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Comparution du ministre des Affaires étrangères devant le Comité permanent des affaires étrangères de la Chambre des communes et le développement international (FAAE) – Notes sur les questions névralgiques – Matériel de breffage

2021-04-29

Table des matières

Scénario de la rencontre

Membres du comité et intérêts

Travaux du comité

Depuis votre dernière comparution, le FAAE a tenu ou planifié de multiples séances pour entendre les ministres et les fonctionnaires d’AMC :

Autres études/questions :

Biographies des membres du Comité

Sven Spengemann (PLC—Mississauga—Lakeshore, Ont.),Président

Principaux intérêts liés à AMC

Rôles parlementaires

M. Spengemann est membre de nombreuses associations parlementaires et de nombreux groupes interparlementaires depuis son élection en 2015. Depuis février 2020, il est coprésident de l’Association parlementaire Canada-Afrique (CAAF). Il est membre de l’Association parlementaire canadienne de l’OTAN (CANA) depuis 2016 et du Groupe canadien de l’Union interparlementaire depuis 2015. Il a été membre de l’Association législative Canada-Chine (CACN) de novembre 2016 à mars 2017.

Participation notable à des comités

Expérience

M. Spengemann a obtenu son diplôme en droit d’École de droit Osgoode Hall et a été admis au Barreau de l’Ontario en juin 2000. Il a poursuivi des études supérieures au Collège d’Europe en Belgique et à la Harvard Law School. Les travaux universitaires de M. Spengemann lui ont valu de nombreux prix et distinctions, dont une bourse d’études du programme Fulbright Canada–États-Unis.

M. Spengemann a travaillé au Conseil privé du gouvernement du Canada à titre d’analyste principal des politiques, où il a dirigé les processus politiques interministériels fédéraux dans les domaines de la gestion des risques, de la coopération internationale et de la sécurité nationale. Il a également été fonctionnaire des Nations Unies à Bagdad au sein de la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Irak (MANUI). En Irak, M. Spengemann a négocié des protocoles opérationnels avec les forces de coalition américaines afin d’assurer un soutien opérationnel et médical ainsi que sur le plan de la sécurité à la mission des Nations Unies.

M. Spengemann prononce souvent des conférences au sein de la collectivité en matière d’affaires internationales, de diplomatie et de maintien de la paix et a été invité par l’Association de l’OTAN pour parler de son travail avec la MANUI et de la transition en cours en Irak. Il continue à travailler étroitement à l’échelle locale avec des communautés du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, notamment en Irak, dans la région du Kurdistan irakien, en Égypte, en Somalie et en Syrie.

Expérience et déclarations propres aux questions

Le 9 mars 2020, M. Spengemann a posé une question sur la violence à Delhi pendant la période des questions. Il a souligné qu’au moins 50 personnes ont perdu la vie et que des centaines d’autres ont été blessées. M. Spengemann a déclaré que l’un des éléments à l’origine de la dissension était la modification de la loi sur la citoyenneté qui a été récemment adoptée par le gouvernement indien.

Le 6 février 2020, M. Spengemann a pris la parole à la Chambre des communes pour parler de sa visite aux

camps de réfugiés rohingyas à Cox’s Bazar. Cheryl Hardcastle et lui devaient comparaître devant le SDIR le 24 mars, mais l’audience a été annulée.

Au cours de la 42e législature, M. Spengemann a parlé de ce que le gouvernement avait fait pour promouvoir la paix, les droits de la personne et la démocratie à l’échelle internationale. Il a également parlé de son voyage au Sénégal et au Mali avec le Comité permanent de la défense nationale de la Chambre des communes.

L’hon. Michael D. Chong, C.P. (PCC – Wellington–Halton Hills, Ont.), Vice-président, porte-parole en matière d’affaires étrangères

Principaux intérêts

Rôles parlementaires

M. Chong agit actuellement à titre de porte-parole officiel de l’opposition en matière d’affaires étrangères. Le député Chong a assumé le rôle de président du Conseil privé de la Reine pour le Canada, de ministre des Affaires intergouvernementales, et de ministre des Sports de février à novembre 2006. Il a été membre de l’Association parlementaire canadienne de l’OTAN (CANA), de l’Association législative Canada-Chine (CACN), du Groupe interparlementaire Canada–États-Unis (CEUS), notamment.

Participation notable à des comités

Expérience

M. Chong a été élu pour la première fois au Parlement en 2004 et a été président de nombreux comités permanents de la Chambre des communes. Il est le cofondateur et un membre du caucus multipartite sur le climat depuis sa création en 2011. Au cours de la 42e législature, le député Chong a été le porte-parole de l’opposition officielle pour l’infrastructure ainsi que pour les sciences. En 2015, la Loi de 2014 instituant des réformes de Chong a été adoptée par le Parlement et est entrée en vigueur.

Avant son élection, M. Chong a agi à titre de dirigeant principal de l’information pour l’Association des joueurs de la Ligue nationale de hockey

et comme consultant principal en technologie auprès de l’Autorité aéroportuaire du Grand Toronto pour le réaménagement de l’aéroport international Pearson. Le député Chong a cofondé l’Institut du Dominion, maintenant connu sous le nom de Historica Canada, un organisme voué à sensibiliser les Canadiens à l’histoire et à l’éducation civique et siège actuellement à son Conseil des gouverneurs. M. Chong a étudié au Collège de Trinity de l’Université de Toronto où il a obtenu un diplôme en philosophie.

Expérience et déclarations propres aux questions

Le 7 octobre 2020, le député Chong a parlé de l’Iran pendant la période des questions. Il a demandé au premier ministre à quel moment le gouvernement allait inscrire le Corps des gardiens de la révolution islamique à titre d’organisation terroriste. Le 30 septembre 2020, le député Chong a félicité le gouvernement d’avoir imposé de nouveau des sanctions au Bélarusse.

Chine

Le 30 septembre 2020, le député Chong a affirmé que la Chine violait les droits de la personne et les traités internationaux dans la façon dont elle traitait Michael Spavor, Michael Kovrig, les Ouïghours et les habitants de Hong Kong. Il a demandé si le gouvernement imposerait des sanctions aux personnes responsables en Chine.

Le 10 décembre 2019, le député Chong a pris la parole à la Chambre des communes pour parler des relations du Canada avec la Chine. Il a déclaré : « Madame la Présidente, en réponse aux préoccupations d’ordre économique exprimées par de nombreux députés à propos de nos relations avec la Chine, je dirais que les valeurs et les principes sur lesquels notre pays est fondé, comme la démocratie, les droits de la personne et la primauté du droit, sont plus importants que les préoccupations économiques. Ces principes, nous risquons de les miner si nous continuons de ne voir que les conséquences économiques qu’engendrerait une redéfinition de nos relations avec la Chine. » Il a poursuivi en expliquant comment la Chine a de plus en plus recours au chantage économique, notamment en attaquant les producteurs canadiens de porc, de bœuf et de canola. Le député Chong a également fait part de ses préoccupations concernant les Ouïghours dans les camps de concentration et la campagne systématique de Beijing visant à éradiquer cette population de manière génocidaire. Enfin, il a demandé si le gouvernement allait adopter une position plus ferme, plus forte et plus claire sur Hong Kong.

Le 24 janvier 2021, conjointement avec le député du PCC Garnett Genuis, il a publié une déclaration des conservateurs demandant au gouvernement de reconnaître le génocide ouïghour, d’encourager les alliés à faire de même et de mettre à jour ses conseils aux voyageurs afin de refléter les menaces potentielles pour les Canadiens qui se rendent en Chine. Le Journal de Montréal a rapporté : MM. Chong et Genuis ont indiqué qu’ils ont l’intention d’utiliser « divers outils parlementaires pour que le Parlement reconnaisse ce génocide, et ce, le plus tôt possible ».

Le 26 mars, à la période des questions, il a évoqué les procès secrets de Michael Kovrig et Michael Spavor et a interrogé le gouvernement sur sa participation à la BAII. Le 27 mars, le député Chong, ainsi que des membres du SDIR, ont été expressément visés par des sanctions chinoises auxquelles il a répondu en affirmant qu’il les considérait comme une marque d’honneur. Le 30 mars, il s’est inquiété sur Twitter du fait que les Chinois limitaient l’accès à l’équipe d’enquêteurs de l’OMS.

Le 12 avril, il a accusé le gouvernement de menacer d’annuler le financement du Forum annuel d’Halifax sur la sécurité internationale si ce dernier attribuait le prix John McCain à la présidente de Taïwan et a voulu savoir si le Canada soutenait la participation de Taïwan à l’Assemblée de l’OMS de mai 2021.

Contrôle des exportations d’armes

Le 6 octobre, à l’occasion de l’Adresse en réponse au discours du Trône, le député Chong a fait remarquer que le gouvernement n’a pas respecté ses obligations internationales dans le cadre du TCA en autorisant les exportations d’armes vers l’Arabie saoudite et la Turquie. À la période des questions du 26 octobre, le député Chong a demandé si le premier ministre a dérogé à la recommandation d’AMC et a approuvé l’exportation de systèmes de drones vers la Turquie, affirmant que leur détournement vers le conflit entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan constitue une violation flagrante du TCA, de l’Arrangement de Wassenar et des lois canadiennes. Le 3 novembre 2020, le député Chong a continué sa série de questions et a demandé si le premier ministre avait accepté la demande du premier ministre Erdogan concernant l’exportation de systèmes de drones vers la Turquie.

À la période des questions du 24 mars, le député Chong a évoqué les documents fournis au Comité sur les exportations d’armes vers la Turquie, arrivant à la conclusion selon laquelle « après que le lobby des exportateurs d’armes et les autorités turques ont légèrement augmenté la pression sur le gouvernement, et après qu’on a assuré au gouvernement que les armes ainsi exportées serviraient à défendre les droits de la personne, le gouvernement a cédé, il a naïvement infirmé la décision prise auparavant, et il a autorisé la vente d’armes à la Turquie ».

Stéphane Bergeron (BQ—Montarville, Qc), Vice-président, porte-parole en matière d’affaires étrangères

Principaux intérêts liés à AMC

Rôles parlementaires

Le député Bergeron est actuellement le porte-parole en matière d’affaires étrangères du Bloc Québécois (BQ). Il est membre de nombreuses associations parlementaires et de nombreux groupes interparlementaires, notamment l’Association législative Canada-Chine (CACN) et l’Association parlementaire canadienne de l’OTAN (CANA). Il a également été le whip du BQ de 1997 à 2001.

Participation notable à des comités

Expérience

M. Bergeron a été député du BQ à la Chambre des communes de 1993 à 2005 et à l’Assemblée nationale du Québec de 2005 à 2018. En 2019, il est revenu à la Chambre des communes en tant que membre du BQ.

