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Comparution du ministre du Développement international de devant le Comité permanent des affaires étrangères de la Chambre des communes et le développement international (FAAE) sur les budget supplémentaire des dépenses (C) de 2023-2024 et budget principal des dépenses de 2024-2025

Le 6 mai 2024
Publié : Le 3 septembre 2024

Table des matières

  1. Aperçu
    1. Note de scénario
    2. Mot d’ouverture
    3. Biographies des membres
  2. Questions d’actualité générales
    1. Budget de 2024
    2. Aide humanitaire – Contexte général
    3. Initiative de transformation des subventions et des contributions
    4. Transformation globale d’Affaires mondiales Canada
    5. Réorientation des dépenses du gouvernement
    6. Aide publique au développement – Augmentation du budget de dépense et de développement
    7. Rapport du Bureau du vérificateur général (aide internationale à l’appui de l’égalité des genres) *y compris les renseignements les plus récents sur les progrès réalisés
    8. Responsabilisation du régime iranien – appels à l’ajout du Corps des gardiens de la révolution islamique à la liste des entités terroristes (Sécurité publique)
    9. Progrès quant aux objectifs de développement durable
    10. Financement des organisations situées au Canada (y compris le soutien aux petites et moyennes organisations)
    11. Projet de loi C41
    12. Stratégie pour l’IndoPacifique
    13. Efforts d’aide du Canada en matière de sécurité alimentaire
    14. Financement climatique
    15. Efforts de maintien de la paix
  3. MoyenOrient et Golfe
    1. Stratégie pour le MoyenOrient
    2. Exportations d’armes vers Israël et protocole général d’exportations d’armes
    3. Aide au développement et aide humanitaire à Gaza
    4. Aider à sortir les Canadiens de Gaza
    5. UNWRA
  4. Afrique
    1. Soutien à l’Afrique subsaharienne et à tout travail entrepris sur une stratégie pour l’Afrique
    2. République démocratique du Congo et retrait de la MONUSCO
    3. Aide internationale du Canada à l’Éthiopie
    4. Soutien au Soudan
    5. Aide humanitaire au Tigré
    6. Soutien au Mali
  5. Asie
    1. Aide à la Chine
    2. Ouïghours
    3. Adeptes du Falun Gong
    4. Développement du Tibet
    5. Soutien aux Rohingyas et à ceux touchés par la violence en cours au Myanmar
  6. Amérique centrale et Caraïbes
    1. Aide humanitaire et au développement à Haïti
    2. Paix et sécurité à Haïti
    3. Sortir les Canadiens d'Haïti
  7. Europe
    1. Soutien à l’Ukraine
    2. Aide humanitaire à l’Arménie
  8. Notes supplémentaires
    1. Budget supplémentaire des dépenses (C)
    2. Éducation (contexte général et en Afrique) en 2024
    3. Santé et droits sexuels et reproductifs
    4. Aide internationale du Canada aux pays

Scénario de la réunion

Affaires mondiales Canada

Contexte du comité

Première série

Deuxième série

Membres du comité et intérêts

Afin d’obtenir de plus amples renseignements sur la composition du Comité, veuillez consulter les biographies des membres incluses dans le présent cahier d’information. Plus récemment, en 2023-2024, le Comité s’est penché sur les sujets d’étude suivants :

Les questions posées récemment par les membres du Comité se sont concentrées sur les points suivants :

PCC : Activités de financement du terrorisme du Khalistan, Stratégie Indo-pacifique, soutien militaire du Canada à l’Ukraine, avantages d’un traité de paix négocié entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan.

PLC : Russie-Ukraine, militarisation de l’Arctique et des pays baltes par la Russie, COVAX, Haïti, Turquie, droits de la personne, France et terrorisme islamique, liberté d’expression, relations Canada-Chine, situation au Xinjiang, droits de la personne (Ouïghours), Rohingyas, Venezuela, affaires consulaires, ordre international fondé sur des règles, ONU, OTAN, droits civils et de la personne de l’OSCE, Sri Lanka, Europe de l’Est, COVID-19, restrictions de voyage, statut des femmes, Afrique, liberté de conscience et de religion, Chine.

BQ : Aide militaire à l’Arménie et déplacement des Arméniens, Stratégie Indo-Pacifique et aide à l’Éthiopie.

NPD : Défense des habitants de Rafah et de Gaza, rétablissement du financement de l’UNRWA, préoccupations concernant les exportations d’armes vers Israël, investissements du Canada dans le développement et les droits de la personne, réussite/échec du Canada en matière de défense, stratégie pour l’Afrique, diplomatie et développement en Afrique subsaharienne, crise humanitaire en Arménie, conséquences de la guerre en Ukraine sur la sécurité alimentaire, aide publique canadienne au développement.

Comparution de mine sur le budget principal des dépenses, le 6 mai 2024

Mot d’ouverture (5 minutes – 860 mots)

Je remercie les membres du Comité.

Je suis heureux d’être ici pour aborder le rôle que joue le Canada dans la prestation d’une aide internationale en faveur du développement durable, en gardant à l’esprit le contexte mondial actuel, les résultats obtenus par le Canada au cours de l’année écoulée et les défis qui nous attendent.

Tout d’abord, le contexte mondial.

Ce n’est un secret pour personne que le paysage du développement mondial évolue rapidement.

La concurrence géopolitique influe sur la manière dont le Canada fournit l’aide internationale.

Nous opérons dans un contexte d’affaiblissement des démocraties et de montée de l’autoritarisme, qui se traduit par un rétrécissement des espaces civiques et une polarisation politique croissante.

En particulier, nous sommes profondément préoccupés par le recul mondial de l’égalité des genres et des droits de la personne. Ce recul des droits durement acquis, y compris les droits des personnes LGBTQI+ et les droits sexuels et reproductifs, est tout simplement inacceptable.

Dans ce contexte, le Canada est fermement résolu à protéger et à faire progresser l’égalité des genres. Nous continuons à défendre et à mettre en œuvre une approche féministe à l’égard de l’aide internationale, en vue d’un monde plus prospère, plus sûr et plus équitable pour tous.

Dans le cadre de cette approche féministe, l’aide internationale du Canada a donné des résultats.

En 2023, l’aide au développement officielle (ADO) du Canada a augmenté d’environ 7 % pour atteindre 10,9 milliards de dollars, ce qui s’est traduit par le ratio ADO/RNB le plus élevé du Canada (0,38 %) depuis 1995.

Grâce à ces investissements, par exemple, le Canada respecte ses engagements mondiaux en matière de changement climatique.

Nous continuons de collaborer avec nos partenaires pour promouvoir les énergies propres, éliminer progressivement le charbon, investir dans l’agriculture adaptée au climat, soutenir les initiatives d’adaptation des pays les plus vulnérables et protéger la biodiversité.

En particulier, grâce au soutien du Canada au Fonds pour l’environnement mondial, nous aidons plus de 8 millions de personnes à s’adapter au changement climatique et à protéger 100 millions d’hectares de biodiversité marine.

Je suis également fier de dire que le Canada fait partie des principaux donateurs qui soutiennent l’égalité des genres et le renforcement du pouvoir des femmes et des filles, notamment en apportant un soutien aux organisations de défense des droits des femmes et en mettant fin à la violence fondée sur le genre.

Le programme Voix et leadership des femmes est un exemple du leadership du Canada dans ce domaine.

Grâce à ce programme, le Canada a soutenu plus de 1 100 organisations de défense des droits des femmes, mouvements féministes et organisations LBTQI+ dans plus de 30 pays en développement.

Ces organisations ont effectivement fait progresser l’égalité des genres dans leurs communautés, en plaidant pour des politiques, des lois et des cadres transformateurs en matière d’égalité des genres.

Le Canada respecte son engagement décennal de 1,4 milliard de dollars par année pour faire progresser la santé et les droits des femmes et des filles dans le monde. Grâce à nos partenariats avec des organismes de santé canadiens, mondiaux et locaux, nos investissements font la différence dans la vie des femmes et des filles et comblent des lacunes critiques dans les services de santé dans le monde.

Par exemple, la contribution du Canada de 930 millions de dollars sur trois ans au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme a permis de sauver plus de 44 millions de vies. En 2020, le Fonds mondial a permis de donner accès à la thérapie antirétrovirale à 21 millions de personnes vivant avec le VIH, de traiter 4,7 millions de personnes atteintes de tuberculose et de distribuer 188 millions de moustiquaires.

En 2021-2022, notre travail avec Nutrition International – un organisme mondial basé à Ottawa – a permis aux enseignants de fournir des suppléments hebdomadaires de fer et d’acide folique à plus de 2 millions d’adolescentes, évitant ainsi des milliers de cas d’anémie et permettant aux filles de rester à l’école. Pourtant, malgré ces progrès, l’année écoulée a été très difficile, et j’aimerais prendre un moment pour le reconnaître.

Les progrès vers la réalisation des objectifs de développement durable continuent d’être entravés par les conflits récents, notamment la guerre entre Israël et le Hamas, la crise en Haïti et l’invasion illégale de l’Ukraine par la Russie.

Le coût humain des conflits augmente rapidement.

Selon des estimations récentes des Nations Unies, plus de 300 millions de personnes dans le monde auront besoin d’une aide humanitaire et d’une protection en 2024.

Le Canada a fourni 1,3 milliard de dollars en aide humanitaire au cours de l’exercice 2022-2023 pour répondre aux besoins vitaux des personnes touchées par des conflits et des catastrophes naturelles dans le monde entier.

De ce montant, le Canada a fourni 13,7 millions de dollars à Haïti en 2023 pour une aide vitale telle que la nourriture, l’eau, la santé et la protection. Un soutien supplémentaire est envisagé au fur et à mesure de l’évolution de la crise.

Le Canada a également annoncé une aide humanitaire de 100 millions de dollars pour répondre aux besoins urgents des civils vulnérables à Gaza, en Cisjordanie et dans les pays voisins, y compris un fonds de contrepartie de 13,8 millions de dollars.

Compte tenu du fait que les besoins ne cessent de croître, le budget de 2024 a prévu une enveloppe supplémentaire de 350 millions de dollars sur deux ans pour répondre aux crises humanitaires dans le monde entier.

Enfin, abordons les défis qui nous attendent.

La confiance des pays en développement dans l’architecture mondiale du développement est en train de s’effriter. Cette situation résulte en partie de la réduction de l’accès au financement du développement pour les pays qui en ont le plus besoin.

Cela dit, l’aide au développement officielle ne suffit pas à répondre aux besoins croissants des pays en développement. Nous collaborons avec d’autres pays, des partenaires de développement, des institutions financières et le secteur privé pour mobiliser toutes les sources de financement du développement afin de soutenir les progrès vers la réalisation des objectifs de développement durable.

Grâce à l’initiative de transformation des subventions et des contributions, Affaires mondiales Canada trouve de nouvelles méthodes de travail plus rapides, plus transparentes et plus souples.

Ce sont là quelques exemples de la manière dont le Canada et d’autres pays donateurs sont invités à s’adapter, dans un environnement mondial qui évolue rapidement.

La période que nous vivons est à la fois stimulante et passionnante. Nous devons continuer à améliorer nos méthodes de travail, à apprendre des autres et à jouer un rôle de premier plan dans l’élaboration du paysage du développement international de demain.

Merci.

Biographies des membres

Ali Ehassi (Président)
LPC – Willowdale (ON)

Ali Ehassi

Élection à la chambre des communes

Antécédents professionnels

Rôles politiques et parlementaires

Participation à des comités

Points d’intérêt pour AMC

Ukraine

Israël, Gaza et Cisjordanie

Apartheid des genres

Afghanistan

Michael D. Chong (Vice-président)
CPC – Wellington – Halton Hills (ON)

Michael D. Chong

Élection à la chambre des communes

Antécédents professionnels

Rôles politiques et parlementaires

Participation à des comités

Points d’intérêt pour AMC

Ukraine

Arménie et Azerbaïdjan

Armes nucléaires

OTAN

Pérou

Chine : Droits de la personne, ingérence étrangère

Iran : Vol PS752

Stéphane Bergeron (Vice-Chair)
BQ – Montarville, (QC)

Stéphane Bergeron

Élection à la chambre des communes

Antécédents professionnels

Rôles politiques et parlementaires

Participation à des comités

Points d’intérêt pour AMC

Afrique

Crise alimentaire mondiale

Chine

Ukraine

Droits de la personne : Arabie saoudite, travail des enfants

Maintien de la paix

Santé reproductive dans le monde

Corridor de Latchin

Ziad Aboultaif</br />PCC – Edmonton Manning (AB)

Ziad Aboultaif

Élection à la chambre des communes

Élu pour la première fois : 2015

Réélu : 2019, 2021

Expérience professionnelle

Rôles politiques et parlementaires

Membre de comités

Points d’intérêt pour affaires mondiales canada

Diplomatie canadienne

Omar Alghabra
LPC – Mississauga Centre (ON)

Omar Alghabra

Élection à la chambre des communes

Antécédents professionnels

Rôles politiques et parlementaires

Participation à des comités

Points d’intérêt pour AMC

Ukraine

Moyen-Orient : Israël, Gaza

Iran : Vol PS752

Affaires consulaires

Droits de la personne : Myanmar

Sophie Chatel
LPC – Pontiac (QC)

Sophie Chatel

Élection à la chambre des communes

Antécédents professionnels

Rôles politiques et parlementaires

Participation à des comités

Points d’intérêt pour AMC

Haïti

Lors d'une réunion de comité le 20 mars 2024, la députée Chatel a mis en valeur la vaste communauté haïtienne dans sa circonscription. Ses propos ont porté sur l’accélération des procédures de visa et l’octroi de visas temporaires.

