Affaires mondiales Canada : Rapport sur les résultats ministériels 2021-2022 - Tableaux de renseignements supplémentaires
Table des matières
- Rapports sur les achats écologiques
- Détails sur les programmes de paiements de transfert
- Renseignements sur les programmes de paiements de transfert de 5 millions de dollars ou plus
- Agence internationale de l’énergie atomique
- Aide au développement international
- Cour pénale internationale
- Fonds canadiens d’initiatives locales
- Initiative sur le leadership mondial dans l’Arctique (autrefois nommé le Fonds international pour l’Arctique du Canada)
- Institutions financières internationales
- Opérations de maintien de la paix des Nations Unies
- Organisation de coopération et de développement économiques
- Organisation des États américains
- Organisation des Nations Unies
- Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture
- Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture
- Organisation du Traité de l’Atlantique Nord - Administration civile
- Organisation du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires
- Organisation internationale de la Francophonie
- Organisation internationale du travail
- Organisation mondiale de la santé
- Organisation mondiale du commerce
- Organisation panaméricaine de la santé
- Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe
- Programme CanExport
- Programme d’aide au renforcement des capacités antiterroristes
- Programme de réduction de la menace des armes
- Programme pour la stabilisation et les opérations de paix
- Programme visant à renforcer les capacités de lutte contre la criminalité
- Projets et activités de développement découlant des sommets de la Francophonie
- Secrétariat du Commonwealth
- Subventions et contributions en appui aux relations universitaires
- Subventions en remplacement des impôts sur les propriétés diplomatiques, consulaires et celles des organisations internationales au Canada
- Renseignements sur les programmes de paiements de transfert de 5 millions de dollars et moins
- Agence de l’énergie nucléaire de l’Organisation de coopération et de développement économiques
- Agence internationale de l’énergie
- Agence internationale de l'énergie renouvelable
- Arrangement de Wassenaar
- Autorité internationale des fonds marins
- Centre international de recherche sur le Cancer
- Comité de l’acier de l’OCDE (anciennement Organisations internationales de produits de base)
- Commission du parc international Roosevelt de Campobello
- Commission internationale humanitaire d’établissement des faits
- Conseil pour la mise en œuvre de la paix
- Contribution volontaire annuelle à l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime et à la Commission interaméricaine de lutte contre l’abus des drogues de l’Organisation des États américains
- Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontières de déchets dangereux et de leur élimination
- Convention de Rotterdam sur la procédure de consentement préalable en connaissance de cause applicable à certains produits chimiques et pesticides dangereux qui font l’objet d’un commerce international
- Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants
- Convention de Vienne pour la protection de la couche d’ozone et son Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d’ozone
- Convention sur la diversité biologique
- Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques
- Cour permanente d’arbitrage
- Fondation du Commonwealth
- Fonds de contributions volontaires des Nations Unies pour les victimes de la torture
- Fonds des Nations Unies pour les populations autochtones (Fonds de contributions volontaires des Nations Unies pour les populations autochtones)
- Institut interaméricain de coopération pour l’agriculture.
- Non-prolifération, contrôle des armements et désarmement
- OCDE - Centre pour la recherche et l’innovation dans l’enseignement
- Organisation de l’aviation civile internationale
- Organisation maritime internationale
- Organisation mondiale de la propriété intellectuelle
- Organisation mondiale des douanes
- Organisation pour l’interdiction des armes chimiques
- Paiements en vertu de la Loi sur la pension spéciale du service diplomatique (législatif)
- Prestations de retraite supplémentaires pour les diplomates (législatif)
- Programme canadien de l’innovation à l’international
- Programme jeunesse du Commonwealth
- Secrétariat de la Coopération économique Asie-Pacifique
- Secrétariat technique permanent des conférences ministérielles de l’éducation, de la jeunesse et des sports des pays d’expression française
- Subvention annuelle du Canada, en tant que pays hôte, au secrétariat de la Convention sur la diversité biologique.
- Tribunal international du droit de la mer
- Renseignements sur les programmes de paiements de transfert de 5 millions de dollars ou plus
- Analyse comparative entre les sexes plus
- Réponse aux comités parlementaires et aux audits externes
- Réponse aux comités parlementaires
- Réponse aux audits effectués par le Bureau du vérificateur général du Canada (y compris les audits réalisés par le commissaire à l’environnement et au développement durable)
- Réponse aux vérifications effectuées par la Commission de la fonction publique du Canada ou le Commissariat aux langues officielles
- Le Programme de développement durable à l’horizon 2030 et les Objectifs de développement durable des Nations Unies
Rapports sur les achats écologiques
Ce tableau de renseignements supplémentaires a pour objet de rendre compte des activités liées aux achats écologiques aux termes de la Politique d'achats écologiques.
Contexte
Affaires mondiales Canada est tenu aux termes de la Loi fédérale sur le développement durable et est tenu une Stratégie ministérielle de développement durable (SMDD) pour 2020‑2023. Affaires mondiales Canada a produit son rapport sur la SMDD 2021-2022, incluant le rapport connexe sur les activités d’achats écologiques. Ce rapport peut être consulté sur le site web d'Affaires mondiales Canada.
Détails sur les programmes de paiements de transfert
Renseignements sur les programmes de paiements de transfert de 5 millions de dollars ou plus
Agence internationale de l’énergie atomique
Date de mise en oeuvre : 19 décembre 1989
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercise de mise en application des modalités : 2011-12
Lien aux résultats ministériels :
- 1.1 : Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada.
- 1.2 : Le leadership du Canada en matière d’enjeux mondiaux contribue à créer un monde juste et inclusif.
- 1.3 : Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.
- 1.4 : L’influence du Canada dans le monde est accrue et renforcée.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 11. Politique de sécurité internationale et diplomatie
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Le versement de la quote-part annuelle du Canada pour son adhésion à l’AIEA est une obligation juridiquement contraignante pour tous les membres. Le paiement est effectué afin d’assurer que l’adhésion reste en règle et permettre ainsi au Canada de voter et de participer aux activités de l'Agence, notamment en tant que membre de son conseil d'administration. L’AIEA est la principale organisation des Nations unies chargée de promouvoir la sûreté, la sécurité et les utilisations pacifiques de la technologie nucléaire.
Résultats obtenus :
- Mise en œuvre efficace et efficiente des principaux programmes de l’AIEA, comme en témoignent le programme biennal et le budget de l’Agence, et la participation effective du Canada aux activités de l’Agence.
- Obtention d’avantages techniques et commerciaux directs et indirects pour l’industrie nucléaire canadienne.
- Les mesures et les décisions de l’AIEA reflètent les intérêts et les priorités du Canada.
Conclusions des audits effectués en 2021-22 : s.o.
Conclusions des évaluations effectués en 2021-22 : s.o. - Aucune évaluation n’a été effectuée en fonction d’une exemption à faible risque.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2021-22 : s.o.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2019–20 | Dépenses réelles 2020–21 | Dépenses prévues 2021–22 | Autorisations totales disponibles pour 2021–22 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2021–22 | Écart (dépenses réelles 2020-2021 moins dépenses prévues 2021–22) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des contributions | 14,741,491 | 15,650,010 | 15,821,176 | 15,821,176 | 14,814,105 | -1,007,071 |
Total du programme | 14,741,491 | 15,650,010 | 15,821,176 | 15,821,176 | 14,814,105 | -1,007,071 |
Explication des écarts | s.o. |
Aide au développement international
Date de mise en oeuvre : 2001-2002
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Subventions et contributions
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercise de mise en application des modalités : 2012-13
Lien aux résultats ministériels :
- 3.1 : L’amélioration du bien-être physique, social et économique chez les plus pauvres et les plus vulnérables, en particulier chez les femmes et les filles, dans les pays où le Canada est présent.
- 3.2 : L’amélioration de « l’empouvoirement » et du respect des droits des femmes et des filles dans les pays où le Canada est présent.
- 3.3 : La souffrance est allégée et la dignité humaine est accrue dans les collectivités aux prises avec des crises humanitaires.
- 3.4 : La paix et de sécurité sont améliorées dans les pays et les régions où le Canada est présent.
- 3.5 : L’aide internationale du Canada est plus efficace en tirant parti des partenariats de l’innovation et de l’expérimentation.
Lien au répertoire des programmes du Ministère :
- 11. Politique de sécurité internationale et diplomatie
- 22. Aide humanitaire
- 23. Partenariats et innovation dans le développement
- 24. Aide internationale multilatérale
- 25. Stabilisation et opérations de paix
- 28. Fonds canadien d’initiatives locales
- 29. Aide internationale en Europe, dans l’Arctique, au Moyen-Orient et au Maghreb
- 30. Aide internationale dans les Amériques
- 31. Aide internationale en Asie-Pacifique
- 32. Aide internationale en Afrique subsaharienne
But et objectifs du programme de paiement de transfert : En 2017, le Ministre du développement international et de la Francophonie a lancé la Politique d’aide internationale féministe. La politique explique comment le Canada recentrera son aide internationale sur les personnes les plus démunies et participera à la construction d’un monde plus pacifique, inclusif et prospère. La mise en œuvre de cette politique est axée sur six champs d’action (Égalité des genres et le renforcement du pouvoir des femmes et des filles, Dignité humaine (santé, éducation et aide humanitaire), Une croissance qui fonctionne pour tous, Environnement et changement climatique, Gouvernance inclusive et paix et sécurité) tout en reconnaissant que la promotion de l’égalité des genres et le renforcement du pouvoir des femmes et des filles constituent l’approche la plus efficace en vue de l’éradication de la pauvreté et l’atteinte des Objectifs de développement durable d’ici 2030.
Conformément à la Loi sur la responsabilité en matière d’aide au développement officielle, l’aide publique au développement (APD) contribue à réduire la pauvreté, tient compte des points de vue des pauvres et respecte les normes internationales en matière de droits de la personne. En outre, l’APD peut être fournie en vue d’alléger les effets d’une catastrophe naturelle ou d’origine humaine ou de toute autre situation d’urgence survenant à l’extérieur du Canada. Affaires mondiales Canada est le ministère responsable de l’APD du Canada. La majorité des activités que mène le Ministère sont conformes à la Loi. Cependant, le programme de paiements de transfert d’Affaires mondiales Canada n’empêche aucunement les activités qui débordent le cadre de la Loi. La plupart des bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds obtenus au titre du présent programme de paiements de transfert.
Résultats obtenus : En 2021-2022, AMC a continué de faire avancer les priorités et les engagements en matière d’aide internationale et de réaliser des progrès vers l’atteinte des résultats attendus, ainsi que de contribuer aux efforts du gouvernement du Canada et de la communauté internationale en matière de relance après la pandémie de COVID-19.
Le programme a contribué à l’atteinte du résultat du Ministère dans le cadre de la responsabilité essentielle Programmes en matière de développement, de paix et de sécurité : L’amélioration du bien-être physique, social et économique chez les plus pauvres et les plus vulnérables, en particulier chez les femmes et les filles, dans les pays où AMC est présent, au moyen de programmes alignés sur les résultats attendus définis dans les cadres de résultats concernant les champs d’action de la Politique d’aide internationale féministe du Canada, à savoir :
- Jouissance accrue des droits fondamentaux des femmes et des filles et égalité des genres pour toutes les femmes et tous les hommes, les filles et les garçons, en particulier les plus pauvres, les plus marginalisés et les plus vulnérables.
- Amélioration de l’égalité des résultats d’apprentissage pour les filles et les garçons et égalité d’employabilité des jeunes, des femmes et des hommes, en particulier les plus pauvres, les plus vulnérables et les plus marginalisés, dans les pays en développement, les États fragiles et touchés par des conflits et les contextes humanitaires.
- Amélioration de la santé et du bien-être des populations les plus pauvres, les plus marginalisées et les plus vulnérables, en particulier les femmes et les filles.
- Réduction des souffrances et accroissement de la dignité humaine dans les communautés en situation de crise humanitaire.
- Amélioration de l’état de l’environnement et de la résilience climatique pour les populations marginalisées et vulnérables et les générations futures, en particulier les femmes et les filles.
- Plus grande égalité et jouissance des droits fondamentaux pour les personnes les plus pauvres, les plus marginalisées et les plus vulnérables, plus particulièrement les femmes, les enfants et les jeunes dans les pays et les espaces en ligne dans lesquels AMC intervient.
- Amélioration des mesures de paix et de sécurité.
- Plus grande efficacité de l’aide internationale du Canada en tirant parti des partenariats divers, de l’innovation et de l’expérimentation.
Pour obtenir des renseignements plus détaillés sur les résultats et les décaissements de l’aide internationale, prière de consulter le Rapport au Parlement sur l’aide internationale du gouvernement du Canada et le Rapport statistique sur l’aide internationale d’Affaires mondiales Canada, respectivement, qui sont tous deux publiés en ligne.
Conclusions des audits effectués en 2021-22 : En 2021-2022, AMC a réalisé l’Audit des subventions et des contributions – Surveillance et contrôle.
Conclusions des évaluations effectués en 2021-22 : En 2021-2022, AMC a réalisé les évaluations des programmes et portefeuilles suivants:
- Évaluation du Secteur des partenariats pour l’innovation dans le développement, 2015-2016 à 2019-2020;
- Évaluation sommative de cinq projets sur la santé des mères, des nouveau-nés et des enfants (SMNE) en Haïti;
- Évaluation de la cohérence en matière de diplomatie, de commerce et d’aide internationale dans le secteur Asie-Pacifique, 2015-2016 à 2020-2021;
- Évaluation de la cohérence en matière de diplomatie, de commerce et de développement dans la région de l’Amérique latine et des Caraïbes;
Évaluation formative du programme Développement de l’emploi et des liens économiques pour les femmes (WE-LEAD) et du Programme de promotion de la réussite économique en Jordanie.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2021-22 : Consulter la responsabilité essentielle Programmes en matière de développement, de paix et de sécurité du Rapport sur les résultats ministériels 2021-2022.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2019–20 | Dépenses réelles 2020–21 | Dépenses prévues 2021–22 | Autorisations totales disponibles pour 2021–22 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2021–22 | Écart (dépenses réelles 2020-2021 moins dépenses prévues 2021–22) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des subventions | 2 219 656 732 | 3 828 224 118 | 2 352 176 845 | 3 195 595 600 | 3 137 048 572 | 784 871 727 |
Total des contributions | 1 518 793 603 | 2 021 052 143 | 971 008 647 | 1 594 260 461 | 1 541 471 414 | 570 462 767 |
Total | 3 738 450 335 | 5 849 276 261 | 3 323 185 492 | 4 789 856 061 | 4 678 519 986 | 1 355 334 494 |
Explication des écarts | L’écart est principalement attribuable à de nouveaux financements :
|
Cour pénale internationale
Date de mise en oeuvre : 1er avril 2005
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercise de mise en application des modalités : 2021-2022
Lien aux résultats ministériels : 1.3 : Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 3. Droit international
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Soutenir le rôle de la Cour pénale international (CPI) en tant que première cour pénale internationale permanente, fondée sur un traité, créée pour contribuer à mettre fin à l'impunité des auteurs des crimes les plus graves qui touchent la communauté internationale. Les dépenses de la Cour sont principalement financées par les quotes-parts des États parties. Les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds obtenus au titre du présent programme de paiements de transfert. Le soutien du Canada à la CPI est directement lié à l'article 10(2)(j) de la loi sur le ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement, selon lequel le ministre des Affaires étrangères est tenu de "favoriser le développement du droit international et son application dans les relations extérieures du Canada".
Résultats obtenus :
- La CPI a continué de mener des enquêtes préliminaires, des enquêtes et des poursuites. À ce jour, 31 affaires ont été portées devant la Cour et 17 situations différentes font l’objet d’une enquête. Trois autres examens préliminaires sont en cours.
- D’avril 2021 à mars 2022, un suspect a été placé en détention provisoire par la CPI. La Chambre préliminaire a confirmé les charges dans trois affaires et a autorisé l’ouverture d’une enquête sur la situation aux Philippines. Deux procès ont commencé. Un procès supplémentaire a été ouvert en avril 2022 et un autre devrait l’être en septembre 2022. Les Chambres de première instance de la CPI ont prononcé une sentence dans une affaire, et la Chambre d’appel a entendu un appel dont la décision sera rendue en temps voulu.
- À la suite de renvois par le Canada et de nombreux États parties, le Bureau du procureur a ouvert une enquête sur la situation en Ukraine. Le Bureau du procureur a demandé l’autorisation de reprendre son enquête sur la situation en Afghanistan. Il a conclu son examen préliminaire de la situation en Colombie et a décidé de ne pas aller de l’avant, mais a conclu un accord de coopération avec le gouvernement de la Colombie pour soutenir les efforts nationaux visant à faire progresser la justice transitionnelle. Le Bureau du procureur a ouvert une enquête sur la situation au Venezuela et a conclu un protocole d’accord avec le gouvernement du Venezuela.
- La CPI a réalisé des activités soutenues d’information pour promouvoir l’obligation de rendre compte de crimes internationaux graves et œuvrer dans l’intérêt de la justice. La CPI a élaboré une stratégie de sensibilisation et a publié un rapport pour l’Assemblée générale des Nations Unies. La Cour a également rendu compte de ses activités de sensibilisation à l’Assemblée des États parties (AEP).
- Les contrôles internes ont été mis en œuvre sous la supervision du greffier de la CPI, ainsi que par l’intermédiaire du Bureau de la vérification interne des comptes. L’AEP a également nommé un vérificateur externe et mis sur pied le Comité du budget et des finances, dont le mandat consiste à effectuer des examens budgétaires et financiers et à exercer un contrôle sur les ressources de la CPI. Les rapports de la Cour à l’AEP comprennent des mesures et des indicateurs de rendement détaillés relativement à ses diverses activités. On peut consulter tous les projets de budget de la CPI, les rapports du Comité du budget et des finances, les états financiers, les rapports de vérification externe ainsi que toutes les résolutions sur le site Web de la CPI.
Conclusions des audits effectués en 2021-22 : Par sa résolution de décembre 2019, l’AEP a chargé un vérificateur externe « de procéder à une évaluation des organes de contrôle de la Cour, dans le cadre des travaux qu’il conduira en 2020, en remplaçant ainsi l’audit sur les performances, et de recommander des mesures applicables à leurs mandats respectifs et aux relations hiérarchiques, dans le respect de l’indépendance de la Cour considérée dans son ensemble » (Résolution ICC-ASP/18/Res.1). Le Rapport de l’auditeur externe a été publié en octobre 2021.
Conclusions des évaluations effectués en 2021-22 : En réponse aux défis croissants et aux appels aux réformes, l’AEP a adopté en décembre 2019 une résolution qui a établi l’examen du Groupe d’experts indépendants (IER) pour déterminer les moyens de renforcer la Cour et le système du Statut de Rome. Le rapport final de l’IER s’est conclu par un ensemble de 384 recommandations (à court et à long terme, dont 76 sont des « recommandations prioritaires ») et a été adopté par l’AEP lors de sa session 2020-2021. Le Canada a appuyé l’IER et a présenté des commentaires aux experts lors de son examen.
Lors de l’AEP en 2020, les États parties ont convenu de créer un mécanisme d’examen pour transformer le rapport de l’IER en un plan concret, en chargeant les différents groupes de travail et organes de mener des actions précises. Ce mécanisme est composé de points de contact à New York et à La Haye, soutenus par trois représentants de groupes régionaux. La CPI a désigné ses propres points de contact pour rédiger un document semblable à l’intention de la Cour.
Les représentants du mécanisme d’examen et les points de contact de la Cour ont publié un plan d’action pour la mise en œuvre des recommandations de l’IER, la Cour et des groupes de travail particuliers étant chargés de diverses actions. Des travaux sont en cours pour examiner et mettre en œuvre les recommandations du rapport d’enquête.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2021-22 : L’ambassade du Canada aux Pays-Bas communique régulièrement et directement avec les fonctionnaires de la Cour et, de concert avec la Mission permanente du Canada auprès des Nations Unies à New York, participe à des groupes de travail qui se penchent sur des questions de gouvernance et de finances qui visent la CPI. Le Canada ainsi que les six autres pays qui contribuent le plus au budget de la CPI continuent de réclamer des gains d’efficience budgétaires.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2019–20 | Dépenses réelles 2020–21 | Dépenses prévues 2021–22 | Autorisations totales disponibles pour 2021–22 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2021–22 | Écart (dépenses réelles 2020-2021 moins dépenses prévues 2021–22) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total contributions | 10 550 825 | 11 279 407 | 12 612 089 | 12 612 089 | 10 971 864 | -1 640 225 |
Total du programme | 10 550 825 | 11 279 407 | 12 612 089 | 12 612 089 | 10 971 864 | -1 640 225 |
Explication des écarts | L’écart est principalement attribuable aux fluctuations monétaires et à la quote-part de la contribution. |
Fonds canadiens d’initiatives locales
Date de mise en oeuvre : 1er avril 2012
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercise de mise en application des modalités : 2021-22
Lien aux résultats ministériels :
- 1.1 : Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada.
- 1.2 : Le leadership du Canada en matière d’enjeux mondiaux contribue à créer un monde juste et inclusif.
- 3.1 : L’amélioration du bien-être physique, social et économique chez les plus pauvres et les plus vulnérables, en particulier chez les femmes et les filles, dans les pays où le Canada est présent.
- 3.2 : L’amélioration de « l’empouvoirement » et du respect des droits des femmes et des filles dans les pays où le Canada est présent.
- 3.3 : La souffrance est allégée et la dignité humaine est accrue dans les collectivités aux prises avec des crises humanitaires.
Lien au répertoire des programmes du Ministère :
- Programme 9. Coordination géographique et appui aux missions
- Programme 22. Aide humanitaire
- Programme 28. Fonds canadien d’initiatives locales
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Le Fonds canadien d’initiatives locales (FCIL) est un programme de contribution offert par les ambassades et les hauts commissariats canadiens dans environ 130 pays. Le FCIL soutient des projets qui sont relativement modestes en termes de portée, d'échelle et de coût, et sont habituellement conçus et mis en œuvre par des autorités ou organisations locales.
Le programme est guidé par trois objectifs principaux :
- Favoriser l’atteinte des priorités thématiques du Canada en matière d’aide internationale ; avec un accent particulier sur les thèmes de la promotion de la démocratie, de la protection et la promotion des droits de la personne, et de la garantie de la sécurité et de la stabilité ;
- Aider à la défense des valeurs et des intérêts du Canada ; et à renforcer les relations bilatérales du Canada avec les autres pays et leur société civile ; et
- Offrir un financement à petite échelle aux organismes locaux pour qu’ils puissent intervenir en cas de catastrophes naturelles et autres situations d'urgence.
Les priorités thématiques du FCIL sont approuvées annuellement par le Conseil de gestion du programme. Pour 2021-2022, elles sont :
- L’égalité des genres et le renforcement du pouvoir des femmes et des filles.
- La gouvernance inclusive, y compris la diversité, la démocratie, les droits de la personne et la primauté du droit.
- La paix et la sécurité, avec un accent sur la prévention des conflits et la consolidation de la paix.
- La dignité humaine, y compris la santé, l’éducation et la nutrition.
- La croissance au service de tous, y compris la promotion des droits économiques des femmes, l’accès à des emplois décents et à l’entrepreneuriat, l’investissement dans les personnes les plus pauvres et vulnérables, et la protection des progrès économiques.
- L’environnement et l’action pour le climat, avec un accent sur l’adaptation et l’atténuation ainsi que sur la gestion de l’eau.
Résultats obtenus :
Capacité accrue des organisations, des institutions et des administrations locales d’exécuter des projets qui relèvent les défis liés au développement en tenant compte du genre
- En 2021-2022, le programme du FCIL a été géré par 69 missions canadiennes à l’étranger pour appuyer 690 projets dans 124 pays ainsi qu’en Cisjordanie et à Gaza.
- En 2021-2022, les organisations locales de la société civile (OSC), les établissements d’enseignement et les gouvernements locaux ont mis en œuvre 88 % des projets du FCIL. Cela représente une augmentation de 8 % par rapport aux résultats de l’an dernier. La majorité du financement du FCIL est dirigée vers les OSC locales, ce qui constitue l’un des principaux objectifs du programme; les OSC sont les mieux placées pour comprendre et relever les défis particuliers de développement dans leur contexte local. De nombreux bénéficiaires du FCIL ne sont pas admissibles à un financement de la part de la plupart des donateurs internationaux, étant donné la taille relativement modeste de leurs organisations et leur expérience limitée dans la mise en œuvre de projets de développement. Le programme du FCIL offre ainsi à nombre de ces organisations locales une rare occasion de recevoir un financement international et de renforcer leur capacité à répondre aux besoins locaux.
- Bien que les confinements et les restrictions liés à la pandémie de COVID-19 ont continué de limiter la capacité de certaines missions d’offrir aux OSC locales, en 2021-2022, des formations officielles relatives au renforcement des capacités, certaines missions ont pu offrir des ateliers à leurs bénéficiaires du FCIL. Les formations portaient sur divers sujets y compris la gestion des finances, l’utilisation des médias sociaux, la budgétisation, la réalisation d’une analyse comparative entre les sexes, le suivi des projets et l’établissement de rapports. Dans certains cas, après l’achèvement de projets réussis, les missions ont aidé les bénéficiaires du FCIL à obtenir un soutien financier d’autres sources, en leur fournissant les outils nécessaires pour soumettre une proposition de projet, en les présentant à des donateurs et en leur fournissant des références.
- En 2021-2022, conformément à la Politique d’aide internationale féministe du Canada, le FCIL a continué à faire progresser les objectifs du Canada en matière d’égalité des genres et de renforcement du pouvoir des femmes et des filles. Par exemple, les projets du FCIL visaient à promouvoir et à protéger les droits des femmes en s’attaquant à la violence sexuelle et fondée sur le genre, y compris les mariages d’enfants, précoces et forcés et les mutilations génitales féminines (79 projets), en faisant progresser les droits économiques et le leadership des femmes (69 projets) et en favorisant la participation des femmes aux processus de médiation et de consolidation de la paix (35 projets). Près de 96 % de tous les projets du FCIL comportaient des consultations avec les femmes et les filles avant la mise en œuvre des activités du projet et 95 % comportaient une analyse comparative entre les sexes à l’étape de la conception. Le programme du FCIL a également servi à accorder des fonds à 291 organisations de défense des droits des femmes afin de soutenir leur travail de transformation en faveur de l’égalité des genres, des droits des femmes et des filles et du renforcement du pouvoir des femmes et des filles. Entre-temps, 482 organisations partenaires qui ont reçu un financement du FCIL en 2021-2022 étaient considérées comme des organisations de défense des droits de la personne et de gouvernance inclusive, ce qui représente une augmentation de 68 organisations comparativement à 2020-2021.
- En 2021-2022, le programme du FCIL a continué de soutenir les efforts locaux visant à se préparer à la pandémie de COVID-19, à y réagir et à se rétablir en finançant 74 projets liés à la COVID-19 dans le monde. Par exemple, au Belize, les responsables d’un projet du FCIL ont collaboré étroitement avec le gouvernement bélizien pour créer et développer des possibilités d’emploi pour la population après la COVID-19.
Accès accru et influence accrue auprès des principaux décideurs locaux et des acteurs du changement pour faire connaître et promouvoir les valeurs et les intérêts du Canada
- Le programme du FCIL permet aux ambassades et aux hauts-commissariats canadiens de créer des réseaux et des relations avec les administrations locales, les populations locales et les OSC locales. En 2021-2022, 87 % des missions ont indiqué que leur programme du FCIL a permis de créer de véritables occasions d’interactions avec les intervenants locaux, notamment les OSC et les représentants de citoyens, ce qui représente une augmentation de 7 % par rapport à 2020-2021. En Jordanie, par exemple, le programme du FCIL a permis de financer un projet qui a engagé la participation de 20 femmes pour accroître leur capacité de mener des activités dans la sphère publique par l’entremise d’ateliers sur la citoyenneté, la gouvernance locale et la diffusion numérique. Grâce à ce projet, trois de ces femmes ont mené des campagnes électorales réussies et ont été élues en mars 2022 comme membres du conseil dans leurs circonscriptions respectives.
- Le programme du FCIL donne non seulement aux missions l’occasion d’élargir leurs réseaux grâce à de nouveaux partenariats, mais il peut également être mis à profit pour renforcer les relations existantes. Les missions ont également un meilleur accès aux populations locales et aux décideurs locaux grâce aux projets du FCIL, en collaborant directement avec les OSC dans divers lieux géographiques comme les régions rurales et éloignées ou dans les pays où le Canada n’a pas de présence diplomatique permanente. Les missions ont déclaré avoir obtenu des informations et des idées précieuses de la part des bénéficiaires actuels et passés du FCIL concernant le contexte local ou les faits nouveaux importants dans les pays ou les régions où le Canada a un accès limité. Plus particulièrement, le programme du FCIL a été un outil essentiel utilisé par l’ambassade du Canada en Pologne pour renforcer son réseau avec les OSC locales au Bélarus et avec la diaspora bélarussienne en Lituanie, en Pologne et en Ukraine. Le programme du FCIL au Bélarus est également considéré comme l’un des moyens les plus efficaces pour le Canada de recevoir des informations indépendantes et fiables sur la situation de plus en plus hostile au Bélarus.
- Un outil important de défense des intérêts du Canada, le programme du FCIL offre une plateforme aux diplomates canadiens pour sensibiliser les décideurs locaux et favoriser les discussions avec eux sur des questions importantes pour le Canada, notamment sur les changements climatiques (33 projets), la liberté d’expression/de presse (32 projets) et les droits de la personne, y compris la diversité et l’inclusion, les droits des personnes handicapées, les droits des Autochtones et les droits des personnes 2ELGBTQI+ [anciennement désignées par l’abréviation LGBTQI+] (178 projets). Par exemple, l’ambassade du Canada à Nur-Sultan, au Kazakhstan (NSLTN) a appuyé la création d’un réseau régional de membres de la communauté 2ELGBTQI+ en Asie centrale et l’élaboration d’outils destinés à promouvoir l’engagement et la participation des personnes 2ELGBTQI+ à des postes de direction au sein de la société civile et des organisations à but non lucratif au Kazakhstan, au Kirghizstan et au Tadjikistan. Le projet a eu pour effet de remettre en question les normes et pratiques sociales en contribuant à l’élimination de la discrimination systémique contre la communauté 2ELGBTQI+ et en améliorant les résultats socioéconomiques des membres de cette communauté par l’entremise de formations relatives au renforcement des capacités. En 2021-2022, 93 % des diplomates canadiens qui gèrent le FCIL à l’étranger ont indiqué que le programme avait considérablement renforcé la capacité de leur mission de promouvoir les valeurs et les intérêts canadiens dans leur pays d’accréditation.
Capacité accrue des organisations locales à apporter une aide humanitaire qui répond aux catastrophes naturelles soudaines et aux urgences humanitaires d’une manière qui tient compte des sexospécificités
Le programme du FCIL est également un outil utilisé pour répondre aux catastrophes naturelles soudaines et aux urgences humanitaires dans les pays en développement. La réserve d’aide humanitaire et d’intervention d’urgence du FCIL est conçue pour fournir un financement rapide et à petite échelle (maximum 50 000 $) à des organisations locales dans le sillage immédiat de catastrophes naturelles et d’autres situations d’urgence. Les projets d’aide humanitaire du FCIL servent de complément à l’aide canadienne apportée au moyen des mécanismes habituels. En 2021-2022, 1,13 million de dollars ont été versés en financement humanitaire en réponse à diverses crises dans le monde. Par exemple, les projets ont apporté un soutien vital aux populations touchées par des catastrophes naturelles comme les feux incontrolés en Algérie et en Argentine, les éruptions volcaniques en République démocratique du Congo et à Saint-Vincent-et-les-Grenadines, les inondations au Guyana et le super typhon Odette aux Philippines. Sept autres projets ont appuyé les efforts des communautés locales pour atténuer les effets de la pandémie de COVID-19. De plus, un certain nombre de projets ont été mis en œuvre à la suite de conflits armés pour répondre aux besoins immédiats des communautés vulnérables et des personnes déplacées à l’intérieur du pays. Au total, le programme du FCIL a fourni une aide humanitaire directe à 49 839 personnes dans le cadre de 23 initiatives dans 21 pays.
Conclusions des audits effectués en 2021-22 : s.o.
Conclusions des évaluations effectués en 2021-22 : s.o.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2021-22 : De par sa conception, le FCIL vise à répondre aux besoins locaux et à collaborer étroitement avec les bénéficiaires, dont bon nombre sont de petites organisations disposant de ressources modestes. Les demandeurs sont sollicités principalement dans le cadre d’appels de propositions généraux, qui indiquent clairement une personne-ressource qui est chargée de répondre aux demandes de renseignements. De nombreux hauts-commissariats et ambassades du Canada tiennent des séances d’information à l’intention des demandeurs intéressés. Dès que les projets sont sélectionnés en vue d’un financement, les bénéficiaires et le personnel des missions communiquent fréquemment tout au long du processus de mise en œuvre et d’établissement de rapports. Le personnel de mission visite souvent les sites de projet pour surveiller les projets. De plus, les bénéficiaires peuvent se voir offrir la possibilité de participer à des ateliers sur le partage de l’expérience en groupe ou à de la formation, y compris sur la communication de l’information financière et la tenue des dossiers.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2019–20 | Dépenses réelles 2020–21 | Dépenses prévues 2021–22 | Autorisations totales disponibles pour 2021–22 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2021–22 | Écart (dépenses réelles 2020-2021 moins dépenses prévues 2021–22) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des subventions | 18 665 312 | 19 030 251 | 24 502 575 | 24 211 605 | 23 620 682 | -881 893 |
Total des contributions | 18 665 312 | 19 030 251 | 24 502 575 | 24 211 605 | 23 620 682 | -881 893 |
Explication des écarts | s.o. |
Initiative sur le leadership mondial dans l’Arctique (autrefois nommé le Fonds international pour l’Arctique du Canada)
Date de mise en oeuvre : 5 novembre 2020
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Subventions et Contribution
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercise de mise en application des modalités : 2020-21
Lien aux résultats ministériels :
- 1.1 : Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada ;
- 1.2 : Le leadership du Canada en matière d’enjeux mondiaux contribue à créer un monde juste et inclusif ;
- 1.3 : Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international ;
- 1.4 : L’influence du Canada dans le monde est accrue et renforcée.
Lien au repertoire des programmes du Ministère : Programme 5. Politique et diplomatie en Europe, dans l’Arctique, au Moyen-Orient et au Maghreb
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Renforcer le leadership canadien dans l’Arctique. Il soutient la réalisation des principaux objectifs du Cadre stratégique pour l'Arctique et le Nord (2019) du Chapitre international du Canada, notamment pour :
- Dynamiser le leadership du Canada au sein des forums multilatéraux où se tiennent les discussions et se prennent les décisions sur les questions polaires.
- Accroître la représentation et la participation des Canadiens de l’Arctique et du Nord dans les tribunes et les négociations internationales pertinentes.
Résultat obtenus
- AMC a investi 4 millions de dollars en 2021-2022 dans plus de 20 projets de petite et de grande envergure dans le cadre de l’Initiative pour le leadership mondial dans l’Arctique (ILMA), afin de promouvoir et de protéger les valeurs et les intérêts du Canada dans l’Arctique circumpolaire. L’ILMA promeut et protège les valeurs et les intérêts du Canada dans l’Arctique circumpolaire. Grâce à son financement concentré sur cinq piliers de programmes clés, l’ILMA cherche à se pencher sur certaines des lacunes et des possibilités cernées par les intervenants au cours du processus d’élaboration conjointe du Cadre stratégique pour l’Arctique et le Nord, notamment : renforcer la participation du Canada au Conseil de l’Arctique; créer un secrétariat permanent établi au Canada pour le groupe de travail sur le développement durable du Conseil; appuyer la participation des Autochtones du Nord au Conseil de l’Arctique et à ses travaux; accroître les activités et les programmes de l’Université de l’Arctique dans l’Arctique canadien; et offrir aux jeunes du Nord de véritables activités de mobilisation pour qu’ils participent aux affaires internationales de l’Arctique et aux enjeux liés à l’Arctique.
- AMC a signé un accord de contribution avec l’Université Laval pour accueillir le secrétariat international du groupe de travail sur le développement durable du Conseil de l’Arctique, ce qui renforcera les travaux du Conseil portant sur la dimension humaine.
- Le Canada a renforcé l’engagement des jeunes de l’Arctique et du Nord à l’égard des priorités et des enjeux internationaux de l’Arctique, y compris en ce qui concerne l’innovation en matière de changements climatiques, grâce à quatre projets dans le cadre de l’ILMA.
- L’ILMA a également appuyé les trois participants permanents autochtones établis au Canada afin d’accroître leur capacité de participer au processus décisionnel international au sein du Conseil de l’Arctique et des forums internationaux sur l’Arctique, avec des contributions allant jusqu’à 650 000 $ par année pour chacun.
- De plus, le Canada a renforcé la capacité des Canadiens de l’Arctique et du Nord, y compris les peuples autochtones, à participer aux programmes de recherche collaborative sur le terrain de l’Université de l’Arctique (UArctic) et au programme de mobilité North2North, permettant ainsi aux Canadiens de l’Arctique et du Nord de renforcer leurs capacités et de s’engager à l’échelle internationale par l’entremise de trois accords de contribution.
- Grâce à la diplomatie, à la coopération internationale et à la défense des intérêts à l’échelle internationale, le Canada a continué de promouvoir l’intégration de la diversité et des considérations liées à l’égalité des genres, par exemple en effectuant des analyses comparatives entre les sexes plus dans le cadre des projets et des initiatives, en s’inspirant de la politique étrangère féministe du Canada.
Conclusions des audits effectués en 2021-22 : s.o.
Conclusions des évaluations effectués en 2021-22 : s.o.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2021-22 : s.o.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2019–20 | Dépenses réelles 2020–21 | Dépenses prévues 2021–22 | Autorisations totales disponibles pour 2021–22 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2021–22 | Écart (dépenses réelles 2020-2021 moins dépenses prévues 2021–22) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des subventions | 0 | 0 | 700 000 | 700 000 | 310 728 | -389 272 |
Total contributions | 661 720 | 1 891 736 | 5 450 000 | 5 450 000 | 3 074 256 | -2 375 744 |
Total du programme | 661 720 | 1 891 736 | 6 150 000 | 6 150 000 | 3 384 984 | -2 765 016 |
Explication des écarts | Il s'agissait de la première année complète de l'ILMA, ce qui a nécessité la mise en place du programme, l'élaboration de gabarits et la définition de processus. Il a également fallu élaborer des projets, notamment négocier des accords de contribution. En raison de la nature pluriannuelle de nombreux projets, les dépenses ont été plus progressives que prévu dans le budget de l'initiative. De plus, les restrictions de voyage du COVID-19 ont eu un impact sur la plupart des projets, avec au moins 2 projets retardés pendant que des modifications étaient apportées aux modalités et conditions du programme, et au moins 2 autres projets mis en attente parce que le Conseil de l'Arctique a été temporairement suspendu en réponse à l'invasion de l'Ukraine par la Russie. |
Institutions financières internationales
Date de mise en oeuvre : s.o.
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution
Type de crédit : Autorisation législative (paiements aux institutions financières internationales — paiements directs)
Exercise de mise en application des modalités : s.o.
Lien aux résultats ministériels :
- 1.1 : Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada.
- 1.2 : Le leadership du Canada en matière d’enjeux mondiaux contribue à créer un monde juste et inclusif.
- 1.3 : Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.
- 1.4 : L’influence du Canada dans le monde est accrue et renforcée.
- 3.1 : Amélioration du bien-être physique, social et économique des plus pauvres et des plus vulnérables, en particulier des femmes et des filles, dans les pays où le Canada s'engage.
- 3.2 : Renforcement de l'autonomisation et des droits des femmes et des filles dans les pays où le Canada s'engage
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 24. Aide internationale multilatérale
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Les institutions financières internationales, telles que le Groupe de la Banque mondiale, le Fonds Monétaire International et les banques régionales de développement (comprenant la Banque africaine de développement, la Banque asiatique de développement, la Banque de développement des Caraïbes et la Banque interaméricaine de développement) fournissent de l’assistance technique et des services financiers qui sont axés sur les solutions de développement propres à un pays. Les paiements aux IFI sont faits conformément aux alinéas 3a), 3c) et à l’article 12 de la Loi d’aide au développement international (institutions financières). Il s’agit notamment de paiements versés directement aux IFI pour leur permettre de financer leurs installations concessionnelles et les guichets de prêts visant à aider les pays en développement les plus pauvres, ainsi que pour l'achat des parts dans les institutions en vue de leur fournir un capital supplémentaire afin de développer leurs activités de financement. Il n’est pas attendu que les bénéficiaires rembourseront les fonds obtenus dans le cadre du programme de transfert des paiements.
Résultats obtenus :
- Efficacité accrue de la coopération du Canada en matière de développement par la collaboration avec des organisations multilatérales et mondiales, et par l’investissement dans celles-ci, afin de relever les défis humanitaires et de développement, y compris à l’égard des progrès dans les domaines suivants : la sécurité alimentaire mondiale, la santé, l’éducation, le renforcement du pouvoir économique des femmes, la gouvernance, l’atténuation des changements climatiques et l’adaptation à ces changements, le développement des infrastructures; par le soutien à une croissance économique inclusive et durable dans les pays en développement.
- Mobilisation pour soutenir les interventions des IFI face à la pandémie de COVID-19, notamment aux fins suivantes : l’accès aux vaccins, aux thérapies et aux tests; le renforcement des systèmes de santé; la protection des pauvres et des vulnérables; et le maintien de la stabilité économique, en soutenant la continuité des activités et en minimisant les pertes d’emplois.
- Poursuite du rôle de leadership joué en vue d’encourager :
- une intégration accrue de l’égalité des genres dans les stratégies, politiques et opérations des banques régionales de développement et du Fonds international de développement agricole;
- les banques régionales de développement et le Fonds international de développement agricole à renforcer l’atténuation des changements climatiques et l’adaptation à ces changements, en particulier dans le domaine du financement de la lutte contre les changements climatiques;
- les IFI à renforcer leur efficience et leur efficacité opérationnelles, notamment en améliorant leurs systèmes de gestion et d’évaluation axés sur les résultats et en optimisant l’utilisation de leur capital existant.
Conclusions des audits effectués en 2021-22 : Les IFI effectuent régulièrement des audits de leurs programmes dont les résultats sont communiqués à AMC en sa qualité d’actionnaire et de membre de l’organe directeur de ces institutions.
AMC n’a effectué aucun audit interne des IFI en 2021-2022.
Conclusions des évaluations effectués en 2021-22 : Toutes les IFI ont des unités d’évaluation indépendantes qui effectuent des évaluations systématiques de projets et de programmes, qui sont publiées sur leurs sites Web respectifs.
Des évaluations externes du Réseau d’évaluation du rendement des organisations multilatérales (MOPAN) sont également effectuées de temps à autre. En 2021, le MOPAN a lancé des évaluations de la Banque africaine de développement (BAD), de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), de la Banque interaméricaine de développement (BID), de la Société financière internationale (SFI) et de la Banque mondiale (AID-BIRD) [Association internationale de développement (AID) / Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD)]. On s’attend à ce que les résultats soient publiés en 2022.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2021-22 : Les bénéficiaires des programmes des IFI sont pour la plupart des gouvernements de pays en développement, qui doivent demander à faire partie du programme. Les banques multilatérales de développement collaborent étroitement avec les gouvernements pour s’assurer que leurs programmes correspondent aux priorités de développement de chaque gouvernement et que les bénéficiaires des projets sont consultés lors de la conception du projet dont il est question.
Le Canada siège au conseil d’administration de ces institutions et entretient des relations régulières avec elles, notamment dans le cadre de congrès annuels, de réunions bilatérales et de réunions de donateurs, et fait connaître ses vues sur les enjeux importants comme les augmentations générales de capital et la reconstitution des ressources.
Toutes les IFI ont mis en place des politiques de protection environnementale et sociale pour réduire et atténuer les conséquences environnementales et sociales négatives des projets.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2019–20 | Dépenses réelles 2020–21 | Dépenses prévues 2021–22 | Autorisations totales disponibles pour 2021–22 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2021–22 | Écart (dépenses réelles 2020-2021 moins dépenses prévues 2021–22) |
---|---|---|---|---|---|---|
Autres paiements de transfert | 250 365 984 | 260 230 820 | 257 361 748 | 257 017 743 | 257 017 743 | -344 005 |
Total des autres types de paiements de transfert | 250 365 984 | 260 230 820 | 257 361 748 | 257 017 743 | 257 017 743 | -344 005 |
Explication des écarts | s.o. |
Opérations de maintien de la paix des Nations Unies
Date de mise en oeuvre : Le Canada est membre de l’ONU depuis sa fondation en 1945.
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Quote-part
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercise de mise en application des modalités : 2011-12
Lien aux résultats ministériels : 1.3 : Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 2. Politiques multilatérales
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Les opérations de maintien de la paix de l’ONU aident les pays déchirés par des conflits à créer les conditions d’un retour à une paix durable. En plus de maintenir la paix et la sécurité, les Casques bleus aident de plus en plus à faciliter les processus politiques, à réformer les systèmes judiciaires, à former les forces de police et d’exécution de la loi, à désarmer et à réintégrer les anciens combattants ainsi qu’à faciliter le retour des personnes déplacées et des réfugiés. Le versement d’une quote-part par le Canada aux opérations de maintien de la paix des Nations Unies est une obligation juridiquement contraignante pour tous les membres.
Résultats obtenus :
- Renforcement de la paix et de la sécurité pour les pays et les régions concernés.
- Contribution à l’augmentation des niveaux de sécurité, à la protection des civils, au soutien des activités humanitaires, aux services de base et à la gouvernance apportés dans les régions touchées, à la promotion de perspectives avancées pour la paix ainsi qu’à la facilitation des activités de reconstruction et de développement.
- Maintien de relations multilatérales avec des organisations clés de l’ONU et de relations bilatérales avec des alliés clés et d’autres pays contributeurs aux contingents militaires.
Souci d’harmonisation des quotes-parts de l’ONU avec les priorités de maintien de la paix (y compris l’augmentation de la participation des femmes au maintien de la paix), amélioration de l’efficacité et de la saine gestion des ressources, et appui à l’ONU comme pierre angulaire de l’ordre international fondé sur des règles.
Conclusions des audits effectués en 2021-22 : s.o.
Conclusions des évaluations effectués en 2021-22 : s.o.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2021-22 : s.o.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2019–20 | Dépenses réelles 2020–21 | Dépenses prévues 2021–22 | Autorisations totales disponibles pour 2021–22 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2021–22 | Écart (dépenses réelles 2021-22 moins dépenses prévues 2021-22) |
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Total contributions | 252 127 878 | 235 550 461 | 250 743 541 | 250 743 541 | 204 037 933 | -46 705 608 |
Total du programme | 252 127 878 | 235 550 461 | 250 743 541 | 250 743 541 | 204 037 933 | -46 705 608 |
Explication des écarts | L'écart est principalement attribuable aux fluctuations monétaires et à la quote-part de la contribution. |
Organisation de coopération et de développement économiques
Date de mise en oeuvre : 20 mars 1975
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercise de mise en application des modalités : 2011-2012 (modifié)
Lien aux résultats ministériels :
- 1.1 : Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada.
- 1.2 : Le leadership du Canada en matière d’enjeux mondiaux contribue à créer un monde juste et inclusif.
- 1.3 : Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 1. Coordination des politiques internationales
But et objectifs du programme de paiement de transfert : La mission de l’OCDE consiste à concevoir et à promouvoir des politiques et des normes fondées sur des données probantes qui permettront d’améliorer le bien-être économique et social des 36 pays membres et des personnes dans le monde entier. L’OCDE travaille surtout avec les gouvernements pour comprendre ce qui motive le changement économique, social et environnemental, mesure la productivité et les flux commerciaux et d’investissements dans le monde, analyse et compare des données afin de prévoir les tendances futures et fixe des normes internationales dans un large éventail de domaines, allant de l’agriculture à la fiscalité en passant par la sécurité des produits chimiques. Les activités biennales de planification et d’établissement du budget de l’OCDE sont régies par un cadre de gestion axé sur les résultats, concrétisé par le biais d’un programme de travail et de budget, qui est approuvé par les membres en fonction de leurs priorités. Les résultats font l’objet d’un suivi par le Secrétariat et par tous les comités de l’OCDE, dont les membres évaluent la qualité et l’incidence des activités dans le cadre du Rapport d’exécution du programme, en vue d’améliorer le rendement. L’incidence, l’efficacité et l’efficience des comités sont aussi évaluées lors d’évaluations exhaustives tous les cinq ans. Les opérations financières et les dépenses sont vérifiées à l’externe sur une base annuelle et les résultats sont présentés aux membres; les vérificateurs externes procèdent aussi à des audits de rendement. Les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser le financement obtenu au titre du présent programme de paiements de transfert.
Résultats obtenus :
Trouver des solutions aux problèmes économiques et sociaux communs en collaborant avec les membres à l’élaboration de politiques, de normes, de modèles, de lignes directrices et d’accords internationaux fondés sur des données probantes
- Le Canada a travaillé avec l’OCDE et les pays membres pour assurer une reprise durable, verte et inclusive, et qui permet à la communauté internationale de mieux se remettre de la crise de la COVID‑19. Le Canada a collaboré avec d’autres membres pour mettre en évidence et renforcer les valeurs fondamentales de l’OCDE, qui comprennent la démocratie, la primauté du droit, les droits de la personne, l’égalité des genres et l’engagement envers les principes d’une économie de marché ouverte et transparente.
- Le Canada a participé à plusieurs réunions ministérielles et autres réunions de haut niveau convoquées par l’OCDE pour discuter de la reprise et élaborer des positions, des politiques et des lignes directrices cohérentes sur d’autres défis mondiaux qui nécessitent une action collective, notamment les changements climatiques, la numérisation et la lutte contre la montée des inégalités.
- Le Canada a soutenu la réaction rapide et sans équivoque du Conseil de l’OCDE pour dénoncer l’agression à grande échelle de la Russie en Ukraine, et la décision de suspendre immédiatement la participation de la Russie (et du Bélarus) à toutes les activités de l’OCDE.
- Le Canada s’est entretenu avec d’autres membres de l’OCDE lors de la Réunion du Conseil ministériel de l’OCDE (RCM) de 2021, qui avait pour thème « Bâtir un avenir vert et inclusif autour de valeurs partagées ». La réunion comportait deux parties. La première s’est tenue virtuellement le 31 mai et le 1er juin 2021, et la seconde a eu lieu en format hybride les 5 et 6 octobre 2021.