M. Bergeron est titulaire d’un baccalauréat et d’une maîtrise en sciences politiques. Après avoir quitté pour la première fois la Chambre des communes et avoir siégé à l’Assemblée nationale du Québec pendant 13 ans, il a été registraire du cégep de Rimouski.

Il était auparavant conseiller politique et assistant à l’enseignement à l’Université Laval au sein du département de Science politique. De 1984 à 1993, il a servi dans les Forces canadiennes en tant qu’officier du Cadre des instructeurs de cadets de la marine.

Expérience et déclarations propres aux questions

La majorité des déclarations de M. Bergeron ont porté sur la Chine, notamment sur la vacance du poste d’ambassadeur pendant huit mois et les conséquences de cette situation sur les relations bilatérales.

Il a soulevé la question des droits de la personne lors de la période des questions, demandant « Qu’est-ce que cela va prendre pour que le gouvernement s’active enfin pour faire libérer Raïf Badawi? » Puis il a poursuivi sa question en déclarant : « C’est scandaleux qu’après sept ans, Raïf Badawi croupisse encore en prison sans avoir commis le moindre crime. Si le gouvernement est capable de s’asseoir et de travailler avec l’Arabie saoudite au G20, s’il est capable de s’asseoir avec l’Arabie saoudite pour faire des affaires, notamment pour lui vendre des armes, il est certainement capable de s’asseoir avec l’Arabie saoudite pour exiger la libération de Raïf Badawi. » Sur les médias sociaux, il a défendu les intérêts des enfants canadiens dans les camps de réfugiés syriens afin que ceux-ci soient rapatriés par le gouvernement, a dénoncé la privatisation et les injustices sociales au Chili, a critiqué l’absence de mesures prises par le Canada en ce qui concerne le plan d’annexion d’Israël.

À l’annonce de la levée par le Canada de son interdiction d’exporter des produits militaires vers l’Arabie saoudite, le député Bergeron a publié un gazouillis : Aurait-on profité de la crise (COVID‑19) pour aller de l’avant en catimini avec cette décision controversée, en espérant qu’elle passe sous le radar?

En ce qui concerne la COVID‑19, sur les médias sociaux, le député Bergeron a critiqué le gouvernement pour son omission de fermer ses frontières avec les États-Unis. Il a également commenté le rapatriement des Canadiens en disant que le ministre Champagne devait tenir sa promesse d’offrir un soutien consulaire et financier aux Canadiens à l’étranger. Le chef du BQ, Yves-François Blanchet, a également exprimé très tôt ses inquiétudes quant au maintien de l’ouverture de la frontière canado-américaine, insistant sur le fait que toute entrée non essentielle devrait être interdite. En ce qui concerne le rapatriement des Canadiens, il a souligné qu’aucun Canadien ne devrait être abandonné. Il a critiqué le gouvernement compte tenu des fermetures des consulats et des missions. Il a demandé aux membres de son caucus d’aider de toutes les manières possibles les efforts de rapatriement des Québécois. Cependant, le 9 avril, il a remercié AMC et les fonctionnaires consulaires pour leur travail titanesque. En ce qui concerne la vaccination, en mars, il a commenté un article du Journal de Québec intitulé Le vaccin comme baïonnette : Par sa « diplomatie des vaccins », la « Chine (cherche à couper) l’herbe sous le pied à ceux qui appellent au boycottage des Jeux de Pékin pour son horrible bilan en matière de droits de la personne, (notamment) des Ouïghours » […].

Jack Harris (NPD - St. John’s-Est, T.-N.-L.), Porte-parole en matière d’affaires étrangères

Principaux intérêts liés à AMC

Rôles parlementaires

M. Harris est actuellement le porte-parole du NPD en matière d’affaires étrangères, de sécurité publique et de l’Agence de promotion économique du Canada atlantique. Il est également le porte-parole adjoint en matière de défense.

Participation notable à des comités

Expérience

M. Harris est un avocat et un politicien de Terre-Neuve-et-Labrador. Il a représenté St. John’s-Est à plusieurs reprises : de 1987 à 1988, de 2008 à 2015, et il a de nouveau remporté son siège en 2019. Il a été le chef du Nouveau parti démocratique de Terre-Neuve-et-Labrador de 1992 à 2006.

Expérience et déclarations propres aux questions

Le 10 décembre 2019, M. Harris a pris la parole à la Chambre des communes pour exprimer son soutien à la création d’un comité spécial sur les relations entre le Canada et la Chine. Il a déclaré : « Madame la Présidente, de toute évidence, la relation se détériorerait. Depuis à peu près un an, la Chine nous montre, comme dans ce cas-ci, combien il lui est facile de prendre des mesures préjudiciables à des personnes. Nous devons agir et agir vite. » Le même jour, M. Harris a également parlé de l’importance pour le Canada de s’engager dans le multilatéralisme comme solution aux tensions actuelles entre le Canada et la Chine. Le 30 octobre 2020, le député Harris a demandé au ministre de divulguer les détails de son enquête sur l’exportation de systèmes de drones vers la Turquie et de cesser toute exportation. Le 13 mars 2021, le député Harris a commenté l’article du Globe and Mail du 12 mars : Il semble que le gouvernement libéral ait « décidé que les relations avec la Turquie étaient plus importantes que ses obligations en ce qui concerne le contrôle des armes » [traduction]. Le 24 mars, à la suite d’un article relatant le cyberespionnage chinois des Ouïghours canadiens sur Facebook, il a publié le gazouillis suivant : Il n’est pas acceptable que ce genre de surveillance se produise au Canada. Le gouvernement libéral a l’obligation d’exiger de Facebook et des autres géants des médias sociaux qu’ils s’assurent qu’ils ne sont pas utilisés comme un outil au profit des gouvernements autoritaires. [traduction] #NDP #StandardwithUyghurs

Robert Oliphant (PLC – Don Valley-Ouest, Ont.), Secrétaire parlementaire du Ministre des affaires étrangères

Principaux intérêts liés à AMC

Rôles parlementaires

Rob Oliphant a été nommé secrétaire parlementaire du ministre des Affaires étrangères en mai 2019 et il a conservé ce rôle au cours de la 43e législature.

Il participe activement à des associations parlementaires. Il est notamment membre de l’Association législative Canada-Chine depuis décembre 2015.

Participation notable à des comités

Expérience

M. Oliphant a été élu pour la première fois à la Chambre des communes en octobre 2008. Il a été battu aux élections fédérales de 2011, mais a été réélu en 2015 et 2019.

M. Oliphant a obtenu un baccalauréat en commerce de l’Université de Toronto en 1978. Pendant ses années d’étude à l’Université de Toronto, il a été actif au sein du club libéral de l’Université de Toronto, ainsi que des (nouveaux) jeunes libéraux de l’Ontario. Après avoir obtenu une maîtrise en théologie de la Vancouver School of Theology, il a été ordonné ministre de l’Église unie en 1984. Son titre officiel est le Révérend Docteur Robert Oliphant, député.

M. Oliphant a travaillé au bureau du premier ministre David Peterson en 1989. Il a ensuite travaillé pour deux ministres provinciaux, Christine Hart, ministre de la Culture et des Communications, et Mavis Wilson, ministre responsable des questions relatives aux femmes.

Expérience et déclarations propres aux questions

M. Oliphant défend fréquemment le modèle du Canada en matière de politique étrangère en affirmant que celui-ci « est basé sur le renouvellement d’un ordre international réglementé que les Canadiens ont construit ensemble, la protection des droits universels de la personne et le soutien aux démocraties » et que « dans un certain nombre de dossiers critiques, nous montrons la voie, que ce soit au Venezuela, au Moyen-Orient, en Chine ou ailleurs dans le monde. Nous continuerons à soutenir nos alliés et nos partenaires de l’OTAN tout en faisant en sorte que la prépondérance du Canada demeure et soit reconnue dans notre monde, auprès de nos alliés et des pays aux vues similaires aux nôtres qui travaillent avec nous. »

M. Oliphant a fait mention des services consulaires canadiens à l’étranger dans différents contextes, y compris le comité, les médias sociaux et les débats de la Chambre des communes. Il a affirmé à quelques reprises que le retour de Michael Kovrig et de Michael Spavor est la priorité absolue du gouvernement.

Peter Fonseca (PLC—Mississauga Est — Cooksville, Ont.)

Principaux intérêts liés à AMC

Rôles parlementaires

Peter Fonseca a été membre de la Section canadienne de l’Association parlementaire du Commonwealth (CCOM) de décembre 2018 à mars 2019. Il a également été membre de l’Association parlementaire canadienne de l’OTAN (CANA) de septembre 2018 à mars 2019 et de l’Association législative Canada-Chine (CACN) de décembre 2016 à mars 2017.

Participation notable à des comités

Expérience

M. Fonseca a été élu pour la première fois à la Chambre des communes en 2015. Avant de faire le saut en politique fédérale, il a été membre de l’Assemblée législative de l’Ontario et a fait partie du cabinet du premier ministre McGuinty. M. Fonseca est né à Lisbonne, au Portugal, et a immigré à Toronto avec sa famille en 1968. Il est diplômé de l’Université St. Michael’s et a fréquenté l’Université de l’Oregon, où il a obtenu un baccalauréat ès arts grâce à une bourse aux étudiants-athlètes Il est également titulaire d’un baccalauréat en éducation de l’Université de Windsor. Il a travaillé comme consultant principal en gestion du rendement pour la Coach Corporation, et a dirigé une société d’importation et de distribution au Portugal.

Expérience et déclarations propres aux questions

Le député Fonseca a parlé de la Chine devant divers comités parlementaires, notamment le sous-comité des droits internationaux de la personne. En tant qu’ancien membre du TCCE, M. Fonseca a concentré ses commentaires sur les dossiers liés à AMC relatifs au commerce international lors du débat à la Chambre et devant le comité. Plus récemment, il a pris la parole à la Chambre pour parler de la Loi de mise en œuvre de l’Accord Canada–États-Unis–Mexique.

L’hon. Hedy Fry (PLC—Vancouver Centre, C.-B.)

Principaux intérêts liés à AMC

Rôles parlementaires

Dre Fry a été secrétaire parlementaire du ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration et du ministre des Ressources humaines et du Développement des compétences (Initiative des travailleurs formés à l’étranger) de juillet 2004 à novembre 2005. Elle a également occupé le poste de secrétaire parlementaire du ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration de décembre 2003 à juin 2004. Dre Fry est membre de nombreuses associations parlementaires et de nombreux groupes interparlementaires depuis 2002. Elle est actuellement à la tête de la Délégation canadienne à l’Assemblée parlementaire de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (AP OSCE) et est la représentante spéciale de l’AP OSCE sur les questions de genre. Elle préside également l’Association canadienne des parlementaires pour la population et le développement.

