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Comparution du ministre du Développement international et ministre responsable de l’Agence de développement économique du Pacifique Canada devant le Comité permanent des affaires étrangères de la Chambre des communes et le développement international (FAAE) sur la lettre de mandat

2022-03-03

Table des matières

Scénario de la réunion

Affaires mondiales Canada

En personne

Virtuellement

Motion de comparution

Que le Comité invite le ministre du Développement international à comparaître sur le sujet de sa lettre de mandat pendant deux heures.

Contexte de la réunion du comité

Première série

Deuxième série

Membres et intérêts du comité

Sven Spengemann, C.P. (PLC – Mississauga-Lakeshore, Ontario)

Président

Sven Spengemann P.C. 

Principaux intérêts

Rôles parlementaires

Le député Spengemann a été membre de plusieurs associations parlementaires et groupes interparlementaires depuis son élection en 2015. Il est le co-président de l’Association parlementaire Canada-Afrique depuis février 2020. Il est membre de l’Association parlementaire Canada-Europe depuis 2015, de l’Association parlementaire canadienne de l’OTAN depuis 2016 et du Groupe canadien de l’Union interparlementaire depuis 2015, et il a été membre de l’Association législative Canada- Chine de novembre 2016 à mars 2017.

Membre de comité digne de mention

Antécédents

Le député Spengemann a obtenu son diplôme en droit à Osgoode Hall et a été admis au Barreau de l’Ontario en juin 2000. Il a obtenu des diplômes d’études supérieures au Collège d’Europe, en Belgique, et à l’École de droit de Harvard. Ses travaux universitaires lui ont valu de nombreux prix et distinctions, dont une bourse Fulbright Canada-États-Unis.

Le député Spengemann a travaillé au Conseil privé du gouvernement du Canada en tant qu’analyste principal des politiques, où il a dirigé des processus interministériels fédéraux liés aux politiques dans les domaines de la gestion des risques, de la coopération internationale et de la sécurité nationale. Il a également été représentant de l’ONU à Bagdad, au sein de la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Irak (MANUI). En Irak, le député Spengemann a négocié des protocoles opérationnels avec les forces de la coalition américaine pour assurer le soutien opérationnel, sécuritaire et médical de la mission des Nations Unies (2005-2012).

Déclarations sur des enjeux précis

En juin 2021, le député Spengemann a prononcé plusieurs discours devant le Comité de la défense nationale au sujet des inconduites sexuelles dans les Forces armées, les qualifiant d’enjeu multinational. Il s’est aussi prononcé à la Chambre sur la violence à Gaza et a demandé ce que le gouvernement faisait pour jeter les bases d’une paix durable.

Pendant la 43e législature, le député Spengemann s’est prononcé sur divers sujets d’intérêt international. Le 9 mars 2020, pendant la période des questions, il s’est exprimé sur la violence à Delhi. Le député Spengemann a affirmé qu’une des sources de dissension était la Citizenship Amendment Act, récemment adoptée par le gouvernement indien.

Le 6 février 2020, le député Spengemann s’est levé à la Chambre des communes pour parler de sa visite dans les camps de réfugiés rohingyas à Cox’s Bazar. Il devait comparaître devant le SDIR le 24 mars avec Cheryl Hardcastle, mais la réunion a été annulée.

Marty Morantz (PCC – Charleswood–St. James–Assiniboia-Headingley, Manitoba)

Vice-Président

Marty Morantz

Principaux intérêts

Rôles parlementaires

Martin Morantz est élu en octobre 2019. Il était le porte-parole du Revenu national de mars à août 2020.

Le député Morantz est un nouveau député, mais il a participé à plusieurs groupes parlementaires, notamment l’Association parlementaire Canada-Europe, l’Association parlementaire canadienne de l’OTAN, le Groupe interparlementaire Canada-États-Unis et l’Association interparlementaire Canada- Royaume-Uni ainsi que la délégation canadienne à l’Assemblée parlementaire de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe. Il est aussi le vice-président du Groupe interparlementaire Canada-Israël.

Membre de comité digne de mention

Antécédents

Le député Morantz détient un baccalauréat en sciences politiques de l’Université du Manitoba et un diplôme en droit de l’École de droit Osgoode Hall. Avant son élection au Parlement, il était conseiller municipal à la Ville de Winnipeg (2014-2018), où il a présidé le Comité sur les finances et les infrastructures. Avant cela, le député Morantz a été un avocat pendant 23 ans dans un cabinet de Winnipeg. Il a également été le président de Jernat Investment Ltd., une société d’investissement immobilier et de services financiers. De plus, il a siégé aux conseils de nombreux groupes communautaires voués à la recherche sur l’autisme et à la défense des droits des personnes autistes ainsi qu’à l’aide à la vie autonome, et de plusieurs groupes de la communauté juive.

Déclarations sur des enjeux précis

En février 2021, le député Morantz a prononcé un discours pendant lequel il a comparé le génocide des Ouïghours à l’Holocauste, réclamant que le premier ministre en fasse davantage pour les libérer et que le gouvernement qualifie les actes haineux du régime communiste chinois pour ce qu’ils sont : un génocide.

En mars 2021, le député Morantz a présenté trois pétitions à la Chambre des communes : (1) mettre un terme à la violence à Tigré; (2) autoriser l’aide humanitaire dans la région; (3) exiger des enquêtes internationales sur les crimes de guerre et les violations des droits de la personne.

Le 8 octobre 2020, le député Morantz s’est levé à la Chambre des communes et a présenté une pétition sur la persécution des Ouïghours. Il a déclaré que la pétition indiquait « qu’il est clair que le gouvernement chinois a enfreint la Convention des Nations Unies pour la prévention et la répression du crime de génocide. Le Canada ne peut pas rester silencieux face à cette atrocité continue. Les pétitionnaires demandent à la Chambre de reconnaître officiellement que les Ouïghours de Chine subissent un génocide et d’appliquer la loi de Magnitski dans ce dossier. »

Sur les médias sociaux, il a critiqué le vote du gouvernement à l’ONU visant le droit à l’autodétermination des Palestiniens. Le 4 novembre 2020, le député Morantz s’est levé à la Chambre pendant la période des questions pour demander au premier ministre s’il approuvait l’exportation de drones à la Turquie. Le 27 janvier 2021, pendant la période des questions, il a déclaré que l’argent du Canada était utilisé pour financer l'endoctrinement d'enfants par l'UNRWA en incitant à la violence contre les Juifs. Il a demandé au gouvernement de mettre fin à son financement puisque le matériel scolaire distribué aux élèves palestiniens les encourageait à « défendre la mère patrie par le sang », présentant comme des héros les terroristes ayant assassiné des enfants et désignant Israël comme l’ennemi.

Stéphane Bergeron (BQ — Montarville, Québec)

Vice-Président

Stéphane Bergeron

Principaux intérêts

Rôles parlementaires

Le député Bergeron est le porte-parole des Affaires étrangères, du Développement international et des Relations Canada–Chine pour le Bloc Québécois (BQ). Il a été membre de plusieurs associations parlementaires et groupes interparlementaires, notamment de l’Association législative Canada-Chine et de l’Association parlementaire canadienne de l’OTAN. Il a également été le vice-président du Sous- comité du commerce international, des différends commerciaux et des investissements internationaux du Comité permanent de 2002 à 2004 ainsi que le whip du BQ de 1997 à 2001.  

Membre de comité digne de mention

Antécédents

Le député Bergeron a été élu à la Chambre des communes comme député du BQ de 1993 à 2005, puis a été membre de l’Assemblée nationale du Québec de 2005 à 2018. En 2019, il a été réélu comme député du BQ à la Chambre des communes. Le député Bergeron est détenteur d’un baccalauréat et d’une maîtrise en science politique. Après ses années à la Chambre des communes et à l’Assemblée nationale du Québec (13 ans), il est devenu secrétaire général du Collège de Rimouski. Il a aussi été conseiller politique et auxiliaire à l’enseignement au Département des sciences politiques de l’Université Laval. De 1984 à 1993, il a été officier du Cadre des instructeurs de cadets dans les Forces canadiennes.  

Contexte et déclarations sur des enjeux précis

À l’occasion de la récente journée de l’opposition du 7 décembre 2021 qui portait sur la mise sur pied d’un Comité spécial sur l’Afghanistan (AFGH), le député Bergeron s’est levé pour critiquer la décision du gouvernement de déclencher des élections alors que la situation à Kaboul s’envenimait. Il a ensuite proposé une modification à la motion, allégeant le paragraphe qui contraignait automatiquement les ministères à produire des documents sur l’Afghanistan (adoptée). Pendant ce débat, il a aussi affirmé ceci par rapport à l’Afghanistan et à l’ajout de troupes russes à la frontière de l’Ukraine : « un certain nombre de pays, qui ne partagent pas nécessairement nos valeurs [...] peuvent vouloir profiter de cette prétendue faiblesse pour imposer leurs vues. »

La majorité des déclarations du député Bergeron ont porté sur la Chine, notamment sur la vacance du poste d’ambassadeur du Canada en Chine pendant huit mois et les répercussions sur les relations bilatérales.

Il a soulevé des préoccupations en ce qui concerne la possible invasion de Taïwan par la République populaire de Chine. Lors d’une période des questions, le député Bergeron a demandé « Qu’est-ce que cela va prendre pour que le gouvernement s’active enfin pour faire libérer Raïf Badawi? » Puis, il a ajouté qu’il était « scandaleux qu’après sept ans, Raïf Badawi croupisse encore en prison sans avoir

commis le moindre crime. Si le gouvernement est capable de s’asseoir et de travailler avec l’Arabie saoudite au G20, s’il est capable de s’asseoir avec l’Arabie saoudite pour faire des affaires, notamment pour lui vendre des armes, il est certainement capable de s’asseoir avec l’Arabie saoudite pour exiger la libération de Raïf Badawi. »

Sur les médias sociaux, le député Bergeron a exhorté le gouvernement à rapatrier les enfants canadiens qui se trouvent dans des camps de réfugiés syriens, a dénoncé les privatisations et les injustices sociales au Chili et a critiqué l’inaction du Canada en ce qui concerne le plan d’annexion d’Israël.

Lorsque le Canada a annoncé qu’il levait l’interdiction d’exportations de matériel militaire en Arabie saoudite, le député Bergeron a publié le gazouillis suivant : « Aurait-on profité de la crise (COVID-19) pour aller de l’avant en catimini avec cette décision controversée, en espérant qu’elle passe sous le radar? »

En ce qui a trait à la COVID-19, le député Bergeron a critiqué sur les médias sociaux la décision du gouvernement de ne pas avoir fermé plus tôt les frontières avec les États-Unis. Il a aussi commenté le rapatriement des Canadiens en affirmant que le ministre Champagne devait respecter sa promesse et offrir des services consulaires et un soutien financier aux Canadiens se trouvant à l’étranger.

Ziad Aboultaif (PCC – Edmonton Manning, Alberta)

Ziad Aboultaif

Principaux intérêts

Rôles parlementaires

Le député Aboultaif a été membre de plusieurs associations parlementaires et groupes d’amitié. Il a été membre de multiples groupes pendant de nombreuses législatures, notamment l’Association parlementaire canadienne de l’OTAN, l’Association parlementaire Canada-Europe, l’Association interparlementaire Canada-Royaume-Uni et le Groupe interparlementaire Canada–États-Unis. Le député Aboultaif était également le porte-parole des conservateurs du Gouvernement numérique de novembre 2019 à septembre 2020 ainsi que le porte-parole du Développement international et du Revenu national.

Membre de comité digne de mention

Antécédents

Le député Aboultaif a d’abord été élu en 2015 avant d’être réélu à chaque élection subséquente. Il est propriétaire d’une petite entreprise, travaillant dans le secteur des logistiques et de la distribution. Il a affirmé avoir participé au processus de commerce international, travaillant avec le Koweït, les Émirats arabes unis et les États-Unis dans le cadre de son travail. Sa campagne de 2015 portait sur l’appui aux petites entreprises et aux pipelines.

Déclarations sur des enjeux précis

Le député Aboultaif a fait plusieurs déclarations ciblées concernant son appui à l’industrie pétrolière et gazière, affirmant que « si la canalisation 5 est fermée, la population de l’ensemble du pays subira un ralentissement économique. » Il a également fait des déclarations sur l’importance de la diversification de l’économie et a demandé si le Canada avait un plan pour investir dans d’autres marchés, si le besoin se présentait.

Pendant une réunion de FAAE avec l’ancienne MINE, la ministre Monsef, le député Aboultaif a eu une discussion controversée au sujet du libre-échange; il a qualifié les relations gouvernementales avec l’Inde, la Chine et le monde arabe de « brisées ».

Rachel Bendayan (PLC – Outremont, Québec)

Secrétaire parlementaire du ministre du Tourisme et ministre associé des Finances

Rachel Bendayan

Principaux intérêts

Rôles parlementaires

La députée Bendayan a été élue lors de l’élection partielle de février 2019. Elle est la secrétaire parlementaire du ministre du Tourisme et ministre associé des Finances et était auparavant la secrétaire parlementaire de la ministre de la Petite Entreprise, de la Promotion des exportations et du Commerce international. Elle a également été membre de l’Association parlementaire Canada-Europe et de la Délégation canadienne à l’Assemblée parlementaire de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe ainsi que membre de l’exécutif de l’Association interparlementaire Canada- France.

Membre de comité digne de mention

Antécédents

Avant son entrée en politique, la députée Bendayan était avocate à Norton Rose Canada, à Montréal, dans les secteurs des litiges et de l’arbitrage international, se spécialisant dans le droit du commerce international. Alors qu’elle exerçait le droit au privé, elle enseignait aussi à la Faculté de droit de l’Université de Montréal. Elle s’est présentée aux élections de 2015 pour le Parti libéral à Montréal, mais a perdu contre Thomas Mulcair. Après l’élection, elle a été embauchée comme chef de cabinet de la ministre de la Petite Entreprise et du Tourisme d’alors, Bardish Chagger.

Déclarations sur des enjeux précis

Lors de récentes réunions de comité, la députée Bendayan a souligné l’importance de protéger les chaînes d’approvisionnement du Canada dans les accords commerciaux internationaux. Elle a aussi prononcé un discours sur l’accès aux vaccins : « La pandémie ne prendra fin que lorsqu’elle sera terminée partout dans le monde. » (mai 2021) Dans le passé (octobre 2020), la députée Bendayan a exprimé son inquiétude quant à la décision des États-Unis d’enquêter sur l’exportation des bleuets et affirmé que son parti défendrait les exportateurs. Elle a exprimé son intérêt pour les droits de douane, les exportations et les échanges bilatéraux avec les États-Unis.

Hon. Michael D. Chong, C.P. (PCC — Wellington – Halton Hills, Ontario)

Porte-parole des affaires étrangères de l'opposition officielle

Hon. Michael D. Chong, P.C.

Principaux intérêts

Rôles parlementaires

Le député Chong est le porte-parole des Affaires étrangères de l’opposition officielle. De février à novembre 2006, le député Chong a occupé les postes de président du Conseil privé de la Reine pour le Canada, de ministre des Affaires intergouvernementales et de ministre des Sports. Il a été, entre autres, membre de l’Association parlementaire canadienne de l’OTAN, de l’Association législative Canada-Chine et du Groupe interparlementaire Canada–États-Unis.

Membre de comité digne de mention

Antécédents

Le député Chong a été élu pour la première fois au Parlement en 2004. Il a présidé plusieurs comités permanents de la Chambre des communes. Il est cofondateur du caucus multipartite sur les changements climatiques, dont il est membre depuis sa création en 2011. Pendant la 42e législature, le député Chong a été le ministre des cabinets fantômes responsables de l’Infrastructure et des Sciences de l’opposition officielle. En 2015, la Loi de 2013 instituant des réformes, qu’il a présentée, a été adoptée au Parlement et est entrée en vigueur.

Avant son élection, le député Chong était dirigeant principal de l’information pour l’Association des joueurs de la Ligue nationale de hockey et consultant principal en technologie auprès de l’Autorité aéroportuaire du Grand Toronto pour le réaménagement de l’Aéroport international Pearson. Le député Chong a également cofondé l’Institut du Dominion, qui s’appelle maintenant Historica Canada, organisme voué à sensibiliser les Canadiens à l’histoire et au civisme. Il est actuellement membre de son conseil d’administration. Le député Chong a étudié au Trinity College à l’Université de Toronto, où il a obtenu un baccalauréat en philosophie.

