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Rapports annuels au Parlement sur l'application de la Loi sur les licences d'exportation et d'importation - 2014

Table des matières

Version PDF (626 Ko)Notes de bas de page *

Introduction

Le Rapport annuel au Parlement sur l’application de la Loi sur les licences d’exportation et d’importation (la LLEI) ci-joint pour l’année 2014 est déposé en vertu de l’article 27 de la LLEI, chapitre E‑19 des Lois révisées du Canada (1985), dans sa forme modifiée, qui prévoit ce qui suit :

« Au début de chaque année civile, le ministre établit, pour dépôt devant le Parlement, un rapport sur l'application de la présente loi au cours de l’année précédente. »

Objet de la Loi sur les licences d'exportation et d'importation

Le pouvoir de contrôler l’importation et l’exportation de produits et de technologies trouve son origine dans la LLEI. Celle-ci remonte à la Loi sur les mesures de guerre, qui a été adoptée par le Parlement en 1947 et qui a été modifiée à plusieurs reprises depuis.La LLEI a été modifiée en dernier lieu par le projet de loi C‑20 (une loi portant sur la mise en œuvre de l’Accord de libre-échange entre le Canada le Honduras). Ce projet de loi a reçu la sanction royale le 19 juin 2014. Cette modification à la LLEI visait à ajouter la définition de l Accord de libre-échange Canada-Honduras (ALÉCH) et à autoriser la mise en œuvre des obligations prévues dans les annexes de l’ALÉCH.

Aux termes de la LLEI, le gouverneur en conseil peut dresser diverses listes : Liste des marchandises d’importation contrôlée, Liste des marchandises et technologies d’exportation contrôlée, Liste des pays visés et Liste des pays désignés (armes automatiques).La LLEI fixe des critères qui régissent l’inclusion de marchandises, de technologies ou de pays dans les différentes listes et autorise le gouverneur en conseil à abroger, à modifier, à changer ou à rétablir ces listes.Le contrôle de la circulation des biens et des technologies figurant sur ces listes ou de leur exportation vers les destinations précisées est effectué au moyen de licences d’importation ou d’exportation.

La LLEI confère au ministre des Affaires étrangères le pouvoir d’autoriser ou de refuser l’octroi de ces licences, ce qui lui permet, en fait, de contrôler la circulation des marchandises et des technologies figurant sur les listes.

Bien que l’ensemble du pouvoir relatif à la LLEI relève du ministre des Affaires étrangères, ce dernier partage habituellement cette responsabilité avec le ministre du Commerce international afin de s’assurer que la LLEI est appliquée efficacement. Ce partage est conforme à la Loi sur le ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement, qui prévoit que le ministre du Commerce international peut seconder le ministre des Affaires étrangères dans l’exercice de ses responsabilités liées au commerce international.

Par l’entremise d’un échange de lettres, le ministre des Affaires étrangères a demandé à la ministre du Commerce international d’assumer la responsabilité des contrôles à l’exportation et à l’importation mis en place pour des raisons économiques ou commerciales.Ces contrôles incluent les contrôles à l’importation sur les produits agricoles (y compris les produits assujettis à la gestion de l’offre, comme la volaille et les produits laitiers), sur les produits contenant du sucre, sur les textiles et les vêtements ainsi que sur les produits de l’acier à des fins de surveillance.

C’est le ministre des Affaires étrangères qui détient le pouvoir décisionnel à l’égard des produits et technologies militaires, stratégiques et à double usage après avoir tout d’abord sollicité l’avis et les recommandations de la ministre du Commerce international concernant certaines applications sensibles. Les contrôles à l’exportation de ces articles ont pour objet de protéger les intérêts du Canada en matière de politique étrangère et de défense, sans faire entrave aux échanges commerciaux légitimes.

Les activités menées en vertu de la LLEI comprennent :

Les renseignements contenus dans le présent rapport sont organisés selon les titres suivants :

Contrôles à l’importation

Contrôles à l’exportation

Rapport

Contrôles à l’importation

En 2014, le Ministère a délivré plus de 54 163 licences pour l'importation de marchandises contrôlées, tel que présenté dans le tableau 1 ci-dessous.En tout, 5 717 demandes de licence ont été rejetées tandis que 3 258 ont été annulées. La vaste majorité des annulations de licences découle du besoin de modifier les détails liés à la licence, par exemple la quantité, la date de l’importation ou les renseignements sur le fournisseur. Un petit nombre de licences ont été annulées afin prendre des mesures à l’égard d’entreprises qui ne respectaient pas les exigences ou les critères des lois, des règlements ou des politiques.

Figure 1

Nombre de licences d’importation délivrées pour des marchandises contrôlées en 2014

Figure 1
Texte alternatif
  • 3956 Bœuf et veau
  • 6804 Poulet et produits du poulet
  • 6475 Fromage
  • 3942 Produits laitiers
  • 2107 Œufs d’incubation et poussins de type chair
  • 3593 Œufs et ovoproduits
  • 568 Dindon et produits du dindon
  • 876 Margarine
  • 1359 Blé et orge
  • 24386 Textiles et vêtements
  • 97 Armes, munitions et produits chimiques

A) Contrôles à l’importation : Textiles et vêtements

L’importation de textiles et de vêtements est contrôlée du fait de divers accords de libre-échange, dont l’Accord de libre-échange nord-américain (l’ALÉNA), et d’ententes avec le Chili, le Costa Rica et le Honduras. Ces ententes prévoient un accès préférentiel aux produits non originaires par l’entremise de niveaux de préférence tarifaire (NPT).

Tous les NPT pour les importations sont attribués selon le principe du « premier arrivé, premier servi ».Une fois que la quantité annuelle prévue dans le cadre d'un accord de libre-échange est entièrement utilisée, le taux tarifaire de la nation la plus favorisée est appliqué aux vêtements, aux produits textiles et aux articles confectionnés non originaires pour le reste de l'année visée par le NPT en question.Les importateurs canadiens doivent se procurer une licence d’importation spécifique pour importer au Canada la quantité négociéeNormalement, les expéditions admissibles visées par un NPT entrant au Canada aux termes d’une licence d’importation spécifique le font à un taux équivalent à celui appliqué aux produits originaires.

Depuis la mise en œuvre de l’Accord de libre-échange Canada-Honduras le 1er octobre 2014, le Canada délivre des licences pour les importations visées par les NPT conformément à cet accord. Aucune autre modification n’a été apportée aux autres accords.

L’utilisation des NPT en 2014 de même que les importations visées par ces niveaux sont indiquées dans le Tableau 1.

Tableau 1: Textiles et vêtements : Les niveaux de préférence tarifaire et leur application aux importations au Canada en 2014
 États-UnisMexiqueChiliCosta RicaHonduras
Équivalents mètres carrés (emc) ou kilogrammes (kg)Niveau d’accèsUtilisationNiveau d’accèsUtilisationNiveau d’accèsUtilisationNiveau d’accèsUtilisationNiveau d’accèsUtilisation
Vêtements de laine (emc)919 740185 589250 000172 234112 6160s.o.s.o.s.o.s.o.
Vêtements de coton ou de tissu synthétique(emc)9 000 0008 999 6216 000 0001 297 7662 252 3240s.o.s.o.s.o.s.o.
Tissus de coton ou de fibres synthétiques et articles confectionnés (emc)2 000 0001 999 9307 000 00001 000 00001 000 0000s.o.s.o.
Filés de coton ou de fibres synthétiques (emc)1 000 00049 8751 000 0000500 0000150 0000s.o.s.o.
Tissus de laine et articles confectionnés (kg)s.o.s.o.s.o.s.o.250 0000250 0000s.o.s.o.
Tissus et articles confectionnés (kg)s.o.s.o.s.o.s.o.s.o.s.o.s.o.s.o.1 000 0000
Vêtements (emc)s.o.s.o.s.o.s.o.s.o.s.o.1 379 57004 000 00017 779

B) Contrôles à l’importation : Produits agricoles et laitiers

Le Canada est signataire de l’Accord sur l’agriculture de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) conclu en décembre 1993.Cet accord a obligé le pays à convertir ses restrictions quantitatives des importations de produits agricoles en un système de contingents tarifaires (CT), lequel est entré en vigueur en 1995.