Participation notable à des comités

Expérience

Mme Fry est une politicienne et médecin canado-trinidadienne. Elle a achevé sa formation médicale au Royal College of Surgeons d’Irlande. Elle est actuellement la femme membre du Parlement ayant la plus longue ancienneté, ayant remporté neuf élections consécutives dans la circonscription de Vancouver-Centre. Mme Fry a travaillé à l’hôpital St. Paul de Vancouver pendant 23 ans. Elle a été présidente de la British Columbia Federation of Medical Women en 1977. Elle a été présidente de l’Association médicale de Vancouver de 1988 à 1989, de l’Association médicale de la Colombie-Britannique en 1990-1991 ainsi que du Comité sur le multiculturalisme de l’Association médicale canadienne de 1992 à 1999.

Expérience et déclarations propres aux questions

En janvier de cette année, Mme Fry a parlé de l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM).

Mme Fry a pris la parole à la Chambre pour parler de la mutilation génitale féminine (MGF). Elle a déclaré : « En 1997, le gouvernement libéral a criminalisé cette pratique au Canada. Nous encourageons maintenant les autres pays, les donateurs, les organisations des Nations Unies et la société civile à s’engager dans la lutte pour éliminer la mutilation des organes génitaux féminins partout dans le monde. […] Mais il faut en faire davantage. Pour atteindre notre but, il faut que les gouvernements adoptent des lois pour protéger les droits des femmes et des jeunes filles en instaurant des politiques qui leur donnent les moyens d’agir, tout particulièrement en cette année Beijing+25, afin de se rappeler que les droits des femmes sont des droits de la personne. »

En 2017, Mme Fry a pris la parole à la Chambre au sujet des femmes et des filles réfugiées et migrantes dans le monde : « Parmi les 65 millions de personnes déplacées par les conflits, 55 % sont des femmes et des enfants. Les femmes et les jeunes filles déplacées sont souvent victimes de viols, d’esclavage sexuel et de mariages forcés. […] Tandis que nous célébrons les progrès réalisés ici, rappelons-nous que les droits des femmes sont simplement des droits de la personne, et qu’on ne pourra célébrer pleinement que lorsque toutes les femmes auront ces droits. »

Ruby Sahota (PLC — Brampton-Nord, Ont.)

Principaux intérêts liés à AMC

Rôles parlementaires

Depuis qu’elle est devenue députée en 2015, Mme Sahota a été membre de nombreuses associations parlementaires et de nombreux groupes interparlementaires. Elle a participé à la Section canadienne de l’Association parlementaire du Commonwealth (CCOM) de janvier 2016 à février 2018, à l’Association parlementaire canadienne de l’OTAN de septembre 2018 à mars 2019, au Groupe interparlementaire Canada–États-Unis (CEUS) de janvier 2016 à avril 2018 et à l’Association législative Canada-Chine (CACN) de décembre 2015 à 2016.

Participation notable à des comités

Expérience

Avant sa carrière politique, Mme Sahota a travaillé comme avocate, exerçant pendant cinq ans dans les domaines du droit pénal, du contentieux civil et du règlement de différends dans les secteurs public et privé. Elle est titulaire d’un baccalauréat ès arts combiné avec spécialisation en sciences politiques et en études sur la paix de l’Université McMaster et d’un doctorat en droit avec concentration en litiges de la Thomas M. Cooley Law School.

Expérience et déclarations propres aux questions

Mme Sahota a pris la parole à la Chambre des communes à l’occasion du dixième anniversaire de la fin de la guerre au Sri Lanka, demandant au ministre des Affaires étrangères ce que le gouvernement fait pour que les responsables des atrocités rendent des comptes.

MmeSahota est une partisane des améliorations apportées au système d’immigration canadien sous le gouvernement libéral, « nous avons] un système d’immigration efficace sur lequel les Canadiens, ceux qui désirent devenir Canadiens et tous les membres de notre société peuvent compter ».

Mme Sahota s’est exprimée sur le racisme à la Chambre, en soulignant que « la communauté sikhe a été victime de racisme, de discrimination et de violence ».

Ya’ara Saks (PLC — York-Centre, Ont.)

Principaux intérêts liés à AMC

Rôles parlementaires

Mme Saks a été élue lors d’une élection partielle le 26 octobre 2020.

Participation notable à des comités

Expérience

Avant son élection, Mme Saks était propriétaire d’une petite entreprise locale et défendait depuis longtemps les intérêts de la communauté. Elle a également occupé des fonctions de conseil en matière de politique, de communication et de gestion de projet au Canada et en Israël.

Elle milite pour un meilleur accès aux services de santé mentale et était la directrice de Trauma Practice for Health Communities, une organisation caritative locale.

Mme Saks est titulaire d’un grade de premier cycle en sciences politiques et en études sur le Moyen-Orient de l’Université McGill et d’une maîtrise en relations internationales et en diplomatie de l’Université hébraïque de Jérusalem.

Expérience et déclarations propres aux questions

Mme Saks a posé une question à la Chambre des communes sur la montée de l’antisémitisme.

Garnett Genuis (PCC — Sherwood Park-Fort Saskatchewan, Alb.), Porte-parole en matière de développement international et de droits de la personne

Principaux intérêts

Rôles parlementaires

Garnett Genuis est actuellement le porte-parole du Parti conservateur en matière de développement international et de droits de la personne. Il a précédemment agi à titre de porte-parole du Parti conservateur en matière de relations sino-canadiennes et de multiculturalisme. Il a également été membre de l’Association parlementaire canadienne de l’OTAN (CANA) de septembre 2018 à mars 2019 et du Groupe interparlementaire Canada–États-Unis (CEUS) de février à mars 2017. En septembre 2017, il a déclenché un débat d’urgence à la Chambre des communes concernant la situation désespérée des musulmans rohingyas au Myanmar, et il a présenté un projet de loi d’initiative parlementaire et de nombreuses pétitions au cours des deux dernières législatures afin d’attirer l’attention sur la lutte contre le trafic d’organes humains.

Participation notable à des comités

M. Genuis a été élu en 2015 et en 2019. Il a grandi dans le comté de Strathcona et s’est engagé dans sa communauté en faisant du bénévolat auprès de diverses organisations, dont un centre de soins local. À l’âge de 15 ans, il a commencé à rédiger une chronique pour le Sherwood Park News, dont il demeure un collaborateur régulier à titre de député.

M. Genuis est titulaire d’un baccalauréat en affaires publiques et en gestion de politiques de l’Université Carleton et d’une maîtrise ès sciences en philosophie et en politique publique de la London School of Economics. Avant son élection, il a travaillé au sein du cabinet du premier ministre.

Expérience et déclarations propres aux questions

M. Genuis intervient souvent à la Chambre des communes pour parler d’une variété de questions liées aux affaires étrangères. Au cours de la 43e législature, il a interrogé le gouvernement sur l’Iran, le Sri Lanka, les relations entre le Canada et la Chine et Taïwan pendant la période de questions. Il a également suscité un débat d’urgence à la Chambre des communes concernant le génocide des musulmans rohingyas en Birmanie et a présenté un projet de loi d’initiative parlementaire visant à lutter contre le trafic d’organes humains.

Le 15 octobre 2020, à l’occasion d’une séance d’information sur le développement international donnée par des fonctionnaires du Ministère, le député Genuis a demandé des détails concernant le Centre canadien pour la paix, l’ordre et la bonne gouvernance, ainsi qu’il est décrit dans la lettre de mandat de la ministre Gould et du ministre Champagne.

Le 26 novembre 2020, il a présenté une motion (M-55) visant à lutter contre l’ingérence des États étrangers au Canada.

Le 24 janvier, conjointement avec le porte-parole en matière d’affaires étrangères Chong, il a publié une déclaration des conservateurs demandant au gouvernement de reconnaître le génocide ouïghour, d’encourager les alliés à faire de même et de mettre à jour ses conseils aux voyageurs afin de refléter les menaces pour les Canadiens qui se rendent en Chine. Le Journal de Montréal a rapporté : MM. Chong et Genuis ont indiqué qu’ils ont l’intention d’utiliser « divers outils parlementaires pour que le Parlement reconnaisse ce génocide, et ce, le plus tôt possible ».

Kerry Diotte (PCC — Edmonton Griesbach, Alb.)

Principaux intérêts liés à AMC

Rôles parlementaires

M. Diotte est le vice-président du Groupe interparlementaire Canada–États-Unis (CEUS) depuis février 2019. Il est également membre de nombreuses associations parlementaires et de nombreux groupes interparlementaires, notamment l’Association parlementaire canadienne de l’OTAN (CANA), la Section canadienne de ParlAmericas (CPAM) et la Section canadienne de l’Association parlementaire du Commonwealth (CCOM). Il était auparavant porte-parole adjoint du Parti conservateur du Canada en matière de revenu national ainsi que de services publics et d’approvisionnement.

Participation notable à des comités

Expérience

Kerry Diotte a travaillé comme journaliste, puis comme conseiller municipal d’Edmonton avant de devenir député fédéral après avoir remporté son siège aux élections générales de 2015. Né à Sault Ste. Marie, en Ontario, et ayant fait ses études à l’Université Carleton d’Ottawa, M. Diotte a connu une longue et fructueuse carrière de journaliste, travaillant à la radio, à la télévision ainsi que pour des magazines et des journaux. M. Diotte a enseigné le journalisme, a écrit un livre sur l’histoire d’Edmonton et a été directeur national de l’Association canadienne des journalistes.

Expérience et déclarations propres aux questions

Le 29 janvier 2020, M. Diotte a pris la parole pour commémorer les victimes du vol PS752 et a déclaré : « Les autorités iraniennes doivent être transparentes et coopérer au maximum avec les organismes indépendants qui enquêtent sur cette horrible tragédie. Les familles méritent aussi que les restes de leurs êtres chers puissent être rapatriés au Canada dès que possible. Le contraire serait tout à fait inacceptable. Ils ont assez souffert. »

Martin B. Morantz (PCC — Charleswood — St. James — Assiniboia — Headingley, Man.)

Principaux intérêts

Rôles parlementaires

Martin Morantz a été élu pour la première fois en octobre 2019. Il a occupé le poste de porte-parole en matière de revenu national de mars à août 2020. Peu après son élection, il s’est joint à l’Association parlementaire Canada-Europe et à l’Association parlementaire canadienne de l’OTAN, aux Groupes interparlementaires Canada-Israël et Canada-Italie, à l’Association interparlementaire Canada–Royaume-Uni et à la Délégation canadienne à l’Assemblée parlementaire de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (de décembre 2019 à mars 2020). Il fait partie du Groupe interparlementaire pour lutter contre l’antisémitisme en ligne multipartite annoncé en septembre 2020.