Moyen-Orient : Gaza

Régime de sanctions du Canada

OTAN : Centre d’excellence sur le changement climatique et la sécurité

Économie mondiale : Portefeuilles nets zéro pour les institutions financières

Dave Epp
CPC – Chatham-Kent-Leamington (ON)

Dave Epp

Élection à la chambre des communes

Antécédents professionnels

Rôles politiques et parlementaires

Participation à des comités

Points d’intérêt pour AMC

Afrique : Organisations civiles

Gaza

Ukraine : Droits de douane sur les engrais, problèmes d’accès aux ressources

Insécurité alimentaire dans le monde

Régime de sanctions : Loi sur les mesures économiques spéciales

Russie : Groupe Wagner

Hedy Fry
LPC – Vancouver Centre (BC)

Hedy Fry

Élection à la chambre des communes

Antécédents professionnels

Rôles politiques et parlementaires

Participation à des comités

Points d’intérêt pour AMC

Arménie et Azerbaïdjan

Ukraine

Chine

Sanctions

Équité en matière de vaccins et droits de propriété intellectuelle

Femmes

Randy Hoback
CPC – Prince Albert (SK)

Randy Hoback

Élection à la chambre des communes

Antécédents professionnels

Rôles politiques et parlementaires

Participation à des comités

Points d’intérêt pour AMC

Haïti

Relations de défense

Ukraine

Gaz naturel canadien

Secteur agricole

Heather McPherson
NDP – Riding (PR)

Heather McPherson

Élection à la chambre des communes

Antécédents professionnels

Rôles politiques et parlementaires

Participation à des comités

Points d’intérêt pour AMC

Russie et Ukraine

Afrique : Soudan

Inde

Arménie

Moyen-Orient : Israël, Palestine, Gaza

Sécurité alimentaire

Droits de la personne

Armes à destination de l’Arabie saoudite

Désarmement et armes à sous-munitions

Iran

Pérou

OTAN : Désarmement nucléaire

Afghanistan : Femmes et filles

Robert Oliphant
LPC – Don Valley West (ON)

Robert Oliphant

Élection à la chambre des communes

Antécédents professionnels

Rôles politiques et parlementaires

Participation à des comités

Points d’intérêt pour AMC

Ukraine

Gaza

Droits des personnes LGBTQ

Chine

Régime de sanctions

Sameer Zuberi
LPC – Pierrefonds – Dollard (QC)

Sameer Zuberi

Élection à la chambre des communes

Antécédents professionnels

Rôles politiques et parlementaires

Participation à des comités

Points d’intérêt pour AMC

Sécurité alimentaire mondiale

Ukraine

Chine : Ouïghours

Changement climatique : OTAN

Pakistan

Budget de 2024

Messages supplémentaires

Contexte

Aide humanitaire – Contexte général

Mise à jour

Pour répondre à un niveau sans précédent de besoins humanitaires, le Canada continue de répondre à un nombre croissant de crises humanitaires soudaines et prolongées dans le monde entier, notamment en Ukraine, au Soudan, à Gaza et en Haïti, et s'attaque activement à l'insécurité alimentaire mondiale.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Au cours de la dernière décennie, la portée, l'échelle et la complexité du système humanitaire se sont considérablement accrues, caractérisées par un nombre croissant de conflits et de catastrophes naturelles, exacerbés par le changement climatique. Quelque 110 millions de personnes sont déplacées de force et 309 millions de personnes seront confrontées à l'insécurité alimentaire en 2024, dont 42,3 seront en situation d'urgence ou dans une situation d'insécurité alimentaire plus grave.

Initiative de tranformation des subventions et contributions

Messages de haut niveau

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l'appui

Contexte

L'initiative porte sur les engagements et recommandations suivants :

Affaires Mondiales Canada - Transformation

Messages supplémentaires

Mise à jour

Recentrage Des Dépenses Gouvernementales

Messages supplémentaires

2023-2024
(Affect. bloquée)
2024-20252025-20262026-2027
& 2027-2028
2028-2029
& Ongoing

- 27 602 000

- 118 718 936

- 179 214 936

- 243 374 436

- 244 791 846

Contexte

0,7 % dépenses de l'APD et augmentation du budget de développement

Principaux messages

Messages supplémentaires

Des faits et chiffres à l'appui

Rapport du bureau de la vérificatrice générale (aide internationale pour appuyer l’égalité des genres)

Points supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Le 27 mars 2023, la vérificatrice générale du Canada a déposé le « Rapport 4 – L’aide internationale pour appuyer l’égalité des genres ». L’audit a permis de constater qu’il est nécessaire de poursuivre la mise en œuvre de la PAIF. Toutefois, AMC n’a pas surveillé ou communiqué de façon exhaustive les résultats par rapport aux objectifs de la politique et n’a donc pas été en mesure de démontrer comment la Politique d’aide internationale féministe du Canada a contribué à améliorer l’égalité des genres dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire. Pour donner suite à la recommandation 1, AMC a mis en place une base de données centralisée sur les documents de projet, assortie d’une obligation de téléverser les documents essentiels des projets, d’une formation pour le personnel, de rappels réguliers aux employés sur l’exercice obligatoire et de mises à jour à l’intention de la haute direction sur les progrès réalisés dans l’exécution de l’exercice. Pour donner suite à la recommandation 2, AMC mettra en œuvre une approche qui intègre les indicateurs thématiques et les indicateurs de programme, ce qui permettra de mieux rendre compte des résultats et d’améliorer la communication des résultats. Pour donner suite à la recommandation 3, des modifications ont déjà été apportées au formulaire d’évaluation et aux lignes directrices en matière d’égalité entre les genres, afin de les rendre plus explicites concernant la diversité et les facteurs identitaires intersectionnels. AMC a passé en revue et ajusté les lignes directrices, les outils, la formation et les processus existants pour s’assurer qu’ils répondent aux attentes du BVG en ce qui concerne la prise en compte des facteurs identitaires au-delà de l’âge dans les évaluations de l’égalité des genres au niveau des projets.

Mesures pour tenir l’Iran responsable

Sujet: Inscription du Corps des gardiens de la révolution islamique d’Iran sur la liste des entités terroristes

Réponse proposée:

Contexte

Le 13 juin 2018, la Chambre des communes a adopté une motion de l’Opposition qui demandait au gouvernement, entre autres, de désigner immédiatement le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) comme entité terroriste en vertu du Code criminel. Le vol PS752 de l’Ukraine International Airlines, abattu par un missile iranien en janvier 2020, a réorienté les appels à l’inscription du CGRI en vertu du Code criminel. En janvier 2024, lors d’une cérémonie commémorant les victimes du vol PS752, le premier ministre Justin Trudeau a confirmé que le gouvernement cherche des moyens d’obliger le régime iranien à rendre des comptes et qu’il continuera à chercher des moyens d’inscrire le CGRI sur la liste des entités terroristes en manière responsable.

Le Code criminel établit un régime d’inscription des entités terroristes afin d’aider à prévenir l’utilisation du système financier pour financer des activités terroristes et d’aider à mener des enquêtes sur les infractions de terrorisme et à intenter des poursuites.

Le ministre de la Sécurité publique peut recommander au gouverneur en conseil que des individus ou des groupes soient officiellement désignés comme « entités terroristes » en vertu du paragraphe 83.05(1) du Code criminel (Établissement de la liste) s’il existe des motifs raisonnables de croire que,

  1. sciemment, une entité s’est livrée ou a tenté de se livrer à une activité terroriste, y a participé ou l’a facilitée;
  2. que, sciemment, elle a agi au nom d’une entité visée à l’alinéa a), sous sa direction ou en collaboration avec elle.

Le Canada a déjà mis en place plusieurs mesures punitives en réponse au soutien qu’accorde l’Iran au terrorisme, et contre le CGRI, dont l’inscription de la Brigade al-Qods du CGRI et d’autres mandataires soutenus par l’Iran (les Talibans, Hezbollah, Hamas, les Brigades al- Ashtar, la Division Fatemiyoun et Harakat al-Sabireen) à la liste des entités terroristes établie en vertu du Code criminel.

De plus, le Canada a imposé des sanctions vigoureuses au régime iranien et à ses dirigeants dans le cadre de la Loi sur les mesures économiques spéciales (LMES). En outre, à ce jour, le Canada aura sanctionné 442 personnes et entités iraniennes en vertu du LMES. Depuis octobre 2022, le Canada a imposé 16 séries de sanctions au titre du LMES, visant 153 personnes et 87 entités à tous les niveaux de l’appareil de sécurité, de renseignement et économique de l’Iran.

Le 23 juin 2022, de nouvelles modifications sont entrées en vigueur pour autoriser la saisie, la confiscation, l’aliénation et la redistribution de biens qui avaient déjà été gelés efficacement en vertu de la LMES et de la Loi sur la justice pour les victimes de dirigeants étrangers corrompus. En vertu des lois canadiennes, le produit de la vente de biens confisqués peut être utilisé pour la reconstruction d’un État ayant subi les conséquences néfastes d’une rupture sérieuse de la paix et de la sécurité internationales; le rétablissement de la paix et de la sécurité internationales; et l’indemnisation des victimes.

Le 14 novembre 2022, le Canada a désigné la République islamique d’Iran comme un régime qui a participé à des violations systématiques et graves des droits de la personne. Par conséquent, en vertu de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés (LIPR), des dizaines de milliers d’éminents représentants du gouvernement iranien sont désormais interdits de territoire de façon permanente au Canada, notamment des chefs d’État, des membres importants du Corps des gardiens de la révolution islamique, des agents du renseignement, des hauts fonctionnaires, des diplomates et des juges.

Si le projet de loi S-8, Loi modifiant la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés, passe en loi, il aura pour effet d’harmoniser la LIPR et la LMES pour veiller à ce que les étrangers visés par les sanctions prévues à la LMES soient également interdits de territoire au Canada.

Depuis le 7 septembre 2012, l’Iran est inscrit par le Canada à la liste des États qui soutiennent le terrorisme, en application de la Loi sur l’immunité des États. L’immunité de l’Iran en matière civile est donc levée en raison d’activités terroristes ou de son soutien au terrorisme. Les actifs connus de l’Iran au Canada, à l’exception des propriétés diplomatiques, ont été saisis afin de se conformer à des procédures au civil en vertu de la Loi sur la justice pour les victimes d’actes de terrorisme (LJVAT). La LJVAT permet aux victimes d’actes de terrorisme d’intenter des poursuites au civil pour pertes et dommages subis contre les auteurs d’actes de terrorisme commis n’importe où dans le monde et contre ceux qui les soutiennent. Pour présenter une demande en vertu de la LJVAT, une personne, le 1er janvier 1985 ou après, doit avoir subi au Canada ou à l’étranger des pertes ou des dommages par suite de tout acte ou omission qui est sanctionné par la partie II.1 du Code criminel (infraction de terrorisme).

Progrès en matière d’objectifs de développement durable

Principaux messages

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Le Programme 2030 est une initiative mondiale ambitieuse de 15 ans fondé sur 17 ODD interdépendants et indivisibles. Ces objectifs abordent tous les aspects du développement durable et sont conçus pour être mis en œuvre par les pays en développement et les pays développés. À mi-parcours, la communauté mondiale a pris du retard et risque de ne pas atteindre le monde inclusif et durable qu’elle avait envisagé. Des interventions rapides donnant la priorité aux objectifs qui peuvent servir de multiplicateurs d’ODD (p. ex. l’égalité des genres) sont nécessaires pour réaliser le Programme 2030.

Organisations canadiennes

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l'appui

Contexte

Valeur des organisations canadiennes dans la prestation de l'aide internationale du Canada : Le Ministère établit des partenariats avec une diversité d'organisations canadiennes (organisations de la société civile, secteur privé, universités et instituts de recherche) de différentes tailles et secteurs pour : 1) offrir des programmes d'aide internationale ; 2) dialoguer sur les politiques, l’amélioration des processus et l'innovation, et 3) mobiliser, informer et inspirer les Canadiens sur le développement international. De plus, la vaste portée géographique des partenaires canadiens offre une visibilité au Canada partout dans le monde, y compris dans les pays où la présence du Canada est autrement limitée. Le Ministère étudie également les possibilités de projets conjoints avec le secteur privé et d'autres partenaires afin de mobiliser des sources de financement supplémentaires et de contribuer au développement durable.

Prestation de l'aide internationale : Pour accroître la prévisibilité, le Ministère publie un calendrier semi-annuel des appels de propositions et diffuse des informations détaillées sur les processus de financement. Pour accroître l'accessibilité et alléger le fardeau des demandeurs, de nouveaux processus de proposition ont été introduits, tel que l'utilisation de notes conceptuelles, et de modèles simplifiés de plans de mise en œuvre et de rapports des projets. Grâce à l'Initiative des petites et moyennes organisations (PMO), plus de 430 PMO ont bénéficié d'activités de renforcement des capacités et il y a eu 468 demandes aux trois appels de propositions. À ce jour, 39 PMO ont reçu du financement pour mettre en œuvre des projets de développement, en plus de 50 PMO sélectionnées pour tester des solutions innovantes à travers le Fonds pour l'innovation et la transformation. Le Ministère travaille avec les partenaires pour réduire le fardeau administratif et accroître la transparence, la réactivité et la prévisibilité de notre aide internationale.

Budget 2024 : Une coalition de plus de 100 organisations canadiennes de coopération internationale, incluant Coopération Canada, salue le nouveau financement supplémentaire de 350 millions de dollars sur deux ans en aide humanitaire. La coalition reconnaît que ce nouvel investissement survient dans un contexte économique complexe pour le Canada et souligne la nécessité pour le gouvernement de continuer à jouer son rôle sur la scène mondiale.

