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Comparution de la ministre du Commerce international, de la Promotion des exportations, de la Petite Entreprise et du Développement économique devant le Comité permanent du commerce international (CIIT) sur les activités ministérielles à l’été de 2022

2022-10-28

Table des matières

A. Aperçu du CIIT

  1. Scénario de réunion
  2. Allocution d’ouverture
  3. Biographies des membres

B. Asie

  1. Adhésion au PTPGP et travaux d’accession
  2. Négociations d’un accord de libre‑échange entre le Canada et l’ANASE
  3. Négociations commerciales entre le Canada et l’Inde
  4. Négociations d’un accord de libre‑échange entre le Canada et l’Indonésie
  5. Accès au marché commercial de la Chine

Europe

  1. Mise en œuvre de l’AECG et irritants commerciaux
  2. Accord commercial entre le Canada et le Royaume-Uni
  3. Modernisation de l’Accord de libre‑échange entre le Canada et l’Ukraine
  4. Relations commerciales et d’investissement entre le Canada et l’Allemagne
  5. Répercussions commerciales de l’invasion de l’Ukraine par la Russie
  6. Engrais russe

Amérique latine

  1. Relations entre le Canada et l’Alliance du Pacifique
  2. Négociations avec le Mercosur

Amérique du Nord

  1. Sommet des dirigeants d’Amérique du Nord
  2. Disposition Buy America(n)
  3. Relations bilatérales entre le Canada et les États‑Unis
  4. Feuille de route pour un partenariat renouvelé États‑Unis–Canada
  5. Efforts de plaidoyer commercial entre le Canada et les États‑Unis
  6. Aperçu du commerce entre le Canada et les États‑Unis
  7. Frontière canado‑américaine
  8. Bois d’œuvre résineux
  9. Mise en œuvre de l’ACEUM et Commission du libre‑échange et de l’ACEUM
  10. Règles d’origine automobiles de l’ACEUM
  11. Crédits d’impôt pour les véhicules propres
  12. Contingents tarifaires laitiers
  13. Mesures américaines d’étiquetage du pays d’origine
  14. Contribution canadienne à la sécurité énergétique américaine
  15. Pipelines transfrontaliers
  16. Canalisation 5
  17. Changement climatique et ajustement à la frontière pour le carbone
  18. Exportations d’énergie propre (hydroélectricité)
  19. Relations bilatérales entre le Canada et le Mexique
  20. Aperçu du commerce entre le Canada et le Mexique
  21. Dialogue économique de haut niveau entre le Canada et le Mexique
  22. Enjeux du secteur minier Canada-Mexique
  23. Réforme de l’énergie Canada-Mexique

C. Organisation mondiale du commerce

  1. Réforme de l’Organisation mondiale du commerce
  2. Règlement des différends de l’Organisation mondiale du commerce et arrangement intérimaire d’appel et d’arbitrage multipartite
  3. Résultats de la 12eConférence ministérielle de l’Organisation mondiale du commerce
  4. Propriété intellectuelle et équité en matière de vaccins

D. Accords commerciaux sur le numérique

  1. Accord de partenariat sur l'économie numérique
  2. Élaboration d’un modèle d’accord numérique canadien

E. Service des délégués commerciaux

  1. Aperçu du Services des délégués commerciaux
  2. Soutien du Service des délégués commerciaux au secteur des technologies propres
  3. Diversification commerciale et chaînes d'approvisionnement
  4. CanExport

F. Ombudsman canadien de la responsabilité des entreprises/conduite responsable des entreprises

  1. Ombudsman canadien de la responsabilité des entreprises
  2. Conduite responsable des entreprises

G. Exportation et développement Canada

  1. Renseignements généraux sur Exportation et développement Canada
  2. Compte d’Exportation et développement Canada
  3. Soutien d’Exportation et développement Canada aux industries à fortes émissions de carbone
  4. Compte d’urgence d’entreprise du Canada

H. Autres

  1. Technologies financières
  2. Accord de coopération économique et commerciale avec les peuples autochtones
  3. Promotion du commerce inclusif

I. Matériel supplémentaire

  1. Liste des accords commerciaux en vigueur et des négociations d'accords commerciaux en cours
  2. Liste des voyages ministériels et des activités de sensibilisation nationale à l’été de 2022
  3. Statistiques sur le commerce avec les États-Unis et le reste du monde
  4. Relations commerciales dans la région indo-pacifique

J. Note de Transports Canada

  1. Implications commerciales du transport de marchandises en conteneurs ferroviaires

K. Notes d’Innovation, Sciences et Développement économique Canada

  1. Stratégie pour les femmes en entrepreneuriat
  2. Financement pour l’entrepreneuriat des communautés noires
  3. Banque de développement du Canada
  4. Examen législatif de la Banque de développement du Canada
  5. Diversité dans l’économie
  6. Programme canadien d’adoption du numérique
  7. Programme de financement des petites entreprises du Canada
  8. Développement économique autochtone
  9. Soutien aux petites et moyennes entreprises pendant la reprise économique
  10. Initiative de catalyse du capital de risque
  11. Répercussions de l’application ArriveCAN sur les secteurs canadiens

A. Aperçu du CIIT

Scénario de réunion

Affaires mondiales Canada

En personne

Innovation, Sciences et Développement économique Canada

Contexte entourant le Comité

Première série de questions

Deuxième série de questions

Membres du comité et intérêts

Comparutions les plus récentes

Allocution d’ouverture

Allocution de MINT devant le CIIT sur les activités menées au cours de l’été 2022
28 octobre 2022
Six minutes

Merci Madame la Présidente et bon après‑midi à vous, vice-présidents, et à tous les membres du Comité, anciens et nouveaux.

Il me fait plaisir d’aider une fois de plus le Comité dans son important travail et de partager avec les Canadiens les efforts déployés par notre gouvernement pour faire croître une économie inclusive grâce au commerce international.

*Pause*

Nous traversons une période charnière pour l’avenir du système commercial international fondé sur des règles, et pour le rôle du Canada au sein de ce système. L’invasion illégale et injustifiée de l’Ukraine par la Russie demeure une grave menace non seulement pour la paix mondiale, mais aussi pour la sécurité énergétique, la sécurité alimentaire et la prospérité économique. Elle constitue également un défi direct à l’ordre international fondé sur des règles, un ordre qui favorise la croissance économique et la création de bons emplois pour nos travailleurs.

C’est pourquoi notre gouvernement a pris des mesures décisives contre le régime russe, notamment en imposant des sanctions sévères, en expulsant la Russie du système SWIFT et en étant le premier pays à révoquer le statut de nation la plus favorisée de la Russie afin de réduire les flux de dollars canadiens vers la Russie.

Le Canada joue un rôle de premier plan dans le renforcement de l’ordre international fondé sur des règles, entre autres par son travail avec le Groupe d’Ottawa à l’OMC. Lors de la conférence ministérielle MC12 de l’OMC, le Canada a joué un rôle clé en condamnant la Russie et en concluant des accords multilatéraux historiques pour faire progresser l’équité en matière de vaccins, restaurer le mécanisme de règlement des différends de l’OMC et protéger nos océans et nos stocks de poissons.

Tant la pandémie que la guerre en Ukraine ont démontré le besoin non seulement de diversifier nos chaînes d’approvisionnement, mais aussi de construire nos chaînes d’approvisionnement avec des alliés et des partenaires sur lesquels nous pouvons compter. C’est pourquoi, alors que notre gouvernement aide les Canadiens à traverser cette période difficile en rendant la vie plus abordable, nous créons également plus d’emplois et de possibilités en élargissant le commerce avec des partenaires stratégiques.

En juillet, à Vancouver, j’ai accueilli la représentante au Commerce des États-Unis, Katherine Tai, et l’ancienne secrétaire à l’Économie du Mexique, Tatiana Clouthier, dans le cadre de la Commission du libre-échange de l’ACEUM. Depuis que notre gouvernement a négocié l’ACEUM, le commerce avec les États-Unis a augmenté de 17 %, atteignant l’an dernier le chiffre record de 1 000 milliards de dollars. L’ACEUM soutient maintenant environ deux millions d’emplois canadiens.

En août, les Canadiens ont pu constater les résultats de la défense des intérêts de notre gouvernement et de l’approche d’Équipe Canada, lorsque le président Biden a signé la loi sur la réduction de l’inflation, confirmant ainsi l’intégration des chaînes d’approvisionnement automobile de nos deux pays.

Au-delà de l’Amérique du Nord, nous élargissons également nos liens commerciaux avec la région de l’Indo-Pacifique, qui connaît une croissance rapide, en nous appuyant sur le succès du PTPGP, qui donne déjà aux entreprises canadiennes l’accès à un demi-milliard de clients.

Au cours des derniers mois, je me suis rendu à cinq reprises dans cette région et j’ai lancé des négociations en vue de conclure des accords de libre-échange avec l’Inde, qui compte un marché de 1,4 milliard de clients ; avec l’Indonésie, qui compte un marché de 275 millions de clients ; et avec les dix pays membres de l’ANASE, dont les marchés combinés comptent plus de 600 millions de clients supplémentaires.

Mais nous allons au-delà des accords commerciaux. À Singapour, nous établissons une passerelle commerciale canadienne en Asie du Sud-Est. Cette passerelle permettra à la fois d’aider les entreprises et les entrepreneurs canadiens à se développer dans la région indo-pacifique et d’attirer au Canada des investissements et des talents de l’Asie du Sud-Est.

De plus, le mois dernier, je me suis joint au vice-président exécutif de la Commission européenne pour célébrer le cinquième anniversaire de l’AECG, qui a permis à nos échanges avec l’Union européenne augmenter de 30 % depuis son entrée en vigueur.

Bien sûr, comme vous le savez, nous négocions actuellement un nouvel accord commercial ambitieux et progressiste avec le Royaume-Uni.

Et je dis bien progressiste. Que ce soit par nos accords commerciaux de haut niveau ou notre nouvelle et ambitieuse stratégie de conduite responsable des entreprises, nous étendons l’empreinte mondiale du Canada et faisons croître notre économie d’une manière qui profite à tous.

*Pause*

En tant que ministre de la Petite entreprise, je dois veiller à ce que les propriétaires de petites entreprises et les entrepreneurs obtiennent le soutien dont ils ont besoin pour faire croître leur entreprise à l’échelle internationale.

Grâce à des ressources comme le Service des délégués commerciaux, notre programme CanExport et le Programme d’accélération du commerce, notre gouvernement aide des milliers de petites entreprises à étendre leur présence sur la scène internationale.

Grâce à la Stratégie pour les femmes en entrepreneuriat de notre gouvernement, nous investissons six milliards de dollars dans le soutien aux femmes entrepreneurs, y compris par une série de missions commerciales de la Fondation Asie-Pacifique du Canada réservées aux femmes dans la région indo-pacifique.

Nous veillons également à ce que les peuples autochtones tirent profit du commerce, car ils sont les premiers commerçants, entrepreneurs et innovateurs sur ce territoire que nous appelons aujourd’hui le Canada. C’est pourquoi le Canada a adhéré à l’Accord de coopération économique et commerciale avec les peuples autochtones, ou ACECPA, qui permet aux peuples autochtones de jouer un rôle plus important dans l’élaboration des politiques de développement économique et commercial du Canada.

Nous faisons tout ce travail non seulement parce que c’est la bonne chose à faire, mais aussi parce que c’est la chose intelligente à faire. Lorsque tous les Canadiens peuvent participer au commerce et en profiter, ils font croître notre économie et créent des emplois bien rémunérés. Et lorsque nous renforçons notre amitié avec nos alliés historiques et que nous élargissons nos relations avec de nouveaux alliés, nous créons des chaînes d’approvisionnement résilientes qui peuvent résister aux futurs bouleversements mondiaux.

La pandémie et l’invasion de l’Ukraine par la Russie nous ont tous enseigné des leçons importantes. Nous ne pouvons plus tenir pour acquis notre système commercial fondé sur des règles, et c’est pourquoi le Canada continuera d’être un chef de file mondial dans la défense d’un commerce progressif, durable et inclusif.

Bien sûr, je ne peux pas faire ce travail tout seul. Je tiens à vous remercier tous pour votre travail acharné et vos contributions. Vous êtes un élément essentiel d’Équipe Canada, et je me réjouis de continuer à travailler avec vous pour répondre aux besoins des Canadiens.

Merci. Il me fera maintenant plaisir de répondre à vos questions.

Biographies des membres

Hon. Judy Sgro
(LPC—Humber River-Black Creek, ON)

Hon. Judy Sgro

Élection à la chambre des communes

Antécédents professionnels

Rôles politiques et parlementaires

Participation à des comités

Points d’intérêt relatifs à affaires mondiales Canada

Taiwan
Relation entre le Canada et les États-Unis
Droits de la personne : Iran, Russie

Autres intérêts

Armes à feu

Kyle Seeback
(CPC— Dufferin-Caledon (ON)

Kyle Seeback

Élection à la chambre des communes

Antécédents professionnels

Rôles politiques et parlementaires

Participation à des comités

Points d’intérêt relatifs à affaires mondiales Canada

Technologies propres

Autres intérêts

Taxe sur le carbone
Immigration et citoyenneté
Projet de loi C-242, la Loi sur la réunification des familles

Simon-Pierre Savard-Tremblay
(BQ—Saint-Hyacinthe-Bagot, QC)

Simon-Pierre

Élection à la chambre des communes

Antécédents professionnels

Rôles politiques et parlementaires

Participation à des comités

Points d’intérêt relatifs à affaires mondiales Canada

Aérospatiale :
Droits de la personne :
Règlement des différends :
Environnement :
Gestion de l'offre :
Sanction contre la Russie :

Autres intérêts

Souveraineté du Québec

Chandra Arya
(LPC—Nepean, ON)

Chandra Arya

Élection à la chambre des communes

Antécédents professionnels

Rôles politiques et parlementaires

Participation à des comités

Points d’intérêt relatifs à affaires mondiales Canada

Diversification des marchés d'exportation :
Marché indo-pacifique :
Investissement direct étranger :
Obstacles non tarifaires :

Autres intérêts

Désinformation parrainée par un État :
Minéraux critiques :

Tony Baldinelli
(CPC – Niagara Falls, ON)

TONY BALDINELLI

Élection à la chambre des communes

Antécédents professionnels

Rôles politiques et parlementaires

Participation à des comités

Points d’intérêt relatifs à affaires mondiales Canada

Frontière américaine :
Marché indo-pacifique :
Investissement direct étranger :
Secteur agricole :

Autres intérêts

Droits de la personne et environnement :
ArriveCAN :

Coln Carrie
(CPC – Oshawa, ON)

COLN CARRIE

Élection à la chambre des communes

Antécédents professionnels

Rôles politiques et parlementaires

Participation à des comités

Points d’intérêt relatifs à affaires mondiales Canada

Technologies propres :

Autres intérêts

Projet de loi C-461

Anju Dhillon
(PLC – Dorval-Lachine-LaSalle, QC)

ANJU DHILLON

Élection à la chambre des communes

Antécédents professionnels

Rôles politiques et parlementaires

Participation à des comités

Points d’intérêt relatifs à affaires mondiales Canada

Marché de l'ANASE :
Marchés mondiaux :
Sanction contre la Russie :
Bois d'œuvre résineux :

Autres intérêts

Femmes et violence sexiste :
Immigration :

Richard Martel
(PCC – Chicoutimi-Le Fjord, QC)

ANJU DHILLON

Élection à la chambre des communes

Antécédents professionnels

Rôles politiques et parlementaires

Participation à des comités

Points d’intérêt relatifs à affaires mondiales Canada

Exportation de produits alimentaires :
Secteur de la fabrication :
Taïwan :
Investissement direct étranger :
Métaux essentiels :
Aluminium :
Sanctions contre la Russie :
Bois d'œuvre résineux :
Industrie laitière :

Brian Masse
(NPD – Windsor West, ON)

BRIAN MASSE

Élection à la chambre des communes

Antécédents professionnels

Rôles politiques et parlementaires

Participation à des comités

Points d’intérêt relatifs à affaires mondiales Canada

Expéditions par conteneurs :
Relations canado-américaines : Buy American
Environnement et travail :
Industrie automobile :
Technologies propres :

Autres intérêts

Exportation de plastique :

Wilson Miao
(PLC – Richmond Centre, CB)

WILSON MIAO

Élection à la chambre des communes

Antécédents professionnels

Rôles politiques et parlementaires

Participation à des comités

Points d’intérêt relatifs à affaires mondiales Canada

Philippines :
Exportations de porc :
Petites et moyennes entreprises :
Exportateurs de produits agroalimentaires :
Bois d'œuvre résineux :

Autres intérêts

Diversité et inclusion :

Terry Sheehan
(PLC – Sault Ste. Marie, ON)

TERRY SHEEHAN

Élection à la chambre des communes

Antécédents professionnels

Rôles politiques et parlementaires

Participation à des comités

Points d’intérêt relatifs à affaires mondiales Canada

Technologies propres :
Environnement et égalité des genres :
Bois d'œuvre résineux :Taux de droit américain
Industrie sidérurgique :
Véhicules électriques :

Autres intérêts

Relation avec les collectivités autochtones :

Arif Virani
(PLC – Parkdale-HighPark, ON)

ARIF VIRANI

Élection à la chambre des communes

Antécédents professionnels

Rôles politiques et parlementaires

Participation à des comités

Points d’intérêt relatifs à affaires mondiales Canada

Insécurité alimentaire mondiale : Céréales et blé
Commerce progressif : ANASE
Technologies propres :
Véhicules électriques :

Autres intérêts

Droits des Autochtones : Réconciliation

B. Asie

Mise en œuvre du PTPGP et travaux sur les adhésions

Messages supplémentaires

Mise à jour

Vous avez participé à la 6e réunion de la Commission du PTPGP à Singapour du 7 au 8 octobre 2022 pour discuter des travaux en cours sur la mise en œuvre du PTPGP et les accessions. En tant que président de la Commission en 2022, Singapour a accordé la priorité aux nouvelles adhésions, à la reprise économique régionale et aux initiatives numériques et écologiques. Depuis que les Parties au PTPGP ont décidé d’aller de l’avant avec le processus d’adhésion du Royaume-Uni (R-U) en juin 2021, les membres du PTPGP et le R-U ont entrepris de multiples rondes de discussions, y compris des réunions en personne en juin, en juillet et en octobre 2022. Le 30 septembre, la Malaisie a présenté son instrument de ratification à la Nouvelle-Zélande en tant que dépositaire du PTPGP. L’Accord entrera en vigueur pour la Malaisie le 29 novembre, 60 jours après la présentation de sa notification. La Malaisie deviendra alors la 9e Partie au PTPGP, le Brunei et le Chili n’ayant pas encore ratifié l’Accord.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

En juin 2021, les parties au PTPGP ont convenu d’établir un groupe de travail sur l’accession avec le R-U. En février 2022, les parties ont décidé de passer à la phase de l’accès aux marchés du processus d’adhésion du R-U. Les parties continuent de travailler pour assurer la conformité du R-U aux règles de haut niveau et aux ambitions d’accès aux marchés de l’Accord tout au long du processus d’adhésion. Il n’y a pas d’échéancier établi pour terminer le processus au R-U.

La Chine, Taïwan, l’Équateur et le Costa Rica ont présenté des demandes d’adhésion au PTPGP. Les parties n’ont pas encore pris de décision consensuelle sur ces demandes et continuent de discuter d’une approche pour ces demandes et les demandes futures. La Corée du Sud, les Philippines, la Thaïlande et l’Uruguay ont exprimé leur intérêt pour l’adhésion au PTPGP, mais n’ont pas présenté de demande d’adhésion.

Accord de libre‑échange Canada-ANASE : aperçu et statut

Messages Supplémentaires

Mise à jour

Le premier cycle de négociations de l'Accord de libre-échange (ALE) entre le Canada et l’ANASE s'est conclu lors de la première réunion du Comité de négociation commerciale (TNC) entre les négociateurs en chef du Canada et de l'ANASE, du 29 au 31 août, en format virtuel. Les responsables des tables de négociations, organisés en organes subsidiaires, ont tenus des discussions préliminaires avec leurs homologues. Bien qu'aucun organe subsidiaire n'ait été établi sur le travail, le commerce inclusif et l'environnement, la réunion du TNC a donné l'occasion aux experts canadiens de présenter l'approche du Canada sur ces trois questions en suspens.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Le Canada et l’ANASE étudient la possibilité d’un ALE depuis 2017. Lors des consultations entre les ministres de l’Économie de l’ANASE (AEM) et le Canada en novembre 2021, les ministres ont approuvé le document de référence mixte, qui décrit les domaines de négociation d’un éventuel ALE entre le Canada et l’ANASE, et sont convenus d’entamer les négociations. Lors du AEM de 2022, les ministres ont signalé le progrès atteint durant le premier cycle de négociations de l’ALE entre le Canada et l’ANASE.

En 2018, le gouvernement a mené des consultations publiques afin de connaître l’opinion des Canadiens sur un éventuel ALE avec l’ANASE. Dans l’ensemble, les parties prenantes ont exprimé leur soutien à un ALE Canada-ANASE et ont souligné les possibilités importantes qui s’offrent aux Canadiens sur le marché de l’ANASE, notamment avec les économies non membres du PTPGP (Indonésie, Philippines et Thaïlande), dans un large éventail de secteurs, dont l’agriculture, la fabrication et les services. Un petit nombre de parties prenantes, surtout des secteurs agricoles soumis à la gestion de l’offre, ont exprimé des préoccupations quant aux résultats potentiels d’un ALE entre le Canada et l’ANASE. Les discussions exploratoires ont été conclues en 2019.

Négociations commerciales entre le Canada et l’Inde

Message supplémentaire

L’Inde est la puissance dominante de l’Asie du Sud, et joue un rôle de plus en plus important en ce qui concerne l’Indo‑Pacifique.

Mise à Jour

La quatrième et plus récente série de négociations a eu lieu à Delhi du 26 au 30 septembre. De bons progrès ont été réalisés et les négociateurs continueront de faire progresser les discussions entre les séances. La cinquième série devrait avoir lieu en novembre à Ottawa.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

À l’issue du Dialogue ministériel sur le commerce et l’investissement qui a eu lieu en mars 2022, le Canada et l’Inde ont convenu de conclure un accord commercial des premiers progrès (ACPP) avant de conclure un accord de partenariat économique global (APEG). Bien qu’un accord provisoire s’écarte de l’approche traditionnelle du Canada, un ACPP procurerait des avantages rapides aux Canadiens et constituerait une étape vers un APEG complet.

À la suite de la relance des négociations par les ministres en mars 2022, les représentants ont tenu une première série de négociations la semaine du 19 avril. La deuxième série de négociations a eu lieu la semaine du 30 mai. La troisième série de négociations a été réparti sur deux séances, la première ayant eu lieu du 4 au 7 juillet et la seconde du 8 au 12 août. La quatrième et plus récente série de négociations a eu lieu la semaine du 26 septembre, à New Delhi. La ministre Ng et son homologue indien, le ministre Goyal, continuent de se rencontrer régulièrement pour discuter de la progression des négociations. Leur plus récente discussion a eu lieu le 5 octobre.

APEG Canada-Indonésie : aperçu et statut

Messages supplémentaires

Mise à jour

Le deuxième cycle de négociations de l’APEG entre le Canada et l’Indonésie a eu lieu virtuellement du 15 au 19 août 2022. Des discussions de fond ont eu lieu dans presque tous les domaines d’importance commerciale et stratégique pour le Canada, notamment les biens, les services, l’investissement, le travail, l’environnement et le commerce inclusif. Le troisième cycle de négociations est prévu pour le 31 octobre au 4 novembre 2022 (virtuellement).