- L’OCDE a communiqué des données probantes et des analyses à d’autres forums mondiaux, notamment le G7, le G20 et la Coopération économique pour l'Asie-Pacifique (APEC), et a présenté des statistiques, des analyses et des options stratégiques pour favoriser une croissance plus forte, plus inclusive et plus durable.
- Le Canada a travaillé avec d’autres membres à l’établissement de normes et au soutien de réformes de politiques, à la promotion d’accords cruciaux sur la fiscalité et l’économie numérique, au respect des engagements en matière de changements climatiques, au soutien du Programme de développement durable à l’horizon 2030, à la défense du multilatéralisme et à la promotion de la croissance inclusive, de la durabilité environnementale et de l’égalité sociale et de l’égalité des genres.
Mettre en œuvre des programmes de travail et des positions stratégiques de l’OCDE qui tiennent compte des commentaires de l’ensemble du gouvernement canadien et appuient les priorités nationales
- L’engagement pangouvernemental du Canada à l’OCDE est coordonné par AMC, qui gère un réseau interministériel de ministères et d’organismes participant aux travaux de l’OCDE. Cela permet de s’assurer que les positions et les déclarations du Canada au sein de l’OCDE sont harmonisées avec les priorités nationales et en tiennent compte.
Exercer une influence sur l’élaboration des politiques auprès des autres États membres et non membres, de façon à améliorer le fonctionnement de l’environnement économique international
- Le Canada a favorisé l’élaboration de politiques efficaces en appuyant des conseils, des analyses, des données comparatives et des compétences en matière de politiques fondées sur des données probantes, afin d’éclairer l’élaboration des politiques, la gestion des programmes et la gouvernance.
Analyser les questions nouvelles et émergentes, nationales et mondiales, qui touchent l’économie et le niveau de vie du Canada
- L’OCDE a effectué des analyses et produit des rapports sur les facteurs, les tendances et les questions économiques susceptibles d’avoir une incidence sur le tissu économique et social du Canada, notamment sur les sujets suivants :
- Les avantages économiques de l’amélioration de la qualité de l’air dans les pays du Conseil de l’Arctique (avril 2021);
- L’amélioration du bien-être des Canadiens (mai 2021);
- La prévention de la consommation nocive d’alcool : principales constatations pour le Canada (mai 2021);
- Les perspectives de l’OCDE sur les compétences 2021 : comment le Canada se compare-t-il? (juin 2021);
- Les perspectives de l’emploi de l’OCDE 2021 : comment votre pays se compare-t-il? Principales constatations pour le Canada (juillet 2021);
- L’examen de la politique énergétique du Canada 2022 (février 2021);
- La gouvernance multiniveaux pour l’intégration des migrants – instruments politiques de l’Autriche, du Canada, de la France, de l’Allemagne et de l’Italie (février 2021);
- L’orientation professionnelle pour les adultes au Canada (février 2021);
- La connectivité aérienne dans le Nord et l’Arctique au Canada (janvier 2021).
Améliorer l’engagement auprès des non-membres, en tenant compte des priorités canadiennes pour accroître la portée à long terme et l’incidence mondiale des normes de l’Organisation
- L’OCDE a fourni des conseils, des données et des normes aux pays non membres pour appuyer les efforts de redressement et offrir des options de politiques qui leur permettraient de se lancer dans les réformes nécessaires pour devenir membres de l’OCDE.
- L’OCDE a également renforcé son engagement auprès des pays non membres au moyen de programmes-pays, d’approches régionales, de collaboration avec les principaux partenaires (Afrique du Sud, Brésil, Chine, Inde et Indonésie) et d’un soutien constant au processus d’élargissement.
- Le Canada a appuyé la décision prise en janvier 2022 par le Conseil de l’OCDE d’entamer des discussions sur l’adhésion, avec les cinq candidats qui ont déposé une demande d’adhésion en 2017 (Brésil, Bulgarie, Croatie, Pérou, Roumanie). L’élargissement est un moyen essentiel d’accroître la portée et l’influence de l’OCDE.
Mettre en œuvre des réformes institutionnelles afin d’améliorer la capacité de l’OCDE à faire face aux nouveaux enjeux et à la nouvelle dynamique des pouvoirs
- Le Canada a continué d’appuyer une évaluation externe indépendante du cadre de gouvernance de l’OCDE.
- Le Canada a plaidé pour la transparence, l’efficacité de la gouvernance et l’efficience financière.
Assurer la bonne gestion de l’OCDE
- Le Canada n’a cessé de promouvoir une gouvernance efficace, une saine gestion et une efficience organisationnelle, notamment par la voie de discussions continues sur le budget et le programme de travail de l’OCDE, au sein du comité du budget de l’OCDE, en veillant à ce que l’Organisation soit axée sur ses membres.
- Le Canada a collaboré avec le nouveau secrétaire général de l’OCDE pour défendre les priorités du Canada à l’OCDE, y compris les attentes en matière de gestion transparente, efficace et efficiente de l’Organisation.
Conclusions des audits effectués en 2021-22 : s.o.
Conclusions des évaluations effectués en 2021-22 : s.o.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2021-22 : s.o.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2019–20 | Dépenses réelles 2020–21 | Dépenses prévues 2021–22 | Autorisations totales disponibles pour 2021–22 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2021-22 | Écart (dépenses réelles 2021-22 moins dépenses prévues 2021-22) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total contributions | 17 935 015 | 13 416 337 | 16 275 546 | 16 275 546 | 13 452 051 | -2 823 495 |
Total du programme | 17 935 015 | 13 416 337 | 16 275 546 | 16 275 546 | 13 452 051 | -2 823 495 |
Explication des écarts | L’écart est principalement attribuable aux fluctuations monétaires et à la quote-part de la contribution. |
Organisation des États américains
Date de mise en oeuvre : 1990 (Le Canada est membre de l’OEA depuis 1990)
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Quote-part
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercise de mise en application des modalités : 2011-2012
Lien aux résultats ministériels :
- 1.1 : Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada.
- 1.2 : Le leadership du Canada en matière d’enjeux mondiaux contribue à créer un monde juste et inclusif.
- 1.3 : Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.
- 1.4 : L’influence du Canada dans le monde est accrue et renforcée.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 6. Politique et diplomatie pour les Amériques
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Les contributions statutaires sont des cotisations obligatoires pour financer les fonctions essentielles de l'Organisation. Elles sont calculées en fonction du revenu national brut des États membres et de la taille relative de leur économie, conformément au barème des contributions utilisées à l'Organisation des États américains (OEA).
L’OEA est le plus important forum multilatéral de coopération et de dialogue de la région sur des questions d’importance pour l'hémisphère, notamment la démocratie, les droits de la personne, la sécurité et le développement. L'OEA est un partenaire important pour faire avancer les priorités et les objectifs de la politique étrangère du Canada dans les Amériques.
Par son adhésion, son engagement diplomatique et son soutien financier, le Canada assure la mise en œuvre de projets dans les domaines comportant un intérêt pour le Canada, en complétant l'impact des interventions bilatérales du Canada dans l'hémisphère.
Résultats obtenus :
- En 2021-2022, le Canada a apporté d’importantes contributions multilatérales centrées sur les quatre piliers de l’OEA : la démocratie, les droits de la personne, la sécurité, le développement intégral. Il s’agit notamment de la défense et du soutien stratégiques des domaines prioritaires clés que sont les droits de la personne, l’égalité des genres, la diversité et l’inclusion, par la promotion et le parrainage de textes progressistes dans les résolutions négociées, l’organisation de réunions et d’événements thématiques, le rôle de leadership et les interventions devant ses différents organes, ainsi que dans ses relations avec les autres États membres et secrétariats.
- Le Canada a influencé l’ordre du jour interaméricain en agissant à titre de vice-président du Comité exécutif de la Commission interaméricaine des femmes et de président intérimaire du Core Group LGBTI de l’OEA, en présidant le Comité du budget et en amenant d’autres États membres à défendre les acquis en matière d’inclusion et de diversité grâce à son leadership au sein du groupe informel des amis de l’inclusion et de la diversité et au sein de l’Assemblée générale.
- En ce qui concerne les droits de la personne, le Canada a continué de soutenir la Commission interaméricaine des droits de l’homme (CIDH) et de collaborer avec elle, et a constamment plaidé en faveur de l’intégration d’une perspective des droits de la personne et de la priorisation des besoins des groupes les plus vulnérables dans les réponses de la région à la pandémie de COVID-19, notamment les femmes et les filles, les migrants et les réfugiés, les peuples autochtones, les communautés 2ELGBTQI+, les journalistes et les défenseurs des droits de la personne.
- Le Canada a joué un rôle de premier plan dans la réponse de l’OEA à diverses crises démocratiques dans la région, notamment en l’aidant à maintenir la pression sur le régime Maduro au Venezuela, en coprésidant le Groupe de travail du Conseil permanent sur le Nicaragua, en participant à une mission de bons offices de l’OEA en Haïti, et en contribuant à plusieurs missions d’observation électorale clés de l’OEA, au Costa Rica, en Équateur, à la Grenade, au Honduras, au Mexique (élection de rappel) et au Pérou. Le Canada a également assumé des rôles de leadership et contribué de manière constructive à la sécurité et à la défense multidimensionnelles, notamment en assumant la vice-présidence du Comité de la Sécurité continentale et en apportant d’importantes contributions volontaires à des programmes régionaux clés sur la cybersécurité, le terrorisme et le crime organisé transnational.
Conclusions des audits effectués en 2021-22 : s.o.
Conclusions des évaluations effectués en 2021-22 : s.o.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2021-22 : Le Canada maintient une mission permanente auprès de l’OEA, dirigée par un ambassadeur et représentant permanent auprès de l’OEA, à Washington.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2019–20 | Dépenses réelles 2020–21 | Dépenses prévues 2021–22 | Autorisations totales disponibles pour 2021–22 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2021-22 | Écart (dépenses réelles 2021-22 moins dépenses prévues 2021-22) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total contributions | 10 606 570 | 11 308 422 | 12 897 629 | 12 897 629 | 11 783 161 | -1 114 468 |
Total du programme | 10 606 570 | 11 308 422 | 12 897 629 | 12 897 629 | 11 783 161 | -1 114 468 |
Explication des écarts | s.o. |
Organisation des Nations Unies
Date de mise en oeuvre : Le Canada est membre de l’ONU depuis sa fondation en 1945.
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Quote-part
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercise de mise en application des modalités : 2011-12
Lien aux résultats ministériels : 1.3 : Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 2. Politiques multilatérales
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Le versement d’une quote-part par le Canada au budget ordinaire des Nations Unies est une obligation juridiquement contraignante pour tous les membres. Par son adhésion, le gouvernement du Canada entend faire progresser les objectifs de sa politique étrangère en ce qui concerne la paix, la sécurité et le développement à l’échelle internationale, de même que se faire entendre au sein de la communauté internationale. Les quotes-parts versées servent à financer les programmes menés par l’organisation pour atteindre ses objectifs, tels que précisés dans sa Charte. Les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds obtenus au titre de ce programme de paiements de transfert.
Résultats obtenus :
- Promotion de la paix et de la sécurité.
- Progrès vers la réalisation du Programme de développement durable à l’horizon 2030.
- Promotion et protection des droits de la personne.
- Coordination efficace des efforts relatifs à l’aide humanitaire.
- Promotion de la justice et du droit international.
- Progrès au chapitre du désarmement.
- Coopération internationale en matière de lutte contre le trafic de drogue et de prévention de la criminalité.
- Coopération internationale en matière de lutte contre le terrorisme.
Le programme et le budget de l’Organisation des Nations Unies (ONU), qui établissent les objectifs stratégiques et les résultats attendus des activités de l’Organisation, sont approuvés chaque année par l’Assemblée générale de l’ONU. Pour de plus amples renseignements, consulter le Rapport annuel du Secrétaire général sur l’activité de l’Organisation.
Conclusions des audits effectués en 2021-22 : s.o.
Conclusions des évaluations effectués en 2021-22 : s.o.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2021-22 : s.o.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2019–20 | Dépenses réelles 2020–21 | Dépenses prévues 2021–22 | Autorisations totales disponibles pour 2021–22 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2021-22 | Écart (dépenses réelles 2021-22 moins dépenses prévues 2021-22) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total contributions | 102 735 883 | 103 453 405 | 113 893 274 | 117 491 503 | 96 504 786 | -17 388 488 |
Total du programme | 102 735 883 | 103 453 405 | 113 893 274 | 117 491 503 | 96 504 786 | -17 388 488 |
Explication des écarts | L’écart est principalement attribuable aux fluctuations monétaires et à la quote-part de la contribution. |
Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture
Date de mise en oeuvre : 1945
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Quote-part
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercise de mise en application des modalités : 2011-12
Lien aux résultats ministériels : 1.3 : Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.
Lien au repertoire des programmes du Ministère : Programme 2. Politiques multilatérales
But et objectifs du programme de paiement de transfert : La quote-part annuelle à l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) répond à une obligation juridiquement contraignante dont doit s’acquitter le Canada en tant qu’État membre. Par sa participation aux travaux de la FAO, le gouvernement du Canada peut poursuivre certains objectifs de sa politique étrangère et de son programme d’aide au développement international, notamment ceux liés au développement agricole et aux systèmes alimentaires. Elle permet aussi à notre pays de se faire entendre, au sein de la communauté internationale, sur les efforts mondiaux visant à éradiquer la faim et toutes les formes de malnutrition. Les bénéficiaires n’ont pas à rembourser les fonds obtenus dans le cadre de ce programme de paiements de transfert.
Résultat obtenus
- Contribuer à la réduction de la faim, de l’insécurité alimentaire et de la malnutrition.
- Accroître et améliorer la fourniture des biens et services provenant des secteurs de l’agriculture, de la foresterie et des pêches, et ce, d’une manière durable.
- Réduire la pauvreté rurale.
- Favoriser l’instauration de systèmes agricoles et alimentaires plus efficaces et inclusifs.
- Accroître la résilience des moyens de subsistance en situation de menaces ou de crises.
- Contribuer à l’action climatique par l’entremise des systèmes agricoles.
- Le Rapport sur l’exécution du Programme de 2020-2021 informe les membres des initiatives de l’Organisation, des domaines d’activité et des résultats obtenus au cours de l’exercice 2020-2021, comme prévu dans le Programme de travail et budget 2020-2021 et les ajustements ultérieurs. Le Rapport sur l’exécution du Programme été harmonisé avec la structure du Cadre stratégique 2022-2031 de la FAO, le plus récent de l’Organisation. Le Rapport sur l’exécution du Programme rend compte des principales réalisations et des résultats obtenus dans le cadre des résultats établis, ainsi que des dépenses, de la mobilisation des ressources et des enseignements tirés en ce qui concerne à la fois le travail technique de la FAO au service des membres des Nations Unies aux niveaux mondial, régional et national, et l’environnement interne favorable.
Conclusions des audits effectués en 2021-22 : s.o.
Conclusions des évaluations effectués en 2021-22 : s.o.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2021-22 : s.o.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2019–20 | Dépenses réelles 2020–21 | Dépenses prévues 2021–22 | Autorisations totales disponibles pour 2021–22 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2021-22 | Écart (dépenses réelles 2021-22 moins dépenses prévues 2021-22) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total contributions | 17 227 069 | 17 489 469 | 18 587 751 | 18 587 751 | 16 972 554 | -1 615 197 |
Total du programme | 17 227 069 | 17 489 469 | 18 587 751 | 18 587 751 | 16 972 554 | -1 615 197 |
Explication des écarts | s.o. |
Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture
Date de mise en oeuvre : Le Canada est membre de l’UNESCO depuis sa fondation en 1945.
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Quote-part
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercise de mise en application des modalités : 2011-12
Lien aux résultats ministériels : 1.3 : Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 2. Politiques multilatérales
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Le versement de la quote-part annuelle du Canada pour son adhésion à l’UNESCO est une obligation juridiquement contraignante pour tous les membres. Par son adhésion, le gouvernement du Canada entend faire progresser les objectifs de sa politique étrangère en ce qui concerne la culture, la science et l’éducation, de même que se faire entendre au sein de la communauté internationale. Les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds obtenus au titre de ce programme de paiements de transfert.
Résultats obtenus :
- Accomplissement de progrès dans la mise en œuvre du volet éducation du Programme de développement durable à l’horizon 2030 des Nations Unies, en mettant l’accent sur les politiques et la planification sectorielles, l’alphabétisation, les enseignants et le perfectionnement des compétences pour le monde du travail.
- Réduction des écarts entre les sexes dans le domaine de l’enseignement primaire et secondaire dans les États membres, et renforcement de l’engagement mondial en faveur de l’éducation des filles et des femmes, y compris pour les réfugiés et les personnes déplacées.
- Renforcement des mesures prises par les responsables du système d’éducation en réponse aux défis contemporains, en mettant l’accent sur les valeurs universelles reposant sur la paix, la compréhension mutuelle et le respect pour la dignité humaine et l’éducation liée au développement durable, y compris la sensibilisation à la préparation aux catastrophes.
- Mise en œuvre de la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles.
- Mise en œuvre de la Convention internationale contre le dopage dans le sport.
- Protection du patrimoine mondial culturel et naturel par la mise en œuvre des conventions culturelles de l’UNESCO, en particulier la Convention concernant la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel et la Convention de 1970 concernant les mesures à prendre pour interdire et empêcher l’importation, l’exportation et le transfert de propriétés illicites des biens culturels.
- Mise en place de systèmes d’alerte rapide efficaces pour les tsunamis et renforcement des connaissances scientifiques à l’appui de la gestion durable des océans.
- Amélioration de la gestion des ressources planétaires en eau grâce à une collaboration scientifique accrue.
- Développement de médias libres, indépendants et pluralistes et mise en œuvre de mesures visant à favoriser la participation communautaire.
- Intégration plus large de la liberté d’expression, de la liberté de presse, de la sécurité des journalistes et de l’accès à l’information dans les politiques des États membres.
- Protection et numérisation du patrimoine documentaire du monde.
- Protection des langues autochtones.
- Le programme et le budget de l’UNESCO, qui définissent les objectifs stratégiques et les résultats attendus des activités de l’organisation, sont approuvés tous les deux ans par la Conférence générale de l’UNESCO. Pour obtenir de plus amples renseignements à ce sujet, consulter le site Web de l’UNESCO.
Conclusions des audits effectués en 2021-22 : s.o.
Conclusions des évaluations effectués en 2021-22 : s.o.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2021-22 : s.o.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2019–20 | Dépenses réelles 2020–21 | Dépenses prévues 2021–22 | Autorisations totales disponibles pour 2021–22 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2021-22 | Écart (dépenses réelles 2021-22 moins dépenses prévues 2021-22) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total contributions | 11 799 734 | 12 017 965 | 12 744 991 | 12 744 991 | 11 355 930 | -1 389 061 |
Total du programme | 11 799 734 | 12 017 965 | 12 744 991 | 12 744 991 | 11 355 930 | -1 389 061 |
Explication des écarts | L’écart est principalement attribuable aux fluctuations monétaires et à la quote-part de la contribution. |
Organisation du Traité de l’Atlantique Nord - Administration civile
Date de mise en oeuvre : 1er janvier 1989
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercise de mise en application des modalités : 2011-2012 (modifié)
Lien aux résultats ministériels :
- 1.1 : Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada.
- 1.2 : Le leadership du Canada en matière d’enjeux mondiaux contribue à créer un monde juste et inclusif.
- 1.4 : L’influence du Canada dans le monde est accrue et renforcée.
- 3.4 : La paix et de sécurité sont améliorées dans les pays et les régions où le Canada est présent.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 11. Politique de sécurité internationale et diplomatie
But et objectifs du programme de paiement de transfert : La quote-part annuelle du Canada à l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) est une obligation découlant de son adhésion à celle-ci en vertu du Traité de l’Atlantique Nord de 1949. Cette contribution au budget administratif de l’OTAN lui permet de poursuivre ses objectifs de politique étrangère, d’autant que l’OTAN est une organisation internationale cruciale pour les intérêts de défense et de sécurité du Canada. L’OTAN a été fondée pour promouvoir la stabilité dans la région euro-atlantique et assurer la liberté et la sécurité de la population de cette région, conformément aux principes de la démocratie, de la liberté individuelle et du droit international.
Résultats obtenus : L’OTAN est essentielle aux intérêts du Canada en matière de défense et de sécurité. Le financement du budget de l’administration civile de l’OTAN appuie les opérations générales de l’organisation, ce qui contribue à faire avancer les priorités de la politique étrangère canadienne.
- Promouvoir la prise de décisions efficace à l’OTAN en vue d’assurer la stabilité et la sécurité dans la région euroatlantique, en réponse à l’évolution rapide de l’environnement de sécurité international, en particulier en Europe orientale et dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, comme le montrent, par exemple, les engagements visant à renforcer et à élargir la présence avancée renforcée de l’OTAN et les décisions visant à renforcer la posture de défense et de dissuasion de l’Alliance sur le flanc oriental.
- En lien avec ce qui précède, appuyer directement l’engagement pris par le premier ministre et les ministres envers les processus décisionnels de l’OTAN (p. ex., sommets, réunions des ministres des Affaires étrangères et de la Défense).
- Soutenir les opérations de l’OTAN, et mesurer ce soutien en fonction des progrès réalisés dans le cadre des opérations et des activités en cours de l’OTAN, notamment en Europe centrale et orientale, dans la mer Méditerranée, au Kosovo, en Irak, et ailleurs.
- Soutenir le retrait des forces de la Resolute Support Mission (RSM) de l’Afghanistan et l’évacuation et la réinstallation des entrepreneurs afghans affiliés à l’OTAN.
- Contribuer à l’amélioration des relations avec les partenaires de l’OTAN, et mesurer cette amélioration en fonction de l’élaboration et de la mise en œuvre de politiques visant à renforcer ces relations.
- Poursuivre la mise en œuvre du programme OTAN 2030 qui a été approuvé par les dirigeants en 2021.
- Contribuer à répondre de manière appropriée aux défis actuels et émergents en matière de défense et de sécurité, et mesurer ces actions par exemple, en fonction des progrès continus dans le domaine de la cyberdéfense et de la cybersécurité de l’OTAN et en fonction du renforcement de la posture de dissuasion et de défense de l’Alliance sur le flanc oriental.
- Promouvoir la bonne gestion des ressources de l’Alliance, et mesurer les progrès réalisés en fonction des initiatives actuelles de réforme et de transformation, notamment celles visant à accroître la transparence et la reddition de comptes de l’OTAN, ainsi qu’à assurer une bonne optimisation des ressources.
Conclusions des audits effectués en 2021-22 : s.o.
Conclusions des évaluations effectués en 2021-22 : s.o.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2021-22 : s.o.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2019–20 | Dépenses réelles 2020–21 | Dépenses prévues 2021–22 | Autorisations totales disponibles pour 2021–22 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2021-22 | Écart (dépenses réelles 2021-22 moins dépenses prévues 2021-22) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total contributions | 23 051 691 | 25 129 128 | 26 162 618 | 26 162 618 | 25 003 801 | -1 158 817 |
Total du programme | 23 051 691 | 25 129 128 | 26 162 618 | 26 162 618 | 25 003 801 | -1 158 817 |
Explication des écarts | s.o. |
Organisation du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires
Date de mise en oeuvre : Février 1998
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercise de mise en application des modalités : Décembre 2011 – prolongé indéfiniment par le ministre des Affaires étrangères
Lien aux résultats ministériels : 1.1 : Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 11. Politiques de sécurité internationale et diplomatie
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Payer la quote-part du Canada à Organisation du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires (OTICE), responsable de la mise en œuvre provisoire du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires.
Résultats obtenus : La quote-part du Canada à l’OTICE a été versée, conformément aux obligations.
Conclusions des audits effectués en 2021-22 : s.o.
Conclusions des évaluations effectués en 2021-22 : s.o.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2021-22 : s.o.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2019–20 | Dépenses réelles 2020–21 | Dépenses prévues 2021–22 | Autorisations totales disponibles pour 2021–22 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2021-22 | Écart (dépenses réelles 2021-22 moins dépenses prévues 2021-22) |
---|---|---|---|---|---|---|
4 974 609 | 4 860 263 | 5 077 909 | 5 077 909 | 4 469 709 | -608 200 | |
Total des subventions | 4 974 609 | 4 860 263 | 5 077 909 | 5 077 909 | 4 469 709 | -608 200 |
Explication des écarts | L’écart est principalement attribuable aux fluctuations monétaires et à la quote-part de la contribution. |
Organisation internationale de la Francophonie
Date de mise en oeuvre : 9 mars 1972
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercise de mise en application des modalités : 2011-12
Lien aux résultats ministériels :
- 1.1 : Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada.
- 1.2 : Le leadership du Canada en matière d’enjeux mondiaux contribue à créer un monde juste et inclusif.
- 1.3 : Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.
- 1.4 : L’influence du Canada dans le monde est accrue et renforcée.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 2. Politiques multilatérales
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Le versement d’une quote-part par le Canada au budget ordinaire de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) est une obligation juridiquement contraignante pour tous les membres. Par sa participation à l’Organisation, le gouvernement du Canada vise à promouvoir les valeurs canadiennes (l'égalité des genres, la diversité culturelle et linguistique, la démocratie, les droits de la personne, la bonne gouvernance, etc.) et les intérêts du pays; à faire progresser les objectifs de sa politique étrangère en ce qui concerne la paix, la sécurité, le développement et la prospérité à l’échelle internationale; et à renforcer ses relations avec les 87 autres États et gouvernements membres ou observateurs de la Francophonie. L’OIF n’est pas tenue de rembourser les fonds obtenus au titre du présent programme de paiements de transfert.
Résultats obtenus : Grâce aux 25 projets phares qu’elle a mis en œuvre en 2021, l’OIF a soutenu ses quatre missions principales :
- promouvoir la langue française ainsi que la diversité culturelle et linguistique;
- promouvoir la paix, la démocratie et les droits de la personne;
- appuyer l’éducation, la formation, l’enseignement supérieur et la recherche;
- appuyer le développement économique durable et la solidarité.
En 2021, les projets de l’OIF, ainsi que les 823 projets de partenaires ayant reçu du financement de l’OIF ont bénéficié à 394 402 personnes provenant de l’ensemble de l’espace francophone.
Conclusions des audits effectués en 2021-22 : La direction de l’audit interne de l’OIF a réalisé huit missions, réparties en cinq missions d’audit et trois missions de conseil. Le plan d’audit pour l’exercice 2021 s’est focalisé sur les processus support de l’Organisation. Les missions réalisées ont eu pour objectifs de créer de nouvelles dynamiques ou de remettre en question le statu quo. Les domaines à risque prioritaires qui ont été évalués incluaient la gestion des risques, le recrutement du personnel, l’utilisation des experts, la budgétisation des dépenses de fonctionnement, l’élaboration des politiques d’éthique et antifraude, l’élaboration de tableaux de bord intégrés et la mise en œuvre du progiciel de gestion SAP.
La mise en œuvre des recommandations émises par l’auditeur interne, l’auditeur externe et le comité d’audit reste faible. En effet, seuls 30 % des 106 recommandations qu’ils ont formulées ont été mises en œuvre. La direction de l’audit interne a exhorté l’Administration à définir et adopter un cadre de mise en œuvre et de suivi intégré permettant d’aborder concrètement l’ensemble des recommandations formulées par les conseils internes et externes de l’Organisation. De plus, pour permettre une meilleure appropriation de ce cadre, les responsables des unités opérationnelles directement responsables de la mise en œuvre des recommandations devraient en être informés et formés sur les dispositions clés du cadre.
Conclusions des évaluations effectués en 2021-22 : s.o.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2021-22 : s.o.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2019–20 | Dépenses réelles 2020–21 | Dépenses prévues 2021–22 | Autorisations totales disponibles pour 2021–22 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2021-22 | Écart (dépenses réelles 2021-22 moins dépenses prévues 2021-22) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total contributions | 16 122 317 | 15 651 770 | 17 214 568 | 17 157 999 | 17 157 999 | -56 569 |
Total du programme | 16 122 317 | 15 651 770 | 17 214 568 | 17 157 999 | 17 157 999 | -56 569 |
Explication des écarts | s.o. |
Organisation internationale du travail
Date de mise en oeuvre : Le Canada est membre de l’OIT depuis sa fondation en 1919.
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Quote-part
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercise de mise en application des modalités : 2011-2012
Lien aux résultats ministériels : 1.3 : Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 2. Politiques multilatérales
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Le versement d’une quote-part annuelle par le Canada à l’Organisation internationale du travail (OIT) est une obligation juridiquement contraignante pour tous les membres. Par son adhésion, le gouvernement du Canada vise à faire progresser les objectifs de sa politique étrangère en ce qui concerne les enjeux internationaux liés au travail et à la politique sociale, de même qu’à se faire entendre au sein de la communauté internationale. Les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds obtenus au titre du présent programme de paiements de transfert.
Résultats obtenus :
- Élaboration et supervision des normes de travail internationales, et mise en vigueur des principes et des droits fondamentaux au travail.
- Action ciblée contre le travail forcé et le travail des enfants, en accordant la priorité à la suppression des pires formes de travail.
- Contribution à la reprise après la pandémie de COVID-19, à la transition juste, aux activités associées à l’économie des soins et à la réduction de la pauvreté par la promotion de politiques économiques et sociales cohérentes qui soutiennent la création d’emplois.
- Soutien aux constitutifs dans l’élaboration de politiques et de programmes de perfectionnement des compétences et d’employabilité pour l’obtention d’un emploi convenable.
- Amélioration des outils pour l’analyse et la formulation de politiques qui appuient la bonne gouvernance et l’élargissement des protections sociales aux travailleurs vulnérables.
- Renforcement du dialogue social sur les questions de politiques du travail et de politiques sociales à l’échelle nationale et internationale.
- Amélioration de l’efficience, de l’efficacité et de la responsabilisation de l’organisation.
- Le Programme et budget de l’OIT, qui définit les objectifs stratégiques et les résultats attendus du travail accompli par l’organisation, sont approuvés tous les deux ans par la Conférence internationale du travail. Pour plus de détails sur les résultats et les plans, consulter le Programme et budget de l’OIT.
Conclusions des audits effectués en 2021-22 : s.o.
Conclusions des évaluations effectués en 2021-22 : s.o.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2021-22 : s.o.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2019–20 | Dépenses réelles 2020–21 | Dépenses prévues 2021–22 | Autorisations totales disponibles pour 2021–22 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2021-22 | Écart (dépenses réelles 2021-22 moins dépenses prévues 2021-22) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total contributions | 14 367 080 | 15 512 603 | 16 062 909 | 16 062 909 | 13 737 438 | -2 325 471 |
Total du programme | 14 367 080 | 15 512 603 | 16 062 909 | 16 062 909 | 13 737 438 | -2 325 471 |
Explication des écarts | L’écart est principalement attribuable aux fluctuations monétaires et à la quote-part de la contribution. |
Organisation mondiale de la santé
Date de mise en oeuvre : Le Canada est membre de l’OMS depuis sa fondation en 1948.
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercise de mise en application des modalités : 2016-2017
Lien aux résultats ministériels : 1.3 : Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 2. Politiques multilatérales
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Le versement d’une quote-part par le Canada à l’OMS est une obligation juridiquement contraignante pour tous les membres. Par son adhésion, le gouvernement du Canada vise à faire progresser les objectifs de sa politique étrangère en ce qui concerne la santé et à se faire entendre au sein de la communauté internationale. Les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds obtenus au titre du présent programme de paiements de transfert.
Résultats obtenus :
- Amélioration de la sécurité sanitaire mondiale par les moyens suivants :
- opérationnaliser un programme d’urgence unifié de l’OMS, y compris mettre en œuvre des enseignements tirés de la COVID‑19;
- établir un réseau mondial d’urgence en matière de santé;
- contribuer au renforcement des capacités de base et aux améliorations du Règlement sanitaire international (2005) (RSI);
- appuyer la mise en œuvre du Fonds de réserve pour les situations d'urgence.
- Accélération des progrès vers la réalisation du Programme de développement durable à l’horizon 2030 par les moyens suivants :
- réduire la mortalité maternelle;
- améliorer la survie des enfants;
- réduire le fardeau mondial que présentent les maladies non transmissibles et leurs principaux facteurs de risque;
- promouvoir des environnements sains;
- améliorer l’accès aux médicaments essentiels.
- Promotion de l’équité en santé par le moyen suivant :
- renforcer les systèmes de santé pour atteindre les groupes les plus pauvres et les plus vulnérables.
- Renforcement des normes mondiales en matière de santé par les moyens suivants :
- élaborer, mettre en œuvre et surveiller des normes et standards mondiaux;
- promouvoir la salubrité des aliments, de l’eau ainsi que des produits et appareils médicaux.
- Continuation des progrès dans la mise en œuvre de la réforme institutionnelle de l’OMS par les moyens suivants :
- appuyer les efforts continus visant à améliorer l’efficience, l’efficacité, la responsabilisation et la transparence de l’Organisation.
Les activités de l’OMS sont guidées par le 13e programme général de travail mis en place par l’Organisation pour les années 2019 à 2025. En outre, l’OMS dispose de budgets de programme biennaux qui définissent les objectifs stratégiques et les résultats attendus des activités de l’Organisation et qui sont approuvés tous les deux ans par l’Assemblée mondiale de la Santé. Pour plus de détails sur les résultats et les plans, consulter le budget programme de l’OMS.
Conclusions des audits effectués en 2021-22 : s.o.
Conclusions des évaluations effectués en 2021-22 : s.o.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2021-22 : s.o.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2019–20 | Dépenses réelles 2020–21 | Dépenses prévues 2021–22 | Autorisations totales disponibles pour 2021–22 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2021-22 | Écart (dépenses réelles 2021-22 moins dépenses prévues 2021-22) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total contributions | 17 512 877 | 18 093 968 | 19 928 651 | 19 928 651 | 16 370 326 | -3 558 325 |
Total du programme | 17 512 877 | 18 093 968 | 19 928 651 | 19 928 651 | 16 370 326 | -3 558 325 |
Explication des écarts | L’écart est principalement attribuable aux fluctuations monétaires et à la quote-part de la contribution. |
Organisation mondiale du commerce
Date de mise en oeuvre : 1er janvier 1995
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercise de mise en application des modalités : 2009-2010
Lien aux résultats ministériels :
- 1.3 : Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.
- 2.1 : Le Canada assure l’établissement et la protection d’un environnement commercial mondial ouvert, inclusif et fondé sur des règles.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 12. Politique et négociations commerciales, accords et différends
But et objectifs du programme de paiement de transfert : La contribution du Canada au budget de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) reflète l'engagement du Canada à sauvegarder le système commercial multilatéral. Elle est basée sur notre part du commerce mondial et déterminée sur une base annuelle. L’OMC est une pierre angulaire de la politique commerciale du Canada. Elle fournit un ensemble de règles communes, détermine des droits et des obligations pour les politiques commerciales de ses 164 membres et représente une tribune où le Canada peut promouvoir ses intérêts commerciaux de la manière la plus étendue. L’OMC offre au Canada l’occasion d’établir des alliances, d’exercer une influence sur les règles et d’obtenir des concessions sur certains enjeux sur lesquels il aurait autrement moins d’emprise. Divers enjeux, dont les subventions à l’agriculture et diverses questions réglementaires (p. ex. les mesures sanitaires et phytosanitaires) sont réglés plus efficacement lorsque la réponse est multilatérale. Le Canada utilise régulièrement le mécanisme de règlement des différends dont dispose l’OMC. De plus, grâce aux efforts soutenus de ses nombreux comités, l’OMC offre au Canada une tribune lui permettant de soulever et de régler une vaste gamme de difficultés commerciales et d’enjeux relatifs à l’accès au marché. Enfin, l’OMC constitue une tribune active pour la surveillance et le contrôle des politiques commerciales.
Résultats obtenus : En tant que pays dépendant du commerce, le Canada participe activement à tous les aspects des négociations de l’OMC :
- Le Canada vise les principaux intérêts suivants : protéger l’intégrité des accords et des institutions de l’OMC; poursuivre l’examen des disciplines sur le soutien interne à l’agriculture; faire avancer les négociations sur l’élimination des subventions néfastes accordées pour les pêches; s’assurer que l’OMC demeure en phase avec les réalités économiques du 21e siècle, notamment en produisant des résultats dans les négociations sur des enjeux économiques contemporains comme le commerce électronique, le commerce et le genre, ainsi que le commerce et la durabilité environnementale.
- En prévision de la 12e Conférence ministérielle (CM12) en juin 2022, le Canada a collaboré avec des partenaires aux vues similaires, y compris le Groupe d’Ottawa, afin d’atteindre les résultats ciblés et de faire progresser les principaux enjeux de l’OMC.
- Les progrès réalisés dans ces domaines seront mesurés par les rapports de l’OMC (y compris les rapports des comités) et l’évolution des négociations de l’OMC (par exemple, les résultats de la 12e Conférence ministérielle de l’OMC). Compte tenu des défis que posent les négociations multilatérales de l’OMC, le Canada a participé à des discussions plurilatérales ouvertes avec un sous-ensemble de membres de l’OMC dans un certain nombre de domaines (par exemple, la facilitation des investissements, le commerce électronique et les micro, petites et moyennes entreprises).
- Les négociations sur l’Initiative conjointe sur la réglementation intérieure dans le domaine des services ont été conclues en décembre 2021. L’Initiative conjointe sur la réglementation intérieure dans le domaine des services propose des règles commerciales qui assurent une plus grande transparence et une prévisibilité de l’environnement réglementaire des services. Elle permettrait notamment de faire connaître aux micro, petites et moyennes entreprises canadiennes les procédures d’exigence prévues lorsqu’il n’existe pas d’accord de libre-échange.
- Poursuite des travaux avec les membres de l’OMC pour faire avancer les discussions sur les enjeux qui touchent le système commercial mondial :
- Le Canada a fait la promotion d’une approche avant-gardiste à l’OMC afin de mieux répondre aux futures pandémies, crises environnementales et perturbations du commerce mondial.
- Poursuite du leadership en matière de réforme de l’OMC :
- Le Canada a réuni un groupe représentatif de membres de l’OMC (le « Groupe d’Ottawa ») qui s’est engagé à soutenir et à moderniser le système commercial multilatéral fondé sur des règles. Les discussions du Groupe d’Ottawa visent à compléter les efforts de réforme déployés par d’autres membres de l’OMC. Les discussions portent sur trois thèmes principaux : les mesures immédiates pour améliorer l’efficience et l’efficacité de l’OMC; la protection et le renforcement du système de règlement des différends; la revitalisation de la fonction de négociation de l’OMC.
- S’appuyant sur la déclaration commune du Groupe d’Ottawa de juin 2020 axée sur la pandémie de COVID-19, le Canada a continué de collaborer avec des partenaires aux vues similaires pour obtenir des résultats multilatéraux, comme la déclaration plurilatérale sur le commerce et la santé coparrainée par le Canada.
- Les ministres du Groupe d’Ottawa se sont réunis à plusieurs reprises au cours de l’exercice 2021-2022.
- Participation aux négociations d’adhésion pour tous les pays qui souhaitent se joindre à l’OMC, à l’examen des politiques commerciales de chaque membre de l’OMC, en plus de se préparer à son propre examen (tous les cinq ans).
- Participation au système de règlement des différends de l’OMC :
- Le Canada est l’un des participants les plus actifs au système de règlement des différends de l’OMC, comme l’indique le nombre de différends auxquels le Canada participe en tant que partie directe ou intervenante. Le système de règlement des différends de l’OMC est le principal organe mondial de discussion et de règlement des différends commerciaux internationaux. Le Canada a continué de collaborer avec tous les membres de l’OMC pour trouver des solutions provisoires et à long terme à l’impasse dans les nouvelles nominations à l’Organe d’appel de l’OMC, qui s’est traduite par l’impossibilité d’entendre de nouveaux appels depuis décembre 2019.
- Le Canada a contribué à la mise en place de la procédure provisoire multipartite (PPM) d’examen en appel des différends. La PPM fait en sorte que les membres participants continuent d’avoir accès à un système efficace de règlement des différends qui prévoit un examen en appel des décisions du comité dans les différends qui les opposent, sur demande, et qui aboutit à des décisions contraignantes et exécutoires.
- Les mécanismes de gouvernance des organisations internationales comportent des services de surveillance. Affaires mondiales Canada s’en remettra à ces régimes pour exercer la surveillance de la responsabilisation de l’OMC à l’égard de l’atteinte des objectifs convenus par ses membres et de la bonne intendance de ses fonds, auxquels participent les États membres, dont le Canada.
Conclusions des audits effectués en 2021-22 : Les vérificateurs externes de l’OMC effectuent une vérification de gestion de l’Organisation, laquelle s’appuie sur les normes établies par l’Organisation internationale des institutions supérieures de contrôle des finances publiques (INTOSAI). La vérification de gestion de 2021 devrait être publiée en septembre 2022.
Conclusions des évaluations effectués en 2021-22 : Les conclusions des évaluations de 2021 n'étaient pas disponibles au moment de la publication.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2021-22 : s.o.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2019–20 | Dépenses réelles 2020–21 | Dépenses prévues 2021–22 | Autorisations totales disponibles pour 2021–22 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2021-22 | Écart (dépenses réelles 2021-22 moins dépenses prévues 2021-22) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total contributions | 6 604 702 | 6 823 501 | 7 291 458 | 7 291 458 | 6 443 296 | -848 162 |
Total du programme | 6 604 702 | 6 823 501 | 7 291 458 | 7 291 458 | 6 443 296 | -848 162 |
Explication des écarts | L’écart est principalement attribuable aux fluctuations monétaires et à la quote-part de la contribution. |
Organisation panaméricaine de la santé
Date de mise en oeuvre : 1971 (Le Canada est membre de l’OPS depuis 1971)
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Quote-part
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercise de mise en application des modalités : 2013-14
Lien aux résultats ministériels :
- 1.1 : Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada.
- 1.2 : Le leadership du Canada en matière d’enjeux mondiaux contribue à créer un monde juste et inclusif.
- 1.4 : L’influence du Canada dans le monde est accrue et renforcée.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 6. Politique et diplomatie pour les Amériques
But et objectifs du programme de paiement de transfert :
- Les contributions statutaires sont des cotisations obligatoires pour financer les fonctions essentielles de l'Organisation. Elles sont calculées en fonction du revenu national brut des États membres et de la taille relative de leur économie, conformément au barème des contributions utilisées à l'Organisation des États américains (OEA).
- L'Organisation panaméricaine de la santé (OPS) est l'organisation spécialisée pour la santé dans le système interaméricain. Elle sert également de bureau régional de l'Organisation mondiale de la santé pour les Amériques et jouit d'une reconnaissance internationale en tant que membre du système des Nations unies.
- L'adhésion à l'OPS permet au Canada d'élargir ses relations multilatérales et bilatérales avec ses 34 pays membres et d'être un partenaire hémisphérique actif sur les questions de santé, notamment sur les droits en matière de santé et les droits sexuels et reproductifs. Par son adhésion, le Canada contribue à la mission de l'Organisation "de promouvoir l'équité en matière de santé, de combattre les maladies et d'améliorer la qualité de vie et le bien-être des peuples des Amériques".
Résultats obtenus : En 2021-2022, l’OPS est demeurée une voix qui fait autorité pour la santé dans la région, fournissant des conseils stratégiques et techniques pour répondre à la pandémie de COVID-19 aux plus hauts niveaux de gouvernement, avec les acteurs non étatiques, et au sein des systèmes onusien et interaméricain. L’OPS a continué d’appeler à l’unité et à la solidarité pour faire face aux répercussions de la pandémie et offrir un accès équitable aux outils de réponse à la COVID-19, tout en préconisant la continuité des services de santé essentiels afin de sauver des vies et d’atténuer les effets dévastateurs de la pandémie sur les acquis durement gagnés en matière de santé publique à l’échelle régionale. Grâce à sa coopération technique, et conformément à la politique étrangère et à la politique d’aide internationale du Canada, l’OPS continue d’être un catalyseur pour améliorer la santé et le bien-être des peuples des Amériques.
- Tout au long de l’année 2021-2022, le Canada est demeuré l’un des principaux partenaires de confiance de l’OPS dans la région des Amériques. Conformément aux priorités et aux intérêts canadiens, le Canada a appuyé la réponse de l’Organisation à la pandémie de COVID-19 en versant 50 millions de dollars en contributions volontaires pour permettre l’accès aux vaccins contre la COVID-19 aux populations vulnérables dans les Amériques. La contribution d’AMC a permis de financer l’achat et la livraison de plus de 895 000 vaccins contre la COVID-19 dans la région, ainsi qu’un soutien essentiel aux systèmes de santé de toute la région pour préparer et mener à bien les campagnes nationales de vaccination dans la région. De plus, en 2021, le Canada a apporté son soutien à l’OPS par la voie d’un projet de 15 millions de dollars sur quatre ans visant à améliorer la santé des femmes et des adolescentes en situation de vulnérabilité dans six pays de la région (Bolivie, Colombie, Équateur, Guyana, Honduras, Pérou). Ce projet soutient l’élargissement de l’accès et de la couverture des services de santé sexuelle et reproductive, de santé maternelle, de santé des adolescentes et de santé des femmes, notamment en soutenant le renforcement du pouvoir et le leadership des femmes et des filles en ce qui concerne leurs soins de santé et leurs droits.
- AMC collabore étroitement avec les responsables du portefeuille de la Santé dans ses relations avec l’OPS, et le Canada reste déterminé à faire en sorte que l’Organisation favorise la bonne gouvernance, la transparence et la responsabilisation. En 2021‑2022, le Canada a défendu, lors des réunions des organes directeurs, l’importance d’améliorer les politiques de lutte contre l’exploitation et les abus sexuels et le harcèlement sexuel. Bien que le Canada ne soit pas actuellement membre du Comité exécutif, il continue de participer activement à toutes les réunions de l’organe directeur de l’OPS afin de faire avancer les priorités du Canada en matière de santé et de développement dans les Amériques. De plus, à titre de membre de confiance de l’OEA, le Canada est consulté en permanence par la haute direction de l’OPS et est en mesure d’influencer les enjeux stratégiques.
- En 2021-2022, sous la direction du Bureau des affaires internationales du portefeuille de la Santé, en collaboration avec AMC, le Canada a participé activement aux réunions du Conseil directeur, du Comité exécutif et du Sous-comité du programme, du budget et de l’administration de l’OPS, en défendant les priorités canadiennes liées à la mise en place de systèmes de santé résilients dans le cadre de la reprise après la pandémie, à l’élaboration d’une approche globale pour faire face aux menaces pour la santé humaine, animale et environnementale, et à l’établissement du programme régional pour la santé numérique et l’utilisation de la science et des données en santé publique à l’aide de technologies émergentes.
Tout au long des réunions de l’organe directeur, en 2021-2022, le Canada a également pu faire valoir avec succès ses positions sur les principales questions relatives aux programmes, au budget et à l’administration, dans le but de renforcer davantage la gouvernance et la responsabilisation de l’Organisation, ce qui inclut le fait de souligner l’importance continue de la parité entre les sexes dans la gestion des ressources humaines de l’OPS.
Conclusions des audits effectués en 2021-22 : En juin 2021, l’auditeur de l’OPS, le National Audit Office du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, a formulé une opinion d’audit sans réserve pour 2021, ce qui signifie que les états financiers de l’OPS sont considérés comme étant présentés de manière juste et appropriée. Le rapport d’audit externe indique que cette opinion sans réserve représente « une réalisation significative » compte tenu des circonstances de la pandémie de COVID-19.
Conclusions des évaluations effectués en 2021-22 : s.o.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2021-22 : En tant qu’État membre de l’OPS, le Canada participe au Conseil directeur à titre de membre votant, influençant ainsi l’orientation du travail de l’OPS ainsi que l’utilisation de ses budgets. Bien qu’il ne soit pas actuellement membre en exercice, le Canada participe activement aux réunions du Comité exécutif et du Sous-comité de la planification, du budget et de l’administration de l’OPS.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2019–20 | Dépenses réelles 2020–21 | Dépenses prévues 2021–22 | Autorisations totales disponibles pour 2021–22 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2021-22 | Écart (dépenses réelles 2021-22 moins dépenses prévues 2021-22) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total contributions | 12 593 435 | 13 466 227 | 15 985 617 | 15 985 617 | 13 853 165 | -2 132 452 |
Total du programme | 12 593 435 | 13 466 227 | 15 985 617 | 15 985 617 | 13 853 165 | -2 132 452 |
Explication des écarts | L’écart est principalement attribuable aux fluctuations monétaires et à la quote-part de la contribution. |
Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe
Date de mise en oeuvre : 1er janvier 1993
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercise de mise en application des modalités : 2012-13
Lien aux résultats ministériels :
- 1.1 : Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada.
- 1.2 : Le leadership du Canada en matière d’enjeux mondiaux contribue à créer un monde juste et inclusif.
- 1.4 : L’influence du Canada dans le monde est accrue et renforcée.
- 3.4 : La paix et de sécurité sont améliorées dans les pays et les régions où le Canada est présent.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 11. Politique de sécurité internationale et diplomatie
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Le versement de la quote-part annuelle du Canada à l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) est une obligation découlant des engagements contractés par le Canada à titre de membre de l’Organisation, laquelle est désormais la plus grande organisation de sécurité régionale au monde avec 57 États d’Amérique du Nord, d’Europe et d’Eurasie. La contribution du Canada permet de faire progresser les objectifs de sa politique étrangère en ce qui a trait aux droits de la personne, aux libertés fondamentales, à la démocratisation, aux États fragiles, à la prévention des conflits, à la gestion de crise, à la médiation, au développement après-conflit et au contrôle des armes. Les objectifs sont réalisés grâce au financement des activités de l’OSCE : réunions du Conseil permanent et des groupes de travail, conférences d’orientation et ateliers d’experts, médiation déployée sur le terrain, amélioration des conditions sociales, programmes de renforcement des capacités mis en place par le secrétariat de l’OSCE, institutions autonomes et missions sur le terrain.
La contribution du Canada à l’OSCE comprend également des versements effectués afin d’administrer et de mettre en place deux régimes juridiquement contraignants de contrôle des armes classiques dont le Canada fait partie — le Traité « Ciel ouvert » (pour lequel le Canada est co-dépositaire, au même titre que la Hongrie) et le Traité sur les forces armées conventionnelles en Europe, ainsi que le Document de Vienne qui est politiquement contraignant. Les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds obtenus au titre du présent programme de paiements de transfert.