Direction et contrôle : En réponse au plaidoyer du secteur concernant certains éléments de la Loi de l'impôt sur le revenu applicables aux organismes de bienfaisance canadiens menant des activités à l'extérieur du Canada, Finances Canada a modifié la loi pour répondre aux opinions des organismes de bienfaisance qui estimaient que les exigences précédentes étaient coûteuses et requéraient beaucoup d’efforts, allaient à l’encontre des principes de prise en charge locale et soutenaient une approche coloniale dépassée sur la collaboration avec les partenaires locaux. L'Agence du revenu du Canada (ARC) a publié ses lignes directrices révisées en décembre 2023 qui éclairent les mesures de diligence raisonnable et de responsabilisation liées au transfert de fonds par les organismes de bienfaisance canadiens vers des organisations locales. Bien que les modifications apportées à la législation n’auront pas d’impact direct sur la programmation d'AMC, la Loi de l'impôt sur le revenu modifiée et les directives connexes de l'ARC reflètent la même ligne de pensée que les accords de contribution d'AMC, tel qu’exigé par la Politique sur les paiements de transfert du Conseil du Trésor.

Projet de loi C-41

Messages supplémentaires

Mise à jour

Depuis juin 2023, Sécurité publique Canada collabore avec ses partenaires du gouvernement fédéral, notamment AMC, IRCC, le ministère de la Justice et l’ARC, pour mettre en œuvre le régime d’autorisation. Conformément aux exigences légales, Sécurité publique Canada devrait déposer au Parlement le 1er rapport annuel sur les résultats du régime d’autorisation le 22 mars. Les travaux en vue du lancement public du régime d’autorisation au printemps 2024 sont en cours. Sécurité publique Canada a l’obligation légale de déposer au Parlement un examen complet du régime portant sur la 1re année suivant l’entrée en vigueur de la loi (de juin 2023 à juin 2024), et tous les 5 ans par la suite.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Le projet de loi C-41 a reçu la sanction royale le 20 juin 2023. Il a créé une exception humanitaire et un régime d’autorisation protégeant les organisations canadiennes de la responsabilité pénale lorsqu’elles réalisent des activités d’aide internationale, d’immigration et de passage sécurisé ou d’opérations gouvernementales qui pourraient procurer un avantage à un groupe terroriste (p. ex. paiement de taxes ou de frais de fonctionnement), en violation des dispositions du Code criminel relatives au financement du terrorisme.

L’exception humanitaire est en vigueur, facilite l’acheminement de l’aide urgente ou vitale et ne nécessite le dépôt d’aucune demande. Le régime d’autorisation permet de protéger de la responsabilité pénale les activités qui soutiennent la santé, l’éducation, les moyens de subsistance, les programmes de droits de la personne, l’immigration et les opérations gouvernementales. Le ministre de la Sécurité publique peut accorder des autorisations au cas par cas, sur recommandation du ministre des Affaires étrangères ou du ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté.

Les organisations de la société civile ont été consultées tout au long du processus législatif et après l’adoption du projet de loi, notamment dans le cadre de réunions d’information à l’intention des intervenants organisées par Sécurité publique Canada, la dernière en date ayant eu lieu en mars 2024. De manière générale, la nouvelle législation a été bien accueillie par la communauté canadienne de l’aide humanitaire, malgré les préoccupations exprimées par certains intervenants en ce qui concerne le manque de clarté sur le champ d’application du régime d’autorisation et de l’exception humanitaire, l’éventuelle lourdeur de la procédure de demande et la quantité de renseignements personnels qui risque d’être nécessaire.

Stratégie pour l’Indo-Pacifique

Messages supplémentaires

Données et faits probants

Contexte

La Stratégie du Canada pour l’Indo-Pacifique (novembre 2022) comprend un ensemble complet et intégré de priorités stratégiques à prendre en compte au cours de la prochaine décennie, dans les domaines de la défense et de la sécurité, de la coopération commerciale et économique, des liens entre les peuples, de l’aide internationale, ainsi que de l’environnement et des changements climatiques. Avec de nouveaux investissements et un capital versé totalisant près de 2,3 milliards de dollars, la SIP comprend 24 initiatives réparties entre 17 ministères et organismes gouvernementaux, FinDev Canada et la Fondation Asie Pacifique du Canada. Les nouvelles initiatives d’aide au développement sont incluses dans trois des cinq objectifs stratégiques interconnectés de la SIP :

Le Canada a commencé à fournir une aide au développement dans la région indo- pacifique dans le cadre du plan de Colombo dans les années 1950 et reste un élément important de notre action dans de nombreux pays en développement de la région indo-pacifique. À ce titre, les neuf programmes bilatéraux et les deux programmes régionaux du Ministère constituent actuellement la composante la plus visible de l’action du Canada en matière d’aide internationale dans la région indo- pacifique.

Efforts d’aide du Canada en matière de sécurité alimentaire

Messages supplémentaires

Données et faits probants

Contexte

Les crises d’alimentation sont le résultat de nombreux facteurs déterminants qui se renforcent mutuellement et agissent comme multiplicateurs de menace. Les conflits, le changement climatique et les chocs économiques sont les principaux facteurs à l'origine de l’insécurité alimentaire et de la malnutrition dans le monde, et entraînent des conséquences différentes à des endroits différents. Les femmes et les enfants sont disproportionnellement vulnérables à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle, car elles mangent souvent le moins et en dernier au sein de leurs familles.

À la suite de l’invasion de l’Ukraine, les prix mondiaux de la nourriture et des engrais ont atteint des records absolus. Même si les prix mondiaux de la nourriture ont baissé depuis, le prix de la nourriture des pays en développement - les prix qui importent aux consommateurs - continue de grimper. Les prix élevés de la nourriture touchent de manière disproportionnée les personnes qui vivent dans la pauvreté, qui consacrent la majeure partie de leurs revenus à la nourriture et à d’autres besoins fondamentaux. Les changements climatiques influent aussi sur la hausse continuelle de la faim dans le monde. Environ deux tiers des personnes qui font face à une sévère insécurité alimentaire dépendent de l’agriculture et sont touchés par les changements climatiques. Les changements climatiques ont aussi une incidence sur la nutrition - elle réduit la qualité des nutriments et la diversité alimentaire de la nourriture produite et consommée. Dans les pays qui subissent de graves crises alimentaires, le conflit est le facteur principal. Soixante-dix pour cent des personnes affamées dans le monde vivent dans des régions où sévissent la guerre et la violence.

En réponse aux besoins alimentaires et nutritionnels croissants, le Canada a considérablement augmenté la part de son financement humanitaire dans ces secteurs depuis 2017, notamment par l’allocation de 385 millions de dollars de ressources budgétaires supplémentaires pour l’aide alimentaire et nutritionnelle humanitaire de 2021 à 2023. Cette aide est accordée par l’intermédiaire de partenaires clés des Nations Unies et des organisations non gouvernementales pour qu'il soit possible de fournir des services de première nécessité comme de l’aide alimentaire, des fonds et des bons d’urgence et des aliments thérapeutiques prêts à l’emploi utilisés pour nourrir d’urgence des enfants souffrant de malnutrition sévère. Le Canada fournit aussi de l’aide à plus long terme pour l'élaboration de systèmes alimentaires et agricoles en distribuant 672 $ millions de dollars au cours de l’exercice 2022-2023. En décembre 2023,

Affaires mondiales Canada a lancé son cadre de systèmes agroalimentaires résilients, qui a été conçu pour fournir des orientations stratégiques et techniques visant à améliorer les programmes, les politiques et la défense des intérêts liés au développement international du Canada afin de s’attaquer aux causes des crises alimentaires mondiales en améliorant la résilience des systèmes agroalimentaires locaux et étrangers face aux bouleversements climatiques, agronomiques et économiques et aux éventuels conflits.

Lutter contre les enjeux d’insécurité alimentaire et de malnutrition mondiales est une priorité des présidents du G7 de 2022, 2023 et 2024. Le Brésil, en tant que président du G20 de 2024, lance l’Alliance mondiale contre la faim et la pauvreté (Global Alliance Against Hunger and Poverty).

Financement climatique

Messages supplémentaires

Mise à jour

Le Canada a pleinement respecté son engagement de fournir 2,65 milliards de dollars en 2015-2021 pour aider les pays en développement à lutter contre les changements climatiques.

En juin 2021, lors du Sommet des dirigeants du G7, le premier ministre a annoncé le doublement de l’engagement du Canada en matière de financement climatique à l’échelle internationale, qui passera à 5,3 milliards de dollars sur la période 2021- 2026. Le budget de 2021 a fourni le compte rendu de décision connexe du 15 juin 2021 et l’autorisation financière pour le nouvel engagement du Canada en matière de financement de la lutte contre les changements climatiques de 5,3 milliards de dollars. Le financement de la lutte contre les changements climatiques du Canada cible quatre domaines thématiques (la transition vers l’énergie propre et l’élimination progressive du charbon ; Solutions fondées sur la nature et la biodiversité ; l’agriculture et les systèmes alimentaires intelligents face au climat ; et la gouvernance climatique) et comporte trois objectifs de politique publique (40 % du financement de l’adaptation, contre 30 % auparavant ; 20 % du financement pour les projets qui tirent parti des solutions climatiques fondées sur la nature et des projets qui contribuent aux co- bénéfices de la biodiversité ; et faire en sorte qu’au moins 80 % des projets climatiques intègrent l’égalité des genres).

Depuis 2015, les programmes de financement climatique du Canada ont permis d’obtenir des résultats concrets en aidant les pays en développement à faire la transition vers une économie à faibles émissions de carbone.

Faits et chiffres à l’appui

En 2022-2023, l’engagement de 2,65 milliards de dollars a permis de réduire ou d’éviter près de 16 mégatonnes d’émissions de gaz à effet de serre (ce qui équivaut à retirer plus de 4,4 millions de voitures des routes pendant un an), d’aider plus de 4 millions de personnes à s’adapter aux effets des changements climatiques et de mobiliser plus de 300 millions de dollars en financement privé (sur la période 2017- 2022). D’ici 2030, cet engagement devrait permettre de réduire les émissions de gaz à effet de serre de plus de 200 mégatonnes (ce qui équivaut à retirer environ 57 millions de voitures des routes pendant un an), d’aider plus de 6 millions de personnes à s’adapter aux effets du changement climatique et de mobiliser des contributions encore plus importantes du secteur privé en matière de financement climatique.

Contexte

Le financement international de la lutte contre les changements climatiques du Canada est considéré comme de l’aide publique au développement et s’harmonise avec la Politique d’aide internationale féministe du Canada.

Efforts de maintien de la paix

Principaux messages

Mise à jour

Les opérations de maintien de la paix des Nations Unies sont actuellement en mutation, avec la fin récente (décembre 2023) de la mission au Mali (MINUSMA) et la réduction de la taille de la mission en République démocratique du Congo (MONUSCO); la fin de cette dernière est actuellement prévue pour la fin de 2024.

Dans les deux cas, le retrait est dû à une demande du gouvernement hôte plutôt qu’à une amélioration de la situation sécuritaire; le consentement du gouvernement hôte est essentielle aux opérations de maintien de la paix des Nations Unies. Ces dernières demeurent la norme, mais d'autres modèles font actuellement l’objet de discussions. Par exemple, une mission multinationale de soutien à la sécurité dirigée par le Kenya pour venir en aide à la police haïtienne a été approuvée par le Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU) en octobre 2023, mais elle n’a pas encore été déployée. De même, en décembre 2023, le CSNU a adopté une résolution qui fournit un cadre initial pour les contributions obligatoires des Nations Unies afin de financer partiellement les opérations de paix menées par l'Union africaine (UA) au cas par cas.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Le Canada et la plupart des pays alliés ont réorienté l’essentiel de leur soutien aux opérations de maintien de la paix des Nations Unies vers des déploiements stratégiques plus restreints de personnel, en mettant l’accent sur des capacités spécialisées de grande valeur et une expertise de niche, ainsi que sur des contributions financières et politiques. L’objectif principal est d’exercer une influence systémique sur les missions et les initiatives de réforme des Nations Unies à une époque où le nombre de personnes déployées diminue. . Le Canada contribue également aux débats sur l’avenir des opérations de paix, qui abordent notamment la possibilité sur des missions dirigées par des tiers et des missions hybrides, tout en conservant le modèle actuel de grandes missions multidimensionnelles à utiliser le cas échéant. D’autres outils des Nations Unies, comme des missions politiques spéciales et des missions de maintien de la paix plus ciblées, sont d’autres solutions possibles. La coopération avec l’UA a fait un grand pas en avant en décembre 2023 avec l’adoption par le CSNU d’un cadre pour un soutien financier partiel à certaines missions dirigées par l’UA, bien que de nombreuses questions de mise en œuvre restent sans réponse. Ces discussions découlent d’une meilleure compréhension des limites des opérations de maintien de la paix, à la fois en tant que réponse à des menaces non conventionnelles (par exemple, le terrorisme) et en tant que moyen de résoudre ce qui est, à la base, des problèmes politiques.

Stratégie du Canaxda au Moyen-Orient

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Since the launch of the strategy in 2016, combined with Canada’s humanitarian, security and stabilization assistance, our longer-term development programming has helped:

Contexte

The Strategy’s whole-of-government response targets areas where Canada’s involvement can make a positive difference, leverage Canadian expertise, and complementing the efforts of other partners.

Initiatives under the Strategy support transformative change to advance gender equality and the empowerment of women and girls through the Feminist International Assistance Policy, the Feminist Foreign Policy, and the National Action Plan on Women, Peace and Security.

Canada contributes to the Global Coalition Against Daesh’s efforts degrade and ensure Daesh’s enduring defeat, counter violent extremism, restore stability and promote regional security. Through Op Impact, a small number of Canadian Forces remain in Iraq to support NATO Mission Iraq and the Global Coalition.

