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Comparution de la Ministre de la petite entreprise, de la promotion des exportations et du commerce international devant le Comité spécial sur la relation économique entre le Canada et les États-Unis (CAAM) – Matériel de breffage

2021-04-01

Table des matières

Comparution devant le comité spécial sur la relation économique entre le Canada et les États‑Unis (CAAM), le 1er avril 2021

Scénario de la réunion

Contexte du comité

Premier tour :

Deuxième tour :

Motion d’invitation à comparaître

La motion portant création du caam indiquait l’intention d’inviter la ministre de la petite entreprise, de la promotion des exportations et du commerce international (onglet a3). Le comité n’a pas adopté de motion supplémentaire pour inviter la ministre ng.

Composition et intérêts du comité

Travaux du comité

Raj Saini (PLC—Kitchener-Centre, ON) Président

Intérêts clés

Rôles parlementaires

Raj Saini est député de Kitchener-Centre depuis 2015.

Participation notable à des comités

Renseignements biographiques

M. Saini a obtenu un baccalauréat en sciences de l’Université de Toronto, puis un baccalauréat en sciences pharmaceutiques de l’Université de Boston. Avant d’être député, M. Saini était pharmacien. Il s’est installé à Kitchener pour fonder Greenbrook Pharmacy, une entreprise locale indépendante, dont il est copropriétaire et qu’il exploite depuis plus de 20 ans. En tant que pharmacien, M. Saini est un défenseur de longue date d’un programme national d’assurance-médicaments. Il a été président et vice-président de l’Association libérale du Kitchener-Centre, il est membre du Rotary et il a été membre du Conseil international du Canada à Waterloo.

Déclarations sur les États-Unis

Le député Saini connaît bien les relations entre le Canada et les États-Unis dans le secteur de l’automobile et a souligné l’importance d’une relation de travail entre les deux pays. Lors de l’annonce de sa participation au Comité, il a exprimé son intention de travailler à une vision commune d’une reprise juste et écologique.   

Questions posées lors des réunions du CAAM

2 mars 2021

4 mars 2021

Mark Strahl (PCC—Chilliwack-Hope, C.B.) Vice-Président

Intérêts clés

Rôles parlementaires

Mark Strahl a été élu pour la première fois en 2011, puis réélu en 2015 et à nouveau en 2019. Il est actuellement porte-parole de l’opposition en matière de travail. Il a été secrétaire parlementaire du ministre des Affaires autochtones et du Développement du Nord de septembre 2013 à août 2015.

Participation notable à des comités

Renseignements biographiques

M. Stahl est membre honoraire du Rotary Club de Chilliwack et membre de la filiale 280 de la Légion royale canadienne de Vedder, de la Hope and Distract Chamber of Commerce, du Chilliwack Healthier Community Group et du Chilliwack Housing First Task Team.

Déclarations sur les États-Unis

Au cours des périodes de questions de 2018, le député Strahl a commenté les négociations de l’ACEUM, plus précisément la gestion de l’offre, en déclarant que les familles agricoles du Canada s’inquiètent des compromis que le gouvernement faisait avec les États-Unis. Le député Strahl a souvent utilisé des exemples aux États-Unis pour contraster la gestion par le Canada de son secteur énergétique et de ses ressources naturelles. Par exemple, lorsqu’il a critiqué le budget du gouvernement en 2017, il a déclaré que « notre plus gros concurrent, les États-Unis, réduit le fardeau administratif et les impôts pour rendre son secteur de l’énergie plus attrayant pour les créateurs d’emplois ».

Questions posées lors des réunions du CAAM

2 mars 2021

4 mars 2021

16 mars 2021

S. o.

18 mars 2021

Daniel Blaikie (NPD—Elmwood-Transcona, T.N.) Porte-parole en matière de promotion des exportations et du commerce international, Vice-Président

Intérêts clés

Rôles parlementaires

M. Blaikie a été élu pour la première fois en 2015. Il est actuellement le porte-parole du NPD pour la réforme démocratique, l’emploi, le développement de la main-d’œuvre et l’inclusion des personnes handicapées, la promotion des exportations et le commerce international et la diversification de l’économie de l’Ouest, ainsi que le porte-parole adjoint en matière de finances. Il a déjà été porte-parole en matière de services publics et d’approvisionnement, porte-parole adjoint en matière d’éthique et président du caucus du NPD.

Participation notable à des comités

Renseignements biographiques

Avant de se lancer en politique, M. Blaikie a travaillé comme électricien. Il a siégé à la Manitoba Apprenticeship and Certification Board et au Winnipeg Labour Council.

Déclarations sur les États-Unis

Le député Blaikie reconnaît l’importance de la relation entre le Canada et les États-Unis, soulignant que de nombreux Canadiens travaillent dans des entreprises pour lesquelles ils doivent traverser la frontière ou traitent des marchandises qui traversent la frontière tous les jours. Lors de son intervention dans le débat de l’opposition sur la mise sur pied du CAAM, M. Blaikie a souligné les répercussions de l’administration américaine précédente sur les quatre dernières années, notamment les répercussions sur l’industrie du bois d’œuvre. Il a également exprimé son soutien aux travailleurs de l’industrie de l’acier et de l’aluminium. Le député Blaikie a déclaré que, bien que la question de la politique Buy America soit importante en ce moment, « cette insistance est à juste titre une source d’inquiétude pour de nombreux Canadiens qui dépendent de l’accès aux marchés américains pour gagner leur vie ».

Questions posées lors des réunions du CAAM

2 mars 2021

4 mars 2021

16 mars 2021

Simon-Pierre Savard-Tremblay (BQ—Saint-Hyacinthe-Bagot, QC) Vice-Président

Intérêts clés

Rôles parlementaires

Savard-Tremblay est actuellement porte-parole du Bloc québécois en matière de commerce international et d’industrie.

Participation notable à des comités

Renseignements biographiques

Avant de se lancer en politique, M. Savard-Tremblay a travaillé comme universitaire, auteur et chroniqueur. Ses publications ont porté sur la souveraineté du Québec et le libre-échange. Il détient un baccalauréat en sciences politiques de l’Université de Montréal, une maîtrise en sociologie de l’Université du Québec à Montréal et un doctorat en économie sociale du développement de l’École des hautes études en sciences sociales de Paris. Il a activement participé au forum jeunesse du BQ et a été un commentateur fréquent au Québec sur les questions économiques et liées à la souveraineté. Dans ses travaux universitaires, il se montre critique du néolibéralisme et de la mondialisation.

Déclarations sur les États-Unis

Le député Tremblay est favorable à la création du CAAM et a déclaré que ce comité sera l’occasion pour le gouvernement de répondre de divers points, comme « [l’utilisation] des agriculteurs sous gestion de l’offre comme monnaie d’échange », et le bois d’œuvre résineux, l’industrie de l’aluminium et les vaccins contre la COVID‑19. Le député Tremblay a également suggéré en février 2021 que les États-Unis ne devraient pas seulement être le premier partenaire commercial du Canada, mais aussi son premier partenaire en matière de santé. Le député Tremblay a critiqué l’ACEUM.

Questions posées lors des réunions du CAAM

2 mars 2021

4 mars 2021

16 mars 2021

18 mars 2021

Leona Alleslev (PCC—Aurora-Oak Ridges-Richmond Hill, ON)

Intérêts clés

Rôles parlementaires

Leona Alleslev a été élue pour la première fois à la Chambre des communes en 2015 et a été réélue en 2019.

Participation notable à des comités

Renseignements biographiques

Mme Alleslev a obtenu un B.A. (avec distinction) en histoire et en sciences politiques du Collège militaire royal du Canada à Kingston et a reçu sa commission de la Reine pour servir en tant qu’officier de logistique de l’Aviation canadienne. Avant d’être députée, elle a été officier de l’Aviation canadienne, cadre supérieur et entrepreneur. Mme Alleslev a occupé des postes de direction au ministère de la Défense nationale, ainsi que des postes de cadre supérieur chez IBM Canada et Bombardier Aéronautique. Elle a participé aux initiatives de changement conjointes du gouvernement et de l’industrie de l’Association de l’industrie aérospatiale du Canada, de l’Ontario Aerospace Council et de la Women in Aerospace Association. Mme Alleslev a également été propriétaire et exploitante de deux petites entreprises : une entreprise d’écotourisme à Temagami et une entreprise d’organisation de placards et de maisons sur mesure à Aurora.

Déclarations sur les États-Unis

La députée Alleslev a appuyé la motion visant à créer un comité spécial sur la relation économique entre le Canada et les États-Unis et a souligné l’importance du commerce bilatéral entre les deux pays. Elle a souligné que 70 % du commerce du Canada se fait avec les États-Unis, et a déclaré qu’il ne s’agit pas d’un accord de libre-échange, mais d’un accord de gestion du commerce. La députée a parlé des droits de douane sur l’acier et l’aluminium, les bleuets, les fraises et les poivrons rouges, ainsi que de la protection des exportateurs de ces produits. Le 12 août 2020, elle a déclaré que le « nouvel ALENA est un échec lamentable en ce qui concerne la protection de l’économie canadienne ».

Questions posées lors des réunions du CAAM

2 mars 2021

4 mars 2021

16 mars 2021

18 mars 2021

Randy Hoback (PCC—Prince Albert, SK)

Intérêts clés

Rôles parlementaires

M. Hoback a été élu pour la première fois en 2008 et a été réélu dans sa circonscription de Prince Albert à chacune des élections de 2011, 2015 et 2019. Il préside actuellement le caucus conservateur de la Saskatchewan. Il a déjà été porte-parole en matière de commerce international et de relations canado‑américaines. Il a également été président de la section canadienne de ParlAmericas à partir de 2010, et président de ParlAmericas à l’échelle hémisphérique de 2011 à 2014.

Participation notable à des comités

Renseignements biographiques

Avant de se lancer en politique, M. Hoback a travaillé au sein de l’industrie de la fabrication de matériel agricole avant de reprendre l’exploitation familiale. Il est titulaire d’un certificat en administration des affaires de l’Université de la Saskatchewan et d’un titre de directeur agréé de l’Université McMaster.

Déclarations sur les États-Unis

Lors du débat sur la création du CAAM en février 2021, le député Hoback a soulevé la question des différences de réglementation entre le Canada et les États-Unis, notamment en ce qui concerne le secteur agricole. Il a également qualifié de « troublants » les politiques Buy American et l’annulation du projet Keystone XL, suggérant que les Canadiens pourraient adopter une approche similaire, en achetant uniquement des produits canadiens. Le député Hoback a critiqué l’ACEUM, affirmant que le Canada a fait trop de concessions aux États‑Unis.

Questions posées lors des réunions du CAAM

2 mars 2021

4 mars 2021

16 mars 2021

18 mars 2021

Chris Lewis (PCC—Essex, ON)

Intérêts clés

Rôles parlementaires

Chris Lewis a été élu pour la première fois en 2019.

Participation notable à des comités

Renseignements biographiques

Avant de se lancer en politique, M. Lewis a été membre du conseil municipal de Kingsville et a participé activement à 13 comités permanents de la ville. Il a été membre du service d’incendie de Kingsville pendant sept ans et demie, et a présidé le comité de planification en cas d’incendie. M. Lewis était membre d’une entreprise familiale depuis 1995, spécialisée dans la réparation non intrusive des égouts et des aqueducs.

Déclarations sur les États-Unis

En tant qu’ancien porte-parole adjoint en matière de relations canado-américaines, le député Lewis a appuyé la motion visant à créer un comité spécial sur la relation économique entre le Canada et les États‑Unis. Ses arguments portaient principalement sur le soutien aux travailleurs par la construction d’une économie forte et la création d’emplois sûrs, affirmant que le « Canada ne peut pas se permettre d’être un partenaire de second plan et de se voir dicter son économie d’un trait de plume ». Le député Lewis comprend l’importance d’être un partenaire solide en travaillant avec les États-Unis d’Amérique en tant que proche allié et pays voisin du Canada pour continuer à chercher des solutions pour les vaccins, la canalisation 5, le pipeline Keystone XL, les droits de douane sur l’acier et l’aluminium et les accords sur le bois d’œuvre.

