Sélection de la langue

Recherche

Comparution de la ministre du Développement international devant le Comité plénier – Matériel de breffage

2021-05-31

Table des matières

Comparution devant le comité plénier – Budget principal des dépenses, 31 mai 2021

Scénario de la rencontre

Garnett Genuis (PCC– Sherwood Park-Fort Saskatchewan, AB) porte-parole en matière de développement international et de droits de la personne

Principaux centres d’intérêt

Rôles parlementaires

Garnett Genuis est actuellement porte-parole du Parti conservateur en matière de développement international et de droits de la personne. Il a précédemment agi à titre de porte-parole du Parti conservateur en matière de relations sino-canadiennes et de multiculturalisme. Il a été membre de l’Association parlementaire canadienne de l’OTAN (CANA) de septembre 2018 à mars 2019 et membre du Groupe interparlementaire Canada-États-Unis (CEUS) de février à mars 2017. En septembre 2017, il a amorcé un débat d’urgence à la Chambre des communes concernant le sort des musulmans rohingyas au Myanmar, et il a déposé un projet de loi d’initiative parlementaire et de nombreuses pétitions au cours des deux dernières législatures afin d’attirer l’attention sur la lutte contre le trafic d’organes humains.

Participation notable aux comités suivants

M. Genuis a été élu en 2015 et en 2019. Il a grandi dans le comté de Strathcona et a été actif au sein de sa communauté en faisant du bénévolat auprès de diverses organisations, dont un centre de soins local. À l’âge de 15 ans, il a commencé à rédiger une chronique pour le Sherwood Park News, pour lequel il continue à être un collaborateur régulier en tant que député.

M. Genuis est titulaire d’un baccalauréat en affaires publiques et en gestion des politiques de l’Université Carleton et d’une maîtrise en philosophie et en politique publique de la London School of Economics. Avant d’être élu, il a travaillé au sein du Cabinet du Premier ministre.

Contexte et déclarations sur des dossiers précis

M. Genuis intervient souvent à la Chambre des communes pour aborder une variété de questions liées aux affaires étrangères. Au cours de la 43e législature, pendant la période des questions, il a interrogé le gouvernement sur l’Iran, le Sri Lanka, les relations entre le Canada et la Chine et Taïwan. Il a également amorcé un débat d’urgence à la Chambre des communes concernant le génocide des musulmans rohingyas en Birmanie, et il a déposé un projet de loi d’initiative parlementaire visant à lutter contre le trafic d’organes humains.

Lors d’une séance d’information sur le développement international donnée par des fonctionnaires du ministère le 15 octobre 2020, le député Genuis a demandé des précisions au sujet du Centre canadien pour la paix, l’ordre et la bonne gouvernance, comme l’indique la lettre de mandat de la ministre Gould et du ministre Champagne.

Le 26 novembre 2020, il a présenté une motion (M-55) visant à lutter contre l’ingérence d’États étrangers au Canada.

Le 24 janvier, en collaboration avec le porte-parole en matière d’affaires étrangères, M. Chong, il a publié une déclaration conservatrice demandant au gouvernement de reconnaître le génocide des Ouïghours, d’encourager les alliés à faire de même et de mettre à jour ses conseils aux voyageurs afin qu’ils fassent mention des menaces potentielles pour les Canadiens qui se rendent en Chine. Le Journal de Montréal a rapporté ce qui suit : MM. Chong et Genuis ont indiqué qu’ils ont l’intention d’utiliser « divers outils parlementaires pour que le Parlement reconnaisse ce génocide, et ce, le plus tôt possible ».

Heather Mcpherson  (NPD– Edmonton Strathcona, AB) 

Principaux centres d’intérêt 

Rôles parlementaires  

Au cours de la 43e législature, la députée McPherson a été nommée leader parlementaire adjointe du NPD, porte-parole en matière de développement international et porte-parole adjointe en matière d’affaires étrangères. Elle a été membre de plusieurs associations parlementaires et groupes interparlementaires, notamment de la section canadienne de l’Association parlementaire du Commonwealth et du Groupe interparlementaire Canada-Israël. Elle est vice-présidente de l’Association parlementaire Canada-Afrique (CAAF).   

Participation notable aux comités suivants  

Contexte  

Heather McPherson est la députée d’Edmonton Strathcona (octobre 2019).  Elle a été membre de la délégation canadienne aux Nations Unies et est l’ancienne directrice exécutive de l’Alberta Council on Global Co-operation. Le site Web de la députée McPherson indique qu’elle s’intéresse à la réduction de la pauvreté, aux droits de la personne, à la protection de l’environnement et à l’égalité des genres.   

Déclarations concernant des dossiers précis  

La députée McPherson a soulevé à plusieurs reprises le sujet de l’aide publique au développement du Canada, tant au FAAE qu’au SDIR. Par exemple, lors de la cinquième réunion du SDIR, le 26 novembre 2020, elle a déclaré que « le Canada ne joue pas un rôle assez prépondérant en matière de développement » et a demandé aux témoins de parler de l’importance de l’aide humanitaire.  

Alexis Brunelle-Duceppe (BQ– Lac-Saint-Jean, QC) porte-parole en matière de coopération internationale

Principaux centres d’intérêt 

Rôles parlementaires

Alexis Brunelle-Duceppe est actuellement porte-parole du Bloc Québécois en matière de coopération internationale et de défense nationale. Il était auparavant porte-parole du Bloc Québécois pour la Francophonie internationale. Il est actuellement vice-président de la section canadienne de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie. De plus, il est actuellement membre de l’Association parlementaire Canada-Afrique, de l’Association législative Canada-Chine, du Groupe interparlementaire Canada-Allemagne, de l’Association parlementaire Canada-Europe, de l’Association interparlementaire Canada-France, du Groupe interparlementaire Canada-Irlande, du Groupe interparlementaire Canada-Israël, du Groupe interparlementaire Canada-Italie, du Groupe interparlementaire Canada-Japon, de l’Association parlementaire canadienne de l’OTAN, de la section canadienne de l’Association parlementaire du Commonwealth, du Groupe interparlementaire Canada-États-Unis, de la section canadienne de ParlAmericas, de l’Association interparlementaire Canada-Royaume-Uni, de la délégation canadienne à l’Assemblée parlementaire de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, et du groupe canadien de l’Union interparlementaire.

Participation notable aux comités suivants 

Contexte

Le député Brunelle-Duceppe a été élu pour la première fois à la Chambre des communes en octobre 2019.

Le député Brunelle-Duceppe est un ancien technicien, scénariste et réalisateur dans l’industrie cinématographique et ancien employé d’usine. Il est actif en politique depuis son adolescence, alors qu’il travaillait pour les campagnes de son père, l’ancien chef de parti Gilles Duceppe. 