Canada is actively contributing to international efforts aimed at holding actors accountable for war crimes and violations of international law, finding political solutions to the crises, and support for the rules-based international order.

Beyond the sunsetting of the Strategy, Canada will continue to work with the international community to advance Canada’s interests and values in a gender- responsive manner across what were the Strategy’s pillars: development assistance, security and stabilization, and diplomatic engagement.

Messages supplémentaires

Données et faits probants

Depuis le lancement de la Stratégie en 2016, à laquelle s’ajoutait l’aide humanitaire du Canada en matière de sécurité et de stabilisation, nos programmes de développement à plus long terme ont aidé à :

Contexte

La réponse de l’ensemble du gouvernement dans le cadre de la Stratégie cible les domaines dans lesquels le Canada peut apporter une contribution positive, en mettant à profit l’expertise canadienne et en complétant les efforts déployés par d’autres partenaires.

Les initiatives liées à la Stratégie permettent de favoriser les transformations pour faire progresser l’égalité des genres et le renforcement du pouvoir des femmes et des filles grâce à la Politique d’aide internationale féministe, à la Politique étrangère féministe et au Plan d’action national sur les femmes, la paix et la sécurité.

Le Canada contribue aux efforts de la Coalition mondiale contre Daesh, qui vise à affaiblir Daesh et à vaincre durablement cette organisation, à lutter contre l’extrémisme violent, à rétablir la stabilité et à promouvoir la sécurité à l’échelle régionale. Dans le cadre de l’opération Impact, un petit nombre de militaires canadiens restent en Irak pour soutenir la mission de l’OTAN et la coalition mondiale dans ce pays.

Le Canada contribue activement aux efforts internationaux visant à tenir les acteurs responsables des crimes de guerre et des violations du droit international, à trouver des solutions politiques aux crises et à soutenir l’ordre international fondé sur des règles.

Lorsque la Stratégie aura pris fin, le Canada continuera à collaborer avec la communauté internationale pour promouvoir ses intérêts et ses valeurs en tenant compte des différences entre les genres dans les domaines qui constituaient les piliers de la Stratégie : l’aide au développement, la sécurité et la stabilisation, ainsi que l’action diplomatique.

Moyen-Orient et Golfe : exportations vers Israël et protocole de contrôle des exportations en général

Derniers développements

Depuis le 7 octobre 2023, la question des contrôles à l’exportation a fait l'objet d'une attention intense et soutenue de la part du public, des médias et du Parlement. Le Comité sénatorial permanent des affaires étrangères et du commerce international (AEFA) étudie l'octroi de licences d'exportation d'armes en mettant l'accent sur Israël. Les licences d'exportation approuvées entre le 7 octobre et le 8 janvier ont été communiquées au comité. Affaires mondiales Canada (AMC) est en discussion avec l’AEFA suite à la motion du comité, adoptée le 12 février 2024, de produire des documents relatifs à l'octroi de licences d'exportation ou de courtage de marchandises et de technologies militaires vers Israël.

Le 5 mars 2024, une demande de contrôle judiciaire a été déposée auprès de la Cour fédérale qui conteste toute décision relative à des licences d'exportation ou de courtage qui auraient été prises par la ministre des Affaires étrangères en vertu de la Loi sur les licences d'exportation et d'importation (LLEI) pour des marchandises et technologies militaires destinées à Israël après le 8 octobre 2023, ou depuis une date antérieure pour les licences qui resteraient valides, et demande à la Cour d'ordonner à la ministre de cesser de délivrer des licences et d'annuler les licences valides.

Le 18 mars 2024, la Chambre des communes a adopté une motion non contraignante qui demandait au gouvernement: « de cesser l'approbation et le transfert d’autres exportations d'armes à destination d’Israël pour veiller au respect du régime d’exportation des armes du Canada et de redoubler d’efforts pour mettre fin au commerce illégal d’armes, y compris d’armes destinées au Hamas ».

Le gouvernement n'a pas approuvé de nouvelles licences d'exportation d'armes vers Israël depuis le 8 janvier, et cette approche est maintenue. Les licences d'exportation approuvées jusqu'au 8 janvier restent en vigueur. Compte tenu de la nature des chaînes d'approvisionnement, la suspension de toutes les licences en cours entraînerait des conséquences importantes pour le Canada et ses alliés.

Contexte

Export Controls Protocol

Toutes les demandes de licences pour des marchandises ou technologies contrôlées sont examinées au cas par cas dans le cadre de l’évaluation rigoureuse des risques du Canada, notamment en vertu des critères du Traité sur le commerce des armes (TCA), qui sont enchâssés dans la Loi sur les licences d’exportation et d'importation (LLEI).

Affaires mondiales Canada (AMC) évalue environ 5500 demandes de licences d'exportation chaque année. En 2022, les exportations du Canada de marchandises militaires et de technologie vers des destinations autres que les États-Unis s’élevaient à environ 2,1 milliards de dollars.

Les licences d'exportation de marchandises et de technologies contrôlées du Canada ne seront pas émises s'il existe un risque sérieux qu'elles soient utilisées pour commettre ou faciliter une violation grave du droit humanitaire international, porter atteinte à la paix et à la sécurité, une violation grave du droit international des droits de l'homme, un acte constituant une infraction aux conventions ou protocoles internationaux relatifs au terrorisme auxquels le Canada est partie, un acte constituant une infraction aux conventions ou protocoles internationaux relatifs à la criminalité transnationale organisée auxquels le Canada est partie, ou des actes graves de violence fondée sur le sexe ou des actes graves de violence à l'encontre des femmes et des enfants.

Les biens dont l'exportation est contrôlée comprennent une grande variété de marchandises et de technologies conçues à des fins civiles et militaires, par exemple : des équipements de télécommunications, des équipements de décontamination, des équipements cryptographiques, des équipements de protection, des simulateurs, des équipements d’imagerie, des composants électroniques, des armes à feu et des munitions.

Exportations vers Israël

Depuis 1991, le Canada n’a pas délivré de licences d’exportation d’armes conventionnelles vers Israël au titre de la LLEI, à l’exception de quatre licences pour des armes de petit calibre. Les armes conventionnelles comprennent : les chars de combat, les véhicules blindés de combat, les systèmes d'artillerie de gros calibre, les avions de combat, les hélicoptères d'attaque, les navires de guerre, les missiles et les lanceurs de missiles, ainsi que les armes légères et de petit calibre.

Non ClassifiÉ

Aide au développement et aide humanitaire à Gaza

Messages principaux

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Le 7 octobre 2023, des militants du Hamas ont pris d’assaut le sud d’Israël, tuant au moins 1 200 Israéliens, pour la plupart des civils, et capturant au moins 190 otages, tout en tirant sans discrimination des milliers de roquettes sur Israël. En réponse, Israël a lancé des frappes aériennes de représailles contre le Hamas et le Jihad islamique palestinien dans la bande de Gaza densément peuplée, tout en imposant un bouclage de Gaza, y compris des restrictions sur les importations de denrées alimentaires, de carburant, d’eau et d’électricité. Les hostilités incessantes, les bombardements, les opérations terrestres, les pertes civiles, les déplacements de masse et la destruction des habitations et des infrastructures essentielles, auxquels s’ajoute un accès humanitaire très limité, créent une situation humanitaire catastrophique. La population civile a été déplacée à plusieurs reprises vers le sud, où elle n’a plus d’espace à Khan Younis et Rafah. La plupart des infrastructures civiles essentielles, notamment les habitations, les hôpitaux, les points d’eau et les boulangeries, ont été détruites ou sont devenues inutilisables. Les prévisions de sécurité alimentaire de l’IPC indiquent des niveaux d’insécurité alimentaire de crise ou pire, dont 876 000 personnes confrontées à des niveaux d’insécurité alimentaire d’urgence (phase 4 de l’IPC) et 677 000 personnes confrontées à des niveaux d’insécurité alimentaire catastrophiques (phase 5 de l’IPC).

Le financement du Canada vise à répondre aux besoins humanitaires urgents et vitaux découlant du conflit entre Israël et le Hamas. Cette aide permet de fournir de la nourriture, de l’eau, une aide médicale d’urgence, des services de protection et d’autres formes d’aide vitale dans le cadre d’une approche tenant compte de la dimension de genre. Si la crise humanitaire s’étend au-delà de Gaza et de la Cisjordanie, le Canada s’efforcera de répondre aux besoins humanitaires immédiats et vitaux en Égypte, au Liban, en Jordanie et en Syrie, sur la base d’appels nouveaux ou révisés.

L’ensemble de l’aide humanitaire du Canada sera fourni par l’intermédiaire de partenaires canadiens expérimentés et de longue date, sélectionnés sur la base d’un examen minutieux des besoins humanitaires ainsi que de la capacité et de la présence des partenaires. Ces partenaires comprennent la Société canadienne de la Croix-Rouge (SCCR), le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (BCAH), le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), le Programme alimentaire mondial (PAM) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Annexe 1

Aide internationale du Canada à la Cisjordanie et à Gaza, exercices 2016-2017 – 2022-2023

(chiffres en millions de dollars)

Notes :

  1. Inclut l’aide aux organisations multilatérales (financement de base) et l’aide par l’intermédiaire d’organisations multilatérales.
  2. Inclut une aide internationale de la part de l’ensemble des ministères, des provinces et des municipalités.

Source : Rapports statistiques sur l’aide internationale

ExercicesAMCAutres ministère sTotal

2022-2023

53,5

3,0

56,4

2021-2022

63,9

1,7

65,5

2020-2021

63,6

2,1

65,6

2019-2020

56,2

2,2

58,3

2018-2019

43,9

2,5

46,4

2017-2018

59,4

1,0

60,4

2016-2017

50,3

0,6

50,9

Total

403,5

Évacuation de Canadiens de Gaza

Principaux messages

Messages supplémentaires – refus

Contexte

Pour qu’un citoyen canadien, un résident permanent ou un membre de sa famille immédiate soit autorisé à quitter Gaza par le poste frontalier de Rafah, son nom doit être soumis à l’approbation du coordinateur des activités gouvernementales dans les territoires (COGAT). Il s’agit d’une procédure difficile et les noms ont dû être régulièrement soumis à nouveau pour approbation après avoir fait l’objet d’un refus. Le Canada continue de défendre les intérêts de ceux qui n’ont pas encore été autorisés à franchir la frontière de Rafah.

Depuis le 1er novembre, le Canada a facilité le départ de plus de 868 citoyens canadiens, résidents permanents et membres de leur famille immédiate.

Cinquante-six personnes qui souhaitent quitter la région se trouvent toujours à Gaza pour diverses raisons (mobilité, sécurité, en attente d’approbation ou en attente de l’approbation d’autres membres de la famille pour traverser la frontière).

Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA)

Messages supplémentaires

Mise à jour

Le 26 janvier, à la lumière des allégations alarmantes concernant l’implication de 12 membres du personnel de l’UNRWA dans les attaques du Hamas du 7 octobre, le Canada a suspendu son financement de soutien supplémentaire à l’Agence pendant que les Nations Unies et l’Office examinaient ces rapports et commençaient leur enquête sur ces allégations.

Le 8 mars, compte tenu de la situation humanitaire catastrophique à Gaza et des mesures décisives prises par les Nations Unies et l’UNRWA, le Canada a annoncé qu’il rétablirait son financement à l’Office. Les Nations Unies ont mis en place plusieurs processus importants pour répondre aux allégations et renforcer leur tolérance zéro à l’égard du terrorisme au sein des Nations Unies, y compris l’UNRWA.

Le Canada a examiné le rapport intérimaire du Bureau des services de contrôle interne (BSCI) des Nations Unies sur cette question et attend avec impatience le rapport final. Le Canada salue l’examen indépendant de l’UNRWA actuellement en cours, sous la direction de Catherine Colonna. Alors que ces processus d’enquête se poursuivent, l’UNRWA a entrepris des efforts de réforme et le secrétaire général a pris des mesures pour renforcer la surveillance et la responsabilité au sein de l’UNRWA. Le Canada continuera de travailler en étroite collaboration avec les Nations Unies, l’UNRWA et d’autres pays donateurs pour veiller à ce que l’UNRWA respecte ses obligations et puisse poursuivre son travail vitale.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Depuis 1948, l’UNRWA est la seule organisation des Nations Unies mandatée pour fournir des services de base à plus de cinq millions de réfugiés palestiniens en Cisjordanie, à Gaza, au Liban, en Syrie et en Jordanie. L’UNRWA fournit un large éventail de services, notamment dans les secteurs de l’éducation, de la santé, et des services de sécurité sociale tels que l’approvisionnement en nourriture de base et en abris. Pour mener à bien ses programmes d’éducation, de santé et d’autres services essentiels, l’UNRWA emploie plus de 30 000 hommes et femmes (dont 13 000 à Gaza), dont la grande majorité sont eux-mêmes des réfugiés palestiniens. À l’heure actuelle, on estime à plus de 3 000 le nombre d’employés à Gaza qui participent aux opérations humanitaires.

non classifié

Soutien à l’Afrique subsaharienne

Messages principaux

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

AMC affine ses intérêts et ses priorités en cherchant des moyens efficaces de renforcer sa présence sur le continent. Le renforcement des relations avec l’Union africaine fait partie de ce programme d’engagement élargi. Travailler avec les pays et les organismes africains sur des sujets d’intérêt commun au sein du G7 et du G20 en est une autre.

L’engagement a également été renforcé par la lettre de mandat de la ministre du Commerce international, Mary Ng, qui fait référence à l’élaboration d’une approche économique stratégique pour l’Afrique. Des consultations approfondies ont été menées dans le cadre de cet engagement. Outre ces efforts, le secrétaire parlementaire aux Affaires étrangères, M. Oliphant, s’est efforcé, au cours de l’année écoulée, de mobiliser diverses parties prenantes afin de recueillir des avis sur la façcon dont le Canada peut mieux s’engager auprès des pays du continent africain.

