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Comparution de la Ministre de la petite entreprise, de la promotion des exportations et du commerce international devant le Comité permanent du commerce international (CIIT) sur le Budget principal des dépenses et Règlement des différends entre investisseurs et États (RDIE)

2021-04-26

Table des matières

Comparution devant le comité permanent du commerce international (CIIT) sur le budget principal des dépenses et le RDIE, Le 26 avril 2021

Scénario de la rencontre

Affaires mondiales Canada

Contexte du comité

Première série

Deuxième série

Motion vous invitant à comparaître

Le Comité n’a pas adopté de motion pour inviter la ministre Ng. La secrétaire parlementaire Bendayan a informé le Comité que la ministre Ng serait présente lors des travaux de celui-ci portant sur le Budget des dépenses, comme le veut la coutume.

Il convient de noter que le Budget des dépenses renvoyé au Comité porte sur le carrefour Investir au Canada.

Membres du comité et intérêts

Travaux en comité

Réunions récentes du CIIT

Comité permanent du commerce international (CIIT)

43e législature - 2e session

Du 23 septembre 2020 à aujourd’hui

Président

L’honorable Judy Sgro (Libéral – Ontario)

Vice-présidente

Tracy Gray (Conservateur – Colombie-Britannique)

Vice-président

Simon-Pierre Savard-Tremblay (Bloc Québécois – Québec)

Membres

Daniel Blaikie (NPD – Manitoba)

Randy Hoback (Conservateur – Saskatchewan)

Ben Lobb (Conservateur – Ontario)

Sukh Dhaliwal (Libéral – Colombie-Britannique)

Ziad Aboultaif (Conservateur – Alberta)

Randeep Sarai (Libéral – Colombie-Britannique)

Rachel Bendayan (Libéral – Québec)
Secrétaire parlementaire de la ministre de la Petite Entreprise, de la Promotion des exportations et du Commerce international

Chandra Arya (Libéral – Ontario)

Terry Sheehan (Libéral – Ontario)
Secrétaire parlementaire de la ministre du Développement économique et des Langues officielles (FedNor)

Ordre des questions

Le temps alloué pour l’interrogation des témoins lors de la première série de questions sera le suivant : Parti conservateur — six (6) minutes; Parti libéral — six (6) minutes; Bloc Québécois — six (6) minutes; Nouveau parti démocratique — six (6) minutes (6)  L’ordre et le temps alloués pour l’interrogation des témoins lors de la deuxième série de questions seront les suivants : Parti conservateur — cinq (5) minutes; Parti libéral — cinq (5) minutes; Bloc Québécois — deux minutes et demie (2,5); Nouveau parti démocratique — deux minutes et demie (2,5); Parti conservateur — cinq (5) minutes; Parti libéral — cinq (5) minutes. Si le temps le permet, les séries de questions subséquentes reprendront le schéma des deux premières, à la discrétion de la présidente.

Les témoins disposent habituellement de 10 minutes chacun pour faire leur déclaration liminaire; toutefois, la présidente demande souvent aux témoins de s’en tenir à 5 minutes s’ils comparaissent en même temps que d’autres témoins qui font une déclaration liminaire.

Mandat

Le Comité permanent du commerce international de la Chambre des communes fait des études et des rapports sur les questions qui lui sont renvoyées par la Chambre des communes. Le Comité peut également entreprendre des études sur des sujets qui relèvent de son mandat. En tant que comité permanent établi en vertu du Règlement de la Chambre des communes, le Comité peut être appelé à commenter les lois, les activités et les dépenses du ministère et d’autres questions relevant de sa compétence. Le Compendium de procédure de la Chambre des communes contient des renseignements supplémentaires sur le mandat et les pouvoirs des comités permanents.

Le domaine général du Comité englobe ce qui suit :

Les ministères et organismes fédéraux soumis à l’examen direct du Comité sont les suivants :

L’Hon. Judy Sgro, Présidente (PLC – Humber River-Black Creek, ON)

Principaux intérêts

Rôles parlementaires

Mme Sgro siège au Parlement depuis 1999. Elle a été secrétaire parlementaire du ministre des Travaux publics et des Services gouvernementaux en 2003 et ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration de 2003 à 2005. Elle a aussi assumé le rôle de porte-parole pour de nombreux portefeuilles, dont ceux de l’industrie, de la condition féminine, des anciens combattants et du revenu national. Au cours de la législature précédente, Mme Sgro a présidé le Comité permanent des transports, de l’infrastructure et des collectivités.

Présence au sein de comités

Historique

Avant de faire son entrée dans le milieu de la politique fédérale, Mme Sgro a œuvré dans celui de la politique municipale, soit au sein du conseil municipal de North York et du conseil municipal de Toronto, et ce, à partir de 1987. Au palier municipal, elle a axé ses efforts sur la lutte contre la pauvreté et la criminalité.

Tracy Gray Vice-présidente (PCC – Kelowna-Lake Country, CB)  Porte-parole en matière de promotion des exportations et de commerce international 

Principaux intérêts

Rôles parlementaires

Mme Gray a été nommée porte-parole conservatrice en matière de promotion des exportations et de commerce international par le chef Erin O’Toole le 8 septembre 2020. Elle avait auparavant occupé le poste de porte-parole en matière de commerce interprovincial.  

Présence au sein de comités

Historique

Mme Gray a battu le député libéral sortant aux élections générales de 2019, alors qu’elle avait été conseillère municipale de Kelowna de 2014 à 2018. Avant d’entrer en politique, Mme Gray a acquis une vaste expérience dans l’industrie des alcools de la Colombie-Britannique. En 2003, elle a introduit une chaîne de magasins de vin VQA dans la région intérieure de la Colombie-Britannique et elle a de l’expérience dans la gestion de plusieurs vignobles et brasseries dans la vallée de l’Okanagan. 

Questions posées au CIIT

Le jeudi 8 mars 2021

Le jeudi 12 mars 2021

Le jeudi 22 mars 2021

Le jeudi 26 mars 2021

Simon-Pierre Savard-Tremblay Vice-président (BQ – Saint-Hyacinthe-Bagot, QC) Porte parole en matière de commerce international

Principaux intérêts

Rôles parlementaires

M. Savard-Tremblay est porte-parole du Bloc Québécois pour le commerce international et l’industrie.

Présence au sein de comités

Historique

Avant d’entrer en politique, M. Savard-Tremblay a été universitaire, auteur et chroniqueur. Il est titulaire d’un baccalauréat en sciences politiques de l’Université de Montréal, d’une maîtrise en sociologie de l’Université du Québec à Montréal et d’un doctorat en économie sociale du développement de l’École des hautes études en sciences sociales de Paris. Il a participé activement au Forum jeunesse du Bloc Québécois et a souvent commenté, au Québec, des questions touchant l’économie et la souveraineté. Dans son travail à titre d’universitaire, il critique le néolibéralisme et la mondialisation.

Questions posées au CIIT le 8 mars 2021

Le jeudi 12 mars 2021

Le jeudi 22 mars 2021

Le jeudi 26 mars 2021

Daniel Blaikie (NPD– Elmwood-Transcona, MB)Porte-parole en matière de commerce international

Principaux intérêts

Rôles parlementaires

M. Blaikie a été élu pour la première fois en 2015. Il est le porte-parole du Nouveau Parti démocratique (NPD) pour la réforme démocratique, l’emploi, le développement de la main-d’œuvre et l’inclusion des personnes handicapées, la promotion des exportations et du commerce international ainsi que Diversification de l’économie de l’Ouest, et est aussi porte-parole adjoint en matière de finances. Il a déjà été porte-parole en matière de services publics et d’approvisionnement, porte-parole adjoint en matière d’éthique et président du caucus du NPD.

Présence au sein de comités

Historique

Avant d’entrer en politique, M. Blaikie a travaillé comme électricien et a agi comme conseiller auprès du ministre de la Santé du gouvernement de l’Alberta. Il a siégé au Manitoba Apprenticeship and Certification Board et au Winnipeg Labour Council.

Questions posées au CIIT le 8 mars 2021

Absent. Questions posées par le député MacGregor.

Le jeudi 12 mars 2021

Absent lors de la première partie, questions posées par la députée Lindsay Mathyssen :

Le député Blaikie était présent pour la deuxième partie :

Le jeudi 22 mars 2021

Absent. Questions posées par le député Johns.

Le jeudi 26 mars 2021

Randy Hoback (PCC – Prince Albert, SK) porte-parole en matière de commerce international

Principaux intérêts

Rôles parlementaires

M. Hoback préside actuellement le Caucus conservateur de la Saskatchewan. Auparavant, il a été porte-parole en matière de commerce international et porte-parole pour les relations Canada–États-Unis. Il a également été président de la section canadienne de ParlAmericas, un rôle qui lui a été confié en 2010, et préside de ParlAmericas à l’échelle de l’hémisphère de 2011 à 2014.

Présence au sein de comités

Historique

M. Hoback a été élu pour la première fois dans sa circonscription de Prince Albert en 2008 et a été réélu lors des élections de 2011, de 2015 et de 2019. Avant d’œuvrer en politique, M. Hoback a travaillé dans l’industrie de la fabrication d’équipement agricole, puis a pris la relève de la ferme familiale. Il possède un certificat en administration des affaires de l’Université de la Saskatchewan et le titre d’administrateur agréé (C. Dir.) du Collège des administrateurs de l’Université McMaster.

Questions posées au CIIT le 8 mars 2021

Le jeudi 12 mars 2021

Le jeudi 22 mars 2021

Le jeudi 26 mars 2021

Ben Lobb (PCC – Huron-Bruce, ON)

Principaux intérêts

Rôles parlementaires

M. Lobb a été membre de multiples associations parlementaires et groupes interparlementaires entre 2009 et 2016. Parmi ces groupes, citons l’Association l é gislative Canada-Chine (CACN), l’Association parlementaire canadienne de l ’ OTAN (CANA), le Groupe interparlementaire Canada –É tats-Unis (CEUS) et la Section canadienne de l ’ Association parlementaire du Commonwealth (CCOM).

Présence au sein de comités

Historique

M. Lobb a été élu pour la première fois à la Chambre des communes en 2008. Il a été réélu en 2011, 2015 et 2019 M. Lobb a fréquenté l’Université Lee à Cleveland, au Tennessee, où il a obtenu un baccalauréat en administration des affaires.

Questions récentes posé es au CIIT le 8 mars 2021

Le jeudi 12 mars 2021

Le jeudi 22 mars 2021

Le jeudi 26 mars 2021

Ziad Aboultaif (PCC– Edmonton Manning, AB)

Principaux intérêts

Rôles parlementaires

Le député Aboultaif a été le porte-parole conservateur en matière de gouvernement numérique de novembre 2019 à septembre 2020. Il avait auparavant occupé les fonctions de porte-parole en matière de développement international et de porte-parole de Revenu national.

Présence au sein de comités

Historique

M. Aboultaif a été élu pour la première fois en 2015 et a fait campagne en promettant de soutenir les petites entreprises et de favoriser le développement des pipelines. Avant d’entrer en politique, M. Aboulataif était un chef d’entreprise indépendant travaillant dans la logistique et la distribution.

Questions récentes posé es au CIIT le 8 mars 2021

Le jeudi 12 mars 2021

Le jeudi 22 mars 2021

Le jeudi 26 mars 2021

Rachel Bendayan (PLC – Outremont, QC) Secrétaire parlementaire de la ministre de la petite entreprise, de la promotion de l’exportation et du commerce international

Principaux intérêts

Rôles parlementaires

Mme Bendayan a été élue pour la première fois lors d’une élection partielle en février 2019. Elle est la secrétaire parlementaire de la ministre de la Petite Entreprise, de la Promotion des exportations et du Commerce international.

Présence au sein de comités

Historique

Avant de faire son entrée en politique, Mme Bendayan était avocate au cabinet Norton Rose Canada, à Montréal. Elle s’est présentée aux élections de 2015 pour le Parti libéral à Montréal, mais a perdu contre Thomas Mulcair. Après l’élection, elle a été embauchée comme chef de cabinet de la ministre de la Petite Entreprise et du Tourisme d’alors, Bardish Chagger.

Questions récentes posé es au CIIT le 8 mars 2021

Le jeudi 12 mars 2021

Le jeudi 22 mars 2021

Le jeudi 26 mars 2021

Sukh Dhaliwal (PLC — Surrey — Newton, CB.)

Principaux intérêts

Rôles parlementaires

M. Dhaliwal a représenté deux circonscriptions au Parlement à titre de député : il a d’abord représenté la circonscription de Newton-Delta-Nord, de 2006 à 2011, et il représente celle de Surrey-Newton depuis 2015. Au cours de son mandat précédent à titre de député, il a été porte-parole pour la Porte de l’Asie-Pacifique, et les sports, de même que pour Diversification de l’économie de l’Ouest Canada.

Présence au sein de comités

Historique

M. Dhaliwal est né en Inde et est arrivé au Canada en 1984. Avant d’entrer en politique, il a fondé une entreprise d’arpentage prospère à Surrey. Il a été très actif dans le monde des affaires et dans le milieu municipal à Surrey, où il a siégé à de nombreux conseils locaux et participé à de multiples campagnes de financement.

Questions récentes posé es au CIIT le 8 mars 2021

Le jeudi 8 mars 2021

Le jeudi 22 mars 2021

Le jeudi 26 mars 2021

Chandra Arya (PLC – Nepean, ON)

Principaux intérêts

Rôles parlementaires

Économie du savoir Il est membre de presque toutes les associations interparlementaires.