Contexte lié à des enjeux précis et médias sociaux

Le député Chong a fait plusieurs déclarations sur l’Afghanistan, le plus récemment lors de la journée de l’opposition du 7 décembre 2021. Il a qualifié le retrait du Canada de « trahison du legs de centaines de milliers de soldats qui ont combattu là-bas, dans le cadre d’une coalition de l’OTAN, pour défendre la liberté, la démocratie et la primauté du droit. »

Le député Chong s’intéresse fortement à divers enjeux, dont la Chine, le mauvais traitement des Ouïghours, le contrôle des exportations d’armes, l’Iran et l’Arménie.

Le 8 janvier 2022, le député Chong a publié une déclaration accusant le gouvernement Trudeau de ne pas avoir posé « des gestes concrets contre le régime iranien à la suite de l’écrasement du vol PS752 ».

Lors de la période des questions du 26 mars 2021, il a parlé des procès secrets de Michael Kovrig et de Michael Spavor, et a remis en question la participation du gouvernement dans le Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures. Le 30 mars, sur Twitter, il s’est dit préoccupé par le fait que la Chine limitait l’accès à l’équipe d’enquête de l’OMS.

Le 12 avril, il a accusé le gouvernement de menacer de bloquer les fonds destinés à l’Halifax Security Forum si le prix John McCain était attribué à la présidente taïwanaise. Il voulait aussi savoir si le Canada appuierait la participation de Taïwan à la rencontre de l’OMS de mai 2021.

Le 30 septembre 2020, le député Chong a déclaré que la Chine bafouait les droits de la personne et enfreignait les traités internationaux dans le traitement qu’elle réservait à Michael Spavor, à Michael Kovrig, aux Ouïghours et à la population de Hong Kong. Il a demandé si le gouvernement imposerait des sanctions aux responsables de ces violations en Chine.

Les députés Chong et Garnett Genuis ont souvent mis l’accent sur la situation relative aux droits de la personne de la population ouïghoure en Chine. Le 24 janvier 2021, les deux députés ont publié une déclaration des conservateurs qui appelait le gouvernement à reconnaître le génocide des Ouïghours, à encourager la reconnaissance de ce génocide par ses alliés et à mettre à jour les avis de voyage en fonction de la menace potentielle pour les Canadiens qui se rendent en Chine. Le 22 février 2021, il a déposé la motion adoptée par la Chambre des communes qui visait à reconnaître le génocide des Ouïghours. Le 27 mars, le député Chong, avec des membres du SDIR, a été personnellement ciblé par des sanctions de la Chine. Il a déclaré qu’il porterait cette sanction comme un insigne d’honneur. Il défend maintenant la mise en place de systèmes pour prévenir l’importation de biens produits par travail forcé au Canada.

Le 13 mai, le député Chong a exprimé ses préoccupations sur les médias sociaux au sujet des troupes azerbaïdjanaises qui auraient traversé la frontière arménienne. Il a déclaré que le gouvernement Trudeau, après avoir approuvé des exportations d’armes qui bouleversent l’équilibre du pouvoir dans la guerre du Haut-Karabakh, se devait de défendre l’intégrité territoriale de l’Arménie.

Sur les médias sociaux, le député Chong s’exprime surtout sur les sujets suivants : le génocide des Ouïghours en Chine, la Taïwan, le conflit israélo-palestinien et le mouvement pro-démocratie à Hong Kong. Depuis sa nomination à titre de porte-parole des Affaires étrangères en octobre 2020, il rencontre des ambassadeurs et publie des résumés de leurs discussions sur Twitter. Récemment, il a rencontré les ambassadeurs de Saint-Kitts-et-Nevis (11 mai), de la Colombie (11 mai) et de la Serbie (23 avril).

Ali Ehsassi (PLC – Willowdale, Ontario)

Ali Ehsassi

Principaux intérêts

Rôles parlementaires

Le député Ehsassi a été secrétaire parlementaire du ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie (décembre 2019 à août 2021). Il a été vice-président de l’Association législative Canada- Chine (avril 2019 à février 2020), dont il est membre depuis décembre 2015. Il a également été membre de l’Association parlementaire canadienne de l’OTAN et de l’Association parlementaire Canada- Afrique.

Membre de comité digne de mention

Antécédents

Le député Ehsassi est né à Genève et a grandi à New York et à Téhéran. Il a fait ses études à l’Université de Toronto (B.A.), a fréquenté la London School of Economics (M.Sc.) et a obtenu des diplômes de l’École de droit Osgoode Hall (LL.B.) et de l’Université Georgetown à Washington, D.C. (LL.M.).

Auparavant, le député Ehsassi a travaillé comme avocat dans le secteur privé et fonctionnaire aux gouvernements provincial et fédéral.

Déclarations sur des enjeux précis

Pendant la première réunion du FAAE de la 44e législature, le député Ehsassi a mentionné que les relations entre le Canada et la Chine étaient un sujet de discussion important.

Il avait auparavant parlé de l’Iran et du vol PS752, posant des questions sur l’indemnisation et demandant une évaluation du rapport provisoire de l’Iran ainsi qu’une enquête transparente. Il a demandé si la question devrait être abordée à la Cour internationale de Justice.

Le 12 mars 2021, pendant la période des questions, le député Ehsassi s’est levé à la Chambre pour prononcer ce qui suit : « Il importe pour le gouvernement qu’il y ait une reprise mondiale équitable après la pandémie de COVID-19. Le Canada est un fervent partisan d’un système multilatéral fondé sur des règles dans le cadre de l’Organisation mondiale du commerce. Nous sommes déterminés à assurer des chaînes mondiales d’approvisionnement médical solides et résilientes et nous avons communiqué avec les partisans de l’exemption pour mieux comprendre leurs préoccupations. »

Hon. Hedy Fry (PLC – Vancouver-Centre, Colombie-Britannique)

Hon. Hedy Fry

Principaux intérêts

Rôles parlementaires

La Dre Fry a été la secrétaire parlementaire du ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration et de la ministre des Ressources humaines et du Développement des compétences (Initiative sur les travailleurs formés à l’étranger) de juillet 2004 à novembre 2005. Elle a également été la secrétaire parlementaire du ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration de décembre 2003 à juin 2004. La Dre Fry a été membre de plusieurs comités et associations parlementaires et groupes interparlementaires depuis 2002. Elle est actuellement la directrice de la délégation canadienne à l’Assemblée parlementaire de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (AP OSCE) et la représentante spéciale sur les questions de genre à l’AP OSCE. Elle préside aussi l’Association canadienne des parlementaires pour la population et le développement (ACPPD).

Membre de comité digne de mention

Antécédents

La Dre Fry est une politicienne et médecin canadienne d’origine trinidadienne. Elle a fait ses études de médecine au Royal College of Surgeons en Irlande. Elle est actuellement la plus ancienne députée au Parlement, ayant remporté neuf élections consécutives dans la circonscription de Vancouver-Centre. Mme Fry a travaillé à l’hôpital St. Paul de Vancouver pendant 23 ans. Elle a été présidente de la British Columbia Federation of Medical Women en 1977. Elle a été présidente de la Vancouver Medical Association de 1988 à 1989 et de la BC Medical Association de 1990 à 1991. Elle a également présidé le comité du multiculturalisme de l’Association médicale canadienne de 1992-1999.

Déclarations sur des enjeux précis

Dans la réunion de comité du FAAE du 1er juin 2021, l’honorable Hedy Fry a affirmé qu’il est « très important que l’Ukraine, en tant que pays démocratique d’Europe de l’Est, s’engage à respecter toutes les règles internationales et tous les principes de la démocratie. » Elle a aussi demandé ce que les responsables feront pour protéger les droits en matière de santé sexuelle et reproductive des femmes et des filles, en particulier lorsqu’elles s’enfuient de leur pays (et sont à risque élevé d’être victimes de violence). Ses commentaires sur l’Ukraine mettent souvent l’accent sur la protection de la démocratie, compte tenu de son rôle dans la délégation canadienne à l’Assemblée parlementaire de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe.

En février 2020, Mme Fry s’est levée à la Chambre pour parler de la mutilation génitale féminine, faisant remarquer qu’« en 1997, le gouvernement libéral a criminalisé cette pratique au Canada. Nous encourageons maintenant les autres pays, les donateurs, les organisations des Nations unies et la société civile à s’engager dans la lutte pour éliminer la mutilation des organes génitaux féminins partout dans le monde... Mais il faut en faire davantage. Pour atteindre notre but, il faut que les gouvernements adoptent des lois pour protéger les droits des femmes et des jeunes filles en instaurant des politiques qui leur donnent les moyens d’agir, tout particulièrement en cette année Beijing+25, afin de se rappeler que les droits des femmes sont des droits de la personne. »

En 2017, Mme Fry s’est levée à la Chambre pour parler des femmes et des filles réfugiées et migrantes dans le monde : « Parmi les 65 millions de personnes déplacées par les conflits, 55 % sont des femmes et des enfants. Les femmes et les jeunes filles déplacées sont souvent victimes de viols, d’esclavage sexuel et de mariages forcés... Tandis que nous célébrons les progrès réalisés ici, rappelons-nous que les droits des femmes sont simplement des droits de la personne, et qu’on ne pourra célébrer pleinement que lorsque toutes les femmes auront ces droits ».

Garnett Genuis (PCC – Sherwood Park–Fort Saskatchewan, Alberta)

Porte-parole du developpement international et des droits de la personne de lopposition officielle

Garnett Genuis

Principaux intérêts

Rôles parlementaires

Le député Genuis est actuellement le porte-parole du Parti conservateur pour le Développement international et les Droits de la personne. Il a déjà été le porte-parole du Parti conservateur pour les Relations sino-canadiennes et le Multiculturalisme. De septembre 2018 à mars 2019, il a été membre de l’Association parlementaire canadienne de l’OTAN (CANA) et, de février à mars 2017, il a été membre du Groupe interparlementaire Canada–États-Unis (CEUS). En septembre 2017, il a déclenché un débat d’urgence à la Chambre des communes concernant la situation critique des musulmans rohingyas au Myanmar. Il a également présenté un projet de loi parlementaire et de nombreuses pétitions au cours des deux dernières législatures pour lutter contre le trafic d’organes humains.

Membre de comité digne de mention

Antécédents

Le député Genuis a été élu en 2015, en 2019, puis de nouveau en 2021. Il a grandi dans le comté de Strathcona et s’est impliqué dans sa communauté en faisant du bénévolat auprès de diverses organisations, dont un centre de soins local. À l’âge de 15 ans, il a commencé à écrire une chronique pour le Sherwood Park News, pour lequel il continue d’être un contributeur régulier en tant que député.

Le député Genuis détient un baccalauréat en affaires publiques et gestion des politiques de l’Université Carleton et une maîtrise ès sciences en philosophie et politique publique de la London School of Economics. Avant son élection, il a travaillé au Cabinet du premier ministre.

Sur son site Web, il affirme que ses trois priorités sont la construction de pipelines, la défense des droits de la personne et l’immigration.

Déclarations sur des enjeux précis

À l’occasion d’une réunion du CACN (25 mai 2020), le député Genuis a fait la déclaration suivante, comparant la situation à Hong Kong à la précédente invasion russe de l’Ukraine : « Le gouvernement ne se fait guère honneur en jouant le rôle d’intermédiaire neutre et indifférent entre l’oppresseur et l’opprimé. Ce qui est honorable, c’est de défendre les opprimés et de promouvoir la justice. C’est ce que le Canada a fait après l’invasion de l’Ukraine orchestrée par le président Poutine. Nous avons obtenu un consensus international pour arrêter le Kremlin et le punir pour ses actes et pour venir en aide au peuple ukrainien. Nous avons eu recours à une panoplie de mesures économiques et politiques pour soutenir les victimes de violence et pour décourager les agressions futures. Un gouvernement doté d’une politique étrangère fondée sur des principes prendrait le même genre de mesures aujourd’hui. »

Le député Genuis a récemment présenté des pétitions à la Chambre des communes : 1) soutien accru de la communauté hazara en Afghanistan; 2) demander au Parlement d’imposer des sanctions en vertu de la Loi de Magnitsky aux coupables de violations de droits de la personne en Chine. En juin 2021, il s’est également exprimé au sujet du Canada, qui est le seul pays du G7 à s’approvisionner dans les réserves de COVAX, qualifiant cette action de « réel échec ».

M. Genuis prend souvent la parole à la Chambre des communes pour défendre diverses questions relatives aux affaires étrangères. Pendant les périodes des questions de la 43e législature, il a parlé de l’Iran, du Sri Lanka, des relations sino-canadiennes et de Taïwan. Il a aussi déclenché un débat d’urgence à la Chambre des communes concernant le génocide des musulmans rohingyas en Birmanie et il parraine le projet de loi S-204 de la sénatrice Ataullahjan (lutte contre le trafic d’organes humains) à la Chambre des communes (actuellement à sa deuxième lecture).

Au cours d’une séance d’information sur le développement international donné par des fonctionnaires du Ministère le 15 octobre 2020, le député Genuis a demandé des détails sur le Centre canadien pour la paix, pour l’ordre et pour la bonne gouvernance.

Le 26 novembre 2020, il a présenté une motion (M-55) pour lutter contre l’ingérence des États étrangers dans les affaires canadiennes.

Le 24 janvier, en collaboration avec le député Chong, porte-parole des Affaires étrangères, il a publié une déclaration des conservateurs qui appelait le gouvernement à reconnaître le génocide des Ouïghours, à encourager la reconnaissance de ce génocide par ses alliés et à mettre à jour les avis de voyage en fonction de la menace potentielle pour les Canadiens qui se rendent en Chine. Même si c’est le député Chong qui a présenté la motion à la Chambre pour reconnaître le génocide des Ouïghours, le député Genuis défend ce sujet avec force et en parle souvent à la Chambre.

Récemment, le député Genuis a parlé de la situation dans la région de Tigré à quelques reprises, de la Chine, du financement de l’UNRWA et de l’antisémitisme, et de l’Iran à la Commission de la condition de la femme de l’ONU. Il a exprimé son appui à Taïwan à l’Assemblée mondiale de la santé.

Heather Mcpherson (NPD – Edmonton Strathcona, Alberta)

Porte-parole des affaires étrangères et du développement international

Heather Mcpherson

Principaux intérêts

Rôles parlementaires

Pendant la 44e législature, la députée McPherson a été nommée whip adjointe du NPD, porte-parole des Affaires étrangères, porte-parole du Développement international et porte-parole adjointe du Patrimoine canadien. Elle a également été leader parlementaire adjointe du NPD. La députée McPherson est aussi membre de plusieurs associations parlementaires et groupes interparlementaires, notamment de la Section canadienne de l’Association parlementaire du Commonwealth, de l’Association parlementaire canadienne de l’OTAN, de l’Association parlementaire Canada-Europe et du Groupe interparlementaire Canada-Israël. Elle est vice-présidente de l’Association parlementaire Canada-Afrique, dont elle est membre depuis 2019.   

Membre de comité digne de mention

Antécédents

Heather McPherson est la députée pour Edmonton Strathcona. Elle a été élue en 2019 et en 2021. La députée McPherson a été membre de la délégation canadienne aux Nations Unies et directrice exécutive de l’Alberta Council for Global Cooperation. Le site Web de la députée McPherson indique qu’elle s’intéresse à la réduction de la pauvreté, aux droits de la personne, à la protection de l’environnement et à l’égalité des genres.    

Déclarations sur des enjeux précis

La députée McPherson a présenté deux motions à la réunion du FAAE du 13 décembre 2021 : 1) que le Comité entreprenne dès que possible une étude sur l’accès mondial aux vaccins, que l’étude se concentre sur les contributions du Canada au mécanisme COVAX ainsi que sur les répercussions des droits de propriété intellectuelle sur l’accès mondial aux vaccins contre la COVID‑ 19 et 2) que le Comité doit tenir au moins deux réunions sur la situation en Ukraine et inviter des témoins, y compris des représentants d’Affaires mondiales Canada et du Congrès ukrainien canadien.