Résultats obtenus :
- Le Canada a utilisé la tribune du Conseil permanent de l’OSCE et d’autres forums de l’OSCE pour tenir la Russie responsable de sa guerre illégale et injustifiable contre l’Ukraine. La délégation canadienne s’est opposée à la campagne de désinformation russe et a plaidé en faveur du soutien à l’Ukraine qui se défend.
- Le Canada a assumé la présidence du Comité de sécurité de l’OSCE en 2022, et veillé à appuyer la présidence assurée par la Pologne et à faire progresser les priorités stratégiques du Canada lors des réunions politico-militaires pertinentes. La planification initiale a dû être adaptée en raison de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
- Le Canada, de concert avec 44 autres États participants de l’OSCE, a invoqué le mécanisme de Moscou, un outil de rapport sur les droits de la personne de l’OSCE, pour établir une mission d’enquête en Ukraine afin de faire rapport sur les droits de la personne et les répercussions humanitaires de l’invasion russe.
- Publié le 13 avril 2022, le rapport de la mission d’enquête a conclu que les forces russes commettaient des atrocités et des violations des droits de la personne en Ukraine, y compris des crimes de guerre et peut-être des crimes contre l’humanité.
Conclusions des audits effectués en 2021-22 : s.o.
Conclusions des évaluations effectués en 2021-22 : s.o.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2021-22 : Le Canada maintient une mission permanente auprès de l’OSCE, dirigée par un ambassadeur et représentant permanent auprès de l’OSCE, à Vienne, en Autriche.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2019–20 | Dépenses réelles 2020–21 | Dépenses prévues 2021–22 | Autorisations totales disponibles pour 2021–22 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2021-22 | Écart (dépenses réelles 2021-22 moins dépenses prévues 2021-22) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total contributions | 18 653 072 | 18 500 565 | 17 094 845 | 16 650 472 | 16 650 472 | -444 373 |
Total du programme | 18 653 072 | 18 500 565 | 17 094 845 | 16 650 472 | 16 650 472 | -444 373 |
Explication des écarts | s.o. |
Programme CanExport
Date de mise en oeuvre : 11 décembre 2008
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Subvention et Contribution
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercise de mise en application des modalités : 2008-2009 (mise à jour en 2013-2014 avec l’ajout du Programme de marketing pour les zones franches [PM-ZF], en 2015-2016 avec l’ajout du programme CanExport, en 2017‑2018 – modification des conditions et modalités du programme, y compris le changement de nom du programme, lequel est passé de Programme de soutien sur les marchés mondiaux à Programme de soutien au commerce et à l’investissement, en 2018-2019 – financement supplémentaire (50 millions de dollars sur 5 ans) versé à la suite du Budget 2018 afin d’accroître la diversification du commerce international, et en 2019‑2020 –financement supplémentaire (100 millions de dollars sur 5 ans) en réponse à l’Énoncé économique d’automne, modification des conditions et modalités du programme et changement de nom du programme, lequel est passé de Programme de soutien au commerce et à l’investissement à Programme CanExport), approbation des changements du 21 octobre 2020 visant à assurer l’intégration des mesures conformes à l’intervention du gouvernement du Canada contre la COVID-19.
Lien aux résultats ministériels :
- 2.2 : Les efforts des exportateurs et des innovateurs canadiens pour développer leurs activités internationales sont couronnés de succès.
- 2.3 : L’investissement étranger direct est facilité, s’accroît ou est maintenu.
Lien au répertoire des programmes du Ministère :
- Programme 14. Développement du commerce international
- Programme 15. Innovation et investissement international
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Les buts et objectifs du programme visent à renforcer les capacités canadiennes et à les rendre plus efficaces afin de pouvoir livrer concurrence à l’échelle mondiale. Les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds obtenus au titre de ce programme de paiements de transfert.
Résultats obtenus :
CanExport – Investissements des communautés
Améliorer la capacité et l’efficacité des collectivités canadiennes pour leur permettre d’attirer, de retenir et d’accroître l’investissement direct étranger (IDE); ce résultat est évalué grâce à l’analyse des rapports et des sondages sur le rendement des bénéficiaires.
- 2 222 débouchés ont été générés grâce aux activités financées par le programme.
- 80 % des répondants ont indiqué que leur connaissance des possibilités d’investissement s’est améliorée.
- 88 % des répondants ont indiqué que les projets financés ont permis, directement ou indirectement, d’attirer des investisseurs potentiels sérieux dans leur collectivité (p. ex. ils ont donné lieu à des demandes de renseignements détaillés, des visites d’entreprises ou des propositions d’investissements réelles).
- 75 % des répondants ont affirmé que les activités financées ont abouti directement ou indirectement à des pistes d’IDE; le nombre moyen de pistes d’IDE estimées qui ont été générées par les projets concernés est de 74.
- 68 % des personnes interrogées ont indiqué que les projets concernés ont contribué à retenir les IDE.
- 78 % des personnes interrogées ont indiqué que les projets concernés ont contribué à l’expansion des IDE parmi les investisseurs existants.
- 93 % des répondants ont affirmé que les projets financés qui génèrent encore aujourd’hui des IDE ont permis de créer et de conserver des emplois.
CanExport – Associations
Stimuler la participation des associations professionnelles du Canada, de leurs membres et des entreprises non membres à des activités ciblant des marchés étrangers afin de renforcer les liens commerciaux et de favoriser les réussites futures à l’étranger; ce résultat est évalué grâce à l’analyse des rapports et des sondages sur le rendement des bénéficiaires.
- 81 % des répondants ont affirmé que les projets concernés avaient permis, directement ou indirectement, à un plus grand nombre d’entreprises canadiennes dans leur industrie de participer au commerce international.
- 68 % des répondants ont déclaré que les projets concernés avaient permis de décrocher des ventes ou des contrats à l’étranger.
- 91 % des répondants ont indiqué que leur association connaissait mieux les possibilités liées à la promotion du commerce international.
- 91 % des répondants ont indiqué que la compétitivité internationale de leurs participants canadiens et/ou leurs capacités à faire des affaires à l’étranger se sont améliorées.
CanExport – Innovation
Accroître les possibilités au chapitre de l’innovation et de la commercialisation pour la science et la technologie canadienne; ce résultat est évalué grâce à l’analyse des rapports et des sondages sur le rendement des bénéficiaires.
- 9 % des répondants ont affirmé que les projets financés ont donné lieu à des partenariats de collaboration en R-D continus et 8 % ont indiqué que les projets financés ont donné lieu à de nouveaux accords de partenariat en R-D.
- Environ 4 millions de dollars en ventes commerciales ont été déclarés par les bénéficiaires.
- 7 % des répondants ont indiqué avoir signé des lettres d’intention et 5 % ont signé des protocoles d’entente.
- 68 % des répondants ont déclaré avoir développé un ou plusieurs produits ou technologies avec des partenaires étrangers.
- 91 % des répondants ont indiqué que leur organisation connaissait mieux les possibilités de R-D grâce à ce projet.
- La majorité des répondants (91 %) ont indiqué que CanExport – Innovation avait joué un rôle important dans leur recherche de possibilités de R-D avec des partenaires étrangers.
- 75 % des répondants ont affirmé que leurs projets financés par CanExport – Innovation ont permis d’embaucher de nouveaux employés, tandis qu’ils ont permis à 53 % d’entre eux de générer des ventes commerciales.
CanExport – PME
Fournir une aide financière directe aux petites et moyennes entreprises (PME) canadiennes qui cherchent à développer de nouveaux marchés, en particulier dans les marchés émergents à forte croissance.
En 2021-2022, CanExport – PME a approuvé un financement de 30 939 228,79 $ pour 1 134 projets soutenant le développement du commerce international des entreprises. Les projets visaient 123 marchés dans le monde.
Conclusions des audits effectués en 2021-22 : Aucun (le dernier audit du programme a été réalisé en 2017)
Conclusions des évaluations effectués en 2021-22 : Aucune (les évaluations prévues pour 2018-2019 et 2019-2020 ont été reportées à l’exercice 2023-2024)
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2021-22 : Les responsables du programme CanExport font remplir un questionnaire annuel aux bénéficiaires, lequel permet à ces derniers de donner une rétroaction directe aux gestionnaires du programme. Même si le questionnaire ne porte pas sur CanExport – PME, les PME bénéficiaires soumettent des rapports finaux et des aperçus annuels afin de présenter des commentaires et des données sur les résultats associés à leurs projets individuels. Le programme CanExport vise également à recueillir les commentaires des demandeurs et des bénéficiaires par des activités proactives de mobilisation et par des communications continues liées à l’exécution du programme.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2019–20 | Dépenses réelles 2020–21 | Dépenses prévues 2021–22 | Autorisations totales disponibles pour 2021–22 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2021-22 | Écart (dépenses réelles 2021-22 moins dépenses prévues 2021-22) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des subventions | 5 663 735 | 6 997 114 | 28 880 181 | 26 596 904 | 26 235 654 | -2 644 527 |
Total contributions | 31 866 807 | 28 420 581 | 2 975 000 | 7 332 169 | 7 332 169 | 4 357 169 |
Total du programme | 37 530 542 | 35 417 695 | 31 855 181 | 33 929 073 | 33 567 823 | 1 712 642 |
Explication des écarts | s.o. |
Programme d’aide au renforcement des capacités antiterroristes
Date de mise en oeuvre : Septembre 2005
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Subventions et contributions
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercise de mise en application des modalités : 2011-2012 (modifié); 2015-2016 (modifié); 2018-2019 (modifié); 2019-20 (modifié)
Lien aux résultats ministériels : 3.4 : La paix et de sécurité sont améliorées dans les pays et les régions où le Canada est présent.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 26. Programmes visant à renforcer les capacités de lutte contre la criminalité et le terrorisme
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Le Programme d’aide au renforcement des capacités antiterroristes (PARCA) offre l’aide nécessaires pour renforcer la capacité des États bénéficiaires, des entités gouvernementales d’autres organismes internationaux et non gouvernementaux clés à prévenir les menaces liées aux activités terroristes et à y répondre conformément aux obligations, aux normes, et aux règles internationales en matière de lutte contre le terrorisme et de droits de la personne.
Résultat obtenus
- Les menaces à la sécurité liées au terrorisme transnational qui pèsent sur les Canadiens et les populations touchées, en particulier les femmes et les filles, dans les pays où le Canada est présent, sont en diminution.
- Les institutions de sécurité dans les pays où AMC offre des programmes préviennent et combattent mieux le terrorisme, d’une façon plus inclusive et tenant davantage compte des disparités entre les sexes.
- Les autorités étatiques dans les pays où AMC offre des programmes sont mieux en mesure d’élaborer des instruments juridiques, des contrôles ou des cadres de lutte contre le terrorisme et de s’y conformer, d’une façon plus inclusive et tenant davantage compte des disparités entre les sexes.
- Les communautés et la société civile dans les pays où AMC offre des programmes sont plus mobilisées et résilientes en vue de lutter contre le terrorisme, d’une façon plus inclusive et tenant davantage compte des disparités entre les sexes.
Conclusions des audits effectués en 2021-22 : s.o.
Conclusions des évaluations effectués en 2021-22 : Aucune évaluation de programme n’a été effectuée au cours de la période visée, mais une évaluation de programme ministérielle est en cours et les résultats sont attendus au début de 2023.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2021-22 : Les programmes du PARCA sont offerts par l’entremise des ministères et organismes du gouvernement du Canada, de certaines institutions multilatérales, de gouvernements étrangers, d’organisations non gouvernementales et d’entités privées. Au cours de la période visée, les responsables du PARCA ont continué à collaborer avec les responsables de la mise en œuvre afin d’améliorer leur capacité de compréhension pour entreprendre et inclure une analyse comparative entre les sexes appropriée dans leurs propositions, ce qui guidera ensuite la conception des programmes subséquents.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2019–20 | Dépenses réelles 2020–21 | Dépenses prévues 2021–22 | Autorisations totales disponibles pour 2021–22 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2021-22 | Écart (dépenses réelles 2021-22 moins dépenses prévues 2021-22) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des contributions | 2 076 723 | 4 281 046 | 9 470 000 | 20 250 934 | 20 250 934 | 10 780 934 |
Total contributions | 21 275 525 | 16 498 418 | 8 996 800 | 16 915 866 | 16 639 627 | 7 642 827 |
Total du programme | 23 352 248 | 20 779 464 | 18 466 800 | 37 166 800 | 36 890 561 | 18 423 761 |
Explication des écarts | L’écart est principalement attribuable au nouveau financement de la Stratégie du Canada pour le Moyen-Orient. |
Programme de réduction de la menace des armes
Date de mise en oeuvre : 7 juin 2018
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Subvention et contribution
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercise de mise en application des modalités : 2017-2018
Lien aux résultats ministériels : 3.4 : La paix et de sécurité sont améliorées dans les pays et les régions où le Canada est présent.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 27. Réduction des menaces d’armes
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Le Programme de réduction de la menace des armes (PRMA) met en œuvre les engagements du Canada dans le cadre du Partenariat mondial contre la prolifération des armes de destruction massive et des matières connexes (le Partenariat mondial), dirigé par le G7 et composé de 31 membres. En 2018, le PRMA a été renouvelé pour une période indéterminée pour 73.4 millions de dollars par année afin de faire face aux nouvelles menaces émergentes que pose la prolifération des ADM dans le monde entier, ce qui va dans le même sens que la décision prise par le G7 d’étendre la portée géographique du Partenariat mondial. Le PRMA met en œuvre des projets de collaboration pour réduire les menaces associées aux ADM dans les secteurs prioritaires suivants : la sécurité nucléaire et radiologique, la sécurité biologique, le soutien à la mise en œuvre de la résolution 1540 du Conseil de sécurité des Nations Unies (pour contrer la prolifération des ADM), et la sécurité chimique. Le PRMA apporte également son soutien à l'universalisation et à la mise en œuvre nationale des régimes de contrôle des armes conventionnelles, tels que le Traité sur le commerce des armes et la Convention sur l'interdiction des mines antipersonnel.
Résultats obtenus : En 2021-2022, Programme de réduction de la menace des armes a atteint les résultats suivants :
- Réduction des menaces que représentent pour les Canadiens et la communauté internationale les armes de destruction massive et les matières connexes, ainsi que les armes conventionnelles comme les armes légères et de petit calibre, les mines terrestres et les armes à sous-munitions;
- Renforcement des capacités de détection, de prévention et d’intervention des États partenaires et des organisations régionales et internationales face à la prolifération de ces armes et des matières connexes;
- Réduction de l’accès aux matières chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires, de la part d’acteurs non étatiques et des États suscitant des préoccupations en matière de prolifération;
- Renforcement des instruments et des cadres juridiques et stratégiques des États partenaires qui respectent les normes et les pratiques exemplaires internationales en matière de sécurité et de réduction des menaces.
Voici quelques faits saillants à cet égard :
- Soutien de la mise en œuvre du plan stratégique quinquennal de biosécurité et de sûreté biologique du Centre africain pour le contrôle et la prévention des maladies. En 2021-2022, l’accent a été mis sur le renforcement des capacités internes du Centre africain pour le contrôle et la prévention des maladies et sur le soutien aux initiatives de renforcement des capacités liées à la biosécurité et à la sûreté biologique en Afrique.
- Organisation de plus de 46 ateliers et séances de formation pour renforcer la capacité des États d’Afrique, d’Amérique latine, du Moyen-Orient et d’Asie du Sud-Est à mettre en œuvre les sanctions prévues par la résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies pour lutter contre les activités de prolifération de la Corée du Nord. Ces ateliers, auxquels ont participé plus de 5 000 experts des secteurs public et privé, ont porté sur le financement de la lutte contre la prolifération, les menaces à la cybersécurité et les expéditions illicites, ainsi que sur la promotion d’informations de source ouverte sur les réseaux de contournement des sanctions prises contre la Corée du Nord, afin de renforcer la capacité des États à détecter et à interdire les activités illicites de la Corée du Nord qui soutiennent les programmes d’armes de destruction massive du pays, et à y réagir.
- Soutien à la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (CEPI) en tant que chef de file mondial de la recherche, du développement et de l’homologation des vaccins contre la COVID‑19. Ce soutien a contribué à faire en sorte que la fabrication et la distribution de plusieurs vaccins contre la COVID-19 du portefeuille de la CEPI (comme Moderna et AstraZeneca) soient approuvées, permettant ainsi de fournir jusqu’à 2 milliards de doses à la communauté internationale à la fin de 2021, par l’intermédiaire du Mécanisme COVAX. Au 31 mars 2022, COVAX avait livré plus de 1,4 milliard de doses à 145 pays et économies du monde entier.
- Renforcement de la capacité du Kazakhstan à mettre en œuvre des mesures de protection physique sûres pour les matières nucléaires et radiologiques. En 2021, la construction d’une installation de stockage à long terme des sources radioactives scellées désaffectées a été achevée à l’Institut de physique nucléaire. Cette installation, conçue et construite conformément aux normes de sécurité internationales, offrira la capacité nécessaire pour regrouper toutes ces sources radioactives provenant de la ville d’Astana et des régions voisines.
- Poursuite de l’engagement avec le secrétariat de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ANASE) pour soutenir un système mondial d’alerte rapide personnalisé pour la surveillance des maladies. Les États membres de l’ANASE utilisent activement une application mise au point par l’entreprise BlueDot, établie à Toronto (première plateforme de surveillance au monde à avoir détecté le nouveau coronavirus en Chine en décembre 2019), afin d’évaluer les risques d’importation et de propagation de la COVID-19, et d’élaborer des mesures nationales d’atténuation, de préparation et d’intervention.
Soutien au programme Genre et désarmement de l’Institut des Nations Unies pour la recherche sur le désarmement (UNIDIR) en contribuant à l’élaboration et à l’application systématique des perspectives de genre dans le contrôle multilatéral des armes conventionnelles, la non-prolifération et le désarmement. En 2021, l’UNIDIR a produit le rapport « Women Managing Weapons » tandis que UN Peacekeeping a publié l’article « Eight ways to support Women's participation in technical arms control ».
Conclusions des audits effectués en 2021-22 : Aucun audit officiel du programme n’a été effectué au cours de l’exercice 2021-2022.
Conclusions des évaluations effectués en 2021-22 : Aucune évaluation de programme n’a été effectuée au cours de l’exercice 2021-2022. Une évaluation est prévue pour 2023.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2021-22 : Le Programme de réduction de la menace des armes permet de mettre en œuvre des programmes par l’intermédiaire de responsables de la mise en œuvre de projets, notamment des organisations internationales, des gouvernements étrangers, la société civile et d’autres ministères et organismes du gouvernement du Canada. Une part importante de ses activités de programme en matière de réduction des menaces liées aux armes de destruction massive est proposée et élaborée par le Groupe de travail sur le Partenariat mondial, qui fait office d’organe de coordination et d’établissement des priorités pour les 31 membres du Partenariat mondial.
Au cours de la période visée, les responsables du Programme de réduction de la menace des armes ont continué à collaborer avec les responsables de la mise en œuvre pour améliorer leur compréhension et leur capacité à mieux intégrer les considérations de gestion axée sur les résultats et d’analyse comparative entre les sexes dans l’élaboration des propositions de projets.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2019–20 | Dépenses réelles 2020–21 | Dépenses prévues 2021–22 | Autorisations totales disponibles pour 2021–22 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2021-22 | Écart (dépenses réelles 2021-22 moins dépenses prévues 2021-22) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des subventions | 25 270 988 | 25 531 690 | 25 550 000 | 22 053 021 | 22 053 021 | -3 496 979 |
Total contributions | 38 028 976 | 37 872 458 | 37 940 000 | 60 508 447 | 60 272 434 | 22 332 434 |
Total du programme | 63 299 964 | 63 404 148 | 63 490 000 | 82 561 468 | 82 325 455 | 18 835 455 |
Explication des écarts | L’écart est principalement attribuable à la réaffectation interne de fonds pour l’Ukraine. |
Programme pour la stabilisation et les opérations de paix
Date de mise en oeuvre : 2016
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Subventions et contributions
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercise de mise en application des modalités : 2018-19
Lien aux résultats ministériels :
- 1.2 : Le leadership du Canada en matière d’enjeux mondiaux contribue à créer un monde juste et inclusif.
- 1.3 : Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.
- 3.2 : L’amélioration de « l’empouvoirement » et du respect des droits des femmes et des filles dans les pays où le Canada est présent.
- 3.4 : La paix et de sécurité sont améliorées dans les pays et les régions où le Canada est présent.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 25. Stabilisation et opérations de paix
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Le Programme pour la stabilisation et les opérations de paix (PSOPs) est la plateforme de prévention des conflits, de stabilisation et de consolidation de la paix du gouvernement du Canada. Il offre une présence dans les États fragiles et touchés par des conflits, où il fait bon usage de la mise en commun des ressources d’institutions multilatérales et de pays d’optique commune, avec qui il établit des partenariats. Le travail est exécuté grâce à son expertise stratégique, à son soutien à des institutions multilatérales, à sa programmation et à ses déploiements.
Les responsabilités essentielles de PSOPs sont : (1) assurer un leadership stratégique en matière de la paix et de la stabilisation, y compris la coordination stratégique des réponses du gouvernement du Canada dans des crises politiques complexes selon les besoins ; (2) mener des initiatives de prévention des conflits, de stabilisation et de consolidation de la paix sensibles au genre par l’intermédiaire de programmes (sous la forme de subventions et de contributions) et de déploiements.
Selon les conditions générales de PSOPs, les contributions soutenues par la programmation de PSOPs ne sont pas remboursables.
Résultats obtenus :
Amélioration des efforts de prévention des conflits violents, d’intervention en cas de crise et de consolidation de la paix en étant inclusif et en s’adaptant au genre dans les régions fragiles et touchées par les conflits où le PSOP intervient
- Les programmes du PSOP comprenaient des initiatives de stabilisation propres à chaque pays dans des pays comme l’Afghanistan, la Colombie, l’Iraq, le Mali, le Myanmar, le Soudan du Sud et l’Ukraine. Les programmes comprenaient également un financement ciblé pour des domaines d’intervention de portée générale, notamment les femmes, la paix et la sécurité; l’Initiative Elsie pour la participation des femmes aux opérations de paix; le soutien aux opérations de paix; la prévention des conflits; ainsi que la médiation et la consolidation de la paix. Parmi les exemples clés, citons les suivants :
- Au Mali, le Canada a financé Search for Common Ground pour lutter contre la désinformation. Au total, 14 séances de dialogue de groupe ont été organisées, permettant à 764 personnes (280 femmes et 484 hommes), dont des chefs communautaires et des autorités locales, de discuter de la circulation de rumeurs, de fausses informations et de messages haineux, afin de leur enseigner le rôle qu’ils peuvent jouer dans la prévention de la désinformation et la détermination de solutions et d’actions participatives.
- En Colombie, un projet mis en œuvre par Inter Pares avec un financement canadien a eu pour effet d’augmenter la reconnaissance des répercussions du conflit sur les personnes 2ELGBTQI+. On constate également un engagement accru des victimes 2ELGBTQI+ du conflit avec les institutions de l’État, notamment le mécanisme de justice transitionnelle, et 30 personnes 2ELGBTQI+ ont accepté d’inclure leur cas dans les rapports de la Commission de vérité et du Tribunal spécial pour la paix.
- En Haïti, les droits des migrants vulnérables, des victimes d’actes criminels ou de violations des droits de la personne, et des victimes de la traite ont été renforcés grâce à un meilleur accès aux mécanismes de protection, et une sécurisation accrue de la zone frontalière, résultats d’une coopération accrue entre les autorités frontalières haïtiennes et dominicaines, et grâce au financement de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
- Le PSOP a également soutenu Justice Rapid Response et ONU Femmes pour déployer des experts afin d’enquêter sur les crimes de violence sexuelle et fondée sur le genre, et de documenter ces crimes. En 2021-2022, 10 expertes de la justice des genres ont été déployées dans 8 contextes de conflit, contribuant ainsi à traduire les auteurs en justice.
Amélioration, de manière inclusive et adaptée selon le sexe, de la prévention et de l’intervention en cas de menaces nationales et transnationales par les institutions de sécurité dans les régions fragiles et touchées par les conflits où le PSOP intervient
- Le PSOP a renforcé la capacité des institutions chargées de la sécurité de prévenir les menaces nationales et transnationales et d’y faire face d’une manière adaptée selon le sexe dans de nombreux pays où il intervient. Par exemple :
- En Ukraine, avant l’invasion russe en février 2022, le Canada soutenait, à hauteur de plus de 10 millions de dollars par année, des programmes axés sur un certain nombre de priorités, notamment la réforme du secteur de la sécurité, en mettant l’accent sur l’avancement du plan d’action national pour la paix et la sécurité des femmes en Ukraine. Après l’invasion, ces programmes ont été adaptés au contexte considérablement modifié, et de nouvelles initiatives ont rapidement vu le jour, avec pour objectif principal de renforcer la résilience et la résistance de l’Ukraine face à l’agression russe.
- Dans le Haut-Karabakh, le Canada a financé deux projets de lutte antimines, un de chaque côté de la ligne de démarcation de la région du Haut-Karabakh, afin de réduire les risques pour les civils, en effectuant des relevés, en enlevant et en éliminant les restes explosifs de guerre, et en sensibilisant la population aux dangers des mines, à la suite de l’accord de 2020 entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan pour mettre fin à la dernière série de conflits violents.
Prévention inclusive accrue et adaptée au genre pour la prévention multilatérale, l’atténuation et l’intervention en cas de conflit violent, de menace, d’insécurité et de fragilité à l’étranger
Parmi les exemples clés, citons les suivants :
- Lors de la réunion ministérielle des Nations Unies sur le maintien de la paix qui s’est tenue en 2021, à Séoul, en République de Corée, le Canada a annoncé de nouveaux engagements visant à renforcer le maintien de la paix conformément à l’initiative Action pour le maintien de la paix (A4P) du secrétaire général des Nations Unies et à sa stratégie de mise en œuvre, A4P+. Les engagements comprennent un soutien pluriannuel prévisible et accru de 70 millions de dollars sur trois ans pour le Fonds pour la consolidation de la paix du Secrétaire général de l’ONU, afin de soutenir les transitions de maintien de la paix et la prévention des conflits, une Initiative Elsie pour la participation des femmes aux opérations de paix, renouvelée et élargie, ainsi qu’un soutien pluriannuel continu à la formation spécialisée et à la mise en œuvre à l’échelle internationale des Principes de Vancouver sur le maintien de la paix et la prévention du recrutement et de l’utilisation d’enfants-soldats.
- En 2021-2022, le plaidoyer à grande échelle du Canada a amené cinq nouveaux États membres de l’ONU à souscrire aux Principes de Vancouver, ce qui porte le nombre total d’adhérents à 105 États membres de l’ONU.
- Le Canada a continué de mettre en œuvre l’Initiative Elsie pour la participation des femmes aux opérations de paix. Les pays contributeurs aux contingents militaires et policiers qui ont fait l’objet de l’évaluation des obstacles dans le cadre de la méthodologie MOWIP (Measuring Opportunities for Women in Peace Operations [Mesurer les opportunités pour les femmes dans les opérations de paix]) utilisent ces résultats pour apporter des changements substantiels à leurs institutions afin de promouvoir une véritable participation des femmes. Grâce à un financement du Fonds de l’Initiative Elsie, les deux premières unités de police fortement fondées sur le genre du Sénégal ont été déployées. Les unités fortement fondées sur le genre comprennent une représentation importante des femmes, dans l’ensemble ainsi que dans les postes d’autorité, offrent à tous les membres une formation sur l’égalité des genres, et disposent de l’équipement adéquat pour assurer la parité des conditions de déploiement des femmes et des hommes gardiens de la paix.
- Grâce au déploiement d’un expert civil canadien, l’OTAN a produit un nouveau plan d’action sur les femmes, la paix et la sécurité. Ce plan d’action fera progresser l’égalité entre les hommes et les femmes et intégrera les perspectives de genre dans toutes les activités de l’OTAN, y compris l’innovation et les nouvelles technologies, les changements climatiques et la résilience.
Conclusions des audits effectués en 2021-22 : Aucun audit n’a été effectué en 2021-2022, car un audit assorti de constatations positives a été mené en 2019-2020 conformément au Plan d’audit axé sur les risques approuvé par AMC. En réponse à l’audit, les responsables du PSOP ont élaboré le document Réponse et plan d’action de la direction, qui a été présenté et approuvé par le Comité ministériel d’audit en octobre 2020, et qui est mis en œuvre à l’heure actuelle.
Conclusions des évaluations effectués en 2021-22 : Aucune évaluation n’a été effectuée au cours de l’exercice 2021-2022. Conformément au plan d’évaluation quinquennal continu, une évaluation du PSOP sera effectuée en 2023-2024.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2021-22 : Le site Web du PSOP est l’outil clé par lequel les responsables du PSOP communiquent avec le public et les demandeurs potentiels. Il présente des renseignements clés sur les demandes de financement; et les demandeurs peuvent soumettre des documents de réflexion, qu’ils soient non sollicités ou en réponse à un appel de concepts, par l’entremise du site Web.
Les responsables du PSOP entreprennent des discussions officielles et informelles avec les partenaires afin d’éclairer la stratégie du PSOP, de faciliter la compréhension des priorités du PSOP et du processus de financement, et de solliciter des commentaires pour améliorer le fonctionnement du Programme. Par exemple, un contrôleur indépendant du PSOP a recueilli les commentaires des partenaires d’un projet du PSOP en Colombie, par la voie de réunions virtuelles au cours de l’hiver 2021. Les responsables du PSOP collaborent régulièrement avec les bénéficiaires multilatéraux, y compris ceux du système des Nations Unies, pour déterminer les lacunes et les possibilités de financement et discuter des priorités mondiales en matière de paix, de stabilisation et de prévention des conflits.
Le PSOP compte sur les représentants canadiens à l’étranger pour collaborer régulièrement avec les bénéficiaires et les partenaires potentiels. Au fur et à mesure de la mise en œuvre des projets, les agents du PSOP surveillent régulièrement les projets financés par le PSOP, notamment par des contacts réguliers avec les partenaires de mise en œuvre et des visites de suivi. Ces visites permettent non seulement aux agents du PSOP de suivre les progrès et les résultats des projets, mais elles leur permettent aussi d’établir des contacts directs avec les bénéficiaires et les partenaires d’exécution locaux, y compris les groupes, organisations et réseaux de femmes, afin de comprendre la dynamique de genre dans le pays cible et de veiller à ce que les programmes répondent aux besoins des femmes et des filles.
En juillet 2021, les responsables du PSOP ont créé le Réseau canadien des partenaires pour la consolidation de la paix (RCPCP), une plateforme centrale permettant aux partenaires canadiens de la consolidation de la paix, à l’intérieur et à l’extérieur du gouvernement, de se réunir pour échanger des idées, partager des leçons et cerner les possibilités de mobilisation plus poussée. Le RCPCP vise à faciliter le dialogue politique sur la prévention des conflits, la stabilisation et la consolidation de la paix entre la société civile au Canada et AMC, ainsi qu’à échanger des connaissances, à encourager la collaboration et, en fin de compte, à améliorer les efforts collectifs du Canada.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2019–20 | Dépenses réelles 2020–21 | Dépenses prévues 2021–22 | Autorisations totales disponibles pour 2021–22 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2021-22 | Écart (dépenses réelles 2021-22 moins dépenses prévues 2021-22) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des subventions | 102 815 518 | 93 244 953 | 96 915 503 | 82 336 166 | 82 336 166 | -14 579 337 |
Total contributions | 49 618 383 | 54 825 018 | 36 950 000 | 65 307 868 | 65 306 989 | 28 356 989 |
Total | 152 433 901 | 148 069 971 | 133 865 503 | 147 644 034 | 147 643 155 | 13 777 652 |
Explication des écarts | s.o. |
Programme visant à renforcer les capacités de lutte contre la criminalité
Date de mise en oeuvre : 9 décembre 2009
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Subventions et contributions
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercise de mise en application des modalités : 2011-2012 (modifié); 2015-2016 (modifié); 2018-2019 (modifié); 2019-20 (modifié)
Lien aux résultats ministériels : 3.4 : La paix et de sécurité sont améliorées dans les pays et les régions où le Canada est présent.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 26 : Programmes visant à renforcer les capacités de lutte contre la criminalité et le terrorisme
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Le Programme visant à renforcer les capacités de lutte contre la criminalité (PRCLC) vise à fournir une aide pour renforcer la capacité des États bénéficiaires, des entités gouvernementales et d’autres organismes internationaux et non gouvernementaux clés à prévenir les menaces que constituent les activités criminelles internationales, et à y réagir, et ce, dans le cadre d’un mandat mondial mais surtout axé sur les Amériques.
Résultats obtenus :
- Les menaces à la sécurité liées crimes internationaux qui pèsent sur les Canadiens et les populations touchées, en particulier les femmes et les filles, dans les pays où le Canada est présent, sont en diminution.
- Les institutions de sécurité dans les pays où AMC offre des programmes réagissent mieux aux crimes internationaux, d’une façon plus inclusive et tenant davantage compte des disparités entre les sexes.
- Les autorités étatiques dans les pays où AMC offre des programmes sont mieux en mesure d’élaborer des instruments juridiques, des contrôles ou des cadres de lutte contre la criminalité et de s’y conformer, d’une façon plus inclusive et tenant davantage compte des disparités entre les sexes.
- Les communautés et la société civile dans les pays où AMC offre des programmes sont plus mobilisées en vue de lutter contre la criminalité, d’une façon plus inclusive et tenant davantage compte des disparités entre les sexes.
Conclusions des audits effectués en 2021-22 : s.o.
Conclusions des évaluations effectués en 2021-22 : Aucune évaluation de programme n’a été effectuée au cours de la période visée, mais une évaluation de programme ministérielle est en cours et les résultats sont attendus au début de 2023.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2021-22 : Les programmes du PARCLC sont offerts par l’entremise des ministères et organismes du gouvernement du Canada, de certaines institutions multilatérales, de gouvernements étrangers, d’organisations non gouvernementales et d’entités privées. Au cours de la période visée, les responsables du PARCLC ont continué à collaborer avec les responsables de la mise en œuvre afin d’améliorer leur compréhension et leur capacité à entreprendre et à inclure une analyse comparative entre les sexes appropriée dans leurs propositions, ce qui orientera ensuite la conception des programmes subséquents.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2019–20 | Dépenses réelles 2020–21 | Dépenses prévues 2021–22 | Autorisations totales disponibles pour 2021–22 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2021-22 | Écart (dépenses réelles 2021-22 moins dépenses prévues 2021-22) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des subventions | 2 016 204 | 3 656 958 | 11 250 000 | 7 246 786 | 7 246 786 | -4 003 214 |
Total contributions | 15 594 148 | 14 004 729 | 7 601 782 | 13 604 995 | 13 604 974 | 6 003 192 |
Total du programme | 17 610 352 | 17 661 687 | 18 851 782 | 20 851 781 | 20 851 760 | 1 999 978 |
Explication des écarts | s.o. |
Projets et activités de développement découlant des sommets de la Francophonie
Date de mise en oeuvre : 9 mars 1979
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contributions
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercise de mise en application des modalités : 2010-2011
Lien aux résultats ministériels :
- 1.1: Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada.
- 1.2: Le leadership du Canada en matière d’enjeux mondiaux contribue à créer un monde juste et inclusif.
- 1.3: Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.
- 1.4: L’influence du Canada dans le monde est accrue et renforcée.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 24. Aide internationale multilatérale
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Ce programme fournit du financement aux programmes de coopération et aux activités que mène l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Il fournit également un soutien financier au gouvernement du Nouveau-Brunswick afin de favoriser sa participation aux sommets, aux conférences ministérielles et aux autres activités connexes de la Francophonie. Ce programme contribue à promouvoir les intérêts canadiens et est conforme aux objectifs politiques, économiques et de développement fixés par le Canada en ce qui concerne la Francophonie.
Résultats obtenus :
- Le Canada est fortement impliqué au sein des instances et des organes de l’OIF, ce qui lui permet d’influencer l’action, la stratégie et la programmation de l’organisation.
- Le Canada s’est illustré comme chef de file dans le développement des mandats politique, économique et de coopération de la Francophonie.
- Le Canada se démarque notamment par son action en faveur de l’égalité femmes-hommes, par exemple pour faire en sorte que celle-ci soit intégrée de manière transversale dans les actions de l’OIF et prise en compte dans les diverses résolutions et déclarations de l’OIF.
- Ce fut notamment le cas pour la nouvelle Déclaration de la Francophonie sur la langue française et la diversité linguistique qui inclut, grâce aux efforts du Canada, des engagements en matière d’égalité femmes-hommes.
- Le Canada a continué sa contribution notable à l’amélioration de la gouvernance, de la saine gestion, de l’efficacité et de la transparence de l’organisation.
Conclusions des audits effectués en 2021-22 : s.o.
Conclusions des évaluations effectués en 2021-22 : s.o.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2021-22 : s.o.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2019–20 | Dépenses réelles 2020–21 | Dépenses prévues 2021–22 | Autorisations totales disponibles pour 2021–22 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2021-22 | Écart (dépenses réelles 2021-22 moins dépenses prévues 2021-22) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total contributions | 8 173 000 | 7 700 000 | 8 000 000 | 8 899 867 | 8 899 867 | 899 867 |
Total du programme | 8 173 000 | 7 700 000 | 8 000 000 | 8 899 867 | 8 899 867 | 899 867 |
Explication des écarts | L’écart est principalement attribuable au nouveau financement en cours d’exercice. |
Secrétariat du Commonwealth
Date de mise en oeuvre : 28 septembre 1965
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercise de mise en application des modalités : 2006-07
Lien aux résultats ministériels : 1.3 : Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 2. Politiques multilatérales
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Le versement d’une quote-part par le Canada au budget ordinaire du Commonwealth est une obligation juridiquement contraignante pour tous les membres. Par son adhésion, le Canada entend faire progresser les objectifs de politique étrangère du gouvernement du Canada en ce qui concerne la paix, la sécurité et le développement à l’échelle internationale et, à cette fin, renforcer ses relations avec les 56 pays membres du Commonwealth. Les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds obtenus au titre du présent programme de paiements de transfert.
Résultats obtenus : La dernière Réunion des chefs de gouvernement des pays du Commonwealth a eu lieu en juin 2022 à Kigali, au Rwanda. Le Canada était représenté par le premier ministre et la ministre des Affaires étrangères. Le mandat du secrétaire général du Commonwealth a été prolongé de deux ans, et un ensemble de réformes a été approuvé afin de simplifier et de moderniser le travail du Secrétariat.
Conclusions des audits effectués en 2021-22 : s.o.
Conclusions des évaluations effectués en 2021-22 : s.o.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2021-22 : s.o.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2019–20 | Dépenses réelles 2020–21 | Dépenses prévues 2021–22 | Autorisations totales disponibles pour 2021–22 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2021-22 | Écart (dépenses réelles 2021-22 moins dépenses prévues 2021-22) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des subventions | 5 610 845 | 5 817 616 | 6 013 482 | 5 787 182 | 5 787 182 | -226 300 |
Total des contributions | 5 610 845 | 5 817 616 | 6 013 482 | 5 787 182 | 5 787 182 | -226 300 |
Explication des écarts | s.o. |
Subventions et contributions en appui aux relations universitaires
Date de mise en oeuvre : 1er janvier 1989
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Subventions et contributions
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercise de mise en application des modalités : 2015-16
Lien aux résultats ministériels : 2.2 : Les efforts des exportateurs et des innovateurs canadiens pour développer leurs activités internationales sont couronnés de succès.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 14. Développement du commerce international
But et objectifs du programme de paiements de transfert : L'objectif des subventions et contributions pour l'aide aux relations universitaires est de soutenir l'éducation internationale en utilisant l'apprentissage, l'érudition, la recherche, la coopération dans les relations universitaires et le dialogue pour améliorer la sensibilisation. des politiques et priorités internationales du Canada (par exemple, la démocratie, la primauté du droit et les droits de la personne) et faciliter la prospérité économique du Canada. Les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds de subvention obtenus dans le cadre de ce programme de paiements de transfert.
But et objectifs du programme de paiement de transfert :
- Étudiants/chercheurs/professionnels étrangers hautement qualifiés et compétents au Canada : 562 universitaires ont choisi le Canada comme destination d’études dans le cadre d’activités financées par le programme.
- Étudiants/chercheurs/professionnels canadiens à l’étranger : 54 professeurs canadiens et un étudiant canadien ont entrepris des recherches à l’étranger.
- Diffusion d’idées et de recherches au profit de particuliers canadiens et étrangers, ainsi que des secteurs public et privé : 20 nouveaux liens de collaboration ont été établis entre des établissements étrangers et canadiens; 104 nouvelles publications conjointes d’articles universitaires de recherche ont été réalisées; 20 nouvelles possibilités de collaboration avec le secteur de l’éducation internationale ont été créées grâce aux activités financées par le programme.
Résultats obtenus : s.o.
Conclusions des audits effectués en 2021-22 : s.o.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2021-22 : L’engagement des demandeurs et des bénéficiaires a été réalisé des façons suivantes : en faisant la promotion du programme et en annonçant les concours sur le site Web EduCanada et dans les médias sociaux (Facebook, LinkedIn, Instagram); en fournissant des informations et en répondant aux demandes directement par courriel; en tirant parti des réseaux et des efforts de promotion des missions canadiennes à l’étranger; en organisant des webinaires adaptés aux demandeurs et aux bénéficiaires avec le soutien de notre administrateur de bourses et de nos collègues de l’immigration.
La promotion et l’engagement se sont également faits par la participation à des conférences sur l’éducation, notamment dans le contexte des activités suivantes : le Congrès annuel du Bureau canadien de l’éducation internationale; le Congrès de Collèges et instituts Canada; le Congrès des Amériques sur l’éducation internationale (présentation faite); le EURIE-Eurasia Higher Education Summit; un voyage d’études virtuel pour certains chercheurs du Programme des futurs leaders dans les Amériques; et une mission de collaboration virtuelle avec des délégués d’universités et de collèges d’Amérique latine et des Caraïbes, dont le thème était les possibilités d’apprentissage et de collaboration novatrices. Ces activités ont permis une interaction et un engagement directs avec des demandeurs et bénéficiaires potentiels.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2019–20 | Dépenses réelles 2020–21 | Dépenses prévues 2021–22 | Autorisations totales disponibles pour 2021–22 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2021-22 | Écart (dépenses réelles 2021-22 moins dépenses prévues 2021-22) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des subventions | 1 311 284 | 1 419 051 | 4 550 000 | 1 435 218 | 1 435 218 | -3 114 782 |
Total contributions | 6 433 257 | 2 859 805 | 5 780 713 | 6 407 240 | 6 407 240 | 626 527 |
Total du programme | 7 744 541 | 4 278 856 | 10 330 713 | 7 842 458 | 7 842 458 | -2 488 255 |
Explication des écarts | L’écart est principalement attribuable à la réaffectation en cours d’exercice au programme CanExport. |
Subventions en remplacement des impôts sur les propriétés diplomatiques, consulaires et celles des organisations internationales au Canada
Date de mise en oeuvre : 18 janvier 1979
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Subvention
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercise de mise en application des modalités : 1978-79
Lien aux résultats ministériels :
- 1.1 : Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada.
- 1.3 : Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 4. Le Bureau du protocole
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Ce programme de transfert vise à mettre en œuvre le Décret sur les subventions aux propriétés diplomatiques, consulaires et à celles des organisations internationales (C.P. 1979-59, 18 janvier 1979), la Loi sur les subventions aux municipalités, ainsi que les ordonnances et lois qui la remplacent. Le protocole d’entente connexe conclu entre AMC et Services publics et Approvisionnement Canada définit les responsabilités relatives à la prestation des services ayant trait aux versements de subventions en remplacement de l’impôt foncier, de l’impôt sur la façade ou de l’impôt sur la superficie des propriétés diplomatiques et consulaires.
Résultats obtenus : Les engagements internationaux du Canada ont été respectés, tels que mesurés par :
- l’administration exacte et en temps opportun des paiements aux autorités fiscales du Canada relativement aux propriétés appartenant à des États étrangers ayant droit à des exemptions d’impôt foncier;
- le maintien et l’élargissement des possibilités d’exonération de l’impôt foncier les plus favorables pour les missions canadiennes à l’étranger.
Conclusions des audits effectués en 2021-22 : s.o.
Conclusions des évaluations effectués en 2021-22 : s.o.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2021-22 : s.o.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2019–20 | Dépenses réelles 2020–21 | Dépenses prévues 2021–22 | Autorisations totales disponibles pour 2021–22 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2021-22 | Écart (dépenses réelles 2021-22 moins dépenses prévues 2021-22) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des subventions | 14 580 981 | 14 293 044 | 15 854 000 | 15 854 000 | 14 557 693 | -1 296 307 |
Total du programme | 14 580 981 | 14 293 044 | 15 854 000 | 15 854 000 | 14 557 693 | -1 296 307 |
Explication des écarts | s.o. |
Renseignements sur les programmes de paiements de transfert de 5 millions de dollars et moins
Agence de l’énergie nucléaire de l’Organisation de coopération et de développement économiques
Date de mise en oeuvre : 1975
Date d’échéance : Ongoing
Type de paiement de transfert : Contribution
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercise de mise en application des modalités : 2020-2021
Lien aux résultats ministériels :
- 1.1 : Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada.
- 1.2 : Le leadership du Canada en matière d’enjeux mondiaux contribue à créer un monde juste et inclusif.
- 1.3 : Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.
- 1.4 : L’influence du Canada dans le monde est accrue et renforcée.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 11. Politique de sécurité internationale et diplomatie
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Payer la quote-part du Canada à l’Agence de l’énergie nucléaire (AEN) de l’Organisation de coopération et développement économiques (OCDE) afin de respecter ses obligations financières à titre de membre de l’AEN. L’adhésion à l’AEN contribue à l’atteinte des objectifs du gouvernement du Canada en ce qui a trait à la politique nucléaire nationale et permet au Canada d’avoir accès à une tribune internationale pour discuter de l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire.
Résultats obtenus :
- Mise en œuvre efficace et efficiente du programme de travail d'Agence de l'OCDE pour l'énergie nucléaire (AEN).
- Obtention d’avantages techniques et commerciaux directs et indirects pour l’industrie nucléaire canadienne.
Les actions et les décisions de l’AEN de l’OCDE reflètent les intérêts et les priorités du Canada.
Conclusions des audits effectués en 2021-22 : s.o.
Conclusions des évaluations effectués en 2021-22 : s.o. - Aucune évaluation fondée sur une exemption à faible risque n’a été effectuée.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2021-22 : s.o.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2019–20 | Dépenses réelles 2020–21 | Dépenses prévues 2021–22 | Autorisations totales disponibles pour 2021–22 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2021-22 | Écart (dépenses réelles 2021-22 moins dépenses prévues 2021-22) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total contributions | 882 856 | 837 470 | 899 492 | 787 017 | 787 017 | -112 475 |
Total du programme | 882 856 | 837 470 | 899 492 | 787 017 | 787 017 | -112 475 |
Explication des écarts | L’écart est principalement attribuable aux fluctuations monétaires. |
Agence internationale de l’énergie
Date de mise en oeuvre : Sans objet. Quotes-parts des organisations internationales
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercise de mise en application des modalités : Sans objet. Quotes-parts des organisations internationales
Lien aux résultats ministériels :
- 1.1 : Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada.
- 1.2 : Le leadership du Canada en matière d’enjeux mondiaux contribue à créer un monde juste et inclusif.
- 1.3 : Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.
- 1.4 : L’influence du Canada dans le monde est accrue et renforcée.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 1. Coordination des politiques internationales
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Payer la quote-part du Canada en tant que membre de l’AIE, l’autorité mondiale de premier plan en matière de politique énergétique, d’analyse du marché et de technologies propres. L’AIE est un organisme autonome qui travaille pour la production d’une énergie propre, fiable et abordable pour ses 30 pays membres et au-delà. Ses quatre principaux domaines de concentration sont la sécurité énergétique, le développement économique, la sensibilisation à l’environnement et l’engagement à l’échelle mondiale.
Résultats obtenus :
- Mise en œuvre efficace et efficiente des principaux programmes de l’AIE, conformément au programme de travail et au budget biennaux de l’Agence, et participation active du Canada aux activités de l’Agence.
- Prise de mesures et de décisions de l’AIE conformes aux priorités du Canada en matière de politique étrangère.
Conclusions des audits effectués en 2021-22 : s.o.
Conclusions des évaluations effectués en 2021-22 : s.o.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2021-22 : s.o.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2019–20 | Dépenses réelles 2020–21 | Dépenses prévues 2021–22 | Autorisations totales disponibles pour 2021–22 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2021-22 | Écart (dépenses réelles 2021-22 moins dépenses prévues 2021-22) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total contributions | 1 363 372 | 1 302 675 | 1 386 720 | 1 249 790 | 1 249 790 | -136 930 |
Total du programme | 1 363 372 | 1 302 675 | 1 386 720 | 1 249 790 | 1 249 790 | -136 930 |
Explication des écarts | s.o. |
Agence internationale de l'énergie renouvelable
Date de mise en oeuvre : Sans objet. Quotes-parts des organisations internationales
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercise de mise en application des modalités : Sans objet. Quotes-parts des organisations internationales
Lien aux résultats ministériels :
- 1.1 : Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada.
- 1.2 : Le leadership du Canada en matière d’enjeux mondiaux contribue à créer un monde juste et inclusif.
- 1.3 : Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.
- 1.4 : L’influence du Canada dans le monde est accrue et renforcée.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 1. Coordination des politiques internationales
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Verser la quote‑part du Canada à titre de membre de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA). Le mandat de l’IRENA est de promouvoir et supporter le déploiement généralisé et l’utilisation durable de l’énergie renouvelable aux fins de développement durable, d’accès à l’énergie, de sécurité énergétique ainsi que de prospérité et de croissance économique à faibles émissions de carbone.
Résultats obtenus :
- Mise en œuvre efficace et efficiente des principaux programmes de l’IRENA, conformément au programme de travail et au budget biennaux de l’Agence, et participation active du Canada aux activités de l’Agence.
- Prise de mesures et de décisions de l’IRENA conformes aux priorités du Canada en matière de politique étrangère.
Conclusions des audits effectués en 2021-22 : s.o.
