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Affaires mondiales Canada : Rapport sur les résultats ministériels 2022‑2023 - Tableaux de renseignements supplémentaires

Table des matières

Rapports sur les achats écologiques

Ce tableau de renseignements supplémentaires appuie la reddition de compte sur les activités d’achats écologiques conformément à la Politique d’achats écologiques.

Contexte

Affaires mondiales Canada (AMC) est lié par la Loi fédérale sur le développement durable, mais n’a pas élaboré de rapport facultatif sur la SMDD 2022-2023. Au lieu de cela, pour se conformer aux exigences en matière de rapports en vertu de la Politique d’achats écologiques pour 2022 et 2023, le tableau de renseignements supplémentaires sur les rapports sur les achats écologiques a été préparé et répertorié dans le Rapport sur les résultats ministériels 2022-2023.

Engagements

Écologisation du gouvernement :Le gouvernement du Canada fera la transition vers des activités écologiques à faibles émissions de carbone et résilientes aux changements climatiques.

Cible de la SFDDMesures de contribution de la SFDDMesures ministérielles correspondantesPoints de départ / Indicateurs de rendement / CiblesRésultats obtenusContribution de chaque résultat ministériel aux cibles et aux objectifs de la SFDD
Mesures à l’appui de l’objectif d’écologisation du gouvernement et de la Politique d’achats écologiquesLes ministères utiliseront des critères environnementaux pour réduire les répercussions sur l’environnement et garantir une valeur optimale dans les décisions du gouvernement en matière d’achats.

Mettre en œuvre un programme ministériel de soutien au numérique.

Veiller à ce que tous les appareils répondent aux exigences d’efficacité ENERGY STARMDet à ce que les fonctions d’économie d’énergie soient activées.

Cible: Augmenter le ratio actuel du Ministère de 12 employés pour une imprimante depuis le 1ermai 2012 pour le porter à un ratio de 25 employés pour une imprimante d’ici décembre 2021.20 employés pour une imprimante

Le programme ministériel de soutien au numérique encouragera, appuiera et simplifiera les approches des activités ministérielles menées sur les plateformes numériques.

La réduction du nombre d’imprimantes permet également de réduire la quantité de déchets produits lorsque les imprimantes atteignent leur fin de vie utile.

La Politique d’attribution des appareils, qui réduit l’empreinte actuelle d’AMC à un seul appareil par utilisateur final (mise en œuvre le 19 juin 2018), veille à ce que tous les appareils répondent aux exigences d’efficacité énergétique ENERGY STARMDet que les fonctions d’économie d’énergie soient activées. Cela réduira la consommation d’énergie et donc l’impact environnemental.

ODD : Ces mesures contribuent à l’atteinte de l’ODD 12 (consommation et production responsables).

Cible: Réduire le nombre total de pages imprimées par utilisateur et par année dans la RCN pour le faire passer de 3 197, pour l’exercice financier 2017-2018, à moins de 2 000 d’ici le 31 mars 2021.305 pages par utilisateur
Cible: 85 % des employés (97 % des employés au Canada et 75 % des employés dans les missions à l’étranger) ont été convertis à un seul appareil dans le monde entier, contre 53 % des employés, au 31 mars 2021.En date de 2022, la mise en œuvre de la politique sur un seul appareil est terminée pour tous les utilisateurs à l’extérieur des zones sécurisées.
Les ministères adopteront des technologies propres et entreprendront des projets de démonstration à cet égard.Autres modalités de travail : le milieu de travail du GC encourage l’utilisation d’ordinateurs portables, de téléphones intelligents et d’autres technologies qui permettent aux employés de travailler à domicile.

Point de départ: À compter de septembre 2022, AMC lance une transition à l’échelle du Ministère vers un milieu de travail hybride à l’administration centrale et met à l’essai d’autres modalités de travail. La base de référence est de zéro « modalité de travail hybride ».

Indicateur de rendement: Pourcentage d’employés admissibles qui ont une entente structurée d’un autre mode de travail (hybride), qui comprend une partie du travail à domicile.

Cible: À déterminer en mars 2023 (après la phase d’expérimentation).

67 % des employés du SGRH ont une entente de télétravail approuvée.

Ces mesures réduisent les émissions de GES du gouvernement du Canada et contribuent directement à l’objectif d’écologisation de la SFDD en assurant la transition vers des opérations à faibles émissions de carbone et une croissance propre.

ODD : Ces mesures contribuent à l’atteinte de l’ODD 13 (action pour le climat).

Les autres sont soit en bureau à temps plein, ont une entente dans le système qui est en attente d’approbation (et peut fonctionner de manière hybride) ou expirée (c.-à-d. que l’employé s’affiche toujours dans le SGRH mais ne travaille plus au sein du Ministère [un étudiant, par exemple]).

Le soutien relativement aux achats écologiques sera renforcé, notamment grâce à des lignes directrices, des outils et de la formation offerte aux fonctionnaires.

Former les responsables de l’approvisionnement d’Affaires mondiales Canada aux achats écologiques.

Continuer d’encourager le recours aux produits écologiques.

Cible: 95 % du personnel déterminé d’ici 202759 % en date de mars 2023

Les pratiques d’approvisionnement écologique intègrent les facteurs environnementaux dans la prise de décisions d’achat et devraient inciter les fournisseurs à écologiser leurs biens, leurs services et leur chaîne d’approvisionnement.

ODD : Ces mesures contribuent à l’atteinte de l’ODD 12 (consommation et production responsables).

Rapport sur l’intégration du développement durable

Pour chaque projet présenté au Cabinet, AMC applique la Directive du Cabinet sur l’évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmes.

AMC continuera de veiller à ce que son processus décisionnel tienne compte des objectifs et des cibles de la SFDD dans le cadre de son processus d’évaluation environnementale stratégique (EES). L’EES relative à une proposition de politique, de plan et de programme comprend une analyse de l’incidence de cette proposition sur l’environnement, notamment sur les objectifs et cibles pertinents de la SFDD.

Vous pouvez consulter ici les déclarations publiques des effets environnementaux déterminés à partir de l’analyse détaillée des propositions qui ont été annoncées publiquement.

Détails sur les programmes de paiements de transfert

Renseignements sur les programmes de paiements de transfert de 5 millions de dollars ou plus

Programme visant à renforcer les capacités de lutte contre la criminalité

Date de mise en œuvre : 9 décembre 2009

Date d’échéance : En cours

Type de paiement de transfert : Subventions et contributions

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2011-2012 (modifié); 2015-2016 (modifié); 2018-2019 (modifié); 2019-2020 (modifié)

Lien aux résultats ministériels : 3.4: La paix et la sécurité sont améliorées dans les pays et les régions où le Canada est présent.

Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 26. Programmes visant à renforcer les capacités de lutte contre la criminalité et le terrorisme

But et objectifs du programme de paiement de transfert : Le Programme d’aide au renforcement des capacités antiterroristes (PARCA) offre l’aide nécessaires pour renforcer la capacité des États bénéficiaires, des entités gouvernementales d’autres organismes internationaux et non gouvernementaux clés à prévenir les menaces liées aux activités terroristes et à y répondre conformément aux obligations, aux normes, et aux règles internationales en matière de lutte contre le terrorisme et de droits de la personne.

Résultats obtenus :

Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : Un audit achevé en 2022‑2023 sur un projet intitulé « Empowering Actors of Change against Human Trafficking and Exploitation, Particularly for Women and Girls in Honduras » (Renforcer les acteurs du changement contre la traite et l’exploitation des êtres humains, en particulier des femmes et des filles au Honduras). Les résultats sont résumés comme suit :

Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : La Direction de l’évaluation (PRA) a mené l’évaluation des Programmes d’aide au renforcement des capacités en matière de lutte contre le terrorisme et la criminalité (ICC) couvrant la période de 2015-2016 à 2021‑2022. L’évaluation a montré que les programmes devraient :

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : Tous les ordres de gouvernement des États concernés, les organisations et associations communautaires des pays bénéficiaires, les organisations multilatérales, intergouvernementales, internationales et régionales, les organisations à but non lucratif et du secteur privé participant aux ministères et organismes du gouvernement fédéral canadien, ainsi que d’autres ordres de gouvernement, conformément aux conditions approuvées du Programme d’aide au renforcement des capacités de lutte contre la criminalité (PARCLC).

Information financière (dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles
2020–2021
Dépenses réelles
2021–2022
Dépenses prévues
2022–2023
Autorisations totales disponibles pour
2022–2023
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2022–2023
Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins
dépenses prévues 2022–2023)
Total des subventions3 656 9587 246 78611 250 00013 068 21013 028 7331 778 733
Total des
contributions
14 004 72913 604 9749 601 78212 283 57212 229 6654 627 883
Total du programme17 661 68720 851 76020 851 78225 351 78225 258 3984 406 616
Explication des écartsL’écart est principalement attribuable au nouveau financement en cours d’exercice.

Fonds canadiens d’initiatives locales

Date de mise en œuvre : 1er avril 2012

Date d’échéance : En cours

Type de paiement de transfert : Contribution

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2020-2021

Lien aux résultats ministériels : 1.1: Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada.

1.2: Le leadership du Canada en matière d’enjeux mondiaux contribue à créer un monde juste et inclusif.

3.1: L’amélioration du bien-être physique, social et économique chez les plus pauvres et les plus vulnérables, en particulier chez les femmes et les filles, dans les pays où le Canada est présent.

3.2: L’amélioration de « l’empouvoirement » et du respect des droits des femmes et des filles dans les pays où le Canada est présent.

3.3: La souffrance est allégée et la dignité humaine est accrue dans les collectivités aux prises avec des crises humanitaires.

Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 9. Coordination géographique et appui aux missions

Programme 22. Aide humanitaire

Programme 28. Fonds canadien d’initiatives locales

But et objectifs du programme de paiement de transfert : Le Fonds canadien d’initiatives locales (FCIL) est un programme de contribution offert par les ambassades et les hauts commissariats canadiens dans environ 130 pays. Le FCIL soutient des projets qui sont relativement modestes en termes de portée, d'échelle et de coût, et sont habituellement conçus et mis en œuvre par des autorités ou organisations locales. Le programme est guidé par trois objectifs principaux :

Les priorités thématiques du FCIL sont approuvées annuellement par le Conseil de gestion du programme. Pour 2022-2023, elles sont :

  1. L’égalité des genres et le renforcement du pouvoir des femmes et des filles.
  2. La gouvernance inclusive, y compris la diversité, la démocratie, LGBTQ2, les droits de la personne et la primauté du droit.
  3. La paix et la sécurité, avec un accent sur la prévention des conflits et la consolidation de la paix.
  4. La dignité humaine, y compris la santé, l’éducation et la nutrition.
  5. La croissance au service de tous, y compris la promotion des droits économiques des femmes, l’accès à des emplois décents et à l’entrepreneuriat, l’investissement dans les personnes les plus pauvres et vulnérables, et la protection des progrès économiques.
  6. L’environnement et l’action pour le climat, avec un accent sur l’adaptation et l’atténuation ainsi que sur la gestion de l’eau.

Résultats obtenus : Renforcement de la capacité des organisations, des institutions et des gouvernements locaux à mettre en œuvre des projets qui répondent aux défis du développement local en tenant compte de la dimension de genre :

Un accès accru aux principaux décideurs et acteurs du changement locaux et une plus grande influence sur eux, afin d’assurer la sensibilisation aux valeurs et aux intérêts du Canada et leur promotion :

Renforcement de la capacité des organisations locales à fournir une aide humanitaire qui répond aux catastrophes naturelles soudaines et aux urgences humanitaires en tenant compte de la dimension de genre :

Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.

Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : La Direction de l’évaluation d’Affaires mondiales Canada a mené une évaluation du Fonds canadien d’initiatives locales (FCIL) pour la période allant de 2015-2016 à 2020‑2021. L’évaluation visait à générer des idées et des recommandations pour éclairer la prise de décision dans les missions et l’administration centrale sur la meilleure façon de mettre en œuvre le FCIL de manière efficace.

Les principales conclusions de cette évaluation sont les suivantes :

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : Par sa conception, le FCIL vise à répondre aux besoins locaux et à collaborer étroitement avec les bénéficiaires, dont bon nombre sont de petites organisations disposant de ressources modestes. Les demandeurs sont sollicités principalement dans le cadre d’appels de propositions généraux, qui indiquent clairement une personne-ressource qui est chargée de répondre aux demandes de renseignements. De nombreux hauts-commissariats et ambassades du Canada tiennent des séances d’information à l’intention des demandeurs intéressés. Dès que les projets sont sélectionnés en vue d’un financement, les bénéficiaires et le personnel des missions entretiennent des rapports fréquents tout au long du processus de mise en œuvre et d’établissement de rapports. Le personnel de mission visite souvent les sites de projet pour surveiller les projets. De plus, les bénéficiaires peuvent se voir offrir la possibilité de participer à des ateliers sur le partage de l’expérience en groupe ou à de la formation, y compris sur la communication de l’information financière et la tenue des dossiers.

Information financière (dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles
2020–2021
Dépenses réelles
2021–2022
Dépenses prévues
2022–2023
Autorisations totales disponibles pour
2022–2023
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2022–2023
Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins
dépenses prévues 2022–2023)
Total des contributions19 030 25123 620 68226 776 68228 927 38128 927 3812 150 699
Total du programme19 030 25123 620 68226 776 68228 927 38128 927 3812 150 699
Explication des écartsS.O.