Participation notable à des comités

Expérience

M. Morantz est titulaire d’un baccalauréat en sciences politiques de l’Université du Manitoba et d’un diplôme de droit de l’École de droit Osgoode Hall. Avant son élection au Parlement, il a été conseiller municipal au sein du conseil municipal de Winnipeg (de 2014 à 2018), où il a présidé le comité des finances et des infrastructures. Avant d’occuper le poste de conseiller municipal, M. Morantz a été avocat pendant 23 ans dans un cabinet d’avocats de Winnipeg. Il a également assumé la présidence de Jernat Investment Ltd, une société d’investissement immobilier et de services financiers. En outre, il a siégé aux conseils d’administration de nombreux groupes communautaires axés sur la défense des intérêts des autistes et la recherche en matière d’autisme ainsi sur l’aide à la vie autonome, de même que de nombreux groupes de la communauté juive. Le député Morantz est marié et a un fils.

Expérience et déclarations propres aux questions

Le 8 octobre 2020, le député Morantz a pris la parole à la Chambre des communes et a présenté une pétition concernant la persécution des Ouïghours. Il a déclaré : « La pétition dit notamment qu’il est clair que le gouvernement chinois a enfreint la Convention des Nations Unies pour la prévention et la répression du crime de génocide. Le Canada ne peut pas rester silencieux face à cette atrocité continue. Les pétitionnaires demandent à la Chambre de reconnaître officiellement que les Ouïghours de Chine subissent un génocide et d’appliquer la Loi de Magnitski dans ce dossier. »

Sur les médias sociaux, il a critiqué le vote du gouvernement aux Nations Unies sur le droit des Palestiniens à l’autodétermination. Le 4 novembre 2020, le député Morantz a pris la parole à la Chambre à la période de questions pour demander au PM s’il approuvait l’exportation de drones vers la Turquie. Le 27 janvier 2021, pendant la période de questions, il a déclaré que les fonds canadiens destinés à l’UNRWA servent à financer l’endoctrinement des enfants par l’UNRWA en incitant à la violence envers les Juifs. Il a en outre demandé au gouvernement de suspendre son financement, déclarant que le matériel scolaire distribué aux élèves palestiniens les encourage à « défendre la mère patrie par le sang », présente comme des héros les terroristes ayant assassiné des enfants et désigne Israël comme l’ennemi.

Augmentation de l’aide au développement international du Canada chaque année jusqu’en 2030

Message supplémentaire

Mise à jour

Depuis votre dernière comparution, un financement nouveau et renouvelé de près d’un milliard de dollars destiné à l’enveloppe de l’aide internationale a été annoncé dans le budget de 2021. Une accélération des paiements à la Banque africaine de développement a également été annoncée.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Politique d’aide internationale féministe

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Faits et chiffres à l’appui

Éducation à l’échelle mondiale

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Mise à jour

Depuis le début de la pandémie de la COVID‑19, le Canada a alloué un total de 78,9 millions de dollars en nouveaux fonds pour assurer l’accès à l’éducation et à l’apprentissage, y compris pour les enfants et les adolescents réfugiés et déplacés de force : 7,5 millions de dollars (juin 2020); 21,4 millions de dollars (novembre 2020) et 50 millions de dollars (février 2021). Ce financement soutient une série de partenaires de la société civile et multilatéraux ainsi que des gouvernements nationaux.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

La plupart des pays ont temporairement fermé des établissements d’enseignement pour aider à contenir la propagation de la COVID‑19. À son apogée, les fermetures d’écoles ont touché plus de 90 % des apprenants inscrits dans le monde. Près de 200 millions d’enfants et d’adolescents vivent dans des pays aux prises avec une crise humanitaire, comme dans les camps de réfugiés où les filles ont deux fois moins de chances que les garçons de recevoir un enseignement secondaire. La réponse du Canada à la COVID‑19 comprend 12,5 millions de dollars destinés au fonds « L’éducation ne peut attendre » et 35 millions de dollars destinés au Partenariat mondial pour l’éducation (PME), qui offrent tous deux des programmes aux enfants et aux adolescents réfugiés et déplacés à l’intérieur du pays (DIP). La contribution actuelle du Canada au PME est de 150 millions de dollars sur trois ans (de 2018 à 2021).

Programmes de financement novateurs du Canada

Messages supplémentaires

Mise à jour

Le 10 octobre 2020, le Globe and Mail a publié un article critiquant les programmes de financement novateurs du Canada pour avoir accompli trop peu depuis leur annonce dans le budget de 2018. Le 21 août 2020, une critique similaire du PIAI a été publiée dans le Hill Times par Ingénieurs sans frontières, une organisation également citée dans l’article du Globe d’octobre.

Contexte

Efficacité et transparence accrues

Messages supplémentaires

Le rapport consolidé sur l’aide internationale contient un rapprochement entre les allocations de l’Enveloppe de l’aide internationale et les dépenses, fournissant aux Canadiens des informations plus claires sur les progrès du Canada en ce qui concerne la Politique d’aide internationale féministe.

Mise à jour

La réponse du Ministère à la pandémie comprend l’obtention de fonds supplémentaires au moyen du compte de crise, l’offre d’une plus grande flexibilité aux partenaires pour réorienter les projets existants, le développement de processus d’approbation plus légers pour les projets liés à la COVID‑19, la fourniture de réponses ciblées aux groupes plus vulnérables tels que les femmes, et le renforcement de l’engagement avec les partenaires.

Des séances d’information avec les partenaires canadiens ont eu lieu pour explorer la meilleure façon de faciliter les activités des programmes sur le terrain. Cette collaboration a débouché sur une série de mesures flexibles destinées à aider les organisations canadiennes à mettre en œuvre des programmes pendant la pandémie. Par exemple, reconnaissant les défis financiers causés par la COVID‑19, AMC a réduit l’exigence de retenir 5 % de la valeur des projets à des fins de retenue, soutenant ainsi davantage nos partenaires pendant cette période sans précédent.

Faits et chiffres à l’appui

Accent sur l’égalité des sexes dans les investissements du Canada dans l’aide internationale

Messages supplémentaires

Mise à jour

Le Canada a fait des progrès considérables dans la mise en œuvre de la Politique d’aide internationale féministe, notamment par sa réponse à la COVID‑19, et il est en voie d’atteindre les objectifs de la politique.

Le Canada continue également de faire valoir son leadership et de promouvoir ses priorités en matière d’égalité entre les sexes dans le cadre des forums multilatéraux, notamment par l’entremise du Réseau du CAD-OCDE sur l’égalité homme-femme à titre de membre du bureau, de l’Association internationale de développement (IDA) de la Banque mondiale, de la Commission de la condition de la femme des Nations Unies et d’autres plateformes et initiatives multilatérales comme le Forum Génération Égalité pour marquer le 25e anniversaire de la 4e Conférence mondiale sur les femmes de Beijing.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

La lettre de mandat de 2019 de la ministre énonce l’engagement de maintenir l’accent sur l’égalité des sexes dans tous les investissements du Canada en matière d’aide internationale afin de remédier aux inégalités économiques, politiques et sociales qui empêchent les personnes de réaliser leur plein potentiel. La Politique d’aide internationale féministe établit l’objectif visant à faire en sorte que, d’ici 2021-2022, au moins 95 % des investissements bilatéraux d’Affaires mondiales Canada en matière d’aide au développement international ciblent (15 %) ou intègrent (80 %) l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes et des filles.

Droits des femmes et adaptation aux changements climatiques

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Mise à jour

À l’été 2020, Affaires mondiales Canada et Environnement et Changement climatique Canada ont tenu des consultations publiques sur l’avenir du financement international du climat par le Canada. Au cours de ces consultations, le gouvernement a entendu qu’il devait : renforcer les efforts d’adaptation tout en investissant différemment dans l’atténuation; poursuivre une action climatique dont les résultats en matière d’adaptation et d’atténuation soutiennent des objectifs économiques et de développement plus larges, y compris la relance post‑COVID‑19; soutenir les solutions locales au changement climatique et renforcer la résilience des communautés; appuyer des mesures différenciées selon le genre dans tous les secteurs; augmenter les subventions et modifier l’approche des prêts. Cette contribution sert à l’élaboration du futur financement climatique du Canada.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Le Canada soutient les droits des femmes en matière d’adaptation aux changements climatiques par l’intermédiaire de son financement de base et de son engagement financier de 2,65 milliards de dollars pour la lutte contre les changements climatiques. Le financement de projets par l’intermédiaire de tous les canaux multilatéraux, bilatéraux et de partenariat, soutient les activités qui favorisent :

Réduire la répartition inégale du travail rémunéré et non rémunéré lié à la prestation de soins

Mise à jour

Suivant l’adoption de l’engagement énoncé dans la lettre de mandat sur les soins rémunérés et non rémunérés, une stratégie ministérielle décrivant la voie proposée pour la mise en œuvre de cet engagement a été élaborée puis approuvée le 29 octobre 2020. La stratégie adopte une approche féministe, fondée sur les droits de la personne et repose sur trois piliers qui se renforcent mutuellement : 1) Recueillir des données probantes : Combler les lacunes en matière de connaissances sur ce qui fonctionne pour mieux reconnaître, réduire et redistribuer le travail lié à la prestation de soins; 2) Approfondir la qualité des programmes relatifs aux soins : Accroître la robustesse des initiatives financées par le Ministère qui intègrent les dimensions du travail lié à la prestation de soins en tant que question transversale; 3) Plaidoyer : Créer des alliances et des mouvements pour le changement afin d’accroître le soutien à cette question à l’échelle mondiale.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Le travail lié à la prestation de soins est essentiel au bien-être humain et à une croissance économique durable, mais il reste insuffisamment reconnu et est sous-évalué. La responsabilité disproportionnée des femmes et des filles en matière de travail lié aux soins a des conséquences profondes sur leur participation à l’emploi et à la vie publique et politique. Pourtant, les politiques globales en matière de soins restent limitées dans la plupart des pays, tant dans les pays à revenu élevé que dans les pays à revenu faible et moyen.