Présence au sein de comités

Historique

Avant de faire son entrée en politique, M. Arya était cadre dans le secteur de la haute technologie. Il est titulaire d’un baccalauréat en génie et d’une maîtrise en administration des affaires. M. Arya a été actif dans le milieu des affaires d’Ottawa; il a siégé au conseil d’administration d’Investir Ottawa et a présidé l’Indo-Canada Ottawa Business Chamber. Il a également été actif dans le domaine des causes sociales, et ce, en tant que membre du conseil d’administration de la Unity Non-Profit Housing Corporation Ottawa et vice-président de l’Organisme communautaire des services aux Immigrants d’Ottawa.

Questions récentes posé es au CIIT le 8 mars 2021

Le jeudi 12 mars 2021

Le jeudi 22 mars 2021

Le jeudi 26 mars 2021

Randeep Sarai (PLC – Surrey Centre, CB)

Principaux intérêts

Rôles parlementaires

M. Sarai a été élu pour la première fois en 2015. Au cours de la législature précédente, il a été président du caucus libéral du Pacifique et du Nord. Il a également été membre de nombreuses associations interparlementaires.

Présence au sein de comités

Historique

M. Sarai est avocat de formation, mais il possède également de l’expérience dans l’aménagement immobilier et l’urbanisme. Il est titulaire d’un baccalauréat de l’Université de la Colombie-Britannique (majeure en sciences politiques) ainsi que d’un baccalauréat en droit de l’Université Queen’s. Il a siégé au conseil d’administration de divers organismes communautaires voués à la lutte contre la violence chez les jeunes à Surrey.

Questions récentes posé es au CIIT le 8 mars 2021

Le jeudi 22 mars 2021

Le jeudi 26 mars 2021

Terry Sheehan (PLC — Sault Ste. Marie, ON) Secrétaire parlementaire de la ministre du développement économique et des langues officielles

Principaux intérêts

Rôles parlementaires

M. Sheehan a été élu pour la première fois en 2015. Il avait été élu coprésident du caucus multipartite sur l’acier au cours de la législature précédente. Il est secrétaire parlementaire de la ministre du Développement économique et des Langues officielles depuis novembre 2019.

Présence au sein de comités

Historique

Avant d’entrer en politique, il a œuvré pendant toute sa carrière dans les secteurs privé et public en faveur du développement des entreprises, des collectivités et de l’économie. Son dernier poste avant d’être élu député a été conseiller en emploi et en formation auprès du ministre de la Formation et des Collèges et Universités de l’Ontario. Algoma Steel et Tenaris se trouvent dans sa circonscription

Motion d’initiative parlementaire

Au cours de la 42e législature, M. Sheehan a présenté une Motion d’initiative parlementaire concernant l’importance de l’industrie sidérurgique canadienne et la création d’une stratégie nationale d’approvisionnement en acier.

Questions récentes posées au CIIT le 12 mars 2021

Le jeudi 22 mars 2021

Le jeudi 26 mars 2021

Règlement des différends entre investisseurs et états (RDIE)

Messages supplémentaires

Droit de réglementer et paralysie réglementaire

Révision du modèle d’APIE

ACEUM

Keystone XL et canalisation 5 d’Enbridge; autres réclamations potentielles des investisseurs canadiens

AECG

COVID-19

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Les accords sur l’investissement assurent un traitement équitable aux investisseurs étrangers et leur donnent des chances égales de faire des affaires. Le mécanisme de règlement des différends entre investisseurs et États (RDIE) offre aux investisseurs étrangers une procédure impartiale et rapide pour le règlement des différends privés.

Le Canada inclut un mécanisme de RDIE dans les accords sur la promotion et la protection des investissements étrangers (APIE) et dans les chapitres sur l’investissement des accords de libre-échange (ALE).

L’ACEUM est le premier traité du genre dans lequel le Canada n’a pas inclus de mécanisme de RDIE. En vertu de l’ACEUM, mis à part la période de transition de trois ans (c.-à-d. jusqu’au 30 juin 2023), les différends en matière d’investissement ne peuvent être soumis qu’au mécanisme de règlement des différends entre États.

L’examen du modèle d’APIE du Canada est presque terminé et une annonce publique devrait être faite sous peu. Le modèle d’APIE comprend un mécanisme de RDIE, reproduit les innovations de l’AECG et du PTPGP et est conforme au programme commercial inclusif du gouvernement. Il répond également aux critiques du mécanisme de RDIE et sera plus accessible aux PME.

Accords canadiens en matière d’investissement international

Contexte

Environnement d’investissement fondé sur des règles

Les accords internationaux sur l’investissement du Canada créent de la certitude et de la prévisibilité pour les investisseurs canadiens à l’étranger en dépolitisant les différends en matière d’investissement et en établissant des règles transparentes et exécutoires concernant l’investissement étranger. Les règles régissant l’administration du règlement des différends entre investisseurs et États ont été établies au moyen de processus transparents et multilatéraux, notamment à la Commission des Nations Unies pour le droit commercial international (CNUDCI) et au Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI), qui fait partie de la Banque mondiale.

Droit de réglementer

Les accords internationaux sur l’investissement du Canada sont soigneusement rédigés pour protéger le droit des gouvernements de réglementer dans l’intérêt public, y compris en ce qui concerne la santé et l’environnement. Les accords conclus par le Canada comprennent des dispositions qui font en sorte que les gouvernements n’assouplissent pas ces mesures ou ne les appliquent pas comme mesure incitative à l’investissement. Les accords conclus par le Canada comprennent également de nombreuses exceptions importantes, comme des mesures visant les industries culturelles ou la Loi sur Investissement Canada. Les accords sur l’investissement du Canada comportent toujours des réserves, ce qui exempte les secteurs sensibles de certaines obligations, y compris les services sociaux, ainsi que les droits et les préférences accordés aux peuples autochtones et aux minorités défavorisées.

Le traitement des entreprises d’État dans les accords d’investissement internationaux du Canada

Les accords internationaux sur l’investissement du Canada traitent les entreprises d’État et les investisseurs privés sur un pied d’égalité. Néanmoins, le Canada est conscient que la présence d’entreprises d’État étrangères au Canada peut avoir des effets négatifs sur la compétitivité des entreprises canadiennes. La Loi sur Investissement Canada (la Loi) prévoit l’évaluation des investissements étrangers importants au-delà d’un certain seuil qui présentent un avantage économique pour le Canada. La Loi fixe un seuil plus bas pour les entreprises d’État que pour les autres investisseurs. Par ailleurs, la Loi prévoit également que tout investissement étranger peut faire l’objet d’un examen relatif à la sécurité nationale. Tous les accords internationaux sur l’investissement du Canada garantissent le pouvoir discrétionnaire du Canada de filtrer les investissements étrangers, et les décisions prises à la suite d’un tel examen ne sont pas contestées en vertu des accords. Enfin, il n’y a pas de cas connu d’entreprise d’État qui utilise un traité canadien pour lancer une réclamation investisseur-État.

Le secteur minier canadien et le RDIE

Messages supplémentaires

Conduite responsable des entreprises

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Les sociétés minières sont souvent exploitées dans un environnement complexe et risqué, et leurs investissements nécessitent d’importantes dépenses en capital. Les accords sur l’investissement du Canada aident à atténuer le risque pour ces entreprises en établissant des normes de protection pour leurs investissements (p. ex. non-discrimination, expropriation, etc.). Lorsqu’un différend survient avec l’État hôte, le règlement des différends entre investisseurs et États est un moyen utile pour ces entreprises, surtout lorsque l’indépendance des tribunaux nationaux n’est pas garantie. De plus, les obligations prévues dans les accords sur l’investissement ne sont pas toujours équivalentes dans le droit interne de l’État hôte. Par conséquent, les violations des protections des traités ne peuvent pas toujours être réglées par les tribunaux nationaux.

Il existe d’importantes limites aux questions que les entreprises peuvent régler au moyen du règlement des différends entre investisseurs et États dans le cadre des accords sur l’investissement du Canada. Le mécanisme ne peut être utilisé que pour contester un manquement allégué aux obligations prévues dans un accord sur l’investissement. En l’absence d’une telle violation, le mécanisme ne peut pas être utilisé pour résoudre un conflit commercial privé ou d’autres problèmes, comme des questions de relations de travail et de relations communautaires.

Principales innovations dans l’approche du Canada à l’égard du règlement des différends entre investisseurs et États

Messages supplémentaires

Approche du Canada

Accord économique et commercial global (AECG)

Accord de Partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP)

Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM)

Contexte

Tableau comparatif : Le RDIE dans les ALE canadiens
AECGPTPGPALÉNAACEUM
Mécanisme traditionnel de RDIELe RDIE ne s’applique pas au Canada dans l’ACEUM.

(Les différends éventuels concernant les mesures prises par le Mexique ou par les investisseurs mexicains seraient traités par le PTPGP)
Tribunal permanent d’investissement
Tribunal d’appel
Code de conduite contraignant pour les arbitres/membres du tribunal
Flexibilités pour les PME afin de réduire le coût des procédures
Accès du public aux audiences et aux documents
Demandes présentées par un tiers
Consultations obligatoires
Règles de médiation spécialisées
Suspension des délais de médiation
Disposition expresse sur l’élimination rapide des revendications injustifiées
Divulgation du financement par un tiers
Suspension de la procédure pour les demandes qui se chevauchent
Exclusion du RDIE pour les décisions prises en vertu de la Loi sur Investissement Canada

Interactions des intervenants concernant le RDIE

À l’été 2018, le Ministère a lancé un examen du modèle d’Accord sur la promotion et la protection des investissements étrangers (APIE) du Canada. Diverses approches ont été utilisées pour consulter les intervenants au cours du processus d’examen de l’APIE. Notamment :

Ce processus de consultation était régi par la politique de confidentialité du ministère et par la Loi sur la protection des renseignements personnels. Par conséquent, les renseignements d’identification personnels ne peuvent pas être divulgués pour les personnes ou les groupes qui ont présenté une demande ou participé à ce processus

Réforme de l'OMC

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

En tant que fervent défenseur du système commercial multilatéral, le Canada exerce un leadership mondial en ce qui concerne la réforme de l’OMC. Cela comprend le leadership continu du Groupe d’Ottawa, un groupe de 14 membres de l’OMC aux vues similaires, créé en 2018 dans le but d’appuyer les efforts de réforme de l’OMC, comme l’amélioration de l’efficience et de l’efficacité de l’OMC, la sauvegarde et le renforcement du système de règlement des différends; et la revitalisation de la fonction de négociation de l’OMC.

Le Canada participe activement aux travaux visant à préserver le système de règlement des différends de l’OMC — qui est essentiel aux intérêts canadiens — face au blocage des nominations à l’Organe d’appel par les États-Unis, ce qui rend le mécanisme d’appel pour le règlement des différends de l’OMC inopérant depuis décembre 2019. Le 31 juillet 2020, le Canada et un groupe de membres de l’OMC ont mis en place un arrangement multipartite concernant une procédure arbitrale d’appel provisoire (AMPA) pour entendre les différends entre ses 25 participants.

Le Canada s’est également engagé à conclure les négociations sur les subventions à la pêche d’ici décembre 2020 et à faire progresser les travaux dans d’autres domaines en prévision de la 12e Conférence ministérielle de l’OMC à la fin de 2021, y compris la réglementation intérieure des services, le commerce électronique, les micro, petites et moyennes entreprises, la facilitation des investissements et l’agriculture.

Le 23 novembre 2020, les ministres du Groupe d’Ottawa ont approuvé une communication demandant aux membres de l’OMC d’éviter d’autres perturbations dans les chaînes d’approvisionnement des biens essentiels et proposant une initiative de l’OMC sur le commerce et la santé. Cela découle de la déclaration du 15 juin du Groupe d’Ottawa — concentrer l’action sur la COVID‑19 — dans laquelle les membres se sont engagés à élaborer un plan de travail pour s’attaquer aux répercussions de la COVID-19 sur le commerce, favoriser la reprise économique mondiale et être prêts à réagir à des crises semblables à l’avenir.

Proposition de dérogation à l’Accord sur les ADPIC de l’OMC

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui/contexte

Service consulaire commercial du Canada

Messages supplémentaires

Mise à jour

Le SDC a informé le Cabinet du ministre du Commerce international que le site Web pourra être mis en ligne après la mi-avril et attend les réactions.

Contexte

Par l’intermédiaire de ses quelque 1 500 employés dans le monde, le SDC fournit une gamme de services destinés à soutenir les activités commerciales internationales de ses clients :

En raison de pandémie de COVID-19, la demande de clients pour le soutien en matière de résolution de problèmes offert par le SDC a augmenté de 40 % entre avril 2020 et février 2021 comparativement à la même période en 2019-2020. Durant cette période, le soutien offert par le SDC a surtout porté sur les restrictions concernant les voyages d’affaires, les retards relatifs aux expéditions et l’assistance en matière d’inspection.

Alors que le SDC aide activement les entreprises canadiennes confrontées à des défis en matière d’exportation, la lettre de mandat du Service consulaire commercial du Canada fournira un nouvel outil pour s’assurer que les exportateurs connaissent un éventail de ressources et ont un accès rapide et facile à celles-ci.

Un site Web dédié, géré par le SDC, fournira aux entreprises canadiennes — à la fois aux clients existants du SDC et aux autres entreprises canadiennes — des renseignements permettant d’éviter les problèmes, et l’accès à une assistance personnalisée dans un délai d’un jour ouvrable pour faciliter la résolution de problèmes émergents.

Il maintiendra également une approche « sans fausse route » pour les services fédéraux et provinciaux dont les entreprises canadiennes peuvent avoir besoin, en les orientant rapidement vers le bon endroit pour obtenir l’aide appropriée.