Questions posées lors des réunions du CAAM

2 mars 2021

4 mars 2021

16 mars 2021

18 mars 2021

Rachel Bendayan (PLC—Outremont, QC) Secrétaire parlementaire de la ministre de la petite entreprise, de la promotion des exportations et du commerce international

Intérêts clés

Rôles parlementaires

Mme Bendayan a été élue pour la première fois à l’issue d’une élection partielle en février 2019. Elle est actuellement secrétaire parlementaire de la ministre de la Petite entreprise, de la Promotion des exportations et du Commerce international.

Participation notable à des comités

Renseignements biographiques

Avant d’entrer en politique, Mme Bendayan était avocate chez Norton Rose Canada à Montréal dans les domaines du contentieux et de l’arbitrage international, avec une spécialisation en droit du commerce international. Tout en exerçant en cabinet privé, Mme Bendayan a également enseigné à la Faculté de droit de l’Université de Montréal. Elle s’est présentée aux élections du Parti libéral à Montréal en 2015, perdant contre Thomas Mulcair. Après l’élection, elle a été engagée comme chef de cabinet de l’ancienne ministre de la Petite entreprise et du Tourisme, Bardish Chagger.

Déclarations sur les États-Unis

En ce qui concerne les relations économiques entre le Canada et les États-Unis, Mme Bendayan est largement favorable à la relation entre les deux pays, affirmant : « Notre union fait notre force, et nos deux pays partagent beaucoup plus que des économies profondément intégrées. Nous avons en commun des valeurs de respect de la démocratie, de la liberté et des droits de la personne, et nous partageons une culture nord‑américaine bien ancrée et forte. » (4 février 2021). Dans le passé (octobre 2020), Mme Bendayan a mentionné sa préoccupation concernant la décision des États-Unis d’enquêter sur l’exportation de bleuets et a déclaré que son parti défendrait les exportateurs. Elle a exprimé son intérêt pour les tarifs douaniers, les exportations et le commerce bilatéral avec les États-Unis.

Questions posées lors des réunions du CAAM

2 mars 2021

4 mars 2021

16 mars 2021

18 mars 2021

Anthony Housefather (PLC—Mount Royal, QC) Secrétaire parlementaire de la ministre du travail

Intérêts clés

Rôles parlementaires

Anthony Housefather a été élu pour la première fois en 2015. De 2015 à 2019, il a été président du Comité permanent de la justice et des droits de la personne. Après sa réélection en 2019, il a été nommé secrétaire parlementaire de la ministre du Travail.

Participation notable à des comités

Renseignements biographiques

M. Housefather est titulaire de deux diplômes de droit (B.C.L. et LL.B.) de l’Université McGill et d’une maîtrise en administration des affaires de l’École de gestion John-Molson de l’Université Concordia. Avant d’être élu député, il a occupé le poste de vice-président exécutif des affaires corporatives et d’avocat général au sein d’une entreprise technologique multinationale. M. Housefather a été élu pour la première fois en 1994. Il a d’abord été élu conseiller municipal dans Hampstead, puis élu dans Côte Saint-Luc/Hampstead/Montréal-Ouest et a été maire de Côte Saint-Luc entre 2005 et 2015.

Déclarations sur les États-Unis

Lors d’une réunion d’un comité des ressources humaines, le député Housefather a déclaré qu’il était passionné par les relations commerciales avec les États-Unis, et a fait remarquer qu’ils sont « notre plus grand partenaire commercial, le partenaire dont nous avons le plus besoin à nos côtés », et il croit en une approche « d’Équipe Amérique du Nord ». Il a déjà commenté le nombre d’emplois directement liés au libre-échange avec les États-Unis et, lors du débat sur l’ACEUM, a déclaré que l’absence d’un accord commercial entre le Canada et les États-Unis aurait des répercussions désastreuses.

Questions posées lors des réunions du CAAM

2 mars 2021

4 mars 2021

16 mars 2021

18 mars 2021

Sherry Romanado (PLC—Longueuil-Charles-Lemoyne, QC)

Intérêts clés

Rôles parlementaires

Sherry Romanado a été élue pour la première fois en 2015, puis réélue en 2019. Au cours de son premier mandat en tant que députée de Longueuil-Charles-LeMoyne, Mme Romanado a été secrétaire parlementaire du ministre des Anciens combattants et ministre associée de la Défense nationale.

Participation notable à des comités

Renseignements biographiques

Mme Romanado détient un certificat en relations publiques de l’Université McGill et une maîtrise en administration des affaires de l’Université Concordia. Chargée de cours pour le programme de relations publiques de la School of Continuing Studies de l’Université McGill, elle a été membre du conseil d’administration du Charted Institute for Transport and Logistics et présidente du comité d’éducation pour l’Amérique du Nord. Mme Romanado a été vice-présidente, puis directrice des communications du corps de cadets du centenaire de CGG 1979 à Greenfield Park. Elle est membre de longue date de la Légion royale canadienne (filiale 94) ainsi que du Lions Club de Greenfield Park.

Déclarations sur les États-Unis

La députée Romanado a souligné, lors du débat sur l’ACEUM, que de nombreuses personnes de sa circonscription étaient préoccupées par les tarifs douaniers, la culture et la protection de l’industrie au Québec, et qu’elle était satisfaite de l’ACEUM. La députée Romanado a déjà exprimé ses préoccupations concernant les vulnérabilités créées par les cyberespaces partagés avec les États-Unis.

Questions posées lors des réunions du CAAM

2 mars 2021

4 mars 2021

16 mars 2021

18 mars 2021

Randeep Sarai (PLC—Surrey-Centre, C.B.)

Intérêts clés

Rôles parlementaires

M. Sarai a été élu pour la première fois en 2015. Au cours de la législature précédente, il a été président du Caucus libéral du Pacifique et du Nord. Il a également été membre de nombreuses associations interparlementaires.

Participation notable à des comités

Renseignements biographiques

M. Sarai est un avocat de formation détenant une expérience dans le développement immobilier et la planification urbaine. Il est titulaire d’un baccalauréat de l’Université de la Colombie-Britannique, avec spécialisation en sciences politiques, et d’un baccalauréat en droit de l’Université Queen’s. Il a siégé aux conseils d’administration de diverses organisations communautaires qui se consacrent à la lutte contre la violence chez les jeunes à Surrey.

Déclarations sur les États-Unis

En 2020, au cours des débats sur le projet de loi C-4, M. Sarai a déclaré son soutien et a fait remarquer que les États-Unis sont le plus grand partenaire commercial du Canada. Lors des réunions du Comité permanent du commerce international, il a évoqué les possibilités offertes non seulement par le commerce bilatéral entre les États-Unis et le Canada, mais aussi par la possibilité de devenir une plaque tournante du commerce, étant la seule nation nord-américaine à avoir des accords de libre-échange avec de nombreuses régions qui touchent plus de 1,5 milliard de personnes dans le monde.

Questions posées lors des réunions du CAAM

2 mars 2021

4 mars 2021

16 mars 2021

Hon. John Mckay (PLC—Scarborough-Guildwood, ON)

Intérêts clés

Rôles parlementaires

John McKay a été élu député pour la première fois en 1997. Il a été réélu en octobre 2019 pour servir son huitième mandat à la Chambre des communes. Il a été secrétaire parlementaire du ministre des Finances de l’époque, Ralph Goodale, de 2003 à 2006, pendant le gouvernement de Paul Martin. En 2006, il a été porte‑parole de l’opposition officielle pour les sociétés d’État. En 2008, il a été porte-parole de l’opposition officielle pour les petites entreprises et le tourisme. De 2011 à 2013, il a été porte-parole en matière de défense. Il a ensuite occupé le poste de porte-parole en matière d’environnement jusqu’en novembre 2015.

Participation notable à des comités

Renseignements biographiques

M. McKay est titulaire d’un baccalauréat ès arts de l’Université de Toronto à Scarborough et d’un baccalauréat en droit de l’Université Queen’s. Avant d’être député, il a pratiqué le droit privé en tant qu’avocat spécialisé dans l’immobilier, occupant des postes de direction dans la communauté juridique. Il a notamment été président de la Durham Association, membre exécutif de la County and District Law Association, directeur de l’immobilier de l’Association du Barreau canadien et membre du comité sur l’assurance titres du Barreau du Haut-Canada.

M. McKay a parrainé avec succès deux projets de loi d’initiative parlementaire au cours de son mandat de député : le projet de loi C-260, adopté en 2003, qui exige des fabricants de cigarettes qu’ils produisent des cigarettes à l’épreuve du feu, et le projet de loi C-293, adopté en 2008, qui énonce des exigences précises pour le versement de l’aide étrangère canadienne.

Déclarations sur les États-Unis

Au moment des négociations de l’ACEUM, le député McKay s’est montré très favorable, citant l’appui du Conseil canadien des affaires et de plusieurs premiers ministres. Il a souligné les avantages de l’ACEUM en matière de sécurité, affirmant que les deux se renforcent mutuellement, car la sécurité crée le commerce et le commerce crée la sécurité. Il a également déclaré que « le gouvernement a fait de l’excellent travail pour protéger les chaînes d’approvisionnement », en particulier la protection cruciale de l’industrie laitière. Pendant les négociations de l’ALENA, M. McKay a fait remarquer que l’accord devait être bien accueilli par la Maison Blanche, sinon le Canada en souffrirait.

Questions posées lors des réunions du CAAM

2 mars 2021

4 mars 2021

16 mars 2021

18 mars 2021

Motion de création du CAAM

2 février 2021 - M. O’Toole (Durham) – Que, étant donné que la valeur des échanges commerciaux entre le Canada et les États-Unis d’Amérique dépasse 1,5 milliard de dollars par jour, que plus de 300 000 personnes traversent normalement la frontière commune tous les mois, que les deux pays profitent de l’un des plus grands blocs commerciaux ouverts dans le monde assurant la libre circulation des biens, des services et des personnes depuis 1989, et compte tenu des défis économiques causés par la COVID-19, et de la nécessité d’un plan sérieux de relance économique qui reconnaisse l’intégration de l’économie nord-américaine, la Chambre constitue un comité spécial chargé de tenir des audiences afin d’examiner et d’étudier tous les aspects de la relation économique entre le Canada et les États-Unis, y compris, sans toutefois s’y limiter :

  1. les priorités économiques bilatérales exprimées par les gouvernements du Canada et des États-Unis,
  2. les questions relatives aux ressources naturelles, y compris les exportations et le transport de pétrole et de gaz, les exportations de bois d’œuvre et les emplois connexes,
  3. les règles, exigences et politiques d’approvisionnement « Buy America »,
  4. les efforts du gouvernement auprès de l’administration américaine afin d’assurer la stabilité et la prévisibilité de l’approvisionnement en vaccins contre la COVID-19 pour le Canada en tant qu’important partenaire frontalier et commercial,
  5. pourvu que : le Comité soit composé de 12 membres, dont six proviendront du parti ministériel, quatre de l’opposition officielle, un du Bloc québécois et un du Nouveau Parti démocratique;
  6. les membres soient nommés par le whip de leur parti respectif par dépôt, auprès du greffier de la Chambre, de la liste des membres qui siégeront au Comité, au plus tard le jeudi 18 février 2021;
  7. les membres du Comité puissent se faire remplacer au besoin, conformément à l’article 114(2) du Règlement;
  8. les changements apportés à la composition du Comité entrent en vigueur dès le dépôt de l’avis du whip auprès du greffier de la Chambre;
  9. le greffier de la Chambre convoque une réunion d’organisation du Comité le mardi 23 février 2021;
  10. le Comité soit présidé par un député du parti ministériel et, nonobstant l’article 106(2) du Règlement, qu’un député de chacun des autres partis officiellement reconnu agisse comme vice-président;
  11. le quorum du Comité soit conforme aux dispositions de l’article 118 du Règlement, et que le président soit autorisé à tenir des réunions afin de recevoir et de publier des témoignages en l’absence de quorum, si au moins quatre membres sont présents, dont un membre de l’opposition et un membre du parti ministériel;
  12. le Comité dispose de tous les pouvoirs que le Règlement confère aux comités permanents, pourvu que (i) les dispositions de l’article 106(4) du Règlement s’appliquent au Comité, (ii) jusqu’au dimanche 11 avril 2021, le Comité ne se réunisse pas les jours où la Chambre siège, exception faite (A) de la réunion prévue au paragraphe e), (B) du sous-comité du programme du Comité, si un tel sous-comité est constitué;
  13. le Comité dispose du pouvoir d’autoriser la diffusion vidéo et audio d’une partie ou de la totalité de ses délibérations;
  14. la vice-première ministre et ministre des Finances, le ministre des Affaires étrangères, la ministre de la Petite Entreprise, de la Promotion des exportations et du Commerce international, l’ambassadrice du Canada aux États-Unis d’Amérique ainsi que d’autres ministres et hauts fonctionnaires soient invités à témoigner devant le Comité, au moment qui conviendra au comité;
  15. le Comité soit chargé de présenter, au plus tard le 15 avril 2021, un rapport provisoire concernant une analyse de l’importance du pipeline canalisation 5 d’Enbridge pour les économies des deux pays et des conséquences de son éventuelle fermeture, y compris les répercussions sur le marché du travail des licenciements de travailleurs syndiqués et d’autres travailleurs, et comportant des recommandations pour la protection des intérêts canadiens;
  16. le Comité soit chargé de présenter un deuxième rapport provisoire sur les règles, exigences et politiques d’approvisionnement « Buy America » actuelles et éventuelles, accompagné de recommandations pour la protection des intérêts canadiens, au plus tard le jeudi 17 juin 2021;
  17. les dispositions de l’ordre adopté le lundi 25 janvier 2021 autorisant les délibérations de comité virtuelles et hybrides continuent de s’appliquer au Comité et à tous ses sous-comités jusqu’au dimanche 19 septembre 2021.  

