapitre offre un cadre grâce auquel chacune possède un régime d’application transparent, non discriminatoire et équitable pour contrer les divers types de comportements anticoncurrentiels.

Chapitre 18 – entreprises d’état, monopoles et entreprises bénéficiant de droits et de privilèges spéciaux

Comme dans le cas de l’aecg, l’accord reconnaît le droit des gouvernements d’établir des monopoles ou des entreprises d’état pour faire avancer certains objectifs de politique publique, mais cherche aussi à faire en sorte que ces objectifs ne nuisent pas indûment à la libre circulation des marchandises. Le chapitre sur les entreprises d’état et les monopoles maintient par conséquent des règles et des disciplines pour les entreprises d’état afin de protéger le marché contre la distorsion du commerce qui peut découler de leur interaction avec les entreprises privées.

Chapitre 19 – marchés publics

En tant que parties à l’accord sur les marchés publics (amp) de l’organisation mondiale du commerce, le canada et le royaume-uni se sont déjà engagés à traiter les marchandises, les services et les fournisseurs de l’autre partie de façon équitable, transparente et non discriminatoire. L’acc reproduit les règles de procédure et les engagements en matière d’accès aux marchés dont le canada et le royaume-uni ont convenu dans le chapitre sur les marchés publics de l’aecg. Comme dans le cas de l’aecg, le canada et le royaume-uni ont également convenu d’établir, d’ici le 21 septembre 2022, un point d’accès électronique unique individuel pour les avis de marchés publics couverts par l’acc, y compris au niveau sous-central. Les points d’accès électronique uniques offriront aux entreprises canadiennes et britanniques un guichet unique pour obtenir rapidement des renseignements sur tous les appels d’offres couverts par l’acc.

Chapitre 20 – propriété intellectuelle

Le chapitre sur les droits de propriété intellectuelle, tel que reproduit à partir de l’aecg, protège efficacement les titulaires de dpi des parties par des engagements précis en ce qui concerne les droits d’auteur et les droits connexes, les marques de commerce, les dessins, les brevets, les indications géographiques, les variétés de végétaux, les mesures d’application des dpi et la coopération entre les parties.

Chapitre 21 – coopération en matière de réglementation

Le chapitre sur la coopération en matière de réglementation, tel que reproduit à partir de l’aecg, maintient le renforcement de la coopération à propos des questions réglementaires afin de favoriser la participation de nature prospective des parties dès le début de l’élaboration de nouvelles mesures. Il est escompté que donner plus rapidement accès aux processus d’élaboration de règlements en application de l’acc réduise au fil du temps les différences entre les approches réglementaires des parties, et donc le nombre d’obstacles au commerce lorsque les règlements sont mis en œuvre.

Chapitre 22 – commerce et développement durable

Le chapitre sur le commerce et le développement durable, tel que reproduit à partir de l’aecg, ainsi que les chapitres dudit accord sur le commerce et les travailleurs, et le commerce et l’environnement, reflète les valeurs communes des parties puisqu’il reconnaît que les objectifs économiques, sociaux et environnementaux se soutiennent et se renforcent mutuellement. En maintenant les engagements conjoints, ce chapitre permet de garantir que la croissance économique ne se fasse pas au détriment d’autres objectifs sociaux et environnementaux importants.

Chapitre 23 – commerce et droits des travailleurs

Le canada estime que la libéralisation du commerce ainsi que la promotion et la protection des droits des travailleurs constituent des objectifs qui se renforcent mutuellement et qui sont aussi importants l’un que l’autre. En ce sens, la reproduction des engagements de l’aecg dans l’acc en ce qui touche les droits des travailleurs donne l’assurance que des normes élevées de protection des travailleurs seront maintenues à mesure que le commerce bilatéral augmente avec le royaume‑uni. Le chapitre de l’acc sur les droits des travailleurs contient des obligations complètes en matière de droits des travailleurs et confirme l’importance d’appliquer efficacement la législation intérieure relative aux travailleurs. Le canada et le royaume-uni se sont aussi engagés à assurer la santé et la sécurité au travail, à maintenir des normes d’emploi minimales acceptables et à éviter la discrimination en ce qui a trait aux conditions de travail, en particulier pour les travailleurs migrants.

Chapitre 24 – commerce et environnement

Le gouvernement du canada est fermement attaché au principe selon lequel le commerce et la protection de l’environnement doivent se soutenir mutuellement. C’est pourquoi la reproduction des engagements de l’aecg dans l’acc en matière d’environnement donne l’assurance que le commerce et la protection de l’environnement se renforcent mutuellement et sont d’égale importance, et que la prospérité accrue résultant de la libéralisation du commerce ne se fait pas au détriment de la protection de l’environnement. Les objectifs du chapitre sur le commerce et l’environnement, tels qu’ils sont reproduits de l’aecg, garantissent que le canada et le royaume-uni s’efforceront d’atteindre des niveaux élevés de protection de l’environnement, tout en profitant des avantages de la libéralisation du commerce. Comme dans le cas de l’aecg, le chapitre contient des engagements des parties à appliquer efficacement les lois environnementales intérieures et à coopérer pour faire face aux problèmes environnementaux mondiaux tels que le changement climatique, les accords environnementaux multilatéraux, les pêches durables et la foresterie durable.

Chapitre 25 – coopération et dialogues bilatéraux

Le chapitre sur les dialogues et la coopération bilatérale est reproduit de l’aecg et prend appui sur un certain nombre de partenariats établis et d’intérêts communs entre le canada et le royaume‑uni dans plusieurs domaines. Il énonce les dispositions par le truchement desquelles le canada et le royaume‑uni s’engagent dans les domaines de la biotechnologie, de la foresterie, des matières premières, de la science et de la technologie.

Chapitre 26 – dispositions administratives et institutionnelles

Le chapitre sur les dispositions administratives et institutionnelles définit de quelle façon l’acc sera géré et mis en œuvre conjointement par les parties. Il établit la structure et les processus des divers comités bilatéraux qui joueront tous un rôle important dans l’administration de l’acc. Il s’agit d’un aspect important de l’accord, puisqu’il fournit le cadre administratif et institutionnel permettant d’interpréter l’acc et de l’appliquer de façon uniforme.

Chapitre 27 – transparence

Le chapitre sur la transparence fait partie du cadre institutionnel de l’acc dans son ensemble. Les dispositions de ce chapitre visent à faciliter la coopération entre les parties dans le domaine de l’échange d’information et à faire en sorte que les procédures administratives soient justes et équitables. En outre, ce chapitre contribue à garantir que les intervenants canadiens et britanniques soient avisés des mesures qui pourraient avoir une incidence sur le commerce aux termes de l’acc ou aient accès à de l’information à propos de ces mesures.

Chapitre 28 – exceptions

Le chapitre des exceptions énonce les engagements pris par le canada et le royaume‑uni de soustraire certains secteurs à l’acc, en général pour des raisons d’intérêt national. Par exemple, l’accord n’empêche pas l’une ou l’autre des parties de prendre des mesures pour protéger sa sécurité nationale. Certaines des exceptions s’appliquent à l’ensemble de l’accord, alors que d’autres ne s’appliquent qu’à certains chapitres. En général, ces exceptions visent à permettre au canada et au royaume‑uni de conserver le droit de prendre des mesures d’intérêt public. Le chapitre précise aussi dans quels cas le canada ou le royaume‑uni peut imposer des mesures non conformes aux obligations de l’acc afin d’atteindre certains objectifs stratégiques.

Chapitre 29 – règlement des différends

Comme pour l’aecg, sauf indication contraire, le mécanisme de règlement des différends de l’acc s’applique à tout différend relatif à l’interprétation ou à l’application de l’accord. Le chapitre insiste sur le fait qu’il est important de résoudre les divergences d’opinion par la coopération, reconnaissant que les processus officiels peuvent être longs et peuvent exiger beaucoup de ressources. Il renferme par conséquent des dispositions sur la consultation et la médiation, qui améliorent la souplesse de la résolution des différends commerciaux et permettent de n’utiliser le processus officiel qu’en dernier ressort.

Chapitre 30 – dispositions finales

Le chapitre des dispositions finales renferme le langage juridique nécessaire pour que l’acc entre en vigueur. Il comporte aussi des dispositions sur la modification du libellé et les processus de résiliation s’il advenait que le canada ou le royaume‑uni désire se retirer de l’accord.

Protocole sur les règles d'origine et les procédures d'origine

Les exportateurs canadiens disposeront de règles claires et favorables, qui tiennent compte des chaînes d’approvisionnement canadiennes, pour déterminer quelles sont les marchandises pouvant être considérées comme « d’origine canadienne » et, par conséquent, pouvant bénéficier d’un traitement tarifaire préférentiel. L’acc reproduit en grande partie les règles d’origine de l’aecg. L’accord permet le cumul avec l’union européenne sur une base transitoire pendant trois ans. Cela signifie que les matériaux originaires de l’union européenne qui sont utilisés dans la production de marchandises au canada ou au royaume-uni peuvent continuer à compter pour le statut d’origine de ces marchandises aux fins du commerce entre le canada et le royaume-uni. Les contingents d’origine de l’acc reflètent les volumes négociés sur une base bilatérale et sont également assujettis à la période de transition de trois ans.

De façon semblable à l’aecg, les procédures d’origine de l’acc établissent des approches communes pour les importateurs, les exportateurs et les autorités douanières en ce qui concerne la preuve de l’origine, la tenue de registres et la vérification de l’origine. Ce chapitre éclaircit donc les processus nécessaires pour que les importateurs et les exportateurs tirent pleinement parti de l’accord, tout en fournissant aux autorités douanières une méthodologie à appliquer pour que seules les marchandises admissibles bénéficient des avantages de l’acc.

Protocole ii : reconnaissance mutuelle des résultats des évaluations de la conformité

Tous les territoires de compétence n’appliquent pas les procédures d’évaluation de la conformité de la même façon. Il peut s’ensuivre des coûts supplémentaires et des délais pour les producteurs qui désirent exporter. Le protocole relatif à la reconnaissance mutuelle des résultats des évaluations de la conformité de l’acc reprend des dispositions de l’aecg pour résoudre ces questions en créant un cadre grâce auquel les entreprises canadiennes peuvent commercialiser certains produits sur le marché du royaume‑uni sans devoir leur faire subir des essais une deuxième fois. Le protocole y parvient en créant un mécanisme par lequel les organismes d’évaluation de la conformité canadiens peuvent mettre les produits appartenant à certaines catégories à l’essai pour attester qu’ils sont conformes à la réglementation technique britannique et faire reconnaître et accepter cette certification au royaume-uni.

Protocole iii : bonnes pratiques de fabrication pour les produits pharmaceutiques

Comme pour l’aecg, l’objectif central du protocole est de réduire le nombre de visites redondantes et les exigences en matière de certification auxquelles sont confrontés les fabricants de produits pharmaceutiques qui vendent leurs produits à la fois au canada et au royaume-uni. Grâce à la reconnaissance mutuelle obtenue dans le cadre du protocole, les autorités réglementaires du royaume-uni pourront se fier aux certifications accordées par les autorités réglementaires canadiennes pour certains produits, et vice versa.

Vins et spiritueux

Aux termes de l’acc, le canada et le royaume‑uni ont reconduit un certain nombre d’engagements afin que cette importante industrie reste solide et bénéficie de la libéralisation des échanges. Tout comme pour l’aecg, les dispositions relatives aux vins et aux spiritueux de l’acc, qui sont énoncées dans une annexe au chapitre sur les dispositions initiales, incorporent les dispositions de l’accord de 2003 sur le commerce des vins et des boissons spiritueuses entre le canada et l’union européenne, et prennent appui sur celles-ci, ainsi que sur l’accord de 1989 entre l’union européenne et le canada en ce qui a trait au commerce de boissons alcoolisées.

L’acc confirme les engagements relatifs au traitement national et à la non‑discrimination de l’accord de 2003, tout en maintenant un certain nombre d’exceptions, compte tenu du caractère unique de la vente des vins et des spiritueux au canada. Plus précisément, les distilleries et les établissements vinicoles restent maîtres de décider de ne vendre que leurs propres produits sur les lieux, tandis que l’ontario et la colombie-britannique peuvent continuer d’exploiter des magasins qui ne vendent que leurs propres produits et le québec peut également continuer d’exiger que tout le vin vendu en épicerie et dans les dépanneurs soit embouteillé dans la province. Les régies des alcools sont de plus tenues de ne pas utiliser la position de monopole dans laquelle elles se trouvent dans leur territoire d’origine pour se livrer à des activités qui auraient un effet anticoncurrentiel sur d’autres marchés.

Annexe – reproduction de l’aecg dans l’acc

Les changements techniques comptent, par exemple, la conversion de la mention « union européenne » par « royaume-uni » dans le texte de l’accord, et la suppression des engagements propres aux états membres de l’union européenne.

Chapitre 1 – définitions générales et dispositions initialesReproduit avec des modifications techniques.
Chapitre 2 – traitement national et accès aux marchés pour les marchandisesReproduction du chapitre tnam, à l’exception de l’administration des contingents tarifaires et des volumes pour les produits soumis aux contingents tarifaires de l’aecg (voir annexe b pour les volumes). L’acc protège aussi pleinement les secteurs canadiens des produits laitiers, de la volaille et des œufs, et ne prévoit aucun nouvel accès au marché pour le fromage ou tout autre produit soumis à la gestion de l’offre.
Chapitre 3 – recours commerciauxReproduit avec des modifications techniques.
Chapitre 4 – obstacles techniques au commerceReproduit avec des modifications techniques.
Chapitre 5 – mesures sanitaires et phytosanitaires (sps)Reproduit avec des modifications techniques.
Chapitre 6 – douanes et facilitation du commerceReproduit avec des modifications techniques.
Chapitre 7 – subventionsReproduit avec des modifications techniques.
Chapitre 8 – investissementReproduit avec des modifications techniques. Le mécanisme de rdie est suspendu en attendant un examen entre les parties.
Chapitre 9 – commerce transfrontalier des services (cts)Reproduit avec des modifications techniques.
Chapitre 10 – admission et séjour temporaires des personnes physiques à des fins professionnellesReproduit avec des modifications techniques.
Chapitre 11 – reconnaissance mutuelle des qualifications professionnellesReproduit avec des modifications techniques.
Chapitre 12 – réglementation intérieureReproduit avec des modifications techniques.
Chapitre 13 – services financiersReproduit avec des modifications techniques.
Chapitre 14 – services de transport maritime internationauxReproduit avec des modifications techniques.
Chapitre 15 – télécommunicationsReproduit avec des modifications techniques.
Chapitre 16 – commerce électroniqueReproduit avec des modifications techniques.
Chapitre 17 – politique  en matière de concurrenceReproduit avec des modifications techniques.
Chapitre 18 – entreprises d’état, monopoles et entreprises bénéficiant de droits et de privilèges spéciauxReproduit avec des modifications techniques.
Chapitre 19 – marchés publicsReproduit avec des modifications techniques.
Chapitre 20 – propriété intellectuelleReproduit avec des modifications techniques.
Chapitre 21 – coopération en matière de réglementationReproduit avec des modifications techniques.
Chapitre 22 – commerce et développement durableReproduit avec des modifications techniques.
Chapitre 23 – commerce et droits des travailleursReproduit avec des modifications techniques.
Chapitre 24 – commerce et environnementReproduit avec des modifications techniques.
Chapitre 25 – coopération et dialogues bilatérauxReproduit avec des modifications techniques.
Chapitre 26 – dispositions administratives et institutionnellesReproduit avec des modifications techniques.
Chapitre 27 – transparenceReproduit avec des modifications techniques.
Chapitre 28 – exceptionsReproduit avec des modifications techniques.
Chapitre 29 – règlement des différendsReproduit avec des modifications techniques.
Chapitre 30 – dispositions finalesReproduit avec des modifications techniques.
Protocole sur les règles d’origine et les procédures d’originePossibilité pour le royaume-uni de cumuler avec l’union européenne sur une base transitoire (prend fin après trois ans). Volumes de contingents d’origine négociés pour les exportations canadiennes sur une base transitoire (fin après trois ans). Les procédures d’origine ont été reproduites avec des modifications techniques.
Protocole ii : reconnaissance mutuelle des résultats des évaluations de la conformité  Reproduit avec des modifications techniques.
Protocole iii : bonnes pratiques de fabrication pour les produits pharmaceutiquesReproduit avec des modifications techniques.
Vins et spiritueuxReproduit avec des modifications techniques.

Accord de continuité commerciale canada–royaume-uni : faits saillants

De quoi s’agit-il?