Ce service amélioré du SDC aidera les entreprises à gérer les risques, à économiser du temps et à réduire les coûts, à maintenir des relations avec les clients et à continuer d’exporter.

Stratégie de diversification des exportations

Messages supplémentaires

Mise à jour

Les entreprises canadiennes risquent d’être confrontées à une incertitude et à des perturbations continues sur les marchés internationaux au cours des prochains mois. Parallèlement, les exportateurs seront confrontés à de nouvelles occasions, à mesure que les économies étrangères rouvriront et que la demande mondiale rebondira. Les investissements réalisés dans le cadre de la Stratégie de diversification des exportations signifient que les exportateurs pourront bénéficier de services et de ressources améliorés en matière de développement du commerce pour les aider à se réengager sur les marchés mondiaux.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

L’Énoncé économique de l’automne 2018 a établi l’objectif d’accroître de 50 % les exportations canadiennes outremer d’ici 2025 et a annoncé la Stratégie de diversification des exportations du Canada, qui comprenait des investissements transformateurs pour améliorer les services et les programmes offerts aux entreprises canadiennes par le Service des délégués commerciaux. Des améliorations ont été apportées, notamment :

Le Service des délégués commerciaux a tiré parti de ces ressources afin d’adapter et de maintenir des services solides pour les entreprises canadiennes tout au long de la pandémie. Il demeurera une source de soutien pour les exportateurs alors que les Canadiens cherchent à renouer avec la croissance par le biais du commerce.

Le Bureau de l’économiste en chef d’AMC produit régulièrement un rapport, « Accroître les exportations du Canada vers les marchés d’outre-mer de 50 % » qui est accessible au public sur le site Web du ministère, et qui suit les progrès accomplis dans la réalisation de cet objectif.

Reprise des exportations

Taux d’utilisation de l’ALE

Réponse du service des délégués commerciaux à la COVID-19

Points supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Faits concernant le SDC

Soutien aux PME appartenant à des femmes

Missions commerciales virtuelles

Investir au Canada

Messages supplémentaires

Mise à jour

Depuis mars 2020, la pandémie de COVID-19 a interrompu la croissance constante des IDE au Canada et dans le monde. Les interactions continues avec les investisseurs actuels et potentiels confirment toutefois que le Canada demeure une destination de choix pour les investissements. Le SDC et Investir au Canada ont efficacement adapté leurs méthodes de prestation de services pour atteindre les investisseurs étrangers en passant à des événements virtuels lorsque c’est possible, en organisant des webinaires propres au secteur, en organisant des visites de sites virtuelles ou des réunions avec des investisseurs et en collaborant avec des partenaires pour trouver des idées novatrices sur la façon de promouvoir le Canada.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Affaires mondiales Canada et Investir au Canada partagent le mandat d’accroître l’IDE au Canada et de travailler en étroite collaboration pour échanger de l’information, soutenir les investisseurs et assurer la coordination avec d’autres partenaires pour attirer l’IDE. Le SDC gère un réseau de 44 agents de placement à l’étranger, qui recense et fait progresser les possibilités d’IDE dans des marchés et des secteurs clés et qui est souvent le premier point de contact pour les investisseurs potentiels.

Budget principal des dépenses 2021-2022 d’Investir au Canada

Le Budget principal des dépenses d’Investir au Canada pour 2021-2022 reflète un budget de 34 271 556 $. Ce montant demeure conforme à celui de 2020-2021, avec une légère diminution de seulement 20 000 $.

La plupart des dépenses d’Investir au Canada (80 %) concernent le fait d’exercer sa responsabilité essentielle, qui consiste à diriger les efforts déployés par le gouvernement du Canada pour attirer de l’investissement direct étranger en faisant du Canada une destination de choix pour les investisseurs étrangers et en offrant des services visant à faciliter la prise de décision des investisseurs d’élargir leurs activités en sol canadien.

Les 20 % restants sont liés aux services internes (services de gestion financière, services de gestion des ressources humaines, services informatiques, etc.)

Investir au Canada est au maximum de sa capacité en termes de personnel (67 ETP), ce qui représente 25 % de son budget total, y compris tous les avantages sociaux et les cotisations de retraite des employés.

Exemples de réussite en matière d’ide

Sanofi

HCL Technologies

Planification de la relève au sein d’investir au canada

Questions d’actualité — exportation et développement Canada (EDC)

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Mise à jour

Le Compte d’urgence pour les entreprises canadiennes (CUEC) a fourni plus de 45,15 milliards de dollars en crédit d’urgence à plus de 852 000 entreprises canadiennes depuis avril 2020. Le gouvernement a augmenté le niveau de crédit disponible pour les entreprises individuelles de 40 000 $ à 60 000 $, dont 20 000 $ sont remis en cas de remboursement dans les délais.

 Le CUEC continuera de veiller à ce que les entreprises canadiennes reçoivent le soutien dont elles ont besoin pour survivre à la pandémie et être bien positionnées pour une reprise dynamique.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Exportation et développement Canada (EDC) est l’organisme de crédit à l’exportation ayant pour mandat de soutenir et de développer, directement ou indirectement, le commerce extérieur. En 2019, EDC a facilité plus de 102 milliards de dollars d’affaires canadiennes en servant plus de 9 000 clients financiers. Les activités quotidiennes d’EDC se déroulent indépendamment du gouvernement. Afin de répondre aux besoins de l’économie canadienne découlant des répercussions de la pandémie de COVID-19, la ministre de la Petite Entreprise, de la Promotion des exportations et du Commerce international a augmenté la limite de capital d’EDC, élargi les autorisations nationales et augmenté la limite légale du Compte du Canada. Grâce à cette souplesse financière supplémentaire, EDC a mis en œuvre le PCE, élargi temporairement son profil de risque et administré le CUEC. EDC veille à ce que les entreprises canadiennes touchées par la COVID-19 continuent de recevoir le soutien dont elles ont besoin à l’échelle du spectre économique.

Paiements de dividendes d’EDC

Si on insiste :

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Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Comme le précise la Loi sur la gestion des finances publiques, le ministre des Finances est responsable de la politique sur la suffisance du capital et de la politique de dividende de toutes les sociétés d’État à vocation financière.

Conformément à cette responsabilité, le ministre des Finances, en consultation avec le président du Conseil du Trésor et le ministre responsable de la société d’État, fournit à la société d’État le cadre stratégique qui régit sa gestion du capital et assure une capitalisation suffisante pour s’acquitter de son mandat.

La politique sur la suffisance du capital et la politique de dividende du gouvernement n’exige pas qu’une société d’État financière retourne un dividende chaque année, à moins qu’elle conserve un capital supérieur à ses besoins.

En tant que société d’État financière, EDC est assujettie à cette politique et a versé un dividende annuel de 6,684 milliards de dollars au cours de huit des dix dernières années. EDC gère son capital au moyen d’une politique de gestion du capital et des dividendes approuvée par le conseil d’administration, qui est consultée avec Finances Canada et Affaires mondiales Canada, au besoin.

Soutien d’exportation et développement Canada (EDC) aux industries à fortes émissions de carbone

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Mise à jour

En 2020, EDC a facilité des affaires d’une valeur de 8,1 milliards de dollars dans le secteur pétrolier et gazier grâce à 544 transactions.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Exportation et développement Canada (EDC) est une société d’État et il est l’organisme de crédit à l’exportation du Canada. La Loi sur le développement des exportations confère à EDC le mandat de « soutenir et de développer, directement ou indirectement, le commerce extérieur du Canada ainsi que la capacité du pays d’y participer et de profiter des débouchés offerts sur le marché international ». EDC offre un éventail de services de financement des transactions commerciales et de gestion du risque, y compris de l’assurance-crédit à court terme, des prêts directs, des garanties des prêts, du cautionnement et une assurance risques politiques. Les activités quotidiennes d’EDC se déroulent indépendamment du gouvernement. La société d’État est dirigée par un président et un conseil d’administration chargés de mettre en œuvre les directives de la ministre de la Petite Entreprise, de la Promotion des exportations et du Commerce international.

Questions d’actualité — Corporation commerciale canadienne (CCC)

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Faits et chiffres à l’appui

Contexte

La CCC est l’organisme de passation de marchés entre gouvernements du gouvernement du Canada. La Société agit à titre d’entrepreneur principal pour les gouvernements étrangers qui fournissent des biens et des services canadiens et des contrats de sous-traitance avec un exportateur canadien, en transmettant toutes les obligations contractuelles.

Parmi ses principales fonctions, la CCC administre l’Accord sur le partage de la production de défense (APPD) au nom du gouvernement du Canada. L’APPD est un accord bilatéral sur le commerce de défense avec les États-Unis, signé pour la première fois en 1956, qui permet aux entreprises canadiennes de se faire concurrence pour obtenir des contrats du département de la Défense des États-Unis aux mêmes conditions que les fournisseurs nationaux, dans le cadre de l’infrastructure industrielle de défense intégrée de l’Amérique du Nord. Le rôle de la CCC en tant qu’entrepreneur principal aide à maintenir ce cadre bilatéral et à faire en sorte que les exportateurs canadiens continuent de bénéficier de règles du jeu équitables avec les entreprises américaines.

En septembre 2020, le sénateur Don Plett a attiré l’attention sur les retards dans les nominations par le gouverneur en conseil à la CCC au moyen d’une question écrite du Sénat. Le Rapport du vérificateur général du Canada au Conseil d’administration de la Corporation commerciale canadienne — Examen spécial — 2019 indiquait qu’en janvier 2018, le mandat des neuf administrateurs avait expiré. Toutefois, en novembre 2018, cinq administrateurs avaient été nommés, dont trois avaient été reconduits dans leurs fonctions. Trois autres administrateurs ont été nommés en juillet 2018, et un autre administrateur a été nommé en décembre 2021.

Robert Kwon, qui était membre du conseil d’administration depuis 2018, a été nommé président-directeur général le 8 mars 2021 pour un mandat de cinq ans.

Programme de financement CanExport

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Mise à jour

La COVID-19 et les restrictions de voyage qui en découlent ont eu un impact important sur la capacité des clients de CanExport à explorer de nouveaux marchés. En réponse à ces défis, le 3 novembre 2020, le programme a mis à jour ses lignes directrices afin de fournir un financement plus flexible, en particulier pour les activités virtuelles. Parmi les principaux changements, citons :

Faits et chiffres à l’appui (depuis le lancement du programme en janvier 2016)

CanExport — PME

CanExport — Innovation

CanExport — Associations

CanExport — Investissements communautaires

Contexte

Établi en 2016, le programme CanExport du Service des délégués commerciaux comprend quatre sous-programmes : les PME de CanExport, les associations CanExport, CanExport Innovation et CanExport Community Investments. Le financement du programme a été augmenté de 100 millions de dollars sur six ans en juin 2018, en réponse aux droits de douane américains sur l’acier et l’aluminium canadiens. L’Énoncé économique de l’automne 2018 prévoyait un apport continu de 26 millions de dollars supplémentaires.

Conduite responsable des entreprises

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Mise à jour

Mme Sheri Meyerhoffer a été nommée ombudsman canadienne de la responsabilité des entreprises en avril 2019; Le Bureau de l’ombudsman canadien de la responsabilité des entreprises a ouvert le 15 mars 2021 pour accepter les dossiers. En janvier 2019, ministre du Commerce international — le ministre Carr à l’époque — a demandé au ministère de fournir un financement pour un total de six postes et environ 1 million de dollars par an. Ce montant s’ajoute au financement prévu pour le Bureau de l’ombudsman canadien de la responsabilité des entreprises dans le budget 2018.

[CAVIARDÉ]

Contexte

Le Canada s’est engagé envers la RBC et nous nous attendons à ce que les entreprises canadiennes actives à l’étranger respectent les normes les plus élevées en matière de droits de la personne, exercent leurs activités en toute légalité et exercent leurs activités conformément aux normes internationales et aux valeurs canadiennes. L’approche équilibrée du Canada à l’égard de la RBC comprend à la fois des mesures de prévention et l’accès à des mécanismes de règlement des différends par l’entremise du NOYAU et du point de contact national (PCN) pour la RBC. Une entreprise qui choisit de ne pas participer de façon significative au programme CORE ou au PCN pourrait faire face au retrait d’un soutien accru à la promotion du commerce et du soutien financier futur d’Exportation et développement Canada.

Chaînes d’approvisionnement — COVID-19

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Contexte

La pandémie mondiale a jeté un nouvel éclairage sur les chaînes d’approvisionnement mondiales. Dès le départ, on s’inquiétait du fonctionnement continu des chaînes d’approvisionnement et de la capacité des Canadiens d’obtenir des aliments et des médicaments essentiels. Les pénuries d’équipement de protection individuelle (EPI) ont été attribuées à tort à des problèmes de chaîne d’approvisionnement plutôt qu’au choc de demande important et coordonné à l’échelle mondiale. Même s’il y a eu des moments tendus qui ont nécessité l’intervention des ministres et des hauts fonctionnaires, ainsi que des adaptations rapides des politiques, dans l’ensemble, les chaînes d’approvisionnement internationales se sont plutôt bien maintenues pendant la pandémie mondiale.

Il a été question de relancer les chaînes d’approvisionnement pour accroître la résilience de l’économie nationale. Les chaînes d’approvisionnement permettent aux pays, aux régions et aux entreprises de se spécialiser dans ce qu’ils font le mieux, tout en obtenant des intrants des marchés mondiaux et vendant à ceux-ci. Pour cette raison, on a constaté que les chaînes d’approvisionnement accroissent la compétitivité et la productivité, améliorent les salaires et font baisser les prix pour les consommateurs.