La députée McPherson a soulevé à maintes reprises la question de l’aide au développement officielle du Canada au FAAE et au SDIR. Par exemple, à la réunion du SDIR du 26 novembre 2020, elle a déclaré que le Canada n’avait pas joué un rôle assez important dans le développement, puis a demandé à des témoins de souligner l’importance de l’aide humanitaire.   

La députée McPherson s’est souvent exprimée sur l’Afghanistan, en défendant particulièrement les femmes et les filles de la région.

Gazouillis du 16 décembre 2021 : « Je suis complètement anéantie par la nouvelle. Une fille de 10 ans - une enfant - est morte parce que sa famille appuyait les forces militaires canadiennes et que le Canada ne l’a pas protégée. Les libéraux ont laissé tomber cette petite fille, cette famille et tous les Afghans qui ont été abandonnés. »

Honorable Robert Oliphant, C.P. (PLC – Don Valley-Ouest, Ontario)

Secrétaire parlementaire de la ministre des Affaires étrangères

Hon. Robert Oliphant P.C.

Principaux intérêts

Rôles parlementaires

Rob Oliphant devient secrétaire parlementaire de la ministre des Affaires étrangères en mai 2019. Il conserve ce poste au cours des 43e et 44e législatures.  Il participe activement à des associations parlementaires. Il est actuellement le vice-président de l’Association parlementaire Canada-Afrique et, entre autres, un membre de l’Association parlementaire Canada-Europe, de l’Association parlementaire canadienne de l’OTAN et de l’Association législative Canada-Chine.

Membre de comité digne de mention

Antécédents

Le secrétaire parlementaire Oliphant a d’abord été élu à la Chambre des communes en octobre 2008. Il a subi une défaite à l’élection fédérale de 2011, mais a été réélu en 2015, en 2019 et en 2021.  Il a obtenu son baccalauréat en commerce à l’Université de Toronto en 1978. Pendant ses études, il a participé au Club libéral de l’Université de Toronto ainsi qu’aux (nouveaux) jeunes libéraux de l’Ontario. Après l’obtention d’une maîtrise en théologie de l’École de théologie de Vancouver, il a été ordonné pasteur de l’Église Unie en 1984.  Son titre officiel est révérend professeur Robert Oliphant, député.    

Le secrétaire parlementaire Oliphant a travaillé pour le cabinet du premier ministre David Peterson en 1989. Il a ensuite travaillé pour deux ministres provinciaux, Christine Hart, ministre de la Culture et des Communications, et Mavis Wilson, ministre responsable des questions relatives aux femmes. 

Il exprime souvent son appui aux personnes vivant avec un handicap et à la communauté LGBTQ+, et encourage le multiculturalisme. De 2008 à 2011, il a été le porte-parole des Anciens combattants et du Multiculturalisme de l’opposition officielle.

Contexte lié à des enjeux précis

Dans un communiqué d’Affaires mondiales Canada du 6 janvier 2021, le secrétaire parlementaire Oliphant a réaffirmé le soutien à l’égard de la non-prolifération et du désarmement nucléaires lors de la troisième réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Initiative de Stockholm pour le désarmement nucléaire.

En ce qui concerne la situation en Afghanistan, il a publié le gazouillis suivant : « Le Canada et les Canadiens ne peuvent pas abandonner le peuple afghan, et ils ne le feront pas. Malgré les défis immenses sur le terrain, nous continuerons d’offrir de l’aide humanitaire par l’entremise de nos partenaires multilatéraux de confiance. » (Gazouillis, 1er janvier 2022) Le secrétaire parlementaire Oliphant a fréquemment défendu le modèle de politique étrangère du Canada, affirmant qu’il est basé « sur le renouvellement d’un ordre international réglementé que les Canadiens ont construit ensemble, la protection des droits universels de la personne et le soutien aux démocraties » et que « dans un certain nombre de dossiers critiques, nous montrons la voie, que ce soit au Venezuela, au Moyen-Orient, en Chine ou ailleurs dans le monde. Nous continuerons à soutenir nos alliés et nos partenaires de l’OTAN tout en faisant en sorte que la prépondérance du Canada demeure et soit reconnue dans notre monde, auprès de nos alliés et des pays aux vues similaires aux nôtres qui travaillent avec nous. » Le secrétaire parlementaire Oliphant mentionne souvent les services consulaires dans plusieurs contextes, dont les comités, les médias sociaux et les débats de la Chambre.

Randeep Sarai (PLC – Surrey Centre, Colombie-Britannique)

Randeep Sarai

Principaux intérêts

Rôles parlementaires   

Le député Sarai est d’abord élu en 2015. Il a participé à de nombreux groupes parlementaires, notamment l’Association législative Canada-Chine de 2015 à 2020, l’Association parlementaire canadienne de l’OTAN de 2016 à 2019 et le Groupe interparlementaire Canada-Israël en 2016.

Membre de comité digne de mention

Antécédents

Le député Sarai est avocat de formation, mais il possède également de l’expérience dans l’aménagement immobilier et l’urbanisme. Il est titulaire d’un baccalauréat de l’Université de la Colombie-Britannique (majeure en sciences politiques) ainsi que d’un baccalauréat en droit de l’Université Queen’s. Il a siégé au conseil d’administration de divers organismes communautaires voués à la lutte contre la violence chez les jeunes à Surrey. 

Déclarations sur des enjeux précis

Le député Sarai s’est exprimé au sujet de l’iniquité vaccinale et des répercussions socioéconomiques causées par l’iniquité vaccinale dans le monde. Il a aussi soulevé des préoccupations au sujet des changements climatiques et a mentionné le besoin de mettre en œuvre des processus durables et écologiques. Il a également fait des déclarations sur le trafic d’organes dans le monde, appuyant le projet de loi S-204, Loi modifiant le Code criminel et la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés (trafic d’organes humains), lors de sa deuxième lecture.

Afghanistan

Le point sur la situation

Six mois se sont écoulés depuis que les talibans ont pris le contrôle de l’Afghanistan le 15 août 2021. Le Canada est profondément préoccupé par la crise humanitaire au plein sens du terme et la détérioration de la situation des droits de la personne, y compris l’augmentation des rapports sur les femmes activistes afghanes disparues et détenues. Le 21 décembre, le Canada a annoncé l’octroi de 56 millions de dollars supplémentaires en aide humanitaire, ce qui porte à 133 millions de dollars le total des fonds d’aide humanitaire engagés en 2021. Nous continuons également à utiliser tous les forums disponibles pour exhorter les autorités de facto à respecter leurs obligations internationales en matière de droits de la personne. Le Canada entretient des relations informelles avec les talibans par l’intermédiaire du haut fonctionnaire pour l’Afghanistan à Doha.

Les priorités du Canada en Afghanistan demeurent : 1) le passage sécuritaire des Canadiens, des ressortissants étrangers et des Afghans; 2) l’atténuation de la crise humanitaire et des réfugiés; 3) la poursuite de la promotion d’une gouvernance inclusive et représentative et du respect des droits fondamentaux, y compris ceux des femmes, des filles et des autres groupes vulnérables; et 4) la coopération en matière de lutte contre le terrorisme.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Le Canada, ainsi que de nombreux autres donateurs et intervenants aux vues similaires, a suspendu la majeure partie de l’aide au développement en Afghanistan. Conjuguée à la perte d’accès aux avoirs à l’étranger, une crise de liquidité a actuellement un impact important sur l’économie, les services et les infrastructures de l’Afghanistan. En réponse à la détérioration de la situation humanitaire, le CSNU a adopté une exemption temporaire des sanctions du CSNU le 22 décembre 2021, permettant l’aide humanitaire et les activités qui soutiennent les besoins humains fondamentaux.

Les sanctions et la législation nationale antiterroriste ont présenté des défis pour la fourniture de l’aide internationale en Afghanistan. Le Canada a inscrit les talibans sur la liste des entités terroristes en vertu du Code criminel depuis 2013, ce qui fait que la fourniture ou la mise à disposition de biens, directement ou indirectement, en sachant qu’ils seront utilisés par un groupe terroriste (qu’il soit inscrit ou non) ou qu’ils lui profiteront, constitue une infraction criminelle. Des efforts sont en cours pour trouver des solutions afin de répondre aux besoins des Afghans, tout en s’assurant que les partenaires de mise en œuvre ne contreviennent pas aux lois canadiennes.

Héritage du Canada en Afghanistan

Messages Additionnels

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Aide au développement : De 2001 à 2021, le Canada a apporté des contributions importantes en Afghanistan en fournissant de l’aide au développement et de l’aide humanitaire, du soutien militaire, de la formation destinée aux forces policières, un appui à la réforme de la primauté du droit, de l’aide dans le domaine du déminage, du soutien en matière de gestion et de réforme des finances publiques et de défense des droits de la personne, et en collaborant sur le plan diplomatique avec les dirigeants afghans et la communauté internationale. En compagnie d’autres donateurs et du gouvernement afghan, il a contribué à instaurer des changements fondamentaux dans la société afghane, notamment à augmenter de manière importante le taux d’inscription à l’école primaire des filles, à améliorer les soins de santé et les taux d’immunisation, à accroître l’espérance de vie de quatorze ans, à favoriser l’existence de médias ouverts et dynamiques, à former et renforcer les forces de sécurité nationales et à créer des institutions démocratiques. De plus, une génération d’hommes et de femmes afghans a pris part à des processus politiques démocratiques et a bénéficié de l’existence de médias libres et dynamiques.

Les investissements que le Canada a faits pour améliorer les soins médicaux de base et l’éducation, défendre les droits de la personne et renforcer la sécurité ont eu pour but d’édifier un Afghanistan plus stable et plus prospère. L’ensemble de l’aide au développement canadienne a été acheminée par des tierces parties, comme des organisations non gouvernementales, des organismes des Nations Unies, la Banque mondiale et des acteurs de la société civile.

Aide humanitaire : En 2021, le Canada a annoncé un financement en aide humanitaire totalisant 133 millions de dollars, dont la plus récente contribution (56 millions) a été annoncée le 21 décembre 2021. Le financement sera acheminé par l’intermédiaire des Nations Unies et d’autres partenaires humanitaires établis qui possèdent les capacités opérationnelles nécessaires pour répondre à ces besoins.

Assistance en matière de sécurité : Le soutien au secteur de la sécurité a été mis en œuvre par l’intermédiaire du Fonds d’affectation spéciale de l’OTAN consacré à l’armée nationale afghane et du Fonds d’affectation spéciale pour l’ordre public en Afghanistan, qui est géré par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD. Ces deux fonds ont mis un terme à toutes leurs activités depuis que les talibans ont pris le pouvoir, et ils sont en processus de fermeture.

Un total de 40 000 Canadiens ont servi au sein de la mission de l’OTAN en Afghanistan de 2001 à 2014, ce qui constitue le plus important déploiement militaire canadien depuis la Deuxième Guerre mondiale. Cent cinquante-huit membres des forces armées canadiennes et un diplomate canadien sont morts durant cette période.

Réponse internationale à la crise en Afghanistan

Messages supplémentaires

Contexte

Après la prise de contrôle de Kaboul par les talibans le 15 août 2021, le Canada et ses alliés ont fermé leurs ambassades à Kaboul en raison de la détérioration des conditions de sécurité. Dix-huit pays aux vues similaires, ainsi que l’UE, ont maintenant des représentants pour l’Afghanistan en poste à Doha, où ils entretiennent un dialogue informel avec les talibans. L’UE, l’Allemagne, les Pays-Bas, le Royaume- Uni, la Norvège et le Japon ont effectué des visites de courte durée à Kaboul pour rencontrer les talibans. De nombreux pays de la région ont encore des ambassades à Kaboul, notamment l’Ouzbékistan, le Kazakhstan, la République kirghize, le Tadjikistan, le Turkménistan, la Russie, le Pakistan et la Chine. L’UE a rouvert des opérations minimales à Kaboul afin de soutenir la coordination et la livraison de l’aide humanitaire.

Dans l’ensemble, bien qu’il existe des divisions géostratégiques prévisibles, il y a un accord général au sein de la communauté internationale sur un éventail de questions, notamment : l’accès humanitaire; la gouvernance inclusive; le respect des droits des femmes et des filles; la stabilité, la lutte contre la migration irrégulière et la circulation de stupéfiants et le contrôle de ces activités; et la lutte contre le terrorisme.

Les donateurs internationaux réfléchissent à la manière d’appliquer une conditionnalité fondée sur des valeurs à l’aide au développement. [CAVIARDÉ].

Le Plan de réponse humanitaire (PRH) 2021 de l’ONU pour l’Afghanistan – y compris l’appel éclair de septembre 2021 – demandait près de 1,5 milliard de dollars américains et visait à atteindre 17,7 millions d’Afghans. Le Canada a été le 9e pays donateur en importance du plan, avec un engagement total de 133 millions de dollars. Les principaux donateurs sont les États-Unis (474 millions de dollars américains promis pour 2021 et 308 millions de dollars supplémentaires annoncés en janvier 2022), l’Allemagne (600 millions d’euros au total promis en 2021), l’UE (268 millions d’euros contractés en 2021) et le Royaume-Uni (286 millions de livres sterling au total promis en 2021).

Le plan 2022 de réponse humanitaire pour l’Afghanistan et le plan régional d’aide aux réfugiés Afghans ont été officiellement lancés par l’ONU à Genève le 11 janvier 2022; ensemble, ces plans demandent plus de 5 milliards de dollars américains. Les promesses de dons en réponse au PRH 2022 seront sollicitées dans les semaines à venir.

Après la prise du pouvoir par les talibans, la plupart des pays aux vues similaires ont suspendu leurs programmes d’aide internationale en Afghanistan qui vont au-delà de l’assistance humanitaire. En réponse à la détérioration de la situation humanitaire, le Conseil de sécurité des Nations Unies s’est réuni et a adopté une exemption temporaire sur les sanctions du CSNU le 22 décembre 2021, permettant l’assistance humanitaire et d’autres activités qui soutiennent les besoins humains fondamentaux.

Sanctions contre l’Afghanistan et Code criminel

Messages supplémentaires

Contexte

Sanctions des Nations Unies : Le Canada s’acquitte de ses obligations envers l’ONU en ce qui concerne le Taliban selon la Loi sur les Nations Unies et le Règlement d’application des résolutions des Nations Unies sur le Taliban et Al-Qaida. Le Règlement interdit aux Canadiens d’effectuer des opérations sur les biens appartenant à certaines personnes liées au Taliban (les « personnes inscrites »); de leur rendre disponibles des biens ou de leur fournir des services financiers; de leur fournir, vendre ou transférer des armes et de leur fournir de l’aide technique. En cas d’infraction, les sanctions prévoient des amendes pouvant atteindre 100 000 $ ou des peines allant jusqu’à dix ans de prison.

La ministre des Affaires étrangères peut délivrer des certificats d’exemption à ces interdictions, lorsqu’ils sont jugés justifiés, et lorsque l’exemption a reçu l’approbation préalable du Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU). En décembre 2021, le CSNU a délivré une exemption aux sanctions imposées par l’ONU en rapport avec le Taliban pour de l’aide humanitaire et d’autres activités qui visent à répondre aux besoins fondamentaux.

Code criminel : En 2013, le gouvernement du Canada a inscrit le Taliban sur la liste des entités terroristes en vertu du Code criminel. Le Code criminel prévoit un large éventail d’interdictions et de conséquences importantes qui visent à décourager les activités terroristes au Canada ou le soutien provenant du Canada. Selon l’alinéa 83.03b) du Code criminel, est coupable d’un acte criminel quiconque, directement ou non, réunit des biens ou fournit – ou invite une autre personne à le faire – ou rend disponibles des biens (y compris du financement) ou des services financiers ou connexes en sachant qu’ils seront utilisés, en tout ou en partie, par un groupe terroriste ou qu’ils bénéficieront, en tout ou en partie, à celui-ci. Le Code criminel définit un groupe terroriste de deux façons : (i) une entité dont l’un des objets ou l’une des activités est de se livrer à des activités terroristes, ou de les faciliter ou (ii) une entité inscrite, et comprend une association de telles entités.