Conclusions des évaluations effectués en 2021-22 : s.o.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2021-22 : s.o.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2019–20 | Dépenses réelles 2020–21 | Dépenses prévues 2021–22 | Autorisations totales disponibles pour 2021–22 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2021-22 | Écart (dépenses réelles 2021-22 moins dépenses prévues 2021-22) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total contributions | 1 003 829 | 809 144 | 893 697 | 788 605 | 788 605 | -105 092 |
Total du programme | 1 003 829 | 809 144 | 893 697 | 788 605 | 788 605 | -105 092 |
Explication des écarts | L’écart est principalement attribuable aux fluctuations monétaires. |
Arrangement de Wassenaar
Date de mise en oeuvre : 2012
Date d’échéance : En cours, avec autorisation ministérielle
Type de paiement de transfert : Contribution
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercise de mise en application des modalités : 2012
Lien aux résultats ministériels : 2.1 : Le Canada assure l’établissement et la protection d’un environnement commercial mondial ouvert, inclusif et fondé sur des règles.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 13. Réglementation commerciale
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Payer la quote-part exigée de tous les pays qui sont des États participants au sein de l’Arrangement de Wassenaar. Cette organisation contribue à la sécurité et à la stabilité régionale et internationale en favorisant la transparence et une plus grande responsabilité dans les transferts d’armes conventionnelles ainsi que de marchandises et de technologies à double usage. La participation du Canada à l’Arrangement de Wassenaar favorise ses intérêts en matière de sécurité et d’échanges commerciaux.
Résultats obtenus : Participation continue du Canada à l’Arrangement de Wassenaar des façons suivantes :
- Contribuer activement à l’examen et à la modification des listes de contrôle établies dans le cadre de l’Arrangement de Wassenaar afin de s’assurer qu’elles reflètent les niveaux actuels de la technologie.
- Mettre à jour la Liste des marchandises d’exportation contrôlée du Canada afin d’inclure les articles figurant sur les listes de contrôle établies en vertu de l’Arrangement de Wassenaar.
- Veiller au respect intégral des obligations en matière de rapports dans les délais impartis.
- Soutenir le fonctionnement global de l’Arrangement de Wassenaar.
- Promouvoir l’échange d’informations sur les politiques et les pratiques de contrôle des exportations liées au transfert d’armes conventionnelles et de technologies militaires et à double usage.
Conclusions des audits effectués en 2021-22 : Aucun audit n’a été effectué en 2021-2022.
Conclusions des évaluations effectués en 2021-22 : Aucune évaluation de programme n’a eu lieu en 2021-2022.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2021-22 : Malgré les restrictions persistantes liées à la pandémie de COVID-19, un certain nombre de réunions en personne et virtuelles ont eu lieu en 2021-2022. Le nombre d’interactions globales entre les États participants a considérablement augmenté par rapport à l’année précédente.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2019–20 | Dépenses réelles 2020–21 | Dépenses prévues 2021–22 | Autorisations totales disponibles pour 2021–22 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2021-22 | Écart (dépenses réelles 2021-22 moins dépenses prévues 2021-22) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total contributions | 97 928 | 97 836 | 118 293 | 92 815 | 92 815 | -25 478 |
Total du programme | 97 928 | 97 836 | 118 293 | 92 815 | 92 815 | -25 478 |
Explication des écarts | s.o. |
Autorité internationale des fonds marins
Date de mise en oeuvre : 7 novembre 2003
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Quote-part
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercise de mise en application des modalités : s.o.
Lien aux résultats ministériels :
- 1.1 : Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada.
- 1.2 : Le leadership du Canada en matière d’enjeux mondiaux contribue à créer un monde juste et inclusif.
- 1.3 : Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.
- 1.4 : L’influence du Canada dans le monde est accrue et renforcée.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 3. Droit international
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Payer la quote-part annuelle du Canada en vertu de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer pour le fonctionnement de l’Autorité internationale des fonds marins pour les exercices budgétaires 2021, 2022, 2023.
Résultats obtenus :
- Rôle de leadership exercé au sein de l’Autorité internationale des fonds marins (AIFM) pour remplir l’obligation du Canada, en tant que partie à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (CNUDM ou UNCLOS) et à l’Accord de mise en œuvre de 1994, qui consiste à participer à l’élaboration de règlements pour les activités liées aux ressources non biotiques de la zone, et de mécanismes connexes pour le partage équitable des avantages découlant de ces activités.
- Mise à profit de l’influence et de l’expertise du Canada pour faire en sorte que la réglementation de ces activités soit conforme aux intérêts canadiens, y compris le devoir de l’AIFM de préserver et de protéger également le milieu marin.
- Préservation et promotion des intérêts du Canada dans le cadre de ses activités liées aux hydrocarbures sur le plateau continental étendu dans la zone extracôtière Canada-Terre-Neuve-et-Labrador, où ces activités sont soumises aux paiements à l’AIFM en vertu de l’article 82 de la CNUDM.
Conclusions des audits effectués en 2021-22 : Le rapport sur l’audit des comptes de l’AIFM de 2021 d’Ernst & Young a été rédigé et examiné par le comité des finances de l’AIFM les 13 et 14 juillet 2022. Le rapport du comité des finances devait être discuté lors de l’assemblée de l’AIFM le 3 août 2022, c’est‑à‑dire après la rédaction du présent rapport.
Conclusions des évaluations effectués en 2021-22 : s.o.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2021-22 : s.o.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2019–20 | Dépenses réelles 2020–21 | Dépenses prévues 2021–22 | Autorisations totales disponibles pour 2021–22 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2021-22 | Écart (dépenses réelles 2021-22 moins dépenses prévues 2021-22) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total contributions | 344 115 | 347 057 | 425 160 | 339 137 | 339 137 | -86 023 |
Total du programme | 344 115 | 347 057 | 425 160 | 339 137 | 339 137 | -86 023 |
Explication des écarts | s.o. |
Centre international de recherche sur le Cancer
Date de mise en oeuvre : Le CIRC a été fondé en 1965 et le Canada s’est joint en 1981.
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Quote-part
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercise de mise en application des modalités : 2016-17
Lien aux résultats ministériels : 1.3 : Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 2. Politiques multilatérales
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Régler la contribution obligatoire du Canada au CIRC, l’organisme spécialisé de l’Organisation mondiale de la santé consacré à la recherche sur le cancer. La mission de ce dernier consiste à collaborer et à favoriser la collaboration dans le domaine de la recherche sur le cancer, dans l’objectif d’améliorer la santé par la réduction de l’incidence du cancer et de la mortalité due au cancer dans le monde. La contribution du Canada au CIRC est une obligation juridiquement contraignante en tant que membre. Les quotes-parts servent à financer le programme de recherche de l'organisation en vue de la réalisation des objectifs du CIRC, tels qu'ils sont définis dans ses statuts. Les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds obtenus dans le cadre de ce programme de paiements de transfert.
Résultats obtenus : Collaborer avec des partenaires internationaux et contribuer aux activités du CIRC :
- Continuer d’élucider les causes du cancer et d’étudier les approches de détection et de prévention précoces.
- Faire état du fardeau du cancer à l’échelle mondiale et assurer le suivi continu des variations et des tendances géographiques au fil du temps.
- Produire des données probantes devant être traduites en temps opportun en politiques sur la lutte contre le cancer.
- Assurer la coordination d’une biobanque (plus de 6 millions d’échantillons) pour étudier les causes, le dépistage précoce et la prévention du cancer.
- Continuer de contribuer à l’éducation et à la formation des chercheurs sur le cancer dans le monde.
- Continuer de diffuser les résultats au public le plus large possible.
Pour en savoir plus, consulter le site Web du CIRC.
Conclusions des audits effectués en 2021-22 : s.o.
Conclusions des évaluations effectués en 2021-22 : s.o.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2021-22 : s.o.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2019–20 | Dépenses réelles 2020–21 | Dépenses prévues 2021–22 | Autorisations totales disponibles pour 2021–22 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2021-22 | Écart (dépenses réelles 2021-22 moins dépenses prévues 2021-22) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total contributions | 1 277 046 | 1 390 585 | 1 428 204 | 1 256 307 | 1 256 307 | -171 897 |
Total du programme | 1 277 046 | 1 390 585 | 1 428 204 | 1 256 307 | 1 256 307 | -171 897 |
Explication des écarts | L’écart est principalement attribuable aux fluctuations monétaires. |
Comité de l’acier de l’OCDE (anciennement Organisations internationales de produits de base)
Date de mise en oeuvre : 1978
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution
Type de crédit : Annuel
Exercise de mise en application des modalités : 2019-20
Lien aux résultats ministériels : 2.1 : Le Canada assure l’établissement et la protection d’un environnement commercial mondial ouvert, inclusif et fondé sur des règles.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 12. Politique et négociations commerciales, accords et différends
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Soutenir les activités du Comité de l’acier de l’OCDE, qui offre aux participants une tribune pour échanger leurs points de vue sur l’évolution du commerce et de la politique sur les marchés nationaux et internationaux de l’acier. Le Comité fournit également aux participants des rapports statistiques et analytiques réguliers sur ces avancées.
Résultats obtenus :
- Grâce à sa participation au Comité de l’acier, AMC a reçu de précieuses informations sur la capacité et l’évolution du commerce dans le secteur de l’acier et a pu échanger avec d’autres pays producteurs d’acier et des associations régionales du secteur de l’acier.
- Participation continue dans le travail du Comité visant afin de favoriser les pratiques exemplaires en matière de soutien à l’industrie sidérurgique se poursuit.
Conclusions des audits effectués en 2021-22 : s.o.
Conclusions des évaluations effectués en 2021-22 : s.o.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2021-22 : Le Comité de l’acier s’est réuni en septembre 2021 et en mars 2022.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2019–20 | Dépenses réelles 2020–21 | Dépenses prévues 2021–22 | Autorisations totales disponibles pour 2021–22 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2021-22 | Écart (dépenses réelles 2021-22 moins dépenses prévues 2021-22) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total contributions | 41 484 | 41 273 | 43 163 | 39 362 | 39 362 | -3 801 |
Total du programme | 41 484 | 41 273 | 43 163 | 39 362 | 39 362 | -3 801 |
Explication des écarts | s.o. |
Commission du parc international Roosevelt de Campobello
Date de mise en oeuvre : 1964
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercise de mise en application des modalités : 2016-17
Lien aux résultats ministériels : 1.1 : Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 6. Politique et diplomatie pour les Amériques
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Comme l’exige l’entente conclue en 1964 entre le Canada et les États-Unis, les deux pays se partagent à parts égales les coûts de l’aménagement, de l’exploitation et de l’entretien du Parc international Roosevelt de Campobello, qui comprend la maison de vacances de l’ancien président américain Franklin D. Roosevelt. Le parc, qui est situé sur l’île de Campobello, au Nouveau-Brunswick (dans la baie de Fundy), est un symbole durable de la relation étroite entre le Canada et les États-Unis.
Résultats obtenus
- En 2021-2022, la Commission du parc international Roosevelt de Campobello a profité de la baisse du nombre de visiteurs en raison de la pandémie de COVID-19 pour rattraper le retard de l’entretien différé, une initiative énoncée dans son plan stratégique quinquennal. Ces investissements dans les infrastructures ont permis de faire passer les installations de médiocres/insatisfaisantes à satisfaisantes/bonnes.
La Commission du parc international Roosevelt de Campobello a continué d’offrir au public des expériences et des programmes de plein air exceptionnels, malgré la pandémie et les restrictions connexes de déplacement aux frontières internationales.
Conclusions des audits effectués en 2021-22 : Dans le cadre de son rapport annuel pour 2021 publié sur le site Web du parc, un auditeur indépendant a confirmé que les états financiers présentaient fidèlement, dans tous les aspects importants, la situation financière de la Commission du parc international Roosevelt de Campobello.
Conclusions des évaluations effectués en 2021-22 : s.o.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2021-22 : AMC a été en contact fréquent avec la Commission du parc international Roosevelt de Campobello et le directeur du parc, notamment en ce qui concerne la nomination de deux nouveaux membres canadiens à la Commission du parc international Roosevelt de Campobello.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2019–20 | Dépenses réelles 2020–21 | Dépenses prévues 2021–22 | Autorisations totales disponibles pour 2021–22 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2021-22 | Écart (dépenses réelles 2021-22 moins dépenses prévues 2021-22) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total contributions | 2 197 528 | 2 104 916 | 2 227 897 | 2 124 545 | 2 124 545 | -103 352 |
Total du programme | 2 197 528 | 2 104 916 | 2 227 897 | 2 124 545 | 2 124 545 | -103 352 |
Explication des écarts | s.o. |
Commission internationale humanitaire d’établissement des faits
Date de mise en oeuvre : 20 novembre 1990
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercise de mise en application des modalités : 2021-2022
Lien aux résultats ministériels : 1.3 : Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 3. Droit international
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Verser la quote-part du Canada à la CIHEF, la seule entité internationale permanente d’établissement des faits mandatée pour enquêter sur les violations du droit humanitaire international. Les 76 États membres du Protocole additionnel I de la Convention de Genève (ainsi que l’Autorité palestinienne) ont reconnu la compétence de la Commission. La CIHEF a mené sa première enquête en 2017 en achevant une enquête médico-légale indépendante en Ukraine à la demande de l’OSCE. Le Canada en est un État membre depuis 1990.
Résultats obtenus : La Commission internationale humanitaire d'établissement des faits (CIHEF) a mené des activités pour tenter d’augmenter le nombre de pays acceptant sa compétence et a offert ses services pour mener des enquêtes et offrir ses bons offices dans le contexte des conflits. La CIHEF n’avait pas le mandat de mener des enquêtes ou d’exercer ses bons offices en 2021.
Conclusions des audits effectués en 2021-22 : Un audit a été réalisé par un auditeur indépendant, PWC Suisse. De l’avis de l’auditeur, les états financiers de l’exercice clos le 31 décembre 2021 ont été préparés, à tous égards importants, conformément aux « Procédures financières relatives aux dépenses administratives de la Commission » du 9 septembre 1994 et aux méthodes comptables décrites dans l’annexe aux états financiers.
Conclusions des évaluations effectués en 2021-22 : s.o.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2021-22 : L’ambassade du Canada en Suisse, à Berne, est le point de contact avec la CIHEF. Elle a participé à l’élection des nouveaux membres de la Commission en 2021.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2019–20 | Dépenses réelles 2020–21 | Dépenses prévues 2021–22 | Autorisations totales disponibles pour 2021–22 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2021-22 | Écart (dépenses réelles 2021-22 moins dépenses prévues 2021-22) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total contributions | 8 632 | 12 007 | 16 982 | 2 341 | 2 341 | -14 641 |
Total du programme | 8 632 | 12 007 | 16 982 | 2 341 | 2 341 | -14 641 |
Explication des écarts | s.o. |
Conseil pour la mise en œuvre de la paix
Date de mise en oeuvre : 1er juillet 1996
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercise de mise en application des modalités : 2012-2013
Lien aux résultats ministériels : 1.3 : Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 5. Politique et diplomatie en Europe, dans l’Arctique, au Moyen-Orient et au Maghreb
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Payer la quote-part du Canada pour son soutien au Conseil de mise en œuvre de la paix et à son Comité directeur, dont le Canada est membre. Le Comité directeur du PIC conseille le Bureau du Haut Représentant pour la Bosnie-Herzégovine (OHR) sur les questions politiques, économiques et de sécurité. Les membres du comité directeur partagent le coût des opérations de l'OHR.
Résultats obtenus :
- Offrir au haut représentant pour la Bosnie-Herzégovine de l’orientation et des conseils sur les questions politiques, économiques et de sécurité.
- Contribuer à faciliter le développement de la Bosnie-Herzégovine en un État fonctionnel.
- Contribuer à la poursuite de la mise en œuvre de l’accord de paix de Dayton.
Conclusions des audits effectués en 2021-22 : s.o.
Conclusions des évaluations effectués en 2021-22 : s.o.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2021-22 : s.o.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2019–20 | Dépenses réelles 2020–21 | Dépenses prévues 2021–22 | Autorisations totales disponibles pour 2021–22 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2021-22 | Écart (dépenses réelles 2021-22 moins dépenses prévues 2021-22) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total contributions | 237 072 | 247 000 | 255 078 | 250 000 | 250 000 | -5 078 |
Total du programme | 237 072 | 247 000 | 255 078 | 250 000 | 250 000 | -5 078 |
Explication des écarts | s.o. |
Contribution volontaire annuelle à l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime et à la Commission interaméricaine de lutte contre l’abus des drogues de l’Organisation des États américains
Date de mise en oeuvre : Décembre 1999
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contributions
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercise de mise en application des modalités : 2011-2012 (modifié); 2015-2016 (modifié); 2018-2019 (modifié); 2019-20 (modifié)
Lien aux résultats ministériels : 3.4 : La paix et de sécurité sont améliorées dans les pays et les régions où le Canada est présent.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 26. Programmes visant à renforcer les capacités de lutte contre la criminalité et le terrorisme
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Gérer les contributions volontaires annuelles (CVA) à la Commission interaméricaine de lutte contre l’abus des drogues (CICAD) de l’Organisation des États américains (OEA) et à l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC). Représentant un montant annuel de 3,45 millions de dollars et régies par trois autorisations du Conseil du Trésor, les CVA ont trois objectifs principaux :
- aider financièrement l’ONUDC à s’acquitter de son mandat dans la lutte contre la drogue et la criminalité internationale à l’échelle mondiale;
- aider financièrement l’OEA à remplir son mandat dans la lutte contre la drogue à l’échelle de l’hémisphère;
- aider le Canada à maintenir un rôle visible et influent au sein de l’ONUDC et de l’OEA.
Résultats obtenus :
Mise en place de mécanismes de suivi et d'évaluation de l'impact du modèle de tribunal de traitement de la toxicomanie
- Nombre de participants aux sessions de formation interrogés qui déclarent ou démontrent une meilleure connaissance des concepts et pratiques de base du manuel de suivi et d'évaluation (S&E) des tribunaux de traitement de la toxicomanie (TTT) dans les États membres participants (ventilé par sexe) :
- l'objectif, fixé à 18 sur 22 (80%), a été dépassé avec un résultat de 54 sur 62 (87,1%), dont 38 femmes sur 44 (86,4%), et 16 hommes sur 18 (88,9%).
- Nombre de participants aux sessions de formation interrogés qui déclarent ou démontrent une meilleure connaissance de la manière d'intégrer les considérations de genre et de droits de l'homme dans les pratiques de S&E du CPT (ventilé par sexe) :
- l'objectif, fixé à 18 sur 22 (80%), a été dépassé avec un résultat de 55 sur 62 (88,7%), dont 40 femmes sur 44 (90,9%), et 15 hommes sur 18 (83,3%).
Systèmes d'alerte précoce (SAP) en réponse aux opioïdes et aux nouvelles substances psychoactives (NPS) en Amérique latine et dans les Caraïbes
- Antigua-et-Barbuda et le Brésil ont officiellement lancé leur SAP au cours de la période de référence, ce qui porte le nombre total d'États membres disposant d'un SAP ou d'un réseau d'information sur les drogues (DIN) permanent et en cours à 14 sur 20 pour la période de référence se terminant le 31 décembre 2021.
ONUDC - Organisation mondiale des douanes (OMD) Programme de contrôle des conteneurs (CCP)
- Cocaïne : 136,785 kg. saisis dans 216 cas
- Marijuana : 180 kg. saisis dans 3 caisses
- Armes à feu et munitions : 13 caisses d'armes à feu
- Droits de propriété intellectuelle : 78 cas de marchandises portant atteinte aux DPI
- Contrebande : 19 cas de contrebande
- Marchandises non déclarées : 126 cas de marchandises non déclarées
- Précurseurs chimiques : 2 saisies de précurseurs chimiques
- Un total de 457 saisies signalées par les unités du CCP en Amérique latine et dans les Caraïbes.
Conclusions des audits effectués en 2021-22 : s.o.
Conclusions des évaluations effectués en 2021-22 : s.o.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2021-22 : s.o.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2019–20 | Dépenses réelles 2020–21 | Dépenses prévues 2021–22 | Autorisations totales disponibles pour 2021–22 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2021-22 | Écart (dépenses réelles 2021-22 moins dépenses prévues 2021-22) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total contributions | 3 449 584 | 3 450 000 | 3 450 000 | 3 450 000 | 3 449 498 | -502 |
Total du programme | 3 449 584 | 3 450 000 | 3 450 000 | 3 450 000 | 3 449 498 | -502 |
Explication des écarts | s.o. |
Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontières de déchets dangereux et de leur élimination
Date de mise en oeuvre : 1992
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercise de mise en application des modalités : 2011-2012
Lien aux résultats ministériels : 1.3 : Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 2. Politiques multilatérales
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Payer la quote-part du Canada aux termes de la Convention de Bâle en vue de protéger la santé humaine et l’environnement contre les effets néfastes des déchets dangereux. La portée de la Convention s’applique à une vaste gamme de déchets qualifiés de « déchets dangereux » en fonction de leur origine ou de leur composition et de leurs caractéristiques, ainsi qu’à trois types de déchets qualifiés de « déchets autres » ― déchets domestiques, cendres d’incinération et, à partir du 1er janvier 2021, les déchets plastiques. La contribution du Canada à la Convention de Bâle est une obligation juridiquement contraignante de l'adhésion. Les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds obtenus dans le cadre de ce programme de paiements de transfert.
Résultats obtenus :
- Élaboration de directives techniques concernant les pratiques de gestion écologiquement rationnelle des déchets pour de nombreux types de déchets, afin de donner un orientation aux États parties et aux autres.
- Précision apportée à la portée de la Convention de Bâle (listes de déchets) et réalisation de travaux sur les catégories de risques.
- Harmonisation des systèmes de contrôle de l’OCDE et de la Convention de Bâle.
- Élaboration de manuels et de guides afin d’améliorer la clarté juridique et la mise en œuvre des dispositions.
- Établisssemen de rapports nationaux.
Pour de plus amples renseignements sur la participation du Canada, consulter le site Environnment et changements climatique Canada.
Conclusions des audits effectués en 2021-22 : s.o.
Conclusions des évaluations effectués en 2021-22 : s.o.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2021-22 : s.o.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2019–20 | Dépenses réelles 2020–21 | Dépenses prévues 2021–22 | Autorisations totales disponibles pour 2021–22 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2021-22 | Écart (dépenses réelles 2021-22 moins dépenses prévues 2021-22) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total contributions | 219 506 | 216 086 | 238 054 | 212 299 | 212 299 | -25 755 |
Total du programme | 219 506 | 216 086 | 238 054 | 212 299 | 212 299 | -25 755 |
Explication des écarts | s.o. |
Convention de Rotterdam sur la procédure de consentement préalable en connaissance de cause applicable à certains produits chimiques et pesticides dangereux qui font l’objet d’un commerce international
Date de mise en oeuvre : Le Canada a ratifié la Convention de Rotterdam en 2002. La Convention est entrée en vigueur en 2004.
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Quote-part
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercise de mise en application des modalités : 2011-2012
Lien aux résultats ministériels : 1.3 : Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 2. Politiques multilatérales
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Payer la quote-part du Canada en vertu de la Convention de Rotterdam, qui favorise le partage des responsabilités et les efforts de coopération entre les parties dans le domaine du commerce international de certains produits chimiques dangereux afin de protéger la santé humaine et l’environnement contre tout dommage possible. Cette convention contribue également à l’utilisation de ces produits chimiques dangereux dans le respect de l’environnement en facilitant l’échange de renseignements sur leurs caractéristiques, en instituant un processus national de prise de décisions applicable à leur importation et à leur exportation et en assurant la communication de ces décisions aux parties. La quote-part du Canada est une obligation juridiquement contraignante de l'adhésion. Les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds obtenus dans le cadre de ce programme de paiements de transfert.
Résultats obtenus :
- Soutien scientifique, assistance technique et renforcement des capacités pour faciliter la mise en œuvre et le respect de la Convention.
- Soutien au comité d’examen des produits chimiques chargé d’examiner les avis de mesures réglementaires finales et de formuler des recommandations à la conférence des parties sur les substances candidates à la procédure de consentement préalable en connaissance de cause (PIC).
- Communication, entre les parties, des décisions de refuser l’importation de produits chimiques industriels ou de pesticides qu’elles ont interdits au niveau national lorsque ces substances étaient soumises à la procédure PIC.
- Mise en commun des informations sur les risques et les dangers des substances soumises à la procédure PIC.
- Communicatoin à la partie importatrice des informations sur les risques et les dangers des produits chimiques industriels et des pesticides qui ne sont pas soumis à la procédure PIC, mais qui sont interdits ou strictement réglementés par la partie exportatrice.
Pour en savoir plus sur la participation du Canada, consulter la page Web d’Environnement et Changement climatique Canada sur la Convention de Rotterdam.
Conclusions des audits effectués en 2021-22 : s.o.
Conclusions des évaluations effectués en 2021-22 : s.o.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2021-22 : s.o.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2019–20 | Dépenses réelles 2020–21 | Dépenses prévues 2021–22 | Autorisations totales disponibles pour 2021–22 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2021-22 | Écart (dépenses réelles 2021-22 moins dépenses prévues 2021-22) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total contributions | 144 548 | 142 668 | 152 502 | 136 344 | 136 344 | -16 158 |
Total du programme | 144 548 | 142 668 | 152 502 | 136 344 | 136 344 | -16 158 |
Explication des écarts | s.o. |
Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants
Date de mise en oeuvre : 2004
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Quote-part
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercise de mise en application des modalités : 2011-2012
Lien aux résultats ministériels : 1.3 : Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 2. Politiques multilatérales
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Payer la quote-part du Canada en vertu de la Convention de Stockholm afin de protéger la santé humaine et l’environnement contre les polluants organiques persistants. La quote-part du Canada est une obligation juridiquement contraignante de l'adhésion. Les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds obtenus dans le cadre de ce programme de paiements de transfert.
Résultats obtenus :
- Réduction des niveaux de polluants organiques persistants (POP) qui s’accumulent dans l’environnement, en adoptant des mesures de contrôle visant à éliminer ou à restreindre les rejets.
- Évaluation des POP candidats à l’ajout à la Convention par un comité technique.
- Surveillance mondiale continue des POP pour évaluer l’efficacité de la Convention.
Pour en savoir plus sur la participation du Canada, consulter la page Web d’Environnement et Changement climatique Canada sur la Convention de Stockholm.
Conclusions des audits effectués en 2021-22 : s.o.
Conclusions des évaluations effectués en 2021-22 : s.o.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2021-22 : s.o.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2019–20 | Dépenses réelles 2020–21 | Dépenses prévues 2021–22 | Autorisations totales disponibles pour 2021–22 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2021-22 | Écart (dépenses réelles 2021-22 moins dépenses prévues 2021-22) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total contributions | 237 223 | 232 797 | 250 256 | 230 041 | 230 041 | -20 215 |
Total du programme | 237 223 | 232 797 | 250 256 | 230 041 | 230 041 | -20 215 |
Explication des écarts | s.o. |
Convention de Vienne pour la protection de la couche d’ozone et son Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d’ozone
Date de mise en oeuvre : 1988
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Quote-part
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercise de mise en application des modalités : 2011-2012
Lien aux résultats ministériels : 1.3 : Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 2. Politiques multilatérales
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Payer la quote-part du Canada aux termes :
- de la Convention de Vienne, qui vise à promouvoir la coopération des parties au moyen d’observations systématiques, de travaux de recherche et d’échange d’information sur les effets des activités humaines sur la couche d’ozone, ainsi qu’à adopter des mesures législatives ou administratives contre les activités qui peuvent avoir des effets indésirables sur celle-ci; et
- du Protocole de Montréal relatif aux substances qui appauvrissent la couche d’ozone, qui rend obligatoire l'élimination progressive des substances appauvrissant la couche d'ozone et de certains gaz à effet de serre. La quote-part du Canada est une obligation juridiquement contraignante de l'adhésion. Les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds obtenus dans le cadre de ce programme de paiements de transfert.
Résultats obtenus :
- Élimination de la production et de la consommation de la majorité des substances appauvrissant la couche d’ozone, entraînant une réduction de leur abondance dans l’atmosphère.
- Évaluation, surveillance et communication continues de l’état de la couche d’ozone et des effets de son appauvrissement.
- La couche d’ozone est en voie de reconstitution et devrait se reconstituer complètement d’ici le milieu du 21e siècle.
- Réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Pour en savoir plus sur la participation du Canada, prière de consulter les pages Web d’Environnement et Changement climatique Canada sur la Protection de la couche d’ozone : Convention de Vienne et sur l’Appauvrissement de la couche d’ozone : Protocole de Montréal.
Conclusions des audits effectués en 2021-22 : s.o.
Conclusions des évaluations effectués en 2021-22 : s.o.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2021-22 : s.o.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2019–20 | Dépenses réelles 2020–21 | Dépenses prévues 2021–22 | Autorisations totales disponibles pour 2021–22 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2021-22 | Écart (dépenses réelles 2021-22 moins dépenses prévues 2021-22) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total contributions | 226 688 | 163 242 | 245 180 | 116 988 | 116 988 | -128 192 |
Total du programme | 226 688 | 163 242 | 245 180 | 116 988 | 116 988 | -128 192 |
Explication des écarts | L’écart est principalement attribuable aux fluctuations monétaires. |
Convention sur la diversité biologique
Date de mise en oeuvre : 1992
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Quote-part
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercise de mise en application des modalités : 2011-12
Lien aux résultats ministériels : 1.3 : Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 2. Politiques multilatérales
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Payer la quote-part du Canada à la CDB à l’appui des trois objectifs suivants : la conservation de la diversité biologique, l’utilisation durable de ses éléments et le partage juste et équitable des avantages résultant de l’utilisation des ressources génétiques. La contribution du Canada à la CDB est une obligation juridiquement contraignante en tant que membre. Les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds obtenus dans le cadre de ce programme de paiements de transfert.
Résultats obtenus :
- Le Canada a continué de contribuer à l’élaboration du Cadre mondial pour la biodiversité (CMB) pour l’après-2020, c’est‑à‑dire le programme de travail actuel de la Convention sur la biodiversité (CDB) des Nations Unies pour la prochaine décennie. En cette ère de crises environnementales, l’effort international clé consiste à arrêter et à inverser la perte de biodiversité et l’effondrement des écosystèmes, à l’échelle mondiale; sans le CMB, les principaux facteurs comme le changement de l’utilisation des terres et les espèces exotiques envahissantes se poursuivraient sans être contrôlés.
- Le Canada a également contribué à l’élaboration du cadre de suivi du CMB afin d’accroître l’efficacité et la responsabilisation pour ce qui est des actions découlant de la Convention et de ses Parties, notamment en ce qui concerne l’élaboration de méthodologies et de processus d’établissement de rapports pour les objectifs qui s’étendent sur plusieurs cadres de suivi des Nations Unies (c’est-à-dire le CMB et les objectifs de développement durable (ODD)) grâce à la collaboration entre plusieurs ministères et organismes fédéraux.
- Le leadership canadien au siège de coprésident du Groupe de travail à composition non limitée concernant l’élaboration du Cadre mondial pour la biodiversité pour l’après 2020 a permis d’assurer une coopération et une collaboration internationales efficaces tout au long de la période pendant laquelle le siège a été occupé.
Conclusions des audits effectués en 2021-22 : s.o.
Conclusions des évaluations effectués en 2021-22 : s.o.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2021-22 : s.o.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2019–20 | Dépenses réelles 2020–21 | Dépenses prévues 2021–22 | Autorisations totales disponibles pour 2021–22 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2021-22 | Écart (dépenses réelles 2021-22 moins dépenses prévues 2021-22) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total contributions | 566 321 | 479 008 | 666 803 | 482 761 | 482 761 | -184 042 |
Total du programme | 566 321 | 479 008 | 666 803 | 482 761 | 482 761 | -184 042 |
Explication des écarts | L’écart est principalement attribuable aux fluctuations monétaires. |
Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques
Date de mise en oeuvre : Le Canada a ratifié la CCNUCC le 4 décembre 1992, et celle-ci est entrée en vigueur le 21 mars 1994.
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Quote-part
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercise de mise en application des modalités : 2011-2012
Lien aux résultats ministériels : 1.3 : Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 2. Politiques multilatérales
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Payer la quote-part du Canada au titre de la Convention CCNUCC, qui encourage le partage des responsabilités et les efforts de coopération entre les parties pour aider à stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre à un niveau qui permet de prévenir que les activités humaines bouleversent dangereusement le système climatique. La contribution du Canada à la CCNUCC est une obligation juridiquement contraignante pour les membres. Les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds obtenus dans le cadre de ce programme de paiements de transfert.
Résultats obtenus :
- Le Canada a continué de jouer un rôle actif et constructif dans le cadre des négociations de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et a joué un rôle important dans les négociations en vue de conclure l’Accord de Paris.
- La contribution déterminée à l’échelle nationale du Canada consiste à réduire de 30 %, d’ici 2030, les émissions de gaz à effet de serre liées à son économie par rapport aux niveaux de 2005.
- Le Canada a continué de collaborer avec ses partenaires internationaux, dans le cadre de la CCNUCC et d’autres tribunes, pour mettre en œuvre ses engagements.
Pour en savoir plus, consulter la page Web d’Environnement et Changement climatique Canada sur la CCNUCC.
Conclusions des audits effectués en 2021-22 : s.o.
Conclusions des évaluations effectués en 2021-22 : s.o.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2021-22 : s.o.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2019–20 | Dépenses réelles 2020–21 | Dépenses prévues 2021–22 | Autorisations totales disponibles pour 2021–22 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2021-22 | Écart (dépenses réelles 2021-22 moins dépenses prévues 2021-22) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total contributions | 950 564 | 1 085 838 | 1 287 644 | 1 039 174 | 1 039 174 | -248 470 |
Total du programme | 950 564 | 1 085 838 | 1 287 644 | 1 039 174 | 1 039 174 | -248 470 |
Explication des écarts | L’écart est principalement attribuable aux fluctuations monétaires. |
Cour permanente d’arbitrage
Date de mise en oeuvre : 1994
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercise de mise en application des modalités : 2021-2022
Lien aux résultats ministériels : 1.3 : Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 3. Droit international
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Appuyer le rôle important que joue la Cour permanente d’arbitrage (CPA) pour résoudre de manière pacifique les différends internationaux et régler avec succès des différends publics et privés entre les États. Le soutien du Canada envers la CPA découle directement de l’alinéa 10(2)j) de la Loi sur le ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement, qui stipule que le ministre des Affaires étrangères doit encourager « le développement du droit international et son application aux relations extérieures du Canada ».
Résultats obtenus :
- Permettre à la Cour permanente d’arbitrage (CPA) de remplir son rôle de facilitation des procédures d’arbitrage, de conciliation, d’établissement des faits et d’autres procédures de règlement des différends entre diverses combinaisons d’États, d’entités étatiques, d’organisations intergouvernementales et de parties privées. À l’heure actuelle, le Bureau international de la CPA administre quatre différends entre États, 105 arbitrages entre investisseurs et États, et 65 affaires découlant de contrats avec un État ou une autre entité publique. Pour plus de détails, consulter le site Web de la CPA.
- Participer à des activités de sensibilisation pour promouvoir une meilleure compréhension et un recours accru aux procédures d’arbitrage et de conciliation pour résoudre les conflits internationaux. La CPA publie un rapport annuel sur ses activités, qui comprend une section sur ses activités de sensibilisation auprès de la communauté arbitrale. Il est possible de télécharger les rapports annuels de la CPA.
- Mener toutes les autres activités relevant d’une instance judiciaire dont le fonctionnement respecte les normes internationales.
- Mener des activités conformes aux mécanismes de surveillance de la CPA. Le Conseil d’administration de la CPA, composé de représentants diplomatiques des parties contractantes accrédités à La Haye, est responsable de la gouvernance générale et de la supervision de la CPA, par l’intermédiaire de deux comités spécialisés qui ont été créés. Le premier est le Comité financier, qui est composé de trois experts financiers indépendants, qui travaillent bénévolement pour un mandat renouvelable de trois ans et donnent leur avis sur les documents financiers soumis au Conseil d’administration. Le second est le comité chargé du budget, auquel toutes les parties contractantes peuvent participer pour examiner les documents financiers ou budgétaires avant leur examen par le Conseil d’administration.
Conclusions des audits effectués en 2021-22 : s.o.
Conclusions des évaluations effectués en 2021-22 : s.o.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2021-22 : Le Canada participe activement aux discussions annuelles du chargé du budget, par l’intermédiaire de l’ambassade du Canada aux Pays-Bas. De plus, AMC et le ministère de la Justice du Canada collaborent pour veiller à ce que le groupe national canadien — composé des quatre membres de la Cour que chaque partie contractante a le droit de désigner comme arbitres potentiels — comprenne un membre de la Cour suprême du Canada, un membre du barreau privé, un universitaire spécialisé en droit, et le conseiller juridique d’AMC. Ces membres sont choisis de manière à refléter les réalités géographiques et linguistiques du Canada, pour un mandat de six ans.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2019–20 | Dépenses réelles 2020–21 | Dépenses prévues 2021–22 | Autorisations totales disponibles pour 2021–22 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2021-22 | Écart (dépenses réelles 2021-22 moins dépenses prévues 2021-22) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total contributions | 70 222 | 78 519 | 85 299 | 77 512 | 77 512 | -7 787 |
Total du programme | 70 222 | 78 519 | 85 299 | 77 512 | 77 512 | -7 787 |
Explication des écarts | s.o. |
Fondation du Commonwealth
Date de mise en oeuvre : 1966
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercise de mise en application des modalités : 2006-07
Lien aux résultats ministériels :
- 1.3 : Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.
- 3.1 : L’amélioration du bien-être physique, social et économique chez les plus pauvres et les plus vulnérables, en particulier chez les femmes et les filles, dans les pays où le Canada est présent.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 2. Politiques multilatérales
But et objectifs du programme de paiement de transfert : La contribution du Canada au budget ordinaire de la Fondation du Commonwealth démontre l’engagement du Canada en faveur d’une gouvernance inclusive en favorisant la transparence et la participation active de la société civile dans les pays du Commonwealth. Cet engagement renforce aussi les relations du Canada avec les autres membres du Commonwealth.
Résultats obtenus : La dernière Réunion des chefs de gouvernement des pays du Commonwealth (RCGC) a eu lieu en juin 2022 à Kigali, au Rwanda. La Fondation du Commonwealth a réuni des militants de la société civile lors du People’s Forum. Notamment, les droits des personnes LGBT ont également été discutés, poursuivant une tendance depuis la RCGC de Malte en 2015.
Conclusions des audits effectués en 2021-22 : s.o.
Conclusions des évaluations effectués en 2021-22 : s.o.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2021-22 : La collaboration avec les organisations de la société civile affiliées au Commonwealth est assurée directement par la Fondation du Commonwealth. Le Haut Commissariat du Canada à Londres collabore également avec la société civile dans le cadre de ses activités régulières de sensibilisation aux enjeux du Commonwealth.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2019–20 | Dépenses réelles 2020–21 | Dépenses prévues 2021–22 | Autorisations totales disponibles pour 2021–22 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2021-22 | Écart (dépenses réelles 2021-22 moins dépenses prévues 2021-22) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total contributions | 1 143 037 | 1 223 850 | 1 234 000 | 1 214 302 | 1 214 302 | -19 698 |
Total du programme | 1 143 037 | 1 223 850 | 1 234 000 | 1 214 302 | 1 214 302 | -19 698 |
Explication des écarts | s.o. |
Fonds de contributions volontaires des Nations Unies pour les victimes de la torture
Date de mise en oeuvre : 1983
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Subvention
Type de crédit : Budget principal des dépenses
Exercise de mise en application des modalités : 2019-20
Lien aux résultats ministériels : 3.1 : L’amélioration du bien-être physique, social et économique chez les plus pauvres et les plus vulnérables, en particulier chez les femmes et les filles, dans les pays où le Canada est présent.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 11. Politique de sécurité internationale et diplomatie
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Apporter une aide financière à des organisations non gouvernementales qui offrent une assistance médicale, psychologique, juridique et sociale aux victimes de la torture et aux membres de leur famille.
Résultats obtenus :
- Aide directe accordée aux victimes de la torture et à leurs familles (y compris une assistance médicale, physiologique, juridique et sociale), et renforcement des capacités institutionnelles.
- Au total, 46 000 victimes et leurs familles dans 92 pays du monde ont jusqu’à présent bénéficié du Fonds en 2022, notamment par l’entremise de subventions d’aide directe (170 au total) et de subventions de renforcement des capacités (7 au total).
- De plus, le Fonds a alloué plus de 775 000 $ US, pour des subventions d’urgence qui seront attribuées en fonction des besoins tout au long de l’année 2022, afin de répondre aux crises humanitaires et aux problèmes de droits de la personne (Fonds volontaire des Nations Unies pour les victimes de torture : Fiche d’information sur les activités organisées en 2022 [en anglais]).
La liste des subventions (en anglais) accordées en 2022 comprend une organisation canadienne, la Vancouver Association for the Survivors of Torture.
Conclusions des audits effectués en 2021-22 : s.o.
Conclusions des évaluations effectués en 2021-22 : s.o.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2021-22 : Ce fonds de l’ONU comporte sa propre stratégie d’engagement.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2019–20 | Dépenses réelles 2020–21 | Dépenses prévues 2021–22 | Autorisations totales disponibles pour 2021–22 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2021-22 | Écart (dépenses réelles 2021-22 moins dépenses prévues 2021-22) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des subventions | 60 000 | 60 000 | 60 000 | 60 000 | 60 000 | 0 |
Total du programme | 60 000 | 60 000 | 60 000 | 60 000 | 60 000 | 0 |
Explication des écarts | s.o. |
Fonds des Nations Unies pour les populations autochtones (Fonds de contributions volontaires des Nations Unies pour les populations autochtones)
Date de mise en oeuvre : En cours
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Subvention
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercise de mise en application des modalités : 2018-2019
Lien aux résultats ministériels : 1.2: Le leadership du Canada en matière d’enjeux mondiaux contribue à créer un monde juste et inclusif.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 11. Politique de sécurité internationale et diplomatie
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Promouvoir les questions autochtones et permettre la participation des peuples autochtones aux discussions dans les domaines du développement économique et social, de la culture, de l’environnement, de l’éducation, de la santé et des droits de la personne, en fournissant des conseils d’experts et des recommandations, en intégrant ces questions dans le système des Nations Unies, en diffusant de l’information sur les enjeux autochtones et en promouvant le respect et la pleine application des dispositions de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones.
Résultats obtenus : Depuis la création du Fonds en 1985, plus de 2 400 représentants des peuples autochtones de 90 pays ont bénéficié de ses services. Cette participation active des peuples autochtones aux principaux mécanismes de prise de décisions de l’ONU a contribué à la reconnaissance de leurs droits de la personne (État du Fonds de contributions volontaires des Nations Unies pour les peuples autochtones : Rapport du Secrétaire général – juillet 2020).
Conclusions des audits effectués en 2021-22 : s.o.
Conclusions des évaluations effectués en 2021-22 : s.o.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2021-22 : Ce fonds de l’ONU comporte sa propre stratégie d’engagement.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2019–20 | Dépenses réelles 2020–21 | Dépenses prévues 2021–22 | Autorisations totales disponibles pour 2021–22 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2021-22 | Écart (dépenses réelles 2021-22 moins dépenses prévues 2021-22) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des subventions | 30 000 | 30 000 | 30 000 | 30 000 | 30 000 | 0 |
Total du programme | 30 000 | 30 000 | 30 000 | 30 000 | 30 000 | 0 |
Explication des écarts | s.o. |
Institut interaméricain de coopération pour l’agriculture
Date de mise en oeuvre : 1972 (Le Canada est membre de l’IICA depuis 1972)
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution statutaire
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercise de mise en application des modalités : 2010-2011
Lien aux résultats ministériels : 1.1 : Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 6. Politique et diplomatie pour les Amériques
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Les contributions statutaires sont des cotisations obligatoires pour financer les fonctions essentielles de l'Organisation. Elles sont calculées en fonction du revenu national brut des États membres et de la taille relative de leur économie, conformément au barème des contributions utilisées à l'Organisation des États américains (OEA).
L'Institut interaméricain de coopération pour l’agriculture (IICA) est l'organisation spécialisée pour l’agriculture dans le système interaméricain. Il se concentre sur la conception et la réalisation de projets agricoles visant à améliorer la sécurité alimentaire, le commerce et la prospérité dans l'hémisphère.
L'adhésion à l'IICA permet au Canada de participer au travail de l’Institut dans les domaines du développement du commerce, de la sécurité alimentaire et de la production durable. L'IICA est un forum à travers lequel le Canada travaille pour promouvoir l’expertise et le commerce agroalimentaire canadiens, ainsi que pour renforcer les liens du Canada dans les Amériques.
Résultats obtenus : En 2021-2022, en tant qu’organisme spécialisé en agriculture au sein du système interaméricain, l’Institut interaméricain de coopération pour l’agriculture (IICA) est demeuré une voix faisant autorité en matière de coopération agricole dans la région, aidant les États des Amériques à réaliser le développement agricole et le bien-être rural au moyen de conseils stratégiques et techniques et de formations. Par l’entremise de ses services de coopération technique, et en réponse à la pandémie de COVID‑19 et aux menaces à la sécurité alimentaire dans la région, et conformément à la politique étrangère et à la politique d’aide internationale du Canada, l’IICA a continué de travailler à proposer des solutions novatrices aux principaux défis posés par le développement agricole et rural dans les Amériques.
- En avril 2021, le Canada a participé à la troisième réunion hémisphérique des ministres de l’Agriculture et des secrétaires d’État à l’Agriculture des Amériques. Le Canada maintient son engagement envers l’IICA par l’intermédiaire d’Agriculture et Agroalimentaire Canada et de la Direction des affaires interaméricaines d’AMC. Canada a annoncé sa position selon laquelle la réponse aux défis en matière de sécurité alimentaire posés par la COVID‑19 nécessitera un engagement en faveur d’un commerce ouvert et prévisible. Le Canada a également exprimé son point de vue sur l’importance de relever les défis des changements climatiques, d’investir dans l’innovation et les nouvelles technologies, de soutenir les plus vulnérables et d’assurer une plus grande inclusivité pour soutenir la croissance durable des systèmes agroalimentaires.
- Toujours en avril 2021, le Canada a participé à la réunion du comité consultatif spécial sur les questions de gestion de l’IICA et a discuté de la gestion et des opérations de l’IICA.
- En juillet 2021, le Canada a participé au premier forum des femmes ministres et autres hauts fonctionnaires de l’Agriculture des Amériques afin de faire connaître la position du Canada sur le rôle essentiel que jouent les femmes dans la réalisation d’une croissance agricole durable et résiliente.
- En septembre 2021, le Canada a participé à la 21e réunion ordinaire du Conseil interaméricain de l’agriculture, le plus haut organe directeur de l’IICA.
- En janvier 2022, le Canada s’est joint à l’initiative Living Soils in the Americas de l’IICA. Ce partenariat permettra de faire progresser le programme de santé des sols et de transformer les systèmes alimentaires de la région pour qu’ils soient encore plus durables.
- En février 2022, des représentants d’AMC et d’Agriculture et Agroalimentaire Canada ont participé à une réunion du groupe consultatif de l’IICA afin de discuter du plan de travail de l’IICA Canada et de faire connaître les priorités et les intérêts du Canada en vue de futures collaborations avec l’IICA. Le Canada a également participé à plusieurs webinaires couvrant différents secteurs, notamment l’agriculture biologique, les céréales et les oléagineux, ainsi que le bétail. L’IICA a mis en œuvre un certain nombre de projets de coopération technique dans les domaines de la bioéconomie et de l’innovation, des ressources naturelles et de la gestion des risques, du commerce, du développement territorial et de l’agriculture familiale, ainsi que de la santé agricole et de la sécurité alimentaire dans les pays des Amériques.
Conclusions des audits effectués en 2021-22 : s.o.
Conclusions des évaluations effectués en 2021-22 : s.o.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2021-22 : Le Canada maintient sa collaboration avec l’IICA par l’intermédiaire d’Agriculture et Agroalimentaire Canada et de la Direction des affaires interaméricaines d’AMC.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2019–20 | Dépenses réelles 2020–21 | Dépenses prévues 2021–22 | Autorisations totales disponibles pour 2021–22 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2021-22 | Écart (dépenses réelles 2021-22 moins dépenses prévues 2021-22) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total contributions | 3 783 616 | 3 963 128 | 4 452 351 | 4 154 456 | 4 154 456 | -297 895 |
Total du programme | 3 783 616 | 3 963 128 | 4 452 351 | 4 154 456 | 4 154 456 | -297 895 |
Explication des écarts | s.o. |
Non-prolifération, contrôle des armements et désarmement
Date de mise en oeuvre : En cours
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercise de mise en application des modalités : Varie
Lien aux résultats ministériels :
- 1.1: Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada.
- 1.2: Le leadership du Canada en matière d’enjeux mondiaux contribue à créer un monde juste et inclusif.
- 1.3: Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.
- 1.4: L’influence du Canada dans le monde est accrue et renforcée.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 11. Politique de sécurité internationale et diplomatie
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Verser la quote-part du Canada à titre d’État partie au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, à la Convention sur les armes biologiques ou à toxines, à la Convention sur certaines armes classiques, à la Convention sur les armes à sous-munitions, à la Convention sur l’interdiction des mines antipersonnel, au Traité sur le commerce des armes ainsi qu’au Traité de désarmement sur le fond des mers et des océans.
Résultats obtenus : Les quotes-parts du Canada dans le cadre de ces traités ont été payées, conformément aux obligations.
Conclusions des audits effectués en 2021-22 : s.o.
Conclusions des évaluations effectués en 2021-22 : s.o.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2021-22 : s.o.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2019–20 | Dépenses réelles 2020–21 | Dépenses prévues 2021–22 | Autorisations totales disponibles pour 2021–22 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2021-22 | Écart (dépenses réelles 2021-22 moins dépenses prévues 2021-22) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total contributions | 371 012 | 274 886 | 376 674 | 74 652 | 74 652 | -302 022 |
Total du programme | 371 012 | 274 886 | 376 674 | 74 652 | 74 652 | -302 022 |
Explication des écarts | L’écart est principalement attribuable aux fluctuations monétaires. |
OCDE - Centre pour la recherche et l’innovation dans l’enseignement
Date de mise en oeuvre : 1968
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercise de mise en application des modalités : 2012
Lien aux résultats ministériels : 1.1 : Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 1. Coordination des politiques internationales
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Payer la quote-part du Canada pour sa participation au CRIE afin de favoriser, chez les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux, la mise au point, l’analyse et la compréhension d’activités, de politiques et d’innovations dans le domaine de l’éducation et de l’apprentissage.
Résultats obtenus :
- Contribuer à aider les membres et partenaires de l’OCDE à réaliser un apprentissage continu de qualité pour tous, et à établir un programme novateur et tourné vers l’avenir dans un paysage éducatif en pleine évolution.