Augmenter chaque année l’aide au développement international du Canada d’ici 2030

Messages supplémentaires

Mise à jour

Depuis votre dernière comparution, le budget de 2021 a annoncé 1 milliard de dollars de fonds nouveaux et de fonds renouvelés pour l’enveloppe de l’aide internationale (EAI) ainsi que l’accélération des paiements à la Banque africaine de développement.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Politique d’aide internationale féministe

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Éducation à l’échelle mondiale

Messages supplémentaires

Mise à jour

Depuis le début de la pandémie de COVID-19, le Canada a versé un total de 78,9 millions de dollars en nouveaux fonds pour assurer l’accès à l’éducation et à l’apprentissage, notamment pour les enfants et les jeunes réfugiés et déplacés de force : 7,5 millions de dollars (juin 2020); 21,4 millions de dollars (novembre 2020) et 50 millions de dollars (février 2021). Ce financement appuie une série de partenaires de la société civile et multilatéraux ainsi que des gouvernements nationaux.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

La plupart des pays ont temporairement fermé des établissements d’enseignement pour aider à contenir la propagation de la COVID-19. À l’apogée de la pandémie, les fermetures d’écoles ont touché plus de 90 % des apprenants inscrits dans le monde. Près de 200 millions d’enfants et de jeunes vivent dans des pays confrontés à une crise humanitaire, comme dans les camps de réfugiés où les filles ont deux fois moins de chances que les garçons de bénéficier de l’enseignement secondaire. La réponse du Canada à la COVID-19 comprend 12,5 millions de dollars versés au fonds L’éducation ne peut attendre et 35 millions de dollars au Partenariat mondial pour l’éducation, qui offrent tous deux des programmes aux enfants et aux jeunes réfugiés et déplacés de force. La contribution actuelle du Canada au Partenariat mondial pour l’éducation s’élève à 150 millions de dollars sur une période de trois ans (de 2018 à 2021).

Programmes de financement novateur du Canada

Messages supplémentaires

Mise à jour

Le 10 octobre 2020, le Globe and Mail a publié un article critiquant les programmes de financement novateurs du Canada à l’effet qu’ils ne donnent que peu de résultats depuis leur annonce dans le budget de 2018. Le 21 août 2020, une critique similaire à l’encontre du PIAI a été publiée dans le Hill Times par Ingénieurs Sans Frontières, une organisation également citée dans l’article du Globe paru en octobre.

Contexte

Accroître l’efficacité et la transparence

Messages supplémentaires

Mise à jour

La réponse du Ministère à la pandémie prévoit l’octroi de fonds supplémentaires pour l’aide internationale, une plus grande souplesse pour les partenaires afin de réorienter les projets existants, l’élaboration de processus d’approbation plus simples pour les projets liés à la COVID-19, la fourniture de réponses ciblées aux groupes plus vulnérables et le renforcement de l’engagement auprès des partenaires.

Des sessions régulières de mobilisation avec les partenaires canadiens ont eu lieu pour explorer la meilleure façon de mener à bien les activités des programmes sur le terrain. Cette collaboration a débouché sur une série de mesures souples destinées à aider les organisations canadiennes à mettre en œuvre des programmes pendant la pandémie. Par exemple, reconnaissant les défis financiers que pose la COVID-19, AMC a assoupli les exigences liées aux retenues financières concernant les budgets des projets de sorte à appuyer davantage nos partenaires pendant cette période sans précédent.

Faits et chiffres à l’appui

L’accent mis sur l’égalité des genres dans le cadre des investissements du Canada en matière d’aide internationale

Messages supplémentaires

Mise à jour

Le Canada a fait des progrès considérables dans la mise en œuvre de la Politique d’aide internationale féministe, notamment par sa réponse à la COVID-19, et il est en voie d’atteindre les objectifs de cette dernière.

Le Canada continue également de faire valoir son leadership et de promouvoir ses priorités en matière d’égalité entre les genres dans les instances multilatérales, notamment par l’entremise du Réseau du CAD de l’OCDE sur l’égalité des genres en tant que membre du bureau, de l’Association internationale de développement (IDA) de la Banque mondiale, de la Commission de la condition de la femme des Nations Unies, et d’autres plateformes et initiatives multilatérales comme le Forum sur l’égalité entre les générations marquant le 25e anniversaire de la 4e Conférence mondiale sur les femmes de Beijing.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

La lettre de mandat 2019 de la ministre énonce l’engagement de continuer à intégrer une perspective de genre dans tous les investissements du Canada en matière d’aide internationale, afin de remédier aux inégalités économiques, politiques et sociales qui empêchent les personnes de réaliser leur plein potentiel. La Politique d’aide internationale féministe fixe l’objectif de faire en sorte que, d’ici 2021-2022, au moins 95 % des investissements bilatéraux d’Affaires mondiales Canada en matière d’aide au développement international ciblent (15 %) ou intègrent (80 %) l’égalité des genres et le renforcement du pouvoir des femmes et des filles.

Droits des femmes et adaptation aux changements climatiques

Messages supplémentaires

Mise à jour

À l’été 2020, Affaires mondiales Canada et Environnement et Changement climatique Canada ont tenu des consultations publiques sur l’avenir du financement international offert par le Canada pour lutter contre les changements climatiques. Au cours de ces consultations, le gouvernement a entendu dire qu’il devait : renforcer les efforts d’adaptation tout en investissant différemment dans les mesures d’atténuation; mettre en œuvre des mesures de lutte contre les changements climatiques dont les résultats en matière d’adaptation et d’atténuation appuient des objectifs économiques et de développement plus larges, y compris la reprise post-pandémie; favoriser des solutions locales de lutte contre les changements climatiques et renforcer la résilience des communautés; favoriser des mesures de lutte contre les changements climatiques favorisant l’égalité des genres; augmenter le nombre de subventions et modifier l’approche relative aux prêts. Ces commentaires éclaireront la mise en place ultérieure du financement du Canada en matière de changements climatiques.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Le Canada soutient les droits des femmes en matière d’adaptation aux changements climatiques par le biais de son financement de base et de son engagement financier de 2,65 milliards de dollars pour la lutte contre les changements climatiques. Le financement de projets, au moyen de mécanismes multilatéraux, bilatéraux et de partenariat, appuie les activités qui favorisent :

Réduction de la répartition inégale du travail rémunéré et non rémunéré lié à la prestation de soins

Mise à jour

À la suite de l’adoption de l’engagement énoncé dans la lettre de mandat concernant la prestation de soins rémunérée et non rémunérée, une stratégie ministérielle décrivant la voie proposée pour la mise en œuvre de cet engagement a été élaborée puis approuvée le 29 octobre 2020. Elle adopte une approche féministe, fondée sur les droits de la personne qui repose sur trois piliers se renforçant mutuellement : 1) collecte de preuves : combler les lacunes en matière de connaissances sur ce qui fonctionne pour mieux reconnaître, réduire et redistribuer le travail lié à la prestation de soins; 2) amélioration de la qualité des programmes relatifs à la prestation de soins : accroître la robustesse des initiatives financées par le ministère qui favorisent l’intégration transversale de la question du travail lié à la prestation de soins; 3) défense : créer des alliances et des mouvements favorisant le changement afin d’accroître l’appui à l’égard de cette question au niveau mondial.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Bien que le travail lié à la prestation de soins soit essentiel au bien-être humain et à une croissance économique durable, il n’est pas suffisamment reconnu et demeure sous-évalué. La responsabilité disproportionnée des femmes et des filles en matière de prestation de soins a de lourdes conséquences sur leur participation à l’emploi et à la vie publique et politique. Par ailleurs, la plupart des pays, tant les pays à revenu élevé que les pays à revenu faible et moyen, ont des politiques incomplètes en matière de prestation de soins. La Politique d’aide internationale féministe du Canada reconnaît explicitement que le fardeau des soins est un problème qui requiert notre attention. Cette priorité accordée à la prestation de soins est réitérée dans les lettres de mandat de MINE publiées en décembre 2019 et janvier 2021. La pandémie de COVID-19 a davantage mis en évidence la crise des soins et a accru l’inégalité entre les genres qui caractérise le travail lié à la prestation de soins. En conséquence, de nombreuses femmes ont été contraintes de quitter leurs emplois rémunérés – les taux de participation au marché du travail à l’échelle mondiale ayant chuté à leur plus bas niveau depuis des décennies. Il faut une réponse mondiale concertée qui reconnaisse et cherche à redistribuer et à alléger les responsabilités en matière de prestation de soins, afin de garantir que la pandémie ne continue pas à porter atteinte aux droits humains et au bien-être des femmes et à les éloigner du marché du travail et de l’espace public.