Il n’existe actuellement aucun mécanisme permettant de prévoir des exemptions aux interdictions antiterroristes prévues à l’alinéa 83.03b) pour les activités humanitaires ou autres.

Les actifs des entités inscrites sont également gelés et peuvent être saisis, restreints et même confisqués. Il est interdit aux Canadiens d’effectuer des opérations sur les biens des entités inscrites. Les institutions financières sont également assujetties à des exigences en matière de rapport et ne doivent pas permettre aux entités d’avoir accès à leurs biens. En cas d’infraction, les sanctions prévoient des amendes pouvant atteindre 100 000 $ ou des peines allant jusqu’à dix ans de prison.

Aide humanitaire : Le Canada continue de fournir de l’aide humanitaire par l’entremise de partenaires humanitaires établis de l’ONU et du CICR, et ses ententes contractuelles avec ses partenaires humanitaires comportent de solides dispositions antiterroristes. Le gouvernement du Canada collabore activement avec ses partenaires pour s’assurer que les programmes sont conçus de manière à éviter la fourniture d’avantages directs ou indirects – comme des avantages monétaires – aux groupes terroristes. Cela pourrait inclure le financement de certaines activités et des garanties supplémentaires que les fonds canadiens ne seront pas utilisés pour soutenir des activités assujetties à l’impôt, qui pourraient être dirigées vers le gouvernement de l’Afghanistan contrôlé par le Taliban.

Financement supplémentaire pour augmenter la production de tests de dépistage et de vaccins contre la COVID-19

Messages supplémentaires

Mise à jour

Lors du Sommet des dirigeants du G20, en octobre 2021, le Canada a annoncé un investissement de 15 millions de dollars destiné aux partenaires du groupe de travail sur la fabrication de COVAX afin de soutenir l’établissement du centre de transfert de technologie pour les vaccins à ARNm, ainsi qu’un financement de 70 millions de dollars non alloués auparavant pour la distribution et la livraison de vaccins contre la COVID-19 et de produits de diagnostic par l’intermédiaire des partenaires actuels de l’Accélérateur ACT.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Depuis le 11 février 2020, le gouvernement du Canada s’est engagé à verser plus de 2,6 milliards de dollars à l’appui de la réponse mondiale à la COVID-19, dont 1,3 milliard de dollars à l’Accélérateur ACT. Le Canada est l'un des principaux contributeurs à l'Accélérateur ACT, un partenariat mondial sans précédent et la première plateforme multilatérale favorisant un accès équitable et abordable aux vaccins, aux diagnostics et aux thérapeutiques pour aider à mettre fin à la pandémie. L'accélérateur ACT-A est composé de trois piliers : Les vaccins (également connus sous le nom de COVAX), les diagnostics et les thérapies, avec le Connecteur sur la réponse et les systèmes de santé (de l’Accélérateur d’accès aux outils COVID-19 ) qui travaille sur les trois piliers.

Le Canada soutient les efforts de l’Accélérateur ACT pour renforcer les systèmes de santé, les travailleurs de la santé et les réseaux communautaires qui sont en première ligne du dépistage, du traitement et de la vaccination de la population. Les engagements du Canada à verser des fonds supplémentaires pour la production de tests et de vaccins aideront les pays à concrétiser leurs objectifs nationaux en vue d’atteindre les cibles mondiales de 70 % de couverture vaccinale et de 100 tests de dépistage par 100 000 personnes par jour. L’augmentation de la production à l’échelle régionale aidera également les pays à mieux se préparer aux futures pandémies.

Équité en matière de vaccins et COVAX

Messages supplémentaires

Mise à jour

Le Canada s’est également engagé à faire don de l’équivalent d’un minimum de 200 millions de doses au Mécanisme COVAX d’ici la fin de 2022. Cela comprend le don de plus de 50 millions de doses de vaccin considérées comme excédentaires des approvisionnements intérieurs du Canada, des contributions financières versées au volet Vaccins de l’Accélérateur ACT pour financer l’achat d’environ 87 millions de doses de vaccin, ainsi que des dons potentiels de doses et d’autres contributions financières. À ce jour, COVAX a livré plus de 13,3 millions de doses excédentaires provenant du Canada. Jusqu’à présent, le Canada a mis à la disposition de COVAX l’équivalent de plus de 100 millions de doses au total.

Faits et chiffres à l’appui

Engagements du Canada face à la COVID‑19 

Engagements mondiauxMontant
Engagements envers l’Accélérateur ACT 1,345 milliard
Intervention humanitaire 740 millions
Programmation adaptée613 millions
Total 2,7 milliards

Engagements financiers du Canada envers l’Accélérateur ACT par pilier

PiliersMontant
Vaccins – COVAX720 millions
Traitements265 millions
Diagnostiques160 millions
Connecteur de systèmes de santé200 millions
Total1,345 milliard

Engagements du Canada en matière de dons de doses au mécanisme COVAX

Engagements en matière de dons de doses au mécanisme COVAX200 millions
Doses en nature mises à disposition 50,7 millions
Contributions financières apportées (équivalent de dose*)87 millions
Solde restant 62,3 millions

* Calculé selon la méthodologie approuvée par le G7, soit 6 dollars américains par dose

** Veuillez noter que le Canada a également fait don, de manière bilatérale, de 782 000 doses excédentaires à des pays de la région ALC.

Contexte

COVAX est un mécanisme mondial d’approvisionnement groupé pour les vaccins contre la COVID-19. Il se divise en deux créneaux : un créneau d’autofinancement pour les économies à revenu moyen supérieur et à revenu élevé, et un créneau de garantie de marché pour soutenir les économies à faible revenu et à revenu moyen inférieur.

Lors du Sommet des dirigeants du G20, en octobre 2021, le Canada s’est engagé à faire don de l’équivalent d’un minimum de 200 millions de doses au Mécanisme COVAX d’ici la fin de 2022, ce qui comprend ce qui suit :

COVAX adhère à un cadre d’allocation équitable des vaccins mis en place par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui vise à s’assurer que tous les pays participants parviennent à atteindre un taux de vaccination de 20 % de la population, seuil nécessaire pour protéger les populations vulnérables. COVAX utilise ce cadre pour répartir toutes les doses qu’il livre.

Proposition de dérogation à l’accord de l’OMC sur les ADPIC

Points supplémentaires

Mise à jour

Les Membres de l'OMC continuent d'examiner des propositions de dérogation à l'Accord sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC) liées à la COVID-19, en réunions plénières et en petits groupes. Le Conseil des ADPIC de l'OMC s'est réuni pour la dernière fois le 16 décembre 2021 pour faire le point sur ces discussions et a convenu de maintenir le Conseil des ADPIC ouvert pour de nouvelles discussions informelles au début de 2022, en plus de la prochaine réunion du Conseil des ADPIC officiellement prévue le 8-9 mars, 2022.

Faits et chiffres à l’appui

Aide humanitaire à l’Ukraine

Mise à jour:

Faits et chiffres à l'appui:

Contexte

Depuis le début de la crise en 2014, le Canada a fourni plus de 174 millions de dollars en aide humanitaire pour répondre à la crise en Ukraine. Les besoins humanitaires ont déjà commencé à augmenter considérablement et comprennent des pertes civiles, des dommages aux infrastructures d'électricité et d'eau et le déplacement des Ukrainiens en grande partie vers l'ouest du pays et dans la région élargie.

Le Canada s'est engagé à verser 125 millions de dollars en aide humanitaire en 2022 pour répondre aux besoins des personnes touchées par la crise ukrainienne. Cela comprend les 10 millions de dollars versés à la Croix-Rouge canadienne par le biais du fonds de contrepartie pour son appel de crise humanitaire en Ukraine.

Le fonds de contrepartie est un outil permettant au gouvernement de reconnaître la générosité et l'engagement des Canadiens en réponse à cette crise humanitaire. C'est aussi un moyen de renforcer la réponse du Mouvement de la Croix-Rouge pour répondre aux besoins humanitaires immédiats découlant de la crise.

Le Canada a choisi de s'associer à la Croix-Rouge canadienne, car il attendu que le Mouvement de la Croix-Rouge ait le plus tôt et le mieux accès aux populations touchées et qu'il soit en mesure de fournir un soutien multisectoriel.

Office de secours et de travaux des nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA)

Messages supplémentaires

Mise à jour

Les questions liées à la neutralité de l’UNRWA ou à la documentation pédagogique utilisée dans les écoles de l’UNRWA attirent périodiquement l’attention de groupes d’intérêts. En août 2021, un rapport d’un groupe connu sous le nom de UN Watch a allégué que le personnel de l’UNRWA utilisait les médias sociaux pour inciter à la violence et à la haine. L’UNRWA a lancé une enquête sur ces allégations; les représentants du gouvernement du Canada attendent la conclusion de l’enquête et s’attendent à ce que l’UNRWA applique les mesures administratives ou disciplinaires jugées appropriées. Au début de 2021, des allégations ont été formulées concernant certains documents d’« auto-apprentissage » utilisés par l’UNRWA, dont certains contenus posaient problème (c’est-à-dire certaines références contraires aux valeurs de l’ONU); en réponse, l’UNRWA a mis en place une « plateforme d’apprentissage numérique » qui comprend un processus de révision structuré. En janvier 2022, des allégations ont été formulées concernant du matériel pédagogique produit pour les écoles de l’Autorité palestinienne dont le contenu posait problème; ce matériel n’a pas été utilisé dans les écoles de l’UNRWA.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Depuis 1948, l’UNRWA est la seule organisation des Nations Unies ayant comme mandat de fournir des services de base à plus de 5 millions de réfugiés palestiniens en Cisjordanie, à Gaza, au Liban, en Syrie et en Jordanie. L’UNRWA est presque entièrement financé par les contributions volontaires des donateurs internationaux et continue à faire face à un manque de financement chronique et important découlant de l’augmentation des besoins et des coûts de fonctionnement, face à la baisse des contributions et à un environnement volatile. Ce manque à gagner a des répercussions sur la capacité de l’Office à fournir des services aux réfugiés palestiniens vulnérables, dont les besoins augmentent. En janvier 2022, l’UNRWA a publié sa proposition de budget pour 2022 et a imploré la communauté internationale de fournir un financement adéquat et prévisible. L’UNRWA s’est engagé à investir dans une réforme et une modernisation globales de ses programmes afin de répondre aux besoins des réfugiés de manière rentable et efficace.

Allégations concernant le financement canadien pour l’Union des comités du travail agricole

Dernière modification : 2022-02-28

Question

Allégations concernant des liens possibles entre le financement canadien des Palestiniens et les organisations terroristes

Réponses suggérées : (>> indique une mise à jour)

Conformément à sa politique d’aide internationale féministe, le Canada aide à répondre aux besoins de développement et aux besoins humanitaires des Palestiniens vulnérables en Cisjordanie et à Gaza. Le Canada exerce une diligence raisonnable accrue pour tous les fonds d’aide internationale destinés aux Palestiniens. Cela comprend une surveillance continue, des visites régulières sur place, un processus de sélection systématique et de rigoureuses dispositions de lutte contre le terrorisme dans les accords de financement.

Le 21 juillet 2020, le ministre néerlandais du Commerce extérieur et de la Coopération au développement a déposé une réponse officielle à une question parlementaire concernant des allégations de liens entre le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), qui est une entité terroriste répertoriée au Canada, et l’Union des comités de travail agricole (UAWC). La réponse indique que les Pays-Bas ont suspendu tout nouveau paiement à l’UAWC dans l’attente d’un examen lié à l’arrestation par Israël de deux suspects dans une attaque terroriste en Cisjordanie en 2019. Les deux individus avaient été des employés d’UAWC et avaient reçu une certaine rémunération, via des frais généraux, attribuée au financement néerlandais.

Le 5 janvier 2022, les ministres intérimaires des Affaires étrangères et du Commerce international et de la Coopération au développement du gouvernement néerlandais ont déposé au Parlement une lettre résumant les principales conclusions d’une « étude externe » menée par un cabinet de conseil indépendant sur les liens possibles entre l’UAWC et le PLFP, ainsi que l’évaluation et les décisions du gouvernement néerlandais à cet égard. Bien que le gouvernement néerlandais « ne financera plus les activités de l’UAWC », la lettre indique également qu’aucune preuve n’a été trouvée concernant les flux financiers entre l’UAWC et le FPLP, et que le processus de diligence raisonnable du gouvernement néerlandais a été suivi.

Aucun projet dans le portefeuille actuel de l’aide canadienne aux Palestiniens n’implique l’UAWC. Les projets antérieurs qui comprenaient des activités mises en œuvre par l’UAWC ont été gérés conformément au processus de diligence raisonnable renforcé d’Affaires mondiales Canada. Un projet en cours financé par le Canada avec l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) soutient la croissance économique en Cisjordanie. La FAO a confirmé que le rôle de l’UAWC dans la réalisation de ce projet a pris fin il y a quelque temps.

Éthiopie – conflit dans le Nord

Messages supplémentaires

Faits et chiffres connexes

Contexte

Le conflit en est à sa deuxième année et touche les régions d'Afar, d'Amhara et du Tigré. Les forces érythréennes restent dans les régions du Tigré et de l'Amhara. Le gouvernement éthiopien a maintenu de facto un blocus sur la région du Tigré depuis juillet 2021, ce qui a limité l'acheminement et réduit l'aide humanitaire à seulement une fraction des besoins. Le 2 novembre, le Premier ministre Abiy a déclaré l’état d'urgence pour une période de six mois dans tout le pays et a appelé les habitants à s'armer afin de contrer une avancée du Tigré. Après un certain succès militaire, le gouvernement éthiopien a atténué en décembre son discours ethnique incendiaire, libéré des prisonniers politiques et s'est engagé à ne pas faire d'avancée militaire au Tigré. L'état d'urgence a été levé en janvier. Le 21 janvier, le gouvernement a annoncé des mesures visant à améliorer l'accès humanitaire dans le nord, mais l'impact reste à voir. En janvier et février, les forces tigréennes ont avancé dans plusieurs villes de la région d'Afar pour menacer l'autoroute Addis-Abeba-Djibouti, principale voie d'approvisionnement de l'Éthiopie qui reste ouverte. Cependant, ces mêmes affrontements ont coupé la seule route terrestre opérationnelle pour l'acheminement de l'aide humanitaire vers le Tigré.

Le 3 novembre, le HCDH et la CEDH ont publié un rapport conjoint sur les allégations de violations du droit international commises dans la région du Tigré. Le Premier ministre Abiy s'est engagé à mettre en œuvre les recommandations, mais à ce jour, peu de mesures ont été prises à cet effet. Le principal effort de médiation en cours est dirigé par le Haut représentant de l'UA pour la Corne de l'Afrique, l'ancien président nigérian Obasanjo (avec le soutien du Secrétaire général des Nations Unies et des États-Unis).

Affaires mondiales Canada recommande aux voyageurs d'éviter tout voyage en Éthiopie, en raison des conflits ethniques, des troubles civils et des conflits armés dans le nord du pays.

Augmentation de l’aide au développement international du Canada chaque année jusqu’en 2030

Messages supplémentaires

Derniers développements

Le discours du Trône de novembre 2021 et votre lettre de mandat de décembre 2021 ont tous deux réaffirmé l’engagement visant à accroître l’aide au développement international du Canada chaque année jusqu’en 2030.