Programme CanExport

Date de mise en œuvre : 11 décembre 2008

Date d’échéance : En cours

Type de paiement de transfert : Subvention et Contribution

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2018-2019 (6 mars 2019 – Aider les entreprises canadiennes à diversifier et accroître leurs exportations)

2008-2009 (mise à jour en 2013-2014 avec l’ajout du Programme de marketing pour les zones franches [PM-ZF], en 2015-2016 avec l’ajout du programme CanExport, en 2017‑2018 – modification des conditions et modalités du programme, y compris le changement de nom du programme, lequel est passé de Programme de soutien sur les marchés mondiaux à Programme de soutien au commerce et à l’investissement, en 2018-2019 – financement supplémentaire (50 millions de dollars sur 5 ans) versé à la suite du Budget 2018 afin d’accroître la diversification du commerce international, et en 2019‑2020 –financement supplémentaire (100 millions de dollars sur 5 ans) en réponse à l’Énoncé économique d’automne, modification des conditions et modalités du programme et changement de nom du programme, lequel est passé de Programme de soutien au commerce et à l’investissement à Programme CanExport), approbation des changements du 21 octobre 2020 visant à assurer l’intégration des mesures conformes à l’intervention du gouvernement du Canada contre la COVID-19. Approbations des modifications mineures du 26 avril 2021 visant à élargir l’admission pour inclure les coopératives à but lucratif canadiennes.

Lien aux résultats ministériels : 2.2 : Les efforts des exportateurs et des innovateurs canadiens pour développer leurs activités internationales sont couronnés de succès.

2.3 : L’investissement étranger direct est facilité, s’accroît ou est maintenu.

Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 14. Développement du commerce international

Programme 15. Innovation et investissement international

But et objectifs du programme de paiement de transfert : Les buts et objectifs du programme visent à renforcer les capacités canadiennes et à les rendre plus efficaces afin de pouvoir livrer concurrence à l’échelle mondiale. Les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds obtenus au titre de ce programme de paiements de transfert.

Résultats obtenus :

CanExport investissements des communautés

Amélioration de la capacité et de l’efficacité des collectivités canadiennes à attirer, retenir et développer les investissements directs étrangers (IDE), mesurée par l’analyse des rapports de rendement des bénéficiaires et des enquêtes :

CanExport Associations

Stimulation de l’engagement des associations industrielles canadiennes, de leurs membres et des entreprises non-membres sur les marchés internationaux, afin d’élargir les liens commerciaux et de faciliter les succès futurs à l’étranger, comme le montre l’analyse des rapports de rendement des bénéficiaires et des enquêtes :

CanExport Innovation

Augmentation des possibilités d’innovation scientifique et technologique et de commercialisation au Canada, telle que mesurée par l’analyse des rapports de rendement des bénéficiaires et des enquêtes :

CanExport PME

Fournir une aide financière directe aux petites et moyennes entreprises (PME) canadiennes qui cherchent à développer de nouveaux marchés, en particulier sur les marchés émergents à forte croissance :

Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O. (le dernier audit du programme a été réalisé en 2017)

Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O. (les évaluations prévues pour 2018-2019 et 2019‑2020 ont été reportées à 2024‑2025)

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : Le programme CanExport fait remplir un questionnaire annuel aux bénéficiaires, lequel permet à ces derniers de fournir une rétroaction directe à la direction du programme. Même si le questionnaire ne porte pas sur CanExport PME, les PME bénéficiaires soumettent des rapports finaux et des aperçus annuels afin de fournir des commentaires et des données sur les résultats associés à leurs projets individuels. Le programme CanExport vise également à recueillir les commentaires des demandeurs et des bénéficiaires par des activités proactives de mobilisation et par des communications continues liées à l’exécution du programme.

Information financière (dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles
2020–2021
Dépenses réelles
2021–2022
Dépenses prévues
2022–2023
Autorisations totales disponibles pour
2022–2023
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2022–2023
Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins
dépenses prévues 2022–2023)
Total des subventions6 997 11426 235 65428 880 18130 505 32428 570 725-309 456
Total des contributions28 420 5817 332 1692 975 0008 262 2488 262 2485 287 248
Total du progamme35 417 69533 567 82331 855 18138 767 57236 832 9734 977 792
Explication des écartsS.O.

Secrétariat du Commonwealth

Date de mise en œuvre : 28 septembre 1965

Date d’échéance : En cours

Type de paiement de transfert : Contribution

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2006-2007

Lien aux résultats ministériels : 1.3 : Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.

Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 2. Politiques multilatérales

But et objectifs du programme de paiement de transfert : Le versement d’une quote-part par le Canada au budget ordinaire du Commonwealth est une obligation juridiquement contraignante pour tous les membres. Par son adhésion, le Canada entend faire progresser les objectifs de politique étrangère du gouvernement du Canada en ce qui concerne la paix, la sécurité et le développement à l’échelle internationale et, à cette fin, renforcer ses relations avec les 553 autres pays membres du Commonwealth. Les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds obtenus au titre du présent programme de paiements de transfert.

Résultats obtenus :

Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : Les états financiers du Secrétariat du Commonwealth pour 2021-2022 ont été vérifiés par un cabinet indépendant et signés en décembre 2022. Les auditeurs ont déclaré que les états financiers donnent une image fidèle de la situation du Secrétariat du Commonwealth au 30 juin 2022 et de son excédent pour l’exercice clos à cette date, et qu’ils ont été correctement préparés conformément aux normes comptables internationales du secteur public et au règlement financier, comme l’ont autorisé les chefs de gouvernement du Commonwealth.

Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : Le Canada participe à des réunions de gouvernance en tant que membre du Conseil des gouverneurs et du Comité exécutif du Secrétariat du Commonwealth, où il défend les principes d’une plus grande orientation stratégique, de la transparence, de la responsabilité et de la gestion axée sur les résultats.

Au-delà de la gestion globale par Affaires mondiales Canada des relations du Canada avec le Secrétariat du Commonwealth, le Canada participe également avec le Secrétariat, par l’intermédiaire d’autres ministères, dans des domaines d’intérêt commun, notamment lors de réunions d’homologues du Commonwealth au niveau ministériel et au niveau des hauts fonctionnaires.

Information financière (dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles
2020–2021
Dépenses réelles
2021–2022
Dépenses prévues
2022–2023
Autorisations totales disponibles pour
2022–2023
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2022–2023
Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins
dépenses prévues 2022–2023)
Total des contributions5 817 6165 787 1826 154 8536 154 8535 238 453-916 400
Total du programme5 817 6165 787 1826 154 8536 154 8535 238 453-916 400
Explication des écartsS.O.

Organisation du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires

Date de mise en œuvre : Février 1998

Date d’échéance : En cours

Type de paiement de transfert : Contribution

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : Décembre 2011 – prolongé indéfiniment par le ministre des Affaires étrangères

Lien aux résultats ministériels : 1.1 : Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada.

Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 11. Politiques de sécurité internationale et diplomatie

But et objectifs du programme de paiement de transfert : Payer la quote-part du Canada à l’Organisation du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires (OTICE), qui est responsable de la mise en œuvre provisoire du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires.

Résultats obtenus : Les contributions du Canada évaluées ont été payées en totalité et dans les délais, ce qui a permis à la Commission préparatoire de l’Organisation du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires (OTICEN) et au système de surveillance international de l’OTICEN de continuer à fonctionner;

Le système de surveillance international s’est avéré capable de détecter non seulement toutes les explosions nucléaires expérimentales de la Corée du Nord depuis 2006, mais aussi l’activité sismique signalant les tremblements de terre et les tsunamis pour des applications civiles et scientifiques;

Depuis juin 2022, le secrétaire exécutif de l’OTICEN, avec le soutien d’États signataires tels que le Canada, a obtenu cinq nouvelles ratifications du Traité, renforçant ainsi l’élan vers l’universalisation.

Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : L’auditeur externe de l’OTICEN a effectué un audit pour l’année civile 2022. Il a émis une opinion d’audit « non modifiée », confirmant que les états financiers présentaient fidèlement, dans tous leurs aspects significatifs, la situation financière de l’Organisation.

Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O.

Information financière (dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles
2020–2021
Dépenses réelles
2021–2022
Dépenses prévues
2022–2023
Autorisations totales disponibles pour
2022–2023
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2022–2023
Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins
dépenses prévues 2022–2023)
Total des subventions4 860 2634 469 7094 739 4424 765 0314 765 03125 589
Total des contributions4 860 2634 469 7094 739 4424 765 0314 765 03125 589
Total du programme4 860 2634 469 7094 739 4424 765 0314 765 03125 589
Explication des écartsS.O.

Programme d’aide au renforcement des capacités antiterroristes

Date de mise en œuvre : Septembre 2005

Date d’échéance : En cours

Type de paiement de transfert : Subventions et contributions

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2011-2012 (modifié); 2015-2016 (modifié); 2018-2019 (modifié); 2019-2020 (modifié)

Lien aux résultats ministériels : 3.4: La paix et de sécurité sont améliorées dans les pays et les régions où le Canada est présent.

Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 26. Programmes visant à renforcer les capacités de lutte contre la criminalité et le terrorisme

But et objectifs du programme de paiement de transfert : Le Programme d’aide au renforcement des capacités antiterroristes (PARCA) offre l’aide nécessaires pour renforcer la capacité des États bénéficiaires, des entités gouvernementales d’autres organismes internationaux et non gouvernementaux clés à prévenir les menaces liées aux activités terroristes et à y répondre conformément aux obligations, aux normes, et aux règles internationales en matière de lutte contre le terrorisme et de droits de la personne.

Résultats obtenus :

Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : Dans le cadre de l’exercice d’audit annuel de 2022-2023 d’AMC, 3 projets du Programme d’aide au renforcement des capacités antiterroristes (PARCA) ont été sélectionnés pour un audit, notamment P006024 "Empowering Women and Families in Jordan for Digital Literacy" (projet visant à donner aux femmes et aux familles de Jordanie les moyens d’acquérir une culture numérique), P008060 « Enhancing the Jordanian Gendarmerie’s Critical Incident Response Capabilities through Gender Integration » et P008062 « Arsal‑ Training and Advisory Team Project Phase 2 ». Cet audit a porté sur la période allant du 1er octobre 2017 au 31 mars 2021. À ce jour, ce processus d’audit n’est pas encore achevé, car le PARCA attend toujours de recevoir les rapports d’audit finaux et les recommandations pour chacun des trois projets. Le programme reste prêt à soutenir l’achèvement de ce processus aux côtés de la SGFF.

Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : La Direction de l’évaluation (PRA) a mené une évaluation des Programmes d’aide au renforcement des capacités en matière de lutte contre le terrorisme et la criminalité (ICC) couvrant la période de 2015-2016 à 2021‑2022. L’évaluation a montré que les programmes devraient :

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : Tous les ordres de gouvernement des États touchés, les organisations et associations communautaires des pays bénéficiaires, les organisations multilatérales, intergouvernementales, internationales et régionales, les organisations à but non lucratif et du secteur privé participant aux ministères et organismes du gouvernement fédéral canadien, et d’autres ordres de gouvernement, conformément aux conditions approuvées par le PARCA.

Information financière (dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles
2020–2021
Dépenses réelles
2021–2022
Dépenses prévues
2022–2023
Autorisations totales disponibles pour
2022–2023
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2022–2023
Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins
dépenses prévues 2022–2023)
Total des subventions4 281 04620 250 9349 470 00023 017 01323 017 01313 547 013
Total des contributions16 498 41816 639 6278 996 80014 508 94614 508 9465 512 146
Total du programme20 779 46436 890 56118 466 80037 525 95937 525 95919 059 159
Explication des écartsL’écart est principalement attribuable au nouveau financement en cours d’exercice.

Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture

Date de mise en œuvre : 1945

Date d’échéance : En cours

Type de paiement de transfert : Contribution statutaire

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2011-2012

Lien aux résultats ministériels : 1.3: Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.

Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 2. Politiques multilatérales

But et objectifs du programme de paiement de transfert : La contribution annuelle du Canada à l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) est une obligation légale de l'adhésion. Le but de l'adhésion est de promouvoir les objectifs de la politique étrangère du gouvernement du Canada en matière de développement agriculture et les systèmes alimentaires, et de donner une voix au Canada dans la communauté internationale sur les efforts internationaux d’éliminer la faim et toutes les formes de malnutrition. Les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds obtenus dans le cadre de ce programme de paiements de transfert.

Résultats obtenus :

Le Programme de travail et budget (PTB) de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), qui définit les objectifs stratégiques et les résultats attendus des travaux de l’organisation, est approuvé tous les deux ans par la Conférence de la FAO. Le Cadre stratégique actuel de la FAO (adopté en juillet 2021) guidera les opérations de l’Organisation pendant 10 ans (de 2022 à 2031) afin de l’aider à apporter une contribution significative à la réalisation de ses Objectifs de développement durable (ODD). Le Plan à moyen terme (PMT) complémentaire et le Programme de travail et budget (PTB) ont été examinés lors de la Conférence de la FAO en juillet 2023.

Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.

Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O.

Information financière (dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles
2020–2021
Dépenses réelles
2021–2022
Dépenses prévues
2022–2023
Autorisations totales disponibles pour
2022–2023
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2022–2023
Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins
dépenses prévues 2022–2023)
Total des contributions17 489 46916 972 55417 343 52117 516 02017 516 020172 499
Total du programme17 489 46916 972 55417 343 52117 516 02017 516 020172 499
Explication des écartsS.O.