Sous le régime des CT, les importations sont assujetties à des taux de droits réduits « dans les limites de l’engagement d’accès » et ne dépassant pas une limite préétablie (c.-à-d. jusqu’à concurrence de la quantité sous contingent), alors que les importations dépassant cette limite sont frappées de taux de droits supérieurs « au-dessus de l’engagement d’accès ». Pour la plupart des produits, le privilège d’importer aux taux de droits applicables aux quantités dans les limites de l’engagement d’accès est accordé aux entreprises sous la forme d’autorisations d’importation (ou « parts de contingent »). Les détenteurs de ces parts de contingent se voient généralement délivrer, sur demande, des licences d’importation spécifiques leur donnant accès aux taux de droits inférieurs applicables sous le régime d’accès aussi longtemps qu’ils satisfont aux conditions dont est assortie la délivrance de licences. Ces conditions sont normalement décrites dans les arrêtés sur la méthode d’allocation de contingents et dans les avis aux importateurs. Les importations hors contingent sont autorisées en vertu de la Licence générale d’importation no 100 – Marchandises agricoles admissibles, qui permet des importations illimitées à des taux de droits plus élevés. Le Canada continue de respecter les engagements en matière de niveaux d’accès qu’il a contractés dans le cadre de l’ALÉNA. Dans les cas où il a contracté des engagements à la fois au titre de l’ALÉNA et au titre d’autres accords de l’OMC, il applique le niveau d’accès le plus élevé à chaque produit visé.

En vertu de la LLEI, le ministre peut, à sa discrétion, autoriser l’importation de produits assujettis à un CT en dehors de la quantité visée par le régime d’accès, particulièrement s’il juge l’importation de ces produits nécessaire afin de répondre aux besoins du marché canadien.Les licences d’importation supplémentaires sont normalement délivrées aux fins précises suivantes :

La politique qui gouverne les licences d’importation supplémentaires pour chacun de produits se trouve à l’adresse www.eics-scei.gc.ca, toutes les mises à jour sont publiées sous la rubrique « avis aux importateurs ».

Tous les CT correspondent à des numéros tarifaires du Tarif des douanes.Par conséquent, quand les CT sont entrés en vigueur en 1995, la Liste des marchandises d’importation contrôlée a été modifiée pour remplacer les produits désignés (p. ex. « dindon et produits du dindon ») par des numéros de position tarifaire.Pour faciliter la compréhension toutefois, l’ancienne description des produits continuera d’être utilisée dans le présent rapport.

1) Produits de volaille

Depuis le 1er janvier 1995, les restrictions quantitatives que le Canada appliquait aux poulets, aux dindons, aux œufs d’incubation et aux poussins de type chair, aux œufs en coquille et aux ovoproduits ont été converties en CT. Ces restrictions ont été maintenues dans la Liste des marchandises d’importation contrôlée afin d’appuyer la gestion de l’offre de volaille sous le régime de la Loi sur la commercialisation des produits agricoles ainsi que les mesures prises en vertu de la Loi sur la mise en œuvre de l’Accord sur l’Organisation mondiale du commerce.Les quatre groupes de produits étaient les suivants : poulet et produits du poulet; dindon et produits du dindon; œufs d’incubation et poussins de type chair; œufs en coquille et ovoproduits.

Le poulet a été ajouté à la Liste des marchandises d’importation contrôlée le 22 octobre 1979. En application de l’ALÉNA, le niveau d’accès à l’importation est établi annuellement à 7,5 p. 100 de la production nationale pour l’année en question ou alors à l’équivalent du volume de l’OMC de 39 900 000 kilogrammes en poids éviscéré, selon le volume le plus élevé des deux.

Le dindon et les produits du dindon ont été ajoutés à la Liste des marchandises d’importation contrôlée le 8 mai 1974. Conformément à l’ALÉNA, le niveau d’accès fixé aux importations chaque année est de 3,5 p. 100 du contingent de production nationale de l’année ou le niveau prescrit par l’OMC, lequel est de 5 588 000 kilogrammes en poids éviscéré, selon la quantité la plus élevée des deux.

Le 8 mai 1989, les œufs d’incubation et poussins de type chair destinés à la production de poulet ont été ajoutés à la Liste des marchandises d’importation contrôlée.Aux termes de l’ALÉNA, le niveau d’accès aux importations des œufs d’incubation et poussins de type chair représente 21,1 p. 100 de la production nationale estimative d’œufs d’incubation de poulet à chair pour l’année civile à laquelle le CT s’applique.Le niveau d’accès annuel combiné est divisé en deux, soit 17,4 p. 100 pour les œufs d’incubation de poulets à chair et 3,7 p. 100 pour les poussins en équivalents d’œufs.

Le 9 mai 1974, les œufs et les ovoproduits ont été ajoutés à la Liste des marchandises d’importation contrôlée.Conformément à l’ALÉNA, le niveau d’accès aux importations pour les œufs en coquille et les ovoproduits est fixé à 2,988 p. 100 de la production nationale de l’année précédente, selon la répartition suivante : 1,647 p. 100 pour les œufs en coquille; 0,714 p. 100 pour les ovoproduits liquides, congelés ou de seconde transformation; 0,627 p. 100 pour la poudre d’œuf.

En 1996, des quotes-parts ont été instaurées pour les œufs de cassage.Cette mesure découlait de l’engagement pris auprès de l’OMC d’offrir un niveau d’accès supérieur à celui prévu à l’époque par l’ALÉNA.Le niveau de l’OMC, fixé à 21 370 000 douzaines d’œufs en 2014, demeure aujourd’hui supérieur au niveau d’accès auquel le Canada s’est engagé dans le cadre de l’ALÉNA. Les quotes-parts attribuées aux « œufs de cassage » correspondent à la différence entre les niveaux des engagements pris par le Canada au titre de l’ALÉNA et à l’OMC.

Aucune modification n’a été apportée quant à l’administration de ces contrôles en 2014.On trouvera un résumé des précisions au tableau 2.

Tableau 2 : Volaille et œufs : Contingents tarifaires et importations supplémentaires en 2014
Contingents tarifairesImportations supplémentaires
DescriptionUnité de mesureNiveau d’accèslimites de l’engagement d’accèsPIRImportations aux fins de concurrencePénuries sur les marchésAutre
Une licence est obligatoire pour importer au Canada des ovoproduits non comestibles, mais cette licence ne sert qu’à des fins de contrôle. En 2014, des licences ont été accordées pour l’importation de 2 802 550 kilogrammes de ce type de produit.
Poulet et produits du poulet équivalent en poids éviscéré kilogrammes en poids éviscéré78 807 22576 537 42623 437 6017 687 76300
Dindon et produits du dindon équivalent en poids éviscérékilogrammes en poids éviscéré5 588 0004 678 0237 4824 48800
Œufs d’incubation et poussins de type chairÉquivalent en œufs144 659 840141 196 249002 192 364 
Œufs et ovoproduitsÉquivalent en œufs21 370 00021 076 8171 265 944051 875 13669 980
Œufs en coquilleDes dizaines9 975 2049 966 328  15 453 992 
Œufs d’incubationDes dizaines3 272 9093 272 90946 605032 824 2100
Poudre d’œufsKilogrammes573 420542 5824 800 010 567
Œufs liquides, congelés ou de seconde transformationKilogrammes2 486 5332 440 485682 84202 068 2370

2) Produits laitiers

Les restrictions quantitatives appliquées à douze catégories de produits laitiers ont été converties en CT afin d’appuyer la gestion de l’offre en application de la Loi sur la Commission canadienne du lait ainsi que les mesures prises en vertu de la Loi de mise en œuvre de l’Accord sur l’Organisation mondiale du commerce. Ces produits sont les suivants :

*Le contingent pour le lait de consommation correspond à peu près aux achats annuels outre-frontière des consommateurs canadiens. Ce produit est importé conformément à la Licence générale d’importation no 1 – Produits laitiers pour usage personnel. Le 26 janvier 2000, la Licence générale d'importation no 1 a été modifiée. La limite de 20 $ a été supprimée à l'égard des importations de lait liquide pour usage personnel.