Le budget de 2021 et les décisions de financement subséquentes prévoient 2,4 milliards de dollars en aide internationale supplémentaire sur 5 ans, ce qui comprend le fait que le Canada double son financement relatif au climat, qui passe à 5,3 milliards de dollars sur 5 ans, ainsi que des investissements en éducation et dans la prestation de soins, la distribution mondiale de vaccins contre la COVID-19, le Fonds fiduciaire pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance du Fonds monétaire international (FMI) et les efforts de paix et de stabilisation.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Politique d’aide internationale féministe

Messages supplémentaires

Faits et chiffres a l’appui

L’éducation dans les contextes de conflit et de crise

Points supplémentaires

Mise à jour

Le 8 février 2021, le Canada a lancé la campagne Together for Learning/Ensemble pour l’apprentissage afin de promouvoir une éducation de qualité et des possibilités d’apprentissage tout au long de la vie pour les enfants et les adolescents réfugiés, déplacés de force ou qui vivent dans des communautés d’accueil. La campagne repose sur quatre grands volets : 1) l’excellence en matière de programmation; 2) l’engagement diplomatique; 3) l’amplification des voix locales et 4) la constitution d’une base de données probantes sur l’éducation des enfants et des adolescents réfugiés et déplacés. Canada accueillera un sommet de haut niveau dirigé par des jeunes les 30 et 31 mars pour donner l’occasion aux jeunes qui ont été déplacés de parler directement avec le Ministre et d’autres dirigeants mondiaux sur les mesures nécessaires pour assurer leur réussite scolaire.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

L’éducation est un droit humain et une intervention déterminante dans les situations de crise, particulièrement pour les filles. Dans les crises prolongées, l’éducation devient encore plus importante pour garantir que les enfants et les adolescents aient accès aux connaissances, aux compétences et aux autres formes de soutien (nutrition, santé mentale, protection) dont ils ont besoin pour contribuer économiquement et socialement à la reconstruction de leurs collectivités. La COVID- 19 a provoqué la plus grande perturbation de l’histoire dans le domaine de l’éducation. Les élèves déplacés et réfugiés sont particulièrement désavantagés, et les récents progrès en matière d’augmentation des inscriptions risquent de s’effriter.

Financement canadien du développement

Messages supplémentaires

Mise à jour

D’importants progrès ont été accomplis en ce qui a trait au financement clé pour les enjeux de développement aux Nations Unies, au G7 et au G20, et parmi les institutions financières internationales. Pendant le Sommet des dirigeants du G20 de 2021, le premier ministre Trudeau a annoncé que le Canada consacrera 20 % (3,7 G$) de sa récente allocation de droits de tirage spéciaux au soutien des pays à faible revenu et des autres pays vulnérables. La première phase de cet engagement comprendra un montant de près d’un milliard de dollars destiné à soutenir le Fonds de fiducie pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance du Fonds monétaire international (FMI).

En vue de la 26e Conférence des parties (CdP-26), le Canada a codirigé l’élaboration d’un plan d’action pour le financement climatique international avec l’Allemagne. En 2022, le Canada a annoncé avoir offert un prêt souverain pour l’Ukraine dans le but de soutenir la résilience économique de l’Ukraine dans le contexte de la déstabilisation russe.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Le Canada joue un rôle de chef de file dans le cadre des discussions sur le financement mondial du développement, notamment à titre de coprésident du Groupe des Amis de l’Organisation des Nations Unies pour le financement des ODD depuis 2016. En 2018, le Canada a mis sur pied FinDev Canada. Dans le cadre de sa présidence du G7 en 2018, le Canada a lancé un certain nombre d’initiatives dans le cadre de la Déclaration d’engagement de Charlevoix pour un financement novateur du développement, y compris le Défi 2X sur le financement pour les femmes. En mai 2020, le Canada, la Jamaïque et le Secrétaire général des Nations Unies ont lancé l’Initiative de Financement du développement à l’ère de la COVID-19 et au-delà.

Gestion de l’aide au développement international pour accroître l'efficacité, la transparence et la responsabilisation

Faits et chiffres à l’appui

Égalité des genres au cœur des investissements du Canada dans l’aide internationale

Points supplémentaires

Mise à jour

Affaires mondiales Canada planche actuellement sur différentes options pour mettre en œuvre l’engagement énoncé dans la lettre de mandat du ministre visant à soutenir les efforts des dirigeantes et des groupes féministes pour promouvoir la paix et protéger les droits des femmes et des groupes marginalisés, y compris par un nouveau financement du programme Voix et leadership des femmes (VLF).

Faits et chiffres à l’appui

En 2020-21, Affaires mondiales Canada a continué de progresser dans la mise en œuvre de la Politique d'aide internationale féministe :

Contexte

Annoncé en 2017, le programme Voix et leadership des femmes (VLF) s’est engagé à soutenir plus de 400 organisations de défense des droits des femmes et de défense des personnes LBTQI+. Jusqu’à présent, le programme VLF a largement dépassé son objectif, ayant soutenu plus de 800 organisations en 2020-2021.

Réduction de la répartition inégale de la prestation de soins rémunérée et non rémunérée

Mise à jour

Le Canada travaille à mettre en œuvre son engagement d’investir 100 millions de dollars dans des programmes distincts concernant la prestation de soins rémunérée et non rémunérée en collaborant avec des partenaires multiples, comme des organisations de défense des droits des femmes et de la société civile canadiennes et internationales, des organismes multilatéraux, des organisations philanthropiques et des syndicats.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Avant et pendant la pandémie de COVID-19, le Canada n’a cessé de souligner que la part disproportionnée de la prestation de soins rémunérée et non rémunérée qui incombe aux femmes et aux filles constitue un problème primordial à résoudre pour mettre en œuvre sa Politique d’aide internationale féministe. La répartition inéquitable de la prestation des soins entraîne un manque de temps chez les femmes et les filles, ce qui laisse à ces dernières moins de temps pour l’éducation et la formation, l’emploi et l’entrepreneuriat, les activités politiques et civiques, ainsi que pour se reposer et prendre soin de leur propre santé. Pour réduire cette inégalité, le Canada met en œuvre l’engagement qu’il a pris le 30 juin 2021, lors du Forum Génération Égalité, d’investir 100 millions de dollars au cours des cinq prochaines années pour corriger la répartition inégale de la prestation de soins rémunérée et non rémunérée dans les pays à revenu faible et intermédiaire grâce à des programmes distincts consacrés à la prestation de soins.

Centre Canadien pour la démocratie mondiale

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

En décembre 2021, le premier ministre a confié à la ministre des Affaires étrangères et au ministre du Développement international le mandat « de mettre sur pied un centre canadien afin d’augmenter la disponibilité de l’expertise et de l’aide du Canada auprès de ceux qui aspirent à consolider la paix, faire avancer la justice, promouvoir les droits de la personne, l’inclusion et la démocratie, et favoriser la bonne gouvernance ». Ce mandat donnait suite à d’autres mandats semblables octroyés en décembre 2019. En mai 2021, en s’appuyant sur les travaux de 2019 et du début de 2020, AMC a créé un groupe de travail chargé d’étudier les options conceptuelles et politiques pour le Centre canadien pour la démocratie (espace réservé pour le nom), qui sera la pièce maîtresse des efforts canadiens actuels et à venir pour faire avancer la vision d’une société mondiale pacifique et juste. D’autres consultations auprès des intervenants visant à appuyer ces travaux sont en cours.

En 2019, dans son rapport intitulé Renforcer le rôle du Canada dans le soutien international du développement démocratique, le Comité permanent des affaires étrangères et du commerce international a recommandé la création d’une institution indépendante qui :

Accroître le financement accordé aux dirigeantes et organisations féministes

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Mise à jour

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Le soutien aux ODDF et aux mouvements féministes se situe au cœur de la PAIF du Canada, élaborée à la suite de vastes consultations auprès des Canadiens. Au cours de ces consultations et grâce à une implication directe de la ministre du Développement international en 2016, les ONG canadiennes et les défenseurs des droits des femmes ont milité énergiquement en faveur de l’accroissement et de l’amélioration du financement des ODDF locales, qui, pour eux, constituent un moyen efficace de faire progresser l’égalité des genres et une composante essentielle d’une approche féministe en matière d’aide internationale.

Affaires mondiales Canada planche actuellement sur différentes options pour mettre en œuvre l’engagement énoncé dans la lettre de mandat du ministre visant à soutenir les efforts des dirigeantes et des groupes féministes pour promouvoir la paix et protéger les droits des femmes et des groupes marginalisés, y compris par un nouveau financement du programme VLF.

Cet engagement est en phase avec le leadership que le Canada exerce à l’échelle mondiale auprès des ODDF et des mouvements féministes, notamment en codirigeant la Coalition d’action pour les mouvements et le leadership féministes et en mettant sur pied l’Alliance mondiale pour des mouvements féministes durables.

Fonds Canadien d’initiatives locales

Messages supplémentaires

Mise à jour

Le budget du FCIL est passé de 14 M$ en 2017-2018 à 26,9 M$ en 2022-2023.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

En 2022, ce programme célébrera son 50e anniversaire. Les fonds du FCIL sont considérés de l’aide internationale. Depuis 2012, le programme relève du ministre des Affaires étrangères.

Comme il implique de petites contributions et s’inscrit dans une approche locale, il permet de répondre efficacement aux besoins sur le terrain et de collaborer plus étroitement avec les organisations de la société civile et les autorités locales. Des sociétés civiles fortes sont essentielles à la démocratisation. Grâce au FCIL, nos missions diplomatiques soutiennent des projets qui répondent aux priorités locales et concordent avec les grandes priorités du Canada, contribuant ainsi à son rayonnement. Cela leur permet aussi d’élargir leur champ d’action et leurs réseaux, en plus d’accroître leur influence.

Intervention du Canada en matière d’aide internationale en réponse à la COVID-19

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Mise à jour

Depuis le 11 février 2020, le gouvernement du Canada a engagé plus de 2,7 milliards de dollars de nouveaux fonds pour soutenir la réponse mondiale à la COVID-19. Le Canada a également réservé 1 milliard de dollars supplémentaires pour les prêts du Fonds monétaire international liés à la COVID-19. Le Canada s’est également engagé à faire don de l’équivalent de 200 millions de doses du vaccin contre la COVID-19 au Mécanisme COVAX d’ici la fin de 2022.

Faits et chiffres à l’appui

Engagement du Canada pour la réponse à la COVID-19

Engagements mondiauxEngagement
Engagements envers ACT-A1.345B
Réponse humanitaire740M
Programmation adaptée613M
Total2.7B***

Engagements financiers du Canada envers ACT-Accelerator par pilier

PilierEngagement
Vaccins – COVAX720M
Thérapeutiques265M
Diagnostiques160M
Connecteur des systèmes de santé200M
Total1,345B

Engagements du Canada en matière de dons de doses envers COVAX

Engagement de don de dose envers COVAX200M
Doses en nature mises à disposition50.7M
Contributions financières délivrées (équivalent de dose*)87M
Restant62.3M

*Calculé selon la méthodologie approuvée par le G7 de 6 $ US par dose

** Notez que le chiffre total comprend la contribution de 107 millions de dollars de Finances Canada au Fonds pour la réduction de la pauvreté et la croissance (FRPC) du FMI.

***Notez que le Canada a également fait don de 782 000 doses excédentaires bilatéralement à des pays de la région ALC

Le premier ministre a également annoncé un investissement pouvant atteindre 15 millions de dollars pour les partenaires du groupe de travail sur la fabrication de COVAX.

Contexte

Accélérateur ACT

Le Canada a toujours fait la promotion d’une approche globale qui s’appuie sur les trois piliers de l’Accélérateur ACT pour répondre à la COVID-19, et il compte parmi les cinq donateurs à avoir assumé leur part du fardeau en 2021. Le 9 février 2022, l’Accélérateur ACT a publié le Cadre de financement 2022 qui aidera à orienter les contributions versées sur une base volontaire à l’Accélérateur ACT en 2022 ainsi qu’à répondre à la demande de financement de 16,8 milliards de dollars US pour les tests, les traitements, les vaccins et le connecteur des systèmes de santé. La juste part du Canada pour 2022 s’établit à 620 millions de dollars US.

Soutien à la distribution et à la livraison de vaccins

Le Mécanisme COVAX, financé entre autres par le Canada, avait, au 14 février 2022, livré 1,15 milliard de doses à 144 participants.

Malgré une croissance soutenue de l’offre de vaccins en 2022, les contraintes liées à la livraison et à l’administration des vaccins se multiplient au niveau national. Bien que les stocks de vaccins soient disponibles, la capacité d’administrer les doses avant la date d’expiration est un défi de taille pour les pays dont les systèmes de santé sont défaillants. Le Canada travaille activement par l’intermédiaire de mécanismes multilatéraux et bilatéraux ainsi que du programme Partenariat canadien afin d’éliminer les goulots d’étranglement dans le déploiement des vaccins, notamment en fournissant jusqu’à 70 millions de dollars à COVAX pour soutenir les efforts de distribution et d’administration des vaccins dans 92 pays visés par le mécanisme de garantie de marché.

Renforcement de la prévention, la préparation et l’intervention en cas de pandémie

Le Canada participe à des discussions, qui ont notamment lieu au sein de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), du G20 et du G7, sur les moyens de renforcer la prévention, la préparation et l’intervention (PPI) en cas de pandémie à la lumière des leçons tirées de la COVID-19. Les organismes d’examen de la COVID-19, parmi lesquels on retrouve le Groupe indépendant sur la préparation et la riposte à la pandémie (GIPRP) et le Groupe indépendant de haut niveau chargé du financement du patrimoine mondial pour la préparation et l’intervention face à la pandémie du G20, ont formulé des recommandations ambitieuses, notamment en ce qui concerne le renforcement de la gouvernance mondiale et le financement de la PPI. En réponse à ces recommandations, l’OMS a lancé un processus visant à rédiger et à négocier un instrument international pour renforcer la PPI, et ses États membres poursuivent les discussions sur le financement durable de l’OMS. Le G20 envisage de recourir à un mécanisme de financement de la préparation à la pandémie totalisant 10 milliards de dollars, qui serait soutenu par les États-Unis et qui pourrait être dirigé par la Banque mondiale.

Financement climatique

Points supplémentaires

Mise à jour

En juin 2021, lors du Sommet des dirigeants du G7, le premier ministre a annoncé que le Canada doublait son engagement de financement climatique international, qui passera à 5,3 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années. Le 2 novembre 2021, le premier ministre a annoncé l’octroi d’au plus 57,5 millions de dollars à trois initiatives ciblées visant à renforcer la résilience des pays en développement.

Ce financement se décline ainsi : jusqu’à 37,5 millions de dollars au Fonds pour les pays les moins avancés ; jusqu’à 10 millions de dollars pour le Fonds d’adaptation; jusqu’à 10 millions de dollars pour le Réseau mondial des plans nationaux d’adaptation. Le Canada a également annoncé, le 2 novembre 2021, qu’il versera 55 millions de dollars sur trois ans au Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale (GCRAI), un partenariat de recherche mondial qui vise à transformer les systèmes alimentaires, agricoles et hydriques afin de non seulement renforcer la sécurité alimentaire et éliminer la faim, mais aussi promouvoir l’égalité des genres, créer de nouveaux emplois et moyens de subsistance, et procurer des avantages climatiques et environnementaux dans le monde entier. Le 25 octobre, 2021, le Canada et l’Allemagne ont publié, au terme d’efforts collaboratifs, un plan illustrant la voie à suivre pour atteindre l’objectif collectif des pays développés visant à mobiliser 100 milliards de dollars américains par an en financement climatique.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Le financement climatique international du Canada constitue de l’aide au développement officiel et cadre avec la Politique d’aide internationale féministe du Canada.

Organisations de la société civile canadienne

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l'appui

Contexte

Redevabilité pour les résultats : Les demandes de financement sont évaluées en fonction des résultats attendus, et de la capacité avérée du demandeur à contribuer au développement durable. Les bénéficiaires du financement doivent surveiller les progrès sur les résultats et soumettre des rapports régulièrement au Ministère sur l’utilisation des fonds publics.

Financement prévisible et accessible : Pour accroître la prévisibilité, le Ministère a publié un calendrier annuel des appels de propositions, diffusé des informations plus détaillées sur les processus de financement et communique plus fréquemment avec les partenaires. Pour accroître l'accessibilité, de nouveaux processus ont été introduits, tels que l'utilisation de notes conceptuelles pour réduire la charge administrative des demandeurs. Nous expérimentons également avec l'initiative pour les petites et moyennes organisations canadiennes (PMO) pour l'impact et l'innovation. Plus de 360 PMO ont bénéficié d’activités de renforcement des capacités et il y a eu 471 demandes pour les trois appels de propositions. À ce jour, le financement de 40 PMO pour mettre en œuvre des projets de développement a été approuvé.