Aperçu de l’économie bilatérale Canada-États-Unis

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

En 2020, l’économie américaine a connu un déclin moins marqué (3,5 %) que celui de nombreuses autres économies avancées et est maintenant plus proche de son niveau de PIB pré-pandémie (-2,4 %) que la plupart des autres économies avancées.

L’économie canadienne s’est contractée de 5,4 % en 2020, soit la plus forte baisse depuis que des données comparables ont été enregistrées pour la première fois en 1961. Une caractéristique notable de la récession économique entraînée par la COVID‑19 est la nature inégale de la reprise, puisque les secteurs qui reposent sur les rassemblements sociaux et les interactions en face à face, tel que l’hébergement et la restauration, continuent d’éprouver des difficultés.

Le Canada et les États-Unis entretiennent l’une des relations commerciales les plus étroites au monde. En 2019, le commerce bilatéral de biens et de services entre les deux pays a totalisé 1 billion de dollars, soit 2,7 milliards de dollars par jour. En 2020, le commerce canadien avec les États-Unis a diminué de manière considérable et affiché des faiblesses notables dans les secteurs de l’énergie, de l’automobile et des voyages. Les exportations ont diminué de 15 % et les importations, de 13 %. Cependant, depuis janvier 2021, les exportations de biens canadiens vers les États‑Unis ont dépassé les niveaux d’avant la pandémie. D’autre part, le commerce des services continue de battre de l’aile, car les services de voyage et de transport de passagers demeurent affaiblis. Toutefois, les services commerciaux, dont beaucoup peuvent être fournis à distance, ont réussi à croître (5,6 %) en 2020.

La relation commerciale entre le Canada et les États-Unis repose sur des chaînes d’approvisionnement binationales établies depuis longtemps. Environ trois quarts des importations américaines en provenance du Canada sont liées aux chaînes d’approvisionnement et sont utilisées pour la production intérieure américaine. Lorsqu’ils sont vendus aux États-Unis, les produits canadiens contiennent en moyenne 20 % de contenu américain et, dans certains secteurs comme les machines et les automobiles, ce pourcentage est beaucoup plus élevé. À l’échelon infranational, 32 États comptent le Canada comme leur premier client.

L’investissement est également un élément important de la relation commerciale canado-américaine. Rien qu’en 2019, on comptait plus de 600 milliards de dollars de stock d’IDE du Canada aux États-Unis et plus de 455 milliards de dollars de stock d’IDE des États-Unis au Canada. Il convient de souligner que plus d’un quart des exportations du Canada vers les États-Unis proviennent d’entreprises américaines à participation majoritaire.

Les relations économiques entre le Canada et les États-Unis demeurent importantes pour les deux économies, car 7,8 millions d’emplois aux États-Unis sont soutenus par le commerce avec le Canada, soit plus que pour tout autre partenaire commercial. Les investissements du Canada aux États-Unis sont importants pour la création d’emplois aux États-Unis, y compris dans les sociétés affiliées canadiennes (près de 726 000 emplois en 2018).

La politique monétaire accommodante actuelle et la politique budgétaire de 1,9 billion de dollars américains nouvellement approuvée devraient servir d’appui solide à la reprise économique, tant aux États-Unis qu’au Canada, et permettre d’augmenter le PIB canadien de 1,2 % au cours de la première année complète. Une reprise complète et une croissance future ne peuvent toutefois être obtenues qu’avec des vaccinations généralisées, tant dans les pays d’origine qu’à l’échelle mondiale. L’effort de vaccination aux États-Unis se déroule beaucoup mieux que la moyenne mondiale, et les États-Unis prévoient maintenant que les vaccins seront disponibles pour tous les adultes d’ici la fin mai.

Buy american et buy America

Messages supplémentaires

Contexte

Les exigences buy american ont été établies pour la première fois pendant la grande dépression aux états-unis et sont énoncées dans la buy american act de 1933, qui oblige tous les départements du gouvernement fédéral des états‑unis à acheter uniquement des produits américains. Le canada est exempté des exigences de la politique buy american en raison de ses obligations respectives en vertu de l’accord révisé de l’omc sur les marchés publics (amp).

Cependant, le canada n’est pas exempté des exigences buy america. Depuis 1982, les exigences buy america s’appliquent à l’achat de fer, d’acier et de produits manufacturés utilisés dans des projets d’infrastructure étatiques ou locaux financés, en tout ou en partie, par certains ministères et organismes fédéraux américains (principalement le département des transports et l’agence de protection de l’environnement). En outre, l’achat de matériel roulant (par exemple, les autobus, les voitures de métro et les véhicules) nécessite un contenu national américain de 70 % et un assemblage final aux états-unis pour être considéré comme conforme à la norme buy america. Puisque les transferts fédéraux ou les subventions aux échelons inférieurs de gouvernement ne sont pas couverts par les états-unis en vertu de l’amp, l’imposition des exigences buy america est conforme aux obligations commerciales des états-unis.

Les politiques buy america jouissent d’un large soutien bipartisan aux états-unis et le président biden s’est engagé à joindre les exigences buy america existantes, ou possiblement étendues, au prochain programme d’infrastructure américain, qui devrait être de l’ordre de 1 à 2 billions de dollars américains. Cette initiative, qui ferait l’objet d’une nouvelle législation, pourrait avoir des répercussions particulières sur les entreprises canadiennes qui fournissent des produits pour :

Le gouvernement fédéral fait appel à l’administration américaine, aux membres du congrès, à ses alliés à l’échelon infranational et aux milieux d’affaires et syndicaux américains pour plaider en faveur d’une approche canado-américaine dans l’ensemble des infrastructures américaines. Une solide approche d’équipe canada sera nécessaire pour faire valoir les intérêts du canada.

Réponse du Canada à l’american recovery and reinvestment act (ARRA) de 2009

Messages supplémentaires

Contexte

L’American Recovery and Reinvestment Act of 2009 (ARRA) est une loi de relance économique adoptée par le Congrès américain en février 2009 dans le cadre de la réponse de l’administration Obama à la crise économique de 2008-2009. Le financement de l’ARRA a été distribué par divers départements et organismes fédéraux américains, tels que le département des Transports, l’agence de protection de l’environnement et le département de l’Énergie, aux États et aux gouvernements locaux ou à des entités non fédérales (par exemple, les autorités de transport et les organisations de développement). Les entités qui ont reçu des fonds de l’ARRA pour des projets d’infrastructure et d’énergie étaient tenues d’utiliser du fer, de l’acier et des produits manufacturés par les États‑Unis dans le cadre de leurs projets d’infrastructure (par exemple, construction de bâtiments publics, d’autoroutes et de ponts; projets d’énergie, de transport en commun, d’eau et d’eaux usées).

Les biens et les fournisseurs canadiens n’ont pas pu accéder à ces possibilités d’approvisionnement en raison de l’absence d’obligations internationales des États-Unis à l’échelon infrafédéral et du fait qu’une grande partie des dépenses d’infrastructure de l’ARRA constitueraient des transferts aux États et aux gouvernements locaux.

À la suite d’un engagement important de la part d’un large éventail d’intervenants canadiens (tous les échelons de gouvernement, l’industrie et la société civile), ainsi que de l’engagement du Canada à couvrir les marchés publics provinciaux/territoriaux en vertu de l’Accord sur les marchés publics de l’OMC, le Canada a obtenu une « inclusion sélective » pour certains projets d’infrastructure financés par l’ARRA en vertu de l’Accord Canada-États-Unis sur les marchés publics (ACEUMP) de 2010. Toutefois, au moment où l’ACEUMP a été signé en février 2010, une partie importante du financement de l’ARRA avait déjà été allouée, ce qui a limité les possibilités offertes aux fournisseurs canadiens. Le Canada s’efforcera d’obtenir une inclusion à un stade plus précoce de l’élaboration du programme d’infrastructure actuel.

Maintenir les chaînes d’approvisionnement ouvertes

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Maintenir les chaînes d’approvisionnement ouvertes est une priorité pour le gouvernement du Canada et est soulevé à tous les échelons de l’administration Biden.

Depuis le début de la pandémie, le Canada a collaboré étroitement avec ses partenaires américains pour maintenir la circulation bilatérale de fournitures médicales et d’intrants essentiels. L’exportation de certains produits médicaux est limitée par la Federal Emergency Management Agency (FEMA). Le Canada bénéficie d’une exemption valable jusqu’au 30 juin 2021. La liste des articles restreints ne comprend pas les vaccins contre la COVID-19.

Le 21 janvier, le président Biden a signé un décret sur une chaîne d’approvisionnement durable en matière de santé publique, ordonnant aux autorités fédérales d’obtenir les fournitures nécessaires pour répondre aux besoins nationaux liés à la COVID-19, y compris à l’aide de la Defense Production Act. Rien ne prouve à ce jour que les commandes de vaccins du Canada soient retardées en conséquence.

Aucun pays ne fournit plus de produits importés uniques aux États-Unis que le Canada, pas même la Chine. Il s’agit notamment de produits utilisés dans la construction et la fabrication, comme les presses à métaux, l’acier et le fer spécialisés, les matériaux de revêtement routier et les wagons.

La relation commerciale entre les États-Unis et le Canada est essentielle à la stabilité et à la sécurité de nos deux pays. Grâce au commerce de défense transfrontalier et à la base technologique et industrielle nationale, nous collaborons pour produire le meilleur matériel de défense au monde.

La sécurité et la résilience de la chaîne d’approvisionnement ont été reconnues comme un élément clé de la nouvelle Feuille de route pour un partenariat renouvelé États-Unis–Canada. Les dirigeants ont lancé une stratégie visant à renforcer la sécurité de la chaîne d’approvisionnement canado-américaine, en reconnaissant l’occasion de travailler ensemble sur la croissance propre, en établissant les chaînes d’approvisionnement nécessaires pour tous les aspects du développement et de la production de batteries et en renforçant le Plan d’action Canada-États-Unis sur les minéraux essentiels afin de cibler une transformation industrielle nette zéro, les batteries pour les véhicules à émissions zéro et le stockage des énergies renouvelables. Le premier ministre Trudeau et le président Biden se rencontreront au printemps 2021, alors que les thèmes similaires de « Build Back Better » (reconstruire en mieux) et des changements climatiques seront les priorités de la réunion du G7 en juin 2021.

Relations Canada-États-Unis

Messages supplémentaires

Commerce

Climat et énergie

Frontière et pandémie

Arctique

Sécurité internationale et politique étrangère

Inclusion et respect de la diversité

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Le 26 février, le secrétaire Blinken a entrepris une visite virtuelle au Canada durant laquelle il a eu une réunion bilatérale avec MINA et une visite de courtoisie avec le premier ministre Trudeau. MINA et le secrétaire Blinken ont discuté des problèmes dans les Amériques (Venezuela, Cuba, Nicaragua, Haïti), de la Chine, de l’Iran et de l’Arabie saoudite, ainsi que du multilatéralisme, de la démocratie et de la migration.