Compte tenu de ces avantages des chaînes d’approvisionnement, les entreprises ne prendront des mesures pour reconfigurer les chaînes d’approvisionnement que si elles sont suffisamment incitées à le faire.

Il y a aussi un doute quant à la résilience accrue de la restructuration des chaînes d’approvisionnement. Bien que la restructuration des chaînes d’approvisionnement raccourcirait les chaînes et éliminerait certains risques liés à la politique étrangère, au transport et aux frontières, rien ne garantit une résilience accrue. La dispersion géographique des chaînes d’approvisionnement fournit une forme de résilience. Il est à noter que certaines des plus importantes perturbations de la chaîne d’approvisionnement pendant la pandémie mondiale se sont produites dans le domaine du conditionnement de la viande, dont une grande partie des activités se font à l’intérieur.

Si les avantages de la relocalisation des chaînes d’approvisionnement sont discutables et que les coûts risquent fort d’être importants, d’autres approches visant à accroître la résilience de la chaîne d’approvisionnement peuvent être plus efficaces.

Pour une économie ouverte comme le Canada, cela signifie accroître la résilience de l’environnement international et la diversification. La mise à jour de l’infrastructure commerciale, non seulement matérielle, mais aussi de l’infrastructure de facilitation du commerce, et le soutien de la numérisation des entreprises, y compris celles qui facilitent le commerce, favoriseraient également la résilience.

En outre, la visibilité accrue des chaînes d’approvisionnement contribue de façon importante à la résilience. De plus, de nombreuses entreprises ne sont pas conscientes des risques dans leurs chaînes d’approvisionnement, et même les multinationales sophistiquées ne connaissent peut-être pas leurs fournisseurs de deuxième ou de troisième niveau.

Mise en œuvre du PTPGP

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Au besoin seulement : Adhésion de Taiwan au PTPGP

Au besoin seulement : L’intérêt de la Chine pour l’adhésion au PTPGP

Mise à jour

Le Royaume-Uni a présenté sa demande d’adhésion officielle le 1er février, lançant ainsi le premier processus d’adhésion au PTPGP. Les parties sont en train d’achever les procédures nationales pour décider d’établir ou non un Groupe de travail sur les adhésions (GTA) afin de superviser les négociations d’adhésion. Pour le Canada, cela comprend des consultations publiques et une analyse ACS+.

Les consultations publiques sur les négociations futures avec le Royaume-Uni, tant sur l’ALE bilatéral prévu que sur l’adhésion possible au PTPGP, prendront fin le 27 avril. Les résultats éclaireront la position du Canada sur la création du GTA. Toutes les décisions relatives à l’adhésion au PTPGP nécessitent le consensus des parties au PTPGP.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Ratification : La pandémie de COVID-19 a retardé davantage la ratification du PTPGP par le Chili, le Pérou, le Brunei et la Malaisie. Le Sénat du Chili est revenu des vacances d’été au début de mars, mais on ne sait pas si le projet de loi sur le PTPGP sera mis aux voix, ni à quel moment il le sera. Le Pérou fait face à des défis politiques constants, et le calendrier de ratification est inconnu. Le Brunei continue de faire progresser ses travaux nationaux sur les questions techniques nécessaires à la ratification. Le calendrier de ratification de la Malaisie demeure inconnu.

Négociations de l’ALE Canada-Anase

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Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Le Canada et l’ANASE discutent d’un éventuel ALE depuis 2017. Lors des consultations entre les ministres responsables de l’économie de l’ANASE et le Canada en août 2020, les ministres ont convenu d’un échéancier à l’appui d’un lancement en 2021, qui comprend l’élaboration d’un document de référence pour décrire la portée d’un éventuel accord. Les fonctionnaires canadiens collaborent avec l’ANASE à ce document, qui devrait être terminé avant les prochaines consultations AEM-Canada, prévues pour septembre 2021.

Selon l’étude de faisabilité conjointe Canada-ANASE sur un éventuel accord de libre-échange Canada-ANASE, un accord de libre-échange global procurerait des avantages commerciaux et économiques importants à tous les États membres de l’ANASE et au Canada. Dans le cadre de cette étude, la modélisation canadienne a prédit qu’un éventuel accord global augmenterait le PIB du Canada de 3,37 milliards de dollars et celui de l’ANASE de 7,97 milliards de dollars. Les exportations du Canada vers l’ANASE pourraient augmenter de 13,3 % (3,54 milliards de dollars) et les exportations de l’ANASE vers le Canada, de 15,5 % (6,38 milliards de dollars).

En 2018, le gouvernement a tenu des consultations publiques afin de connaître l’opinion des Canadiens sur un éventuel ALE avec l’ANASE. Dans l’ensemble, les intervenants ont exprimé leur appui à un ALE ANASE-Canada et ont souligné les possibilités intéressantes pour les Canadiens sur le marché de l’ANASE — notamment avec des économies non-signataires de l’Accord de partenariat transpacifique global et progressiste (l’Indonésie, les Philippines et la Thaïlande) — dans une vaste gamme de secteurs, dont l’agriculture, le secteur manufacturier et les services, entre autres. Un petit nombre d’intervenants, surtout des secteurs agricoles soumis à la gestion de l’offre, étaient sceptiques quant aux avantages d’un possible ALE entre le Canada et l’ANASE.

Éventuel accord de partenariat économique global (APEG) entre le Canada et l’Indonésie

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Mise à jour

Du 9 janvier au 23 février 2021, le gouvernement a tenu des consultations publiques afin de connaître l’opinion des Canadiens sur un éventuel APEG Canada-Indonésie. À ce jour, le gouvernement a reçu 79 soumissions écrites. Dans l’ensemble, les intervenants et les partenaires ont exprimé un vaste appui à l’égard d’un APEG avec le Canada, citant le potentiel important du marché qui pourrait être facilité par la réduction des obstacles tarifaires et non tarifaires (p. ex. ceux liés à la transparence et à la prévisibilité de la réglementation). Un rapport « Ce que nous avons entendu », résumant les points de vue des Canadiens, sera publié sur le site Web d’Affaires mondiales Canada plus tard ce printemps.

Parallèlement aux consultations publiques, le Canada et l’Indonésie ont tenu des discussions techniques pour évaluer la possibilité de négocier un accord commercial global, qui ont eu lieu en février et mars 2021. Ces discussions techniques ont révélé qu’il est possible de négocier un accord commercial global qui donnerait aux Canadiens un accès significatif au marché.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

L’Indonésie est le 24e partenaire commercial du Canada pour les marchandises et un marché clé pour les exportations canadiennes de produits agricoles, de machines et de ressources naturelles. Récemment, le Canada et l’Indonésie ont commencé à explorer la possibilité de négocier un accord commercial bilatéral global qui est envisagé parallèlement à un éventuel ALE Canada-ANASE.

Chine — relations commerciales et problèmes d’accès au marché

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Chine/Xinjiang

Chine/Hong Kong

Chine/Canola

Chine/Mesures d’importation sur les produits alimentaires en période de COVID-19

Au besoin seulement : Le différend commercial entre les États-Unis et la Chine et l’accord de « phase 1 »

Mise à jour

En réponse au recours par la Chine à la diplomatie coercitive, y compris la coercition économique, le Canada conseille aux entreprises d’adopter une solide série de mesures stratégiques et opérationnelles pour appuyer la diversification et l’atténuation des vulnérabilités. Le Service des délégués commerciaux fournit de façon proactive aux clients et aux intervenants de l’information sur les risques liés au fait de faire des affaires en Chine, y compris sur l’importance de la conduite responsable des entreprises et des pratiques exemplaires internationales pour les entreprises canadiennes en activité à l’étranger, ainsi que de nouveaux risques liés aux violations des droits de la personne en vertu de la LSN du Xinjiang et de Hong Kong.

Afin de protéger les chaînes d’approvisionnement canadiennes et d’empêcher les entreprises canadiennes de devenir complices sans le savoir, le 12 janvier 2021, le Canada a annoncé une série de mesures visant à mettre fin aux graves violations des droits de la personne commises contre les Ouïghours et d’autres minorités ethniques en Chine. Le 22 mars, le Canada a annoncé des sanctions contre quatre représentants chinois et une entité impliquée dans des violations des droits de la personne au Xinjiang.

Le Canada collabore avec des pays aux vues similaires pour demander à ses partenaires commerciaux de veiller à ce que les mesures commerciales soient transparentes, fondées sur des règles et ne perturbent pas l’Activité commerciale des chaînes d’approvisionnement mondiales. Il faudra une masse critique de pays aux vues similaires pour convenir de mécanismes visant à décourager de telles mesures coercitives, partager les risques commerciaux et tenir la Chine responsable. À cet égard, les fonctionnaires sont en train d’élaborer des options.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Inde — accès au marché et investissement

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Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Légumineuses : L’Inde est le plus important marché d’importation de légumineuses au monde et, jusqu’en septembre 2017, elle était le plus important marché d’exportation de légumineuses du Canada. Toutefois, en réponse aux pressions intérieures, l’Inde s’est engagée à être autosuffisante et à accroître sa production intérieure. L’Inde continue d’appliquer un certain nombre de mesures sur les légumineuses importées, y compris des exigences obligatoires de fumigation, des augmentations des tarifs d’importation, des restrictions quantitatives sur les pois secs (interdiction de facto des importations de pois jaunes) et, plus récemment, une surveillance accrue de la présence de graines de mauvaises herbes, y compris un certain nombre d’organismes nuisibles non testés auparavant. Les exportations de légumineuses du Canada vers l’Inde ont diminué substantiellement en raison des mesures restrictives prises par l’Inde, passant de 930 millions de dollars en 2017 à 158 millions de dollars en 2018 (une baisse de 83 %). En 2020, les exportations ont atteint 708 millions de dollars, mais elles sont encore bien en deçà des niveaux de 2017. Dans le cas des pois, des restrictions commerciales supplémentaires (quota) ont rendu l’impact plus important : les exportations sont passées de 526 millions de dollars en 2017 à 21 millions de dollars en 2020 (une diminution de 96 %). Le 11 mars 2021, vous avez soulevé la question auprès du ministre du Commerce et de l’Industrie de l’Inde, qui a indiqué que l’accès au marché des légumineuses pourrait ne pas être résolu indépendamment des autres questions d’intérêt pour l’Inde.

Accord sur la promotion et la protection des investissements étrangers : Le Canada et l’Inde ont lancé les négociations en vue d’un APIE en novembre 2004. Le dernier cycle de négociations a eu lieu en 2017. Les ministres et les fonctionnaires ont été en contact régulier au cours de l’année dernière en vue de reprendre les discussions.

Accord de partenariat économique global Les négociations de l’APEG ont été lancées en novembre 2010. La dixième ronde de négociation a eu lieu en 2017. Plusieurs réunions ont eu lieu entre les négociateurs en chef depuis lors, dont la plus récente, qui s’est tenue le 19 novembre 2020. Les prochaines réunions sont prévues pour avril.

L’investissement canadien en Inde : Les secteurs prioritaires pour attirer des investissements de l’Inde comprennent les technologies de l’information et des communications, l’automobile, l’aérospatiale, les infrastructures, les services financiers ainsi que le secteur du pétrole, du gaz et de l’extraction. Les investissements de portefeuille canadiens, qui ont augmenté considérablement au cours des cinq dernières années, sont maintenant estimés à plus de 60 milliards de dollars.

Les investisseurs canadiens sont actifs en Inde dans les secteurs de l’immobilier, des infrastructures, de la logistique, des technologies de l’information, du capital-investissement, des énergies renouvelables et du financement du crédit.

Mise en œuvre de l’AECG et irritants commerciaux

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Mise à jour

La mise en œuvre de l’AECG se poursuit avec de nombreuses réunions et dialogues du Comité chaque année. Ces réunions permettent aux parties de soulever des préoccupations pertinentes pour les intervenants, de travailler à la résolution de telles questions et, dans certains cas, d’élaborer des décisions ou des recommandations pour mettre en œuvre ou aborder de nouvelles questions en vertu de l’Accord. Par exemple, en janvier 2021, quatre décisions liées au chapitre sur l’investissement de l’AECG ont été adoptées par le Comité mixte de l’AECG, ce qui marque une étape importante pour assurer le plein fonctionnement de l’AECG une fois qu’il sera ratifié par tous les États membres de l’UE. Les décisions ont établi des règles d’éthique claires et rigoureuses ainsi que de la transparence dans le règlement des différends en matière d’investissement. L’UE a également récemment mis en œuvre son protocole sur les obligations en matière d’évaluation de la conformité en vertu de l’AECG après un délai de trois ans.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

L’AECG est l’un des accords de libre-échange les plus complets et les plus ambitieux que le Canada et l’Union européenne aient jamais mis en œuvre. L’UE est le deuxième partenaire commercial en importance du Canada, après les États-Unis, offrant d’énormes possibilités aux entreprises canadiennes. Quelques irritants persistent dans les relations commerciales entre le Canada et l’UE, comme le retard de l’UE dans la publication de l’information sur l’entrée temporaire, la divergence d’opinions concernant l’« applicabilité efficace » des chapitres sur le commerce et le développement durable de l’AECG et [CAVIARDÉ]. De plus, les intervenants canadiens du secteur agricole ont déposé des plaintes au sujet des obstacles non tarifaires de l’UE (p. ex. la loi italienne sur l’EPO, l’accès pour le bœuf et le porc canadiens, l’approche fondée sur les dangers à l’égard des pesticides, le long processus d’approbation des produits biotechnologiques).