Aucune modification n’a été apportée quant à l’administration de ces contrôles en 2014. Les niveaux d’importation des CT en 2014 sont indiqués dans le tableau 3.

Tableau 3 : Importations de produits laitiers en 2014
Kilogrammes (kg) sauf indications contraires indiquées en tonnes (t)Description/numéro tarifaireNiveau d’accèsImportations dans les limites de l’engagement d’accèsImportations supp.PIRImportations Supp. ConcurrenceSupp. Pénuries sur les marchésSupp. Autre
Beurre, tartinade laitière et huiles et matières grasses dérivées du lait (1er août – 31 juill.)CT attribué à la Commission canadienne du lait avec 2 000 000 réservé pour la Nouvelle-Zélande3 274 0003 261 6587 025 2430022 061
Fromages de tous genres à l’exclusion des imitations(66 % attribué à l’Union européenne)20 411 86620 354 4572 380 556001 867 049
Babeurre en poudre(Réservé importations en provenance de la Nouvelle-Zélande)908 000024 1040027 365
Babeurre (autre que le babeurre en poudre), lait et crème caillés, kéfir et autres lait et crèmes fermentés ou acidifiés0403.90.91.10 0403.90.91.900000068 889
Lait liquide 64 500 (t)013 800 808000
Lactosérum sec (1er août – 31 juill.) 3 198 0001 118 1421 731 750003 562
Lait/crème concentré/condenséRéservé aux importations en provenance de l'Australie11 70001 209 7300014 971
Crème (1er août – 31 juill.)Stérilisée contenant au moins 23 % de matières grasses du lait et vendue en contenants de 200 millilitres au maximum.394 000390 764787 704005 122
Produits formés de composants naturels du lait 4 345 0004 060 167115 25000160
Préparations alimentaires1901.90.3370 00061 94615 582000
1901.20.11000000
1901.90.21000000
1901.90.31000000
1901.90.51000000
1901.90.5300661 211000
2106.90.31000000
2106.90.93001 333 14800208 986
Crème glacée et glaces fantaisie ainsi que le yogourtCrème glacée484 000417 9510009 076
Yogourt332 000201 81190 48100311 409
Produits laitiers, autres que les préparations alimentaires, non assujettis aux CT, y compris le lait écrémé et le lait entier en poudre, la crème en poudre, les autres laits en poudre, les autres crèmes en poudre, les aliments pour animaux, les boissons non alcoolisées contenant du lait, et les mélanges de crème glacée ou de lait glacé au chocolatPoudre de lait écrémé002 745 8800074 497
Poudre de lait entier001 173 096000
Mélanges de crème glacée ou de lait glacé au chocolat000000
Boissons non alcoolisées contenant du lait000000
Aliments complets et aliments complémentaires contenant au moins 50 % de solides du lait000000
Crème en poudre0033 705000
Matières protéiques de lait présentant une teneur en protéines de lait égale ou supérieure à 85 p. 100, calculée en poids sur extrait sec, qui ne proviennent pas des États-Unis, du Mexique, du Chili, du Costa Rica ou d’Israël (1er avril – 31 mars). 10 000 0006 229 3970000

3) Contrôles à l’importation : Autres produits agricoles

Les autres produits agricoles assujettis aux contrôles sont : margarine; blé, orge et produits dérivés; bœuf et veau.

Le CT pour la margarine a été mis en place le 1er janvier 1995.

Le 1er août 1995, les restrictions imposées aux importations de blé, d’orge et de leurs produits ont été converties en CT en vertu de la Loi sur la Commission canadienne du blé. Ces contingents, qui visent une année contingentaire allant d’août à juillet, sont administrés par Affaires étrangères et l’Agence des services frontaliers du Canada selon le principe du premier arrivé, premier servi. Les importateurs peuvent invoquer la Licence générale d’importation no 20 – Froment (blé) et sous-produits du froment (blé) et orge et sous‑produits de l’orge pour importer des marchandises au taux de droit le moins élevé. Lorsque les niveaux d’engagement d’accès sont atteints, les importateurs doivent mentionner la Licence générale d’importation no 100 – Marchandises agricoles admissibles sur leur déclaration en douane pour importer des produits au taux de droit le plus élevé. Les mesures administratives sont établies pour garantir l’utilisation complète du contingent, le volume des importations au taux de droit dans les limites de l’engagement d’accès dépasse parfois la limite du CT.

Le 1er janvier 1995, les restrictions imposées aux importations de bœuf et de veau en provenance de pays non signataires de l’ALÉNA en vertu de la Loi sur l’importation de la viande ont été converties en CT. Ce dernier s’applique à toutes les importations de viande de bœuf et de veau fraîche, réfrigérée ou surgelée en provenance de pays non signataires de l’ALÉNA (à l’exclusion du Chili).

Aucune modification n’a été apportée quant à l’administration de ces contrôles en 2014. Les niveaux d’importation du CT pour l’année 2014 sont indiqués dans le tableau 4.

Tableau 4: Importation d’autres produits agricoles en 2014
Kilogrammes (kg) sauf indications contraires indiquées en tonnes (t)Description/ numéro tarifaireNiveau d’accèsImportations dans les limites de l’engagement d’accèsImportations supp.PIR>Importations supp. ConcurrenceSupp. Pénuries sur les marchésSupp. Autre
Margarine 7 558 0003 858 496 0 0
Blé, orge et produits dérivésBlé226 883 (t)51 745 (t)    
Produits à base de blé123 557 (t)146 048 (t)
Orge399 000 (t)9 728 (t)    
Produits à base d’orge19 131 (t)32 518 (t)9 054 (t) 
Bœuf et veau de pays non signataires de l’ALÉNA (à l’exclusion du Chili)Importations en provenance de l'Australie.35 000 (t)58 479(t)s.o.s.o.1 098 326s.o.
Importations en provenance de la Nouvelle-Zélande.29 600 (t)
importations en provenance de tous les pays certifiés par l’ACIA11 809 (t)

C) Contrôles à l’importation : Produits de l’acier

Les produits en acier ordinaire (demi-produits, plaques, feuilles et feuillards, fils machine, fils et produits tréfilés, produits de type ferroviaire, barres, profilés et éléments de charpente, tuyaux et tubes) ont initialement été inscrits sur la Liste des marchandises d’importation contrôlée le 1er septembre 1986, après que le Tribunal canadien des importations a publié un rapport recommandant de recueillir des données sur les produits de ce genre admis au Canada. Les produits en acier spécialisé (produits en acier inoxydable laminé à plat, barres d’acier inoxydable, fils et produits tréfilés, acier à outils allié, acier à moules et acier rapide) ont été ajoutés à la Liste des marchandises d’importation contrôlée à compter du 1er juin 1987, conformément à une modification législative visant à assujettir les importations de produits en acier à un contrôle dans certaines conditions. Le mandat actuel du programme de surveillance des importations d’acier a été prolongé jusqu’au 30 octobre 2017.

L’acier ordinaire et l’acier spécialisé ont été ajoutés à la Liste des marchandises d’importation contrôlée pour permettre de recueillir des données à jour et précises sur les importations d’acier. Il n’y a aucune restriction quantitative et les exigences liées aux licences d’importation spécifiques ont été retirées en 2012.