Centre canadien pour la paix, l’ordre et la bonne gouvernance

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Réponse du Canada à la COVID-19 en matière d’aide internationale

Top line messages

Principaux messages

Messages supplémentaires

Mise à jour

Le Mécanisme d’accès mondial aux vaccins contre la COVID-19 (COVAX) a permis d’expédier des dizaines de millions de vaccins contre la COVID-19 à plus de 100 participants. COVAX vise à fournir 2 milliards de doses à 190 économies participantes, qu’elles soient à revenu élevé ou en développement.

Faits et chiffres à l’appui

Le Canada a mobilisé plus de 2,5 milliards de dollars en aide internationale pour lutter contre la COVID-19. Cela comprend :

Ce financement s’ajoute également à l’augmentation de 1 milliard de dollars lié à l’engagement de prêt du Canada pour le Fonds fiduciaire pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance du Fonds monétaire international, qui fournit des prêts sans intérêts aux pays à faible revenu.

Contexte

Le Canada s’est engagé à déployer un effort mondial vigoureux pour mettre fin à la COVID-19 et remédier à ses effets dévastateurs sur la santé, la société, l’économie et la sécurité des populations du monde entier.

Conformément à la Politique d’aide internationale féministe, la réponse canadienne met l’accent sur les plus pauvres et les plus marginalisés du monde, et tient compte des besoins distincts qu’ont les femmes et les filles.

Le 4 mai 2020, le Canada s’est joint à l’Accélérateur ACT en tant que coresponsable. Le cadre de l’Accélérateur ACT repose sur trois partenariats (vaccins, remèdes et diagnostics), et il comporte un volet transversal axé sur les systèmes de santé. Le Canada est l’un des principaux donateurs à l’Accélérateur ACT.

La ministre Gould est coprésidente du Groupe de mobilisation de la Garantie de marché COVAX, le principal organe consultatif composé de tous les donateurs d’AMC et d’autres parties prenantes clés.

Financement de la lutte contre les changements climatiques

Messages supplémentaires

Mise à jour

Dans le budget de 2021, le Canada a annoncé qu’il entendait miser sur son plan ambitieux de réduction des émissions de gaz à effet de serre au Canada pour prendre un engagement ambitieux à l’égard de la lutte contre les changements climatiques et de la perte de biodiversité dans le monde au cours des prochains mois précédant les conférences internationales de la COP. Ces engagements aideront particulièrement ceux qui sont déjà touchés par les changements climatiques à s’adapter, en mettant l’accent sur les pays à revenu faible ou moyen. Ils font partie de la contribution du Canada pour assurer que 2021 soit une année transformatrice prônant des mesures de lutte contre les changements climatiques mondiales ambitieuses et que la COP26 soit un succès.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Le financement de la lutte contre les changements climatiques du Canada a permis de réduire les émissions de gaz à effet de serre, de favoriser l’adaptation et de mobiliser de nouveaux capitaux du secteur privé appuyant les mesures de lutte contre les changements climatiques.

Le financement pour la lutte contre les changements climatiques du Canada est considéré comme une aide publique au développement et est conforme à la Politique d’aide internationale féministe du Canada. L’engagement financier actuel étant venu à échéance, la planification du prochain engagement est en cours.

Organisations de la société civile canadienne

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

*Les données des exercices précédents ne sont pas disponibles car les systèmes financiers étaient encore en cours de fusion.

Contexte

La responsabilité en matière de rendement : Les demandes de financement sont évaluées en fonction des résultats attendus et de la capacité avérée du demandeur à contribuer au développement durable. Les bénéficiaires du financement font appel à une gestion axée sur les résultats pour suivre les résultats et adapter les activités du projet afin d’obtenir des résultats en termes de développement durable. Le Ministère utilise des rapports périodiques sur les résultats ainsi que des évaluations pour déterminer s’il faut poursuivre le financement ou approuver un nouveau financement pour une organisation donnée.

Un financement prévisible et accessible : Pour accroître la prévisibilité du financement, le Ministère a introduit une norme de service visant la publication des notifications, a publié des renseignements plus détaillées sur les processus de financement et communique plus fréquemment avec les partenaires. Pour accroître l’accessibilité au financement, de nouveaux processus ont été introduits, tels que l’utilisation de notes conceptuelles qui allègent la complexité des demandes, combinée à la mise en œuvre de l’Initiative sur les petites et moyennes organisations qui dispose de 100 millions de dollars. À ce jour, 40 PMO ont reçu une approbation de financement pour mettre en œuvre des projets de développement, 30 ont reçu une approbation de financement pour tester des solutions innovantes, et près de 300 ont participé à des activités de renforcement des capacités. Un troisième appel de notes conceptuelles dans le cadre du volet Impact sur le développement aura lieu sous peu.

Direction et contrôle : Le sénateur Omidvar a proposé le projet de loi-222 qui vise à modifier les dispositions de la Loi de l’impôt sur le revenu relatives aux transferts de fonds de bienfaisance à des organisations locales œuvrant dans des pays en développement. Un récent rapport du Comité permanent des affaires étrangères et du développement international recommande également de revoir la direction et le contrôle. Le gouvernement reconnaît que certains organismes de bienfaisance trouvent les règles existantes trop restrictives et onéreuses, et il s’engage à les revoir pour faire en sorte que le cadre réglementaire appuie le travail important effectué par les organismes de bienfaisance.

Lutte contre le racisme : La Politique d’aide internationale féministe du Canada constitue une excellente base pour favoriser l’inclusion, la diversité et la lutte contre le racisme. En réponse au mouvement de lutte contre le racisme, le Ministère examine son approche de l’inclusion et de la diversité dans le développement international afin de la rendre plus concertée et intentionnelle, notamment en ce qui concerne la lutte contre le racisme. Les OSC canadiennes sont également saisies de la question. Un groupe d’OSC, coordonné par Coopération Canada, a élaboré un cadre de lutte contre le racisme à l’intention du secteur de l’aide internationale du Canada. Plusieurs de nos partenaires de mise en œuvre examinent également leurs propres pratiques en matière de ressources humaines et autres activités.

Findev Canada

Messages supplémentaires

Mise à jour

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

La décision de 2014 qui a mené à la création de FinDev Canada recommandait notamment un organisme détenant un portefeuille global de 1,3 milliard de dollars. La décision recommandait également un financement initial de 300 millions de dollars de la part d’EDC, et que le profil et le taux d’injection de capitaux supplémentaires seraient déterminés par un examen des opérations de FinDev Canada. Cet examen a été réalisé au cours du premier semestre de 2020 et ses conclusions ont été présentées en août 2020.