Accord de continuité commerciale Canada–Royaume-Uni

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Mise à jour

Après avoir franchi toutes les étapes à la Chambre des communes sans amendement, le projet de loi C-18, Loi portant mise en œuvre de l’Accord de continuité commerciale entre le Canada et le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, a été adopté rapidement par le Sénat et a reçu la sanction royale le 17 mars 2021. À la suite de l’approbation des modifications réglementaires nécessaires et d’un échange de notes diplomatiques avec le Royaume-Uni, l’ACCCRU est entrée en vigueur le 1er avril 2021. Les consultations publiques sur les futures négociations commerciales avec le Royaume-Uni ont été lancées le 12 mars et se poursuivront jusqu’au 27 avril 2021.

Contexte

L’ACCCRU est entré en vigueur le 1er avril 2017. L’accord assure une transition harmonieuse de nos relations commerciales avec le Royaume-Uni après son départ de l’Union européenne à la fin de 2020. L’ACCCRU reproduit les résultats de l’Accord économique et commercial global (AECG) entre le Canada et l’Union européenne, qui a cessé de s’appliquer au Royaume-Uni à compter du 1er janvier 2021 (bien qu’il soit demeuré autrement inchangé et qu’il régisse toujours le commerce entre le Canada et l’Union européenne). Il a fallu apporter des modifications dans les domaines où il n’était pas possible de transposer directement les résultats de l’ACG, comme les contingents tarifaires et l’administration de ceux-ci, les règles d’origine et l’investissement.

L’ACCCRU tient compte de la situation unique créée par la décision du Royaume-Uni de quitter l’Union européenne à moyen terme. À plus long terme, toutefois, le Canada souhaite négocier un accord qui correspond le mieux possible à la nature de ses relations commerciales avec le Royaume-Uni dans l’avenir, en tenant compte de l’évolution de la situation à la suite du Brexit. Le Canada et le Royaume-Uni se sont engagés à entamer des négociations subséquentes dans l’année suivant l’entrée en vigueur de l’ACCCRU et à faire de leur mieux pour conclure un nouvel accord dans un délai de trois ans. Des consultations publiques ont été lancées le 12 mars 2021 afin d’obtenir le point de vue des intervenants canadiens et des parties intéressées sur les futures négociations commerciales bilatérales avec le Royaume-Uni, ainsi que sur la possibilité que le Royaume-Uni adhère à l’Accord de partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP).

Modernisation de l’accord de libre-échange Canada-Ukraine (ALECU)

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Faits et chiffres à l’appui

Mise à jour

Le 20 mars 2021, Affaires mondiales Canada a lancé des consultations publiques dans la Gazette du Canada en vue d’une évaluation environnementale initiale (EEI) et d’une analyse comparative entre les sexes (ACS+) de la modernisation de l’ALECU pour une période de 45 jours.

Contexte

Bien que l’ALECU soit un ALE de large portée, il ne comporte pas de chapitres concernant les services et l’investissement. L’ALECU prévoit une disposition de révision (l’article 19.2) aux termes de laquelle les parties s’engagent à revoir l’Accord dans les deux ans suivant son entrée en vigueur dans le but de l’élargir afin d’y inclure le commerce de services et l’investissement, ainsi que d’autres domaines dont les parties auront convenu. En juillet 2019, le premier ministre Justin Trudeau et le président de l’Ukraine Volodymyr Zelensky ont annoncé leur engagement mutuel d’élargir et de moderniser l’ALECU. Des consultations publiques visant à recueillir l’avis des Canadiens ont été organisées à l’hiver 2020 par le biais d’un avis dans la Gazette du Canada, et un rapport officiel des consultations a été publié sur le site Web d’AMC en mai 2020. L’ensemble des soumissions était majoritairement positif, sinon neutre. À l’heure actuelle, le Canada est prêt à aller de l’avant et attend que l’Ukraine termine ses préparatifs, ce qui est prévu au printemps 2021, avant de lancer les négociations.

La modernisation de l’ALECU démontrerait l’engagement du gouvernement du Canada à accroître et à diversifier le commerce international fondé sur des règles, et soutiendrait l’engagement global du Canada envers l’Ukraine et ses efforts de réforme intérieure.

La modernisation de l’ALECU contribuerait à améliorer l’environnement commercial en Ukraine, par le renforcement des règles commerciales et l’augmentation de la transparence et de la certitude pour les intervenants canadiens, notamment en s’appuyant sur les obligations existantes de l’APIE de 1995.

Négociations de l’ALE entre le Canada et l’alliance du Pacifique

Messages supplémentaires

Mise à jour

Huit rondes de négociations ont été tenues jusqu’à présent, la dernière s’étant déroulée du 21 au 23 novembre 2019 à Lima, au Pérou. D’importants progrès ont été réalisés dans le cadre des négociations.

Après une pause dans les négociations, des discussions sont en cours concernant les prochaines étapes à suivre pour que le Canada obtienne le statut d’État associé.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

En juin 2017, l’AP a invité le Canada de même que l’Australie, la Nouvelle-Zélande et Singapour à devenir des États associés. Le Canada a lancé les négociations de l’ALE avec l’AP en octobre 2017. Le Canada profite déjà d’un niveau élevé d’accès aux marchés en raison des ALE auxquels il est partie. L’obtention du statut d’État associé permettrait au Canada de renforcer ses liens commerciaux et politiques avec des pays d’Amérique latine partageant les mêmes idées, et de continuer à promouvoir l’approche inclusive du Canada en matière de commerce.

Des consultations nationales visant à recueillir l’avis des Canadiens sur un éventuel ALE entre le Canada et l’AP ont eu lieu en 2017. Le CIIT a également entrepris une étude sur l’éventuel ALE en 2018-2019; une réponse du gouvernement a été présentée à la Chambre en juillet 2019.

Négociations de l’ALE Canada-Mercosur

Mise à jour

Depuis le lancement des négociations de l’ALE avec le Mercosur en mars 2018, sept rondes de négociations ont eu lieu. La huitième ronde, qui devait avoir lieu à l’origine à la mi-septembre 2019, puis en mars 2020, a été reportée à deux reprises, d’abord en raison des élections générales au Canada, en Uruguay et en Argentine à la fin de 2019, puis en raison des préoccupations liées à la COVID-19 à la mi-mars 2020. Compte tenu des restrictions relatives aux voyages internationaux, aucune nouvelle ronde n’est prévue. Les responsables participent virtuellement pour faire progresser les discussions techniques.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Ces négociations sont l’occasion pour le Canada de promouvoir une approche inclusive du commerce et de faire avancer des priorités sociales, syndicales et environnementales plus larges, tant au pays qu’à l’étranger, tout en renforçant l’importance d’un système commercial fondé sur des règles à une époque de protectionnisme croissant. Les préoccupations environnementales découlant des incendies de forêt dans la région amazonienne du Brésil, associées aux préoccupations en matière de droits de l’homme liées au traitement des populations autochtones par le Brésil et aux liens potentiels avec l’augmentation du commerce agricole, ont suscité un examen public plus approfondi des efforts de libéralisation du commerce avec le Brésil.

Plusieurs États membres de l’UE ont également exprimé leurs inquiétudes à ce sujet dans le cadre du processus de ratification en cours de l’ALE UE-Mercosur, et ces préoccupations ont été relayées par les intervenants canadiens, Greenpeace en tête, ainsi que par des groupes autochtones.

Buy american et buy America

Messages supplémentaires

Contexte

Les exigences « Buy American » ont d’abord été établies pendant la Grande Dépression aux États-Unis et sont énoncées dans la Buy American Act de 1933, qui exige que tous les ministères fédéraux n’achètent que des biens américains. Le Canada est exempté des exigences « Buy American » en raison de ses obligations respectives en vertu de l’Accord sur les marchés publics (AMP) révisé de l’OMC.

Toutefois, le Canada n’est pas exempté des exigences « Buy America ». Depuis 1982, les exigences « Buy America » s’appliquent à l’achat de fer, d’acier et de biens manufacturés utilisés dans des projets d’infrastructure étatiques/locaux financés — en tout ou en partie — par certains ministères et organismes fédéraux américains (principalement le département des Transports et l’agence pour la protection de l’environnement). De plus, l’acquisition de matériel roulant (p. ex. autobus, voitures de métro, véhicules) exige un contenu américain de 70 % et l’assemblage final doit être fait États-Unis pour être considéré comme conforme à la politique « Buy America ». Comme les transferts fédéraux ou les subventions aux ordres inférieurs de gouvernement ne sont pas couverts par les États-Unis en vertu de l’AMP, l’imposition d’exigences « Buy America » est conforme aux obligations commerciales des États-Unis.

Les politiques « Buy America » jouissent d’un vaste appui bipartite aux États-Unis, et le président Biden s’est engagé à intégrer les exigences « Buy America », existantes ou potentiellement élargies dans le prochain programme d’infrastructure des États-Unis, qui devrait se chiffrer entre 1 et 2 billions de dollars américains. Cette initiative, qui ferait l’objet d’une nouvelle loi, pourrait avoir une incidence particulière sur les entreprises canadiennes qui fournissent des produits pour :

Le gouvernement fédéral mobilise l’administration américaine, les membres du Congrès, les alliés à l’échelle infranationale et dans les communautés d’affaires et de travailleurs des États-Unis, afin de plaider en faveur d’une approche canado-américaine concernant les mesures liées à l’infrastructure des États-Unis. Il faudra une solide approche d’Équipe Canada pour promouvoir les intérêts du Canada.

Relations Canada–États-Unis

Messages supplémentaires

Commerce

Climat et énergie

Frontière et pandémie

Arctique

Sécurité internationale et politique étrangère

Inclusion et respect de la diversité

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Le 26 février 2021, le secrétaire Blinken a entrepris une visite virtuelle au Canada au cours de laquelle il a eu une réunion bilatérale avec le ministre des Affaires étrangères et un appel de courtoisie avec le premier ministre Trudeau. Le ministre des Affaires étrangères et le secrétaire Blinken ont discuté des enjeux dans les Amériques (Venezuela, Cuba, Nicaragua, Haïti), en Chine, en Iran, en Arabie saoudite, ainsi que du multilatéralisme, de la démocratie et de la migration.

Contexte politique : Joe Biden a été investi président des États-Unis le 20 janvier 2021. Il a nommé tous les membres du Cabinet, et leurs processus de confirmation au Sénat sont presque terminés. Le Cabinet du président Biden est le plus diversifié de l’histoire des États-Unis, comptant presque autant de femmes que d’hommes, une majorité non blanche et de nombreuses nominations historiques, dont Deb Haaland, la première Amérindienne à faire partie du Cabinet d’un président.

La nouvelle administration a hérité de défis nationaux importants, y compris des relations partisanes et raciales tendues, l’impact de la pandémie de COVID-19, les pressions de l’immigration et la reprise économique fragile — c’est pourquoi on s’attend à ce que l’administration Biden et le Congrès se concentrent davantage sur les questions intérieures plutôt que sur les affaires étrangères. Néanmoins, le président Biden a toujours exprimé l’intention de reconstruire des alliances avec des partenaires étrangers et de renouveler le leadership des États-Unis à l’échelle internationale.

Feuille de route canado-américaine : Le premier ministre Trudeau et le président Biden ont eu leur première rencontre virtuelle le 23 février. Les deux dirigeants se sont engagés à établir une feuille de route pour un partenariat renouvelé entre les États-Unis et le Canada, qui se veut la pierre angulaire d’une approche pangouvernementale des relations canado-américaines. Elle comprend la création d’un dialogue ministériel de haut niveau sur le climat, la relance du Sommet des leaders nord-américains et l’expansion du dialogue entre les États-Unis et le Canada sur l’Arctique, entre autres initiatives.

 En particulier, la Feuille de route accorde la priorité aux efforts suivants :

Le premier ministre Trudeau et le président Biden ont également discuté d’un large éventail d’enjeux bilatéraux, y compris une reprise économique inclusive et durable, la lutte contre toutes les formes de discrimination et la protection des infrastructures énergétiques. Les dirigeants ont également examiné des façons de s’attaquer aux principaux défis mondiaux, comme les changements climatiques, l’OTAN, la Chine, l’économie numérique et la cybersécurité, ainsi que les priorités dans les forums multilatéraux.

Le gouvernement des États-Unis a manifesté son intérêt à accueillir le Sommet des leaders nord-américains vers le 22 avril 2021.

Commerce Le Canada et les États-Unis entretiennent les relations commerciales les plus étendues au monde. Les efforts du Canada sont axés sur la mise en œuvre efficace de l’ACEUM et la défense des intérêts commerciaux du Canada aux États-Unis, ainsi que sur la collaboration étroite pour relever les défis du commerce mondial, notamment en ce qui concerne la Chine et l’OMC.

Le nouvel accord renforce les solides liens économiques qui existent entre les trois pays et améliore la compétitivité de l’Amérique du Nord. Plus récemment, les parties se sont concentrées sur la mise en œuvre des règles d’origine pour le commerce automobile et sur la mise en place des comités du ACEUM, notamment ceux sur les petites et moyennes entreprises et sur la compétitivité nord-américaine.

Si la mise en œuvre se déroule globalement bien, certains irritants bilatéraux existent. Par exemple, les États-Unis ont poursuivi des consultations sur le règlement des différends avec le Canada concernant les politiques d’administration des contingents tarifaires pour les produits laitiers, et le Canada a demandé des consultations avec les États-Unis concernant le maintien de mesures de sauvegarde mondiales illégales sur les importations de produits solaires canadiens. La politique commerciale des États-Unis reste étroitement liée aux priorités nationales et une tendance au protectionnisme subsistera.