Chaque année, le ministre des Affaires étrangères dépose également un rapport au Parlement présentant un résumé statistique de tous les renseignements recueillis au cours de l’année visée et ayant trait aux produits de l’acier. Ce rapport doit être déposé dans les quinze premiers jours de séance du Parlement. Le rapport 2014 a été déposé le 20 février 2015.

D) Contrôles à l’importation : Armes, munitions et produits chimiques

Aux termes des articles 70 à 73 et 91 de la Liste des marchandises d’importation contrôlée, une licence est obligatoire pour importer au Canada des armes de petit et de gros calibre, des munitions, des bombes, des objets pyrotechniques, des chars et des canons automoteurs. Une licence est également obligatoire pour y importer toute composante ou pièce conçue expressément pour ces articles. Les armes à feu sans restriction ou à autorisation restreinte conformément à la classification prévue par la LLEI, et leurs pièces, peuvent être importées sans licence d’importation à condition qu’elles soient destinées à un usage sportif ou récréatif.

Les fabricants et les commerçants accrédités par les contrôleurs des armes à feu provinciaux peuvent importer des armes prohibées, des armes à feu prohibées et des dispositifs prohibés dans des conditions strictement contrôlées.

Conformément à l’article 74 de la Liste des marchandises d’importation contrôlée, une licence d'importation est requise pour importer au Canada certains produits chimiques, précurseurs et mélanges toxiques.

À la suite de la présentation de dix-huit lettres de licences d’importation élargies à la fin de 2013 et au début de 2014 délivrées à des importateurs commerciaux de masse et à faible risque d’armes à feu et de produits connexes, le nombre de permis d’importation traités annuellement a diminué d’environ 96 p. 100.

Figure 2

Nombre de licences d’importation délivrées pour des armes, munitions et produits chimiques en 2014

Figure 2

* Les licences d’importation pour des armes, des munitions et des produits chimiques sont habituellement rejetées en raison du manque de renseignements adéquats.

Texte alternatif
  • 11 Délivrée
  • 1 Annulée
  • 73 Rejetée*
  • 82 Accordée

E) Certificats d’importation internationaux et certificats de vérification de livraison

La délivrance de certificats d’importation internationaux et de certificats de vérification de livraison est prévue à l’article 9 de la LLEI et dans le Règlement sur les certificats d’importation (C.R.C., ch. 603). Les certificats d’importation internationaux permettent à l’importateur de décrire les marchandises en détail et de certifier qu’il ne participera pas à leur élimination ou à leur détournement pendant le transit. Le pays exportateur peut exiger de telles assurances avant d’autoriser l’expédition de certaines marchandises, notamment dans le cas des munitions et des produits d’intérêt stratégique. Le certificat d’importation international, qui n’est pas une licence d’importation, n’autorise pas le détenteur à importer au Canada les marchandises qui y sont décrites. Un certificat de vérification de livraison peut être délivré après l’arrivée des marchandises au Canada pour permettre à l’exportateur de satisfaire aux exigences du pays exportateur.

En 2014, le Ministère a délivré 2 555 certificats d’importation internationaux (une baisse de 40 p. 100 depuis 2011 en raison de l’application d’une mesure de rationalisation administrative sous forme de lettres accompagnant les certificats internationaux d’importation à l’intention des importateurs de masse dignes de confiance) et 496 certificats de vérification de livraison.

Contrôles À L’exportation

Aux termes de l’article 3 de la LLEI, le gouverneur en conseil peut dresser une liste des marchandises et des technologies dont il estime qu’il est nécessaire de contrôler l’exportation aux fins précisées dans la LLEI, qu’on appelle la Liste des marchandises et technologies d’exportation contrôlée.

La Liste des marchandises d’exportation contrôlée comprend sept groupes de marchandises :

Les groupes 1 et 2 englobent les marchandises visées par les engagements stratégiques multilatéraux pris par le Canada en vertu de l’Accord de Wassenaar et contrôlent respectivement les marchandises et technologies à double usage et militaires. Cet accord a été conclu en vue de contribuer à la sécurité et à la stabilité régionales et internationales en favorisant la transparence et une responsabilité accrue dans les transferts d’armes classiques et de biens et technologies à double usage, empêchant de ce fait l’accumulation d’arsenaux déstabilisateurs. Le but visé est également d’empêcher des terroristes de se procurer ces marchandises.

Les groupes 3, 4, 6 et 7 englobent les marchandises à l’égard desquelles le Canada a contracté des engagements multilatéraux (le Groupe des fournisseurs nucléaires; le Group d’Australie; le Régime de contrôle de la technologie relative aux missiles) aux termes des divers régimes de non-prolifération des armes de destruction massive (chimiques, biologiques et nucléaires) ainsi que de leurs vecteurs.

Le groupe 5 comprend diverses marchandises et technologies stratégiques et sans intérêt stratégique, contrôlées à d’autres fins, comme le prévoit la LLEI. Il comprend notamment les produits forestiers (billes et bois d’œuvre) et les produits agricoles (beurre d’arachides, sucre et produits contenant du sucre).

Le groupe 5 comprend en outre les contrôles sur les exportations de marchandises et technologies en provenance des États‑Unis qui ne sont par ailleurs pas visées par la Liste de marchandises et de technologies d’exportation contrôlée et contrôle l’exportation de marchandise et technologies militaires et stratégiques qui ne sont contrôlées nulle part ailleurs. Le groupe 5 contient également une disposition passe-partout pour contrôler l’exportation de marchandises et technologies susceptibles d’être destinées à une activité ou à un établissement en cause dans le domaine des armes de destruction massive.

En outre, conformément aux dispositions de la LLEI qui prévoient la mise en œuvre d’accords intergouvernementaux, les exportations de textiles et de vêtements à destination de pays avec lesquels le Canada a conclu un accord de libre-échange applicable (États-Unis, Mexique, Chili, Costa Rica et Honduras) sont régies par la LLEI. L’article 9.1 de cette dernière prévoit que le ministre des Affaires étrangères peut autoriser la délivrance de certificats d’admissibilité à l’exportation.

En 2014, le Ministère a délivré :

Figure 3

Nombre de licences d’exportation délivrées pour des marchandises contrôlées en 2014

Non stratégique

Figure 3
Texte alternatif
  • 4578 Sucre
  • 1780 Beurre d’arachides
  • 25363 Vêtements/textiles
  • 187968 Bois d’œuvre résineux
  • 8516 Billes de bois
  • 7 Bois à pâte

Stratégique

Figure 3b

*Cette catégorie comprend les marchandises non inscrites sur la LMTEC qui sont exportées à des fins humanitaires dans les pays figurant sur la Liste des pays visés (LPV).

Texte alternatif
  • 2131 Double usage
  • 3406 Matériel de guerre
  • 153 Non-prolifération
  • 69 Nucléaires
  • 233 Marchandises et technologies
  • 90 Régime de contrôle de missile
  • 50 Produits chimiques
  • 41 Autres*

A) Contrôles à l’exportation : Marchandises et technologies militaires, stratégiques et à double usage

La LLEI autorise le ministre des Affaires étrangères à délivrer à tout résident du Canada qui en fait la demande une licence l’autorisant, sous réserve de certaines conditions, à exporter des produits inscrits sur la Liste des marchandises et technologies d’exportation contrôlée ou destinés à un pays figurant sur la Liste des pays visés.

La licence d’exportation indique, entre autres, la quantité, les caractéristiques et la nature des articles à exporter, ainsi que le pays de destination final et le destinataire final. Sauf indication contraire, une licence d’exportation peut autoriser les envois multiples, jusqu’à l’expiration de la licence et aussi longtemps que le total cumulé de la quantité ou de la valeur des articles exportés n’excède pas la quantité ou la valeur établie sur la licence. La licence d’exportation est une autorisation juridiquement contraignante d’exporter des marchandises ou des technologies contrôlées.