Initiative sur le leadership mondial dans l’Arctique (autrefois nommé le Fonds international pour l’Arctique du Canada)

Date de mise en œuvre : 5 novembre 2020

Date d’échéance : En cours

Type de paiement de transfert : Subventions et Contributions

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2020-2021

Lien aux résultats ministériels : 1.1 Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada;

1.2 Le leadership du Canada en matière d’enjeux mondiaux contribue à créer un monde juste et inclusif;

1.3 Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international;

1.4 L’influence du Canada dans le monde est accrue et renforcée.

Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 5. Politique et diplomatie en Europe, dans l’Arctique, au Moyen-Orient et au Maghreb

But et objectifs du programme de paiement de transfert : But : Renforcer le leadership mondial du Canada dans l'Arctique et soutenir la réalisation des objectifs clés du chapitre international du Cadre stratégique pour l'Arctique et le Nord du Canada (2019).

Objectifs :

Résultats obtenus :

Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : Un audit d’une initiative financée par l’ILMA a été entrepris en 2022-2023. Les résultats de l’audit sont attendus pour 2023‑2024.

Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O.

Information financière (dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles
2020–2021
Dépenses réelles
2021–2022
Dépenses prévues
2022–2023
Autorisations totales disponibles pour
2022–2023
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2022–2023
Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins
dépenses prévues 2022–2023)
Total des subventions0310 728700 000355 915326 149-373 851
Total des contributions1 891 7363 074 2565 450 0005 794 0855 794 085344 085
Total du programme1 891 7363 384 9846 150 0006 150 0006 120 234-29 766
Explication des écartsS.O.

Subventions et contributions en appui aux relations universitaires

Date de mise en œuvre : 1er janvier 1989

Date d’échéance : En cours

Type de paiement de transfert : Subventions et contributions

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2015-2016

Lien aux résultats ministériels : 2.2: Les efforts des exportateurs et des innovateurs canadiens pour développer leurs activités internationales sont couronnés de succès.

Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 14. Développement du commerce international

But et objectifs du programme de paiement de transfert : L'objectif des subventions et contributions en faveur des relations universitaires est de soutenir l'éducation internationale en utilisant l'apprentissage, les bourses, la recherche, la coopération et le dialogue en matière de relations universitaires pour mieux faire connaître les politiques et priorités internationales du Canada (par exemple, la démocratie, l'État de droit et les droits de l'homme) et faciliter la prospérité économique du Canada. Les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds obtenus au titre de ce programme de paiements de transfert.

Résultats obtenus : Étudiants/chercheurs/professionnels étrangers hautement qualifiés et compétents au Canada

Étudiants/chercheurs/professionnels canadiens à l'étranger

Circulation des idées et de la recherche au profit des individus canadiens et internationaux, ainsi que des secteurs publics et privés

Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.

Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 :

Information financière (dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles
2020–2021
Dépenses réelles
2021–2022
Dépenses prévues
2022–2023
Autorisations totales disponibles pour
2022–2023
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2022–2023
Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins
dépenses prévues 2022–2023)
Total des subventions1 419 0511 435 2184 550 0002 300 1441 883 251-2 666 749
Total des contributions2 859 8056 407 2406 112 6278 362 4838 336 4482 223 821
Total du programme4 278 8567 842 45810 662 62710 662 62710 219 699-442 928
Explication des écartsS.O.

Subventions en remplacement des impôts sur les propriétés diplomatiques consulaires et celles des organisations internationales au Canada

Date de mise en œuvre : 18 janvier 1979

Date d’échéance : En cours

Type de paiement de transfert : Subvention

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 1978-1979

Lien aux résultats ministériels : 1.1: Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada.

1.3: Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.

Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 4. Le Bureau du protocole

But et objectifs du programme de paiement de transfert : Ce programme a comme fondement législatif le Décret sur les subventions pour les propriétés diplomatiques, consulaires et à celles des organisations internationales (C.P. 1979-59, 18 janvier 1979). Le protocole d’entente connexe entre Affaires mondiales Canada et Services publics et Approvisionnement Canada établit les responsabilités régissant la prestation des services liés au versement des subventions en remplacement d’impôts et de taxes régionales ou sur la longueur de façade pour des propriétés diplomatiques et consulaires.

Résultats obtenus : Les engagements internationaux du Canada ont été respectés, tels que mesurés par :

Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.

Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O.

Information financière (dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles
2020–2021
Dépenses réelles
2021–2022
Dépenses prévues
2022–2023
Autorisations totales disponibles pour
2022–2023
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2022–2023
Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins
dépenses prévues 2022–2023)
Total des contributions14 293 04414 557 69315 854 00015 854 00013 913 957-1 940 043
Total du programme14 293 04414 557 69315 854 00015 854 00013 913 957-1 940 043
Explication des écartsS.O.

Agence internationale de l’énergie atomique

Date de mise en œuvre : 19 décembre 1989

Date d’échéance : En cours

Type de paiement de transfert : Contribution

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2011-2012

Lien aux résultats ministériels : 1.1: Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada.

1.2: Le leadership du Canada en matière d’enjeux mondiaux contribue à créer un monde juste et inclusif.

1.3: Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.

1.4: L’influence du Canada dans le monde est accrue et renforcée.

Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 11. Politique de sécurité internationale et diplomatie

But et objectifs du programme de paiement de transfert : Le versement de la quote-part annuelle du Canada pour son adhésion à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) est une obligation juridiquement contraignante pour tous les membres. Le paiement est effectué afin d’assurer que l’adhésion reste en règle et permettre ainsi au Canada de voter et de participer aux activités de l'Agence, notamment en tant que membre de son Conseil des gouverneurs. L’AIEA est la principale organisation des Nations unies chargée de promouvoir la sûreté, la sécurité et les utilisations pacifiques de la technologie nucléaire.

Résultats obtenus :

Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.

Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O. (aucune évaluation n’a été effectuée sur la base d’une exemption pour risque faible)

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O.

Information financière (dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles
2020–2021
Dépenses réelles
2021–2022
Dépenses prévues
2022–2023
Autorisations totales disponibles pour
2022–2023
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2022–2023
Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins
dépenses prévues 2022–2023)
Total des contributions15 650 01014 814 10515 217 72215 166 69015 166 690-51 032
Total du programme15 650 01014 814 10515 217 72215 166 69015 166 690-51 032
Explication des écartsS.O.

Cour pénale internationale

Date de mise en œuvre : 1er avril 2005

Date d’échéance : En cours

Type de paiement de transfert : Contribution

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2021-2022

Lien aux résultats ministériels : 1.3: Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.

Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 3. Droit international

But et objectifs du programme de paiement de transfert : Soutenir le rôle de la Cour pénale internationale (CPI) en tant que première cour pénale internationale permanente, fondée sur un traité, créée pour contribuer à mettre fin à l'impunité des auteurs des crimes les plus graves qui touchent la communauté internationale. Les dépenses de la CPI sont principalement financées par les quotes-parts des États parties. Les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds obtenus au titre du présent programme de paiements de transfert. Le soutien du Canada à la CPI est directement lié à l'article 10(2)(j) de la loi sur le ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement, selon lequel le ministre des Affaires étrangères est tenu de "favoriser le développement du droit international et son application dans les relations extérieures du Canada".

Résultats obtenus :

Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : Le dernier rapport du Comité d’audit (CA) a été publié le 22 juin 2023 (CA/17/5). Le rapport du CA comprend des éléments sur l’éthique, la supervision des questions d’audit interne et externe et la gestion des risques. En ce qui concerne l’éthique, le CA a noté que la Charte éthique à l’échelle de la Cour est en cours d’élaboration et devrait être adoptée au deuxième trimestre 2023, et qu’en plus des progrès bienvenus sur la fonction d’ombudsman, d’autres éléments clés d’un système de justice interne robuste doivent être mis en place. Dans le cadre de sa surveillance des questions d’audit interne, le CA a noté qu’à la fin de 2022, le Bureau de la vérification interne des comptes avait achevé 9 des 10 missions d’audit du plan d’audit 2022 et qu’au 28 février 2023, le Bureau avait finalisé 2 des 9 missions du plan d’audit 2023. Le CA a suggéré qu’un engagement plus systématique et plus régulier entre la haute direction et le directeur du Bureau de la vérification interne des comptes serait bénéfique. Le Comité a également suggéré que le Bureau de la vérification interne des comptes indique plus clairement les cas où la direction ne mettrait pas en œuvre ses recommandations parce qu’elle en accepte le risque, ainsi que les cas où le Bureau et la direction ne sont pas d’accord sur des recommandations particulières. En ce qui concerne la supervision des questions d’audit externe, le CA a observé que la mise en œuvre de la recommandation de l’auditeur externe sur la gestion administrative de la Présidence et du Bureau du Procureur (BDP) est en cours et a également noté que la Présidence et le BDP ont reconnu la nécessité de reconnaître formellement la coopération administrative avec le Greffe.

Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : En réponse aux défis croissants et aux appels à la réforme, l’AEP a adopté une résolution établissant l’examen d’experts indépendants pour cerner les moyens de renforcer la Cour et le système du Statut de Rome en décembre 2019. Le rapport final de l’examen d’experts indépendants se conclut par une série de 384 recommandations (à court et à long terme, dont 76 sont des « recommandations prioritaires ») et a été adopté par l’AEP lors de sa session de 2020‑2021. Le Canada a soutenu l’examen d’experts indépendants et a fait part de ses observations aux experts lors de son examen.

Lors de l’AEP de 2020, les États parties ont convenu de créer un mécanisme d’examen pour transformer le rapport de l’EEI en un plan concret, en chargeant les différents groupes de travail et organes de mener des actions particulières. Ce mécanisme est composé de points focaux de New York et de La Haye, soutenus par trois représentants de groupes régionaux. La CPI a désigné ses propres points focaux pour rédiger un document similaire à l’intention de la Cour.

Le mécanisme d’examen et les points focaux de la Cour ont publié un plan d’action pour la mise en œuvre des recommandations de l’EEI, la Cour et des groupes de travail particuliers étant chargés de diverses actions. Le travail d’examen et de mise en œuvre des recommandations de l’EEI se poursuit.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : L’ambassade du Canada aux Pays-Bas‑ est régulièrement en contact direct avec les représentants de la Cour et de concert avec la Mission permanente du Canada auprès de l’Organisation des Nations Unies à New York, participe à des groupes de travail sur les questions de gouvernance et de finances qui touchent la CPI. Le Canada ainsi que les six autres pays qui contribuent le plus au budget de la CPI continuent de réclamer des gains d’efficience budgétaires.

Information financière (dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles
2020–2021
Dépenses réelles
2021–2022
Dépenses prévues
2022–2023
Autorisations totales disponibles pour
2022–2023
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2022–2023
Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins
dépenses prévues 2022–2023)
Total des contributions11 279 40710 971 86411 837 07811 862 38311 862 38325 305
Total du programme11 279 40710 971 86411 837 07811 862 38311 862 38325 305
Explication des écartsS.O.

Aide au développement international

Date de mise en œuvre : 2001-2002

Date d’échéance : En cours

Type de paiement de transfert : Subventions et contributions

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2012-2013

Lien aux résultats ministériels : 3.1: L’amélioration du bien-être physique, social et économique chez les plus pauvres et les plus vulnérables, en particulier chez les femmes et les filles, dans les pays où le Canada est présent.

3.2: L’amélioration de « l’empouvoirement » et du respect des droits des femmes et des filles dans les pays où le Canada est présent.

3.3: La souffrance est allégée et la dignité humaine est accrue dans les collectivités aux prises avec des crises humanitaires.

3.4: La paix et de sécurité sont améliorées dans les pays et les régions où le Canada est présent.

3.5: L’aide internationale du Canada est plus efficace en tirant parti des partenariats de l’innovation et de l’expérimentation.

Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 11. Politique de sécurité internationale et diplomatie

Programme 22. Aide humanitaire

Programme 23. Partenariats et innovation dans le développement

Programme 24. Aide internationale multilatérale

Programme 25. Stabilisation et opérations de paix

Programme 28. Fonds canadien d’initiatives locales

Programme 29. Aide internationale en Europe, dans l’Arctique, au Moyen-Orient et au Maghreb

Programme 30. Aide internationale dans les Amériques

Programme 31. Aide internationale en Asie-Pacifique

Programme 32. Aide internationale en Afrique subsaharienne

But et objectifs du programme de paiement de transfert : En 2017, le Ministre du développement international et de la Francophonie a lancé la Politique d’aide internationale féministe. La politique explique comment le Canada recentrera son aide internationale sur les personnes les plus démunies et participera à la construction d’un monde plus pacifique, inclusif et prospère. La mise en œuvre de cette politique est axée sur six champs d’action (Égalité des genres et le renforcement du pouvoir des femmes et des filles, Dignité humaine (santé, éducation et aide humanitaire), Une croissance qui fonctionne pour tous, Environnement et changement climatique, Gouvernance inclusive et paix et sécurité) tout en reconnaissant que la promotion de l’égalité des genres et le renforcement du pouvoir des femmes et des filles constituent l’approche la plus efficace en vue de l’éradication de la pauvreté et l’atteinte des Objectifs de développement durable d’ici 2030.Conformément à la Loi sur la responsabilité en matière d’aide au développement officielle, l’aide publique au développement (APD) contribue à réduire la pauvreté, tient compte des points de vue des pauvres et respecte les normes internationales en matière de droits de la personne. En outre, l’APD peut être fournie en vue d’alléger les effets d’une catastrophe naturelle ou d’origine humaine ou de toute autre situation d’urgence survenant à l’extérieur du Canada. Affaires mondiales Canada est le ministère responsable de l’APD du Canada. La majorité des activités que mène le Ministère sont conformes à la Loi. Cependant, le programme de paiements de transfert d’Affaires mondiales Canada n’empêche aucunement les activités qui débordent le cadre de la Loi. La plupart des bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds obtenus au titre du présent programme de paiements de transfert.