Ce que l’accord de continuité commerciale signifie pour les entreprises

Des débouchés continus pour les exportateurs de marchandises : l'acc offre aux exportateurs canadiens un accès préférentiel continu au marché britannique et prévoit l'élimination immédiate de 98 % des droits de douane sur les exportations canadiennes vers le royaume-uni (reportés de l'aecg) dès son entrée en vigueur, ainsi que l'élimination de 1 % supplémentaire des droits de douane sur les exportations canadiennes vers le royaume-uni d'ici le 1er janvier 2024, ce qui portera l'élimination des droits de douane sur les exportations canadiennes à 99 %.

Des débouchés continus pour les exportateurs de services : l'acc assure l'accès continu au marché britannique pour les entreprises de services canadiennes selon certaines des meilleures conditions que le royaume-uni n’ait jamais accordées à un partenaire commercial.

Maintien d'une approche équilibrée en matière de protection des investissements : l'acc offre d'importantes protections aux investisseurs, tout en préservant le droit du gouvernement du canada de réglementer dans l'intérêt public.

Accès continu aux marchés publics du royaume-uni : l'acc garantit aux fournisseurs canadiens un accès aux occasions de marchés publics avec le gouvernement britannique, dont la valeur est estimée à environ 118 milliards de dollars canadiens.

Maintien de normes élevées : l'acc maintient et reproduit les normes élevées de l'aecg en matière de travail, d'environnement et de règlement des différends.

Engagement à l’égard de négociations ultérieures : le canada et le royaume-uni ont convenu d'entamer des négociations ultérieures dans un délai d'un an après l'entrée en vigueur de l'acc, dans le but de conclure, dans un délai de trois ans, un nouvel accord de libre‑échange bilatéral qui reflète au mieux les relations et les intérêts bilatéraux du moment.

Exercice de reproduction et traité abrégé

Messages supplémentaires

Contexte

Lorsque le dialogue commercial entre le canada et le royaume-uni a débuté, le royaume-uni était encore un état membre de l’union européenne. Cela signifie que les discussions sur les relations commerciales entre le canada et le royaume-uni après le brexit étaient limitées, car le royaume-uni n’avait pas la compétence juridique pour négocier des ale. Il a été convenu avec l’union européenne que le royaume-uni ne pouvait accepter que des répliques d’ale existants de l’union européenne. Un traité abrégé a été considéré comme un moyen de souligner que l’acc est un exercice de réplication, puisqu’il incorpore l’aecg par référence et énumère les éléments qui doivent être modifiés pour qu’il fonctionne dans un contexte bilatéral dans le traité et son annexe.

Bien que les parties prenantes soient de plus en plus familières avec l’aecg et ses dispositions, les responsables devront s’assurer que les divergences importantes entre l’aecg et l’acc soient communiquées aux parties intéressées. Lors de négociations ultérieures, les parties devraient élaborer un nouveau texte original de traité long et plus convivial.

Accès au marché des marchandises (marchandises soumises à la gestion de l’offre)

Messages supplémentaires

Mise à jour

Bien que l’accord de continuité commerciale canada-royaume-uni (acc) ne fournisse aucun nouvel accès pour les produits laitiers, la volaille et les œufs, une lettre d’accompagnement à l’acc fournit une certaine continuité d’accès dans le cadre de la « réserve de l’union européenne » du contingent tarifaire du fromage de l’organisation mondiale du commerce (omc) pour un certain temps (jusqu’à la fin de 2023).

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Dans le cadre de l’aecg entre le canada et l’union européenne, le canada a fourni à l’union européenne deux contingents tarifaires bilatéraux permanents pour le fromage : 16 000 tonnes pour les fromages de tous types et 1 700 tonnes pour les fromages industriels. À compter du 1er janvier 2021, le royaume-uni n’aura plus accès à ces contingents tarifaires, car il ne sera plus partie à l’aecg.

Au sein de l’omc, le contingent tarifaire canadien de 20 412 tonnes de fromage est divisé en deux réserves : 14 272 tonnes (70 %) pour les produits originaires de l’union européenne, et 6 140 tonnes (30 %) pour les produits originaires d’autres pays (non originaires de l’union européenne). En raison de brexit, dans des circonstances normales, le royaume-uni passerait de la réserve « union européenne  » du canada à la réserve « non union européenne  » du canada pour le fromage de l’omc à compter du 1er janvier 2021.

Dans une lettre d’accompagnement à l’acc, le canada a accepté d’autoriser le royaume-uni à continuer à bénéficier de la réserve de l’union européenne du contingent tarifaire de l’omc pour le fromage pendant trois ans au maximum (jusqu’au 31 décembre 2023 au plus tard). Ce résultat maintient le royaume-uni dans la plus grande des deux réserves à court terme et assure la continuité pour les détenteurs canadiens du contingent tarifaire de la réserve de l’union européenne de continuer à importer du fromage du royaume-uni. Le montant total de l’accès au marché que le canada accorde pour le fromage reste inchangé.

Aucun nouvel accès au marché n’a été accordé pour les produits laitiers, la volaille et les œufs. Comme le prévoyait l’aecg, l’accord élimine les droits d’accès excédentaires pour les substances protéiques du lait et les droits d’accès internes pour tous les produits laitiers, la volaille et les œufs. En conséquence, le traitement tarifaire du royaume-uni reste inchangé par rapport à l’aecg.

Accès au marché des marchandises (résultats pour le secteur agricole)

Messages supplémentaires

Mise à jour

Les volumes de ct de l’acc qui s’appliquent aux exportateurs canadiens de certains produits de l’agriculture et des pêches découlent d’un résultat négocié conforme aux échanges bilatéraux. On a consulté les intervenants concernés pendant les négociations, et les volumes de ct convenus constituent un accès préférentiel important sur le plan commercial au marché du royaume‑uni.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Dans le cadre de l’aecg et de l’acc, huit produits canadiens sont soumis à des ct limités en volume. Parmi ceux-ci, trois ct sont transitoires et seront en franchise de droits et sans contingentement d’ici le 1er janvier 2022 : crevettes transformées, morue congelée, blé de qualité faible et moyenne. Les cinq autres ct sont permanents : maïs sucré, bison, bœuf et veau frais ou réfrigéré, bœuf et veau surgelé et porc.

Un résumé complet des volumes de ct de l’acc est inclus dans l’annexe ci‑jointe.

En vertu de l’aecg, les ct visant le bœuf, le porc et le blé sont administrés au moyen d’un système de licences que le royaume-uni n’a pas été en mesure de reproduire dans l’acc. Au lieu, les ct visant le bœuf, le porc et le blé seront administrés selon le principe du premier arrivé, premier servi aux termes de l’acc. Ce résultat donne un accès rationalisé au marché du royaume-uni qui réduit les formalités administratives et la paperasse. L’acc permet un retour facultatif à un système de licences, si les deux parties sont d’accord.

Annexe : Accès aux marchés pour les marchandises (agriculture)

Contingents tarifaires

Voici un aperçu des contingents tarifaires visant les exportations canadiennes dans l’acc. Comme dans l’aecg, ces contingents seront inscrits dans l’annexe 2a du chapitre 2 de l’acc – traitement national et accès aux marchés pour les produits.

Contingents tarifaires transitoires

Tous les produits visés par des contingents tarifaires transitoires en vertu de l’acc (et de l’aecg) seront en franchise de droits et hors contingent à partir du 1er janvier 2024.

ProduitVolume annuel en franchise de droits
Crevettes transformées12 443 tonnes métriques
Morue surgelée791 tonnes métriques
Blé de qualité faible à moyenne51 600 tonnes métriques
Contingents tarifaires permanents
ProduitVolume annuel en franchise de droits 2021Volume annuel en franchise de droits à partir de 2022
Maïs sucré3 380 tonnes métriques4 056 tonnes métriques
Bison232 tonnes métriques232 tonnes métriques
Bœuf/veau frais ou réfrigéré2 311 tonnes métriques2 708 tonnes métriques
Bœuf/veau congelé ou autre968 tonnes métriques1 161 tonnes métriques
Porc4 838 tonnes métriques5 805 tonnes métriques

Le canada conserve l’accès en franchise de droits pour le bœuf de haute qualité en vertu du contingent sur le bœuf hilton de l’organisation mondiale du commerce (omc). Le volume de ce contingent sera inscrit dans la liste des engagements du royaume-uni auprès de l’omc. Cette liste est toujours en cours de négociations avec l’omc.

Accès au marché des marchandises (résultats en matière de droits de douane)

Messages supplémentaires

Mise à jour

L’acc maintient sans exception les dispositions tarifaires de l’aecg pour les exportations vers le royaume-uni et les importations en provenance du royaume-uni. Ce maintien profitera aux exportateurs canadiens de tous les secteurs (agriculture, pêches et produits de la mer, industrie) qui auraient autrement été affectés par le traitement tarifaire de la « nation la plus favorisée » qu’appliquera le royaume-uni après la fin de la période de transition du brexit le 31 décembre 2020. Le royaume-uni a inscrit son traitement tarifaire préférentiel de la « nation la plus favorisée » dans une grille tarifaire globale (united kingdom global tariff).

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

En vertu de l’aecg et de l’acc, huit produits canadiens sont visés par les contingents tarifaires (ct) à volume limité, dont trois sont transitoires et seront en franchise de droits et hors contingent d’ici au 1er janvier 2022 : les crevettes transformées, la morue surgelée, et le blé de qualité faible à moyenne. Les cinq autres contingents tarifaires sont permanents : le maïs sucré, le bison, le bœuf/veau frais ou réfrigéré, le bœuf/veau surgelé, et le porc.

Des compléments d’informations sur les produits visés par les contingents tarifaires se trouvent dans la note explicative sur l’accès aux marchés pour les marchandises (agriculture).

Accès au marché des marchandises (règles et procédures d’origine)

Règle d’origine :

Procédures d’origine :

Messages supplémentaires

Règles d’origine :

Procédures d’origine :

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Règles d’origine :

L'acc prévoit le cumul avec l'union européenne, ce qui signifie que les matières de l’union européenne seront prises en compte dans le calcul du statut originaire des marchandises produites au canada ou au royaume-uni, afin de déterminer si ces marchandises remplissent les conditions d'origine prévues par l'acc. Il s'agissait d'un objectif clé des négociations avec le royaume-uni. 

Les contingents d'origine de l'aecg pour les textiles, les vêtements et certains produits agricoles et de la mer ont été reproduits. Toutefois, pour les automobiles et certains produits agricoles et de la mer, les volumes ont été réduits. Les volumes révisés de l'aecg sont dans la plupart des cas nettement supérieurs aux exportations récentes de ces marchandises vers le royaume-uni et, de ce fait, répondront aux besoins des producteurs canadiens. 

L’expiration de la possibilité d'accumuler des matériaux de l'union européenne et des contingents d'origine est prévue dans trois ans. L'objectif est de négocier un nouvel accord entre le canada et le royaume‑uni pendant cette période. 

Procédures d’origine :

Tout comme les procédures d'origine prévues dans l'aecg, les procédures d'origine de l'acc établissent des approches communes pour les importateurs, les exportateurs et les autorités douanières dans des domaines tels que la certification de l'origine, la tenue de registres et la vérification de l'origine. Par conséquent, le chapitre clarifie les processus nécessaires aux importateurs et aux exportateurs pour tirer pleinement parti de l'accord, tout en fournissant aux autorités douanières une méthodologie applicable pour garantir que seuls les biens admissibles bénéficient des avantages de l'accord.

Mesures sanitaires et phytosanitaires et obstacles techniques au commerce

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Mesures sanitaires et phytosanitaires (msp)

Obstacles techniques au commerce (otc)

Lettres complémentaires

Services

Commerce transfrontalier des services

Reconnaissance mutuelle des qualifications professionnelles, règlementation intérieure, télécommunications et commerce électronique

Admission temporaire

Services financiers

Services de transport maritime international

Messages supplémentaires

Services financiers – messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

L’accord de continuité commerciale (acc) permettra d’atteindre les mêmes résultats que l’aecg; seules quelques modifications techniques ont dû être apportées au chapitre sur le commerce transfrontalier des services pour adapter les engagements au contexte canado-britannique. Ainsi, l’acc maintiendra un accès au marché dans une vaste gamme de secteurs, car les engagements pris envers le royaume-uni dans l’aecg y sont réitérés. 

L’acc confère également au canada de nombreux avantages prévus dans l’aecg, dont un accès pour les fournisseurs de services canadiens aux marchés des services professionnels et de la recherche et du développement, ainsi qu’à d’autres services aux entreprises. Grâce à l’acc, les fournisseurs de services canadiens continueront de bénéficier d’un accès au marché britannique qui se classe parmi les meilleurs accès accordés par le royaume-uni à un partenaire commercial dans un accord de libre-échange. Cela signifie que les fournisseurs canadiens sont maintenant sur un pied d’égalité avec les fournisseurs de services britanniques, et qu’ils bénéficient de meilleures conditions que la plupart de leurs concurrents non britanniques.

L’acc adopte une approche fondée sur une liste négative pour la planification des mesures non conformes, ce qui signifie que tous les secteurs de service sont visés, à moins d’indication contraire. Comme il l’a fait dans tous ses accords de libre-échange, le canada a exclu de la portée de l’acc certains types de services considérés comme essentiels au tissu social canadien. Parmi les principaux services exclus se trouvent les soins de santé, l’enseignement public et d’autres services sociaux.

En plus de reproduire le chapitre sur le commerce transfrontalier des services, l’acc reprend le cadre de l’aecg pour la négociation de futurs accords de reconnaissance mutuelle (arm) pour les qualifications professionnelles, ainsi que le chapitre de l’aecg sur la règlementation intérieure. Les deux chapitres complètent celui sur le commerce transfrontalier des services en assurant un accès plus prévisible aux fournisseurs de service.

Le chapitre de l’acc sur les accords de reconnaissance mutuelle conserve le cadre établi dans l’aecg, grâce auquel les professionnels canadiens et britanniques peuvent, en vertu de l’acc, conclure un arm. Bien que ce cadre soit maintenu, sa pertinence est moindre dans un contexte canado-britannique. Le chapitre sur les arm de l’aecg a été établi en réaction aux défis particuliers posés par la négociation d’un arm avec un ensemble de pays comme l’union européenne et ne sera probablement pas nécessaire dans un contexte canado-britannique où les associations professionnelles peuvent traiter directement entre elles.

Le chapitre sur la règlementation intérieure de l’acc reprend celui de l’aecg, et a pour but de simplifier les exigences et les processus pour la délivrance de licences et de qualifications pour tous les secteurs de l’économie. Ce chapitre simplifie la tâche des fournisseurs de services qui cherchent à obtenir une autorisation pour les entreprises et les personnes qui veulent exercer leurs activités sur les deux territoires.

Le chapitre de l’acc sur les télécommunications a le même objectif que celui de l’aecg. Le chapitre supprime pour les fournisseurs de services de télécommunications l’incertitude relative à la règlementation puisqu’il inclut des disciplines incitant les autorités de règlementation des télécommunications à agir de façon impartiale, objective et transparente. Il aide par conséquent les investisseurs et les fournisseurs canadiens de services de télécommunications en rendant l’environnement règlementaire plus prévisible et plus concurrentiel.

Le chapitre de l’acc sur le commerce électronique a le même objectif que celui de l’aecg, soit d’éliminer les obstacles que rencontrent les entreprises et les consommateurs qui font du commerce électronique. Pour ce faire, il contient des engagements qui interdisent l’application de tarifs douaniers sur les produits numériques transmis électroniquement, de même que des mesures de protection du consommateur relatives à la protection des renseignements personnels.

Contexte des services maritimes

Du point de vue du royaume-uni, l’acc offre l’avantage de maintenir l’accès ciblé au marché de cabotage maritime interne du canada pour des services d’apport entre les ports de halifax et de montréal, et des restrictions allégées pour le dragage fourni par le gouvernement fédéral. Du point de vue du canada, d’importants avantages de l’aecg sont conservés dans l’acc pour le secteur des services de transport, notamment les utilisateurs canadiens des services de transport, et l’attrait des ports canadiens à titre de portes d’entrée du marché nord-américain est accru.

Contexte des services financiers

Les secteurs financiers du canada et du royaume-uni sont matures, bien établis et ouverts aux acteurs étrangers. Londres est un des principaux centres financiers du monde et toutes les principales institutions financières canadiennes y sont établies. Plusieurs institutions financières britanniques sont également actives au canada, hsbc canada étant la septième banque en importance au pays.