Les contrôles à l’exportation visent principalement à faire en sorte que l’exportation de certaines marchandises et technologies soit conforme aux politiques étrangères et de défense du Canada. Ils ont pour objet, entre autres, de permettre de veiller à ce que les exportations en provenance du Canada :

Les contrôles à l’exportation du Canada ne visent pas à faire entrave aux échanges commerciaux légitimes. Ils ont plutôt pour but d’équilibrer les intérêts économiques et commerciaux des entreprises canadiennes et les intérêts nationaux.

En plus d’avoir une obligation de conformité avec la LLEI, les exportateurs de marchandises et de technologie qui font l’objet de contrôles à l’exportation ont l’obligation d’effectuer des vérifications approfondies préalables auprès de leurs clients actuels et éventuels étrangers et d’indiquer toute information pertinente dans leur demande de licence d’exportation. L’étude des demandes de licence d’exportation de marchandises et de technologie réalisée par le gouvernement du Canada vise à garantir que les exportations en provenance du Canada ne seront pas détournées aux fins d’une utilisation finale illégale ou vers des utilisateurs finaux qui en ferait un usage contraire aux objectifs stratégiques énoncés ci-dessus ou pour causer un embarras considérable à l’exportateur ou entraîner pour lui de lourdes obligations financières. Autrement dit, cette étude peut être considérée comme une étape supplémentaire du processus de vérification préalable de l’exportateur.

En ce qui a trait aux produits et aux technologies militaires, la politique canadienne des contrôles à l’exportation est restrictive depuis de nombreuses années. En vertu des lignes directrices actuelles établies par le Cabinet en 1986, le Canada contrôle étroitement l’exportation de produits militaires vers les pays :

La LMTEC actuelle est entrée en vigueur le 5 décembre 2014. Les dernières modifications apportées visaient à ajouter, à préciser et à éliminer des contrôles sur des articles précis, tel qu’il en a été convenu dans le contexte des divers régimes multilatéraux de contrôles à l’exportation. La liste complète des nouveaux contrôles et de ceux ayant été modifiés a été publiée en ligne

Une nouvelle mise à jour est prévue afin d’actualiser la LMTEC conformément aux engagements pris jusqu’en décembre 2014. La proposition de modification ajoutera à la LMTEC des articles importants sur le plan de sa sécurité nationale et internationale; le Canada respectera ainsi son engagement en matière de contrôle à l’exportation de ces marchandises et technologies. La modification retirera également des articles devenus moins sensibles au fil du temps de manière à soulager les exportateurs d’un fardeau réglementaire inutile. Enfin, la modification précisera les critères de contrôle de certains articles, ce qui aidera les exportateurs à mieux déterminer si leurs produits sont assujettis aux contrôles et de s’assurer que les fonctionnaires canadiens et étrangers interprètent l’article et la définition de la même manière. Enfin, la modification précisera les critères de contrôle de certains articles, ce qui aidera les exportateurs à mieux déterminer si leurs produits sont assujettis aux contrôles et de s’assurer que les fonctionnaires canadiens et étrangers interprètent l’article et la définition de la même manière. Par conséquent, la modification de la LMTEC permettra au Canada de respecter son engagement en matière de sécurité internationale tout en réduisant le fardeau réglementaire pour certains exportateurs canadiens.

Tableau 5 : Groupes de la LMTEC et sommaire des demandes de licence d’après leur état pour l’année 2014*
 Licence délivréeRetournée sans prise de mesuresRetiréeRefusée
Groupe 12 131108705
Groupe 23 4061551006
Groupe 31536150
Groupe 469310
Groupe 52338591
Groupe 690320
Groupe 750210
Autres41692412
Totaux6 17335448914

*Puisque cette information est intégrée au Rapport sous cette forme pour la première fois, les données antérieures sont fournies à l’annexe A. Certaines différences avec des données publiées antérieurement pourraient être notées, car si une licence est modifiée après l’année de sa délivrance, elle est soustraite du nombre de licences de son année de délivrance et ajoutée au nombre de licences de l’année de modification. Il est donc difficile de reproduire avec exactitude les données antérieures au fil du temps.

Définitions

Licence délivrée : La licence a été approuvée et délivrée. 

Retournée sans prise de mesure : Une demande de licence est retournée sans qu’Affaires mondiales Canada prenne de mesure si elle est incomplète sur le plan administratif ou si les renseignements qu’elle contient ne sont pas cohérents. Une entreprise qui souhaite poursuivre ses activités d’exportation doit alors présenter une nouvelle demande de licence.

Retirée : Les demandes de licence peuvent être retirées soit à la demande de l’exportateur (par exemple si la licence n’est plus nécessaire en raison de l’annulation de la transaction commerciale, ou si l’entreprise prend conscience d’un risque commercial, politique ou autre pouvant avoir une incidence sur sa demande et décide de laisser tomber l’occasion d’affaires), soit à la demande de la Division des contrôles à l’exportation (par exemple si la marchandise ou la technologie que l’on propose d’exporter n’est pas contrôlée ou si une licence générale d’exportation s’applique).

Refusée : Le ministre des Affaires étrangères a refusé la demande, que ce soit directement ou pour donner suite à une directive en matière de politique que les fonctionnaires ont reçue. Le ministre des Affaires étrangères peut refuser une demande de licence. Cette situation est inhabituelle et ne se produit que dans moins de 1 p. 100 des cas chaque année, habituellement pour des raisons de politique étrangère ou de défense du Canada, comme il est prévu dans les critères de contrôle des exportations de marchandise militaire, stratégique et à double usage énoncés ci-dessus.

Tableau 6 : Licences d’exportation stratégiques pour les 12 principales destinations pour l’année 2014
 DestinationPourcentage des licences délivrées
*Les licences d’exportation ne sont nécessaires que pour un petit nombre d’articles contrôlés à des fins stratégiques sur la Liste de marchandises d’exportation contrôlée lorsqu’ils sont exportés vers les États‑Unis. Ce tableau indique les 12 principales destinations selon le nombre de licences délivrées pour des articles militaires, stratégiques ou à double usage inscrits sur la LMTEC. Le Rapport sur les exportations de matériel militaire à partir du Canada comporte un tableau semblable, mais qui énumère plutôt les principales destinations d’exportation (à l’exception des États-Unis) d’articles militaires (groupe 2) à partir du Canada, en fonction de leur valeur.
1Royaume-Uni11.8 %
2Allemagne7,2 %
3France6,5 %
4Chine5,0 %
5Afrique du Sud4,7 %
6Australie3,8 %
7États-Unis3,7 %*
8Corée du Sud3,6 %
9Japon3,5 %
10Israël2,9 %
11Suisse2,2 %
12Italie2,0 %

B) Contrôles à l’exportation : Liste des pays visés

L’article 4 de la LLEI prévoit l’établissement d’une liste des pays vers lesquels il est nécessaire de contrôler l’exportation ou le transfert de marchandises ou de technologies. Actuellement, deux pays figurent sur la Liste des pays visés, soit le Bélarus et la République populaire démocratique de Corée (Corée du Nord). En 2014, 40 licences ont été délivrées pour l’exportation de marchandises vers le Bélarus et une pour la Corée du Nord, ce qui correspond aux politiques humanitaires générales du gouvernement du Canada, qui ont été adoptées dans le but d’approuver des licences d’exportation vers des pays figurant sur la Liste des pays visés, si l’exportation en question est justifiée par des motifs humanitaires.

C) Contrôles à l’exportation : Liste des pays désignés (armes automatiques)

La LLEI prévoit l’établissement d’une Liste des pays désignés (armes automatiques). Seules les demandes de licences d’exportation d’armes automatiques et de certains autres dispositifs, armes à feu et armes prohibées à destination des pays figurant sur la Liste des pays désignés (armes automatiques) sont admissibles.