Le président Biden avance sur sa promesse de campagne d’étendre les exigences « Buy America » et « Buy American ». Le 25 janvier, le président Biden a signé un décret intitulé « Ensuring the Future Is Made in All of America by All of America’s Workers » [assurer l’avenir grâce à tous les travailleurs américains dans toute l’Amérique], qui vise essentiellement à rationaliser les procédures, à accroître la transparence et la surveillance et à renforcer les engagements existants en matière d’exigences « Buy American ». En tant que tel, il aura un impact limité pour le Canada.

Climat et énergie Les nouvelles politiques et l’approche globale des États-Unis en matière de changement climatique et de protection de l’environnement sont conformes aux vues du Canada. Dans le cadre de la feuille de route, le PM Trudeau et le président Biden se sont engagés à explorer les possibilités d’aligner les politiques et les approches pour créer des emplois, tout en s’attaquant aux changements climatiques et aux inégalités, et en améliorant l’adaptation et la résilience aux impacts climatiques. Ils ont également convenu de protéger les entreprises, les travailleurs et les communautés des deux pays contre le commerce déloyal pratiqué par les pays qui ne prennent pas de mesures énergiques en faveur du climat, et de réduire les émissions de méthane provenant du pétrole et du gaz afin de protéger la santé publique et l’environnement.

Il existe également une opposition locale et nationale aux États-Unis, y compris des actions en justice, contre les canalisations 5 et 3 d’Enbridge. L’administration Biden ne s’est pas encore prononcée sur ces deux projets. La renégociation du Traité du fleuve Columbia de 1964, un accord bilatéral canado-américain sur le contrôle des inondations et l’hydroélectricité, est en cours et demeure une priorité.

Gestion de la frontière Le 17 mars, l’arrangement frontalier temporaire entre le Canada et les États-Unis a été prolongé jusqu’au 21 avril 2021. Dans la feuille de route pour un partenariat renouvelé États-Unis–Canada, le premier ministre Trudeau et le président Biden reconnaissent qu’il est primordial de coordonner les politiques relatives aux frontières afin de contenir la COVID-19 et ses nouveaux variants ainsi que de promouvoir la croissance et la relance économiques. Les dirigeants ont convenu d’adopter une approche concertée fondée sur des données scientifiques et des critères de santé publique lorsqu’ils envisageront d’éventuelles mesures d’assouplissement des restrictions à la frontière canado-américaine.

Sécurité internationale et politique étrangère Dans le cadre de la feuille de route canado-américaine, le premier ministre Trudeau et le président Biden ont réaffirmé l’importance d’investir dans des forces modernes, prêtes et compétentes, conformément à leurs engagements envers l’OTAN, et ont convenu d’élargir la coopération en matière de promotion de la démocratie, des droits de la personne et de la liberté des médias dans notre hémisphère et dans le monde. Le président Biden a également condamné la détention arbitraire de Michael Kovrig et Michael Spavor et s’est engagé à œuvrer pour leur libération.

L’administration Biden a exprimé son attachement à un système international fondé sur des règles et à la coopération multilatérale, notamment en annulant les projets de retrait de l’Organisation mondiale de la santé et en rejoignant l’accord de Paris sur le climat. L’administration Biden reconnaît que les États-Unis auront un impact plus durable et plus important sur les défis régionaux et mondiaux lorsqu’ils travailleront de concert avec leurs partenaires. Les défis de politique étrangère identifiés par les États-Unis comprennent la reprise post-COVID, la migration mondiale, la démocratie contre l’autoritarisme, la Chine, la Russie et l’Iran.

COVID-19 En date du 18 mars, on dénombrait plus de 29,4 millions de cas et plus de 530 000 décès aux États-Unis. Environ 113 millions de personnes ont reçu au moins une dose de vaccin contre la COVID-19, dont environ 40 millions de personnes qui ont été entièrement vaccinées. Le 11 mars, le président Biden a signé un nouveau plan d’aide économique COVID d’un montant total de 1,9 billion de dollars US.

Représentation Ambassadrice du Canada aux États-Unis, Kirsten Hillman Chargée d’affaires des États-Unis au Canada, Katherine Brucker.

Promotion du commerce entre le Canada et les États-Unis

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Environ 80 % des nouveaux exportateurs sont des PME qui exportent vers un marché unique et près de 70 % des nouveaux exportateurs choisissent les États-Unis comme première destination de leurs exportations. Les États-Unis sont un terrain d’essai éprouvé, tant pour les nouveaux exportateurs que pour les entreprises établies qui mettent à l’essai un nouveau produit ou service.

 Le Canada est le principal client des États-Unis et il achète plus de biens aux États-Unis que la Chine, le Japon et le Royaume-Uni réunis.

Tarifs solaires et autres questions de recours commerciaux

Tarifs sur les produits solaires

Enquêtes sur les produits saisonniers

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Tarifs solaires

En 2018, l’administration Trump a volontairement ignoré les règles de sauvegarde mondiale de l’ALENA et a imposé un droit de sauvegarde de 30 % sur les modules solaires en provenance du Canada. Les États-Unis ont également bloqué la tentative du Canada de lancer une procédure de règlement des différends dans le cadre de l’ALENA. Malgré un haut niveau d’engagement avec l’administration Trump depuis l’imposition illégale du tarif douanier en 2018, ce dernier est resté en place. Le 22 décembre 2020, le Canada a lancé les procédures de règlement des différends de l’ACEUM et a tenu des consultations le 28 janvier 2021 dans le but de convaincre l’administration Biden de respecter les règles de l’ALENA et de l’ACEUM et d’exempter le Canada du tarif solaire.

Enquêtes d’établissement des faits sur les produits saisonniers

L’administration Trump a également lancé diverses enquêtes sur les produits saisonniers. Bien que le Canada ait réussi à empêcher l’imposition d’un droit de sauvegarde sur les bleuets, la menace de nouvelles enquêtes de sauvegarde sur les poivrons et les fraises demeure, et tout tarif résultant pourrait perturber les exportations canadiennes de ces produits (les enquêtes d’établissement des faits peuvent mener à des enquêtes de sauvegarde). Il sera important de s’assurer que l’administration Biden adhère aux règles de sauvegarde de l’ACEUM, qui exigent que les États-Unis exemptent le Canada de l’application de ces tarifs, sous réserve de certaines conditions.

Enquêtes en vertu de l’article 232 sur les transformateurs et le vanadium

Les enquêtes de sécurité nationale des États-Unis sur le vanadium et les transformateurs et leurs pièces, qui ont été lancées par le département du Commerce en 2020 en vertu de l’article 232, n’ont toujours pas fait l’objet d’une décision finale ou d’une conclusion par le président. Dans les deux cas, rien n’indique que le secrétaire au commerce ait soumis un rapport final au président. Bien que la menace tarifaire semble avoir fortement diminué avec la nouvelle administration, l’ambassade à Washington continue de chercher à clarifier le statut de ces enquêtes.

Frontière Canado-Américaine

Messages supplémentaires

Mise à jour

Les discussions se poursuivent au sein du gouvernement du Canada quant aux options permettant d’avancer sur l’avenir de l’arrangement frontalier temporaire et sur une éventuelle réouverture de la frontière. Les fonctionnaires canadiens ont développé des relations de travail productives avec les nouveaux membres de l’administration Biden.

L’intérêt des intervenants pour l’avenir de l’arrangement frontalier temporaire et les options de réouverture de la frontière aux flux normaux devrait continuer à augmenter. Le mois prochain, le Wilson Center Task Force on Public Health and the U.S.-Canadian Border, coprésidé par Anne McLellan, Jean Charest, ainsi que par les coprésidents américains Christine Gregoire et James Douglas, anciens gouverneurs de l’État de Washington et du Vermont, respectivement, prévoit de publier un rapport contenant des recommandations quant aux prochaines étapes de la réouverture de la frontière.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Le premier anniversaire de l’arrangement frontalier temporaire entre le Canada et les États-Unis est récemment passé; le 18 mars 2020, le premier ministre Trudeau a annoncé que les deux pays avaient convenu de restreindre temporairement tous les déplacements non essentiels à la frontière canado-américaine, à compter du 21 mars 2020, et ce, jusqu’au 21 avril 2020. L’arrangement a depuis été prolongé 12 fois.

Coopération Canado-américaine sur la Chine

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Alors que, par le passé, les États-Unis considéraient la Chine comme un pays en développement (doté d’armes nucléaires), sa croissance économique sans précédent au cours des 20 dernières années, ses avancées technologiques, ses importantes dépenses militaires et sa politique étrangère plus affirmée sous la direction du président Xi ont fait prendre conscience que la prééminence américaine ne peut être garantie. De plus, l’espoir que l’appui des États-Unis à la libéralisation économique, surtout après l’accession de la Chine à l’Organisation mondiale du commerce en 2001, conduise à une plus grande démocratisation, n’a pas été réalisé.

À la lumière de ces conclusions, un nouveau discours a émergé à Washington, en partie reflété et influencé par le programme du président Trump « America First » [l’Amérique d’abord], selon lequel la Chine ne s’engagera pas en tant que partenaire constructif et coopératif avec les États-Unis et qu’une nouvelle ère de concurrence entre grandes puissances a commencé. Comme il l’a déclaré lors de son audition de confirmation du Sénat en janvier 2021, le secrétaire d’État américain Antony Blinken estime que la Chine représente le défi le plus important de tous les États pour les États-Unis. Soutenu par un consensus bipartite au Congrès, l’équilibre entre l’influence croissante de la Chine à l’échelle mondiale et la protection de la sécurité nationale et économique des États-Unis est une grande priorité pour l’administration américaine, qui devrait adopter une approche pangouvernementale à l’égard de la Chine. Cela dit, le président Biden et ses principaux responsables de la sécurité nationale ont également déclaré que les États-Unis doivent trouver des moyens de coexister avec la Chine, en faisant remarquer que la concurrence et la coopération ne sont pas mutuellement exclusives. Le Canada reconnaît également la nécessité de travailler avec la Chine pour résoudre des problèmes mondiaux tels que le changement climatique, la santé, la non-prolifération et la finance.

Dans ces circonstances, l’administration Biden cherche à agir de concert avec des partenaires démocratiques aux vues similaires pour répondre aux préoccupations communes au sujet des questions intérieures de la Chine comme la répression des droits de la personne (y compris au Xinjiang et à Hong Kong), la liberté des médias, la primauté du droit, l’augmentation des dépenses militaires, les conditions pour les investisseurs étrangers, l’accès aux marchés et la concurrence technologique. Les États-Unis cherchent également à travailler avec leurs alliés pour contrer d’autres activités chinoises qu’ils jugent problématiques, [CAVIARDÉ]

Le Canada partage bon nombre des préoccupations des États-Unis à l’égard du comportement affirmatif de la Chine à l’échelle internationale et nationale, notamment en ce qui concerne le commerce, la propriété intellectuelle, les droits de la personne, la primauté du droit, les questions de sécurité et les politiques industrielles. Par exemple, dans le cadre de l’ACEUM, le Canada et les États-Unis ont signé conjointement de nouvelles obligations qui interdisent à chaque pays d’importer des biens fabriqués en tout ou en partie par le travail forcé. Le Canada s’est servi de cette disposition pour attirer l’attention sur la situation actuelle des droits de la personne au Xinjiang et réduire au minimum l’exposition des entreprises canadiennes au risque, dans le cadre des mesures annoncées le 12 janvier. Le 22 mars, en coordination avec les États-Unis et le Royaume-Uni, et en solidarité avec l’Union européenne, le Canada a annoncé de nouvelles sanctions contre quatre fonctionnaires et une entité en vertu du Règlement sur les mesures économiques spéciales (République populaire de Chine) au motif de leur participation à des violations graves et systématiques des droits de la personne dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang.

Le secrétaire Blinken et l’administration américaine ont également salué le leadership du Canada dans le cadre de l’Initiative sur la détention arbitraire, ont appuyé le Canada dans ses efforts de défense des droits partout dans le monde et se sont joints au Canada et à 60 autres parties pour appuyer la Déclaration contre la détention arbitraire dans les relations d’État à État. Les États-Unis se sont également engagés à soulever systématiquement la question de la détention arbitraire de Michael Kovrig et de Michael Spavor auprès de la Chine à tous les niveaux et à la traiter comme s’ils étaient citoyens américains.

Certaines politiques spécifiques de l’administration Biden sont déjà apparentes. Au pays, les restrictions de l’ère Trump, comme l’obligation pour les médias basés en Chine de s’enregistrer comme missions étrangères aux États-Unis, les limites imposées au réseau des Confucius Institutes en langue chinoise et les tentatives d’interdire les entreprises technologiques chinoises de secteurs critiques (p. ex., semi-conducteurs, 5G) resteront probablement en place.

Plans visant à renforcer le marché intérieur

La fabrication aux États-Unis et l’augmentation de la résilience de la chaîne d’approvisionnement, en particulier pour les fournitures médicales, visent en partie à réduire la dépendance à l’égard des sources chinoises.

La promesse de la campagne de M. Biden d’augmenter les dépenses publiques en faveur des technologies vertes fait explicitement référence à l’avantage que les subventions publiques et les stratégies industrielles ont conféré à l’industrie chinoise. Le Canada va également de l’avant en matière d’investissement dans les technologies vertes et envisage des options en ce qui concerne la résilience des chaînes d’approvisionnement dans les secteurs critiques, notamment les technologies de télécommunication (c.-à-d. 5G), les minéraux essentiels et les fournitures médicales.