La Politique d’aide internationale féministe du Canada reconnaît explicitement que le fardeau des soins est un enjeu qui requiert notre attention. Cette priorité accordée aux soins figure dans les lettres de mandat de MINE publiées en décembre 2019 et en janvier 2021. La pandémie de la COVID‑19 a en outre mis en évidence la crise des soins et a exacerbé l’inégalité entre les sexes qui caractérise le travail lié aux soins. En conséquence, de nombreuses femmes ont été contraintes de quitter la main-d’œuvre rémunérée, et les taux de participation au marché du travail mondial sont tombés à leur plus bas niveau depuis des décennies. Il faut une réponse mondiale concertée qui reconnaisse et cherche à redistribuer et à alléger les responsabilités en matière de soins, afin de garantir que la pandémie ne continue pas à porter atteinte aux droits de la personne et au bien-être des femmes et à les écarter du marché du travail et de l’espace public.

Centre canadien pour la paix, l’ordre et le bon gouvernement

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Faits et chiffres à l’appui

Intervention du Canada en matière d’aide internationale en réponse à la COVID‑19

Messages supplémentaires

Mise à jour

Le Mécanisme pour un accès aux vaccins contre la COVID‑19 (COVAX) a expédié des dizaines de millions de doses de vaccin contre la COVID‑19 à plus de 100 participants. COVAX vise à fournir 2 milliards de doses à 190 économies participantes, qu’elles soient à revenu élevé ou en développement.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Le Canada s’est engagé à déployer un effort mondial vigoureux pour mettre fin à la COVID‑19 et remédier à ses effets sanitaires, sociaux et économiques ainsi qu’en matière de sécurité dévastateurs sur les populations du monde entier.

Conformément à la Politique d’aide internationale féministe, la réponse du Canada se concentre sur les plus pauvres et les plus marginalisés du monde et tient compte des besoins distincts propres aux femmes et aux filles.

En mai 2020, le Canada s’est joint à l’Accélérateur ACT, la plateforme de coopération mondiale pour la mise au point, la production et la distribution de mesures médicales de lutte contre la COVID‑19 sûres et efficaces. Le Canada est l’un des principaux donateurs à l’Accélérateur ACT.

La ministre Gould est coprésidente du Groupe d’Engagement auprès de l’AMC COVAX, le principal organe consultatif composé de tous les donateurs de l’AMC et d’autres intervenants clés.

Financement relatif au climat

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Mise à jour

Dans le budget de 2021, le Canada a annoncé qu’il entendait s’appuyer sur son plan ambitieux de réduction des émissions de gaz à effet de serre au Canada pour prendre un engagement ambitieux de lutte contre les changements climatiques et la perte de biodiversité dans le monde entier au cours des prochains mois précédant les conférences internationales de la COP. Ces engagements aideront particulièrement ceux qui sont déjà touchés par les changements climatiques à s’adapter, en mettant l’accent sur les pays à revenu faible ou moyen. Ils font partie de la contribution du Canada pour que 2021 soit une année transformatrice pour une action climatique mondiale ambitieuse et que la COP26 soit un succès.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Le financement relatif au climat du Canada a permis de réduire les émissions de gaz à effet de serre, de soutenir l’adaptation et de mobiliser de nouveaux capitaux du secteur privé pour la lutte contre les changements climatiques à l’échelle mondiale.

Le financement relatif au climat par le Canada est considéré comme une aide publique au développement et est conforme à la Politique d’aide internationale féministe du Canada. L’engagement financier actuel étant terminé, la planification du prochain engagement est en cours

Organisations de la société civile canadiennes

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Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Obligation de rendre compte du rendement : Les demandes de financement sont évaluées en fonction des résultats attendus et de la capacité démontrée du demandeur à contribuer au développement durable. Les bénéficiaires de financement utilisent la gestion axée sur les résultats pour suivre les résultats et ajuster les activités du projet afin d’obtenir des résultats de développement durable. Le Ministère utilise des rapports périodiques sur les résultats ainsi que des évaluations pour déterminer s’il faut poursuivre le financement ou approuver un nouveau financement pour une organisation.

Un financement prévisible et accessible : Pour accroître la prévisibilité du financement, le Ministère a introduit une norme de service pour la publication des notifications, a publié des informations plus détaillées sur les processus de financement et communique plus fréquemment avec les partenaires. Pour accroître l’accessibilité au financement, de nouveaux processus ont été introduits, tels que l’utilisation de notes conceptuelles qui allègent la charge de la demande, combinée à la mise en œuvre de l’initiative de 100 millions de dollars en faveur des petites et moyennes organisations. À ce jour, 40 PMO ont reçu l’approbation de financement pour mettre en œuvre des projets de développement, 30 ont reçu un financement pour mettre à l’essai des solutions innovantes, et près de 300 ont participé à des activités de renforcement des capacités. Il est prévu qu’un troisième appel de notes conceptuelles dans le cadre du volet Impact sur le développement sera lancé dans un proche avenir.

Orientation et direction : La sénatrice Omidvar a proposé le projet de loi S-222 qui vise à modifier les dispositions de la Loi de l’impôt sur le revenu relatives au transfert de fonds de bienfaisance à des organisations locales dans les pays en développement. Un récent rapport du Comité permanent des affaires étrangères et du développement international recommande également de revoir l’orientation et la direction. Le gouvernement reconnaît que certains organismes de bienfaisance trouvent les règles existantes trop restrictives et onéreuses, et il s’engage à revoir les règles pour faire en sorte que le cadre réglementaire soutienne le travail important effectué par les organismes de bienfaisance.

Lutte contre le racisme : La Politique d’aide internationale féministe du Canada constitue une base solide pour l’inclusion, la diversité et la lutte contre le racisme. En réponse au mouvement de lutte contre le racisme, le Ministère examine sa façon d’aborder l’inclusion et la diversité dans le développement international afin de rendre sa démarche plus concertée et intentionnelle, notamment en ce qui concerne la lutte contre le racisme. Les OSC canadiennes sont également saisies de la question. Un groupe d’OSC, coordonné par Coopération Canada, a établi un Cadre sur l’antiracisme du secteur de la coopération internationale du Canada. Plusieurs de nos partenaires de mise en œuvre examinent également leurs propres pratiques en matière de ressources humaines et d’autres activités.

FinDev Canada

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Mise à jour

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

La décision de constitution de FinDev Canada de 2014 recommandait une organisation ayant un objectif de portefeuille global de 1,3 milliard de dollars. La décision a également établi que l’organisme serait constitué en fonction d’une capitalisation initiale de 300 millions de dollars de la part d’EDC et que le profil et le taux d’injection de capitaux supplémentaires seraient déterminés par un examen des activités de FinDev Canada. Cet examen a été réalisé au cours du premier semestre de 2020 et ses conclusions ont été présentées en août 2020.

Un accord est en place entre AMC et FinDev Canada (3,8 millions de dollars sur 4 ans) pour soutenir la Facilité d’assistance technique de FinDev Canada, qui répond aux besoins de renforcement des capacités des entreprises bénéficiaires de ses investissements, notamment en matière d’égalité des sexes, de développement du capital humain inclusif, de ciblage, de mesure et de déclaration des effets.

Aide humanitaire 2021

Mise à jour

La COVID‑19 a exacerbé des niveaux de besoins humanitaires déjà sans précédent et a mis à rude épreuve le système humanitaire. En 2021, environ 235 millions de personnes auront besoin d’une aide et d’une protection humanitaires. Les appels des Nations Unies et de la Croix-Rouge s’élèvent à plus de 37,5 milliards de dollars et visent 160 millions de personnes. Il s’agit d’une augmentation par rapport aux 31 milliards de dollars américains ciblant 109 millions de personnes au début de 2020, et c’est le montant le plus élevé de tout appel mondial annuel à ce jour.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Le gouvernement du Canada utilise les appels annuels de financement de l’aide humanitaire (qui, cette année, ont intégré la COVID‑19) comme base de décision d’intervention dans les crises humanitaires. Cette démarche permet d’examiner les situations humanitaires dans leur ensemble en utilisant des données probantes cohérentes pour proposer une intervention canadienne comparable et fondée sur les besoins dans le monde entier.

Centre de recherches pour le développement international

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Mise à jour

En février 2021, le CRDI a publié Stratégie 2030 : Un monde plus durable et inclusif. Ancrée dans l’engagement du Canada à l’égard des Objectifs de développement durable de 2030, la stratégie décennale s’articule autour des changements climatiques et des inégalités, deux défis majeurs qui sous-tendent et orientent son travail dans cinq domaines de programme : systèmes alimentaires résilients au climat, santé mondiale, éducation et sciences, gouvernance démocratique et inclusive ainsi qu’économies durables et inclusives. Dans le cadre de cette stratégie, le CRDI renforce ses efforts de mise en commun des connaissances pour qu’elles soient davantage utilisées dans les politiques et les pratiques, tant au Canada qu’à l’étranger. Le Centre mobilise également des alliances de recherche et de connaissances pour une plus grande incidence sur le développement.

Faits et chiffres à l’appui

Soutien à la communauté LGBTQ2I et la paif

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Mise à jour

La pandémie de la COVID‑19 a aggravé les difficultés rencontrées par les personnes et les communautés LGBTQ2I dans le monde entier. Conformément à l’approche féministe de l’aide internationale, le Canada s’assure que son intervention dans le contexte de la COVID‑19 est fondée sur les droits de la personne et qu’elle inclut les personnes victimes de discrimination et de marginalisation. Par exemple, par l’intermédiaire de son programme d’aide internationale pour les personnes LGBTQ2I, Affaires mondiales Canada fournit un soutien financier et concret d’urgence lié à la COVID‑19 pour aider les communautés et les organisations LGBTQ2I locales à créer des mesures d’intervention adaptées aux besoins des personnes qu’elles servent.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Conformément à la Politique d’aide internationale féministe, Affaires mondiales Canada a œuvré avec la société civile pour assurer l’inclusion marquée des personnes LGBTQ2I dans ses efforts d’aide internationale. Plus récemment, le Ministère a pris des mesures pour donner la priorité à la mise en œuvre d’une approche féministe intersectionnelle dans l’ensemble de ses activités d’élaboration de politiques et de programmes, afin de tenir pleinement compte des inégalités dont souffrent les différents groupes. L’approche féministe du Canada adopte une définition élargie de l’égalité entre les sexes qui tient compte des divers facteurs d’identité liés à l’orientation sexuelle, à l’identité et à l’expression de genre et aux caractéristiques sexuelles (SOGIESC) et requiert l’application d’une analyse comparative entre les sexes plus (ACS+), d’une approche fondée sur les droits de la personne et d’une optique intersectionnelle à toutes les initiatives.