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Le Canada et l’Indonésie ont lancé les négociations de l’APEG le 20 juin 2021. Conformément à la Politique sur le dépôt des traités devant le Parlement, le 21 juin 2021, le gouvernement a déposé à la Chambre des communes un avis d’intention d’entamer des négociations commerciales avec l’Indonésie. Le 24 novembre 2021, le gouvernement a également déposé au Parlement les objectifs de négociation du Canada pour un APEG entre le Canada et l’Indonésie. Avant le lancement des négociations, le gouvernement a mené des consultations publiques pour connaître l’opinion des Canadiens sur un APEG entre le Canada et l’Indonésie du 9 janvier au 23 février 2021. Un rapport intitulé Ce que nous avons entendu résumant les opinions des Canadiens a été publié sur le site internet d’Affaires mondiales Canada en mai 2021. Les fonctionnaires ont également réalisé une ACS+ et une évaluation environnementale initiale d’un éventuel APEG entre le Canada et l’Indonésie, qui ont toutes les deux été publiées en ligne en août 2022.

Accès au marché de la Chine

Messages supplémentaires

Relations commerciales
Suspension par la Chine d’établissements canadiens de transformation de la viande en raison de mesures liées à la COVID-19
Xinjiang
Xinjiang – Travail forcé et chaînes d’approvisionnement
Xinjiang – Importation de marchandises
Hong Kong
Exportations de viande bovine et ESB
Exportations de bois et de grumes et nématode des pins

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Europe

Mise en œuvre de l’AECG et irritants commerciaux

Messages supplémentaires

Derniers développements

La structure de gouvernance de l’AECG est très active en raison des réunions et des dialogues tenus par les comités de façon périodique. Ces réunions permettent aux parties de soulever des questions de mise en œuvre ; des préoccupations des intervenants ; de résoudre les problèmes techniques ; et, dans certains cas, de prendre des décisions ou de formuler des recommandations à mettre en œuvre ou d’aborder de nouveaux enjeux dans le cadre de l’Accord. Les comités de l’AECG ont fait leur travail. Le Canada et l’UE ont mis la touche finale au premier accord sur la reconnaissance des qualifications professionnelles, qui, une fois signé, facilitera la prestation de services par les architectes des deux côtés de l’Atlantique.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

L’UE est le deuxième partenaire commercial en importance du Canada, après les États-Unis, et offre d’incroyables possibilités pour les entreprises canadiennes. Quelques irritants persistent dans les relations commerciales entre le Canada et l’UE. Par exemple, les intervenants agricoles canadiens ont formulé des plaintes, notamment sur les barrières non tarifaires de l’UE ; de l’accès au bœuf et au porc canadiens ; l’approche fondée sur les dangers en ce qui concerne l’approbation des pesticides ; les longs processus d’approbation pour les produits biotechnologiques ; et de l’accès élargi au canola canadien en vertu de la directive de l’UE sur les énergies renouvelables (RED II) pour la production des biocarburants. Les représentants canadiens ont également soulevé leurs préoccupations concernant le nouveau règlement proposé par l'UE sur les produits « zéro déforestation » en ce qui concerne le commerce des produits agricoles et forestiers canadiens.

L’UE a également exprimé des préoccupations quant à certains éléments relatifs à la mise en œuvre de l’AECG par le Canada liés à l’administration des contingents tarifaires pour le fromage, à l’approche du Canada quant à l’application des indications géographiques (un résultat qui était pleinement compris et accepté par l’UE durant les négociations de l’AECG), ainsi qu’à la vente et à la distribution des vins et des spiritueux.

Négociations d’un accord de libre‑échange entre le Canada et le Royaume‑uni

Messages supplémentaires

Mise à jour

Depuis le lancement des négociations le 24 mars 2022, le Canada et le Royaume‑Uni ont tenu trois séries de négociations : la semaine du 28 mars à Londres, la semaine du 20 juin à Ottawa et la semaine du 12 septembre qui devait initialement avoir lieu à Londres mais qui a été tenue virtuellement. La quatrième série aura lieu la semaine du 28 novembre à Ottawa et la cinquième série est prévue pour la semaine du 20 mars 2023 à Londres.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

L’Accord de continuité commerciale (ACC) entre le Canada et le Royaume-Uni est entré en vigueur le 1er avril 2021. Cet accord préserve les principaux avantages de l’Accord économique et commercial global entre le Canada et l’Union européenne, qui ne s’applique plus au Royaume-Uni depuis que celui-ci a quitté l’Union européenne. Aux termes de l’accord, le Canada et le Royaume-Uni se sont engagés à entamer de nouvelles négociations sur un accord de libre‑échange bilatéral global dans l’année suivant son entrée en vigueur, et à chercher à achever les négociations dans un délai de trois ans (d’ici le 1er avril 2024). Le 24 mars 2022, le Canada et le Royaume-Uni ont officiellement lancé les négociations de libre‑échange. Les négociations sont en cours, les séries de négociation devant se tenir toutes les dix à douze semaines.

Outre les négociations bilatérales, le Royaume-Uni cherche également à adhérer au PTPGP. Une consultation publique a eu lieu en mars et en avril 2021 sur ces deux négociations possibles. Les Canadiens d’un large éventail de secteurs ont dit appuyer les deux initiatives afin d’assurer une relation économique solide et plus concurrentielle avec le Royaume-Uni. Le Canada tirera parti des possibilités offertes par les deux initiatives afin d’obtenir les meilleurs résultats possibles pour les Canadiens.

Modernisation de l’accord de Libre‑échange entre le Canada et l’Ukraine

Messages supplémentaires

Mise à jour

Les négociateurs en chef se sont réunis en septembre pour faire le point sur les progrès réalisés à ce jour et réaffirmer leur objectif de conclure l’Accord dès la fin de la présente année civile. Les deux parties estiment que cet échéancier, bien qu’ambitieux, est réalisable. Le Canada maintient une approche d’engagement prudente et adaptée à la situation de conflit à Kyiv, où la plupart des parties ukrainiennes aux négociations vivent et travaillent.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

En juillet 2019, le premier ministre Trudeau et le président ukrainien Zelensky ont annoncé leur intention de moderniser l’Accord de libre‑échange entre le Canada et l’Ukraine. À la suite de retards entraînés par la COVID‑19, les ministres ont lancé les négociations visant la modernisation de l’Accord le 27 janvier 2022, bien que les progrès aient été interrompus en raison de l’invasion russe du 24 février. En mai, l’Ukraine a officiellement demandé l’accélération des discussions sur la modernisation afin de soutenir ses intérêts commerciaux et économiques à long terme. Les négociateurs en chef Bruce Christie (sous‑ministre adjoint de la Politique et des Négociations commerciales) et Taras Kachka (sous-ministre de l’Économie de l’Ukraine) se sont rencontrés récemment, le 12 septembre 2022, afin de faire le point sur les progrès réalisés et discuter des conditions nécessaires pour parvenir à un accord de haut niveau d’ici la fin de l’année civile. Les représentants commerciaux continuent de travailler en étroite collaboration avec leurs homologues ukrainiens pour faire progresser la finalisation des chapitres tout au long de l’automne.

Relations commerciales et d’investissement Canada-Allemagne

Points supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Visite du Chancelier allemand au Canada (21-23 août 2022): Les débouchés clés de la visite incluent la signature de deux protocoles d’entente avec les constructeurs automobiles allemands Volkswagen AG et Mercedes-Benz AG afin d’améliorer la collaboration dans les secteurs de l’automobile, des batteries et des minéraux critiques, la signature d’une déclaration d’intention conjointe visant à établir une Alliance entre le Canada et l’Allemagne pour l’hydrogène avec pour objectif la mise en place d’un corridor d’approvisionnement transatlantique prêt pour l’exportation en 2025, et l’annonce à l’effet que le Canada deviendra le pays hôte partenaire de la Hannover Messe, l’une des plus grandes foires commerciales du monde en matière de développement industriel et de technologie, en 2025.

CETA: L'Allemagne est l'un des onze pays de l'UE qui n'ont pas encore ratifié l'AECG au niveau national. Un projet de loi de ratification de l'AECG a fait l’objet d’une première lecture à la Chambre basse allemande (Bundestag) où il a été présenté en juillet 2022. Aucune date n’a été fixée à ce jour pour les deuxièmes et troisièmes lectures.

Répercussions commerciales de l’invasion par la Russie

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Le Canada a imposé des sanctions contre d’importants membres du gouvernement et de l'armée de la Russie ainsi que des oligarques russes, y compris le président Poutine. Nous avons également restreint sévèrement l'accès de la Russie au système financier mondial, y compris en sanctionnant la Banque centrale et les principales institutions financières russes, et en appuyant les efforts visant à retirer les banques russes du système SWIFT. Nous avons imposé des contrôles à l'exportation, supprimé le statut de nation la plus favorisée de la Russie et du Bélarus, fermé l'espace aérien canadien à la Russie et au Bélarus, fermé les ports et les eaux intérieures aux navires russes et imposé une interdiction d'importation des produits pétroliers russes.

Au sein d'un groupe de travail transatlantique, le Canada s'efforce d'identifier les biens des personnes et entités sanctionnées et de fermer toutes les avenues et échappatoires financières possibles. À cette fin, les ministres des Finances du G7 ont publié une déclaration conjointe le 17 mars 2022 dans laquelle ils s'engagent à prendre toutes les mesures juridiques disponibles pour trouver, restreindre, geler, saisir et, le cas échéant, confisquer ou confisquer les biens des personnes et des entités qui ont été sanctionnées en raison de l'invasion de l'Ukraine par la Russie.

Depuis le début de la crise, le Canada a imposé des sanctions importantes contre des personnes et des entités en Russie, au Bélarus et en Ukraine, et a mis en œuvre diverses autres restrictions économiques visant notamment les industries russes de la défense et de l'aérospatiale. Ces mesures ont été prises en étroite consultation avec des partenaires d’optique commune et s'appuient sur les sanctions imposées par le Canada après l'invasion de la Crimée par la Russie en 2014.

À la suite de l’invasion, des entreprises internationales ont commencé à se retirer de la Russie et de grandes entreprises canadiennes ont également cédé leurs participations en Russie, y compris Bombardier, McCain Foods et Kinross Gold.

Exportations d’engrais de Russie

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

L’invasion de l’Ukraine par la Russie le 24 février a mené le Canada, aux côtés de pays d’optique commune, à imposer des mesures économiques punitives afin de tenir le pays responsable de ses gestes. En mars 2022, le Canada a supprimé le statut de la nation la plus favorisée (NPF) de la Russie, soumettant ainsi pratiquement tous les produits russes importés à des droits de douane de 35 %, y compris les engrais. En outre, l’interdiction imposée aux navires russes d’entrer dans les eaux canadiennes a entraîné des complications supplémentaires pour les importateurs qui cherchent à acheter de l’engrais russe.

Il a fallu du temps pour trouver d’autres sources d’approvisionnement afin de remplacer les volumes importés et, entre-temps, les prix mondiaux des engrais, déjà élevés avant l’invasion de l’Ukraine par la Russie, ont encore augmenté depuis. Toute perturbation de l’approvisionnement en engrais peut entraîner une hausse des coûts de production chez les exploitations agricoles et une baisse des rendements, ce qui a une incidence sur la sécurité alimentaire (par exemple, le secteur agroalimentaire de l’Île-du-Prince-Édouard a été particulièrement touché non seulement par la perte des importations d’engrais russes [20,3 millions de dollars en 2021] et par la difficulté de trouver des solutions de rechange en raison des aspects uniques du sol insulaire, mais aussi par la façon dont l’invasion a entraîné une hausse des prix mondiaux des engrais).

Afin de fabriquer des engrais à base d’azote (le groupe le plus important), le processus commence par un mélange de l’azote de l’air avec l’hydrogène du gaz naturel à haute température et pression pour créer de l’ammoniac. En plus d’exporter d’énormes quantités d’azote, la Russie (ainsi que le Belarus) est un concurrent majeur du Canada sur le marché mondial de la potasse, un autre engrais important.

Certains groupes agricoles canadiens ont plaidé pour la suppression des droits de douane de 35 % sur les engrais russes (ou le remboursement du montant perçu) en raison de l’effet que ces droits ont sur certains agriculteurs canadiens. Dans le même temps, selon Agriculture et Agroalimentaire Canada, les importateurs d’engrais commencent à augmenter leurs volumes d’achat d’engrais azotés auprès d’autres fournisseurs (par exemple, l’Afrique du Nord, le Moyen-Orient et les États-Unis), bien que les prix mondiaux de ce produit aient considérablement augmenté depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie et les perturbations de la chaîne d’approvisionnement qui en ont résulté.

Amérique latine

Relations entre le Canada et l’Alliance du Pacifique

Messages supplémentaires

Mise à jour

Bien que les négociations de l’accord de libre‑échange entre le Canada et l'Alliance du Pacifique aient été temporairement suspendues en juin 2021, le Canada travaille avec l'Alliance afin de déterminer les activités de coopération liées au commerce dans des domaines d'intérêt commun. De plus, le Canada et l'Alliance collaborent activement par l’intermédiaire de la Déclaration conjointe sur un partenariat, faite en 2016.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Le Canada a lancé les négociations en vue de conclure un accord de libre‑échange avec l'Alliance du Pacifique en octobre 2017. L'approfondissement de l'engagement avec l'Alliance à l’aide d'activités de coopération commerciale permettrait au Canada de renforcer ses liens commerciaux et politiques avec des pays d'Amérique latine d’optique commune et de s'aligner sur l'engagement du mandat de la ministre Ng d'accroître la coopération économique dans la région.

Des consultations nationales visant à recueillir l'opinion des Canadiens sur un éventuel accord de libre‑échange entre le Canada et l'Alliance du Pacifique ont eu lieu en 2017. Le CIIT a également entrepris une étude sur un accord potentiel en 2018-2019, et réponse du gouvernement a été présentée à la Chambre en juillet 2019.

Contexte protégé par l’AIPRP

[CAVIARDÉ]

Négociations d’un accord de libre‑échange entre le Canada et le Mercosur

Mise à jour

Depuis le lancement des négociations d’un accord de libre‑échange avec le Mercosur en mars 2018, sept séries de négociations ont eu lieu, la plus récente à l'été de 2019 à Ottawa. Aucune nouvelle série n'est prévue. Entre-temps, les responsables ont dialogué virtuellement pour faire progresser les discussions techniques sur les questions non litigieuses et sur le calendrier de la huitième série de négociations.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Un accord de libre‑échange avec le Mercosur offre au Canada une occasion importante de garantir un accès préférentiel au marché hautement protégé du Mercosur et d'obtenir un avantage de premier plan face à ses principaux concurrents, dont les États-Unis. Les négociations donnent au Canada l'occasion de promouvoir une approche commerciale inclusive et de faire progresser des priorités sociales, environnementales et sur le plan du travail, tant au pays qu'à l'étranger, tout en renforçant l'importance d'un système commercial fondé sur des règles à une époque de protectionnisme croissant. Les préoccupations environnementales découlant des incendies de forêt dans les régions brésiliennes de l'Amazone et du Pantanal, associées aux préoccupations en matière de droits de la personne liées au traitement des populations autochtones par le Brésil et aux liens possibles avec l'augmentation du commerce agricole, ont suscité un examen public plus attentif des efforts de libéralisation du commerce avec le Brésil. La ratification de l'accord de libre‑échange entre l’Union européenne et le Mercosur a été bloquée en raison de ces préoccupations. Des intervenants canadiens, menés par Greenpeace, ainsi que des groupes autochtones, ont fait écho à ces préoccupations. Le Canada continue de faire part de ses préoccupations dans le cadre de ses relations bilatérales avec le Brésil sur des questions plus générales liées à l'environnement et aux droits des Autochtones, et continuera d’informer les intervenants canadiens et les représentants autochtones.

Amérique du Nord

Sommet des leaders nord-américains (SLNA)

Messages supplémentaires

Mise à jour

Le Mexique a proposé d'accueillir le SLNA 2022 le 13 décembre à Mexico, mais il existe une certaine incertitude quant à la disponibilité du président américain en raison d'éventuels conflits d'horaire.

Le SLNA 2022 sera l'occasion de montrer trois des principales démocraties du monde coopérant avec succès sur des questions liées à la sécurité sanitaire, à la compétitivité, au climat et l'environnement, à la diversité, à l'équité et l'inclusion, à la migration, au développement et à la sécurité. Il est important de noter que le SLNA est également l'occasion pour le Canada de faire progresser les relations bilatérales grâce à un engagement de haut niveau.

Les trois pays cherchent à tirer parti de l'élan du sommet de 2021 et de la réunion des ministres des Affaires étrangères de l'Amérique du Nord au mois de juin 2022, pour examiner les questions les plus urgentes de l'heure. Le Canada souhaite tirer parti de la coopération trilatérale pour promouvoir la diversité, l'équité et l'inclusion dans la région, ainsi que pour faire avancer les priorités en matière de climat et d'environnement.

Les États-Unis ont mené la relance initiale du SLNA en 2021. Pour 2022, les États-Unis ont mis en avant les questions de compétitivité, telles que la délocalisation, l'innovation et le développement de la main-d'œuvre (à la lumière de la « Inflation Reduction Act » et de la « Chips Act »), de même que le climat, l'environnement et la migration en tant que priorités.

Le Mexique a également fait de la migration une priorité, en s'attaquant notamment aux causes profondes de la migration irrégulière, y compris par le biais du développement régional. Le thème du Mexique pour 2022 est la « culture », notamment la réconciliation avec les peuples autochtones, la protection du patrimoine culturel, l'engagement des LGBTQ+ et des jeunes. Le Canada est bien placé pour aider le Mexique à mettre en évidence et à faire progresser un programme progressiste lors du SLNA 2022.

Contexte

En novembre 2021, les dirigeants du Canada, des États-Unis et du Mexique se sont réunis à Washington, D.C., pour le premier Sommet des leaders nord-américains (SLNA) depuis que le Canada l'a organisé en 2016. Le SLNA 2021 a marqué un engagement renouvelé envers le partenariat nord-américain. À la suite du sommet de 2016 au Canada, le processus du SLNA est entré en période de dormance, car les administrations américaines puis mexicaines ont changé de mains et se sont orientées vers les intérêts nationaux intérieurs. Cependant, le contexte nord-américain a de nouveau évolué : l'ACEUM a deux ans, la COVID a souligné les avantages de la coopération trilatérale et de la cohésion de la chaîne d’approvisionnement ; l'administration américaine est désireuse de reconstruire les relations régionales et mondiales et les trois pays ont des programmes sociaux progressistes.

Buy America

Messages supplémentaires

Contexte

L’Infrastructure Investment and Jobs Act (IIJA), d’une valeur de 1,2 billion de dollars US, comporte de nouvelles dispositions « Buy America », qui s’appliqueront de manière permanente à tout projet d’infrastructure entrepris avec une aide financière fédérale. Le Canada tente d’influencer la mise en œuvre de ces dispositions élargies afin d’atténuer les conséquences sur les fournisseurs et la main-d’œuvre du Canada.

Lors d’une réunion tenue le 12 avril avec l’ambassade du Canada à Washington, la directrice du bureau Made in America, Celeste Drake, a signalé une certaine volonté d’envisager d’éventuelles mesures d’adaptation pour le Canada dans l’application des dispositions « Buy America » prévues à l’IIJA. Il s’agit du premier signe d’ouverture de la part de l’administration américaine à l’égard des préoccupations du Canada. À la demande du bureau Made in America, Affaires mondiales Canada (AMC) a présenté, le 4 mai, un document exhaustif comprenant des données sur les exportations canadiennes et l’intégration des chaînes d’approvisionnement. AMC attend toujours la réponse des autorités américaines.

En outre, dans le cadre de ses efforts pour influencer la mise en œuvre de l’IIJA, le Canada va aussi de l’avant avec son engagement, tel qu’énoncé dans le budget de 2021, de poursuivre des politiques d’approvisionnement réciproques visant à obtenir des biens et services uniquement auprès de pays qui accordent aux entreprises canadiennes un niveau similaire d’accès au marché. En mars, AMC et le ministère des Finances du Canada ont lancé une consultation publique de 60 jours afin d’obtenir le point de vue des intervenants sur les approches possibles pour la mise en œuvre de telles politiques. AMC et le ministère des Finances poursuivent le travail d’ordre technique avec les ministères concernés ; ils ont pour objectif de présenter leur recommandation et les prochaines étapes à l’hiver 2023.

L’ambassade du Canada à Washington et le réseau des consulats aux États-Unis utilisent cette initiative comme levier supplémentaire pour mettre en lumière les conséquences possibles sur les États-Unis si ceux-ci n’accordaient aucune exemption au Canada dans la mise en œuvre des dispositions « Buy America » de l’IIJA. Les efforts de représentation antérieurs ont clairement démontré que, souvent, les décideurs américains réagissent mieux aux positions du Canada lorsque les intérêts du pays sont explicitement et directement menacés.

Relations Canada-États-Unis

Mise à jour

Vous avez accueilli la représentante au commerce des États-Unis, Katherine Tai, au Canada les 5 et 6 mai 2022. Vous avez discuté des mesures prises pour renforcer le commerce entre le Canada et les États-Unis afin de soutenir la croissance inclusive de l'emploi et la prospérité. Vous avez également discuté de l'invasion non provoquée et injustifiable de l'Ukraine par la Russie et des moyens de soutenir davantage l'Ukraine.

Faits et chiffres à l’appui

Feuille de route pour un partenariat renouvelé États-Unis-Mexique

Faits et chiffres à l’appui

Lutte contre la COVID-19 : Au mois de mai 2022, le premier ministre Trudeau a annoncé un engagement supplémentaire de 732 millions de dollars en 2022-2023 pour soutenir les efforts du Dispositif pour accélérer l’accès aux outils de lutte contre la COVID-19 (Accélérateur ACT), ce qui porte la contribution totale du Canada à plus de deux milliards de dollars. En septembre 2022, le livre blanc conjoint Canada-États-Unis sur la toxicomanie pendant la pandémie de COVID-19 a été publié.

Rebâtir en mieux : Le 9 juin, le premier ministre Trudeau et le président Biden ont publié le Rapport d’étape sur les chaînes d'approvisionnement É.‑U.-Canada, en marge du Sommet des Amériques, et ont discuté de la nécessité de rendre les chaînes d'approvisionnement et les économies des deux pays plus résistantes aux chocs externes, notamment grâce aux travaux du Groupe de travail Canada-États-Unis sur les chaînes d'approvisionnement. Ressources naturelles Canada publiera la Stratégie canadienne sur les minéraux critiques du Canada au mois de décembre 2022.

Renforcer l’ambition en matière de climat : Au mois de juin 2022, le Canada a signé un protocole de coopération (PC) avec l'État américain de la Californie concernant l'action climatique et la protection de la nature. Le PC engage le Canada et la Californie à travailler ensemble dans un certain nombre de domaines, à savoir : le transport propre, les technologies propres et l'innovation, la conservation de la biodiversité, l'adaptation au changement climatique et l'économie circulaire, notamment la gestion des plastiques.

Promouvoir la diversité, l’équité et l’inclusion : Le ministre Lametti et le procureur général des États-Unis Garland ont poursuivi des discussions sur l'accès à la justice lors de la réunion ministérielle du Forum sur la criminalité transfrontalière de mars 2022, en mettant l'accent sur la lutte contre le racisme systémique et la surreprésentation au sein du système de justice pénale. Une réunion de suivi en juin a porté sur les techniques innovantes de cueillette de données.

Renforcer la sécurité et la défense : Au mois d'août 2021, l'Agence des services frontaliers du Canada et le Department of Homeland Security ont mis sur pied un groupe de travail transfrontalier sur les armes à feu qui a réalisé une évaluation conjointe des menaces et est en train de définir la portée des projets visant à contrer quelques-unes des principales menaces identifiées.

Établir des alliances mondiales : La défense de la démocratie est au cœur de l'engagement des États-Unis et du Canada à soutenir l'Ukraine face à l'invasion non provoquée de la Russie.