Voici les pays qui figuraient dans la Liste des pays désignés (armes automatiques) en 2014 : Albanie, Allemagne, Arabie saoudite, Australie, Belgique, Botswana, Bulgarie, Chili, Colombie, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, États-Unis, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Islande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Norvège, Nouvelle-Zélande, Pays-Bas, Pérou, Pologne, Portugal, République de Corée (Corée du Sud) République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie, Suède et Turquie

Le Chili, le Pérou et la Corée du Sud ont été ajoutés à la liste de ces pays en 2014 pour faire suite à des consultations publiques et le processus réglementaire.

D) Contrôles à l’exportation : Bois d’œuvre résineux

Le 1er avril 2001, Affaires étrangères Canada a mis en place un programme national de contrôle des exportations de bois d’œuvre résineux. Ce programme de contrôle a pour but de recueillir des données sur les exportations de bois d’œuvre résineux de toutes les provinces et de tous les territoires du Canada à destination des États-Unis. Ce programme a été remplacé le 12 octobre 2006 par l’Accord sur le bois d’œuvre résineux entre le gouvernement du Canada et le gouvernement des États-Unis d’Amérique, pour donner suite aux exigences des licences d’exportation de marchandises à destination des États-Unis.

Cet accord a instauré un climat d’échange stable et prévisible pour les producteurs canadiens. Grâce à celui‑ci, les ordonnances d’imposition de droits compensateurs et antidumping des États-Unis ont été révoquées, les exportateurs canadiens se sont vus rembourser plus de 5 milliards de dollars qu’ils avaient versés en droits aux États-Unis de 2002 à 2006 et la capacité des provinces à gérer leurs ressources forestières a été préservée. Il s’agit d’un accord de sept ans assorti d’une option de renouvellement pour deux années supplémentaires qui a été exercée par le Canada et les États-Unis le 20 avril 2012, ce qui a repoussé la date de fin de validité au 12 octobre 2015.

En 2014, les exportations de bois d’œuvre résineux, selon les définitions propres à l’Accord, ont totalisé 12,1 milliards de pieds-planche, tel qu’indiqué dans le tableau 7.

Tableau 7 : Exportation du bois d’œuvre résineux vers les États-Unis pour l’année 2014
MoisPied mesure de planche (pmp)Nombre des licences délivrées
Janvier934 329 93714 322
Février794 391 84912 666
Mars934 238 85714 676
Avril1 033 989 21016 257
Mai1 113 562 38117 419
Juin1 065 943 04716 859
Juillet1 117 177 98816 983
Août1 010 813 76715 953
Septembre1 050 736 99216 700
Octobre1 147 797 38517 602
Novembre904 282 89913 966
Décembre978 175 31214 565
Totaux12 085 439 624968

E) Contrôles à l’exportation : Billes de bois

Les billes de bois ont été ajoutées à la Liste des marchandises et technologies d’exportation contrôlée afin d’en assurer une distribution et un approvisionnement adéquats au Canada. Les licences d’exportation délivrées par les provinces et les territoires, exception faite de la Colombie-Britannique, sont délivrées automatiquement dès réception d’une demande de licence d’exportation dûment remplie. En Colombie‑Britannique, les exportations de billes de bois provenant des terres régies par le gouvernement fédéral ou le gouvernement provincial sont également assujetties à un régime de « quantités excédentaires ». C’est Affaires mondiales Canada qui administre les quantités excédentaires de billes de bois provenant des terres régies par le gouvernement fédéral dans cette province. Les politiques en vigueur sont énoncées dans l’Avis aux exportateurs no 102, qu’il est possible de consulter sur le site Web du Ministère.

En 2014, Affaires mondiales Canada a délivré près de 8 516 licences pour un total de 7,3 millions de mètres cubes (m3) de billes de bois. La valeur de ces billes indiquée pendant la même période équivalait à 923 millions de dollars canadiens. Les détails sont fournis dans le tableau 8.

Tableau 8 : Exportation de billes de bois pour l’année 2014*
MoisVolume (m3)Nombre de licences délivrées
*Ces valeurs représentent les volumes d’exportation autorisés chaque mois. Comme ces licences sont souvent valides pendant plusieurs mois, parfois des années, ces chiffres ne correspondent pas à la quantité réelle ayant été exportée.
Janvier790 077,9927
Février550 330,2552
Mars676 118,8859
Avril568 065,4602
Mai679 809,9776
Juin577 730,1598
Juillet511 386,1620
Août666 504,8678
Septembre769 510978
Octobre655 688,3826
Novembre406 287,6511
Décembre500 348,9589
Totaux7 351 8588 516

F) Contrôles à l’exportation : Produits agroalimentaires à destination des États-Unis

Dans le cadre des accords de l’OMC, les États-Unis ont établi des CT pour les importations sur leur territoire de beurre d’arachides, de sucre raffiné et de certains produits contenant du sucre. Le Canada s’est vu attribuer une part des CT par pays établis par les États-Unis. Les parts du contingent attribué au Canada sont administrées selon le principe du premier arrivé, premier servi. Pour que les exportations se déroulent sans problème dans les limites du contingent, le Canada a inscrit ces produits sur la Liste des marchandises et technologies d’exportation contrôlée. En conséquence, pour être conformes à la LLEI et bénéficier du taux de droits sous contingent perçu par les États-Unis, les exportations canadiennes de beurre d’arachides, de sucre raffiné et de certains produits contenant du sucre à destination des États-Unis doivent faire l’objet d’une licence d’exportation délivrée par Affaires mondiales Canada. Aucune restriction quantitative n’est imposée à l’exportation de ces produits du Canada vers d’autres pays que les États-Unis.

Le 1er janvier 1995, le beurre d’arachides a été inscrit sur la Liste des marchandises et technologies d’exportation contrôlée.

Les produits contenant du sucre ont été inscrits sur la Liste des marchandises et technologies d’exportation contrôlée le 1er février 1995. Les États-Unis ont imposé un CT global de 64 709 000 kilogrammes aux importations de certains produits contenant du sucre relevant des chapitres 17, 18, 19 et 21 du Harmonized Tariff Schedule of the United States (tarif douanier harmonisé des États-Unis). L’année contingentaire des produits contenant du sucre va du 1er octobre au 30 septembre. En septembre 1997, le Canada et les États-Unis ont signé une entente accordant au Canada une part supplémentaire de 59 250 000 kilogrammes du CT américain visant les produits contenant du sucre. Cette entente prévoit que seules les marchandises portant la marque « produits du Canada » peuvent faire partie des réserves propres du Canada.

Le sucre raffiné a été inscrit sur la Liste des marchandises et technologies d’exportation contrôlée le 1er octobre 1995. L’année contingentaire du sucre raffiné va du 1er octobre au 30 septembre. En septembre 1997, le Canada et les États-Unis ont signé une entente accordant au Canada une part équivalant à 10 300 000 kilogrammes du CT américain. Aux termes de l’entente, seuls les « produits du Canada » peuvent être inclus dans la part du contingent attribuée au Canada. Le sommaire de ces exportations de produits agroalimentaires en 2013 et en 2014 est présenté dans le tableau 9.

Tableau 9 : Exportations de produits agroalimentaires vers les États‑Unis en 2014
kilogrammes (kg)ContingentsUtilisationLicences délivrées
Beurre d’arachide14 500 0009 382 4561 780
Produits contenant du sucre59 250 00051 584 3814 321
Sucre raffiné *équivalent brut12 050 00010 926 764257

G) Contrôles à l’exportation : Textiles et vêtements

L’exportation de textiles et de vêtements est régie conformément à divers accords commerciaux, dont l’ALÉNA, et des ententes avec le Chili, le Costa Rica et le Honduras. Ces accords prévoient un accès préférentiel pour les produits non originaires par l’application de niveaux de préférence tarifaire (NPT).