- Réaliser et promouvoir des recherches et des analyses comparatives internationales qui ont mis l’accent sur l’accumulation de données statistiques et l’élaboration d’indicateurs clés pour consolider le travail de recherche du Centre pour la recherche et l'innovation dans l'enseignement (CERI) et l’analyse comparative internationale.
- Explorer des approches prospectives et novatrices en matière d’éducation et d’apprentissage par l’entremise d’études et de rapports analytiques fondés sur des données.
- Faciliter le rapprochement entre la recherche en éducation, l’innovation et l’élaboration de politiques.
Conclusions des audits effectués en 2021-22 : s.o.
Conclusions des évaluations effectués en 2021-22 : s.o.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2021-22 : s.o.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2019–20 | Dépenses réelles 2020–21 | Dépenses prévues 2021–22 | Autorisations totales disponibles pour 2021–22 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2021-22 | Écart (dépenses réelles 2021-22 moins dépenses prévues 2021-22) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total contributions | 207 431 | 191 779 | 217 325 | 185 975 | 185 975 | -31 350 |
Total du programme | 207 431 | 191 779 | 217 325 | 185 975 | 185 975 | -31 350 |
Explication des écarts | s.o. |
Organisation de l’aviation civile internationale
Date de mise en oeuvre : 1946
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Quote-part
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercise de mise en application des modalités : 2011-12
Lien aux résultats ministériels : 1.3 : Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 2. Politiques multilatérales
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Payer la quote-part du Canada à l’OACI, organisme spécialisé des Nations Unies qui travaille avec les 193 États membres de la Convention relative à l’aviation civile internationale et les organisations de l’industrie mondiale de l’aviation, afin d’établir des normes internationales et des pratiques recommandées que les États consultent au moment d’élaborer leurs propres règlements en matière d’aviation civile ayant force de loi. La contribution du Canada à l'OACI est une obligation juridiquement contraignante pour les membres. Les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds obtenus dans le cadre de ce programme de paiements de transfert.
Résultats obtenus : L’Assemblée de l’OACI approuve le budget de l’OACI tous les trois ans. Le budget définit les priorités qui orientent les activités de l’Organisation afin de permettre aux États membres d’assurer un transport aérien sûr, sécuritaire, efficace, économiquement viable et respectueux de l’environnement. Pour plus de détails, consulter le budget de l’OACI 2020-2021-2022, ainsi que les rapports annuels du Conseil de l’OACI.
Conclusions des audits effectués en 2021-22 : s.o.
Conclusions des évaluations effectués en 2021-22 : s.o.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2021-22 : s.o.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2019–20 | Dépenses réelles 2020–21 | Dépenses prévues 2021–22 | Autorisations totales disponibles pour 2021–22 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2021-22 | Écart (dépenses réelles 2021-22 moins dépenses prévues 2021-22) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total contributions | 2 554 455 | 2 666 922 | 2 822 746 | 2 780 004 | 2 780 004 | -42 742 |
Total du programme | 2 554 455 | 2 666 922 | 2 822 746 | 2 780 004 | 2 780 004 | -42 742 |
Explication des écarts | s.o. |
Organisation maritime internationale
Date de mise en oeuvre : 1948
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Quote-part
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercise de mise en application des modalités : 2011-2012
Lien aux résultats ministériels : 1.3 : Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 2. Politiques multilatérales
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Payer la quote-part du Canada à l’OMI, un organisme spécialisé des Nations Unies qui est chargé de prendre des mesures afin d’améliorer la sécurité et la sûreté de la navigation internationale et de prévenir la pollution maritime causée par les navires. De même, l’OMI travaille sur les questions juridiques, dont les cas de responsabilité et d’indemnisation, ainsi que sur la facilitation du trafic maritime international. Les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds obtenus dans le cadre de ce programme de paiements de transfert.
Résultats obtenus :
- Promotion d’un transport maritime international sûr, sécuritaire et respectueux de l’environnement.
- Examen, élaboration et mise en œuvre des instruments de l’OMI afin de cerner et de régler les nouveaux problèmes.
- Progrès vers la réalisation du Programme de développement durable à l’horizon 2030.
Pour en savoir plus, consulter le site de l’Organisation maritime internationale.
Conclusions des audits effectués en 2021-22 : s.o.
Conclusions des évaluations effectués en 2021-22 : s.o.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2021-22 : s.o.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2019–20 | Dépenses réelles 2020–21 | Dépenses prévues 2021–22 | Autorisations totales disponibles pour 2021–22 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2021-22 | Écart (dépenses réelles 2021-22 moins dépenses prévues 2021-22) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total contributions | 348 273 | 348 676 | 412 879 | 342 134 | 342 134 | -70 745 |
Total du programme | 348 273 | 348 676 | 412 879 | 342 134 | 342 134 | -70 745 |
Explication des écarts | s.o. |
Organisation mondiale de la propriété intellectuelle
Date de mise en oeuvre : 1970
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercise de mise en application des modalités : 2021-22
Lien aux résultats ministériels : 2.1 : Le Canada assure l’établissement et la protection d’un environnement commercial mondial ouvert, inclusif et fondé sur des règles.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 12. Politique et négociations commerciales, accords et différends
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Payer la quote-part du Canada à l’OMPI pour s'assurer que les intérêts du Canada sont représentés, et afin de favoriser la protection de la propriété intellectuelle dans le monde entier grâce à la coopération des États membres et, le cas échéant, à la collaboration de toute autre organisation internationale.
Résultats obtenus : Le Canada a appuyé le maintien du cadre multilatéral de la propriété intellectuelle, y compris l’élaboration de normes internationales qui sont nécessaires, équilibrées, souples et fondées sur des données probantes, et a encouragé la coopération internationale sur les nouveaux enjeux de la propriété intellectuelle. Plus précisément, le Canada a mise en œuvre les démarches suivantes.
- Promouvoir et défendre les lois et les politiques, ainsi que l’administration et les approches nationales du Canada.
- Plaider pour que l’OMPI soit le premier forum international de la propriété intellectuelle et encourager la prise de décisions par consensus, la bonne gouvernance et une saine gestion financière.
Favoriser et encourager la coopération entre les offices de propriété intellectuelle.
Conclusions des audits effectués en 2021-22 : s.o. Quotes-parts à une organisation internationale.
Conclusions des évaluations effectués en 2021-22 : s.o. Quotes-parts à une organisation internationale.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2021-22 : Le Canada a maintenu sa mission permanente auprès de l’OMC à Genève, en Suisse, pour veiller à ce que les intérêts du Canada soient représentés efficacement, y compris à l’OMPI où des agents participent régulièrement aux affaires de l’Organisation. En outre, les représentants basés dans les capitales ont continué de participer virtuellement de façon active à la vérification et à la surveillance du programme et du budget de l’OMPI, notamment par l’entremise de rapports réguliers. Les représentants basés dans les capitales ont également continué de participer virtuellement de manière active aux discussions et aux négociations sur l’établissement de normes.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2019–20 | Dépenses réelles 2020–21 | Dépenses prévues 2021–22 | Autorisations totales disponibles pour 2021–22 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2021-22 | Écart (dépenses réelles 2021-22 moins dépenses prévues 2021-22) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total contributions | 611 121 | 657 244 | 668 389 | 632 213 | 632 213 | -36 176 |
Total du programme | 611 121 | 657 244 | 668 389 | 632 213 | 632 213 | -36 176 |
Explication des écarts | s.o. |
Organisation mondiale des douanes
Date de mise en oeuvre : 1971
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercise de mise en application des modalités : s.o.
Lien aux résultats ministériels : 2.1 : Le Canada assure l’établissement et la protection d’un environnement commercial mondial ouvert, inclusif et fondé sur des règles.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 12. Politique et négociations commerciales, accords et différends
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Payer la quote-part du Canada à l’OMD, organisme intergouvernemental autonome dont la mission est d’améliorer l’efficacité et l’efficience des administrations douanières. À titre de membre de l’OMD, le Canada joue un rôle important dans des domaines comme la facilitation du commerce, les changements au Système harmonisé, le renforcement des capacités, la lutte contre la contrefaçon, ainsi que l’élaboration et la mise en œuvre du Cadre de normes visant à sécuriser et à faciliter le commerce mondial. En tant que membre de l’OMD, le Canada est en mesure de prendre part à l’élaboration du programme de coopération douanière internationale par une participation de haut niveau aux principaux comités de l’OMD. Cette participation permet au gouvernement du Canada de rester au courant des enjeux actuels et nouveaux en matière de douanes, ce qui l’aide à définir l’empreinte du Canada sur la scène internationale. Par sa contribution à l’OMD, le Canada fait progresser ses intérêts sur la scène internationale, tout particulièrement en raison de l’importance du commerce international pour l’économie canadienne.
Résultats obtenus :
- Seule organisation multilatérale axée sur les douanes, l’Organisation mondiale des douanes (OMD) a réuni 184 pays membres pour discuter de questions pertinentes comme le renforcement des capacités, la mesure du rendement, la nomenclature et la classification des marchandises, l’évaluation des marchandises, l’application de la loi et la conformité aux frontières, ainsi que le commerce.
- Compte tenu de la pandémie de COVID-19, l’OMD a mis l’accent en 2020-2021, et en 2021-2022, sur son plan d’action pour la COVID-19 en tant que priorité temporaire et primordiale de l’organisation, ce qui comprend la facilitation du passage transfrontalier des vaccins et des fournitures médicales connexes. En juin 2022, toutes les actions ont été menées à bien, à l’exception de la question du matériel de l’atelier sur la résilience et la gestion du stress du personnel, qui doit être réglée d’ici la fin 2022.
- L’exercice 2021-2022 a également été l’occasion pour le Canada de participer aux multiples consultations qui ont contribué à l’élaboration du Plan stratégique 2022-25 de l’OMD, notamment par des discussions sur des sujets comme les technologies et l’innovation, les douanes vertes et la gouvernance et la responsabilisation, qui constitueront des domaines d’intervention privilégiés pour l’OMD au cours des trois prochaines années.
- Le Canada est demeuré un membre actif de divers groupes de travail et comités consacrés à des domaines clés des douanes, comme les systèmes harmonisés, la Convention de Kyoto révisée, l’information préalable sur les voyageurs et le renforcement des capacités. Le Canada a également été élu à la présidence du groupe de travail sur la mesure du rendement.
- En tant que membre du Comité des finances de l’OMD, le Canada a contribué à assurer une gestion financière efficace de l’Organisation, en soulignant l’incidence de la pandémie de COVID-19 sur les activités et les opérations.
- Grâce à sa participation active à la commission sur les politiques, le Canada a proposé des révisions à la gouvernance de l’OMD, axées sur la réforme électorale, afin d’assurer une plus grande transparence, accessibilité et responsabilisation.
Conclusions des audits effectués en 2021-22 : s.o.
Conclusions des évaluations effectués en 2021-22 : s.o.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2021-22 : s.o.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2019–20 | Dépenses réelles 2020–21 | Dépenses prévues 2021–22 | Autorisations totales disponibles pour 2021–22 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2021-22 | Écart (dépenses réelles 2021-22 moins dépenses prévues 2021-22) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total contributions | 469 381 | 491 879 | 573 405 | 482 577 | 482 577 | -90 828 |
Total du programme | 469 381 | 491 879 | 573 405 | 482 577 | 482 577 | -90 828 |
Explication des écarts | s.o. |
Organisation pour l’interdiction des armes chimiques
Date de mise en oeuvre : 29 avril 1997
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercise de mise en application des modalités :
Lien aux résultats ministériels :
- 1.1: Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada.
- 1.2: Le leadership du Canada en matière d’enjeux mondiaux contribue à créer un monde juste et inclusif.
- 1.3: Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.
- 1.4: L’influence du Canada dans le monde est accrue et renforcée.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 11. Politique de sécurité internationale et diplomatie
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Payer la quote-part du Canada en vertu de la Convention sur les armes chimiques. L’OIAC compte plus de 190 États membres qui ont pour objectif commun de veiller à ce que la chimie ne serve jamais plus aux fins de guerre, ce qui permettra de renforcer la sécurité mondiale. À cette fin, la Convention vise quatre grands objectifs : détruire toutes les armes chimiques existantes avec vérification internationale de l’OIAC; surveiller l’industrie chimique pour empêcher l’apparition de nouvelles armes chimiques; offrir aide et protection aux États membres contre les menaces chimiques; et promouvoir la coopération internationale afin de renforcer la mise en œuvre de la Convention et favoriser l’utilisation pacifique de la chimie.
Résultats obtenus : Le Canada a payé sa quote-part à l’OIAC, conformément aux obligations.
Conclusions des audits effectués en 2021-22 : s.o.
Conclusions des évaluations effectués en 2021-22 : s.o.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2021-22 : s.o.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2019–20 | Dépenses réelles 2020–21 | Dépenses prévues 2021–22 | Autorisations totales disponibles pour 2021–22 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2021-22 | Écart (dépenses réelles 2021-22 moins dépenses prévues 2021-22) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total contributions | 2 822 130 | 2 879 957 | 3 094 664 | 2 705 252 | 2 705 252 | -389 412 |
Total du programme | 2 822 130 | 2 879 957 | 3 094 664 | 2 705 252 | 2 705 252 | -389 412 |
Explication des écarts | L’écart est principalement attribuable aux fluctuations monétaires. |
Paiements en vertu de la Loi sur la pension spéciale du service diplomatique (législatif)
Date de mise en oeuvre : 1985
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Subvention
Type de crédit : Autorisation législative : Loi sur la pension spéciale du service diplomatique (L.R.C. (1985), ch. D-2)
Exercise de mise en application des modalités : 2013-2014
Lien aux résultats ministériels : 5.1 : La saine gestion responsable et la prestation des ressources, de l’infrastructure et des services permettent la présence du Canada à l’étranger.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 48. Gestion financière
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Fournir des prestations de pension pour les hauts fonctionnaires du Ministère en fonction à l’étranger.
Résultats obtenus : Maintien du paiement des prestations de retraite pour les hauts fonctionnaires du Ministère en poste à l’extérieur du Canada.
Conclusions des audits effectués en 2021-22 : s.o.
Conclusions des évaluations effectués en 2021-22 : s.o.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2021-22 : s.o.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2019–20 | Dépenses réelles 2020–21 | Dépenses prévues 2021–22 | Autorisations totales disponibles pour 2021–22 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2021-22 | Écart (dépenses réelles 2021-22 moins dépenses prévues 2021-22) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des contributions | 812 297 | 764 407 | 775 000 | 786 506 | 786 506 | 11 506 |
Total du programme | 812 297 | 764 407 | 775 000 | 786 506 | 786 506 | 11 506 |
Explication des écarts | s.o. |
Prestations de retraite supplémentaires pour les diplomates (législatif)
Date de mise en oeuvre : 1985
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Subvention
Type de crédit : Autorisation législative : Loi sur la pension spéciale du service diplomatique (L.R.C. (1985), ch. D-2)
Exercise de mise en application des modalités : 2013-2014
Lien aux résultats ministériels : 5.1 : La saine gestion responsable et la prestation des ressources, de l’infrastructure et des services permettent la présence du Canada à l’étranger.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 48. Gestion financière
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Fournir des prestations de pension pour les hauts fonctionnaires du Ministère en fonction à l’étranger.
Résultats obtenus : Maintien du paiement des prestations de retraite pour les hauts fonctionnaires du Ministère en poste à l’extérieur du Canada.
Conclusions des audits effectués en 2021-22 : s.o.
Conclusions des évaluations effectués en 2021-22 : s.o.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2021-22 : s.o.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2019–20 | Dépenses réelles 2020–21 | Dépenses prévues 2021–22 | Autorisations totales disponibles pour 2021–22 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2021-22 | Écart (dépenses réelles 2021-22 moins dépenses prévues 2021-22) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des contributions | 16 918 | 7 694 | 125 000 | 9 285 | 9 285 | -115 715 |
Total du programme | 16 918 | 7 694 | 125 000 | 9 285 | 9 285 | -115 715 |
Explication des écarts | s.o. |
Programme canadien de l’innovation à l’international
Date de mise en oeuvre : April 1, 2006
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercise de mise en application des modalités : Modifié en 2017-2018
Lien aux résultats ministériels : 2.2 : Les efforts des exportateurs et des innovateurs canadiens pour développer leurs activités internationales sont couronnés de succès.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 15. Innovation et investissement international
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Le Programme canadien de l’innovation à l’international (PCII) favorise et appuie les projets collaboratifs de recherche et développement industriel qui présentent un fort potentiel de commercialisation entre le Canada et des pays partenaires. Il stimule également les activités bilatérales de réseautage et de jumelage en sciences et technologie afin d’encourager la création de nouveaux partenariats et d’accélérer la commercialisation de la recherche et du développement. Bien que le PCII ait le pouvoir d’exécuter le programme dans tous les pays avec lesquels le Canada a conclu un accord bilatéral en science, technologie et innovation (STI), concrètement, le petit montant de financement consacré au programme est mis à disposition à parts égales pour l'engagement avec cinq partenaires prioritaires : Le Brésil, la Chine, l'Inde, Israël et la Corée du Sud.
Résultats obtenus :
- Les bénéficiaires du Programme canadien de l’innovation à l’international (PCII) ont signalé une augmentation de 30 % des connaissances sur les partenariats internationaux et les marchés mondiaux.
- Les bénéficiaires du PCII ont signalé une augmentation de 40 % de leur capacité d’innovation.
- 43 % des bénéficiaires ont signalé une augmentation des ventes de produits et/ou de services dans les années qui ont suivi leurs projets de recherche et développement (R-D).
- Les bénéficiaires du PCII ont signalé une augmentation de 64 % du personnel technique et du personnel total dans les années suivant leur projet.
- Les données sur l’augmentation des ventes de produits et/ou de services sur les marchés internationaux n’ont pas été communiquées par les bénéficiaires du PCII.
Noter que les responsables du PCII n’ont pas terminé leur collecte de données pour l’exercice 2021-2020. Les chiffres présentés sont fondés sur 50 % des participants aux activités d’établissement de partenariats (AEP). Les données sur l’augmentation des ventes de produits et/ou de services sur les marchés internationaux étaient attendues des bénéficiaires du PCII en août 2022, c’est‑à‑dire après la rédaction du présent rapport.
Conclusions des audits effectués en 2021-22 : s.o.
Conclusions des évaluations effectués en 2021-22 : s.o.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2021-22 : Les activités de mobilisation des demandeurs et des bénéficiaires ont été réalisées conjointement par l’équipe de gestion du PCII d’AMC et le Programme d'aide à la recherche industrielle (PARI) du Conseil national de recherches du Canada (CNRC), par la promotion des possibilités de programme pour les activités d’établissement de partenariats (AEP) et le lancement des appels de propositions sur la page Web du PCII. Les activités de mobilisation ont également été réalisées de la manière suivante : en invitant les demandeurs à s’inscrire à la base de données du PCII pour recevoir les dernières nouvelles sur le programme; en fournissant des informations et en répondant aux demandes directement par courriel; en tirant parti des réseaux et des efforts de promotion des missions canadiennes à l’étranger lors du lancement des AEP et des appels de propositions.
La promotion et la mobilisation ont également eu lieu tout au long du processus de demande, des réunions de préparation et d’encadrement des AEP et pendant l’exécution des AEP, ce qui a permis des interactions directes avec les demandeurs et les bénéficiaires. De plus, une fois les AEP terminées, des réunions de suivi individuelles ont été organisées afin de recueillir des informations et des données supplémentaires auprès des bénéficiaires.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2019–20 | Dépenses réelles 2020–21 | Dépenses prévues 2021–22 | Autorisations totales disponibles pour 2021–22 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2021-22 | Écart (dépenses réelles 2021-22 moins dépenses prévues 2021-22) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total contributions | 4 141 383 | 4 594 202 | 4 620 000 | 4 370 000 | 3 488 990 | -1 131 010 |
Total du programme | 4 141 383 | 4 594 202 | 4 620 000 | 4 370 000 | 3 488 990 | -1 131 010 |
Explication des écarts | Programme canadien de l’innovation à l’international, report de 881 010 $. |
Programme jeunesse du Commonwealth
Date de mise en oeuvre : 1973
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercise de mise en application des modalités : 2006-07
Lien aux résultats ministériels :
- 1.3 : Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.
- 3.1 : L’amélioration du bien-être physique, social et économique chez les plus pauvres et les plus vulnérables, en particulier chez les femmes et les filles, dans les pays où le Canada est présent.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 2. Politiques multilatérales
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Le soutien du Canada au Programme jeunesse du Commonwealth (PJC) favorise et contribue au développement de la jeunesse dans le Commonwealth, et au renforcement des relations du Canada avec les autres pays du Commonwealth sur les questions relatives à la jeunesse. Le PJC préconise la participation effective des jeunes femmes et des jeunes hommes au processus de développement et à la transformation sociale et valorise leur engagement total à tous les niveaux de la prise de décision. L'engagement auprès des jeunes est assuré par la fondation pour la jeunesse du Commonwealth. Cependant, Patrimoine canadien a financé la participation d'un Canadien au Sommet de la jeunesse pendant la Réunion des chefs de gouvernement du Commonwealth au Rwanda.
Résultats obtenus : La Conférence Jeunesse a eu lieu pendant la Réunion des chefs de gouvernement des pays du Commonwealth en juin 2022 à Kigali, au Rwanda. Convoqués par le Secrétariat du Commonwealth et le Conseil jeunesse du Commonwealth, les jeunes délégués, dont un Canadien, ont abordé une série de thèmes liés à la jeunesse, notamment les changements climatiques, la lutte contre l’extrémisme violent et l’emploi et l’entrepreneuriat des jeunes.
Conclusions des audits effectués en 2021-22 : s.o.
Conclusions des évaluations effectués en 2021-22 : s.o.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2021-22 : Bien que la participation des jeunes est assurée par la Commonwealth Youth Foundation, Patrimoine canadien a financé la participation d’un Canadien au Sommet Jeunesse pendant la RCGC au Rwanda.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2019–20 | Dépenses réelles 2020–21 | Dépenses prévues 2021–22 | Autorisations totales disponibles pour 2021–22 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2021-22 | Écart (dépenses réelles 2021-22 moins dépenses prévues 2021-22) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total contributions | 1 054 752 | 1 091 002 | 1 130 940 | 1 087 594 | 1 087 594 | -43 346 |
Total du programme | 1 054 752 | 1 091 002 | 1 130 940 | 1 087 594 | 1 087 594 | -43 346 |
Explication des écarts | s.o. |
Secrétariat de la Coopération économique Asie-Pacifique
Date de mise en oeuvre : 1989
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercise de mise en application des modalités : s.o.
Lien aux résultats ministériels :
- 1.1: Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada.
- 1.2: Le leadership du Canada en matière d’enjeux mondiaux contribue à créer un monde juste et inclusif.
- 1.3: Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.
- 1.4: L’influence du Canada dans le monde est accrue et renforcée.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 18. Commerce en Asie-Pacifique
But et objectifs du programme de paiement de transfert : La quote-part du Canada au Secrétariat de l’APEC sert à maintenir l’influence du Canada en ce qui concerne l’intégration économique et la coopération dans la région de l’Asie-Pacifique (p. ex. la libéralisation et la facilitation du commerce, le développement économique, la sécurité humaine). Une participation active au sein de l’APEC fait en sorte que le Canada maintient la visibilité et la crédibilité nécessaires pour être considéré comme un partenaire précieux de l’Asie-Pacifique et lui offre une excellente plateforme en vue de promouvoir ses priorités et ses intérêts dans la région. L’APEC est le seul organisme régional de l’Asie-Pacifique qui tient des rencontres à l’échelle des dirigeants et dont le Canada fait partie.
Résultats obtenus :
- La région Asie-Pacifique demeure une priorité pour le Canada en ce qui concerne la reprise économique post-pandémique et l'intégration économique régionale. En 2021-2022, le Canada a été actif dans tous les domaines de l'APEC pendant la fin de l'année d'accueil de la Nouvelle-Zélande et le début de l'année d'accueil de la Thaïlande, y compris dans des domaines prioritaires comme :
- Faire progresser les discussions sur l'autonomisation économique des Autochtones au sein de l'APEC, notamment en signant l'Accord de coopération économique et commerciale des peuples autochtones avec les membres de l'APEC que sont la Nouvelle-Zélande, l'Australie et le Taipei chinois ;
- Faire progresser les discussions sur l'élimination volontaire des subventions inefficaces aux combustibles fossiles ainsi que la reprise des discussions sur la liste des biens environnementaux de l'APEC ;
- veiller à ce que les valeurs et les priorités du Canada soient intégrées au plan d'action Aoteara, l'outil de mise en œuvre de la vision prospective de l'APEC, la Vision 2040 de Putrayaya ;
- Veiller à ce que la croissance durable demeure une priorité de l'APEC en soutenant les efforts de la Thaïlande (hôte de l'APEC en 2022) pour intégrer l'économie bio-verte et circulaire dans les forums de l'APEC ;
- Promouvoir des discussions significatives sur les questions de commerce et d'investissement de la prochaine génération dans le contexte des discussions renouvelées sur une zone de libre-échange de l'Asie-Pacifique.
- Le Canada a également été actif dans des dizaines de sous-forums de l'APEC, comme en témoigne le nombre de représentants canadiens présents aux réunions de l'APEC tout au long de l'année. Le Canada a soutenu activement les hôtes de l'APEC en coparrainant des dizaines de projets de l'APEC et en fournissant des conférenciers experts.
- Dès le début de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, le Canada a joué un rôle de chef de file parmi les membres partageant les mêmes idées afin de s'assurer que la Russie soit tenue responsable et que les choses ne se déroulent pas comme d'habitude.
Conclusions des audits effectués en 2021-22 : s.o.
Conclusions des évaluations effectués en 2021-22 : s.o.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2021-22 : s.o.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2019–20 | Dépenses réelles 2020–21 | Dépenses prévues 2021–22 | Autorisations totales disponibles pour 2021–22 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2021-22 | Écart (dépenses réelles 2021-22 moins dépenses prévues 2021-22) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total contributions | 745 546 | 693 484 | 732 988 | 705 555 | 705 555 | -27 433 |
Total du programme | 745 546 | 693 484 | 732 988 | 705 555 | 705 555 | -27 433 |
Explication des écarts | s.o. |
Secrétariat technique permanent des conférences ministérielles de l’éducation, de la jeunesse et des sports des pays d’expression française
Date de mise en oeuvre : s.o.
Date d’échéance : Le Canada ne verse plus de contributions volontaires depuis le 31 décembre 2012. Les contributions obligatoires continuent d’être versées.
Type de paiement de transfert : Contribution
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercise de mise en application des modalités : 2011-2012
Lien aux résultats ministériels :
- 1.1: Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada.
- 1.2: Le leadership du Canada en matière d’enjeux mondiaux contribue à créer un monde juste et inclusif.
- 1.3: Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.
- 1.4: L’influence du Canada dans le monde est accrue et renforcée.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 2. Politiques multilatérales
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Payer la quote-part du Canada à la Conférence des ministres de la Jeunesse et des Sports de la Francophonie (CONFEJES), dont le but est de promouvoir la jeunesse et le sport auprès des États membres de la Francophonie, ainsi qu’à la Conférence des ministres de l’Éducation de la Francophonie (CONFEMEN), dont le mandat est de promouvoir l’éducation ainsi que la formation professionnelle et technique.
Résultats obtenus :
- La CONFEJES a continué d’appuyer ses États et gouvernements membres dans l’amélioration de leurs politiques et stratégies nationales d’enseignement de l’éducation physique et sportive avec comme objectif la promotion du développement inclusif du sport comme vecteur de promotion de la langue française, de la paix, de la solidarité et de la santé des populations (au moyen de différents ateliers virtuels, webinaires, rencontres et visites officielles).
- Conformément à ses différentes missions, la CONFEMEN a continué d'accompagner les pays membres dans l’amélioration de la qualité de leurs systèmes éducatifs à travers le Programme d’analyse des systèmes éducatifs de la CONFEMEN (PASEC) et l’Observatoire de la Qualité de l’Education (OQE) en 2021.
- La CONFEMEN a également adopté en 2021 son nouveau plan stratégique 2022-2026, qui concentre son action sur trois axes stratégiques: le renforcement de la production de données probantes pour aider à la prise de décision, le renforcement de l’appui aux politiques éducatives pour la transformation des systèmes éducatifs et l’amélioration du positionnement stratégique et de la gouvernance du Secrétariat.
Conclusions des audits effectués en 2021-22 : s.o.
Conclusions des évaluations effectués en 2021-22 : s.o.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2021-22 : s.o.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2019–20 | Dépenses réelles 2020–21 | Dépenses prévues 2021–22 | Autorisations totales disponibles pour 2021–22 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2021-22 | Écart (dépenses réelles 2021-22 moins dépenses prévues 2021-22) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total contributions | 86 201 | 91 161 | 92 871 | 84 890 | 84 890 | -7 981 |
Total du programme | 86 201 | 91 161 | 92 871 | 84 890 | 84 890 | -7 981 |
Explication des écarts | s.o. |
Subvention annuelle du Canada, en tant que pays hôte, au secrétariat de la Convention sur la diversité biologique
Date de mise en oeuvre : 6 novembre 1992
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Subvention
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercise de mise en application des modalités : 2011-2012
Lien aux résultats ministériels : 1.3 : Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 24. Aide internationale multilatérale
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Soutenir les activités liées à l’établissement permanent du SCDB au Canada.
Résultats obtenus :
- Le Canada a montré un soutien constant à l’avancement des objectifs de la Convention sur la diversité biologique (CDB) dans le contexte difficile actuel d’une pandémie, tandis que les travaux des responsables de la CDB visant à élaborer un cadre mondial pour la biodiversité pour l’après 2020 prennent du retard par rapport au calendrier prévu pour son adoption. La première partie de la COP-15 (format virtuel) a essentiellement porté sur un budget provisoire pour les opérations du secrétariat et comprenait un segment de haut niveau où les parties à la CDB se sont engagées à négocier un cadre mondial pour la biodiversité après 2020. Entre janvier et juillet 2022, les responsables de la CDB ont organisé une série de webinaires pour informer les parties et les intervenants sur certains aspects de la reprise des sessions de l’Organe subsidiaire de conseils scientifiques, techniques et technologiques (SBSTTA 24), et ont aussi organisé la troisième réunion de l’Organe subsidiaire de mise en œuvre (SBI 3) ainsi que deux réunions hybrides du Groupe de travail à composition non limitée sur le Cadre mondial pour la biodiversité pour l’après 2020 (WG2020-3 à Genève, et OEWG-4 à Nairobi).
- L’établissement du secrétariat de la CDB à Montréal apporte une contribution directe importante à l’économie de la ville, ainsi qu’à celle du Québec et du Canada, par l’emploi direct d’environ 110 personnes et l’accueil de conférences multilatérales. Dans le cadre de l’accord de subvention renouvelé, un soutien est accordé au bénéficiaire pour couvrir les frais de bureau et une contribution a été apportée pour la rénovation de la vidéoconférence.
- La deuxième partie de la 15e Conférence des Parties (COP15) aura lieu du 7 au 19 décembre 2022, à l’emplacement du secrétariat de la CDB à Montréal. Cette importante réunion, au cours de laquelle le Cadre mondial pour la biodiversité pour l’après 2020 devrait être adopté, contribuera directement à l’économie de la ville, ainsi qu’à celle du Québec et du Canada, et s’harmonisera avec la grande ambition du Canada d’arrêter et d’inverser la perte de biodiversité d’ici 2030.
- L’accueil de la CDB souligne l’importance que le Canada accorde aux questions de fond couvertes par la CDB et reflète le degré de confiance de l’ONU et de l’ensemble des membres dans les relations avec le Canada et la stabilité de ces dernières.
Conclusions des audits effectués en 2021-22 : s.o.
Conclusions des évaluations effectués en 2021-22 : s.o.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2021-22 : s.o.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2019–20 | Dépenses réelles 2020–21 | Dépenses prévues 2021–22 | Autorisations totales disponibles pour 2021–22 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2021-22 | Écart (dépenses réelles 2021-22 moins dépenses prévues 2021-22) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des subventions | 2 035 811 | 1 539 659 | 1 554 270 | 1 554 270 | 1 554 270 | 0 |
Total du programme | 2 035 811 | 1 539 659 | 1 554 270 | 1 554 270 | 1 554 270 | 0 |
Explication des écarts | s.o. |
Tribunal international du droit de la mer
Date de mise en oeuvre : 1996
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercise de mise en application des modalités : s.o.
Lien aux résultats ministériels :
- 1.1 : Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada.
- 1.2 : Le leadership du Canada en matière d’enjeux mondiaux contribue à créer un monde juste et inclusif.
- 1.3 : Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.
- 1.4 : L’influence du Canada dans le monde est accrue et renforcée.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 3. Droit international
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Payer la quote-part annuelle du Canada en vertu de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer pour le fonctionnement du Tribunal international du droit de la mer (TIDM) pour les exercices budgétaires 2021,2022, 2023 du Tribunal.
Résultats obtenus :
- En 2021, le Tribunal international du droit de la mer a travaillé sur le Différend relatif à la délimitation de la frontière maritime entre Maurice et les Maldives dans l’océan Indien (Maurice/Maldives), exceptions préliminaires. La Chambre spéciale a rendu son jugement le 28 janvier, rejetant les cinq exceptions préliminaires présentées par les Maldives, certains juges étant présents en personne et d’autres par liaison vidéo.
- Le Tribunal a également tenu, en format hybride, ses cinquante-et-unième (du 15 au 26 mars) et cinquante-deuxième (du 20 septembre au 1er octobre) sessions, qui ont porté sur des questions juridiques et judiciaires, ainsi que sur des questions organisationnelles et administratives.
- Le 25 mars 2021, au cours de sa cinquante-et-unième session, le Tribunal a modifié ses règles en vue de les rendre non genrées.
Conclusions des audits effectués en 2021-22 : s.o.
Conclusions des évaluations effectués en 2021-22 : s.o.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2021-22 : s.o.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2019–20 | Dépenses réelles 2020–21 | Dépenses prévues 2021–22 | Autorisations totales disponibles pour 2021–22 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2021-22 | Écart (dépenses réelles 2021-22 moins dépenses prévues 2021-22) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total contributions | 550 806 | 507 271 | 775 681 | 659 708 | 659 708 | -115 973 |
Total du programme | 550 806 | 507 271 | 775 681 | 659 708 | 659 708 | -115 973 |
Explication des écarts | L'écart est principalement attribuable aux fluctuations monétaires. |
Analyse comparative entre les sexes plus
Section 1 : Capacité d’ACS Plus institutionnelle
Affaires mondiales Canada (AMC) a un mandat complexe et diversifié : le Ministère gère les relations diplomatiques et consulaires du Canada, fait la promotion du commerce international du pays et dirige l’aide humanitaire et le développement international du Canada. En 2021-2022, AMC a continué à explorer les possibilités d’améliorer son leadership, ses capacités, sa formation et les outils nécessaires à la mise en œuvre de l’analyse comparative entre les sexes plus (ACS Plus) dans l’ensemble de ses politiques, programmes et initiatives, dans tout le Ministère et dans son réseau de missions à l’étranger. AMC a également continué à jouer un rôle de premier plan dans la mise en œuvre pangouvernementale de la politique étrangère féministe du Canada, de la Politique d’aide internationale féministe, du Plan d’action national du Canada sur les femmes, la paix et la sécurité, et de la stratégie de diversification du commerce du Canada, dont l’ACS Plus fait partie intégrante.
Structure de gouvernance
Les mesures clés suivantes ont été prises pour faire avancer la mise en œuvre de la gouvernance de l’ACS Plus à AMC :
- Les réseaux intraministériels de coordonnateurs de l’égalité des genres ont été maintenus et des champions de l’ACS Plus ont été nommés dans la plupart des secteurs.
- Des représentants du Ministère ont participé aux réunions interministérielles de Femmes et Égalité des genres Canada (FEGC) sur l’ACS Plus.
- Des discussions sur l’ACS Plus ont eu lieu au sein de comités de la haute direction.
- Des plans d’action sur l’ACS Plus ont été élaborés ou mis à jour pour un certain nombre de secteurs.
- Une ACS Plus a été effectuée pour les mémoires au Cabinet, les présentations au Conseil du Trésor et les propositions budgétaires, et a été soumise au Secrétariat des services intégrés d’AMC pour confirmer que toutes les exigences obligatoires des organismes centraux pour l’ACS Plus ont été respectées.
- AMC a continué à exiger que toutes les initiatives d’aide internationale soient éclairées par l’ACS Plus, notamment le soutien de la capacité du personnel et des partenaires à aborder l’égalité des genres et l’intersectionnalité dans les programmes, au moyen de conseils, d’outils et de webinaires.
Capacité ministérielle en matière d’ACS Plus
AMC a continué d’élargir son approche horizontale quant à l’application de l’ACS Plus et a adopté une approche décentralisée à cet égard. AMC possède une expertise bien établie et spécialisée en matière d’ACS Plus pour apporter un soutien, notamment la Direction de l’égalité entre les sexes au sein du Secteur des enjeux mondiaux et du développement et celle du Secteur de la politique et des négociations commerciales. AMC augmente également les compétences en ACS Plus des experts en la matière de secteurs qui mènent des activités dans des domaines aussi divers que la paix et la sécurité, l’investissement et le commerce.
Les initiatives suivantes ont été entreprises en 2021-2022 pour faire progresser la capacité du Ministère en matière d’ACS Plus :
- Les experts en la matière avaient accès aux conseils de collègues possédant des compétences spécialisées, ainsi qu’à des centres de ressources dédiés à l’ACS Plus, qui desservaient les principaux volets propres au Ministère et les fonctions ministérielles.
- Des outils et des ressources propres à AMC ont été élaborés, et des outils élaborés par Femmes et Égalité des genres Canada ont été diffusés pour aider les employés à appliquer l’ACS Plus dans leur travail (p. ex. listes de vérification, guides, modèles, trousses à outils).
- En 2021-2022, l’Institut canadien du service extérieur (ICSE) a offert une formation sur l’ACS Plus à 200 employés du Ministère (164 employés canadiens et 36 employés recrutés sur place). Grâce à une collaboration permanente et officielle avec Femmes et Égalité des genres Canada et l’École de la fonction publique du Canada, l’ICSE a également offert une formation sur l’ACS Plus à 745 autres employés de ministères et d’organismes fédéraux, selon le principe du recouvrement des coûts.
- Plusieurs secteurs d’AMC ont également élaboré et mis en œuvre un cours de formation sur l’ACS Plus propre à leurs besoins, notamment pour soutenir le personnel chargé des programmes d’aide internationale.
- AMC a également aidé ses partenaires canadiens et internationaux à renforcer leurs propres capacités à intégrer l’ACS Plus dans leurs politiques, programmes et pratiques, en offrant une formation de l’ICSE à des gouvernements étrangers, aux organisations locales de la société civile à l’étranger et à des organisations internationales au Bhoutan, au Guyana, en Inde, en Indonésie, au Liban, au Mexique, au Népal, et à Taiwan (313 apprenants au total).