Résultats obtenus : En 2022-2023, Affaires mondiales Canada (AMC) a continué de faire progresser les priorités et les engagements en matière d’aide internationale et de progresser vers la réalisation des résultats escomptés.

Le programme a contribué à la réalisation du résultat ministériel visant « l’amélioration du bien-être physique, social et économique chez les plus pauvres, les plus marginalisés et les plus vulnérables, en particulier chez les femmes et les filles, dans les pays où AMC intervient » dans le cadre de la responsabilité principale « Programmes en matière de développement, de paix et de sécurité » au moyen de programmes alignés sur les résultats escomptés définis dans les cadres de résultats des domaines d’action de la Politique aide internationale féministe (PAIF), à savoir :

En outre, l’aide internationale du Canada était plus efficace en tirant parti de divers partenariats, de l’innovation et de l’expérimentation.

Pour plus de détails sur les résultats et les décaissements de l’aide internationale, veuillez consulter le Rapport au Parlement sur l’aide internationale du gouvernement du Canada et le Rapport statistique sur l’aide internationale d’Affaires mondiales Canada, respectivement, qui sont tous deux publiés en ligne.

Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.

Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : En 2022‑2023, AMC a achevé l’évaluation des programmes et portefeuilles suivants:

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : Consulter la responsabilité principale des programmes de développement, de paix et de sécurité du Rapport ministériel sur les résultats 2022-2023.

Information financière (dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles
2020–2021
Dépenses réelles
2021–2022
Dépenses prévues
2022–2023
Autorisations totales disponibles pour
2022–2023
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2022–2023
Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins
dépenses prévues 2022–2023)
Total des subventions3 828 224 1183 137 048 5722 766 852 9003 770 719 5393 641 218 064874 365 164
Total des contributions2 021 052 1431 541 471 4141 203 851 8331 808 105 0731 806 896 356603 044 523
Total du programme5 849 276 2614 678 519 9863 970 704 7335 578 824 6125 448 114 4201 477 409 687
Explication des écartsL’écart est principalement attribuable au nouveau financement en cours d’exercice.

Institutions financières internationales

Date de mise en œuvre : S.O.

Date d’échéance : En cours

Type de paiement de transfert : Contribution

Type de crédit : Autorisation législative (paiements aux institutions financières internationales — paiements directs)

Exercice de mise en application des modalités : S.O.

Lien aux résultats ministériels : 1.1: Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada.

1.2: Le leadership du Canada en matière d’enjeux mondiaux contribue à créer un monde juste et inclusif.

1.3: Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.

1.4: L’influence du Canada dans le monde est accrue et renforcée.

3.1: L’amélioration du bien-être physique, social et économique chez les plus pauvres et les plus vulnérables, en particulier chez les femmes et les filles, dans les pays où le Canada est présent ; et

3.2: L’amélioration de « l’empouvoirement » et du respect des droits des femmes et des filles dans les pays où le Canada est présent.

Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 2. Politiques multilatérales

But et objectifs du programme de paiement de transfert : Les institutions financières internationales (IFI), telles que le Groupe de la Banque mondiale, le Fonds Monétaire International et les banques régionales de développement (comprenant la Banque africaine de développement, la Banque asiatique de développement, la Banque de développement des Caraïbes et la Banque interaméricaine de développement) fournissent de l’assistance technique et des services financiers qui sont axés sur les solutions de développement propres à un pays. Les paiements aux IFI sont faits conformément aux alinéas 3a), 3c) et à l’article 12 de la Loi d’aide au développement international (institutions financières). Il s’agit notamment de paiements versés directement aux IFI pour leur permettre de financer leurs installations concessionnelles et les guichets de prêts visant à aider les pays en développement les plus pauvres, ainsi que pour l'achat des parts dans les institutions en vue de leur fournir un capital supplémentaire afin de développer leurs activités de financement. Il n’est pas attendu que les bénéficiaires rembourseront les fonds obtenus dans le cadre du programme de transfert des paiements.

Résultats obtenus :

Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : Les IFI effectuent régulièrement des vérifications de leurs programmes qui sont communiqués à Affaires mondiales Canada (AMC) en sa qualité d’actionnaire et de membre de l’organe directeur de ces institutions.

AMC n’a réalisé aucun audit interne pour les IFI en 2022-2023.

Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : Toutes les IFI ont des unités d’évaluation indépendantes qui effectuent des évaluations systématiques de projets et de programmes, qui sont publiées sur leur site Web.

Des évaluations externes du Réseau pour l’évaluation du rendement des organisations multilatérales (MOPAN) sont également effectuées de temps à autre. En 2021, le MOPAN a commencé à évaluer la Banque africaine de développement (BAD), la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), la Banque interaméricaine de développement (BID), y compris sa branche privée, BID Invest, la Société financière internationale (SFI) et la Banque mondiale (IDA-BIRD). En 2022, le MOPAN a également lancé une évaluation du Fonds international de développement agricole (FIDA). On s’attend à ce que les évaluations soient publiées en 2023. Le Canada a joué le rôle de co-responsable de plusieurs évaluations avec d’autres membres du MOPAN.

En 2023, le MOPAN entamera l’évaluation de la Banque asiatique de développement.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : Les bénéficiaires des programmes des IFI sont principalement les gouvernements de pays en développement qui doivent en faire la demande. Les banques multilatérales de développement (BMD) travaillent en étroite collaboration avec les gouvernements pour s’assurer que leurs programmes correspondent aux priorités de développement de chaque gouvernement et que les bénéficiaires du projet sont consultés lors de la conception du projet.

Le Canada siège au conseil d’administration de certaines BMD et entretient des relations régulières avec elles, notamment en participant à des conférences annuelles, à des réunions bilatérales et à des réunions de donateurs, et en apportant sa contribution sur des questions importantes telles que les augmentations générales de capital et les discussions sur la reconstitution des ressources.

Toutes les IFI ont mis en place des politiques de protection environnementale et sociale pour réduire et atténuer les conséquences environnementales et sociales négatives des projets.

Information financière (dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles
2020–2021
Dépenses réelles
2021–2022
Dépenses prévues
2022–2023
Autorisations totales disponibles pour
2022–2023
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2022–2023
Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins
dépenses prévues 2022–2023)
Total des contributions260 230 820257 017 743257 361 748337 566 994337 566 99480 205 246
Total du programme260 230 820257 017 743257 361 748337 566 994337 566 99480 205 246
Explication des écartsL’écart est principalement attribuable au nouveau financement en cours d’exercice.

Organisation internationale du travail

Date de mise en œuvre : Le Canada est membre de l’Organisation internationale du travail (OIT) depuis sa fondation en 1919.

Date d’échéance : En cours

Type de paiement de transfert : Contribution statutaire

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2011-2012

Lien aux résultats ministériels : 1.3: Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.

Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 2. Politiques multilatérales

But et objectifs du programme de paiement de transfert : Le versement d’une quote-part annuelle par le Canada à l’Organisation internationale du travail (OIT) est une obligation juridiquement contraignante pour tous les membres. Par son adhésion, le gouvernement du Canada vise à faire progresser les objectifs de sa politique étrangère en ce qui concerne les enjeux internationaux liés au travail et à la politique sociale, de même qu’à se faire entendre au sein de la communauté internationale. Les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds obtenus au titre du présent programme de paiements de transfert.

Résultats obtenus :

Le programme et le budget de l’OIT, qui définissent les objectifs stratégiques et les résultats attendus du travail accompli par l’organisation, sont approuvés tous les deux ans par la Conférence internationale du travail. Pour plus de détails sur les résultats et les projets, veuillez consulter les Propositions de programme et de budget pour 2022‑2023.

Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.

Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O.

Information financière (dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles
2020–2021
Dépenses réelles
2021–2022
Dépenses prévues
2022–2023
Autorisations totales disponibles pour
2022–2023
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2022–2023
Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins
dépenses prévues 2022–2023)
Total des contributions15 512 60313 737 43815 105 55815 105 55812 365 703-2 739 855
Total du programme15 512 60313 737 43815 105 55815 105 55812 365 703-2 739 855
Explication des écartsS.O.

Organisation internationale de La Francophonie

Date de mise en œuvre : 9 mars 1972

Date d’échéance : En cours

Type de paiement de transfert : Contribution

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2011-2012

Lien aux résultats ministériels : 1.1 : Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada.

1.2 : Le leadership du Canada en matière d’enjeux mondiaux contribue à créer un monde juste et inclusif.

1.3 : Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.

1.4 : L’influence du Canada dans le monde est accrue et renforcée.

Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 2. Politiques multilatérales

But et objectifs du programme de paiement de transfert : Le versement d’une quote-part par le Canada au budget ordinaire de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) est une obligation juridiquement contraignante pour tous les membres. Par sa participation à l’Organisation, le Canada vise à faire progresser les objectifs de sa politique étrangère et promouvoir les priorités canadiennes (notamment l'égalité des genres, la diversité culturelle et linguistique, la démocratie, les droits de la personne, et la bonne gouvernance) et à renforcer ses relations avec les 87 autres États et gouvernements membres ou observateurs de la Francophonie. L’OIF n’est pas tenue de rembourser les fonds obtenus au titre du présent programme de paiements de transfert.

Résultats obtenus : En 2022-2023, l’OIF a poursuivi ses efforts de transformation visant à la plus transparente, résiliente et efficace, tout en incarnant un multilatéralisme rénové au service des populations francophones. Ces efforts se sont traduits par un engagement transversal en faveur de la langue française, de l’égalité des genres, de la démocratie et des droits de la personne, ainsi que de la bonne gouvernance et de la gestion axée sur les résultats.

Le XVIIIe Sommet de la Francophonie, qui s’est tenu à Djerba, Tunisie, les 19 et 20 novembre 2022, a été pour l’OIF l’occasion de présenter ses résultats et engagements dans ses divers champs d’action, et d’établir ses priorités et orientations stratégiques pour les prochaines années à venir. Cet événement de haut niveau, qui a réuni les Chefs d’État et de gouvernements des 88 pays membres et observateurs de la Francophonie, a permis l’adoption de nombreux textes normatifs en appui aux valeurs et au positionnement de l’OIF :

2022 a également été la première année de mise en œuvre de la Stratégie de la Francophonie numérique 2022-2026. Un plan de mise en œuvre de la Stratégie, qui inclura des indicateurs de suivi permettant de mesurer l’impact de la Stratégie, est en cours d’élaboration. Le Programme « D-CLIC, formez-vous au numérique avec l’OIF », est un exemple de réussite de l’engagement de l’OIF dans ce secteur. En 2022, 1300 jeunes (dont 51% de femmes) provenant de 10 pays ont été formés aux métiers du numérique en vue de leur insertion professionnelle.

L’OIF a également été active en Francophonie économique, notamment en matière de renforcement du pouvoir économique des femmes. Des missions économiques au Gabon et Rwanda (6-13 juillet 2022), ainsi qu’en Égypte et au Maroc (6 au 9 février 2023), ont permis de mobiliser plus de 600 entreprises francophones et d’aboutir à la signature de 40 accords commerciaux. Le projet Les Pionnières de l’entrepreneuriat francophone a également permis d’accompagner 32 entreprises dirigées par des femmes de 13 pays dans la croissance de leur croissance et la mobilisation de fonds.

En termes de développement durable, le projet Ensemble pour l’atteinte des ODD a permis de déployer des actions de renforcement de capacité (avec les jeunes et les femmes comme publics cibles prioritaires) pour la planification, la mise en œuvre et le suivi des ODD. Le projet Accès aux services énergétiques modernes en Francophonie a également permis de déployer des formations sur la planification énergétique, sur la tarification des services électriques, sur les défis de la transition énergétique pour les secteurs de l’aménagement urbain, de la construction et du bâtiment.

Sur le plan organisationnel, le réseau des représentations extérieures de l’OIF a été renforcé avec l’ouverture de la Représentation pour les Amériques, basée à Québec, et de la Représentation pour le Moyen-Orient, située à Beyrouth. En outre, le Centre régional francophone pour l’Afrique (CREFA) a été inauguré à Djibouti en janvier 2022 et a démarré ses activités cette même année.

Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : À titre de membre du Comité d’audit, le Canada continue de soutenir l’OIF dans le renforcement de sa maîtrise des risques et de son dispositif de contrôle interne, pour en faire un moteur de l’amélioration continue au sein de l’Organisation. En 2022, les premiers jalons d’une directive sur le contrôle interne, d’un cadre stratégique de gestion des risques et d’une politique pour contrer la fraude ont été posés.

Le rapport de clôture annuelle des comptes pour l’exercice 2022 a toutefois révélé qu’un retard dans l’élaboration des états financiers de l’exercice 2022 a empêché l’exécution de la mission finale d’audit externe dans les délais prescrits par le Règlement financier. La mission finale de l’auditeur externe pour 2022 a donc été reportée à une date ultérieure.