Direction et contrôle : La sénatrice Omidvar a proposé le projet de loi S-216 qui vise à modifier les dispositions de la Loi de l'impôt sur le revenu (LIR) relatives au transfert de fonds de charité à des organisations locales dans les pays en développement. Le projet de loi a été adopté en première lecture à la Chambre des communes le 3 février 2022. Le député Garnett Genius, PCC, vous a écrit le 23 février afin de demander votre collaboration pour l’adoption du projet de loi.

En vertu de la législation actuelle, lorsqu'un organisme de bienfaisance transfère des ressources à un autre organisme, il doit diriger et contrôler l'utilisation de ces ressources, y compris la surveillance et la supervision des activités. Par exemple, les organismes de bienfaisance canadiens doivent créer des accords écrits lorsqu’ils transfèrent des fonds à un partenaire local et tenir des registres pour s’assurer de leur utilisation appropriée et de leur redevabilité. Les organismes de bienfaisance estiment que ces exigences sont coûteuses, requièrent beaucoup d’efforts, vont à l'encontre des principes de prise en charge locale et supporte une approche coloniale dépassée du travail avec les partenaires locaux. Ils croient que le projet de loi S-216 propose un système de redevabilité pour les résultats qui serait aussi efficace et moins fastidieux que ce qui a présentement cours. Le ministère des Finances est responsable de la réponse au projet de loi. Le projet de loi contient très peu de détails sur l’application du nouveau système.

[CAVIARDÉ].

Diversité et inclusion : La Politique d'aide internationale féministe du Canada fournit une base solide pour l'inclusion, la diversité et l'antiracisme. Le Ministère examine son approche de l'inclusion et de la diversité dans le développement international afin de la rendre plus concertée et intentionnelle. Les OSC canadiennes sont également saisies de la question. Plus de 70 organisations, y compris des associations membres représentant plus de 350 organisations de secteurs divers, se sont officiellement engagées à l'égard du Cadre sur l’antiracisme du secteur de la coopération internationale du Canada. AMC a accordé 1 million de dollars à Coopération Canada pour développer un Centre Anti- Racisme en Coopération qui aidera les organisations canadiennes à fournir aux populations locales une aide féministe intersectionnelle plus inclusive et sensible au racisme.

FinDev Canada

Messages supplémentaires

Mise à jour

[CAVIARDÉ]. Financée par le Programme d’innovation en aide internationale d’AMC, l’initiative « 2X Canada : Relance économique inclusive » s’inscrit dans une approche pancanadienne. Son objectif est d’aider à la reprise post-pandémique en Afrique subsaharienne, en Amérique latine et dans les Caraïbes. Le premier ministre Trudeau a annoncé sa création virtuellement le 18 mai 2021, lors du Sommet sur le financement des économies africaines à Paris. En janvier 2022, FinDev Canada a annoncé le premier investissement réalisé par le mécanisme dans le Energy Entrepreneur Growth Fund (fonds pour la croissance des entrepreneurs dans le domaine de l’énergie) afin d’améliorer l’accès à l’énergie propre et de faire progresser l’autonomisation économique des femmes en Afrique sub-saharienne.

Faits et chiffres à l'appui

Nombre d’emplois de qualité créés ou maintenus4 711 (dont 1 937 pour les femmes)
Nombre de personnes avec un meilleur accès aux services (p.ex. accès à l'énergie via des systèmes solaires domestiques hors réseau);1 647 637
Quantité d’énergie propre produite678 756 MWh

Contexte

FinDev Canada est l’institution de financement du développement du Canada. Créée en 2018, elle a pour mandat de fournir du financement à des taux commerciaux au secteur privé et de mobiliser des investissements privés dans les pays en développement. Plus spécifiquement, son objectif est de contribuer à l’autonomisation économique des femmes, au développement des marchés locaux ainsi qu’à la lutte contre les changements climatiques, conformément aux priorités canadiennes en matière d’aide internationale. Filiale en propriété exclusive d’EDC, FinDev Canada a un mandat, un mode de gouvernance et une stratégie d’investissement qui lui sont propres. C’est EDC qui rend compte de ses activités au Parlement, notamment par l’intermédiaire de la ministre du Commerce international, en consultation avec le ministre du Développement international. Sa nouvelle PDG, Mme Lori Kerr, est entrée en fonction en juin 2021.

Santé mondiale et SDSR

Mise à jour

La prochaine étape du leadership canadien en santé mondiale correspondra à la mise en œuvre de l’engagement de dix ans pris par le Canada pour soutenir la santé et les droits dans le monde entier. Cet engagement comprend d’importants investissements annuels visant à combler les lacunes persistantes au chapitre de la santé et des droits sexuels et reproductifs (SDSR), notamment pour la prévention de la violence sexuelle et sexiste. Basé sur deux décennies de leadership au titre de la santé des mères, des nouveau-nés et des enfants (SMNE), de la santé et des droits sexuels et reproductifs (SDSR), de la nutrition, et de la lutte contre les maladies infectieuses par le biais de plateformes de santé mondiale, parmi lesquelles on retrouve le Fonds mondial, cet engagement permettra de réaliser des investissements à long terme qui auront un impact.

Reconnaissant les effets dévastateurs de la pandémie de COVID-19, le ministre du Développement international travaillera avec le ministre des Affaires étrangères et le ministre de la Santé pour « continuer à renforcer les efforts internationaux visant à ce que la population mondiale ait un accès à des mesures de lutte contre la COVID-19 ». En outre, le Canada doit continuer à soutenir les efforts de lutte contre la pandémie, ainsi qu’un programme de réforme pour renforcer la capacité à résister à de futures pandémies.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Le Canada met l’accent sur la santé et les droits des femmes et des enfants par le biais de programmes mondiaux dans trois secteurs prioritaires : la santé et les droits sexuels et reproductifs, la nutrition et la réponse aux maladies infectieuses, et offre notamment un soutien exceptionnel pour lutter contre la pandémie de COVID-19. Les investissements sont sous-tendus par un soutien à des systèmes de santé efficaces et équitables.

Les investissements en SDSR effectués par le Canada dans le cadre de son engagement de dix ans sont axés sur des secteurs clés négligés : la planification familiale et la contraception, les services d’avortement sécuritaire et les soins post- avortement, l’éducation sexuelle complète adaptée selon l’âge et la promotion de la SDSR. La prévention et la réponse à la violence sexuelle et sexiste sont d’autres éléments essentiels à la réalisation de la SDSR.

Intervention humanitaire en 2022

Mise à jour

En 2020 et 2021, le financement humanitaire souple et rapide du Canada a permis aux partenaires à s’adapter aux besoins de la COVID-19 et à la détérioration de nombreuses situations humanitaires. Les interventions d’urgence d’aide alimentaire et de nutrition ont été étendues pour répondre aux besoins alimentaires aigus et combattre la famine. En 2022, le Canada continuera de suivre de près la situation humanitaire dans le monde entier et de répondre aux besoins humanitaires urgents.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

L’action humanitaire du Canada vise à sauver des vies, alléger les souffrances et préserver la dignité des personnes touchées par des conflits et des catastrophes naturelles. Les besoins continuent de grandir sous l’effet de conflits violents, contribuant à un record de 82 millions de personnes déplacées de force. Les effets des changements climatiques et de la pandémie aggravent aussi les situations de famine aigüe. La famine menace plus de 45 millions de personnes actuellement (une hausse frappante de 27 millions de personnes en 2019), entre autres au Soudan du Sud, en Éthiopie, à Madagascar, au Nigéria et au Yémen. Ces besoins ont entrainé un appel humanitaire mondial sans précédent de l’ONU, visant à mobiliser 41 milliards de dollars américains en 2022, alors que de grandes crises humanitaires, notamment en Afghanistan et Éthiopie, continuent de s’aggraver.

Financement humanitaire du Canada par pays en 2021

PaysTotal
Syrie$80,237,580
Yémen$75,993,570
Liban$51,792,459
Afrique (Régional)$47,664,672
Éthiopie$45,685,319
Congo, Rép. Dém.$45,436,072
Moyen-Orient (Régional)$36,325,210
Soudan du sud$36,214,302
Irak$35,785,603
Afghanistan$33,993,442
Somalie$33,115,400
Nigeria$32,305,854
Soudan$32,236,387
Asie (Régional)$28,836,241
Jordanie$27,365,824
Amérique (Régional)$22,755,920
Bengladesh$22,027,264
Cisjordanie$20,588,256
Mali$16,601,648
République centrafricaine$14,982,455
Burkina Faso$14,456,200
Niger$14,322,010
Europe (Régional)$12,595,817
Haïti$12,374,288
Colombie$12,071,384
Tchad$11,858,910
Pakistan$10,999,140
Inde$10,000,000
Ouganda$9,048,077
Zimbabwe$8,896,455
Mozambique$8,478,666
Birmanie$8,412,403
Venezuela$8,199,166
Caraïbes (Régional)$7,796,710
Amérique du sud (Régional)$7,561,525
Cameron$6,960,019
Pacifique Sud (Régional)$5,791,320
Ukraine$5,501,507
Malawi$5,000,000
Honduras$4,684,236
Libye$4,249,517
Guatemala$3,997,416
Kenya$3,813,847
Le Salvador$3,396,306
Nicaragua$2,963,671
Burundi$2,544,936
Mauritanie$2,160,019
Équateur$1,998,405
Madagascar$1,785,708
Corée, Rép. Dém.$1,501,828
Azerbaïdjan$1,498,905
Tanzanie$1,408,531
Asie du Sud-Centre (Régional)$1,400,000
Pérou$1,248,405
Népal$1,008,120
Rwanda$1,002,892
Afrique subsaharienne (Régional)$765,000
Afrique de l’Ouest (Régional)$750,000
Lesotho$580,000
Croatie$500,000
Congo-Brazzaville$499,996
Arménie$499,164
Saint-Vincent$498,007
Algérie$398,445
Belize$247,264
Suriname$247,264
Global$202,820
Libéria$142,176
Sierra Leone$142,176
Amérique centrale (Régional)$63,750
Afrique du Nord (Régional)$51,000
Indonésie$50,000
Sénégal$11,020
Bénin$9,280
Bolivie$8,700
Côte d'Ivoire$3,480
2021 CY Total$966,599,361

Centre de recherches pour le developpement international (CRDI)

Point supplémentaire

Mise à jour

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Le CRDI a été créé en vertu d’une loi que le Parlement du Canada a adoptée en 1970 et a pour mission de lancer, d’encourager, d’appuyer et de mener des recherches sur les problèmes des régions du monde en voie de développement et sur la mise en œuvre des connaissances scientifiques, techniques et autres en vue du progrès économique et social de ces régions.

Soutien des personnes LGBTQ2I et la politique d’aide internationale féministe

Messages supplémentaires

Mise à jour

Depuis 2019, le Canada s’est engagé à verser 14,3 millions de dollars (dont 3,9 millions de dollars versés à ce jour) à des projets par l’entremise du Programme d’aide internationale pour les personnes LGBTQ2I afin de promouvoir les droits de la personne et d’améliorer les résultats socio-économiques pour les communautés LGBTQ2I dans les pays en développement.

Faits et chiffres à l'appui

Selon le dernier Rapport sur les ressources mondiales de 2017-2018, le Canada se classait au 8e rang parmi les gouvernements et les bailleurs de fonds multilatéraux pour le financement fourni en soutien aux communautés LGBTQ2I, ayant investi un peu plus de 5 millions $US en 2017-2018. Avec les investissements antérieurs, le financement de 30 millions de dollars du Programme d’aide internationale pour les personnes LGBTQ2I du Canada rehausse son classement par rapport aux donateurs gouvernementaux et multilatéraux appuyant ces efforts.

Contexte

Conformément à la Politique d’aide internationale féministe, AMC travaille avec la société civile pour assurer l’inclusion significative des personnes LGBTQ2I à ses efforts en matière d’aide internationale. Le Ministère a pris des mesures pour accorder la priorité à la mise en œuvre d’une approche féministe tenant compte de l’intersectionnalité dans tous ses travaux sur les politiques et les programmes afin de prendre pleinement en considération les inégalités que subissent divers groupes. L’approche féministe du Canada adopte une définition élargie de l’égalité des genres qui tient compte des différents facteurs d’identité (orientation sexuelle, identité ou expression de genre, caractéristiques particulières associées au genre) et exige que toutes les initiatives fassent l’objet d’une analyse comparative entre les sexes plus, d’une approche fondée sur les droits de la personne et d’une analyse de l’intersectionnalité.

Lors de la Conférence mondiale de la Coalition pour les droits égaux qui a eu lieu en 2018, le Canada s’est engagé à mettre en place des stratégies qui permettront de mieux répondre aux défis que rencontrent les communautés LGBTQ2I au pays et à l’étranger. Cela comprenait un engagement significatif auprès des personnes LGBTQ2I et de leurs organisations représentatives pour veiller à ce qu’elles soient en mesure de contribuer aux efforts d’aide internationale du Canada et d’en bénéficier. Le Programme d’aide internationale pour les personnes LGBTQ2I (30 millions de dollars) mis sur pied à la suite de cet engagement, est orienté par les besoins des personnes LGBTQ2I et de leurs organisations représentatives et des réalités qu’elles vivent.

La pandémie de COVID-19 a exacerbé les défis auxquels sont confrontées les personnes et les communautés LGBTQ2I de partout dans le monde. Conformément à l’approche féministe en matière d’aide internationale, le Canada veille à ce que sa réponse à la pandémie de COVID-19 soit fondée sur les droits de la personne et sur l’inclusion de ceux et celles qui subissent de la discrimination et de la marginalisation. Par exemple, par l’entremise de son Programme d’aide internationale pour les personnes LGBTQ2I, Affaires mondiales Canada fournit un soutien financier et pratique d’urgence pour répondre à la COVID-19 afin d’aider les communautés et les organisations locales LGBTQ2I à adapter leur réponse aux besoins de leurs clients.

Niveaux d’aide publique au développement

Points supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Soutien aux institutions démocratiques

Mise à jour

Dans le contexte de la pandémie de COVID-19, les systèmes démocratiques de gouvernance fondés sur une forte capacité institutionnelle, la transparence et la confiance des gouvernés ont été confrontés à des défis croissants de la part des forces de l’autoritarisme et du populisme. Face aux menaces croissantes qui pèsent sur la démocratie et les institutions démocratiques dans le monde, il existe un nouvel élan pour renforcer la coopération internationale en matière de soutien à la démocratie entre les pays partageant les mêmes idées, les organisations partenaires et la société civile. Le récent Sommet pour la démocratie convoqué par le président Biden en décembre 2021 a lancé une « année d’action » qui fournit un cadre pour les nouvelles initiatives du Canada, y compris les engagements que nous avons pris lors du Sommet, afin de placer la démocratie, les droits de la personne et la primauté du droit au centre de notre politique étrangère. Lors du Sommet, le premier ministre a annoncé la création d’un nouveau centre canadien pour soutenir la démocratie et la bonne gouvernance. Le Canada renforcera également sa capacité à fournir un soutien rapide et flexible aux démocraties fragiles ou émergentes par le biais de l’aide internationale et des efforts diplomatiques.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

La promotion de la démocratie, et des institutions démocratiques en particulier, est au cœur des intérêts stratégiques de la politique étrangère du Canada et se reflète dans le domaine d’action de la politique d’aide internationale féministe sur la gouvernance inclusive, qui porte sur les droits de la personne, l’accès à la justice, la participation à la vie publique et des services publics qui fonctionnent pour tous.

Le Canada adopte une approche globale pour soutenir la gouvernance inclusive et la démocratie. Cette approche comprend les éléments suivants :

Soutien aux personnes en situation de handicap dans les pays en développement

Message supplémentaire

Mise à jour

Lors du Sommet mondial sur le handicap de 2018, le Canada a annoncé une série de sept engagements en faveur de l’inclusion des personnes en situation de handicap dans ses activités d’aide internationale. Ceux-ci ont été respectés, notamment en veillant à ce que les intérêts et les priorités des filles en situation de handicap soient pris en compte lors de la mise en œuvre d’un investissement de 400 millions de dollars pour l’éducation des filles promis par le Canada dans le cadre du G7. Le Canada a également accueilli l’assemblée générale annuelle du Réseau d’action mondiale sur le handicap (Global Action on Disability Network) en 2019 et a intégré l’utilisation du nouvel indicateur de handicap adopté par les membres de l’OCDE dans le suivi de son aide internationale et l’établissement de rapports afin d’assurer une plus grande responsabilisation et une plus grande précision dans les rapports.