Contexte politique : Joe Biden a été investi président des États-Unis le 20 janvier 2021. Il a nommé tous les membres du cabinet, et leurs processus de confirmation par le Sénat sont presque terminés. Le cabinet de Biden est le plus diversifié de l’histoire des États-Unis, et compte presque autant de femmes que d’hommes, une majorité non blanche et de multiples nominations historiques, dont Deb Haaland, la première Amérindienne dans le cabinet d’un président.

La nouvelle administration a hérité d’importants défis sur le plan intérieur, notamment des relations partisanes et raciales tendues, les répercussions de la pandémie de COVID-19, les pressions en matière d’immigration et une reprise économique fragile, qui devraient amener l’administration Biden et le Congrès à se concentrer sur les questions nationales plutôt que sur les affaires étrangères. Néanmoins, le président Biden a constamment exprimé son intention de rebâtir des alliances avec des partenaires étrangers et de renouveler le leadership des États-Unis sur la scène internationale.

Feuille de route États-Unis–Canada : Le premier ministre Trudeau et le président Biden ont eu leur première rencontre virtuelle le 23 février. Les deux dirigeants se sont engagés à établir une feuille de route pour un partenariat renouvelé entre les États-Unis et le Canada, qui se veut la pierre angulaire d’une approche pangouvernementale des relations canado-américaines. Cette feuille de route prévoit, entre autres, l’établissement d’un dialogue ministériel de haut niveau sur le climat, la relance du Sommet des leaders nord-américains et l’élargissement du dialogue canado-américain sur l’Arctique. En particulier, la feuille de route donne la priorité aux points suivants :

Le premier ministre Trudeau et le président Biden ont également discuté d’un large éventail de questions bilatérales, notamment d’une reprise économique inclusive et durable, de la lutte contre toute forme de discrimination et de la protection des infrastructures énergétiques. Les dirigeants ont également examiné les moyens de relever les principaux défis mondiaux, comme les changements climatiques, l’OTAN, la Chine, l’économie numérique et la cybersécurité, ainsi que les priorités dans les forums multilatéraux.

L’administration américaine a signalé son intérêt à accueillir le Sommet des leaders nord-américains vers le 22 avril 2021.

Commerce : Le Canada et les États-Unis entretiennent la plus importante relation commerciale au monde. Les efforts du Canada visent à assurer la mise en œuvre efficace de l’ACEUM et à défendre les intérêts commerciaux canadiens aux États‑Unis, ainsi qu’à collaborer étroitement pour relever les défis commerciaux mondiaux, notamment en ce qui concerne la Chine et l’OMC.

L’ACEUM est entré en vigueur le 1er juillet 2020 et a permis de renforcer les liens économiques étroits entre les trois parties et d’améliorer la compétitivité nord‑américaine. Plus récemment, les parties se sont concentrées sur la mise en œuvre des règles d’origine pour le commerce de l’automobile et sur la mise en place des comités de l’ACEUM, dont ceux sur les petites et moyennes entreprises et sur la compétitivité nord‑américaine.

Bien que la mise en œuvre se déroule bien dans l’ensemble, certains irritants bilatéraux existent. Par exemple, les États-Unis ont poursuivi des consultations sur le règlement des différends avec le Canada concernant les politiques d’administration des contingents tarifaires pour les produits laitiers, et le Canada a demandé des consultations avec les États-Unis concernant le maintien de mesures de protection mondiales illégales sur les importations de produits solaires canadiens. La politique commerciale américaine continue d’être étroitement liée aux priorités nationales, et une tendance au protectionnisme subsistera.

Le président Biden va de l’avant avec sa promesse électorale d’étendre les exigences « Buy America » et « Buy American ». Le 25 janvier, le président Biden a signé un décret intitulé « Ensuring the Future Is Made in All of America by All of America’s Workers », qui vise essentiellement à rationaliser les processus, à accroître la transparence et la surveillance et à renforcer les engagements existants en matière d’exigences « Buy American ». En tant que tel, il aura une incidence limitée sur le Canada.

Climat et énergie : Les nouvelles politiques et l’approche globale des États-Unis en matière de changement climatique et de protection de l’environnement sont conformes aux points de vue du Canada. Dans le cadre de la Feuille de route, le premier ministre Trudeau et le président Biden se sont engagés à explorer les possibilités d’aligner les politiques et les approches afin de créer des emplois, tout en s’attaquant aux changements climatiques et aux inégalités, et en améliorant l’adaptation et la résilience aux effets climatiques. Ils ont également convenu de protéger les entreprises, les travailleurs et les collectivités des deux pays contre le commerce déloyal pratiqué par les pays qui ne prennent pas de mesures énergiques en matière de climat, et de réduire les émissions de méthane provenant du pétrole et du gaz afin de protéger la santé publique et l’environnement.

Il existe également une opposition locale et nationale aux États-Unis, y compris des actions en justice, contre les pipelines des canalisation 5 et 3 d’Enbridge. L’administration Biden ne s’est pas encore prononcée sur ces deux projets. La renégociation du Traité du fleuve Columbia de 1964, un accord bilatéral canado‑américain sur le contrôle des inondations et l’hydroélectricité, est en cours et demeure une priorité.

Gestion de la frontière : Le 17 mars, l’arrangement frontalier temporaire entre le Canada et les États-Unis a été prolongé jusqu’au 21 avril 2021. Dans la Feuille de route pour un partenariat renouvelé États-Unis–Canada, le premier ministre Trudeau et le président Biden ont reconnu que des politiques frontalières coordonnées demeurent essentielles pour contrôler la COVID-19 et les nouvelles variantes tout en favorisant la croissance et la reprise économiques. Les deux dirigeants ont convenu d’adopter une approche coordonnée fondée sur des critères scientifiques et de santé publique lorsqu’ils envisageront des mesures visant à assouplir les restrictions frontalières entre le Canada et les États-Unis à l’avenir.

Sécurité internationale et politique étrangère : Dans le cadre de la Feuille de route pour un partenariat renouvelé États-Unis–Canada, le premier ministre Trudeau et le président Biden ont réaffirmé l’importance d’investir dans des forces modernes, prêtes et compétentes, conformément à leurs engagements envers l’OTAN, et ont convenu d’élargir la coopération en matière de promotion de la démocratie, des droits de la personne et de la liberté des médias dans notre hémisphère et dans le monde. Le président Biden a également condamné la détention arbitraire de Michael Kovrig et Michael Spavor et s’est engagé à œuvrer pour leur libération.

L’administration Biden a exprimé son engagement en faveur d’un système international fondé sur des règles et de la coopération multilatérale, notamment en annulant les plans de retrait de l’Organisation mondiale de la santé et en rejoignant l’Accord de Paris sur le climat. L’administration Biden reconnaît que les États-Unis auront un impact plus durable et plus important sur les défis régionaux et mondiaux lorsqu’ils travaillent de concert avec leurs partenaires. Les défis en matière de politique étrangère identifiés par les États-Unis comprennent la reconstruction après la COVID‑19, la migration mondiale, la démocratie contre l’autoritarisme, la Chine, la Russie et l’Iran.

COVID-19 : En date du 18 mars, on comptait plus de 29,4 millions de cas et plus de 530 000 décès aux États-Unis. Environ 113 millions de personnes ont reçu au moins une dose de vaccin contre la COVID-19, dont environ 40 millions de personnes qui ont été entièrement vaccinées. Le 11 mars, le président Biden a signé un nouveau plan d’aide économique contre la COVID‑19 totalisant 1,9 billion de dollars américains.

Représentation : Ambassadrice du Canada aux États-Unis, Kirsten Hillman. Chargée d’affaires des États-Unis au Canada, Katherine Brucker.

Promotion du commerce entre le Canada et les États‑Unis

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Environ 80 % des nouveaux exportateurs sont des PME qui exportent vers un seul marché, et près de 70 % des nouveaux exportateurs choisissent les États-Unis comme première destination d’exportation. Les États-Unis sont un terrain d’essai éprouvé tant pour les nouveaux exportateurs que pour les exportateurs établis qui pilotent un nouveau produit ou service. Le Canada est le plus grand client des États‑Unis et achète plus de produits aux États‑Unis que la Chine, le Japon et le Royaume‑Uni combinés.

Droits de douane sur les produits solaires et autres questions de recours commercial

Droits de douane sur les produits solaires

Enquêtes sur les produits saisonniers

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Droits de douane sur les produits solaires

En 2018, l’administration Trump a volontairement ignoré les règles de sauvegarde mondiale de l’ALENA et a imposé une mesure de sauvegarde de 30 % sur les modules solaires en provenance du Canada. Les États-Unis ont également bloqué la tentative du Canada de lancer une procédure de règlement des différends de l’ALENA. Malgré un niveau élevé d’engagement avec l’administration Trump depuis l’imposition illégale de cette mesure en 2018, elle est demeurée en place. Le 22 décembre 2020, le Canada a lancé une procédure de règlement des différends en vertu de l’ACEUM et a tenu des consultations le 28 janvier 2021, dans le but de convaincre l’administration Biden de respecter les règles de l’ALENA et de l’ACEUM et d’exempter le Canada de la mesure de sauvegarde sur les produits solaires.

Enquêtes d’établissement des faits sur les produits saisonniers

L’administration Trump a également lancé diverses enquêtes sur les produits saisonniers. Bien que le Canada ait réussi à empêcher l’imposition d’un droit de sauvegarde sur les bleuets, la menace de nouvelles enquêtes de sauvegarde sur les poivrons et les fraises persiste, et toute mesure de sauvegarde pourrait perturber les exportations canadiennes de ces produits (les enquêtes d’établissement des faits peuvent mener à des enquêtes de sauvegarde). Il sera important de veiller à ce que l’administration Biden adhère aux règles de sauvegarde de l’ACEUM, qui exigent que les États-Unis exemptent le Canada de l’application de ces mesures, sous réserve de certaines conditions.

Enquêtes en vertu de l’article 232 sur les transformateurs et le vanadium

Les enquêtes américaines de sécurité nationale en vertu de l’article 232 sur le vanadium et les transformateurs et pièces détachées qui ont été lancées par le département du Commerce en 2020 demeurent sans décision finale ni clôture par le président. Dans les deux cas, rien n’indique que le secrétaire au Commerce ait présenté un rapport final au président. Bien que la menace tarifaire semble avoir fortement diminué avec la nouvelle administration, l’ambassade à Washington continue de chercher à obtenir des éclaircissements sur l’état d’avancement de ces enquêtes.

Frontière canado-américaine

Messages supplémentaires

Mise à jour

Les discussions se poursuivent au sein du gouvernement du Canada quant aux options permettant d’aller de l’avant pour l’avenir de l’arrangement frontalier temporaire et une éventuelle réouverture de la frontière. Les représentants canadiens ont noué des relations de travail productives avec les nouveaux membres de l’administration Biden.

L’intérêt des parties prenantes pour l’avenir de l’arrangement frontalier temporaire et les options de réouverture de la frontière à des flux normaux devrait continuer à augmenter. Le mois prochain, le Wilson Center Task Force on Public Health and the U.S.-Canadian Border, coprésidé par Anne McLellan, Jean Charest, ainsi que par les coprésidents américains Christine Gregoire et James Douglas, anciens gouverneurs de l’État de Washington et du Vermont, respectivement, prévoit de publier un rapport contenant des recommandations quant aux prochaines étapes de la réouverture de la frontière.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Le premier anniversaire de l’arrangement temporaire entre le Canada et les États‑Unis est récemment passé; le 18 mars 2020, le premier ministre Trudeau a annoncé que les deux pays avaient convenu de restreindre temporairement tous les déplacements non essentiels à la frontière canado-américaine, à compter du 21 mars 2020 et jusqu’au 21 avril 2020. L’arrangement a depuis été prolongé à douze reprises.

Coopération canado-américaine sur la Chine

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Alors que par le passé, les États-Unis considéraient la Chine comme un pays en développement (doté d’armes nucléaires), sa croissance économique sans précédent au cours des 20 dernières années, ses avancées technologiques, ses importantes dépenses militaires et sa politique étrangère plus affirmée sous la direction du président Xi ont conduit à la prise de conscience que la prééminence américaine ne peut être garantie. De même, l’espoir que le soutien américain à la libéralisation économique, notamment après l’adhésion de la Chine à l’Organisation mondiale du commerce en 2001, conduirait à une plus grande démocratisation ne s’est pas concrétisé.