Le Canada effectuera un suivi attentif afin d’assurer un dépôt du rapport d’audit pour l’année 2022 et de mesurer, plus globalement, les résultats de l’engagement de l’OIF.

Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : Au 31 décembre 2022, la plupart des indicateurs clés de rendement était au vert, avec 8 missions sur 11 finalisées et un taux d’engagement des dépenses de 92%.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O.

Information financière (dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles
2020–2021
Dépenses réelles
2021–2022
Dépenses prévues
2022–2023
Autorisations totales disponibles pour
2022–2023
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2022–2023
Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins
dépenses prévues 2022–2023)
Total des contributions15 651 77017 157 99916 399 06116 469 77416 469 77470 713
Total du programme15 651 77017 157 99916 399 06116 469 77416 469 77470 713
Explication des écartsS.O.

Organisation du Traité de l’Atlantique Nord – Administration civile

Date de mise en œuvre : 1er janvier 1989

Date d’échéance : En cours

Type de paiement de transfert : Contribution

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2011-2012 (modifié)

Lien aux résultats ministériels : 1.1 : Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada.

1.2 : Le leadership du Canada en matière d’enjeux mondiaux contribue à créer un monde juste et inclusif.

1.4 : L’influence du Canada dans le monde est accrue et renforcée.

3.4 : La paix et de sécurité sont améliorées dans les pays et les régions où le Canada est présent.

Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 11. Politique de sécurité internationale et diplomatie

But et objectifs du programme de paiement de transfert : La quote-part annuelle du Canada à l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) est une obligation découlant de son adhésion à celle-ci en vertu du Traité de l’Atlantique Nord de 1949. Cette contribution au budget administratif de l’OTAN lui permet de poursuivre ses objectifs de politique étrangère, d’autant que l’OTAN est une organisation internationale cruciale pour les intérêts de défense et de sécurité du Canada. L’OTAN a été fondée pour promouvoir la stabilité dans la région euro-atlantique et assurer la liberté et la sécurité de la population de cette région, conformément aux principes de la démocratie, de la liberté individuelle et du droit international.

Résultats obtenus :

Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : L’OTAN travaille sur la base d’un exercice financier. Les états financiers audités pour 2022 ne seront pas disponibles avant le 31 août 2023.

Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O.

Information financière (dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles
2020–2021
Dépenses réelles
2021–2022
Dépenses prévues
2022–2023
Autorisations totales disponibles pour
2022–2023
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2022–2023
Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins
dépenses prévues 2022–2023)
Total des contributions25 129 12825 003 80128 062 56334 900 28033 644 1445 581 581
Total du programme25 129 12825 003 80128 062 56334 900 28033 644 1445 581 581
Explication des écartsL’écart est principalement attribuable au nouveau financement en cours d’exercice.

Organisation de coopération et développement économiques

Date de mise en œuvre : 20 mars 1975

Date d’échéance : En cours

Type de paiement de transfert : Contribution

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2011-2012 (modifié)

Lien aux résultats ministériels : 1.1 : Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada.

1.2 : Le leadership du Canada en matière d’enjeux mondiaux contribue à créer un monde juste et inclusif.

1.3 : Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international

Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 1. Coordination des politiques internationales

But et objectifs du programme de paiement de transfert : La mission de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) consiste à concevoir et à promouvoir des politiques et des normes fondées sur des données probantes qui permettront d’améliorer le bien-être économique et social des 36 pays membres et des personnes dans le monde entier. L’OCDE travaille surtout avec les gouvernements pour comprendre ce qui motive le changement économique, social et environnemental, mesure la productivité et les flux commerciaux et d’investissements dans le monde, analyse et compare des données afin de prévoir les tendances futures et fixe des normes internationales dans un large éventail de domaines, allant de l’agriculture à la fiscalité en passant par la sécurité des produits chimiques. Les activités biennales de planification et d’établissement du budget de l’OCDE sont régies par un cadre de gestion axé sur les résultats, concrétisé par le biais d’un programme de travail et de budget, qui est approuvé par les membres en fonction de leurs priorités. Les résultats font l’objet d’un suivi par le Secrétariat et par tous les comités de l’OCDE, dont les membres évaluent la qualité et l’incidence des activités dans le cadre du Rapport d’exécution du programme, en vue d’améliorer le rendement. L’incidence, l’efficacité et l’efficience des comités sont aussi évaluées lors d’évaluations exhaustives tous les cinq ans. Les opérations financières et les dépenses sont vérifiées à l’externe sur une base annuelle et les résultats sont présentés aux membres; les vérificateurs externes procèdent aussi à des audits de rendement. Les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser le financement obtenu au titre du présent programme de paiements de transfert.

Résultats obtenus :

Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.

Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O.

Information financière (dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles
2020–2021
Dépenses réelles
2021–2022
Dépenses prévues
2022–2023
Autorisations totales disponibles pour
2022–2023
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2022–2023
Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins
dépenses prévues 2022–2023)
Total des contributions13 416 33713 452 05115 275 41615 562 14515 562 145286 729
Total du programme13 416 33713 452 05115 275 41615 562 14515 562 145286 729
Explication des écartsS.O.

Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe

Date de mise en œuvre : 1er janvier 1993

Date d’échéance : En cours

Type de paiement de transfert : Contribution

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2012-2013

Lien aux résultats ministériels : 1.1 : Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada.

1.2 : Le leadership du Canada en matière d’enjeux mondiaux contribue à créer un monde juste et inclusif.

1.4 : L’influence du Canada dans le monde est accrue et renforcée.

3.4 : La paix et de sécurité sont améliorées dans les pays et les régions où le Canada est présent.

Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 11. Politique de sécurité internationale et diplomatie

But et objectifs du programme de paiement de transfert : Le versement de la quote-part annuelle du Canada à l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) est une obligation découlant des engagements contractés par le Canada à titre de membre de l’Organisation, laquelle est désormais la plus grande organisation de sécurité régionale au monde avec 57 États d’Amérique du Nord, d’Europe et d’Eurasie. La contribution du Canada permet de faire progresser les objectifs de sa politique étrangère en ce qui a trait aux droits de la personne, aux libertés fondamentales, à la démocratisation, aux États fragiles, à la prévention des conflits, à la gestion de crise, à la médiation, au développement après-conflit et au contrôle des armes. Les objectifs sont réalisés grâce au financement des activités de l’OSCE : réunions du Conseil permanent et des groupes de travail, conférences d’orientation et ateliers d’experts, médiation déployée sur le terrain, amélioration des conditions sociales, programmes de renforcement des capacités mis en place par le secrétariat de l’OSCE, institutions autonomes et missions sur le terrain.

La contribution du Canada à l’OSCE comprend également des versements effectués afin d’administrer et de mettre en place deux régimes juridiquement contraignants de contrôle des armes classiques dont le Canada fait partie — le Traité « Ciel ouvert » (pour lequel le Canada est co-dépositaire, au même titre que la Hongrie) et le Traité sur les forces armées conventionnelles en Europe, ainsi que le Document de Vienne qui est politiquement contraignant. Les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds obtenus au titre du présent programme de paiements de transfert.

Résultats obtenus :

Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.

Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O.

Information financière (dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles
2020–2021
Dépenses réelles
2021–2022
Dépenses prévues
2022–2023
Autorisations totales disponibles pour
2022–2023
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2022–2023
Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins
dépenses prévues 2022–2023)
Total des contributions18 500 56516 650 47218 666 54718 666 54710 739 408-7 927 139
Total du programme18 500 56516 650 47218 666 54718 666 54710 739 408-7 927 139
Explication des écartsL’écart est principalement attribuable aux fluctuations monétaires et à l’évaluation de la part de contribution.

Organisation des États américains

Date de mise en œuvre : 1990 (Le Canada est membre de l’OEA depuis 1990)

Date d’échéance : En cours

Type de paiement de transfert : Contribution statutaire

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2011-2012

Lien aux résultats ministériels : 1.1: Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada.

1.2: Le leadership du Canada en matière d’enjeux mondiaux contribue à créer un monde juste et inclusif.

1.3: Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.

1.4: L’influence du Canada dans le monde est accrue et renforcée.

Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 6. Politique et diplomatie pour les Amériques

But et objectifs du programme de paiement de transfert : Les contributions statutaires sont des cotisations obligatoires pour financer les fonctions essentielles de l'organisation. Elles sont calculées en fonction du revenu national brut des États membres et de la taille relative de leur économie, conformément au barème des contributions utilisées à l'Organisation des États américains (OEA). L’OEA est le plus important forum multilatéral de coopération et de dialogue de la région sur des questions d’importance pour l'hémisphère, notamment la démocratie, les droits de la personne, la sécurité et le développement. L'OEA est un partenaire important pour faire avancer les priorités et les objectifs de la politique étrangère du Canada dans les Amériques. Par son adhésion, son engagement diplomatique et son soutien financier, le Canada assure la mise en œuvre de projets dans les domaines comportant un intérêt pour le Canada, en complétant l'impact des interventions bilatérales du Canada dans l'hémisphère.

Résultats obtenus :

Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : La vérification annuelle des comptes et les états financiers pour les exercices clos les 31 décembre 2021 et 2022 ont été présentés au Conseil permanent par le Comité de vérification de l’OEA, présidée par le Canadien, Martin Rubenstein. Les états financiers pour les exercices 2021 et 2022 ont été vérifiés par des cabinets indépendants, et l’OEA a reçu une opinion non modifiée sur ses états financiers pour 2021 et 2022. Au cours de la vérification, les vérificateurs externes ont signalé une faiblesse importante dans le processus de contrôle des paiements et de la cybersécurité de la chambre de compensation automatisée (ACH) de l’Organisation interaméricaine de défense, ainsi qu’une déficience significative dans le processus de reconnaissance des revenus de la Fondation des Amériques. Les vérificateurs externes ont également fait état de trois déficiences/observations concernant les contrôles internes de l’OEA : Liquidité de l’OEA, infrastructure informatique et procédures de cybersécurité. Ces questions ont été communiquées aux fonctionnaires compétents de l’OEA et le conseil d’administration a suggéré que des mesures soient prises pour y remédier.

Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : En tant qu’État membre de l’OEA, le Canada participe à l’Assemblée générale de l’OEA et aux réunions du Conseil permanent et d’autres commissions, notamment la Commission des questions administratives et budgétaires, influençant ainsi l’orientation des travaux de l’OEA, ses priorités et l’utilisation de ses budgets.

Information financière (dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles
2020–2021
Dépenses réelles
2021–2022
Dépenses prévues
2022–2023
Autorisations totales disponibles pour
2022–2023
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2022–2023
Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins
dépenses prévues 2022–2023)
Total des contributions11 308 42211 783 16112 826 41713 447 34013 447 340620 923
Total du programme11 308 42211 783 16112 826 41713 447 34013 447 340620 923
Explication des écartsS.O.

Organisation panaméricaine de la santé

Date de mise en œuvre : 1971 (Le Canada est membre de l’OPS depuis 1971)

Date d’échéance : En cours

Type de paiement de transfert : Contribution statutaire

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercic-se de mise en application des modalités 2013-2014

Lien aux résultats ministériels : 1.1: Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada.

1.2: Le leadership du Canada en matière d’enjeux mondiaux contribue à créer un monde juste et inclusif.

1.4: L’influence du Canada dans le monde est accrue et renforcée.

Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 6. Politique et diplomatie pour les Amériques

But et objectifs du programme de paiement de transfert : Les contributions statutaires sont des cotisations obligatoires pour financer les fonctions essentielles de l'Organisation. Elles sont calculées en fonction du revenu national brut des États membres et de la taille relative de leur économie, conformément au barème des contributions utilisées à l'Organisation des États américains (OEA).

L'Organisation panaméricaine de la santé (OPS) est l'organisation spécialisée pour la santé dans le système interaméricain. Elle sert également de bureau régional de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour les Amériques et jouit d'une reconnaissance internationale en tant que membre du système des Nations unies.

L'adhésion à l'OPS permet au Canada d'élargir ses relations multilatérales et bilatérales avec ses 34 pays membres et d'être un partenaire hémisphérique actif sur les questions de santé, notamment sur les droits en matière de santé et les droits sexuels et reproductifs. Par son adhésion, le Canada contribue à la mission de l'Organisation « de promouvoir l'équité en matière de santé, de combattre les maladies et d'améliorer la qualité de vie et le bien-être des peuples des Amériques ».

Résultats obtenus :

Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : En juin 2023, le vérificateur de l’OPS, le National Audit Office du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, a émis une opinion de vérification sans réserve pour 2022, ce qui signifie que les états financiers de l’OPS sont considérés comme étant présentés de manière juste et appropriée. Le rapport de vérification externe a noté l’absence de notes « insatisfaisantes » pour toutes les vérifications internes pour la cinquième année consécutive, ainsi que pour les bureaux nationaux de représentation de l’OPS-OMS pour la sixième année consécutive. Cela reflète le maintien de contrôles internes adéquats dans l’ensemble de l’Organisation, tout en sachant que des améliorations sont encore possibles.

Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : En 2022-2023, l’OPS a publié le rapport final de l’évaluation externe de sa réponse à la COVID-19 de 2020 à 2022, qui a été partiellement financée par le Canada. Cette première évaluation externe de la réponse à la pandémie au niveau régional de l’OMS met en lumière les succès et les défis de l’OPS tout au long de la pandémie et identifie les principales recommandations aux niveaux stratégique, opérationnel et organisationnel. L’Organisation a mis l’accent sur l’engagement de l’ensemble de l’OPS à mettre en œuvre ces recommandations et a présenté une feuille de route pour une mise en œuvre et une systématisation complète d’ici juin 2024.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : En tant que membre de l’OPS, le Canada participe au Conseil d’orientation à titre de membre votant et peut ainsi influencer l’orientation du travail de l’Organisation et l’utilisation de ses budgets. Bien qu’il n’en soit pas actuellement membre, le Canada participe activement aux réunions du comité exécutif et du sous-comité de la planification, du budget et de l’administration de l’OPS.

Information financière (dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles
2020–2021
Dépenses réelles
2021–2022
Dépenses prévues
2022–2023
Autorisations totales disponibles pour
2022–2023
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2022–2023
Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins
dépenses prévues 2022–2023)
Total des contributions13 466 22713 853 16515 736 27715 749 84315 749 84313 566
Total du programme13 466 22713 853 16515 736 27715 749 84315 749 84313 566
Explication des écartsS.O.

Programme pour la stabilisation et les opérations de paix

Date de mise en œuvre : 2016

Date d’échéance : En cours

Type de paiement de transfert : Subventions et contributions

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2018-2019

Lien aux résultats ministériels : 1.2: Le leadership du Canada sur les enjeux mondiaux contribue à un monde juste et inclusif.

1.3: Le Canada contribue à l’établissement d’institutions internationales solides et à faire respecter le droit international.

3.2: Amélioration du renforcement du pouvoir et du respect des droits des femmes et des filles dans les pays où le Canada est présent.

3.4: Amélioration de la paix et de la sécurité dans les pays et les régions où le Canada intervient.

Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 25. Stabilisation et opérations de paix

But et objectifs du programme de paiement de transfert : Le Programme pour la stabilisation et les opérations de paix (PSOPs) est la principale plateforme du gouvernement du Canada pour la prévention des conflits, la stabilisation et la consolidation de la paix. Elle intervient dans les milieux fragiles et touchés par des conflits en mobilisant les ressources et les partenariats des institutions multilatérales et des pays aux vues similaires. Il s’acquitte de son mandat par son expertise stratégique, son soutien aux institutions multilatérales, ses programmes et ses déploiements.

Les responsabilités essentielles du PSOPs sont les suivantes : 1) assurer un leadership stratégique en matière de paix et de stabilisation, y compris la coordination stratégique des interventions du gouvernement du Canada en cas de crises politiques complexes, au besoin; et 2) en tenant compte des différences entre les genres, mettre en œuvre des initiatives de prévention, de stabilisation et de consolidation de la paix au moyen de programmes (sous forme de subventions et de contributions) et de déploiements. Selon les modalités du PSOPs, les contributions financées par les programmes du PSOPs ne sont pas remboursables.

Résultats obtenus :

Amélioration, de manière inclusive et adaptée selon le genre, de la prévention des conflits violents, de la réponse aux crises et de la consolidation de la paix en contextes fragiles et touchés par les conflits où le Programme pour la stabilisation et les opérations de paix (PSOP) intervient.

Les PSOP comprennent des initiatives de stabilisation propres à un pays dans un certain nombre de régions fragiles et touchées par les conflits, notamment l’Ukraine, l’Irak, le Myanmar, la Syrie, la Colombie, le Mali, le Soudan et Haïti. Le programme ciblait également le financement de domaines d’intervention de portée générale, notamment les femmes, la paix et la sécurité; l’Initiative Elsie pour la participation des femmes aux opérations de paix; le soutien aux opérations de paix, la justice et la responsabilisation, la prévention des conflits ainsi que la médiation et la consolidation de la paix. Parmi les exemples clés :

Amélioration, de manière inclusive et adaptée selon le genre, de la prévention et de l’intervention en cas de menaces nationales et transnationales par les institutions de sécurité dans les régions fragiles et touchées par les conflits où le PSOP intervient.

Le PSOP a renforcé la capacité des institutions chargées de la sécurité de prévenir les menaces nationales et transnationales et d’y faire face d’une manière adaptée selon le genre dans de nombreux pays où il intervient. Par exemple :

Amélioration, de manière inclusive et adaptée selon le genre, de la prévention et d’intervention en cas de menaces nationales et transnationales par les institutions de sécurité dans les régions fragiles et touchées par les conflits où le PSOP intervient.

Le PSOP a renforcé la capacité des institutions chargées de la sécurité de prévenir les menaces nationales et transnationales et d’y faire face d’une manière adaptée selon le genre dans de nombreux pays où il intervient. Par exemple :

Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : Aucune vérification n’a été réalisée en 2022-2023. Une vérification avec des conclusions positives a été menée en 2019-2020 conformément au Plan de vérification axé sur les risques approuvés par Affaires mondiales Canada. En réponse à l’audit, les PSOP ont élaboré la réponse et le plan d’action de la direction, qui ont été présentés et approuvés par le comité ministériel d’audit en octobre 2020 et qui sont en cours de mise en œuvre.

Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : Aucune évaluation n’a été réalisée au cours de l’exercice 2022-2023. Conformément au plan d’évaluation quinquennal continu, une évaluation du PSOP sera effectuée en 2024-2025.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : Le site Web du PSOP est l’outil clé par lequel le PSOP communique avec le public et les demandeurs potentiels. Il contient des renseignements clés sur les demandes de financement et les demandeurs peuvent soumettre des documents de réflexion, qu’ils soient non sollicités ou en réponse à un appel de concepts, par l’entremise du site Web.

Le PSOP entreprend des discussions officielles et informelles avec les partenaires afin de les informer de la stratégie du Programme, de faciliter la compréhension des priorités du PSOP et du processus de financement, et de solliciter des commentaires pour améliorer le fonctionnement du programme. Le PSOP dialogue régulièrement avec les bénéficiaires multilatéraux, y compris ceux faisant partie du système des Nations Unies, pour déterminer les lacunes et les possibilités de financement et discuter des priorités mondiales en matière de paix, de stabilisation et de prévention des conflits.

Le PSOP compte sur les représentants canadiens à l’étranger pour collaborer régulièrement avec les bénéficiaires et les partenaires potentiels. Au fur et à mesure de la mise en œuvre des projets, les agents du PSOP surveillent régulièrement les projets financés par le PSOP, notamment par des contacts réguliers avec les partenaires d’exécution et des visites de surveillance. Ces visites permettent non seulement au PSOP de suivre les progrès et les résultats des projets, mais elles permettent aussi aux agents d’établir des contacts directs avec les bénéficiaires et les partenaires d’exécution locaux, y compris les groupes de femmes, afin de comprendre la dynamique de genre dans le pays cible et de veiller à ce que la programmation réponde aux besoins des femmes et des filles.

Information financière (dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles
2020–2021
Dépenses réelles
2021–2022
Dépenses prévues
2022–2023
Autorisations totales disponibles pour
2022–2023
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2022–2023
Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins
dépenses prévues 2022–2023)
Total des subventions93 244 95382 336 16695 915 738103 498 918103 456 8927 541 154
Total des contributions54 825 01865 306 98935 900 00077 166 82077 066 82041 166 820
Total du programme148 069 971147 643 155131 815 738180 665 738180 523 71248 707 974
Explication des écartsL’écart est principalement attribuable au nouveau financement en cours d’exercice.

Projets et activités de développement découlant des sommets de la Francophonie

Date de mise en œuvre : 9 mars 1979

Date d’échéance : En cours

Type de paiement de transfert : Contribution

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2010-2011

Lien aux résultats ministériels : 1.1 : Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada.

1.2 : Le leadership du Canada en matière d’enjeux mondiaux contribue à créer un monde juste et inclusif.

1.3 : Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.

1.4 : L’influence du Canada dans le monde est accrue et renforcée.

Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 24. Aide internationale multilatérale

But et objectifs du programme de paiement de transfert : Ce programme fournit du financement aux programmes de coopération et aux activités que mène l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Il fournit également un soutien financier au gouvernement du Nouveau-Brunswick afin de favoriser sa participation aux sommets, aux conférences ministérielles et aux autres activités connexes de la Francophonie. Ce programme contribue à promouvoir les intérêts canadiens et est conforme aux objectifs politiques, économiques et de développement fixé par le Canada en ce qui concerne la Francophonie.

Résultats obtenus : En 2022, plus de 2,8 millions de personnes (832 043 bénéficiaires directs et plus de 2 millions indirects) ont bénéficié des actions déployées par l’OIF dans le cadre de ses 30 projets phares. Ces actions ont apporté en priorité une contribution significative à l’autonomisation des jeunes et des femmes francophones.

Plus de 1 116 partenaires (acteurs institutionnels, académiques et organisations de la société civile) ont bénéficié d’un appui financier de l’OIF (représentant 41,7M€) pour mettre en œuvre des initiatives sur le terrain.

Plus de 136 000 personnes (principalement des jeunes, des femmes, des parlementaires, des enseignants et des fonctionnaires internationaux) ont vu leurs capacités renforcées en matière d’usage de la langue française, de technologies numériques, de prise en compte des enjeux de développement et de prévention des conflits en assistant aux formations en ligne et en présentiel offertes par l’OIF.

Près de 650 000 personnes ont été touchées par les activités de sensibilisation et de plaidoyer, ainsi que par les webinaires et événements organisés par l’OIF.

107 outils ont été développés et partagés pour faciliter la prise en compte du développement des capacités.

En termes de gestion axée sur les résultats, un nouvel outil de suivi et de reddition de la programmation a été conçu et déployé en 2022. Cet outil permet d’assurer le suivi opérationnel des réalisations de chaque projet et de renseigner les indicateurs et résultats.

Le Canada a également participé de manière active au XVIIIe Sommet de la Francophonie, tenu à Djerba les 19-20 novembre 2022. Cette participation lui a permis de renforcer ses relations avec des partenaires importants en Francophonie et de faire avancer ses priorités en matière de politique étrangère, notamment la promotion de la langue française, de la démocratie et des droits de la personne. Lors du Sommet, le Canada a par ailleurs annoncé une contribution de 10 millions de dollars pour une nouvelle initiative Démocratie en Francophonie, 16,5 millions de dollars en soutien à la crise haïtienne, ainsi que 20,8 millions de dollars pour permettre à l’OIF de poursuivre la réalisation de son mandat et de ses programmes.

La contribution financière du Canada a également permis de soutenir la participation du Nouveau-Brunswick au Sommet.

Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : Au 31 décembre 2022, la plupart des indicateurs clés de rendement était au vert, avec 8 missions sur 11 finalisées et un taux d’engagement des dépenses de 92%. Le plan d’audit de l’exercice 2023 prévoit 10 engagements répartis en 8 missions d’assurance et 2 missions de conseil.

Le XVIIIe Sommet de la Francophonie, tenu à Djerba les 19-20 novembre 2022, a été une occasion pour la Direction de l’audit interne de l’OIF d’analyser les procédures et de comprendre les enjeux de l’organisation.

À titre de membre du Comité d’audit de l’OIF, le Canada a soutenu l’Organisation dans le renforcement de sa maîtrise des risques et de son dispositif de contrôle interne, pour en faire un moteur de l’amélioration continue au sein de l’Organisation. Ainsi, les premiers jalons d’une directive sur le contrôle interne, d’un cadre stratégique de gestion des risques et d’une politique pour contrer la fraude ont été posés.

Le Canada effectuera un suivi attentif des résultats qui en découleront.

Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : En janvier 2023, l’OIF a débuté une revue des résultats de la programmation 2019-2022 afin de mesurer les résultats de la programmation quadriennale et fournir des analyses sur les enseignements et leçons apprises.

Le Canada suivra de près les livrables attendus et les recommandations des suites de cette évaluation afin de mesurer l’impact de la programmation 2019-2022 et la réalisation de ses objectifs dans une perspective de transparence et de saine gestion.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : Le Canada participe aux réunions des différentes instances de l’OIF, en plus de siéger en tant que membre du Conseil d’administration de plusieurs opérateurs de l’OIF, tel que l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), l’Université Senghor et l’Observatoire francophone pour le Développement inclusif par le genre (OFDIG), où il défend et s’assure que les principes de transparence, de bonne gouvernance et de saine gestion axée sur les résultats soient respectés.

Information financière (dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles
2020–2021
Dépenses réelles
2021–2022
Dépenses prévues
2022–2023
Autorisations totales disponibles pour
2022–2023
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2022–2023
Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins
dépenses prévues 2022–2023)
Total des contributions7 700 0008 899 8678 300 0008 300 0008 300 0000
Total du programme7 700 0008 899 8678 300 0008 300 0008 300 0000
Explication des écartsS.O.

Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture

Date de mise en œuvre : Le Canada est membre de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) depuis sa fondation en 1945.

Date d’échéance : En cours

Type de paiement de transfert : Contribution statutaire

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2011-2012

Lien aux résultats ministériels : 1.3: Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.

Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 2. Politiques multilatérales

But et objectifs du programme de paiement de transfert : La contribution annuelle du Canada à l'UNESCO est une obligation légale de l'adhésion. Le but de l'adhésion est de promouvoir les objectifs de la politique étrangère du gouvernement du Canada en matière de culture, de science et d'éducation et de lui donner une voix au sein de la communauté internationale. Les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds obtenus dans le cadre de ce programme de paiements de transfert.

Résultats obtenus :

Le programme et le budget de l’UNESCO, qui définissent les objectifs stratégiques et les résultats attendus du travail accompli par l’Organisation, sont approuvés tous les deux ans par la Conférence générale de l’UNESCO.

Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.

Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O.

Information financière (dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles
2020–2021
Dépenses réelles
2021–2022
Dépenses prévues
2022–2023
Autorisations totales disponibles pour
2022–2023
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2022–2023
Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins
dépenses prévues 2022–2023)
Total des contributions12 017 96511 355 93011 772 85211 903 12311 903 123130 271
Total du programme12 017 96511 355 93011 772 85211 903 12311 903 123130 271
Explication des écartsS.O.

Organisation des Nations Unies

Date de mise en œuvre : Le Canada est membre de l’ONU depuis sa fondation en 1945.

Date d’échéance : En cours

Type de paiement de transfert : Contribution statutaire

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2011-2012

Lien aux résultats ministériels : 1.3 : Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.

Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 2. Politiques multilatérales

But et objectifs du programme de paiement de transfert : Le versement d’une quote-part par le Canada au budget ordinaire des Nations Unies est une obligation juridiquement contraignante pour tous les membres. Par son adhésion, le gouvernement du Canada entend faire progresser les objectifs de sa politique étrangère en ce qui concerne la paix, la sécurité et le développement à l’échelle internationale, de même que se faire entendre au sein de la communauté internationale. Les quotes-parts versées servent à financer les programmes menés par l’organisation pour atteindre ses objectifs, tels que précisés dans sa Charte. Les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds obtenus au titre de ce programme de paiements de transfert.

Résultats obtenus : Poursuite des progrès pour atteindre les objectifs suivants :

Pour plus de renseignements, veuillez consulter le site Web de l’ONU et le Rapport du Secrétaire général sur les travaux de l’Organisation pour 2022. Ces résultats sont fondés sur les objectifs stratégiques et les résultats attendus du travail de l’organisation, définis dans le programme et le budget des Nations Unies qui sont approuvés chaque année par l’Assemblée générale des Nations Unies.

Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.

Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O.

Information financière (dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles
2020–2021
Dépenses réelles
2021–2022
Dépenses prévues
2022–2023
Autorisations totales disponibles pour
2022–2023
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2022–2023
Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins
dépenses prévues 2022–2023)
Total des contributions103 453 40596 504 786105 756 890106 225 321105 132 854-624 036
Total du programme103 453 40596 504 786105 756 890106 225 321105 132 854-624 036
Explication des écartsS.O.

Opérations de maintien de la paix des Nations Unies

Date de mise en œuvre : Le Canada est membre de l’ONU depuis sa fondation en 1945.

Date d’échéance : En cours

Type de paiement de transfert : Contribution statutaire

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2011-2012

Lien aux résultats ministériels : 1.3: Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international

Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 2. Politiques multilatérales

But et objectifs du programme de paiement de transfert : Les opérations de maintien de la paix de l’ONU aident les pays déchirés par des conflits à créer les conditions d’un retour à une paix durable. En plus de maintenir la paix et la sécurité, les Casques bleus aident de plus en plus à faciliter les processus politiques, à réformer les systèmes judiciaires, à former les forces de police et d’exécution de la loi, à désarmer et à réintégrer les anciens combattants ainsi qu’à faciliter le retour des personnes déplacées et des réfugiés. Le versement d’une quote-part par le Canada aux opérations de maintien de la paix des Nations Unies est une obligation juridiquement contraignante pour tous les membres.

Résultats obtenus :

Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.

Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O.

Information financière (dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles
2020–2021
Dépenses réelles
2021–2022
Dépenses prévues
2022–2023
Autorisations totales disponibles pour
2022–2023
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2022–2023
Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins
dépenses prévues 2022–2023)
Total des contributions235 550 461204 037 933217 253 398217 253 398198 675 780-18 577 618
Total du programme235 550 461204 037 933217 253 398217 253 398198 675 780-18 577 618
Explication des écartsS.O.

Programme de réduction de la menace liée aux armes

Date de mise en œuvre : 7 août 2002

Date d’échéance : En cours

Type de paiement de transfert : Subventions et contributions

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2017-2018

Lien aux résultats ministériels : 3.4: La paix et la sécurité sont améliorées dans les pays et les régions où le Canada est présent.

Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 27. Réduction des menaces d’armes

But et objectifs du programme de paiement de transfert : Le Programme de réduction de la menace liée aux armes (PRMA) met en œuvre les engagements du Canada dans le cadre du Partenariat mondial contre la prolifération des armes de destruction massive et des matières connexes (le Partenariat mondial), dirigé par le G7 et composé de 31 membres. En 2018, le PRMA a été renouvelé pour une période indéterminée à un niveau de référence de 73.4 millions de dollars par année afin de faire face aux nouvelles menaces que pose la prolifération des armes de destruction massive (ADM) dans le monde entier, ce qui cadre avec la décision prise par le G7 d’étendre la portée géographique du Partenariat mondial. Le PRMA met en œuvre des projets collaboratifs pour réduire les menaces associées aux ADM dans les secteurs prioritaires suivants : la sécurité nucléaire et radiologique, la sécurité biologique, le soutien à la mise en œuvre de la résolution 1540 du Conseil de sécurité des Nations Unies (pour contrer la prolifération des ADM) et la sécurité chimique. De plus, dans le cadre de son mandat élargi, le PRMA, fournit un appui institutionnel aux conventions internationales traitant d’armes classiques.

Résultats obtenus : Les programmes du Programme de réduction des menaces d’armes (PRMA) visent à réduire les menaces que les armes de destruction massive (ADM) (y compris les matières connexes) et les armes conventionnelles font peser sur les Canadiens et la population mondiale. Pour atteindre cet objectif, en 2022‑2023, le PRMA a obtenu les trois résultats clés suivants grâce à un large éventail d’activités de projet :

Faits saillants particuliers :

Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O. (aucun audit n’a été réalisé au niveau des programmes en 2022‑2023)

Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O. (aucun audit de programme n’a été réalisé en 2022‑2023; un audit de programme est prévu pour 2023‑2024)

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : Conformément au plan ministériel, le PRMA a collaboré avec des organisations régionales et internationales disposant d’une expertise et de capacités pertinentes en matière de sécurité chimique, biologique, radiologique et nucléaire (par exemple l’AIEA, l’OMS et l’OIAC), des États étrangers partenaires et leurs entités, notamment les États dont les régimes de lutte contre la prolifération étaient jugés vulnérables, d’autres entités juridiques, y compris la société civile et les particuliers, qui remplissaient les conditions d’admissibilité prévues par le programme, et des sociétés d’État et d’autres ministères et organismes gouvernementaux compétents dans les domaines chimique, biologique, radiologique et nucléaire (CBRN). Il s’agissait notamment de missions de sensibilisation et d’évaluation ciblées auprès de pays et d’organisations identifiés lors des consultations interministérielles sur la programmation stratégique du programme. Le PRMA a également tiré parti du réseau mondial de missions du Canada, ainsi que de son rôle de chef de file au sein du Partenariat mondial (et des groupements et initiatives connexes), pour identifier et coordonner des projets de coopération en matière de réduction des menaces avec des partenaires et des bénéficiaires potentiels.

Information financière (dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles
2020–2021
Dépenses réelles
2021–2022
Dépenses prévues
2022–2023
Autorisations totales disponibles pour
2022–2023
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2022–2023
Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins
dépenses prévues 2022–2023)
Total des subventions25 531 69022 053 02125 550 00023 323 13023 323 130-2 226 870
Total des contributions37 872 45860 272 43437 940 00047 666 87047 505 0359 565 035
Total du programme63 404 14882 325 45563 490 00070 990 00070 828 1657 338 165
Explication des écartsS.O.

Organisation mondiale de la santé

Date de mise en œuvre : Le Canada est membre de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) depuis sa fondation en 1948.

Date d’échéance : En cours

Type de paiement de transfert : Contribution statutaire

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2016-2017

Lien aux résultats ministériels : 1.3: Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.

Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 2. Politiques multilatérales

But et objectifs du programme de paiement de transfert : Le versement d’une quote-part par le Canada à l’OMS est une obligation juridiquement contraignante pour tous les membres. Par son adhésion, le gouvernement du Canada vise à faire progresser les objectifs de sa politique étrangère en ce qui concerne la santé et à se faire entendre au sein de la communauté internationale. Les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds obtenus au titre du présent programme de paiements de transfert.

Résultats obtenus :

Le programme et le budget de l’OIT, qui définissent les objectifs stratégiques et les résultats attendus du travail accompli par l’organisation, sont approuvés tous les deux ans par l’Assemblée mondiale de la Santé. Pour plus de détails sur les résultats et les plans, veuillez consulter l’Organisation mondiale de la santé.

Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.

Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O.

Information financière (dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles
2020–2021
Dépenses réelles
2021–2022
Dépenses prévues
2022–2023
Autorisations totales disponibles pour
2022–2023
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2022–2023
Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins
dépenses prévues 2022–2023)
Total des contributions18 093 96816 370 32644 807 19444 807 19417 122 985-27 684 209
Total du prgoramme18 093 96816 370 32644 807 19444 807 19417 122 985-27 684 209
Explication des écartsLa variation est principalement due aux fluctuations monétaires et à la part des contributions statutaires.

Organisation mondiale du commerce

Date de mise en œuvre : 1er janvier 1995

Date d’échéance : En cours

Type de paiement de transfert : Contribution

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2009-2010

Lien aux résultats ministériels : 1.3: Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.

2.1: Le Canada assure l’établissement et la protection d’un environnement commercial mondial ouvert, inclusif et fondé sur des règles.

Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 12. Politique et négociations commerciales, accords et différends

But et objectifs du programme de paiement de transfert : La contribution du Canada au budget de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) reflète l'engagement du Canada à sauvegarder le système commercial multilatéral. Elle est basée sur notre part du commerce mondial et déterminée sur une base annuelle. L’OMC est une pierre angulaire de la politique commerciale du Canada. Elle fournit un ensemble de règles communes, détermine des droits et des obligations pour les politiques commerciales de ses 164 membres et représente une tribune où le Canada peut promouvoir ses intérêts commerciaux de la manière la plus étendue. L’OMC offre au Canada l’occasion d’établir des alliances, d’exercer une influence sur les règles et d’obtenir des concessions sur certains enjeux sur lesquels il aurait autrement moins d’emprise. Divers enjeux, dont les subventions à l’agriculture et diverses questions réglementaires (p. ex. les mesures sanitaires et phytosanitaires) sont réglés plus efficacement lorsque la réponse est multilatérale. Le Canada utilise régulièrement le mécanisme de règlement des différends dont dispose l’OMC. L'organe d'appel a perdu le quorum en décembre 2019, mais d'autres procédures se poursuivent et le Canada a accès à un arrangement d'appel provisoire avec certains partenaires. De plus, grâce aux efforts soutenus de ses nombreux comités, l’OMC offre au Canada une tribune lui permettant de soulever et de régler une vaste gamme de difficultés commerciales et d’enjeux relatifs à l’accès au marché. Enfin, l’OMC constitue une tribune active pour la surveillance et le contrôle des politiques commerciales.

Résultats obtenus : À titre de pays tributaire du commerce, le Canada participe activement à tous les volets des négociations de l’OMC :

Le Canada a contribué à la mise en place de la procédure provisoire multipartite (PPM) d’examen en appel des différends. La PPM garantit que les membres participants continuent d’avoir accès à un système efficace de règlement des différends qui prévoit un examen en appel des décisions des groupes spéciaux dans les différends qui les opposent, sur demande, et qui aboutit à des décisions contraignantes et exécutoires :

Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : Les vérificateurs externes de l’OMC effectuent chaque année une vérification de gestion de l’Organisation, fondée sur les normes établies par l’Organisation internationale des institutions supérieures de contrôle des finances publiques. La vérification de gestion de 2022 devrait être publiée à l’été 2023.

Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O. (les résultats de la vérification de gestion de 2022 n’étaient pas disponibles au moment de la publication)

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O.

Information financière (dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles
2020–2021
Dépenses réelles
2021–2022
Dépenses prévues
2022–2023
Autorisations totales disponibles pour
2022–2023
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2022–2023
Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins
dépenses prévues 2022–2023)
Total des contributions6 823 5016 443 2966 619 3936 412 3046 412 304-207 089
Total du programme6 823 5016 443 2966 619 3936 412 3046 412 304-207 089
Explication des écartsS.O.

Renseignements sur les programmes de paiements de transfert de 5 millions de dollars et moins

Contribution volontaire annuelle à l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime et à la Commission interaméricaine de lutte contre l’abus des drogues de l’Organisation des États américains

Date de mise en œuvre : Décembre 1999

Date d’échéance : En cours

Type de paiement de transfert : Contribution

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2011-2012 (modifié); 2015-2016 (modifié); 2018-2019 (modifié); 2019-20 (modifié)

Lien aux résultats ministériels : 3.4: La paix et de sécurité sont améliorées dans les pays et les régions où le Canada est présent.

Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 26. Programmes visant à renforcer les capacités de lutte contre la criminalité et le terrorisme

But et objectifs du programme de paiement de transfert : Le Programme visant à renforcer les capacités de lutte contre la criminalité (PRCLC) vise à fournir une aide pour renforcer la capacité des États bénéficiaires, des entités gouvernementales et d’autres organismes internationaux et non gouvernementaux clés à prévenir les menaces que constituent les activités criminelles internationales, et à y réagir, et ce, dans le cadre d’un mandat mondial mais surtout axé sur les Amériques.