Mécanismes de règlement des différends

Messages supplémentaires

Contexte

Dans le cadre de l’acc, les dispositions relatives au règlement des différends en matière d’investissement ont été reproduites de l’aecg, à l’exception de quelques modifications techniques qui ont dû être apportées pour refléter le remplacement des 28 états membres de l’union européenne par le royaume-uni. Toutefois, ces dispositions seront temporairement suspendues à l’entrée en vigueur de l’accord de continuité commerciale, en attente d’un examen par les parties. L’examen aura pour but de réfléchir à l’approche à l’égard du règlement des différends en matière d’investissement qui reflète le mieux la relation bilatérale entre le canada et le royaume-uni. L’examen est prévu commencer dans les trois mois suivant l’entrée en vigueur de l’accord de continuité commerciale et devrait être terminé dans un délai de trois ans (à moins que les parties conviennent de le prolonger). La clause d’examen prévoit que les dispositions relatives au règlement des différends en matière d’investissement semblables à celles de l’aecg seront automatiquement appliquées si les parties ne parviennent pas à une entente dans le délai de trois ans, sous réserve que les dispositions équivalentes de l’aecg soient également entrées en vigueur.

Le chapitre général sur le règlement des différends dans l’acccru a été repris de l’aecg, à l’exception de quelques modifications techniques. Le mécanisme de règlement des différends dans l’aecg a un large champ d’application, puisqu’il s’applique à n’importe quelle divergence d’opinions relative à l’interprétation ou à l’application de l’accord. Il est souple, car il renferme des dispositions favorisant la consultation et la médiation avant de passer à un processus officiel de règlement des différends. De plus, il fonctionne conjointement avec des processus multilatéraux de règlement des différends, de sorte que le même différend ne peut être examiné simultanément dans le cadre du processus de l’omc et de celui de l’aecg.

[caviardé]

Annexe a : Règlement des différends entre investisseurs et états (rdie)

Questions et réponses génériques et points à soulever au besoin

Contexte

Au cours des dernières semaines, pendant des réunions du comité permanent du commerce international (ciit), m. Blaikie et m. Savard-tremblay ont posé un certain nombre de questions sur le règlement des différends entre investisseurs et états, notamment en ce qui concerne l’accord de continuité commercial canada-royaume-uni (acc). Par exemple, lorsque la ministre ng s’est présentée devant le ciit le 3 novembre, m. Savard-tremblay a posé une question au sujet des risques associés au règlement des différends entre investisseurs et états en ce qui concerne les mesures relatives à la covid-19. Les points ci-après traitent de telles éventuelles questions.

Il faut également souligner qu’on s’attend à ce que le ciit étudie bientôt le mécanisme de rdie pour ce qui est des accords canadiens sur le commerce et l’investissement.

1. Les dispositions relatives au règlement des différends en matière d’investissement de l’aecg ou de l’acc empêchent-elles le gouvernement de réglementer dans l’intérêt public?
2. Le royaume-uni bénéficiera-t-il encore des modifications apportées à la loi sur investissement canada (lic) dans le cadre de l’aecg?
3. Point à soulever au besoin – compte tenu de la suppression du rdie dans l’accord canada-états-unis-mexique (aceum), le canada a-t-il également supprimé le rdie dans l’acc?
4. Point à soulever au besoin – l’inclusion de dispositions relatives au règlement de Différends dans l’acc entraînera-t-elle des différends liés à la covid-19 contre le canada?
5. Point à soulever au besoin – le canada envisage-t-il de suspendre toutes les dispositions relatives au rdie avec ses partenaires commerciaux pour ce qui est des mesures liées à la covid-19?
6. Point à soulever au besoin – article de norton rose fullbright de juin 2020 sur les différends opposant un investisseur et un état pendant la pandémie de covid-19.
7. Point à soulever au besoin – pourquoi le canada continue-t-il à appuyer le rdie dans les ale et les apie?

Vins et spiritueux

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Le canada et le royaume-uni ont conclu les négociations des dispositions relatives aux vins et aux spiritueux (boissons alcooliques) de l’accord de continuité commerciale canada-royaume-uni (acc) au début de novembre 2020. Le texte reprend les obligations de l’acc concernant les boissons alcooliques, y compris les dispositions de l’accord entre le canada et la communauté européenne relatif au commerce des vins et des boissons spiritueuses de 1989 et de l’accord entre le canada et la communauté européenne relatif au commerce des vins et des boissons spiritueuses de 2003, qui étaient incorporées par renvoi à l’acc.

L’accord maintient la dérogation des obligations en matière de traitement national pour les trois mesures maintenues par les provinces de la colombie-britannique, de l’ontario et du québec, ce qui est important pour les intervenants canadiens.

Il y a de légères différences par rapport au texte de l’aecg, la plus importante étant un changement apporté à la demande de vérification de l’écart des coûts de service. L’aecg stipule que l’union européenne peut demander une vérification de l’écart des coûts de services des régies des alcools tous les quatre ans. À titre d’état membre de l’union européenne, le royaume-uni aurait reçu une copie du rapport de vérification. L’acc n’autorise pas le royaume-uni à demander une nouvelle vérification, mais il lui permet de recevoir une copie de la dernière version à jour de la vérification demandée par l’union européenne.

Commerce inclusif

Messages supplémentaires

Mise à jour

Le résultat négocié des chapitres « travail », « environnement » et « développement durable » de l’acc reproduit les chapitres de l'aecg. Seuls des changements techniques ont été apportés au texte des chapitres respectifs de l'aecg pour refléter le fait que l'accord est conclu entre le canada et le royaume-uni (et non entre le canada et l'union européenne).

Contexte

Lors de la signature de l'aecg, le canada et l’union européenne ont également signé l'iic, s'engageant à procéder à un examen rapide des chapitres de l'aecg relatifs au développement durable, à l'environnement et au travail, en vue de renforcer leur applicabilité effective.

Le chapitre « travail » de l'acc contient des obligations complètes en matière de droits du travail et confirme l'importance de l'application effective du droit national du travail. Les engagements de l'acc en matière de travail donnent l'assurance que des normes élevées de protection du travail seront maintenues à mesure que le commerce bilatéral avec le royaume-uni augmentera.

Le chapitre « environnement » de l'acc contient des dispositions détaillées visant à garantir que toute augmentation de l'activité économique résultant de l'ale ne se fasse pas au détriment d’un niveau élevé de protection de l'environnement, et que les lois nationales en matière d'environnement soient appliquées efficacement et non pas affaiblies au profit de l'attraction du commerce et des investissements.

Le chapitre « développement durable » de l'acc reconnaît la valeur de la coopération internationale pour atteindre l'objectif du développement durable et engage les parties à dialoguer et à se consulter sur les questions de développement durable liées au commerce et présentant un intérêt commun. Il établit également des engagements pour les parties à promouvoir le commerce d'une manière qui contribue aux objectifs du développement durable et à examiner, suivre et évaluer les répercussions de la mise en œuvre de l'acc sur le développement durable.

Clause de négociations ultérieures

Messages supplémentaires

Contexte

Le brexit représente une situation unique, puisque le royaume-uni ne pouvait plus être une partie de l’accord commercial existant du canada, l’aecg, une fois qu’il a quitté l’union européenne. Toutefois, bien que le royaume-uni demeure un état membre de l’union européenne, il n’était pas autorisé (selon les traités de l’union européenne) à amorcer de nouvelles négociations commerciales. À titre de compromis visant à assurer la meilleure continuité possible pour les intervenants canadiens, le canada a accepté de tenter de répliquer l’aecg de façon bilatérale avec le royaume-uni comme solution provisoire. Cependant, l’aecg est un accord conçu pour la relation canada-union européenne et a été négocié en 2009 (avant les négociations du ptpgp et de l’aceum).

Le canada souhaite vivement négocier un accord bilatéral qui tient bien compte de la relation commerciale entre le canada et le royaume-uni et de ses intérêts en matière de politique commerciale pour l’avenir. La clause de négociations ultérieures dans l’acc aide à veiller à ce que le canada et le royaume-uni assurent la transition d’une mesure provisoire à un accord mieux adapté à long terme. L’acc demeurera en vigueur jusqu’à l’entrée en vigueur d’un accord commercial futur, ce qui permettra d’éviter les perturbations pour les entreprises canadiennes.

Programme d’ale du royaume-uni

Messages supplémentaires

Mise à jour

En décembre 2020, le royaume-uni a signé des accords de continuité commerciale (répliques des ale existants de l’union européenne) avec un certain nombre de partenaires, dont le canada, singapour, le vietnam et le mexique, ainsi qu’un accord temporaire sur les marchandises uniquement avec la turquie (qui a un accord douanier avec l’union européenne).

Une semaine à peine avant la date limite du 31 décembre 2020 à laquelle le royaume-uni devait achever son départ du marché unique de l’union européenne, le royaume‑uni a également conclu un accord de commerce et de coopération avec l’union européenne. L’accord de commerce et de coopération entre l’union européenne et le royaume‑uni est principalement axé sur le commerce de marchandises en franchise de droits et de contingents et couvre peu le commerce des services, l’admission temporaire des gens d’affaires et la reconnaissance des qualifications professionnelles. En tant que tel, il s’écarte considérablement des conditions de marché unique intégré dans lesquelles le royaume-uni et ses partenaires de l’union européenne ont commercé entre eux pendant des décennies. L’accord ue-royaume-uni est appliqué provisoirement depuis le 1er janvier 2021, tandis que son approbation est en attente au parlement européen. Les nouvelles frictions, les obstacles et les pénuries d’experts compétents (douaniers, vétérinaires) provoquent déjà des perturbations dans les chaînes d’approvisionnement entre l’union européenne et le royaume-uni, le secteur de la pêche et les fruits de mer frais étant particulièrement touchés.

Le royaume-uni a indiqué au canada et aux autres membres du ptpgp qu’il avait l’intention de présenter une demande d’adhésion officielle avant la fin de janvier.

Contexte

L’union européenne négocie des accords commerciaux internationaux au nom de ses états membres. À la suite du brexit, le royaume-uni poursuit un programme de politique commerciale ambitieux et nouvellement indépendant. Avant le 1er janvier, les efforts du royaume-uni se répartissaient en deux catégories : le programme de « continuité », dans le cadre duquel le royaume-uni cherchait à reproduire les ale existants de l’union européenne, comme l’aecg, sur une base bilatérale, et un programme de négociations d’ale avec de nouveaux partenaires (états-unis, japon, australie, nouvelle-zélande) ainsi qu’une éventuelle adhésion au ptpgp. En dehors de l’union européenne, le royaume-uni a également dû négocier de nouvelles conditions d’accès au marché du bloc, qui ont pris la forme d’un ale plutôt que d’une adhésion au marché unique (le modèle norvégien) ou d’un accord douanier (le modèle turc). L’union européenne représente 48 % du commerce mondial du royaume-uni, tandis que les ale de l’union européenne dans le programme de continuité représentent 13,5 %, le canada représentant 1,7 % du commerce mondial du royaume-uni.

En ce qui concerne les accords de continuité, le royaume-uni cherche à reproduire les effets des accords européens existants lorsqu’ils ne s’appliquent plus au royaume-uni, afin d’assurer la continuité des accords commerciaux pour les entreprises britanniques. Le royaume-uni a conclu des accords de continuité avec 33 pays et blocs commerciaux, notamment le canada, la norvège, la corée du sud, la suisse et l’ukraine. Le royaume-uni a également signé des accords de reconnaissance mutuelle (arm) sectoriels avec l’australie, la nouvelle‑zélande et les états-unis.

En plus de l’effort de réplication, le royaume-uni a fait de la négociation d’un ale avec les états-unis une priorité absolue et a pris part à cinq séries de négociations avant les élections américaines de novembre 2020. On ignore à quelle vitesse ces pourparlers pourraient continuer à progresser sous la nouvelle administration biden, qui a déclaré que sa priorité était la gestion de la pandémie de covid-19 et la reprise économique nationale. Bien qu’un ale entre le royaume-uni et les états-unis aurait une importance politique symbolique pour le royaume-uni, sa propre analyse gouvernementale prévoit une modeste augmentation de 0,16 % du pib résultant d’un tel accord.

Le 23 octobre 2020, l’accord de partenariat économique global entre le royaume-uni et le japon a été signé, puis ratifié en décembre 2020. Bien qu’il ait été présenté comme le premier accord commercial indépendant du royaume-uni, l’accord de partenariat économique global japon-royaume-uni reprend en grande partie l’accord de partenariat économique union européenne-japon, à l’exception de quelques nouveaux domaines (le commerce numérique, par exemple). Outre la conclusion de cet ale bilatéral, le japon a publiquement soutenu le royaume‑uni dans sa volonté d’adhérer à l’accord global et progressif de partenariat transpacifique (ptpgp). Le royaume-uni considère ses initiatives bilatérales avec les membres du ptpgp, dont le canada, comme des tremplins vers une éventuelle adhésion à cet accord.

Dialogue commercial entre le canada et le royaume-uni, consultation des parties prenantes

À la suite de la déclaration faite par le premier ministre et son homologue britannique à l’automne 2017, et de nouveau en 2018, concernant la participation du canada à un dialogue commercial avec le royaume-uni pour reproduire sur une base bilatérale les dispositions de l’accord économique et commercial global (aecg) entre le canada et l’union européenne (ue), un avis a été publié dans la gazette du canada en juillet 2018 pour informer les canadiens de ces négociations sur un projet d’accord commercial transitoire et des efforts déployés par le gouvernement afin d’atténuer les perturbations pour les entreprises du retrait du royaume-uni de l’union européenne et, donc, de l’aecg.

Étant donné que les discussions tenues dans le cadre de ce dialogue commercial visaient à reproduire les dispositions de l’aecg sur une base bilatérale avec le royaume-uni (celui‑ci étant partie à l’accord depuis qu’il a commencé à être appliqué sur une base provisoire en 2017 jusqu’à aujourd’hui), de vastes consultations publiques n’ont pas été entreprises. Toutefois, dans les domaines où les dispositions négociées s’écarteraient nécessairement de celles de l’aecg, les parties concernées ont été consultées sur les résultats susceptibles d’être obtenus dans un accord commercial transitoire.

Les responsables fédéraux ont organisé des consultations publiques ciblées avec les parties concernées, les provinces et les territoires, auxquelles ils ont convié des représentants des secteurs de l’agriculture et de l’agroalimentaire, du poisson et des fruits de mer, de l’automobile, des produits pharmaceutiques et des produits de consommation. Ces séances ont pris la forme de réunions individuelles et de tables rondes tenues entre juillet et novembre 2018. Ces consultations publiques ciblées avaient pour objectif de discuter de la reproduction de l’aecg et de communiquer l’intention du canada de faire en sorte que cet exercice mène à des négociations sur un nouvel ale bilatéral avec le royaume-uni. Les consultations ont également visé à cerner et à confirmer les intérêts offensifs et défensifs canadiens sur une base sectorielle, ainsi qu’à démontrer l’attachement du gouvernement envers la transparence, l’inclusion et l’ouverture dans la conduite du dialogue commercial. En plus de ces consultations ciblées, les responsables fédéraux ont régulièrement fait le point avec les provinces et les territoires par l’entremise du comité sur le commerce (c-commerce).

Plus récemment, les parties concernées et les provinces et les territoires ont exprimé le désir qu’un accord commercial transitoire soit conclu, à la suite de la publication par le royaume-uni, le 19 mai 2020, de son barème tarifaire (u.k. global tariff) fondé sur le traitement de la nation la plus favorisée (npf) qui doit entrer en vigueur le 1er janvier 2021, et de l’annonce faite le 12 juin 2020 par le gouvernement britannique, qui a confirmé qu’il ne demanderait pas de prolongation de la période de transition du brexit. Depuis mai 2020, l’équipe de négociation de l’accord commercial transitoire et les représentants provinciaux et territoriaux au c-commerce ont eu des réunions régulières, toutes virtuelles en raison de la crise de la covid-19, ainsi que des communications par courriel fréquentes dans le cadre d’un effort continu d’échanger des mises à jour et d’entendre les préoccupations et les points de vue. En outre, l’équipe de négociation de l’accord commercial transitoire a été fréquemment en contact avec les intervenants qui sont directement concernés par les discussions en cours, y compris dans le secteur agricole.

Relations commerciales canada-royaume-uni

Contexte

Le canada et le royaume-uni ont toujours entretenu des relations commerciales mutuellement avantageuses.

Le canada et le royaume-uni continuent de travailler ensemble pour maintenir leurs étroites et importantes relations commerciales après le brexit. Le royaume-uni demeurera un marché important pour les entreprises canadiennes après le brexit, le royaume-uni étant la destination de 23,1 pour cent (2019) de notre commerce de marchandises avec l’union européenne. Le commerce de marchandises entre le canada et le royaume-uni s’est élevé en moyenne à 27,4 milliards de dollars par an depuis l’entrée en vigueur de l’accord économique et commercial global (aecg), soit une hausse de près de 8,2 % par rapport à la période précédant l’aecg (2016). Le 21 novembre 2020, la conclusion des pourparlers de l’accord de continuité commerciale entre le canada et le royaume-uni, un accord provisoire qui sera en place pendant que le canada et le royaume-uni travaillent à la négociation d’un accord de libre-échange global, a été annoncée et son processus d’approbation nationale au canada et au royaume-uni se poursuit.