Lors de la Conférence mondiale de la Coalition pour les droits égaux qui s’est tenue en 2018, le Canada s’est engagé à définir des stratégies pour mieux relever les défis auxquels les communautés LGBTQ2I font face au pays et à l’étranger. Ces stratégies comprennent un engagement notable et continu auprès des personnes LGBTQ2I et des organisations qui les représentent afin de s’assurer qu’elles sont en mesure de contribuer aux efforts d’aide internationale du Canada et d’en bénéficier. Le Programme d’aide internationale pour les personnes LGBTQ2I (30 millions de dollars) est le résultat direct de cet engagement et s’inspire des besoins et des réalités des personnes LGBTQ2I et des organisations qui les représentent.

Niveaux d’aide publique au développement

Messages supplémentaires

Mise à jour

À la fin de l’exercice 2020-2021, Affaires mondiales Canada a publié un rapport narratif annuel sur les activités et les résultats obtenus en ce qui concerne l’aide internationale du gouvernement du Canada en 2019-2020, ainsi qu’un rapport statistique sur l’aide internationale qui porte sur les décaissements.

Faits et chiffres à l’appui

Santé et droits sexuels et reproductifs (SDSR)

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

La santé et les droits sexuels et reproductifs (SDSR) comprennent : une éducation sexuelle complète et adaptée à l’âge; des services de santé reproductive; des services de planification familiale, y compris la contraception; des services d’avortement sûrs et légaux et des soins post-avortement; la prévention et la gestion du VIH/sida, des infections sexuellement transmissibles et d’autres maladies.

Soutien aux institutions démocratiques

Mise à jour

Dans le contexte de la pandémie de la COVID‑19, les systèmes démocratiques de gouvernance fondés sur une forte capacité institutionnelle, la transparence et la confiance constituent la meilleure base pour surmonter la crise et reconstruire de façon durable. Il existe un nouvel élan pour renforcer la coopération internationale en matière de soutien à la démocratie entre les pays aux vues similaires, les organisations partenaires et la société civile, qui découle en partie de l’intérêt de la nouvelle administration américaine.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Le soutien de la démocratie, et des institutions démocratiques en particulier, est au cœur des intérêts stratégiques de la politique étrangère du Canada et se reflète dans le champ d’action de la gouvernance inclusive de la Politique d’aide internationale féministe, qui porte sur les droits de la personne, l’accès à la justice, la participation à la vie publique et les services publics qui sont offerts à tous.

Le Canada soutient depuis longtemps les pays et les communautés qui s’efforcent de renforcer leurs démocraties.

Le Canada adopte une approche globale pour soutenir la gouvernance et la démocratie inclusives. Cette approche comprend les éléments suivants :

Proposition de dérogation à l’accord sur les adpic de l’OMC

Messages supplémentaires

AU BESOIN — La proposition de « troisième voie » de la directrice générale de l’OMC

AU BESOIN – Quelle est la relation entre l’appui du Canada à la « troisième voie » proposée par la directrice générale de l’OMC et les discussions sur la dérogation aux ADPIC?

Faits et chiffres à l’appui/Contexte

Crise dans la région du Tigré, en Éthiopie

Messages supplémentaires.

Au besoin – L’approche du Canada comprendra-t-elle l’imposition de sanctions à l’égard de l’Érythrée?

Si l’on insiste :

Au besoin — L’approche du Canada en matière de sanctions

Si l’on insiste :

Mise à jour

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Sécurité et enjeux humanitaires au Cameroun

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Le Cameroun fait face à d’importantes difficultés sur le plan de la sécurité et sur le plan humanitaire, plus particulièrement sur trois fronts : dans la région de l’Extrême-Nord, où le groupe terroriste Boko Haram a repris de la vigueur en 2019; dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, où les griefs de longue date de la communauté minoritaire anglophone se sont transformés en un conflit armé depuis 2016; dans la région de l’Est frappée par les débordements des crises en République centrafricaine.

Le pays a également fait face à une crise politique prolongée après la réélection du président Biya en octobre 2018, le principal parti d’opposition contestant toujours les résultats de l’élection.

La situation humanitaire générale au Cameroun s’est fortement détériorée au cours de la dernière année en raison de l’interaction de ces crises prolongées. La pandémie de la COVID‑19 a eu des répercussions considérables sur l’économie, a exacerbé les vulnérabilités existantes et l’insécurité alimentaire, en particulier dans les régions déjà touchées par les déplacements et les chocs climatiques. Selon le BCAH des Nations Unies, plus de 3,9 millions de personnes au Cameroun ont besoin d’une aide humanitaire vitale.

Sahel

Message supplémentaire

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Les pays du Sahel sont aux prises avec des problèmes de sécurité, de développement et d’aide humanitaire, lesquels sont étroitement liés aux mauvaises conditions socioéconomiques, aux changements climatiques, à la mauvaise gouvernance, à la capacité et à la légitimité limitées de l’État et sont exacerbés par la présence de plus en plus ancrée de groupes armés, d’organisations terroristes et criminelles.

L’aide au développement du Canada répond à l’insécurité en soutenant la prestation de services sociaux de base, notamment dans les domaines de l’éducation et de la santé. Un nombre croissant de projets ciblent expressément les besoins des populations touchées par un conflit, notamment la résilience économique et la cohésion sociale.

Au Mali, le Canada a salué la nomination d’un gouvernement de transition et la levée des sanctions par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), mais a souligné l’importance pour les autorités maliennes de respecter leur engagement à tenir des élections libres et équitables avant la fin de la période de 18 mois, en mars 2022.

En octobre 2020, le Canada a lancé deux nouveaux programmes de développement bilatéraux au Tchad et au Niger afin d’accroître son empreinte de développement au Sahel. Ces nouveaux programmes, dont les allocations budgétaires augmenteront au cours des cinq prochaines années (2021-2022 à 2025-2026) pour atteindre jusqu’à 10 millions de dollars par an, permettront de s’attaquer aux causes profondes des conflits et de l’instabilité dans la région du Sahel, notamment l’extrême pauvreté, la faiblesse des institutions et les inégalités entre les sexes.

Le 19 avril 2021, lors d’attaques menées par un groupe armé organisé dans la Libye voisine, le président de longue date du Tchad a été tué. Un Conseil militaire de transition, dirigé par le fils de l’ancien président, a été établi. La stabilité du Tchad est importante pour la région du Sahel. Le Tchad est un important contributeur au maintien de la paix de la MINUSMA au Mali et aux forces du G5 Sahel.

Les premiers projets du nouveau programme de développement bilatéral du Canada au Tchad sont toujours en cours d’élaboration. Toutes les décisions relatives au programme tiendront compte du contexte politique courant du pays.

Projets de l’organisme UNIS

Faits et chiffres à l’appui

Affaires mondiales Canada a financé l’organisme UNIS (anciennement Enfants Entraide) pour un total d’environ 1,4 million de dollars entre 2002 et 2020.

  1. Neuf petites initiatives (subventions et contributions), pour un total de 1,3 million de dollars entre 2002 et 2008. Celles-ci comprenaient notamment des activités au Kenya, en Inde, au Sri Lanka et au Canada.
  2. Deux contrats de services (fonds d’exploitation et de gestion) depuis 2017 pour un montant total de 53 374 $ :
    1. En avril 2017, le consulat général du Canada à Los Angeles a passé un contrat avec l’organisme UNIS pour promouvoir le 150e anniversaire du Canada et le talent canadien lors de la Journée UNIS en Californie. Le contrat du consulat avec l’organisme UNIS consistait à assurer la présence de talents canadiens à la Journée UNIS en Californie et la visibilité des logos de Canada 150 et du gouvernement du Canada dans le matériel promotionnel. Le projet comprenait la production d’une vidéo et d’une série de photographies mettant en valeur les talents canadiens destinées aux médias sociaux du consulat et la garantie de la visibilité du gouvernement du Canada dans le matériel promotionnel. La valeur du contrat était de 13 374 $.
    2. En février 2020, pour marquer la 30e édition de la Semaine du développement international, Affaires mondiales Canada a organisé une diffusion nationale en direct sur les médias sociaux d’un océan à l’autre avec la participation de nos huit conseils régionaux et provinciaux. L’organisme UNIS a fourni le lieu, l’équipement, la traduction et la logistique au WE Global Learning Centre situé à Toronto. La valeur du contrat était de 40 000 $.
  3. Une initiative par l’entremise du Fonds canadien d’initiatives locales (FCIL) en 2016 pour un montant total de 35 000 $. Il s’agissait d’une initiative en Éthiopie mise en œuvre par Imagine1Day — une organisation caritative canadienne située à Vancouver —, qui a ensuite fusionné avec l’organisme UNIS en 2017.

Financement par AMC de l’organisme UNIS au Kenya

AMC a financé deux petits projets au Kenya mis en œuvre par l’organisme UNIS (à l’époque, Enfants Entraide) — l’un de 500 000 $ (MFM – Kids Can Free the Children) s’est terminé en 2004, et l’autre de 57 910 $ (KFM – Maasai Alternative Income Beading Project) s’est terminé en 2008. Nos archives ne montrent pas de financement supplémentaire accordé à l’organisme UNIS pour les programmes au Kenya après 2008.

Afghanistan

Messages supplémentaires

Mise à jour

Le 14 avril 2021, les États-Unis ont annoncé leur décision de retirer toutes les troupes d’Afghanistan au plus tard le 11 septembre 2021. Cette décision fait suite à un examen de l’accord conclu en février 2020 entre les États-Unis et les talibans. En conséquence, les alliés de l’OTAN ont annoncé qu’ils commenceraient le retrait des forces de la mission Soutien déterminé (Resolute Support Mission) au plus tard le 1er mai 2021, achevant ainsi la sortie militaire en quelques mois.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Aide à la Chine

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Contexte

Aide à la Chine : L’aide au développement bilatérale du Canada à la Chine a débuté en 1981 et a expiré en 2013. Sur la base de son RNB par habitant, la Chine est considérée comme un bénéficiaire de l’APD admissible selon la définition du CAD de l’OCDE. En 2019-2020, l’aide internationale du Canada à la Chine a totalisé 6,98 millions de dollars, dont 3,22 millions de dollars en aide bilatérale et 3,76 millions de dollars en aide multilatérale imputée. Les dépenses bilatérales du Canada en Chine (3,22 millions de dollars) sont principalement destinées au Conseil chinois de coopération internationale en environnement et en développement (CCCIED), aux projets du Fonds canadien d’initiatives locales (FCIL) et au Programme d’échange de boursiers Canada-Chine (PEBCC).