République Démocratique du Congo et retrait de la mission de stabilisation des Nations Unies au Congo (Monusco)

Ponts supplémentaires

Mise à jour

Le Canada suit de près le retrait de la MONUSCO en RDC et reste préoccupé par les conséquences possibles d'un retrait trop rapide de la mission. La protection des civils, en particulier des femmes et des enfants, doit rester une priorité absolue dans toutes les opérations de secours dans la région. Une collaboration continue avec les organisations internationales et non gouvernementales est essentielle pour atténuer l’impact de l’insécurité sur les déplacements internes et la sécurité alimentaire dans le pays.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Les tensions entre la RDC et le Rwanda se sont accrues depuis mai 2022. La RDC accuse le Rwanda de soutenir le M23, un groupe militaire rebelle tutsi basé dans l'est de la RDC, tandis que le Rwanda accuse la RDC de soutenir les forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), un groupe rebelle armé hutu basé dans l'est de la RDC. Le dernier rapport des Nations Unies de décembre 2023 contient des preuves du soutien du Rwanda au M23 et de la RDC aux FDLR. Les tensions se sont intensifiées ces dernières semaines au milieu des avancées notables du M23. En février 2024, des manifestations liées aux frustrations face au manque de réaction de la communauté internationale face à la détérioration de la situation sécuritaire dans l’est ont éclaté à Kinshasa et ont ciblé les ambassades occidentales, ainsi que le personnel et les véhicules de la MONUSCO. L'ambassade du Canada et son personnel n'ont pas été visés. Le dialogue semble à nouveau ouvert avec l'annonce, le 12 mars 2024, d'une éventuelle rencontre entre les présidents de la RDC et du Rwanda dans le cadre du processus de paix de Luanda, à une date qui n'a pas encore été dévoilée.

Certains exemples de financement annoncé pour la RDC

Annoncé lors de la conférence Women Deliver 2023 (20.07.2023)

Description: Le projet vise à renforcer l’autonomie corporelle des femmes et filles grâce à l’élargissement des voies d’accès à l’information et aux services de santé et droit sexuel et reproductif et aux soins d’avortement sécurisé. Ipas en République démocratique du Congo compte travaillera avec des partenaires gouvernementaux et communautaires dans les provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu, du Haut-Katanga, du Tanganyika et de Kinshasa pour traduire le cadre légal et politique favorable en un meilleur accès à des soins d’avortement de qualité. Ce projet compte améliorer la capacité des femmes à faire des choix reproductifs sûrs qui soutiennent leurs objectifs éducatifs et professionnels. Ce qui représente une bonne contribution à une meilleure égalité de genre en République démocratique du Congo.

Annoncé au G20 (10.09.2023)

Description: Le projet Culture du haricot et empouvoirement des femmes vise à renforcer l'égalité des sexes, le pouvoir de décision et les droits aux ressources des femmes et des filles actives dans le secteur du haricot. Les endroits ciblés sont trois provinces de l'est de la République démocratique du Congo (RDC) qui sont sujettes aux conflits : le Nord-Kivu, le Sud-Kivu et le Tanganyika. L'initiative vise à soutenir la sécurité alimentaire dans l'est de la RDC en renforçant les chaînes de valeur du secteur du haricot, entraînant ainsi une augmentation des revenus des petites exploitantes en leur permettant de vivre de leur propre terre.

Annoncé au G20 (10.09.2023)

Description: Le projet Femmes en action vise à accroître l’adaptation aux changements climatiques des jeunes filles et des femmes vulnérables dans les filières agricoles et forestières, au Sud et Nord Kivu, avec des bénéfices en matière de conservation et restauration de la biodiversité forestière.

Financement de l’aide internationale à la RDC de 2016/17 à 2022/23

(chiffres en millions de dollars)

Remarques

  1. Comprend l’aide aux (financement de base) organisations multilatérales et par l’intermédiaire de celles-ci.
  2. Comprend l’aide internationale de tous les ministères et de toutes les provinces et les municipalités.

Source : Rapports statistiques sur l’aide internationale

Exercice financierAMCAutres ministèresTotal

2022/2023

143.55

63.16

206.71

2021/2022

135.27

32.73

168.31

2020/2021

110.58

10.44

121.02

2019/2020

137.23

13.26

150.49

2018/2019

119.45

15.86

135.31

2017/2018

100.43

12.33

112.76

2016/2017

77.16

14.55

91.71

Total

873.55

Aide internationale du Canada en Éthiopie

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Les conflits dans le nord de l’Éthiopie et l’insécurité dans plusieurs autres régions ont fait de nombreuses victimes civiles, perturbé à long terme les services essentiels, déplacé des populations et fait reculer les acquis du développement. On estime à 3,1 millions le nombre d’Éthiopiens déplacés à l’intérieur du pays.

L’insécurité alimentaire chronique et la malnutrition restent parmi les plus grands défis de développement de l’Éthiopie. L’insécurité alimentaire et la malnutrition aiguë sont également omniprésentes dans l’ensemble du pays en raison des crises humanitaires.

Le financement humanitaire du Canada contribue à fournir une aide alimentaire, un traitement contre la malnutrition aiguë et d’autres soins de santé essentiels, un accès à l’eau potable et à des services d’assainissement, des abris d’urgence et des produits ménagers essentiels, ainsi que des services de protection à ceux qui sont dans le besoin.

Le Canada apporte un soutien important pour faire avancer l’égalité des genres et l’autonomisation des femmes et des jeunes filles, notamment dans le cadre de programmes sur la SDSR et la VSFG. Les projets financés luttent contre les pratiques néfastes telles que les mutilations génitales féminines (MGF) et les mariages d’enfants, précoces et forcés, en plus de rendre les services de contraception et d’avortement plus accessibles.

Le Canada investit également dans la croissance économique inclusive afin de soutenir les petits exploitants agricoles et les petites et moyennes entreprises dans divers secteurs. Cela comprend l’accès au financement et aux services de développement des entreprises afin de créer des emplois durables pour les femmes et les filles.

Le Canada ne fournit – et n’a jamais fourni – aucun soutien budgétaire direct au gouvernement de l’Éthiopie.

Aide pour le Soudan

Principaux messages

Messages supplémentaires

Mise à jour

Le 15 avril, le ministre Ahmed Hussen a participé à la conférence humanitaire pour le Soudan et les pays voisins à Paris. Au cours de la conférence, il a réitéré l’annonce faite par le Canada d’un financement de 132,2 millions de dollars pour le Soudan, la République centrafricaine, le Tchad, l’Éthiopie et le Soudan du Sud. Le Soudan est l’un des cinq principaux foyers de famine dans le monde, environ 17,7 millions de personnes (40 % de la population) étant en situation de crise d’insécurité alimentaire et risquant la famine. Les hostilités et les obstacles bureaucratiques continuent d’entraver l’accès à l’aide humanitaire dans des régions critiques du pays. Le plan régional d’intervention auprès des réfugiés du Soudan prévoit qu’un total de 2,7 millions de personnes auront besoin d’une aide humanitaire en 2024. Ce chiffre comprend jusqu’à 1,4 million de personnes déplacées vers le Tchad, 537 000 vers le Soudan du Sud, et le reste vers l’Égypte, l’Éthiopie et la République centrafricaine. On assiste à une prolifération d’acteurs qui tentent de négocier un cessez-le-feu et/ou d’élaborer des mécanismes plus généraux de médiation en vue d’un éventuel retour à une transition démocratique dirigée par des civils, mais sans grand succès.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Le 15 avril 2023, une confrontation directe a commencé entre les Forces armées soudanaises et les Forces de soutien rapide, un groupe paramilitaire. Les hostilités ont causé la mort de plus de 12 000 civils, des dommages considérables aux infrastructures essentielles, et le quasi-effondrement des services bancaires et financiers. Des rapports crédibles font état de l’utilisation généralisée de la violence ethnique, sexuelle et fondée sur le sexe comme arme de guerre, plus particulièrement à l’encontre des femmes et des filles.

Aide humanitaire du Tigré

Messages supplémentaires

Arrière-plan

Situation humanitaire: Les estimations actuelles prévoient que 21,4 millions de personnes en Éthiopie auront besoin d'une aide humanitaire en 2024, en raison de conflits ou d'événements liés au climat. Cela comprend 15,8 millions de personnes confrontées à des niveaux élevés d’insécurité alimentaire aiguë. Au moins 3,27 millions d’entre eux se trouvent dans le Tigré, qui ressent encore les conséquences du conflit de novembre 2020 à novembre 2022, ainsi que des conditions de sécheresse en 2023 et 2024.

Depuis fin 2023, de nombreux médias ont fait état d’une grave insécurité alimentaire et d’une crainte croissante de famine au Tigré. Même si les données actuellement disponibles n’indiquent pas que le seuil technique de famine a été atteint, les acteurs humanitaires s’accordent sur le fait que l’insécurité alimentaire au Tigré (et dans plusieurs autres régions) est désastreuse et nécessite une intensification urgente de l’aide.

Pour 2024, le Plan de réponse humanitaire des Nations Unies pour l’Éthiopie nécessite 3,24 milliards de dollars pour répondre aux besoins de 15,5 millions de personnes dans tout le pays. Les besoins alimentaires représentent environ 48% du total.

Aide humanitaire canadienne: En 2023, le Canada a fourni un financement humanitaire pour l'Éthiopie totalisant 55,2 millions de dollars aux agences des Nations Unies, au Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et aux ONG (voir annexe).

Le Canada fournit des fonds au Programme alimentaire mondial (PAM), à l'UNICEF, à le Bureau pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) et au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) pour répondre aux besoins humanitaires dans le pays, y compris au Tigré. Ce financement est fourni au niveau national, plutôt que réservé à des régions spécifiques, pour permettre aux partenaires de répondre avec flexibilité aux besoins les plus importants sur la base d'évaluations actualisées.

Deux ONG partenaires – International Medical Corps (IMC) et Vision mondiale – ont reçu un financement de GAC en 2023 pour des projets au Tigré. IMC fournit des services médicaux dans le Tigré occidental. Vision mondiale aide les populations touchées par le conflit au Afar, Amhara et Tigré en leur fournissant de l'eau potable et des installations sanitaires, un soutien nutritionnel et des services de protection.

Jusqu'à présent, en 2024, GAC a alloué 30,7 millions de dollars de financement humanitaire à l'Éthiopie. Ce financement a été annoncé le 12 avril 2024 en lien avec la crise au Soudan. Cependant, les détails du financement ne sont pas finalisés.

Détournement de l’aide: 2023 a été marquée par la découverte d’un détournement généralisé de l’aide humanitaire au Tigré et dans d’autres régions d’Éthiopie, obligeant le PAM à suspendre et à revoir temporairement ses opérations dans le pays. Le Canada travaille avec le PAM et d’autres partenaires pour garantir que des mesures sont en place pour protéger le financement du Canada et garantir que les bénéficiaires reçoivent l’aide prévue.

Annexe: financement

Financement humanitaire du Canada pour l’Éthiopie

Partner20232024

OCHA

$0.35M

$0.4M

FNUAP

-

$0.805M

HCR

$3M

UNICEF

$3M

PAM

$18M

Ethiopia Humanitarian Fund

$14.75M

$7M

CICR

$2.8M

$2.5M

Société de la Croix-Rouge

canadienne

$0.08M

Action contre la faim

$1.75M

$1.45M

CARE

$2.25M

Canadian Foodgrains Bank

$1.8M

Coalition Humanitaire

$0.815M

International Medical Corps

$2.5M

Save the Children

$1.6M

Vision mondiale

$2.5M

Total:

$55.195M

$12,155M
(annoncé, solde restant à déterminer)

Assistance humanitaire du Canada en Éthiopie 2016-2023

20162017201820192020202120222023

$32.9M

$20.7M

$26.7M

$21.7M

$24.0M

$43.3M

$65.8M

$55.2M

Soutien au Mali

Messages supplémentaires

Mise à jour

Le départ de la Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation au Mali (MINUSMA) à l'automne 2023 à la demande des autorités maliennes a contribué à l'aggravation de l'insécurité et à l'augmentation des atteintes aux droits humains et des violences sexuelles et basées sur le genre. La décision unilatérale des autorités de transition en janvier 2024 de mettre fin à l'Accord pour la paix et la réconciliation au Mali de 2015 (Accords d'Alger) menace de déstabiliser davantage la région et de faire régresser les progrès réalisés en matière de justice et de réparation pour les hommes et les femmes maliens impactés par la crise. La récente décision du Mali de se retirer de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest, au même titre que le Niger et le Burkina Faso, témoigne d'un isolationnisme croissant. Les répercussions économiques et sociales potentielles comprennent la hausse des prix des denrées alimentaires, la perte des moyens de subsistance liés au commerce et des difficultés supplémentaires pour les réfugiés maliens qui fuient vers les pays voisins.

Faits et chiffres à l'appui

Aide internationale au Mali (en millions de dollars)2016-20172017-20182018-20192019-20202020-20212021-20222022-2023

Affaires mondiales Canada

120,95

128,96

131,59

111,30

125,99

98,90

113,06

Total Canada

125,58

136,41

139,93

125,14

133,10

111,80

128,24

Historique

Le Canada a un programme de coopération au développement au Mali depuis 1972. Au cours des 10 dernières années, le Canada a contribué à réduire les inégalités entre les femmes/filles et les hommes/garçons dans l'accès aux services de santé de base, à l'éducation et à la justice. Le taux d'accouchements assistés par du personnel qualifié est passé de 26 % en 2012 à 42 % en 2019. Le Canada a contribué à réduire l'insécurité alimentaire, la malnutrition et la violence fondée sur le genre dans l'ensemble du pays. Le Canada est l'un des principaux acteurs dans l'irrigation locale et la production agricole, avec des initiatives avoisinant les 100 millions de dollars au cours de la dernière décennie. Le Canada contribue à améliorer l'accès des filles à une éducation de qualité et soutient l'éducation et la formation professionnelle des populations déplacées et touchées par les conflits, notamment dans le cadre de l'initiative de Charlevoix sur l'éducation du G7. Le dernier projet bilatéral approuvé pour le Mali date de février 2022.