Un accord est en place entre AMC et FinDev Canada (3,8 millions de dollars sur 4 ans) pour appuyer le Mécanisme d’assistance technique de FinDev Canada, qui répond aux besoins de renforcement des capacités des entreprises dans lesquelles elle investit, notamment en matière d’égalité des genres, de développement du capital humain inclusif et de ciblage, de mesure et de communication des impacts.

Réponse humanitaire en 2021

Mise à jour

La COVID-19 a exacerbé des niveaux de besoins en intervention humanitaire déjà sans précédent et a mis à rude épreuve les mécanismes d’aide humanitaire. En 2021, environ 235 millions de personnes auront besoin d’une aide et d’une protection humanitaires. Les appels des Nations Unies et de la Croix-Rouge s’élèvent à plus de 37,5 milliards de dollars et visent 160 millions de personnes. Il s’agit d’une augmentation par rapport aux 31 milliards de dollars américains ciblant 109 millions de personnes au début de 2020 et du montant le plus élevé de tout appel mondial annuel à ce jour.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Le gouvernement du Canada utilise les appels annuels pour l’aide humanitaire (qui, cette année, comprenaient ceux liés à la COVID-19) pour fonder ces décisions quant aux crises humanitaires. Cette approche permet d’examiner les situations humanitaires dans leur ensemble en faisant appel à des données probantes pour proposer une réponse canadienne pertinente et fondée sur les besoins dans le monde entier.

Centre de recherche pour le développement international

Messages supplémentaires

Mise à jour

En février 2021, le CRDI a publié la Stratégie 2030 : Un monde plus durable et inclusif. Ancrée dans l’engagement du Canada à l’égard des objectifs de développement durable de 2030, cette stratégie décennale s’articule autour des changements climatiques et des inégalités, deux défis majeurs qui sous-tendent et orientent le travail du CRDI dans cinq secteurs de programme : Systèmes alimentaires résilients aux changements climatiques, santé mondiale, éducation et science, gouvernance démocratique et inclusive, et économies durables et inclusives. Dans le cadre de cette stratégie, le CRDI intensifie ses efforts de mise en commun des connaissances afin qu’elles soient mises à profit dans les politiques et les pratiques, tant au Canada qu’à l’étranger. Le Centre mobilise également des alliances en matière de recherche et de connaissances de sorte à optimiser l’incidence sur le développement.

Faits et chiffres à l’appui

Appui à la communauté lgbtq2i et paif

Messages supplémentaires

Mise à jour

La pandémie de COVID-19 a aggravé les difficultés rencontrées par les personnes et les communautés LGBTQ2I dans le monde entier. Conformément à l’approche féministe de l’aide internationale, le Canada s’assure que sa réponse à la COVID-19 est fondée sur les droits de la personne et qu’elle inclut les personnes victimes de discrimination et de marginalisation. Par exemple, grâce à son Programme d’aide internationale pour les personnes LGBTQ2I, Affaires mondiales Canada fournit un soutien financier et pratique d’urgence dans le contexte de la COVID-19 pour aider les communautés LGBTQ2I et les organisations locales à mettre en œuvre des interventions adaptées aux besoins des personnes qu’elles servent.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Conformément à la Politique d’aide internationale féministe, Affaires mondiales Canada a travaillé avec la société civile pour assurer l’inclusion concrète des personnes LGBTQ2I dans ses efforts en matière d’aide internationale. Plus récemment, le Ministère a pris des mesures pour donner la priorité à la mise en œuvre d’une approche féministe intersectionnelle dans l’ensemble de son travail d’élaboration de politiques et de programmes, afin de prendre pleinement en compte les inégalités dont sont victimes les différents groupes. L’approche féministe du Canada adopte une définition élargie de l’égalité des genres qui tient compte des divers facteurs d’identité liés à l’orientation sexuelle, à l’identité et à l’expression sexuelles et aux caractéristiques sexuelles. Elle prône notamment l’utilisation d’une analyse comparative entre les sexes plus (ACS+), d’une approche fondée sur les droits de la personne et d’une optique intersectionnelle pour toutes les initiatives.

Lors de la Conférence mondiale de la Coalition pour les droits égaux qui s’est tenue en 2018, le Canada s’est engagé à élaborer des stratégies pour mieux relever les défis auxquels les communautés LGBTQ2I sont confrontées au pays et à l’étranger. Cela comprend un engagement concret et continu auprès des personnes LGBTQ2I et les organisations qui les représentent afin de s’assurer qu’elles sont en mesure de contribuer aux efforts d’aide internationale du Canada et d’en bénéficier. Le Programme d’aide internationale pour les personnes LGBTQ2I (30 millions de dollars) est le résultat direct de cet engagement et s’inspire des besoins et des réalités des personnes LGBTQ2I et des organisations qui les représentent.

Niveaux d’aide publique au développement

Messages supplémentaires

Mise à jour

À la fin de l’exercice 2020-2021, Affaires mondiales Canada a publié un rapport annuel détaillé sur les activités et les résultats en matière d’aide internationale du gouvernement du Canada en 2019-2020, ainsi qu’un rapport statistique sur cette activité qui met l’accent sur les paiements.

Faits et chiffres à l’appui

Santé sexuelle et reproductive et droits connexes

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

La santé sexuelle et reproductive et les droits connexes comprennent : une éducation sexuelle complète et adaptée à l’âge; des services de santé reproductive; des services de planification familiale, ce qui comprend la contraception; des services d’avortement sûrs et légaux et des soins post-avortement; la prévention et la gestion du VIH/sida, des infections sexuellement transmissibles et d’autres maladies.

Appui aux institutions démocratiques

Mise à jour

Dans le contexte de la pandémie de COVID-19, les systèmes démocratiques de gouvernance fondés sur une forte capacité institutionnelle, la transparence et la confiance constituent la meilleure base pour surmonter la crise et reconstruire de façon durable. Il existe un nouvel élan à l’égard de la coopération internationale à l’appui de la démocratie entre les pays partageant les mêmes idées, les organisations partenaires et la société civile, qui découle en partie de l’intérêt de la nouvelle administration américaine.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

L’appui à la démocratie, et aux institutions démocratiques en particulier, est au cœur des intérêts stratégiques de la politique étrangère du Canada et se reflète dans le champ d’action « La gouvernance inclusive » de la Politique d’aide internationale féministe, qui porte sur les droits de la personne, l’accès à la justice, la participation à la vie publique et des services publics qui fonctionnent pour tous.

Le Canada appuie depuis longtemps les pays et les communautés qui s’efforcent de renforcer leurs démocraties.

Le Canada adopte une approche globale pour favoriser la gouvernance inclusive et la démocratie. Cela comprend ce qui suit :

Proposition de dérogation à l’accord sur les ADPIC de l’OMC

Messages supplémentaires

Au besoin seulement – Proposition de « troisième voie » de la directrice générale de l’OMC

Au besoin seulement  – Quel est le rapport entre l’appui du Canada à la « troisième voie » proposée par la directrice générale de l’OMC et les discussions sur la dérogation à l’Accord sur les ADPIC?

Au besoin seulement – Demande de la Bolivie concernant une licence obligatoire pour la production de vaccins contre la COVID-19 par la société ontarienne Biolyse

Faits et chiffres à l’appui/contexte

Demande de la Bolivie concernant une licence obligatoire pour la production de vaccins contre la COVID-19 par la société ontarienne Biolyse

Crise au Tigré, en Éthiopie

Messages supplémentaires

Au besoin seulement – L’approche du Canada comprendra-t-elle l’imposition de sanctions à l’égard de l’Érythrée?