Pour contrer les politiques étrangères agressives de la Chine, l’administration Biden a fait valoir que les États-Unis devraient se concentrer sur des coalitions ad hoc ou des groupes spécialisés dans des domaines spécifiques afin d’accroître la pression sur la Chine, comme la « coalition D-10 » (G7 + Australie, Corée du Sud et Inde) proposée par le Royaume-Uni pour aborder les questions liées au commerce, à la technologie, aux chaînes d’approvisionnement et aux normes. Un engagement accru des États-Unis dans les organisations multilatérales telles que l’ONU ainsi que dans les groupements régionaux tels que le Dialogue quadrilatéral pour la sécurité, l’ANASE et l’APEC devrait également jouer un rôle déterminant dans la stratégie de M. Biden visant à faire contrepoids à la Chine. Le secrétaire d’État Blinken a souligné l’importance de jouer un rôle de premier plan dans les institutions internationales au lieu de céder, par son désengagement ou son absence, le leadership à la Chine. M. Biden s’est prononcé en faveur d’une plus grande prise en compte, au sein de l’OTAN, des risques découlant des capacités militaires et de l’affirmation de soi croissantes de la Chine (p. ex. Taïwan, mer de Chine méridionale) et en faveur d’une capacité militaire accrue pour faire face aux menaces de sécurité potentielles de la Chine dans les régions euro-atlantique et indo-pacifique. En tant que membre du G7, de l’OTAN, de l’ASEAN et d’autres organisations multilatérales, le Canada sera un partenaire clé pour les États-Unis. Un certain nombre de priorités bilatérales figureront également en bonne place dans la stratégie américaine de lutte contre la Chine, comme la modernisation du NORAD, l’Arctique, la cybersécurité et le renforcement de la démocratie.

Sur les questions commerciales et économiques, le président Biden a fait des promesses de campagne pour aborder les problèmes structurels tels que la surcapacité de production d’acier, les subventions industrielles et le soutien aux entreprises d’État, ainsi que le transfert forcé de technologies, les cybermenaces et le vol de propriété intellectuelle auxquels sont confrontées les entreprises américaines en Chine. Le Canada est déjà bien aligné avec les États-Unis sur ces questions.

Bien que le Canada ait travaillé avec l’administration Trump sur certaines questions liées à la Chine, il est clair que les politiques de l’administration Biden à l’égard de la Chine offriront de nombreuses possibilités de collaboration et de coopération, y compris un accent beaucoup plus marqué sur certaines des principales priorités du Canada, notamment les droits de la personne. Les premiers signes en provenance de Washington sont encourageants et les États-Unis reconnaissent clairement que le fait de travailler en tandem avec des partenaires partageant les mêmes idées, y compris le Canada, permettra d’obtenir des résultats en ce qui concerne la Chine.

Mise en œuvre de l’ACEUM et renforcement du partenariat économique canado-américain

Messages supplémentaires

Au besoin — Réforme du travail au Mexique

Au besoin — Préoccupations des États-Unis concernant les contingents tarifaires (CT) du Canada pour les produits laitiers

Faits et chiffres à l’appui (Statistiques en dollars canadiens, sauf indication contraire)

Contexte

Mise en œuvre de l’ACEUM : À la suite de l’entrée en vigueur de l’ACEUM le 1er juillet 2020, les Parties se sont concentrées sur la mise en œuvre des règles d’origine de l’automobile et sur la mise sur pied de comités permanents de l’ACEUM, y compris ceux sur les petites et moyennes entreprises et la compétitivité de l’Amérique du Nord. Plus récemment, des travaux sont en cours pour appuyer une réunion de la Commission du libre-échange, qui pourrait avoir lieu dès la mi-avril. Bien que la mise en œuvre se déroule bien dans l’ensemble, il existe certains irritants bilatéraux, notamment en ce qui concerne les préoccupations des États-Unis au sujet des pratiques de contingents tarifaires pour les produits laitiers du Canada et les préoccupations du Canada au sujet des tarifs de sauvegarde américains sur les produits solaires canadiens.

Appui à la réforme du travail au Mexique : Le Canada a consacré 27,5 millions de dollars sur quatre ans, à compter d’avril 2021, pour appuyer le programme mexicain de réforme du travail et établir un régime de surveillance et de conformité. Les États-Unis ont affecté 180 millions de dollars à des programmes visant à appuyer des efforts semblables au Mexique. Des représentants du Canada et des États-Unis participent régulièrement à des discussions visant à coordonner les efforts.

Administration des contingents tarifaires pour les produits laitiers : Le 9 décembre 2020, les États-Unis ont demandé des consultations dans le cadre de l’ACEUM au sujet de l’administration des contingents tarifaires (CT) du Canada pour les produits laitiers, en particulier la pratique du Canada d’attribuer une forte proportion de ses CT aux transformateurs. Des consultations ont eu lieu le 21 décembre 2020 entre les fonctionnaires du Canada et des États-Unis. À la fin de la réunion, les États-Unis ont indiqué qu’ils étaient toujours insatisfaits de l’administration par le Canada de ses CT laitiers de l’ACEUM. Les États-Unis sont en mesure de demander la création d’un groupe spécial depuis le 8 janvier 2021.

Coopération entre le Canada et les États-Unis sur les questions de commerce mondial : Un engagement précoce avec les États-Unis sur les questions de commerce mondial est essentiel pour démontrer le rôle que le Canada peut jouer dans la promotion d’objectifs communs. En particulier, il y a une occasion de collaborer pour soutenir des chaînes d’approvisionnement résilientes et la compétitivité nord-américaine; faire progresser la réponse mondiale aux changements climatiques; et démontrer les avantages de notre relation essentielle en matière de sécurité et réaliser des progrès sur les enjeux du commerce mondial (p. ex. Chine et Indo-Pacifique, réforme de l’OMC, travail forcé).

Bois d’œuvre résineux

Messages supplémentaires

Contexte

À l’heure actuelle, la plupart des entreprises canadiennes sont assujetties à un taux combiné de droits de douane de 8,99 % lorsqu’elles exportent certains produits de bois d’œuvre résineux aux États-Unis.

Le bois d’œuvre résineux demeure une priorité pour le gouvernement du Canada, et cet enjeu est soulevé à tous les niveaux auprès de la nouvelle administration américaine. De plus, le Canada continue de travailler avec des alliés de longue date aux États-Unis, comme les associations de constructeurs d’habitations, pour souligner que les droits imposés par les États-Unis causent un préjudice indu non seulement aux producteurs canadiens, mais aussi aux constructeurs d’habitations et aux consommateurs américains. Les prix du bois d’œuvre qui atteignent actuellement des niveaux records entravent le rôle que le secteur de l’habitation des États-Unis pourrait jouer dans la reprise économique. Les constructeurs d’habitations américains ont fait valoir haut et fort la nécessité de trouver des solutions aux prix élevés et d’assurer la stabilité de l’offre. Le Canada demeure d’avis qu’un nouvel accord sur le bois d’œuvre résineux est dans l’intérêt supérieur des deux pays, et le Canada est prêt à reprendre les négociations lorsque les États-Unis seront disposés à discuter de propositions réalistes qui seraient acceptables pour l’industrie canadienne. Entre-temps, le Canada continue de contester vigoureusement les droits imposés par les États-Unis devant l’OMC et les groupes spéciaux de règlement des différends de l’ALENA/ACEUM.

En vertu du chapitre 19 de l’ALENA, le Canada conteste les décisions initiales du département du Commerce des États-Unis en matière de droits compensateurs (DC) et de droits antidumping (DA).

Le Canada et les États-Unis continuent de participer à de longues discussions au sujet de la composition du groupe spécial pour ces affaires. Le Canada conteste également les décisions du département du Commerce devant l’OMC. Bien que le groupe spécial de l’OMC sur les DA ait conclu que les États-Unis avaient mal calculé les marges de dumping, le Canada a interjeté appel en juin 2019 de certaines conclusions défavorables du groupe spécial. Le rapport du groupe spécial sur la contestation des DC par le Canada a été publié en août 2020. Le Groupe spécial sur les DC de l’OMC a conclu en grande partie en faveur du Canada et que les DC imposés par les États-Unis sur le bois d’œuvre résineux canadien sont incompatibles avec les obligations des États-Unis envers l’OMC.

 Toutefois, les États-Unis ont interjeté appel du rapport du groupe spécial en septembre 2020. Les délais pour les deux procédures d’appel ne sont pas clairs en raison de l’absence actuelle de quorum de l’Organe d’appel de l’OMC.

Enfin, le Canada cherche à contester les résultats définitifs des premiers examens administratifs du département du Commerce en vertu du chapitre 10 de l’ACEUM. Les examens administratifs sont des examens annuels que le département du Commerce effectue sur ses ordres en matière de DA et de DC. Le processus d’examen administratif établit les taux d’évaluation des droits pour les expéditions qui ont eu lieu pendant la période visée par l’examen ainsi que les nouveaux taux qui seront appliqués aux dépôts jusqu’à l’achèvement du prochain examen administratif annuel. Le 23 novembre 2020, le département du Commerce a publié les résultats définitifs de ses premiers examens administratifs en matière de DA et de DC. Les taux de droits définitifs sont, pour la plupart des entreprises, considérablement inférieurs à ceux de l’enquête initiale (8,99 % comparativement au taux « tous autres » de 20,23 %). Les deuxième et troisième examens administratifs sont en cours et les résultats définitifs sont attendus respectivement en novembre 2021 et en août 2022.

Oléoducs et gazoducs canado-américains

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Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Keystone XL (KXL)

Depuis plus d’une décennie, les gouvernements canadiens qui se sont succédé, y compris le gouvernement actuel, appuient fermement et systématiquement le projet KXL en collaborant avec les gouvernements fédéral et étatiques des États-Unis et d’autres intervenants américains.

Le Canada a été déçu de la décision du président Biden d’annuler le permis présidentiel de KXL, mais il reconnaît cette décision, prise pour respecter sa promesse électorale faite publiquement en mai 2020. Nous pensions qu’il y avait de solides arguments en faveur de KXL. À cette fin, à la suite des élections américaines de novembre dernier, le Canada a déployé tous les efforts possibles pour défendre le projet KXL auprès de l’équipe Biden, de l’équipe de transition et de leurs conseillers. Lors de son premier appel téléphonique avec le président alors élu, M. Biden, le premier ministre a parlé de KXL.

Canalisation 3 d’Enbridge

Le projet de remplacement de la canalisation 3 d’Enbridge est terminé au Canada, et il est également terminé pour les tronçons du Dakota du Nord et du Wisconsin. Pour ce qui est de la section incomplète au Minnesota, le Canada a fortement appuyé le projet au moyen de présentations écrites formelles, détaillées, aux organismes de réglementation et aux évaluations environnementales des administrations étatiques et fédérales des États-Unis.

Les travaux de construction sont en cours au Minnesota, et environ 25 % de cette étape du projet est terminée. Comme le projet fait toujours l’objet de litiges, nous continuons de surveiller la situation de près.

Canalisation 5 d’Enbridge

La canalisation 5 est un pipeline de 645 milles qui relie le carrefour terminal de Superior, au Wisconsin, à Sarnia, en Ontario. Il est exploité en toute sécurité depuis 1953 et transporte du pétrole brut léger et des liquides de gaz naturel (LGN) de l’Alberta et de la Saskatchewan au Michigan et en Ontario. Les pipelines de raccordement transportent ces ressources au Québec, en Ohio et en Pennsylvanie. La fermeture du pipeline causerait d’importantes perturbations économiques.

Le 13 novembre 2020, le Michigan a annoncé qu’il révoquait l’autorisation (« servitude ») accordée par Enbridge en 1953 pour exploiter son pipeline de la canalisation 5 dans le détroit de Mackinac, qui relie les lacs Michigan et Huron. L’État invoque des violations présumées de l’accord de servitude par Enbridge, que le Michigan considère comme un risque inacceptable de déversement de pétrole, et a donné à la société jusqu’au 12 mai 2021 pour mettre fin à ses activités. En faisant cette annonce, la gouverneure du Michigan, Gretchen Whitmer, a également déposé une demande judiciaire en vue d’obtenir une décision d’un tribunal de l’État pour valider la mesure proposée.

Enbridge a intenté une poursuite contre le Michigan devant la Cour fédérale de district des États-Unis en vue de transférer l’affaire de l’État du Michigan à la compétence fédérale des États-Unis. La cause de la Cour d’État est en suspens, en attendant une décision de la Cour fédérale. La Cour fédérale a annulé toutes les considérations et requêtes, à l’exception d’une requête du Michigan visant à renvoyer l’affaire devant un tribunal d’État.

Le 17 février, le juge de la Cour fédérale a établi un calendrier de présentation de mémoires pour une seule motion de procédure, soit de renvoyer l’affaire à la cour d’État, où toute action est suspendue jusqu’à ce que la Cour fédérale détermine qui a compétence dans cette affaire. Les mémoires peuvent être déposés jusqu’au 2 juin 2021, c.-à-d. après la date d’arrêt stipulée par le Michigan, soit le 12 mai 2021. Le juge de la Cour fédérale a ordonné à Enbridge et au Michigan d’entreprendre une médiation pour voir si, entre-temps, ils pourraient en arriver à un règlement qui rendrait les procédures judiciaires inutiles. Le 16 mars, un médiateur a été annoncé, la première réunion devant avoir lieu le 16 avril, après quoi le médiateur fera rapport au juge du calendrier des réunions. Le résultat de la médiation ne serait pas contraignant.

Canalisation 5

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Faits et chiffres à l’appui

Contexte

La canalisation 5 est un pipeline exploité en toute sécurité depuis 1953 et transporte du pétrole brut léger et des liquides de gaz naturel (LGN) de l’Alberta et de la Saskatchewan vers Michigan et l’Ontario. Les pipelines de raccordement transportent ces ressources au Québec, en Ohio et en Pennsylvanie. Une fermeture de la canalisation 5 causerait d’importantes perturbations économiques.