Aide à la Chine

Principaux messages

Messages supplémentaires

Au besoin : Du financement est-il versé au gouvernement de la Chine?

Au besoin : Objectifs de l’aide internationale du Canada en Chine

Au besoin : Participation du Canada dans la Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures (BAII)

Contexte

Le programme d’aide bilatérale au développement du Canada en Chine a débuté en 1981 et s’est terminé en 2013, mais le Canada continue de verser des montants modestes d’aide bilatérale à des acteurs internationaux et à des acteurs locaux non étatiques.

La Chine reste admissible à recevoir de l’APD selon les critères d’admissibilité de l’OCDE. Par conséquent, une partie du financement versé par le Canada à des banques multilatérales de développement et à des programmes d’aide bilatérale du Canada est admissible à titre d’APD. En 2021-2022, l’aide internationale du Canada à la Chine a totalisé 7,59 millions de dollars : 2,96 millions de dollars en dépenses bilatérales et 4,63 millions de dollars en dépenses multilatérales. Les projets d’aide bilatérale comprenaient les suivants :

Conseil chinois de coopération internationale en environnement et en développement (CCCIED) (1 496 480 $) : Le CCCIED est un organisme consultatif international qui formule des recommandations stratégiques fondées sur la recherche pour régler des problèmes liés à l’environnement et au développement. Le financement offert par le Canada couvre les coûts liés à l’assemblée générale annuelle à Beijing, ce qui comprend la participation du Canada à l’événement, ainsi que les coûts relatifs au Secrétariat international situé à Winnipeg. Il ne concerne ni le Secrétariat chinois ni la participation de la Chine au CCCIED.

Responsable : Environnement et Changement climatique Canada (ECCC)

Fonds canadien d’initiatives locales (FCIL) (798 865 $) : Le FCIL fournit un financement modeste pour des projets à petite échelle et à fort impact mis en œuvre par des organisations locales non étatiques qui offrent directement aux populations locales une aide sociale, économique ou technique. Il vise entre autres à promouvoir la bonne gouvernance, les droits de la personne et la durabilité environnementale.

Responsable : Affaires mondiales Canada (AMC)

Programme de bourses internationales (167 200 $) : Le Canada et la Chine contribuent tous deux au financement du Programme d’échanges universitaires Canada-Chine. La part d’AMC est versée par l’entremise du Bureau canadien de l’éducation internationale. Pour les boursiers chinois qui viennent au Canada, le financement canadien couvre leur allocation mensuelle, qui est distribuée et dépensée au Canada. La Chine couvre les dépenses liées aux vols à destination et en provenance du Canada. Pour les boursiers canadiens qui se rendent en Chine, le Canada offre des billets d’avion tandis que la Chine paie les frais de scolarité, l’assurance et le logement, et fournit une allocation mensuelle.

Responsable : Bureau canadien de l’éducation internationale

Partenariat pour les éléments de preuve et l’équité dans les systèmes sociaux réactifs (PEPESSR) (117 056 $) : Entre 2018 et 2023, l’initiative a octroyé du financement à des organisations réparties dans 13 pays d’Afrique, d’Amérique latine, des Caraïbes et d’Asie pour accroître l’adoption des données probantes dans l’élaboration des politiques sanitaires et sociales. Elle a permis l’élaboration d’une norme pour l’établissement de rapports fondés sur des données probantes et destinés aux décideurs politiques pouvant être utilisée par toutes les organisations participant au Partenariat.

Responsable : Centre de recherches pour le développement international (CRDI)

Programme de bourses internationales du Québec (376 668 $) : Dans le cadre du programme de bourses Québec-Chine, le Québec offre une exemption des frais de scolarité à 19 étudiants chinois inscrits à temps plein dans un programme menant à un diplôme universitaire de premier cycle offert dans la province, ainsi que des bourses pour la recherche doctorale et des stages postdoctoraux. Le Québec verse jusqu’à 500 000 dollars par année à ce programme. En retour, Pékin offre 15 bourses complètes pour des stages de courte durée ou des études universitaires en Chine, qui englobent les frais de scolarité, l’hébergement, l’assurance maladie et une allocation mensuelle de subsistance. (Remarque : À partir de 2022-2023, cette bourse n’apparaît plus dans la fiche de la DPF sur les statistiques de la Chine, car le Québec ne rend désormais compte de cette initiative qu’au niveau régional.)

Responsable : Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport.

Partenaires multilatéraux :

Banque asiatique de développement (BAsD) : Le Canada est un membre fondateur de la BAsD et est actuellement le 7e plus grand actionnaire (le 2e non régional après les États-Unis), possédant 5,23 % de la souscription au capital de la BAsD. Les cinq principaux actionnaires de la BAsD sont le Japon et les États-Unis (15,6 % chacun), la Chine (6,4 %), l’Inde (6,3 %) et l’Australie (5,8 %). Le ministre du Développement international agit à titre de gouverneur pour le Canada au sein de la BAsD. Alors que la Chine accède au statut de pays à revenu élevé et s’approche du moment où elle cessera de bénéficier de l’aide de la BAsD, les opérations de cette dernière se concentreront sur trois grandes priorités stratégiques : le développement écologiquement durable, l’adaptation aux changements climatiques et l’atténuation de ses effets, le vieillissement de la société et la sécurité sanitaire.

Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures (BAII) : Les questions doivent être adressées à Finances Canada qui est responsable de la BAII. Le Canada détient 1 % de la BAII, qui a adopté le cadre de fonctionnement, les structures de gouvernance et les pratiques exemplaires des BMD similaires établies depuis longtemps et qui compte parmi ses membres l’Australie, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni. Bon nombre des projets actifs de la BAII sont cofinancés avec d’autres banques multilatérales de développement, et sont donc régis par des règles et des normes bien établies. En juin 2014, la ministre Freeland a annoncé qu’elle gèlerait toutes les activités menées par le gouvernement au sein de la BAII après qu’un ancien employé a exprimé de sérieuses préoccupations quant à savoir si les intérêts du Canada sont servis par son adhésion à la Banque, ajoutant que le parti communiste dominait celle-ci. Le ministère des Finances, en collaboration avec des partenaires de l’ensemble du gouvernement fédéral, y compris les agences de sécurité nationale du Canada, examine les investissements de la BAII, ainsi que ses cadres de gouvernance et de gestion.

Annexe 1

Aide et financement du Canada à la RPC pour l’exercice 2021-2022

Dépenses en aideProgrammeMinistèreEAIAPDBénéficiaire/partenaireRemarques

1 496 480 $

Conseil chinois de coopération internationale en environnement et en développement

ECCC

Oui

Oui

Conseil chinois de coopération internationale en environnement et en développement

ECCC a assumé la responsabilité du financement du Conseil au cours de l’exercice 2022-2023.
Conformément à l’accord de contribution, le Canada doit verser un total de 8 012 400 $ de 2022 à 2027 (phase VII du CCCIED).

798 865 $

FCIL

AMC

Oui

Oui

Variées

167 200 $

Programme de bourses internationales

AMC

Non

Oui

Bureau canadien de l’éducation internationale

117 056 $

Partenariat pour les éléments de preuve et l’équité dans les systèmes sociaux réactifs

CRDI

Oui

Oui

Centre de recherches pour le développement international et Fondation William et Flora Hewlett

376 668 $

Programme de bourses

internationales du Québec

Québec

Non

Oui

Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS)

Annexe 2

Aide internationale multilatérale du Canada à la Chine, par projet

Ministères et organismesNuméro de projetTitre du projetOrganisme bénéficiaire2021-2022

P002031001

Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) – Soutien institutionnel,

2018-2021

UNICEF – Fonds des Nations Unies pour l’enfance

92 084 $

P002032001

Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) – Soutien institutionnel, 2018-2021

FNUAP – Fonds des Nations Unies pour la population

133 929 $

P002441001

Septième reconstitution des ressources (2018-2022) –

Fonds pour l’environnement mondial (FEM)

FEM – Fonds pour l’environnement mondial

3 979 626 $

P005005005

Quote-part du Canada à l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO)

FAO – Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture

0 $

P005006005

Quote-part du Canada à l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO)

FAO – Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture

20 193 $

P005012005

Quote-part du Canada à l’Organisation internationale du Travail (OIT)

OIT – Organisation internationale du Travail

84 382 $

P005028005

Quote-part du Canada à l’Organisation mondiale de la santé (OMS)

OMS – Organisation mondiale de la santé

61 706 $

P007836001

HCR – Soutien institutionnel, 2020-2023

HCR – Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés

82 628 $

P009026001

Banque asiatique de développement –

Douzième reconstitution du Fonds asiatique de développement, 2021-2024

Banque asiatique de développement

74 256 $

P009944001

Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) – Soutien institutionnel, 2021

PNUD – Programme des Nations Unies pour le développement

42 227 $

P011117002

Versement de la quote-part du Canada à l’Agence internationale de l’énergie atomique (budget ordinaire, 2022)

AIEA – Agence internationale de l’énergie atomique

35 152 $

P011118001

Agence internationale de l’énergie atomique – Fonds de coopération technique, 2022

AIEA – Agence internationale de l’énergie atomique

24 243 $

Total

4 630 639 $

Ouïghours

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Faits et chiffres à l’appui

Contexte

En 2017, des rapports faisant état d’une détérioration rapide de la situation des droits de la personne pour les Ouïghours et d’autres minorités musulmanes dans la province occidentale chinoise du Xinjiang ont commencé à paraître. Ces rapports font état de disparitions, de recours à la détention arbitraire, au travail forcé, à la torture, à la stérilisation forcée et à l’incarcération de masse de minorités ethniques et religieuses dans des « camps de rééducation ». Selon les estimations de l’ONU, jusqu’à un million de Ouïghours et d’autres minorités musulmanes étaient détenus dans des camps en 2018. Le 22 février 2021, la Chambre des communes a adopté à l’unanimité une motion déclarant que les actions de la Chine au Xinjiang constituent un « génocide ».

Compte tenu de la gravité de ces allégations, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme a dépêché des représentants dans la région en juin 2022 et a publié une évaluation en août. L’évaluation a révélé que de graves violations des droits de la personne avaient été commises au Xinjiang et que l’ampleur de la détention arbitraire et discriminatoire des membres du groupe ouïghour et d’autres groupes à prédominance musulmane pourrait constituer des crimes internationaux, en particulier des crimes contre l’humanité.

La Chine a riposté aux sanctions canadiennes en imposant des sanctions à des députés (dont Michael Chong) membres du Sous-comité des droits internationaux de la personne du Comité permanent des affaires étrangères et du développement international de la Chambre des communes.

Adeptes du Falun Gong

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Contexte

En 1999, la République populaire de Chine (RPC) a lancé un train de mesures visant à éliminer la pratique spirituelle du Falun Gong dans le pays. Il comprend une campagne de propagande multiforme, un programme de conversion idéologique et de rééducation forcées, ainsi que diverses mesures coercitives extrajudiciaires qui se seraient traduites, selon les informations disponibles, par des arrestations arbitraires, du travail forcé et de la torture physique entraînant parfois la mort.

En octobre 2023, des défenseurs canadiens du Falun Gong ont publié un rapport détaillant les activités menées par la RPC contre ce mouvement au Canada. Le rapport contient des informations sur la propagande et les pressions de la RPC visant à saper la réputation du Falun Gong, ainsi que sur les mesures d’intimidation de la RPC à l’encontre des adeptes du mouvement.

Le Falun Gong est une discipline moderne de qigong combinant des exercices aux mouvements lents et la méditation avec une philosophie morale centrée sur les principes de vérité, de compassion et de tolérance. Il a été fondé par Li Hongzhi, qui l’a présenté au public en mai 1992 à Changchun, dans la province du Jilin. Après une période de croissance rapide du Falun Gong dans les années 1990, le Parti communiste a lancé une campagne visant à « éradiquer » le mouvement le 20 juillet 1999.

Un organe extraconstitutionnel appelé « Bureau 6-10 » a été créé pour diriger la campagne de persécution du Falun Gong. Les autorités ont mobilisé l’appareil médiatique d’État, le système judiciaire, la police, l’armée, le système éducatif, les familles et les milieux de travail contre le groupe. La campagne a été alimentée par une propagande à grande échelle à la télévision, dans les journaux, à la radio et sur Internet. Des rapports font état de tortures systématiques, d’emprisonnements illégaux, de travail forcé, de prélèvements d’organes et d’internements psychiatriques abusifs, dans le but apparent de forcer les pratiquants à abjurer leur croyance dans le Falun Gong.

Des observateurs étrangers estiment que des centaines de milliers et peut-être des millions d’adeptes du Falun Gong ont été détenus dans des camps de « rééducation par le travail », des prisons et d’autres établissements de détention pour avoir refusé de renoncer à cette pratique spirituelle. Selon d’anciens prisonniers, les adeptes du Falun Gong recevaient systématiquement « les peines les plus longues et les pires traitements » dans les camps de travail et constituaient la grande majorité des détenus de certains établissements.