Depuis le 5 juillet 2010, tous les NPT s’appliquant aux exportations vers les États-Unis, sauf pour les exportations de filés, sont attribués aux exportateurs en fonction de leurs exportations antérieures, en tenant compte de leur utilisation de ces NPT; et selon le principe du premier arrivé, premier servi, pour les quantités non attribuées directement aux exportateurs. Les NPT pour les filés en vue des exportations vers les États-Unis et tous les NPT visant les exportations vers le Mexique, le Chili, le Costa Rica et le Honduras sont attribués aux exportateurs selon le principe du premier arrivé, premier servi.

Comme le prévoit l’ALÉNA, les coefficients de croissance annuels des volumes des produits canadiens entrant aux États-Unis sous le régime d’une préférence tarifaire ont été éliminés à la fin de 1999. Aucun coefficient de croissance n’a été établi pour le commerce avec le Mexique.

Les exportations vers les États-Unis doivent être accompagnées d’un certificat d’admissibilité. Les autres exportations qui bénéficient d’un NPT n’ont pas besoin d’être assorties d’un certificat d’admissibilité. Bien que l’Accord de libre-échange Canada-Honduras soit entré en vigueur le 1er octobre 2014, aucun document d’exportation canadien n’est exigé pour les exportations. Par conséquent, il n’a pas été nécessaire de modifier l’administration des exportations aux termes de cet accord. En outre, l’administration des accords en vigueur n’a pas été modifiée.

En 2014, le Ministère a délivré 25 912 certificats; 1 374 demandes ont été rejetées tandis que 1 720 ont été annulées. La vaste majorité des annulations de licences découlent de la nécessité de modifier les détails des licences, par exemple la quantité ou la date d’exportation. Un petit nombre de licences ont été annulées pour résoudre des questions de non-conformité aux exigences ou aux critères législatifs, réglementaires ou politiques. Le tableau 10 présente les NPT et les niveaux d’exportations appliqués aux textiles et aux vêtements en 2014.

Tableau 10 : Textiles et vêtements  – Niveaux de préférence tarifaire et leur application aux exportations depuis le Canada en 2014
 ÉtatsUnisMexiqueChiliLe Costa RicaHonduras
En équivalents mètres carrés (emc) ou enkilogrammes (kg)Niveau d’accèsUtilisationNiveau d’accèsUtilisationNiveau d’accèsUtilisationNiveau d’accèsUtilisationNiveau d’accèsUtilisation
Vêtements de laine (emc)5 325 4132 519 402250 00026 010112 616s.o.s.o.s.o.s.o.s.o.
Vêtements de coton ou de tissu synthétique (emc)88 326 46315 715 9216 000 000466 5312 252 324s.o.s.o.s.o.s.o.s.o.
Tissus de coton ou de fibres synthétiques et articles confectionnés (emc)71 765 25253 787 5217 000 0001191 000 000s.o.1 000 000s.o.s.o.s.o.
Filés de coton ou de fibres synthétiques (emc)11 813 6644 602 3541 000 0001 207500 000s.o.150 000s.o.s.o.s.o.
Tissus de laine et articles confectionnés (kg)s.o.s.o.s.o.s.o.250 000s.o.250 000s.o.s.o.s.o.
Vêtements (emc)s.o.s.o.s.o.s.o.s.o.s.o.1 379 570s.o.4 000 000s.o.
Tissus et articles confectionnés (emc)s.o.s.o.s.o.s.o.s.o.s.o.s.o.s.o.1 000 000s.o.

H) Licences générales d’exportation

La LLEI prévoit la délivrance de licences générales autorisant l’exportation de certaines marchandises ou technologies désignées vers toutes les destinations ou vers des destinations précises. Les licences générales d’exportation visent à faciliter les exportations en permettant aux exportateurs d’exporter certaines marchandises sans avoir à demander des licences individuelles.

En 2014, les licences générales d’exportation suivantes étaient en vigueur : aucune nouvelle licences générales d’exportationne s’est ajoutée en 2014.

Infractions à la Loi sur les licences d’exportation et d’importation

Les peines sont énumérées au paragraphe 19(1) de la LLEI comme suit :

Quiconque contrevient à la présente LLEI ou à ses règlements commet une infraction et encourt, sur déclaration de culpabilité :

Les poursuites pour une infraction visée à l’alinéa 19(1)a) se prescrivent par trois ans à compter de sa perpétration.

L'article 25 de la LLEI délègue la responsabilité en matière d'application de la LLEI à tous les agents au sens du paragraphe 2(1) de la Loi sur les douanes. Affaires mondiales Canada confie l’application de la LLEI à l’Agence des services frontaliers du Canada et à la Gendarmerie royale du Canada.

Mesures d’exécution du contrôle des exportations pour 2014

En 2014, le respect volontaire de la réglementation était toujours un élément clé du système canadien de contrôle des exportations.

La Direction des contrôles à l’exportation collabore étroitement avec les autorités chargées de l’application des lois, plus particulièrement l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) et la Gendarmerie royale du Canada (GRC), à qui il incombe d’appliquer les dispositions de la LLEI au nom d’Affaires mondiales Canada. Dès qu’elle reçoit des informations ayant trait à l’exportation non autorisée de marchandises ou de technologies contrôlées, la Direction des contrôles à l’exportation peut, en fonction des circonstances de l’affaire, transférer le cas à la GRC ou à l’ASFC aux fins d’investigation et pour qu’une décision soit prise quant à la possibilité d’imposer des sanctions administratives ou de porter des accusations criminelles. La Direction des contrôles à l’exportation offre aussi régulièrement, que ce soit de façon officielle ou non, de l’aide, des conseils d’experts et du soutien aux enquêtes à l’ASFC et à la GRC ainsi qu’à d’autres organismes d’enquête. En 2014, la Direction des contrôles à l’exportation a répondu à 26 demandes officielles de soutien aux enquêtes.

Les infractions présumées peuvent être directement portées à l’attention d’Affaires mondiales Canada (p. ex. un exportateur canadien peut signaler une infraction présumée à la Direction des contrôles à l’exportation) ou indirectement à la suite d’une enquête. Les infractions présumées peuvent également être découvertes au cours d’une opération de l’ASFC dans les emplacements de contrôle frontalier et dans les ports d’entrée et de sortie les plus importants. Lorsque l’ASFC retient une cargaison (qu’elle soit destinée à l’importation ou à l’exportation), elle peut transférer le cas à la Direction des contrôles à l’exportation afin que cette dernière évalue le statut du contrôle de la marchandise retenue, l’ASFC peut retenir une cargaison et demander au Ministère concerné, dont Affaires mondiales Canada, de s’assurer que les exigences législatives et réglementaires relatives au contrôle des exportations (p. ex. contrôle à l’exportation aux termes de la LLEI; infractions; licences délivrées par la Commission canadienne de sûreté nucléaire visant les articles du secteur nucléaire, etc.) sont respectées. En 2014, l’ASFC a confié 182 cargaisons d’exportations qu’elle avait retenues à Affaires mondiales Canada.

La Direction des contrôles à l’exportation reconnaît que des exportateurs responsables peuvent contrevenir à l’occasion, par mégarde, à la LLEI. Nous encourageons tous les exportateurs qui se trouvent dans une telle situation à nous signaler tout cas de non-conformité dès que possible. La Direction des contrôles à l’exportation considère les divulgations d’un œil favorable si, après avoir examiné les informations fournies, elle est convaincue que l’exportateur a coopéré pleinement et qu’aucune autre mesure n’est requise. Néanmoins, tenant compte de la gravité d’un cas ou des circonstances générales entourant ce dernier, la Direction des contrôles à l’exportation pourrait le présenter à l’ASFC ou à la GRC pour un examen plus approfondi. En 2014, la Direction des contrôles à l’exportation a reçu 41 signalements volontaires d’exportateurs canadiens.