À la lumière de ces conclusions, un nouveau récit a émergé à Washington, en partie reflété et influencé par le programme « America First » du président Trump, selon lequel la Chine ne s’engagera pas en tant que partenaire constructif et coopératif avec les États-Unis et qu’une nouvelle ère de concurrence entre grandes puissances a commencé. Comme il l’a déclaré lors de son audition de confirmation au Sénat en janvier 2021, le secrétaire d’État américain Antony Blinken estime que la Chine représente le défi le plus important de tous les États pour les États-Unis. Soutenu par un consensus bipartisan au Congrès, contrebalancer l’influence mondiale croissante de la Chine et sauvegarder la sécurité nationale et économique des États-Unis est une grande priorité pour l’administration américaine, qui devrait adopter une approche pangouvernementale vis-à-vis de la Chine. Cela dit, le président Biden et ses principaux responsables de la sécurité nationale ont également déclaré que les États‑Unis doivent trouver des moyens de coexister avec la Chine, faisant valoir que la concurrence et la coopération ne s’excluent pas mutuellement. Le Canada reconnaît également qu’il doit travailler avec la Chine pour régler des problèmes mondiaux comme le changement climatique, la santé, la non-prolifération et les finances.

Dans ces circonstances, l’administration Biden cherche à agir de concert avec des partenaires démocratiques aux vues similaires pour répondre aux préoccupations communes concernant les questions intérieures chinoises telles que la répression des droits de la personne (notamment au Xinjiang et à Hong Kong), la liberté des médias, l’État de droit, les dépenses militaires croissantes, les conditions pour les investisseurs étrangers, l’accès au marché et la concurrence technologique. Les États-Unis cherchent également à collaborer avec leurs alliés pour contrer d’autres activités chinoises qu’ils jugent problématiques, telles que les affirmations de ses revendications maritimes/territoriales en mer de Chine méridionale, les investissements directs étrangers/l’aide financière dans le cadre de l’initiative des nouvelles routes de la soie, la diplomatie coercitive, le cyberprogramme parrainé par l’État (y compris les préoccupations relatives au réseau 5G) et l’ingérence étrangère. Les préoccupations de longue date concernant Taïwan et l’intérêt croissant de la Chine pour l’Arctique, l’Amérique latine et ailleurs préoccuperont également les États‑Unis.

Le Canada partage bon nombre des préoccupations des États-Unis à l’égard du comportement affirmé de la Chine, tant à l’échelle internationale que nationale, notamment en ce qui concerne le commerce, la propriété intellectuelle, les droits de la personne, la primauté du droit, les questions de sécurité et les politiques industrielles. Par exemple, dans le cadre de l’ACEUM, le Canada et les États-Unis ont signé conjointement de nouvelles obligations qui interdisent à chaque pays d’importer des biens fabriqués en tout ou en partie par le travail forcé. Dans le cadre des mesures annoncées le 12 janvier, le Canada s’est servi de cette disposition pour attirer l’attention sur la situation actuelle des droits de la personne au Xinjiang et pour minimiser l’exposition des entreprises canadiennes à ce risque. Le 22 mars, en coordination avec les États-Unis et le Royaume-Uni, et en solidarité avec l’Union européenne, le Canada a annoncé de nouvelles sanctions contre quatre fonctionnaires et une entité en vertu du Règlement sur les mesures économiques spéciales visant la République populaire de Chine, en raison de leur participation à des violations flagrantes et systématiques des droits de la personne dans la région autonome ouïgoure du Xinjiang.

Le secrétaire Blinken et l’administration américaine ont également félicité le Canada pour son leadership dans le cadre de l’Initiative sur la détention arbitraire, ont soutenu le Canada dans ses efforts de sensibilisation dans le monde entier et se sont joints au Canada et à 60 autres parties pour approuver la Déclaration contre la détention arbitraire dans les relations entre États. Les États-Unis se sont également engagés à soulever systématiquement la question de la détention arbitraire de Michael Kovrig et Michael Spavor avec la Chine à tous les échelons et à la traiter comme s’il s’agissait de citoyens américains.

Certaines politiques précises de l’administration Biden sont déjà visibles. Sur le plan intérieur, les restrictions de l’ère Trump, telles que l’obligation pour les médias situés en Chine de s’enregistrer en tant que missions étrangères aux États-Unis, les limites imposées au réseau des instituts Confucius en langue chinoise et les tentatives d’interdire les entreprises technologiques chinoises dans les secteurs critiques (par exemple, les semi-conducteurs, la 5G) demeureront probablement en place. Les plans visant à renforcer la fabrication américaine et accroître la résilience de la chaîne d’approvisionnement, en particulier pour les fournitures médicales, sont en partie destinés à réduire la dépendance à l’égard des sources chinoises. La promesse électorale de M. Biden d’augmenter les dépenses publiques dans les technologies vertes fait explicitement référence à l’avantage que les subventions publiques et les stratégies industrielles ont donné à l’industrie chinoise. Le Canada va également de l’avant en matière d’investissement dans les technologies vertes et envisage des options en ce qui concerne la résilience des chaînes d’approvisionnement dans les secteurs critiques, notamment les technologies de télécommunication (c.-à-d. 5G), les minéraux essentiels et les fournitures médicales.

Pour contrer les politiques étrangères agressives de la Chine, l’administration Biden a fait valoir que les États-Unis devraient se concentrer sur des coalitions spéciales ou des groupes de travail précis pour accroître la pression sur la Chine, comme la « coalition D-10 » (G7 + Australie, Corée du Sud et Inde) proposée par le Royaume‑Uni pour aborder les questions liées au commerce, à la technologie, aux chaînes d’approvisionnement et aux normes. Un engagement accru des États-Unis dans les organisations multilatérales telles que les Nations Unies, ainsi que dans des groupements régionaux tels que les Quads, l’ANASE et l’APEC, devrait également jouer un rôle déterminant dans la stratégie de M. Biden visant à faire contrepoids à la Chine. Le secrétaire d’État Blinken a souligné l’importance de jouer un rôle de premier plan dans les institutions internationales au lieu de céder, par son désengagement ou son absence, le leadership à la Chine. M. Biden a préconisé une plus grande prise en compte, au sein de l’OTAN, des risques découlant des capacités militaires et de l’affirmation de soi croissantes de la Chine (par exemple à Taïwan et en mer de Chine méridionale) et s’est prononcé en faveur d’une capacité militaire accrue pour faire face aux menaces potentielles de la Chine en matière de sécurité dans les régions euro-atlantique et indopacifique. En tant que membre du G7, de l’OTAN, de l’ANASE et d’autres organisations multilatérales, le Canada sera un partenaire clé pour les États-Unis. Un certain nombre de priorités bilatérales figureront également en bonne place dans la stratégie américaine pour contrer la Chine, comme la modernisation de NORAD, l’Arctique, la cybersécurité et le renforcement de la démocratie.

En ce qui concerne les questions commerciales et économiques, le président Biden a fait des promesses électorales pour aborder les problèmes structurels tels que la surcapacité de production d’acier, les subventions industrielles et le soutien aux entreprises d’État, ainsi que le transfert forcé de technologie, les cybermenaces et le vol de propriété intellectuelle auxquels sont confrontées les entreprises américaines en Chine. Le Canada est déjà bien aligné avec les États-Unis sur ces questions.

Bien que le Canada ait travaillé avec l’administration Trump sur certaines questions liées à la Chine, il est clair que les politiques de l’administration Biden à l’égard de la Chine offriront de nombreuses possibilités de collaboration et de coopération, y compris une attention beaucoup plus grande à certaines des principales priorités du Canada, notamment les droits de la personne. Les premiers signes en provenance de Washington sont encourageants et les États-Unis reconnaissent clairement que le fait de travailler en tandem avec des partenaires partageant les mêmes idées, dont le Canada, permettra d’obtenir des résultats en ce qui concerne la Chine.

Mise en oeuvre de l'ACEUM et renforcement du partenariat économique Canada-États-Unis

Messages supplémentaires

Au besoin : Réforme du travail au Mexique

Au besoin : Préoccupations des États-Unis concernant les contingents tarifaires du Canada sur les produits laitiers

Faits et chiffres à l’appui (statistiques en dollars canadiens, sauf indication contraire)

Contexte

Mise en œuvre de l’ACEUM : À la suite de l’entrée en vigueur de l’ACEUM le 1er juillet 2020, les parties se sont concentrées sur la mise en œuvre des règles d’origine dans le secteur automobile et sur la mise en place des comités de l’ACEUM, notamment ceux sur les petites et moyennes entreprises et sur la compétitivité nord‑américaine. Plus récemment, des travaux ont été lancés pour préparer une réunion de la Commission du libre-échange, qui pourrait avoir lieu dès la mi‑avril. Bien que la mise en œuvre se déroule bien dans l’ensemble, certains irritants bilatéraux existent, notamment en ce qui concerne les préoccupations des États-Unis sur les pratiques du Canada en matière de contingents tarifaires pour les produits laitiers et les préoccupations du Canada sur le maintien des mesures tarifaires de sauvegarde américaines sur les produits solaires canadiens.

Soutien à la réforme du travail au Mexique : Le Canada a consacré 27,5 millions de dollars sur quatre ans, à compter d’avril 2021, pour soutenir les programmes de réforme du travail au Mexique et établir un régime de surveillance et de conformité. Les États-Unis ont accordé 180 millions de dollars américains à des programmes visant à soutenir des efforts similaires au Mexique. Les représentants canadiens et américains participent à des discussions régulières afin de coordonner leurs efforts.

Administration des contingents tarifaires pour les produits laitiers : Le 9 décembre 2020, les États-Unis ont demandé la tenue de consultations en vertu de l’ACEUM concernant l’administration des contingents tarifaires relatifs aux produits laitiers du Canada, plus particulièrement la pratique du Canada d’attribuer une proportion élevée de ses contingents tarifaires aux transformateurs. Les consultations ont eu lieu le 21 décembre 2020 entre les représentants du Canada et des États‑Unis. À la fin de la réunion, les États-Unis ont indiqué qu’ils n’étaient toujours pas satisfaits de l’administration par le Canada de ses contingents tarifaires laitiers en vertu de l’ACEUM. Les États-Unis sont en mesure de demander l’établissement d’un groupe spécial depuis le 8 janvier 2021.

Coopération entre le Canada et les États-Unis sur les questions de commerce mondial : Un engagement précoce avec les États-Unis sur les questions de commerce mondial est crucial pour démontrer le rôle que le Canada peut jouer dans l’avancement des objectifs communs. En particulier, il est possible de collaborer pour soutenir des chaînes d’approvisionnement résilientes et la compétitivité nord‑américaine; faire progresser la réponse mondiale aux changements climatiques; démontrer les avantages de notre relation essentielle en matière de sécurité et réaliser des progrès sur les questions de commerce mondial (par exemple, la Chine et la région indopacifique, la réforme de l’OMC et le travail forcé).

Litige sur le bois d’œuvre résineux

Contexte

Peu après l’expiration, à la fin de 2016, de la période de statu quo d’un an prévue par l’Accord sur le bois d’œuvre résineux de 2006, le département du Commerce des États-Unis a lancé, à la demande de l’industrie américaine, des enquêtes sur les droits antidumping et les droits compensateurs concernant certains produits canadiens de bois d’œuvre résineux. Parallèlement, la U.S. International Trade Commission (ITC) a enquêté sur l’allégation de l’industrie américaine selon laquelle elle avait été lésée par les importations de bois d’œuvre résineux canadien.

À la suite de ces enquêtes, la plupart des entreprises canadiennes ont été soumises à un taux de droit combiné de 20,23 % sur leurs exportations de bois d’œuvre résineux vers les États-Unis de janvier 2018 à la fin de 2020, date à laquelle le taux de droit combiné a été réduit à 8,99 % pour la grande majorité des entreprises. En outre, dans ses enquêtes initiales, le département du Commerce a déterminé que les importations de bois d’œuvre résineux en provenance de la Nouvelle-Écosse, de l’Île-du-Prince-Édouard et de Terre-Neuve-et-Labrador, ne sont pas soumises aux droits américains tant qu’elles sont certifiées par l’Atlantic Lumber Board (ALB) comme ayant été produites pour la première fois dans ces provinces à partir de grumes originaires de ces provinces.