Si l’on insiste

Au besoin seulement – Approche du Canada en matière de sanctions

Si l’on insiste

Mise à jour

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Défis liés à la sécurité et à l’intervention humanitaire au Cameroun

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Le Cameroun est confronté à d’importants défis de sécurité et humanitaires sur trois fronts : dans la région de l’Extrême-Nord, où le groupe terroriste Boko Haram a repris du poil de la bête en 2019; dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, où les réclamations de longue date de la communauté minoritaire anglophone ont donné lieu, depuis 2016, à un conflit armé; et dans la région de l’Est en raison des retombées des crises en République centrafricaine.

Le pays a également été confronté à une crise politique prolongée après la réélection du président Biya en octobre 2018, le principal parti d’opposition contestant toujours les résultats de l’élection.

La situation humanitaire générale au Cameroun s’est fortement détériorée au cours de l’année dernière en raison des interactions entre ces crises prolongées. La pandémie de COVID-19 a eu des répercussions considérables sur l’économie et a contribué à exacerber les vulnérabilités existantes et l’insécurité alimentaire, en particulier dans les régions déjà touchées par les déplacements et les chocs climatiques. Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies, plus de 3,9 millions de personnes au Cameroun ont besoin d’une aide humanitaire vitale.

Sahel

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Les pays du Sahel sont confrontés à des problèmes de sécurité, de développement et d’aide humanitaire, qui sont étroitement liés aux mauvaises conditions socio-économiques, aux changements climatiques, à la mauvaise gouvernance, à la capacité et à la légitimité limitées des États, et qui sont exacerbés par la présence de plus en plus ancrée de groupes armés et d’organisations terroristes et criminelles.

L’aide au développement du Canada répond à l’insécurité en appuyant la prestation de services sociaux de base, notamment dans les domaines de l’éducation et de la santé. Un nombre croissant de projets ciblent spécifiquement les besoins des populations touchées par un conflit, notamment la résilience économique et la cohésion sociale.

Au Mali, le Canada a salué la nomination d’un gouvernement de transition et la levée des sanctions par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), mais a souligné l’importance pour les autorités maliennes de respecter leur engagement à tenir des élections libres et justes avant la fin de la période de 18 mois, soit en mars 2022.

En octobre 2020, le Canada a lancé deux nouveaux programmes de développement bilatéraux au Tchad et au Niger afin d’accroître son empreinte en matière de développement au Sahel. Ces nouveaux programmes, dont les allocations budgétaires augmenteront au cours des cinq prochaines années (de 2021-2022 à 2025-2026) pour atteindre un maximum de 10 millions de dollars par an, permettront de s’attaquer aux causes profondes des conflits et de l’instabilité dans la région du Sahel, notamment l’extrême pauvreté, la faiblesse des institutions et les inégalités entre les hommes et les femmes.

Le 19 avril 2021, lors d’attaques perpétrées en Libye, pays voisin, et menées par un groupe armé, le président de longue date du Tchad a été tué. Un Conseil militaire de transition, dirigé par le fils de l’ancien président, a été mis en place. La stabilité du Tchad est importante pour la région du Sahel. Le Tchad est un important contributeur au maintien de la paix pour la MINUSMA (Mali) et pour les forces du G5 Sahel.

Les premiers projets du nouveau programme de développement bilatéral du Canada au Tchad en sont encore au stade de la conception. Toutes les décisions relatives au programme tiendront compte du contexte politique actuel du pays.

Projets de l’organisme Unis

Faits et chiffres à l’appui

Affaires mondiales Canada a financé l’organisme UNIS (anciennement Enfants Entraide) à hauteur d’environ 1,4 million de dollars entre 2002 et 2020.

  1. Neuf petites initiatives (subventions et contributions), pour un total de 1,3 million de dollars entre 2002 et 2008. Ces initiatives comprenaient notamment des activités menées au Kenya, en Inde, au Sri Lanka et au Canada.
  2. Deux contrats de service (fonds d’exploitation et de gestion) depuis 2017 totalisant 53 374 $ :
    1. En avril 2017, le consulat général du Canada à Los Angeles a conclu un contrat avec UNIS visant la promotion du 150e anniversaire du Canada et du talent canadien lors de la Journée UNIS en Californie. Le contrat du consulat avec UNIS consistait à assurer la présence de talents canadiens lors de la Journée UNIS en Californie et la visibilité des logos du 150e anniversaire du Canada et du gouvernement du Canada dans le matériel promotionnel. Le projet comprenait la production d’une vidéo et d’une série de photos mettant en valeur les talents canadiens, à utiliser dans les médias sociaux du consulat, et la garantie de la visibilité du gouvernement du Canada dans le matériel promotionnel. La valeur du contrat était de 13 374 $.
    2. En février 2020, pour marquer la 30e édition de la Semaine du développement international, AMC a organisé une diffusion nationale en direct sur les médias sociaux d’un océan à l’autre avec la participation de nos huit conseils régionaux et provinciaux. UNIS a fourni le lieu, l’équipement, les services de traduction et la logistique par l’entremise du WE Global Learning Centre situé à Toronto. La valeur du contrat était de 40 000 $.
  3. Une initiative réalisée par l’entremise du Fonds canadien d’initiatives locales (FCIL) en 2016 pour un montant total de 35 000 $. Il s’agissait d’une initiative en Éthiopie mise en œuvre par Imagine1Day – une organisation caritative canadienne basée à Vancouver, qui a ensuite fusionné avec UNIS.

Financement d’AMC à l’organisme UNIS au Kenya :

AMC a financé deux petits projets au Kenya mis en œuvre par UNIS (anciennement Enfants Entraide) – l’un de 500 000 $ (MFM – Kids Can Free the Children) s’est terminé en 2004, et l’autre de 57 910 $ (KFM – Maasai Alternative Income Beading Project) s’est terminé en 2008. Nos dossiers ne montrent pas de financement supplémentaire à l’organisme UNIS concernant les programmes au Kenya après 2008.

Afghanistan

Messages supplémentaires

Mise à jour

Le 14 avril 2021, les États-Unis ont annoncé leur décision de retirer toutes les troupes américaines d’Afghanistan sans conditions d’ici au 11 septembre 2021. Cela fait suite à un examen de l’accord entre les États-Unis et les talibans de février 2020. L’OTAN a également annoncé le retrait complet de ses forces de la mission Resolute Support en Afghanistan, selon le même calendrier que les États-Unis.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Aide à la Chine

Messages supplémentaires

Contexte

Aide à la Chine : L’aide bilatérale au développement du Canada à la Chine a débuté en 1981 et a pris fin en 2013. Sur la base du RNB par habitant, la Chine est un bénéficiaire de l’APD admissible selon la définition du CAD de l’OCDE. En 2019-2020, l’aide internationale du Canada à la Chine a totalisé 6,98 millions de dollars, dont 3,22 millions de dollars alloués à l’aide bilatérale et 3,76 millions de dollars alloués à l’aide multilatérale imputée. Les dépenses bilatérales du Canada en Chine (3,22 millions de dollars) sont principalement destinées au Conseil chinois de coopération internationale en environnement et en développement (CCCIED), aux projets du Fonds canadien d’initiatives locales (FCIL) et au Programme d’échange de boursiers Canada-Chine (PEBCC).