Développement au Tibet

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Mise à jour

Description du projet : Le partenaire de mise en œuvre du projet « Améliorer l’éducation pour la résilience de la jeunesse tibétaine » est Alinea International, en partenariat avec le ministère de l’Éducation de l’Administration centrale tibétaine à Dharamsala, en Inde. Le projet vise à améliorer le niveau d’instruction des jeunes Tibétains vivant au Népal et en Inde et à améliorer leurs possibilités d’emploi rémunérateur. Les activités du projet comprennent ce qui suit : 1) proposer une formation technique, du mentorat et des programmes pilotes, ainsi que de petites subventions et des bourses d’études à l’intention des filles; 2) atténuer les effets de la COVID-19 (c.-à-d. 22 mois de fermeture d’écoles) grâce à une combinaison de soutien technique, d’encadrement, de fourniture de matériel et d’amélioration des connexions Internet. Les résultats escomptés du projet comprennent ce qui suit : 1) le milieu familial et scolaire est amélioré, notamment grâce à la participation des parents et à d’autres formes de soutien à la réussite scolaire des filles et des garçons; 2) les écoles ciblées adoptent davantage des pratiques pédagogiques efficaces favorisant l’égalité des genres; 3) les méthodes de planification et de gestion des écoles sont améliorées.

Faits et chiffres à l’appui (décaissements)

Contexte

En 2022, les organes créés en vertu d’instruments internationaux relatifs aux droits de l’homme et des experts mandatés au titre de procédures spéciales du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies ont examiné divers rapports sur le vaste système chinois d’« internats coloniaux » au Tibet. Ils ont collectivement confirmé des détails et étoffé les conclusions de ces rapports. Jusqu’à un million d’écoliers tibétains ont été séparés de leurs parents et placés dans ces pensionnats. En février 2023, 3 rapporteurs spéciaux des Nations Unies (questions relatives aux minorités, droit à l’éducation et domaine des droits culturels) ont écrit : « Nous sommes très préoccupés par le fait que, ces dernières années, le système des pensionnats pour les enfants tibétains semble agir comme un programme obligatoire à grande échelle destiné à assimiler les Tibétains à la culture majoritaire Han ». En mai 2023, le Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes (CEDAW) et le Comité des droits économiques, sociaux et culturels des Nations Unies (CESCR) ont utilisé les mêmes termes pour exprimer leurs préoccupations et critiquer la RPC pour son « système coercitif de pensionnats » et demander qu’il soit aboli. Le CESCR a qualifié les pensionnats de « campagne à grande échelle pour éradiquer la culture et la langue tibétaines », tandis que le CEDAW a décrit les effets dévastateurs qu’ils ont sur la culture, la religion et la langue.

Soutien aux rohingyas et aux personnes touchées par la violence qui se poursuit au Myanmar

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Mise à jour

Depuis le coup d’État de février 2021, le régime militaire du Myanmar n’a pas réussi à consolider pleinement son pouvoir, et la résistance violente et les conflits armés se sont multipliés. Le Myanmar est désormais proche du statut d’État en déroute et de l’effondrement économique, annulant ainsi les avancées démocratiques et économiques antérieures, ce qui a de graves répercussions régionales et réduit les perspectives d’un retour sûr, volontaire, digne et durable des Rohingyas déplacés. De l’autre côté de la frontière, au Bangladesh, dans la septième année de la crise des Rohingyas, les réfugiés rohingyas vivent dans des conditions de plus en plus difficiles. La diminution de l’attention internationale et du financement des donateurs a un impact direct sur la vie des réfugiés, qui dépendent entièrement de l’aide internationale insuffisante pour subvenir à leurs besoins de base comme la nourriture, l’eau et les abris.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

En août 2017, à la suite des attaques de l’armée du Myanmar contre la minorité rohingya, quelque 727 000 personnes ont fui vers le Bangladesh, rejoignant ainsi des centaines de milliers de Rohingyas qui avaient fui les violences dont ils avaient été la cible au cours des dernières décennies. Aujourd’hui, un million de Rohingyas vivent dans des conditions extrêmement difficiles au Bangladesh, concentrés dans le camp de réfugiés le plus grand et le plus encombré du monde, dans le district de Cox’s Bazar. L’afflux de réfugiés a également eu un impact sur les communautés d’accueil, en faisant baisser les salaires des travailleurs journaliers et en augmentant la concurrence pour les ressources et les services, y compris l’accès aux soins de santé. Environ 600 000 Rohingyas se trouvent toujours au Myanmar, où ils continuent de faire l’objet d’une discrimination systématique qui limite leur accès aux services essentiels, à la liberté de circulation, aux voies d’accès à la citoyenneté et aux moyens de subsistance.

Le 1er février 2021, les forces militaires du Myanmar ont renversé le gouvernement civil, arrêtant les dirigeants civils démocratiquement élus, des manifestants, des journalistes et des militants prodémocratie. Le régime a réagi brutalement aux manifestations et à l’opposition, dont certains éléments ont pris les armes. Le régime n’a pas réussi à consolider pleinement le pouvoir et la résistance violente s’est accrue, poussant le Myanmar vers le statut d’État en déroute et l’effondrement économique, annulant ainsi les gains démocratiques et économiques antérieurs. Des forces de défense populaires ont été constituées localement dans tout le pays et se livrent à des combats de type guérilla contre le régime; pendant ce temps, les organisations armées ethniques poursuivent des conflits qui durent depuis des décennies avec les forces du régime. L’opposition politique s’est cristallisée autour d’un gouvernement d’unité nationale, qui a formé un gouvernement fantôme et s’efforce d’obtenir une reconnaissance internationale, passant récemment de la résistance politique à la résistance armée.

Depuis le début de la crise des Rohingyas, le Canada a joué un rôle de premier plan à l’échelle internationale en répondant aux besoins du peuple rohingya. Il s’est efforcé d’encourager une évolution politique positive au Myanmar, de veiller à ce que les responsables des crimes commis rendent compte de leurs actes, de renforcer la coopération internationale et d’atténuer la crise humanitaire. Dans la première phase de sa stratégie visant à répondre à la crise des Rohingyas au Myanmar et au Bangladesh (2018-2021), le Canada a consacré 300 millions de dollars à des mesures d’atténuation de la crise. La deuxième phase de sa stratégie de réponse à la crise des Rohingyas et du Myanmar a alloué 288,3 millions de dollars sur trois ans (2021-2024). Le Canada envisage les prochaines étapes après la fin de sa stratégie actuelle, le 31 mars 2024.

Le Canada continue de fournir une aide humanitaire vitale pour répondre aux besoins de la population du Myanmar, y compris les Rohingyas, et pour soutenir la réponse aux réfugiés rohingyas au Bangladesh. En 2023, le Canada a fourni plus de 25 millions de dollars d’aide humanitaire au Bangladesh et au Myanmar, y compris des fonds en réponse au cyclone Mocha, qui a touché terre au Myanmar en mai 2023, près de la capitale de l’État de Rakhine, Sittwe. Sur les 3,4 millions de personnes vivant dans la zone d’impact du cyclone, 1,6 million ont besoin d’une aide humanitaire. Ce chiffre comprend 1,1 million de personnes qui avaient déjà des besoins humanitaires avant le cyclone, mais qui ont maintenant des besoins nouveaux ou aggravés. En réponse au cyclone, le Canada a fourni une aide d’urgence vitale à des partenaires humanitaires de confiance, apportant 4 millions de dollars supplémentaires au Myanmar et 1 million de dollars à l’aide aux réfugiés touchés par le cyclone au Bangladesh.

Le Canada a un régime de sanctions contre le Myanmar en place depuis 2007. Deux séries de nouvelles sanctions ont été mises en place à la suite de la crise des Rohingyas de 2017. Depuis le coup d’État, le Canada a annoncé neuf autres séries de sanctions dans le cadre de son engagement à soutenir la démocratie et à mettre fin à l’impunité au pays. Ces sanctions comprennent un embargo sur les armes, une interdiction d’exporter, de vendre, de fournir, d’expédier ou d’assurer l’expédition de carburant d’aviation au régime militaire du Myanmar, et une interdiction de traiter avec les personnes figurant sur la liste, visant à la fois les entités et les individus.

Le Canada a maintenu une position ferme sur la responsabilité des atrocités commises contre le peuple rohingya, notamment en soutenant le Mécanisme d’enquête pour le Myanmar, en appelant à la saisie de la Cour pénale internationale (CPI) et en soutenant l’enquête en cours du procureur de la CPI sur les déportations forcées. Le 15 novembre, le Canada a également déposé une déclaration commune d’intervention avec le Danemark, la France, l’Allemagne, les Pays-Bas et le Royaume-Uni dans l’affaire intentée par la Gambie contre le Myanmar devant la Cour internationale de justice, alléguant des violations de la Convention sur le génocide.

Aide humanitaire et au développement en Haïti

Messages supplémentaires

Mise à jour

La situation humanitaire en Haïti s’est considérablement détériorée depuis la fin du mois de février 2024. Au total, 5,5 millions d’Haïtiens ont désormais besoin d’une aide humanitaire, dont plus de trois millions d’enfants. En outre, environ 1,4 million d’entre eux sont au bord de la famine. Le mois dernier, près de 100 000 Haïtiens ont fui la région métropolitaine de la capitale, principalement vers le sud du pays.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

L’intervention humanitaire est toujours active dans le pays, malgré les difficultés d’accès, de financement et d’approvisionnement. Depuis le 12 mars, les vols du Service aérien humanitaire des Nations Unies ont repris afin d’acheminer les ressources nécessaires à l’aide humanitaire et de faciliter la rotation du personnel.

D’autre part, la mise en œuvre de plusieurs initiatives de développement a été sérieusement éprouvée par la récente flambée de violence. Les projets soutenus par AMC ont dû interrompre temporairement les activités sur le terrain et revenir à des activités de soutien à distance ou à des activités administratives. Si la récente nomination du conseil présidentiel de transition, condition préalable au déploiement de la mission multinationale de soutien à la sécurité, est un pas dans la bonne direction, il faudra des semaines, voire des mois, pour que la situation se stabilise et que les projets reprennent leurs activités de base.

Le plan d’intervention en matière de besoins humanitaires pour Haïti pour 2024 (674 M$ US) n’est financé qu’à un peu moins de 7 %. La contribution humanitaire du Canada pour 2024 est en cours d’évaluation, mais à ce jour, le Canada a alloué 1,1 million de dollars à l’aide humanitaire en Haïti (non encore annoncés publiquement). Les allocations comprennent 1 million de dollars au Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) et 100 000 dollars au Bureau de la coordination des affaires humanitaires (BCAH). En 2023, le Canada a fourni 13,7 millions de dollars en aide humanitaire.

En 2023-2024, le Canada devrait décaisser environ 153 M$ en aide internationale à Haïti (les données préliminaires seront publiées en juin). Cette aide comprend du soutien à des initiatives de lutte contre la corruption et d’accès à la justice, de lutte contre la violence sexiste et les changements climatiques, de fourniture de repas scolaires aux enfants ainsi que de rétablissement de la sécurité grâce au soutien apporté à la Police nationale haïtienne et à la mission multinationale de soutien à la sécurité.

Paix et sécurité en Haïti

Messages clés

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Évacuation de Canadiens d’Haïti

Principaux messages

Messages supplémentaires

Contexte

Compte tenu de la fermeture de l’aéroport de Port-au-Prince depuis le 4 mars et de la détérioration de la sécurité et des conditions de vie en Haïti, le Canada a organisé quatre départs assistés par hélicoptère de Port-au-Prince vers la République dominicaine. À leur arrivée en République dominicaine, les citoyens canadiens ont été transférés en fourgonnette privée jusqu’à Saint-Domingue. Ces départs assistés n’étaient accessibles qu’aux citoyens canadiens en raison des règles d’entrée des autorités locales. Le transfert par hélicoptère et par la route était gratuit, mais les voyageurs étaient responsables de leurs dépenses en République dominicaine, y compris l’hébergement et l’organisation de leur transport de retour au Canada.

Six départs assistés de Port-au-Prince vers un deuxième lieu sûr en Haïti par hélicoptère (Cap-Haïtien), puis vers Montréal à bord d’un avion affrété, ont suivi. Les citoyens canadiens, les résidents permanents et les membres de leur famille immédiate munis de documents de voyage valides ont pu bénéficier de ces services. Chaque voyageur devait payer 600 dollars canadiens pour le vol international vers le Canada, soit l’équivalent d’un vol commercial aller simple entre Haïti et le Canada. Les voyageurs étaient également responsables de l’organisation de leur propre mode de transport jusqu’au point de rencontre, ainsi que de leur hébergement et de leurs déplacements ultérieurs une fois arrivés à Montréal.

Depuis le 26 mars, le Canada a facilité le départ d’Haïti d’environ 650 citoyens canadiens, résidents permanents et membres de leur famille immédiate.

Soutien à l’Ukraine

Principaux messages

Messages supplémentaires

Mise à jour

Le budget de 2024 a annoncé l’affectation d’un montant estimé à 216,7 millions de dollars canadiens (137,2 millions d’euros) sur 5 ans, à compter de 2025-2026, pour la part financée par le Canada de l’augmentation générale du capital de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) de 4 milliards d’euros (environ 6,3 milliards de dollars canadiens) consacrés à la reconstruction de l’Ukraine, hausse qui a été approuvée par les gouverneurs de la BERD en décembre 2023.

Une délégation canadienne de haut niveau composée du premier ministre, de la vice- première ministre et du ministre de la Défense nationale s’est rendue à Kyiv le 24 février 2024. Au cours de cette visite, le premier ministre a signé avec le président Zelenskyy l’Accord de coopération en matière de sécurité, qui garantit au gouvernement ukrainien que le Canada poursuivra pendant 10 ans son soutien et sa coopération sur le plan militaire à l’égard des priorités définies dans l’accord. L’assistance à la sécurité et le soutien militaire restent essentiels [CAVIARDÉ].