CCCIED : Le Conseil chinois de coopération internationale en environnement et en développement (CCCIED) est un organe consultatif international de haut niveau qui fournit des recommandations fondées sur la recherche au sujet des politiques qui touchent l’environnement et le développement. Les fonds canadiens ne soutiennent pas le secrétariat chinois ni la participation de la Chine au CCCIED. Environnement et Changement climatique Canada (ECCC) est le responsable ministériel de la participation du Canada au CCCIED. Le financement du CCCIED, à l’origine un programme financé par l’ACDI, est maintenant transféré d’AMC à ECCC et prévoit des versements annuels de 1,6 million de dollars, pour un total de 8 millions de dollars sur 5 ans, provenant de l’enveloppe de l’aide publique au développement (APD) du Canada. La participation du Canada au CCCIED se poursuivra jusqu’en 2022 en vertu de l’accord actuel. Le Canada et la Chine fournissent des parts à peu près égales du budget global du CCCIED (un tiers chacun), le tiers restant étant fourni par d’autres partenaires participants, dont l’Environmental Defense Fund (États-Unis), l’Union européenne, l’Allemagne, l’Italie, les Pays-Bas, la Suède et la Norvège.

FCIL en Chine : Le Canada fournit un financement modeste pour des projets à petite échelle, à court terme (généralement d’une durée de 1 à 2 ans) et générant d’importants résultats pour répondre aux besoins locaux. L’ambassade du Canada à Beijing administre et gère les projets du FCIL en Chine et l’ambassadeur du Canada en Chine est responsable de l’approbation finale de tous les projets. Les projets sont principalement conçus et mis en œuvre par des organisations non gouvernementales locales : [CAVIARDÉ].

PEBCC : Le Programme d’échange de boursiers Canada-Chine (PEBCC) a été créé en 1973 en tant que programme d’échange universitaire officiel. Au cours des 47 dernières années, plus de 1 000 universitaires ont participé au programme. Le Canada offre aux boursiers chinois du PEBCC une subvention de 2 200 $ par mois, qui couvre les dépenses telles que l’assurance médicale, le visa, les permis d’études et de travail et les frais de subsistance. Le gouvernement chinois paie les frais de scolarité et de voyage des bénéficiaires chinois au Canada. Le Canada supporte le coût du voyage des bénéficiaires canadiens du PEBCC en Chine, jusqu’à concurrence de 3 300 $ par billet aller-retour. Le gouvernement chinois supporte les frais de scolarité des bénéficiaires canadiens, ainsi que d’autres dépenses. La dépense totale du Canada pour le PEBCC en 2020-2021 est de 147 400 $.

BAII : En tant que responsable de la BAII, toutes les questions doivent être adressées à Finances Canada. La Chine et de nombreux autres pays reçoivent des fonds pour des projets par l’intermédiaire d’organisations multilatérales auxquelles le Canada contribue, notamment la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (BAII). Le Canada détient 1 % de la BAII, laquelle a adopté le cadre d’exploitation, les structures de gouvernance et les pratiques exemplaires de BMD similaires établies de longue date, et comprend des membres tels que l’Australie, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni. La majorité des projets actifs de la BAII sont cofinancés avec d’autres banques multilatérales de développement et sont donc régis par des règles et des normes bien établies, notamment en matière de viabilité financière. La BAII n’a pas cofinancé de projets avec les banques politiques chinoises, qui sont généralement associées à l’initiative des nouvelles routes de la soie. Cette initiative est une politique étrangère et une stratégie de développement nationales, tandis que la BAII est une banque de développement multilatérale. À ce jour, la BAII a approuvé le financement de quatre projets en Chine : le Fonds de technologies médicales Legend Capital; l’aide d’urgence au projet d’infrastructure de santé publique de la Chine; le projet d’amélioration de la qualité de l’air et de la transition vers une énergie à faible teneur en carbone Beijing-Tianjin-Hebei; le remplacement du carbone et l’amélioration de la qualité de l’air de Beijing. Le recours au travail forcé est strictement interdit en vertu de la liste d’exclusion environnementale et sociale de la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (BAII). En 2016, la BAII a créé l’unité de résolution des plaintes, d’évaluation et d’intégrité (CEIU), qui est un mécanisme de conformité indépendant relevant directement du conseil d’administration de la BAII.

Banque asiatique de développement (BAsD) : Le Canada est un membre fondateur et actuellement se classe au 7e rang des actionnaires (le 2e actionnaire de l’extérieur de la région après les États-Unis), détenant 5,23 % de la souscription de capital de la BAsD. Les cinq principaux actionnaires de la BAsD sont le Japon et les États-Unis (avec chacun 15,6 % du total des actions), la République populaire de Chine (6,4 %), l’Inde (6,3 %) et l’Australie (5,8 %). La Chine peut bénéficier des ressources ordinaires en capital de la BAsD ou des ressources de la BAsD fondées sur le marché, lesquelles ne sont offertes qu’aux conditions du marché. La Chine n’est pas admissible aux ressources financières à des conditions de faveur offertes par le Fonds asiatique de développement (FAD) ou par l’intermédiaire de prêts provenant des ressources en capital de la BAsD. La Chine s’approche du point d’abandon de l’aide de la BAsD. La BAsD est passée d’un modèle de soutien à la Chine basé sur les infrastructures à un modèle qui sera axé sur les biens publics mondiaux tels que la santé et l’environnement. Les projets actuellement actifs de la BAsD en Chine sont les suivants : le projet d’amélioration de l’environnement rural et de développement écologique de Hunan Xiangxi; l’entrepreneuriat numérique en Asie pour la résilience économique et la reprise post-pandémique; l’amélioration des connaissances en tant que biens publics dans le cadre de l’innovation, de la démonstration et de la reproduction de projets; le soutien de l’Institut de la coopération économique régionale d’Asie centrale; le soutien de la viabilité financière et de la coopération régionale.

Initiative des nouvelles routes de la soie : Établie en 2013 en tant que stratégie de politique étrangère phare du président Xi Jinping, l’initiative des nouvelles routes de la soie vise à favoriser des liens économiques et commerciaux plus importants sur les continents eurasien, africain et sud-américain. Cette initiative permet à Beijing de tirer parti de sa capacité économique pour diversifier ses relations commerciales internationales, de gagner en influence régionale, de sécuriser les chaînes d’approvisionnement et les ressources et de faire avancer ses objectifs géopolitiques. Des préoccupations importantes ont été soulevées quant à la question de savoir si l’initiative des nouvelles routes de la soie est conforme aux règles et aux normes établies en matière de droits de la personne, de viabilité financière et de protection de l’environnement. Bien que toutes deux soient des initiatives de la Chine, la BAII n’est pas explicitement liée à l’initiative des nouvelles routes de la soie et la BAII n’a cofinancé aucun projet avec les banques politiques chinoises liées à l’initiative des nouvelles routes de la soie.

Coup d’état/crise des Rohingyas au Myanmar

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Mise à jour

Depuis le coup d’État du 1er février, la situation au Myanmar reste volatile et l’on ne sait pas exactement quelle marge de manœuvre les partenaires, notamment les organisations de la société civile (OSC), auront pour mettre en œuvre leurs activités. La position officielle du Canada est que l’aide internationale au Myanmar doit être maintenue, mais que tout soutien qui pourrait légitimer le gouvernement militaire sera déplacé vers les OSC. Les partenaires canadiens continuent de fournir une aide indispensable aux populations vulnérables et touchées par le conflit, en particulier les femmes et les groupes ethniques, malgré des environnements opérationnels difficiles.

Les violences et les violations des droits de la personne commises par le Tatmadaw pourraient contraindre de plus en plus de populations vulnérables à fuir le Myanmar. Le coup d’État a également touché les Rohingyas de l’autre côté de la frontière, au Bangladesh, pour lesquels les perspectives de rapatriement sont désormais encore plus minces et un soutien continu est nécessaire.

Faits et chiffres à l’appui

Sommaire des fonds décaissés à la fin de la Stratégie (31 mars 2021)
Aide au développement du Bangladesh (communautés d’accueil autour de Cox’s Bazar)82 000 000 $
Aide au développement du Myanmar73 000 000 $
Aide humanitaire au Bangladesh et au Myanmar124 000 000 $
Programmes de paix et de stabilisation21 000 000 $
TOTAL300 000 000 $

Contexte

En août 2017, les attaques systématiques, à grande échelle et ciblées des forces de sécurité du Myanmar ont provoqué la fuite de plus de 711 000 Rohingyas de l’État de Rakhine vers Cox’s Bazar, au Bangladesh. L’afflux de réfugiés a entraîné des besoins humanitaires importants à Cox’s Bazar, et les conditions dans les camps et les installations de réfugiés demeurent difficiles.

La situation humanitaire et la sécurité dans l’État de Rakhine sont également désastreuses. Selon les estimations, il reste 600 000 Rohingyas et plus de 120 000 personnes sont confinées dans des camps de personnes déplacées à l’intérieur du pays depuis les flambées de violence de 2012. Toutes ces personnes doivent affronter des systèmes et des attitudes discriminatoires qui limitent leur accès aux services de santé essentiels, à la liberté de mouvement, aux voies d’accès à la citoyenneté et aux moyens de subsistance. Ainsi, les recommandations de la Commission consultative sur l’État de Rakhine ne sont toujours pas appliquées et sont d’autant plus importantes.

À ce jour, le Canada a engagé 292 millions de dollars sur les 300 millions de dollars prévus pour la « Stratégie du Canada pour répondre à la crise des Rohingyas » (2018-2021) et s’attend à avoir dépensé la totalité des 300 millions de dollars au plus tard le 31 mars 2021 pour répondre aux besoins humanitaires, ainsi que sur les plans du développement, de la paix et de la stabilisation, ainsi que pour soutenir les développements politiques positifs au Myanmar et les efforts de responsabilisation.

Au Myanmar, pour mettre en œuvre la stratégie du Canada, les projets de développement bilatéraux soutiennent les efforts visant à lutter contre la violence sexuelle et fondée sur le sexe et à faire avancer la cause de la santé et des droits sexuels et reproductifs, à renforcer la voix et le leadership des femmes, et à renforcer la gouvernance inclusive et la capacité des OSC locales.

Au Bangladesh, le financement du développement bilatéral comprenait 82 millions de dollars afin d’aider à atténuer les répercussions de la crise sur les communautés d’accueil dans des domaines tels que les moyens de subsistance, la cohésion communautaire, l’éducation et l’environnement, et à offrir des possibilités d’apprentissage à plus long terme et des services de santé pour les réfugiés.

Les programmes de paix et de stabilisation ont contribué à la réconciliation nationale pacifique, y compris la participation réelle des femmes au processus de paix et aux activités de consolidation de la paix.

Le financement de l’aide humanitaire a permis de répondre aux besoins vitaux des réfugiés rohingyas au Bangladesh ainsi que des personnes déplacées et des autres populations vulnérables et touchées par le conflit au Myanmar.