Le Canada conteste activement les droits américains imposés sur le bois d’œuvre résineux. Le Canada a lancé trois contestations en vertu du chapitre 19 de l’ALENA à la fin de 2017 et au début de 2018 (sur les déterminations initiales de droits compensateurs et antidumping du département du Commerce et sur la détermination du préjudice de l’ITC). La contestation du préjudice du Canada a pris fin en mai 2020 lorsque le groupe spécial de l’ALENA chargé de statuer sur l’affaire a confirmé de manière inattendue la décision de l’ITC sur renvoi selon laquelle les importations de bois d’œuvre résineux canadien causent un préjudice à l’industrie américaine. Le Canada et les États-Unis continuent de tenir des discussions prolongées concernant la composition du groupe spécial pour les affaires liées aux droits compensateurs et antidumping.

Le Canada conteste également les déterminations du département du Commerce devant l’OMC. Le rapport du groupe spécial sur la contestation du Canada relative aux droits antidumping a été publié le 9 avril 2019. Le Groupe spécial a convenu avec le Canada que les États-Unis ont incorrectement calculé les marges de dumping. Cependant, le rapport contient également des conclusions défavorables au Canada. Le 4 juin 2019, le Canada a fait appel des conclusions du Groupe spécial sur ces questions. Le rapport du Groupe spécial sur la contestation des droits compensateurs du Canada a été publié le 24 août 2020. Les conclusions du Groupe spécial de l’OMC étaient très majoritairement en faveur du Canada; le Groupe spécial a déterminé à l’unanimité que les droits compensateurs américains sur le bois d’œuvre résineux canadien sont incompatibles avec les obligations des États-Unis à l’OMC. Cependant, les États-Unis ont fait appel du rapport du Groupe spécial le 28 septembre 2020. Les délais des deux procédures d’appel ne sont pas clairs en raison de l’absence de quorum de l’Organe d’appel de l’OMC.

Enfin, le Canada poursuit les contestations des résultats finaux des premiers examens administratifs du département du Commerce en vertu du chapitre 10 de l’ACEUM. Le Canada a déposé une demande de révision par un groupe spécial concernant les résultats des droits compensateurs le 10 décembre 2020 (le chapitre 10 de l’ACEUM remplace le chapitre 19 de l’ALENA depuis juillet 2020). Le Canada participe également à l’affaire du chapitre 10 de l’ACEUM lancée par Résolu FP concernant les résultats du premier examen administratif des droits antidumping.

Soutien au secteur forestier et diversification du commerce

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Faits et chiffres à l’appui

Contexte

En réponse à l’imposition de droits compensateurs préliminaires par les États-Unis sur le bois d’œuvre résineux en avril 2017, le Canada a réagi rapidement pour atténuer les répercussions sur les travailleurs et les collectivités. Le 1er juin 2017, le gouvernement a annoncé l’adoption du Plan d’action sur le bois d’œuvre résineux (Plan d’action) afin de fournir 867 millions de dollars sur trois ans pour des mesures visant à soutenir les travailleurs de l’industrie forestière et les collectivités touchées par le différend sur le bois d’œuvre résineux. Dans le budget de 2019, on a accordé 251,3 millions de dollars supplémentaires sur trois ans à certains des programmes financés par le Plan d’action qui visaient à aider les entreprises à diversifier leurs marchés, à élargir leurs débouchés ou à faire des investissements en capital (Ressources naturelles Canada est le chef de file dans ce dossier). L’approche du Canada en matière de soutien demeure la même : toute aide à l’industrie doit être conforme à ses obligations commerciales internationales.

Le choc économique résultant de la pandémie de COVID-19 a entraîné la réduction ou la fermeture de plus de 130 installations du secteur forestier à l’échelle nationale, touchant environ 20 000 employés. À l’échelle du Canada, l’activité des scieries réduite en raison de la pandémie de COVID-19 a depuis repris et les scieries fonctionnent maintenant à pleine capacité. Cependant, l’industrie continue de faire face à des défis importants qui existaient avant la pandémie. Par exemple, en Colombie-Britannique, la province fait face à des problèmes d’approvisionnement en fibre en raison de facteurs environnementaux, y compris le bois endommagé par le dendroctone du pin ponderosa et les feux de forêt, en plus des pressions continues exercées par les droits injustes et injustifiés imposés par les États-Unis.

Procédures de recours commercial en cours aux États-Unis sur le bois d’œuvre résineux

Faits et chiffres à l’appui

Les taux figurant dans le tableau ci-dessous sont actuellement en vigueur pour les entreprises soumises aux premiers examens administratifs.

Premier examen administratif (résultats finaux) – Taux de 2018
Taux compensatoiresTaux antidumpingTaux combins compensatoires et antidumpingCanfor Corporation
2,63 %1,99 %4,62%
Resolute FP Canada Inc.19,10 %1,15 %20,25%
West Fraser Mills Ltd.7,57 %1,40 %8,97%
J.D. Irving Ltd.2,66 %1,57 % (Tous les autres)4,23%
Tous les autres7,42 %1,57 %8,99%

Les sociétés qui ne font pas l’objet des premiers examens administratifs continueront d’être soumises au taux de droit combiné de 20,23% « tous les autres » fixé par l’enquête initiale. La grande majorité des entreprises de bois d’œuvre résineux sont soumises aux premiers examens administratifs.

Contexte

Le département américain du Commerce procède à des révisions annuelles de ses ordonnances antidumping et compensatoires. Ce processus, connu sous le nom d’examen administratif, est similaire au processus utilisé pour les enquêtes initiales, mais ne s’applique qu’aux entreprises qui font l’objet de l’examen. Une entreprise est soumise à l’examen si une demande précise d’examen de cette entreprise a été déposée auprès du Département. Le processus d’examen administratif établit les taux d’imposition des droits pour les envois entrés pendant la période d’examen, ainsi que les nouveaux taux de dépôt des droits allant de l’avant jusqu’à l’achèvement du prochain examen administratif annuel.

Le 23 novembre 2020, le Département a publié les résultats finaux de ses premiers examens administratifs sur les droits antidumping et compensatoires (voir les résultats ci-dessus). Les taux de droits définitifs sont, pour la plupart des entreprises, nettement inférieurs à ceux de l’enquête initiale (8,99 % par rapport à 20,23 % pour le taux « tous les autres »). La seule exception est pour la société Résolu, dont le taux final est passé de 17,90 % à 20,25 %. Ces nouveaux taux de droits seront en vigueur jusqu’à ce que le Département publie ses résultats définitifs dans le cadre des deuxièmes examens administratifs, attendus à la fin de 2021.

Le 10 décembre 2020, le Canada a contesté les résultats définitifs du premier examen administratif en matière de droits compensatoires du département du Commerce en vertu du chapitre 10 de l’ACEUM. Le Canada conteste également les résultats des droits antidumping en vertu du chapitre 10 de l’ACEUM.

Le deuxième examen administratif du département du Commerce est déjà en cours. Les résultats préliminaires sont attendus en mai 2021 et les résultats finaux pourraient être publiés d’ici la fin de novembre 2021. Ces échéances pourraient changer en fonction des prolongations.

Les troisièmes examens administratifs ont également été lancés. Les résultats préliminaires sont attendus vers janvier 2022 et les résultats finaux pourraient être publiés vers août 2022. Ces délais pourraient changer en fonction des prolongations.

Négociations en vue d’un futur accord sur le bois d’œuvre et efforts de sensibilisation

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Faits et chiffres à l’appui

Contexte

À la suite de l’expiration de l’Accord sur le bois d’œuvre résineux de 2006 en octobre 2015, le Canada et les États-Unis ont entamé des discussions en vue de conclure un accord successeur en janvier 2016. Mis à part une pause entraînée par le changement d’administration aux États-Unis au début de 2017, les négociations se sont poursuivies jusqu’à ce que les États-Unis publient des déterminations finales de droits pour le bois d’œuvre résineux canadien en novembre 2017.

Malgré un haut niveau d’engagement avec le gouvernement américain tout au long de 2016 et 2017, et des efforts considérables dans les négociations et les consultations avec les parties prenantes, le Canada et les États-Unis n’ont pas pu parvenir à un accord. Depuis lors, ni le gouvernement américain ni l’industrie n’ont exprimé la volonté de tenir des discussions sur des conditions mutuellement acceptables.

La position du Canada demeure qu’un nouvel accord sur le bois d’œuvre résineux est dans le meilleur intérêt des deux pays, et le Canada est prêt à reprendre les négociations lorsque les États-Unis seront prêts à discuter de propositions réalistes qui seraient acceptables pour l’industrie canadienne. Entre-temps, le Canada continue de contester vigoureusement les droits américains devant l’OMC et devant les groupes spéciaux de règlement des différends de l’ALENA et de l’ACEUM.

Le bois d’œuvre résineux demeure une priorité pour le gouvernement du Canada, et cette question est soulevée à tous les échelons de la nouvelle administration américaine. De plus, le Canada continuera de travailler avec ses alliés de longue date aux États-Unis, comme les associations de constructeurs d’habitations, pour faire valoir que les droits américains engendrent un préjudice indu non seulement aux producteurs canadiens, mais aussi aux constructeurs d’habitations et aux consommateurs américains. Les prix record actuels du bois d’œuvre entravent le rôle que le secteur du logement américain pourrait jouer dans la reprise économique. Les constructeurs de maisons américains n’ont pas manqué de souligner la nécessité de trouver des solutions aux prix élevés et d’assurer la stabilité de l’approvisionnement.

Oléoducs et gazoducs canado-américains

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Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Keystone XL (KXL)

Depuis plus d’une décennie, les gouvernements canadiens successifs, y compris le gouvernement actuel, ont soutenu avec force et constance le projet KXL en s’engageant auprès du gouvernement fédéral et des États américains, ainsi que d’autres parties prenantes américaines.

Le Canada a été déçu par la décision du président Biden d’annuler le permis présidentiel de KXL, mais reconnaît que cette décision répond à sa promesse de campagne électorale faite en public en mai 2020. Nous pensions qu’il y avait de solides arguments à faire valoir en faveur de KXL. À cette fin, après les élections américaines de novembre dernier, le Canada a fait tous les efforts possibles et a tendu la main pour présenter les arguments les plus solides possibles en faveur de KXL à l’équipe entrante de Biden, à l’équipe de transition et à leurs conseillers. Lors de son premier appel téléphonique avec le président élu de l’époque, M. Biden, le premier ministre a évoqué KXL.

Canalisation 3 d’Enbridge

Le projet de remplacement de la canalisation 3 d’Enbridge est terminé au Canada, et il l’est également pour les parties situées dans le Dakota du Nord et le Wisconsin. En ce qui concerne la section incomplète au Minnesota, le Canada a fortement appuyé le projet par des soumissions écrites formelles et détaillées aux évaluations réglementaires et environnementales du gouvernement fédéral et des États américains. La construction est maintenant en cours au Minnesota, et environ 25 % de cette partie du projet est terminée. Comme le projet fait encore l’objet de certains litiges, nous continuons de suivre la situation de près.

Canalisation 5 d’Enbridge

La canalisation 5 est un oléoduc de 645 milles allant du terminal de Superior, au Wisconsin, à Sarnia, en Ontario. Il est exploité en toute sécurité depuis 1953 et transporte du pétrole brut léger et des liquides de gaz naturel de l’Alberta et de la Saskatchewan vers le Michigan et l’Ontario. Des oléoducs de raccordement transportent ces ressources jusqu’au Québec, en Ohio et en Pennsylvanie. Une fermeture de l’oléoduc entraînerait d’importantes perturbations économiques.

Le 13 novembre 2020, le Michigan a annoncé qu’il révoquait l’autorisation (« servitude ») accordée à Enbridge en 1953 pour l’exploitation de sa canalisation 5 dans le détroit de Mackinac, qui relie les lacs Michigan et Huron. L’État invoque des violations présumées de l’accord de servitude par Enbridge, que le Michigan considère comme un risque inacceptable de déversement de pétrole, et a donné à la société jusqu’au 12 mai 2021 pour cesser ses activités. En faisant cette annonce, la gouverneure du Michigan, Gretchen Whitmer, a également déposé une demande juridique visant à obtenir une décision d’un tribunal d’État pour valider l’action qu’elle propose.

Enbridge a déposé une poursuite contre le Michigan devant la cour fédérale de district des États-Unis, cherchant à faire passer l’affaire de l’État du Michigan à la compétence fédérale des États-Unis. L’affaire devant la cour d’État est en suspens, dans l’attente d’une décision de la cour fédérale. La cour fédérale a mis de côté toutes les considérations et motions, à l’exception d’une motion du Michigan visant à renvoyer l’affaire devant la cour d’État.