Lors du Sommet mondial sur le handicap de 2022, le Canada a annoncé une nouvelle série d’engagements portant sur le renforcement des programmes, de la défense des intérêts et du développement des capacités en matière d’inclusion des personnes en situation de handicap. La réalisation de ces engagements se fera notamment par le soutien à des organisations locales de défense des droits des personnes en situation de handicap et des organisations de personnes en situation de handicap dans les pays en développement, par des pratiques favorisant l’inclusion des personnes en situation de handicap dans les programmes de soins payants et gratuits, en collaboration avec les banques multilatérales de développement, par l’amélioration de la collecte et de la ventilation des données tenant compte des personnes en situation de handicap, et par l’officialisation de la formation à l’inclusion des personnes en situation de handicap pour le personnel d’AMC.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Outre la Convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées (ratifiée par le Canada en 2010), le Canada doit respecter les engagements internationaux suivants, qui visent à garantir un développement inclusif tenant compte des besoins des personnes en situation de handicap :

Le Canada est également membre du Réseau d’action mondiale sur le handicap (Global Action on Disability Network), qui est la principale plateforme mondiale de coordination et de coopération multipartite visant à améliorer l’inclusion des personnes handicapées dans le développement international et l’action humanitaire.

Migration internationale

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

La majorité de la migration emprunte des voies régulières et elle peut contribuer de manière considérable au développement économique et social. Certains migrants ont recours à la migration irrégulière, particulièrement lorsque les voies régulières sont limitées, et entreprennent des périples dangereux souvent organisés par des passeurs, ce qui place les migrants (surtout les femmes, les filles et les personnes membres de la communauté LGBTI) dans une situation de vulnérabilité encore plus importante face à la traite de personnes, aux violations des droits de la personne, à l’exploitation et à la violence physique et sexuelle. L’aide internationale offerte par le Canada fournit du financement à une multitude de partenaires qui offrent des programmes dans plusieurs régions afin de s’attaquer aux causes fondamentales de la migration irrégulière, de lutter contre le passage de migrants clandestins, de prévenir la migration irrégulière et de répondre aux besoins des migrants.

La migration est un enjeu du développement qui tire profit de la coopération multilatérale au sein d’un système international fondé sur des règles. À cette fin, le Canada a participé activement à la négociation du PMM – le premier document négocié à l’échelle intergouvernementale qui couvre tous les aspects du périple migratoire international – et demeure engagé à défendre ses principes et ses objectifs. En 2020, le Canada a accepté l’invitation du Réseau des Nations Unies sur les migrations à devenir un pays champion du PMM. À ce titre, le Canada partage des pratiques utiles dans quatre principaux domaines : 1) intégration et cohésion sociale; 2) discours pondérés sur la migration; 3) création de voies migratoires régulières supplémentaires; et 4) une approche adaptée au genre pour la gestion de la migration. Le Canada reconnaît les liens explicites entre la mise en œuvre du PMM et l’atteinte des objectifs du Programme 2030.

Les efforts du Canada relatifs au PMM sont distincts de, mais complémentaires à, son approche en matière de diplomatie de la protection. Le Pacte mondial pour les réfugiés (PMR) vise à soutenir l'élaboration d'un cadre plus fort et plus équitable aux réfugiés, dont le statut est défini et protégé par le droit international. Le PMR et le PMM ont été élaborés à travers deux processus distincts, avec des objectifs différents, mais dans le but général d'établir des cadres clairs pour leurs domaines respectifs. Toutefois, un certain nombre d'initiatives clés menées par le Canada à l'appui de la mise en œuvre du PMR, notamment la présidence de la plateforme d'appui au Cadre régional global de protection et de solutions pour l'Amérique centrale et le Mexique (MIRPS) et le rôle de champion du groupe de travail sur les parcours complémentaires avec le HCR, ont des effets indirects sur l'avancement du PMM. Par exemple, la plateforme de soutien du MIRPS, en tant que mécanisme de soutien aux réponses globales aux situations régionales de déplacement forcé, contribue à des efforts plus larges pour minimiser les parcours irréguliers.

Sécurité alimentaire dans la Corne de l’AfriqueNote de bas de page 4

Messages supplémentaires

Mise à jour

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Défis en matière de sécurité et d’aide humanitaire au Cameroun

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Le Cameroun est confronté à d’importants défis en matière de sécurité et d’aide humanitaire, et ce, sur trois fronts : dans la région de l’Extrême-Nord, où le groupe terroriste Boko Haram a retrouvé son élan en 2019 et où de récents affrontements intercommunautaires autour de ressources naturelles en voie d’épuisement ont entraîné des déplacements et des pertes importantes des moyens de subsistance; dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, où les griefs de longue date de la communauté minoritaire anglophone se sont transformés depuis 2016 en un conflit armé; dans la région de l’Est, avec le débordement de la République centrafricaine et l’arrivée récente de réfugiés.

En 2019, la Suisse a nommé un envoyé spécial pour servir de médiateur entre le gouvernement et les groupes armés. Malheureusement, depuis cette nomination, la première réunion en personne pour discuter d’un règlement par médiation n’a pas encore eu lieu.

Depuis le début de l’année 2017, les combattants séparatistes ont commencé à ordonner et à imposer un boycottage de l’éducation, invoquant leur opposition à l’éducation francophone imposée par le gouvernement central. Les attaques des groupes séparatistes armés contre les élèves, les enseignants et les écoles des régions anglophones du Cameroun ont entraîné des conséquences dévastatrices sur le droit à l’éducation des enfants (selon l’ONU, environ 800 000 enfants ne sont pas scolarisés). Le Canada concentre son influence sur la protection de l’accès à l’éducation dans les situations de conflit, en collaboration avec ceux qui partagent des visions similaires.

La situation humanitaire générale au Cameroun s’est fortement détériorée au cours de l’année dernière en raison des effets conjugués de ces crises prolongées. La pandémie de COVID-19 a entraîné des répercussions économiques importantes, ainsi qu’exacerbé les vulnérabilités existantes et l’insécurité alimentaire, en particulier dans les régions déjà touchées par les déplacements et les chocs climatiques. Selon le BCAH des Nations Unies, en 2022, 4 millions de personnes nécessitent une aide humanitaire vitale au Cameroun. Avec plus de 467 000 réfugiés et plus de 1,4 million de personnes déplacées à l’intérieur du Cameroun, les violences et attaques récurrentes continuent d’aggraver la prévalence de l’insécurité alimentaire.

Le Sahel

Messages supplementaires

Faits et chiffres à l'appui

Contexte

Une des régions les plus pauvres du monde, le Sahel est touché par des crises humanitaires exacerbées par la présence d'organisations criminelles et de terroristes affiliés à Al-Qaïda et à l'État islamique, par les changements climatiques et la Covid-19 et par les récents coups d'État militaires au Burkina Faso (janvier 2022), au Mali (août 2020 et mai 2021) et par une transition anticonstitutionnelle au Tchad (Avril 2021).

L'aide au développement du Canada s'attaque à l'insécurité en soutenant la prestation de services sociaux de base (éducation, santé, nutrition, actions contre les violences basées sur le genre, y compris les services sexuels et reproductifs).

Aide à la Chine

Messages supplémentaires

Au besoin : La Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (BAII) et l’Initiative des nouvelles routes de la soie (INRS)

Contexte

Aide à la Chine : Le programme d’aide bilatérale au développement du Canada à la Chine a débuté en 1981 et a pris fin en 2013. Cependant, la Chine reste un bénéficiaire admissible de l’APD selon les critères d’admissibilité de l’OCDE. Par conséquent, une partie du financement du Canada aux banques multilatérales de développement constitue une aide internationale à la Chine. En 2020-2021, l’aide internationale du Canada à la Chine a totalisé 7,23 millions de dollars : 2,83 millions de dollars en dépenses bilatérales et 4,41 millions de dollars en dépenses multilatérales. Les dépenses bilatérales du Canada sont principalement constituées de fonds destinés au Conseil chinois de coopération internationale en environnement et en développement (1,6 million de dollars), au Fonds canadien d’initiatives locales (FCIL) (650 000 $) et au Programme d’échange de boursiers Canada-Chine (PEBCC) (145 200 $).

Conseil chinois de coopération internationale en environnement et en développement : Environnement et Changement climatique Canada (ECCC) est le responsable ministériel de la participation du Canada au Conseil chinois de coopération internationale en environnement et en développement. Le Conseil chinois de coopération internationale en environnement et en développement est un organisme consultatif de haut niveau qui présente des recommandations stratégiques fondées sur la recherche concernant des questions d’environnement et de développement. Le Canada a récemment confirmé le renouvellement de sa contribution financière pour la phase VII du Conseil chinois de coopération internationale en environnement et en développement (2022-2027). Le financement total de la phase VII est de 8 012 400 millions de dollars canadiens, soit le même montant que pour la phase VI. Le financement du Conseil chinois de coopération internationale en environnement et en développement est transféré d’AMC à ECCC par des versements annuels de 1,6 million de dollars, pour un total de 8 millions de dollars sur 5 ans, prélevés sur l’enveloppe d’aide publique au développement (APD) du Canada. Le Canada et la Chine fournissent des parts à peu près égales du budget global du Conseil chinois de coopération internationale en environnement et en développement (1/3 chacun), le tiers restant étant fourni par d’autres partenaires participants, notamment l’UE, l’Allemagne, l’Italie, les Pays-Bas, la Suède et la Norvège.

Fonds canadien d’initiatives locales (FCIL) : Le Canada fournit un financement modeste pour des projets à petite échelle, à court terme (généralement 1 à 2 ans) et à fort impact pour répondre aux besoins locaux. L’ambassade du Canada à Beijing administre et gère les projets du FCIL en Chine et l’ambassadeur du Canada en Chine est responsable de l’approbation des projets. Ces projets sont principalement mis en œuvre par des organisations non gouvernementales locales et sont axés sur les domaines d’action suivants : l’égalité et l’autonomisation des femmes et des filles; la gouvernance inclusive; la dignité humaine; la croissance au service de tous; et l’environnement et l’action contre les changements climatiques.

Programme d’échange de boursiers Canada-Chine (PEBCC) : Le PEBCC a été créé en 1973 en tant que programme officiel d’échanges universitaires bilatéraux. Au cours des 47 dernières années, plus de 1 000 boursiers ont participé au programme. Pour les bénéficiaires chinois entrants, le Canada fournit une subvention de 2 200 $ par mois, qui couvre l’assurance médicale, le visa, le permis de travail et les frais de subsistance, tandis que le gouvernement de la Chine paie leur voyage au Canada. Pour les bénéficiaires canadiens sortants, le Canada couvre les frais de voyage en Chine jusqu’à 3 300 $ par billet aller-retour, tandis que le gouvernement chinois couvre leurs frais de scolarité et de subsistance en Chine. Les dépenses totales du Canada pour le PEBCC pour 2020-2021 étaient de 145 200 $. En raison de la pandémie de COVID-19, aucun des bénéficiaires canadiens n’a pu jouir de sa bourse en raison des restrictions de voyage et des fermetures de frontières établies par la Chine. De même, seuls deux des neuf bénéficiaires chinois ont pu se rendre au Canada en raison des mesures frontalières canadiennes liées à la COVID.

Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures (BAII) : Les questions doivent être adressées à Finances Canada qui est responsable de la BAII. Le Canada détient 1 % de la BAII, qui a adopté le cadre de fonctionnement, les structures de gouvernance et les pratiques exemplaires des BMD similaires établies depuis longtemps et qui compte parmi ses membres l’Australie, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni. La majorité des projets actifs de la BAII sont cofinancés avec d’autres banques multilatérales de développement, et sont donc régis par des règles et des normes bien établies. À ce jour, la BAII a approuvé le financement de sept projets en Chine. L’Initiative des nouvelles routes de la soie (INRS) de la Chine est une politique étrangère nationale et une stratégie de développement, tandis que la BAII est une banque de développement multilatérale.

Banque asiatique de développement (BAsD); Le Canada est un membre fondateur de la BAsD et est actuellement le 7e plus grand actionnaire (le 2e non régional après les États-Unis), possédant 5,23 % de la souscription au capital de la BAsD. Les cinq principaux actionnaires de la BAsD sont le Japon et les États-Unis (15,6 % chacun), la Chine (6,4 %), l’Inde (6,3 %) et l’Australie (5,8 %). Le ministre du Développement international agit à titre de gouverneur pour le Canada au sein de la BAsD. Alors que la Chine accède au statut de pays à revenu élevé et s’approche du moment où elle cessera de bénéficier de l’aide de la BAsD, les opérations de cette dernière se concentreront sur trois grandes priorités stratégiques : le développement écologiquement durable, l’adaptation aux changements climatiques et l’atténuation de ses effets, le vieillissement de la société et la sécurité sanitaire.

Initiative des nouvelles routes de la soie

Messages supplémentaires

Au besoin – INRS et soutenabilité de la dette

Au besoin – INRS et la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (BAII)

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

L’Initiative des nouvelles routes de la soie (INRS) : Établie en 2013 comme stratégie de politique étrangère emblématique du président Xi Jinping, l’INRS vise à favoriser les liens économiques et à améliorer les routes commerciales à travers les continents eurasien, africain et sud-américain. L’INRS permet à la Chine de tirer parti de sa capacité économique pour diversifier ses relations commerciales internationales, sécuriser les chaînes d’approvisionnement stratégiques et acquérir une influence régionale et mondiale. Aucun délai n’a été imposé à l’INRS, et il n’y a pas non plus de budget défini, de liste fixe de projets ou de définition de ce qui constitue un projet de l’INRS. De nombreuses préoccupations ont été soulevées quant à la conformité de l’INRS aux principes, aux règles et aux normes établis en matière de développement international concernant les droits de la personne, la viabilité financière et la protection de l’environnement. La Chine cherche à obtenir une participation internationale à l’INRS et a demandé au Canada d’y souscrire à plusieurs reprises.

Les prêts de la Chine : La Chine est le plus grand créancier officiel du monde, le plus grand prêteur bilatéral officiel dans presque tous les pays dont le Canada est créancier, et un moteur des niveaux d’endettement insoutenables dans de nombreux pays en développement. [CAVIARDÉ]. Les impacts économiques de la COVID-19 ont fait de la lutte contre les pratiques chinoises en matière de prêts et de traitement de la dette un objectif stratégique clé pour de nombreux pays dans les forums internationaux comme le G7, le G20, le FMI, la Banque mondiale, le Club de Paris, l’OCDE et l’ONU. La participation de la Chine à l’Initiative de suspension du service de la dette (ISSD) convenue par le G20 et au Cadre commun (CC) du G20 représente sa première participation au traitement multilatéral de la dette. Cependant, la Chine s’est montrée sélective dans son application des termes de l’ISSD, a plaidé pour une transparence réduite dans le traitement de la dette du CC et a provoqué des retards importants, entravant ainsi les efforts de traitement de la dette multilatérale.

Le financement des infrastructures du G7 : Le G7 étudie un nouveau cadre stratégique pour le financement des infrastructures afin d’offrir aux pays en développement des solutions de rechange de qualité supérieure aux sources de financement existantes. Le Canada appuie en principe l’initiative Clean and Green du Royaume-Uni et l’initiative Building Back Better for the World (B3W) des États-Unis.

INRS et BAII : Toutes les questions doivent être adressées à Finances Canada qui est responsable de la BAII. L’INRS est une politique étrangère nationale et une stratégie de développement, tandis que la BAII est une banque de développement multilatérale. L’investissement du Canada dans la BAII se fait aux côtés de ses partenaires de longue date que sont l’Australie, la France, l’Allemagne, l’Inde, l’Italie, la Corée du Sud et le Royaume-Uni. La BAII a adopté le cadre opérationnel, les structures de gouvernance et les pratiques exemplaires des BMD similaires établies depuis longtemps. La majorité des projets actifs de la BAII sont cofinancés avec d’autres banques multilatérales de développement et sont donc régis par des règles et des normes bien établies, notamment en matière de viabilité financière.