Le royaume-uni est une économie vaste, diversifiée et sophistiquée comptant de nombreuses entreprises mondiales importantes, y compris les sièges sociaux de 24 des 500 plus grandes entreprises du monde (selon la liste établie par le magazine fortune). De façon générale, les entreprises canadiennes sont bien accueillies au royaume-uni, et le canada est vu par les britanniques comme une destination d’investissement sûre. Les états‑unis sont parmi nos principaux concurrents pour l’investissement direct britannique. Le canada n’est pas toujours le premier choix des investisseurs à l’affût de rendements plus élevés dans d’autres marchés. L’un des défis du canada est de persuader les investisseurs de l’avantage concurrentiel qu’il offre malgré la taille relativement petite du marché (p. Ex., le canada est perçu comme une porte d’entrée sur le marché américain) et de dissiper l’idée que les taux d’imposition sur le revenu des entreprises y sont excessifs.

La pandémie de covid-19 a particulièrement touché l’économie britannique, le pib étant inférieur de 8 % en octobre 2020 à celui d’avant la pandémie, et devrait diminuer davantage pendant les mois difficiles de l’hiver. Outre l’incidence économique que la covid-19 aura sur les entreprises et les particuliers britanniques, l’incidence économique possible du brexit pourrait entraver davantage la capacité de l’économie britannique à rebondir rapidement. Cependant, le royaume-uni demeure un centre mondial pour les entreprises de divers secteurs. Il existe une forte demande de produits et de services qui réduisent les coûts et améliorent l’efficacité, et compte tenu des objectifs ambitieux de faible émission de carbone, il existe également une demande d’énergies renouvelables. La stratégie industrielle du royaume-uni, publiée en novembre 2017, vise à renforcer la base d’approvisionnement du pays, ce qui s’aligne bien sur les capacités et les priorités du canada dans un certain nombre de domaines. Cela comprend notamment d’une augmentation du fonds national d’investissement dans la productivité, qui passe à 31 milliards de livres (53,6 milliards de dollars canadiens) pour soutenir les investissements dans les transports, le logement et l’infrastructure numérique, et de nouveaux partenariats entre le gouvernement et l’industrie dans les secteurs des sciences de la vie, de la construction, de l’intelligence artificielle (ia) et de l’automobile.

Commerce

Le royaume-uni était la troisième plus grande destination du canada pour les exportations de marchandises dans le monde en 2019, et une source clé d’ide et de partenariats en science et technologie. Les échanges bilatéraux de marchandises avec le royaume-uni se sont élevés à 29 milliards de dollars en 2019, ce qui en fait le cinquième partenaire commercial du canada après les états-unis, la chine, le mexique et le japon. Le canada maintient un excédent commercial de marchandises depuis dix ans (20,5 milliards de dollars d’exportations par rapport à 8,4 milliards de dollars d’importations en 2019). Les exportations demeurent axées sur les ressources naturelles plutôt que sur les produits à valeur ajoutée. Soixante-dix pour cent des exportations du canada vers le royaume-uni sont constituées d’or non monétaire, suivi des huiles et combustibles minéraux (pétrole brut), des machines, du bois (granulés de bois), des avions et des engins spatiaux. Le canada importe du royaume-uni des machines, des véhicules (véhicules de tourisme), des huiles et des combustibles minéraux, des avions et des engins spatiaux, ainsi que des produits pharmaceutiques. Il est possible de diversifier et d’accroître nos exportations vers le royaume-uni.

Le national infrastructure plan (nip) du royaume-uni prévoit 564 projets d’une valeur de plus de 850 milliards de dollars au cours des 20 prochaines années, en particulier dans les secteurs de l’énergie, des transports et des services publics, ce qui offre des possibilités concrètes aux entreprises canadiennes en tant qu’investisseurs et fournisseurs de services ou de biens dans ces secteurs. De plus, alors que le royaume-uni tente de réduire les coûts du système de soins de santé nationalisé (national health services, ou nhs), les ventes de technologies et d’appareils médicaux novateurs constituent d’autres possibilités.

Londres demeure l’un des plus grands centres financiers du monde, d’où les possibilités actuelles dans les services financiers et les technologies connexes. Compte tenu de la hausse des coûts dans le secteur de l’éducation, de la reconnaissance accrue des avantages liés à une expérience internationale et du resserrement des règles en matière d’immigration au royaume-uni, les services canadiens dans le secteur de l’enseignement ont de plus en plus la cote. Le marché des bâtiments écologiques au royaume-uni offre des possibilités en raison de l’importance accrue donnée aux normes supérieures d’efficacité énergétique. Sur le plan du commerce des services, le royaume-uni représente le deuxième partenaire en importance du canada dans le monde, après les états-unis. En 2019, les échanges commerciaux de services entre le canada et le royaume-uni se sont chiffrés à plus de 14,5 milliards de dollars, les exportations canadiennes totalisant près de 7,1 milliards de dollars.

Investissement

Le royaume-uni constitue la quatrième source d’investissement étranger direct du canada (après les états-unis, les pays-bas et le luxembourg). En 2019, l’investissement étranger direct en provenance du royaume-uni était évalué à 62,3 milliards de dollars. Cela dit, le canada a investi davantage au royaume-uni que l’inverse. Ainsi, en 2019, l’investissement canadien direct au royaume-uni se chiffrait à 107 milliards de dollars, faisant du royaume-uni la deuxième destination en importance du canada pour des investissements canadiens directs à l’étranger. Quelque 600 entreprises canadiennes possèdent plus de 1 100 filiales au royaume-uni.

Tout comme dans notre relation commerciale, la majeure partie de l’investissement étranger direct entre le royaume-uni et le canada se concentre dans les ressources et les services professionnels, même s’il y a également des investissements importants dans des domaines tels que les médias numériques et la fabrication de pointe. Grâce à l’aecg, les investisseurs canadiens et européens profiteront d’une plus grande prévisibilité et d’une plus grande transparence et d’une protection accrue pour leurs investissements. Certaines dispositions de l’aecg permettront également une plus grande mobilité du travail, facilitant ainsi les échanges de talents entre le canada et l’union européenne.

La caisse de retraite des fonctionnaires fédéraux a investi plus de 52 milliards de dollars sterling dans l’infrastructure et l’immobilier britanniques.

Science, technologie et innovation

Le royaume-uni est le plus important partenaire européen du canada dans les domaines des sciences, des technologies et de l’innovation (sti) et le deuxième en importance dans le monde, après les états-unis. Cette importance est soulignée dans le protocole d’entente global entre le canada et le royaume-uni visant à faciliter une coopération bilatérale accrue en matière de sti. Ce protocole d’entente vise à faciliter la collaboration entre les organismes gouvernementaux, les établissements fondés sur le savoir et les entreprises des deux pays œuvrant dans les domaines des sti et de l’entrepreneuriat en vue d’accélérer la commercialisation des technologies émergentes et la croissance des entreprises nationales. Les technologies propres, la fabrication de pointe, les technologies agricoles et la technologie quantique sont au nombre des domaines prioritaires.

Le canada et le royaume-uni ont désigné les technologies propres comme un secteur prioritaire de collaboration dans le cadre du protocole d’entente. Depuis la signature du protocole d’entente en septembre 2017, il y a eu une collaboration importante entre le canada et le royaume-uni sur les technologies propres. L’un des principaux résultats est le lancement du défi canada-royaume-uni sur les réseaux intelligents, appelé power forward, en octobre 2018, qui vise la mise au point d’une solution novatrice par des consortiums industriels des deux pays.

Énergie

Le canada et le royaume-uni partagent des intérêts communs pour ce qui est de la promotion de la sécurité énergétique. L’expertise et les technologies canadiennes pourraient être utiles au royaume-uni dans des domaines comme l’extraction d’énergie non conventionnelle, le captage et le stockage du carbone et l’énergie des vagues et des marées.

Le nouvel accord bilatéral de coopération nucléaire entre le canada et le royaume-uni est entré en vigueur le 1er janvier 2020, remplaçant le traité canada-euratom qui s’appliquait auparavant au royaume-uni.

Relations bilatérales canada–royaume-uni

Contexte

Le canada et le royaume-uni entretiennent des relations mutuellement avantageuses, fondées sur un riche passé historique, des liens étroits entre les deux peuples (y compris une forte coopération universitaire, scientifique et culturelle), des valeurs communes et des relations économiques dynamiques. Leur collaboration sur des enjeux mondiaux clés contribue à les renforcer, y compris dans des enceintes multilatérales comme les nations unies, le g7, le g20, l’organisation pour la sécurité et la coopération en europe (osce), l’organisation du traité de l’atlantique nord (otan), l’organisation mondiale du commerce (omc), l’organisation de coopération et de développement économiques (ocde) et le commonwealth.

Liens entre les deux peuples

De nombreux liens unissent les citoyens des deux pays. Plus de 10 millions de canadiens revendiquent une certaine forme d’ascendance britannique, alors que près de 560 000 autres sont nés au royaume-uni. Ce pays est aussi la deuxième source de visiteurs internationaux au canada (922 189 visiteurs en 2019) après les états-unis.

Relations générales

Les gouvernements du canada et du royaume-uni entretiennent des relations solides dans un large éventail de domaines. Ces relations mettent à contribution un grand nombre de leurs ministères et fonctionnaires, à tous les échelons.

Le partenariat bilatéral entre le canada et le royaume uni a été renforcé par la signature du plan d’action canada–royaume-uni par les deux premiers ministres en septembre 2017. Le plan d’action englobe un large éventail d’enjeux où nos deux pays collaborent, notamment l’innovation et la technologie, les changements climatiques, le développement, l’égalité entre les genres, la défense et la sécurité. Le canada et le royaume-uni œuvrent au renouvellement de ce plan d’action.

La coopération diplomatique et consulaire est considérable. Les diplomates canadiens et britanniques partagent des locaux dans plusieurs pays, et la couverture arrière de chaque passeport canadien invite le porteur à s’adresser à une mission britannique lorsqu’un bureau canadien n’est pas disponible. Le canada compte en grande partie sur le soutien du royaume-uni dans des pays clés et sollicite souvent l’appui du royaume-uni dans des dossiers consulaires.

Covid-19

La force de la relation entre le canada et le royaume-uni a été clairement démontrée pendant la pandémie. Des discussions ont lieu à tous les échelons politiques (premier ministre, ministre des affaires étrangères, ministre du développement international) et parmi les représentants des deux gouvernements sur la façon de répondre à nos préoccupations communes. Le royaume-uni participe au groupe de coordination ministérielle sur la covid‑19, organisé par le ministre des affaires étrangères du canada, et copréside le groupe de contact des ministres du développement sur la covid-19 avec le canada.

Les deux pays partagent des vues similaires sur la façon de répondre à la covid-19, par exemple en appuyant l’ordre international fondé sur des règles, en maintenant des chaînes d’approvisionnement ouvertes, en soutenant le développement d’un vaccin et en contrant la désinformation.

Au début de la pandémie, le canada et le royaume-uni se sont appuyés mutuellement dans leurs efforts de rapatriement, ce qui a permis à des ressortissants de monter à bord des vols de l’autre pays. 

Relations en matière de sécurité et de défense

En tant que membres clés de la communauté du renseignement du groupe des cinq et de l’otan, le canada et le royaume-uni entretiennent d’étroites relations en matière de sécurité et de défense, notamment une étroite coopération militaire et policière. Le canada est un partisan de longue date du processus de paix en irlande du nord. Le siège permanent du royaume-uni au conseil de sécurité des nations unies et ses nombreux liens multilatéraux en font un partenaire précieux lorsque le canada soulève des enjeux mondiaux clés en matière de sécurité.

Relations en matière de développement

Le canada et le royaume-uni partagent plusieurs priorités en matière de développement, y compris la promotion de l’égalité entre les genres et le renforcement du pouvoir socioéconomique des femmes et des filles, l’élargissement de l’accès à l’éducation et aux soins de santé, la réponse aux défis que constituent la migration et la sécurité alimentaire, la lutte contre les changements climatiques et la poursuite de la collaboration dans un certain nombre de pays en développement. La coopération à ce chapitre s’est d’ailleurs intensifiée depuis que les premiers ministres des deux pays se sont engagés à en faire plus pour régler les grands problèmes mondiaux en matière de développement. La santé sexuelle et reproductive et les droits connexes constituent un domaine de collaboration particulièrement solide.

Accords bilatéraux

Le canada et le royaume-uni ont conclu une vaste gamme d’accords bilatéraux portant sur la mobilité des jeunes, le partage des ressources diplomatiques, l’aide consulaire et la coopération en matière de défense. Depuis le référendum sur le brexit en 2016, les gouvernements du canada et du royaume-uni ont maintenu leur plein engagement à assurer une transition harmonieuse de leurs relations bilatérales après le brexit. Pour ce faire, le gouvernement du canada a travaillé en étroite collaboration avec le gouvernement du royaume-uni pour transformer les instruments canada-union européenne en accords bilatéraux entre le canada et le royaume-uni afin de maintenir la continuité et la prévisibilité pour les deux pays. Cet examen inclut les domaines du commerce, de la coopération nucléaire, des douanes et des transports.

Récentes réunions de haut niveau

Le 21 novembre 2020, le premier ministre trudeau et le premier ministre johnson, ainsi que les ministres du commerce, ont annoncé la conclusion des pourparlers sur l’accord de continuité commerciale entre le canada et le royaume-uni.

Le premier secrétaire d’état et secrétaire d’état aux affaires étrangères, du commonwealth et du développement, dominic raab, a accueilli le ministre des affaires étrangères de l’époque, m. Champagne, au palais de justice de hampton, le 28 août 2020.

Le secrétaire raab s’est rendu à montréal en janvier 2020 pour une réunion bilatérale avec le ministre des affaires étrangères de l’époque, m. Champagne.

Le 16 janvier 2020, le groupe international de coordination et d’intervention pour les victimes du vol ps752, composé du canada, de l’afghanistan, du royaume-uni, de la suède et de l’ukraine, s’est réuni à la maison du canada, à londres, et a convenu d’un cadre de coopération avec l’iran en réponse à l’écrasement du vol ps752.

Le premier ministre trudeau a participé à la réunion des dirigeants de l’otan à londres en décembre 2019.

En juin 2019, le premier ministre trudeau s’est rendu à portsmouth, au royaume-uni, pour participer au 75e anniversaire du jour j et de la bataille de normandie.

Le premier ministre trudeau s’est rendu à londres en avril 2018 pour assister à la réunion des chefs de gouvernement du commonwealth.

Alors qu’elle était première ministre, theresa may est venue à ottawa en septembre 2017 pour prendre part à une série de rencontres bilatérales et commerciales. Les deux premiers ministres ont convenu d’un certain nombre d’initiatives visant à améliorer les relations bilatérales sous la forme du plan d’action canada–royaume‑uni.

Le premier ministre trudeau s’est rendu en écosse en juillet 2017, où il a rencontré sa majesté la reine et reçu un doctorat honorifique de l’université d’édimbourg. Il s’était rendu à londres peu après son entrée en fonction en novembre 2015, où il avait rencontré le premier ministre d’alors, david cameron, et sa majesté la reine.

Depuis la création de l’association interparlementaire canada–royaume‑uni en 1997, une délégation de parlementaires canadiens se rend régulièrement au royaume‑uni, afin d’y rencontrer des homologues et d’autres représentants politiques et gouvernementaux; ces visites sont l’occasion d’échanger des renseignements sur des questions d’intérêt commun.

Représentation diplomatique

Le canada est représenté au royaume‑uni par le haut‑commissariat du canada à londres. Le travail du haut‑commissariat englobe les affaires politiques (à dimensions bilatérale et multilatérale), les relations commerciales, les sciences et la technologie, les affaires publiques, la défense, les activités de police et l’immigration. Le personnel provient entre autres d’affaires mondiales canada, de citoyenneté et immigration canada, de la défense nationale, de la gendarmerie royale du canada et de l’agence des services frontaliers canadiens. Notre pays compte également des consuls honoraires à édimbourg, à cardiff et à belfast. De plus, l’ontario, le québec, la colombie‑britannique et l’alberta sont représentés par l’intermédiaire de bureaux à londres. En raison du nombre élevé de canadiens qui visitent le royaume‑uni chaque année et du nombre de canadiens qui résident au royaume‑uni, les dossiers consulaires sont fort nombreux.

Le royaume‑uni est représenté au canada par le haut‑commissariat du royaume‑uni à ottawa. Il y a également des bureaux commerciaux et des consulats à toronto, à montréal, à vancouver et à calgary, ainsi que des consulats honoraires à québec, à winnipeg, à dartmouth et à st. John’s.