Contexte

Le 23 février 2022, le Canada et les États-Unis ont marqué le premier anniversaire de la Feuille de route par une déclaration conjointe réaffirmant la nature spéciale de la relation bilatérale et soulignant les progrès accomplis vers les objectifs de la Feuille de route. La Feuille de route décrit six piliers pour faire avancer nos priorités communes : lutte contre la COVID-19; rebâtir en mieux; renforcer l'ambition en matière de climat; promouvoir la diversité et l'inclusion; renforcer la sécurité et la défense et établir des alliances mondiales en travaillant par l'entremise d'organisations multilatérales.

Le premier ministre Trudeau a rencontré le président Biden le 9 juin en marge du Sommet des Amériques à Los Angeles. Ils ont discuté du soutien à l'Ukraine et de la coopération en matière de sanctions; de la défense et de la sécurité des alliés de l'OTAN et de l'Amérique du Nord; de l'engagement à l'égard du Partenariat des Amériques pour la prospérité économique du président et de la Déclaration de Los Angeles sur la migration et la protection; d'Haïti; de la désinformation et de la démocratie; de la région indopacifique, y compris les relations avec la Chine et l'annonce du Canada sur la 5G; de la sécurité et de la résilience de la chaîne d'approvisionnement; des minéraux critiques; de la sécurité énergétique; des changements climatiques et du commerce, y compris les droits américains sur le bois d'œuvre.

Budget principal des dépenses, octobre 2022 – note sur la promotion des intérêts commerciaux aux États-Unis

Messages supplémentaires

Mise à jour

Le commerce demeure au cœur du partenariat canado-américain. Le temps et les efforts investis dans sa croissance et son soutien ont des répercussions positives importantes pour les Canadiens : il stimule notre économie, crée des emplois et favorise l'innovation dans des secteurs clés. Depuis la dernière réunion du CIIT, le corps diplomatique canadien s'est employé à faire en sorte que le libre-échange demeure une priorité absolue aux États-Unis. Nous continuons de nous opposer à la législation protectionniste aux États-Unis, tant au niveau des États qu'au niveau fédéral (p. ex. la législation sur les marchés publics sans déforestation). Au cours de l'été, nous avons réussi à faire en sorte que les véhicules et les batteries assemblés au Canada soient admissibles aux crédits d'impôt pour véhicules propres dans la version finale de la Inflation Reduction Act. De plus, le Canada continue de soulever des préoccupations au sujet des exigences « Buy America » élargies dans la loi sur les infrastructures de l'administration Biden. Nous continuons à recourir à une stratégie de défense des intérêts basée sur un engagement précoce, soutenu et proactif.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Alors que le Canada et les États-Unis continuent de s'engager dans une reprise économique post-pandémique, la croissance et le renforcement de nos relations commerciales demeurent l'une des plus grandes priorités du Canada aux États-Unis. S'appuyant sur la stabilité et la fiabilité offertes par l'Accord Canada-États-Unis-Mexique, le Canada travaille en étroite collaboration avec un éventail d'alliés pour s'assurer que le bon message atteint les bonnes personnes. La promotion des intérêts et l'engagement sont des éléments importants de l'approche du Canada en matière de commerce aux États-Unis. Les membres du Congrès américain et de l'administration fédérale sont souvent les mieux placés pour répondre aux préoccupations du Canada. Le Canada s'engage également auprès d'autres intervenants influents, comme les groupes d'affaires, les groupes syndicaux et les groupes de réflexion. Bien que ces engagements soient souvent pris à un niveau inférieur à celui des ministres, ils constituent une composante essentielle de l'ensemble de la promotion des intérêts du Canada aux États-Unis.

Aperçu du commerce entre le Canada et les États-Unis

Ce document est produit par la direction des États-Unis (NGA) d’AMC en consultation avec le Bureau de l'économiste en chef. Il est mis à jour à mesure que les données les plus récentes sont disponibles.

Commerce en services Canada-É.-U.

Exportations américaines de biens et services – Deuxième trimestre, 2022

Version texte

Exportations américaines de biens et services – Deuxième trimestre, 2022

  • Canada : 13 %
  • Mexique : 12 %
  • Chine : 6 %
  • Royaume-Uni : 5 %
  • Japon : 4 %
  • Autres pays : 60 %
Version texte

Importations américaines de biens et services – Deuxième trimestre, 2022

  • Canada : 13 %
  • Mexique : 12 %
  • Chine : 14 %
  • Allemagne : 5 %
  • Japon : 5 %
  • Autres pays : 51 %

En 2021, les exportations de biens du Canada aux É.-U. représentaient 86,7 p. cent des biens et services exportés du Canada aux É.-U.

Version texte

Exportations canadiennes de marchandises – Cumul, 2022

  • États‑Unis : 78 %
  • Chine : 3 %
  • Corée du Sud : 1 %
  • Japon : 2 %
  • Royaume-Uni : 3 %
  • Autres pays : 13 %

La part mensuelle américaine des exportations de marchandises du Canada est passée de 76,8 % à 77,3 % de juin à juillet de 2022.

Version texte

Importations canadiennes de marchandises – Cumul, 2022

  • États‑Unis : 49 %
  • Chine : 13 %
  • Allemagne : 3 %
  • Japon : 2 %
  • Mexique : 6 %
  • Autres pays : 27 %

La part mensuelle américaine des importations de marchandises du Canada est passée de 62,1 % à 63,7 % de juin à juillet 2022.

Exportations de marchandises du Canada aux États-Unis

Version texte

Exportations de marchandises du Canada vers les États-Unis par province et territoire, À ce jour 2022

  • Ontario : 36 %
  • Alberta : 31 %
  • Québec : 14 %
  • Colombie‑Britannique : 6 %
  • Saskatchewan : 4,9 %
  • Nouveau‑Brunswick : 3 %
  • Manitoba : 2,5 %
  • Terre‑Neuve et Labrador : 2 %
  • Île‑du‑Prince‑Édouard : <1 %
  • Yukon : 0 %
  • Territoires du Nord‑Ouest : 0 %
  • Nunavut : 0 %

Part de la province ou du territoire dans les exportations totales de marchandises canadiennes vers Exportations de marchandises du Canada aux É.-U. (suite)

Type de MarchandisePart des exportations canadiennes de marchandises vers les États-Unis

Combustible fossile

35,7 %

Véhicule à moteur et pièces

9,6 %

Machine

6,1 %

Produit du bois

4,3 %

Produit plastique

3,5 %

Aluminum

3,0 %

Acier et Fet

2,4 %

Électronique

2,2 %

Pierre priécieuse et métaux

1,8 %

Produit pharmaceutique

1,6 %

10 principaux États américains pour les exportations de marchandises du Canada, année à ce jour 2022

Version texte

10 principaux États américains pour les exportations de marchandises du Canada, année à ce jour 2022

  • Illinois : 14,9 %
  • Michigan : 10,4 %
  • Texas : 7,0 %
  • Californie : 6,0 %
  • New York : 5,4 %
  • Washington : 5,1 %
  • Minnesota : 4,0 %
  • Ohio : 3,8 %
  • Pennsylvanie : 3,5 %
  • Massachusetts : 3,2 %

Mise à jour - situation économique aux États-Unis

*Nota : les montants en dollars indiqués dans cette section sont des dollars américains, sauf avis contraire

Produit intérieur brut (PIB) : Le PIB réel a diminué à un taux annuel de 1,5 % au premier trimestre de 2022. Le PIB en dollars courants a augmenté à un taux annuel de 6,5 % au premier trimestre pour atteindre 24,4 billions de dollars. La baisse du PIB réel du premier trimestre a été révisée à la baisse de 0,1 point de pourcentage par rapport à la dernière estimation, principalement en raison des révisions à la baisse de l'investissement en stocks privés et de l'investissement fixe résidentiel, qui ont été en grande partie compensées par des révisions à la hausse des exportations et des dépenses de consommation personnelle.

Tendances – marchés du travail et données démographiques : En août 2022, le nombre total d'emplois salariés non agricoles a augmenté de 315 000 et le taux de chômage a atteint 3,7 %.

Indice des prix à la consommation : L'indice des prix à la consommation pour l'ensemble des consommateurs urbains (IPC-U) a augmenté de 0,1 % en août sur une base désaisonnalisée après être resté inchangé en juillet. Au cours des 12 derniers mois, l'indice général a augmenté de 8,3 % avant correction des variations saisonnières.

Commerce international de biens et de services des États-Unis

*Nota : les montants en dollars indiqués dans cette section sont des dollars américains, sauf avis contraire

Balance commerciale : Le déficit mensuel du commerce international des États-Unis en juillet 2022 était de 70,6 milliards de dollars, ce qui a diminué de 10,2 milliards de dollars depuis juin 2022. Les exportations de juillet ont été de 259,3 milliards de dollars et les importations de 329,9 milliards de dollars.

Indice des termes de l’échange : L'indice des termes de l'échange (ITE) mesure la compétitivité commerciale relative entre les États-Unis et leurs partenaires commerciaux en comparant le rapport entre les prix des exportations et les prix des importations. En août 2022, l'ITE des États-Unis avec le Canada étaient de 84,2, soit une augmentation mensuelle de 0,2 %.

Politique commerciale et économique des États-Unis

*Nota : les montants en dollars cités dans cette section sont des dollars américains, sauf avis contraire

Inflation Reduction Act (IRA) : Signé par le président Biden le 16 août 2022, l'IRA promet plus de 400 milliards de dollars pour lutter contre le changement climatique et étendre la couverture de la loi sur les soins abordables. En vertu de l'IRA, les véhicules et les batteries assemblés au Canada, ainsi que les minéraux essentiels extraits, transformés ou recyclés au Canada, sont admissibles aux États-Unis. Crédit pour véhicule propre (jusqu'à 7 500 $ US) En outre, l'IRA comprend plusieurs incitations fiscales, prêts et subventions pour les industries des batteries de véhicules électriques, des carburants propres et de l'énergie propre, conçus pour encourager l'investissement et la production aux États-Unis.

CHIPS and Science Act : Le président Biden a signé la loi CHIPS & Science Act, qui alloue 280 milliards de dollars pour stimuler la fabrication de semi-conducteurs et les capacités scientifiques des États-Unis.

Présence du Service des délégués commerciaux

Le Service des délégués commerciaux est présent dans 16 missions canadiennes aux États-Unis, avec un total d'environ 180 employés qui soutiennent les initiatives de développement du commerce international.

Il y a quatre accélérateurs canadiens de technologie (ACT) aux États-Unis : Boston/Cambridge, New York, San Francisco/Silicon Valley et Los Angeles. Le programme CTA soutient l'expansion internationale des entreprises canadiennes à forte croissance et à fort potentiel dans les secteurs des technologies propres, des sciences de la vie, des technologies de l'information et des communications, et des arts et de la culture.

Frontière Canada-États-Unis

Contexte

En réponse à la pandémie de la COVID-19, le Canada et les États-Unis ont convenu, le 18 mars 2020, de restreindre temporairement tous les voyages non essentiels à travers notre frontière commune, avec une série de prolongations.

Entrer aux États-Unis : Depuis le 22 janvier 2022, tous les voyageurs étrangers entrants aux États-Unis par les ports d'entrée terrestres ou par traversier, y compris ceux qui voyagent pour des raisons essentielles (comme les camionneurs), doivent être entièrement vaccinés et fournir une preuve de vaccination. Cette exigence a été prolongée le 21 avril 2022 et peut être modifiée ou annulée à tout moment.

Entrer au Canada depuis les États-Unis : Depuis le 1er octobre 2022, toutes les restrictions d'entrée COVID-19 sont levées. Ainsi, tous les voyageurs, quelle que soit leur nationalité, n'ont plus à :

Les exigences relatives au voyage et à la COVID-19 de Transports Canada ont également été levées. Les voyageurs ne seront plus tenus de :

Les mesures relatives aux croisières ont également été levées, et les voyageurs ne seront plus tenus de subir des tests avant l'embarquement, d'être vaccinés ou d'utiliser ArriveCAN. Un ensemble de directives sera maintenu pour protéger les passagers et l'équipage, qui s'aligneront sur l'approche préconisée aux États-Unis.

Bois d’œuvre résineux

Messages supplémentaires

Contexte

À la suite de la publication par le département du Commerce des États-Unis des résultats définitifs de ses troisièmes examens administratifs en août, la plupart des entreprises canadiennes sont assujetties à un nouveau taux de droits combiné de 8,59 % lorsqu’elles exportent certains produits de bois d’œuvre résineux aux États-Unis. Même si ce taux est plus faible que le précédent taux de droits combiné de 17,91 %, le Canada soutient que tous les droits imposés sur le bois d’œuvre résineux canadien sont injustes. C’est pourquoi, le 8 septembre, le Canada a contesté au titre du chapitre 10 de l’ACEUM les nouveaux taux de droits appliqués par les États-Unis.

Le Canada continue aussi de travailler avec des alliés de longue date aux États-Unis, comme les associations de constructeurs de maisons, afin de bien faire valoir que les droits imposés par les États-Unis nuisent inutilement aux consommateurs américains, ainsi qu’aux producteurs et aux communautés du Canada. Les constructeurs de maisons américains ont souligné avec vigueur la nécessité de trouver des solutions au prix élevé du bois d’œuvre et réclamé expressément la levée des droits imposés sur le bois d’œuvre canadien. Un nouvel accord sur le bois d’œuvre résineux est dans l’intérêt supérieur des deux pays. Le Canada est prêt à reprendre les négociations dès que les États-Unis seront disposés à discuter de propositions réalistes qui seraient acceptables pour l’industrie canadienne. Vous avez exprimé à l’ambassadrice Tai la volonté du Canada de régler ce différend lors de vos récents entretiens, notamment lorsque vous vous êtes rencontrées à la réunion de la Commission du libre-échange de l’ACEUM en juillet.

Dans l’intervalle, le Canada continue de contester par les voies juridiques les droits imposés par les États-Unis, au moyen de recours engagés à l’OMC et du mécanisme de règlement des différends de l’ALENA et de l’ACEUM. Le Canada conteste en vertu du chapitre 19 de l’ALENA les décisions initiales du département du Commerce visant l’imposition de droits compensateurs et antidumping. Le Canada conteste aussi les décisions du département du Commerce à l’OMC. Même si le groupe spécial de l’OMC saisi de la contestation en matière de dumping a conclu que les États-Unis n’avaient pas calculé comme il se doit les marges de dumping, le Canada a fait appel en juin 2019 de certaines constatations du groupe spécial qui étaient incompatibles avec les rapports antérieurs de groupes spéciaux ou de l’Organe d’appel de l’OMC. En ce qui concerne la contestation des droits compensateurs, le groupe spécial a publié son rapport en août 2020 et a donné largement gain de cause au Canada, notamment en concluant que les droits compensateurs imposés par les États-Unis sur le bois d’œuvre résineux canadien ne sont pas conformes aux obligations contractées par ces derniers à l’OMC. Toutefois, les États-Unis ont fait appel de ce rapport en septembre 2020. Or, en raison de l’absence de quorum à l’Organe d’appel de l’OMC actuellement, il est difficile de dire quel sera l’échéancier des deux procédures d’appel.

Le Canada conteste aussi aux termes du chapitre 10 de l’ACEUM les résultats définitifs des premiers, deuxièmes et troisièmes examens administratifs réalisés par le département du Commerce. Le département du Commerce mène des examens administratifs annuels de ses ordonnances d’imposition de droits antidumping et compensateurs, qui conduisent à l’établissement de nouveaux taux de droits. Le département du Commerce a amorcé le 9 mars ses quatrièmes examens administratifs, qui portent sur l’année 2021 et dont les résultats provisoires et définitifs devraient vraisemblablement être diffusés en janvier et août 2023, respectivement.

Mise en œuvre et Commission du libre‑échange de l’Accord Canada–États-Unis–Mexique

Messages supplémentaires

Au besoin – Réforme du travail au Mexique

Faits et chiffres à l’appui (chiffres en dollars canadiens, sauf indication contraire)

Contexte

Mise en œuvre de l’ACEUM : Après l’entrée en vigueur de l’Accord le 1er juillet 2020, les parties se sont concentrées sur la mise en œuvre des règles d’origine pour les automobiles et sur les efforts de mise en œuvre des comités de l’ACEUM. La mise en œuvre se déroule bien, mais il existe des irritants bilatéraux, y compris en ce qui concerne les préoccupations des États-Unis à l’égard des pratiques du Canada en matière de contingents tarifaires pour les produits laitiers et les préoccupations du Canada à l’égard de l’interprétation américaine de certaines dispositions de l’ACEUM relatives aux règles d’origine pour les automobiles. Les deux pays ont également lancé un processus de consultation concernant les pratiques du Mexique dans le secteur de l’énergie.

Soutien à la réforme du travail au Mexique : Le Canada consacre 27,5 millions de dollars sur quatre ans, à compter d’avril 2021, pour soutenir la programmation de la réforme du travail au Mexique et l’établissement d’un régime de surveillance et de conformité. Les États-Unis ont affecté 180 millions de dollars américains à des programmes visant à soutenir des efforts similaires au Mexique. Les représentants canadiens et américains participent à des discussions régulières afin de coordonner leurs efforts.

Règles d’origine de L’ACÉUM s’appliquant aux produits automobiles

Messages supplémentaires

Mise à jour

L’audience a eu lieu les 2 et 3 août à Washington DC. Étant donné la complexité de l’affaire, et comme le permet l’ACEUM, le groupe spécial a avisé les parties qu’il retardera de 30 jours le dépôt de son rapport initial et confidentiel, soit jusqu’au 14 novembre. Le dépôt du rapport final sera également retardé jusqu’à la fin décembre ou jusqu’au début janvier. Le rapport final pourra être publié par les parties 15 jours après son dépôt.

Contexte

L’interprétation unilatérale des États-Unis de la mise en œuvre des exigences relatives à la teneur en valeur régionale pour les pièces automobiles de base est incompatible avec l’ACEUM et entraîne une application plus stricte des règles d’origine pour le secteur automobile. Le 20 août 2021, le Mexique a demandé des consultations en vertu du processus de règlement des différends entre États de l’ACEUM et, le 26 août 2021, le Canada a avisé les États de son intention de participer à titre de tierce partie. Les consultations ont eu lieu le 24 septembre 2021. Le 6 janvier 2022, le Mexique a demandé l’établissement d’un groupe spécial de règlement des différends, et le 13 janvier, le Canada s’est joint en tant que partie plaignante. Les parties ont choisi les 5 membres du groupe spécial le 22 mars.

Crédit d’impôt américain pour véhicules propres

Messages supplémentaires

Au besoin seulement – Si d’autres crédits d’impôt à la production dans la loi américaine sur la réduction de l’inflation sont augmentés

Contexte

En novembre 2021, la Chambre des représentants des États-Unis a adopté le projet de loi « Build Back Better » qui prévoyait des crédits d’impôt discriminatoires pour l’achat de véhicules électriques aux États-Unis, ce qui menaçait la viabilité de la production automobile au Canada. Les crédits proposés étaient incompatibles avec les obligations des États-Unis aux termes de l’ACEUM et envers l’OMC.

La loi sur la réduction de l’inflation (LRI), signée par le président Biden le 16 août, comprend de nouveaux crédits d’impôt à la consommation américains pour l’achat de véhicules propres, appelés « Clean Vehicle Credit » (CVC). Les véhicules et les batteries assemblés au Canada, ainsi que les minéraux essentiels extraits ou traités au Canada, sont maintenant admissibles au CVC, qui s’applique aux véhicules propres, y compris les véhicules électriques.

Bien que le CVC étende l’admissibilité au crédit d’impôt aux véhicules assemblés en Amérique du Nord (y compris le Mexique), d’autres régions productrices d’automobiles sont exclues. L’Union européenne, la Corée du Sud et le Japon ont ainsi publiquement critiqué le CVC, faisant part de leurs inquiétudes quant aux exigences en matière de contenu national et d’assemblage local et soulignant qu’il est discriminatoire et viole les règles de l’OMC. Les constructeurs automobiles américains ont pour leur part signalé que les exigences en matière de contenu du CVC liées aux minéraux critiques et aux composants de batteries seront difficiles à respecter.

La LRI contient d’autres crédits d’impôt qui encouragent les investissements et la production aux États-Unis dans certains secteurs tels que les batteries pour les véhicules électriques, l’énergie propre et les carburants propres. Par exemple, l’Advanced Manufacturing Production Credit (AMPC) est un crédit d’impôt sur la production qui vise à encourager le traitement des minéraux critiques et la production de batteries aux États-Unis. L’ISDE et RNCan, avec le soutien d’AMC et d’autres ministères fédéraux, poursuivent leur analyse des impacts potentiels des crédits d’impôt américains sur la compétitivité du Canada en tant que destination pour les investissements.

Contingents tarifaires laitiers

Points supplémentaires

Mise à jour

ACEUM – Différend de CTs laitiers de 2022

Le 25 mai 2022, les États-Unis ont formellement demandé des nouvelles consultations sous le chapitre de règlement des différends de l’ACEUM concernant l’administration du Canada de ses CTs laitiers. Cette nouvelle demande couvre des mesures qui ne faisaient pas l’objet d’un litige auparavant et suit la publication le 16 mai des nouvelles politiques de CTs laitiers pour mettre en œuvre le rapport du groupe spécial pour le différend de 2021. Le 9 juin, les États-Unis et le Canada ont participé à des consultations virtuelles concernant les préoccupations des États-Unis et les États-Unis peuvent faire une demande d’institution de groupe spécial depuis le 24 juin.

PTPGP – Différend de CTs laitiers

Le 22 juin, le Canada a rencontré des représentants de la Nouvelle-Zélande (en personne) pour des consultations sous le chapitre de règlement des différends du PTPGP concernant les préoccupations de la Nouvelle-Zélande avec les politiques canadiennes pour les CTs laitiers du PTPG. La Nouvelle-Zélande est en mesure de demander l’institution d’un groupe spécial depuis le 23 juin.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

ACEUM – Différend de CTs laitiers de 2022

Le 25 mai 2021, les États-Unis ont fait une demande d’institution de groupe spécial de règlement de différends concernant l’administration par le Canada de ses CTs de produits laitiers sous l’ACEUM. Le 20 décembre 2021, le groupe spécial a remis son rapport au Canada et aux États-Unis. Le groupe spécial n’a jugé contre le Canada que pour une seule des quatre revendications, à savoir que la pratique du Canada de réserver des bassins de CTs exclusivement pour les transformateurs est incompatible avec l’ACEUM.

PTPGP – Différend de CTs laitiers

Le 12 mai 2022, la Nouvelle-Zélande a fait une demande de consultations sous le chapitre de règlement des différends du PTPGP. Dans sa demande, la Nouvelle-Zélande conteste la façon dont le Canada administre ses CTs laitiers du PTPGP. Cette demande suit une série de représentations de la Nouvelle-Zélande précédant leur demande.

Règle américaine d’étiquetage du pays d’origine

Principaux messages

Contexte/historique

Règle obligatoire d’étiquetage : En décembre 2015, le Congrès américain a adopté une loi qui abrogeait les exigences d’étiquetage adoptées en 2008 pour le bœuf et le porc, lesquelles avaient eu une incidence négative importante sur les industries bovine et porcine canadiennes. Le Canada a plaidé avec succès sa cause devant l’OMC, qui a estimé que la mesure américaine était discriminatoire à l’égard des importations de bétail canadien (et mexicain) dans la pratique et qu’elle violait les obligations commerciales internationales des États-Unis. Le Canada a reçu l’autorisation finale de prendre des mesures de rétorsion à hauteur de 1,055 milliard de dollars par an sur les exportations américaines vers le Canada. Le Canada conserve nominalement ces droits de rétorsion. Malgré cela, des activités se poursuivent aux États-Unis (c.-à-d. au Congrès, dans certaines législatures d’État) en vue d’introduire des régimes d’étiquetage du pays d’origine volontaires ou obligatoires qui pourraient restreindre le commerce. L’étiquetage obligatoire du pays d'origine demeure un désir ardent de certains membres de l’industrie américaine. De multiples mesures ont été entreprises depuis 2015, tant à l’échelon fédéral qu’étatique, pour tenter de promulguer des exigences identiques ou similaires. En 2021, quatre sénateurs ont déposé un projet de loi visant à rétablir l’étiquetage obligatoire du pays d’origine, qui exigerait que le représentant américain au commerce, en consultation avec le secrétaire américain à l’agriculture, élabore un moyen conforme à l’OMC de rétablir l’étiquetage obligatoire du pays d’origine pour le bœuf dans l’année suivant la promulgation. Un projet de loi similaire a été présenté à la Chambre par deux représentants en mars 2022. Ces projets de loi ne devraient pas progresser au Congrès, mais ils signalent l’intérêt croissant pour un examen des changements liés aux règles d’étiquetage.

Étiquetage volontaire « Produit des États-Unis » : Au cours de la dernière année, l’accent a été mis sur une étiquette volontaire « Produit des États-Unis » (vPUSA), que les États-Unis considèrent comme davantage susceptible d’être conforme aux règles de l’OMC, mais qui pourrait tout de même avoir des répercussions négatives sur les exportations canadiennes d’animaux vivants et de viande si l’étiquette s’avérait populaire sur le marché. En juillet dernier, le département de l’Agriculture des États‑Unis (USDA) a annoncé qu’il allait procéder à un examen complet des étiquettes de viande « Produit des États-Unis », et que des consultations avec les partenaires commerciaux feraient partie de cet examen. En guise de première étape de ce processus de réglementation, le département a signalé son intention de recueillir l’opinion des consommateurs américains sur l’étiquette « Produit des États-Unis » telle qu’elle s’applique au bœuf et au porc, au moyen d’un sondage. Le gouvernement du Canada a soumis des commentaires dans le cadre de la consultation publique sur ce projet de sondage qui, entre autres, rappelle aux États-Unis que toute mesure qui en résultera devra être conforme aux obligations commerciales internationales des États-Unis et ne devra pas perturber les chaînes intégrées d’approvisionnement en viande et en bétail du Canada et des États‑Unis. Le 27 septembre 2022, le secrétaire à l’Agriculture, M. Vilsack, a annoncé que le sondage auprès des consommateurs était terminée et que l’USDA examinerait les résultats jusqu’à la fin de 2022 afin de déterminer comment et quand l’étiquette volontaire pourra être utilisée. Les représentants canadiens continuent de suivre la situation de près, car on craint toujours que les États‑Unis tentent à nouveau d’adopter un système d’étiquetage qui pourrait restreindre le commerce.

Sécurité énergétique : Canada et les États-Unis

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

À la mi-mars 2022, les États-Unis ont adressé de nombreuses demandes directes et de haut niveau au Canada pour qu'il augmente sa production de pétrole et de gaz naturel afin de compenser les importations perdues, de calmer les marchés de l'énergie et de rassurer sur la sécurité et le bon fonctionnement de la chaîne d'approvisionnement. Les États-Unis ont exprimé leur inquiétude quant aux répercussions de l'interdiction d'importer du pétrole russe aux États-Unis sur les marchés de l'énergie et les prix à la pompe.

Le 24 mars, le ministre Wilkinson a annoncé que le secteur énergétique canadien augmenterait la production d'hydrocarbures de 300 000 barils par jour d'ici la fin de 2022, dans l'intention de remplacer le pétrole et le gaz russes sans augmenter les émissions (200 000 barils/jour de pétrole brut; 100 000 barils/jour de gaz naturel).

L'engagement du secteur énergétique canadien équivaut à une augmentation de 5 % de la production. La majeure partie, sinon la totalité, de cette augmentation de 5 % profitera directement aux États-Unis en contribuant à équilibrer le marché énergétique américain à court terme. Les deux pays devront au minimum maintenir l'infrastructure pipelinière transfrontalière existante ou l'augmenter, sinon l'énergie n'arrivera pas sur le marché ou verra une augmentation significative du trafic ferroviaire.

Avant de compter cette augmentation, le Canada apportait déjà une contribution majeure à la sécurité énergétique des États-Unis. Nous sommes le premier fournisseur d'énergie des États-Unis. En 2021, le Canada a exporté vers les États-Unis des volumes records de pétrole brut (3,8 millions de barils par jour, soit environ 22 % de la consommation quotidienne de pétrole brut des raffineries américaines). Plus de 90 % de ces exportations transitent par des infrastructures pipelinières transfrontalières essentielles à la chaîne d'approvisionnement énergétique.

Le commerce bilatéral de l'énergie est un facteur important de notre commerce bilatéral global et de la balance commerciale avec les États-Unis, et a un effet économique considérable sur de nombreuses régions du Canada. En 2021, sur un commerce bilatéral d'énergie de 149,6 milliards de dollars avec les États-Unis, le Canada a bénéficié d'un excédent commercial bilatéral d'énergie de 108,2 milliards de dollars.

Oléoducs et gazoducs transfrontaliers

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Le maintien des infrastructures d'oléoducs et de gazoducs transfrontaliers soutient les exportations, le secteur de l'énergie de l'Ouest canadien, renforce les relations bilatérales en matière d'énergie et soutient la sécurité énergétique et économique de l'Amérique du Nord. Le Canada a fortement soutenu la construction et le prolongement des oléoducs et gazoducs transfrontaliers.

Quel que soit notre succès à atteindre la carboneutralité d'ici 2050 et à décarboniser l'économie, le Canada et les États-Unis auront besoin de quantités importantes de combustibles fossiles au cours des trois prochaines décennies. Pour les États-Unis, le Canada est le meilleur et le plus durable producteur de cette énergie.

Le pétrole brut exporté par pipelines domine nos exportations d'énergie et alimente l'énorme excédent commercial du Canada dans le domaine de l'énergie (108,2 milliards de dollars en 2021), ce qui influe à son tour sur la santé de notre balance commerciale globale des biens.

Keystone XL (KXL) : Le 20 janvier 2021, le premier jour de son entrée en fonction et conformément à une promesse électorale faite en mai 2020, le président Biden a annulé le permis présidentiel de KXL, mettant ainsi fin au projet. Le premier ministre a exprimé sa déception face à cette décision. Entre l'élection de novembre 2020 et la date à laquelle Biden a annulé le projet, le premier ministre, d'autres ministres et l'ambassadrice Hillman sont intervenus à de nombreuses reprises auprès de l'administration entrante pour demander instamment à Biden de ne pas annuler le permis.

Depuis l'annulation, certains élus américains ont proposé de relancer le projet. L'administration a rejeté cette idée. TCE (le propriétaire de KXL), en réponse à ces initiatives, a déclaré le 8 mars 2022 que « le projet de pipeline Keystone XL a été interrompu et ne sera pas poursuivi ». Par la suite, TCE et la province de l'Alberta ont déposé des plaintes d'État-investisseur de plusieurs milliards de dollars en vertu de l'ALÉNA contre les États-Unis pour l'annulation de KXL.

Ligne 5 – Détroit de Mackinac

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Le 4 octobre 2021, le Canada a invoqué le mécanisme de règlement des différends du traité au sujet d'une section de 6 km de la ligne 5 qui traverse les terres basses du détroit de Mackinac. En novembre 2020, la gouverneure a ordonné la fermeture de la ligne 5, à compter de mai 2021, mais elle n'avait pas l'autorité judiciaire pour le faire. Le Canada soutient une solution proposée par Enbridge, soit un tunnel percé en profondeur sous le détroit, et qui fait l'objet d'examens d'autorisation par les États et les autorités fédérales. Les négociations avec les États-Unis en vertu du mécanisme de règlement des différends du traité sont en cours, avec deux séances officielles (décembre 2021 et février 2022) et une réunion technique le 21 juillet 2022. Deux décisions de la cour de district (fédérale) dans le litige Michigan/Enbridge (novembre 2021 et août 2022) ont statué que la question relève de la compétence de la cour fédérale, décisions favorables à Enbridge (et au Canada). Le Canada a soumis trois mémoires d'amicus curiae à la cour pour soutenir Enbridge en 2021 et 2022.

Le 29 août 2022, le Canada a invoqué le mécanisme de règlement des différends du traité pour une section de 19 km qui traverse la réserve de la bande de Bad River (BRB). Les négociations du traité commenceront bientôt. La BRB et Enbridge sont engagées dans un litige devant la cour de district des États-Unis. Le 7 septembre, le juge a statué qu'Enbridge avait commis une intrusion dans la réserve et qu'elle devait verser une compensation à la BRB. Il a toutefois décidé que la ligne 5 devait rester opérationnelle jusqu'à ce qu'une solution soit trouvée, par exemple un nouveau tracé de la ligne à l'extérieur et autour de la réserve, proposé par Enbridge et soutenu par le Canada. Le nouveau tracé est en cours d'examen en vue d’un permis par l'État et les autorités fédérales. Les conditions et le calendrier précis selon lesquels Enbridge doit retirer l'oléoduc de la réserve seront déterminés par un procès qui débutera le 24 octobre.

Changement climatique et ajustement à la frontière pour le carbone

Messages supplémentaires

Mise à jour

Le 31 août, l’ambassadeur du Canada auprès de l’Union européenne a envoyé une lettre aux principaux interlocuteurs de l’Union, présentant la demande du Canada d’une modification de la définition de « prix du carbone » dans le texte de la proposition de règlement. Cette demande vise à obtenir la certitude juridique que tous les systèmes de tarification du carbone du Canada sont reconnus par le MAFC de l’Union européenne.

Contexte

En décembre 2021, le Canada et d’autres pays d’optique commune ont réaffirmé leurs efforts en vue d’intensifier les travaux sur le commerce durable sur le plan environnemental, y compris l’examen du lien entre le commerce et l’environnement par le biais des discussions structurées sur le commerce et la durabilité de l’environnement. Lancées en 2020, ces discussions, coprésidées par le Canada et le Costa Rica, viennent s’ajouter aux travaux existants du Comité du commerce et de l’environnement de l’OMC et d’autres comités pertinents. En février 2022, les participants aux discussions ont convenu de mettre sur pied quatre groupes de travail sur : les mesures climatiques liées au commerce, les biens et services environnementaux, l’économie circulaire et la circularité, et les subventions.

Afin de donner suite aux engagements pris dans le budget de 2021, le ministère des Finances du Canada (appuyé par d’autres ministères) continue d’évaluer la faisabilité et les possibilités de conception d’un mécanisme national d’ajustement. Les consultations initiales avec les provinces et les territoires ainsi que les intervenants de l’industrie canadienne et les organisations non gouvernementales ont été achevées en janvier 2022. Les points de vue recueillis au cours des consultations éclairent les prochaines étapes de l’analyse.

Le 14 juillet 2021, la Commission européenne a publié la proposition de règlement sur le MAFC qui imposerait une redevance carbone sur des marchandises importées précises dans les secteurs du fer, de l’acier, du ciment, des engrais et de l’aluminium. Le MAFC de l’Union européenne devrait être en place d’ici le 1er janvier 2023, en commençant par une période de transition au cours de laquelle aucune taxe sur le carbone ne serait imposée, avant une mise en œuvre complète le 1er janvier 2026. Les représentants canadiens continuent de dialoguer avec leurs homologues pendant que le projet de règlement du MAFC suit le processus législatif de l’Union européenne.

Le 31 octobre 2021, les États-Unis et l’Union européenne ont annoncé des négociations en vue d’un arrangement sectoriel fondé sur le carbone pour le commerce de l’acier et de l’aluminium, qui devrait être achevé d’ici 2024. Cet arrangement sera ouvert à la participation d’autres pays d’optique commune, mais aucun n’a encore été invité. Les représentants canadiens continuent de suivre de près l’évolution de la situation et de signaler aux interlocuteurs des États-Unis et de l’Union européenne l’intérêt du Canada à participer à l’arrangement.

Exportations d’énergie propre (hydro-électricité)

Messages supplémentaires (à titre réactif seulement, sur NECEC)

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Le 14 avril, l'État de New York a donné son approbation finale au projet Champlain-Hudson Power Express (CHPE), une ligne de transmission enterrée de 1250 MW, longue de 339 miles, qui partira du Québec pour rejoindre directement la ville de New York et fournira suffisamment d'électricité pour alimenter plus d'un million de foyers. Le projet est un élément essentiel des plans de la ville de New York visant à réduire sa dépendance actuelle de 85 % à l'égard de l'électricité produite à partir de combustibles fossiles. Le CHPE est l'un des plus gros investissements de l'histoire de l'État, qui devrait générer près de 50 milliards de dollars de retombées économiques au cours des 30 premières années de son exploitation - dont plus de 17 milliards de dollars de réduction des coûts d'électricité et 1,4 milliard de dollars de nouvelles recettes fiscales. Deux mille emplois sont prévus pendant la phase de construction, qui débutera à la fin de 2022.

New England Clean Energy Connect (NECEC) : Le 30 août, la Cour suprême du Maine a jugé inconstitutionnelle l'initiative de vote de novembre 2021 adoptée par l'État et bloquant rétroactivement la construction du NECEC, si les promoteurs du projet pouvaient démontrer qu'ils avaient entrepris des travaux de construction substantiels sur la base de permis accordés avant le référendum. La Cour a indiqué qu'elle pensait que c'était le cas, mais a renvoyé l'affaire à la juridiction inférieure pour qu'elle se prononce. Une décision est en attente.

Le NECEC est un projet d'infrastructure transfrontalier qui fournirait de l'électricité propre, renouvelable, ferme (24 heures sur 24, sept jours sur sept) et à faible coût au Massachusetts et, en partie, au Maine. Le contrat de 20 ans d'Hydro-Québec avec le Massachusetts, d'une valeur de plusieurs milliards de dollars, représente un ajout important aux exportations d'électricité propre du Canada et aide le Massachusetts et la Nouvelle-Angleterre à atteindre leurs objectifs de réduction des émissions dans la lutte contre les changements climatiques.

NECEC est un partenariat entre Hydro-Québec et Central Maine Power. La ligne de 1200 MW est entièrement située dans le Maine. Elle s'étend sur 145 miles depuis la limite Québec-Maine jusqu'au sud du Maine, se connectant de là au Massachusetts par le biais du réseau existant. La première section dans le Maine à partir de la limite du Québec, d'une longueur de 53 miles, représente un nouveau corridor qui nécessite une coupe à blanc, et qui fait l'objet d'une opposition locale. Le reste du corridor suit des droits de passage existants contrôlés par la CMP.

Relations bilatérales Canada-Mexique

Mise à jour

Depuis l'élection du président Andrés Manuel Lopez Obrador en 2018, le premier ministre l'a rencontré au SLNA de 2021 et les deux se sont entretenus à neuf reprises. Le 5 avril 2022, le premier ministre et le président mexicain ont parlé du conflit en Ukraine. Le premier ministre a invité le président à participer à la campagne « Agir pour l’Ukraine », ce qu'il a accepté. En juin 2022, la ministre Joly a rencontré le secrétaire aux Affaires étrangères du Mexique, M. Ebrard, lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères de l'Amérique du Nord, en marge du Sommet des Amériques. En juillet 2022, la ministre Ng a rencontré l'ancienne secrétaire à l'Économie du Mexique, Mme Clouthier, à Vancouver, pour commémorer le deuxième anniversaire de l'entrée en vigueur de l'ACEUM. Toujours en juillet 2022, le ministre Guilbeault d’ECCC a rencontré son homologue mexicain, le secrétaire Albores, à la Commission de coopération environnementale à Mérida, au Yucatan.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Commission du libre-échange de l’ACEUM

Le Canada a accueilli la Commission du libre-échange de l'ACEUM lors d'une réunion en format hybride à Vancouver en juillet 2022. Cette réunion annuelle a été l'occasion pour les ministres responsables du commerce du Canada, des États-Unis et du Mexique de recevoir des mises à jour des fonctionnaires sur les progrès réalisés dans le cadre des travaux en cours de la commission, ainsi que pour les ministres de fournir des orientations pour l'avenir.

Dialogue économique de haut niveau (DEHN) entre le Canada et le Mexique

Le forum se concentre sur les priorités communes (par opposition aux irritants) telles que le redressement après la pandémie, les stratégies commerciales inclusives, l'innovation et le renforcement des chaînes d'approvisionnement régionales et résilientes. Le dialogue a pour mandat de renforcer la collaboration entre AMC, ISDE et le secrétariat de l'Économie du Mexique. La première réunion du DEHN s'est tenue virtuellement le 15 août et des discussions sont en cours concernant une deuxième réunion du DEHN dès cet automne.

Partenariat Canada-Mexique

En 2004, le Canada et le Mexique ont établi le Partenariat Canada-Mexique (PCM), un mécanisme bilatéral qui réunit des intervenants publics et privés pour élaborer des initiatives concrètes dans un large éventail de domaines. Le PCM est fondé sur neuf groupes de travail : agroalimentaire, créativité et culture, énergie, environnement, politique étrangère, foresterie, capital humain, mines et commerce, investissement et innovation. Le Canada accueillera la 18e réunion annuelle en novembre 2022.

Survol du commerce Canada-Mexique

Ce document est produit par la division des Affaires trilatérales et du Mexique (NGI) d'Affaires mondiales Canada en consultation avec le Bureau de l'économiste en chef. Il est mis à jour au fur et à mesure que les données les plus récentes sont disponibles.

Commerce de services Canada-Mexique

Exportations mexicaines de marchandises, 2021

Exportations mexicaines de marchandises, 2021
Version texte
  • États‑Unis : 84 %
  • Chine : 2 %
  • Inconnu (Amériques) : 3 %
  • Autres en Asia, NES : 2 %
  • Canada : 2 %
  • Autres pays : 7 %

Importations mexicaines de marchandises, 2021

Importations mexicaines de marchandises, 2021
Version texte

Importations mexicaines de marchandises, 2021

  • États‑Unis : 46 %
  • Chine : 24 %
  • Corée du Sud : 4 %
  • Japon : 4 %
  • Canada : 2 %
  • Autres pays : 20 %

2021 Exportations canadiennes de marchandises, 2021

2021 Exportations canadiennes de marchandises, 2021
Version texte

2021 Exportations canadiennes de marchandises, 2021

  • États‑Unis : 76 %
  • Chine : 5 %
  • Royaume‑Uni : 2 %
  • Japon : 2 %
  • Mexique : 1 %
  • Autres pays : 14 %

Les exportations canadiennes de marchandises en provenance du Mexique ont augmenté de 32,8 % en 2021 par rapport à la même période en 2020.

Importations canadiennes de marchandises, 2021

Importations canadiennes de marchandises, 2021
Version texte

Importations canadiennes de marchandises, 2021

  • États‑Unis : 49 %
  • Chine : 14 %
  • Allemagne : 3 %
  • Japon : 3 %
  • Mexique : 5 %
  • Autres pays : 26 %

Les importations canadiennes de marchandises en provenance du Mexique ont augmenté de 11,4 % en 2021 par rapport à la même période en 2020.

Service des délégués commerciaux

L'Ontario et l'Alberta partagent des locaux à l'ambassade, le Québec a une délégation générale à Mexico et la Saskatchewan a ouvert un bureau de commerce et d'investissement à Mexico.

Exportations canadiennes de marchandises à destination du Mexique par province, 2021

Exportations canadiennes de marchandises à destination du Mexique par province, 2021
Version texte

Exportations canadiennes de marchandises à destination du Mexique par province, 2021

  • ON : Véhicules motorisés et pièces : 36 %
  • QC : Aluminium : 23 %
  • AB : Huiles et combustibles minéraux : 18 %
  • SK : Oléagineux : 12 %
  • MB : Oléagineux : 8 %
  • CB : Produits de papier : 2 %
  • NE : Produits de papier : 1 %
  • NB : Légumes et fruits : 0,5 %
  • TN : Produits de papier : <0,5 %
  • YT : Outils et coutellerie : <0,5 %
  • IPE : Véhicules motorisés et pièces : <0,5 %
  • NU : Outils et coutellerie : <0,5 %
  • TNO : Machines : <0,5 %

Mise à jour sur le commerce

Le commerce et les investissements canadiens avec le Mexique sont en constante augmentation, avec plus de 41,7 milliards de dollars d'échanges bilatéraux de marchandises en 2021. Le Mexique est le troisième partenaire commercial du Canada pour les marchandises (après les États-Unis et la Chine). Le Canada était le sixième partenaire commercial du Mexique en matière de marchandises en 2021.

Accords commerciaux, alliances et membres

Occasions commerciales

Secteur de l’éducation : le Mexique est un marché prioritaire et est le deuxième pays source d'étudiants latino-américains allant au Canada après le Brésil. En 2020, le Mexique était la 12e source d'étudiants internationaux au Canada. Malgré la pandémie de la COVID-19, le marché des étudiants mexicains au Canada a augmenté de 24 % au cours de la période 2015-2020.

PME de CanExport : en 2022-2023, le Mexique compte trois activités et le Canada (11), les États-Unis (8) et la Colombie (1) ont 20 activités ciblant le Mexique qui se concentrent sur l'éducation (3), le transport, les machines industrielles (6), les produits de consommation, les technologies propres (4), les machines agricoles, les ressources naturelles (3), le tourisme, les industries créatives, les infrastructures et l'aérospatiale.

Accélérateur technologique canadien : en septembre 2020, l'ambassade du Canada au Mexique a lancé sa première cohorte de l'Accélérateur technologique canadien (ATC) axée sur les villes intelligentes. Depuis, une cohorte sur les technologies agricoles (printemps 2021), les villes intelligentes (automne 2021) et une cohorte sur les technologies de l'information dans le domaine de la santé dirigée par des femmes (hiver 2021) ont été organisées.

Mines : Le Mexique est l'une des plus importantes compétences minières au monde, se classant parmi les dix premiers pays producteurs de 17 minéraux tels que l'argent, le cuivre, le zinc, le plomb et l'or. Le Canada est un important investisseur dans l'industrie minière mexicaine et représente plus de 60 % de l'ensemble des sociétés d'exploitation et d'exploration minière du pays.

Défis commerciaux

Croissance du PIB réel du Mexique (%)

Croissance du PIB réel du Mexique (%)
Version texte

Croissance du PIB réel du Mexique (%)

  • 2017a : 2,1 %
  • 2018a : 2,2 %
  • 2019a : -0,2 %
  • 2020a : -8,2 %
  • 2021a : 4,8 %
  • 2022b : 1,9 %
  • 2023b : 2,6 %

a : réel

b : prévu par l’EIU

Dix principales exportations canadiennes de marchandises, par type, à destination du Mexique, 2021

Dix principales exportations canadiennes de marchandises, par type, à destination du Mexique, 2021
Version texte

Dix principales exportations canadiennes de marchandises, par type, à destination du Mexique, 2021

  • Véhicules motorisés et pièces : 21,4 %
  • Machines électriques : 6,6 %
  • Machines : 9,6 %
  • Oléagineux : 18,5 %
  • Aluminium et produits connexes : 8,2 %
  • Huiles et combustibles minéraux : 8,2 %
  • Viande : 9,6 %
  • Fer et acier : 6,5 %
  • Graisses et huiles animales et végétales : 5,2 %
  • Plastiques : 6,0 %

Dix principales exportations mexicaines, par type, à destination du Canada, 2021

Dix principales exportations mexicaines, par type, à destination du Canada, 2021
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Dix principales exportations mexicaines, par type, à destination du Canada, 2021

  • Véhicules motorisés et pièces : 28,8 %
  • Machines électriques : 18,2 %
  • Machines : 17,8 %
  • Instruments d’otique et de précision : 4,1 %
  • Fruits et noix : 3,7 %
  • Légumes et racines : 3,5 %
  • Meubles et appareils d’éclairage : 2,9 %
  • Fer et acier : 1,6 %
  • Aéronefs, engins spatiaux et pièces : 1,5 %
  • Plastiques : 1,4 %

Dialogue économique de haut niveau (DEHN) entre le Canada et le Mexique

Messages supplémentaires

Mise à jour

Le 6 octobre 2022, la secrétaire à l'Économie du Mexique, Tatiana Clouthier Carrillo, a démissionné. Le président mexicain a annoncé la nomination de Raquel Buenrosto au poste de nouvelle secrétaire.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Le Mexique représente l'une des relations économiques les plus importantes du Canada, avec des échanges bilatéraux de marchandises d'une valeur de 41,6 milliards de dollars en 2021. Cette année-là, le Mexique était le troisième partenaire commercial du Canada pour les marchandises, après les États-Unis et la Chine. En outre, le Canada était le troisième investisseur au Mexique, avec 25 milliards de dollars en 2021.

Les relations commerciales continuent de croître depuis la mise en œuvre de l'Accord Canada-États-Unis-Mexique. La mise en œuvre de l'ACEUM se déroule bien dans l'ensemble, mais certains irritants bilatéraux existent (p. ex. les règles d'origine pour les pièces principales des automobiles et le crédit d'impôt pour les véhicules électriques).

Le Canada a accueilli la Commission du libre-échange (CLE) de l'ACEUM lors d'une réunion en format hybride à Vancouver en juillet 2022. Cette réunion annuelle a été l'occasion pour les ministres responsables du commerce du Canada, des États-Unis et du Mexique de recevoir des mises à jour des fonctionnaires sur les progrès réalisés dans le cadre des travaux en cours de la commission, ainsi que pour les ministres de fournir une orientation pour l'avenir.

Enjeux liés aux mines Canada-Mexique

Messages supplémentaires

Mise à jour

Le gouvernement fédéral mexicain a apporté des modifications à la loi sur les mines en avril 2022, nationalisant de fait le lithium et créant une nouvelle incertitude dans le secteur. Le 23 août 2022, le gouvernement mexicain a publié un décret créant une nouvelle société d'État décentralisée appelée Litio para Mexico, ou LitioMx comme elle sera appelée. La Chambre des mines du Mexique (CAMIMEX) a contesté les récents changements apportés à la loi sur les mines devant les tribunaux au nom de tous ses membres et un groupe de sénateurs de l'opposition conteste la constitutionnalité de ces changements.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Le Canada abrite près de la moitié des sociétés minières et d'exploration minière cotées en bourse dans le monde, et nombre d'entre elles ont des activités importantes dans le monde, notamment au Mexique.

Conduite responsable des activités commerciales

Le gouvernement du Canada s'attend à ce que les entreprises canadiennes qui exercent des activités à l'étranger se conforment à toutes les lois pertinentes, respectent les droits de la personne dans le cadre de leurs activités et adoptent des pratiques exemplaires et des lignes directrices respectées à l'échelle internationale sur la conduite responsable des activités commerciales, comme les Principes directeurs des Nations Unies relatifs aux entreprises et aux droits de l'homme et les Principes directeurs de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) à l'intention des entreprises multinationales. La conduite responsable des activités commerciales est au cœur de nombreuses priorités pour le Canada, comme le respect des droits de la personne, la lutte contre le changement climatique, le commerce inclusif, la défense des droits des peuples autochtones et le renforcement de notre politique d'aide internationale féministe. Au Canada, et dans de nombreuses compétences où elles opèrent, les entreprises canadiennes suivent la norme Vers le développement minier durable (VDMD) de l'Association minière du Canada. Il s'agit de la première norme de durabilité minière au monde et elle est considérée comme une meilleure pratique mondiale. Elle comprend un ensemble d'outils et d'indicateurs pour stimuler le rendement et garantir que les risques liés à l'exploitation minière sont gérés de manière responsable.

Les entreprises canadiennes mènent leurs activités au Mexique avec le même niveau d'engagement qu'au Canada en ce qui concerne les meilleures pratiques de conduite responsable des activités commerciales. Elles contribuent à la croissance économique et à la création d'emplois, à la réduction de la pauvreté et à la promotion de l'inclusion sociale. Les sociétés minières canadiennes ont joué un rôle important dans l'amélioration du bien-être socio-économique des collectivités, notamment en investissant dans les ressources médicales, l'amélioration des routes et le soutien social.

Réforme du secteur de l’énergie au Mexique

Contexte

L'énergie est un secteur fortement nationalisé au Mexique. En 2013-2014, le Mexique a mené une série de réformes en promulguant la loi sur l'industrie de l'électricité (LIE), qui a permis aux entreprises privées et étrangères de participer au marché de l'électricité en tant que producteurs d'électricité. La LIE avait pour but d'inciter les investissements dans le développement et l'élargissement du réseau national du Mexique, de même que de stimuler la transition du pays vers les énergies renouvelables.

Au cours des deux dernières années, l'administration AMLO a pris des mesures réglementaires, des décrets et des actions administratives pour donner la priorité à l'énergie produite par la Commission fédérale de l'électricité (CFE), entreprise publique, par rapport aux entreprises privées. Les efforts législatifs déployés en 2021 pour annuler la libéralisation et soutenir la CFE ont été bloqués par le secteur privé qui a demandé des injonctions aux tribunaux mexicains. Le 17 avril 2022, une tentative de modification de la constitution mexicaine visant à mettre en œuvre les réformes de 2021 n'a pas obtenu la majorité des deux tiers requise au congrès.

Le statut des réformes de 2021 étant soumis aux décisions des tribunaux en matière d'injonctions, le secteur mexicain de l'électricité ne dispose pas d'un cadre juridique clair et stable. Bien que les réformes aient été arrêtées sur papier, les entreprises signalent que le gouvernement continue de prendre des mesures administratives qui appliquent les objectifs de ses réformes dans la pratique.

Effets sur les entreprises canadiennes

Des actifs canadiens d'une valeur de 4,1 milliards de dollars américains risquent de ne pas pouvoir fonctionner pleinement ou d'être limités dans leur capacité à continuer de fournir de l'électricité au réseau national et aux consommateurs. Bien que le gouvernement applique ses mesures sous couvert de fiabilité et de sécurité énergétique, l'industrie estime que les actions du Mexique pourraient entraîner des pénuries d'électricité susceptibles de nuire aux chaînes d'approvisionnement nord-américaines, en plus d'entraver l'atteinte des objectifs en matière de changement climatique.

Le Canada a entrepris des démarches auprès du Mexique pour encourager l'administration à résoudre les problèmes auxquels sont confrontées les entreprises canadiennes. La question a été soulevée au niveau des dirigeants et des ministres, notamment entre les ministres du commerce, des affaires étrangères, de l'environnement, des ressources naturelles et de l'industrie.

Règlement des différends dans le cadre de l’ACEUM

Le 20 juillet, le Canada et les États-Unis ont demandé la tenue de consultations en vertu du chapitre 31 de l'ACEUM concernant les réformes énergétiques du Mexique. Les parties ont tenu deux séries de consultations à ce jour : le 23 août (virtuelles) et les 28 et 29 septembre (Mexico). Bien que les discussions aient été constructives, le Mexique a clairement indiqué son intention de poursuivre ses objectifs de réforme du secteur de l'électricité. Le Canada et les États-Unis attendent des propositions du Mexique concernant les prochaines étapes.

C. Organisation mondiale du commerce

Réforme de l’Organisation mondiale du commerce

Faits et chiffres à l’appui

Le Groupe d’Ottawa compte 14 membres : l’Australie, le Brésil, le Canada, le Chili, l’UE, le Japon, le Kenya, la Corée, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, la Norvège, la Suisse, Singapour et le Royaume-Uni.

Contexte

Le Canada joue un rôle international de premier plan dans la réforme de l’OMC. Cela comprend la direction du Groupe d’Ottawa, qui compte 14 membres l’OMC aux vues similaires. Ce mécanisme a été créé en 2018 pour aider à cette réforme, y compris les efforts pour rendre l’OMC plus efficiente et efficace. Il plaide aussi pour le maintien et le renforcement du système de règlement des différends, en plus de chercher à redynamiser la fonction de négociation de l’OMC.

Le Groupe d’Ottawa joue un rôle clé en vue de dégager des idées et des propositions susceptibles de recueillir la plus large adhésion possible des membres de l’Organisation. En raison de la diversité et de la représentativité de ses membres, le Groupe est particulièrement bien placé pour exercer le leadership pragmatique et créatif dont l’OMC a besoin.

Lors de la douzième Conférence ministérielle de l’OMC (CM12), les membres se sont entendus sur le langage relatif à la réforme de l’OMC dans le document définitif, où ils ont réaffirmé les principes fondateurs de l’OMC et se sont engagés à mettre en place un processus ouvert et inclusif pour réformer toutes ses fonctions, du règlement des différends à la négociation en passant par la délibération et le suivi. Les membres se sont engagés à avoir un système de règlement des différends qui fonctionne bien et qui soit accessible à tous les membres d’ici 2024. Le Canada et ses partenaires du Groupe d’Ottawa ont travaillé à une déclaration forte sur la réforme de l’OMC en vue de réaffirmer leur engagement à faire progresser les travaux sur les trois piliers : la transparence, les négociations et le règlement des différends.

Outre le Groupe d’Ottawa, le Canada participe activement aux négociations multilatérales de l’OMC relatives aux subventions à la pêche et à l’agriculture. Le Canada participe aussi activement aux négociations plurilatérales sur les nouvelles règles devant régir le commerce électronique et sur la facilitation des investissements au service du développement. Nous veillons en outre à ce que les travaux de réforme de l’OMC portent sur des questions émergentes, telles que le commerce et l’égalité des genres de même que la durabilité commerciale et environnementale.

Processus de règlement de différends et Arrangement multipartite et provisoire d’appel-arbitrage de l’OMC

Messages supplémentaires

Mise à jour

Alors que les États-Unis ont des préoccupations de longue date concernant l’organe d’appel, la représentante américaine au commerce Katherine Tai tarde à apporter des éclaircissements sur les réformes précises que les États-Unis chercheront à obtenir en matière de règlement de différends. En mai 2022, les États-Unis ont lancé un processus informel au niveau technique à Genève. Dans ce contexte, les délégués discutent de leurs intérêts en matière de règlement de différends ainsi que d’approches conceptuelles pour tenir compte de ces intérêts. Le processus informel devrait se terminer à la fin de l’année 2022, et les prochaines étapes pourront alors être envisagées.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

L’un des principaux objectifs du Canada est de disposer d’un système de règlement de différends qui permette l’application rapide des règles de l’OMC. L’impasse concernant l’organe d’appel, qui est attribuable au blocage par les États-Unis de la nomination des membres de l’organe d’appel, empêche le système de règlement de différends de l’OMC de fonctionner pleinement depuis décembre 2019.

Résultats de la 12e conférence ministérielle de l’OMC (CM12)

Contexte

La 12e Conférence ministérielle (CM12) de l’OMC a eu lieu du 12 au 17 juin 2022 à Genève. La conférence ministérielle de l’OMC est l’organe décisionnel principal de l’OMC et se tient généralement tous les deux ans (la dernière MC, soit la CM11, s’est tenue en décembre 2017).

La directrice générale de l’OMC et les ministres ont livré un ensemble de résultats multilatéraux qui se sont concentrés sur des enjeux ciblés d’importance pour le patrimoine planétaire et public. Il s’agit notamment de ceux-ci :

Il reste un certain nombre d’obstacles à surmonter dans le cadre des travaux menant à la prochaine conférence ministérielle (CM13, qui aura lieu à la fin de 2023). Le Canada continuera de collaborer avec tous les membres de l’OMC pour veiller à ce que l’on poursuive les travaux importants, que l’on mette en œuvre les résultats convenus, que l’on concrétise des réformes sur le terrain et que tous reviennent pour trouver d’autres moyens de favoriser la coopération commerciale.

Propriété intellectuelle et équité en matière de vaccins

Points supplémentaires

Mise à jour

Lors de la douzième Conférence ministérielle de l'OMC le 17 juin 2022, les ministres ont convenu d'une décision ministérielle sur l'Accord sur les ADPIC (par exemple, la dérogation sur les ADPIC). La dérogation à l'Accord sur les ADPIC permet aux pays en développement Membres éligibles d'autoriser l'utilisation de l'objet protégé par brevet des vaccins contre la COVID-19 pour lutter contre la pandémie, et comprend des clarifications concernant les engagements de ces Membres dans le cadre de l'Accord sur les ADPIC de l'OMC. La décision, qui a une durée de cinq ans, engage également les membres de l'OMC à examiner l'opportunité d'étendre le champ d'application de la décision au-delà des vaccins, pour couvrir les brevets pour la production et la fourniture de diagnostics et de thérapies COVID-19 avec une décision ministérielle dès que 17 décembre 2022. Le Conseil des ADPIC de l’OMC continuera de discuter de cette question lors de réunions formelles et informelles d'ici la date limite du 17 décembre.

Faits et chiffres à l’appui

o Le Canada fera don de l'équivalent de 200 millions de doses de vaccin d'ici la fin de l'année.o Le Canada a versé environ 625 millions de dollars pour accroître la demande, la distribution et la livraison de vaccins et renforcer les systèmes de santé dans les pays, y compris l’Initiative mondiale pour l’équité vaccinale du Canada (IMEVCan) de 200 millions de dollars.o Afin d'améliorer la capacité locale de fabrication de vaccins en Afrique, le Canada a versé 15 millions de dollars pour soutenir les efforts de l'Organisation mondiale de la santé et du Medicines Patent Pool visant à établir un centre de transfert et de fabrication de technologie d'ARNm en Afrique du Sud.

D. Accords commerciaux sur le numérique

Accord de partenariat pour l’économie numérique

Points supplémentaires

Mise à jour

Le 9 mai 2022, le Canada a officiellement informé les parties à l'APEN de son intérêt à adhérer à l'Accord. Le 22 mai 2022, le Canada a annoncé qu'il avait soumis une demande officielle de lancement de négociations en vue de l'adhésion du Canada à l'APEN. Le 24 août 2022, les Parties à l'APEN ont établi un groupe de travail sur l'adhésion (GTA) pour le Canada. Ce groupe de travail sera présidé par la Nouvelle-Zélande.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

L'APEN a été signé entre la Nouvelle-Zélande, Singapour et le Chili le 12 juin 2020, et est officiellement entré en vigueur le 7 janvier 2021. L'APEN s'appuie sur les engagements existants en matière d'accords commerciaux que les parties à l'APEN ont inclus dans les chapitres sur le commerce électronique de leurs ALE, tels que l'accord global et progressif pour le partenariat Trans pacifique (PTPGP). L'APEN est un accord autonome, "plurilatéral ouvert", auquel d'autres membres de l'OMC peuvent adhérer et qui aborde une série de questions émergentes liées à l'économie numérique, notamment l'intelligence artificielle, les identités numériques et l'inclusion numérique.

Les parties APEN ont plaidé pour que d'autres pays adhèrent à l'accord. La Corée du Sud a officiellement notifié à la Nouvelle-Zélande, qui agit en tant que dépositaire de l'Accord, son intention de rejoindre l'APEN le 13 septembre 2021. Ainsi, le processus d'adhésion de la Corée à l'APEN est maintenant officiellement en cours. En outre, le 1er novembre 2021, la Chine a demandé à adhérer à l'APEN.

Le 9 décembre 2020, le Canada a officiellement notifié les parties de l'APEN de son intérêt à entamer des discussions exploratoires en vue de son adhésion potentielle à l'Accord par le biais d'une lettre de notification adressée à la Nouvelle-Zélande. Le Canada a annoncé publiquement sa notification par l'intermédiaire des canaux de médias sociaux d'Affaires mondiales Canada le 15 décembre sur Twitter et Facebook. Toutes les parties APEN ont publiquement soutenu la demande du Canada.

Le Canada a engagé sa première discussion exploratoire avec les parties APEN le 16 février et la seconde le 20 avril 2021.

Le 19 mars 2021, le gouvernement du Canada a lancé des consultations publiques sur l'éventuelle adhésion du Canada à l'APEN. La période de consultation s'est terminée le 3 mai 2021 avec une réponse positive des parties prenantes canadiennes.

Les parties de l'APEN ont annoncé la création du groupe de travail sur l'adhésion de la Chine le 17 août 2022. Le groupe de travail pour l'adhésion de la Corée du Sud a été établi plus tôt dans l'année et les négociations sont en cours.

Élaboration d’un accord type canadien sur le commerce numérique

Points supplémentaires

Mise à jour

Le 15 juillet 2022, le gouvernement du Canada a lancé des consultations publiques pour recueillir des avis sur l'initiative visant à élaborer un modèle d'ACN canadien. La période de consultation était de 60 jours et se terminait le 13 septembre 2022. Jusqu'à présent, un total de 15 soumissions écrites a été reçues des intervenants et des partenaires, principalement des associations industrielles, mais aussi des entreprises, des universités et des provinces.

Les réponses étaient favorables à l'initiative. Les parties prenantes identifiant les sujets généraux et les dispositions spécifiques qu'elles aimeraient voir inclus dans un modèle d'ACN. Un thème commun aux soumissions écrites était l'importance d'inclure des dispositions qui soutiennent la libre circulation des données à travers les frontières. Deux intervenants ont soulevé la question du traitement des industries culturelles, cherchant à s'assurer qu'un ACN ne devrait pas limiter la capacité du Canada à imposer des mesures sur le commerce numérique qui favorisent l'expression culturelle canadienne.

Contexte

L'approche du Canada en matière de commerce numérique a consisté à trouver un équilibre approprié entre la facilitation du commerce, tout en veillant à ce que le Canada et les autres pays puissent continuer à poursuivre des objectifs légitimes de politique publique. Conformément à cette approche, les types de dispositions que l'on envisage d'inclure dans un modèle d'ACN relèvent des cinq catégories suivantes : facilitation de l'utilisation du commerce électronique ; élimination des obstacles spécifiques au commerce électronique ; protection des consommateurs en ligne ; activités de coopération et de promotion ; et inclusion numérique/développement.

E. Service des délégués commerciaux

Aperçu du service des délégués commerciaux

Messages supplémentaires

Faits et chiffres

Contexte

Le SDC aide les entreprises canadiennes à accroître leurs exportations et à diversifier leurs marchés ; facilite l’investissement direct étranger au Canada ; aide à établir des partenariats de recherche et d’innovation; et aide à recruter des étudiants internationaux.

Le SDC compte plus de 1 500 employés au sein d’Affaires mondiales Canada. Près de 1 000 d’entre eux, dont les deux tiers sont des employés locaux, sont répartis dans plus de 150 bureaux dans le monde. Au Canada, 140 employés sont répartis dans six bureaux régionaux et environ 400 autres dans la région de la capitale nationale.

Le SDC aide les entreprises canadiennes à prendre de l’expansion à l’échelle internationale en fournissant des renseignements d’affaires et opportunités de co-innovation, en les présentant à des clients et des partenaires internationaux, en communiquant des occasions d’affaires, en contribuant à résoudre des problèmes, en organisant des événements et programmes(comme les Accélérateurs technologiques canadiens) pour appuyer et promouvoir les entreprises canadiennes et en fournissant du financement par l’entremise de ses programmes. Le SDC facilite également les partenariats entre les organismes de recherche canadiens et étrangers qui mènent souvent à des produits et services commercialisables.

Le SDC travaille en collaboration avec d’autres organismes fédéraux et provinciaux qui œuvrent dans les secteurs du commerce et de l’investissement, notamment Exportation et développement Canada, la Corporation commerciale canadienne et Investir au Canada.

Le Canada a conclu 15 accords ou arrangements pour promouvoir la coopération en science, technologie et innovation (STI) avec des partenaires clés, dont le Royaume-Uni, l'UE, la France, l'Allemagne, le Japon et la Corée du Sud. Le SDC s’efforce de promouvoir les accords de libre-échange (ALE) [CAVIARDÉ] l’AECG, l’ACEUM et le PTPGP.

CanExport fournit plus de 33 millions de dollars par année pour aider les PME canadiennes à diversifier leurs exportations ; les associations poursuivent des activités de développement des affaires internationales ; les innovateurs développent des partenariats en recherche et développement sur les marchés étrangers ; et les communautés attirent les investissements

Le SDC favorise le commerce inclusif et la diversité des exportateurs canadiens en soutenant les entreprises à fort potentiel et à forte croissance et les groupes sous-représentés par le biais de délégations commerciales ciblées et d'autres opportunités de développement commercial.

En raison des restrictions de voyage et des protocoles de lutte contre la COVID-19 en vigueur dans les différentes régions, le SDC s’est tourné vers des missions commerciales virtuelles pour aider les entreprises canadiennes à survivre à la pandémie et à se remettre de ses répercussions économiques. Au cours des deux dernières années, la ministre Ng a dirigé des missions commerciales virtuelles en France, en Corée du Sud, en Afrique du Sud, au Botswana, au Sénégal et en Côte d’Ivoire.

Soutien du SDC au secteur des technologies propres

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Stratégie de promotion du commerce international pour les technologies propres
Capacité du SDC d’attirer l’IDE dans le secteur des technologies propres
Promotion des accords de libre-échange (ALE) dans le secteur des technologies propres par le SDC
Programme de l’Accélérateur technologique canadien (ATC) pour les technologies propres
Soutien des programmes CanExport au secteur des technologies propres (depuis 2016)
Programme canadien de l’innovation à l’international (PCII) – Technologies propres

Diversification commerciale et chaînes d’approvisionnement

Messages supplémentaires

Contexte

Le gouvernement du Canada est déterminé à aider les entreprises canadiennes à diversifier leurs exportations et à croître sur les marchés internationaux. Près des deux tiers du PIB du Canada étant liés au commerce international, ces efforts aideront à assurer un avenir économique durable et inclusif.

Des chaînes d’approvisionnement mondiales sécurisées sont essentielles aux priorités de diversification commerciale du Canada et à la transition vers une économie à faible émission de carbone. Réduire la dépendance à l’égard d’un marché unique en sécurisant, en élargissant ou en trouvant d’autres réseaux de fournisseurs et d’autres destinations d’exportation aidera les entreprises canadiennes à éviter les perturbations dans les chaînes d’approvisionnement et à renforcer leur capacité d’exporter vers des marchés en croissance. De plus, renforcer le leadership du Canada en matière de minéraux essentiels grâce à ses partenariats internationaux permettra d’assurer la sécurité des chaînes d’approvisionnement et de veiller à ce que le Canada profite de l’économie de l’avenir.

Plusieurs ministres ont été chargés, dans leurs lettres de mandat, de « renforcer et de sécuriser les chaînes d’approvisionnement essentielles ». Des mesures uniformes et globales pour atteindre cet objectif comprendront une dimension nationale (p. ex. le renforcement de la capacité nationale, le renforcement d’un environnement favorable) et une dimension internationale (p. ex. le renforcement du commerce libre et ouvert, la diversification des chaînes d’approvisionnement essentielles, l’établissement de partenariats de confiance tel que la Feuille de route États-Unis–Canada).

Programme de financement CanExport

Messages supplémentaires

Mises à jour

Les programmes CanExport PME and Innovation sont actuellement en pause jusqu’à nouvel avis, puisqu’il est estimé que les fonds disponibles pour l’année financière en cours, ont tous été alloués. Les efforts entamés pour croître les taux de participation ont entraîné une augmentation du nombre de demandes de financement de presque 200% au cours des 3 dernières années. Le programme CanExport Investissement des communautés est maintenant ouvert jusqu’au 2 novembre 2022 et peut recevoir des demandes de financement en IDE pour l’année financière 2023-24. Quant au programme CanExport Associations celui-ci lancera son appel de propositions le 29 novembre 2022, pour des projets ayant lieu durant l’année financière 2023-24.

Faits et chiffres à l’appui (depuis la création du programme en janvier 2016) CanExport PME

CanExport Innovation
CanExport Associations
CanExport Investissement des communautés

Contexte

Créé en 2016, le programme CanExport du Service des délégués commerciaux est composé de quatre sous-programmes : CanExport PME, CanExport Associations, CanExport Innovation et CanExport Investissements des communautés. Le financement est basé sur un partage des coûts avec le bénéficiaire. Selon le sous-programme, CanExport peut couvrir jusqu’à 50 % ou 75 % des dépenses admissibles.

Suite à l’augmentation exponentielle de la demande de financement de CanExport au cours des dernières années, CanExport Associations et PME ont mis à jour leur formule de partage des coûts de financement, de 75:25 à 50:50, de manière à élargir le nombre d’entreprises exportatrices canadiennes pouvant être soutenues financièrement par le programme.

CanExport a lancé un examen de l’ACS+ de son programme (en cours). L’objectif de cette initiative est d’identifier les causes potentielles pouvant limiter l’accès et le taux de participation au programme des exportateurs ayant été traditionnellement sous-représentés en commerce international.

F. Ombudsman canadien de la responsabilité des entreprises/conduite responsable des entreprises

Ombudsman canadien de la responsabilité des entreprises

Messages supplémentaires

Contexte

En 2018, le gouvernement a annoncé la création du poste d’ombudsman canadien de la responsabilité des entreprises (OCRE) afin de renforcer davantage l’approche du Canada en matière de conduite responsable des entreprises (CRE). Le mandat de l’OCRE est décrit dans un décret et énonce les activités suivantes :

Le mandat de l’OCRE est axé sur les violations présumées des droits de la personne dans des secteurs précis (mines, pétrole et gaz et vêtements) et il a la capacité de recevoir des plaintes et d’entreprendre un examen de sa propre initiative.

En mars 2021, l’OCRE a ouvert un portail de plaintes en ligne. L’OCRE a indiqué qu’au cours du premier trimestre de 2022-2023, 15 nouvelles plaintes ont été reçues (12 dans le secteur du vêtement et 3 dans le secteur minier). Il a indiqué que l’évaluation de la recevabilité de ces plaintes est toujours en cours.

Le Point de contact national, l’autre mécanisme non judiciaire de règlement des différends du Canada, a pour mandat de promouvoir les Principes directeurs de l’OCDE et de faciliter le dialogue et la médiation en ce qui concerne les plaintes déposées contre des entreprises canadiennes au Canada et à l’étranger, dans tous les secteurs et pour un éventail de questions, concernant la divulgation, le travail, les droits de la personne, l’environnement, la corruption, les intérêts des consommateurs, la science, la technologie et la concurrence.

Conduite responsable des entreprises

Contexte

Le Canada souscrit à l’objectif de la conduite responsable des entreprises (CRE). En effet, nous attendons des entreprises canadiennes actives à l'étranger qu'elles respectent les normes les plus élevées en matière de respect des droits de la personne, de respect de la loi et de conduite des activités conformément aux normes internationales et aux valeurs canadiennes.

La nouvelle stratégie de conduite responsable pour les entreprises canadiennes actives à l'étranger a été lancée le 28 avril 2022. Elle renforce l'approche équilibrée du Canada à l'égard de la CRE, qui comprend des mesures préventives, une législation dans certains domaines et l'accès à un mécanisme de règlement non judiciaire des différends. Elle s'applique à toutes les entreprises canadiennes, quels que soient leur taille, leur secteur ou leur champ d'activité, et introduit de nouveaux outils (outil d'atténuation des risques, attestation numérique de CRE, norme canadienne de diligence raisonnable) et de nouvelles initiatives (réseau des champions de la CRE). Elle s'appuie sur des facilitateurs pour soutenir la mise en œuvre, notamment un engagement continu des parties prenantes, un plan d'action concret et un cadre de mesure du rendement.

Sur le plan de la prévention, le gouvernement du Canada vise à fournir des directives claires sur les mesures que les entreprises canadiennes peuvent prendre pour atténuer les risques dans divers marchés, ainsi qu'à faire connaître les outils disponibles à l’appui des efforts des entreprises. En outre, le gouvernement du Canada approuve et promeut les normes et les lignes directrices de CRE, notamment les Principes directeurs de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) à l'intention des entreprises multinationales et les Principes directeurs des Nations Unies relatifs aux entreprises et aux droits de l'homme.

Le Canada a également adopté des lois portant sur des questions cruciales liées à la CRE, dont la corruption, la transparence et, plus récemment, le travail forcé (par le biais de modifications apportées en juillet 2020 à la Loi sur le tarif des douanes, qui rendent illégale l'importation de produits fabriqués entièrement ou en partie grâce au travail forcé).

En ce qui concerne le règlement des différends, le gouvernement du Canada offre deux mécanismes non judiciaires de règlement des différends :

G. Exportation et développement Canada

Exportation et développement Canada

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Exportation et développement Canada (EDC) est une société d’État et l’organisme de crédit à l’exportation du Canada. La Loi sur le développement des exportations confère à EDC le mandat d’appuyer et de développer, directement ou indirectement, le commerce extérieur du Canada, ainsi que la capacité du Canada d’y participer et de profiter des débouchés offerts sur le marché international.

EDC offre un éventail de services de financement du commerce extérieur et de gestion des risques, y compris de l’assurance-crédit à court terme, des prêts directs, des garanties de prêt et du soutien au cautionnement. Les activités quotidiennes d’EDC sont indépendantes du gouvernement. EDC est dirigée par un président et un conseil d’administration chargés de mettre en œuvre les directives du ministre de la Petite Entreprise, de la Promotion des exportations et du Commerce international.

En tant que société d’État, EDC est tenue, en vertu de la Loi sur la gestion des finances publiques, de rendre compte de ses activités afin de faire approuver son orientation stratégique et ses pouvoirs d’emprunt par le ministre du Commerce international, le ministre des Finances et le Conseil du Trésor.

EDC est financièrement autonome et compte plus de 1 800 employés. La société a son siège social à Ottawa et compte 21 bureaux régionaux dans tout le Canada, ainsi que 21 représentations internationales (partageant les locaux de missions du Canada). En 2021, EDC a servi 29 800 entreprises canadiennes (14 769 dans le domaine des finances et 18 301 dans le domaine des connaissances) et a facilité des exportations et des investissements d’une valeur totale de 111 milliards de dollars.

Compte du Canada

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Le Compte du Canada a été créé en 1969 en vertu de l’article 23 de la Loi sur le développement des exportations. Il s’agit d’un programme qui est administré par Exportation et développement Canada (EDC) qui permet au gouvernement de fournir un soutien aux exportateurs lorsque ce soutien dépasserait autrement la capacité financière ou de risque d’EDC sur son compte d’entreprise. La source des fonds pour les opérations du Compte du Canada est le Trésor, et les risques sont assumés par le gouvernement du Canada. L’approbation du premier ministre et de la ministre des Finances est requise pour toutes les opérations du Compte du Canada. À la suite de cette approbation, la ministre du Commerce international, en accord avec la ministre des Finances, doit approuver une autorisation permettant à EDC de procéder à l’opération.

Soutien d’Exportation et développement Canada aux industries à fortes émissions de carbone

Messages supplémentaires

Mise à jour

Depuis qu’il s’est engagé à atteindre l’objectif de zéro émission nette d’ici 2050 en 2021, Exportation et développement Canada a élaboré une approche scientifique afin de fixer ses objectifs sectoriels pour 2030, en commençant par deux secteurs représentant une part importante de son portefeuille de financement et des émissions associées : les compagnies aériennes et le pétrole et le gaz en amont.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

En 2019, EDC a adopté une politique sur les changements climatiques qui l’engage à : 1) mettre fin à son soutien aux nouveaux projets liés au charbon; 2) mesurer l’intensité carbonique de son portefeuille de prêts et fixer des objectifs de réduction de l’exposition aux secteurs à forte intensité carbonique; 3) accroître la transparence en ce qui concerne les risques liés au climat; et, 4) intégrer les considérations climatiques, comme l’intensité carbonique, dans les processus d’évaluation des risques d’EDC pour les transactions.

Le premier objectif d’intensité carbonique d’EDC, fixé en 2019, consistait à réduire de 15 % sur cinq ans son exposition aux secteurs à plus fortes émissions de carbone par rapport aux niveaux de référence du 31 décembre 2018. La société a atteint cet objectif en 2020 et, en 2021, elle s’est fixé comme objectif pour 2023 de réduire son de 40 % par rapport aux niveaux de 2018 son soutien financier aux six secteurs à plus fortes émissions de carbone.

En 2021, à l’occasion des réunions du G7 et de la 26e Conférence des Parties, le Canada a souscrit à des déclarations visant à cesser tout nouveau soutien public direct au secteur international des combustibles fossiles non exploités d’ici la fin de 2022, sauf dans des circonstances limitées conformes aux objectifs de l’Accord de Paris. Le gouvernement peaufine actuellement ses plans de mise en œuvre détaillée de ces engagements, qui s’appliqueront également aux mesures de soutien fournies par EDC.

Compte d’urgence d’entreprise du Canada

Messages supplémentaires

Mise à jour

Le 12 janvier 2022, la vice-première ministre et la ministre du Commerce international ont annoncé que la date limite pour le remboursement des prêts au titre du CUEC permettant l’exonération du remboursement d’une partie du prêt a été repoussée du 31 décembre 2022 au 31 décembre 2023 pour tous les emprunteurs admissibles en règle.

Le 4 avril 2022, l’ARC a été désignée pour aider Exportation et Développement Canada, l’administrateur du programme du CUEC, à recouvrer les prêts en défaut accordés en vertu du programme du CUEC.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Le programme du CUEC était accessible aux petites entreprises et aux organismes à but non lucratif canadiens d’avril 2020 au 30 juin 2021 et a aidé 898 000 petites entreprises et organismes à but non lucratif, un soutien financier totalisant plus de 49 milliards de dollars. EDC administre le programme du CUEC au nom du gouvernement du Canada et travaille avec plus de 230 institutions financières canadiennes pour fournir un soutien aux entreprises exportatrices et non exportatrices. Le programme a joué un rôle central pour aider les petites entreprises et les organismes à but non lucratif canadiens à composer avec la pandémie et à demeurer résilients.

En raison des défis économiques qui perdurent et auxquels les petites entreprises canadiennes sont confrontées, le gouvernement a repoussé d’un an la date limite de remboursement des prêts au titre du CUEC, soit jusqu’au 31 décembre 2023. Le 11 octobre 2022, les institutions financières ont commencé à aviser tous les clients au titre du CUEC de la nouvelle date de remboursement, des modalités et de l’admissibilité à l’exonération du remboursement liées à leur compte.

H. Autres

Section H : Note sur les technologies financières pour la comparution de MINT devant le CIIT

Mise à jour

L’industrie canadienne fintech continue de démontrer des niveaux remarquables d’investissement et de partenariats au sein d’entreprises en démarrage et d’entreprises à un stade plus avancé. La pandémie COVID-19 a accéléré la transformation numérique, notamment dans le domaine des paiements numériques et du commerce en ligne transfrontalier. Cette transformation a entraîné d’autres changements réglementaires à l’échelle provinciale et fédérale, non seulement dans le secteur des paiements, mais également dans celui des cryptomonnaies et des chaînes de blocs. L’honorable ministre du Tourisme et ministre associé des Finances, Randy Boissonnault, se penche actuellement sur les moyens de développer davantage le système bancaire ouvert du Canada à la suite des recommandations formulées dans le rapport final publié à l’été 2021 par le Comité consultatif sur un système bancaire ouvert.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Accord de coopération économique et commerciale avec les peuples autochtones (ACECPA)

Points supplémentaires

Mise à jour

Maintenant que l’accord est entré en vigueur, des représentants des économies visées par l’ACECPA se coordonnent avec les peuples autochtones de leurs économies pour former l’organe intérimaire qui permettra d’établir, d’ici mars 2023, les structures de gouvernance de l’ACECPA, dont fait partie le Conseil de partenariat de l’ACECPA. Une fois ces structures établies, des activités de coopération seront conçues et réalisées en partenariat avec les représentants autochtones, par l’intermédiaire du Conseil de partenariat de l’ACECPA. L’objectif sera d’échanger des connaissances et de pratiques exemplaires et d’accroître la participation des peuples autochtones à l’économie et au commerce. Une autre priorité sera de faire la promotion de l’accord au sein des économies de l’APEC et au-delà afin de les inciter à y adhérer.

Contexte

Les négociations en vue de l’ACECPA ont été inspirées par le Groupe d’action pour le commerce inclusif (GACI), composé du Canada, du Chili et de la Nouvelle-Zélande, après les négociations fructueuses et la signature de l’Arrangement mondial sur le commerce et le genre en août 2020. Le GACI était prêt à entamer des discussions en vue d’un accord mondial sur le commerce et les peuples autochtones, mais la Nouvelle-Zélande a proposé d’utiliser sa position à la présidence de l’APEC pour 2021 afin d’inclure un plus grand nombre d’économies de l’APEC dans la négociation de l’ACECPA.

L’ACECPA s’inscrit dans l’approche inclusive du Canada en matière de commerce – qui vise à faire en sorte que les groupes sous-représentés dans le commerce, comme les Autochtones, puissent bénéficier davantage du commerce et y participer – et en fait la promotion. Il établit un cadre pour faciliter la coopération entre les économies participantes afin de cerner et d’éliminer les obstacles au renforcement du pouvoir économique des peuples autochtones et à leur participation au commerce. L’accord n’établit pas de nouveaux droits, mais se veut un complément à la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, en plus de contribuer à la réconciliation, au développement durable, à une prospérité économique inclusive et à la reprise économique après la pandémie de COVID-19.

Promotion du commerce inclusif

Points supplémentaires

Mise à jour

Fort de son expérience en matière d'aide aux femmes exportatrices pour accéder aux marchés mondiaux, le SDC propose désormais un nombre croissant d'initiatives ciblées pour tous les exportateurs sous-représentés. Au cours de cet exercice financier, le SDC prévoit ou soutient environ 70 initiatives pour les exportateurs sous-représentés dans 32 marchés différents.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Le SDC s'est efforcé de relever les défis spécifiques auxquels sont confrontées les entreprises appartenant à des femmes par le biais de programmes ciblés. Il a notamment organisé des missions commerciales de femmes sur les marchés internationaux.

Le SDC offre également aux femmes chefs d’entreprise des opportunités de participer et d’être conférencière à des conférences d’envergure ce qui leur permet de se faire connaître en tant que leaders dans la sphère économique. Par exemple, le SDC mène une délégation de femmes à Go for the Greens, une conférence de développement commercial de haut niveau à Orlando pour les femmes entrepreneurs qui cherchent des opportunités de diversité des fournisseurs grâce à un accès exclusif aux entreprises, aux agences gouvernementales et aux organisations à but non lucratif. En outre, le programme Accélérateurs technologiques canadiens a mis en œuvre des initiatives visant à promouvoir une plus grande participation des femmes entrepreneurs par le biais de cohortes dédiées et d'offres virtuelles ou hybrides.

Reconnaissant les défis distincts auxquels sont confrontés tous les exportateurs appartenant à des minorités, le SDC a également offert des programmes adaptés aux entreprises prêtes à exporter appartenant à des autochtones, à des entrepreneurs noirs et d’autres groupes racialisés, à des jeunes ou à la communauté 2ELGBTQI+. Cette démarche s'inscrit dans le cadre de la Stratégie de diversification des exportations, qui vise à diversifier non seulement ce que nous exportons et où nous exportons, mais aussi qui exporte.

Les efforts du SDC en matière de promotion inclusive du commerce complètent d'autres initiatives du gouvernement fédéral qui visent à soutenir la croissance des entreprises appartenant à des femmes. Par exemple, Arrangement mondial sur le commerce et le genre (AMCG) reconnaît l'importance de politiques commerciales et d'égalité des sexes qui se soutiennent mutuellement, et cherche à accroître la participation des femmes au commerce dans le cadre d'efforts plus vastes visant à améliorer l'égalité des sexes et l'autonomisation économique des femmes. Cela complète et s'appuie sur d'autres travaux que le gouvernement du Canada a entrepris pour accroître la participation significative des femmes au commerce international, notamment par l'élaboration de la toute première Stratégie pour les femmes en entrepreneuriat (SFE) du Canada. La SFE a été lancée en 2018 et représente une approche de plus de 6 milliards de dollars pour accroître l'accès des entreprises appartenant à des femmes au financement, au talent, aux réseaux et à l'expertise nécessaires au démarrage, à l'expansion et à l'accès à de nouveaux marchés.

I. Matériel supplémentaire

Liste des négociations d'accords commerciaux en cours et des accords commerciaux en vigueur

Négociations d’ALE et négociations de modernisation d’ALE bilatérales et régionales en cours (Total: 8; 7 Négociations; 1 Modernisation)

Appliqué provisoirement (Total: 1)

Accords en vigueur (Total: 14)

Initiatives multilatérales en cours (Total: 4)

Multilatéral (en dehors de l'OMC) (Total: 1)

Récemment conclues plurilatérales et multilatérales (Total: 4)

Négociations actives de l’APIE (Total: 4)

Négociations de l’APIE en vigueur (Total: 38 * à l'exception de l'Équateur)

Liste des voyages et activités de sensibilisation ministériels – Été 2022

Fiche de renseignements sur le commerce entre le Canada et le monde

Tous les chiffres sont exprimés dans une perspective canadienne (CAD, données de Statistique Canada).

Commerce des biens et des services (Base de la balance des paiements)

Valeur (G$)

Variation par rapport à l’année précédente (% sauf indication contraire)

Variation par rapport à 2019 (% sauf indication contraire)

2021

2022

(T1 et T2)

2021

2022

(T1 et T2)*

2021

2022

(T1 et T2)*

Produits

Importations

631,7

365,9

12,4

20,4

2,9

17,4

Exportations

636,3

386,6

21,9

27,1

6,8

29,0

Soldes

4,5

20,7

44,4 G$

20,3 G$

22,9 G$

32,5 G$

Services

Importations

132,1

77,5

0,6

24,7

-21,2

-7,0

Exportations

130,0

72,2

3,3

15,5

-13,1

-1,7

Soldes

-2,1

-5,3

3,4 G$

-5,7 G$

15,9 G$

4,5 G$

Produits et services

Importations

763,8

443,4

10,2

21,2

-2,3

12,3

Exportations

766,3

458,8

18,3

25,1

2,8

22,9

Soldes

2,4

15,4

47,8 G$

14,6 G$

38,8 G$

37,0 G$

Commerce de marchandises, cinq principales catégories de produits (HS2, base douanière)

Valeur (G$)

Variation par rapport à l’année précédente (%)

Variation par rapport à 2019 (%)

20212022 (T1 et T2)20212022 (T1 et T2)*20212022(T1 et T2)*

Importations

Machinerie

88,7

50,6

8,2

15,6

-3,6

7,4

Véhicules et pièces

84,5

49,0

11,3

14,2

-14,8

-7,5

Électronique

58,0

31,9

9,4

21,9

-0,7

14,8

Huiles et combustibles minéraux

38,0

27,4

41,3

65,2

-13,5

26,2

Plastiques

25,7

15,0

20,0

22,3

18,4

34,2

Exportations

Huiles et combustibles minéraux

150,3

117,1

62,9

81,6

14,8

80,4

Véhicules et pièces

57,4

32,2

-7,2

11,3

-29,5

-22,0

Machinerie

41,3

23,1

7,1

16,7

-10,3

-0,9

Pierres précieuses et métaux

30,8

15,0

-0,5

-7,3

6,9

11,6

Bois

28,2

15,3

56,7

-5,5

82,5

89,1

*La variation de 2022 reflète la comparaison entre la somme des valeurs commerciales des T1 et T2 de 2022 et les données correspondantes de 2021 ou 2019.

Commerce des biens et des services (Base de la balance des paiements)

Valeur (G$)

Variation par rapport à l’année précédente (% sauf indication contraire)

Variation par rapport à 2019 (% sauf indication contraire)

20212022 (T1 et T2)20212022 (T1 et T2)*20212022 (T1 et T2)*

Produits

Importations

392,9

225,6

12,2

20,2

0,2

13,7

Exportations

476,7

298,3

26,9

32,9

6,9

33,0

Soldes

83,8

72,7

58,2 G$

35,9 G$

30,2 G$

46,9 G$

Services

Importations

70,5

40,5

-2,5

19,3

-22,6

-10,9

Exportations

73,0

40,3

7,2

14,9

-8,0

3,2

Soldes

2,5

-0,1

6,7 G$

-1,3 G$

14,2 G$

6,2 G$

Produits et services

Importations

463,4

266,1

9,7

20,1

-4,1

9,1

Exportations

549,7

338,6

23,9

30,5

4,6

28,6

Soldes

86,3

72,5

64,8 G$

34,6 $

44,4 G$

53,1 G$

Commerce de marchandises, cinq principales catégories de produits (HS2, base douanière)

Valeur (G$)

Variation par rapport à l’année précédente (%)

Variation par rapport à 2019 (%)

2021

2022

(T1 et T2)

2021

2022

(T1 et T2)*

2021

2022

(T1 et T2)*

Importations

Véhicules et pièces

51,3

30,7

8,6

20,4

-19,1

-10,5

Machinerie

38,2

21,7

2,2

12,0

-12,8

-4,2

Huiles et combustibles minéraux

27,9

20,8

29,3

70,3

-14,6

27,0

Plastiques

17,4

10,3

21,0

25,1

15,0

31,5

Électronique

13,8

8,1

-0,3

20,6

-14,5

0,7

Exportations

Huiles et combustibles minéraux

136,7

104,7

63,2

77,3

14,9

78,1

Véhicules et pièces

50,5

29,3

-9,6

18,4

-31,3

-21,0

Machinerie

32,0

18,2

7,2

19,0

-8,6

1,7

Bois

24,3

13,4

60,5

-7,3

106,4

120,3

Plastiques

19,3

10,7

29,4

18,2

27,5

34,6

*La variation de 2022 reflète la comparaison entre la somme des valeurs commerciales des T1 et T2 de 2022 et les données correspondantes de 2021 ou 2019.

Commerce des biens et des services (Base de la balance des paiements)

Valeur (G$)

Variation par rapport à l’année précédente (% sauf indication contraire)

Variation par rapport à 2019 (% sauf indication contraire)

2021

2022

(T1 et T2)

2021

2022

(T1 et T2)*

2021

2022

(T1 et T2)*

Produits

Importations

238,9

140,3

12,7

20,8

7,7

24,1

Exportations

159,6

88,3

9,0

10,7

6,6

17,0

Soldes

-79,3

-52,0

-13,8 G$

15,6 G$

7,2 G$

14,4 G$

Services

Importations

61,6

37,0

4,3

31,3

-19,5

-2,2

Exportations

57,0

31,9

-1,2

16,2

-18,9

-7,3

Soldes

-4,6

-5,1

-3,2 G$

-4,4 G$

1,6 G$

-1,7 G$

Produits et services

Importations

300,5

177,3

10,9

22,8

0,8

17,5

Exportations

216,6

120,1

6,1

12,1

-1,5

9,4

Soldes

-83,9

-57,1

-17,0 G$

-20,0 G$

-5,6 G$

-16,1 G$

Commerce de marchandises, cinq principales catégories de produits (HS2, base douanière)

Valeur (G$)

Variation par rapport à l’année précédente (%)

Variation par rapport à 2019 (%)

2021

2022

(T1 et T2)

2021

2022

(T1 et T2)*

2021

2022

(T1 et T2)*

Importations

Machinerie

50,5

28,8

13,1

18,5

4,7

18,2

Électronique

44,3

23,7

12,9

22,4

4,6

20,6

Véhicules et pièces

33,2

18,3

15,7

5,2

-7,4

-2,1

Pierres précieuses et métaux

15,6

8,4

-4,3

6,2

60,5

85,3

Produits pharmaceutiques

14,0

8,6

3,5

18,8

6,1

34,1

Exportations

Pierres précieuses et métaux

19,9

9,7

-3,2

-12,3

-8,2

-9,3

Minerais

15,7

6,8

21,4

-6,1

41,3

31,8

Huiles et combustibles minéraux

13,6

12,5

60,0

127,8

14,1

102,0

Oléagineux

9,8

3,1

5,7

-32,5

51,1

9,8

Céréales

9,6

4,2

5,7

-24,9

25,4

-4,0

*La variation de 2022 reflète la comparaison entre la somme des valeurs commerciales des T1 et T2 de 2022 et les données correspondantes de 2021 ou 2019.

Relations commerciales dans l’Indo‑Pacifique

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

L’Indo-Pacifique désigne le vaste arc terrestre et maritime entre l’Asie du Nord-Est et le sous‑continent indien, ainsi que l’interdépendance croissante des régions du Pacifique et de l’océan Indien. Cette région se caractérise par une combinaison unique au monde de dynamisme extraordinaire et de risque aigu. Responsable de plus de la moitié des émissions mondiales de gaz à effet de serre, la région comptera, d’ici 2030, les deux tiers de la classe moyenne mondiale et devrait représenter, d’ici 2040, plus de 50 % du PIB mondial. Au cours des prochaines décennies, l’évolution de la situation dans la région indo‑pacifique aura une incidence plus importante que toute autre région sur la sécurité et la prospérité du Canada. Le Canada a un engagement commercial et économique de longue date et croissant dans la région. Les liens commerciaux et économiques avec la région sont ancrés dans deux accords commerciaux modernes (le PTPGP et l’Accord de libre‑échange Canada-Corée), cinq accords d’investissement et une gamme d’instruments fonctionnels et sectoriels (notamment les accords de sciences, technologies et innovation et de transport aérien). En outre, depuis le début de 2021, le Canada a lancé de nouvelles négociations commerciales avec l’ANASE et l’Indonésie, relancé les négociations sur l’accord de partenariat économique global avec l’Inde (avec un accord commercial de progrès rapide comme étape provisoire), entamé des pourparlers exploratoires avec Taïwan en vue d’un accord sur la promotion et la protection des investissements, demandé le lancement de négociations en vue de l’adhésion du Canada à l’Accord de partenariat sur l’économie numérique et approuvé l’Accord de coopération économique et commerciale avec les peuples autochtones. En mai 2022, la ministre Ng a également annoncé la mise sur pied d’un nouveau comité économique conjoint avec les Philippines, s’appuyant sur l’annonce faite l’année dernière d’un mécanisme similaire avec le Vietnam.

J. Note de Transports Canada

Fiche d'information sur le transport de grains en conteneurs

Contexte

Statistiques et tendances

Tableau 1 – Tendance mensuelle des exportations de grains en conteneurs via les ports de Prince Rupert, de Vancouver et de Montréal

Version texte

Exportation de grains par conteneurs de janvier 2017 à mai 2022

Comprend : installations non autorisées exploitées à partir des ports de Prince Rupert, Vancouver et Montréal.

La ligne de tendance exclut les mois de la campagne agricole de 2021-2022, où la récolte a été exceptionnellement faible.

Paramètre de la ligne de tendance

  • point d'interception : 252170
  • pente : 2300
  • début : janvier 2017
  • fin : juillet 2021

Source : Calculé par Transports Canada, en fonction des données de la Commission canadienne des grains

AnnéeMoisTonnesTendance

2017

Janvier

340,248

252,170

2017

Février

262,972

254,470

2017

Mars

285,945

256,770

2017

Avril

269,856

259,070

2017

Mai

322,673

261,370

2017

Juin

248,611

263,670

2017

Juillet

201,459

265,970

2017

Août

157,045

268,270

2017

Septembre

218,923

270,570

2017

Octobre

272,883

272,870

2017

Novembre

246,665

275,170

2017

Décembre

258,823

277,470

2018

Janvier

227,055

279,770

2018

Février

223,425

282,070

2018

Mars

290,727

284,370

2018

Avril

327,315

286,670

2018

Mai

304,997

288,970

2018

Juin

293,474

291,270

2018

Juillet

277,715

293,570

2018

Août

246,738

295,870

2018

Septembre

169,026

298,170

2018

Octobre

278,501

300,470

2018

Novembre

329,698

302,770

2018

Décembre

324,413

305,070

2019

Janvier

351,630

307,370

2019

Février

346,419

309,670

2019

Mars

379,349

311,970

2019

Avril

376,355

314,270

2019

Mai

388,158

316,570

2019

Juin

383,866

318,870

2019

Juillet

320,427

321,170

2019

Août

274,803

323,470

2019

Septembre

282,435

325,770

2019

Octobre

292,528

328,070

2019

Novembre

363,792

330,370

2019

Décembre

342,178

332,670

2020

Janvier

332,613

334,970

2020

Février

375,405

337,270

2020

Mars

412,753

339,570

2020

Avril

461,571

341,870

2020

Mai

502,044

344,170

2020

Juin

448,091

346,470

2020

Juillet

348,770

2020

Août

228,056

351,070

2020

Septembre

377,529

353,370

2020

Octobre

429,241

355,670

2020

Novembre

450,740

357,970

2020

Décembre

440,386

360,270

2021

Janvier

379,969

362,570

2021

Février

279,807

364,870

2021

Mars

363,191

367,170

2021

Avril

333,510

369,470

2021

Mai

374,743

371,770

2021

Juin

187,155

374,070

2021

Juillet

175,512

376,370

2021

Août

151,232

2021

Septembre

176,993

2021

Octobre

218,672

2021

Novembre

233,816

2021

Décembre

183,234

2022

Janvier

173,952

2022

Février

163,213

2022

Mars

217,246

2022

Avril

206,935

2022

Mai

227,446

Tableau 2 – Produits forestiers exportés au port de Vancouver par type d'expédition

Cargaison sortante - Produits forestiers - Port de Vancouver 2021 (tonnes, part du total)

TotalPar conteneurEn vracDiverses

Produits forestiers

20 584 934

4 886 403

23,7 %

4 508 104

21,9 %

11 190 428

54,4 %

Billes de bois

10 224 585

21 017

0,2 %

-

-

10 203 568

99,8 %

Copeaux de bois

3 793 134

-

-

3 793 134

100 %

-

-

Pâte de bois

3 104 048

2 132 721

68,7 %

-

-

971 328

31,3 %

Bois d'oeuvre

2 039 867

2 024 529

99,2 %

-

-

15 338

0,8 %

Papier et carton

540 077

317 872

58,9 %

222 012

41,1 %

194

0,0 %

Autres produits du bois

492 958

-

-

492 958

100 %

0,0 %

Paspier de rebut

263 709

263 709

100 %

-

-

-

-

Feuilles panneaux et planches

126 555

126 555

100 %

-

-

-

-

Source : Administration portuaire de Vancouver Fraser, Transports Canada

Tableau 3 – Produits d'exportation transportés par conteneurs au port de Montréal

Port de Montréal - Cargaison conteneurisée, 2021 (tonnes)

MarchandisesSortantesEntrantesTotal

Total conteneurisé

6 645 722

7 549 098

14 194 819

Produits forestiers

1 276 664

483 536

1 760 199

Grains et céréales

1 199 895

147 385

1 347 279

Produits alimentaires

872 146

1 818 131

2 690 277

Produits métallurgiques divers

704 838

739 077

1 443 915

Véhicules et accessoires

319 462

217 478

536 940

Produits de l'acier

268 797

522 715

791 511

Produits chimiques

117 941

245 895

363 836

Produits textiles

104 649

178 648

283 296

Minéraux

56 941

156 918

213 859

Matériel de construction

45 303

643 608

688 910

Divers

1 679 087

2 395 708

4 074 795

Tableau 4 - Comparaison des conteneurs d'exportation chargés et vides au port de Vancouver

Version texte

EVP d'exportation du port de Vancouver - vides et chargés

Le port de Vancouver exporte désormais plus de conteneurs vides que de conteneurs pleins

Augmentation des exportations de conteneurs vides au début de la pandémie, les transporteurs accordant la priorité aux retours de conteneurs en raison de la forte demande.

Source : Administration portuaire Vancouver Fraser

AnnéeMoisExportation EVP videsExportation EVP chargés

2008

Janvier

13 597

70 230

2008

Février

16 347

86 567

2008

Mars

11 047

80 451

2008

Avril

13 647

84 739

2008

Mai

18 583

89 548

2008

Juin

16 684

81 948

2008

Juillet

22 995

78 917

2008

Août

30 403

77 031

2008

Septembre

37 701

70 990

2008

Octobre

42 885

68 314

2008

Novembre

35 329

63 381

2008

Décembre

23 118

63 349

2009

Janvier

21 147

58 464

2009

Février

13 036

65 526

2009

Mars

7 313

78 638

2009

Avril

5 358

79 707

2009

Mai

7 088

89 495

2009

Juin

4 381

84 396

2009

Juillet

4 534

78 551

2009

Août

8 202

78 854

2009

Septembre

7 931

75 953

2009

Octobre

10 252

75 155

2009

Novembre

8 644

80 010

2009

Décembre

6 315

80 662

2010

Janvier

10 756

73 562

2010

Février

10 093

64 515

2010

Mars

16 294

74 481

2010

Avril

17 892

77 563

2010

Mai

18 917

85 548

2010

Juin

31 509

70 992

2010

Juillet

34 823

74 173

2010

Août

39 130

73 806

2010

Septembre

30 043

78 120

2010

Octobre

32 075

92 754

2010

Novembre

21 264

84 188

2010

Décembre

13 649

91 219

2011

Janvier

15 407

70 812

2011

Février

15 988

76 197

2011

Mars

11 337

80 419

2011

Avril

11 942

91 450

2011

Mai

15 350

91 176

2011

Juin

18 093

91 269

2011

Juillet

18 014

80 815

2011

Août

22 045

72 120

2011

Septembre

18 708

88 795

2011

Octobre

12 584

85 023

2011

Novembre

14 426

81 192

2011

Décembre

12 803

90 458

2012

Janvier

10 576

76 586

2012

Février

8 233

85 202

2012

Mars

9 811

91 024

2012

Avril

9 177

94 381

2012

Mai

16 412

88 918

2012

Juin

14 923

83 237

2012

Juillet

31 316

82 226

2012

Août

26 448

84 968

2012

Septembre

23 435

81 125

2012

Octobre

27 080

92 770

2012

Novembre

21 748

98 734

2012

Décembre

13 871

89 653

2013

Janvier

15 723

76 522

2013

Février

11 316

86 491

2013

Mars

8 233

93 172

2013

Avril

12 488

93 398

2013

Mai

17 860

94 580

2013

Juin

22 503

88 405

2013

Juillet

17 240

93 465

2013

Août

17 278

105 419

2013

Septembre

18 676

92 065

2013

Octobre

19 878

105 767

2013

Novembre

18 300

97 362

2013

Décembre

12 372

98 974

2014

Janvier

16 812

78 036

2014

Février

8 736

85 877

2014

Mars

28 729

46 081

2014

Avril

21 164

91 670

2014

Mai

25 634

111 339

2014

Juin

28 813

99 759

2014

Juillet

31 073

91 020

2014

Août

33 592

90 203

2014

Septembre

32 071

92 644

2014

Octobre

34 476

93 719

2014

Novembre

24 699

78 670

2014

Décembre

24 748

86 660

2015

Janvier

31 230

73 875

2015

Février

29 835

85 300

2015

Mars

22 145

93 773

2015

Avril

28 756

99 496

2015

Mai

44 118

96 813

2015

Juin

36 142

89 382

2015

Juillet

40 476

83 727

2015

Août

50 321

81 779

2015

Septembre

41 481

83 134

2015

Octobre

40 878

91 298

2015

Novembre

26 640

94 736

2015

Décembre

15 566

92 720

2016

Janvier

28 501

83 265

2016

Février

25 559

85 202

2016

Mars

20 104

98 297

2016

Avril

21 158

91 149

2016

Mai

25 404

92 937

2016

Juin

20 472

89 789

2016

Juillet

22 828

84 165

2016

Août

32 304

93 293

2016

Septembre

23 126

91 075

2016

Octobre

19 321

101 110

2016

Novembre

16 752

96 332

2016

Décembre

19 233

94 074

2017

Janvier

21 340

85 464

2017

Février

24 479

94 027

2017

Mars

22 726

101 682

2017

Avril

26 492

91 570

2017

Mai

36 979

96 620

2017

Juin

41 731

91 015

2017

Juillet

47 400

90 081

2017

Août

47 209

85 380

2017

Septembre

45 246

86 045

2017

Octobre

43 931

91 564

2017

Novembre

41 611

89 949

2017

Décembre

38 188

98 249

2018

Janvier

46 898

76 129

2018

Février

29 963

80 766

2018

Mars

41 004

100 646

2018

Avril

31 313

93 122

2018

Mai

39 127

102 849

2018

Juin

41 105

99 577

2018

Juillet

40 222

90 125

2018

Août

49 052

87 210

2018

Septembre

48 031

93 918

2018

Octobre

41 645

100 620

2018

Novembre

51 989

99 075

2018

Décembre

35 443

95 555

2019

Janvier

49 273

91 398

2019

Février

35 004

92 869

2019

Mars

32 098

103 472

2019

Avril

45 523

97 394

2019

Mai

48 779

95 220

2019

Juin

44 408

101 715

2019

Juillet

44 696

91 521

2019

Août

55 588

92 120

2019

Septembre

55 165

90 304

2019

Octobre

48 019

87 362

2019

Novembre

37 391

91 707

2019

Décembre

40 076

86 892

2020

Janvier

40 270

78 156

2020

Février

26 157

84 918

2020

Mars

27 102

92 766

2020

Avril

31 706

91 942

2020

Mai

39 927

96 902

2020

Juin

46 482

83 970

2020

Juillet

49 409

87 432

2020

Août

54 752

77 353

2020

Septembre

51 379

89 442

2020

Octobre

73 960

89 933

2020

Novembre

66 367

82 062

2020

Décembre

62 746

88 192

2021

Janvier

78 100

79 194

2021

Février

59 131

74 109

2021

Mars

70 988

90 784

2021

Avril

79 183

85 768

2021

Mai

94 430

92 611

2021

Juin

73 870

76 484

2021

Juillet

64 806

60 272

2021

Août

76 936

77 438

2021

Septembre

78 392

67 798

2021

Octobre

83 397

69 185

2021

Novembre

58 172

55 702

2021

Décembre

59 502

49 084

2022

Janvier

70 300

49 947

2022

Février

64 029

53 058

2022

Mars

101 032

63 604

2022

Avril

84 911

62 110

2022

Mai

90 032

61 801

2022

Juin

96 581

54 951

2022

Juillet

92 634

55 573

2022

Août

94 317

59 156

K. Notes d’Innovation, Sciences et Développement économique Canada

Stratégie pour les femmes en entrepreneuriat

Question : Comment le gouvernement du Canada appuie-t-il les femmes en entrepreneuriat?

Messages principaux

Messages supplémentaires

Contexte

Femmes en entrepreneuriat au Canada

Les femmes chefs d’entreprise possèdent moins de 17 % des entreprises d’employeur, mais représentent 37 % de l’ensemble des entreprises si l’on inclut les propriétaires indépendantes. Elles sont plus susceptibles de diriger des entreprises qui sont jeunes, petites, dans des secteurs à faible croissance et sous-financées. Ces facteurs rendent plus difficiles l’accès et l’obtention de financements.

La Stratégie pour les femmes en entrepreneuriat (SFE) a été lancée en 2018 et représente une approche « pangouvernementale » visant à accroître l’accès des entreprises dirigées par des femmes au financement, aux talents, aux réseaux et à l’expertise dont elles ont besoin pour démarrer, prendre de l’ampleur et accéder à de nouveaux marchés. Supervisée par Innovation, Sciences et Développement économique Canada (ISDE), la SFE représente plus de 6 milliards de dollars d’investissements et d’engagements de près de 20 ministères, organismes et sociétés d’État fédéraux différents.

Malgré les gains récents réalisés grâce à la SFE, les femmes en entrepreneuriat continuent de faire face à des obstacles persistants qui freinent leur croissance, dont beaucoup ont été exacerbés par la pandémie de COVID-19. Par exemple, les femmes entrepreneurs ont tendance à se rassembler dans certains secteurs (18 % dans le commerce de détail et 10,5 % dans l’hébergement et la restauration), dont beaucoup ont été fortement touchés par la COVID-19 en raison de la distanciation sociale et des fermetures obligatoires.

Tel qu’il l’a annoncé dans le discours du Trône en septembre 2020, le gouvernement s’est engagé à accélérer la SFE dans le cadre du Plan d’action pour les femmes dans l’économie. On a annoncé dans le budget de 2021 un investissement de 146,9 millions de dollars.

Programmes et initiatives de la Stratégie pour les femmes en entrepreneuriat

Financement pour l’entrepreneuriat des communautés noires

Question : Quel est le financement offert par le gouvernement du Canada aux entreprises dirigées par des communautés noires?

Messages principaux

Messages supplémentaires

Contexte

Le 23 novembre 2021, le discours du Trône du gouvernement du Canada a déclaré : « C’est le moment de rebâtir pour tous. Le gouvernement continuera d’investir dans l’autonomisation des Canadiens noirs et racialisés ainsi que des peuples autochtones. »

Le Programme pour l’entrepreneuriat des communautés noires (PECN) est un investissement pouvant atteindre 265 millions de dollars sur quatre ans, en partenariat avec la Banque de développement du Canada (BDC) qui contribuera à éliminer les obstacles systémiques auxquels sont confrontés les propriétaires d’entreprises et entrepreneurs noirs en leur offrant un soutien ciblé et un accès accru au capital.

Annoncé à l’origine en septembre 2020, le PECN comporte trois composantes principales et fournit un financement comme suit :

En plus d’augmenter le financement disponible aux entrepreneurs noirs grâce au Fonds de prêts pour l’entrepreneuriat des communautés noires, le PECN aidera les propriétaires d’entreprises et entrepreneurs noirs en renforçant les soutiens commerciaux et de mentorat dans leurs communautés par l’intermédiaire d’organisations d’affaires dirigées par des Noirs (Fonds pour l’écosystème national) et en saisissant davantage les expériences et les défis de faire des affaires en tant que Canadien noir grâce au nouveau Carrefour du savoir pour l’entrepreneuriat des communautés noires.

Le Fonds de prêts comprend un programme pilote de microprêts pour les entrepreneurs et propriétaires d’entreprises noirs en Colombie-Britannique et en Ontario qui recherchent des microprêts de 10 000 à 25 000 dollars. Ce programme pilote, mis en œuvre par la Fédération africaine-canadienne de l’économie en partenariat avec les coopératives de crédit Vancity et Alterna Savings, aidera à combler une lacune importante du marché pour les entreprises noires qui ont besoin d’un soutien financier moindre pour démarrer et prendre de l’expansion.

Banque de développement du Canada

Question : Comment la Banque de développement du Canada aide-t-elle les petites et moyennes entreprises?

Messages principaux

Messages supplémentaires

Banque de développement du Canada – Messages supplémentaires

Mesures de soutien face à la COVID-19 (échues)

Contexte

La BDC, dont le siège social est situé à Montréal, soutient les entrepreneurs de tous les secteurs en leur offrant des services à partir de plus de 110 centres d’affaires situés partout au Canada. En date du 31 mars 2021, la BDC soutenait plus de 72 000 entrepreneurs canadiens avec 41,2 milliards de dollars en capital engagé.

Le soutien de la BDC aux entrepreneurs canadiens est divisé en trois principaux secteurs d’activité : BDC Financement, BDC Capital et BDC Services-conseils. Les offres comprennent des prêts à terme, des fonds de roulement, des placements en actions, du capital de croissance et des services consultatifs pour aider les petites et moyennes entreprises à se développer, à améliorer leur productivité, à innover et à se mondialiser.

Afin d’accroître l’accessibilité au financement, le prêt aux petites entreprises de la BDC permet d’obtenir rapidement jusqu’à 100 000 $ en ligne.

La BDC soutient activement les entreprises innovantes du Canada, y compris les entreprises technologiques en démarrage :

Examen législatif de la loi sur la Banque de développement du Canada

Question : Sur quoi le gouvernement du Canada se penchera-t-il dans le cadre du processus d’examen législatif de la Loi sur la Banque de développement du Canada?

Messages principaux

Messages supplémentaires

Contexte

Obligation légale

La Loi sur la Banque de développement du Canada, qui est entrée en vigueur en juillet 1995, doit faire l’objet d’un examen régulier. Après un premier examen cinq ans après son entrée en vigueur, elle est maintenant examinée tous les dix ans. L’examen est dirigé par le ministre désigné (actuellement la ministre du Commerce international, de la Promotion des exportations, de la Petite Entreprise et du Développement économique) en collaboration avec la ministre des Finances. Dans l’année qui suit le lancement de l’examen, le ministre désigné doit soumettre un rapport final au Parlement. Le premier examen (1995-2000) a été réalisé en 2000 et déposé au Parlement le 20 juin 2001. L’examen suivant (2000-2010) a été achevé en décembre 2014 et a entraîné des modifications progressives de la Loi.

Banque de développement du Canada : Aperçu

La Banque de développement du Canada (BDC), dont le siège social est situé à Montréal, compte près de 2 600 employés travaillant dans plus de 110 centres d’affaires de la BDC situés partout au Canada. La BDC joue un rôle important dans le soutien aux entrepreneurs, en offrant des solutions de financement et des capitaux d’investissement aux entreprises, ainsi qu’une gamme de services consultatifs. Les services de la BDC sont axés sur les petites et moyennes entreprises et sont offerts à tous les entrepreneurs, peu importe leur secteur d’activité, leur région ou le stade de développement de leur entreprise.

Diversité dans l’économie

Question : Que fait le gouvernement du Canada pour encourager la diversité dans l’économie canadienne?

Messages principaux

Contexte

Les programmes qui visent à accroître les résultats de diversité et d’inclusion à ISDE comprennent entre autres ce qui suit :

Investir dans les entrepreneurs

La Stratégie pour les femmes en entrepreneuriat (SFE) (146,9 millions de dollars supplémentaires sur quatre ans dans le budget de 2021) est une approche pangouvernementale visant à aider les femmes à faire croître leurs entreprises en leur donnant accès à du financement, des talents, des réseaux et de l’expertise.

Le Programme pour l’entrepreneuriat des communautés noires (PECN) (51,7 millions de dollars supplémentaires sur quatre ans dans le budget de 2021) est un investissement pouvant atteindre 265 millions de dollars, y compris un investissement de 130 millions de dollars de la Banque de développement du Canada (BDC), afin d’aider à surmonter les obstacles systémiques auxquels font face les propriétaires d’entreprises et entrepreneurs noirs partout dans le pays.

L’Initiative de catalyse de capital de risque (ICCR) (450 millions de dollars supplémentaires sur cinq ans dans le budget de 2021) a été lancée en 2017, investissant 279 millions de dollars dans quatre fonds de fonds nationaux, ce qui a permis d’attirer 900 millions de dollars supplémentaires de capitaux publics et privés dans le programme. Le 18 mai 2022, un appel de manifestation d’intérêt a été lancé afin de solliciter des propositions pour une initiative renouvelée, qui contribuera à accroître la disponibilité des capitaux pour les entreprises novatrices à fort potentiel du Canada, dont celles du secteur des sciences de la vie, ainsi que pour les entrepreneurs des groupes sous-représentés, comme les femmes et les communautés racialisées.

L’Association nationale des sociétés autochtones de financement (ANSAF) est un réseau d’institutions financières autochtones (IFA) de part et d’autre du Canada qui sont soutenues, en partie, par le gouvernement du Canada à l’aide du Programme d’entrepreneuriat autochtone et de l’Initiative pour l’entrepreneuriat des femmes autochtones. Les IFA offrent des contributions et des prêts non remboursables, entre autres services de soutien commercial, aux entreprises appartenant à des Autochtones (c’est-à-dire aux communautés des Premières Nations, des Métis et des Inuits). En outre, l’ANSAF a lancé un fonds de croissance autochtone avec le soutien de la Banque de développement du Canada (BDC) et d’autres partenaires du gouvernement du Canada afin d’aider les petites entreprises autochtones à attirer des investissements et entreprendre des projets plus ambitieux.

Les Services bancaires aux Autochtones de la BDC offre des services de financement et de consultation adaptés aux entrepreneurs autochtones, dont des fonds de développement des entreprises autochtones et des prêts aux entrepreneurs autochtones, qui aident ces derniers à financer leurs entreprises en leur offrant un financement pouvant atteindre 350 000 $ pour acquérir des immobilisations, financer des droits de franchise, couvrir les frais de démarrage, commencer à exporter ou reconstituer le fonds de roulement.

Le Fonds stratégique pour l’innovation (7,25 milliards de dollars supplémentaires dans le budget de 2021) soutient les projets d’innovation au Canada, tout en veillant à ce que les projets financés génèrent non seulement de l’innovation et des avantages économiques, mais aussi des avantages publics. Les accords de contribution contiennent des engagements de la part des bénéficiaires à élaborer et à mettre en œuvre des plans en matière de genre et de diversité qui reflètent le contexte précis des projets et des entreprises.

Aider les sociétés à accroître la diversité

Le Défi 50-30 encourage les organisations des secteurs privé et public, y compris les petites et moyennes entreprises, les organismes à but non lucratif et les établissements universitaires, à prendre volontairement des mesures pour accroître la parité hommes-femmes (50 %) et la représentation diversifiée (30 %) au sein des conseils d’administration des entreprises et de la haute direction. En date du 23 août 2022, 1 661 organisations participantes de toutes tailles, dans les secteurs à but lucratif et non lucratif, s’étaient inscrites au Défi 50-30.

ÉleverlaPI (90 millions de dollars sur quatre ans dans le budget de 2021) aidera les accélérateurs et les incubateurs d’entreprises à fournir les outils dont les jeunes entreprises canadiennes ont besoin pour mieux protéger, gérer stratégiquement et exploiter leur propriété intellectuelle. ÉleverlaPI exige que les bénéficiaires rendent compte des indicateurs de rendement et des objectifs liés à la participation des groupes sous-représentés.

Créer des débouchés pour tous les Canadiens

Le Plan d’action sur les données désagrégées (172 millions de dollars sur cinq ans puis 36,3 millions de dollars permanents dans le budget de 2021) est une approche holistique et fondée sur des preuves en matière de discrimination et d’iniquités systémiques qui se sert d’investissements stratégiques dans les données et l’infrastructure de données et d’initiatives stratégiques. Au cours de la première année du plan, Statistique Canada a financé des recherches, diffusé de nouvelles données désagrégées, publié des profils différenciés selon le genre, élaboré des projections démographiques désagrégées et mené à bien des consultations avec les communautés autochtones et racialisées.

CodeCan (80 millions de dollars supplémentaires sur trois ans dans le budget de 2021) vise à doter les jeunes Canadiens, en mettant l’accent sur l’inclusion des groupes sous-représentés, des compétences dont ils ont besoin pour être préparés à des études supérieures, y compris des compétences numériques avancées et des cours de sciences, de technologie, d’ingénierie et de mathématiques, menant aux emplois de l’avenir.

Le programme Compétence numérique pour les jeunes (partie de la Stratégie emploi et compétences jeunesse, 109,3 millions de dollars pour 2022-2023 dans le budget de 2021) met en relation des diplômés de l’enseignement postsecondaire sous-employés avec des petites et moyennes entreprises et des organisations à but non lucratif où ils peuvent acquérir une importante expérience professionnelle pour les aider à faire la transition vers un emploi axé sur la carrière.

Le programme de stages Ordinateurs pour les écoles (partie de la Stratégie emploi et compétences jeunesse, 3,5 millions de dollars en financement permanent, 1,2 million de dollars supplémentaires alloués 2022-2023 dans le budget de 2021) aide les jeunes Canadiens de divers milieux et genres à acquérir une expérience de travail et à acquérir une gamme de compétences numériques avancées et d’importantes compétences générales comme la gestion de projet, le travail d’équipe et les communications.

Le Programme d’échange en matière de littératie numérique (17,6 millions de dollars supplémentaires sur trois ans dans le budget de 2022) soutient les initiatives qui enseignent les compétences fondamentales en littératie numérique et aident les Canadiens, en particulier ceux des groupes sous-représentés, à utiliser la technologie numérique et Internet de manière sûre, sécurisée et efficace.

Soutenir les initiatives partout au gouvernement

De plus, ISDE soutient plusieurs initiatives menées par d’autres ministères dans le cadre du travail sur l’équité, la diversité et l’inclusion, y compris :

Programme canadien d’adoption du numérique

Question : Comment le Programme canadien d’adoption du numérique viendra-t-il en aide aux petites entreprises?

Messages principaux

Contexte

Le gouvernement du Canada a annoncé la création du Programme canadien d’adoption du numérique (PCAN) pour aider les petites et moyennes entreprises (PME) à adopter les nouvelles technologies numériques. Ce nouveau programme aidera les petites entreprises canadiennes à devenir plus efficaces, à passer au numérique, à tirer parti du commerce électronique et à devenir plus concurrentielles au Canada et à l’étranger.

Dans le cadre du PCAN, le gouvernement investit 1,4 milliard de dollars sur quatre ans afin de :

Parallèlement, la Banque de développement du Canada (BDC) met à disposition 2,6 milliards de dollars sur quatre ans sous forme de prêts afin d’aider les PME à financer l’adoption de technologies, ce qui porte à 4 milliards de dollars l’engagement total du gouvernement à aider les PME à entrer dans l’ère numérique.

Le PCAN a été lancé le 3 mars 2022 et comporte deux types de subventions :

La subvention « Développez vos activités commerciales en ligne » est conçue pour aider les entreprises axées sur la clientèle à se numériser et à tirer parti des possibilités de commerce électronique. Les entreprises admissibles recevront des micro-subventions allant jusqu’à 2 400 $ pour les aider à couvrir les coûts liés à l’adoption des technologies numériques, ainsi que le soutien et les conseils d’un réseau de conseillers en commerce électronique. Le Ministère a établi des partenariats avec des fournisseurs de services locaux et régionaux partout au Canada pour la prestation des services liés à la subvention Développez vos activités commerciales en ligne. Les fournisseurs de services distribueront les micro-subventions et procéderont à l’embauche, à la formation et au déploiement des conseillers en commerce électronique. La plupart des fournisseurs de services acceptent maintenant les demandes de subvention des petites entreprises et embauchent des conseillers en commerce électronique.

La subvention « Améliorez les technologies de votre entreprise » aide les PME qui ont besoin d’un soutien plus complet pour adopter une technologie plus complexe. La subvention permet aux PME d’accéder à des services consultatifs d’experts pour la planification de l’adoption numérique et les options de financement nécessaires à la mise en place de ces technologies. Les PME admissibles peuvent recevoir une subvention pour l’élaboration d’un plan d’adoption numérique couvrant jusqu’à 90 % du coût du plan, jusqu’à concurrence de 15 000 $. Les PME peuvent également demander un prêt à taux zéro pouvant atteindre 100 000 $ à la BDC afin de les aider à mettre en œuvre leur plan d’adoption numérique. Les PME peuvent également demander à recevoir une subvention salariale d’un montant maximal de 7 300 $ pour un placement professionnel afin de les aider dans leur transformation numérique. Les placements dans le cadre de cette subvention sont administrés par Magnet, un intermédiaire tiers, sélectionné par un appel à candidatures distinct.

La subvention « Améliorez les technologies de votre entreprise » du PCAN est mise en œuvre par l’intermédiaire des mesures de soutien suivantes :

On s’attend à ce que le PCAN aide jusqu’à 160 000 PME (90 000 grâce à la subvention « Développez vos activités commerciales en ligne » et 70 000 grâce à la subvention « Améliorez les technologies de votre entreprise ») à adopter de nouvelles technologies numériques, et qu’environ 28 000 placements professionnels soient offerts à de jeunes Canadiens (11 200 grâce à la subvention « Développez vos activités commerciales en ligne » et 16 800 grâce à la subvention « Améliorez les technologies de votre entreprise ») qui seront embauchés et formés pour travailler avec des PME canadiennes afin de faciliter leur transformation numérique.

Programme de financement des petites entreprises du Canada

Question : Quelles modifications ont été apportées au Programme de financement des petites entreprises du Canada?

Messages principaux

Messages supplémentaires

Contexte

Le gouvernement du Canada reconnaît la nécessité pour les petites et moyennes entreprises (PME) d’avoir accès au financement, en particulier pour se remettre du ralentissement économique entraîné par la COVID-19. Le Programme de financement des petites entreprises du Canada (PFPEC) est un programme législatif de longue date qui s’associe aux institutions financières du secteur privé pour accroître la disponibilité du financement aux petites entreprises afin qu’elles puissent démarrer, croître et se moderniser. L’augmentation du montant du financement accordé aux petites entreprises devrait stimuler l’activité économique et créer des emplois pour les Canadiens.

Dans le cadre des budgets de 2021 et de 2022, le gouvernement a décrit les mesures prises pour améliorer l’accès au financement des petites entreprises en élargissant le PFPEC. Auparavant, le programme ne pouvait être utilisé que par les petites entreprises à but lucratif et était limité aux prêts à terme pour les biens immobiliers, l’équipement et les améliorations locatives. En juin 2021, la Loi d’exécution du budget a apporté des modifications à la Loi sur le financement des petites entreprises du Canada afin de permettre aux entreprises sans but lucratif, caritatives et religieuses d’être admissibles.

En juillet 2022, des modifications au Règlement sur le financement des petites entreprises du Canada sont entrées en vigueur pour :

Les institutions financières œuvrent actuellement à la mise en œuvre des modifications et la plupart devraient commencer à offrir les nouvelles options de programme d’ici la fin de 2022.

Ensemble, ces changements permettent au PFPEC de mieux répondre aux besoins de financement des PME canadiennes modernes et devraient augmenter le financement annuel de 560 millions de dollars, soutenant ainsi environ 2 900 petites entreprises supplémentaires.

Développement économique autochtone

Question : Comment le gouvernement du Canada appuie-t-il le développement économique autochtone?

Messages principaux

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Contexte

Le soutien au développement économique autochtone est une priorité essentielle du gouvernement. Le Programme d’entrepreneuriat autochtone soutient les entrepreneurs des Premières Nations, des Inuits et des Métis en réduisant le coût du financement des entreprises, en fournissant des capitaux propres et en offrant des services de soutien aux entreprises. Le Programme aide les entrepreneurs autochtones à accéder à des prêts abordables pour lancer et développer leurs entreprises.

Divers programmes sont en place afin d’aider les entrepreneurs et les entreprises autochtones, tels que les suivants :

Soutien aux petites et moyennes entreprises pendant la reprise économique

Question : Que fait le gouvernement du Canada pour soutenir les petites et moyennes entreprises pendant la reprise économique?

Messages principaux

Contexte

Les mesures de soutien face à la COVID-19 prenant fin, le budget de 2022 a fait des investissements ciblés pour stimuler la productivité et la croissance des petites entreprises et aider à soutenir la reprise économique et la création d’emplois au Canada. Ces investissements permettent notamment de créer des chaînes d’approvisionnement plus résilientes, de réduire les impôts des petites entreprises canadiennes en croissance, de soutenir les petites et moyennes entreprises (PME) à forte intensité d’émissions et exposées au commerce, de promouvoir la diversité, d’améliorer la cybersécurité et de veiller à la protection de la propriété intellectuelle canadienne.

Mesures prévues dans le budget de 2022 pour soutenir la croissance et l’innovation des PME

Réduction des impôts des petites entreprises canadiennes en croissance

Le budget de 2022 élimine progressivement l’accès au taux d’imposition des petites entreprises. Cet accès sera entièrement éliminé lorsque le capital imposable atteindra 50 millions de dollars, plutôt que 15 millions de dollars. Cela permettra à un plus grand nombre d’entreprises de taille moyenne de bénéficier du taux réduit, d’augmenter le montant de revenu pouvant être admissible au taux réduit et de réaliser des économies d’impôt estimées à 660 millions de dollars au cours de la période de 2022‑2023 à 2026‑2027, économies qui pourront être réinvesties dans la croissance et la création d’emplois.

Remise du produit du droit sur le carburant aux PME

Le budget de 2022 prévoit jusqu’à 30 millions de dollars sur deux ans, à partir de 2022-2023, pour Environnement et Changement climatique Canada afin qu’il puisse administrer des paiements directs à l’appui des PME à forte intensité d’émissions et exposées au commerce dans ces secteurs.

Renforcement du recours commercial du Canada

Le budget de 2022 prévoit 4,7 millions de dollars sur cinq ans, à compter de 2022-2023, et 1,1 million de dollars en continu, pour l’Agence des services frontaliers du Canada afin de mettre sur pied une unité de conseil en recours commercial qui aidera les entreprises, en mettant l’accent sur les PME.

Création de chaînes d’approvisionnement plus résilientes et plus efficaces

Le budget de 2022 prévoit 603,2 millions de dollars sur cinq ans pour Transports Canada afin d’aider à établir des chaînes d’approvisionnement plus résilientes et plus efficaces et réduire les prix pour les Canadiens, améliorer la capacité des entreprises canadiennes d’exporter des biens et livrer des biens essentiels aux collectivités.

Mesures d’appui sectoriel prévues dans le budget de 2022 pour les PME

Soutien aux secteurs des arts de la scène et du patrimoine du Canada

Le budget de 2022 prévoit 50 millions de dollars supplémentaires en 2022-2023 pour le ministère du Patrimoine canadien, le Conseil des Arts du Canada et Téléfilm Canada afin d’indemniser les organismes artistiques, culturels et patrimoniaux canadiens pour les pertes de revenus engendrées par les restrictions en matière de santé publique et les limites de capacité.

Croissance des PME canadiennes axées sur la santé

Le budget de 2022 prévoit 30 millions de dollars sur quatre ans, à compter de 2022-2023, pour tirer parti du succès du Réseau canadien de la santé et l’étendre au Québec, aux territoires et aux communautés autochtones.

Soutien au secteur touristique du Canada

Le budget de 2022 prévoit 20 millions de dollars sur deux ans, à compter de 2022-2023, pour soutenir un nouveau fonds du tourisme autochtone, afin d’aider l’industrie touristique autochtone à se remettre de la pandémie et à se positionner pour une croissance durable à long terme.

Le budget de 2022 prévoit également 4,8 millions de dollars sur deux ans, à compter de 2022-2023, pour aider l’Association du tourisme autochtone du Canada à mener ses activités, qui continuent d’aider l’industrie touristique autochtone à se reconstruire et à se remettre de la pandémie.

Mesures de soutien des PME annoncées précédemment

Réduction des frais de transaction par carte de crédit

Les frais de transaction par carte de crédit peuvent augmenter le coût des affaires pour les petites entreprises. Comme il l’a annoncé dans le budget de 2021, le gouvernement s’est engagé à réduire le coût des frais de carte de crédit d’une manière qui profite aux petites entreprises et qui protège les points de récompense existants des consommateurs. À cette fin, le gouvernement poursuivra les consultations actuelles avec les parties prenantes sur les solutions qui permettraient de réduire les frais pour les commerçants.

Réduction du fardeau réglementaire

Dans le budget de 2021, on a annoncé plusieurs mesures visant à réduire le fardeau inutile des entreprises, y compris : le renouvellement du financement du Comité consultatif externe sur la compétitivité de la réglementation, une troisième série d’examens ciblés de la réglementation axés sur la façon dont les règlements peuvent accélérer la reprise économique, et l’intention de déposer un deuxième projet de loi annuel sur la modernisation de la réglementation afin d’éliminer les exigences réglementaires désuètes ou faisant double emploi (le projet de loi a été déposé au Parlement le 31 mars 2022).

Programme canadien d’adoption numérique (PCAN)

Dans le budget de 2021, le gouvernement a annoncé 4 milliards de dollars pour le PCAN, qui a été lancé en mars 2022 pour aider les entreprises à passer en ligne, à renforcer leur présence dans le commerce électronique et à numériser leurs activités. Le PCAN comprend deux volets de soutien aux entreprises : le volet 1, « Développes vos activités commerciales en ligne », et le volet 2, « Améliorez les technologies de votre entreprise ». Le premier volet aidera les PME à tirer parti des possibilités du commerce électronique; les entreprises admissibles recevront des micro-subventions qui les aideront à couvrir les coûts liés à l’adoption des technologies numériques, ainsi que le soutien et les conseils d’un réseau de conseillers en commerce électronique. Le deuxième volet aidera les entreprises à élaborer et à mettre en œuvre des stratégies d’adoption du numérique.

Programme de financement des petites entreprises du Canada

Les budgets de 2021 et de 2022 ont annoncé des améliorations au Programme de financement des petites entreprises du Canada, augmentant le financement annuel des petites entreprises d’environ 560 millions de dollars.

Stratégie pour les femmes en entrepreneuriat

Dans le budget de 2021, le gouvernement a investi jusqu’à 146,9 millions de dollars sur quatre ans afin de renforcer la Stratégie pour les femmes en entrepreneuriat, de façon à fournir un financement abordable, accroître les données et renforcer la capacité de l’écosystème de l’entrepreneuriat.

Programme pour l’entrepreneuriat des communautés noires

Dans le budget de 2021, le gouvernement a investi jusqu’à 51,7 millions de dollars sur quatre ans dans le Programme pour l’entrepreneuriat des communautés noires afin de continuer à soutenir les entrepreneurs et propriétaires noirs de PME au Canada.

Programme de développement des petites entreprises et de l’entrepreneuriat

Dans le budget de 2021, le gouvernement a investi jusqu’à 101,4 millions de dollars sur cinq ans dans le Programme de développement des petites entreprises et de l’entrepreneuriat afin de simplifier et de rationaliser les programmes de soutien du gouvernement et d’aider les entrepreneurs méritants à accéder au financement et au capital, au mentorat, aux services de planification financière et à la formation commerciale.

Initiative de catalyse du capital de risque

Question : Que fait le gouvernement du Canada pour appuyer le développement du secteur canadien du capital de risque?

Messages principaux

Messages supplémentaires

Contexte

Le gouvernement du Canada soutient activement le développement du secteur du capital de risque canadien grâce à son Plan d’action sur le capital de risque (PACR) et son Initiative de catalyse du capital de risque (ICCR). Tous deux ont pour objectif d’augmenter le montant des capitaux du secteur privé sur le marché canadien du capital de risque.

Dans le budget de 2017 puis de façon élargie dans la mise à jour économique de l’automne 2018, le gouvernement du Canada a investi 371 millions de dollars dans quatre fonds de fonds nationaux et huit gestionnaires de fonds de capital de risque dans le cadre de l’ICCR précédente.

Les gestionnaires sélectionnés dans le cadre de l’ICCR précédente ont collectivement levé plus de 1,8 milliard de dollars auprès d’investisseurs publics et privés, augmentant ainsi la disponibilité de capitaux pour les jeunes entreprises prometteuses. Dans l’ensemble, les programmes fédéraux de capital de risque antérieurs, y compris le PACR, ont investi 761 millions de dollars, pour un total combiné de plus de 3 milliards de dollars en capitaux mobilisés afin d’aider les entreprises canadiennes à démarrer et à prendre de l’expansion.

Les bénéficiaires de l’ICCR sont choisis au terme d’un processus de sélection rigoureux, éclairé par un comité de sélection du secteur privé composé d’experts hautement qualifiés de l’industrie. À ce jour, tous les fonds sélectionnés ont atteint la clôture finale et investissent activement dans des fonds de capital de risque et des entreprises.

La promotion de l’équilibre entre les genres et de la diversité dans l’écosystème du capital de risque a été un facteur important dans la conception de l’ICCR. Le soutien aux fonds de capital de risque qui défendent l’équilibre entre les genres contribuera non seulement à corriger les déséquilibres existants, mais aussi à renforcer l’écosystème du capital de risque au Canada dans son ensemble.

La Banque de développement du Canada (BDC) gère l’ICCR au nom du gouvernement.

La BDC est également l’investisseur en capital de risque le plus actif au Canada et contribue à favoriser l’innovation au Canada en soutenant le développement d’un écosystème de capital de risque dynamique. Son portefeuille de capital de risque s’élève à plus de 2,4 milliards de dollars.

La gestion des frontières et l’application ArriveCAN

Réponse suggérée :

Contexte :

Face à la pandémie mondiale de la COVID-19, le gouvernement du Canada a pris des mesures pour fermer les frontières et réduire considérablement les déplacements internationaux, en plus de nombreuses autres mesures de sécurité publique renforcées. Avec l’introduction d’exigences pour que les voyageurs fournissent leurs coordonnées et des renseignements sur leurs plans de quarantaine, l’ASFC a observé des délais de traitement plus longs à la frontière puisque les outils modernes n’ont pas été utilisés pour recueillir et analyser les renseignements soumis par les intervenants.

À compter du 30 septembre à 23 h 59 min 59 s HAE, le décret d’urgence expirera. Les exigences du décret restent en vigueur jusqu’à expiration. Après expiration, tous les voyageurs, quelle que soit leur nationalité, n’auront plus à :

Les tests aléatoires obligatoires (TAO) à l’arrivée ne seront plus requis une fois le décret d’urgence expiré ; toutefois, l’ASPC est prêt à réintroduire le TAO si la situation en matière de santé publique change.

À la suite de ces changements, à compter du 1er octobre 2022, les voyageurs ne seront plus tenus de présenter leurs renseignements sur leur santé par l’entremise d’ArriveCAN.

Afin d’appuyer l’administration et l’application de la Loi sur la quarantaine et des ordonnances d’urgence prises en vertu de celle-ci, l’ASFC et l’ASPC ont mis au point ArriveCAN, une solution numérique intégrée qui permet la collecte en temps réel de renseignements avant l’arrivée aux points d’entrée canadiens (PDE) pour tous les voyageurs arrivants. ArriveCAN permet aux voyageurs de fournir leurs renseignements numériquement, comme l’exige la loi en vertu de la Loi sur la quarantaine, afin d’appuyer la conformité et l’application de la loi, ainsi que les mesures de santé publique.

ArriveCAN a été lancé pour la première fois en avril 2020 et est disponible en tant qu’application mobile sur les boutiques Apple App et Google Play ou en se connectant en ligne à l’adresse Canada.ca/ArriveCAN.

En novembre 2020, il est devenu obligatoire pour les voyageurs aériens de soumettre leurs renseignements de façon numérique à l’avance (c.-à-d. avant d’embarquer à bord de l’aéronef pour le Canada) via ArriveCAN. En février 2021, l’utilisation d’ArriveCAN est devenue obligatoire dans les autres modes (p. ex. terrestre, maritime).

À la suite de la suppression des exigences en matière de santé publique, ArriveCAN continuera d’exister en tant qu’outil facultatif pour les voyageurs qui veulent gagner du temps dans les aéroports en fournissant leur déclaration de douane et d’immigration à l’avance à l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC).

La déclaration préalable de l’ASFC contenue dans l’application ArriveCAN est actuellement disponible pour les voyageurs qui arrivent aux aéroports internationaux de Toronto, de Vancouver et de Montréal et qui seront disponibles aux aéroports internationaux de Winnipeg, de Halifax, de Calgary, d’Edmonton, de Québec, de Billy Bishop, de Toronto et d’Ottawa dans les prochains mois.

Les premières données sur l’utilisation montrent que l’utilisation de la déclaration préalable optionnelle de l’ASFC réduit d’environ un tiers le temps qu’un voyageur passe dans un poste d’inspection primaire (PIK), et que plus de 30 % des voyageurs arrivant dans les aéroports participants l’utilisent déjà.

L’ASFC continuera de mettre à la disposition des voyageurs de la technologie à la frontière pour accélérer leur et améliorer la sûreté et la sécurité des Canadiens. L’ASFC explore d’autres fonctionnalités facultatives ArriveCAN pour offrir aux voyageurs un accès facile à des renseignements comme les temps d’attente frontaliers et d’autres fonctions en libre-service. Ce dispositif sera étendu aux voyageurs par voie terrestre afin qu’ils puissent utiliser les technologies disponibles pour accélérer et faciliter leur voyage.

ArriveCAN a toujours eu une forte audience dans les magasins d’applications mobiles et, en septembre 2022, a été téléchargé plus de 18 millions de fois. ArriveCAN a également été conçu en tenant compte des besoins d’accessibilité.

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