Coup d’État militaire

Le 1er février, à la faveur d’un coup d’État, les forces armées du Myanmar (Tatmadaw) ont renversé le gouvernement élu démocratiquement, détenant le président U Win Myint, la conseillère spéciale de l’État Aung San Suu Kyi et plusieurs politiciens et fonctionnaires du parti Ligue nationale pour la démocratie. Le commandant en chef des forces armées, Min Aung Hlaing, s’est emparé des pouvoirs du gouvernement, et un état d’urgence a été déclaré.

Des manifestations antimilitaires de grande ampleur ont eu lieu dans tout le Myanmar en réaction au coup d’État. En date du 22 mars, plus de 250 civils de toutes les parties du pays ont été tués par les forces de sécurité. Cette situation s’ajoute aux efforts déployés par l’armée pour mettre en œuvre des mesures juridiques de plus en plus draconiennes visant à restreindre la mobilisation et à criminaliser la dissidence. Plus de 2 600 dirigeants de mouvements de désobéissance civile, politiciens, journalistes et défenseurs des droits de la personne sont détenus arbitrairement.

Depuis le début de cette crise, le Canada s’est coordonné avec ses partenaires internationaux pour condamner vigoureusement les actions de la junte militaire. Le Canada a publié des déclarations ministérielles les 1er et 28 février pour dénoncer le coup d’État et la répression violente par les militaires et pour exiger la libération immédiate de toutes les personnes détenues et le rétablissement de la démocratie. Notre pays a réitéré ces condamnations dans deux déclarations ultérieures du G7 ainsi qu’à l’Assemblée générale des Nations Unies, au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies et à l’Organisation mondiale du commerce.

Avant le Coup d’État, le Canada avait déjà mis en place l’un des régimes de sanctions les plus exhaustifs contre le Myanmar. En réaction directe aux actions des chefs du Tatmadaw, le 18 février, de concert avec le R.-U., le Canada a adopté des mesures semblables à celles prises par les É.-U. et a imposé des sanctions à neuf (9) officiers supérieurs de la junte au Myanmar. Le Canada examine toujours la possibilité d’imposer d’autres sanctions ciblées. De concert avec des partenaires internationaux, le Canada poursuit aussi tout un éventail d’autres mesures, y compris des efforts pour couper l’acheminement des armes destinées au Tatmadaw et le priver de ses revenus.

Venezuela

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Mise à jour

Le Canada continue de reconnaître Juan Guiadó comme président intérimaire du Venezuela, à la suite des « élections » du 6 décembre 2020, lesquelles n’étaient ni libres ni équitables. Au cours des derniers mois, de nombreux rapports ont fait état de harcèlement et d’ingérence de la part du gouvernement de facto à l’encontre de la société civile, des organisations humanitaires et des médias indépendants qui exercent leurs activités au Venezuela. Le Canada a engagé des fonds pour lancer un programme de développement visant à répondre aux besoins de développement au Venezuela, conformément à la Politique d’aide internationale féministe du Canada.

Le Canada travaille en étroite collaboration avec le HCR, l’OIM et la Plateforme régionale de coordination inter-agences pour les réfugiés et les migrants du Venezuela (R4V) à la planification de la prochaine conférence des donateurs. Dans le cadre des activités préparatoires à la conférence, le Canada et la Banque interaméricaine de développement ont organisé conjointement un événement parallèle sur l’inclusion du secteur privé dans le soutien à l’intégration socioéconomique des migrants et réfugiés vénézuéliens.

Faits et chiffres à l’appui

Stratégie du Canada au Moyen-Orient

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Mise à jour

Le budget de 2021 prévoit 527 millions de dollars en 2021-2022 destinés à AMC, au MDN, au CST et au SCRS afin de prolonger d’un an la Stratégie du Canada pour le Moyen-Orient. Ces fonds permettront aux ministères de continuer à fournir une aide au développement, une assistance humanitaire et en matière de sécurité ainsi qu’un soutien militaire, et de faire progresser la paix et la stabilité dans la région.

Faits et chiffres à l’appui

Le Canada :

Contexte

La Stratégie pour le Moyen-Orient a été lancée en février 2016 pour répondre aux crises en Irak et en Syrie, et pour remédier à leurs répercussions sur la région, en particulier sur la Jordanie et le Liban.

La Stratégie investit 4 milliards de dollars sur six ans pour contribuer à établir les conditions propices à la sécurité et à la stabilité, à alléger la souffrance humaine, à habiliter les programmes de stabilisation menés par les civils et à soutenir la gouvernance et les efforts à long terme pour renforcer la résilience. Le MDN, le SCRS, le CST et la GRC sont des partenaires clés dans la réalisation des objectifs du Canada.

Le Liban et l’aide canadienne

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Mise à jour

Plus de huit mois après l’explosion dans le port de Beyrouth le 4 août 2020, la situation demeure désastreuse. Des centaines de milliers de personnes ont besoin d’un soutien urgent pour rétablir leurs communautés locales et leurs moyens de subsistance. Les répercussions de l’explosion ont été exacerbées par l’aggravation de la crise de gouvernance, de la crise économique et de la COVID‑19 au pays, et par l’accueil de plus d’un million de réfugiés. Ensemble, ces crises ont mis le pays à rude épreuve, ont détérioré la qualité de vie de la plupart des habitants et ont entraîné une augmentation alarmante du taux de pauvreté, estimé aujourd’hui à plus de 50 % de la population.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Office de secours et de travaux des nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA)

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Mise à jour

En janvier et février 2021, des rapports portés à l’attention du Canada et d’autres donateurs de l’UNRWA ont affirmé que du matériel pédagogique utilisé par l’UNRWA dans le cadre des activités de l’UNRWA visant l’« auto-apprentissage » pendant la période où les écoles étaient fermées en raison de la pandémie violait les valeurs des Nations Unies. L’UNRWA a depuis évalué ce matériel et pris des mesures correctives. La ministre du Développement international et les fonctionnaires canadiens travaillent en étroite collaboration avec les partenaires et la haute direction de l’UNRWA afin de s’attaquer à la question du matériel pédagogique problématique et de veiller à ce que les valeurs des Nations Unies soient respectées et à ce que l’UNRWA prenne d’autres mesures correctives, au besoin, à cet égard.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Depuis 1948, l’UNRWA est le seul organisme des Nations Unies mandaté pour fournir des services de base à plus de cinq millions de réfugiés palestiniens en Cisjordanie, à Gaza, au Liban, en Syrie et en Jordanie. L’UNRWA est presque entièrement financée par les contributions volontaires des donateurs internationaux et a dû faire face à un manque de financement important, en partie à cause de l’augmentation des besoins, de la baisse des contributions et d’un environnement instable. Le budget des programmes de l’UNRWA (éducation, santé et services sociaux) et ses appels d’urgence pour l’aide humanitaire sont actuellement déficitaires. Sans ressources supplémentaires importantes, les services pourraient devoir être réduits, ce qui aurait des conséquences humanitaires négatives.

Cisjordanie et Gaza

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Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Élections : Le président de l’Autorité palestinienne, M. Abbas, a publié un décret présidentiel prévoyant la tenue d’élections en 2021, les dernières élections présidentielles ayant eu lieu en 2005 et les dernières élections législatives en 2006.

Colonies israéliennes : Ces dernières années, la construction de colonies s’est intensifiée plus profondément en Cisjordanie et dans les zones sensibles de Jérusalem et de ses environs. Le Canada ne reconnaît pas le contrôle permanent exercé par Israël sur les territoires occupés en 1967 (le plateau du Golan, la Cisjordanie, Jérusalem-Est et la bande de Gaza). Les colonies israéliennes constituent également une violation de la quatrième Convention de Genève et sont donc illégales au regard du droit international.

Yémen

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Mise à jour

Le 1er mars 2021, la ministre Gould a annoncé le financement humanitaire de 69,9 millions de dollars du Canada en 2021 à l’occasion de la Conférence virtuelle de haut niveau sur les annonces de contributions pour la situation humanitaire au Yémen.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Le Yémen continue d’être le théâtre de la pire crise humanitaire dans le monde. Selon l’aperçu des besoins humanitaires des Nations Unies pour 2021, au moins 20,7 millions de personnes au Yémen ont besoin d’une aide humanitaire, les besoins financiers étant estimés à 3,6 milliards de dollars américains. Pourtant, l’intervention humanitaire continue d’être sous-financée par rapport aux niveaux de 2018.

Les besoins humanitaires continuent de croître, principalement en raison du conflit prolongé, notamment la récente escalade du conflit à Marib, du blocus économique et des risques naturels tels que les inondations. Les besoins sont élevés dans tous les secteurs, la pandémie de la COVID‑19 accentuant la pression sur un système de santé déjà affaibli. Les organisations humanitaires continuent également à faire face à d’importantes contraintes bureaucratiques qui empêchent la fourniture et le suivi efficaces de l’aide, en particulier, mais pas exclusivement, dans le nord.

La priorité la plus urgente est de prévenir la famine. Une récente analyse du cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC) montre que, en 2020, 13,5 millions de personnes (45 % de la population) étaient touchées par une insécurité alimentaire aiguë, dont 16 500 personnes dans des conditions proches de la famine.

Malgré de nombreux efforts des Nations Unies et des efforts humanitaires internationaux et politiques, peu de progrès ont été réalisés en vue d’instaurer une paix durable et globale au Yémen.

Ukraine

Contexte

Programmes

Conduite responsable des entreprises

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Mise à jour

Mme Sheri Meyerhoffer a été nommée ombudsman canadienne de la responsabilité des entreprises en avril 2019. Le bureau de l’OCRE a ouvert le 15 mars 2021 pour accepter les dossiers. En janvier 2019, MINT – le ministre Carr à l’époque – a demandé au Ministère de fournir un financement pour un total de six postes et environ 1 million de dollars par année. Cette somme s’ajoute au financement prévu pour l’OCRE dans le budget de 2018.

Faits et chiffres à l’appui

[CAVIARDÉ]

Contexte

Le Canada accorde de l’importance à la CRE et nous attendons des entreprises canadiennes actives à l’étranger qu’elles respectent les normes les plus élevées : respect des droits de la personne, exploitation légale et conduite des activités conformément aux normes internationales et aux valeurs canadiennes. L’approche équilibrée du Canada en matière de CRE comprend à la fois des mesures préventives et l’accès à des mécanismes de règlement des différends par l’entremise de l’OCRE et du Point de contact national (PCN) pour la CRE. Une entreprise qui choisit de ne pas s’engager de manière notable auprès de l’OCRE ou du PCN pourrait se voir retirer tout soutien amélioré en matière de défense des intérêts commerciaux et tout soutien financier futur de la part d’Exportation et développement Canada.

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