Royaume-uni : aperçu politique et économique

Contexte

Le royaume-uni de grande-bretagne et d’irlande du nord figure parmi les grandes puissances mondiales jouissant d’une influence notable sur les plans économique, culturel, militaire, scientifique et politique. Fort d’une population de 67 millions d’habitants (2019), il constitue l’une des plus grandes économies du monde, son budget de défense est l’un des plus élevés au monde, et il a un statut reconnu d’état doté d’armes nucléaires. Membre permanent du conseil de sécurité des nations unies, il fait aussi partie de l’otan, de l’osce, du commonwealth, du g7 et du g20.

Le royaume-uni présente une population diversifiée, ce qui témoigne à la fois de l’héritage de l’empire britannique et de ses politiques d’immigration relativement accueillantes. Comme de nombreux pays, le royaume-uni est aux prises avec des questions liées au multiculturalisme, à l’immigration et à l’identité nationale. L’incertitude causée par le brexit a eu des répercussions sur la migration en provenance des pays de l’union européenne, et a influencé de nombreux citoyens européens dans leur décision de quitter le royaume-uni. Le solde migratoire de l’union européenne vers le royaume-uni est à son plus bas niveau en six ans et de loin inférieur à la migration en provenance de pays non membres de l’union européenne, essentiellement attribuable aux nouveaux arrivants de l’inde et de la chine, qui est la plus élevée depuis plus d’une décennie. 

Politique

La dernière élection générale a eu lieu au royaume-uni le 12 décembre 2019, et le premier ministre boris johnson, à la tête des conservateurs, a remporté le plus grand nombre de sièges, obtenant ainsi la plus forte majorité conservatrice depuis margaret thatcher en 1987. De son côté, le parti travailliste a subi sa pire défaite depuis 1935, et son chef jeremy corbyn a démissionné pour être ensuite remplacé par keir starmer. Ce résultat a accru les tensions au sein de l’union, puisque les nationalistes ont remporté d’amples victoires en écosse et en irlande du nord. En écosse, le scottish national party (snp), parti national écossais favorable à l’indépendance, a remporté 48 des 59 sièges, et en irlande du nord, les partis nationalistes détiennent désormais plus de sièges que leurs adversaires unionistes, ce qui est sans précédent. 

Covid-19

Le royaume-uni enregistre désormais régulièrement plus de 50 000 cas par jour. Le gouvernement britannique et les administrations décentralisées du royaume-uni ont tous mis en place des restrictions renforcées. Le premier ministre johnson a annoncé un nouveau confinement national à partir du 6 janvier qui durera au moins sept semaines.

Le 11 janvier, le gouvernement britannique a publié son plan de livraison de vaccins contre la covid-19 pour l'angleterre. Le plan du gouvernement britannique se concentre sur quatre principales questions : assurer l'approvisionnement en vaccins, donner la priorité aux groupes les plus à risque, les lieux où les gens recevront le vaccin et les personnes qui administreront le vaccin. Le plan réitère également l'engagement du gouvernement du royaume-uni à offrir la première dose de vaccin à tous ceux qui font partie des quatre groupes prioritaires d'ici le 15 février. Ces quatre groupes prioritaires sont les suivants : les résidents des maisons de soins pour personnes âgées et leurs soignants; les personnes âgées de 80 ans et plus et les travailleurs sociaux et de santé de première ligne; les personnes âgées de 75 ans et plus; les personnes âgées de 70 ans et plus et les personnes cliniquement extrêmement vulnérables. Le royaume-uni a approuvé les vaccins pfizer/biontech, moderna et oxford/az. Le gouvernement britannique a commencé à publier quotidiennement les statistiques sur le nombre de personnes qui ont été vaccinées.

Brexit

Lors du référendum de juin 2016, le royaume-uni a voté pour quitter l’union européenne (« brexit ») par une marge de 52 % à 48 %. Le résultat a été inégal entre les différentes parties du royaume-uni : l'angleterre et le pays de galles ont voté pour quitter l’union européenne, tandis que l'écosse et l'irlande du nord ont voté pour y rester. Le royaume-uni a officiellement quitté l’union européenne le 31 janvier 2020, soit 1 317 jours après le référendum sur le brexit.

Entre le 1er février et le 31 décembre 2020, il y a eu une période de transition au cours de laquelle le royaume-uni est demeuré lié par le droit européen et pendant laquelle le royaume-uni et l’union européenne ont négocié leur future relation. Après des mois d'intenses négociations, l'accord de commerce et de coopération entre le royaume-uni et l’union européenne a été conclu le 24 décembre 2020.

L'accord de commerce et de coopération entre le royaume-uni et l'union européenne a un champ d'application étroit et accorde la priorité aux termes de l'échange de marchandises. Des aspects importants de l'accord sont ouverts ou soumis à un examen périodique, en fonction de l'évolution des politiques nationales des deux côtés de la manche. Il reste également beaucoup à discuter en ce qui concerne la relation plus globale entre le royaume-uni et l'union européenne, notamment sur des questions importantes telles que la politique étrangère et la coopération en matière de sécurité. L’accord conclu entre le royaume-uni et l'union européenne repose sur quatre piliers : 1) le partenariat commercial et économique (ale); 2) les partenariats sectoriels (par exemple, l'énergie, le climat, les transports, la pêche, la sécurité sociale, la recherche, horizon europe, etc.); 3) la sécurité des citoyens (nouveau cadre pour l'application de la loi et la coopération judiciaire en matière de droit pénal et civil); et 4) les mécanismes de gouvernance et de règlement des différends. Les deux parties ont convenu de créer une zone de libre-échange sans droits de douane ni contingents sur les produits, des mécanismes de coopération réglementaire et douanière, ainsi que des dispositions garantissant des conditions équitables pour une concurrence ouverte et loyale, dans le cadre d'un partenariat économique plus large. Malgré ces caractéristiques, les relations économiques entre le royaume-uni et l’union européenne ne seront plus aussi libres qu'elles l'ont été pendant une grande partie des 30 dernières années, notamment en ce qui concerne la circulation des biens, des services, des capitaux et des personnes.

Le 30 décembre 2020, le président du conseil européen, charles michel, et la présidente de la commission européenne, ursula von der leyen, ont tous deux signé l'accord de libre-échange entre le royaume-uni et l'union européenne, qui sera ensuite ratifié. Au royaume-uni, le projet de loi sur les relations futures avec l’union européenne a reçu la sanction royale le 31 décembre 2020. La période de transition de l'accord de retrait s'est officiellement terminée le 1er janvier 2021 et, avec l'approbation des conseils du royaume-uni et de l'union européenne, l'accord de libre-échange entre le royaume-uni et l'union européenne est officiellement appliqué à titre provisoire.

Irlande du nord

L'une des principales préoccupations concernant le départ du royaume-uni de l’union européenne est l'irlande du nord, et l’incidence que toute forme de contrôle aux frontières aurait sur l’accord du vendredi saint, qui a mis fin aux violences sectaires dans les années 1990.

L'accord de brexit entre l’union européenne et le royaume-uni (accord de retrait) d'octobre 2019 comprend un protocole relatif à l'irlande du nord. Celui-ci vise à empêcher tout durcissement de la frontière sur l'île d'irlande entre l'irlande du nord et la république, en reconnaissance de la nature imbriquée des sociétés de part et d'autre, et de la contribution qu’a apporté la circulation fluide des biens, des services et des personnes de part et d’autre cette frontière au processus de paix tel que convenu dans l’accord du vendredi saint. Le protocole évite la création d'une frontière nord-sud sur l'île d'irlande en introduisant de nouveaux contrôles entre l'irlande du nord et le reste du royaume-uni.

Le protocole sur l'irlande du nord est entré en vigueur le 1er janvier 2021. La nouvelle relation entre le royaume-uni et l’union européenne entraîne de nouvelles exigences réglementaires et douanières importantes qui seront imposées aux marchandises circulant entre la grande-bretagne et l'irlande du nord, avec des règles particulièrement strictes pour les produits alimentaires entrant en irlande du nord. La mise en œuvre de ces nouvelles exigences sera particulièrement sensible en ce qui concerne l'irlande du nord, étant donné la nature fragile du processus de paix en irlande du nord. La protection de la frontière nord-sud sans discontinuité au détriment de la frontière est-ouest est impopulaire auprès des communautés unionistes, qui estiment que le protocole sépare l'irlande du nord du reste du royaume-uni en termes pratiques et conceptuels.

L'irlande du nord est restée sans gouvernement décentralisé pendant trois ans après l'effondrement, en janvier 2017, du partage du pouvoir entre le parti unioniste démocratique (dup) et le sinn féin, tel que prévu dans l’accord du vendredi saint qui a mis fin à des décennies de violence sectaire. L'impasse était principalement due aux tensions préexistantes sur les questions d'identité (langue irlandaise), le respect entre les parties et la manière de gérer les poursuites pour les violences historiques, mais le brexit a exacerbé la situation et érodé la bonne volonté entre les parties.

Finalement, en janvier 2020, l'assemblée a été rétablie avec un accord intitulé new decade, new approach (nouvelle décennie, nouvelle approche).

Mouvement indépendantiste écossais

Au cours du référendum de 2014 sur l’indépendance de l’écosse, 55 % des écossais ont voté pour rester dans le royaume-uni. Le soutien à l’indépendance n’a pas diminué de manière importante après le référendum, se situant entre 44 % et 50 % entre 2014 et aujourd’hui. L’appui au scottish national party (snp) et à l’indépendance de l’écosse s’est accru au cours de la pandémie de la covid-19, à mesure que le gouvernement écossais gagnait en visibilité et en crédibilité avec une réponse que de nombreux écossais considèrent comme plus efficace que celle du gouvernement britannique.

Le snp, le parti au pouvoir en écosse depuis 2011, a tenté de tirer parti du vote sur le brexit (dans lequel 62 % des écossais ont voté en faveur de leur maintien dans l’union européenne) pour lancer un second référendum sur l’indépendance.

En avril 2019, la première ministre nationaliste écossaise nicola sturgeon a annoncé qu’elle souhaitait que le référendum ait lieu avant mai 2021 (date des prochaines élections au parlement écossais). Il n’y a aucune garantie qu’un référendum aura lieu, car sturgeon a confirmé qu’elle n’irait pas de l’avant sans le consentement du gouvernement britannique, afin que le résultat soit sans équivoque et incontestable.

Fort de son succès aux élections de décembre 2019, le snp ne pourra être qu’encouragé davantage à faire pression pour obtenir un référendum. En décembre 2019, la première ministre écossaise nicola sturgeon a envoyé une note officielle au premier ministre johnson lui demandant le pouvoir de tenir un deuxième référendum juridiquement contraignant sur l’indépendance. Cette demande a été rejetée par le premier ministre johnson en janvier 2020.

Politique étrangère

Après sa sortie de l’union européenne, le royaume-uni cherche à affirmer son leadership sur la scène internationale dans le cadre de son programme « global britain », notamment en assurant la présidence du g7 et en accueillant la conférence des parties (cdp26) à la convention-cadre des nations unies sur les changements climatiques, toutes deux en 2021. Les priorités internationales du royaume-uni seront exposées dans une revue intégrée de la sécurité, de la défense, du développement et de la politique étrangère, dont la publication est prévue en février 2021. Nous prévoyons que le royaume-uni fera progresser les questions prioritaires telles que l'environnement et le changement climatique, la santé publique et la covid‑19, la résilience économique, ainsi que l'avancement de ses relations dans la région indopacifique. Le royaume-uni devra également se concentrer sur le rétablissement de ses relations avec l’union européenne et les différents états membres de l’union européenne, après des années de tensions politiques dues au brexit.

À la suite du brexit, le royaume-uni a également commencé à poursuivre un ambitieux programme commercial indépendant. Les efforts du royaume-uni se répartissent en deux catégories : le programme de « continuité » dans le cadre duquel le royaume-uni cherche à reproduire les accords de libre-échange (ale) existants de l’union européenne, comme l'accord économique et commercial global (aecg) entre le canada et l’union européenne, sur une base bilatérale, et un programme de négociations d'ale avec de nouveaux partenaires (les états-unis, le japon, l'australie, la nouvelle-zélande), ainsi qu'une éventuelle adhésion à l'accord global et progressif de partenariat transpacifique (ptpgp).

Égalité entre les genres

Le royaume-uni s’est classé 21e sur 153 pays dans le rapport 2020 du forum économique mondial sur l’écart entre les genres. Dans l’indice 2019 de l’institut européen pour l’égalité entre les genres, le royaume-uni a été classé 5e sur les 28 états membres de l’union européenne.

Aux élections de décembre 2019, un nombre record de 220 femmes ont été élues au parlement, sur 650 sièges. Il s’agissait là d’un nouveau sommet pour la chambre des communes. Le cabinet compte actuellement sept femmes.

Le royaume-uni est un chef de file en ce qui concerne les enjeux du programme pour les femmes, la paix et la sécurité, et ses prises de position concordent de près avec celles du canada. En 2014, le royaume-uni a lancé l’initiative pour la prévention de la violence sexuelle dans les zones de conflits, dans le cadre de laquelle il accueillera une conférence internationale en 2021.

Économie

La pandémie a frappé l'économie britannique de plein fouet : en octobre, le pib était inférieur de 8 % à ce qu'il était avant la pandémie, et on s'attend à ce qu'il chute davantage au cours des difficiles mois d'hiver. À l'instar de l'approche canadienne, le gouvernement britannique a mis en place des mesures de soutien économique sur plusieurs fronts.

En 2020, le gouvernement britannique a consacré 280 milliards de livres (environ 485 millions de dollars canadiens) à des mesures de lutte contre la covid-19 et ses répercussions sur l'économie. Le pilier central de l'approche britannique est une subvention salariale de 80 % pour les employés congédiés et les travailleurs indépendants admissibles. Diverses facilités de crédit sont également offertes aux entreprises de toutes tailles, principalement à l’aide de prêts garantis par le gouvernement et distribués par des institutions financières du secteur privé. Le gouvernement accorde des reports d'impôts, des subventions et un soutien ciblé à des secteurs précis de l'économie, comme la pêche, les voyages et les jeunes entreprises. Le gouvernement britannique a également lancé des consultations pour soutenir les petites entreprises, dans le but de réduire les répercussions économiques de la pandémie. Enfin, le gouvernement du royaume-uni a mis en œuvre une augmentation temporaire du crédit universel (équivalent de l'assurance-emploi), offrant aux personnes à faible revenu et aux chômeurs jusqu'à 1 000 £ (environ 1 730 $can) supplémentaires par année.

Le 5 janvier 2021, le gouvernement britannique a apporté un soutien économique supplémentaire en réponse au dernier blocage. Le chancelier de l'échiquier, rishi sunak, a annoncé une aide financière de 4,6 milliards de livres (environ 7,9 milliards de dollars canadiens) à l’appui des programmes existants de subventions en espèces aux entreprises qui ne peuvent pas fonctionner en raison de restrictions sanitaires (principalement dans les secteurs du commerce de détail, des loisirs et de l'hôtellerie). Le programme de congé, qui a été prolongé à plusieurs reprises et devait expirer le 31 mars 2021, a été prolongé jusqu'à la fin avril 2021. Conformément aux structures de financement établies, le gouvernement britannique fournira également des fonds supplémentaires limités aux administrations décentralisées.

Toutefois, les chefs d'entreprise craignent que même ce soutien supplémentaire ne suffise pas à sauver des dizaines de milliers d'entreprises de la faillite. Des préoccupations ont également été exprimées quant aux dates d'expiration imminentes de programmes clés dont les taux d'utilisation demeurent élevés, tels que les régimes de subventions salariales et le complément de crédit universel.

Outre l’incidence économique que la covid-19 aura sur les entreprises et les particuliers britanniques, l’incidence économique possible du brexit pourrait entraver davantage la capacité de l'économie britannique à rebondir rapidement.

Brexit

Faits récents

Position actuelle

Contexte

Lors d’un référendum en juin 2016, le royaume‑uni a voté pour quitter l’union européenne (« brexit ») par une marge de 52 % à 48 %. Le résultat a été inégal dans les différentes régions du royaume‑uni; l’angleterre et le pays de galles ont voté pour quitter l’union européenne, tandis que l’écosse et l’irlande du nord ont voté pour rester. 1 317 jours après le référendum britannique sur le brexit, le royaume‑uni a officiellement quitté l’union européenne le 31 janvier 2020.

L’accord commercial et de coopération entre le royaume‑uni et l’union européenne

Entre le 1er février et le 31 décembre 2020, il y a eu une période de transition pendant laquelle le royaume‑uni est resté lié au droit européen et pendant laquelle le royaume‑uni et l’union européenne ont négocié leur future relation. Après des mois d’intenses négociations, l’accord commercial et de coopération entre le royaume‑uni et l’union européenne (acc royaume‑uni/ue) a été conclu le 24 décembre 2020.