Section 2 : Effets sur le genre et la diversité, par programme
Responsabilité essentielle : Diplomatie et défense des intérêts à l'échelle internationale
Programme | Principales incidences du programme sur l’égalité des genres et la diversité | Plan de collecte des données de l’ACS Plus | |
---|---|---|---|
Indicateur | Résultat observé | ||
Politique et diplomatie dans les Amériques | S.O. | Le programme ne rend pas compte à l’heure actuelle des incidences importantes de l’ACS Plus dans les domaines bilatéraux et ne dispose pas d’un plan de collecte de données découlant de l’ACS Plus. Les responsables du programme collaborent avec d’autres secteurs bilatéraux pour explorer des processus potentiels et établir une approche uniforme pour recueillir des données sur les incidences du programme sur l’égalité des genres et la diversité, et rendre compte de ces incidences en 2022-2023. | |
Politique et diplomatie en Asie-Pacifique | S.O. | Le programme ne rend pas compte à l’heure actuelle des incidences importantes de l’ACS Plus dans les domaines bilatéraux et ne dispose pas d’un plan de collecte de données découlant de l’ACS Plus. Les responsables du programme collaborent avec d’autres secteurs bilatéraux pour explorer des processus potentiels et établir une approche uniforme pour recueillir des données sur les incidences du programme sur l’égalité des genres et la diversité, et rendre compte de ces incidences en 2022-2023. | |
Politique et diplomatie en Europe, dans l’Arctique, au Moyen-Orient et au Maghreb | S.O. | Le programme ne rend pas compte à l’heure actuelle des incidences importantes de l’ACS Plus dans les domaines bilatéraux et ne dispose pas d’un plan de collecte de données découlant de l’ACS Plus. Les responsables du programme collaborent avec d’autres secteurs bilatéraux pour explorer des processus potentiels et établir une approche uniforme pour recueillir des données sur les incidences du programme sur l’égalité des genres et la diversité, et rendre compte de ces incidences en 2022-2023. | |
Coordination géographique et appui aux missions | S.O. | Les données ne sont pas ventilées en fonction du genre, du revenu ou de l’âge. Le programme est responsable de la collecte de données sur les plans de mission et, en tant que tel, il n’y a pas de justification (à ce stade) qui soutient l’inclusion de données relatives à l’égalité des genres et à la diversité. | |
Politique d’aide internationale | Pourcentage de l’aide internationale bilatérale qui cible l’égalité des genres et le renforcement du pouvoir des femmes ou intègre les considérations qui s’y rapportent. Les données ont été recensées et déclarées à l’échelon ministériel plutôt qu’à l’échelon du programme. | Cible l’égalité des genres : 10 %. Intègre les considérations liées à l’égalité des genres : 99 %. | Des efforts sont déployés pour recueillir et utiliser davantage de données à l’échelon du programme et du Ministère pour permettre une analyse plus large des politiques et l’établissement de rapports plus détaillés sur l’ACS Plus, conformément à la méthode élaborée par les spécialistes de la gestion axée sur les résultats d’AMC, appelée Architecture pour les résultats de l’aide internationale. La création d’un système de résultats centralisé, où ce type d’information peut être hébergé et extrait selon les besoins, est en cours, et permettra une plus grande utilisation des données recueillies à l’échelon des projets, dans le cadre de processus décisionnels fondés sur des données probantes. |
Nombre de personnes ayant des connaissances ou des compétences accrues pour promouvoir la participation et le leadership des femmes dans la vie publique. | Les résultats contribuent à l’indicateur ministériel déclaré dans le RRM. | ||
Nombre d’organisations féminines et de réseaux de femmes défendant les droits des femmes et l’égalité des genres qui reçoivent un soutien d’AMC pour créer des programmes ou renforcer leurs capacités institutionnelles. | Les résultats contribuent à l’indicateur ministériel déclaré dans le RRM. | ||
Nombre de personnes (h/f) ayant bénéficié des projets financés par AMC qui appuient le renforcement du pouvoir économique des femmes. | Les résultats contribuent à l’indicateur ministériel déclaré dans le RRM. | ||
Ce programme est fondé sur des politiques. Les conseillers et spécialistes en politiques soutiennent l’élaboration du cadre politique qui guide les agents de projet dans la conception, la mise en œuvre et le suivi de leurs projets, et s’assurent que les principes de l’ACS Plus sont intégrés dans les documents et processus d’orientation. Ainsi, l’effet de l’aide internationale du Canada sur les populations cibles n’est pas mesuré, mais plutôt l’efficacité des conseillers et des spécialistes en matière de politiques dans le soutien aux activités menées par le Canada d’une manière conforme à ses orientations politiques. Cela garantit que l’aide internationale est mise en œuvre selon les principes de l’ACS Plus, tout en donnant aux projets une certaine souplesse pour tenir compte des contextes nationaux et institutionnels. Toutes les initiatives s’appuient sur la Politique d’aide internationale féministe (PAIF), qui comprend une analyse multidimensionnelle des causes profondes de la pauvreté et de l’inégalité, y compris l’analyse distincte, mais complémentaire, de l’ACS Plus et de l’analyse des droits de la personne. Les documents qui orientent la conception et la mise en œuvre des projets détaillent la manière dont les multiples facteurs identitaires qui se croisent doivent être pris en compte, et les données, désagrégées en conséquence, le cas échéant, pour évaluer les effets sur les groupes marginalisés. Ces principes sont intégrés dans les principes de gestion axée sur les résultats d’AMC, qui imposent aux fonctionnaires de s’assurer que les données sont désagrégées et analysées dans une perspective intersectionnelle. | |||
Droit international | Nombre d’actions menées ou soutenues par le Canada qui appuient un respect accru du droit international. | L’examen des traités et des protocoles d’entente par le Secteur juridique d’AMC veille à ce que ces instruments ne contiennent pas de formule discriminatoire. Cet examen s’est appliqué aux 946 actions en matière de traités et de protocoles d’entente enregistrées dans l’indicateur du RRM. | L’examen juridique des résolutions et des documents définitifs vise entre autres à ce que le langage utilisé ne soit pas discriminatoire à certains égards, notamment le genre, l’âge, l’origine ethnique, la religion et le handicap. Des données doivent être recueillies sur le nombre de résolutions examinées par l’équipe chargée du droit international sur les droits de la personne, veillant à ce que les résolutions ne contiennent pas de formule discriminatoire relativement au genre, à l’âge, à l’origine ethnique, à la religion et au handicap. La collecte des données commercera à l’exercice 2022-2023. |
Coordination des politiques internationales | S.O. | En 2021-2022, les employés ont reçu une formation sur différents aspects et outils analytiques de la mise en œuvre de l’ACS Plus, de la diversité et de l’inclusion, et des préjugés inconscients, afin de mieux orienter toutes les étapes de l’élaboration des politiques, de l’exécution des programmes, des initiatives et de la formulation de conseils, et d’aboutir à des situations équitables, et des initiatives inclusives. Des études et des analyses sont en cours pour déterminer quelles données peuvent être recueillies, mesurer l’effet du programme sur l’égalité des genres et la diversité, en rendre compte, et mieux comprendre les répercussions du programme sur les populations, le tout pour améliorer les objectifs en matière d’égalité des genres et de diversité. | |
Politique de sécurité internationale et diplomatie | Le secteur a cherché à introduire ou à renforcer les considérations liées à l’égalité des genres et à la diversité (langage, analyse, etc.) dans l’ensemble de ses activités, mais surtout par l’introduction de textes dans les résolutions (y compris à la Première Commission de l’Assemblée générale des Nations Unies, et à d’autres réunions multilatérales) au cours de l’exercice financier. | Le secteur continuera d’utiliser l’ACS Plus et d’en tenir compte dans toutes les activités qu’il mènera dans le cadre des instances internationales, et d’en rendre compte. | |
Politiques multilatérales | Nombre d’influenceurs sollicités dans le cadre des événements organisés par le Canada, y compris des événements concernant le renforcement du pouvoir des femmes, les droits des femmes et l’égalité des genres. | Les résultats contribuent à l’indicateur ministériel déclaré dans le RRM. | Des efforts sont déployés pour recueillir des données de manière cohérente dans les institutions multilatérales, à des fins d’analyse stratégique et de production de rapports. La création d’un système de résultats centralisé, où ce type d’information peut être hébergé et extrait selon les besoins, est en cours, et permettra aux spécialistes d’accéder à plus de données, éclairant ainsi les processus décisionnels fondés sur des données probantes. Les outils et les modèles de rapport visant à apporter un appui institutionnel à long terme ont été mis à jour en 2022, en mettant davantage l’accent sur les résultats en matière d’égalité des genres (dans une perspective d’ACS Plus). |
Il n’y a pas d’information notable à déclarer sur les effets produits sur les bénéficiaires dans le cadre de ce programme, car celui-ci consiste principalement à établir un dialogue avec des partenaires multilatéraux et mondiaux pour promouvoir les intérêts et les valeurs du Canada, et pour favoriser l’établissement d’un système multilatéral efficace, efficient, pertinent et responsable, qui promeut l’ordre international fondé sur des règles. | |||
Politique et diplomatie en Afrique subsaharienne | S.O. | Le programme ne rend pas compte à l’heure actuelle des principales incidences de l’ACS Plus dans les domaines bilatéraux. Les responsables du programme collaborent avec d’autres secteurs bilatéraux pour explorer des processus potentiels et établir une approche uniforme pour recueillir des données sur les incidences du programme sur l’égalité des genres et la diversité, et rendre compte de ces incidences en 2022-2023. |
Responsabilité essentielle : Commerce et investissement
Programme | Principales incidences du programme sur l’égalité des genres et la diversité | Plan de collecte des données de l’ACS Plus | |
---|---|---|---|
Indicateur | Résultat observé | ||
Commerce dans les Amériques | S.O. | Le programme ne rend pas compte à l’heure actuelle des principales incidences de l’ACS Plus dans les domaines bilatéraux. Les responsables du programme collaborent avec d’autres secteurs bilatéraux pour explorer des processus potentiels et établir une approche uniforme pour recueillir des données sur les incidences du programme sur l’égalité des genres et la diversité, et rendre compte de ces incidences en 2022-2023. | |
Commerce en Asie-Pacifique | S.O. | Le programme ne rend pas compte à l’heure actuelle des principales incidences de l’ACS Plus dans les domaines bilatéraux. Les responsables du programme collaborent avec d’autres secteurs bilatéraux pour explorer des processus potentiels et établir une approche uniforme pour recueillir des données sur les incidences du programme sur l’égalité des genres et la diversité, et rendre compte de ces incidences en 2022-2023. | |
Commerce en Europe, dans l’Arctique, au Moyen-Orient et au Maghreb | S.O. | Le programme ne rend pas compte à l’heure actuelle des principales incidences de l’ACS Plus dans les domaines bilatéraux. Les responsables du programme collaborent avec d’autres secteurs bilatéraux pour explorer des processus potentiels et établir une approche uniforme pour recueillir des données sur les incidences du programme sur l’égalité des genres et la diversité, et rendre compte de ces incidences en 2022-2023. | |
Développement du commerce international | 2.2.1 : Pourcentage des clients se disant satisfaits de la qualité des services offerts par le Service des délégués commerciaux. | Déclaré dans le RRM. | Le Service des déléguées commerciaux (SDC) est de plus en plus sollicité pour recueillir des données sur les clients en matière de genre et de diversité. Cependant, le SDC ne dispose pas à l’heure actuelle d'une approche ou d'une politique commune solide sur la collecte de ces données dans tous les programmes et volets. Pour combler cette lacune, l'équipe responsable de la politique générale et l'équipe responsable de la politique en matière de données ont entrepris d'élaborer une telle politique, en se fondant sur les meilleures pratiques en matière de collecte des « caractéristiques spéciales » des clients (p. ex. les entreprises appartenant à des femmes, à des Autochtones ou à des jeunes), ainsi que sur les recherches effectuées sur les approches des autres ministères et organismes. Le SDC est en mesure de produire des rapports internes sur certaines caractéristiques de l’ACS Plus, mais c'est dans le but d'éclairer et d'améliorer les politiques et d'améliorer les programmes destinés expressément aux entreprises canadiennes qui exportent ou cherchent à exporter. Une fois que de solides pratiques en matière de données seront mises en place, les rapports seront plus rigoureux. Le programme de financement CanExport découle de l'engagement du gouvernement du Canada envers les principes d'équité, de diversité et d'inclusion, et de sa priorité de favoriser diligemment une approche plus inclusive du commerce. En ce sens, l'ACS Plus des quatre sous-programmes de CanExport vise à surmonter les difficultés rencontrées par les décideurs pour respecter les principes d'équité, de diversité et d'inclusion à différentes étapes du cycle du programme, ainsi qu'à faire en sorte que les programmes produisent des résultats équitables et inclusifs, exempts de tout préjugé explicite ou implicite. À l'heure actuelle, CanExport PME, l'un des quatre sous-programmes de CanExport, est l'un des seuls programmes du SDC qui recueille des données ventilées sur les groupes de diversité afin de recenser les répercussions et l'effet (p. ex. les niveaux de participation et les taux de financement) de CanExport sur ces groupes. |
2.2.2 : Nombre de clients commerciaux actifs du Service des délégués commerciaux. | Déclaré dans le RRM. | ||
2.2.6 : Nombre d’accords commerciaux conclus avec l’aide du Service des délégués commerciaux. | Déclaré dans le RRM. | ||
2.2.7 : Nombre de partenariats internationaux en recherche et innovation qui ont été facilités par le Service des délégués commerciaux. | Déclaré dans le RRM. | ||
Innovation et investissement international | 2.3.1 : Nombre de nouveaux investissements étrangers au Canada et de hausses des investissements étrangers existants au Canada qui ont été facilités par le Service des délégués commerciaux. | Déclaré dans le RRM. | Le plan à long terme de l'agence Investir au Canada (l'agence) comprend la collaboration avec des partenaires non traditionnels au Canada, lorsque des possibilités existent, afin de susciter des investissements de l'étranger. Par exemple, des occasions et des intérêts d'investissement uniques peuvent se trouver dans les communautés autochtones du Canada pour stimuler le développement et la croissance économique par la voie de l’investissement direct étranger. La SII fait partie d'une stratégie plus large visant à transformer la position du Canada sur la scène mondiale. Une partie importante de la proposition de valeur du Canada comprend son avantage en matière de diversité. En définissant les sous-secteurs cibles, l'organisation tiendra compte des implications potentielles des investissements sur le genre et la diversité. La SII réalisera également des recherches pour établir les liens entre l’équité, la diversité et l'inclusion et l'avancement en matière d’égalité des genres. Dans le cadre de cette recherche, l'agence effectuera une analyse approfondie des trajectoires d'équité et de progression des femmes et d'autres groupes en quête d'équité au Canada par rapport à ces groupes travaillant dans des entreprises à capitaux étrangers dans le secteur technologique du Canada. Cette recherche aidera l'agence à mieux comprendre les répercussions des investissements sur les diverses populations ou les différents types d'entreprises, de sorte que l'agence puisse mieux travailler avec les investisseurs pour améliorer la parité des sexes ou les objectifs de diversité, tout en positionnant le Canada comme une destination d'investissement de premier ordre. |
2.3.2: Nombre de visites d’investisseurs effectuées au Canada qui ont été facilitées par le Service des délégués commerciaux. | Déclaré dans le RRM. | ||
Commerce en Afrique subsaharienne | S.O. | Le programme ne rend pas compte à l’heure actuelle des principales incidences de l’ACS Plus dans les domaines bilatéraux. Les responsables du programme collaborent avec d’autres secteurs bilatéraux pour explorer des processus potentiels et établir une approche uniforme pour recueillir des données sur les incidences du programme sur l’égalité des genres et la diversité, et rendre compte de ces incidences en 2022-2023. | |
Réglementation commerciale | Pourcentage de demandes de permis et de certificats liées à l’application de la réglementation commerciale traitées conformément aux normes de services. | 99,43 % | En 2021-2022, le Secteur des politiques et des négociations commerciales a renouvelé, promu et mis en œuvre son plan d’action annuel sur l’ACS Plus. Le fait de mener des négociations commerciales en tenant compte de l’ACS Plus aide également à mettre en œuvre l’approche inclusive du Canada en matière de commerce, qui vise à ce que les avantages et les possibilités découlant des accords de libre-échange (ALE) soient plus largement répartis, notamment entre les groupes sous-représentés dans l’économie et le commerce canadiens, comme les femmes, les petites et moyennes entreprises (PME) et les peuples autochtones. AMC, avec l’appui d’autres ministères, a réalisé une ACS Plus quantitative et qualitative détaillée (chapitre par chapitre) pour les négociations, potentielles ou en cours, d’accords de libre-échange. L’ACS Plus aide à mieux comprendre les incidences et les possibilités qui pourraient découler des accords commerciaux sur tous les Canadiens, y compris les travailleurs, les producteurs, les propriétaires d’entreprises, les entrepreneurs et, dans la mesure du possible, les consommateurs. À cet égard, l’ACS Plus éclairera les négociations, potentielles ou en cours, et aidera à cerner les occasions pour le Canada de prévoir dans les accords commerciaux de nouvelles dispositions inclusives et favorisant l’égalité des genres, et de préparer des réponses politiques au pays si une incidence ou une possibilité ne peut faire l’objet d’une possible disposition commerciale ou être abordée dans le contexte des travaux du comité sur les accords de libre-échange. Le processus exhaustif d’ACS Plus chapitre par chapitre qui a été élaboré pour orienter les négociations commerciales en cours s’appuie sur le processus obligatoire d’ACS Plus qui est exigé pour demander au Cabinet l’autorisation d’entamer des négociations sur un accord de libre-échange, et qu’AMC applique de façon constante depuis 2016. |
La Direction générale de la réglementation commerciale a continué à promouvoir l’approche du Canada en matière d’ACS Plus dans les accords de libre-échange à l’échelle internationale en présentant des exposés à au moins 10 organisations, groupes de travail et institutions internationales. La Direction générale a obtenu une reconnaissance internationale de son travail sur l’ACS Plus dans les accords de libre-échange en figurant dans l’étude de l’OCDE sur l’évaluation des effets que produisent les ALE sur le développement durable (publiée en novembre 2021). La Direction générale a entrepris une ACS Plus complète (chapitre par chapitre) en vue de la négociation d’accords de libre-échange avec le Royaume-Uni et l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ANASE), notamment des consultations avec les intervenants par la publication d’un avis d’intention dans la Gazette du Canada, afin d’obtenir des commentaires à un stade précoce sur les incidences, les risques et les possibilités. | |||
Politique et négociations commerciales, accords et différends | Dans quelle mesure le Canada a ouvert des marchés et favorisé l’innovation en matière de politiques commerciales au moyen de négociations, d’accords et de discussions. | 4 (sur une échelle de 1 à 5) | Le « Plan de collecte des données de l’ACS Plus » est réalisé à l’échelon du Secteur pour ce programme. Voir la description dans le programme « Réglementation commerciale ». |
Dans quelle mesure le Canada s’emploie à éliminer ou à atténuer les obstacles entourant l’accès aux marchés, les différends ou d’autres questions relatives aux politiques. | 4 (sur une échelle de 1 à 5) | ||
Les « Autres effets clés du programme sur le genre et la diversité » sont définis à l’échelon du Secteur pour ce programme. Voir les résultats dans le programme « Réglementation commerciale ». |
Responsabilité essentielle : Programmation en matière de développement, de paix et de sécurité
Programme | Principales incidences du programme sur l’égalité des genres et la diversité | Plan de collecte des données de l’ACS Plus | |
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Indicateur | Résultat observé | ||
Aide internationale dans les Amériques | Ce programme contribue aux résultats présentés dans le Rapport au Parlement sur l’aide internationale du gouvernement du Canada 2020-2021, qui donne une vue d’ensemble de la réponse globale du Canada à la COVID-19; un résumé de la façon dont le Canada a fait progresser les priorités énoncées dans la Politique d’aide internationale féministe et le Programme de développement durable à l’horizon 2030; de l’information sur l’engagement du Canada envers les partenariats, l’innovation et l’inclusion. | Le programme ne rend pas compte à l’heure actuelle des principales incidences de l’ACS Plus dans les domaines bilatéraux. Les responsables du programme collaborent avec d’autres secteurs bilatéraux pour explorer des processus potentiels et établir une approche uniforme pour recueillir des données sur les incidences du programme sur l’égalité des genres et la diversité, et rendre compte de ces incidences en 2022-2023. La production de rapports annuels du Ministère permet de recueillir des données sur les indicateurs par projet et de les regrouper à l’échelon sectoriel et ministériel. Elle permet de recueillir des données sur l’égalité des genres, selon une approche uniforme dans l’ensemble du Ministère, avec l’aide des agents de coordination de l’égalité des genres. Chaque année, cet exercice évolue, il gagne en efficacité et permet de recueillir des données plus précises dans l’ensemble du Ministère. | |
Programmes visant à renforcer les capacités de lutte contre la criminalité et le terrorisme | 1100a : Nombre total de participants à la formation interrogés [femmes (F) / hommes (H)] qui utilisent les compétences et connaissances acquises ou les actifs anticriminels ou antiterroristes fournis dans le cadre de leur travail. | 97 (37 F / 60 H) | Les responsables du programme continuent d’évaluer les méthodes de collecte de données appliquées dans l’ACS Plus, par la voie de consultations continues et d’ajustements de projets afin de s’assurer que des données efficaces sont recueillies et utilisées pour faire progresser les projets de renforcement des capacités en matière d’égalité des genres et d’inclusion. De nombreux partenaires ont désormais intégré des experts de l’égalité des genres, de la diversité et de l’inclusion dans la conception et la mise en œuvre des projets, ce qui a contribué à l’élaboration d’indicateurs ACS Plus clairs, susceptibles de produire des données utiles. Cela a permis d’acquérir des connaissances essentielles sur plusieurs questions, liées à l’égalité des genres, qui affectent les objectifs de renforcement des capacités. Au fur et à mesure que les organismes amélioreront leur capacité à intégrer l’ACS Plus dans leurs projets, les responsables du programme pourront concevoir des activités de renforcement des capacités axées sur l’égalité des genres plus efficaces et sur mesure, au cours de la prochaine ou des deux prochaines années. |
1200a : Nombre de cadres juridiques et politiques anticriminels et antiterroristes qui ont été ratifiés, modifiés, contrôlés ou adoptés et qui sont conformes aux normes internationales et aux pratiques exemplaires en la matière. | 3 | ||
1300a : Nombre total de participants de la communauté [femmes (F) / hommes (H)] qui font preuve de résilience ou perçoivent leur communauté comme étant plus résiliente. | 233 (110 F / 123 H) | ||
1110a : Nombre total de participants à la formation interrogés [femmes (F) / hommes (H) / non binaires] qui estiment que leurs connaissances en matière de prévention et d’action anticriminelles et antiterroristes ont augmenté après la formation. | 1 862 (746 F / 1 052 H / 64) | ||
1210a : Nombre total de participants à la formation interrogés [femmes (F) / hommes (H) / non binaires] qui estiment que leurs connaissances liées à l’élaboration, la modification ou la mise en œuvre d’instruments juridiques et politiques anticriminels et antiterroristes ont augmenté après la formation. | 723 (448 F / 261 H / 14) | ||
1310b : Nombre total de participants de la communauté interrogés [femmes (F) / hommes (H)] qui estiment que leurs connaissances sur la manière d’intégrer les principes relatifs à l’égalité des genres et aux droits de la personne dans les stratégies et processus antiterroristes à l’échelle locale ont augmenté. | 22 (13 F / 9 H) | ||
Grâce au Programme d'aide au renforcement des capacités de lutte contre la criminalité (PARCLC) et au Programme d'aide au renforcement des capacités antiterroristes (PARCA), les projets connexes ont permis d’obtenir des résultats importants pour ce qui est d’aborder les considérations relatives à l’égalité des genres dans plusieurs contextes en 2021-2022. Le Canada a permis d’accroitre des perspectives sexospécifiques dans les mesures nationales de contrôle des armes de pays en Amérique latine et dans les Caraïbes, par l’inclusion de considérations liées à la violence fondée sur le genre dans les réformes législatives sur le contrôle des armes dans trois pays, et l’inclusion de perspectives sexospécifiques dans 30 législations nationales sur le contrôle des armes légères et dans les codes pénaux. Grâce à un partenariat avec l’organisation non gouvernementale ARK Group DMCC (ARK), le PARCA a permis à l’unité chargée de l’égalité des genres de la Direction de la sécurité publique (DSP) jordanienne d’intégrer dans son travail des concepts et des termes liés à l’égalité des genres qui facilitent la mise en œuvre de la stratégie 2021-2024 d’intégration des considérations liées à l’égalité des genres de la DSP jordanienne. Avant de suivre la formation d’ARK sur l’égalité des genres, seule la moitié des agents de coordination de l’égalité des genres jordaniens connaissaient la stratégie de la DSP en matière d’égalité des genres. Après avoir reçu une formation supplémentaire, 41 agents de coordination de l’égalité des genres de la DSP jordanienne (21 hommes et 27 femmes) ont pu contribuer à l’intégration des considérations liées à l’égalité des genres dans l’ensemble de la DSP. Cela a donné à la DSP jordanienne des moyens internes et durables de dispenser des cours sur les compétences relatives à l’égalité des genres. | |||
Aide internationale en Asie-Pacifique | Ce programme contribue aux résultats présentés dans le Rapport au Parlement sur l’aide internationale du gouvernement du Canada 2020-2021, qui donne une vue d’ensemble de la réponse globale du Canada à la COVID-19; un résumé de la façon dont le Canada a fait progresser les priorités énoncées dans la Politique d’aide internationale féministe et le Programme de développement durable à l’horizon 2030; de l’information sur l’engagement du Canada envers les partenariats, l’innovation et l’inclusion. Voici d’autres résultats :
| La production de rapports annuels du Ministère permet de recueillir des données sur les indicateurs par projet et de les regrouper à l’échelon sectoriel et ministériel. Elle permet de recueillir des données sur l’égalité des genres, selon une approche uniforme dans l’ensemble du Ministère, avec l’aide des agents de coordination de l’égalité des genres. Chaque année, cet exercice évolue, gagne en efficacité et permet de recueillir des données plus précises dans l’ensemble du Ministère. | |
Fonds canadien d’initiatives locales | Pourcentage/nombre de projets dans le cadre desquels on a consulté des femmes ou des filles avant de présenter une demande de financement. | 95 % | Les systèmes ministériels actuels ne répondent pas aux besoins du FCIL en matière de données, en raison de sa structure décentralisée et du grand nombre de ses projets. Bien que, à l’heure actuelle, les responsables du FCIL gèrent les données à l’aide d’une base de données autonome, cela nécessite un degré extrêmement élevé de compilation et de saisie manuelles. L’Unité chargée du FCIL collabore à l’heure actuelle avec plusieurs directions du Ministère pour intégrer le FCIL dans les systèmes ministériels et améliorer les capacités de collecte et d’analyse des données pour l’ensemble du programme. Le calendrier de l’intégration n’était pas disponible au moment de la préparation du présent rapport. |
Pourcentage/nombre de projets dans le cadre desquels on a effectué une analyse sexospécifique limitée ou détaillée avant la présentation de la demande de financement. | 95 % | ||
Pourcentage de gestionnaires de programmes du FCIL qui ont suivi la formation sur l’ACS Plus. | 97 % | ||
Pourcentage de coordinateurs du FCIL qui ont suivi la formation sur l’ACS Plus. | 95 % | ||
Renforcement des capacités sur l’ACS Plus pour les organisations locales de la société civile : Les restrictions liées à la COVID-19 ont continué d’affecter la capacité de nombreuses missions à mener des activités de renforcement des capacités pour les bénéficiaires du Fonds canadien d’initiatives locales (FCIL) en 2021‑2022. Toutefois, bon nombre de missions ont pu organiser des formations en présentiel, à distance, ou utiliser d’autres outils en ligne pour accroître la capacité des organisations bénéficiaires à utiliser l’ACS Plus dans leurs activités. À titre d’exemple, l’équipe du Service des délégués commerciaux, à San José, au Costa Rica, a fait la promotion de la formation en ligne de Femmes et Égalité des genres Canada sur l’ACS Plus auprès de ses bénéficiaires. La grande majorité des organisations bénéficiaires ont fait des commentaires très positifs sur l’inclusion d’une ACS Plus dans le processus de demande, déclarant que cela les aide à voir leurs projets différemment et à inclure des opinions plus diverses, ce qui rend les projets plus forts et leur donne un plus grand effet. | |||
Aide internationale en Europe, dans l’Arctique, au Moyen-Orient et au Maghreb | Ce programme contribue aux résultats présentés dans le Rapport au Parlement sur l’aide internationale du gouvernement du Canada 2020-2021, qui donne une vue d’ensemble de la réponse globale du Canada à la COVID-19; un résumé de la façon dont le Canada a fait progresser les priorités énoncées dans la Politique d’aide internationale féministe et le Programme de développement durable à l’horizon 2030; de l’information sur l’engagement du Canada envers les partenariats, l’innovation et l’inclusion. | Le programme ne rend pas compte à l’heure actuelle des principales incidences de l’ACS Plus dans les domaines bilatéraux. Les responsables du programme collaborent avec d’autres secteurs bilatéraux pour explorer des processus potentiels et établir une approche uniforme pour recueillir des données sur les incidences du programme sur l’égalité des genres et la diversité, et rendre compte de ces incidences en 2022-2023. La production de rapports annuels du Ministère permet de recueillir des données sur les indicateurs par projet et de les regrouper à l’échelon sectoriel et ministériel. Il permet de recueillir des données sur l’égalité des genres, selon une approche uniforme dans l’ensemble du Ministère, avec l’aide des agents de coordination de l’égalité des genres. Chaque année, cet exercice évolue, gagne en efficacité et permet de recueillir des données plus précises dans l’ensemble du Ministère. | |
Politiques et opérations concernant les subventions et les contributions | S.O. | Rien à signaler pour 2021-2022. Le programme permet d’acquérir les connaissances et les compétences de base nécessaires pour appliquer les principes de l’ACS Plus à une fonction interne liée aux services ministériels. Il ne permet pas de mettre directement en œuvre des programmes ni d’offrir d’avantages aux Canadiens. | |
Aide humanitaire | Pourcentage des projets d’aide humanitaire qui comportent un volet sur la violence sexuelle ou fondée sur le genre ou sur la santé et les droits sexuels et reproductifs. | Les données de 2021-2022 ne sont pas encore disponibles. | Des formulaires de projet permettant la collecte de données ventilées par genre et spécifiques au genre (entre autres aspects) seront remplis par les responsables de projets d’aide humanitaire en 2022-2023 dans le cadre du processus d’approbation de l’appel d’urgence afin d’améliorer la capacité à mesurer et à évaluer les incidences du programme sur l’égalité des genres et la diversité à l’avenir. |
Nombre de personnes qui ont reçu des services de santé sexuelle et reproductive, notamment l’accès à la contraception, grâce à une intervention humanitaire exécutée par les organisations de la société civile. | Déclaré dans le RRM. | ||
Nombre de réfugiés et de personnes déplacées à l’intérieur de leur pays qui bénéficient d’une aide et d’une protection. | Déclaré dans le RRM. | ||
Nombre de bénéficiaires qui reçoivent une aide alimentaire et nutritionnelle d’urgence comparativement aux besoins et en tenant compte de l’intervention mondiale. | Déclaré dans le RRM. | ||
L’approche sexospécifique du Canada en matière d’action humanitaire tient compte des vulnérabilités préexistantes et de la discrimination intersectionnelle, ce qui est conforme aux principes de l’ACS Plus (en tenant compte des facteurs d’identification tels que le genre, la race, l’origine ethnique, l’âge, les capacités et le statut de réfugié). Le programme fournit également des orientations politiques en ce qui concerne l’intégration des considérations liées à l’égalité des genres et à l’ACS Plus dans l’aide humanitaire. Parmi les documents et guides pertinents, notons le rapport intitulé Une approche féministe : l’égalité des genres dans l’action humanitaire, et le document Égalité entre les sexes et aide humanitaire : guide des enjeux. | |||
Opérations d’aide internationale | S.O. – À l’heure actuelle, les responsables du programme ne recueillent pas de données sur les incidences liées au genre, au revenu ou à l’âge, et le programme ne procure pas directement d’avantages aux Canadiens. | Les responsables du programme ont modifié le profil de l’information du programme pour 2022-2023 afin d’inclure les résultats axés sur la diversité et l’inclusion. Une méthode et une source de collecte de données ont été déterminées pour les indicateurs mesurant ces résultats, et des données seront recueillies pour mesurer les progrès accomplis en vue de la réalisation des résultats escomptés en matière de diversité et d’inclusion. | |
Aide internationale multilatérale | Nombre de personnes ayant bénéficié des projets visant à prévenir et à combattre la violence sexuelle et fondée sur le genre, y compris les mariages d’enfants, les mariages précoces et les mariages forcés, les mutilations génitales féminines, et à y mettre fin. | Les résultats découlant du soutien offert depuis longtemps par le Ministère aux principaux partenaires multilatéraux sont déclarés séparément pour cet indicateur, mais ne sont pas encore disponibles. Les résultats les plus récents sont disponibles dans le Rapport au Parlement sur l’aide internationale du gouvernement du Canada 2020‑2021. | Des efforts sont déployés pour recueillir et utiliser davantage de données à l’échelon du programme et du Ministère pour permettre la réalisation d’une analyse plus large des politiques et l’établissement de rapports plus détaillés sur l’ACS Plus, conformément à la méthode élaborée par les spécialistes de la gestion axée sur les résultats d’AMC, appelée Architecture pour les résultats de l’aide internationale. La création d’un système de résultats centralisé, où ce type d’information peut être hébergé et extrait selon les besoins, est en cours, et permettra une plus grande utilisation des données recueillies à l’échelon des projets dans le cadre de processus décisionnels fondés sur des données probantes. Les outils et les modèles d’établissement de rapports visant à apporter un appui institutionnel à long terme ont été mis à jour en 2022, et ils mettent davantage l’accent sur les résultats en matière d’égalité des genres (dans une perspective d’ACS Plus). |
Nombre de personnes [femmes (F) / hommes (H)] touchées par les projets financés par AMC qui appuient le renforcement du pouvoir économique des femmes. | |||
Nombre d’organisations féminines et de réseaux de femmes défendant les droits des femmes et l’égalité des genres qui reçoivent du soutien d’AMC pour mettre en œuvre des programmes ou renforcer leurs capacités institutionnelles. | |||
Du point de vue des opérations et des processus, les projets relevant de ce programme sont évalués annuellement par le responsable de projet, qui est tenu de rendre compte des effets quantitatifs et qualitatifs sur l’égalité des genres et les droits de la personne. Ces résultats sont examinés à l’interne dans les directions d’exécution concernées. | |||
Programmes du Bureau des droits de la personne, des libertés et de l’inclusion | (IRC 3.2.2) Nombre d’organisations féminines et de réseaux de femmes défendant les droits des femmes et l’égalité des genres qui reçoivent un soutien d’AMC pour mettre en œuvre des programmes ou renforcer leurs capacités institutionnelles. | Les résultats contribuent à l’indicateur ministériel déclaré dans le RRM. | Le profil de l’information du programme a été mis à jour afin de regrouper les deux enveloppes de financement au sein du même profil de l’information du programme et d’améliorer l’adéquation avec les champs d’action de la PAIF et les rapports y afférents. |
Au total, 7 des 33 sous-subventions destinées au renforcement des capacités ont été accordées à des organisations de femmes par l’intermédiaire du Fonds des Nations Unies pour la démocratie. Ces contributions ont permis de renforcer les capacités, par exemple des façons suivantes : prévention des discours haineux et de la violence politique à l’encontre des femmes au Cameroun; promotion du leadership politique des jeunes femmes au Kenya; mise en œuvre de politiques de sécurité dans les écoles au Nigéria; inclusion des jeunes issus de minorités en Somalie. | |||
Partenariats pour l'innovation dans le développement | Le Secteur des partenariats pour l’innovation dans le développement ne dispose pas d’un plan de collecte de données sur l’ACS Plus par programme. Le Secteur recueille des données sur l’aide internationale qui sont conformes à la Politique d’aide internationale féministe du Canada, conformément aux directives des responsables du processus opérationnel du Ministère, aux fins d’établissement des rapports annuels ministériels. Le Secteur contribue aux processus d’établissement de rapports ministériels, notamment l’équipe de travail sur la transformation des subventions et des contributions, qui travaille à la création d’un système informatique qui servira de « guichet unique » pour toutes les données relatives à l’aide internationale. Il sera possible d’exploiter ce système à l’avenir pour faciliter la collecte de données sur les incidences de l’ACS Plus. | Le Secteur des partenariats pour l’innovation dans le développement continue de travailler avec d’autres secteurs et par la voie de processus ministériels pour déterminer la meilleure façon de recueillir les données sur l’aide internationale et d’obtenir des résultats en ce sens. En s’appuyant sur les recommandations issues de l’évaluation par le Secteur de la mise en œuvre de plans stratégiques de suivi, d’évaluation et d’apprentissage, et le renforcement des capacités internes en matière d’évaluations intersectionnelles de l’égalité des genres et de gestion axée sur les résultats, le Secteur cherchera des occasions d’harmoniser les actions avec l’exigence relative à l’ACS Plus. Par exemple, conformément aux besoins stratégiques d’apprentissage et de prise de décisions, les responsables du Secteur étudieront les possibilités de définir dans le profil d’information sur le rendement du Secteur, des indicateurs qui pourraient servir à mesurer les incidences de son travail sur l’égalité des genres et la diversité pour la prochaine période de rapport. Par ailleurs, les responsables du Secteur ont effectué une évaluation interne des besoins en matière de formation liée à l’égalité des genres et de capacité de gestion axée sur les résultats, pour orienter les prochaines étapes concernant l’inclusion dans les plans d’apprentissage des employés. | |
Stabilisation et opérations de paix | Pourcentage des agents du Programme pour la stabilisation et les opérations de paix (PSOP) qui appliquent systématiquement l’ACS Plus et le Plan d’action national du Canada sur les femmes, la paix et la sécurité (FPS) dans leur travail. | Les résultats de l’exercice 2021-2022 seront publiés dans le Rapport au Parlement sur l’aide internationale du gouvernement du Canada et le rapport d’étape d’AMC sur le Plan d’action national du Canada pour les femmes, la paix et la sécurité. | Les responsables du PSOP ont appliqué l’ACS Plus en 2018 pour orienter le travail de programmation et d’élaboration de politique et soutenir le maintien des autorisations de financement du PSOP. Cette analyse a permis de discerner quatre groupes clés avec lesquels les responsables du PSOP sont en contact (femmes et filles, enfants et jeunes, réfugiés et personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays et groupes marginalisés en fonction de leur identité ou d’autres facteurs), et de définir des stratégies pour s’assurer que les points de vue de ces groupes sont pris en compte. L’ACS Plus a été intégrée à la stratégie du PSOP 2019-2022, et continue de contribuer à son orientation stratégique. Les données recueillies sur les indicateurs du PSOP sont ventilées par sexe, ce qui permet aux responsables du PSOP de présenter un historique de rendement plus nuancé. Les responsables du PSOP exigent aussi que les partenaires qui présentent une demande de financement procèdent à une ACS Plus afin de s’assurer que les interventions prévues tiennent compte des facteurs identitaires pertinents, et ils demandent à tous les partenaires de rendre compte tout particulièrement des considérations liées à l’égalité des genres. |
Pourcentage de l’aide internationale qui vise les États fragiles et touchés par des conflits. | |||
Nombre de militaires, de policiers et de civils ayant reçu une formation en matière de maintien de la paix intégrant l’égalité des genres, et en matière de lutte contre la violence sexuelle et fondée sur le genre, et contre l’exploitation et les agressions sexuelles. | |||
Aide internationale en Afrique subsaharienne | EDU 3 : Nombre de personnes formées dans le cadre de programmes d’enseignement et de formation techniques et professionnels axés sur la demande. | Les résultats contribuent aux indicateurs généraux déclarés dans le RRM (ventilés par genre). | La production des rapports annuels du Ministère permet de recueillir des données sur les indicateurs par projet et de les regrouper à l’échelon sectoriel et ministériel. Il permet de recueillir des données sur l’égalité des genres, selon une approche uniforme dans l’ensemble du Ministère, avec l’aide des agents de coordination de l’égalité des genres. Chaque année, cet exercice évolue, gagne en efficacité et permet de recueillir des données plus précises dans l’ensemble du Ministère. |
HN 2 : Nombre de personnes touchées par des interventions précises en matière de nutrition. | |||
GR 2 : Nombre d’entrepreneurs, d’agriculteurs et de petits exploitants agricoles ayant accès à des services financiers ou de développement d’entreprises grâce aux projets financés par AMC. | |||
IG 3 : Nombre de personnes ayant des connaissances ou des compétences accrues pour promouvoir la participation et le leadership des femmes dans la vie publique. | |||
Ce programme contribue aux résultats présentés dans le Rapport au Parlement sur l’aide internationale du gouvernement du Canada 2020-2021, qui donne une vue d’ensemble de la réponse globale du Canada à la COVID-19; un résumé de la façon dont le Canada a fait progresser les priorités énoncées dans la Politique d’aide internationale féministe et le Programme de développement durable à l’horizon 2030; de l’information sur l’engagement du Canada envers les partenariats, l’innovation et l’inclusion. | |||
Réduction des menaces d’armes | Nombre total (et pourcentage) des bénéficiaires du renforcement des capacités interrogés [femmes (F) / hommes (H)] qui ont indiqué utiliser dans leur travail des compétences ou des atouts acquis en matière d’égalité des genres. | Le profil d’information du programme et le cadre de mesure du rendement ont été révisés à la fin de 2021-2022 pour y inclure ces indicateurs. Par conséquent, les résultats de l’exercice 2021-2022 n’ont pas été entièrement saisis. | Rien à signaler. |
Nombre de membres du personnel de sécurité [femmes (F) / hommes (H)] formés (ventilé par le nombre de membres formés sur les considérations liées à l’égalité des genres ou aux droits de la personne). | |||
Résultat intermédiaire – Nombre total (et pourcentage) des femmes interrogées qui ont indiqué utiliser dans leur travail des compétences ou des atouts acquis en matière de lutte contre les menaces à la sécurité. | |||
Nombre total (et pourcentage) des bénéficiaires du renforcement des capacités interrogés [femmes (F) / hommes (H)] qui ont déclaré avoir amélioré leurs connaissances, leurs compétences ou leurs habiletés en matière d’égalité des genres. | |||
Nombre d’apprenants ayant reçu du matériel pédagogique favorisant l’égalité des genres. |
Responsabilité essentielle : Aide aux Canadiens à l’étranger
Programme | Principales incidences du programme sur l’égalité des genres et la diversité | Plan de collecte des données de l’ACS Plus | |
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Indicateur | Résultat observé | ||
Aide consulaire et services aux Canadiens à l’étranger | Le programme consulaire est vaste; il aide les Canadiens à l’étranger sans distinction de genre, d’âge, d’origine ethnique, d’orientation sexuelle, etc. | Le réseau consulaire a récemment changé de système de gestion des cas pour en adopter un plus complexe, ce qui exige une formation plus poussée des utilisateurs. À l’heure actuelle, le réseau n’est pas en mesure d’ajouter des champs supplémentaires au système. Une fois le système stabilisé, il sera peut-être possible d’ajouter des indicateurs liés à l’ACS Plus. | |
Préparation et intervention en cas d’urgence | La formation liée à la sécurité et à la gestion des urgences comprend des éléments tenant compte des besoins particuliers des femmes. | Nouvel indicateur en 2021. Données non encore disponibles | Des données seront recueillies au sujet de l’indicateur de rendement nouvellement établi ci-dessus. Autre collecte de données à déterminer. Pour 2022-2023, le Secteur s’appuiera sur l’outil de planification ministériel Strategia, pour déterminer le pourcentage de missions qui intégreraient des considérations liées à l’ACS Plus dans leur planification. |
La formation dispensée par les agents régionaux de gestion des urgences dans les missions emploie un langage non sexiste. Le financement destiné aux postes de commande de rechange et à la gestion des urgences et affecté en fonction de l’obligation de diligence permet aux missions d’acquérir des articles d’équipement de protection individuelle et des articles de préparation aux situations d’urgence qui s’appliquent également aux hommes et aux femmes ou qui tiennent compte des besoins particuliers des femmes. |
Responsabilité essentielle : Soutien de la présence du Canada à l’étranger
Programme | Principales incidences du programme sur l’égalité des genres et la diversité | Plan de collecte des données de l’ACS Plus | |
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Indicateur | Résultat observé | ||
Relations avec les clients et opérations des missions | Pourcentage d’organisations partenaires qui sont d’avis que les ressources, infrastructures et services offerts à l’étranger répondent à leurs besoins. | Les résultats contribuent à l’indicateur ministériel déclaré dans le RRM. | Une enquête annuelle sur les services communs est menée de février à mars de chaque exercice financier. |
Directives sur le service extérieur | S.O. | Bien que les responsables du programme n’aient pas recueilli de données pour surveiller les incidences sur l’égalité des genres et la diversité, les travaux à venir permettront d’explorer les mesures en matière d’ACS Plus susceptibles d’éliminer les obstacles et de répondre à la sensibilisation croissante à l’iniquité. Les responsables du programme présenteront des recommandations lors des examens cycliques afin d’envisager et d’incorporer une section spéciale dans l’enquête permettant de créer des outils de collecte et d’analyse de données sur l’ACS Plus qui améliorent la capacité à mesurer et à évaluer les incidences sur l’égalité des genres et la diversité à l’avenir. Le programme prévoira également un encadrement et des outils qui permettront une meilleure participation à l’enquête. | |
Services aux employés recrutés sur place | Non disponibles. Les 6 000 employés recrutés sur place (ERP) travaillent dans quelque 178 missions réparties dans environ 112 administrations ayant leurs propres dispositions législatives en matière de droit du travail. Dans l’ensemble, les ERP se composent principalement de femmes (59 %), ce qui correspond à l’équilibre entre les hommes et les femmes dans la fonction publique fédérale canadienne en général. | Aucune donnée n’est recueillie à l’heure actuelle sur les facteurs démographiques ou de diversité parmi les ERP, car les politiques d’équité en matière d’emploi du gouvernement du Canada ne s’appliquent pas aux ERP. | |
Gestion de l’information et technologie de l’information du réseau des missions | La représentation des femmes chute de manière importante à partir des postes IT-04. | Les données ont été recueillies par la voie d’un tableau de bord ministériel à partir du mois de mars 2022 selon les statistiques publiées. | |
Préparation et sécurité de la mission | Pourcentage des missions qui intègrent les considérations liées à l’ACS Plus dans leur programme de préparation. | Nouvel indicateur en 2021. Données non encore disponibles | Pour 2022-2023, le programme s’appuiera sur l’outil de planification ministériel Strategia pour déterminer le pourcentage des missions qui intègrent des considérations liées à l’ACS Plus dans leur planification. Le Ministère a également établi un cadre de mesure du rendement en matière de sécurité dans lequel tous les indicateurs de rendement liés à la sécurité sont centralisés et suivis, y compris les nouveaux indicateurs liés à l’ACS Plus. |
La formation liée à la sécurité et à la gestion des urgences comprend des éléments adaptés aux besoins particuliers des femmes. | Nouvel indicateur en 2021. Données non encore disponibles | ||
Pourcentage d’employés [femmes (F) / hommes (H) / non-binaire] qui estiment que les risques sont atténués de manière adéquate à leur mission. | Nouvel indicateur en 2021. Données non encore disponibles | ||
La formation et la sensibilisation à l’ACS Plus font partie de la formation obligatoire lors de l’intégration. Des mises à jour sont apportées chaque année, ce qui permet au personnel de contextualiser et d’appliquer une perspective d’ACS Plus en milieu de travail. Les considérations liées à l’ACS Plus sont intégrées dans les mesures d’atténuation de la sécurité. La parité hommes-femmes est améliorée au sein de l’équipe de préparation et de sécurité aux missions. | |||
Services ministériels au niveau de la plateforme | Pourcentage de financement d’achats internationaux autochtones. | S.O. | Des données sont recueillies auprès de Remedy pour s’assurer qu’AMC respecte le pourcentage de financement des entreprises autochtones. Les indicateurs de rendement sont également déclarés dans le cadre de responsabilisation de gestion, et à l’égard de la mesure 22 du Plan d’action sur la réconciliation d’AMC. La collecte de données est en cours pour 2022-2023. |
La démarches de réconciliation permettent aux Autochtones de concourir pour un marché du gouvernement fédéral, de travailler sur un grand projet de l’État et d’avoir accès à des outils qui augmentent la visibilité à l’égard des marchés publics fédéraux. | |||
Planification et intendance des biens immobiliers | Un processus de classement par priorité des investissements pour les biens immobiliers à l’étranger est mis en œuvre et l’on veille à ce que l’ACS Plus soit prise en compte dans ce processus (p. ex. toilettes non genrées à Londres). | Un processus de plan de travail intégré est mis en œuvre pendant le cycle de planification des missions à l’étranger et dans les documents de décision sur les investissements (p. ex. énoncés des besoins, analyses de rentabilité). Des données sont recueillies annuellement, entre mai et juin, de manière continue. | |
Services professionnels et techniques pour l’exécution des projets de biens immobiliers | Le reflet de la population du Canada à l’étranger est assuré par la voie de la diplomatie culturelle notamment par le programme de la Collection des arts visuels. Il s’agit notamment de veiller à ce que la population canadienne soit adéquatement représentée culturellement à l’étranger lorsqu’on conçoit une nouvelle mission ou que l’on décide des œuvres d’art à exposer. | Le conservateur du programme de la Collection des arts visuels rencontre les responsables de la mission pour discuter d’une vision de la collection et l’harmoniser avec la stratégie de diplomatie culturelle de la mission. Le conservateur examine la collection de la mission, les œuvres d’art disponibles dans la chambre forte de l’administration centrale d’AMC et effectue des recherches pour de nouvelles acquisitions afin de constituer une collection qui promeut la vision culturelle de la mission, en assurant la représentation du plus grand nombre possible de régions géographiques et des diverses communautés du Canada. En 2021-2022, dans le contexte du programme, un questionnaire facultatif a été proposé aux artistes, et qu’ils pouvaient remplir avec la documentation d’acquisition, dans lequel ils pouvaient indiquer leur pronom préféré pour les communications et les textes concernant leur travail. |
Réponse aux comités parlementaires et aux audits externes
Réponse aux comités parlementaires
Comité permanent des affaires étrangères et du développement international de la Chambre des communes (FAAE) – Quatrième rapport : La situation des droits de la personne du peuple ouïghour au Xinjiang, en Chine – déposé à la Chambre des communes le 12 mars 2021
En juillet 2020, le sous-comité des droits internationaux de la personne (SDIR) de FAAE a convoqué des réunions urgentes afin de mieux comprendre l’évolution de la situation critique des Ouïghours et autres musulmans turciques dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang, en Chine (Xinjiang). Ces réunions ont contribué à un ensemble de données probantes que le SDIR a commencé à compiler dès 2018, lorsqu’il a mené une étude sur le même sujet.
Le rapport se divise en trois chapitres. Le chapitre 1, intitulé « Histoire de Xinjiang », donne un aperçu historique des Ouïghours, notamment de leur présence au Xinjiang, de l’évolution de l’approche du gouvernement de la République populaire de Chine (RPC) vis-à-vis de la région et du lien avec ses efforts de plus en plus violents pour réprimer les Ouïghours et les autres musulmans turciques. Le chapitre 2, intitulé « Mécanismes de répression », décrit les différentes manières dont le gouvernement de la RPC réprime les Ouïghours et les autres musulmans turciques du Xinjiang. Le chapitre 3, intitulé « Obligations internationales en cas d’atrocités à grande échelle », expose les raisons pour lesquelles le SDIR est convaincu que le traitement des Ouïghours et des autres musulmans turciques au Xinjiang répond à la définition de génocide au sens de la Convention contre le génocide. Il examine également les obligations internationales du Canada en vertu de la convention et aborde la question des crimes contre l’humanité au Xinjiang.
Le SDIR a formulé 15 recommandations, dont cinq étaient destinées à Affaires mondiales Canada (AMC). AMC a accepté quatre des recommandations et a pris note d’une recommandation.
Dans l’ensemble, la réponse au sous-comité a réitéré l’engagement du gouvernement du Canada à faire respecter les droits de la personne et les normes internationales du travail. Les réponses décrivaient également en détail les efforts coordonnés d’AMC avec ses partenaires internationaux condamnant la situation des droits de la personne dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang (XUAR) et demandant au gouvernement de la RPC d’autoriser des observateurs indépendants à accéder librement à la région autonome ouïghoure pour évaluer la situation des Ouïghours et des autres musulmans turciques. Il a également été noté qu’en janvier 2021, AMC a publié des informations détaillées sur les mesures relatives à la situation des droits de la personne dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang (XUAR).
Le SDIR a recommandé à AMC d’utiliser tous les outils à sa disposition pour obtenir la libération de Huseyin Celil. La réponse a souligné l’importance du cas de M. Celil et a insisté sur le fait que le Canada continue de soulever son cas auprès des autorités chinoises.
Liens vers le rapport du comité et la réponse du gouvernement : Rapport 4, La situation des droits de la personne du peuple ouïghour au Xinjiang, en Chine et la Réponse du gouvernement.
Comité permanent des affaires étrangères et du développement international de la Chambre des communes (FAAE) – Troisième rapport : Premier volet d’une étude sur les contrecoups de la pandémie de la COVID-19 — Le fardeau humanitaire : soutenir une réponse mondiale pour atteindre les plus vulnérables – déposé à la Chambre des communes le 26 février 2021
Le rapport intermédiaire s’appuie sur les témoignages entendus et les documents reçus au cours de la première phase de l’étude, qui portait sur les besoins humanitaires et l’aide humanitaire dans le contexte de la pandémie. Il présente d’abord les points de vue des témoins sur le fardeau humanitaire mondial qui a augmenté en raison de la pandémie, grâce à une analyse des effets directs et indirects de la pandémie dans les situations de conflit, de crise et de fragilité. Il présente ensuite des recommandations adressées au gouvernement du Canada, afin de veiller à ce que le niveau élevé de besoins humanitaires et de vulnérabilité ne soit pas enraciné en 2021, et à ce qu’il y ait un accès équitable et abordable aux vaccins contre la COVID‑19, y compris dans les contextes humanitaires.
FAAE a formulé 10 recommandations dans le rapport, qui portent sur les points suivants : le fardeau humanitaire et la surmortalité associés à la COVID-19 dans les situations humanitaires; la pauvreté découlant du choc économique mondial; l’insécurité alimentaire; l’accès aux soins de santé; les vulnérabilités créées et exacerbées par certains groupes de population; la garantie de l’accessibilité et du caractère abordable des vaccins.
Dans la réponse du gouvernement (RG), on a accepté cinq des recommandations de FAAE et on a pris note des autres. En particulier, dans la RG, on a souligné le rôle de leadership clé que le Canada a joué dans la réponse à la pandémie, conformément à sa Politique d’aide internationale féministe, soulignant que la réponse du Canada à la pandémie était axée sur les personnes les plus pauvres et les plus marginalisées.
Liens vers le rapport du comité et la réponse du gouvernement : Rapport 3, Premier volet d’une étude sur les contrecoups de la pandémie de la COVID-19 — Le fardeau humanitaire : soutenir une réponse mondiale pour atteindre les plus vulnérables et la Réponse du gouvernement.
Comité spécial sur les relations sino-canadiennes (CACN) de la Chambre des communes – Deuxième rapport : La violation du haut degré d’autonomie de Hong Kong : Une situation préoccupante sur le plan international – déposé à la Chambre des communes le 25 février 2021
L’étude du comité a été menée et le rapport a été préparé en tenant compte de l’urgence de la situation étant donné les risques posés aux populations canadienne et hongkongaise soulignés dans le rapport. En particulier, le rapport souligne les préoccupations défensives et la nécessité de viser les mesures susceptibles d’empêcher l’érosion complète du haut degré d’autonomie et du caractère distinct de Hong Kong. Le comité indique que le Canada devrait jouer un rôle de premier plan dans le cadre d’un effort multilatéral à long terme pour soutenir les libertés qui étaient censées être garanties à Hong Kong. Le rapport souligne également la nécessité évidente et immédiate d’aider les personnes qui ont pris de grands risques au nom de leurs libertés et de leur désir de vivre dans un État de droit.
Le comité a formulé 12 recommandations que le gouvernement doit prendre en considération. Dans sa réponse au comité, le gouvernement a accepté huit recommandations et pris note des quatre autres. La réponse du gouvernement a noté les nombreuses actions entreprises par le gouvernement en réponse aux événements survenus à Hong Kong, notamment la suspension du traité d’extradition entre le Canada et Hong Kong; la mise à jour de l’avis aux voyageurs du Canada concernant Hong Kong; la collaboration avec des partenaires internationaux pour soutenir les libertés et les droits fondamentaux des résidents de Hong Kong; de nouvelles voies d’immigration visant à attirer les jeunes de Hong Kong au Canada; le soulèvement, aux Nations Unies à de multiples occasions, de la situation des droits de la personne à Hong Kong.
Liens vers le rapport du comité et la réponse du gouvernement : Rapport 2, La violation du haut degré d’autonomie de Hong Kong : Une situation préoccupante sur le plan international et la Réponse du gouvernement.
Réponse aux audits effectués par le Bureau du vérificateur général du Canada (y compris les audits réalisés par le commissaire à l’environnement et au développement durable)
Aucun audit effectué en 2021-2022 ne doit faire l’objet d’une réponse.
Réponse aux vérifications effectuées par la Commission de la fonction publique du Canada ou le Commissariat aux langues officielles
Aucune vérification effectuée en 2021-2022 ne doit faire l’objet d’une réponse.
Le Programme de développement durable à l’horizon 2030 et les Objectifs de développement durable des Nations Unies
Des descriptions des objectifs de développement durable des Nations unies (ODD) sont disponible dans Transformer notre monde : le Programme pour le développement durable à l'horizon 2030 et dans le Cadre mondial d'indicateurs (GIF) des Nations Unies.