Le ministre a le pouvoir de désigner des inspecteurs qui peuvent, pour quelque fin que ce soit ayant trait à l’administration ou à l’application de la LLEI, inspecter, auditer ou examiner les documents comptables d’une personne qui a présenté une demande d’autorisation aux termes de cette LLEI. De telles activités sont menées dans le but d’assurer le respect de la LLEI et des règlements qui y sont associés.

Affaires mondiales Canada a déployé des équipes dans quatre régions métropolitaines importantes (à savoir Ottawa, Montréal, Toronto et Vancouver). De 100 à 140 exercices de vérification sont menés chaque année.

Normes de rendement

Le Ministère s'engage à fournir à ses clients un service rapide et fiable s’appuyant sur les lois, les règlements et les politiques en matière de contrôle des exportations et des importations en vigueur au Canada.

Nos objectifs sont d’assurer le traitement systématique des marchandises d'importation contrôlée qui entrent au Canada et des marchandises d'exportation contrôlée qui sont expédiées depuis le Canada; de mettre en œuvre les engagements contractés par le Canada en vertu d'accords internationaux; de faire en sorte que les mesures de contrôle du commerce prévues par la LLEI soient appliquées avec souplesse et sans causer de désagrément injustifié aux exportateurs, aux importateurs ni aux consommateurs canadiens.

Conformément à cette politique et à la LLEI, c’est au Affaire Mondiales Canada qu’il incombe de délivrer les licences pour l'importation au Canada de marchandises inscrites sur la Liste des marchandises d'importation contrôlée et pour l'exportation de marchandises qui figurent sur la Liste des marchandises d'exportation contrôlée ou qui sont destinées à des pays inscrits sur la Liste des pays visés.

Dans le but de s’acquitter de ses responsabilités aux termes de la LLEI, le Ministère a établi des normes de service.

En 2014, plus de 313 883 demandes de licences ont été traitées dans le SCEI et le CEED, etenviron 94,6 p. 100 de celles-ci ont été traitées dans les délais prescrits.

Remarques sur les données

En ce qui concerne les « licences délivrées », les « demandes retournées sans la prise de mesures » et les « demandes retirées », les données relatives à une année précise reflètent la date à laquelle la décision a été rendue.

Quant aux « demandes refusées », les données relatives à une année précise correspondent à la date à laquelle la demande a été reçue.

Les marchandises ou la technologie décrites dans une demande de licence peuvent être contrôlées en fonction de plus d’un groupe de la LMTEC. En pareil cas, la licence se rapporte au premier article de la LMTEC devant être contrôlé. Cette méthode évite la double comptabilisation au coût de certains sous‑dénombrements inévitables de licences par rapport aux groupes de la LMTEC.

Les données sur les « licences délivrées » contenues dans le présent rapport peuvent différer de celles publiées antérieurement dans le Rapport annuel au Parlement sur l’administration de la LLEI. L’écart est attribuable aux facteurs suivants :

La gestion des données dans le Système des contrôles des exportations en direct (CEED) donne des résultats de recherche différents selon le moment où les rapports sont produits.

La modification des licences est la principale cause de cette situation. Lorsqu’une licence est modifiée, le système en crée une nouvelle qui replace la première et qui est enregistrée comme ayant été délivrée l’année au cours de laquelle elle a été modifiée; la première entrée disparaît. Les licences sont souvent modifiées pour différentes raisons liées aux affaires (p. ex. modification de la date d’exportation, des quantités ou des valeurs).

Ce décalage apparent est amplifié du fait que les données d’inscription dans le CEED de certaines entreprises changent en cours d’année. Lorsque cette situation se produit, toutes les licences de cette entreprise dont le statut dans le CEED est toujours délivrée (c.-à-d. valides) sont automatiquement actualisées de manière à contenir les nouvelles données de base de l’entreprise. Une seule mesure adoptée par une entreprise ou une seule fusion peut entraîner l’actualisation de la date de centaines de licences.

Glossaire

ALECH
Accord de libre-échange Canada-Honduras
ALÉNA
Accord de libre-échange nord-américain
CCL
Commission canadienne du lait
CEED
Système des contrôles des exportations en direct
CT
Contingent tarifaire
ESB
Encéphalopathie spongiforme bovine
LGE
Licence générale d’exportation
LGI
Licence générale d’importation
LLEI
Loi sur les licences d’exportation et d’importation
LMTEC
Liste des marchandises et technologies d’exportation contrôlée
LMIC
Liste de marchandises d’importation contrôlée
LPDAA
Liste des pays désignés (armes automatiques)
LPV
Liste des pays visés
NPF
Nation la plus favorisée
OMC
Organisation mondiale du commerce
PIR
Programme d’importation pour réexportation
PMP
Pied mesure de planche
SCEI
Système des contrôles à l’exportation et à l’importation

                                    

Annexe 1

Groupes de la LMTEC et sommaire des demandes d’après leur état – 2006 – 2013

En ce qui a trait aux tableaux ci-dessous, veuillez noter qu’il pourrait y avoir des différences avec les données publiées antérieurement, car si une licence est modifiée après l’année de sa délivrance, elle est soustraite du nombre de licences de son année de délivrance et ajoutée au nombre de licences de l’année de modification. Il est donc difficile de reproduire avec exactitude les données antérieures au fil du temps.

1er avril au 31 décembre 2006
 Licence délivréeRetournée sans prise de mesuresRetiréeRefusée
Groupe 181627423
Groupe 21 31056933
Groupe 318035 
Groupe 45351 
Groupe 521924214
Groupe 6101271
Groupe 714111
Autres876148 
Totaux2 70119431812
1er janvier au 31 décembre 2007
Licence délivréeRetournée sans prise de mesuresRetiréeRefusée
Groupe 11 44355658
Groupe 22 0101101093
Groupe 33623170
Groupe 474621
Groupe 532320494
Groupe 61421571
Groupe 7502110
Autres221152155
Totaux4 42635446522
1er janvier au 31 décembre 2008
 LicencedélivréeRetournée sans prise de mesuresRetiréeRefusée
Groupe 11 597421252
Groupe 23 0581361260
Groupe 32603690
Groupe 473710
Groupe 528856672
Groupe 6116570
Groupe 735820
Autres321112173
Totaux5 4594015547
1er janvier au 31 décembre 2009
 Licence délivréeRetournée sans prise de mesuresRetiréeRefusée
Groupe 11 660108622
Groupe 22 962179732
Groupe 32594561
Groupe 4954 0
Groupe 519234450
Groupe 61471 0
Groupe 7342 0
Autres241401970
Totaux5 3735133835
1er janvier au 31 décembre 2010
 Licence délivréeRetournée sans prise de mesuresRetiréeRefusée
Groupe 12 14678655
Groupe 22 998211841
Groupe 32911380
Groupe 4104920
Groupe 519426470
Groupe 6147530
Groupe 749410
Autres231602210
Totaux5 9525064316
1er janvier au 31 décembre 2011
 Licence délivréeRetournée sans prise de mesuresRetiréeRefusée
Groupe 12 03681793
Groupe 23 28618513213
Groupe 32751340
Groupe 486410
Groupe 518321243
Groupe 61732 0
Groupe 7476 0
Autres191802321
Totaux6 10549247220
1er janvier au 31 décembre 2012
 Licence délivréeRetournée sans prise de mesuresRetiréeRefusée
Groupe 12 10338816
Groupe 23 1861097511
Groupe 32532680
Groupe 485621
Groupe 520511771
Groupe 6129751
Groupe 756240
Autres19873610
Totaux6 03628661320
1er janvier au 31 décembre  2013
 Licence délivréeRetournée sans prise de mesuresRetiréeRefusée
Groupe 12 26868693
Groupe 23 193145757
Groupe 3174690
Groupe 474250
Groupe 520213712
Groupe 6974 0
Groupe 755110
Autres17513093
Totaux6 08029053915

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