Crise des Rohingyas

Messages supplémentaires

Mise à jour

À la suite des attaques ciblées et à grande échelle de l’armée du Myanmar contre la minorité majoritairement musulmane des Rohingyas, en août 2017, quelque 727 000 personnes ont fui vers le Bangladesh, s’ajoutant ainsi aux centaines de milliers de Rohingyas qui avaient déjà fui leur pays en raison des violences ciblées qui perdurent depuis des décennies maintenant. Désormais, près d’un million de Rohingyas vivent dans des conditions extrêmement difficiles à Cox’s Bazar, le camp de réfugiés le plus grand au monde. Les réfugiés sont tributaires de l’aide internationale pour répondre à leurs besoins essentiels, notamment en matière d’hébergement, d’eau et d’assainissement, de soins de santé et de nourriture. L’afflux de réfugiés a également eu une incidence sur les communautés d’accueil, entraînant une baisse des salaires et une augmentation de la concurrence pour l’accès aux ressources et aux services, notamment les soins de santé. Environ 600 000 Rohingyas se trouvent toujours dans l’État de Rakhine (Myanmar), où ils sont victimes d’une discrimination systématique qui limite leur accès aux services essentiels, à la liberté de mouvement, aux voies d’accès à la citoyenneté et aux moyens de subsistance. Le coup d’État militaire qui a eu lieu au Myanmar le 1er février 2021 et ses conséquences ont éliminé tout progrès et toute perspective de retour sécuritaire, volontaire, digne et durable des Rohingyas au Myanmar.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

En août 2017, les attaques systématiques, à grande échelle et ciblées des forces de sécurité du Myanmar ont provoqué la fuite de plus de 727 000 Rohingyas de l’État de Rakhine vers Cox’s Bazar, au Bangladesh, où les réfugiés vivent dans des conditions difficiles. L’afflux a également entraîné des besoins humanitaires et de développement importants à Cox’s Bazar.

La situation humanitaire et sécuritaire dans l’État de Rakhine est également désastreuse. Environ 600 000 Rohingyas s’y trouvent toujours, où ils sont victimes d’une discrimination systématique qui limite leur accès aux services essentiels, à la liberté de mouvement, aux voies d’accès à la citoyenneté et aux moyens de subsistance.

Le coup d’État militaire du Myanmar du 1er février 2021 a éliminé les perspectives à court terme d’un retour sécuritaire, volontaire, digne et durable des Rohingyas au Myanmar. Le Bangladesh cherche à rapatrier les réfugiés rohingyas qu’il accueille. Cependant, les Rohingyas ne peuvent pas retourner dans un pays gouverné par ceux qu’ils ont fuis – les mêmes militaires accusés de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité et de génocide.

Réponse du Canada à la crise des Rohingyas au Myanmar

Le Canada a dépensé la totalité des 300 millions de dollars consacrés à la « Stratégie du Canada pour répondre à la crise des Rohingyas au Myanmar et au Bangladesh » (2018-2021), pour répondre aux besoins humanitaires, de développement, de paix et de stabilisation, ainsi que pour soutenir les développements politiques positifs au Myanmar et les efforts de responsabilisation.

Au Myanmar, des projets de développement bilatéraux ont soutenu et continuent de soutenir les efforts pour contrer la violence sexuelle et fondée sur le genre et faire avancer la cause de la santé et des droits sexuels et reproductifs. Ils ont aussi visé à renforcer la voix et le leadership des femmes, de même que la gouvernance inclusive et les capacités des organisations de la société civile locales.

Au Bangladesh, le financement du développement bilatéral a contribué à atténuer les répercussions de la crise des réfugiés sur les communautés d’accueil grâce à des programmes dans des domaines tels que les moyens de subsistance, la cohésion communautaire, l’éducation et l’environnement. Il a également offert des possibilités d’apprentissage à plus long terme et des services de santé aux réfugiés.

La programmation pour la stabilisation et les opérations de paix ont soutenu la participation effective des femmes au processus de paix et aux activités de consolidation de la paix, ainsi que la poursuite de la justice internationale et de l’obligation de rendre des comptes pour les graves violations des droits de la personne et les crimes internationaux.

Le financement de l’aide humanitaire a contribué à répondre aux besoins vitaux des réfugiés rohingyas au Bangladesh, de même qu’aux besoins des personnes déplacées et d’autres populations vulnérables et touchées par le conflit au Myanmar, en mettant l’accent sur les programmes visant à favoriser l’égalité entre les genres.

Dans le budget de 2021, le gouvernement du Canada s’est engagé à verser 288,3 millions de dollars supplémentaires (de 2021 à 2024) pour soutenir la prochaine phase de cette stratégie au Myanmar et au Bangladesh. Le Canada continuera d’appuyer les populations vulnérables du Myanmar, en particulier les femmes et les groupes ethniques minoritaires, et travaille principalement par l’entremise d’organisations de la société civile, de champions de la démocratisation et de défenseurs des droits de la personne. Le Canada continue de travailler avec ses partenaires internationaux pour faire en sorte que les réfugiés rohingyas vivent en sécurité et dans la dignité et pour soutenir les communautés d’accueil bangladaises dont la vie a été touchée par la crise.

Cette aide sera complétée par une aide humanitaire vitale aux populations touchées par le conflit au Bangladesh et au Myanmar, en fonction des besoins.

Indo-Pacifique

Points supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

L'Indo-Pacifique fait référence aux vaste terres et à l’arc maritime situés entre l'Asie du Nord-Est et le sous-continent indien, et à l'interdépendance croissante des régions de l’océan Pacifique et de l'océan Indien. Un nombre croissant de partenaires et d'alliés du Canada ont défini des cadres nationaux et/ou institutionnels pour la région : Australie (2013), Japon (2016), États-Unis (2017), Inde (2018), France (2018), ASEAN (2019), l'Allemagne (2020), les Pays-Bas (2020), le Royaume-Uni (2021) et plus récemment l'UE (2021).

Le Canada a publiquement appuyé le concept d’une région “indo-pacifique libre et ouverte” au cours de sa présidence du G7 en 2018, et a depuis signé tous les communiqués des ministres des Affaires étrangères et des dirigeants du G7 faisant référence à l’Indo-Pacifique. Dans des déclarations conjointes avec le premier ministre Modi en 2018 et le premier ministre Abe en 2019, le premier ministre Trudeau a réaffirmé l'importance de travailler avec l'Inde et le Japon dans l'Indo-Pacifique.

Haïti

Points supplémentaires

Contexte

Aide au Développement : Depuis le séisme de 2010, le Canada a versé 1,87 milliard $CA en Haïti. Avec un budget annuel d’aide d’environ 89 M$CA (tous canaux confondus), le Canada est le second bailleur bilatéral en Haïti, après les États-Unis.

Rencontre ministérielle sur Haïti : Présidée par le Canada le 21 janvier 2022, cette rencontre a réunie 27 représentants de pays et d’organisations régionales et internationales en plus du Premier ministre d’Haïti, Ariel Henry. Celle-ci a permis de mettre l’accent sur les enjeux actuels en Haïti (dialogue politique et futures élections; insécurité et criminalité; besoins humanitaires et de reconstruction), et sur l’importance d’améliorer la coordination de l’assistance internationale. Lors de celle- ci, le Canada a annoncé un engagement financier en Haïti s’élevant à 50,4 M$ pour 9 projets en matière de sécurité, de santé sexuelle et reproductive pour les femmes et les filles, de croissance économique inclusive, et de réponse humanitaire.

Situation politique : Depuis le 7 février, la situation en Haïti sort complètement de son cadre juridique constitutionnel. Cette date aurait dû marquer la fin de mandat du Président Moïse, assassiné en juillet 2021, et ainsi celle du PM Henry. Bien qu’un certain calme demeure, il est possible que des groupes appellent au départ du PM Henry. Ce dernier maintient le cap vers des élections en 2022 bien qu’un accord a été conclu, le 11 janvier, entre la société civile et les groupes d'opposition (Groupe de Montana et Protocole d'entente nationale) pour une gouvernance de transition de deux ans (élections en 2023).

Situation sécuritaire et initiatives du Canada : Haïti est confronté à une dégradation sécuritaire importante depuis la dernière année, avec une recrudescence des activités des gangs (affrontements, enlèvements et assassinats) dans l’impunité quasi-totale et [CAVIARDÉ]. Selon la Police Nationale d’Haïti, au moins 2,334 personnes ont été tuées, blessées ou enlevées à la suite de violences armées entre janvier et décembre 2021. En 2021, 46 policiers ont été tués contre 30 en 2020. Après plus de 11 années d’appui à l'Académie nationale de police (ANP), le Canada prévoit continuer à soutenir la sécurité par le biais de l'ANP (10 M$, projet approuvé) et d’un Fonds commun pour la sécurité du Programme des Nations Unies pour le Développement (5 à 10 M$).

Situation en lien avec la COVID-19 : Facilité par COVAX, la campagne de vaccination en Haïti a commencé en juillet 2021. Cependant, seulement 0,83% de la population est complètement vaccinée. À travers sa programmation, le Canada a versé 16,6 M$ pour aider à lutter contre les répercussions du virus.

Situation humanitaire : 44 % de la population de la population haïtienne est en situation d’insécurité alimentaire aigue, dont 1,1 M en situation d’urgence alimentaire. Le 14 août 2021, un séisme a frappé le Grand Sud d’Haïti (2,300 morts, 12,800 blessés, 690,000 personnes affectée). En 2021, le Canada a alloué 13 M$ en aide alimentaire humanitaire et pour venir en aide aux victimes du séisme.

Événement international pour le financement de la reconstruction de la péninsule Sud d’Haïti le 16 février : Sur la base de l’Évaluation des besoins post- catastrophe estimant les besoins en matière de financement à 2 milliards de dollars américains, 600 millions de dollars américains ont été annoncés pour la reconstruction et afin de faire face à la crise humanitaire, incluant un financement de 19,5 M$ par le Canada (soutien à l’ANP (10M$; santé des femmes et des filles (1 M$); réhabilitation post-Catastrophe (4 M$); et aide humanitaire (4,5M$)).

Vénézuéla

Messages supplémentaires

Mise à jour

Le 5 novembre, la Cour pénale internationale (CPI) a lancé une enquête officielle sur les crimes contre l’humanité ayant possiblement été perpétrés au Vénézuéla depuis 2017. Après trois cycles, le régime Maduro a « suspendu » sa participation à un processus de négociations dirigé par la Norvège avec les forces démocratiques afin de riposter contre l’extradition vers les États-Unis d’Alex Saab, financier soupçonné du régime. Les forces démocratiques sont prêtes à reprendre le dialogue, mais ont peu d’influence pour forcer le régime à retourner à la table des négociations.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

[CAVIARDÉ]. Le 17 juin, la Conférence organisée par le Canada a permis de rehausser la visibilité à l’échelle internationale; de mobiliser des ressources, y compris sept nouveaux donateurs; et d’accroître l’engagement des intervenants, notamment du secteur privé et des réfugiés et migrants vénézuéliens. Les donateurs internationaux se sont engagés à verser en tout 2,35 milliards de dollars des États-Unis, dont 957 millions de dollars des États-Unis sous forme de subventions (une augmentation de 45 % par rapport à l'an dernier) et 1,4 milliard de dollars des États-Unis sous forme de prêts. Sur cette somme, le Canada a consenti 115,4 millions de dollars canadiens, ce qui en fait le troisième plus important donateurs de subventions, après les États-Unis et l’Union européenne. Le programme de développement du Canada a commencé par l’attribution d’une aide de 4,1 millions de dollars à l’éducation au cours de l’exercice 2020-2021, assortie d’une augmentation de 10 millions de dollars par année pour soutenir les domaines de l’éducation, de la santé et de la subsistance durant l’exercice 2021-2022.

Stratégie pour le moyen-orient

Points supplémentaires

Mise à jour

L’actuelle stratégie pangouvernementale pour le Moyen-Orient expire le 31 mars 2022 et le Canada envisage des options pour répondre aux besoins et aux défis futurs dans la région.

Faits et chiffres à l’appui

De sorte que le Canada a été en mesure :

Contexte

La Stratégie pour le Moyen-Orient a été lancée en février 2016 pour répondre aux crises en Irak et en Syrie, et à leur impact sur la région, en particulier la Jordanie et le Liban. La stratégie a engagé plus de 4 milliards de dollars sur six ans pour aider à établir les conditions de sécurité et de stabilité, soulager les souffrances humaines, permettre des programmes de stabilisation dirigés par des civils, et soutenir la gouvernance et les efforts à plus long terme pour renforcer la résilience.

Liban et aide canadienne

Points supplémentaires

Mise à jour

Le Liban risque de s’effondrer sur les plans politique, économique et sociétal après des décennies de mauvaise gestion et de corruption. Le pays est confronté à une montée en flèche des taux de pauvreté, d’inflation, de chômage et de dette publique ; une situation qui a été exacerbée par les répercussions de la COVID-19 et l’explosion du 4 août 2020 dans le port de Beyrouth. La situation des citoyens libanais est désastreuse et se détériore rapidement, tandis que celle des importantes populations de réfugiés et de migrants syriens et palestiniens qui résident dans le pays est pire encore. Les Nations unies estiment que plus de 80 % de la population, dont plus de 90 % des ménages de réfugiés, vivent aujourd'hui dans la pauvreté et ne sont pas en mesure de satisfaire leurs besoins les plus élémentaires.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Cisjordanie et Gaza

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Plan d’intervention humanitaire 2022 : En décembre 2021, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies a publié son Plan d’intervention humanitaire 2022 pour la Cisjordanie et Gaza (PIH 2022). Les besoins de financement pour le PIH 2022 s’élèvent à 510 millions de dollars américains, soit une augmentation de 22 % par rapport au PIH 2021. Les besoins actuels en Cisjordanie et à Gaza illustrent l’effet conjugué de la pandémie de COVID-19 et de l’escalade de la violence de mai 2021 sur la situation humanitaire actuelle. Les besoins actuels sont importants dans tous les secteurs humanitaires, notamment la protection, la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance, la violence sexuelle et sexiste ainsi que l’eau, l’assainissement et l’hygiène d’urgence.

Yémen

Messages supplémentaires

Mise à jour

Depuis 2015, plus de 18 400 civils ont été tués ou blessés à la suite des actions de toutes les parties au conflit. Ces actions comprennent les récentes attaques de missiles et de drones contre des cibles civiles aux Émirats arabes unis et en Arabie saoudite par les Houthis soutenus par l'Iran. La coalition dirigée par l’Arabie saoudite continue d’attaquer les cibles des Houthis par voie aérienne, ce qui entraîne parfois des dommages collatéraux importants et le décès de civils. Les combats sur le terrain entre les Houthis et diverses forces soutenues par la coalition se poursuivent sur plusieurs fronts. Le processus de paix mené par les Nations Unies au Yémen demeure stagnant.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

La crise au Yémen demeure l’une des pires crises humanitaires au monde comptant plus de 20,7 millions de personnes ayant besoin d’aide. Le Yémen est le théâtre de multiples conflits qui se chevauchent, principalement la guerre civile entre le gouvernement, soutenu par l’Arabie saoudite et une coalition régionale, et les Houthis, soutenus par l’Iran. Malgré des efforts considérables des régions et des Nations Unies, nous constatons que peu de progrès ont été réalisés dans l’atteinte d’une paix durable et globale, en partie parce que les Houthis ne souhaitent pas s’engager de bonne foi dans le processus de paix.

Les besoins humanitaires continuent de croître, en raison des conflits prolongés et du blocus économique (imposé par la coalition dirigée par l’Arabie saoudite sur les routes aériennes et maritimes, faisant obstacle à la livraison de nourriture et de carburant), et sont exacerbés par des catastrophes naturelles comme les inondations.

Pour la première fois depuis 2018, la famine sévit de nouveau dans certaines parties du pays, et environ 16,2 millions de personnes souffrent d'insécurité alimentaire. Selon l’Aperçu de la situation humanitaire mondiale des Nations Unies de 2021, une aide humanitaire d’environ 3,85 milliards de dollars américains est nécessaire pour faire face à la crise.

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