L’accord commercial et de coopération entre le royaume‑uni et l’union européenne a une portée limitée et accorde la priorité aux termes de l’échange des marchandises. Des aspects importants de l’accord sont ouverts ou soumis à un examen périodique, en fonction de l’évolution des politiques intérieures des deux côtés de la manche. Il reste également beaucoup à discuter en ce qui concerne les relations plus larges entre le royaume‑uni et l’union européenne, notamment sur des questions importantes telles que la politique étrangère et la coopération en matière de sécurité. L’acc royaume‑uni/ue compte 4 piliers : 1) le partenariat commercial et économique (ale); 2) les partenariats sectoriels (par exemple, énergie, climat, transport, pêche, sécurité sociale, recherche, horizon europe, etc.); 3) la sécurité des citoyens (nouveau cadre pour l’application de la loi et la coopération judiciaire en matière pénale et civile); et 4) la gouvernance et les mécanismes de règlement des différends. Les deux parties ont convenu de créer une zone de libre-échange sans tarifs douaniers ni quotas sur les produits, des mécanismes de coopération réglementaire et douanière, ainsi que des dispositions garantissant des conditions de concurrence équitables et ouvertes, dans le cadre d’un partenariat économique plus large. Malgré ces caractéristiques, les relations économiques entre le royaume‑uni et l’union européenne ne seront plus aussi libres qu’elles l’ont été pendant une grande partie des 30 dernières années, notamment en ce qui concerne la circulation des biens, des services, des capitaux et des personnes.

Le 30 décembre 2020, le président du conseil européen, charles michel, et la présidente de la commission européenne, ursula von der leyen, ont tous deux signé l’accord de coopération entre le royaume‑uni et l’union européenne, dont la ratification suivra. Au royaume‑uni, le projet de loi sur l’union européenne (relations futures) a reçu la sanction royale le 31 décembre 2020. La période de transition de l’accord de retrait a officiellement pris fin le 1er janvier 2021 et, avec l’approbation du royaume‑uni et du conseil de l’union européenne, l’acc royaume‑uni/ue est officiellement appliqué à titre provisoire.

Irlande du nord

L’irlande du nord est l’une des principales préoccupations concernant le départ du royaume‑uni de l’union européenne, de même que l’impact que toute forme de contrôle aux frontières aurait sur l’accord du vendredi saint, qui a mis fin à la violence sectaire dans les années 1990.

L’accord de brexit entre l’union européenne et le royaume‑uni (accord de retrait) d’octobre 2019 comprend un protocole relatif à l’irlande du nord. Cette mesure vise à empêcher tout durcissement de la frontière entre l’irlande du nord et la république d’irlande, en reconnaissance des liens étroits qui unissent les sociétés des deux côtés et de la contribution que la libre circulation des biens, des services et des personnes à travers cette frontière a apportée au processus de paix, comme convenu dans l’accord du vendredi saint. Ce protocole évite une frontière nord-sud sur l’île d’irlande en introduisant de nouveaux contrôles entre l’irlande du nord et le reste du royaume‑uni.

Le protocole relatif à l’irlande du nord est entré en vigueur le 1er janvier 2021. La nouvelle relation entre le royaume‑uni et l’union européenne implique de nouvelles exigences réglementaires et douanières importantes qui seront imposées aux marchandises circulant entre la grande‑bretagne et l’irlande du nord, avec des règles particulièrement strictes pour les produits alimentaires entrant en irlande du nord. La mise en œuvre de ce type de nouvelles exigences sera particulièrement délicate en ce qui concerne l’irlande du nord, étant donné la fragilité actuelle du processus de paix dans cette région. La protection de la frontière perméable nord-sud au détriment de la frontière est-ouest est impopulaire auprès des communautés unionistes qui estiment que ce protocole sépare l’irlande du nord du reste du royaume‑uni sur un plan pratique et conceptuel.

Le royaume‑uni post-brexit

Après sa sortie de l’union européenne, le royaume‑uni cherche à affirmer son leadership sur la scène internationale dans le cadre de son programme « global britain », notamment par sa présidence du g7 et l’accueil de la convention-cadre des nations unies sur les changements climatiques, la conférence des parties (cop26), toutes deux en 2021. Les priorités internationales du royaume‑uni seront exposées dans un examen intégré de la sécurité, de la défense, du développement et de la politique étrangère, qui doit être publié au début de février 2021. Nous prévoyons que le royaume‑uni fera progresser des questions prioritaires telles que l’environnement et les changements climatiques, la santé publique et la covid, la résilience économique et la promotion de ses relations dans la région indopacifique. Le royaume‑uni devra également se concentrer sur la restauration de ses relations avec l’union européenne et les états membres de l’union européenne, après des années de tensions politiques dues au brexit.

En raison du brexit, le royaume-uni a également lancé un ambitieux programme indépendant de politique commerciale. Les efforts du royaume-uni sont déployés dans deux catégories : le programme de « continuité », dans le cadre duquel le royaume-uni cherche à reproduire les ale existants de l’union européenne, comme l’aecg entre le canada et l’union européenne, sur une base bilatérale, et un programme de négociations d’ale avec de nouveaux partenaires (états‑unis, japon, australie, nouvelle‑zélande) ainsi qu’une éventuelle adhésion à l’accord de partenariat transpacifique global et progressiste (ptpgp).

Transition vers le canada/royaume‑uni instruments post-brexit

Depuis le référendum de brexit en 2016, les gouvernements du canada et du royaume‑uni ont maintenu leur plein engagement à assurer une transition harmonieuse de nos relations bilatérales après le brexit. Pour ce faire, le gouvernement du canada a travaillé en étroite collaboration avec le gouvernement du royaume‑uni afin de déterminer quels instruments canada‑ue devaient être transformés en accords bilatéraux entre le canada et le royaume‑uni afin de maintenir la continuité et la prévisibilité pour les deux pays. Cet examen inclut les domaines du commerce, de la coopération nucléaire, des douanes et du transport.

Rapport sur l’audience du comité

Nom du comité : comité permanent du commerce international (ciit)
Rapport préparé par : alan wilde, affaires parlementaires, amc
Date et heure : 16 novembre 2020, 11 h à 13 h
Lieu : édifice wellington, salle 410/hybride
Sujet : échanges commerciaux entre le canada et le royaume-uni : un éventuel accord commercial de transition

Membres présents :

Plc : l’honorable judy sgro, chandra arya, sukh dhaliwal, randeep sarai, rachel bendayan (secrétaire parlementaire de la ministre de la petite entreprise, de la promotion des exportations et du commerce international)
Pcc : tracy gray, randy hoback, ben lobb, ziad aboultaif
Bq : simon-pierre savard-tremblay
Npd : daniel blaikie

Témoins :

Conseil canadien des affaires

Chambre de commerce du canada

Congrès du travail du canada

Réseau pour le commerce juste

Aperçu de la réunion :

Les questions des membres du parti conservateur aux témoins ont tenté de dépeindre le gouvernement comme ayant été lent à agir dans la négociation d’un accord transitoire avec le royaume-uni. Cela fait deux ans que le royaume-uni a voté pour le brexit et maintenant, nous sommes à quelques semaines de voir les exportateurs canadiens faire face à des droits de douane plus élevés que certains concurrents qui ont déjà signé des accords. M. Kennedy et m. Agnew ont déclaré que les exportateurs canadiens sont confrontés à l’incertitude à l’approche de la fin de l’année. Doivent-ils fixer le prix de leurs produits en prévoyant que les droits de douane entreront en vigueur le 1er janvier ou doivent-ils prévoir un accord de dernière minute? Les conservateurs ont également demandé comment une loi de mise en œuvre pourrait être adoptée par les deux chambres du parlement à cette date tardive (bien qu’ils aient également reconnu que le gouvernement a des options).

La majorité des questions des libéraux ont été posées à m. Yussuff et à m. Brown concernant les points qu’ils aimeraient voir abordés dans le nouvel accord : travail, climat, résolution des différends, etc. M. Yussuff a suggéré que l’aceum devrait être la nouvelle norme pour les accords commerciaux.

Les questions du npd ont amené m. Yussuff et m. Brown à parler de commerce équitable et de libre‑échange. M. Brown a affirmé que le canada n’a pas beaucoup plus d’échanges commerciaux avec les pays avec lesquels il signe des accords qu’avec les pays avec lesquels il n’a pas d’ale. M. Yussuff a appelé à la fin du rdie et, lors des questions du membre du bloc, m. Brown a affirmé que le cabinet d’avocats canadien norton rose fulbright prévoyait que les entreprises internationales utiliseraient les mesures nationales de covid-19 du canada comme une occasion de lancer des actions en matière de différends entre investisseurs et états.

Trevor kennedy a déclaré au comité que l’aecg a été important pour les membres du conseil canadien des affaires et qu’il reste beaucoup de travail à faire pour que les pme puissent profiter de l’accord. Les canadiens profite d’un élan au royaume-uni qui doit être maintenu. Alors que l’on pensait au départ que la plupart des entreprises canadiennes quitteraient le royaume-uni à l’approche du brexit, la plupart sont restées. Pour certaines, le royaume-uni est leur seul marché en europe. Il a déclaré que l’approche des négociateurs canadiens était « sage », mais qu’avec de nombreux concurrents négociant avec le royaume-uni, le canada pourrait éventuellement perdre des parts de marché au royaume-uni sans un accord transitoire.

Mark agnew a déclaré que le royaume-uni est notre troisième plus grand marché d’exportation, mais qu’il s’agit encore d’un petit marché dans l’ensemble, après notre commerce avec les états-unis, et qu’il y a donc beaucoup de place pour la croissance. Sans la mise en place d’un accord transitoire, les canadiens perdraient probablement des parts de marché. Si l’aecg est important, il devrait être transformé en un accord bilatéral. Le canada devrait chercher à améliorer les points suivants dans un nouvel accord bilatéral : le commerce numérique, la coopération en matière de réglementation, les minéraux de terres rares, la facilitation du commerce et la mobilité de la main-d’œuvre. Il a également cité une étude de 2018 de dan ciuriak sur le commerce britannique et, à la demande de m. Blaikie, a accepté de la fournir au comité.

Hassan yussuff, du congrès du travail du canada, représente des millions de syndiqués canadiens et a toujours défendu le commerce équitable. Le commerce doit améliorer les salaires et le niveau de vie et non les faire baisser. Les négociations doivent être menées en public et non derrière des portes closes. Pendant bien trop longtemps, les négociations ont été cachées au public. L’aecg ne devrait pas être la norme pour un accord bilatéral avec le royaume-uni. Le rdie devrait être éliminé des futurs accords, car il permet aux entreprises privées de contourner les lois fédérales, ce qui est inacceptable. Les dispositions de l’aecg sur le travail ne sont pas exécutoires, alors que l’aceum offre une bonne protection des travailleurs. L’aceum permet également une réponse civique rapide. Les dépenses du canada en médicaments pharmaceutiques sont plus élevées que celles de la plupart des pays de l’ocde. L’aecg comporte des engagements positifs sur le climat, mais ils ne sont pas contraignants et l’on craint que le rdie ne soit utilisé pour éviter les obligations climatiques.

Larry brown, du réseau pour le commerce juste, a déclaré que nous sommes confrontés à deux crises : la covid-19 et le changement climatique, et que nous devrions repenser les accords commerciaux en conséquence. Nous avons dû nous procurer nos epi à l’extérieur du canada. Le premier ministre doug ford a déclaré que nous ne laisserons pas cela se reproduire et que nous devons mettre au point notre propre capacité. Cela pourrait signifier la violation de certains de nos accords commerciaux existants et nous devons nous y préparer. Il y a beaucoup de cas de rdie prêts à être lancés alors que les pays ferment les yeux sur des choses aussi simples que l’allègement des loyers face à la covid‑19. On suppose que les accords commerciaux sont avantageux, mais qu’ils nuisent à la démocratie puisqu’ils affaiblissent le gouvernement, augmentent les inégalités de revenus, mettent en danger les services publics et l’environnement et éliminent les emplois. Plusieurs études ont indiqué que le commerce augmente tout autant avec les pays avec lesquels nous n’avons pas d’accords commerciaux qu’avec les pays avec lesquels nous en avons. L’alena avait entraîné une forte stagnation des salaires. La coopération en matière de réglementation ne devrait pas être fondée sur le plus petit dénominateur commun.

À la fin de la comparution des témoins, le président a expliqué la marche à suivre pour la production d’un rapport provisoire. Il y aura une réunion vendredi et deux réunions lundi prochain avec huit témoins. Cela permettra aux analystes de rédiger un rapport provisoire de trois à cinq pages d’ici les vacances de noël. Les analystes pourraient ensuite travailler pendant les vacances pour ajouter tout développement possible et rédiger le rapport complet, qui sera examiné par le comité à la fin janvier.

Questions et réponses

Pcc/gray

Lib/arya

Bloc/savard-tremblay

Npd blaikie

Pcc/aboultaif

Lib/sarai

Pcc/lobb

Lib/bendayan

Pcc/hoback

Lib/dahliwal

Suivi

Sans objet

Prochaine réunion : à déterminer

Dcl fera circuler les « bleus » (transcriptions non officielles) lorsqu’ils seront disponibles. La transcription révisée et traduite sera disponible sur le site web du comité dans les deux prochaines semaines.

L’audience était ouverte au public et peut être écoutée à tout moment sur parlvu (lien intégré).

Si vous avez des questions, n’hésitez pas à communiquer avec moi, et à inclure d’autres personnes au besoin.

Salutations,

Alan

Rapport sur l’audience du comité

Nom du comité : comité permanent du commerce international (ciit)
Rapport préparé par : alan wilde, affaires parlementaires, amc
Date et heure : 20 novembre 2020, 13 h à 15 h 20
Lieu : édifice wellington, salle 420/hybride
Sujet : échanges commerciaux entre le canada et le royaume-uni : un éventuel accord commercial de transition

Membres présents :

Plc : l’honorable judy sgro, chandra arya, sukh dhaliwal, randeep sarai, rachel bendayan (secrétaire parlementaire de la ministre de la petite entreprise, de la promotion des exportations et du commerce international)
Pcc : tracy gray, randy hoback, ben lobb, ziad aboultaif
Bq : simon-pierre savard-tremblay
Npd : daniel blaikie

Témoins :

Haut-commissariat du canada au royaume-uni

Affaires mondiales canada

Ministère de l’agriculture et de l’agroalimentaire

Aperçu de la réunion :

Dans son mot d’ouverture, m. Forsyth a présenté au comité les échéances qui ont mené aux négociations actuelles. Le royaume-uni a voté en faveur du brexit lors d’un référendum en 2016, ce qui mettra fin à leurs quatre décennies d’adhésion à l’union européenne et à leur inclusion dans l’aecg le 31 décembre 2020. En septembre 2017, le premier ministre trudeau a rencontré son homologue britannique de l’époque, mme may, pour discuter de la façon de renforcer nos relations bilatérales, notamment dans le domaine du commerce. Peu après, les responsables ont entrepris un dialogue commercial visant à reproduire l’aecg à titre de mesure provisoire. Les représentants d’amc ont entrepris des consultations avec les secteurs concernés et les ont tenus informés de la situation. En mars 2019, alors que nos discussions avec le royaume-uni étaient assez bien avancées, le royaume-uni a annoncé de manière inattendue un plan visant à offrir un accès en franchise de droits sur 95 % de toutes les lignes tarifaires à tous les membres de l’organisation mondiale du commerce en cas de brexit sans accord. En mai 2020, le royaume-uni a publié un nouveau barème tarifaire appliqué par la nation la plus favorisée (npf), appelé le tarif mondial du royaume-uni (gt du royaume-uni). Puis, en juin 2020, le royaume-uni a décidé qu’il ne chercherait pas à prolonger la période de transition du brexit au-delà de 2020.

Peu de temps après ces événements, le canada a proposé de reprendre ses discussions et la ministre ng et son homologue britannique ont confirmé que les fonctionnaires devraient reprendre les discussions sur un accord provisoire pour la fin de cette année, pour éviter aux entreprises de se retrouver au bord d'une falaise. Pendant la pandémie, les négociations se sont poursuivies virtuellement.

Au cours de la partie questions et réponses de la réunion, les détails de l’accord ont été peu discutés, si ce n’est qu’il a été fait mention des principaux marchés d’importation et d’exportation. Le bloc a demandé l’assurance qu’il n’y aurait pas d’autres concessions sur les produits laitiers. La plupart des discussions ont porté sur le processus, les échéances et la mécanique, comme la façon dont le processus a commencé, pourquoi nous avons poursuivi un accord transitoire, et comment cela pourrait se terminer à temps pour que le parlement fasse son travail avant les vacances de noël.

Comme il restait environ 30 minutes de la période convenue pour les questions et réponses, pcc/gray a proposé une motion pour que le comité invite la ministre ng à comparaître avant le 4 décembre.