Le 17 février, le juge de la cour fédérale a établi un calendrier d’audience pour une seule motion de procédure, à savoir le renvoi de l’affaire à la cour d’État, où toute action est suspendue jusqu’à ce que la cour fédérale détermine la compétence. Le dépôt des plaidoiries peut se faire jusqu’au 2 juin 2021, c’est-à-dire après la date de fermeture stipulée par le Michigan, le 12 mai 2021. Le juge de la cour fédérale a ordonné à Enbridge et au Michigan d’entamer une médiation pour voir si, entre‑temps, ils pouvaient parvenir à un règlement qui rendrait la procédure judiciaire inutile. Le 16 mars, le nom d’un médiateur a été annoncé, la première réunion devant avoir lieu le 16 avril, après quoi ils présenteront un calendrier de réunions au juge. Le résultat de la médiation ne sera pas contraignant.

Engagement en faveur d’une reprise économique verte

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Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Le Canada et les États-Unis augmentent leurs dépenses publiques en infrastructures résilientes au climat et vertes comme moyen de stimuler la reprise économique après la COVID-19. Le changement climatique est une pierre angulaire du plan du gouvernement visant à créer un million d’emplois, et fait partie des quatre piliers du discours du Trône. Le gouvernement du Canada s’est engagé à investir dans l’énergie propre et à aider les secteurs à faire la transition vers un avenir à consommation nette zéro. Le Groupe de travail du Canada pour une reprise résiliente a reconnu que la reprise verte était essentielle à la compétitivité du Canada dans le cadre de l’action climatique, et ce, pour les bâtiments, les véhicules à émission zéro, l’énergie propre, la nature et la compétitivité propre.

Le programme du président Biden en matière d’infrastructures vertes et à énergie propre, d’une valeur de 2 billions de dollars américains, qui a pris de l’ampleur grâce à un décret sur la lutte contre la crise climatique au pays et à l’étranger, prévoit des investissements dans les technologies et les infrastructures d’énergie propre, de nouvelles stations de recharge de véhicules électriques, des incitatifs pour la fabrication de batteries et des investissements étrangers. Une partie de ce plan a été intégrée dans un projet de loi en cours d’examen par le Congrès. La Feuille de route pour un partenariat renouvelé États-Unis–Canada, annoncée par le premier ministre du Canada et le président des États-Unis le 23 février 2020, saisit l’occasion de favoriser une croissance propre en renforçant le Plan d’action Canada-États-Unis sur les minéraux essentiels pour une transformation industrielle nette zéro, essentielle aux batteries de véhicules à émissions nulles et au stockage des énergies renouvelables.

La demande accrue de produits et de services de croissance propre tire également parti des atouts technologiques du Canada (stockage de l’énergie, énergies renouvelables, électrification et distribution de l’électricité via des réseaux intelligents) et de l’expertise mondiale des sociétés d’infrastructure canadiennes en matière de services (gestion de projet, ingénierie et consultation). Les efforts visant à faciliter la reprise après la COVID-19 présentent une occasion transformatrice de stimuler la croissance économique grâce à des investissements dans des infrastructures vertes et résistantes au climat. Les entreprises canadiennes ont une grande expérience de la construction et de l’exploitation de certaines des plus grandes centrales d’énergie renouvelable au monde, par l’intermédiaire de promoteurs, de sociétés d’ingénierie, de fabricants d’équipement et de fournisseurs.

Changement climatique et ajustement carbone à la frontière

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Contexte

Approche du Canada en matière de tarification du carbone

Le Canada a en place un système de tarification du carbone depuis 2019, connu sous le nom d’Approche pancanadienne pour une tarification de la pollution par le carbone. Cette approche accorde aux provinces et aux territoires la marge de manœuvre nécessaire pour élaborer leur propre système de tarification du carbone, tant que soient respectés les critères établis conçus pour garantir que tous les systèmes soient rigoureux, équitables et efficaces (connus sous le nom de référence fédérale).

Le 11 décembre 2020, le Canada a présenté un plan climatique renforcé intitulé « Un environnement sain et une économie saine ». Ce plan prévoit des investissements de 15 milliards de dollars pour bâtir une économie plus forte, plus propre, plus résiliente et plus inclusive. Dans le cadre de ce plan climatique renforcé, le gouvernement du Canada propose de continuer à fixer un prix sur la pollution par le carbone après 2022, à raison de 15 dollars par an jusqu’en 2030. Le gouvernement discutera avec les provinces et les territoires, ainsi qu’avec les organisations autochtones, de la proposition d’augmenter le prix du carbone de 50 $/tonne en 2022 (l’objectif actuel de la politique) par augmentations annuelles de 15 $/tonne jusqu’à 170 $/tonne en 2030.

État actuel des initiatives américaines en matière de climat

Le président Biden a fait de la lutte contre le changement climatique une priorité essentielle de son programme « Build back better ». Outre les engagements pris pour rejoindre l’accord de Paris et parvenir à des émissions nettes nulles d’ici 2050, le programme de politique commerciale de l’administration Biden pour 2021 donne la priorité à l’utilisation du commerce pour promouvoir la durabilité environnementale. Il s’agit notamment de négocier et de mettre en œuvre des normes environnementales strictes, d’explorer et d’élaborer des approches commerciales et réglementaires pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre dans le système commercial mondial (y compris en envisageant des ajustements carbone aux frontières), de travailler avec les partenaires commerciaux qui élaborent leurs propres approches, de prendre des mesures contre les partenaires commerciaux qui ne respectent pas leurs obligations environnementales, ainsi que de promouvoir des chaînes d’approvisionnement en énergie renouvelable résilientes. Le président Biden s’est également engagé à ne conclure de futurs accords commerciaux que si les partenaires concernés s’engagent à atteindre leurs objectifs climatiques renforcés au titre de l’Accord de Paris. Un engagement précoce avec les États-Unis est essentiel pour protéger les intérêts canadiens et pour positionner le Canada afin qu’il puisse prendre part à ces discussions sur les ajustements carbone aux frontières.

Exportations d’énergie propre (hydroélectricité)

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Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Lors de la réunion du 23 février entre le premier ministre et le président, les dirigeants : « […] convenu d’adopter une approche coordonnée pour accélérer les progrès en matière d’infrastructures énergétiques propres, durables et résilientes, notamment en encourageant la transmission transfrontalière d’électricité propre. »

Le 24 février 2021, la International Trade Commission (ITC) des États-Unis a publié un rapport examinant les répercussions économiques de l’augmentation des engagements en matière d’énergie renouvelable en Nouvelle-Angleterre et au Massachusetts, ainsi que le rôle des importations d’électricité renouvelable. Le Canada et certaines provinces ont témoigné lors des audiences de l’ITC. La principale conclusion est que le Massachusetts peut respecter ses engagements accrus en matière d’énergie renouvelable et propre avec une augmentation relativement faible des tarifs de détail de l’électricité. Le rapport, positif pour le Canada, souligne que l’augmentation des importations d’énergie hydroélectrique en provenance du Canada soutiendra probablement les objectifs de réduction des émissions de carbone du Massachusetts.

Plus de 30 lignes de transport transfrontalières acheminent l’électricité de part et d’autre de la frontière canado-américaine. Elles fonctionnent à la fois dans le cadre de contrats à long terme (par exemple, Hydro-Québec fournit au Vermont 25 % de son électricité) et sur le marché au comptant en fonction de l’offre, de la demande et des prix.

À partir de ce commerce d’électricité existant, les exportations d’hydroélectricité du Canada prennent de l’expansion grâce au projet New England Clean Energy Connect (NECEC) d’Hydro Québec, qui alimente le Massachusetts et le réseau de la Nouvelle-Angleterre dans le cadre d’un contrat de 20 ans, en passant par le Maine. Le projet a obtenu tous les permis fédéraux et étatiques nécessaires, et les travaux de préconstruction ont commencé. L’opposition locale au projet demeure, et des litiges sont en cours, mais on ne s’attend pas à une intervention fédérale. Le Champlain-Hudson Power Express (CHPE) d’Hydro Québec fournirait de l’énergie propre au gouvernement de la ville de New York. Ce projet est entièrement autorisé à l’échelon de l’État et du gouvernement fédéral des États-Unis, de sorte que la construction pourrait commencer si un accord d’approvisionnement incluant le financement du projet était conclu. Le 1er juillet 2020, Manitoba Hydro a mis en service un nouveau projet d’exportation/importation : la Great Northern Transmission Line (GNTL) entre la province et le Minnesota.

Vaccins (loi sur la production de défense/décrets, coopération canado‑américaine en matière de vaccins)

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Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Le 21 janvier 2021, le président Biden a signé un décret intitulé « Sustainable Public Health Supply Chain » (chaîne d’approvisionnement durable en matière de santé publique) afin d’ordonner aux autorités d’obtenir les approvisionnements nécessaires pour répondre aux besoins nationaux engendrés par la COVID-19, notamment par les autorisations prévues en vertu de la Defense Production Act, ou DPA (Loi sur la production de défense).

Depuis la publication de ce décret, l’administration Biden a invoqué cette loi pour augmenter la production de vaccins par les fabricants américains. Les commandes prioritaires du gouvernement américain n’interdisent pas explicitement les exportations. Toutefois, une fois qu’une entreprise américaine a reçu une commande classée DPA du gouvernement américain, elle est juridiquement tenue de s’y conformer en l’exécutant en priorité. Un fournisseur peut continuer de remplir d’autres commandes tout en travaillant sur une commande prioritaire, si ses stocks sont suffisants, conformément aux détails de la commande.

Le Canada bénéficie d’une exemption aux restrictions d’exportation de certains produits médicaux connexes dans le cadre de la Federal Emergency Management Agency (FEMA), valable jusqu’au 30 juin 2021. Ces restrictions ne concernent pas les vaccins contre la COVID‑19.

La Maison‑Blanche a annoncé le 19 mars 2021 que les États-Unis autoriseront l’exportation de 1,5 million de doses de vaccin AstraZeneca-Oxford vers le Canada. Cette quantité sera comptabilisée dans les 20 millions de doses obtenues par le Canada dans le cadre d’un accord bilatéral avec AstraZeneca. Le Canada recevra 1,5 million de doses dès le mois de mars et un nombre égal de doses sera fourni aux États-Unis à une date ultérieure.

Interactions avec les parties prenantes de Buy America, consultations publiques et plaidoyer auprès des États‑Unis pendant l’administration Biden

Le gouvernement du Canada s’est engagé et continuera de s’engager auprès des parties prenantes concernées par les politiques Buy America. Des réunions et des consultations avec les parties prenantes ont eu lieu de part et d’autre de la frontière. La question est soulevée à chaque occasion par les représentants élus, ainsi que par la représentation canadienne à l’ambassade du Canada et au sein de notre réseau de consulats aux États-Unis.