Objectifs de développement durable des Nations unies | Initiatives prévues 2021-2022 | Cibles mondiaux ou nationaux ou indicateurs mondiaux ou nationaux | Résultats de 2021-2022 |
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ODD 1 : Éliminer la pauvreté sous toutes ses formes partout dans le monde | En vertu de la Loi sur la responsabilité en matière d'aide au développement officielle (LRADO) , toute l'aide publique au développement du Canada a pour mandat de soutenir l'éradication de la pauvreté, contribuant ainsi largement à la ODD 1. Toutes les initiatives financées par l'ADO sont guidées par la politique d'aide internationale féministe du Canada. | Cette (stratégie/politique) contribue à : Objectif global 1.1 Objectif global 1.2 Objectif global 1.4 Objectif global 1.5 Objectif global 1.a Objectif global 1.b | Conformément au processus habituel de présentation de rapports d’AMC, le Ministère publiera le rapport final sur l’aide internationale du Canada de 2021-2022, au printemps 2023, dans le Rapport au Parlement sur l’aide internationale du gouvernement du Canada 2021-2022. Le Canada continue de travailler sans relâche avec ses partenaires pour répondre aux besoins des plus pauvres du monde et des personnes en situation de vulnérabilité, en particulier les femmes et les filles, tout en déployant tous les efforts possibles pour maintenir l’élan vers la réalisation des ODD. Guidé par la Politique d’aide internationale féministe et ses politiques relatives aux champs d’action, le Canada a déboursé 8,1 milliards de dollars en aide internationale en 2020-2021, notamment pour aider les pays à réagir à la pandémie de COVID-19 et aux crises humanitaires; apporter un soutien en matière de sécurité alimentaire et d’accès à l’éducation; promouvoir une croissance économique équitable et durable et l’action climatique; protéger les droits de la personne et faire progresser l’égalité des genres; soutenir les efforts visant à instaurer une paix et une sécurité accrues. Pour le rapport complet sur les efforts du Canada visant à éradiquer la pauvreté, consulter le Rapport au Parlement sur l’aide internationale du gouvernement du Canada 2020-2021. |
ODD 2 : Éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l’agriculture durable | Les domaines d'action de la politique d’aide internationale féministe sur l'environnement et l'action climatique et de la croissance qui fonctionne pour tous favorisent une agriculture intelligente sur le plan climatique dans les pays en développement. Le Canada soutient de nombreuses organisations canadiennes et internationales qui s'intéressent à la sécurité alimentaire, à la nutrition et à la promotion de l'agriculture durable. Parmi les principaux programmes, citons les suivants : | Ce domaine d'action contribue à : Objectif global 2.4 Objectif global 2.a | |
Onzième reconstitution des ressources du Fonds international de développement agricole | En 2020, les projets du Fonds international pour le développement agricole (FIDA) ont touché plus de 128 millions de personnes, aidant les populations rurales pauvres à améliorer leur capacité de production, à accéder aux marchés agricoles et à renforcer leur résilience face au défi des changements climatiques. | ||
Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale - Appui institutionnel | En 2021, le Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale (GCRAI) a fait état de 132 Outcome Impact Case Reports (OICR) (rapports de cas sur l’impact et les résultats) qui décrivent la contribution de la recherche du GCRAI aux résultats et aux répercussions connexes. Les OICR étaient liés à 14 objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies en 2021 : 48 % étaient nettement liés à l’ODD 2 (faim zéro; 63 OICR), et l’ODD 1 (pas de pauvreté), et l’ODD 12 (consommation et production responsables) étaient chacun liés à 31 % des OICR (41 OICR chacun). En 2021, 72 % des OICR avaient comme objectif principal ou important le développement des capacités, et 39 % avaient des objectifs principaux ou importants en matière de genre. | ||
Programme alimentaire mondial - Appui institutionnel à long terme | En 2021, avec le soutien du Canada et d’autres donateurs, le Programme alimenaire mondial (PAM) et ses partenaires ont apporté leur aide à un nombre record de 128,2 millions de personnes en situation d’insécurité alimentaire (dont 53 % de femmes et de filles) — comparativement à 115,5 millions de personnes en 2020. Le PAM a distribué 2,3 milliards de dollars américains en transferts monétaires et 4,4 millions de tonnes de nourriture. | ||
Effet : Hope - “The Leprosy Mission : Every Child Thrives Project” (en Anglais) | Ce projet contribue à: Objectif global 2.2 Objectif global 3.2 | En 2021-2022, le projet a permis de distribuer des suppléments de vitamine A à 573 968 enfants (280 827 garçons et 293 141 filles), et un traitement vermifuge à 496 589 enfants (250 542 filles, 246 047 garçons). | |
Banque canadienne de grains - Appui institutionnel à long terme | Objectif global 2.1 Objectif global 2.2 | En 2021-2022, la Banque canadienne de grains a fourni une aide alimentaire à 118 252 personnes (63 191 femmes et filles et 55 061 hommes et garçons) touchées par une crise dans six pays et a fourni une aide nutritionnelle à 6 722 personnes touchées par une crise. De plus, 6 722 enfants de moins de cinq ans, des enfants d’âge scolaire et des femmes enceintes et allaitantes ont reçu 65 mégatonnes d’aliments thérapeutiques et de compléments alimentaires. | |
Mise à niveau de l'agriculture de conservation en Afrique de l'Est | Objectif global 2.1 Objectif global 2.3 Objectif global 2.4 Objectif global 2.a Objectif global 1.4 Objectif global 5.1 Objectif global 5(b) Objectif global 8.2 Objectif global 13.1 Objectif global 13.3 Objectif global 15.3 | En 2021-2022, dans le cadre du volet Soutien aux petits exploitants agricoles en réponse au coronavirus (COVID-19) du projet de la Banque canadienne de grains ayant pour titre Mise à niveau de l’agriculture de conservation en Afrique de l’Est, l’offre de semences de grande valeur, de formations agricoles, de groupes d’épargne, d’informations sur le marché et d’options d’entreposage après récolte, a permis aux agricultrices d’accroître leur capacité à protéger et à consolider leurs revenus dans le contexte de la COVID-19. À la fin de la mise en œuvre, 40 580 ménages (18 445 ménages dirigés par des femmes et 22 135 ménages dirigés par des hommes) avaient un score acceptable de consommation alimentaire, et 63 % des agriculteurs ont déclaré avoir un meilleur accès à la nourriture dans leurs ménages. Ces changements ont été principalement attribués à la fourniture d’intrants en temps opportun, ce qui a permis aux agriculteurs d’utiliser des semences certifiées pour cultiver des légumes diversifiés, et à la fourniture de volailles, de chèvres et de moutons, ce qui a permis aux agriculteurs d’augmenter et de diversifier la consommation des ménages. | |
ODD 3 : Permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous à tout âge | Le Canada soutient de nombreuses organisations canadiennes et internationales qui promeuvent la santé et la nutrition. Les principaux programmes sont les suivants : | Ces initiatives contribuent à : Objectif global 3.1 Objectif global 3.2 Objectif global 3.3 Objectif global 3.7 Objectif global 5.3 Objectif global 5.6 Objectif global 2.1 Objectif global 2.2 | |
Gavi, l'Alliance pour les vaccins, aide à vacciner près de la moitié des enfants du monde contre des maladies infectieuses mortelles et débilitantes. En mai 2020, le Canada s'est engagé à verser 600 millions de dollars pour la troisième reconstitution des stocks de Gavi (2021-2025). (Soutient les objectifs 3.2, 3.3) | Le rapport de GAVI sur les AVNM ne sera pas disponible avant l'automne 2022. | ||
Nutrition International (en anglais) est une organisation mondiale qui se consacre à la lutte contre la malnutrition. Le Canada est le principal donateur et soutient des programmes tels que la supplémentation en vitamine A, en fer et en acide folique. (Soutient la cible 2.1, 2.2) | Grâce au projet « Saving Lives Through Vitamin A » (29,5 millions de dollars) de l’organisme Nutrition International, 52,1 millions de doses de vitamine A ont été administrées dans 10 pays au cours des premier et deuxième semestres de 2021. La couverture par deux doses était de 9,9 millions d’enfants, dans 3 des 10 pays. On estime que ces résultats ont permis d’éviter jusqu’à 14 000 décès et plus de 107 000 cas de retard de croissance chez les enfants âgés de 6 à 59 mois. Ces résultats contribueront aux objectifs 2.1, 2.2 et 3.2, qui visent respectivement à assurer l’accès universel à des aliments sains et nutritifs, à mettre fin à toutes les formes de malnutrition et à mettre fin à tous les décès évitables d’enfants de moins de 5 ans. Dans le cadre du projet « Nutrition Response for Pregnant Women and Children » (13 millions de dollars) de Nutrition International, 7,2 millions d’enfants ont reçu des suppléments de vitamine A, 25 000 cas de diarrhée ont été traités avec du zinc et des solutions orales de réhydratation, et 7 100 femmes enceintes ont reçu au moins 90 suppléments de fer et d'acide folique en 2021. Par ailleurs, plus de 14 000 travailleurs de la santé ont suivi une formation sur la prestation de services adaptés à la COVID-19 et tenant compte du genre pour les femmes enceintes et les personnes s’occupant d’enfants de moins de 5 ans. | ||
Le Mécanisme de financement mondial est un partenariat mondial dirigé par les pays, qui s'engage à faire en sorte que toutes les femmes, tous les enfants et tous les adolescents puissent survivre et s'épanouir. Le Canada soutient le mécanisme de financement mondial grâce à son financement pluriannuel de 150 millions de dollars (2020-22). (soutient tous les objectifs de la SDG3 énumérés) | Sur les 25 pays ayant des dossiers d’investissement, 21 se concentrent sur la réduction des inégalités géographiques dans l’accès aux services; 18 ciblent de manière prioritaire les populations marginalisées, et 18 incluent des actions visant à promouvoir l’égalité des genres. Au total 25 pays disposent d’un plan de mise en œuvre du financement de la santé comprenant des initiatives visant à améliorer la mobilisation des ressources nationales, l’efficacité et/ou la protection financière. Au total 22 pays ont des dossiers d’investissement liés aux prêts relatifs au développement de la Banque mondiale qui utilisent des outils pour encourager les réformes du financement de la santé. Au total 21 pays ont inclus le renforcement du registre de l’état civil et des données de l’état civil dans leur dossier d’investissement et 13 pays ont alloué des subventions du Mécanisme de financement mondial (MDM) et des fonds de l’Association internationale de développement (IDA) au registre de l’état civil et aux données de l’état civil, totalisant 95 millions de dollars américains. | ||
Le Canada joue un rôle clé dans les mouvements et les partenariats internationaux tels que SheDecides(en anglais), Family Planning 2020 et le Partenariat de Ouagadougou, qui font tous la promotion des SDSR. (appuie les objectifs 3.7, 5.3, 5.6) | Le ministre canadien du Développement international, à titre de champion du mouvement SheDecides, a contribué à accélérer l'action politique conjointe pour protéger l'autonomie corporelle et faire progresser la santé et les droits sexuels et reproductifs. Le mouvement SheDecides rassemble divers champions du monde entier pour élaborer et partager collectivement des actions et des messages audacieux et progressistes afin de contrer les obstacles croissants à l'accès à l’avortement sans risques et à la protection de l'autonomie corporelle. Le Canada est également un fier partenaire du Partenariat de Ouagadougou, dirigé par des Africains, qui a contribué à faire passer le nombre d'utilisateurs supplémentaires des services de planification familiale dans neuf pays d'Afrique de l'Ouest à plus de 2,2 millions en 2020. En 2021, le Partenariat a permis à 6,5 millions de couples d'avoir accès à des méthodes de contraception modernes. | ||
Oxfam : Son avenir, son choix (En anglais) | Ce projet contribue à : Objectif global 3.7 Objectif global 5.3 Objectif global 5.6 | En 2021-2022, le projet a permis à 13 533 bénéficiaires de recevoir des services de conseil en planification familiale dans les établissements de santé des quatre pays subsahariens où il a été mis en œuvre. Le projet a également permis d’organiser des séances de sensibilisation à la santé et aux droits sexuels et reproductifs pour 11 735 adolescentes et jeunes femmes dans ces quatre pays. Enfin, 45 715 adolescentes (âgées de 10 à 19 ans) et 55 631 jeunes femmes (âgées de 20 à 24 ans) ont eu accès à des services de santé sexuelle et reproductive dans tous les pays cibles. | |
ODD 4 : Assurer à tous une éducation équitable, inclusive et de qualité et des possibilités d’apprentissage tout au long de la vie | Le Canada soutient de nombreuses organisations canadiennes et internationales qui font la promotion de l'éducation et des possibilités d'apprentissage. Parmi les principaux programmes, citons les suivants : | Ces initiatives contribuent à : Objectif global 4.1 Objectif global 4.2 Objectif global 4.3 Objectif global 4.4 Objectif global 4.5 Objectif global 4.6 Objectif global 4.a Objectif global 4.c Et Objectif global 5.3 Objectif global 5.4 Objectif global 5.5 Objectif global 16.2 Objectif global 16.6 | |
Le Canada s'est imposé comme l'un des principaux donateurs au fonds L'éducation ne peut attendre (ECW), qui se concentre sur les besoins éducatifs des enfants et des jeunes touchés par des crises. Les activités de l'ECW comprennent la fourniture de matériel pédagogique, la formation des enseignants, ainsi que la construction et la réhabilitation d’installations d’eau potable, d’assainissement et d’hygiène, et de salles de classe, notamment pour répondre aux besoins en hygiène menstruelle des adolescentes et aux besoins en matière d'accessibilité des enfants handicapés. Depuis sa création en 2016, et en excluant les interventions liées à la COVID-19, ECW a touché 6,9 millions d'enfants et d'adolescents, dont 48 % de filles. En 2021, l'ECW a touché 3,7 millions d'enfants et d'adolescents, dont environ 49 % de filles, 29 % de réfugiés, 11 % de personnes déplacées à l'intérieur de leur propre pays, 78 % d'élèves de l'enseignement primaire, 11 % de l'enseignement pré-primaire et 11 % de l'enseignement secondaire. En 2021, les interventions liées à la COVID-19 ont touché 11,7 millions d'enfants et d'adolescents. | |||
Campagne "Together for Learning/Ensemble pour l'apprentissage" sur l'éducation des enfants et des jeunes réfugiés, déplacés de force et des communautés d'accueil | En 2021-2022, la campagne Ensemble pour l’apparentissage a permis de renforcer la sensibilisation et la capacité des principaux intervenants de l'éducation à mieux comprendre, défendre et/ou intégrer une éducation de qualité et un apprentissage continu pour les réfugiés, les autres personnes déplacées de force et les enfants et les jeunes des communautés d'accueil, en particulier les filles, dans leurs engagements en matière de politiques et de programmes. La campagne a également permis d’améliorer la sensibilisation d’AMC et des principaux intervenants en éducation quant aux points de vue et aux expériences des jeunes déplacés et de la diaspora au Canada. Dans le cadre de ces efforts, le Canada a accueilli, les 30 et 31 mars 2022, le Sommet d'Ensemble pour l'apprentissage, qui avait pour thème « Favoriser la participation des jeunes déplacés pour transformer l'éducation ». Au cours du Sommet, le ministre canadien du Développement international a annoncé un financement de 67,2 millions de dollars d'aide au développement, afin de soutenir l'éducation des enfants et des jeunes victimes de déplacements forcés partout dans le monde. Le Sommet a donné lieu à la publication d’un manifeste de la jeunesse. En réponse, les gouvernements, la société civile, les organisations multilatérales et les partenaires du secteur privé ont publié Ensemble pour les jeunes : Le document final du sommet Ensemble pour l’apprentissage qui a été approuvé par le Canada, 20 autres pays et 31 organisations. | ||
Soutien à l'initiative pour “Afghan Girls Education” (AGE) dans les situations de conflit et de fragilité. | En 2021-2022, 698 écoles communautaires ont été créées dans des régions difficiles d’accès, aux côtés de 698 comités de gestion scolaire composés de membres de la communauté. Ces écoles ont accueilli 20 940 enfants, dont 16 752 filles, 4 188 garçons et 165 enfants handicapés. De plus, 698 enseignantes ont été recrutées et formées pour dispenser une éducation qui tient compte du genre et des conflits. | ||
Soutien à l'initiative en faveur de l'éducation des filles au Soudan du Sud (EFSS) | En 2021-2022, ce projet a permis de verser des paiements de transfert en espèces à 204 096 filles. Les paiements de transfert en espèces encouragent les filles à s’inscrire et à aller à l’école, les aident à acheter du matériel éducatif et des articles d’hygiène menstruelle, et contribuent à réduire la pauvreté dans les ménages. Le projet a également touché 1 505 communautés au moyen d’activités de mobilisation communautaire. Ces activités comprennaient l’écoute des émissions de radio « Notre école » sur les techniques visant à améliorer l’apprentissage, l’inclusion des personnes handicapées, les avantages de l’éducation des filles ainsi que la façon d’aborder le harcèlement sexuel et la santé menstruelle. En 2021-2022, le nombre total d’enfants scolarisés au Soudan du Sud était de 2 588 479 (soit 1 265 378 filles et 1 323 101 garçons), ce qui dépasse les 1 784 664 d’enfants scolarisés en mars 2019. Les filles représentaient 48,8 % du total des inscriptions, comparativement à 45,4 % en 2020. | ||
Soutien à l'initiative Améliorer les droits des filles à l'éducation et à la formation au Niger | En 2021-2022, le projet a permis d’offrir une formation sur les violences fondées sur le genre en milieu scolaire à 350 membres du système d’appui à l’éducation et à 1 088 enseignants et professeurs dans les régions d’Agadez, de Maradi et de Tahoua, ce qui a contribué à améliorer le cadre réglementaire de la scolarisation des filles. Au total, 160 écoles ont également participé à une campagne de vulgarisation et de mise en œuvre d’un guide sur la violence fondée sur le genre. Le projet a touché 22 590 filles leaders et membres de groupes scolaires et de clubs d’hygiène, au moyen d’activités de sensibilisation sur les thèmes de la COVID-19 et de la gestion de l’hygiène menstruelle. Les activités de formation et de sensibilisation sur le bien-être et la sécurité des enfants, en particulier des filles, ont touché 1 567 membres du personnel éducatif ou du système de soutien à l’éducation (dont 36 % de femmes). | ||
Fondations pour l'éducation et l'autonomisation | Ce projet contribue à : Objectif global 4.1 Objectif global 4.2 Objectif global 4.5 Objectif global 4.6 Objectif global 4c | La Fondation Aga Khan Canada met en œuvre le projet « Fondations pour l’éducation et l’autonomisation (F4EE) » dans cinq pays, soit le Kenya, Madagascar, le Mozambique, l’Ouganda et la Tanzanie, et se concentre sur le renforcement de l’enseignement préscolaire et primaire de qualité et adapté au genre. Le projet est dans sa première année de mise en œuvre et les activités sont principalement axées sur les activités de démarrage. La présente période de rapport a été consacrée à la mise en place de systèmes, de processus et d’accords de partenariat pour exécuter le programme, ce qui a demandé plus de temps que prévu en raison de la pandémie de COVID-19. | |
Le Droit de Jouer : éducation et transformation sensibles au genre (GREAT) | Ce projet contribue à : Objectif global 4.1 Objectif global 4.2 Objectif global 4.5 Objectif global 4.6 Objectif global 4c | En 2021-2022, ce projet a permis de réaliser des progres vers l’amélioration de l’égalité des résultats d’apprentissage pour les filles et les garçons au niveau de l’école primaire, dans les trois pays où il est mis en œuvre (Ghana, Mozambique, Rwanda). Dans l’ensemble, 51 % des enseignants et 59 % des enseignantes ont mis en œuvre des pratiques d’apprentissage par le jeu adaptées au genre; 31 % des garçons et 32 % des filles se sont sentis habilités à participer en classe; 87 % des parents ont déclaré avoir recours à l’apprentissage à domicile; l’intégration de l’apprentissage par le jeu adapté au genre dans la formation initiale des enseignants atteint un niveau moyen, comparativement à un niveau faible au départ. Cependant, d’après l’évaluation de mi-parcours entreprise cette année, certains résultats (p. ex., les niveaux d’estime de soi des enfants, la fréquence d’utilisation des méthodologies d’apprentissage par le jeu adapté au genre par les enseignants en classe) ont régressé par rapport aux deux années précédentes du projet en raison des répercussions de la COVID-19. | |
ODD 5 : Parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles | La politique d'aide internationale féministe comporte un domaine d'action spécifique sur l’égalité des genres et le renforcement du pouvoir des femmes et des filles Le Canada soutient de nombreuses organisations canadiennes et internationales qui font progresser l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes et des filles. | Cette politique contribue à : Objectif global 5.1 Objectif global 5.2 Objectif global 5.3 Objectif global 5.5 Objectif global 5.c Et Objectif global 10.2 Objectif global 16.2 | AMC a continué d’investir dans l’égalité des genres et le renforcement du pouvoir des femmes et des filles puisque ces investissements représentent les moyens les plus efficaces de réduire la pauvreté à long terme et d’assurer un développement durable. En 2021-2022, la quasi-totalité (99 %) de l’aide bilatérale au développement international du Canada visait ou intégrait des résultats en matière d’égalité des genres, dépassant ainsi l’objectif de la Politique d’aide internationale féministe, de 95 % d’ici 2022. Bien que l’investissement global du Canada dans les initiatives qui visent précisément les résultats en matière d’égalité des genres ait été multiplié par six depuis 2015-2016, le pourcentage de cet investissement était de 10 % en 2021-2022, ce qui est inférieur à l’objectif de 15 % du Ministère. Pour la troisième année consécutive, le Canada s’est classé au premier rang des donateurs bilatéraux quant à la part globale de l’aide soutenant l’égalité des genres et le renforcement du pouvoir des femmes et des filles, et il continue de figurer parmi les principaux donateurs qui investissent dans les organisations de défense des droits des femmes et les efforts visant à mettre fin à la violence contre les femmes et les filles. Le Canada a également poursuivi son plaidoyer en faveur de l’intégration de l’égalité des genres auprès de ses partenaires internationaux, notamment en appuyant l’OCDE et en assumant la présidence de GenderNet, le réseau sur l’égalité homme-femme du Comité d’aide au développement de l’OCDE, en janvier 2022. AMC a continué de soutenir fortement le leadership des femmes, y compris la participation des femmes et des organisations de femmes à la prise de décisions. Voir plus de détails ci-dessous dans les sous-sections Fonds Égalité, programme Voix et leadership des femmes, et Engagement dans le cadre du Forum Génération Égalité. Le Canada a continué d’obtenir des résultats en matière de prévention de la violence sexuelle et fondée sur le genre, et d’intervention en la matière, notamment en aidant ses partenaires à offrir des services complets, à promouvoir des normes sociales positives et à élaborer et appliquer des lois et des politiques. Voir plus de détails ci-dessous dans les sections Élimination de la violence contre les femmes et les filles en Cisjordanie et à Gaza; et, Programme mondial FNUAP-UNICEF visant à accélérer la lutte contre le mariage d’enfants. |
Continuer à faire progresser l'approche inclusive du Canada en matière de commerce, afin que les avantages des accords commerciaux soient largement partagés, notamment avec les groupes sous-représentés tels que les femmes, les PME et les peuples autochtones | L'approche inclusive du commerce y contribue : Objectif global 5.1 Objectif global 5.5 Objectif global 5.a Objectif global 5.b Objectif global 5.c | Dans le cadre de sa stratégie de diversification du commerce, le Canada adopte une approche inclusive du commerce qui vise à faire en sorte que les avantages du commerce soient plus largement répartis, notamment avec les femmes. Plus précisément, cette approche vise à éliminer les obstacles au commerce et à intégrer des dispositions tenant compte des questions de genre dans l’ensemble de ses accords de libre-échange (ALE), notamment par l’ajout de chapitres distincts sur le commerce et le genre dans les ALE conclus avec les parties qui y sont disposées. Ces chapitres autonomes, ainsi que l’intégration de dispositions commerciales respectueuses de l’égalité des genres et inclusives, dans tous les chapitres de l’ALE, sont étayés par : une modélisation économique, dont le Canada a été le premier au monde à examiner systématiquement les répercussions sur le marché du travail, en tenant compte du genre, de l’âge et de la répartition des travailleurs entre les différentes professions; et une analyse comparative entre les sexes plus (ACS Plus) complète de chaque chapitre de l’ALE, en vue de déterminer a priori les répercussions, les lacunes et les possibilités pour les groupes sous-représentés, notamment les femmes, quant à bénéficier des dispositions du chapitre. À ce jour, le Canada a inclus un chapitre sur le commerce et le genre dans ses ALE avec le Chili et Israël, formulé une recommandation sur le commerce et le genre avec l’Union européenne dans le cadre de l’Accord économique et commercial global entre le Canada et l'Union européenne (AECG), et fait partie du Groupe d’action pour le commerce inclusif et de l’Arrangement mondial sur le commerce et le genre (AMCG), avec le Chili, la Colombie, le Mexique, la Nouvelle-Zélande et le Pérou. L’AMCG est ouvert à l’adhésion d’autres économies et constitue un instrument très utile pour aider les pays à assurer une reprise économique durable et inclusive. De plus, le Canada a approuvé l’Accord de coopération économique et commerciale avec les peuples autochtones aux côtés de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande et du Taipei chinois, afin de s’assurer que les entreprises autochtones, y compris celles qui appartiennent à des femmes autochtones, ont accès aux possibilités créées par le commerce et les investissements internationaux. Sur le plan multilatéral, le Canada collabore avec des partenaires aux vues similaires au sein de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), du G20 et du G7 pour faire progresser les droits de la personne et l’égalité des genres dans le commerce international. | |
Ce financement contribue à : Objectif global 5.1 Et Objectif global 9.3 | Les responsables du Fonds Égalité ont mené des consultations dans le monde entier avec des organismes de femmes pour éclairer la conception de l’initiative, ont commencé à recueillir des fonds, ont mis en place un fonds d’investissement et accorde des subventions aux organismes de femmes à la fois directement et par l’entremise du Fonds africain pour le développement de la femme. Jusqu’en mars 2021 (les résultats de 2022 n'étaient pas disponibles au moment de la rédaction du présent rapport), le Fonds Égalité a permis d’accorder au total 5,9 millions de dollars à plus de 100 organismes de femmes en Afrique, en Asie, en Amérique latine, au Moyen-Orient et en Europe de l’Est. Cela comprend 5,4 millions de dollars en 2020-2021. Le Fonds a amassé 11,3 millions de dollars auprès de donateurs philanthropiques et privés, dont 6,3 millions de dollars en 2020-2021. En outre, le Fonds Égalité a conclu un partenariat novateur de 15 millions de dollars américains avec la Fondation Ford (à être déclaré dans les chiffres de 2021-2022). Le capital du fonds d’investissement de 296 millions de dollars fourni par le gouvernement du Canada pour l’avancement des femmes a servi à verser 4,8 millions de dollars pour soutenir l’octroi de subventions et d’autres coûts du Fonds Égalité. Dans le cadre du Forum Génération Égalité, en mars 2021, le Fonds Égalité, la Fondation Ford et le gouvernement du Canada ont annoncé la cocréation de l’Alliance mondiale multipartite pour des mouvements féministes durables. | ||
Soutien au projet de l'ONU Femmes, du FNUAP, de l'ONU Habitat et de l'ONUDC - Éliminer la violence à l'égard des femmes et des filles en Cisjordanie et Gaza | Cette programmation de l'aide internationale contribue à : Objectif global 5.2 Et Objectif global 16.2 | En 2020-2021, ce projet a permis de former des groupes et des comités locaux de femmes dans 44 municipalités pour qu’ils puissent mener des consultations de groupe et offrir un soutien psychosocial. Au total 920 femmes et 90 hommes ont bénéficié de conseils psychosociaux et d’un accompagnement médical. Au total 375 facilitateurs des droits de la personne ont été formés pour donner aux femmes les moyens d’agir en ce qui concerne leurs droits fondamentaux, leur permettant ainsi d’agir en tant que défenseures pour changer leur situation et de devenir des défenseures des droits de la personne et des consolidatrices de la paix. | |
Engagement et soutien au Filles, Pas Épouses | Ces initiatives et partenariats mondiaux y contribuent : Objectif global 5.3 Et Objectif global 16.2 | Le partenariat Filles, Pas Épouses soutient un partenariat de plus de 1 600 organisations membres qui travaillent à la réalisation d’un objectif commun : un monde sans mariage d’enfants où les filles et les femmes jouissent d’un statut égal à celui des garçons et des hommes, et peuvent réaliser tout leur potentiel. Comme les années précédentes, leur travail a permis cette année de maintenir le mariage des enfants à l’ordre du jour à l’échelle nationale et internationale. En 2021, 82 nouvelles organisations se sont jointes au partenariat. À la fin de 2021, la campagne « Le pouvoir aux filles », qui appelle à une action immédiate pour mettre fin au mariage des enfants, a touché plus de 100 000 intervenants sur les médias sociaux et a inspiré 168 engagements en faveur des droits des filles par l’entremise du site Web, notamment de la part de gouvernements nationaux, de donateurs et de la société civile. En 2021, 64 séances d’apprentissage partagé/de renforcement des capacités ont eu lieu, 16 produits d’apprentissage ont été produits/publiés et 4 réunions de recherche mondiale ont été organisées. De plus, Filles, Pas Épouses a contribué à une meilleure coordination de la recherche mondiale et à l’adoption de données probantes en coanimant le Réseau recherche-action sur le mariage des enfants (CRANK), officiellement lancé en 2021. | |
Engagement et soutien au Programme mondial UNFPA-UNICEF visant à accélérer la lutte contre le mariage d’enfants | Les résultats des programmes en 2021 comprennent ce qui suit. Près de 2,6 millions d’adolescentes (âgées de 10 à 19 ans) ont bénéficié d’activités sur les compétences de vie et l’éducation sexuelle complète, y compris une formation professionnelle et un capital de démarrage pour de petits investissements économiques pour certaines personnes dans les 12 pays où le programme est mis en œuvre. Près de 16 millions de membres de la communauté, y compris des adolescents et des adolescentes, ont participé à des dialogues communautaires constructifs sur le mariage des enfants, les droits des adolescentes et l’égalité des genres. La lutte contre les formes néfastes de masculinité et les normes néfastes en matière de masculinité et de féminité a été l’une des priorités du programme. Plus de 1,1 million de garçons et d’hommes ont participé à des dialogues et à des séances d’éducation. Plus de 55 millions de personnes ont été touchées par des messages diffusés par les médias de masse (médias traditionnels et sociaux) sur le mariage des enfants, les droits des adolescentes et l’égalité des genres. Les dialogues avec des influenceurs traditionnels, religieux et communautaires étaient une approche clé du programme, engageant plus de 163 000 personnes dans des discussions constructives et la recherche d’un consensus pour mettre fin au mariage des enfants. Environ 6 000 points de prestation de services dans les zones du programme offrent des services de qualité adaptés aux adolescents et conformes aux normes minimales grâce au soutien du programme. | ||
Cette programmation de l'aide internationale et cet engagement mondial contribuent à la réalisation de tous les objectifs mondiaux des SDG 5, plus particulièrement : Objectif global 5.1 Objectif global 5.5 | En 2021-2022, le programme Voix et leadership des femmes (VLF) a soutenu 95 organisations et réseaux de défense des droits des femmes dans plus de 30 pays et régions en développement grâce à un financement souple et au renforcement des capacités, et a contribué à les positionner pour mieux défendre l’égalité des genres et le renforcement du pouvoir des femmes. Les projets du programme VLF ont permis de mettre de l’avant un certain nombre de solutions innovantes aux problèmes de développement local. Au Nigeria, un projet dirigé par le programme VLF a accordé 1,1 million de dollars en financement direct à 108 organisations de défense des droits des femmes pour renforcer leur capacité institutionnelle, mettre à l’essai des innovations et répondre aux défis concernant les droits des femmes. En réponse à l’augmentation signalée de la violence sexuelle et fondée sur le genre pendant la pandémie, le projet a touché plus de 300 000 personnes par la voie de messages sur la santé et de la sensibilisation, et permis d’offrir des services de protection à 3 699 survivantes de la violence sexuelle et fondée sur le genre. | ||
En 2021-2022, le Canada a codirigé, avec les Pays-Bas, le Malawi et des leaders d’autres secteurs divers, la Coalition d’action sur les mouvements et le leadership féministes, du Forum Génération Égalité. Le Canada a annoncé de nouveaux investissements de 180 millions de dollars d’aide internationale pour soutenir de nombreuses coalitions d’action du Forum Génération Égalité. Il s’agit notamment d’une initiative de 100 millions de dollars visant à remédier aux inégalités liées à la prestations de soins rémunérée et non rémunérée. Le soutien du Canada au Forum Génération Égalité a également permis de financer des projets visant à lutter contre les inégalités et la discrimination dont sont victimes les communautés 2ELGBTQI+, à soutenir les investissements dans l’optique d’égalité des genres, à renforcer l’éducation civique et la démocratie à l’étranger et à faire progresser l’égalité des genres dans les parlements et les assemblées législatives. | |||
ODD 6 : Garantir l’accès de tous à des services d’alimentation en eau et d’assainissement gérés de façon durable | Le domaine d'action de la politique d'assistance internationale féministe sur L’environnement et l’action pour le climat favorise la gestion durable de l'eau. Par exemple, le ministère fournit un soutien à l'Université des Nations Unies - Institut pour l'eau, l'environnement et la santé (en anglais). | Ce programme contribue à : Objectif global 6.4 | L’Institut universitaire des Nations Unies pour l’eau, l’environnement et la santé (UNU-INWEH) est l’un des instituts de l’Université des Nations Unies (UNU) qui travaille à combler le fossé entre l’abondance des données probantes et de la recherche sur les ressources en eau et les besoins pratiques des dirigeants politiques et des décideurs des pays à revenu faible ou intermédiaire. À l’heure actuelle, l’UNU-INWEH offre des services de soutien normatif réguliers ou émergents pour accélérer la réalisation des ODD liés à l’eau dans 34 pays. Cela se fait par la promotion de l’outil phare de l’Institut — Système d’appui à la décision de l’ODD 6 (SAD-ODD). SAD-ODD rassemble des données et des informations provenant d’une série d’outils internationaux et nationaux et les traduit en un environnement factuel et favorable « adapté aux politiques » qui permet d’accélérer les progrès nationaux vers l’ODD 6. |
ODD 7 : Garantir l’accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes, à un coût abordable | Le domaine d'action de la politique d'assistance internationale féministe sur L’environnement et l’action pour le climat et la croissance au service de tous favorise l’énergie durable . Dans le cadre de l'engagement du Canada à fournir 2,65 milliards de dollars de financement climatique aux pays en développement d'ici 2020-21 Énergie renouvelable à petite échelle - Projet de financement vert de Sicredi (En anglais) | Cet engagement contribue à : Objectif global 7.1 Objectif global 7.2 Objectif global 7.a | Dans le cadre de son engagement de 2,65 milliards de dollars en matière de financement de la lutte contre les changements climatiques, le Canada a accordé 223,5 millions de dollars en prêts pour la deuxième phase du Fonds canadien pour le climat destiné au secteur privé dans les Amériques (C2F II) avec le groupe de la Banque interaméricaine de développement (BID), visant à catalyser les investissements du secteur privé dans l’atténuation des changements climatiques et l’adaptation à ceux-ci dans toute la région de l’Amérique latine et des Caraïbes. Le C2F II a contribué10 millions de dollars américains, auxquels s’ajoutait un cofinancement de la BID à hauteur de 100 millions de dollars américains, pour accorder des prêts au Banco Sicredi afin d’aider à financer des programmes de micro et mini-solaire, en accordant des crédits à des coopératives admissibles dans le but d’éviter 339 388 tonnes d’équivalents en dioxyde de carbone par année, soit l’équivalent de 73 128 véhicules automobiles à essence. Au total, le financement permettra de soutenir 95 coopératives et l’on estime que 1 500 mégawatts de nouvelle capacité installée seront ajoutés au bouquet énergétique, soit l’équivalent de l’alimentation en électricité de 126 foyers pendant une année entière. À ce jour, le projet Sicredi a permis de consentir 74 050 prêts à 47 coopératives sélectionnées, pour une somme totalisant 649,7 millions de dollars américains, afin de soutenir la capacité installée de 861,8 mégawatts. Par ailleurs, les résultats obtenus récemment ont montré comment le projet Sicredi Green améliore l’accès au financement des systèmes d’énergie solaire photovoltaïque à petite échelle afin de contribuer à assurer l’accès universel à des services énergétiques abordables, fiables et modernes, à une proportion accrue de ménages brésiliens, y compris les communautés rurales et éloignées. Cela s’explique par le soutien offert par plus de 52 % des agences de Sicredi qui mènent des activités dans des zones rurales et par le fait que 87 % des municipalités où le projet est mis en œuvre comptent moins de 100 000 habitants. |
ODD 8 : Promouvoir une croissance économique soutenue, partagée et durable, le plein emploi productif et un travail décent pour tous | Le domaine d'action de la politique d'assistance internationale féministe sur la croissance au service de tous favorise une croissance économique durable | Cette politique contribue à : Objectif global 8.5 Objectif global 5.5 Objectif global 5.4 | La croissance et le développement inclusifs ne seront réalisés qu’avec la participation pleine et égale des femmes, en tant qu’actrices de l’économie. AMC reconnaît que, pour que les femmes des pays en développement puissent participer de façon égale à la croissance économique, elles doivent avoir un meilleur accès aux biens, à des emplois convenables, aux droits du travail et à la résilience économique, et avoir un plus grand contrôle à cet égard. Le Canada s’est engagé à promouvoir une plus grande inclusion financière des femmes dans ses activités d’aide internationale et à contribuer à la lutte contre les inégalités en ce qui concerne les activités de prestation de soins. En 2021-2022, AMC a réalisé des progrès importants pour contribuer à l’ODD 8 sur la croissance inclusive. Plus de 50 % de son aide internationale bilatérale pour la croissance inclusive était destinée aux pays d’Afrique subsaharienne. En juin 2021, le Canada s’est engagé, lors du Forum Génération Égalité, à contribuer 100 millions de dollars en nouveau soutien aux pays à revenu faible et intermédiaire, afin d’accroître la capacité des femmes à participer à l’économie, à l’éducation et à la vie publique. Des projets autonomes approuvés relatifs à la prestation de soins sont mis en œuvre pour offrir des services de garde sûrs et de qualité, remédier à la répartition inégale des activités de prestation de soins non rémunérées et domestiques, dans les communautés et les ménages, soutenir de meilleures possibilités d’emplois convenables, et renforcer les possibilités économiques des femmes. Cela comprend la contribution du Canada au Fonds d’incitation à la garde d’enfants de la Banque mondiale, qui catalysera au moins 180 millions de dollars en nouveaux fonds au cours des cinq prochaines années pour soutenir la garde d’enfants dans les pays à revenu faible et intermédiaire, favoriser le renforcement du pouvoir économique des femmes et le développement de la petite enfance, et procurer un rendement élevé aux familles, aux entreprises et aux économies. Le Canada a également continué de collaborer avec un large éventail d’organisations multilatérales et de pays partenaires afin d’améliorer l’efficacité de l’aide et de réaliser les priorités stratégiques liées à la croissance inclusive. En 2021-2022, AMC, en collaboration avec d’autres ministères et les banques multilatérales de développement (BMD), a collaboré avec des partenaires européens pour encourager les BMD à harmoniser leurs opérations avec l’Accord de Paris sur les changements climatiques, dans un délai déterminé, et à soutenir les pays en développement dans le cadre d’une transition verte et équitable vers la reprise. Toutes les BMD ont annoncé des objectifs pour harmoniser leurs opérations avec l’Accord de Paris par rapport à la COP 26. |
Alliance mondiale pour la facilitation des échanges (en anglais) | Cette initiative contribue à : Objectif global 8.3 Et Objectif global 9.3 | Avec le soutien du Canada et d’autres donateurs, l’Alliance mondiale pour la facilitation des échanges continue d’être une entité novatrice qui réunit les autorités gouvernementales et les entreprises (y compris les PME locales) pour « créer conjointement » des projets visant à améliorer les services douaniers et frontaliers dans les pays en développement et les pays les moins avancés. Les projets de l’Alliance permettent aux pays en développement d’améliorer le temps, le coût, la facilité et la prévisibilité du transport transfrontalier des marchandises, ce qui renforce la compétitivité des PME locales et contribue à une croissance économique durable et inclusive. L’Alliance mondiale pour la facilitation des échanges a supervisé plus de 40 projets répartis dans toutes les régions des pays en développement, et a créé le centre d’expertise du domaine des certificats phytosanitaires électroniques (e-Phyto) pour soutenir la numérisation des processus de certification phytosanitaire dans les pays en développement. Ses projets comprennent la numérisation des décisions anticipées et d’autres processus douaniers. Ses projets de numérisation et de normalisation de la facilitation des échanges permettent aux commerçants d’économiser beaucoup de temps et d’argent, et contribuent à l’instauration de conditions de concurrence équitables permettant aux petites entreprises d’accéder aux mêmes processus simplifiés que les entreprises développées. En plus du financement des donateurs, l’Alliance mondiale pour la facilitation des échanges a mobilisé 488 000 $ américains en contributions en nature de la part de 39 partenaires commerciaux mondiaux, 167 micro, petites et moyennes entreprises (MPME) et 112 chambres de commerce et associations. | |
La participation du Canada au Partenariat mondial pour l'inclusion financière (GPFI) (en anglais) | Cette initiative contribue à : Objectif global 8.3 Objectif global 9.3 Objectif global 5.a | En 2021-2022, le Canada et d’autres membres du Partenariat mondial pour l'inclusion financière (PMIF) ont collaboré pour promouvoir l’inclusion financière par la numérisation, dans le but d’accroître la productivité et de soutenir une reprise économique durable et inclusive. Cela a donné lieu à la présentation de rapports détaillés réalisés par le PMIF, qui traitaient des répercussions de la pandémie sur l’inclusion financière et la résilience des particuliers et des micro, petites et moyennes entreprises (MPME), et de la manière de tirer parti de la numérisation pour faire un bond en avant en matière d’inclusion financière. Le Canada a continué à collaborer avec les membres du PMIF pour faire progresser les engagements ambitieux du Plan d’action pour l’inclusion financière du PMIF, et échanger des connaissances liées à l’incidence sur l’inclusion financière, de la finance numérique, de la littératie financière et de la protection des consommateurs, en particulier pour les femmes et les groupes vulnérables. | |
Financement de base du Canada au Centre du commerce international (CCI) et l'initiative SheTrades de l'ITC ( en anglais) | Cette initiative contribue à : Objectif global 8.a Objectif global 8.3 | En 2021-2022, l’appui institutionnel du Canada au Centre du commerce international (CCI) ainsi qu’à l’initiative SheTrades [SheTrades Initiative] du CCI a permis à plus de 9 024 micro, petites et moyennes entreprises (MPME) appartenant à des femmes d’accroître leur capacité à participer au commerce international grâce à l’assistance technique et à la formation offertes par le CCI et l’initiative SheTrades, aux institutions d’appui au commerce et aux entrepreneurs à l’échelle locale. | |
Oser le changement - mis en œuvre par le Digital Opportunity Trust (en anglais) | Cette initiative contribue à : Objectif global 8.6 | En 2021-2022, la deuxième année du projet, 157 jeunes leaders communautaires ont été recrutés, formés et déployés; 4 217 jeunes ont suivi le programme d’entrée ayant trait aux emplois numériques; 240 aspirants entrepreneurs sociaux ont suivi le programme initial d’entreprise sociale; 48 jeunes de l’équipe de rue ont offert des initiatives d’intervention et de relance liées à la COVID‑19; 92 partenariats ont été officialisés avec des fournisseurs de services pour aider les jeunes entrepreneurs à obtenir un emploi durable. | |
Femmes en commerce - Mise en œuvre par le Bureau de facilitation du commerce | Cette initiative contribue à : Objectif global 8.a | En 2021-2022, la troisième année de ce projet mis en œuvre dans 24 pays, a vu le déploiement, à grande échelle, d’une formation en commerce et en exportation pour les petites et moyennes entreprises (PME) dans 24 pays sur trois continents. Les propriétaires d’entreprises de 1 484 entreprises, dont 961 dirigées par des femmes, ont été formés, tandis que 1 280 PME ont été soutenues au moyen de webinaires. Les formateurs des institutions d’appui au commerce affiliées ont suivi le cursus sur l’égalité des genres et l’inclusion sociale, afin de mieux répondre aux besoins particuliers des femmes. | |
Inclusion Financière en Haïti et en RDC-Mis en œuvre par FINCA Canada | Cette initiative contribue à : Objectif global 8.10 | En 2021-2022, malgré des conditions défavorables (instabilité politique, troubles sociaux, catastrophes naturelles), les progrès se sont poursuivis en Haïti et en République démocratique du Congo (RDC) au cours de la quatrième année du projet. Dépassant l’objectif initial, le nombre d’emprunteurs en Haïti a augmenté de 12 653 pour atteindre 60 301 clients. L’attrait des prêts agricoles a dépassé les attentes, se traduisant par 1 057 nouveaux clients touchés, dont une majorité de femmes. En RDC, le nombre de clients des activités bancaires a augmenté de plus de 27 000 par rapport à l’année dernière, portant le nombre total de clients à 377 709. Le produit de prêt « Juste pour elle », qui cible les micro, petites et moyennes entreprises (MPME) contrôlées par des femmes, a permis de distribuer 6,6 millions de dollars américains en prêts à 1 001 femmes. | |
ODD 9 : Bâtir une infrastructure résiliente, promouvoir une industrialisation durable qui profite à tous et encourager l’innovation | Le Canada soutient de nombreux organismes et projets canadiens et internationaux qui soutiennent des infrastructures résistantes et durables. Par exemple, le Canada soutient de nombreux organismes et projets canadiens et internationaux qui soutiennent des infrastructures résistantes et durables : | Ces initiatives contribuent à : Objectif global 9.5 Objectif global 9.b Et Objectif global 5.5 | |
En 2021-2022, le Fonds pour l’innovation et la transformation (FIT) a financé 24 solutions novatrices supplémentaires, ce qui porte à 42 le nombre total d’innovations financées depuis février 2020. En 2021-2022, 18 bénéficiaires de subventions ont terminé leur mise à l’essai. Des travaux sont en cours pour vérifier si ces idées innovantes peuvent produire de meilleurs résultats ou des incidences plus grandes. Des lignes directrices et des outils ont été élaborés par les responsables du Fonds pour l’innovation et la transformation et utilisés par les innovateurs pour s’assurer que les essais et l’expérimentation sont menés d’une manière sensible au genre et inclusive. | |||
Note d’orientation sur l'approche du Canada relative à l’innovation dans l’aide internationale | Fermement engagé envers l’innovation, le Canada a lancé sa note d’orientation intitulée L’approche du Canada relative à l’innovation dans l’aide internationale en 2019, soulignant la nécessité d’innovations plus inclusives, dirigées localement et évolutives. AMC a augmenté la formation pour renforcer la capacité de l’aide internationale, y compris sur l’intégration de l’innovation dans l’aide internationale. La formation sur l’intégration de l’innovation a été élaborée en collaboration avec le Centre de recherches pour le développement international (CRDI), en utilisant les résultats de leurs recherches sur la mise à l’échelle de l’innovation. Elle a été mise à l’essai avec des partenaires en Bolivie, et une première série de formations pour le personnel a été offerte à l’hiver 2021. Ce cours fait désormais partie intégrante du programme de formation d’AMC. | ||
Les principes de Whistler pour accélérer l’innovation au service du développement | Les principes de Whistler pour accélérer l’innovation au service du développement constituent la base de la note d’orientation sur l’innovation [mentionnée dans la rubrique précédente]. AMC préconise l’intégration des principes de Whistler dans ses engagements internes et externes, notamment pour promouvoir un développement dirigé localement et l’inclusion de l’innovation dans l’aide internationale. | ||
Plateforme d'innovation pour la santé des mères, des nouveau-nés et des enfants | L'initiative contribue à : Objectif global 9.b Elle contribue également à : Objectif global 2.2 Objectif global 3.1 Objectif global 3.2 Objectif global 3.3 Objectif global 3.4 Objectif global 3.7 Objectif global 3.8 Objectif global 4.2 Objectif global 6.2 | Le projet Plateforme d’innovation pour la santé des mères, des nouveau-nés et des enfants a permis de soutenir HewaTele Limited, une entreprise sociale innovante axée sur la fourniture d’oxygène médical de qualité aux établissements de santé du Kenya. En 2021-2022, plus de 26 000 femmes en âge de procréer et enfants ont reçu de l’oxygène dans les établissements desservis par HewaTele, ce qui a permis de sauver 12 365 vies et d’en améliorer 13 859 autres. | |
ODD 10 : Réduire les inégalités dans les pays et d’un pays à l’autre | Le Canada soutient de nombreuses organisations et projets canadiens et internationaux qui réduisent les inégalités. Par exemple : | Ces efforts contribuent à : Objectif global 10.7 | |
Le Canada est un fervent partisan et un pays champion du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières (PMM). Le premier examen mondial de la mise en œuvre du PMM, le Forum d’examen des migrations internationales (FEMI), a eu lieu en mai 2022. Avant le FEMI, AMC a consulté les intervenants internes et externes pour soumettre des commentaires écrits décrivant les progrès réalisés par le Canada au pays et à l’échelle internationale sur la mise en œuvre du PMM, pour la période allant de novembre 2020 à novembre 2021. Des initiatives axées sur les thèmes suivants ont été incluses : réponse aux pandémies; promotion de récits équilibrés; gestion des migrations tenant compte de la dimension de genre; promotion de l’intégration et de la cohésion sociale; réponse aux besoins des migrants et des réfugiés vénézuéliens; et renforcement des capacités pour améliorer la gestion des migrations dans les Amériques. Lors du FEMI, le Canada était représenté par le ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté. Le Canada continue de financer des programmes qui font progresser les principes et les objectifs du PMM. | |||
Ce programme contribue à : Objectif global 10.2 Objectif global 10.3 | En 2021-2022, les projets financés ont permis de financer 13 initiatives de recherche dans le but d’éclairer les politiques, les programmes et les cadres pour faire progresser les droits de la personne et améliorer les résultats socioéconomiques des personnes LGBTQ2I dans les pays en développement. En collaboration avec le Réseau Dignité Canada, AMC a organisé deux réunions de la communauté de pratique du programme, en mai et décembre 2021, dans le but de mobiliser les partenaires canadiens et internationaux pour partager les connaissances et éclairer l’exécution du programme. Le programme a continué à aider à faire face aux répercussions de la pandémie de COVID‑19 sur les communautés LGBTQ2I dans les pays en développement. Par exemple, en soutenant le fonds d’urgence mondial COVID-19 de OutRight Action International, 13 organisations locales ont reçu des sous-subventions leur permettant d’apporter un soutien essentiel à 2 988 personnes LGBTQ2I dans 11 pays. Ces initiatives comprenaient, entre autres, la lutte contre l’insécurité alimentaire et la lutte contre la violence à l’égard des personnes LGBTQ2I dans le contexte de la pandémie. | ||
Ces engagements contribuent à : Objectif global 10.2 Objectif global 10.3 | Dans le cadre des efforts d’AMC pour faire progresser l’inclusion des personnes handicapées, le Canada continue d’être un membre actif du Réseau GLAD (réseau Global Action on Disability) et de son groupe de travail sur l’éducation inclusive. Le Canada s’attaque aux obstacles auxquels sont confrontées les personnes handicapées, notamment en encourageant une meilleure collecte de données ventilées sur l’incapacité dans les programmes de développement, et en officialisant la formation sur l’inclusion des personnes en situation de handicap pour le personnel d’AMC. Deux séances de formation distinctes ont été organisées en 2022 en français et en anglais. Pour encourager la participation, dans la sphère publique, des organisations de défense des droits des personnes handicapées et des organisations de personnes handicapées, dans les pays en développement, le Canada soutient l’inclusion des personnes handicapées au niveau national par l’entremise du Fonds canadien d’initiatives locales (FCIL), comme au Cameroun, à Fidji, en Jamaïque, en Papouasie–Nouvelle-Guinée et en Ukraine. De plus, en 2021-2022, AMC a mis sur pied un groupe de travail sur l’inclusion des personnes handicapées. Le groupe s’est réuni deux fois et servira de plateforme de consultation et de coordination permanente pour veiller à ce que les personnes handicapées soient véritablement incluses et consultées. De plus, l’aide humanitaire apportée par les partenaires d’AMC est fondée sur les besoins, avec des politiques et des systèmes en place pour cibler les plus vulnérables, y compris les personnes handicapées. | ||