CCCIED : Le Conseil chinois de coopération internationale en environnement et en développement (CCCIED) est un organe consultatif international de haut niveau qui fournit des recommandations fondées sur la recherche au sujet des politiques qui touchent l’environnement et le développement. Les fonds canadiens n’appuient pas le secrétariat chinois ni la participation de la Chine au CCCIED. Environnement et Changement climatique Canada (ECCC) est le ministère responsable de la participation du Canada au CCCIED. À l’origine un programme financé par l’ACDI, les fonds versés au CCCIED ont été transférés d’AMC à ECCC sous forme de versements annuels de 1,6 million de dollars, pour un total de 8 millions de dollars sur cinq ans, prélevés à même l’enveloppe de l’aide publique au développement (APD) du Canada. La participation du Canada au CCCIED se poursuivra jusqu’en 2022 en vertu de l’accord actuel. Le Canada et la Chine contribuent à parts à peu près égales au budget global du CCCIED (un tiers chacun), le tiers restant étant fourni par d’autres partenaires participants, dont le Environmental Defense Fund (États-Unis), l’Union européenne, l’Allemagne, l’Italie, les Pays-Bas, la Suède et la Norvège, entre autres.

FCIL en Chine : Le Canada fournit un financement modeste pour des projets de petite envergure, à court terme (de 1 à 2 ans en général) et à fort impact permettant de répondre aux besoins locaux. L’ambassade du Canada à Beijing administre et gère les projets du FCIL en Chine et l’ambassadeur du Canada en Chine est responsable de l’approbation finale de tous les projets. Ces projets sont principalement conçus et mis en œuvre par des organisations non gouvernementales locales. [CAVIARDÉ]

PEBCC : Le Programme d’échange de boursiers Canada-Chine (PEBCC) a été créé en 1973 en tant que programme d’échange universitaire officiel. Au cours des 47 dernières années, plus de 1 000 boursiers ont participé au programme. Pour les boursiers chinois du PEBCC se trouvant au Canada, ce dernier offre une subvention de 2 200 $ par mois, qui couvre les dépenses telles que l’assurance médicale, le visa, les permis d’études et de travail, et les frais de subsistance. Le gouvernement chinois paie les frais de scolarité et de voyage au Canada des boursiers chinois. Pour les étudiants canadiens au titre du PEBCC qui sont en Chine, le Canada couvre le coût du voyage en Chine des boursiers, soit jusqu’à 3 300 $ par billet aller-retour. Le gouvernement chinois paie les frais de scolarité des boursiers canadiens, ainsi que d’autres dépenses. Les dépenses totales du Canada au titre du PEBCC pour 2020-2021 sont de 147 400 $.

BAII : Toutes les questions concernant la BAII doivent être adressées à Finances Canada. La Chine et de nombreux autres pays reçoivent des fonds pour des projets par l’entremise d’organisations multilatérales auxquelles le Canada contribue, notamment la Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures (BBAI). Le Canada détient 1 % de la BAII, qui a adopté le cadre d’exploitation, les structures de gouvernance et les meilleures pratiques des BMD similaires existant depuis longtemps. Elle compte des membres tels que l’Australie, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni. La majorité des projets actifs de la BAII sont cofinancés avec d’autres banques multilatérales de développement et sont donc régis par des règles et des normes bien établies, notamment en matière de viabilité financière. La BAII n’a pas cofinancé de projets avec les banques politiques chinoises, qui sont généralement associées à l’initiative des nouvelles routes de la soie. Cette initiative est une politique étrangère et une stratégie de développement nationales, tandis que la BAII est une banque de développement multilatérale. À ce jour, la BAII a approuvé le financement de quatre projets en Chine : Legend Capital Healthcare Technology Fund; Emergency Assistance to China Public Health Infrastructure Project; Beijing-Tianjin-Hebei Low Carbon Energy Transition and Air Quality Improvement Project; Beijing Air Quality Improvement and Coal Replacement. Le recours au travail forcé est strictement interdit en vertu de la liste d’exclusion environnementale et sociale de la Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures (BAII). En 2016, la BAII a créé l’Unité de résolution des plaintes, d’évaluation et d’intégrité (CEIU), qui est un mécanisme de conformité indépendant relevant directement du conseil d’administration de la BAII.

Banque asiatique de développement (BAD) : Le Canada est un membre fondateur de la BAD et son 7e plus important actionnaire à l’heure actuelle (le 2e actionnaire non régional après les États-Unis), possédant 5,23 % de la souscription au capital de la Banque. Les cinq principaux actionnaires de la BAD sont le Japon et les États-Unis (détenant chacun 15,6 % du total des actions), la République populaire de Chine (6,4 %), l’Inde (6,3 %) et l’Australie (5,8 %). La Chine peut bénéficier des ressources ordinaires en capital de la BAD ou des ressources de la Banque fondées sur le marché, qui ne sont offertes qu’aux conditions du marché. La Chine n’est pas admissible aux ressources financières à des conditions de faveur fournies par le Fonds asiatique de développement (FAD) ou par des prêts sur les ressources en capital de la BAD. La Chine est sur le point de ne plus bénéficier de l’aide provenant de la BAD. La BAD est passée d’un modèle d’appui à la Chine basé sur les infrastructures à un modèle qui se concentrera sur les biens publics mondiaux tels que la santé et l’environnement. Les projets actuellement actifs de la BAD en Chine sont les suivants : Projet d’amélioration de l’environnement rural et de développement vert de Hunan Xiangxi; Entrepreneuriat numérique en Asie pour la résilience économique et la reprise post-pandémie; Amélioration des connaissances en tant que biens publics pour l’innovation, la démonstration et la répétition de projets; Appui à l’Institut de coopération économique régionale d’Asie centrale; Appui au financement durable et à la coopération régionale.

Initiative des nouvelles routes de la soie : Établie en 2013 en tant que stratégie phare de la politique étrangère du président Xi Jinping, l’initiative des nouvelles routes de la soie vise à optimiser les liens économiques et commerciaux sur les continents eurasien, africain et sud-américain. Cette initiative permet à Beijing de tirer parti de sa capacité économique pour diversifier ses relations commerciales internationales, gagner en influence régionale, sécuriser les chaînes d’approvisionnement et les ressources, et faire avancer ses objectifs géopolitiques. Des préoccupations importantes ont été soulevées quant à la conformité de cette initiative aux règles et aux normes établies en matière de droits de la personne, de viabilité financière et de protection de l’environnement. Bien que toutes deux aient été initiées par la Chine, la BAII n’est pas explicitement liée à l’initiative des nouvelles routes de la soie et la BAII n’a cofinancé aucun projet avec les banques politiques chinoises associées à cette initiative.

Coup d’État au Myanmar/crise des Rohingyas

Messages supplémentaires

Mise à jour

Depuis le coup d’État du 1er février, la situation au Myanmar reste instable et l’on ne sait pas exactement quelle marge de manœuvre les partenaires, notamment les organisations de la société civile (OSC), auront pour mettre en œuvre leurs activités. La position officielle du Canada est que l’aide internationale au Myanmar doit être maintenue, et que tout soutien qui pourrait légitimer le gouvernement militaire sera acheminé vers les OSC. Les partenaires canadiens continuent de fournir une aide indispensable aux populations vulnérables et touchées par les conflits, en particulier les femmes et les groupes ethniques, malgré des environnements opérationnels difficiles. Les violences et les violations des droits de la personne commises par le Tatmadaw pourraient contraindre de plus en plus de populations vulnérables à fuir le Myanmar. Le coup d’État a également touché les Rohingyas de l’autre côté de la frontière, au Bangladesh, pour lesquels les possibilités de rapatriement sont désormais encore plus minces. Un soutien continu est nécessaire.