Le 13 novembre 2020, le Michigan a annoncé qu’il révoquait l’autorisation (« servitude ») accordée par Enbridge en 1953 pour exploiter son pipeline de la canalisation 5 dans le détroit de Mackinac, qui relie les lacs Michigan et Huron. Des violations présumées de l’accord de servitude par Enbridge, que le Michigan considère comme un risque inacceptable de déversement de pétrole, ayant été invoquées, la société a jusqu’au 12 mai 2021 pour mettre fin à ses activités. La gouverneure a déposé une demande judiciaire en vue d’obtenir une décision du tribunal de l’État pour valider l’action. Enbridge a intenté une poursuite contre le Michigan devant la Cour fédérale de district des États-Unis en vue de transférer l’affaire de la compétence de l’État à la compétence fédérale des États-Unis. La cause de la Cour d’État est en suspens, en attendant une décision de la Cour fédérale.

La Cour fédérale a annulé toutes les considérations et requêtes, à l’exception d’une requête du Michigan visant à renvoyer l’affaire devant un tribunal d’État.

Le 17 février, le juge de la cour fédérale a établi un calendrier de présentation de mémoires, lesquels peuvent être déposés jusqu’au 2 juin 2021, après la date d’arrêt stipulée par le Michigan, le 12 mai. Le juge de la Cour fédérale a ordonné à Enbridge et au Michigan d’entreprendre une médiation pour voir s’il est possible d’en arriver à un règlement qui rendrait les procédures judiciaires inutiles. La première réunion avec le médiateur a eu lieu le 16 avril. Un calendrier des réunions sera présenté au juge le 23 avril. Le résultat de la médiation ne sera pas contraignant.

Le plaidoyer du Canada en faveur de la canalisation 5 se poursuit depuis plusieurs années, sous la direction de notre ambassade à Washington et de nos consulats généraux à Détroit et à New York.

Engagement en faveur d’une reprise économique verte

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Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Le Canada et les États-Unis augmentent leurs dépenses publiques en infrastructures vertes et résistantes aux changements climatiques afin de stimuler la reprise économique après la COVID-19. Les changements climatiques sont une « pierre angulaire » du plan du gouvernement visant à créer un million d’emplois et sont inclus dans l’un des quatre piliers du discours du Trône. Le gouvernement du Canada s’est engagé à investir dans l’énergie propre et à aider les secteurs à faire la transition vers un avenir net zéro. Le groupe de travail du Canada pour une reprise résiliente a reconnu que la reprise verte est essentielle à la compétitivité du Canada dans la lutte contre les changements climatiques – par le biais des bâtiments, des véhicules zéro émission, de l’énergie propre, de la nature et de la compétitivité propre.

Le plan d’infrastructure verte et d’énergie propre de 2 billions de dollars US du président Biden prévoit des investissements dans les technologies et l’infrastructure d’énergie propre, de nouvelles bornes de recharge pour véhicules électriques, des incitatifs à la fabrication de batteries et des investissements étrangers. Une partie de ce plan a été intégrée à l’avant-projet de loi dont le Congrès est actuellement saisi. La feuille de route pour un partenariat Canada–États-Unis renouvelé, annoncée par le premier ministre et le président des États-Unis le 23 février 2020, comprend la possibilité d’une croissance propre en renforçant le Plan d’action Canada–États-Unis pour une transformation industrielle nette zéro. Les batteries de véhicules essentielles à zéro émission et le stockage d’énergie renouvelable. Ces technologies nécessitent des intrants minéraux et métalliques précis, dont la demande devrait augmenter de façon exponentielle dans certains cas. Dans le cadre du Plan d’action conjoint, les États-Unis et le Canada travaillent en collaboration pour bâtir des chaînes d’approvisionnement mondiales résilientes et essentielles en matière de minéraux qui profiteront aux deux pays.

La demande accrue de produits et de services de croissance propre tire également parti des forces technologiques canadiennes — stockage de l’énergie, énergies renouvelables, électrification et distribution d’électricité au moyen de réseaux intelligents, et de l’expertise des entreprises d’infrastructure canadiennes mondiales en matière de services — gestion de projets, l’ingénierie et la consultation. Les efforts visant à faciliter la reprise après la COVID-19 présentent une occasion de transformation pour stimuler la croissance économique grâce à des investissements dans des infrastructures vertes et résistantes au changement climatique.

Les entreprises canadiennes ont une grande expérience de la construction et de l’exploitation de certaines des plus grandes centrales d’énergie renouvelable au monde, par l’intermédiaire de promoteurs, de sociétés d’ingénierie, de fabricants d’équipement et de fournisseurs.

Changements climatiques et ajustement carbone aux frontières

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Contexte

Approche du Canada en matière de tarification du carbone

Le Canada dispose d’une tarification du carbone depuis 2019, connue sous le nom d’Approche pancanadienne pour une tarification de la pollution par le carbone.  Cette dernière donne aux provinces et aux territoires la possibilité d’élaborer leur propre système de tarification du carbone, à condition que le système satisfasse aux critères établis en vue de garantir que tous les systèmes sont rigoureux, équitables et efficaces (connus sous le nom de modèle fédéral).

Le 11 décembre 2020, le Canada dévoilé son plan climatique renforcé, « Un environnement sain et une économie saine ». Le plan prévoit 15 milliards de dollars d’investissements pour bâtir une économie plus forte, plus propre, plus résiliente et plus inclusive. Dans le cadre du plan climatique renforcé du Canada, le gouvernement du Canada propose de continuer à fixer un prix sur la pollution par le carbone après 2022, à raison de 15 dollars par an jusqu’en 2030. Le gouvernement s’engagera avec les provinces et les territoires, ainsi qu’avec les organisations autochtones, sur la proposition d’augmenter la tarification du carbone de 50 $/tonne en 2022 (l’objectif actuel de la politique), en procédant par tranches annuelles de 15 $/tonne jusqu’à concurrence de 170 $/tonne en 2030.

État actuel des initiatives américaines en matière de lutte contre le changement climatique

Le président Biden a fait de la lutte contre les changements climatiques une priorité clé de son programme visant à bâtir un meilleur programme. En plus des engagements à rejoindre l’Accord de Paris et atteindre zéro émission nette d’ici 2050, le programme de politique commerciale de l’administration Biden pour 2021 privilégie l’utilisation du commerce pour promouvoir la durabilité environnementale.

Cela comprend, entre autres, la négociation et la mise en œuvre de normes environnementales rigoureuses; l’exploration et l’élaboration d’approches de marché et de réglementation pour s’attaquer aux émissions de gaz à effet de serre dans le système mondial d’échange de droits d’émission, y compris la prise en compte des ajustements de carbone à la frontière (ACF), la collaboration avec les partenaires commerciaux à mesure qu’ils élaborent leurs propres approches; la prise de mesures contre les partenaires commerciaux qui ne respectent pas leurs obligations environnementales; et la promotion de la résilience des chaînes d’approvisionnement en énergie renouvelable. Le président Biden s’est également engagé à inclure des conditions dans les futurs accords commerciaux sur les engagements des partenaires à atteindre les cibles climatiques renforcées de l’Accord de Paris. Un engagement précoce avec les États-Unis est essentiel pour protéger les intérêts canadiens et pour positionner le Canada afin qu’il participe à ces discussions sur les ACF.

Exportations d’énergie propre (hydro)

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Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Lors de la réunion du premier ministre et du président qui a eu lieu le 23 février : Les dirigeants ont convenu d’adopter une approche coordonnée pour accélérer les progrès en matière d’infrastructures énergétiques propres, durables et résilientes, notamment en encourageant la transmission transfrontalière d’électricité propre.

Le 24 février 2021, l’International Trade Commission (ITC) des États-Unis a publié un rapport sur les effets économiques de l’augmentation des engagements en matière d’énergie renouvelable en Nouvelle-Angleterre et au Massachusetts, et sur le rôle des importations d’électricité renouvelable. Le Canada et certaines provinces ont témoigné aux audiences de l’ITC. La principale conclusion est que le Massachusetts peut respecter ses engagements accrus en matière d’énergie renouvelable et propre avec une augmentation relativement faible des tarifs de détail de l’électricité. Favorable pour le Canada, le rapport indique que l’augmentation des importations d’énergie hydroélectrique du Canada appuiera probablement les objectifs de réduction des émissions de carbone du Massachusetts.

Plus de 30 lignes de transport d’électricité transfrontalières traversent la frontière canado-américaine. Ceux-ci sont exploités dans le cadre de contrats à long terme (p. ex., Hydro-Québec fournit 25 % de son électricité au Vermont) et sur le marché au comptant selon l’offre, la demande et les prix.

Grâce à ce commerce d’électricité existant, les exportations d’hydroélectricité du Canada prennent de l’expansion avec Hydro Québec New England Clean Energy Connect (NECEC), qui approvisionne le Massachusetts et le réseau de la Nouvelle-Angleterre en vertu d’un contrat de 20 ans qui traverse le Maine. Le projet a obtenu tous les permis fédéraux et étatiques, et les travaux préalables à la construction ont commencé. L’opposition locale au projet demeure et le litige se poursuit, mais on ne s’attend pas à une intervention fédérale. Le Champlain-Hudson Power Express (CHPE) d’Hydro-Québec fournirait de l’énergie propre au gouvernement de la ville de New York. Le projet est entièrement autorisé au niveau des États américains et du gouvernement fédéral, de sorte que la construction pourrait commencer si un accord d’approvisionnement comprenant le financement du projet est conclu. Le 1er juillet 2020, Manitoba Hydro a mis en service un nouveau projet d’exportation et d’importation, la Great Northern Transmission Line (GNTL) entre la province et le Minnesota.

Vaccins (loi sur la production de défense/décrets, coopération canado-américaine en matière de vaccins)

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Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Le 21 janvier 2021, le président Biden a signé un décret intitulé « Sustainable Public Health Supply Chain » [chaîne d’approvisionnement durable en matière de santé publique] afin d’ordonner aux autorités de sécuriser les approvisionnements nécessaires pour répondre aux besoins nationaux liés à la COVID-19, y compris par le biais des autorités de la Loi sur la production de défense (LPD).

Depuis la publication de ce décret, l’administration Biden a invoqué la LDP pour augmenter la production de vaccins par les fabricants américains. Les commandes prioritaires du gouvernement américain n’interdisent pas explicitement les exportations. Cependant, une fois qu’une entreprise américaine a reçu une commande du gouvernement américain en vertu de la LDP, elle est légalement tenue de se conformer à cet ordre en priorité. Un fournisseur peut continuer à exécuter d’autres commandes pendant qu’il travaille sur une commande prioritaire, si ses stocks sont suffisants, conformément aux détails de la commande.

Le Canada bénéficie d’une exemption aux restrictions à l’exportation de certains produits médicaux connexes en vertu de la Federal Emergency Management Agency (FEMA); cette exemption est en vigueur jusqu’au 30 juin 2021. Ces restrictions ne concernent pas les vaccins contre la COVID-19.

La Maison-Blanche a annoncé le 19 mars 2021 que les États-Unis autoriseront l’exportation de 1,5 million de doses de vaccin AstraZeneca-Oxford vers le Canada. Cela fera partie des 20 millions de doses que le Canada a obtenues grâce à un accord bilatéral avec AstraZeneca.

Le Canada recevra 1,5 million de doses fin mars et, en contrepartie, un nombre égal de doses sera fourni aux États-Unis à une date ultérieure par AstraZeneca.

Loi sur les services publics d’électricité au mexique

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Contexte

Environ 4,1 milliards de dollars américains d’investissements canadiens au Mexique sont à risque, notamment de la part d’entreprises comme ATCO, JCM, Northland Power et Canadian Solar. Le 3 mars, le Sénat du Mexique a adopté un projet de loi qui vise à défaire de nombreux éléments de la réforme énergétique du Mexique qui a ouvert le pays aux investissements internationaux, y compris ceux du Canada. Le président López Obrador avait soumis le projet de loi au Congrès le 1er février avec un statut prioritaire.

La loi codifie essentiellement bon nombre des modifications réglementaires qui ont été tentées et qui ont fait l’objet d’injonctions au cours de la dernière année. Il s’agit notamment de donner une préférence claire au service public national, le CFE, pour qu’il l’expédie sur le réseau, de reléguer les producteurs d’énergie propre (qui appartiennent en grande partie à des intérêts étrangers) à une position plus faible, ce qui limite les garanties de vente sur le réseau; de centraliser les processus d’octroi de permis au sein du secrétaire à l’énergie; ainsi que le démantèlement du marché de gros de l’énergie.

L’application de la loi a été suspendue par les tribunaux mexicains à la suite de nombreuses injonctions. La Cour suprême se prononcera probablement sur la constitutionnalité de la loi à l’automne 2021.

Explication des changements d’un exercice à l’autre

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Le budget principal des dépenses 2021-2022 comprend :

Faits et chiffres à l’appui

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Allocation par responsabilité essentielle

Faits et chiffres à l’appui

Allocation par responsabilité essentielle

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Contexte

Commerce et investissement

Faits et chiffres à l’appui

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Contexte

Note d’information sur le plan ministériel 2021-2022

Historique

Note d’information sur le rapport sur les résultats ministériels 2019-20

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Voici les principaux résultats d’Affaires mondiales Canada :

Contexte

Explication des écarts

Réseau du Canada à l’étranger

*Does not include Taiwan or the West Bank/ *Ne comprend pas Taïwan ni la Cisjordanie.

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Historique

Aperçu du budget principal des dépenses 2020-2021 (exercice précédent)

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Faits et chiffres à l’appui

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Contexte

Comptes publics 2019-2020 — Voyages et conférences

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Faits et chiffres à l’appui

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