Le Canada est le premier pays non membre de l’UE à signer un accord de sécurité avec l’Ukraine. Les contributions du Canada vont au-delà de la sécurité. Nous sommes également appréciés pour nos contributions en aide humanitaire et en aide publique au développement. Le Canada entretient des relations de longue date avec l’Ukraine, depuis 1991, investissant dans divers secteurs tels que l’agriculture, les élections, la réforme judiciaire et la gouvernance municipale.

En réponse à l’invasion, le Canada a adapté les domaines dans lesquels il accorde un soutien. Par exemple, le Canada a élargi les programmes existants en matière d’égalité des genres pour y inclure les victimes de violences sexuelles liées au conflit ou pour répondre aux besoins en matière de santé mentale des communautés touchées par le conflit. De plus, le Canada a mis l’accent sur une vaste réponse humanitaire visant à soutenir la réinstallation et la réinsertion dans d’autres communautés ukrainiennes des personnes déplacées à l’intérieur du pays. En tant que membre actif de la plateforme de coordination des donateurs d’organisations multiples, le Canada apporte sa collaboration pour soutenir les objectifs de reconstruction de l’Ukraine. La 3e évaluation rapide des dommages et des besoins réalisée récemment par la Banque mondiale et le gouvernement de l’Ukraine souligne la nécessité d’un montant de 15,5 milliards de dollars américains pour couvrir les coûts immédiats de relèvement et de reconstruction en 2024 (dont 9,5 milliards de dollars ne sont pas encore financés) et d’un montant total de 486 milliards de dollars pour couvrir l’ensemble des besoins de reconstruction.

Faits et chiffres à l’appui

Depuis janvier 2022, le Canada s’est engagé à verser plus de 14 milliards de dollars en aide sous différentes formes, qu’il s’agisse d’une aide financière, humanitaire ou au développement, d’un soutien militaire, d’une assistance à la sécurité et à la stabilisation de l’Ukraine, ainsi que de nouvelles mesures d’immigration pour les Ukrainiens fuyant l’invasion par la Russie, ce qui comprend :

Au cours de l’exercice 2022-2023, l’aide internationale d’Affaires mondiales Canada allouée à l’Ukraine s’est élevée à 411 millions de dollars, soit :

Résultats les plus marquants de l’aide internationale bilatérale du Canada :

Résultats auxquels a contribué le financement humanitaire du Canada :

Contexte

Soutien à l'Arménie

Messages supplémentaires

Le Canada entretient des relations très positives avec l'Arménie. Notre partenariat repose sur des priorités communes, notamment la paix et la stabilité à long terme dans le Caucase du Sud, ainsi que sur les liens interpersonnels tissés par la dynamique communauté arméno-canadienne.

Le 25 octobre, la ministre Joly a officiellement ouvert l'ambassade du Canada à Erevan. En plus d'être un symbole important du soutien et de l'engagement à long terme du Canada dans la région, notre ambassade permettra au Canada de mieux s'engager auprès du gouvernement et des communautés arméniennes, et de contribuer de manière significative aux efforts internationaux visant à soutenir la démocratie, la paix et la stabilité dans la région.

Le Canada soutient également les efforts et les mesures internationaux visant à stabiliser la situation dans le Caucase du Sud et encourage la poursuite du dialogue en vue d'une paix durable dans la région. Le Canada se félicite de la mission de l'UE en Arménie. Signe concret de son engagement, le Canada est le premier pays non membre de l'UE à se joindre à la Mission d'observation européenne en Arménie.

Depuis 2019, le GAC finance le projet du Centre parlementaire intitulé "Soutenir la réforme parlementaire en Arménie". Ce projet vise à renforcer la capacité institutionnelle des parlementaires en Arménie pour mettre en œuvre une stratégie de gouvernance interne inclusive et responsable.

Faits et chiffres à l'appui

Contexte

La réponse humanitaire du Canada : Conscient de la gravité de la situation, le Canada a agi rapidement pour soutenir la réponse humanitaire à la crise touchant les Arméniens de souche qui ont fui le Haut-Karabakh pour se réfugier en Arménie. En 2023, le Canada a fourni une aide humanitaire d'environ 3,9 millions de dollars :

En outre, le Compte de réponse immédiate du PAM a débloqué 1 million de dollars et le Fonds central d'intervention pour les urgences humanitaires (CERF) a alloué 4 millions de dollars pour soutenir la réponse humanitaire en Arménie. Le Canada est un donateur de longue date du Compte d'intervention immédiate du PAM et du Fonds central d'intervention pour les urgences humanitaires.

Besoins humanitaires actuels des personnes déplacées du Haut-Karabagh :

Budget supplémentaire des dépenses 2023-24 (C)

Points supplementaires

Contexte

Éducation (en général et en Afrique)

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l'appui

Contexte

Investir dans l’éducation est essentiel pour réduire la pauvreté, faire progresser l’égalité des sexes, accroître l’emploi et la sécurité économique et atteindre tous les objectifs de développement durable. Le Canada a fait preuve de leadership en matière d'éducation, en particulier en matière de programmation en cas de conflit et de crise, grâce à l'Initiative éducative du G7 de Charlevoix en 2018 (400 millions de dollars), à sa réponse internationale à la COVID-19 (78,9 millions de dollars) et à la campagne Ensemble pour apprendre (2021-2023).

Le monde est confronté à une crise mondiale de l’éducation sans précédent en raison de la COVID, du changement climatique et des conflits, qui touche de manière disproportionnée les enfants d’Afrique subsaharienne (ASS). En Afrique, 98 millions d’enfants ne sont pas scolarisés et près de 9 enfants sur 10 en Afrique subsaharienne ont du mal à lire avant l’âge de 10 ans. L’Afrique subsaharienne est non seulement la région qui compte la population non scolarisée la plus élevée, mais aussi la seule où cette population est en croissance. On estime que jusqu’à 12 millions de jeunes Africains entrent sur le marché du travail chaque année. D’ici 2050, l’Afrique subsaharienne aura la main-d’œuvre la plus nombreuse et la plus jeune du monde. En 2024, l’Union africaine se concentre sur le thème de l’éducation pour créer une dynamique et une action en faveur de la réalisation de l’objectif de développement durable (ODD) 4.

Santé et droits sexuels et reproductifs

Principaux messages

Mise à jour

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Solution à deux États

Messages clés

Contexte : Les perspectives d’une solution à deux États sont très éloignées dans le contexte actuel. Le pouvoir du mouvement pour la paix n’a cessé de diminuer en Israël, en particulier depuis le 7 octobre, et la solution à deux États a été dénoncée par le gouvernement actuel. Les gouvernements israéliens successifs ont mené une politique délibérée d’expansion des colonies en Cisjordanie, ce qui rend de plus en plus difficile, à l’avenir, la délimitation de ce que pourrait être le territoire d’un État palestinien. La Cisjordanie et Gaza restent territorialement et politiquement divisées. L’Autorité palestinienne est impopulaire en raison de l’absence d’élections et du manque de progrès dans le processus de paix (entre autres). Alors que le conflit entre Israël et le Hamas entre dans son septième mois, aucune négociation n’est en cours entre les représentants israéliens et palestiniens pour résoudre le conflit général.

Budget supplémentaire des dépenses C 2023-24

Points supplementaires

Contexte

Éducation (en général et en Afrique)

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l'appui

Contexte

Investir dans l’éducation est essentiel pour réduire la pauvreté, faire progresser l’égalité des sexes, accroître l’emploi et la sécurité économique et atteindre tous les objectifs de développement durable. Le Canada a fait preuve de leadership en matière d'éducation, en particulier en matière de programmation en cas de conflit et de crise, grâce à l'Initiative éducative du G7 de Charlevoix en 2018 (400 millions de dollars), à sa réponse internationale à la COVID-19 (78,9 millions de dollars) et à la campagne Ensemble pour apprendre (2021-2023).

Le monde est confronté à une crise mondiale de l’éducation sans précédent en raison de la COVID, du changement climatique et des conflits, qui touche de manière disproportionnée les enfants d’Afrique subsaharienne (ASS). En Afrique, 98 millions d’enfants ne sont pas scolarisés et près de 9 enfants sur 10 en Afrique subsaharienne ont du mal à lire avant l’âge de 10 ans. L’Afrique subsaharienne est non seulement la région qui compte la population non scolarisée la plus élevée, mais aussi la seule où cette population est en croissance. On estime que jusqu’à 12 millions de jeunes Africains entrent sur le marché du travail chaque année. D’ici 2050, l’Afrique subsaharienne aura la main-d’œuvre la plus nombreuse et la plus jeune du monde. En 2024, l’Union africaine se concentre sur le thème de l’éducation pour créer une dynamique et une action en faveur de la réalisation de l’objectif de développement durable (ODD) 4.

Santé et droits sexuels et reproductifs

Principaux messages

Mise à jour

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Aide internationale fournie par le Canada à d’autres pays

(chiffres en millions de dollars)

Remarques :

  1. Comprend l’aide aux (financement de base) organisations multilatérales et par l’intermédiaire de celles-ci.
  2. Comprend l’aide internationale de tous les ministères et de toutes les provinces et les municipalités.

Source : Rapports statistiques sur l’aide internationale

Aide internationale du Canada à la Cisjordanie et à Gaza – Exercices financiers 2016-2017 à 2022-2023

Exercice financierAMCAutres ministèresTotal

2022-2023

53,5

3,0

56,4

2021-2022

63,9

1,7

65,5

2020-2021

63,6

2,1

65,6

2019-2020

56,2

2,2

58,3

2018-2019

43,9

2,5

46,4

2017-2018

59,4

1,0

60,4

2016-2017

50,3

0,6

50,9

Total

403,5

Aide internationale du Canada à la République démocratique du Congo –

Exercices financiers 2016-2017 à 2022-2023

Exercice financierAMCAutres ministèresTotal

2022-2023

143,55

63,16

206,71

2021-2022

135,27

32,73

168,31

2020-2021

110,58

10,44

121,02

2019-2020

137,23

13,26

150,49

2018-2019

119,45

15,86

135,31

2017-2018

100,43

12,33

112,76

2016-2017

77,16

14,55

91,71

Total

873,55

Aide internationale du Canada au Soudan – Exercices financiers 2016-2017 à 2022-2023

Exercice financierAMCAutres ministèresTotal

2022-2023

62,84

1,67

64,51

2021-2022

111,89

71,06

182,95

2020-2021

65,76

2,35

68,11

2019-2020

32,86

0,09

32,95

2018-2019

38,94

0,00

38,94

2017-2018

25,79

0,01

25,80

2016-2017

36,41

0,18

36,59

Total

449,85

Aide internationale du Canada à l’Éthiopie – Exercices financiers 2016-2017 à 2022-2023

Exercice financierAMCAutres ministèresTotal

2022-2023

167,20

83,50

250,70

2021-2022

167,08

39,47

206,55

2020-2021

172,12

43,46

215,58

2019-2020

126,87

49,01

175,88

2018-2019

136,06

67,09

203,15

2017-2018

158,22

39,93

198,15

2016-2017

143,47

49,45

192,92

Total

1 442,93

Aide internationale du Canada au Mali – Exercices financiers 2016-2017 à 2022- 2023

Exercice financierAMCAutres ministèresTotal

2022-2023

113,06

15,18

128,24

2021-2022

98,90

12,90

111,80

2020-2021

125,99

7,11

133,10

2019-2020

111,30

13,84

125,14

2018-2019

131,59

8,34

139,93

2017-2018

128,96

7,45

136,41

2016-2017

120,95

4,63

125,58

Total

900,20

Aide internationale du Canada à la Chine – Exercices financiers 2016-2017 à 2022-2023

Exercice financierAMCAutres ministèresTotal

2022-2023

10,78

2,18

12,96

2021-2022

5,60

1,99

7,59

2020-2021

5,34

1,89

7,23

2019-2020

4,79

2,19

6,98

2018-2019

12,68

28,34

41,02

2017-2018

3,99

3,09

7,08

2016-2017

5,89

3,31

9,20

Total

92,06

Aide internationale du Canada au Myanmar – Exercices financiers 2016-2017 à 2022-2023

Exercice financierAMCAutres ministèresTotal

2022-2023

50,36

1,27

51,63

2021-2022

42,43

3,98

46,41

2020-2021

48,19

7,19

55,38

2019-2020

58,77

7,12

65,89

2018-2019

51,51

7,72

59,23

2017-2018

31,12

9,26

40,38

2016-2017

32,15

7,31

39,46

Total

358,38

Aide internationale du Canada à Haïti – Exercices financiers 2016-2017 à 2022- 2023

Exercice financierAMCAutres ministèresTotal

2022-2023

130,65

9,46

140,11

2021-2022

80,20

9,68

89,88

2020-2021

93,18

4,90

98,08

2019-2020

90,48

6,09

96,57

2018-2019

85,16

11,19

96,35

2017-2018

107,42

14,31

121,73

2016-2017

103,61

22,92

126,53

Total

769,25

Aide internationale du Canada à l’Ukraine – Exercices financiers 2016-2017 à 2022-2023

Exercice financierAMCAutres ministèresTotal

2022-2023

756,31

5 020,53

5 776,84

2021-2022

285,43

22,70

308,13

2020-2021

205,18

7,11

212,29

2019-2020

138,53

7,33

145,86

2018-2019

141,87

28,41

170,28

2017-2018

149,47

7,05

156,52

2016-2017

129,27

7,77

137,04

Total

6 906,96

Aide internationale du Canada à l’Arménie – Exercices financiers 2016-2017 à 2022-2023

Exercice financierAMCAutres ministèresTotal

2022-2023

1,60

0,25

1,85

2021-2022

5,81

0,37

6,17

2020-2021

0,78

0,19

0,97

2019-2020

1,40

0,14

1,54

2018-2019

1,42

1,11

2,53

2017-2018

0,92

0,36

1,28

2016-2017

1,71

0,72

2,43

Total

16,77

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