Faits et chiffres à l’appui

Résumé des fonds déboursés à la fin de la stratégie (31 mars 2021) :

Aide au développement au Bangladesh (communautés d’accueil dans les environs de Cox’s Bazar)82 000 000 $
Aide au développement au Myanmar73 000 000 $
Aide humanitaire au Bangladesh et au Myanmar124 000 000 $
Programmes de paix et de stabilisation21 000 000 $
Total300 000 000 $

Contexte

En août 2017, les attaques systématiques, à grande échelle et ciblées des forces de sécurité du Myanmar ont provoqué la fuite de plus de 711 000 Rohingyas de l’État de Rakhine vers Cox’s Bazar, au Bangladesh. L’afflux de réfugiés a entraîné des besoins humanitaires importants à Cox’s Bazar, alors que les conditions dans les camps de réfugiés et les colonies restent difficiles.

La situation quant à l’intervention humanitaire et la sécurité dans l’État de Rakhine est également désastreuse. Selon les estimations, il reste 600 000 Rohingyas, et plus de 120 000 personnes sont confinées dans des camps de personnes déplacées à l’intérieur du pays depuis les flambées de violence de 2012. Ils sont tous confrontés à des systèmes et à des attitudes discriminatoires qui limitent leur accès aux services de santé essentiels, à la liberté de mouvement, aux voies d’accès à la citoyenneté et aux moyens de subsistance – ce qui rend les recommandations de la Commission consultative Rakhine, qui n’ont toujours pas été mises en œuvre, d’autant plus importantes.

Le Canada a dépensé la totalité des 300 millions de dollars consacrés à sa stratégie visant à répondre à la crise des Rohingyas au Myanmar (de 2018 à 2021), laquelle cible les besoins humanitaires, le développement, la paix et la stabilisation, et appuie l’évolution politique positive au Myanmar et les efforts en matière de responsabilisation.

Au Myanmar, pour mettre en œuvre la stratégie du Canada, les projets de développement bilatéraux ont appuyé et continuent d’appuyer les efforts visant à lutter contre la violence sexuelle et sexiste et à faire progresser la santé sexuelle et reproductive et les droits connexes, à renforcer la voix et le leadership des femmes, et à renforcer la gouvernance inclusive et la capacité des OSC locales.

Au Bangladesh, l’aide au développement bilatérale de 82 millions de dollars visait à atténuer les répercussions de la crise sur les communautés d’accueil dans des domaines tels que les moyens de subsistance, la cohésion communautaire, l’éducation et l’environnement, à créer des possibilités d’apprentissage à plus long terme et à mettre en place des services de santé pour les réfugiés.

Les programmes de paix et de stabilisation ont contribué à la réconciliation nationale pacifique, y compris à la participation efficace des femmes au processus de maintien de la paix et aux activités de consolidation de la paix.

Le financement de l’aide humanitaire a permis de répondre aux besoins vitaux des réfugiés rohingyas au Bangladesh, ainsi que des personnes déplacées et autres populations vulnérables et touchées par le conflit au Myanmar.

Coup d’État militaire

Le 1er février, à la faveur d’un coup d’État, les forces armées du Myanmar (Tatmadaw), ont renversé le gouvernement élu démocratiquement; elles détiennent la présidente U Win Myint, la conseillère spéciale de l’État Aung San Suu Kyi, et plusieurs politiciens et fonctionnaires de la Ligue nationale pour la démocratie. Le commandant en chef des forces armées, Min Aung Hlaing, s’est emparé des pouvoirs du gouvernement, et un état d’urgence a été déclaré.

Des manifestations antimilitaires de grande ampleur ont eu lieu dans tout le Myanmar en réaction au coup d’État. En date du 18 mars, plus de 250 civils à travers le pays ont été tués par les forces de sécurité. Cette situation s’ajoute aux efforts déployés par l’armée pour mettre en œuvre des mesures juridiques de plus en plus draconiennes visant à restreindre la mobilisation et à criminaliser la dissidence. Plus de 2 600 dirigeants de mouvements de désobéissance civile, personnalités politiques, journalistes et défenseurs des droits de la personne sont détenus arbitrairement.

Depuis le début de cette crise, le Canada a pris part à des efforts de coordination avec ses partenaires internationaux pour condamner avec énergie les actions de la junte militaire. Le Canada a publié des déclarations ministérielles les 1er et 28 février pour dénoncer le coup d’État et la répression violente par les militaires, et pour exiger la libération immédiate de toutes les personnes détenues et le rétablissement de la démocratie. Notre pays a réitéré ces condamnations dans deux déclarations ultérieures du G7 ainsi qu’à l’Assemblée générale des Nations Unies, au Conseil des droits de l’homme de l’ONU et à l’Organisation mondiale du commerce.

Avant le coup d’État, le Canada avait déjà mis en place l’un des régimes de sanctions les plus complets à l’encontre du Myanmar. En réaction directe aux actions des chefs du Tatmadaw, le 18 février, de concert avec le Royaume-Unis, le Canada a adopté des mesures semblables à celles prises par les États-Unis et a imposé des sanctions à neuf officiers supérieurs de la junte militaire au Myanmar. Il continue d’examiner la possibilité de prendre d’autres sanctions ciblées. Avec ses partenaires internationaux, le Canada poursuit aussi tout un éventail d’autres mesures : ainsi, il déploie des efforts pour couper l’acheminement des armes destinées au Tatmadaw et le priver de ses revenus.

Venezuela

Messages supplémentaires

Mise à jour

Le Canada continue de reconnaître Juan Guiadó comme président intérimaire du Venezuela, à la suite des « élections » du 6 décembre 2020, qui n’étaient ni libres ni justes. Au cours des derniers mois, de nombreux rapports font état de harcèlement et d’ingérence de la part du gouvernement de facto à l’encontre de la société civile, des organisations humanitaires et des médias indépendants qui opèrent au Venezuela. Le Canada a engagé des fonds pour lancer un programme de développement visant à répondre aux besoins de développement au Venezuela, conformément à la Politique d’aide internationale féministe du Canada.

Le Canada travaille en étroite collaboration avec le HCR, l’OIM et la plateforme Regional Response for Venezuela (R4V) à la planification de la prochaine Conférence des donateurs. Dans le cadre des activités préparatoires à la Conférence, le Canada et la Banque interaméricaine de développement ont organisé conjointement un événement parallèle sur le rôle du secteur privé dans l’appui à l’intégration socio-économique des migrants et réfugiés vénézuéliens.

Faits et chiffres à l’appui

Stratégie pour le Moyent-Orient

Messages supplémentaires

Mise à jour

Le budget de 2021 prévoit le versement de 527 millions de dollars en 2021-2022 à AMC, au MDN, au CST et au SCRS pour prolonger d’un an la Stratégie pour le Moyen-Orient du Canada. Les ministères pourront ainsi continuer à fournir de l’aide au développement, de l’aide humanitaire, de l’assistance en matière de sécurité et un appui militaire, et de faire progresser la paix et la stabilité dans la région. Pour AMC, il s’agit de 77,9 millions de dollars de nouveaux fonds et de 213 millions de dollars provenant des ressources existantes (subventions et contributions).