L'engagement du Canada à protéger les droits de l'homme des peuples autochtones à l'étranger | Ces engagements contribuent à : Objectif global 10.2 Objectif global 10.3 | Dans le cadre de son engagement à protéger les droits de la personne des Autochtones à l’extérieur du Canada, le Canada continue d’être un chef de file mondial dans la promotion d’une participation accrue des peuples autochtones aux forums multilatéraux, y compris le système des Nations Unies, et en particulier la Troisième commission de l’Assemblée générale des Nations Unies et le Conseil des droits de l’homme (CDH). En septembre-octobre 2021, le CDH, dans sa résolution annuelle sur les droits de la personne et les peuples autochtones, a demandé la tenue d’un atelier d’experts de quatre jours sur la participation accrue des peuples autochtones. L’atelier devrait avoir lieu du 31 octobre au 3 novembre 2022. En 2021-2022, le Canada a également joué un rôle de premier plan au sein de l’Instance permanente sur les questions autochtones des Nations Unies en avril, et du Mécanisme d’experts sur les droits des peuples autochtones (MEDPA) en juillet. En 2022-2023, le Canada recevra les membres du secrétariat du MEDPA en octobre 2022 et le Rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones au printemps 2023. Le 1er avril 2022, le pape François a présenté des excuses aux délégations des Premières Nations, des Inuits et des Métis en visite à Rome, pour les gestes posés par certains membres de l’Église catholique dans les pensionnats indiens au Canada. Le pape François s’est rendu au Canada du 24 au 29 juillet 2022 où on s’attendait à ce qu’il présente des excuses aux survivants des pensionnats, à leurs familles et à leurs communautés, répondant ainsi à l’appel à l’action no 58 du rapport de la Commission de vérité et réconciliation du Canada. Le Canada a continué de veiller à ce que toutes ses lois soient conformes à la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (DNUDPA) par la mise en œuvre nationale de la Loi sur la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, qui est en cours. | |
ODD 11 : Faire en sorte que les villes et les établissements humains soient ouverts à tous, sûrs, résilients et durables | Le Canada intègre la réduction des risques de catastrophe (RRC) dans sa programmation climatique internationale. Ces programmes soutiennent un large éventail d'initiatives qui aident les pays en développement, et en particulier les femmes, à renforcer leur résilience face aux effets du changement climatique. Cela comprend le soutien à : | Ces engagements contribuent à : Objectif global 11.5 | |
Agence caribéenne de gestion des urgences en cas de catastrophe (CDEMA) (en anglais) | Le soutien ciblé du Canada à l’Agence caribéenne de gestion d’urgence des catastrophes (CDEMA) vise à renforcer la gestion des catastrophes dans les Caraïbes, en mettant l’accent sur les populations vulnérables, notamment les femmes et les filles. Au cours de l’exercice 2021-2022, 92 intervenants ont été formés à la réponse aux catastrophes régionales, ce qui a permis de former 254 intervenants depuis le début du projet. En outre, le projet a permis de renforcer les mécanismes d’intervention régionaux grâce à la création d’un centre logistique régional intégré qui facilite le transport rapide des fournitures dans la région en cas de crise. Le projet a également permis de lancer le système d’information sur les risques dans les Caraïbes (CRIS) et de former 42 intervenants à l’utilisation de la composante du système d’information géographique (GeoCRIS) pour une prise de décisions améliorée et fondée sur des données probantes. | ||
Facilité de résilience Canada-Caraïbes (en anglais) | Ce projet de mécanisme de résilience Canada-Caraïbes [Canada-Caribbean Resilience Facility] vise à mobiliser une équipe d’intervention multidisciplinaire composée d’experts locaux et internationaux afin de fournir une assistance technique et de renforcer les capacités en vue d’un rétablissement et d’une reconstruction inclusifs à la suite de catastrophes naturelles. En 2021-2022, dans le cadre du projet, on a mis au point avec succès des instruments tenant compte du genre, ainsi que des rapports d’évaluation de la préparation et du rétablissement à utiliser dans le cadre de la conception de programmes résilients et inclusifs d’intervention en cas de risque de catastrophes, et à en tenir compte. On a également formé le personnel à l’utilisation efficace de ces outils. Ce projet a accordé une grande importance à l’autonomisation des personnes handicapées et d’autres groupes vulnérables afin d’aboutir à des actions climatiques plus solides et des sociétés plus résilientes. Dans le cadre du projet, les pays admissibles ont travaillé à la collecte de données plus complètes sur les personnes handicapées dans la région afin de soutenir une planification plus inclusive de la gestion des risques de catastrophes. | ||
Projet d'action contre le changement climatique pour une résilience sensible au genre (PNUD) (en anglais) | Au cours de l’année 2021-2022, le projet a permis d’élaborer des plans d’adaptation nationaux au niveau sectoriel et les mesures d’atténuation appropriées à l'échelle nationale, avec des résultats explicites en matière d’égalité des genres et de réduction de la pauvreté pour six pays, portant ainsi à huit le nombre de pays dotés de tels plans. Cela permet à ces huit pays de renforcer la résilience climatique au niveau sectoriel. Le projet vise à mettre en œuvre ces plans et mesures dans les secteurs ayant la plus forte incidence bénéfique sur les femmes et les filles, notamment l’agriculture et le tourisme. | ||
ODD 12 : Établir des modes de consommation et de production durables | Le Canada soutient de nombreuses organisations et projets canadiens et internationaux qui appuient la consommation et la production durables. Par exemple : | Ce projet contribue à : Objectif global 12.2 | |
L’assemblée générale annuelle 2021 du Forum intergouvernemental sur l’exploitation minière, les minéraux, les métaux et le développement durable (IGF) a réuni plus de 1 500 représentants gouvernementaux et intervenants de plus de 100 pays pour échanger des connaissances et élaborer des pratiques exemplaires afin de faire progresser la durabilité économique et environnementale et l’égalité des genres dans le secteur minier. Deux évaluations du cadre stratégique minier ont eu lieu en 2021, portant à 14 le nombre d’évaluations de cadres stratégiques miniers réalisées depuis 2015. L’IGF a fourni une assistance technique à ses membres, notamment sous forme d’ateliers organisés au Niger pour les responsables gouvernementaux et les intervenants, afin de déterminer les défis et les stratégies dans le secteur de l’exploitation minière artisanale et à petite échelle. | |||
Soutien à l'initiative du PNUD visant à améliorer la gestion des déchets solides et la création de revenus (en anglais) dans les communautés d'accueil | Cette initiative contribue à : Objectif global 12.5 | Le projet du PNUD [Améliorer la gestion des déchets solides et générer des revenus dans les collectivités d’accueil], en partenariat avec le ministère jordanien de l’Administration locale, a permis de renforcer la coordination entre les principaux intervenants nationaux, régionaux, municipaux et locaux dans le secteur de la gestion des déchets solides en Jordanie; d’accroître la capacité et la durabilité environnementale des décharges dans le nord de la Jordanie; de fournir des infrastructures, des équipements, des compétences et des capacités clés pour trier correctement les déchets, soit les matières réutilisables (matières recyclables et compost) et les matières non réutilisables, détournant ainsi des centaines de milliers de tonnes de déchets supplémentaires des décharges tout en offrant des possibilités économiques durables, en particulier pour les femmes et les jeunes. Plus particulièrement, 22 points verts pour la réception des matières recyclables ont été mis en place dans les municipalités ciblées. Un centre de recyclage (capacité de 50 tonnes/jour) dans le nord de Shouneh a été construit et mis en service, et une usine de compostage construite à Mafraq (capacité de 2 tonnes/jour) permet la collecte, le traitement et la vente de compost par des associations de femmes pour soutenir les économies locales. Une station de transfert des déchets solides municipaux (capacité de 200 tonnes/jour) a été remise en état et modernisée, notamment par la construction d’un système solaire photovoltaïque (10 kilowatts) et d’une ceinture verte. Une nouvelle station municipale de transfert des déchets solides (capacité de 300 tonnes/jour) a également été construite à Al Taybeh Al Jadeedah. | |
ODD 13 : Prendre d’urgence des mesures pour lutter contre les changements climatiques et leurs répercussions | Cette politique de domaine d'action contribue à : Objectif global 13.1 Objectif global 13.2 Objectif global 13.3 Objectif global 13.a Objectif global 13.b Et Objectif global 6.3 Objectif global 6.4 Objectif global 6.5 Objectif mondial 6.6 Objectif global 7.1 Objectif global 7.2 Objectif global 7.3 Objectif global 7.a. Objectif global 7.b. Objectif global 11.2 Objectif global 11.5 Objectif global 12.2 : D'ici à 2030, parvenir à une gestion durable et à une utilisation rationnelle des ressources naturelles. Objectif mondial 12.4 Objectif global 12.5 Objectif global 12.6 Objectif global 12.8 Objectif global 14.1 Objectif global 14.2 : Objectif global 14.4 Objectif mondial 14.5 Objectif global 14.a Objectif global 15.1 Objectif global 15.2 Objectif global 15.5 Objectif global 15.7 Objectif global 15.8 Objectif global 15.9 Objectif global 15.a Objectif global 15.b Objectif global 15.c | Le Canada a pleinement respecté son engagement de contribuer 2,65 milliards de dollars sur cinq ans pour aider les pays en développement à lutter contre les changements climatiques. Les programmes et projets soutenus dans le cadre de cet engagement devraient permettre de réduire les émissions de gaz à effet de serre de plus de 228 mégatonnes métriques et d’aider au moins 6,6 millions de personnes à s’adapter aux effets des changements climatiques et mobiliser d’importantes contributions financières du secteur privé. En 2020-2021, le gouvernement du Canada a investi 1,080 milliard de dollars en aide internationale, dont 1,077 milliard sous la forme d’aide publique au développement (APD), pour des initiatives en matière d’environnement et d’action climatique. Le Canada a contribué à l’atteinte des résultats suivants : 1. La réalisation de projets d’adaptation aux changements climatiques qui ont profité à plus de 2,8 millions de personnes et à 67 millions de personnes supplémentaires grâce à des projets financés par le soutien à long terme du Canada à des partenaires multilatéraux et mondiaux. 2. L’évitement ou la réduction de 4,16 mégatonnes d’émissions de gaz à effet de serre grâce aux contributions du Canada, tandis que le soutien du Canada aux partenaires multilatéraux et mondiaux a contribué à réduire ou à éviter 1 313 mégatonnes supplémentaires d’émissions de gaz. 3. Près de 2 900 personnes ont trouvé un emploi dans le secteur de l’environnement, notamment dans des fonctions techniques, de supervision et de gestion. En 2021-2022, AMC a réalisé d’importants progrès pour faire avancer l’ODD 13 sur l’action climatique : En octobre 2021, les membres du Comité d’aide au développement de l’Organisation de la coopération et du développement économiques ont publié une déclaration commune dans laquelle ils s’engagent à aligner l’aide publique au développement (161 milliards de dollars américains en 2020) sur les objectifs de l’Accord de Paris. AMC a également participé à un certain nombre de groupes informels de hauts représentants gouvernementaux aux vues similaires, qui sont actionnaires des six grandes banques multilatérales de développement (BMD). AMC et Environnement et Changement climatique Canada, de concert avec Ressources naturelles Canada et le ministère des Finances du Canada, ont offerts des conseils aux directeurs généraux d’AMC pour plaider en faveur de l’harmonisation des BMD avec l’Accord de Paris. L’engagement de 2,65 milliards de dollars en matière de financement climatique pour la période de 2016 à 2021, la nouvelle enveloppe de 5,3 milliards de dollars pour le financement climatique (de 2021 à 2026) et la partie des contributions de base du Canada aux BMD consacrée aux changements climatiques sont essentiels pour atteindre le plus rapidement possible l’objectif collectif de 100 milliards de dollars américains par année pour le financement de la lutte contre les changements climatiques. | |
L'engagement du Canada à fournir 2,65 milliards de dollars en financement climatique aux pays en développement d'ici 2020-21 Parmi les exemples, on peut citer le soutien à : La capacité africaine de gestion des risques de l'UA (ARC) (en anglais) | Cet engagement contribue à : Objectif global 13.1 Objectif global 13.2 Objectif global 13.3 | Vingt-deux pays africains ont signé des protocoles d’entente avec la African Risk Capacity (ARC), un organisme de l’Union africaine, ce qui leur permet de bénéficier d’un vaste programme de renforcement des capacités et de la personnalisation d’un logiciel de modélisation spécialisé utilisé pour surveiller les cultures [« cultures » dans le contexte agricole] et déclencher des alertes rapides, évaluer et cartographier la vulnérabilité, offrir une réponse opérationnelle humanitaire et effectuer une planification financière et une gestion des risques. Au cours de la saison agricole 2020-2021, plus de 5,6 millions de dollars américains ont été versés en paiements d’assurance, dont 2,1 millions de dollars américains à la Côte d’Ivoire, au profit de 975 000 personnes touchées par la sécheresse; 1,4 million de dollars américains au Zimbabwe, qui ont servi à soutenir plus de 36 000 ménages dans les districts très vulnérables; et 2,13 millions de dollars américains à Madagascar utilisés dans les régions méridionales du pays pour assurer la distribution de nourriture en nature à plus de 100 000 ménages, le soutien nutritionnel à 2 000 enfants de moins de cinq ans ainsi qu’à 1 000 femmes enceintes ou allaitantes, et enfin, la fourniture d’eau potable à 84 000 ménages. Cette aide visait à stabiliser le niveau de consommation alimentaire des personnes en situation d’insécurité alimentaire grave et à réduire le risque que les ménages aient recours à des mécanismes d’adaptation négatifs tels que la vente de biens essentiels. | |
Le projet Marché des fours et énergies propres, mis en œuvre par Clean Cooking Alliance, vise à sensibiliser la population ciblée, et à stimuler le secteur économique des fours et énergies propres. Une stratégie environnementale est en cours d’élaboration. En 2021-2022 (quatrième année du programme), 2 475 réchauds au gas propane liquide (GPL) ont été vendus par deux entreprises participantes. Le projet, en permettant d’assumer le coût de remplacement total des réchauds au GPL (64 % du total des réchauds vendus), a eu pour effet d’éviter approximativement 22 699 tonnes d'émission de dioxyde de carbone (éq. CO2) et 12 270 kilogrammes de carbone noir au cours de 2021‑2022. De plus, l'utilisation de près de 180 000 tonnes de biomasse ligneuse a été évitée. Le remplacement total des 17 252 réchauds à charbon traditionnels par des réchauds à charbon améliorés et des réchauds au GPL équivaut à 4 830 voitures enlevées de la circulation. La vente de 2 475 réchauds au GPL au cours de 2021-2022 équivaut à une réduction approximative de 3 208 tonnes d'émissions de dioxyde de carbone (éq. CO2) et de 1 472 kilogrammes de carbone noir. | |||
L'engagement des Affaires mondiales à aligner son APD sur les objectifs de Paris, ce qui comprend notre engagement avec l'Initiative de même esprit sur l'alignement des banques multilatérales de développement à Paris ; et des conseils aux directeurs exécutifs canadiens des banques pour influencer la voie vers une croissance faible en carbone et résiliente dans les marchés en développement | Cet engagement contribue à : Objectif global 13.1 Objectif global 13.2 Objectif global 13.3 | En 2021-2022, AMC a réalisé d’importants progrès pour faire avancer l’ODD 13 sur l’action climatique. En octobre 2021, les membres du Comité d’aide au développement de l’OCDE ont publié une déclaration commune dans laquelle ils se sont engagés à aligner leur aide publique au développement (totalisant 161 milliards de dollars américains en 2020) sur les objectifs de l’Accord de Paris. AMC a également participé à des groupes informels de hauts représentants gouvernementaux aux vues similaires, qui sont actionnaires des six grandes banques multilatérales de développement (BMD). AMC et Environnement et Changement climatique Canada, de concert avec Ressources naturelles Canada et le ministère des Finances du Canada, ont fourni des conseils aux directeurs généraux d’AMC pour plaider en faveur de l’harmonisation des BMD avec l’Accord de Paris. | |
Résilience des communautés face au changement climatique | Ce projet contribue à : Objectif global 13.1 Objectif global 13.3 | Le projet de l’Institut Jane Goodall, Renforcer la résilience des communautés face aux changements climatiques au Sénégal, met en œuvre des mesures d’adaptation aux changements climatiques et des stratégies d’atténuation pour améliorer la résilience des communautés rurales vulnérables, en particulier les femmes pauvres, dans la région de Kédougou. En mai 2022, 975 agricultrices ont reçu 5 kilogrammes de semences de fonio et des intrants agricoles; 147 agricultrices ont reçu une formation de 9 jours sur l’amélioration des techniques de plantation, les pertes après récolte et l’amélioration des techniques de stockage (elles ont ensuite partagé ces connaissances avec les 828 autres agricultrices); 1 040 membres de la communauté (444 hommes et 596 femmes) ont reçu une formation sur la récolte durable des produits forestiers et la prévention des feux de brousse; et 70 employés locaux et surveillants communautaires des forêts (58 hommes et 12 femmes) ont reçu une formation sur la gestion des écosystèmes dans les réserves protégées, en particulier sur la gestion des coupe-feu et la prévention des incendies. | |
ODD 14 : Conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines aux fins du développement durable | L'engagement du Canada à faire progresser les objectifs de la Charte des plastiques de l'océan qui comprend : | Ces programmes contribuent : Objectif global 14.1 | |
PROBLUE, le programme "Blue Economy" de la Banque mondiale (en anglais) | Au cours de l’exercice 2020-2021, les efforts déployés dans le contexte du programme PROBLUE, de la Banque mondiale, se sont avérés essentiels au développement des océans, aux progrès vers la réalisation des ODD, et surtout, à la reprise après la COVID-19 pour les populations côtières vulnérables du monde entier. Par exemple, PROBLUE a soutenu des projets clés de relance bleue dans les petits États insulaires en développement (PEID) et les petits pays côtiers dans le secteur du tourisme, ainsi que des activités axées sur les interventions en matière d’eau, d’assainissement et d’hygiène (EAH) dans la pêche et l’aquaculture et leurs chaînes de valeur. À ce jour, six opérations de la Banque mondiale ont adopté des approches d’économie circulaire dans l’ensemble des chaînes de valeur des produits en plastique; sept gèrent des points chauds côtiers et marins pour réduire l’impact environnemental; et 13 autres prennent des mesures visant à réduire les fuites de plastique dans l’environnement. | ||
Le réseau d'incubation (en anglais) | L’organisme The Incubator Network (TIN) a été en mesure d’augmenter considérablement le volume de déchets de plastique détournés de l’océan, passant de 3 962,45 tonnes métriques en 2020 à 41 650 tonnes métriques en 2021, grâce à l’augmentation du nombre d’entreprises et de programmes soutenus par l’organisme TIN. Le projet a engendré un certain nombre de défis en matière d’innovation et a facilité l’émergence de nouvelles entreprises et de programmes inclusifs de gestion des déchets dans la région. Les programmes d’incubation et d’accélération de TIN ont permis aux anciens du programme d’amasser 45 millions de dollars américains en capitaux en 2021-2022. | ||
Partenariat mondial d'action plastique (en anglais) | Les activités du Partenariat d’action mondial pour le plastique (PAMP) comprennent des projets et des initiatives d’intérêt local axés sur les communautés du Ghana, de l’Inde, de l’Indonésie, du Nigeria et du Vietnam, y compris des travaux en cours liés aux secteurs de la gestion informelle des déchets dans 20 autres pays. Le rôle clé du PAMP en tant que rassembleur lui a permis d’obtenir un financement canadien et de mobiliser 200 millions de dollars américains pour des initiatives visant à réduire les déchets de plastique et la pollution. Les engagements financiers pris pour résoudre les problèmes liés aux déchets de plastique et à la pollution sont le signe d’un changement de comportement des entités privées et publiques en matière d’investissement. Ces mesures progressives auront une incidence considérable; dans les années à venir, il sera nécessaire de comprendre la nature de ces investissements et le fait qu’ils contribuent à l’élimination des déchets de plastique et la pollution. | ||
ODD 15 : Préserver et restaurer les écosystèmes terrestres, en veillant à les exploiter de façon durable, gérer durablement les forêts, lutter contre la désertification, enrayer et inverser le processus de dégradation des terres et mettre fin à l’appauvrissement de la biodiversité | Le soutien canadien à la : | Ces programmes contribuent à : Objectif global 15.2 Objectif global 15.9 | |
Au cours de la dernière année, le Fonds carbone du Fonds de partenariat pour le carbone forestier (FCPF) a signé des accords de paiement pour la réduction des émissions, avec le Costa Rica, la Côte d’Ivoire, Fidji, l’Indonésie, le Laos, Madagascar, le Népal, la République dominicaine, la République du Congo, et le Vietnam. En incluant de tels accords signés précédemment avec le Chili, le Ghana, le Mozambique et la République démocratique du Congo, la valeur des accords de paiement signés s’élève désormais à 670 millions de dollars américains. Les responsables du Fonds de préparation du FCPF ont maintenant signé au total 45 subventions de préparation pour aider les pays à intensifier leurs efforts liés à la Réduction des émissions de gaz à effet de serre provenant de la déforestation et de la dégradation des forêts (REDD+). Les subventions du Fonds de préparation s’élèvent à 314 millions de dollars américains. Au cours de l’exercice 2021, les responsables du FCPF ont également approuvé les trousses de préparation du Guyana et du Vanuatu, et ont alloué un financement supplémentaire pour la préparation du Burkina Faso. Grâce à ce soutien, les pays participants au FCPF ont continué à réaliser d’importants progrès dans une gamme de travaux de préparation à la REDD+, notamment les stratégies nationales en matière de REDD+, la mobilisation des intervenants, les niveaux d’émission de référence des forêts, et les avantages non liés au carbone. | |||
Dans le cadre du Fonds pour le biocarbone, une étude a été réalisée en Éthiopie sur les centres de services aux entreprises pour la production laitière adaptée sur le plan climatique, qui a servi de base aux travaux en cours du secteur privé dans le cadre de l’Initiative for Sustainable Forest Landscapes. De plus, en Colombie, une étude sur l’économie forestière a été réalisée afin d’éclairer la mission sur la croissance verte du pays et d’appuyer ses efforts visant à élaborer un programme d’utilisation des terres en plusieurs phases pour réduire les émissions dans le secteur des forêts et d’autres utilisations des terres. | |||
Fonds pour les pays les moins avancés (sites en anglais) | Le portefeuille du Fonds pour les pays les moins avancés (FPMA) a été concentré sur les priorités immédiates d’adaptation dans les pays moins avancés (PMA), qu’il s’agisse entre autres de l’agriculture, des solutions fondées sur la nature, des services d’alerte rapide et d’information sur le climat, des moyens durables de subsistance de remplacement, des infrastructures ou de la gestion côtière. Le FPMA a servi avec succès les 47 PMA admissibles au cours de la période de la Septième reconstitution des ressources du Fonds pour l’environnement mondial (FEM‑7) et permis de distribuer 466,46 millions de dollars américains pour répondre aux besoins urgents et immédiats de ces PMA en matière d’adaptation aux changements climatiques. D’ici la fin du cycle du FEM-7 en 2022, les projets du FPMA devraient bénéficier directement à plus de 21 millions de personnes, dont 50,5 % de femmes, et permettre de produire les résultats suivants : placer 3,23 millions d’hectares de terres sous gestion résiliente aux changements climatiques; introduire 865 politiques, plans et cadres de développement qui intègrent la résilience climatique; renforcer la capacité d’environ 688 000 personnes, dont 47,6 % de femmes, à cerner les risques climatiques et/ou à adopter des mesures d’adaptation. | ||
Le Canada soutient l'effort mondial de lutte contre la désertification, la sécheresse et la dégradation des sols par son soutien à la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD). (en anglais) | Ces efforts contribuent à : Objectif global 15.3 | En 2021-2022, les responsables de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD) ont mené une étude sur les répercussions différenciées de la désertification, de la dégradation des terres et de la sécheresse, sur les femmes et les hommes, et ont adressé des recommandations aux Parties signataires et aux intervenants concernés aux fins d’examen. En partenariat avec le World Overview of Conservation Approaches and Technologies (WOCAT), un outil de gestion durable des terres tenant compte du genre a été conçu et mis à l’essai dans un certain nombre de pays en développement. Les responsables de la CNULCD ont organisé des séances de renforcement des capacités sur la gouvernance responsable de la tenure et l’égalité des genres, et plus de 600 intervenants ont été directement touchés par des activités de sensibilisation. Dans le cadre du Mécanisme mondial de la CNULCD, des analyses comparatives entre les sexes ont été entreprises afin d’éclairer le processus de préparation de trois projets transformateurs de neutralité en matière de dégradation des terres. | |
Ce projet contribue à : Objectif global 15.4 Objectif global 15.6 Objectif global 15.9 | En 2021-2022, le volet « Soutenir la réponse à la COVID-19 dans les communautés rurales et autochtones du Guatemala, du Honduras et du Nicaragua » du projet d’élargissement de « Semences de la survie » a permis d’atténuer les répercussions de la COVID‑19 sur les communautés ciblées tout en soutenant une production alimentaire durable. Grâce à ce volet du projet, 156 organisations ont augmenté leur distribution aux agriculteurs de semences adaptées au contexte local et résilientes au climat; 3 449 participants au projet (3 132 femmes; 317 hommes) ont eu accès à une aide pour le petit bétail, les jardins potagers et l’agroforesterie; 843 agriculteurs (615 femmes et 228 hommes) ont reçu une formation sensible au genre en agroforesterie agroécologique et en diversification agricole, dans le contexte de la COVID‑19. Ce volet du projet a également contribué à la prévention de la propagation de la COVID‑19 parmi les communautés participantes dans les trois pays ciblés. Au total, 9 370 personnes (6 359 femmes et 3 011 hommes) ont reçu des ressources du projet consacrées à la prévention de la COVID‑19 (alcool, stations de lavage des mains portatives, savon) et des trousses sanitaires (alcool, désinfectant pour les mains, masques), et ont pu en bénéficier. | ||
ODD 16 : Promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques et inclusives aux fins du développement durable, assurer l’accès de tous à la justice et mettre en place, à tous les niveaux, des institutions efficaces, responsables et ouvertes à tous | Par sa politique étrangère féministe, le Canada cherche à renforcer l'égalité, la diversité et l'inclusion dans tous ses engagements en matière de politique étrangère. Ces éléments sont essentiels pour soutenir une paix et une sécurité durables, favoriser une croissance économique durable et inclusive et atteindre les objectifs de développement durable. | Cette politique contribue à : Objectif global 16.2 Objectif global 16.3 Objectif global 16.6 Objectif global 16.7 Objectif global 16.8 Et Objectif global 5.5 Objectif global 5.c Objectif global 10.2 Objectif global 13.2 | AMC continue de collaborer avec ses partenaires pour élaborer et mettre en œuvre la politique étrangère féministe du Canada, en s’appuyant sur des politiques et des initiatives récentes, notamment la Politique d’aide internationale féministe, la stratégie de diversification du commerce et son approche inclusive du commerce, le Plan d’action national du Canada pour les femmes, la paix et la sécurité, et l’Initiative Elsie pour la participation des femmes aux opérations de paix. En 2021, AMC a tenu un dialogue stratégique avec des partenaires de la société civile et autochtones, au Canada et à l’étranger, en vue de renforcer la politique étrangère féministe du Canada. Cette politique est ancrée dans la promotion des droits de la personne, de l’égalité des genres, du respect de la diversité et de l’inclusion. |
Cette politique contribue à : Objectif global 16.1 Objectif global 16.2 Objectif global 16.4 Objectif global 16.7 Objectif global 16.8 Objectif global 16.10 Objectif global 16.a Objectif global 16.b Et Objectif global 4.7 Objectif global 5.1 Objectif global 5.2 Objectif global 5.5 Objectif global 5.c Objectif global 8.7 | Les activités menées dans le cadre de ce champs d’action de la Politique d’aide internationale féministe du Canada (la paix et la sécurité) ont contribué à « Promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques et inclusives aux fins du développement durable, assurer l’accès de tous à la justice et mettre en place, à tous les niveaux, des institutions efficaces, responsables et ouvertes à tous. » La paix, la gouvernance inclusive et la justice sont à la fois des catalyseurs du développement et des résultats en matière de développement. L’ODD 16 a progressé, par exemple, grâce au plaidoyer du Canada en tant que coprésident du Dialogue international sur la consolidation de la paix et le renforcement de l’État (Dialogue international). L’ODD 16 est mentionné explicitement dans le document intitulé La Vision pour la Paix du Dialogue International pour 2019-2021, dont la direction est assurée par le Canada, et les engagements qu’il comporte visent à sa réalisation. Des programmes clés, comme le Programme pour la stabilisation et les opérations de paix (PSOP), ont permis de faire progresser l’ODD 16 grâce à un financement dédié ciblant des domaines d’intervention clés comme les opérations de paix, la stabilisation, la prévention des conflits, la médiation et la consolidation de la paix; la protection des civils; et les femmes, la paix et la sécurité. L’ODD 16 a également progressé grâce à d’autres programmes de paix et de sécurité, notamment le Bureau des droits de la personne, des libertés et de l’inclusion, le Programme d’aide au renforcement des capacités de lutte contre la criminalité, le Programme d’aide au renforcement des capacités antiterroristes et le Programme canadien de réduction de la menace liée aux armes de destruction massive. | ||
Cette politique contribue à : Objectif global 16.3 Objectif global 16.6 Objectif global 16.7 Objectif global 16.10 Et Objectif global 5.1 Objectif global 5.5 Objectif global 5.c Objectif global 10.2 Objectif global 10.3 Objectif global 12.2 Objectif global 17.1 Objectif global 17.17 Objectif global 17.18 Objectif global 17.4 Objectif global 17.19 | Le champ d’action 5 de la Politique d’aide internationale féministe du Canada portant sur la gouvernance inclusive vise à favoriser des sociétés inclusives qui assurent l’égalité des genres où les individus, l’État, la société civile et le secteur privé interagissent pour prendre des décisions et attribuer des ressources, à l’échelle nationale et locale, de manière collaborative afin d’améliorer la jouissance des droits de la personne et l’égalité, en particulier parmi les personnes les plus marginalisées et les plus vulnérables dans toute leur diversité. Le Canada concentre ses efforts sur quatre voies d’action : 1) la promotion et la protection des droits de la personne; 2) l’amélioration de l’accès équitable à un système de justice fonctionnel; 3) l’augmentation de la participation à la vie publique; 4) la certitude que les services publics profitent à tous. En 2021-2022, les actions visant à mettre en œuvre le champ d’action portant sur la gouvernance inclusive comprenaient les suivantes : le soutien à diverses organisations œuvrant à la promotion des droits de la personne de la communauté 2ELGBTQI+ et le soutien pour faire face aux répercussions de la pandémie sur les communautés 2ELGBTQI+; la promotion de l’inclusion des personnes handicapées et de leurs droits; le soutien aux efforts visant à améliorer l’information et la communication efficace sur la COVID‑19 par la voie des médias; le renforcement des capacités statistiques et de la transparence des données dans les pays en développement; le renforcement des capacités de mobilisation des ressources nationales et des systèmes fiscaux; le renforcement de la gouvernance, des capacités institutionnelles, de la diversification économique et des cadres réglementaires pour appuyer la durabilité sociale et environnementale; l’amélioration de la participation politique des femmes et le renforcement du pouvoir des femmes. | ||
L’Initiative Elsie pour la participation des femmes aux opérations de paix | Cette initiative contribue à : Objectif global 16.8 Objectif global 16.a | Le Fonds de l’Initiative Elsie pour les femmes dans les opérations de paix de l’ONU est maintenant pleinement opérationnel. Dans le cadre du premier et du deuxième cycle de programmes du Fonds en 2021-2022, les responsables du Fonds ont approuvé le financement de sept institutions de sécurité de cinq pays contributeurs aux contingents militaires et policiers qui cherchent à se soumettre à un processus d’évaluation des obstacles dans le cadre de la Méthodologie Mesurer les opportunités pour les femmes dans les opérations de paix (MOWIP), notamment des institutions en Côte d’Ivoire, au Niger, en Ouganda, en Sierra Leone, et au Togo. Les responsables du Fonds ont également approuvé le financement de cinq projets visant à éliminer des obstacles particuliers dans les pays contributeurs aux contingents militaires et policiers et dans une mission des Nations Unies. À ce jour, les institutions policières et militaires de 15 pays ont effectué, sont en train d’effectuer, ou prévoient d’effectuer des évaluations des obstacles dans le cadre de la méthodologie MOWIP. Cela a permis aux décideurs de mieux connaître les obstacles actuels à la participation significative des femmes en uniforme aux opérations de paix et d’accroître la capacité de ces institutions à déterminer les possibilités de traduire les conclusions et les recommandations du rapport sur la méthodologie MOWIP en actions concrètes et points d’entrée. | |
Programme de renforcement des capacités de lutte contre la criminalité et le terrorisme | Ce programme contribue à : Objectif global 16.1 Objectif global 16.2 Objectif global 16.3 Objectif global 16.4 Objectif global 16.a | En 2021-2022, AMC a contribué à la promotion de sociétés justes, pacifiques et inclusives grâce à un certain nombre d’efforts mondiaux mis en œuvre notamment dans le cadre de deux programmes d’aide au renforcement des capacités en sécurité. Par exemple, le Programme d’aide au renforcement des capacités de lutte contre la criminalité (PARCLC) a permis d’appuyer des programmes totalisant 24 millions de dollars en Amérique centrale et du Sud, dans les Caraïbes et en Asie du Sud-Est, pour lutter contre les drogues illicites, le passage de clandestins, la traite de personnes, la corruption, le blanchiment d’argent et la cybercriminalité. Dans le cadre de l’enveloppe du PARCLC liée au passage de clandestins, au total 6,7 millions de dollars ont été investi en Asie du Sud-Est et en Afrique de l’Ouest pour renforcer la capacité des autorités locales à perturber, interdire et décourager le passage de clandestins. Quant au Programme d’aide au renforcement des capacités antiterroristes (PARCA), il a permis de mettre en œuvre des programmes totalisant 38,8 millions de dollars dans les régions du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, du Sahel et de l’Asie du Sud et du Sud-Est, afin de renforcer la sécurité et la gestion des frontières, de lutter contre les flux illicites d’extrémistes violents et d’acteurs armés, ainsi que d’armes légères et de petit calibre. Le PARCA a également permis de soutenir les efforts visant à prévenir et à combattre l’extrémisme violent, à lutter contre le financement du terrorisme, à renforcer la sécurité des infrastructures essentielles et à améliorer les interventions du secteur de la justice pénale. Le PARCA a notamment permis d’améliorer l’efficacité opérationnelle de la police jordanienne en aidant à faire en sorte que les agentes aient la formation et l’équipement nécessaires pour participer à la réponse aux activités terroristes, y compris celles qui concernent des femmes (en tant que victimes ou auteures). En 2021-2022, le Canada a investi 2,29 millions de dollars pour soutenir la formation sur l’intervention en cas d’incidents critiques. Au total, 385 policiers jordaniens ont été formés pour fonctionner et interagir dans un environnement qui tient compte du genre, ce qui comprend l’apprentissage de la manière de travailler efficacement en tant qu’équipe homme-femme intégrée et la manière de gérer les besoins des victimes et des auteurs et d’y répondre adéquatement. De ce total, 48,9 % des policières ont été formées sur les compétences tactiques comme les armes à feu, les techniques de recherche et les capacités médicales. Dix-sept agents ont participé au programme de formation des formateurs en médecine tactique, dont huit femmes. En renforçant l’autonomie des femmes membres du secteur de la sécurité en Jordanie, ce projet s’attaque aux contraintes sociales, institutionnelles et culturelles tout en remédiant au manque de représentation des femmes dans les forces de l’ordre, ce qui améliore la sécurité et la sûreté des femmes et des filles. Cette initiative répond aux besoins de la police jordanienne, soutient la mise en œuvre de la Politique d’aide internationale féministe du Canada et la mise en œuvre par la Jordanie de la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies sur les femmes, la paix et la sécurité. Dans le cadre du PARCLC, au cours de l’exercice 2021-2022, environ 500 femmes de différents États membres ont participé au défi Cyberwomen, un exercice de cybersécurité qui vise à promouvoir le développement des capacités techniques et à favoriser l’inclusion d’un plus grand nombre de femmes dans le domaine de la cybersécurité. | |
Programme de réduction de la menace des armes | Ce programme contribue à : Objectif global 16.a | Le Programme canadien de réduction de la menace liée aux armes de destruction massive a contribué au renforcement des institutions nationales concernées, grâce à des activités d’élaboration de programmes menées par des organisations internationales et la société civile. Ces activités ont contribué à la réalisation du mandat du Programme canadien de réduction de la menace liée aux armes de destruction massive, qui consiste à empêcher l’acquisition d’armes et de matériel de destruction massive par des terroristes et des États posant des problèmes de prolifération, ainsi qu’à soutenir l’universalisation des régimes de contrôle des armes conventionnelles, comme le Traité sur le commerce des armes. En 2021-2022, le Programme canadien de réduction de la menace liée aux armes de destruction massive a financé une initiative visant à créer des réseaux de femmes dans le domaine de la sécurité nucléaire et de la non-prolifération. Cette initiative a permis d’accorder un financement à 10 femmes de pays en développement pour qu’elles mènent des actions de sensibilisation dans leurs institutions d’origine. Plus de 900 femmes ont ainsi été sensibilisées à la nécessité de relever les défis liés au genre dans le domaine de la sécurité internationale. Les 10 bénéficiaires ont également reçu une formation de perfectionnement professionnel et ont présenté leurs activités à Vienne lors d’une table ronde réunissant des femmes professionnelles d’institutions internationales ainsi que des représentants de la communauté diplomatique. Le Programme canadien de réduction de la menace liée aux armes de destruction massive a également soutenu le programme sur le genre et le désarmement de l’Institut des Nations Unies pour la recherche sur le désarmement (UNIDIR) en aidant à développer et à appliquer systématiquement les perspectives de genre dans le contrôle multilatéral des armes conventionnelles, la non-prolifération et le désarmement. En 2021, l’UNIDIR a produit le rapport « Women Managing Weapons » et l’article « Eight ways to support Women's participation in technical arms control ». Le centre en ligne de l’UNIDIR sur le genre et le désarmement a été visité plus de 7 700 fois par des personnes dans plus de 150 pays en 2021, et ses diverses ressources d’information sur le genre et le désarmement ont été téléchargées plus de 4 100 fois. | |
Soutien à la Fondation internationale pour les systèmes électoraux (IFES) pour la réalisation d'élections inclusives et démocratiques au Myanmar. | Cet engagement contribue à : Objectif global 16.10 Objectif global 16.7 | En 2021-2022, les responsables de la Fondation internationale pour les systèmes électoraux (IFES) ont collaboré avec des groupes marginalisés comme les femmes, les personnes handicapées et les jeunes afin d’accroître leur participation au processus politique et leur engagement auprès des responsables électoraux. Au cours de la période visée, l’IFES a soutenu deux partenaires au Myanmar — l’un travaillant à l’échelle nationale et l’autre dans l’état de Kayah — afin d’organiser des formations sur l’autonomisation des jeunes et de mobiliser les jeunes leaders dans leur communauté. Le partenaire jeunesse national a mis en œuvre 7 formations en ligne sur le leadership des jeunes, touchant un total de 123 jeunes participants (75 femmes, une personne de genre non binaire) de 12 États/régions. La formation portait sur les trois sous-thèmes suivants : le leadership en situation de crise, l’évaluation du leadership et les compétences oratoires. | |
Engagement avec le Partenariat mondial pour mettre fin à la violence contre les enfants (en anglais) et soutien et engagement avec la campagne éducation sécuritaire (en anglais) pour mettre fin à la violence dans et par les écoles. | Ces initiatives et partenariats mondiaux y contribuent : Objectif global 16.2 | Le Canada est un partenaire de l’initiative « Safe to Learn » (STL) dans le cadre du Partenariat mondial pour mettre fin à la violence envers les enfants. Le Canada participe au comité des partenaires de l’initiative STL et apporte sa contribution aux publications, aux décisions au niveau du secrétariat, ainsi que son soutien à l’élaboration d’une nouvelle structure de gouvernance. En 2021, l’initiative STL a permis de soutenir les gouvernements en formulant des recommandations pour une réponse intersectorielle visant à mettre fin à la violence dans les écoles et à intégrer les considérations liées à la violence lorsque les enfants retournent à l’école. Les partenaires de STL ont soutenu le lancement d’un nouveau dossier d’investissement visant à mettre fin à la violence dans les écoles, estimant que les répercussions de la violence dans les écoles se traduirait par une perte de revenus à vie de plus de 11 000 milliards de dollars américains dans le monde. | |
De solides résultats ont été obtenus à l’échelle locale, nationale et régionale. Le projet a fonctionné à tous les niveaux — l’école, la communauté, les gouvernements locaux et nationaux — et de manière intersectorielle, en rassemblant les acteurs de la protection de l’enfance et des secteurs de l’éducation afin d’obtenir des résultats coordonnés pour mettre fin à la violence contre les enfants dans et autour des écoles. Au Sénégal, le projet a soutenu la création de la Cellule Genre au sein du ministère de l’Éducation nationale, particulièrement mandatée pour prévenir la violence fondée sur le genre dans les écoles et y répondre. Au Mali, une courte série télévisée intitulée « Oranges sucrées » a été produite pour toucher un large public sur la question de la violence. Enfin, dans les quatre pays où le programme est mis en œuvre, la participation des enfants a été un élément clé de la lutte contre la violence. Les élèves ont créé conjointement des plans d’action pour prévenir la violence dans les écoles et y répondre. Ce projet a permis de tirer plusieurs leçons et a suscité l’intérêt de plusieurs bureaux de l’UNICEF dans la région, ce qui a conduit à la création d’une communauté de pratique sur la collecte de données pour comprendre la violence contre les enfants dans les écoles. | |||
Par l'intermédiaire du Fonds pour la promotion et la protection de la démocratie du ministère des Affaires mondiales, le soutien à : Le Fonds mondial pour la défense des médias de l'UNESCO (GMDF) (en anglais) | Ce programme contribue à : Objectif global 16.3 | ||
Le projet “Lifeline Communication to Tackle the Covid-19 Infodemic”, mis en œuvre par BBC Media Action | Ce projet contribue à : Objectif global 16.10 | Le projet Lifeline Communication to Tackle the COVID-19 Infodemic, mis en œuvre par BBC Media Action (de juin 2020 à février 2021), a été conçu pour utiliser les médias dans quatre pays cibles afin de favoriser une communication efficace sur la COVID‑19, dans le but ultime d’encourager les populations de ces pays à se protéger contre la COVID-19 et à mieux faire face aux effets de ce virus. Les résultats de ce projet comprennent une meilleure connaissance du public sur les méthodes de prévention de la COVID-19, ainsi qu’une meilleure compréhension des répercussions disproportionnées de la pandémie sur les femmes et les filles. Le projet a également renforcé la capacité des médias locaux dans deux des pays cibles à communiquer de manière efficace l’information sur la réponse à la pandémie. Enfin, le projet a permis de renforcer l’intégration des rapports et des communications responsables sur la transmission de la COVID‑19 dans l’ensemble de la réponse humanitaire à la pandémie. Ainsi, le projet a permis d’accroître l’accès du public à des informations fiables sur la pandémie. Les pays ciblés par ce projet sont Djibouti, l’Équateur, l’Indonésie, la Mauritanie, la Namibie, le Nigeria, la République centrafricaine, la Sierra Leone et la Tanzanie. | |
Oxfam Canada - Créer des espaces pour agir sur la violence contre les femmes (en anglais) | Ce projet contribue à : Objectif global 16.2 Objectif global 16.3 Objectif global 16.4 Objectif global 16.5 Objectif global 5.c Objectif global 10.2 | En 2021-2022, le projet d’Oxfam Canada, Établir un environnement favorable pour lutter contre la violence faite aux femmes et aux filles, a permis de créer un environnement favorable à la prévention de la violence à l’égard des femmes et des filles, de la façon suivante : en mobilisant les principaux intervenants politiques, religieux et du secteur privé, ainsi que des jeunes; en soutenant les femmes et les filles victimes de violence, notamment en améliorant leur accès aux possibilités économiques, au logement, aux services, au soutien juridique et psychosocial; en renforçant les connaissances, les capacités et les systèmes de responsabilisation des institutions pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes et des filles et les mariages d’enfants, précoces et forcés. | |
Fédération canadienne des municipalités - L'autonomisation des femmes dans la gouvernance locale (accord à signer prochainement) | Ce projet contribue à : Objectif global 16.7 Objectif global 16.8 Objectif global 16.9 : D'ici à 2030, fournir une identité légale à tous, y compris l'enregistrement des naissances (absent du tableau joint au PVP). Objectif global 16.10 Objectif global 16.a Objectif global 16.b Et Objectif global 5.5 Objectif global 13.2 | Les responsables du projet collaborent avec des gouvernements municipaux, des associations de gouvernements locaux et des organisations de la société civile dans cinq pays (Bénin, Cambodge, Ghana, Sri Lanka et Zambie) pour promouvoir une gouvernance municipale inclusive et adaptée au genre. Retardé en raison de la pandémie de COVID‑19, le projet adoptera une approche intégrée à deux volets pour atteindre deux résultats intermédiaires : a) une participation accrue des femmes dans les pays partenaires, en particulier celles issues de groupes marginalisés, en tant que dirigeantes et décideurs dans la gouvernance locale; b) l’efficacité accrue des gouvernements locaux dans les pays partenaires à fournir des services publics inclusifs et adaptés au genre. Le plan de mise en œuvre du projet est en cours de finalisation et les résultats seront présentés en 2022-2023. | |
ODD 17 : Renforcer les moyens de mettre en œuvre le Partenariat mondial pour le développement durable et le revitaliser | Le Canada soutient de nombreuses organisations et projets canadiens et internationaux qui soutiennent des partenariats mondiaux pour la réalisation de ces objectifs. Par exemple : | Cette initiative contribue à : Objectif global 17.3 Objectif global 17.16 Objectif global 17.17 | |
Le Canada co-préside le Groupe des Amis des Nations Unies sur le financement des SDG et l'initiative sur le financement du développement à l'ère de COVID-19 et au-delà | Depuis le lancement de l’initiative « Le financement du développement à l’ère de la COVID-19 et au-delà » en mai 2020, le Canada, la Jamaïque et l’ONU ont organisé conjointement quatre réunions de chefs d’État et de gouvernement, dont deux ont eu lieu en 2021 (mars et septembre). Les réunions récentes se sont concentrées sur l’architecture internationale de la dette et sur la liquidité internationale (y compris les questions urgentes comme l’amélioration de la liquidité mondiale et l’allocation des droits de tirage spéciaux, la prolongation de la suspension du service de la dette du G20, l’allègement de la dette dans les situations qui le demandent et la détermination des éléments nécessaires au renforcement de l’architecture internationale de la dette), ainsi que sur l’emploi et la protection sociale pour l’éradication de la pauvreté. Bien qu’aucun autre événement ne soit prévu pour le moment, le Canada étudie les possibilités d’une collaboration plus poussée avec la Jamaïque et l’ONU. | ||
Ce programme contribue à : Objectif global 17.14 Objectif global 17.15 Objectif global 17.9 | Le Réseau mondial des plans nationaux d’adaptation, mis en œuvre par l’Institut international du développement durable (IIDD), est une initiative mondiale multidonateurs (2020-2024) qui permet de faire progresser les processus nationaux d’adaptation au climat dans les pays en développement au moyen de l’assistance technique, de l’apprentissage par les pairs et du développement des connaissances. Cette initiative apporte un soutien continu pour intégrer les considérations relatives à l’égalité des genres dans le processus des plans nationaux d’adaptation (PNA). À ce jour, 119 personnes ont bénéficié de processus des PNA efficaces et sensibles au genre dans les pays ciblés par le projet. Plus précisément, le Réseau mondial des PNA a aidé cinq pays d’Afrique subsaharienne (Côte d’Ivoire, Ghana, Kenya, République centrafricaine, Tchad) et deux petits États insulaires en développement (PEID) (République dominicaine et République des Îles Marshall) à améliorer l’intégration d’une approche sensible au genre dans leurs processus de PNA. En outre, quatre pays d’Afrique subsaharienne (Afrique du Sud, Côte d’Ivoire, Kenya et Somalie) et deux PEID (Grenade, République des Îles Marshall) montrent déjà des signes d’amélioration des caractéristiques d’efficacité. | ||
L'engagement du Canada dans l'Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE) | Cet effort contribue à : Objectif global 17.1 Objectif global 17.17 Objectif global 17.18 | L’Initiative pour la transparence dans les industries d’extraction (ITIE) favorise la mobilisation responsable des ressources nationales et l’amélioration de la capacité des systèmes fiscaux nationaux à endiguer les flux illicites et l’évasion fiscale. L’ITIE est régie et mise en œuvre par la voie d’une approche multipartite, qui comprend des organismes gouvernementaux, l’industrie et la société civile. Les données issues des processus de l’ITIE permettent de mieux comprendre comment les ressources naturelles d’un pays sont utilisées et comment les ressources destinées à l’extraction sont attribuées, monétisées et allouées. La divulgation de données en temps opportun sous forme de « données ouvertes » en ligne permet aux utilisateurs d’éclairer le débat public sur les industries d’extraction. Le fonds fiduciaire parapluie pour les opérations d’appui programmatique dans le secteur de l’extraction [Extractives Global Programmatic Support Umbrella Trust Fund], géré par la Banque mondiale, aide les pays en développement qui dépendent des ressources à mettre en œuvre la norme de l’ITIE et à améliorer la gestion de leurs ressources pétrolières, gazières et minières afin de soutenir la réduction de la pauvreté et de stimuler une croissance et un développement inclusifs et durables. Ce programme souple et axé sur la demande se concentre sur le renforcement de la transparence, de la gouvernance, de la capacité institutionnelle, de la diversification de l’économie locale et des cadres réglementaires afin d’assurer la durabilité sociale et environnementale. | |
Soutenir l'engagement des Canadiens en tant que citoyens du monde et le renforcement des capacités des OSC canadiennes d'aide internationale par le biais de l'initiative “Inspiring Action for Global Citizenship du Réseau interconseils (RIC)” | Cette initiative contribue à : Objectif global 17.1 Objectif global 17.17 | En ce qui a trait à la mobilisation du public, en 2021-2022, le Réseau de coordination des conseils (RCC) a touché 56 150 Canadiens directement par l’entremise de programmes (ateliers, tables rondes, possibilités de réseautage), 501 920 directement au moyen de communications et 2 098 847 indirectement au moyen de communications. En 2021-2022, 71 % des participants au sondage ont indiqué un niveau accru de sensibilisation à l’intersectionnalité en matière d’égalité des genres, et 76 % aux ODD, ce qui a amené 68 % des participants au sondage à agir sur des en jeux mondiaux, à la suite de leur participation au programme. En ce qui concerne le renforcement des capacités, en 2021-2022, 78 % des organisations sectorielles interrogées ont indiqué qu’elles avaient une meilleure connaissance d’une nouvelle approche ou d’une innovation dans le cadre d’un projet, et 71 % ont déclaré avoir amélioré leurs compétences pour mettre en œuvre des programmes efficaces, collaboratifs et novateurs. À la suite de ces améliorations, 77 % des organisations du secteur interrogées ont indiqué avoir déployé des efforts démontrables pour éliminer les obstacles à l’accès afin d’être plus inclusives dans leurs programmes, et 59 % ont indiqué avoir intégré une nouvelle approche des résultats en matière d’égalité des genres dans la conception des projets. | |
Stratégie du ministère des Affaires mondiales pour la mise en œuvre de l'agenda 2030 (Stratégie SDG) | Cette initiative y contribue directement : Objectif global 17.14 Et contribuera à accroître l'efficacité et l'impact des efforts internationaux du Canada pour faire progresser tous les SDG. | Lancée en février 2021, la mise en œuvre de la stratégie relative aux ODD est en cours. Un certain nombre de livrables, comme l’élaboration du cours de formation sur le développement durable est terminée et le cours est prêt à être lancé à l’automne 2022; un mécanisme de gouvernance et de surveillance de la stratégie a été établi en avril 2021; une approche de communication est en cours d’élaboration; l’intégration du marquage des ODD dans les systèmes de planification et de gestion de projet est en cours. |
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