Que, conformément à l’article 108(2) du règlement, le comité invite la ministre de la petite entreprise, de la promotion des exportations et du commerce international à comparaître devant le comité à tout moment qui convient à son horaire avant le 4 décembre 2020 pour une réunion de deux heures sur le sujet d’un éventuel accord commercial transitoire entre le canada et le royaume-uni.

Npdblaikie appuie la motion. Lib/bendayan demande s’il serait possible de modifier l’échéance du 4 décembre à la semaine du 7 décembre. M. Hoback a répondu que la ministre est trop occupée par de multiples portefeuilles et que le commerce a besoin de sa propre équipe. Si elle a donné aux négociateurs la date limite du 31 décembre, il n’y a aucune disposition pour le contrôle parlementaire. M. Blaikie a déclaré que si la ministre ne pouvait pas se présenter avant le 11 décembre, alors ce n’est pas une priorité. Il a ajouté que c’est le gouvernement qui a créé ces délais, pas le comité. La modification proposée par le parti libéral a été rejetée et la motion du pcc a été adoptée. La partie questions et réponses a repris.

Processus de négociation

Les conservateurs ont fait valoir que le retard du canada dans la négociation d’un accord de transition était dû au premier ministre et aux erreurs du gouvernement libéral. M. Forsyth a donné une explication détaillée de la façon dont les délais ont été fixés. Les libéraux ont laissé entendre que la plupart des accords sont conclus à la dernière minute et ont donné à m. Forsyth l’occasion d’expliquer que la « pause » dans les négociations était dans l’intérêt du canada.

Transitoire ou bilatéral

Le bloc a voulu en savoir plus sur les dispositions de temporisation et sur les raisons pour lesquelles le gouvernement a choisi de négocier d’abord un accord transitoire et combien de temps il faudrait pour négocier un accord bilatéral une fois l’accord transitoire terminé. M. Forsyth a dit qu’il s’attendait à ce que les négociations bilatérales commencent au cours de la prochaine année et qu’il faudrait peut-être deux ans pour les terminer. En réponse à une question du pcc concernant l’accord transitoire par rapport à un accord bilatéral, m. Forsyth a déclaré que le royaume-uni cherchait à reproduire l’aecg et qu’un accord transitoire était donc dans l’intérêt du canada.

Rdie

Plusieurs membres de l’opposition ont demandé à m. Forsyth de confirmer que le mécanisme de rdie ne s’appliquerait pas à l’accord transitoire tant que tous les pays de l’union européenne n’auraient pas ratifié les dispositions de l’aecg. Il a également souligné que le royaume-uni a été l’un des premiers pays de l’union européenne à les ratifier dans l’aecg.

Délais

Les conservateurs et les néo-démocrates ont exprimé leurs doutes quant à la possibilité qu’un accord transitoire puisse être adopté par le parlement sans être « forcé ». Lorsque la loi de mise en œuvre sera déposée au parlement, il y aura probablement de nombreuses plaintes dans les deux chambres selon lesquelles le parlement ne dispose pas du temps nécessaire pour faire son travail correctement. Pcc/hoback a conclu la réunion en posant une question sur les fuites dans les médias qui laissaient entendre qu’un accord allait être annoncé de façon imminente et m. Forsyth a déclaré qu’il était confiant que l’accord serait conclu sous peu. M. Hoback a déclaré qu’il ne critiquait pas la ministre ng, mais qu’elle avait trop à faire et que son portefeuille devait être réparti entre deux ministres afin que le commerce international ait son propre ministre à temps plein. Lors du débat sur la motion de pcc/gray, m. Hoback a déclaré que si le ministre a fixé la date limite au 31 décembre pour les négociateurs, il n’y a aucune disposition de contrôle parlementaire.

Autres accords commerciaux

Répondant aux questions des membres gouvernementaux du comité, m. Forsyth a expliqué que des négociations sont en cours avec l’alliance du pacifique et l’inde. Le royaume-uni a exprimé son intérêt pour le ptpgp et le canada soutiendra son adhésion s’il souhaite aller de l’avant.

Questions et réponses

Pcc/gray

Lib/sheehan

Bloc savard-tremblay

Npd blaikie

Pcc/lobb

Lib/bendayan

Pcc/aboultaif

Lib/araya

Lib/sarai

Pcc/hoback

Suivi

Fournir au comité une évaluation d’impact.

Fournir au comité une liste des intervenants.

Prochaine réunion : lundi 23 novembre, de 11 h à 13 h. Il est possible que la deuxième réunion (qui devait avoir lieu lundi soir) soit reportée en raison de conflits d’horaire avec un autre comité.

Dcl fera circuler les « bleus » (transcriptions non officielles) lorsqu’ils seront disponibles. La transcription révisée et traduite sera disponible sur le site internet du comité dans les deux prochaines semaines.

L’audience était ouverte au public et peut être écoutée à tout moment via parlvu (lien intégré).

Si vous avez des questions, n’hésitez pas à communiquer avec moi, et à inclure d’autres personnes au besoin.

Salutations,

Alan

Rapport sur l’audience du comité

Nom du comité : comité permanent du commerce international (ciit)
Rapport préparé par : kerri carisse, direction des relations avec le cabinet et le parlement, affaires mondiales canada
Date et heure : lundi 23 novembre 2020 de 11 h à 13 h.
Lieu : édifice wellington, salle 420/hybride
Sujet : échanges commerciaux entre le canada et le royaume-uni : un éventuel accord commercial de transition

Membres présents :

Pcc : Tracy Gray (Kelowna-Lake country, BC), Randy Hoback (Prince Albert, SK), Ziad Aboultaif (Edmonton Manning, AB), Ben Lobb (Huron-Bruce, ON)
Npd : Daniel Blaikie (Elmwood-Transcona, MB)
Bq : Simon-Pierre Savard-Tremblay (Saint-Hyacinthe-Bagot, QC)
Plc : l’honorable Judy Sgro (Humber River-Black Creek, ON), Rachel Bendayan (Outremont, QC), Chandra Arya (Nepean, ON), Sukh Dhaliwal (Surrey-Newton, c.-b.), Randeep Sarai (Surrey centre, c.-b.), Terry Sheehan (Sault Ste. Marie, ON)

Témoins :

Alliance canadienne du commerce agroalimentaire

Association canadienne des importateurs et des exportateurs inc.

Livingston international

Conseil canadien du homard

Sommaire

Au début de la réunion, la députée libérale bendayan a annoncé la conclusion des négociations sur l’accord de continuité commerciale entre le canada et le royaume-uni, en soulignant que l’examen juridique était en cours. Le député néo-démocrate blaikie a demandé comment la traduction française serait prise en compte dans le calendrier de l’examen juridique.

Mots d’ouverture

Le comité s’est réuni pour entendre les intervenants canadiens au sujet du commerce entre le canada et le royaume-uni et de l’accord commercial transitoire, conformément à la motion adoptée le 23 octobre 2020 (voir le programme des affaires à venir, ci-dessous). L’alliance canadienne du commerce agroalimentaire (acca) a souligné la nécessité de préserver l’accès et les avantages existants avec le royaume-uni et de travailler à l’élimination des obstacles au commerce. L’association canadienne des importateurs et des exportateurs inc. A souligné le besoin de transparence et de prévisibilité et a présenté trois suggestions pour protéger les petites et moyennes entreprises exportatrices une fois le 1er janvier 2021 arrivé. Ces trois suggestions sont les suivantes : utiliser la certification de l’aecg pour justifier le statut de service de libre-échange, adopter les mêmes règles d’origine et les mêmes exigences de certification que celles qui existent dans le cadre de l’aecg, et permettre aux importateurs de certifier les marchandises si de nouveaux documents sont requis. Livingston international a abordé les conséquences involontaires du report des droits et les répercussions sur l’industrie du courtage, puis a demandé l’adoption d’une loi sur la subrogation et la faillite pour les courtiers. Le conseil canadien du homard a mis l’accent sur les avantages pour l’industrie de l’aecg et sur la nécessité de conclure un accord commercial permanent avec le royaume-uni.

Questions des membres par thème

Processus de consultation

Les membres conservateurs ont interrogé les témoins sur le processus de consultation pour l’accord transitoire, la députée gray demandant si les détails des nouvelles dispositions avaient été communiqués aux parties prenantes. Le député savard-tremblay du bloc québécois a demandé aux témoins s’ils avaient reçu des renseignements et des détails sur le contenu de l’accord commercial transitoire, ce à quoi ils ont répondu non. Le député néo-démocrate blaikie a demandé aux témoins s’ils avaient été consultés sur l’arrêt des négociations avec le royaume-uni de mars à août. La députée libérale bendayan a demandé aux témoins de parler du long processus de consultation mené pendant les négociations de l’aecg.

Améliorations tarifaires

Les membres conservateurs ont demandé quelles étaient les mesures tarifaires prévues dans l’accord commercial transitoire et si les témoins préconisaient des mesures précises, en se concentrant particulièrement sur les droits pour le bœuf et le porc canadiens. La députée libérale bendayan a demandé aux témoins de discuter des réactions si les droits de douane du royaume-uni étaient levés.

Améliorations apportées par l’aecg (obstacles commerciaux non tarifaires)

Les députés du parti libéral et du bloc québécois ont demandé aux témoins de parler davantage des améliorations qu’ils aimeraient voir de l’aecg au nouvel accord avec le royaume-uni. L’acca et l’association canadienne des importateurs et des exportateurs inc. Ont informé les députés qu’ils aimeraient que les obstacles non tarifaires soient éliminés. Le député néo-démocrate blaikie a demandé si les problèmes liés au texte de l’aecg qui ont entraîné des obstacles non tarifaires pourraient être résolus dans le cadre des négociations d’un accord commercial entre le canada et le royaume-uni. Le député conservateur aboultaif a fait état des préoccupations soulevées par les industries du bœuf, des produits laitiers, du canola et du blé relativement à l’aecg, demandant à l’acca de décrire les préoccupations de l’industrie canadienne du bœuf concernant la reproduction des obstacles non tarifaires dans un accord commercial entre le canada et le royaume-uni.

Disposition de temporisation

Faisant remarquer que l’accord commercial transitoire ne comporte pas de disposition de temporisation, le député néo-démocrate blaikie a demandé comment le canada pourrait faire pression sur le royaume-uni pour négocier un accord commercial permanent. Les témoins ont exprimé des opinions mitigées à l’égard d’une disposition de temporisation. Les députés conservateurs aboultaif et gray ont également demandé quels étaient les avantages d’une disposition de temporisation dans l’accord commercial transitoire. La députée libérale bendayan a précisé qu’une disposition de temporisation aurait pour effet d’abroger un accord commercial avant la conclusion d’un accord commercial global.

À la fin de la réunion, le comité a convenu de poursuivre son rapport provisoire et de modifier l’étude une fois que le texte de l’accord commercial transitoire entre le canada et le royaume-uni aura été déposé.

ÉtudeDates des prochaines réunions et prochaines étapesDate à laquelle L’étude doit être terminéeDate convenue pour L’étude ou date à laquelle la question a été acheminée
Que, conformément à l’article 108(2) du règlement, le comité entreprenne une étude d’au moins trois réunions pour : a. Recevoir une mise à jour sur les progrès du gouvernement fédéral dans les négociations d’un accord commercial transitoire entre le canada et le royaume-uni; b. Entendre les intervenants touchés par la mise en œuvre d’un nouvel accord commercial transitoire entre le canada et le royaume-uni; c. Étudier les impacts de l’absence d’un accord transitoire avec le royaume-uni en place d’ici le 31 décembre 2020, date à laquelle l’application de l’accord économique et commercial global (aecg) au royaume-uni prendra fin; que cette étude débute au plus tard le 13 novembre 2020 ; que les mémoires soumis au comité n’excèdent pas 2,000 mots; que le comité fasse rapport de ses conclusions à la chambre.-   Vendredi 27 novembre 2020 -   Lundi 30 novembre  la ministre ng comparaîtra sur l’acc canada – royaume-uniRapport provisoire en décembre avant la pause des fêtes Rapport complet à la fin janvier23 octobre 2020
Que, conformément à l’article 108(2), le comité entreprenne une étude sur le plan de relance du gouvernement pour les exportateurs canadiens suite à la covid-19; que cette étude comprenne un examen des changements qui seront apportés à la façon dont le commerce international sera mené dans un monde touché par la covid-19, de ce que fait le service des délégués commerciaux pour se préparer à ces changements et aider les entreprises canadiennes à s’y retrouver, et des accords qui seraient les plus avantageux à conclure, pour le canada, à l’heure actuelle; que le ministre de la petite entreprise, de la promotion des exportations et du commerce international soit invité à comparaître; que le délégué commercial en chef soit invité à comparaître; que les mémoires soumis au comité n’excèdent pas 2,000 mots; et que le comité fasse rapport à la chambre.-   À déterminer -    Préalable : 30 octobre 2020 (première réunion sur cette étude)- à déterminer23 octobre 2020
Que, conformément à l’article 108(2) du règlement, le comité entreprenne une étude de la réforme de l’organisation mondiale du commerce; que les témoignages et les documents recueillis par le comité durant la 1re session de la 43e législature au sujet de l’étude soient pris en considération par le comité durant la session en cours et que les mémoires soumis au comité n’excèdent pas 2,000 mots.- l’étude pourrait commencer le 7 décembre 2020 (à confirmer)- à déterminer23 octobre 2020
Que, conformément à l’article 108(2) du règlement, le comité entreprenne une étude sur les conséquences du mécanisme prévu par le règlement des différends entre les investisseurs et états (rdie); que le comité consacre un minimum de deux (2) séances à la présente étude; que les mémoires soumis au comité n’excèdent pas 2,000 mots et que le comité fasse rapport de ses conclusions et recommandations à la chambre.- à déterminer- à déterminer23 octobre 2020

Suivi

Sans objet

Rapport sur l’audience du comité

Nom du comité : comité permanent du commerce international (ciit)
Rapport préparé par : Kerri carisse, direction des relations avec le cabinet et le parlement, affaires mondiales canada
Date et heure : lundi 30 novembre 2020 de 11 h à 13 h
Lieu : édifice wellington, salle 420/hybride
Sujet : Échanges commerciaux entre le canada et le royaume-uni : un éventuel accord commercial de transition

Membres présents :

Pcc : Tracy Gray (Kelowna-Lake country, BC), Randy Hoback (Prince Albert, SK), Ziad Aboultaif (Edmonton Manning, AB), Ben Lobb (Huron-Bruce, ON)
Npd : Daniel Blaikie (Elmwood-Transcona, MB)
Bq :  Xavier Barsalou-Duval (Pierre-Boucher-les patriotes-verchères) en remplacement de Simon-Pierre Savard-Tremblay pour le premier tour de questions, Simon-Pierre Savard-Tremblay (Saint-Hyacinthe-Bagot, QC)
Plc : l’honorable Judy Sgro (Humber River-Black Creek, ON), Rachel Bendayan (Outremont, QC), Chandra Arya (Nepean, ON), Sukh Dhaliwal (Surrey-Newton, c.-b.), Randeep Sarai (Surrey centre, c.-b.), Terry Sheehan (Sault Ste. Marie, ON)

Témoins :

Affaires mondiales canada

Sommaire

Mots d’ouverture

Dans son allocution d’ouverture, la ministre ng a donné un aperçu des relations commerciales entre le canada et le royaume-uni et a parlé des négociations récemment conclues en vue de l’accord de continuité commerciale entre le canada et le royaume-uni. Elle a détaillé les répercussions de l’accord, en soulignant le maintien de l’accès prioritaire au marché de l’aecg, les dispositions sur le travail et l’environnement, et le règlement des différends. Elle a indiqué que des préparatifs sont en cours pour demander l’approbation du gouvernement de façon accélérée afin que le parlement puisse examiner le projet de loi et assurer une transition en douceur des relations commerciales entre le canada et le royaume-uni au cours des prochaines semaines.

Les questions et les interventions ont porté sur les sujets suivants :

Calendrier législatif

Les députés du parti conservateur, du npd et du bloc québécois ont exprimé leurs préoccupations quant à leur capacité d’étudier et d’adopter les lois avant la date limite. Dans cette optique, ils souhaitaient connaître l’échéancier pour l’introduction d’une loi, le moment où le texte de l’entente de continuité serait partagé avec les parlementaires et le nombre de pages de l’entente.

La députée conservatrice gray a demandé à la ministre s’il y avait un engagement à déposer le projet de loi avant le 11 décembre. Le député conservateur hoback a demandé s’il y avait une date limite à laquelle la loi devait être adoptée si des mesures d’urgence étaient créées. S’interrogeant davantage sur le plan législatif, le député conservateur lobb a demandé si les chefs des partis du sénat avaient été consultés sur le processus législatif de l’accord de continuité. Soulignant l’existence d’une loi habilitante similaire au royaume-uni, le député néo-démocrate blaikie a demandé quel était l’état d’avancement de la loi au royaume-uni et si leur loi serait adoptée avant la date limite.

Mesures d’urgence

Compte tenu de la date limite du 1er janvier 2021, les députés néo-démocrates et conservateurs se sont intéressés aux mesures d’urgence que le gouvernement mettrait en place pour assurer la prévisibilité pour les exportateurs si la loi ne recevait pas la sanction royale avant la date limite. Le député néo-démocrate blaikie a demandé à la ministre des détails sur les outils non législatifs que le gouvernement mettrait en place pour maintenir le régime commercial à tarif réduit. De même, le député conservateur aboultaif a demandé à la ministre des détails sur les mesures d’atténuation et le plan du gouvernement au cas où la loi n’était pas adoptée avant le 1er janvier. De même, le député conservateur hoback a demandé des détails sur les mesures d’atténuation et si le gouvernement allait payer les droits que les entreprises canadiennes pourraient avoir à payer jusqu’à ce que la loi soit adoptée.

Détails de l’accord

Le député conservateur aboultaif a demandé à la ministre de discuter des droits qui ont été modifiés par rapport à l’aecg. La ministre ng a affirmé qu’il n’y aura aucun changement tarifaires entre l’aecg et l’accord de continuité. Le député néo-démocrate blaikie et le député du bloc savard-tremblay ont interrogé la ministre sur les dispositions de l’accord relatives au rdie. Le député blaikie a demandé si l’élimination du rdie serait une priorité du gouvernement dans le cadre d’un accord commercial permanent avec le royaume-uni. De plus, les députés libéraux ont demandé à la ministre de discuter des avantages liés aux pme, ainsi que des collectivités concernées par les droits de l’environnement, les normes numériques, les femmes et la communauté lgbtq2i+.

Expiration de l’accord de continuité

Les membres de tous les partis d’opposition se sont intéressés aux conditions d’expiration de l’accord. Après que la ministre ait confirmé qu’il n’y avait pas de disposition de temporisation dans l’accord, la députée conservatrice gray a demandé s’il était possible que l’accord de continuité se poursuive indéfiniment. Elle s’est également renseigné sur le texte de l’entente, qui prévoit un délai de trois ans pour la finalisation des discussions relatives à un accord commercial permanent avec le royaume-uni.

Secteur soumis à la gestion de l’offre

Le député du bloc barsalou-duval a demandé à la ministre si le gouvernement maintiendrait l’accord transitoire au cas où le royaume-uni demandait au canada de céder un accès au marché du secteur soumis à la gestion de l’offre. La ministre ng a confirmé l’engagement du gouvernement à protéger le secteur soumis à la gestion de l’offre dans le futur accord commercial. Le député conservateur hoback a demandé à la ministre ce qui a été cédé pour protéger la gestion de l’offre dans l’accord de continuité, soulevant l’accès au bœuf. Faisant référence au témoignage de la semaine précédente par les producteurs de lait du québec, la députée libérale bendayan a demandé à la ministre de parler davantage de l’importance de protéger la gestion de l’offre pour les producteurs laitiers du québec et du reste du canada dans les négociations commerciales.

Autres questions d’intérêt

Travaux du comité

Suivi

Ordre du jour des travaux futurs du comité

ÉtudeDates des prochaines réunions et prochaines étapesDate à laquelle L’étude doit être terminéeDate convenue pour L’étude ou date à laquelle la question a été acheminée
Que, conformément à l’article 108(2) du règlement, le comité entreprenne une étude d’au moins trois réunions pour : a. Recevoir une mise à jour sur les progrès du gouvernement fédéral dans les négociations d’un accord commercial transitoire entre le canada et le royaume-uni; b. Entendre les intervenants touchés par la mise en œuvre d’un nouvel accord commercial transitoire entre le canada et le royaume-uni; c. Étudier les impacts de l’absence d’un accord transitoire avec le royaume-uni en place d’ici le 31 décembre 2020, date à laquelle l’application de l’accord économique et commercial global (aecg) au royaume-uni prendra fin; que cette étude débute au plus tard le 13 novembre 2020 ; que les mémoires soumis au comité n’excèdent pas 2,000 mots; que le comité fasse rapport de ses conclusions à la chambre.-   Vendredi 4 décembre 2020 – examen du rapport provisoireRapport provisoire en décembre avant la pause des fêtes Rapport complet à la fin janvier23 octobre 2020
Que, conformément à l’article 108(2), le comité entreprenne une étude sur le plan de relance du gouvernement pour les exportateurs canadiens suite à la covid-19; que cette étude comprenne un examen des changements qui seront apportés à la façon dont le commerce international sera mené dans un monde touché par la covid-19, de ce que fait le service des délégués commerciaux pour se préparer à ces changements et aider les entreprises canadiennes à s’y retrouver, et des accords qui seraient les plus avantageux à conclure, pour le canada, à l’heure actuelle; que le ministre de la petite entreprise, de la promotion des exportations et du commerce international soit invité à comparaître; que le délégué commercial en chef soit invité à comparaître; que les mémoires soumis au comité n’excèdent pas 2,000 mots; et que le comité fasse rapport à la chambre.-   Lundi 7 décembre 2020 -    Précédent : 30 octobre 2020- à déterminer23 octobre 2020
Que, conformément à l’article 108(2) du règlement, le comité entreprenne une étude de la réforme de l’organisation mondiale du commerce; que les témoignages et les documents recueillis par le comité durant la 1re session de la 43e législature au sujet de l’étude soient pris en considération par le comité durant la session en cours et que les mémoires soumis au comité n’excèdent pas 2,000 mots.- l’étude pourrait commencer le 7 décembre 2020 (à confirmer)- à déterminer23 octobre 2020
Que, conformément à l’article 108(2) du règlement, le comité entreprenne une étude sur les conséquences du mécanisme prévu par le règlement des différends entre les investisseurs et états (rdie); que le comité consacre un minimum de deux (2) séances à la présente étude; que les mémoires soumis au comité n’excèdent pas 2,000 mots et que le comité fasse rapport de ses conclusions et recommandations à la chambre.- à déterminer- à déterminer23 octobre 2020

Le canada annonce des mesures visant à assurer la stabilité du commerce des marchandises entre le canada et le royaume-uni

De : affaires mondiales canada

Communiqué de presse

Le 22 décembre 2020 – ottawa (ontario) – affaires mondiales canada

Le gouvernement du canada est déterminé à offrir autant de certitude et de stabilité que possible aux entreprises canadiennes touchées par la décision du royaume-uni de quitter l’union européenne et, par conséquent, de se retirer de l’accord économique et commercial global (aecg) canada-union européenne.

Aujourd’hui, la vice-première ministre et ministre des finances, l’honorable chrystia freeland, et la ministre de la petite entreprise, de la promotion des exportations et du commerce international, l’honorable mary ng, ont salué la signature d’un protocole d’entente entre le canada et le royaume-uni. Celui-ci énonce les engagements que chaque pays prendra pour assurer le maintien du traitement tarifaire préférentiel pour les marchandises à partir de la date à laquelle l’aecg cessera de s’appliquer au royaume-uni, jusqu’à ce que l’accord de continuité commerciale (acc) canada–royaume-uni soit ratifié et mis en œuvre.

Conformément à ce protocole, le gouvernement du canada a publié le décret de remise pour la continuité commerciale canada–royaume-uni (2021), qui entre en vigueur immédiatement et qui vise à réduire au minimum les perturbations pour les importateurs canadiens. Le décret garantit que les avantages tarifaires actuellement accordés aux importations admissibles en provenance du royaume-uni dans le cadre de l’aecg, et reproduits dans le futur acc canada–royaume-uni, sont temporairement maintenus pour les importateurs canadiens. En échange, le royaume-uni a accepté d’accorder des avantages tarifaires réciproques aux exportations canadiennes admissibles vers le royaume-uni. Le décret de remise est censé rester en vigueur jusqu’à ce que l’acc canada–royaume-uni entre à son tour en vigueur, une fois que les mesures législatives respectives seront complétées.

En annonçant l’adoption du protocole d’entente et du traitement tarifaire préférentiel correspondant avant le 1er janvier 2021, le gouvernement du canada s’assure que les entreprises et les importateurs peuvent facilement poursuivre leurs activités commerciales, tout en leur évitant des formalités administratives supplémentaires. Ces mesures permettront de veiller à la stabilité et à la certitude en matière de commerce, et ce, des deux côtés de l’atlantique.

Citations

« le canada est un pays commerçant. Grâce à cette annonce, le gouvernement garantira le maintien d’un accès préférentiel pour les entreprises canadiennes qui commercent avec le royaume-uni. Cette mesure est importante pour plusieurs entreprises et employés au canada, qui tirent parti des liens économiques étroits entre les 2 pays. »

- chrystia freeland, vice-première ministre et ministre des finances

« le royaume-uni est un partenaire commercial clé du canada. C’est pourquoi le gouvernement a travaillé sans relâche pour assurer la continuité pour les entreprises canadiennes, ainsi que pour maintenir la stabilité et la fiabilité de notre importante relation commerciale avec le royaume-uni. Ce décret de remise apportera une certitude aux importateurs canadiens de marchandises britanniques à partir du 1er janvier 2021. »

- mary ng, ministre de la petite entreprise, de la promotion des exportations et du commerce international

Faits en bref

Accord de continuité commerciale canada–royaume‑uni

Derniers développements

Position actuelle

Contexte

Brexit

Le royaume‑uni a officiellement quitté l’union européenne le 31 janvier 2020, mais il est demeuré membre du marché unique et soumis aux règles et réglementations de l’union européenne, y compris à ses accords commerciaux internationaux tels que l’aecg, pendant une période de transition qui s’est achevée le 31 décembre 2020. Depuis le 1er janvier 2021, le royaume‑uni n’est plus lié par les lois et règlements de l’union européenne, ne fait plus partie du marché unique de l’union européenne et n’est plus partie à aucun des accords internationaux de l’union européenne. Cela signifie que le royaume‑uni n’est plus visé par l’aecg, qui reste lui-même inchangé et régit toujours le commerce entre le canada et l’union européenne.

En se retirant de l’union européenne, le royaume‑uni voulait mettre fin à la libre circulation des personnes, cesser ses contributions au budget de l’union européenne, être libéré de la juridiction de la cour de justice européenne et mener une politique commerciale indépendante. Ces positions ont empêché le royaume‑uni de chercher à participer au marché unique (« l’option norvégienne ») ou à l’union douanière (« l’option turque »). Cela a conduit à la négociation d’un accord de libre-échange assez limité (l’« accord de commerce et de coopération ») entre l’union européenne et le royaume-uni le 24 décembre 2020, principalement axé sur le commerce des marchandises en franchise de droits et hors contingent, et qui comporte des dispositions restreintes sur le commerce des services, l’admission temporaire des gens d’affaires et la reconnaissance des qualifications professionnelles. L’accord est appliqué de manière provisoire depuis le 1er janvier 2021, en attendant l’approbation du parlement européen.

Malgré la franchise de droits et l’absence de contingents dans le commerce des marchandises avec l’union européenne, les exportateurs britanniques doivent composer avec de nouvelles frictions avec leur partenaire commercial le plus important et le plus proche, sous la forme de nouveaux contrôles réglementaires et de procédures douanières. Dans l’ensemble, le brexit a un effet économique négatif à la fois sur le royaume‑uni et l’union européenne, ce qui, à l’heure actuelle, exacerbe davantage les répercussions de la covid‑19 sur les deux économies.

Dialogue commercial entre le canada et le royaume‑uni

Le dialogue commercial entre le canada et le royaume‑uni a été lancé à la suite d’une rencontre entre le premier ministre trudeau et la première ministre britannique de l’époque, theresa may, en septembre 2017, au cours de laquelle les deux dirigeants ont convenu de chercher à assurer une transition harmonieuse dans les relations commerciales bilatérales alors que le royaume‑uni se préparait à quitter l’union européenne. Les discussions étaient déjà bien avancées en mars 2019 lorsque le royaume‑uni a publié de manière inattendue une liste tarifaire temporaire qui aurait permis à tous les membres de l’omc de bénéficier de la franchise de droits à l’égard de 95 % des lignes tarifaires si le royaume‑uni quittait l’union européenne sans qu’un accord soit en place. Ce revirement a mis en évidence l’incertitude du processus lié au brexit; si elle avait été mise en œuvre, la liste tarifaire temporaire aurait rendu un ale préférentiel beaucoup moins intéressant pour le canada. Les pourparlers ont été temporairement interrompus, car il n’était plus dans l’intérêt du canada de chercher à reproduire l’aecg tant que la stratégie commerciale du royaume-uni ne serait pas connue avec plus de certitude. En mai 2020, le royaume‑uni a publié une liste tarifaire considérablement révisée (u.k. global tariff) devant entrer en vigueur le 1er janvier 2021. Par la suite, lors d’un appel entre la ministre canadienne du commerce international, mary ng, et son homologue britannique, la secrétaire d’état au commerce international liz truss, il a été convenu que les négociateurs reprendraient les discussions sur un accord transitoire ou « intérimaire » qui serait mis en place pour le 1er janvier 2021. Le 21 novembre 2020, le premier ministre trudeau et le premier ministre britannique johnson ont annoncé la conclusion d’une entente de principe sur l’accord de continuité commerciale (acc) entre le canada et le royaume‑uni. Le 9 décembre 2020, après la signature de l’acc, la ministre ng a présenté le projet de loi c‑18 à la chambre des communes en vue de procéder à la ratification et à la mise en œuvre de cet accord.

Accord de continuité commerciale (acc) canada–royaume‑uni

Dans l’acc, le canada et le royaume‑uni ont principalement reproduit pour l’essentiel l’aecg à l’échelle bilatérale. Il leur a cependant fallu modifier certaines dispositions de l’aecg dans les domaines où il n’était pas possible de les transposer directement, comme les contingents tarifaires et l’administration de ceux-ci, les règles d’origine et l’investissement. Dans l’acc, le canada a obtenu un accès notable sur le plan commercial pour tous les produits canadiens soumis à des contingents tarifaires transitoires et permanents dans l’aecg. Le canada n’a pas accordé au royaume‑uni de nouvel accès pour les produits assujettis à la gestion de l’offre.

L’acc vise à répondre à la situation unique créée par la décision du royaume‑uni de quitter l’union européenne et à assurer une transition harmonieuse dans nos relations commerciales avec le royaume‑uni à moyen terme. À plus long terme, toutefois, le canada souhaite négocier un accord qui correspond le mieux possible à la nature de ses relations commerciales avec le royaume‑uni dans l’avenir, en tenant compte de l’évolution de la situation à la suite du brexit. Le canada et le royaume‑uni se sont engagés à lancer des négociations ultérieures dans l’année suivant l’entrée en vigueur de l’acc et à faire leur possible pour parvenir à un nouvel accord dans un délai de trois ans, moment où quelques éléments clés de l’acc expireraient (tels que le cumul avec l’union européenne aux fins de la détermination de l’origine et l’accès du canada à la réserve de fromage prévue à l’omc pour l’union européenne).

L’acc n’a pu être ratifié et mis en œuvre à temps pour le 1er janvier 2021, mais les deux parties voulaient assurer le plus de continuité possible pour les entreprises, de sorte que le canada et le royaume-uni ont signé un protocole d’entente où ils se sont réciproquement engagés à maintenir le traitement tarifaire préférentiel pour les marchandises à partir de la date à laquelle l’aecg a cessé de s’appliquer au royaume‑uni jusqu’à l’entrée en vigueur de l’acc entre le canada et le royaume‑uni. Conformément à ce protocole d’entente, le gouvernement a pris le décret de remise pour la continuité commerciale avec le royaume-uni (2021), afin de réduire le plus possible les perturbations pour les importateurs canadiens. Ce décret garantit que les avantages tarifaires actuellement accordés aux importations admissibles du royaume‑uni en vertu de l’aecg, et reproduits dans le futur acc entre le canada et le royaume‑uni, sont temporairement accessibles aux importateurs canadiens. En échange, le royaume‑uni a accordé des avantages tarifaires réciproques pour les exportations canadiennes admissibles vers le royaume‑uni par le biais de règlements d’application.

Prochaines étapes

En plus de l’engagement pris dans l’acc par le canada et le royaume-uni afin que de nouvelles négociations bilatérales soient lancées dans l’année suivant l’entrée en vigueur de l’accord, la ministre du commerce du canada et son homologue britannique liz truss se sont toutes deux engagées publiquement à entamer des négociations dès cette année.

Avant de lancer des négociations au sujet d’un nouvel ale bilatéral avec le royaume‑uni, le gouvernement mènera des consultations publiques complètes avec les parties intéressées et suivra la politique sur le dépôt des traités devant le parlement, qui prévoit qu’un avis d’intention d’engager des négociations doit être déposé au parlement 90 jours avant le début de celles-ci, et que les objectifs des négociations doivent l’être 30 jours avant le début des négociations.

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