Faits et chiffres à l’appui

Le Canada :

Contexte

La Stratégie au Moyen-Orient a été lancée en février 2016 pour répondre aux crises en Irak et en Syrie et pour remédier à leurs répercussions sur la région, en particulier sur la Jordanie et le Liban.

La Stratégie alloue plus de 4 milliards de dollars sur six ans pour aider à établir les conditions propices à la sécurité et à la stabilité, à alléger la souffrance humaine, à habiliter les programmes de stabilisation menés par les civils et à soutenir la gouvernance et les efforts à long terme pour renforcer la résilience. Le MDN, le SCRS, le CST et la GRC sont des partenaires clés dans la réalisation des objectifs du Canada.

Aide du Canada au Liban

Messages supplémentaires

Mise à jour

Depuis l’explosion au port de Beyrouth le 4 août 2020, la situation demeure catastrophique. Des centaines de milliers de personnes ont besoin d’une aide d’urgence pour rétablir leurs communautés locales et leurs moyens de subsistance. Les répercussions de l’explosion ont été exacerbées par l’aggravation des crises au Liban en lien avec la gouvernance, l’économie et la COVID-19, et par l’accueil de plus d’un million de réfugiés. Ensemble, ces crises ont mis le pays à rude épreuve, ont détérioré la qualité de vie de la plupart des habitants et ont entraîné une hausse alarmante du taux de pauvreté, estimé aujourd’hui à plus de 50 % de la population.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de palestine (UNRWA)

Messages supplémentaires

Mise à jour

En janvier et février 2021, des rapports portés à l’attention du Canada et d’autres donateurs de l’UNRWA ont indiqué que du matériel pédagogique, utilisé par l’UNRWA dans le cadre d’activités d’« auto-apprentissage » menées alors que les écoles étaient fermées en raison de la pandémie, n’étaient pas conformes aux valeurs de l’ONU. L’UNRWA a depuis évalué le matériel en question et a pris des mesures correctives. En outre, l’UNRWA a lancé un portail en ligne, appelé « Digital Learning Platform », à partir duquel les enseignants et les étudiants peuvent accéder au matériel pédagogique. Tout le matériel d’auto-apprentissage est soigneusement examiné avant d’être mis en ligne afin de garantir sa conformité avec les valeurs de l’ONU. La ministre du Développement international et les fonctionnaires canadiens travaillent en étroite collaboration avec les partenaires et la haute direction de l’UNRWA afin de s’attaquer à la question du matériel pédagogique posant problème, de veiller à ce que les valeurs des Nations Unies soient respectées et que l’UNRWA prenne d’autres mesures correctives, au besoin, à cet égard.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Depuis 1948, l’UNRWA est la seule organisation des Nations Unies mandatée pour fournir des services de base à plus de 5 millions de réfugiés palestiniens en Cisjordanie, à Gaza, au Liban, en Syrie et en Jordanie. L’UNRWA, presque entièrement financé par les contributions volontaires des donateurs internationaux, a dû faire face à un manque de financement important, en partie à cause de l’augmentation des besoins, de la baisse des contributions et d’un environnement instable. Le budget des programmes de l’UNRWA (éducation, santé et services sociaux) et ses appels d’urgence pour l’aide humanitaire sont actuellement déficitaires. Sans ressources supplémentaires importantes, les services pourraient devoir être réduits, ce qui aurait des conséquences négatives sur l’intervention humanitaire.

Cisjordanie et Gaza

Messages supplémentaires

Mise à jour

Israël, la Cisjordanie et Gaza connaissent leur pire niveau de violence depuis des années. La tension est montée d’un cran à Jérusalem, notamment autour du Haram al-Sharif/Mont du Temple, où Palestiniens et policiers s’affrontent depuis plusieurs jours, faisant de nombreux blessés. Le nombre de victimes n’a cessé d’augmenter, en grande partie à cause des frappes aériennes israéliennes à Gaza et des attaques à la roquette menées par des militants basés à Gaza contre des centres de population israéliens. Des affrontements entre civils et forces de sécurité sont également en cours dans un certain nombre de villes israéliennes et palestiniennes. Le Canada exhorte toutes les parties à désamorcer la situation.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Colonies israéliennes : Ces dernières années, la construction d’unités de peuplement s’est grandement intensifiée en Cisjordanie et dans les zones sensibles de Jérusalem et de ses environs. Le Canada ne reconnaît pas le contrôle permanent de l’État d’Israël sur les territoires occupés en 1967 (plateau du Golan, Cisjordanie, Jérusalem-Est et bande de Gaza). Les colonies israéliennes constituent également une violation de la Quatrième Convention de Genève et sont donc illégales au regard du droit international.

Yémen

Messages supplémentaires

Mise à jour

La ministre Gould a annoncé que le Canada fournirait des fonds d’aide humanitaire totalisant 69,9 millions de dollars en 2021 lors de la réunion d’annonces de contributions de haut niveau concernant la crise humanitaire au Yémen qui avait lieu le 1er mars.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

La crise au Yémen est la pire crise humanitaire au monde. Selon l’aperçu des besoins d’ordre humanitaire de l’ONU en 2021, au moins 20,7 millions de personnes au Yémen ont besoin d’une aide humanitaire, les besoins en financement étant estimés à 3,6 milliards de dollars américains. Pourtant, l’intervention humanitaire demeure sous-financée par rapport aux niveaux de 2018.

Les besoins d’ordre humanitaire continuent de croître, principalement en raison du conflit prolongé, mais aussi en raison de la récente escalade du conflit à Marib, du blocus économique et des catastrophes naturelles telles que les inondations. Les besoins sont élevés dans tous les secteurs, la pandémie de COVID-19 ayant accentué la pression sur un système de santé déjà faible. Les organisations humanitaires continuent également à faire face à d’importantes contraintes bureaucratiques qui empêchent la fourniture et le suivi efficaces de l’aide, en particulier, mais pas exclusivement, dans le nord.

La prévention de la famine est la priorité la plus urgente. Une récente analyse du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC) montre que 13,5 millions de personnes (45 % de la population) faisaient face à une insécurité alimentaire aiguë, dont 16 500 dans des conditions proches de la famine en 2020.

Malgré les nombreux efforts déployés par les Nations Unies, les organisations humanitaires internationales et le monde politique, peu de progrès ont été réalisés en vue d’instaurer une paix durable et globale au Yémen.

Ukraine

Programmes :

Conduite responsable des entreprises

Messages supplémentaires

Mise à jour

Mme Meyerhoffer a été nommée ombudsman canadienne de la responsabilité des entreprises (OCRE) en avril 2019. Le bureau de l’OCRE a ouvert le 15 mars 2021 et accepte des dossiers depuis. En janvier 2019, MINT/ministre Carr a demandé au ministère de fournir un financement pour un total de six postes et environ 1 million de dollars par an. Cette somme s’ajoute au financement alloué pour l’OCRE prévu dans le budget de 2018. Le budget de 2021 prévoit un financement supplémentaire de 16,2 millions de dollars sur cinq ans, à compter de 2021-2022, et de 3,3 millions de dollars par an pour Affaires mondiales Canada à l’appui de l’OCRE.

Faits et chiffres à l’appui

[REDACTED]

Date de modification: