Comparution de la sous-ministre des Affaires étrangères devant le Comité sénatorial permanent des affaires étrangères et du commerce international (AEFA) sur la diplomatie culturelle
Le 10 mai 2023
Publié : le 3 novembre 2023
Table des matières
- A) Vue d’ensemble
- B) Diplomatie culturelle
- C) Annexes
- Résumé du rapport du Sénat de 2019
- Exemples de diplomatie culturelle en action
- Données sur les initiatives et les résultats du FCM entre 2017 et 2023
- Résultats de la Stratégie d’exportation créative du SDC entre 2017 et 2023
- Questions anticipées sur la diplomatie culturelle et réponses proposées
- Questions et réponses sur l’avenir de la diplomatie et les données relatives aux ressources humaines
Vue d’ensemble
Note de scénario
- Votre comparution en personne, d’une durée d’une heure, commence à 16 h.
- Les fonctionnaires suivants vous accompagnent également en personne lors de la comparution :
Participant accompagnateur :
- Sonya Thissen, directrice générale, Direction générale de la coordination géographique et de l’appui aux missions
- Jordan Reeves, directeur général, Secteurs commerciaux
Participants dans la salle :
- Catherine Boucher, directrice, Appui aux missions
- Patrick Riel, chef, Unité de la diplomatie culturelle
Logistique du comité
- Étant donné qu’Affaires mondiales Canada (AMC) comparaîtra aux côtés de Patrimoine canadien (PCH), chaque ministère sera invité à présenter un mot d’ouverture de cinq minutes, après quoi le comité passera à une série de questions.
- Contrairement à la pratique des comités de la Chambre des communes, les questions seront posées selon le principe du premier arrivé, premier servi. Les sénateurs essaieront d’attirer l’attention du greffier en levant la main pour indiquer qu’ils souhaitent être ajoutés à la liste des questions. Les sénateurs disposent généralement de quatre minutes par série de questions, sauf indication contraire du président.
- Tout sénateur peut assister à une réunion d’un comité sénatorial et poser des questions, même s’il n’est pas membre de ce comité.
Composition du comité et contexte
- Pour obtenir la liste complète des membres du comité, veuillez consulter les notices biographiques des membres comprises dans le cahier d’information.
- Vous êtes invité à vous exprimer sur le rôle que la culture et les arts canadiens pourraient jouer dans les relations internationales du Canada.
- Le comité souhaite également connaître les mesures mises en place par le gouvernement du Canada depuis son rapport de 2019 sur la diplomatie culturelle, ainsi que les recommandations concernant le rôle du service extérieur dans la promotion de la culture et des arts canadiens à l’étranger.
- Dans son rapport de juin 2019, le comité a formulé huit recommandations sur la diplomatie culturelle :
- Recommandation 1 : Que le gouvernement du Canada développe et mette en œuvre une stratégie globale de diplomatie culturelle. Cette stratégie devrait définir les objectifs de la diplomatie culturelle dans le contexte de la politique étrangère du Canada, énoncer les rôles et les responsabilités et cerner les ressources budgétaires nécessaires à la réalisation des objectifs.
- Recommandation 2 : Que le gouvernement du Canada examine les possibilités permettant d’accroître ou d’améliorer la collaboration et la coordination avec les provinces, les territoires et les municipalités en matière de diplomatie culturelle.
- Recommandation 3 : Que les ministères et les sociétés d’État fédéraux prenant part à des activités appuyant la diplomatie culturelle élaborent des indicateurs de mesure du rendement permettant de surveiller et d’évaluer les résultats de ces activités sur le court et le long terme.
- Recommandation 4 : Que le gouvernement du Canada désigne Affaires mondiales Canada comme le principal ministère responsable de la coordination et de l’exécution de la stratégie de diplomatie culturelle du Canada. Les rôles et les responsabilités des autres ministères et organismes fédéraux chargés de promouvoir les arts et la culture au Canada devraient être bien définis dans le cadre stratégique.
- Recommandation 5 : Que, deux ans après le dépôt du présent rapport, Affaires mondiales Canada soumette au comité un rapport d’étape sur les activités de diplomatie culturelle du gouvernement du Canada, en mettant l’accent sur les activités ayant appuyé la politique étrangère du Canada. Le rapport d’étape devrait être fondé, sans toutefois s’y limiter, sur des indicateurs de mesure du rendement.
- Recommandation 6 : Qu’Affaires mondiales Canada renforce les capacités des missions canadiennes à l’étranger de façon à ce qu’elles aient les compétences, les connaissances et les outils nécessaires pour soutenir les initiatives de diplomatie culturelle du gouvernement fédéral.
- Recommandation 7 : Qu’Affaires mondiales Canada fournisse de la formation sur la diplomatie culturelle à ses employés, et particulièrement aux employés permutants en poste à l’étranger.
- Recommandation 8 : Qu’Affaires mondiales Canada appuie la création d’un programme d’études canadiennes modernisé qui contribuerait à mieux faire connaître le Canada dans le monde.
- Quatre des membres actuels du comité ont participé à l’élaboration du rapport de juin 2019 sur la diplomatie culturelle : le sénateur Boehm, la sénatrice Coyle, et les sénateurs Greene et Housakos.
- L’invitation à comparaître devant le comité coïncide avec le départ imminent à la retraite de la sénatrice Bovey, une membre de longue date du comité sénatorial permanent des affaires étrangères et du commerce international (AEFA) connue pour être une défenseure et une promotrice passionnée de l’art canadien, qui a joué un rôle de premier plan dans le rapport de l’AEFA de juin 2019 intitulé « La diplomatie culturelle à l’avant-scène de la politique étrangère du Canada ». Le comité a entendu la sénatrice Bovey en tant que témoin le 4 mai 2023 pour discuter de la diplomatie culturelle. Il se peut qu’elle soit également présente le 10 mai, et elle prendra sa retraite à partir du 11 mai.
- En ce qui concerne la dernière étude du comité sur le service extérieur canadien :
- Vous avez rencontré les membres du comité lors de leur visite au 125, promenade Sussex, le 23 mars 2023, où les membres ont posé des questions allant de notre coopération avec l’Afrique, au travail du Ministère sur l’avenir de la diplomatie, en passant par le Centre de surveillance et d’intervention d’urgence.
- Le 19 avril, les champions des réseaux d’AMC militants pour la diversité ont comparu devant le comité. Au cours de leur comparution, ils ont discuté du recrutement, de la formation et du maintien en poste, ainsi que des perspectives et des préoccupations des champions en ce qui concerne les communautés qu’ils représentent.
- La ministre Joly devrait comparaître le 7 juin, après quoi le comité aura rencontré tous les ministres et sous-ministres du Ministère.
Autres domaines d’intérêt pour le comité :
- Outre le service extérieur canadien, le comité a étudié ce qui suit au cours de la 44elégislature :
- le conflit en Ukraine et ses répercussions sur la paix et la sécurité;
- la Loi sur la réaffectation des biens bloqués;
- un examen complet des dispositions et du fonctionnement de la loi de Sergueï Magnitski et de la Loi sur les mesures économiques spéciales;
- le projet de loi S-225, Loi modifiant la Loi interdisant les armes à sous-munitions (investissements).
Mot d’ouverture
Comité sénatorial permanent des affaires étrangères et du commerce international (AEFA)
Mot d’ouverture de David Morrison,
Sous-ministre des Affaires étrangères
Affaires mondiales Canada
Le 10 mai 2023
Je tiens à remercier le comité de m’avoir invité ici aujourd’hui, et de me donner l’occasion de rendre hommage à la sénatrice Bovey avant son départ à la retraite, pour sa défense et sa promotion des arts.
Aujourd’hui, avec ma collègue, la sous-ministre de Patrimoine canadien (PCH), j’évoquerai les efforts du Canada en matière de diplomatie culturelle. Je suppose que les membres du comité sont bien au fait de la diplomatie culturelle, en particulier ceux d’entre vous qui ont fait partie du comité responsable du rapport de 2019. Les conclusions et les recommandations de ce rapport ont orienté la mise en œuvre du programme de diplomatie culturelle du Ministère.
La diplomatie culturelle a une valeur et une pertinence particulières pour les relations internationales du Canada. Affaires mondiales Canada (AMC) et son réseau de missions à l’étranger participent régulièrement à la diplomatie culturelle afin de bâtir des ponts et de renforcer les liens entre les peuples. Soyons clairs : nous avons toujours entrepris des activités de diplomatie culturelle sous une forme ou une autre, et nous continuerons à le faire à l’avenir.
Nous savons que la diplomatie culturelle peut ouvrir un espace de dialogue et favoriser la confiance tout en soulignant les priorités de la politique étrangère du Canada. La culture et les arts canadiens peuvent également attirer des décideurs étrangers et des publics cibles tout en présentant le Canada comme un pays diversifié et innovant, comme l’a fait le haut-commissariat à Londres en 2022 en marge des Jeux du Commonwealth, alors que des artistes canadiens venant de communautés autochtones, de la communauté 2ELGBTQI+ ou appartenant à des minorités visibles ont fait participer le public au moyen d’œuvres immersives. Il est important de noter que la diplomatie culturelle crée également des débouchés à l’international pour les acteurs et les artistes du secteur culturel canadien, en leur permettant de se faire connaître à l’étranger et d’établir de nouvelles relations, en particulier dans des marchés non traditionnels.
Nous avons utilisé la diplomatie culturelle afin de promouvoir nos intérêts politiques, juridiques et économiques. Dans de nombreux cas, nous avons réussi à faire avancer plusieurs objectifs à l’aide d’une seule initiative, notamment lors d’un projet récent de notre ambassade à Djouba, au Soudan du Sud, où un artiste canado-soudanais a été invité à présenter son histoire d’ancien enfant soldat à un public attentif composé de jeunes artisans de paix et de représentants du gouvernement et de la diplomatie. En organisant cet événement, le Canada a fait la promotion du renforcement du pouvoir des jeunes, ainsi que la paix et de la sécurité.
La diplomatie culturelle a été un atout dans les pays avec lesquels le Canada entretient des relations bilatérales fortes, comme nos partenaires du G7, mais aussi dans les pays où les relations sont tendues ou fragiles. Cela montre l’intérêt d’utiliser divers leviers diplomatiques, notamment la diplomatie culturelle, pour créer des possibilités de rapprochement et de dialogue au sujet de dossiers plus difficiles.
Le Ministère a également établi des partenariats productifs avec des acteurs canadiens et internationaux afin de renforcer l’incidence de nos initiatives, comme le recommandait le rapport du comité. Certains de nos partenariats les plus fructueux ont été conclus avec PCH et les organismes de son portefeuille, notamment notre collaboration avec l’Office national du film, Radio-Canada, Téléfilm Canada et le Conseil des arts du Canada en 2019, lorsque le Canada a été l’invité d’honneur du Marché des arts du spectacle d’Abidjan.
Nous nous réjouissons de la récente décision d’étendre le soutien axé sur le commerce d’AMC au secteur de la créativité dans le cadre de la Stratégie d’exportation créative. Ces mesures continueront d’avoir des retombées économiques positives pour les exportateurs des industries créatives du Canada sur les marchés prioritaires et s’appuieront sur les réussites passées, comme l’exemple d’une maison d’édition canadienne de littérature autochtone appartenant à une femme qui a signé un contrat de licence avec une plateforme numérique américaine en 2022, après avoir reçu l’aide du Service des délégués commerciaux. Nous nous réjouissons à l’idée de poursuivre notre collaboration avec PCH dans le cadre du prochain chapitre de la Stratégie.
Comme le comité le sait peut-être, le financement réservé au Programme de diplomatie culturelle d’AMC a pris fin le 31 mars 2023. Néanmoins, la diplomatie culturelle demeurera un outil important pour la promotion des objectifs de la politique étrangère du Canada, car les initiatives de diplomatie culturelle vont au-delà d’un programme et de fonds spécialisés. Conformément à l’un des engagements pris par la ministre Joly dans sa lettre de mandat, notre ministère continue d’envisager activement l’élaboration d’une stratégie de diplomatie culturelle, en collaboration avec PCH. Nous avons notamment mobilisé des acteurs du secteur culturel pour voir comment saisir ensemble des occasions à l’étranger et contribuer à l’établissement d’une démarche future.
Quoi qu’il en soit, indépendamment d’un programme spécialisé, les missions resteront en mesure de déployer des efforts pour faire connaître notre culture, comme elles l’ont toujours fait, pour soutenir les initiatives prioritaires. Différents outils demeurent à notre disposition, y compris la possibilité d’utiliser d’autres fonds. Par exemple, la semaine dernière, en Suède, notre ambassade à Stockholm a collaboré avec le Conseil des arts du Canada pour présenter deux expositions canadiennes d’art circumpolaire autochtone au 9e Sommet mondial sur les arts et la culture. Ces efforts ont été rendus possibles grâce au financement du Ministère, notamment notre Fonds discrétionnaire de la mission, qui a permis de mettre au premier plan les perspectives autochtones et nordiques.
Dans ce contexte, l’expérience acquise au cours des dernières années continuera à profiter à nos missions à l’étranger, car nous nous appuierons sur les partenariats actuels et sur les nouveaux réseaux, et nous utiliserons les outils mis au point, notamment pour mettre en œuvre les recommandations du comité.
Bien sûr, le comité est bien conscient du travail que nous menons au sujet de l’avenir de la diplomatie, un effort de modernisation du Ministère lancé en mai dernier. Dans le cadre de celui-ci, nous continuons à chercher des moyens de nous adapter, de nous améliorer et de mettre en œuvre plus efficacement nos mandats. Notre expérience de la diplomatie culturelle et d’autres outils diplomatiques éclairera cet examen.
Merci, Monsieur le Président.
Notices biographiques des membres
Peter M. Boehm (président)
Groupe des sénateurs indépendants – Ontario
Nomination au sénat
- Le 3 octobre 2018
Rôles politiques et parlementaires
- Études : Titulaire d’un doctorat en histoire de l’Université d’Édimbourg, d’une maîtrise ès arts en affaires internationales de la Norman Paterson School of International Affairs de l’Université Carleton et d’un baccalauréat ès arts en anglais et en histoire de l’Université Wilfrid Laurier.
- Fonction publique : Il a occupé divers postes à AMC de 1983 à 2018, notamment : sous-ministre pour le Sommet du G7, sous-ministre du Développement international, sous-ministre délégué principal des Affaires étrangères, ambassadeur du Canada auprès de la République fédérale d’Allemagne et représentant permanent auprès de l’Organisation des États américains.
Rôles politiques et parlementaires
- Groupe du Sénat : Groupe des sénateurs indépendants (du 3 novembre 2018 à aujourd’hui)
- Membre : Association parlementaire canadienne de l’OTAN (de 2018 à aujourd’hui)
Membre de comités
- Président : Comité sénatorial permanent des affaires étrangères et du commerce international (de 2020 à aujourd’hui)
- Membre : Comité sénatorial permanent de la sécurité nationale et de la défense (depuis 2018); Comité sénatorial permanent des finances nationales (depuis 2018); Comité sénatorial permanent des affaires étrangères et du commerce international (depuis 2018)
- Ancien membre : Comité sénatorial permanent des affaires étrangères et du commerce international (de 2018 à 2019); Comité sénatorial permanent des peuples autochtones (de 2019 à 2020); Comité de sélection (de 2019 à 2020)
Points d’intérêt récents
Ukraine :
- Lors de cette même réunion en juin 2022, le sénateur Boehm a demandé si le Canada avait un plan pour examiner l’aide à long terme qu’il pourrait fournir à l’Ukraine après les hostilités.
- Lors d’une réunion du Comité sénatorial permanent des finances nationales en juin 2022, le sénateur Boehm a demandé des précisions sur la répartition des 500 millions de dollars en termes d’actions, de nouvelles acquisitions et de transferts directs à l’Ukraine.
Maintien de la paix :
- Lors des débats au Sénat, durant la période des questions et lors des comités, le sénateur Boehm souligne fréquemment l’importance des missions de maintien de la paix des Nations Unies. Selon lui, le rôle de l’ONU est de maintenir la paix et la sécurité à l’échelle internationale, en s’efforçant de prévenir les conflits et en travaillant en amont pour jeter les bases de la paix.
Intérêts liés à AMC :
- En mars 2023, lors de sa visite au 125, promenade Sussex, le sénateur Boehm a souligné que le comité avait beaucoup insisté sur les ressources humaines et sur la nécessité d’un recrutement cohérent. Il a également suggéré de mieux tirer parti de la diplomatie parlementaire.
- En novembre 2022, le sénateur Boehm a demandé au ministre Sajjan si le gouvernement trouvait le temps d’avoir des discussions comparatives avec des organisations homologues comme l’Agence américaine pour le développement international (USAID) et le Foreign, Commonwealth & Development Office (FCDO) sur ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas pour leurs organisations respectives.
- Au cours de cette étude, il a demandé à plusieurs reprises à d’autres ministères s’ils utilisaient le centre de formation d’AMC pour leur personnel qui travaille à l’étranger.
Autres intérêts
Relations avec les Autochtones :
- En 2021, lors d’un débat au Sénat sur le projet de loi C-15 (Loi concernant la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones), le sénateur Boehm a exprimé son soutien aux peuples autochtones, et l’importance de veiller à leur véritable inclusion dans la société canadienne.
Peter Harder (vice-président)
Groupe progressiste du Sénat – Ontario
Nomination au sénat
- Le 23 mars 2016
Rôles politiques et parlementaires
- Études : Baccalauréat en science politique
- Fonction publique : Trente ans d’expérience dans la fonction publique fédérale, notamment dans les ministères de l’Immigration, de la Sécurité publique, de l’Industrie, des Affaires étrangères et au Conseil du Trésor.
- Immigration : Le sénateur Harder a été le directeur exécutif fondateur de la Commission de l’immigration et du statut de réfugié du Canada.
- Service extérieur/AMC : Il est entré au service des affaires étrangères en 1977, et a été sous-ministre des Affaires étrangères et du Commerce international de 2003 à 2007.
Rôles politiques et parlementaires
- Groupes du Sénat : Indépendant (de 2016 à 2020); Groupe progressiste du Sénat (de 2020 à aujourd’hui)
- Leader du gouvernement au Sénat (de 2016 à 2020)
Membre de comités
- Vice-président : Comité permanent des transports et des communications (de 2020 à aujourd’hui)
- Membre : Comité mixte spécial sur la déclaration de situation de crise (de 2022 à aujourd’hui); Comité permanent sur l’éthique et les conflits d’intérêts des sénateurs (de 2020 à aujourd’hui); Comité permanent des affaires juridiques et constitutionnelles (de 2020 à aujourd’hui)
- Ancien membre : Comité permanent des finances nationales (de 2019 à 2020); Comité permanent de la sécurité nationale, de la défense et des anciens combattants (de 2019 à 2020); Comité permanent des transports et des communications (de 2020 à 2022); Comité permanent des droits de la personne (de 2021 à 2022); Comité permanent des affaires sociales, des sciences et de la technologie (de 2021 à 2022)
Points d’intérêt récents
Aide humanitaire :
- Le sénateur Harder suit de près les opérations humanitaires et pose régulièrement des questions sur la logistique, les ressources et les résultats de ces opérations.
Ukraine :
- En mars 2022, le sénateur Harder a demandé au représentant du gouvernement au Sénat quels moyens le Canada envisageait pour soutenir les efforts militaires et les combattants en Ukraine autres qu’une zone d’exclusion aérienne.
COVAX :
- En décembre 2021, le sénateur Harder a critiqué le fait que le Canada a promis 51 millions de doses provenant de son propre surplus de stock au COVAX et par le biais de dons bilatéraux, mais que seulement 10 millions de ces vaccins ont été livrés.
Intérêts liés à AMC :
- En octobre 2022, le sénateur Harder a déclaré que les employés recrutés sur place (ERP) sont un élément important de notre apport dans le monde et s’est enquis de leur recrutement, de leur rôle, des considérations liées à la sécurité et de la manière dont les ERP sont gérés.
- En novembre 2022, il a posé une question sur les échanges de ressources humaines entre AMC et le ministère de la Défense nationale (MDN), et a demandé si des leçons avaient récemment été tirées du point de vue « cinétique » et stratégique.
Gwen Boniface
Groupe des sénateurs indépendants – Ontario
Nomination au sénat
- Le 10 novembre 2016
Rôles politiques et parlementaires
- Police/sécurité : Elle a travaillé pendant 10 ans sur la scène internationale, notamment en tant qu’inspectrice en chef adjointe de la Garda Síochána Inspectorate d’Irlande, chargée de réformer le service de police national irlandais; en tant qu’experte en criminalité transnationale organisée auprès de la Division de la police des Nations Unies; et en tant que directrice exécutive adjointe de l’Association internationale des chefs de police.
- Commissaire : Elle a travaillé à la Commission du droit du Canada pendant cinq ans en tant que commissaire.
- Autochtones : Elle a lancé un projet de vérité et de réconciliation dans sa communauté d’origine d’Orillia en 2019 avec des membres de la collectivité autochtones et non autochtones.
Rôles politiques et parlementaires
- Groupe du Sénat : Groupe des sénateurs indépendants (de 2016 à aujourd’hui)
- Membre : Association parlementaire Canada-Europe (de 2017 à aujourd’hui); délégation canadienne à l’Assemblée parlementaire de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (de 2017 à aujourd’hui)
Membre de comités
- Coprésidente : Comité mixte spécial sur la déclaration de situation de crise (de 2022 à aujourd’hui)
- Membre : Comité sénatorial permanent des affaires étrangères et du commerce international (de 2020 à aujourd’hui); Comité mixte spécial sur la déclaration de situation de crise (de 2022 à aujourd’hui); Comité permanent de la sécurité nationale et de la défense (de 2017 à aujourd’hui); Comité permanent des affaires juridiques et constitutionnelles (de 2017 à aujourd’hui); Comité permanent du règlement, de la procédure et des droits du Parlement (de 2021 à aujourd’hui)
- Ancienne présidente : Comité permanent de la sécurité nationale et de la défense (de 2020 à 2021)
Points d’intérêt récents
Intérêts liés à AMC :
- En mars 2023, lors de sa visite au 125, promenade Sussex, la sénatrice Boniface a demandé si, dans le cadre des consultations avec d’autres pays, AMC avait constaté que ces pays étaient confrontés aux mêmes problèmes et aux mêmes obstacles en matière de ressources humaines.
- En juin 2022, la sénatrice Boniface a déclaré que le service extérieur avait une culture d’aversion au risque et elle a demandé comment reconstruire une organisation de manière à valoriser réellement les opinions contraires.
- Au cours de cette étude, elle a démontré un intérêt pour l’apport du gouvernement du Canada à l’étranger.
- Sanctions contre la Russie :
- En juin 2022, la sénatrice Boniface a voulu savoir si les sanctions que le Canada et ses alliés ont imposées à la Russie affectent l’économie et le peuple russes, et s’il existe des preuves que les sanctions internationales entraînent un changement de comportement du régime russe.
Pratiques commerciales injustes :
- Lors d’une réunion de l’AEFA en mai 2022, la sénatrice Boniface a voulu savoir comment l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) et le Tribunal canadien du commerce extérieur (TCCE) enquêtaient sur les cas de dumping ou de subventionnement des importations, et si ces pratiques avaient causé un préjudice aux producteurs canadiens.
Autres intérêts
Défense et sécurité :
- Ayant une expérience dans le domaine de l’application de la loi, la sénatrice Boniface porte un intérêt particulier aux questions de sécurité, notamment celles liées à la traite des personnes et au travail de l’ASFC.
Mary Coyle
Groupe des sénateurs indépendants – Nouvelle-Écosse (Antigonish)
Nomination au sénat
- Le 4 décembre 2017
Rôles politiques et parlementaires
- Études : Titulaire d’un baccalauréat en langues et littérature avec une majeure en français et une mineure en espagnol, ainsi que d’une maîtrise en planification et en développement ruraux
- Développement rural : Elle a travaillé comme conseillère en développement rural en Indonésie, pour ensuite aider deux universités islamiques d’État à élaborer leurs stratégies d’engagement communautaire.
- Participation : Vice-présidente et directrice de l’Institut international Coady (de 1997 à 2014); directrice exécutive du centre Frank McKenna pour le leadership (de 2014 à 2017)
Rôles politiques et parlementaires
- Groupe du Sénat : Groupe des sénateurs indépendants (de 2018 à aujourd’hui)
Membre de comités
- Membre : Comité permanent des affaires étrangères et du commerce international (de 2019 à aujourd’hui); Comité permanent des peuples autochtones (de 2017 à aujourd’hui)
- Ancienne membre : Comité permanent des transports et des communications (de 2020 à 2022)
Points d’intérêt récents
Intérêts liés à AMC :
- En mars 2023, lors de sa visite au 125, promenade Sussex, la sénatrice Coyle a demandé davantage de renseignements concernant les travaux du Ministère sur l’avenir de la diplomatie, et sur la provenance des commentaires (de l’interne ou de l’externe).
- Le 9 mars 2023, elle a fait remarquer que le Canada a eu 15 ministres des Affaires étrangères au cours des 22 dernières années et a dit qu’à son avis certains ministres n’ont pas le temps ou le pouvoir d’agir en véritables leaders auprès des diplomates canadiens; elle a demandé à John Baird, qui comparaissait en tant que témoin, de donner son point de vue sur la façon dont ces multiples changements affectent le service extérieur.
- En juin 2022, la sénatrice a manifesté de l’intérêt pour le processus de recrutement d’AMC, et a demandé si le Ministère avait une stratégie pour attirer des professionnels de haut niveau ou en milieu de carrière.
- En avril 2022, la sénatrice Coyle a décrit la perte de nombreux experts en aide au développement suite à la fusion de l’Agence canadienne de développement international (ACDI) avec le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international (MAECI), et a demandé si le rôle d’AMC en tant que lien avec les experts de l’aide au développement avait été affaibli.
- Ukraine :
- En juin 2022, la sénatrice Coyle a voulu connaître le rôle du Canada ou de tout autre pays ou de toute organisation internationale dans le soutien des voies diplomatiques de négociation entre la Russie et l’Ukraine, et a demandé s’il y avait encore une possibilité de désescalade par la diplomatie.
Actifs russes saisis :
- En mai 2022, la sénatrice Coyle a voulu savoir comment les actifs russes saisis par le gouvernement seront utilisés.
Atrocités en Ukraine :
- En avril 2022, la sénatrice Coyle a déclaré que le viol est une arme de guerre brutale et que les atrocités et les violations des droits de la personne en Ukraine ont déjà été attestées par de nombreuses sources. Elle a également demandé ce que le Canada fait pour soutenir le gouvernement ukrainien, ou d’autres organisations sur le terrain, afin de protéger les femmes et les enfants contre d’autres violences sexuelles, et ce que le Canada fait pour soutenir la préparation des preuves requises pour appuyer les poursuites possibles de crimes de guerre.
Autres intérêts
- La sénatrice Coyle est une défenseure de l’égalité des genres dans les institutions publiques canadiennes et dans la société canadienne.
Marty Deacon
Groupe des sénateurs indépendants – Ontario (région de Waterloo)
Nomination au sénat
- Le 28 février 2018
Rôles politiques et parlementaires
- Jeux du Commonwealth Canada : Membre du conseil d’administration et chef de mission (de 2012 à aujourd’hui)
- Comité olympique canadien : Directrice, conseil d’administration (de 2009 à aujourd’hui)
- Consultante indépendante : Consultation d’orientation scolaire aux niveaux primaire et secondaire (de 2016 à 2018)
- Conseil scolaire du district de la région de Waterloo : Surintendante et cadre supérieure (de 2010 à 2016); directrice (de 2000 à 2010)
Rôles politiques et parlementaires
- Groupe du Sénat : Groupe des sénateurs indépendants (de 2018 à aujourd’hui)
Membre de comités
- Membre : Comité permanent de la sécurité nationale, de la défense et des anciens combattants (de 2020 à aujourd’hui); Comité permanent des affaires étrangères et du commerce international (de 2020 à aujourd’hui); Comité permanent du règlement, de la procédure et des droits du Parlement (de 2022 à aujourd’hui)
- Ancienne membre : Comité permanent des langues officielles (2022)
Points d’intérêt récents
Russie :
- En juin 2022, la sénatrice Deacon s’est dite préoccupée par le risque du recours aux armes chimiques par la Russie en Ukraine et a demandé quelles sont les options dont disposent le Canada et les autres signataires de la Convention sur les armes chimiques si la Russie a recours à de telles armes.
- Au cours de la même réunion, elle s’est également dite préoccupée par la violence physique exercée par la Russie sur les femmes et les enfants en Ukraine, et a demandé comment le Canada peut aider à tenir les auteurs de violences sexuelles responsables de leurs actes en Ukraine.
Intérêts liés à AMC :
- En mars 2023, lors de sa visite au 125, promenade Sussex, la sénatrice Deacon a demandé ce que le gouvernement avait appris de la pandémie en matière de gestion des urgences, et quel était le lien entre le travail du Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord (NORAD) et d’autres sites similaires et le Centre de surveillance et d’intervention d’urgence d’AMC.
- En juin 2022, la sénatrice a déclaré, sur la base des commentaires des témoins précédents, « […] qu’il y a trop de superviseurs et pas suffisamment de latitude pour que les agents des affaires étrangères puissent travailler indépendamment et avoir de l’autonomie dans leurs affectations. »
- Elle a également demandé quelle direction le Canada devrait prendre en tant que puissance moyenne dans sa diplomatie étant donné les changements majeurs sur la scène internationale.
- La sénatrice Deacon estime que l’aspect développement de la diplomatie est très important pour un pays riche et de taille moyenne comme le Canada. Elle pose régulièrement des questions sur les efforts et les ressources du Canada en matière d’aide au développement.
Actifs russes saisis :
- En mars 2022, la sénatrice Deacon a voulu savoir comment les actifs russes saisis par le gouvernement seront utilisés et si le déblocage des actifs russes pouvait être une condition de tout accord de paix.
Autres intérêts
Afghanistan :
- En 2021, plusieurs athlètes, entraîneurs, dirigeants sportifs et leaders de la communauté LGBTQ2+ ont communiqué avec la sénatrice Deacon afin d’obtenir de l’aide pour sortir d’Afghanistan.
- Lors d’une période de questions au Sénat en février 2022, elle a également réitéré l’importance du travail nécessaire pour faire sortir les Afghans d’Afghanistan.
Mohamed-Iqbal Ravalia
Groupe des sénateurs indépendants – Terre-Neuve-et-Labrador
Nomination au sénat
- Le 1erjuin 2018
Rôles politiques et parlementaires
- Études : Titulaire d’un diplôme de médecine (MB.ChB.) et d’un certificat en médecine familiale (CMFC)
- Médecine : Il a pratiqué la médecine familiale à Twillingate, T.-N.-L. (de 1984 à 2018)
- Engagement communautaire : Participation à la direction du hockey mineur local, initiatives de sensibilisation de la communauté, collecte de fonds pour le Lions Club et soutien du programme d’école du dimanche de l’Église anglicane.
Rôles politiques et parlementaires
- Groupe du Sénat : Groupe des sénateurs indépendants (de 2018 à aujourd’hui)
- Membre : Association parlementaire Canada-Europe (de 2019 à aujourd’hui)
Membre de comités
- Membre : Comité permanent des affaires étrangères et du commerce international (de 2020 à aujourd’hui); Comité permanent des pêches et des océans (de 2018 à aujourd’hui); Comité mixte permanent de la Bibliothèque du Parlement (de 2019 à aujourd’hui)
- Ancien membre : Comité permanent de la sécurité nationale et de la défense (2022)
Points d’intérêt récents
Intérêts liés à AMC :
- En mars 2023, lors de sa visite au 125, promenade Sussex, le sénateur Ravalia a demandé ce que faisait AMC pour attirer les Canadiens d’origine étrangère afin que nous puissions profiter de leurs compétences linguistiques, de leurs connaissances culturelles, etc.
- En novembre 2022, le sénateur a interrogé le MDN sur sa collaboration avec AMC dans le cadre de l’élaboration de la Stratégie pour l’Indo-Pacifique, compte tenu des menaces potentielles dans cette région du monde.
- En juin 2022, il a reconnu l’importance de moderniser la diplomatie du Canada ainsi que ses technologies numériques pour revitaliser le service extérieur. Il a demandé si le Canada disposait d’une infrastructure capable de contrer les menaces potentielles en matière de cybersécurité, et si le pays travaillait avec ses alliés du Groupe des cinq sur cette question.
- En avril 2022, le sénateur Ravalia a suggéré que, dans le contexte de défis mondiaux en constante évolution, le Canada semble être sous-représenté dans certaines administrations, notamment sur le continent africain.
Aide humanitaire en Ukraine :
- En juin 2022, le sénateur Ravalia a demandé ce que le Canada peut faire pour aider à maintenir un approvisionnement adéquat en équipement et en médicaments aux organisations qui aident les Ukrainiens sur le terrain.
Industrie et coopération dans le domaine spatial :
- En mai 2022, le sénateur Ravalia a voulu obtenir plus de renseignements sur le protocole d’entente signé par le Canada et les États-Unis concernant la coopération sur la station spatiale lunaire (civile) Gateway. Il a également demandé s’il y aura une concurrence entre l’industrie privée et ce programme à long terme.
Équité vaccinale :
- Le sénateur Ravalia a été un ardent défenseur de la redistribution des vaccins contre la COVID-19 aux pays défavorisés, et a demandé à plusieurs reprises que le Canada participe à la distribution de vaccins dans les pays nécessiteux et sous-développés.
Yuen Pau Woo
Groupe des sénateurs indépendants – Colombie-Britannique
Nomination au sénat
- Le 10 novembre 2016
Rôles politiques et parlementaires
- Recherche : Chercheur principal en politique publique, Institut de recherche sur l’Asie de l’Université de Colombie-Britannique (de 2014 à 2021); chercheur résident, Asia Pacific Business Studies, Simon Fraser University (de 2014 à aujourd’hui)
- Asie-Pacifique : Président et chef de la direction de la Fondation Asie Pacifique du Canada (de 2005 à 2014); chercheur distingué en Asie de l’Est à la Fondation Asie Pacifique du Canada (de 2014 à 2021); président de China Global: The Vancouver Society for Promotion of Chinese Art and Culture (de 2014 à 2020)
Rôles politiques et parlementaires
- Groupe du Sénat : Groupe des sénateurs indépendants (de 2016 à aujourd’hui)
- Facilitateur du GIS (de 2017 à 2021)
Membre de comités
- Membre : Comité permanent des affaires étrangères et du commerce international (de 2017 à aujourd’hui); Comité permanent des banques, du commerce et de l’économie (de 2021 à aujourd’hui); Comité permanent du règlement, de la procédure et des droits du Parlement (de 2021 à aujourd’hui); Comité mixte permanent d’examen de la réglementation (de 2017 à aujourd’hui); Comité permanent des transports et des communications (de 2022 à aujourd’hui)
- Ancien membre : Comité de sélection (de 2019 à 2020); Comité permanent de la régie interne, des budgets et de l’administration (de 2021 à 2022)
Points d’intérêt récents
Intérêts liés à AMC :
- En juin 2022, le sénateur Woo s’est montré très intéressé par le processus de recrutement pour le service extérieur et a demandé quelles étaient les méthodes permettant d’optimiser ce processus.
- Le sénateur Woo est également favorable à un recrutement plus important, dans le service extérieur, de fonctionnaires issus d’autres ministères.
- Lors de la comparution du ministre Sajjan devant le comité en novembre 2022, le sénateur a proposé qu’AMC classe le savoir-faire et les compétences internationales intrinsèques qu’ont certains Canadiens à un niveau supérieur à celui auquel nous le faisons actuellement, et qu’une moindre importance soit accordée à la connaissance du français. À titre d’exemple, il a suggéré la connaissance de langues étrangères, le fait d’avoir vécu à l’étranger, et la compréhension de cultures du monde entier.
Droits antidumping et compensateurs :
- En mai 2022, le sénateur Woo a reconnu l’importance d’aborder la question des droits antidumping et compensateurs pour protéger les producteurs et leurs travailleurs, et a demandé comment les intérêts des consommateurs et des importateurs de biens intermédiaires sont pris en compte dans le cadre de ces mesures protectionnistes.
Invasion de l’Ukraine par la Russie :
- En avril 2022, le sénateur Woo a laissé entendre son mécontentement quant au fait que le gouvernement semble vouloir que le conflit en Ukraine se poursuive à long terme, et a demandé ce que le Canada fait pour tenter de négocier une fin rapide à la guerre afin de réduire la souffrance humaine.
Sanctions à l’encontre de la Russie :
- En mars 2022, le sénateur Woo a manifesté son accord concernant l’utilisation de la loi de Sergueï Magnitski pour punir les dirigeants russes. Cependant, il a exprimé une certaine réticence à l’égard de la Loi sur les mesures économiques spéciales (LMES) et de la Loi sur le blocage des biens de dirigeants étrangers corrompus, qui, selon lui, pourraient ne pas atteindre l’objectif de changer le comportement de ces acteurs russes.
Amina Gerba
Groupe progressiste du Sénat – Québec (Rigaud)
Nomination au sénat
- Le 29 juillet 2021
Rôles politiques et parlementaires
- Études : Baccalauréat en administration des affaires et maîtrise en administration des affaires
- Affaires : Cofondatrice de deux entreprises qui fabriquent des produits de soins capillaires et de soins corporels : KarilissLaboratoires Inc. et Kariderm
- Consultation : Fondatrice (2003) de l’organisation sans but lucratif Afrique Expansion Inc., afin debâtir des ponts entre le Canada et l’Afrique, et de favoriser les occasions d’affaires.
Rôles politiques et parlementaires
- Groupe du Sénat : Groupe progressiste du Sénat (de 2021 à aujourd’hui)
- Membre : Association parlementaire Canada-Afrique (de 2021 à aujourd’hui); Association interparlementaire Canada-France
Membre de comités
- Membre : Comité permanent des affaires étrangères et du Commerce international (de 2021 à aujourd’hui); Comité permanent des droits de la personne (de 2021 à aujourd’hui)
- Ancienne membre : Comité permanent de l’énergie, de l’environnement et des ressources naturelles (de 2021 à 2022); Comité permanent des finances nationales (de 2021 à 2022); Comité permanent des affaires sociales, des sciences et de la technologie (de 2021 à 2022); Comité permanent des transports et des communications (de 2021 à 2022)
Points d’intérêt récents
Intérêts liés à AMC :
- En mars 2023, lors de sa visite au 125, promenade Sussex, la sénatrice Gerba a demandé des renseignements sur la stratégie du Canada pour l’Afrique et sur ce que nous savons de la manière dont les autres pays se positionnent en Afrique.
- En novembre 2022, la sénatrice, surprise d’apprendre qu’un officier de la Défense couvrait 13 pays, a critiqué les témoins du MDN au sujet de leur présence en Afrique.
- En octobre 2022, elle a demandé si l’ensemble de l’appareil diplomatique du Canada ne devrait pas se tourner vers la politique étrangère économique pour éviter de manquer des occasions.
- En juin 2022, la sénatrice Gerba a félicité le Canada pour son adhésion à la Banque africaine de développement. Elle a toutefois déploré la réduction, au fil des ans, du réseau diplomatique canadien sur le continent et a demandé pourquoi un pays comme le Canada, qui est l’un des principaux bailleurs de fonds de l’Afrique, dispose d’un réseau diplomatique aussi réduit sur place.
- En avril 2022, la sénatrice a demandé s’il y avait eu des changements significatifs à la suite du plan annoncé par AMC pour augmenter le nombre de cadres qui sont des personnes noires et autochtones.
Crise alimentaire mondiale :
- En juin 2022, la sénatrice Gerba a reconnu les problèmes alimentaires mondiaux liés au conflit en Ukraine et a demandé quel rôle le Canada pouvait jouer pour limiter cette crise, notamment dans les pays africains les plus touchés.
Système de recours commerciaux : PME
- En mai 2022, la sénatrice Gerba a reconnu la nécessité d’améliorer l’accès des petites et moyennes entreprises (PME) au système de recours commerciaux et a demandé quelles mesures ont été prises par le gouvernement pour simplifier l’accès des PME au système.
Projet de loi S-217 (Loi sur la réaffectation de certains biens saisis, bloqués ou mis sous séquestre) :
- En avril 2022, la sénatrice Gerba a reconnu l’importance de cette loi, mais s’est inquiétée de ses effets sur les investissements des ressortissants étrangers au Canada.
Stephen Greene
Groupe des sénateurs canadiens – Nouvelle-Écosse (Halifax – La Citadelle)
Nomination au sénat
- Le 22 décembre 2008
Rôles politiques et parlementaires
- Politique : Candidat du Parti réformiste aux élections fédérales de 1993 et 1997; a été chef de cabinet de Preston Manning du Parti réformiste du Canada (de 1993 à 1996)
- Assurance : Il a travaillé dans le secteur de l’assurance, notamment sur des dossiers de portée nationale et internationale (de 1996 à 2009).
- Service extérieur : Au début de sa carrière, il a travaillé à l’ambassade du Canada à Washington D.C. et au consulat du Canada à Boston.
Rôles politiques et parlementaires
- Groupes du Sénat : Parti conservateur du Canada (de 2009 à 2017); Groupe des sénateurs indépendants (de 2017 à 2019); Groupe des sénateurs canadiens (de 2009 à aujourd’hui)
- Agent de liaison adjoint (de 2022 à aujourd’hui)
- Whip adjoint du gouvernement au Sénat (de 2010 à 2015)
- Whip adjoint de l’opposition au Sénat (de 2016 à 2017)
Membre de comités
- Membre : Comité permanent des affaires étrangères et du commerce international (de 2019 à aujourd’hui); Comité permanent du règlement, de la procédure et des droits du Parlement (de 2020 à aujourd’hui); Comité mixte permanent d’examen de la réglementation (de 2019 à aujourd’hui)
- Ancien membre : Comité permanent des banques, du commerce et de l’économie (de 2015 à 2017); Comité spécial sénatorial sur la modernisation du Sénat (de 2017 à 2019); Comité permanent des transports et des communications (de 2011 à 2013)
Points d’intérêt récents
Intérêts liés à AMC :
- En juin 2022, le sénateur Greene a fait remarquer que le conflit en Ukraine allait considérablement modifier la politique internationale du Canada, et a demandé si AMC allait demander l’aide d’universitaires et d’experts pour l’aider à s’adapter.
Mise à jour sur les Nations Unies :
- En avril 2022, le sénateur Greene a mentionné le manque de pertinence des Nations Unies dans le conflit en Ukraine et a demandé si le Canada devait avoir pour objectif de lancer des discussions et de travailler à la création des « Nations Unies, partie II ».
Ukraine :
- Depuis le début du conflit en Ukraine, le sénateur Greene est favorable à une aide accrue à l’Ukraine ainsi qu’à l’imposition d’une zone d’exclusion aérienne.
Accords commerciaux :
- En mai 2019, le sénateur Greene a déclaré qu’il était en faveur de tous les accords de libre-échange, car ils profitent au Canada et à ses partenaires commerciaux, mais aussi à l’économie mondiale en général.
David Richards
Groupe des sénateurs canadiens – Nouveau-Brunswick
Nomination au sénat
- Le 30 août 2017
Rôles politiques et parlementaires
- Romancier, essayiste, scénariste et poète.
- Reconnaissance : En 2007, il a reçu le Prix régional des écrivains du Commonwealth. Il est également membre de l’Ordre du Nouveau-Brunswick et de l’Ordre du Canada.
Rôles politiques et parlementaires
- Groupes du Sénat : Groupe des sénateurs indépendants (de 2017 à 2018); non affiliés (de 2018 à 2019); Groupe des sénateurs indépendants (de 2019 à aujourd’hui)
- Membre : Association parlementaire Canada-Europe (de 2019 à aujourd’hui)
Membre de comités
- Membre : Comité permanent des affaires étrangères et du commerce international (de 2021 à aujourd’hui); Comité permanent de la sécurité nationale et de la défense (de 2017 à aujourd’hui); Comité sénatorial permanent de la sécurité nationale, de la défense et des anciens combattants (de 2021 à aujourd’hui)
- Ancien membre : Comité permanent des peuples autochtones (de 2013 à 2015); Comité permanent des finances nationales (de 2019 à 2022); Comité permanent des transports et des communications (de 2020 à 2021)
Points d’intérêt récents
Afghanistan :
- En juin 2022, le sénateur Richards a manifesté un vif intérêt pour les relations du Canada avec l’Afghanistan par l’intermédiaire de son ambassade, notamment en ce qui concerne les questions d’immigration et les employés afghans travaillant à l’ambassade du Canada.
Russie :
- En juin 2022, le sénateur Richards a voulu savoir si l’approche diplomatique est toujours possible avec la Russie et si des discussions ont lieu en coulisses avec la Russie pour apaiser la situation.
Ukraine :
- Le sénateur Richards est favorable à l’imposition d’une zone d’exclusion aérienne en Ukraine et à une augmentation de l’aide militaire des pays occidentaux.
Intérêts liés à AMC :
- En avril 2022, le sénateur Richards a déploré l’état des forces armées canadiennes, et a proposé qu’une collaboration accrue entre AMC et le MDN améliorerait la situation sur les plans de la défense et de la sécurité.
Leo Housakos
Parti conservateur du Canada – Québec (Wellington)
Nomination au sénat
- Le 22 décembre 2008
Rôles politiques et parlementaires
- Études : Baccalauréat en administration des affaires
- Affaires : Il a mené une carrière dans le monde des affaires, et a été vice-président du Congrès hellénique du Québec pendant deux mandats et en tant que membre fondateur de la Chambre de commerce hellénique du Montréal métropolitain.
Rôles politiques et parlementaires
- Groupe sénatorial : Parti conservateur du Canada (de 2009 à aujourd’hui)
- Whip adjoint de l’opposition(de 2020 à aujourd’hui)
- Président du Sénat(2015)
- Président intérimaire (de 2014 à 2015)
Membre de comités
- Président : Comité permanent des transports et des communications (de 2021 à aujourd’hui)
- Membre : Comité permanent des affaires étrangères et du développement international (de 2009 à 2021 et de 2022 à aujourd’hui); Comité permanent des transports et des communications (de 2009 à 2016 et de 2021 à aujourd’hui); Comité de sélection (de 2021 à aujourd’hui)
- Ancien membre : Comité permanent de la régie interne, des budgets et de l’administration (de 2013 à 2016); Comité permanent du règlement, de la procédure et des droits du Parlement (de 2017 à 2019); Comité permanent du règlement, de la procédure et des droits du Parlement (de 2009 à 2022); Comité mixte spécial sur la déclaration de situation de crise (2022)
Points d’intérêt récents
Intérêts liés à AMC :
- En mars 2023, lors de sa visite au 125, promenade Sussex, le sénateur Housakos a demandé ce que le Ministère devait faire pour combler les lacunes perçues en matière de collecte de renseignements, de défense contre les cyberattaques et le vol de propriété intellectuelle à un niveau équivalent à celui de nos alliés aux États-Unis, au Royaume-Uni et en France.
Régime de sanctions :
- En mai 2022, le sénateur Housakos a présenté le projet de loi S-247, Loi modifiant la Loi sur la justice pour les victimes de dirigeants étrangers corrompus (loi de Sergueï Magnitski).
- Lors d’un débat sur le projet de loi S-217, Loi sur la réaffectation de certains biens saisis, bloqués ou mis sous séquestre, en juin 2022, le sénateur Housakos a parlé en faveur du projet de loi, indiquant qu’il « […] renforcera davantage la loi Magnitsky et notre capacité, en tant que pays, à lutter adéquatement contre la corruption et les violations des droits de la personne dans le monde. »
Interférence étrangère :
- En octobre 2022, le sénateur Housakos a reconnu les problèmes liés à l’augmentation de l’ingérence étrangère au Canada et a demandé aux témoins quel type de législation permettrait d’identifier et de protéger le Canada à cet égard.
Afghanistan :
- En octobre 2022, le sénateur Housakos a déclaré que tous les Canadiens ressentent une certaine honte de la façon dont nous avons laissé tomber nos amis et nos partisans en Afghanistan, et il a demandé si l’échec était dû à un manque de renseignements ou à une erreur de la part d’AMC ou d’IRCC.
Michael L. MacDonald
Parti conservateur du Canada – Nouvelle-Écosse (Cap-Breton)
Nomination au sénat
- Le 2 janvier 2009
Rôles politiques et parlementaires
- Études : Baccalauréat en science politique et en histoire
- Politique provinciale : Il s’est présenté deux fois aux élections provinciales pour le Parti progressiste-conservateur de la Nouvelle-Écosse, en 1993 et en 1998.
- Affaires : Président et propriétaire de la Fortress Inn Louisbourg (de 1988 à aujourd’hui)
Rôles politiques et parlementaires
- Groupe du Sénat : Parti conservateur du Canada (de 2013 à aujourd’hui)
- Coprésident : Groupe interparlementaire Canada–États-Unis (de 2019 à aujourd’hui)
- Trésorier : Groupe d’amitié interparlementaire Canada-Corée (de 2020 à aujourd’hui)
Membre de comités
- Président : Comité de sélection (de 2021 à aujourd’hui)
- Membre : Comité permanent des affaires étrangères et du commerce international (de 2009 à aujourd’hui)
- Ancien membre : Comité permanent des transports et des communications (de 2015 à 2017 | de 2020 à 2021); Comité permanent de l’énergie, de l’environnement et des ressources naturelles (de 2017 à 2019)
Points d’intérêt récents
Intérêts liés à AMC :
- En juin 2022, le sénateur MacDonald s’est interrogé sur l’incidence de la sélection de diplomates n’ayant pas fait carrière pour devenir ambassadeurs.
Nations Unies – Ukraine :
- Depuis le début du conflit en Ukraine, le sénateur MacDonald a abordé à plusieurs reprises l’impact du conflit sur le fonctionnement des Nations Unies.
Chine :
- Le sénateur MacDonald est particulièrement préoccupé par les intentions de la Chine. En avril 2022, il a fait remarquer que la Chine tire actuellement des enseignements du conflit en Ukraine sur les questions tactiques et opérationnelles.
Producteurs agricoles :
- En mars 2020, le sénateur MacDonald a exprimé son inquiétude quant à l’impact de la taxe sur le carbone, qui, selon lui, rendrait difficile pour l’agriculture canadienne de concurrencer les producteurs américains dans un environnement de libre-échange.
Diplomatie culturelle
Rôle de la culture et des arts dans la diplomatie
- De façon générale, nous définissions la diplomatie culturelle comme une approche diplomatique qui déploie le pouvoir des arts et de la culture pour faire avancer les priorités de la politique étrangère. En effet, c’est la diplomatie par le biais de la culture.
- Les arts et la culture comme outil de diplomatie peuvent accroître l’influence internationale d’un pays en améliorant l’accès aux publics étrangers, y compris les décideurs, en positionnant le Canada en tant que leader sur des questions politiques clés et en développant la présence mondiale.
Messages supplémentaires
- Dans le contexte de la diplomatie, les arts et la culture peuvent soutenir directement les priorités de la politique étrangère en communiquant efficacement des valeurs à des publics cibles qui peuvent directement ou indirectement influencer nos priorités, et en ouvrant le dialogue avec eux.
- Les arts et la culture peuvent également contribuer au pouvoir d’influence du Canada dans la diplomatie internationale, car des études montrent que l’influence dépendrait davantage du classement d’une nation sur les plans de la culture et de la réputation, que du classement de sa puissance dure.
- Le pouvoir d’attraction peut également générer un effet de levier international et un soutien de la part des publics étrangers, ce qui est un élément essentiel de la diplomatie publique.
- L’intégration des arts et de la culture dans la diplomatie peut contribuer à une réputation globalement positive du Canada, qui peut servir de porte d’entrée aux investissements directs étrangers, aux inscriptions d’étudiants étrangers, au tourisme, et aux exportations.
Mesures en place depuis 2019 - Réponses au rapport du Sénat de 2019
- Le ministère a accueilli favorablement le rapport du Sénat de 2019, son analyse approfondie, et ses recommandations au service extérieur.
- Dans le cadre de son engagement en faveur de la stratégie d’exportation créative, le ministère a mis en œuvre plusieurs des recommandations formulées dans le rapport, notamment en renforçant ses capacités et en s’engageant auprès des partenaires fédéraux et provinciaux.
Messages supplémentaires
Recommandation 1 : Développer et mettre en œuvre une stratégie globale de diplomatie culturelle.
Recommandation 2 : Examiner les possibilités permettant d’accroître ou d’améliorer la collaboration et la coordination avec les provinces, les territoires et les municipalités.
- Le Ministère a entrepris, dans une optique prévoyante, une démarche de sensibilisation auprès des provinces, des territoires et des municipalités afin d’examiner les possibilités de collaborer dans le cadre d’initiatives à l’étranger (visites en personne à l’Île-du-Prince-Édouard, au Québec, en Ontario, au Manitoba, en Colombie-Britannique, au Nunavut, au Yukon, à Québec, à Toronto, à Winnipeg et à Vancouver). La COVID-19 a interrompu les autres plans de sensibilisation en personne.
- Grâce au Fonds culturel des missions (FCM), le Ministère a collaboré avec 6 provinces dans le cadre de 63 initiatives. Pour ces 63 initiatives, la contribution du FCM s’est chiffrée à 365 000 $, tandis que celle des partenaires provinciaux a été de 355 000 $. Ces chiffres témoignent de l’importance de la collaboration et des partenariats pour atteindre des objectifs communs.
Recommandation 3 : Élaborer des indicateurs de mesure du rendement permettant de surveiller et d’évaluer les résultats sur le court et le long terme.
- Le Ministère dispose d’indicateurs de rendement permettant de mesurer l’incidence et le succès de la diplomatie culturelle :
- nombre de publics cibles;
- nombre de publics qui soutiennent la position du Canada;
- nombre de suivis (c.-à-d. davantage de mobilisation, de partenariats ou de contrats conclus à la suite de l’initiative);
- pourcentage d’initiatives ayant atteint les objectifs fixés;
- classement du Canada dans les principaux indices de réputation de la marque nationale et de pouvoir d’attraction.
Recommandation 4 : Désigner AMC comme le principal ministère responsable de la coordination et de l’exécution de la stratégie de diplomatie culturelle du Canada.
- Le Ministère a organisé des rencontres portant sur la diplomatie culturelle, en partenariat avec PCH, le portefeuille de PCH, et des acteurs du secteur culturel. Un document de gouvernance a été rédigé afin de déterminer les processus qui permettraient de mettre en commun les priorités et les possibilités entre le réseau de missions d’AMC et les acteurs du secteur culturel canadien.
Recommandation 5 : Fournir au Comité un rapport d’étape sur les activités de diplomatie culturelle du gouvernement du Canada.
- Au total, 127 missions à l’étranger ont fait état de plus de 2 500 initiatives du FCM, ce qui se traduit par des décaissements de 15 millions de dollars du FCM depuis 2017. Ces initiatives ont permis d’appuyer un large éventail d’objectifs liés à la politique étrangère; 75 % des initiatives du FCM ont atteint les objectifs fixés.
- Les dernières données de 2016 à 2022 indiquent ce qui suit :
- nombre de publics cibles : 18 millions de personnes mobilisées;
- nombre de publics qui soutiennent la position du Canada : 940 000 occurrences de personnes qui soutiennent publiquement les objectifs du Canada (p. ex. au moyen de courriels ou d’appels, de commentaires personnels au personnel de la mission, de commentaires sur les médias sociaux, etc.);
- nombre de suivis (c.-à-d. davantage de mobilisation, de partenariats ou de contrats conclus à la suite de l’initiative); 3 127 cas de suivi;
- pourcentage d’initiatives ayant atteint les objectifs fixés : 75 % des initiatives;
- Classement du Canada selon les principaux indices de réputation de la marque nationale et de pouvoir d’attraction : En 2020, l’Anholt-Ipsos National Brand Index a classé le Canada au 3erang général et au 10e rang pour la réputation culturelle.
Recommandation 6 : Renforcer les capacités des missions canadiennes à l’étranger en matière de diplomatie culturelle.
- Dans les missions à l’étranger, 9,5 postes ont été créés, dont des postes hybrides; des responsabilités liées à la diplomatie culturelle se sont ajoutées pour des centaines d’employés dans les missions; des possibilités de formation ont été offertes.
- Le Ministère a régulièrement fourni du contenu et des ressources aux missions, notamment des films, des livres, des outils numériques, et a organisé des tables rondes avec des partenaires de la société civile (Autochtones, arts des personnes handicapées, Francophonie) afin de renforcer les capacités des missions.
Recommandation 7 : Fournir de la formation sur la diplomatie culturelle aux employés.
- Depuis 2018, 90 agents du service extérieur canadien et ERP ont participé à 5 séances de formation sur la diplomatie culturelle.
- Plus de 300 employés d’AMC à l’administration centrale (AC) et dans les missions ont participé à des initiatives de perfectionnement professionnel telles que des discussions de groupe sur les arts autochtones, les arts et les personnes handicapées, les arts dans les communautés linguistiques en situation minoritaire.
Recommandation 8 : Soutenir la création d’un programme d’études canadiennes modernisé.
- AMC réévalue actuellement l’avenir du programme et mène des consultations internes afin de déterminer la meilleure façon de promouvoir l’image internationale du Canada et de favoriser une meilleure connaissance et une meilleure compréhension du Canada parmi les universitaires étrangers et les canadianistes.
Mesures en place depuis 2019 - Aperçu du Fonds culturel des missions
- Depuis 2017, le Fonds culturel des missions (FCM) a été utilisé par nos missions diplomatiques pour mettre en œuvre la diplomatie culturelle.
- Les principaux objectifs du MCF étaient de soutenir le mandat du ministère en matière de promotion des intérêts et de diplomatie internationale : renforcer l’influence du Canada en améliorant l’accès, la présence, le leadership et les relations bilatérales.
Messages supplémentaires
- Le FCM a permis aux artistes canadiens d’être au cœur de plus de 2 500 initiatives diplomatiques, dans le cadre desquelles ils ont porté les valeurs et les priorités politiques du Canada, qu’il s’agisse de la diversité et de l’inclusion, de la réconciliation avec les peuples autochtones, de la Francophonie ou des changements climatiques, entre autres.
- Malgré le fait que le FCM a pris fin, nous nous attendons à ce que la demande d’éléments culturels se maintienne pour d’importants événements internationaux tels que les anniversaires diplomatiques, les Conférences des Parties, les expositions, les Jeux olympiques, etc.
Mise à jour
Le financement de la diplomatie culturelle d’AMC a pris fin le 31 mars 2023. En l’absence de fonds dédiés, le Ministère commencera à réduire les capacités actuelles. Le financement offert dans le cadre du budget de 2023 n’a pas atteint le montant nécessaire pour que le volet commercial d’AMC de la Stratégie d’exportation créative puisse poursuivre ses activités sans qu’il soit nécessaire d’ajuster la présence et les activités. En conséquence, le Ministère élabore une stratégie de communication appropriée.
Faits et chiffres à l’appui
- La Stratégie d’exportation créative a permis de financer 5 postes du Service de la politique étrangère et de la diplomatie (SPED) (ABDBI, CNGNY, BRLIN, LDN, PARIS), 4 postes liés au commerce (LNGLS, CNGNY, LDN, PARIS), et 4,5 postes hybrides (MXICO, SHNGI, TOKYO, MMBAI, SYDNY).
- À ce jour, 2 536 initiatives du FCM ont été signalées, soit une moyenne de 362 initiatives par année.
- Le FCM était accessible à toutes les missions (175). Depuis sa création, 127 missions ont eu accès au Fonds dans toutes les régions.
- Au cours des 7 dernières années, les missions ont dépensé 15 millions de dollars dans des initiatives de diplomatie culturelle.
- Une proportion de 75 % des initiatives du FCM a atteint les objectifs fixés.
- Le coût moyen d’une initiative du FCM est de 5 926,22 $.
- Les projections de films ont le coût moyen le plus bas par initiative, soit un peu plus de 3 000 $.
- La COVID-19 a été un moment charnière pour la diplomatie culturelle :
- le nombre d’initiatives a diminué de 46 % en 2020-2021 par rapport à l’année précédente;
- le nombre de spectateurs a augmenté de 44 % en 2020-2021 par rapport à l’année précédente, ce qui montre le potentiel des plateformes virtuelles.
- Le FCM a été mis à profit pour faire avancer les grandes priorités et les principaux thèmes de la politique étrangère :
- image du Canada dans le monde : 1 576 initiatives/62 %;
- accès au marché et facilitation du commerce : 261 initiatives/10 %;
- droits individuels, liberté d’expression : 205 initiatives/8 %;
- égalité des genres, LGBTI, femmes : 172 initiatives/7 %;
- questions autochtones : 116 initiatives/5 %;
- arctique, climat, environnement : 69 initiatives/3 %;
- éducation : 52 initiatives/2 %;
- instance démocratique, participation et processus : 47 initiatives/2 %;
- autres : 38 initiatives/1 %.
- L’« image du Canada dans le monde » est la principale catégorie du FCM; son objectif est de promouvoir l’image, la réputation et l’influence du Canada par la culture.
Contexte
AMC a reçu une allocation annuelle de 6 millions de dollars dans le cadre de la Stratégie d’exportation créative :
- 1,75 million de dollars pour le FCM accessible à toutes les missions du réseau d’AMC (178);
- fonds du commerce de 250 000 $;
- 13,5 postes dans des missions sélectionnées;
- 3 postes à l’administration centrale.
Le FCM a été utilisé pour mettre en œuvre des initiatives ciblées visant à :
- accéder à des décideurs et des publics cibles étrangers;
- promouvoir le leadership du Canada relativement aux priorités et aux valeurs de la politique étrangère, comme les changements climatiques, l’inclusion et la diversité, les droits de la personne et la réconciliation avec les peuples autochtones;
- renforcer les relations du Canada avec le monde et accroître l’influence du Canada;
- veiller à ce que les artistes canadiens soient présentés à des publics étrangers.
Le FCM a soutenu directement la participation d’artistes et d’organisations artistiques du Canada à divers types d’activités de diplomatie culturelle, notamment :
- visites d’artistes et d’œuvres d’art;
- présentations d’œuvres artistiques telles que des installations, des expositions, des spectacles, des projections, des festivals, des salons artistiques et littéraires;
- ateliers, conférences et échanges artistiques;
- activités de développement international axées sur les collectivités ou les arts, etc.
Les dépenses admissibles pour le FCM sont les suivantes :
- tarifs et droits pour les artistes et le contenu culturel, selon les normes de l’industrie;
- frais de transport du matériel artistique;
- activités ou matériel de promotion;
- frais de location de salles et d’équipements;
- sous-titrage et traduction pour les projections de films (la traduction de livres est couverte par le Conseil des arts du Canada);
- frais des voyages locaux et internationaux en classe économique;
- transport terrestre;
- services et aides liés au handicap.
Promotion des arts et de la culture à l’étranger par AMC
- Grâce à leur réseau d’envergure mondiale, nos missions diplomatiques sont dans une situation unique pour trouver les publics cibles les plus influents et communiquer avec eux afin de faire la promotion des intérêts du Canada.
- Notre réseau diplomatique peut faire en sorte que les secteurs artistiques et culturels canadiens soient en contact avec les publics, les partenaires et les plates-formes internationaux souhaités, ce qui est bénéfique pour les secteurs.
Messages supplémentaires
- Les missions à l’étranger peuvent recueillir des renseignements et des informations et s’informer des tendances sur les possibilités qui s’offrent aux secteurs artistiques et culturels canadiens, notamment dans des marchés non traditionnels et des régions prioritaires.
- Les missions, en collaboration avec les acteurs canadiens des arts et de la culture et les partenaires étrangers, sont en mesure de programmer des initiatives ciblées et de tirer parti des initiatives de diplomatie publique et des plateformes de médias sociaux pour assurer une plus grande visibilité aux artistes canadiens.
- Une autre contribution importante à la promotion des arts et de la culture par AMC est apportée par le Service des délégués commerciaux (SDC) qui soutient les clients de l’industrie créative lors d’événements et d’initiatives dans le monde entier, souvent en tandem avec des initiatives de diplomatie culturelle.
Mise à jour
Le budget de 2023 a annoncé l’octroi de 4,9 millions de dollars sur 2 ans pour la poursuite des activités de promotion commerciale du SDC dans le cadre de la Stratégie d’exportation créative. Les fonds soutiendront les activités de développement commercial en cours à l’étranger et financeront un petit nombre de postes du SDC spécialisés dans les industries créatives.
Faits et chiffres à l’appui
- De 2017 à 2023, le Fonds de promotion du commerce des industries créatives, qui s’élève à 250 000 $ par année, a été utilisé pour soutenir plus de 360 initiatives dans 40 missions diplomatiques.
- En 2020-2021, le programme commercial a facilité plus de 75 transactions commerciales, ce qui représente 3,7 millions de dollars pour les clients des industries créatives canadiennes.
Contexte
Le Fonds culturel des missions (FCM) et le Fonds de promotion du commerce des industries créatives (FPCIC) d’AMC ont travaillé ensemble pour soutenir des initiatives menées par des missions qui permettent d’atteindre à la fois des objectifs commerciaux et diplomatiques, comme des occasions de développement du marché interentreprises et des présentations d’œuvres d’art.
L’interaction et la collaboration entre AMC et la Stratégie d’exportation créative dirigée par PCH feront en sorte que les partenariats suivants se poursuivront :
- participation stratégique à des événements internationaux majeurs;
- création de nouvelles occasions à l’international pour le secteur culturel canadien;
- promotion de priorités gouvernementales à l’étranger, comme les droits de la personne, l’égalité des genres, la diversité et l’inclusion et la réconciliation avec les peuples autochtones.
Annexes
Résumé du rapport du Sénat de 2019
Résumé
Les arts et la culture sont des atouts de notre politique étrangère. Or, l’intérêt du gouvernement du Canada pour la diplomatie culturelle n’a pas toujours été constant, au fil des ans : des initiatives ont été entreprises puis progressivement abandonnées. Pourtant les artistes, les écrivains et les organismes culturels n’ont jamais cessé, eux, de faire rayonner la culture et les arts de notre pays sur la scène internationale.
Ce rapport fait état des constats du comité sénatorial permanent des affaires étrangères et du commerce international sur le rôle que doivent jouer la culture et les arts canadiens dans les relations internationales du pays. La conclusion principale tirée par le comité est que la diplomatie culturelle doit être un pilier de la politique étrangère canadienne. Les pays pratiquent la diplomatie culturelle pour de nombreuses raisons. Les activités qui en découlent peuvent susciter un appui aux priorités du pays en matière de politique étrangère, accroître la compréhension mutuelle et resserrer les liens entre les peuples, établir un climat de confiance en prévision d’interactions ultérieures et faire avancer des dossiers d’intérêt national.
L’étude du comité fait ressortir qu’un éventail diversifié d’artistes canadiens obtient une reconnaissance internationale pour la qualité de ses œuvres et contribue à projeter une image positive du Canada sur la scène internationale. Toutefois, les témoignages recueillis indiquent aussi qu’en l’absence d’un soutien constant et stratégique de la part du gouvernement canadien en matière de diplomatie culturelle, d’importantes occasions ont été manquées. Cette constatation s’explique par plusieurs facteurs :
- Les arts et la culture sont un atout sous-estimé au sein de la politique étrangère canadienne actuelle.
- Les rôles et les responsabilités du gouvernement fédéral en matière de diplomatie culturelle sont fragmentés, ce qui nuit à leur efficacité.
- Le financement fédéral consacré à la promotion de la culture et des arts canadiens à l’étranger a été insuffisant et a manqué de constance.
Le comité croit fermement que le gouvernement du Canada n’a pas encore exploité pleinement le potentiel de la diplomatie culturelle en tant que pilier de sa politique étrangère. Convaincu que le gouvernement du Canada doit déployer des efforts concertés à cet égard, le comité recommande :
Recommandation 1 : Que le gouvernement du Canada développe et mette en œuvre une stratégie globale de diplomatie culturelle. Cette stratégie devrait établir les objectifs de la diplomatie culturelle dans le contexte de la politique étrangère du Canada, énoncer les rôles et les responsabilités et cerner les ressources budgétaires nécessaires à la réalisation des objectifs.
Le comité conclut également que la stratégie de diplomatie culturelle du Canada devrait reposer sur des principes clairement définis. Le comité dégage six principes :
- Projeter une image moderne du Canada, notamment en tirant pleinement avantage du leadership du pays en matière d’innovation et de créativité dans le secteur culturel.
- Cerner les possibilités commerciales sur les marchés internationaux pour les artistes et les entrepreneurs du milieu culturel.
- Adopter une approche axée sur les gens et tirer parti du talent des artistes et des créateurs de tout le pays, en particulier les artistes émergents et les jeunes artistes.
- Renforcer la collaboration internationale fondée sur le principe de la réciprocité et sur l’échange d’expériences.
- Appuyer des approches novatrices afin de refléter les nouveaux modes de créativité qui émergent des progrès technologiques.
- Veiller à incorporer la diplomatie culturelle au nombre des priorités de la politique étrangère – et commerciale – du Canada.
En plus de préconiser les principes exposés ci-dessus, le comité estime que les dimensions culturelles et artistiques de la politique étrangère du Canada doivent être renforcées et solidifiées par des politiques judicieuses.
Il faut que le cadre stratégique de la diplomatie culturelle du Canada. Le comité recommande donc : repose sur des buts et des objectifs clairement définis. Par la suite, des investissements ambitieux, cohérents et prévisibles devraient être associés à la réalisation de ces buts et objectifs à long terme. À ce titre, le comité estime que le gouvernement du Canada doit travailler avec les provinces, les territoires et les municipalités afin de mobiliser du financement et de maximiser l’impact du gouvernement fédéral. À cette fin, le comité recommande :
Recommandation 2 : Que le gouvernement du Canada examine les possibilités permettant d’accroître ou d’améliorer la collaboration et la coordination avec les provinces, les territoires et les municipalités en matière de diplomatie culturelle.
De plus, le comité croit fermement à l’importance de la mesure du rendement. Par conséquent, le comité recommande :
Recommandation 3 : Que les ministères et les sociétés d’État fédéraux prenant part à des activités appuyant la diplomatie culturelle élaborent des indicateurs de mesure du rendement permettant de surveiller et d’évaluer les résultats de ces activités sur le court et le long terme.
Par ailleurs, le comité a déterminé qu’il faut améliorer la coordination des mesures fédérales de promotion de la culture et des arts canadiens sur la scène internationale. Le comité réclame donc la mise en place d’un système pouvant rendre le processus décisionnel en matière de diplomatie culturelle plus uniforme et cohérent, et permettant de regrouper les ressources gouvernementales qui sont actuellement dispersées entre divers intervenants. Puisqu’Affaires mondiales Canada (AMC) a le mandat et l’expertise pour conduire les affaires internationales, le comité est d’avis que le Ministère, avec son réseau de missions étrangères, devrait jouer le rôle principal dans la mise en œuvre de la stratégie de diplomatie culturelle du Canada. Le comité recommande donc :
Recommandation 4 : Que le gouvernement du Canada désigne Affaires mondiales Canada comme le principal ministère responsable de la coordination et de l’exécution de la stratégie de diplomatie culturelle du Canada. Les rôles et les responsabilités des autres ministères et organismes fédéraux chargés de promouvoir les arts et la culture du Canada devraient être bien définis dans le cadre stratégique.
Recommandation 5 : Que, deux ans après le dépôt du présent rapport, Affaires mondiales Canada soumette au comité un rapport d’étape sur les activités de diplomatie culturelle du gouvernement du Canada, en mettant l’accent sur les activités ayant appuyé la politique étrangère du Canada. Le rapport d’étape devrait être fondé, sans toutefois s’y limiter, sur des indicateurs de mesure du rendement.
Le comité est d’avis que les missions diplomatiques du Canada à l’étranger pourraient être un outil crucial pour la réalisation de la stratégie canadienne de diplomatie culturelle. De plus, en ce qui concerne le personnel, la diplomatie culturelle devrait se refléter dans le grade, la formation et la sélection des agents du service extérieur, ainsi que dans leur évaluation du rendement, si elle devait être traitée comme une priorité du gouvernement canadien. À ces fins, le comité recommande :
Recommandation 6 : Qu’Affaires mondiales Canada renforce les capacités des missions canadiennes à l’étranger de façon à ce qu’elles aient les compétences, les connaissances et les outils nécessaires pour soutenir les initiatives de diplomatie culturelle du gouvernement fédéral.
Recommandation 7 : Qu’Affaires mondiales Canada fournisse de la formation sur la diplomatie culturelle à ses employés, et particulièrement aux employés permutants en poste à l’étranger.
Le comité estime également que la mise en valeur de la participation du Canada à divers événements internationaux et l’organisation de missions internationales visant à promouvoir des entreprises créatives du Canada figurent parmi les activités de promotion qui permettraient d’appuyer la mise en œuvre de la stratégie de diplomatie culturelle du Canada. De telles activités favorisent la « découvrabilité » et la compétitivité du secteur canadien de la création, et ouvrent des possibilités de collaboration et d’engagement avec des leaders de l’industrie et des acheteurs potentiels du monde entier.
De nombreux témoins ont décrit comment les technologies numériques et les médias sociaux ont transformé la chaîne de production culturelle et créé de nouveaux espaces de dialogue international. Le comité voit les nouvelles technologies et l’inventivité numérique comme autant d’occasions de resserrer les liens entre les peuples. Pour donner suite à cette constatation, le gouvernement canadien devra accorder une plus grande attention à l’incidence potentielle de ce secteur sur sa politique étrangère.
Enfin, des témoins ont insisté sur l’importance de l’éducation en tant qu’instrument de diplomatie culturelle et de diplomatie en général. Dans le passé, les programmes d’études canadiennes contribuaient aux efforts déployés pour faire connaître le Canada à l’étranger. Le comité considère qu’un nouveau programme modernisé permettrait de mieux faire connaître le Canada et les valeurs canadiennes dans le monde. Par conséquent, le comité recommande :
Recommandation 8 : Qu’Affaires mondiales Canada appuie la création d’un programme d’études canadiennes modernisé qui contribuerait à mieux faire connaître le Canada dans le monde.
Dans l’ensemble, le comité conclut que la diplomatie culturelle pourrait être pratiquée de manière beaucoup plus efficiente, efficace et stratégique. Les recommandations du comité visent donc à s’assurer que le gouvernement du Canada investit dans la diplomatie culturelle comme pilier durable de la politique étrangère du pays.
Exemples de diplomatie culturelle en action
Non lié au fonds culturel des missions
LE CAIRE – Perspectives autochtones à la COP27 (novembre 2022)
Qui
- Environnement et Changement climatique Canada (ECCC)
- Office national du film (ONF)
- Fonds international de développement agricole (FIDA) (organisation non gouvernementale, bureau du Canada)
Quoi
- Initiatives culturelles qui présentent les perspectives autochtones sur les changements climatiques au 1erPavillon du Canada à la COP27.
Pourquoi
- Démontrer le leadership autochtone dans l’action climatique; importance du savoir autochtone.
Où
Moyen-Orient et Afrique du Nord (MOAN)
Résultats
- Installation de réalité virtuelle (produite par l’ONF) qui positionne le futurisme autochtone et la revitalisation culturelle comme une solution aux changements climatiques.
- Groupe d’experts et démonstration culinaire sur les systèmes alimentaires autochtones et sur les approches de la durabilité, avec la participation d’un chef autochtone bien connu du Canada, ainsi que des hauts fonctionnaires d’AMC et du FIDA.
- Atelier culinaire après la COP27 au Caire avec un chef autochtone du Canada et un grand chef égyptien, mettant en valeur les ingrédients et les recettes des deux cultures, et créant des ponts interculturels.
Fonds
- Fonds d’initiative de la mission d’AMC, avec un financement supplémentaire d’ECCC et de l’ONF.
STKHM – 9e Sommet mondial sur les arts et la culture (du 3 au 5 mai 2023)
Qui
- Fédération internationale de conseils des arts et d’agences culturelles (FICAAC)
- Conseil des arts du Canada
- PCH
- Conseil des arts et des lettres du Québec
Quoi
- Deux expositions canadiennes d’art circumpolaire autochtone au 9e Sommet mondial sur les arts et la culture de la FICAAC, organisées en Suède.
Pourquoi
- Faire la promotion du leadership canadien et autochtone sur des questions de première importance (réconciliation, Arctique).
Où
- EUROPE
Résultats
- Arctic XR/Arctic AR : Projet d’art numérique qui présente six films d’artistes autochtones du Nord.
- Land of None / Land of Us : Exposition de photographies circumpolaires contemporaines remettant en question les idées reçues sur l’Arctique, et soulignant les liens entre les Autochtones et la terre.
- Réception pour 55 responsables de conseils des arts et de ministères, d’organisations culturelles suédoises et de partenaires canadiens.
Fonds
- Fonds d’initiative de la mission d’AMC, avec un financement supplémentaire du Conseil des arts du Canada.
Environnement
BEIJING – Anthropocène (2019-2021)
Qui
- Photographes/cinéastes canadiens Edward Burtynsky, Jennifer Baichwal, et Nicholas de Pencier
Quoi
- Projections de documentaires
Pourquoi
- Changement climatique, perte de biodiversité
Où
- INDO-PACIFIQUE
Résultats
- Trois projections de films auxquelles ont assisté des personnalités influentes et des défenseurs de l’environnement.
- Montrer l’excellence canadienne dans le domaine de la cinématographie et de la photographie.
- Renforcer les collaborations actuelles et établir des relations avec les partenaires locaux (Fonds mondial pour la nature).
Paix et sécurité
DJOUBA – Journée internationale contre l’utilisation d’enfants soldats/Journée de la main rouge (février 2023)
Qui
- Emmanuel Jal (ex-enfant soldat canadien du Soudan du Sud, activiste, artiste)
- UNICEF
- Conseil danois pour les réfugiés
Quoi
- Journée internationale contre l’utilisation d’enfants soldats
Pourquoi
- Jeunes artisans de paix, intégration d’anciens enfants soldats
Où
- AFRIQUE SUBSAHARIENNE
Résultats
- Autonomiser les jeunes artisans de paix.
- Plaidoyer auprès des décideurs locaux (y compris les ministres de la Défense + Éducation) + communauté internationale.
- Lectures de poèmes, spectacles et groupes d’experts auxquels ont participé de jeunes artisans de paix.
- Employer la diplomatie culturelle dans les États fragiles et touchés par un conflit.
- Projection d’un film et séance de questions avec Emmanuel Jal pour la communauté diplomatique.
Autochtones
MXICO – Rencontres autochtones : Canada – Oaxaca (septembre-octobre 2021)
Qui
- Total de 82 artistes autochtones du Canada et d’Oaxaca
- Conseil des arts du Canada
- Universités canadiennes de Saskatchewan et d’Ontario
Quoi
- Plus de 100 événements culturels sur 19 jours
Pourquoi
- Faire progresser la réconciliation autochtone au Canada et au Mexique (Oaxaca)
Où
- AMÉRIQUE LATINE
Résultats
- Peinture murale réalisée par des artistes autochtones canadiens et mexicains.
- Microsubventions pour des projets de revitalisation des langues autochtones.
- Ateliers de diplomatie culturelle avec des universités canadiennes.
- Installations artistiques, expositions et films présentés dans des lieux culturels de la ville d’Oaxaca.
- Plus de 2 500 personnes touchées.
- Accès à des décideurs fédéraux, locaux et de la société civile, p. ex. l’ancien gouverneur d’Oaxaca.
- Nouvelles collaborations avec des festivals mexicains et d’autres partenaires.
STKHM – Dialogue sur les questions relatives aux Samis (jusqu’en 2022)
Qui
- Artistes autochtones du Canada
- PCH
Quoi
- Série d’événements culturels coïncidant avec le lancement de la commission pour la vérité relativement aux Samis.
Pourquoi
- Réconciliation autochtone au Canada et en Suède, revitalisation de la langue et de la culture.
Où
- EUROPE
Résultats
- Projection d’un film sur Joséphine Bacon + séance de questions avec le réalisateur + leader sami.
- Compagnie de théâtre autochtone (Vancouver) lors d’un festival local.
- Groupe d’experts autochtones sur la culture et la réconciliation auquel participent des intervenants du Canada, de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande.
- Soutien aux délégués suédois et samis au Sommet des arts de l’Arctique 2022.
- Le Canada est devenu le partenaire de confiance des Samis et du gouvernement suédois en matière de réconciliation.
- Communiquer les leçons apprises de la Commission de vérité et de réconciliation, exprimer de la solidarité.
Droits de la personne
DUBAÏ – Présentation des arts des personnes handicapées (mai 2019)
Qui
- National accessArts Centre (NAAC – la plus grande organisation artistique de personnes handicapées au Canada, basée à Calgary)
- Mawaheb Art Studio for People of Determination (Émirats arabes unis
- Conseil des arts du Canada
- Alberta Foundation of the Arts
Quoi
- Faire la promotion d’artistes ayant un handicap pendant l’année de la tolérance aux Émirats arabes unis.
Pourquoi
- Diversité et inclusion (personnes handicapées)
Où
- Moyen-Orient et Afrique du Nord (MOAN)
Résultats
- Exposition publique de 5 semaines présentant 22 œuvres d’art organisée par le NAAC + Mahaweb – dont 2 semaines à l’aéroport international de Dubai (6,8 millions de spectateurs potentiels).
- Résidence artistique de 3 jours et sensibilisation de la communauté aux Émirats arabes unis.
- Accès aux fonctionnaires du gouvernement au Dubai Culture & Arts Authority et au Culture Counsel Dubai.
- Mobilisation par la culture avec des artistes du Canada et des Émirats arabes unis ayant un handicap.
CNGNY – « La vérité à l’ère moderne » au Carnegie Hall (avril 2022)
Qui
- Orchestre du Centre national des Arts
Quoi
- Première symphonie américaine (concert) en l’honneur de Peter Jennings au Carnegie Hall
Pourquoi
- Liberté des médias
Où
- États-Unis d’Amérique
Résultats
- Concert presque à guichets fermés au Carnegie Hall.
- Programme de presse de 3 jours pour l’Orchestre du Centre national des Arts.
- Groupe d’experts sur l’actualité d’ABC, avec la participation de l’Orchestre du Centre national des Arts et des journalistes du Financial Times et du New York Times.
- Accès aux principales personnes-ressources de la culture, du commerce et de la politique à New York.
- Faire connaître les positions du Canada sur les libertés des médias, la démocratie et les droits de la personne.
Francophonie
TUNIS – Visite de Dany Laferrière (novembre 2021)
Qui
- Dany Laferrière (romancier canadien d’origine haïtienne, membre de l’Académie française)
- Quartier des spectacles de Montréal
- Conseil des arts du Canada
- Institut français de Tunisie
Quoi
- Visite de l’auteur
Pourquoi
- Le Canada et la Francophonie
Où
- Moyen-Orient et Afrique du Nord (MOAN)
Résultats
- Installation d’art public sur la vie de Dany Laferrière, qui a trouvé refuge au Canada.
- Classe de maître avec Dany Laferrière pour plus de 1 300 personnes (plus les personnes en ligne).
- Groupe d’experts au Festival international du livre de Tunis.
- Le public et les leaders des communautés artistiques, académiques et diplomatiques ont été mobilisés.
- Intérêt des médias locaux pour Dany Laferrière et le Canada.
- Promouvoir le Canada en tant que membre actif de l’Organisation internationale de la Francophonie, doté d’une culture francophone forte et d’une société diversifiée et ouverte.
Diversité et inclusion
BRSLA – Invité d’honneur au Festival du Cinéma de Gramado (août 2017)
Qui
- Cinéastes canadiens
- Écoles de cinéma de la Colombie-Britannique et de l’Ontario
Quoi
- Invité d’honneur au Festival du Cinéma de Gramado (le plus important d’Amérique du Sud)
Pourquoi
- Égalité des genres
- Renforcement du pouvoir des jeunes
- Droits des membres de la communauté 2ELGBTQI+
Où
- AMÉRIQUE LATINE
Résultats
- Trente-sept projections de films canadiens.
- Groupe d’experts sur l’égalité des genres, avec la participation de femmes cinéastes (Canada, Argentine, Brésil).
- Ateliers de réalisation animés par des écoles canadiennes.
- Séances d’information et de mise en relation sur le secteur audiovisuel canadien.
- Le chef de mission de BRSLA a décerné un prix à un jeune réalisateur transgenre brésilien.
- Dévoilement d’une plaque à l’hôtel de ville de Gramado en hommage au leadership du Canada.
MMBAI – KASHISH, le Festival International du film Queer de Mumbai (mai 2018)
Qui
- Cinéastes canadiens
- Militants des droits des membres de la communauté 2ELGBTQI+ du Canada et de l’Inde
- Bureau du Québec à Mumbai
Quoi
- KASHISH, le Festival International du film Queer de Mumbai (à l’époque, le plus grand et le seul festival de films queer d’Asie du Sud)
Pourquoi
- Droits de la personne (considérations liées aux membres de la communauté 2ELGBTQI+)
Où
- INDO-PACIFIQUE
Résultats
- Accueil du premier groupe d’experts indien regroupant les organisateurs de la fierté indienne, y compris des artistes canadiens.
- Dix projections de films et prix du « meilleur court métrage narratif international ».
- Séances de questions avec des cinéastes canadiens sur l’homosexualité, la positivité corporelle, la race et l’activisme.
- Cérémonie d’ouverture avec des performances d’artistes canadiens.
- Visibilité du Canada en tant que défenseur des droits de la personne et des droits des membres de la communauté 2ELGBTQI+.
LDN – Festival de Birmingham (mars-octobre 2022)
Qui
- Artistes canadiens issus des communautés autochtones, de la communauté 2ELGBTQI+ et des minorités visibles
- Conseil des arts du Canada
Quoi
- Programme culturel de six mois autour du Festival de Birmingham 2022 (en préparation des Jeux du Commonwealth)
Pourquoi
- Diversité et inclusion, Commonwealth
Où
- EUROPE
Résultats
- Expositions et événements organisés par des chefs de file du secteur artistique de la communauté 2ELGBTQI+.
- Installations artistiques réalisées par des artistes canadiens ayant des liens avec le Sri Lanka, Hong Kong, l’Inde, etc.
- Représentations d’artistes autochtones au Festival international de danse de Birmingham.
- Groupes d’experts animés par des leaders canadiens des arts et de la culture.
- Positionner le Canada en tant que leader en matière de diversité et d’inclusion, déterminé à collaborer de manière réfléchie sur des sujets complexes.
Liens entre les peuples
ABDJN – Marché des arts du spectacle d’Abidjan (mars 2020)
Qui
- Total de 100 artistes et 14 entreprises du Canada
- PCH
- Conseil des arts du Canada
- Radio-Canada
- ONF
- Téléfilm Canada
- Gouvernement du Québec
- Quand l’art passe à l’action (Montréal)
Quoi
- Invité d’honneur de la plus grande conférence africaine sur les arts du spectacle.
Pourquoi
- Liens entre les peuples, diversité et inclusion (régionale, linguistique, culturelle)
Où
- AFRIQUE SUBSAHARIENNE
Résultats
- Œuvres d’art interactives + peinture murale par un artiste franco-ontarien.
- Émissions radiophoniques, films et programmes pour enfants diffusés à la radio et à la télévision nationales ivoiriennes.
- Don de livres et activité de narration à la bibliothèque nationale de Côte d’Ivoire.
- Groupe d’experts sur le rôle des femmes dans les arts, avec la participation d’artistes du Canada, de Côte d’Ivoire, du Cameroun et du Burkina Faso.
- Les artistes canadiens sur le devant de la scène lors d’une importante manifestation artistique en Afrique.
YUNDE – Festival Afropolitain Nomade (juin 2022)
Qui
- Vingt-cinq artistes du Canada et du Cameroun
- Festival Afropolitain Nomade (Montréal)
- Conseil des arts du Canada
- Commission canadienne pour l’UNESCO
- Conseil des arts de Montréal
Quoi
- Dixième édition du Festival Afropolitain
Pourquoi
- Liens entre les peuples du Canada, du Québec et du Cameroun
Où
- AFRIQUE SUBSAHARIENNE
Résultats
- Trois programmes d’artistes en résidence et 22 œuvres d’art d’artistes québécois et camerounais.
- Formation à l’entrepreneuriat pour 15 femmes de 5 pays.
- Festival de musique de 2 jours auquel ont assisté plus de 3 500 personnes.
- Nouveau collectif d’artistes canadiens et camerounais.
- Accès aux principaux décideurs camerounais, p. ex. l’inspecteur général des arts et de la culture.
- Le réseau des missions a été élargi et les activités ont suscité une attention favorable de la part des médias.
La diplomatie culturelle et les industries créatives se chevauchent
LDN – CanadaHub au Festival d’Édimbourg (août 2019)
Qui
- Plus de 80 artistes et entreprises du Canada
- PCH
- Conseil des arts du Canada
- Centre national des Arts
- Ontario Presents et Conseil des arts de l’Ontario (Ontario)
- Ministère du Tourisme, des Arts et de la Culture de la Colombie-Britannique
- Association canadienne des organismes artistiques
Quoi
- Événements liés au commerce et à la culture au Festival d’Édimbourg, l’un des festivals les plus réputés du Royaume-Uni.
Pourquoi
- Diversité et inclusion (Autochtones, communauté 2ELGBTQI+, femmes); exportations créatives; liens bilatéraux.
Où
- EUROPE
Résultats
- Forte présence canadienne aux principaux festivals d’Édimbourg (théâtre, danse, musique, littérature).
- « CanadaHub » : vitrine exclusive pour les performances d’artistes canadiens ayant touché 6 400 interlocuteurs étrangers.
- « Scène contemporaine autochtone » : plateforme réservée aux artistes autochtones du Canada.
- « Pitch my Piece » : initiative de présentations et de réseautage pour des participants étrangers et des artistes canadiens, qui a permis à 12 artistes de recevoir des propositions, 60 % des diffuseurs ayant manifesté leur intérêt pour la programmation d’œuvres canadiennes.
- Forte présence canadienne aux festivals d’Édimbourg depuis 2017, et aussi récemment qu’en 2022.
WSAW – « New Inuit Art. Contemporary Art of Kinngait Inuit » (mars-juin 2022)
Qui
- West Baffin Eskimo Cooperative (Nunavut)
- Dorset Fine Arts (Nunavut)
Quoi
- Première exposition commerciale d’art inuit en Pologne au musée ethnographique de Varsovie.
Pourquoi
- Renforcement du pouvoir économique des peuples autochtones et avancement de la réconciliation.
Où
- EUROPE
Résultats
- Exposition de 2 mois et demi présentant 38 œuvres d’art de 10 artistes inuits, avec plus de 8 500 visiteurs uniques.
- Réception d’ouverture en présence de députés polonais, de l’adjoint au maire de Varsovie et de contacts de premier plan du monde des affaires et des arts.
- Vente directe : au moins 15 des 38 œuvres d’art exposées ont été vendues localement.
- Accord signé entre West Baffin et un détaillant polonais (pour la revente exclusive).
- Création d’un marché polonais pour l’art autochtone contemporain, intérêt pour des partenariats à long terme et de futures expositions ou collaborations (p. ex. le musée d’art moderne de Varsovie).
- Renvoi par WSAW-TD à SEOUL, qui a conduit à la mise en valeur de l’art inuit et de West Baffin à la Busan Biennale (Biennale de Busan).
Remarque : William Huffman, directeur du marketing à la West Baffin Eskimo Cooperative, a témoigné devant AEFA le 4 mai 2023 aux côtés de la sénatrice Bovey sur le thème de la diplomatie culturelle.
DUBAÏ – Foire internationale du livre de Sharjah (novembre 2022)
Qui
- Livres Canada Books
Quoi
- La littérature canadienne à l’honneur à la plus grande foire du livre de la région arabe (et l’une des plus importantes au monde).
Pourquoi
- Diversité et inclusion; changements climatiques; renforcement du pouvoir des femmes; autochtones.
Où
- Moyen-Orient et Afrique du Nord (MOAN)
Résultats
- Lecture de poésie avec un célèbre poète canadien .
- Le kiosque du Canada a présenté 58 titres de 31 éditeurs dans les 2 langues officielles.
- Cinq éditeurs canadiens à la conférence des éditeurs, ainsi que d’autres réunions d’affaires organisées par des délégués commerciaux.
- Réunions entre le CDM et le ministre de l’Éducation des Émirats arabes unis, le souverain de Sharjah et le président de la Sharjah Book Authority (Autorité des livres de Sharjah).
MILAN – Créateurs de mode autochtones à la Semaine de la mode de Milan (février 2023)
Qui
- Six créateurs de mode autochtones du Canada
- PCH
- Conseil des arts du Canada
- Indigenous Fashion Arts (Arts de la mode autochtones) et Indigenous Fashion Week (Semaine de la mode autochtone) de Toronto
Quoi
- Délégation de créateurs de mode autochtones à la Semaine de la mode de Milan/WHITE Milano
Pourquoi
- Programme de commerce inclusif, renforcement du pouvoir économique des peuples autochtones
Où
- EUROPE
Résultats
- Groupe d’experts, avec la participation de designers autochtones du Canada et de leaders du secteur artistique, public de plus de 850 personnes.
- Sensibilisation des acheteurs de mode, des médias et du public internationaux au commerce inclusif.
- Intérêt des médias italiens et internationaux pour le Canada (plus de 50 articles parus, notamment dans Vogue et Vanity Fair).
- Occasions d’affaires internationales concrètes pour les créateurs.
Résumé de l’évaluation du Fonds culturel des missions (FCM)
Évaluation du FCM
Le Fonds culturel des missions (FCM) est un fonds opérationnel administré par l’Unité de la diplomatie culturelle à Affaires mondiales Canada. Créé en 2016, le FCM a permis au Ministère de renouveler son engagement quant à la diplomatie culturelle.
L’évaluation du FCM a porté sur la période allant de l’exercice 2016-2017 à l’exercice 2019-2020, et a apporté des données probantes quant à la pertinence, à l’efficience et au progrès accompli vers l’atteinte des résultats escomptés.
Principales constatations
- L’évaluation a confirmé la nécessité de maintenir le FCM en tant qu’outil permettant d’appuyer la diplomatie culturelle à AMC.
- Les initiatives culturelles ont contribué à obtenir plusieurs résultats, notamment plus d’occasions pour les artistes canadiens et un accès accru des représentants d’AMC et de ces artistes à un large éventail de décideurs et d’influenceurs.
- L’évaluation a également permis de trouver plusieurs facteurs qui nuisent à l’administration du FCM, ainsi qu’à la mise en œuvre et à la mesure du rendement efficaces des initiatives culturelles, dont l’absence d’une structure de gouvernance formelle; des rôles et des responsabilités peu clairs; l’absence d’un cadre stratégique, et d’une théorie du changement mieux adaptée au FCM.
Recommandations
- Établir une structure de gouvernance officielle pour la prise de décisions et définir clairement les rôles et les responsabilités des intervenants internes et externes qui participent à l’administration et à l’exécution du FCM à l’administration centrale et dans les missions à l’étranger.
- Élaborer un cadre stratégique pour le FCM harmonisé avec les priorités courantes du Ministère sur les plans régionaux et de la politique étrangère. À l’appui de ce cadre, mettre au point des lignes directrices et des outils opérationnels ainsi qu’un processus officiel d’évaluation des projets pour voir à l’affectation transparente et équitable des fonds.
- Adapter la théorie du changement et les indicateurs de rendement du Service de la politique étrangère et de la diplomatie (SPED) pour appuyer l’établissement de rapports sur les résultats et pour refléter les contributions des initiatives culturelles à l’atteinte des objectifs du FCM, et créer des mécanismes de surveillance pour la mise en œuvre de cette théorie et de ces indicateurs.
Résumé de la mise en œuvre de la réponse et du plan d’action de la direction (RPAD)
Recommandation 1
- En raison de problèmes de capacité et de la taille modeste du FCM, aucun comité de gouvernance officiel n’a été créé.
- Toutefois, le Ministère a exploré et exploité divers canaux de consultation pour veiller à la priorisation des activités et à la communication des résultats du FCM et des plus récentes informations à son sujet aux intervenants internes et externes.
- Participation aux réunions d’organisation régulières du portefeuille de PCH.
- Des réunions sur la Stratégie d’exportation créative ont eu lieu régulièrement et ont réuni des directeurs généraux d’AMC et de PCH.
- Appels régionaux trimestriels avec le réseau des missions.
Recommandation 2
- NMS a élaboré un manuel de diplomatie culturelle pour voir à ce que les missions connaissent les pratiques exemplaires en matière de diplomatie culturelle et qu’elles aient accès aux ressources nécessaires à la mise en œuvre des initiatives.
- Les lignes directrices du FCM décrivent plus en profondeur les rôles et les responsabilités de l’Unité de la diplomatie culturelle et des missions dans la gestion des fonds.
- NMS a élaboré une matrice d’approbation pour l’examen des demandes de financement du FCM qui s’ajoute au processus Strategia, afin d’évaluer l’harmonisation avec les priorités des missions, l’optimisation des ressources et les résultats escomptés.
Recommandation 3
- Les activités du FCM doivent faire l’objet d’une demande et d’un rapport par l’intermédiaire de Strategia, l’outil de planification du Ministère, qui tient compte de la théorie du changement du SPED.
- L’élaboration d’indicateurs propres à la diplomatie culturelle est en cours, mais un modèle logique pour la diplomatie culturelle a été élaboré :
- Résultat ultime : Influence renforcée
- Résultat à moyen terme : Présence, leadership et relations bilatérales renforcés
- Résultat immédiat : Accès aux publics cibles et aux décideurs
Données sur les initiatives et les résultats du FCM entre 2017 et 2023
Toutes les données sont tirées de Strategia, l’outil de rapport ministériel
Version texte
- 2016-2017: +5% $1,843,193.09
- 2017-2018: +159% $4,534,603.25
- 2018-2019: +107% $3,628,475.79
- 2019-2020: -15% $1,480,893.30
- 2020-2021: -42% $1,007,265.14
- 2021-2022: 0% $1,751,698.88
- L'allocation: $1.75M
Version texte
- Total du FCM rapporté : $15,034,810.54
- L'Europe (ECD, EUD): 44% $6,552,900.28
- Amérique du Nord (NGD): 26% $3,946,715.19
- Asie-Pacifique (OAD, OPD, OSD): 17% $2,499,073.72
- Amérique latine (NLD): 7% $1,070,369.27
- Moyen-Orient et Afrique du Nord (ESD, ELD): 4% $661,188.91
- Afrique subsaharienne (WED, WWD): 3% $434,529.89
- Caraïbes (NDD): 2% $238,148.14
Version texte
- Nombre total d'initiatives du FCM: 2,536
- L'Europe (ECD, EUD): 43% 1090
- Asie-Pacifique (OAD, OPD, OSD): 21% 529
- Amérique du Nord (NGD): 21% 520
- Amérique latine (NLD): 9% 219
- Moyen-Orient et Afrique du Nord (ESD, ELD): 5% 115
- Afrique subsaharienne (WED, WWD): 3% 68
- Caraïbes (NDD): 2% 44
Version texte
Total du FCM rapportés par catégorie principale
- Image du Canada dans le monde: 64% $9,599,950.80
- Accès au marché, Facilitation du commerce, Croissance économique: 11% $1,704,265.43
- Droits de la personne, Liberté d'expression: 7% $1,076,137.04
- Questions autochtones: 5% $801,411.20
- Égalité des genres, LGBTI, Femmes: 4% $648,097.05
- Autres: 2% $350,743.08
- Inst. démocratique, participation & processus, Médiation et consolidation de la paix: 2% $322,633.67
- Arctique, Climat, Environnement: 2% $322,541.78
- Éducation: 1% $209,030.49
Version texte
Nombre total d'initiatives du FCM rapportées par catégorie principale
- Image du Canada dans le monde: 62% 1576
- Accès au marché, Facilitation du commerce, Croissance économique: 10% 261
- Droits de la personne, Liberté d'expression: 8% 205
- Égalité des genres, LGBTI, Femmes: 7% 172
- Questions autochtones: 5% 116
- Arctique, Climat, Environnement: 3% 69
- Éducation: 2% 52
- Inst. démocratique, participation & processus, Médiation et consolidation de la paix: 2% 47
- Autres: 1% 38
Résultats de la Stratégie d’exportation créative du SDC entre 2017 et 2023
Incidence sur le commerce de la Stratégie d’exportation créative
Le travail de promotion du commerce réalisé par Patrimoine canadien (PCH) et Affaires mondiales Canada (AMC) dans le cadre de la Stratégie d’exportation créative a donné d’excellents résultats pour les clients canadiens.
L’utilisation d’un multiplicateur économique simplifié, fondé sur les sections des arts, des spectacles et des loisirs, permet d’estimer que l’investissement total de 125 millions de dollars sur 5 ans a fait augmenter la production de 208 millions de dollars, et a fait croître le produit intérieur brut (intrants intermédiaires nets) de 106,1 millions de dollars. Entre 2018 et 2021, la Stratégie d’exportation créative a facilité la conclusion d’accords d’exportation d’une valeur de 196 millions de dollars, ce qui a presque permis d’atteindre les objectifs quinquennaux en seulement 3 ans. Les chiffres d’exportation des 2 dernières années de la Stratégie initiale sont encore en cours de validation.
Au cours des 5 premières années de la Stratégie, le nombre de clients créatifs du SDC a plus que triplé (+285 %), les services fournis aux clients ont augmenté de 478 %, les possibilités économiques poursuivies et les résultats économiques facilités ont augmenté de 1 300 % et 233 % respectivement (pour une augmentation combinée des succès du SDC de 562 %). Le taux moyen de satisfaction des clients est de 91,4 %.
En moyenne, les entreprises canadiennes qui utilisent les services du SDC exportent vers 24,8 % plus de marchés, exportent 11,2 % de variétés de produits en plus, et gagnent 19,8 % de plus par rapport aux entreprises qui ne sont pas clientes. Pour chaque dollar investi dans le SDC, 26 $ reviennent dans l’économie canadienne (Bureau de l’économiste en chef, AMC 2018).
Questions anticipées sur la diplomatie culturelle et réponses proposées
Diplomatie culturelle 101
Question 1
Q : En l’absence de fonds spécialisés, AMC cessera-t-elle d’utiliser la diplomatie culturelle?
R : Non. AMC et son réseau de missions à l’étranger se sont engagés dans la diplomatie culturelle afin de bâtir des ponts et de renforcer les liens entre les peuples. Comme je l’ai dit, il s’agit d’un outil que nous utilisons depuis des décennies, et nous continuerons à le faire.
Nos missions à l’étranger continueront à mener et à faire progresser la diplomatie culturelle en vue d’atteindre ces objectifs en utilisant leurs fonds opérationnels pour soutenir les initiatives prioritaires. Les missions auront également la possibilité d’utiliser d’autres fonds pour faire progresser la diplomatie culturelle, notamment le Fonds d’initiative de la mission, et de s’appuyer sur les partenariats actuels avec les intervenants culturels canadiens.
Question 2
Q : Qu’est-ce que la diplomatie culturelle? Quel est le rôle des arts et de la culture dans la diplomatie?
R : Nous définissons la diplomatie culturelle comme une approche diplomatique qui met les arts et la culture au service des priorités de la politique étrangère. Les arts et la culture dans la diplomatie peuvent accroître l’influence internationale du Canada, car elles permettent d’accéder à des publics, d’établir des relations culturelles, de jouer un rôle de chef de file et d’assurer une présence sur la scène mondiale.
Question 3
Q : Quelle est la différence entre la promotion des arts à l’étranger et la diplomatie culturelle?
R : Bien que le moyen utilisé pour projeter les arts à divers publics soit le même, les objectifs fondamentaux sont différents. La promotion internationale des arts vise à faire connaître le contenu et l’excellence artistiques à de nouveaux publics, tandis que la diplomatie culturelle vise à faire en sorte que la mobilisation des arts et de la culture permette au Canada de jouir d’une plus grande influence. Dans le cadre de la diplomatie culturelle, les arts et la culture sont spécifiquement mis à profit pour accéder à des publics cibles, présenter des aspects des valeurs canadiennes et des priorités de la politique étrangère, et établir des relations au moyen d’échanges interpersonnels. Dans la pratique, la promotion des arts est limitée aux pays où les lieux des événements et les festivals étrangers ont la capacité d’acheter.
Avant 2006, PromArt était un programme d’AMC destiné à faire la promotion des artistes canadiens à l’étranger. L’évaluation du programme en 2006 a montré que l’utilisation de PromArt était limitée, car les bénéficiaires s’aventuraient rarement en dehors des pays du G7 et du G8, dont les liens avec la diplomatie publique et la politique étrangère sont faibles. À l’époque, la conclusion était qu’AMC ne devait pas s’occuper des subventions artistiques, qui étaient trop similaires à d’autres programmes fédéraux actuels.
Diplomatie culturelle d’AMC (fin du programme)
Question 4
Q : Quel est l’état actuel du programme de diplomatie culturelle d’AMC?
R : Après avoir été en activité pendant sept ans, le Fonds culturel des missions et le volet « diplomatie culturelle » de la Stratégie d’exportation créative ont pris fin.
Affaires mondiales Canada et son réseau de missions à l’étranger se sont engagés dans la diplomatie culturelle afin de bâtir des ponts et de renforcer les liens entre les peuples. Il s’agit d’un outil que nous utilisons depuis des décennies, et que nous continuerons à utiliser.
Les missions pourront utiliser leur budget pour saisir les occasions liées à la diplomatie culturelle pour appuyer les priorités de la politique étrangère. Dans ce contexte, nous sommes heureux que la décision ait été prise récemment d’étendre le soutien commercial d’AMC au secteur créatif dans le cadre de la Stratégie d’exportation créative.
Ce choix continuera à avoir des retombées économiques positives pour les exportateurs des industries créatives du Canada sur les marchés sectoriels prioritaires. Nous nous réjouissons à l’idée de poursuivre notre collaboration avec PCH sur le prochain chapitre de la Stratégie.
Le Service des délégués commerciaux du Canada a présenté des exportateurs créatifs à des acheteurs dans des marchés étrangers dans le cadre de la Stratégie d’exportation créative. Parmi des centaines d’exemples figurent les suivants :
- Un contrat de représentation d’un artiste avec une maison de disques canadienne, conclu lors d’un événement commercial organisé dans le cadre d’un festival à Berlin.
- Un accord de licence pour une plateforme numérique créée par une maison d’édition manitobaine de littérature autochtone appartenant à une femme.
- Un accord de coproduction de plusieurs millions de dollars pour une société de production télévisuelle basée à Montréal, signé l’année dernière à Los Angeles.
Question 5
Q : Pouvez-vous nous rappeler les engagements du mandat de la ministre en matière de diplomatie culturelle? Diriez-vous que la ministre respecte ces engagements?
R : Dans sa dernière lettre de mandat, la ministre s’est engagée à « [t]ravailler avec le ministre du Patrimoine canadien pour lancer une nouvelle stratégie de diplomatie culturelle afin de tirer profit du travail des artistes et des industries culturelles du Canada dans l’avancement des objectifs diplomatiques du pays. »
Conformément à l’un des engagements de la lettre de mandat de la ministre Joly, notre ministère continue d’envisager activement l’élaboration d’une stratégie de diplomatie culturelle, en collaboration avec PCH. Nous avons notamment communiqué avec des acteurs du milieu culturel pour voir comment saisir des occasions à l’étranger de façon collaborative, et pour contribuer à définir une future démarche, notamment en élaborant des indicateurs pour la diplomatie culturelle.
Question 6
Q : Qu’adviendra-t-il des postes financés dans le cadre du programme de diplomatie culturelle?
R : Un certain nombre de postes financés dans le cadre du programme de promotion du commerce des industries créatives seront maintenus.
Nous nous attendons cependant à ce que des postes de diplomatie culturelle dans nos missions à l’étranger et à l’administration centrale soient touchés, même si le financement demeure en place pour l’instant.
Question 7
Q : Les artistes ou les organisations culturelles ont-ils été consultés sur la décision de ne plus maintenir un Fonds culturel des missions consacré à la diplomatie culturelle?
R : Nous interagissons avec les intervenants culturels de manière continue, et ils sont généralement conscients des pressions auxquelles nous sommes confrontés, bien que nous n’ayons pas mené de consultation sur cette mesure spécifique.
Question 8
Q : Sur quels critères la décision de ne plus financer la diplomatie culturelle a-t-elle été prise?
R : Le Ministère gère un certain nombre de priorités et doit affronter des pressions fiscales en période d’instabilité mondiale et de défis économiques.
Question 9
Q : Y a-t-il d’autres pays dotés de programmes de diplomatie culturelle qui mettent également fin à leur financement?
R : De nombreux pays du G7 et du G20 disposent depuis longtemps de programmes et de fonds en matière de diplomatie culturelle. Nous ne disposons pas de renseignements sur leur statut actuel, mais nous pouvons vérifier et vous répondre par écrit.
Diplomatie culturelle d’AMC (exécution et résultats du programme)
Question 10
Q : Comment AMC sélectionne-t-elle les artistes et les organisations culturelles avec lesquels elle souhaite travailler?
R : Le rôle des missions du FCM est de proposer, de coordonner et de promouvoir des initiatives culturelles avec des partenaires canadiens et internationaux. Les tâches d’organisation telles que la direction, la création et la production dans le domaine des arts relèvent de la responsabilité des professionnels de l’art au Canada et à l’étranger. La sélection des artistes se fait entre les intervenants des arts et de la culture au Canada et à l’étranger.
Question 11
Q : AMC a-t-elle été en mesure d’exploiter les technologies numériques et les nouvelles technologies dans le cadre de la diplomatie culturelle? Dans l’affirmative, de quelle manière?
La COVID a offert une occasion malheureuse, mais unique, de mettre l’accent sur le numérique et sur les nouvelles technologies pour faire progresser la diplomatie culturelle. Des projections de films ont été organisées en ligne; en outre, des groupes d’experts et d’autres types d’occasions peuvent être organisés en ligne. Bien que nous ayons pu toucher de vastes publics, le nombre de possibilités en ligne a considérablement diminué avec la fin de la pandémie.
Question 12
Q : Le programme de diplomatie culturelle d’AMC a-t-il été évalué? Quels ont été les résultats?
Le FCM a été évalué en 2019. L’évaluation a confirmé l’utilité du FCM en tant qu’outil de diplomatie culturelle au sein d’AMC. Les initiatives culturelles ont contribué à l’obtention de multiples résultats, notamment l’augmentation des possibilités pour les artistes canadiens, et l’accès à un large éventail de décideurs et d’influenceurs pour les représentants d’AMC et les artistes canadiens. L’évaluation a déterminé des facteurs qui nuisent à la gestion des initiatives culturelles dans le cadre du Fonds, et qui sont liés à la capacité limitée de l’équipe en place, principalement sur le plan du cadre stratégique.
Question 13
Q : Quels sont les pays ou les régions ciblés? Comment AMC a-t-elle déterminé les pays ou les régions à privilégier dans le cadre de la diplomatie culturelle?
Les initiatives de diplomatie culturelle sont dirigées par les missions. Bien que nous soutenions les relations avec les pays du G7 au moyen d’initiatives de diplomatie culturelle, d’autres pays ou régions ont émergé, comme l’Indo-Pacifique, l’Afrique, ainsi que des initiatives thématiques concernant l’Arctique, la réconciliation avec les peuples autochtones, l’inclusion et la diversité, les changements climatiques, ou les droits de la personne.
Stratégie de diplomatie culturelle d’AMC (futur)
Question 14
Q : Quelles sont les raisons du retard de la stratégie de diplomatie culturelle?
Malgré des efforts soutenus, la stratégie de diplomatie culturelle ne s’est pas concrétisée, principalement en raison de priorités concurrentes et de pressions budgétaires, dans une période de profonde instabilité mondiale et de défis économiques.
Question 15
Q : Quelles sont les prochaines étapes pour le Ministère en ce qui concerne la diplomatie culturelle?
Le Ministère appuiera les initiatives de diplomatie culturelle menées par son réseau de missions, conformément aux priorités fixées par les missions en fonction de leur contexte local et des possibilités qui se présentent. La collaboration avec PCH et d’autres organismes du portefeuille se poursuivra en fonction de priorités communes (p. ex. des missions commerciales ou des événements culturels phares).
Question 16
Q : Des fonds internes pourraient-ils être utilisés pour soutenir la diplomatie culturelle par rapport à d’autres domaines d’activité? Dans l’affirmative, qu’est-ce que cela impliquerait?
Dans la mesure où des fonds internes sont disponibles, ils pourraient être acheminés au titre du crédit 1, avec un mandat adéquat. À titre d’exemple, nous savons que le Fonds d’initiative de la mission est suffisamment souple pour permettre son utilisation au titre du crédit 1. Ce fonds permet aux missions d’entreprendre des initiatives de diplomatie publique qui cadrent avec les priorités du Ministère, ce qui pourrait comprendre la diplomatie culturelle.
Les missions pourraient également soutenir la diplomatie culturelle au moyen de leurs budgets opérationnels. Cela signifierait toutefois, dans certains cas, que des fonds (limités) seraient alloués à la diplomatie culturelle au détriment des dépenses de base des missions.
Question 17
Q : Quelle sera l’incidence de la fin du programme de diplomatie culturelle sur les secteurs artistiques et culturels du Canada? Comment le programme sera-t-il repris?
Les secteurs artistiques et culturels du Canada continueront d’être soutenus par le SDC d’AMC et par le Fonds du programme commercial des industries créatives.
Les missions pourront également tirer parti d’autres sources de financement, de partenariats avec des organismes fédéraux et des provinces pour planifier et mettre en œuvre des initiatives dans lesquelles la diplomatie culturelle peut jouer un rôle important.
Partenariats et sensibilisation en matière de diplomatie culturelle
Question 18
Q : Comment AMC collabore-t-elle avec PCH pour faire progresser la diplomatie culturelle? AMC continuera-t-elle de travailler avec PCH?
R : AMC et PCH ont chacun leur domaine d’expertise, et notre collaboration a été déterminante pour le succès des activités de diplomatie culturelle, car nous combinons nos forces respectives.
Nous prévoyons de continuer à travailler en étroite collaboration avec PCH quand nous aurons des occasions d’unir nos forces, pour appuyer les industries créatives et les initiatives de diplomatie culturelle.
Question 19
Q : Comment AMC peut-elle travailler avec les groupes de la société civile, les provinces, les communautés de langue officielle en situation minoritaire et les groupes autochtones?
R : Grâce à son expérience des sept dernières années, AMC bénéficie de partenariats établis avec des provinces et des groupes de la société civile. Nous pouvons mettre en commun les ressources et les financements, les réseaux et l’expertise afin d’accroître la visibilité et l’incidence des initiatives. Cela est d’autant plus vrai si nous visons des objectifs spécifiques, notamment la réconciliation avec les peuples autochtones et les efforts qui sont menés dans le cadre de la Francophonie.
Autres points
Question 20
Q : Comment AMC gère-t-elle la révision des règlements des U.S. Citizenship and Immigration Services (USCIS) visant à augmenter les frais pour les visas de type O et de type P destinés aux artistes étrangers, et à limiter à 25 le nombre de bénéficiaires nommés par demande?
Les USCIS ont proposé de presque quadrupler certains frais de visa qui affectent les industries créatives canadiennes. Les frais pour les visas de type O passent de 460 $ à 1 655 $, et les frais pour les visas de type P passent de 460 $ à 1 615 $. Toutefois, l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM) ne porte pas spécifiquement sur les artistes de spectacle.
Le SDC est mobilisé, et WSHDC continue de suivre l’évolution de la situation.
Au fond, il s’agit d’une question de relations bilatérales entre le Canada et les États-Unis qui ne relève pas du champ d’application actuel de l’ACEUM. Il est préférable d’aborder cette question dans un cadre bilatéral.
Question 21
Q : Qu’a fait AMC pour faire avancer le programme d’études canadiennes?
AMC (BIE) réévalue actuellement l’avenir du programme et mène des consultations internes afin de déterminer la meilleure façon de promouvoir l’image internationale du Canada et de favoriser l’amélioration des connaissances et de la compréhension du Canada chez les universitaires étrangers et les canadianistes.
L’objectif principal du programme d’études canadiennes d’AMC était de promouvoir l’amélioration des connaissances et de la compréhension du Canada chez les universitaires, les politiciens, les hauts fonctionnaires, les hommes d’affaires, les étudiants, les administrateurs, les représentants des maisons d’édition, les professionnels et les journalistes étrangers en soutenant l’enseignement, la recherche et la publication de documents sur le Canada à l’étranger.
Les développements antérieurs comprennent les suivants :
- Le programme a été géré localement et à l’échelle mondiale par le personnel du ministère des Affaires étrangères et du Commerce international (MAECI) et le Conseil international d’études canadiennes (CIEC) sur une base contractuelle. Le programme a été financé annuellement dans le cadre d’un programme de subventions et de contributions de 5 millions de dollars, et soutenu par un budget de fonctionnement de 432 000 $, incluant le contrat annuel de 400 000 $ conclu avec le CIEC pour administrer une partie du programme au nom du Ministère.
- Une étude a montré que le programme a généré 204 millions de dollars, dont 70 millions de dollars par année ont contribué à l’économie canadienne. Cela représente environ 36 $ en programmes pour chaque dollar investi.
- En 2008, le programme a été rebaptisé « Comprendre le Canada » et des changements ont été apportés afin d’améliorer la transparence et la qualité des candidats.
- L’Évaluation sommative des programmes d’éducation internationale et de la jeunesse de 2010 a révélé que le programme a connu des difficultés et des limites, notamment en matière de capacités humaines en ce qui concerne la mise en œuvre, car les attentes ont peut-être dépassé le niveau de financement.
- En 2012, le programme a été aboli dans le cadre du plan d’action pour la réduction du déficit (PARD) du gouvernement, et les postes qui y étaient rattachés ont été supprimés.
- Lorsque le programme a été supprimé, les ambassades canadiennes ont été invitées à faire de leur mieux pour soutenir les programmes locaux d’études canadiennes à l’étranger en utilisant les fonds des missions. Nous avons observé diverses réponses et approches, dont certaines très créatives, pour travailler avec le programme d’études canadiennes, en fonction des priorités de l’ambassade, et des points forts des programmes locaux.
Question 22
Q : Qu’a fait AMC pour nouer le dialogue avec la Francophonie par l’entremise de la diplomatie culturelle?
AMC et ses missions à l’étranger se sont vouées à la diplomatie culturelle pour faire connaître la vitalité de la langue française au Canada, y compris dans les communautés linguistiques en situation minoritaire, ainsi que la richesse des cultures francophones partout au pays.
Chaque année depuis plusieurs années, l’administration centrale coordonne notamment l’achat de livres et de droits de films en langue française destinés à être utilisés par les missions à l’étranger dans le cadre d’initiatives de diplomatie culturelle à l’occasion du Mois de la Francophonie en mars. Cette initiative est devenue une activité phare de plusieurs missions à l’étranger, ce qui a conduit à des collaborations de longue date avec des partenaires locaux de la Francophonie en plus d’avoir accru la visibilité de la dualité linguistique du Canada.
Au fil des ans, cet ensemble de ressources sur la diplomatie culturelle, piloté par l’administration centrale, s’est également élargi pour inclure d’autres types de contenus qui mobilisent différents intervenants canadiens. Le meilleur exemple serait une discussion entre experts organisée en préparation du Mois de la francophonie 2023, au cours de laquelle nous avons invité des communautés artistiques et culturelles de la Francophonie à discuter des moyens de mieux tirer parti de la diplomatie culturelle en collaboration avec les collectivités de la Francophonie.
La mobilisation en faveur de la Francophonie est différente d’une mission à l’autre, en fonction des objectifs propres à chacune d’entre elles. Par exemple, nos missions à Erevan, en Arménie, et à Tunis, en Tunisie, ont réellement tenu compte des partenariats et des instruments de diplomatie culturelle dans le cadre de leurs programmes lorsque les sommets internationaux de la Francophonie se sont déroulés sur leur territoire.
La promotion de la dualité linguistique du Canada et le leadership de ce dernier au sein de la Francophonie ont également été intégrés dans les formations sur la diplomatie culturelle et dans les offres de perfectionnement professionnel menées par l’administration centrale.
Questions et réponses sur l’avenir de la diplomatie et les données relatives aux ressources humaines
L’AVENIR DE LA DIPLOMATIE : TRANSFORMATION D’AMC
1. À votre avis, quels secteurs du Ministère seront les plus touchés par l’exercice sur l’avenir de la diplomatie? Quel type d’incidence la modernisation aura-t-elle sur notre politique étrangère, notre commerce et notre aide internationale?
- Cette initiative s’est concentrée sur cinq piliers essentiels à la capacité d’AMC d’être présent sur la scène internationale :
- Notre personnel : s’assurer que nous sommes en mesure de recruter, de conserver et de mettre en place un personnel diversifié possédant les compétences et l’expertise requises pour remplir notre mandat d’aide internationale dans un monde de plus en plus complexe.
- Notre capacité stratégique : s’assurer que nous avons la capacité de prévoir et de traiter les questions mondiales émergentes dans les filières de l’aide internationale, du commerce et de la politique étrangère.
- Nos capacités technologiques et numériques : faire en sorte de disposer des outils numériques, des infrastructures et du financement durable dont nous avons besoin pour protéger nos intérêts et nos valeurs dans un monde de plus en plus virtuel.
- Notre présence dans le monde : faire en sorte d’avoir la capacité d’évaluer et d’ajuster notre présence dans le monde pour répondre aux nouveaux défis et aux nouvelles occasions en accord avec nos intérêts stratégiques et notre programme d’aide internationale.
- Culture organisationnelle : veiller à avoir des processus efficaces pour réduire la charge administrative, la hiérarchie et l’aversion au risque.
- Cette initiative panministérielle a exigé la participation de tous les portefeuilles; c’est pourquoi j’ai travaillé en étroite collaboration avec tous mes collègues sous-ministres et sous-ministres adjoints.
2. Quelles sont les premières conclusions de l’exercice en ce qui concerne les défis ou problèmes majeurs auxquels AMC est actuellement confrontée?
- L’environnement dans lequel évolue AMC est de plus en plus complexe, instable et difficile : il y a de nouveaux acteurs et de nouvelles technologies, un système international fondé sur des règles qui se trouve à un point d’inflexion et des problèmes mondiaux intrinsèquement liés aux problèmes nationaux.
- On nous demande de plus en plus de réagir à des situations et à des événements sans précédent en utilisant des outils, des structures et des processus conçus pour une autre époque.
- En tant qu’organisation, nous cherchons constamment à améliorer ce que nous faisons et la manière dont nous le faisons, afin de pouvoir continuer à remplir efficacement nos mandats fondamentaux et nos priorités en matière de politique étrangère, tout en conservant notre capacité d’adaptation et notre souplesse pour relever les nouveaux défis.
- Notre diagnostic est que le Canada a besoin d’un ministère qui :
- soit stratégique et influent là où il faut et quand il le faut;
- soit ouvert et connecté aux Canadiens et au monde;
- soit agile et réactif dans sa réponse aux nouveaux défis et aux nouvelles occasions;
- soit l’acteur principal d’un effort de politique internationale pangouvernemental;
- dispose d’une main-d’œuvre diversifiée, hautement qualifiée, en bonne santé et vouée à l’excellence.
- Grâce à des consultations approfondies, nous avons déterminé des champs d’action et des recommandations essentielles qui permettront à AMC de promouvoir les intérêts et les valeurs du Canada dans une réalité mondiale de plus en plus complexe.
3. Allez-vous demander des fonds supplémentaires en provenance du cadre fiscal afin de mettre en œuvre les résultats de cet exercice?
- Un grand nombre des recommandations pourront être mises en œuvre à l’échelle du Ministère, au moyen d’une réaffectation interne, sans nécessiter de ressources supplémentaires.
- Cependant, certains éléments plus importants et plus transformationnels pourraient nécessiter des fonds supplémentaires en provenance du cadre fiscal.
- Le travail est déjà en cours pour évaluer ce qui pourrait être nécessaire et s’assurer que nous faisons le maximum avec ce que nous avons avant de demander plus de fonds, mais la transformation d’AMC est une entreprise importante, qui aura très probablement des répercussions sur les ressources.
- Il est temps d’agir afin de nous équiper pour relever les défis qui, nous le savons, se profilent à l’horizon.
4. Étant donné que des initiatives semblables ont eu lieu dans le passé, qu’est-ce qui rend ce processus différent? Comment allez-vous vous assurer que les résultats seront significatifs? Quelle sera la stratégie de mise en œuvre pour les recommandations?
- Nous sommes confrontés à un moment historique unique qui présente des défis et des occasions uniques qui appellent à la transformation.
- L’avenir de notre ministère est quelque chose que tous les employés doivent s’approprier et pour lequel ils doivent travailler collectivement. C’est pourquoi nous devons travailler de manière transversale entre les filières pour assurer une excellente communication et renforcer la cohérence entre les communautés du commerce, de l’aide internationale et de la politique étrangère.
- Ce n’est pas non plus la première fois que notre ministère subit une évolution. Il y a un peu plus de 10 ans, nous avons assisté à la fusion du Ministère, qui a entraîné d’importants changements structurels et de processus, alors que nous cherchions à construire un nouveau ministère (AMC) intégré et à haut rendement.
- Nous nous sommes régulièrement adaptés et avons relevé les défis du moment et, une fois de plus, unis dans notre volonté de réussir, nous obtiendrons des résultats significatifs.
NOTRE PERSONNEL
Dotation
5. Quelle est la répartition des employés à l’étranger par rapport à ceux à l’administration centrale?
- AMC compte 13 106 employés (7 723 employés canadiens [EC] et 5 383 employés recrutés sur place [ERP]).
- Sur ces quelque 13 000 employés, un peu plus de la moitié (6 669 ou 51 %, y compris les ERP) sont à l’étranger, par rapport à 6 443 au Canada.
- Nombre d’employés permutants : 2 059 employés, dont 52 % sont à l’étranger par rapport à 46 % à l’administration centrale et 2 % dans les bureaux régionaux.
- Dans l’ensemble, AMC est à peu près également répartie entre le Canada et l’étranger.
- De nombreuses fonctions, en particulier les fonctions organisationnelles, peuvent être remplies plus efficacement à Ottawa et coûter beaucoup moins cher.
6. Quelle est la répartition des EC à l’administration centrale et à l’étranger?
- EC à l’étranger : 16,6 %
- EC à l’ administration centrale : 81,5 %
- EC dans les bureaux régionaux : 1,9 %
7. Combien d’EC travaillent dans des missions multilatérales?
- On compte 119 postes d’EC dans 11 missions multilatérales. Huit autres missions ont une double responsabilité pour les relations bilatérales et multilatérales.
8. Combien de missions le Canada a-t-il établies à l’étranger?
- Le Canada compte 178 missions à l’étranger.
9. L’effectif d’AMC est-il vieillissant?
- L’âge de l’effectif du Ministère est stable depuis de nombreuses années. L’âge moyen est de 44 ans.
10. Comment AMC peut-elle adopter des mécanismes de recrutement plus systématiques pour remédier au grave problème de manque d’effectif? Comment AMC prévoit-elle remédier au sous‑recrutement et au sous-effectif dans le bassin des employés du service extérieur (FS)?
- Nous avons toujours des pénuries de personnel au sein du service extérieur.
- Le bassin d’employés permutants n’est actuellement rempli qu’à 83 % (pire chez les EX : 78 %).
- Des 8 199 postes financés à AMC, 1 444 sont vacants, ce qui représente un taux de vacance de 17 %.
- Nous sommes conscients de la nécessité de combler les postes (redondance) pour veiller à ce que les postes soient occupés par du personnel qualifié, de façon à développer l’expertise et permettre les congés parentaux, les formations, les détachements, l’enrichissement professionnel et les capacités de pointe.
- À cette fin, nous entreprenons des processus de recrutement et de promotion agressifs et nous prévoyons combler l’écart d’ici 2024 et avoir un léger sureffectif.
- Depuis 2018, nous avons lancé plus de 20 processus conduisant à l’embauche ou à la promotion de plus de 1 000 candidats qualifiés.
- Nous avons organisé deux processus de recrutement de FS postsecondaires à l’échelle nationale depuis 2018. Le deuxième est en cours et permettra d’accueillir environ 200 nouvelles recrues au service extérieur.
- Nous prévoyons continuer de tenir des processus de promotion pour chaque groupe et niveau tous les deux ans.
11. Le développement d’une « capacité de pointe » aiderait-il à résoudre certains des goulots d’étranglement et des obstacles opérationnels actuels?
- Le bassin d’employés permutants signifie que les agents du service extérieur ne sont pas attachés à des postes précis, mais peuvent être déployés là où on a besoin d’eux.
- La souplesse qu’offre le bassin en tant que condition d’emploi est essentielle pour un ministère des Affaires étrangères moderne et adapté aux besoins.
- En réalité, nous n’avons toujours pas les effectifs nécessaires pour avoir une véritable « capacité de pointe », mais il s’agit d’une des raisons pour lesquelles nous nous efforçons de remplir les bassins d’employés permutants.
12. Quel est le taux d’attrition des employés FS? Peut-on le ventiler par année?
- Le taux d’attrition dans le service extérieur est considérablement moins élevé que dans l’ensemble d’AMC.
- Comparaison : attrition dans diverses filières :
Exercice Tous les employés nommés pour une période indéterminée Bassins d’employés permutants Aide internationale Politique étrangère Commerce 2020-2021 6,5 % 2,8 % 1,5 % 2,5 % 2,6 % 2021-2022 6,7 % 4,2 % 0 % 4,9 % 3,1 %
13. Quelles sont les principales raisons pour lesquelles les gens quittent le service diplomatique?
- La principale raison de départ est la retraite, suivie d’une promotion ou de possibilités latérales dans d’autres ministères ou à l’extérieur du gouvernement.
14. AMC envisage-t-elle d’autres modèles pour résoudre les problèmes de ressources humaines liés aux postes permutants et au système de bassin actuellement utilisé?
- À ce jour, AMC est convaincue qu’un système de bassin d’employés permutants est un modèle approprié pour un service extérieur permutant.
- Nous continuons de soutenir ce modèle avec une dotation agressive, et nous évaluons continuellement sa pertinence.
15. Comment se déroulent les processus de promotion?
- Les processus de promotion sont gérés conformément aux directives et aux procédures du Conseil du Trésor.
- Ils sont fondés sur des processus concurrentiels et axés sur les compétences.
- Chaque processus est soigneusement adapté à la classification et au niveau visés.
- Certains processus sont menés expressément pour cibler les groupes visés par l’équité en matière d’emploi (EE) afin d’accroître la diversité et l’inclusion.
- Les comités de sélection pour le recrutement et la promotion représentent un équilibre entre les groupes d’EE et les représentants du groupe de classification ciblé.
16. Combien d’employés du groupe FS y a-t-il? Combien d’entre eux ont été embauchés au cours des dernières années?
- Employés permutants (« service extérieur ») : 2 059 employés (16 % de l’effectif total, y compris les EX)
- Postes permutants : 2 494 (seulement 83 % sont comblés)
- Recrutement et promotion : 200 nouveaux employés du groupe FS devraient être recrutés cette année; plus de 1 000 candidats ont été recrutés ou promus depuis 2018.
17. Quelle est la répartition du service extérieur par filière?
- Service extérieur par filière :
- Politique étrangère : 31 %
- Commerce : 18 %
- Développement : 16 %
- Agents de gestion et des services consulaires (AGC) : 19 %
- TI/administration : 16 %
18. Combien d’EC n’appartenant pas au groupe FS sont en affectation à tout moment?
- 24,3 % des EC à l’étranger sont actuellement des employés non permutants.
19. Combien d’employés du groupe EX y a-t-il?
- Nombre total d’employés EX à AMC : 431
- Nombre d’employés EX permutants : 375
- Un concours a récemment été lancé pour pourvoir environ 65 postes d’employés EX-01.
20. Quel est le ratio entre les employés FS et EX?
- Les employés permutants qui ne sont pas des cadres représentent 82 % de l’ensemble des employés permutants.
21. Combien de postes EX se trouvent à l’étranger par rapport à ceux à l’administration centrale?
- 54 % (328) des postes EX (permutants et non permutants) sont à l’administration centrale, tandis que 45 % (273) sont à l’étranger; 1 % (6) sont dans les bureaux régionaux.
22. Quelle est la proportion de chefs de mission nommés pour des raisons politiques par rapport aux diplomates de carrière? Un plus grand nombre de chefs de mission devraient-ils être issus de la fonction publique plutôt que d’être choisis parmi les candidats externes?
- Il y a toujours eu un petit nombre de chefs de mission nommés en dehors de la fonction publique, généralement deux à trois par an.
- Il revient au gouvernement en place de nommer les chefs de mission.
- AMC veille à ce que les chefs de mission externes reçoivent une formation et un soutien pour les aider à remplir leurs fonctions.
23. Pourquoi y a-t-il tant de postes vacants de chefs de mission?
- Nous savons qu’il reste un certain nombre de postes de chefs de mission vacants (les postes vacants ou comblés sur une base temporaire représentent un peu moins de 10 %).
- Les chefs de mission sont nommés par décret, dont la durée peut varier d’un cas à l’autre.
- La responsabilité d’AMC est de veiller à ce que les missions sans chef en poste soient dotées de diplomates de carrière efficaces et compétents, capables de superviser les opérations de la mission.
Employés recrutés sur place (ERP)
24. Combien y a-t-il d’ERP? Quelle est la proportion moyenne d’ERP par rapport aux EC dans les missions à l’étranger?
- AMC compte 5 383 ERP, soit plus d’un tiers de l’effectif total, et plus des trois quarts des employés en affectation.
- Les ERP sont essentiels pour le Ministère. Ils font partie intégrante de notre engagement international et sans eux, nous ne serions pas en mesure de faire ce que nous faisons.
- Ils contribuent à la continuité des activités, et apportent des connaissances locales, linguistiques et en matière de réseaux que les EC ne peuvent pas apporter.
- Les ERP remplissent de nombreux rôles, y compris des rôles de responsables équivalents à ceux des EC. Les responsabilités confiées aux ERP sont généralement croissantes et complètent celles des EC, mais il existe inévitablement des limites à l’avancement professionnel des ERP dans les missions diplomatiques canadiennes.
25. Offrons-nous des conditions d’emploi concurrentielles pour les ERP afin d’attirer les talents dont nous avons besoin? Si ce n’est pas le cas, pourquoi?
- Les ERP ne font pas partie de la fonction publique et sont soumis aux lois locales en matière de travail. Certaines lois canadiennes ne s’appliquent pas. La rémunération des ERP est fondée sur les données du marché du travail local, en comparant les marqueurs du secteur privé et du secteur public.
- Un examen effectué en 2019 a permis de moderniser le cadre des ressources humaines des ERP.
- En 2021, AMC a lancé une nouvelle directive sur l’emploi et la dotation des ERP (les principaux changements comprennent la capacité d’établir des bassins de candidats qualifiés et de planifier les efforts pour promouvoir la diversité, ainsi que de nouveaux modèles d’emploi et le statut d’employé, etc.), outre le lancement de l’initiative de modernisation des avantages sociaux des ERP pour changer la façon dont nous gérons et offrons les avantages sociaux des ERP dans le monde.
- Les emplois dans les missions canadiennes sont très recherchés, car nous sommes perçus comme un bon employeur. Nos missions continuent d’attirer et de retenir des candidats talentueux pour les postes d’ERP.
Gestion des talents et perfectionnement des compétences
26. Comment AMC bâtit-elle une expertise diplomatique et spécialisée dans certains sujets à l’aide du perfectionnement professionnel continu et du recrutement soutenu de talents possédant des ensembles de compétences de base bien adaptées au contexte mondial actuel et aux questions complexes?
- Nous reconnaissons que la diplomatie est une vocation et un métier qui exige une formation et un perfectionnement des compétences tout au long de la carrière.
- L’intégration des nouvelles recrues FS comprend un programme obligatoire de deux ans de formation, et de mobilisation et de mentorat pancanadiens afin de développer les compétences de base. Une formation obligatoire avant l’affectation précède toutes les affectations.
- Les recrues FS reçoivent également une formation propre à chaque volet. La formation et le perfectionnement des compétences se poursuivent tout au long de la carrière d’un diplomate. D’ailleurs, l’Institut canadien du service extérieur (ICSE) offre maintenant 200 activités d’apprentissage différentes couvrant un large éventail de sujets allant des techniques de négociation au développement international en passant par le commerce. À cela s’ajoute le riche programme d’études de l’École de la fonction publique du Canada.
- Les recrues du groupe FS qui ne sont pas déjà bilingues reçoivent dès le départ une formation d’un an en langues officielles.
- L’apprentissage informel est tout aussi important que la formation formelle, et les expériences de perfectionnement professionnel, telles que les fonctions temporaires, sont favorisées en plus du mentorat et de l’encadrement par des diplomates chevronnés, qui sont facilités par le programme de mentorat.
- En plus des compétences de gestion que tous les EX doivent acquérir, les nouveaux chefs de mission reçoivent une formation approfondie en la matière et ont accès à des mentors auxquels ils peuvent faire appel pour obtenir des conseils.
27. Quelle est l’approche d’AMC pour développer et maintenir l’expertise (géographique, linguistique et fonctionnelle)?
- Le Ministère a élaboré des feuilles de route d’apprentissage complètes qui recensent les cours et les activités d’apprentissage disponibles pour les diplomates afin de peaufiner leurs aptitudes, leurs capacités et leurs compétences au niveau de base, intermédiaire ou expert tout au long de leur carrière.
- Les feuilles de route sont élaborées en fonction du domaine de spécialisation des diplomates : politique étrangère, commerce, aide internationale, affaires consulaires et préparation.
- Une formation linguistique à temps plein est également offerte pour contribuer au perfectionnement de l’expertise linguistique.
28. AMC a-t-elle des mécanismes en place pour attirer des types d’expertise précis dans le Ministère? Existe-t-il des possibilités d’embauches en milieu de carrière afin d’attirer une expertise précise?
- Il existe un mécanisme que le Ministère a utilisé dans le passé pour procéder à des nominations externes utiles afin d’apporter une expertise précise. La Loi sur l’emploi nous permet de nommer directement, à l’extérieur d’AMC ou même à l’extérieur de la fonction publique, des candidats dont le mérite est manifeste. Le Ministère utilise rarement ce mécanisme, car son modèle organisationnel consiste à pourvoir les postes au niveau subalterne et à perfectionner les compétences de ses employés à l’aide d’affectations, entre autres choses.
29. Quelle est l’importance des langues étrangères dans l’approche de gestion des talents d’AMC dans la filière FS?
- La maîtrise des langues est une compétence importante pour les diplomates. Il est essentiel de parler aux gens dans leur propre langue et de comprendre une société. La langue ouvre une fenêtre sur la mentalité et la culture d’un pays.
- La maîtrise d’une langue étrangère est une qualification qui constitue un atout dans les exercices de promotion par permutation et AMC a la volonté de renforcer sa formation linguistique et les capacités de son personnel.
30. Combien d’agents FS reçoivent une formation en langues étrangères?
- En moyenne, environ 140 agents suivent une formation linguistique à temps plein.
- Des formations à temps partiel et des formations de maintien des compétences sont également proposées et encouragées. En tout, environ 575 personnes suivent une formation en langues étrangères chaque année.
- Environ un cinquième (433 sur 2 064) des postes à l’étranger ont des exigences en matière de langues étrangères.
31. Combien d’argent le Ministère dépense-t-il pour les formations en langues non officielles?
- AMC investit environ 13,7 millions de dollars par année dans les formations en langues étrangères et frais connexes.
- La formation en langues étrangères n’est pas offerte avant que les nouveaux employés FS ne maîtrisent les deux langues officielles (CCC).Dépenses annuelles pour la formation linguistique (en M$) (fonctionnement et entretien [F et E], et salaires des étudiants à temps plein)
2012-2013 2013-2014 2014-2015 2015-2016 2016-2017 2017-2018 2018-2019 2019-2020 2020-2021 2021-2022 13,2 $ 14,6 $ 15,1 $ 13,4 $ 13,6 $ 13,1 $ 14,3 $ 13,4 $ 13,0 $ 13,6 $
32. Quelle est la proportion de diplomates qui maîtrisent une troisième langue?
- Plus de 50 % (1 097 sur 2 059) du personnel permutant, dont une forte proportion de cadres (295 sur 375), ont obtenu dans le passé des résultats de tests démontrant une compétence professionnelle intermédiaire ou avancée dans une ou plusieurs langues étrangères.
- Plus d’un tiers (759 sur 2 059) des employés permutants ont obtenu des résultats de tests dans le passé qui démontrent une compétence professionnelle intermédiaire ou avancée dans une troisième langue étrangère.
- Une proportion de 13 % (261 sur 2 059) des employés permutants a obtenu des résultats de tests dans le passé qui démontrent une compétence professionnelle intermédiaire ou avancée dans une quatrième langue étrangère.
- Près de 4 % (77 sur 2 059) des employés permutants ont obtenu des résultats de tests dans le passé qui démontrent une compétence professionnelle intermédiaire ou avancée dans une cinquième ou une sixième langue étrangère.
33. Dans quelles langues importantes devrons-nous investir davantage à l’avenir? Existe-t-il un plan à cet effet?
- Il sera important d’accorder la priorité aux langues difficiles ou largement parlées telles que le mandarin, le japonais, l’arabe et l’espagnol, mais des formations sont proposées dans 31 langues et dialectes.
- Bien qu’il ne soit pas nécessaire de se concentrer exclusivement sur une région géographique, les employés ayant appris des langues difficiles ont souvent plusieurs affectations dans ces zones linguistiques afin d’acquérir une expertise de la région en question.
34. Quelles sont les possibilités de mentorat offertes aux diplomates pour les aider dans leur carrière?
- Dans le cadre du Programme d’intégration au service extérieur (PISE), les nouvelles recrues sont jumelées à un mentor bénévole expérimenté d’AMC, et sont invitées à participer à des discussions trimestrielles sur des sujets d’actualité et à des événements de réseautage. Les mentors reçoivent un guide de mentorat d’AMC et un exemple d’entente de mentorat afin de favoriser des relations de mentorat orientées vers des objectifs et mutuellement bénéfiques. Les événements vedettes mettent en évidence les croisements entre les priorités ministérielles d’AMC, notamment la lutte contre le racisme, et le travail des agents du service extérieur, qui mobilisent des champions ministériels et favorisent la participation à divers réseaux.