Titrle de l'interlocuteur canadienNom de l’interlocuteurTitre de l’interlocuteurDateType d’interlocuteur
CDM de WSHDCGroupe consultatif CABCSans objet13 janvier 2021Industrie
CDM de WSHDCJerry DiazChef du syndicat Unifor14 janvier 2021Syndicat
CDM de WSHDCJay TimmonsPrésident et PDG de l’Association nationale des manufacturiers15 janvier 2021Industrie
DC de WSHDCMark Rowlinson, Meg GingrichAdjoint administratif du directeur national du Syndicat des métallos; chercheuse au Syndicat des métallos19 janvier 2021Syndicat
DC de WSHDCJocelyne Dubois; Marie Clarke Walker; Chris RobertsDirecteur, Département international – Congrès du travail du Canada; Secrétaire-trésorière – Congrès du travail du Canada; Directeur national de la politique sociale et économique – Congrès du travail du Canada19 janvier 2021Syndicat
CDM de WSHDCRéunion des premiers ministresSans objet21 janvier 2021Provinces
CDM de WSHDCBrian DeeseDirecteur – Conseil économique national21 janvier 2021Gouvernement des États-Unis
DC de WSHDC, TPZ, EDSCMark Hennessy; Meg GincgrichUnion internationale des travailleurs et travailleuses unis de l’alimentation et du commerce-Canada21 janvier 2021Syndicat
Dep_PMChris CoonsSénateur25 janvier 2021Sénateur
DC de WSHDCCatherine Loubier; François HouldGouvernement du Québec26 janvier 2021Provinces
DC de WSHDCAustralie/ Suz FischerSans objet26 janvier 2021Gouvernement étranger*
CDM p. i. de CNGNYAndrew GarbarinoReprésentant27 janvier 2021Représentant
MINAElise StefanikReprésentante27 janvier 2021Représentant
CDM de WSHDCRéunion des greffiers et secrétaires de CabinetSans objet27 janvier 2021Provinces
CDM de WSHDCBrian KingstonPrésident et PDG de l’Association canadienne des constructeurs de véhicules (ACCV)28 janvier 2021Industrie
DC de WSHDCJohn G. MurphyVice-président principal de la politique internationale – Chambre de commerce des États-Unis28 janvier 2021Industrie
TFMChambre de commerce du CanadaSans objet28 janvier 2021Association
TFMAssociation canadienne des importateurs et exportateursSans objet28 janvier 2021Association
TFMConseil canadien des affairesSans objet28 janvier 2021Association
TFMManufacturiers et exportateurs du CanadaSans objet28 janvier 2021Association
TFMChambre de commerce des États‑Unis (responsable : MINT)Sans objet28 janvier 2021Association
DC de WSHDCMatt PoirierDirecteur, Politique commerciale – Manufacturiers et exportateurs du Canada29 janvier 2021Industrie
Premier ministreKamala HarrisVice-présidente1 février 2021Gouvernement des États-Unis
DC de WSHDCLuis PintoDirecteur, Affaires générales, Amérique du Nord et Europe, Alcoa1 février 2021Industrie
DC de WSHDCJanghee KimCorée1 février 2021Gouvernement étranger*
CDM de WSHDCDennis KingPremier ministre – Île-du-Prince-Édouard2 février 2021Provinces
Ministre AlghabraPete ButtigiegSecrétaire – U.S.D.O.T.3 février 2021Gouvernement des États-Unis
DC de WSHDCDavid PatersonVice-président, Affaires générales et environnementales, GM Canada4 février 2021Industrie
DC de WSHDCKunoSuisse4 février 2021Gouvernement étranger*
DC de WSHDCJoseph MancinelliVice-président international et directeur régional – Union internationale des journaliers d’Amérique du Nord5 février 2021Syndicat
Dep_PMBrian DeeseDirecteur – Conseil économique national8 février 2021Gouvernement des États-Unis
DC de WSHDCAdemola Ayefeso; Rachel LyonsUnion internationale des travailleurs et travailleuses unis de l’alimentation et du commerce 8 février 2021Syndicat
DC de WSHDCIan SaundersSecrétaire adjoint délégué – Bureau de l’International Trade Administration9 février 2021Gouvernement des États-Unis
CDM de BOSTNEric KanterSans objet10 février 2021Gouvernement des États-Unis
CDM de WSHDCJuan GonzalezAdjoint spécial du président et directeur principal du NSC pour l’hémisphère ouest à la Maison‑Blanche10 février 2021Gouvernement des États-Unis
CDM de WSHDCScott MoePremier ministre de la Saskatchewan12 février 2021Provinces
WSHDC, NNB, TPZRoy Houseman; Mark Rowlinson; Meg GingrichSyndicat des métallos12 février 2021Syndicat
DC de WSHDCBen NicholsonVice-président des opérations à Washington – CAE12 février 2021Industrie
CDM p. i. de CNGNYRoy FreimanReprésentant d’État16 février 2021Gouvernement des États-Unis
CDM de LNGLSMark AmodeiReprésentant16 février 2021Gouvernement des États-Unis
CDM de BOSTNTim HysomDirecteur de cabinet du représentant Jake Auchincloss (D-MA)16 février 2021Gouvernement des États-Unis
DC de WSHDCGreta PeischAvocate générale – Bureau du représentant au Commerce des États‑Unis16 février 2021Gouvernement des États-Unis
DC de WSHDCKatrin van DykenAllemagne18 février 2021Gouvernement étranger*
CDM de WSHDCJuan GonzalezAdjoint spécial du président et directeur principal du NSC pour l’hémisphère ouest à la Maison‑Blanche18 février 2021Gouvernement des États-Unis
CDM de WSHDCJuan GonzalezAdjoint spécial du président et directeur principal du NSC pour l’hémisphère ouest à la Maison‑Blanche21 février 2021Gouvernement des États-Unis
CDM de MNPLSMichelle FischbachReprésentante23 février 2021Gouvernement des États-Unis
SénateurPhil MurphyGouverneur du New Jersey23 février 2021Gouvernement des États-Unis
DC de WSHDCMatt PoirierDirecteur – Politique commerciale – Manuifacturiers et exportateurs du Canada23 février 2021Industrie
MINTRichard NealReprésentant24 février 2021Gouvernement des États-Unis
DC de WSHDCJim Brewer; Ross Maradian; Rita Rahmati; Sean StricklandNorth America’s Building Trades Unions: NABTU; Syndicats des métiers de la construction du Canada : SMCC24 février 2021Syndicat
DC de WSHDCRio Tinto/Judy Brown; Carolyn Chisholm; Ryan ModlinSociété minière Rio Tinto24 février 2021Industrie
DC de WSHDCLiUNA/ Yvette Pena-O’Sullivan; David Mallino,  Union internationale des journaliers d’Amérique du Nord25 février 2021Syndicat
DC de WSHDCIBEW/ Austin Keyser; Sergio EspinosaInternational Brotherhood of Electrical Workers Construction (IBEW)25 février 2021Syndicat
CDM de MIAMIScott FranklinReprésentant26 février 2021Gouvernement des États-Unis
DC de WSHDCTeamsters/ Mike DolanSyndicat Teamsters26 février 2021Syndicat
CDM de LNGLSPaul GosarReprésentant1 mars 2021Gouvernement des États-Unis
CDM de WSHDCBCC/ Goldy Hyder; Trevor KennedyConseil canadien des affaires1 mars 2021Industrie
CDM de DALASThomas ColeReprésentant2 mars 2021Gouvernement des États-Unis
DC de WSHDCFord/James RowlandDirecteur mondial des relations gouvernementales internationales de la société Ford Motor2 mars 2021Industrie
CDM de DALASTony GonzalezReprésentant3 mars 2021Gouvernement des États-Unis
CDM de DENVRDoug LambornReprésentant3 mars 2021Gouvernement des États-Unis
TFMFédération canadienne de l’agricultureFédération canadienne de l’agriculture4 mars 2021Industrie
CDM de LNGLSSalud CarbajalReprésentant5 mars 2021Gouvernement des États-Unis
DC de WSHDCFlo, Inc./Cory BullisSans objet5 mars 2021Industrie
CDM de LNGLSMike GarciaReprésentant9 mars 2021Gouvernement des États-Unis
CDM de DTROTBill JohnsonReprésentant9 mars 2021Gouvernement des États-Unis
CDM de DTROTAmanda Shaw KainDirectrice législative du représentant David Joyce (R-OH)10 mars 2021Gouvernement des États-Unis
CDM de LNGLSSusie LeeReprésentante10 mars 2021Gouvernement des États-Unis
CDM de WSHDCJuan GonzalezAdjoint spécial du président et directeur principal du NSC pour l’hémisphère ouest à la Maison‑Blanche10 mars 2021Gouvernement des États-Unis
CDM de WSHDCWayne Easter Brian MacDonaldCoprésidents du GIP Canada–États-Unis10 mars 2021Parlement
DC de WSHDCTrevor KennedyConseil canadien des affaires11 mars 2021Industrie
CDM de WSHDCDaleep SinghSherpa américain du G7/G2016 mars 2021Gouvernement des États-Unis
CDM de WSHDCNEC Senior Director for International EconomicsDirecteur principal pour l’économie international du National Economic Council16 mars 2021Gouvernement des États-Unis
CDM de WSHDCJake SullivanConseiller en sécurité nationale16 mars 2021Gouvernement des États-Unis
DC de WSHDCJulie Greene Sira AttapitBureau du représentant au Commerce des États-Unis17 mars 2021Gouvernement des États-Unis
DC de WSHDCSMART/Greg Hynes; Jared Cassidy18 mars 2021Syndicat
DC de WSHDCWendy LiberanteDirectrice adjointe – Transport et commerce internationaux – Département des transports des États-Unis18 mars 2021Gouvernement des États-Unis
DC de WSHDCRobert KulikTeva19 mars 2021Industrie
DC de WSHDCSameera FaziliDirectrice adjointe du National Economic Council22 mars 2021Gouvernement des États-Unis
DC de WSHDCJessica EckdishBlueGreen Alliance24 mars 2021Syndicat
Ministre AlghabraPete ButtigiegSecrétaire du département des Transports24 mars 2021Gouvernement des États-Unis
CDM de WSHDCPDG de MECManifacturiers et exportateurs du Canada 7 avril 2021Industrie
DC de WSHDCNAM/Ken Monahan9 avril 2021Industrie
DC de WSHDCPeter HarrellDirecteur principal pour l’économie internationale et la compétitivité – NSCÀCGouvernement des États-Unis

*échange de renseignements et comparaison de notes sur les répercussions possibles de certaines mesures américaines

Interactions avec les parties prenantes du bois d’œuvre, consultations publiques et plaidoyer auprès des États-Unis pendant l’administration Biden

Le gouvernement du Canada communique régulièrement avec divers intervenants concernés par le conflit du bois d’œuvre. Le gouvernement fédéral travaille en collaboration avec les gouvernements provinciaux et territoriaux, les entreprises individuelles, les associations régionales et de sous-catégories de produits, les syndicats et les Premières Nations. Il communique périodiquement avec ces groupes pour leur fournir des mises à jour et leur demander leur avis sur la voie à suivre au fur et à mesure que le dossier évolue. La question du bois d’œuvre est également soulevée auprès des États-Unis à chaque occasion possible, notamment par le premier ministre et la ministre de la Petite entreprise, de la Promotion des exportations et du Commerce international, ainsi que par des fonctionnaires auprès de leurs homologues américains.

Titre de l'interlocuteur canadienNom de l’interlocuteurDateType d’interlocuteur
DC de WSHDC[CAVIARDÉ][CAVIARDÉ]12 janvier 2021Gouvernement des États-Unis
DC de WSHDC[CAVIARDÉ][CAVIARDÉ]14 janvier 2021Industrie
DC de WSHDC, TPZ, EDSC[CAVIARDÉ][CAVIARDÉ]21 janvier 2021Syndicat
CDM de WSHDCPremier ministre de la C.‑B. HorganPremier ministre provincial4 février 2021Provinces
DC de WSHDC[CAVIARDÉ][CAVIARDÉ]16 février 2021Gouvernement des États-Unis
DC de WSHDC[CAVIARDÉ][CAVIARDÉ]26 février 2021Industrie
DC de WSHDCQC/ Raymond Chrétien; Jean-François HouldEnvoyé spécial de Québec (SWL)17 mars 2021Provinces
CDM de WSHDCCOFI, C.-B./Susan YurkovichCOFI8 avril 2021Industrie
DC de WSHDCC.-B./Melissa SandersonÀCProvinces

Investissements internes du secteur forestier dans les activités – 2020 à 2021

(En date du 19 mars 2021)

***Veuillez noter qu’il s’agit d’une liste illustrative pour la Colombie-Britannique, l’Ontario et le Québec fondée sur les principaux reportages des médias, et qu’elle ne représente donc pas un portrait complet de tous les investissements réalisés dans ces provinces au cours de cette période.***

Date de l’annonceEntrepriseInvestissementProvinceDetails
Avril 2020San Group150 millions $C.-B.Acquisition et investissement sur la scierie au cours des trois dernières années
Juillet 2020Lignarex3,5 millions $QCInvestissement dans l’optimisation des activités
Août 2020Arbec (Groupe Rémabec)10 millions $QCInvestissement dans l’extansion de deux plans de sciage
Août 2020Groupe Martel5 millions $QCInvestissement dans la modernisation de la scierie
Septembre 2020Itasca Capital (GreenFirst Forest Products)11,5 millions $ONAcquisition de Kenora Forest Products
Octobre 2020Conseil de la société en commandite de la scierie Atikamekw et Tackipotcikan3,5 millions $QCInvestissement dans la construction d’une nouvelle usine de transformation du bois
Novembre 2020Peak Renewables30 millions $C.-B.Acquisition d’actifs d’usine et du mode de tenure forestière de Canfor
Mars 2021White River Forest Products10-12 millions $ONInvestissement dans la mise à niveau d’installations au cours des 18 prochains mois 
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