- Dans le cadre de la formation des chefs de mission, le Centre d’apprentissage en affaires internationales et en gestion (CFSD) s’associe à l’Association des anciens ambassadeurs du Canada (AMBCanada) pour offrir des possibilités de mentorat.
Langues officielles
35. Des mesures concrètes sont-elles prises pour remédier au statu quo de « l’anglais par défaut »?
- Les objectifs de bilinguisme et d’inclusion sont connexes : les deux nous aident à refléter la réalité canadienne et à exercer nos fonctions dans le cadre de celle-ci.
- Nous sommes conscients de la perception selon laquelle les promotions sont plus favorables aux anglophones au sein du Ministère, comme l’indique un article publié dans Le Devoir l’an dernier à ce sujet :
- Toutefois, dans cet exercice de promotion, 15 des 66 personnes promues étaient francophones (soit 22,7 %), ce qui correspond assez bien à la proportion de francophones dans la population canadienne (22,8 %).
- Pourtant, la perception demeure. Nous la prenons au sérieux, et nous nous efforçons d’y remédier.
36. Comment AMC se compare-t-elle aux autres ministères sur le plan du bilinguisme?
- La haute direction d’AMC s’engage à assurer un environnement de travail bilingue.
- AMC tient compte de la dualité linguistique dans son effectif, qui est composé de 41 % de francophones, comparativement à 30,2 % dans l’ensemble de la fonction publique.
- Parmi les cadres d’AMC, 27 % sont francophones (22,8 % de la population canadienne étant francophone).
- AMC se compare bien aux autres ministères en ce qui concerne le respect des langues officielles.
- Une proportion de 89 % des postes d’AMC est bilingue, ce qui représente environ le double du taux de la fonction publique dans son ensemble.
37. Le bilinguisme intégral est-il une exigence pour entrer dans le service extérieur?
- Tous les postes à l’étranger sont désignés bilingues.
- Tous les postes du service extérieur exigent un niveau de compétence CCC, qui est le niveau le plus élevé qui puisse être exigé, y compris au-dessus du niveau requis pour les cadres.
- Bien que des exceptions soient faites pour des exigences opérationnelles, les agents ne sont normalement pas affectés à l’étranger s’ils ne répondent pas aux exigences en matière de langues officielles.
38. Quelle formation en langues officielles est disponible pour les diplomates? Existe-t-il des options à temps plein?
- Les recrues FS qui ne sont pas déjà bilingues reçoivent une formation en langues officielles d’un an.
39. Combien d’employés FS suivent une formation en langues officielles à un moment donné dans leur carrière?
- Environ 140 employés suivent une formation linguistique à temps plein chaque année.
40. Combien AMC dépense-t-elle par an pour la formation linguistique?
- Nous avons considérablement augmenté le budget de formation en langues officielles, qui est passé de 1,49 million de dollars à 2,5 millions de dollars sur 3 ans.
Diversité, inclusion et égalité des genres
41. Y a-t-il une tension entre le fait d’assurer la diversité et de veiller à l’excellence?
- Il n’y a pas de tension entre ces objectifs, au contraire : ils se renforcent mutuellement.
- La diversité nous donne un plus grand bassin de talents et un plus grand éventail d’expériences, de compétences, de perspectives et de langues.
- La diversité nous permet de mieux représenter le Canada et de promouvoir et protéger plus efficacement ses intérêts et ses valeurs au pays et à l’étranger.
- La diversité fait partie de l’avantage concurrentiel du Canada par rapport aux autres pays. Elle est une source de force.
42. Quel pourcentage de diplomates sont membres de groupes visés par l’EE, comme les femmes ou les minorités visibles?
- D’importants progrès ont été réalisés au cours des quatre dernières années en matière d’inclusion des groupes visés par l’EE et, en fait, nous dépassons maintenant certaines cibles.
Groupe visé par l’EE Disponibilité au sein de la population active (DPA) AMC (EC) Femmes 56,7 % 56,72 % Peuples autochtones 3,5 % 6,3 % Minorités visibles 15,8 % 26,2 %
- Les Canadiens noirs sont un sous-ensemble des minorités visibles, nous n’avons donc pas de données sur la DPA. Cependant, nous nous efforçons d’assurer l’inclusion des Canadiens noirs. À l’heure actuelle, 4,8 % des employés d’AMC sont noirs, ce qui est supérieur à la disponibilité sur le marché du travail des Canadiens noirs (3,2 %).
- Que fait-on pour soutenir les employés LGBTQ2+?
- Les personnes LGBTQ2+ ne font pas partie des groupes visés par l’équité en matière d’emploi, mais nous reconnaissons qu’elles sont confrontées à des défis particuliers, notamment lorsqu’elles servent à l’étranger dans des environnements qui peuvent être moins accueillants, voire hostiles aux membres de la communauté LGBTQ2+.
- Il est important de reconnaître que de nombreux membres de la communauté LGBTQ2+ d’AMC ont commencé leur carrière à une époque où la « purge » était encore en cours, ou lorsque ses effets sur les politiques étaient encore très sensibles.
- Le fait que beaucoup d’entre eux soient aujourd’hui des diplomates et des ambassadeurs LGBTQ2+ fiers et ouverts dans le monde entier témoigne de leur résilience et de la modernisation du Ministère au fil des ans.
- Le Réseau de la fierté d’AMC et le champion LGBTQ2+ ont conseillé le Ministère sur l’élaboration d’un plan d’action et continuent de participer à diverses consultations concernant les employés LGBTQ2+, tant sur le lieu de travail que dans la fonction publique.
- Grâce aux efforts bénévoles du Réseau de la fierté d’AMC, le Ministère offre une formation à tous les employés à l’administration centrale et à l’étranger dans le cadre de l’initiative Espace positif.
- AMC fournit des renseignements et des ressources pour soutenir les employés LGBTQ2+ intéressés et nommés pour aller à l’étranger et communique régulièrement des renseignements à jour sur les désignations et les conditions de vie de chaque pays.
- Le Réseau de la fierté d’AMC et son champion prennent part au réseautage international, à des consultations et au partage de renseignements entre des associations d’employés et des groupes aux vues similaires dans des pays tels que le Royaume-Uni, les États-Unis, l’Australie, l’Union européenne et l’Espagne.
44. Que fait AMC pour remédier à la sous-représentation des employés d’origine noire ou africaine?
- La Stratégie et le Plan d’action contre le racisme 2021-2026 d’AMC, publiés le 29 octobre 2021, constituent un plan quinquennal qui vise à faire du Ministère une organisation équitable et inclusive, au pays et à l’étranger, qui représente la société culturellement diversifiée du Canada.
- Les piliers de la stratégie de lutte contre le racisme du Ministère sont « la représentation à tous les niveaux, le perfectionnement professionnel et la formation et l’engagement contre le racisme ». Ces piliers sont axés sur des mesures et des initiatives concrètes visant à rendre AMC représentative et inclusive des communautés autochtones, noires et autres communautés racisées à l’administration centrale, dans les bureaux régionaux et dans les représentations diplomatiques à l’étranger. AMC a établi des critères de représentation pour aider à combler les lacunes là où la représentation est insuffisante.
- Le lancement récent du programme pilote de parrainage des sous-ministres est l’une des principales initiatives de la stratégie ministérielle de lutte contre le racisme. L’objectif du programme est d’offrir des possibilités d’avancement équitables aux Autochtones, aux Noirs et aux autres personnes racisées, ainsi qu’aux personnes handicapées, au niveau de la direction (EX). La sélection des groupes ciblés est fondée sur des données ministérielles désagrégées qui démontrent la sous-représentation de ces groupes au niveau EX.
45. Quelle est la proportion de femmes parmi les chefs de mission?
- À l’heure actuelle, 47 % des chefs de mission sont des femmes.
46. Quelle est la proportion de membres de minorités visibles occupant un poste de chefs de mission?
- À l’heure actuelle, 12 % des chefs de mission sont des membres de minorités visibles.
47. Que fait AMC pour améliorer la diversité, l’équité et l’inclusion?
- Nous sommes déterminés à créer un lieu de travail inclusif où tous les employés se sentent bienvenus et à l’aise. Nous avons des plans d’action pour l’équité en matière d’emploi, la diversité et l’inclusion, la lutte contre le racisme et la réconciliation, ainsi qu’un comité consultatif sur la lutte contre le racisme et un conseil sur la diversité et l’inclusion qui font partie de la gouvernance ministérielle d’AMC.
- Il existe un programme de parrainage qui permet aux groupes racisés et aux personnes handicapées d’être parrainés par la haute direction dans leur perfectionnement professionnel.
- Jusqu’à présent, nous avons obtenu des résultats positifs : les taux de promotion des groupes visés par l’EE sont maintenant supérieurs à leur nombre (à l’exception des personnes handicapées).
- Par exemple, les Canadiens noirs représentent 4,8 % de l’effectif d’AMC et 1,1 % des cadres supérieurs, mais 7,6 % des nouveaux employés en 2021-2022, soit plus du double de leur disponibilité sur le marché du travail.
- Jusqu’à maintenant, les réalisations comprennent : l’élaboration et la mise en œuvre d’un sondage sur la lutte contre le racisme auprès des employés, la mise sur pied d’un comité consultatif des sous-ministres sur la lutte contre le racisme composé de membres internes et externes, la création d’une instance de discussion interministérielle composée de sous‑ministres pour assurer l’harmonisation de la mise en œuvre des changements systémiques dans l’ensemble de la fonction publique, le lancement d’une formation sur la lutte contre le racisme pour les cadres d’AMC, le lancement d’un programme pilote de parrainage des sous-ministres et l’élaboration d’un cadre de mesure du rendement pour suivre et évaluer nos progrès.
- Ce sont des progrès importants et, avec le temps, nous comblons ces écarts.
Conditions du service extérieur
48. Les conditions et les exigences uniques du travail permutant sont-elles compatibles avec le modèle de ressources humaines de la fonction publique?
- Accepter des affectations à l’étranger est une condition d’emploi du service extérieur. Le fait de travailler à l’étranger et de déménager régulièrement pose des défis de vie uniques au personnel du service extérieur et à leur famille.
- Les Directives sur le service extérieur (DSE) visent donc à permettre le travail permutant. Les DSE régissent les conditions de vie et de service à l’étranger, y compris les dispositions relatives au logement, à la santé, à l’éducation, aux voyages et aux congés. Dans certaines missions, des indemnités sont prévues pour compenser le coût de la vie et les difficultés.
- Les DSE sont fondées sur le principe de la comparabilité avec la vie au Canada et visent à établir une équivalence approximative, afin que les employés ne soient ni indûment pénalisés ni indûment avantagés par les affectations.
- Les DSE sont négociées entre le Conseil du Trésor, l’Association professionnelle des agents du service extérieur (APASE) et d’autres agents négociateurs. Elles ne sont pas fixées par AMC. Elles sont renégociées tous les trois à cinq ans, et la prochaine renégociation est prévue en 2023.
- Une analyse comparative entre les sexes plus est effectuée avant toute renégociation afin de veiller à ce que les DSE offrent un soutien équitable à une main-d’œuvre diversifiée.
49. Comment AMC administre-t-elle les DSE?
- AMC administre les DSE pour ses propres employés et pour les employés de 23 autres ministères dont le personnel est affecté à l’étranger.
- En règle générale, 950 employés et leurs familles déménagent chaque année vers ou entre les affectations.
- AMC organise les contrats et les déménagements, ce qui représente un énorme travail chaque année. Quelque 2 500 personnes à charge accompagnant les employés ont des besoins complexes. Des indemnités supplémentaires pour « difficulté » et d’autres avantages indemnisent les employés affectés à des postes difficiles (cela varie en fonction du niveau de difficulté).
- Une équipe dévouée de 52 personnes à l’administration centrale gère les DSE dans le monde entier.
DÉFENSE DES INTÉRÊTS À L’ÉCHELLE NATIONALE ET INTERNATIONALE
50. Comment le Canada défend-il ses intérêts à l’échelle internationale?
- Le réseau des missions diplomatiques du Canada a accès à quelques fonds (à savoir le Fonds canadien d’initiatives locales, le FCM et le Fonds discrétionnaire de la mission).
- Les projets financés ont souvent un effet immédiat, permettant ainsi au Canada d’obtenir des résultats, d’établir des partenariats, de profiter d’occasions et d’avoir de l’influence lorsqu’il interagit avec des intervenants gouvernementaux clés.
- Notre réseau de missions diplomatiques reçoit des ensembles stratégiques et multilingues de produits (messages, graphiques, animations, contenu de médias sociaux) à utiliser dans le cadre de travaux de défense des intérêts et d’affaires publiques liés à des priorités politiques clés.
- Ces campagnes de sensibilisation stratégiques permettent au Canada de s’exprimer d’une seule voix à l’échelle mondiale sur des questions de première importance, en plus de communiquer des messages nuancés à l’échelle locale.
- Ces actifs cohérents et de haute qualité aident les missions (surtout celles qui ont moins de ressources) à être actives et visibles en ligne et hors ligne. Des conseils sont également fournis en temps opportun lorsque des questions importantes sont soulevées.
- Les missions du Canada sont souvent admirées pour leur capacité à assurer une présence diplomatique active et pertinente malgré des ressources limitées. Les initiatives fructueuses sont le résultat de la créativité, de l’innovation et de la connaissance du contexte local.
51. Comment communiquons-nous avec les Canadiens et comment les informons-nous de notre travail diplomatique et de son incidence sur leur vie?
- Nos comptes de médias sociaux présentent quotidiennement l’excellent travail de nos diplomates en matière de développement international, de commerce et de politique étrangère dans le monde entier. Outre les comptes des diverses missions, nous gérons des comptes comme la page Facebook Canada et le monde, qui compte environ 489 000 abonnés (version anglaise) et 104 000 abonnés (version française), et le compte Twitter du Canada, qui compte plus d’un million d’adeptes.
- Nous gérons également la présence sur le Web d’AMC, qui fait la promotion du travail effectué par nos diplomates et nos bureaux à l’étranger à l’aide d’anecdotes, de renseignements propres à chaque pays et de liens faciles à trouver vers les comptes de médias sociaux et les nouvelles des missions.
52. Que faisons-nous pour communiquer avec les Canadiens à l’échelle nationale afin d’obtenir un soutien en faveur de notre présence à l’international?
- AMC mène des consultations et des activités de mobilisation du public au moyen d’un dialogue actif bidirectionnel afin de tenir compte des points de vue, des préoccupations, des idées et des propositions du public dans l’élaboration ou l’évaluation de notre travail diplomatique, de nos programmes, de nos services et de nos initiatives.
- La recherche sur l’opinion publique est un autre outil utilisé pour recueillir des renseignements qui peuvent démontrer la sensibilisation, les connaissances, les attitudes et le comportement des Canadiens à l’égard du développement international du Canada et des missions d’AMC à l’étranger.
53. Comment communiquons-nous les résultats à l’interne et au public canadien?
- AMC rend officiellement compte de ses résultats à l’interne et au public principalement dans le Rapport ministériel sur les résultats et le Rapport au Parlement sur l’aide internationale du gouvernement du Canada.
- Les plateformes de médias sociaux du Ministère et des missions, ainsi que les articles sur le Web sont également utilisés pour communiquer certains résultats et certaines réalisations à des publics internationaux et canadiens.
- Le Ministère élabore actuellement un plan global en vue d’améliorer la mesure du rendement en raison de son importance pour la prise de décisions fondées sur des données probantes, et afin d’obtenir des résultats pour les Canadiens.
NOTRE PRÉSENCE MONDIALE
54. Comment nous situons-nous par rapport à nos homologues sur le plan du nombre de missions à l’étranger et du nombre d’EC à l’étranger par rapport à l’administration centrale?
- Canada– 178 missions, 7 385 employés travaillant à l’administration centrale et 2 230 EC travaillant à l’étranger.
- Royaume-Uni– 285 missions, 5 304 employés basés au Royaume-Uni travaillant à l’administration centrale et 2 125 travaillant à l’étranger.
- Australie– 114 missions, 3 758 agents A travaillant à l’administration centrale et 603 travaillant à l’étranger.
- États-Unis– 258 missions, 14 415 travaillant à l’administration centrale et 9 378 à l’étranger.
55. Comment AMC contribue-t-il à élargir la présence du gouvernement du Canada à l’étranger?
- Les missions d’AMC servent de « domicile » pour la communauté élargie du Canada qui est présente à l’étranger.
Il y a environ 8 300 postes dans les missions canadiennes à l’étranger, dont 2 400 appartiennent à d’autres ministères fédéraux, à des provinces et à des sociétés d’État.
56. Combien y a-t-il de missions à l’étranger au total? Combien par région?
- Le Canada compte actuellement 178 missions dans 110 pays.
- La plus grande aire géographique couverte par les missions se trouve en Europe et au Moyen-Orient (61 missions), suivie par les Amériques (55 missions), l’Asie‑Pacifique (41 missions) et l’Afrique (21 missions).
57. Quelles sont les 10 missions de plus grande taille?
- Washington, New Delhi, Beijing, Londres, Mexico, Paris, Manille, Hong Kong, Nairobi et Tokyo.
58. Quelles sont les 10 missions les plus coûteuses? Pourquoi ces missions sont-elles si coûteuses?
- Les 10 missions les plus coûteuses pour le Secteur de la plateforme internationale (ACM) au cours de l’exercice 2020-2021 ont été : Londres, New York, Washington, Kaboul, Hong Kong, Paris, Beijing, Mexico, Bruxelles et New Delhi. Ces 10 missions représentent environ 33 % des coûts totaux d’ACM, toutes missions confondues. Kaboul ne figurera plus sur la liste pour l’exercice 2021-2022.
- Ces missions sont coûteuses pour plusieurs raisons :
- Premièrement, les 10 missions les plus coûteuses soutiennent une partie importante de la présence du Canada à l’étranger. Sept de ces 10 missions figurent également parmi les 10 missions de plus grande taille. En tout, ces 10 missions comptent 1 580 postes, ce qui représente 20 % de la couverture géographique totale du Canada dans le réseau.
- Deuxièmement, ces missions se trouvent dans certaines des villes où la vie est la plus chère au monde. Selon l’indice du coût de la vie de 2021 de Mercer, 7 de ces 10 missions figurent parmi les 55 villes les plus chères. La prestation de services dans ces missions est donc coûteuse.
- En outre, 5 de ces missions accueillent les points de prestation des services communs (PPSC), un modèle commercial moderne visant à consolider la prestation de services à l’échelle régionale (Bruxelles, Londres, Mexico, New Delhi et Washington). En tant que missions hôtes, leurs coûts englobent également ceux liés aux services offerts par les PPSC à d’autres missions plus petites. Par exemple, le coût annuel des PPSC est d’environ 40 millions de dollars à Washington et de 35 millions de dollars à Londres.
- Parmi les 10 missions les plus coûteuses, les services immobiliers, tels que l’hébergement résidentiel et commercial, représentent le coût le plus élevé, soit de 50 à 60 % du coût total des services communs. Les services de réalisation des programmes et les services d’appui aux entreprises, tels que les services financiers, d’approvisionnement et de logistique, représentent la deuxième catégorie de services la plus importante, soit de 15 à 20 % du coût total des missions.
59. Quel est le coût annuel total de nos missions, par région?
- Au cours de l’exercice 2020-2021, les dépenses totales des missions d’ACM (y compris les salaires, les immobilisations et les autres dépenses de fonctionnement) par région sont les suivantes : Europe et Moyen-Orient (184 millions de dollars), Asie-Pacifique (155 millions de dollars), Amériques (137 millions de dollars) et Afrique (58 millions de dollars).
60. Quel est le coût moyen d’un poste d’EC à l’étranger?
- Le coût moyen des services communs par poste d’EC facturé aux programmes d’AMC, aux autres ministères, aux provinces et aux sociétés d’État pour la création de postes est de 165 900 $.
- Ce coût est ventilé en fonction de la prestation de sept services communs (gestion des ressources humaines, administration de la Directive sur le service extérieur [DSE], transports, sécurité, gestion de l’information et la technologie de l’information [GI/TI], soutien à l’exécution des programmes, biens et matériel) et exclut le salaire, le régime d’avantages sociaux des employés et les allocations de la DSE.
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