Le PRCLC gère les contributions volontaires annuelles (CVA) versées à la Commission interaméricaine de lutte contre l’abus des drogues de l’Organisation des États américains (CICAD-OEA), ainsi qu’à l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC). Les CVA visent trois objectifs principaux :

  1. Permettre au Canada d’aider financièrement l’ONUDC à remplir son mandat dans la lutte contre les drogues et le crime international à l’échelle mondiale ;
  2. Permettre au Canada d’aider financièrement la CICAD-OEA à remplir son mandat dans la lutte contre les drogues à l’échelle de l’hémisphère ;
  3. Aider le Canada à demeurer visible et influent au sein de l’ONUDC et de la CICAD-OEA.

Résultats obtenus : Parmi les résultats notables obtenus, on peut citer les suivants :

Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.

Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : Le Bureau de l’audit et de l’évaluation a réalisé une évaluation couvrant la période de 2017 à 2022. Dans l’ensemble, l’évaluation a montré que la stratégie soutient plusieurs activités fédérales de lutte contre la drogue qui contribuent à lutter contre la criminalité organisée. Bien que de nombreuses enquêtes et saisies fructueuses aient été signalées par les partenaires chargés de l’application de la loi, la sophistication accrue de la criminalité a rendu plus difficile la détection des activités criminelles liées à la drogue et la poursuite des affaires. L’évaluation a également mis en évidence les difficultés rencontrées par le gouvernement fédéral pour cibler les produits de la criminalité liée à la drogue.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : Organisations internationales (Office des Nations Unies contre la drogue et le crime [ONUDC] et OEA‑Commission interaméricaine de lutte contre l’abus des drogues)

Information financière (dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles
2020–2021
Dépenses réelles
2021–2022
Dépenses prévues
2022–2023
Autorisations totales disponibles pour
2022–2023
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2022–2023
Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins
dépenses prévues 2022–2023)
Total des contributions3 450 0003 449 4983 450 0003 450 0003 450 0000
Total du programme3 450 0003 449 4983 450 0003 450 0003 450 0000
Explication des écartsS.O.

Secrétariat de la Coopération économique Asie-Pacifique

Date de mise en œuvre : 1989

Date d’échéance : En cours

Type de paiement de transfert : Contribution

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : S.O.

Lien aux résultats ministériels : 1.1: Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada.

1.2: Le leadership du Canada en matière d’enjeux mondiaux contribue à créer un monde juste et inclusif.

1.3: Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.

1.4: L’influence du Canada dans le monde est accrue et renforcée.

Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 18. Commerce en Asie-Pacifique

But et objectifs du programme de paiement de transfert : La quote-part du Canada au Secrétariat de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC) sert à maintenir l’influence du Canada en ce qui concerne l’intégration économique et la coopération dans la région de l’Asie-Pacifique (p. ex. la libéralisation et la facilitation du commerce, le développement économique, la sécurité humaine). Une participation active au sein de l’APEC fait en sorte que le Canada maintient la visibilité et la crédibilité nécessaires pour être considéré comme un partenaire précieux de l’Asie-Pacifique et lui offre une excellente plateforme en vue de promouvoir ses priorités et ses intérêts dans la région. L’APEC est le seul organisme régional de l’Asie-Pacifique qui tient des rencontres à l’échelle des dirigeants et dont le Canada fait partie.

Résultats obtenus : À la lumière de la Stratégie du Canada pour l’Indo-Pacifique, la région Asie-Pacifique demeure une priorité pour le Canada en tant que partenaire actif et engagé. En 2022-2023, le Canada a été actif dans tous les domaines de l'APEC pendant la fin de l'année d'accueil de l'APEC par la Thaïlande et le début de l'année d'accueil par les États-Unis, y compris dans des domaines prioritaires tels que :

Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.

Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O.

Information financière (dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles
2020–2021
Dépenses réelles
2021–2022
Dépenses prévues
2022–2023
Autorisations totales disponibles pour
2022–2023
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2022–2023
Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins
dépenses prévues 2022–2023)
Total des contributions693 484705 555690 821764 094764 09473 273
Total du programme693 484705 555690 821764 094764 09473 273
Explication des écartsS.O.

Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontières des déchets dangereux et de leur élimination

Date de mise en œuvre : Le Canada a ratifié la Convention de Bâle en1992. La Convention est entrée en vigueur en 1992.

Date d’échéance : En cours

Type de paiement de transfert : Contribution statutaire

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2011-2012

Lien aux résultats ministériels : 1.3 : Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.

Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 2. Politiques multilatérales

But et objectifs du programme de paiement de transfert : Payer la quote-part du Canada aux termes de la Convention de Bâle en vue de protéger la santé humaine et l’environnement contre les effets néfastes des déchets dangereux. La portée de la Convention s’applique à une vaste gamme de déchets qualifiés de « déchets dangereux » en fonction de leur origine ou de leur composition et de leurs caractéristiques, ainsi qu’à trois types de déchets qualifiés de « déchets autres » ― déchets domestiques, cendres d’incinération et, à partir du 1er janvier 2021, les déchets plastiques. La contribution du Canada à la Convention de Bâle est une obligation juridiquement contraignante de l'adhésion. Les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds obtenus dans le cadre de ce programme de paiements de transfert.

Résultats obtenus :

Pour plus de renseignements sur la participation du Canada, consultez le site : Environnement et Changement climatique Canada, Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontières de déchets dangereux et de leur élimination

Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.

Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O.

Information financière (dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles
2020–2021
Dépenses réelles
2021–2022
Dépenses prévues
2022–2023
Autorisations totales disponibles pour
2022–2023
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2022–2023
Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins
dépenses prévues 2022–2023)
Total des contributions216 086212 299221 048208 281208 281-12 767
Total du programme216 086212 299221 048208 281208 281-12 767
Explication des écartsS.O.

Subvention annuelle du Canada en tant que pays hôte au secrétariat de la Convention sur la diversité biologique

Date de mise en œuvre : 6 novembre 1992

Date d’échéance : En cours

Type de paiement de transfert : Subvention

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2011-2012

Lien aux résultats ministériels : 1.3 : Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.

Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 24. Aide internationale multilatérale

But et objectifs du programme de paiement de transfert : Soutenir les activités liées à l’établissement permanent du Secrétariat de la Convention sur la diversité biologique (SCDB) au Canada.

Résultats obtenus : La subvention annuelle accordée au Secrétariat de la Convention sur la diversité biologique (SCBD) devrait permettre d’atteindre les résultats suivants :

Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.

Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O.

Information financière (dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles
2020–2021
Dépenses réelles
2021–2022
Dépenses prévues
2022–2023
Autorisations totales disponibles pour
2022–2023
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2022–2023
Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins
dépenses prévues 2022–2023)
Total des subventions1 539 6591 554 2701 569 1721 569 1721 569 171-1
Total du programme1 539 6591 554 2701 569 1721 569 1721 569 171-1
Explication des écartsS.O.

Programme canadien de l’innovation à l’international

Date de mise en œuvre : 1er avril 2006

Date d’échéance : En cours

Type de paiement de transfert : Contribution

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : Modifié en 2017-2018

Lien aux résultats ministériels : 2.2 : Les efforts des exportateurs et des innovateurs canadiens pour développer leurs activités internationales sont couronnés de succès.

Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 15. Innovation et investissement international

But et objectifs du programme de paiement de transfert : Le Programme canadien de l’innovation à l’international (PCII) favorise et appuie les projets collaboratifs de recherche et développement industriel qui présentent un fort potentiel de commercialisation entre le Canada et des pays partenaires. Il stimule également les activités bilatérales de réseautage et de jumelage en sciences et technologie afin d’encourager la création de nouveaux partenariats et d’accélérer la commercialisation de la recherche et du développement. Bien que le PCII ait le pouvoir d’exécuter le programme dans tous les pays avec lesquels le Canada a conclu un accord bilatéral en science, technologie et innovation (STI), concrètement, le petit montant de financement consacré au programme est mis à disposition à parts égales pour l'engagement avec cinq partenaires prioritaires : Le Brésil, la Chine, l'Inde, Israël et la Corée du Sud.

Résultats obtenus :

Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.

Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : Les bénéficiaires des activités d’établissement de partenariat (AEP) suivent des webinaires avant ces activités, et la direction du Programme assure le suivi des participants aux AEP après celles-ci. Les activités de suivi sont fondées sur les rapports finaux soumis par le bénéficiaire de l’AEP. Les renseignements recueillis lors des activités de suivi sont inclus dans les résultats du programme et sont pris en considération pour la mise en œuvre du programme. Les bénéficiaires de projets de R et D du PCII fournissent des résultats annuels des projets qui sont requis jusqu’à cinq ans après l’achèvement du projet afin d’assurer le suivi des résultats à long terme.

Information financière (dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles
2020–2021
Dépenses réelles
2021–2022
Dépenses prévues
2022–2023
Autorisations totales disponibles pour
2022–2023
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2022–2023
Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins
dépenses prévues 2022–2023)
Total des contributions4 594 2023 488 9904 620 0003 959 5003 525 889-1 094 111
Total du programme4 594 2023 488 9904 620 0003 959 5003 525 889-1 094 111
Explication des écartsL’écart est principalement attribuable à la réaffectation en cours d’exercice au Conseil national de recherches Canada pour le programme Eureka visant à soutenir le développement de technologies en Israël.

Fondation du Commonwealth

Date de mise en œuvre : 1966

Date d’échéance : En cours

Type de paiement de transfert : Subventions et Contributions

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2006-2007

Lien aux résultats ministériels : 1.3: Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.

3.1: L’amélioration du bien-être physique, social et économique chez les plus pauvres et les plus vulnérables, en particulier chez les femmes et les filles, dans les pays où le Canada est présent.

Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 2. Politiques multilatérales

But et objectifs du programme de paiement de transfert : La contribution statutaire du Canada à la Fondation du Commonwealth démontre l’engagement du Canada en faveur d’une gouvernance inclusive en favorisant la transparence et la participation active de la société civile dans les pays du Commonwealth. Cet engagement renforce aussi les relations du Canada avec les autres membres du Commonwealth.

Résultats obtenus :

Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : Les états financiers de la Fondation du Commonwealth pour 20212022 ont fait l’objet d’une vérification par un cabinet indépendant conformément aux normes comptables internationales du secteur public (IPSAS) et signés en novembre 2022. Les vérificateurs ont déclaré que les états financiers donnent une image fidèle de la situation de la Fondation au 30 juin 2022 et de son résultat pour l’exercice clos à cette date, et qu’ils ont été correctement préparés conformément aux pratiques comptables généralement acceptées au Royaume Uni.

Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : La Fondation du Commonwealth s’engage directement auprès des organisations de la société civile dans les trois domaines d’intervention suivants : l’environnement et les changements climatiques, la liberté d’expression et la santé.

En 2022-2023, la Fondation a continué à s’engager auprès des organisations de la société civile pour soutenir la mise en œuvre des subventions spéciales liées à la COVID‑19, des appels ouverts pour les organisations de la société civile, des subventions créatives et des subventions de renforcement des capacités.

Le Canada siège au conseil des gouverneurs de la Fondation du Commonwealth. En 2022-2023, le Canada est également membre du comité exécutif et du comité des subventions. En tant que membre du comité des subventions, le Canada a approuvé et supervisé l’administration des subventions accordées par la Fondation du Commonwealth à des organisations de la société civile sur des sujets prioritaires pour la Fondation.

Information financière (dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles
2020–2021
Dépenses réelles
2021–2022
Dépenses prévues
2022–2023
Autorisations totales disponibles pour
2022–2023
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2022–2023
Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins
dépenses prévues 2022–2023)
Total des contributions1 223 8501 214 3021 281 2481 134 9461 134 946-146 302
Total du programme1 223 8501 214 3021 281 2481 134 9461 134 946-146 302
Explication des écartsS.O.

Programme jeunesse du Commonwealth

Date de mise en œuvre : 1973

Date d’échéance : En cours

Type de paiement de transfert : Contribution

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2006-2007

Lien aux résultats ministériels : 1.3: Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.

3.1: L’amélioration du bien-être physique, social et économique chez les plus pauvres et les plus vulnérables, en particulier chez les femmes et les filles, dans les pays où le Canada est présent.

Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 2. Politiques multilatérales

But et objectifs du programme de paiement de transfert : Le soutien du Canada au Programme jeunesse du Commonwealth (PJC) favorise et contribue au développement de la jeunesse dans le Commonwealth, et au renforcement des relations du Canada avec les autres pays membres du Commonwealth sur les questions relatives à la jeunesse. Le PJC préconise la participation effective des jeunes femmes et des jeunes hommes au processus de développement et à la transformation sociale et valorise leur engagement total à tous les niveaux de la prise de décision.

Résultats obtenus : Le Forum jeunesse s’est déroulé pendant la Réunion des chefs de gouvernement du Commonwealth en juin 2022 à Kigali, au Rwanda. Convoqués par le Secrétariat du Commonwealth et le Conseil jeunesse du Commonwealth, les jeunes délégués, dont un Canadien, ont abordé une série de thèmes liés à la jeunesse, notamment les changements climatiques, la lutte contre l’extrémisme violent, l’emploi des jeunes et l’esprit d’entreprise.

Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : Les états financiers du Secrétariat du Commonwealth pour le Programme jeunesse du Commonwealth (PJC) pour 2021‑2022 ont été vérifiés par un cabinet indépendant et signés en décembre 2022. Les vérificateurs ont déclaré que les états financiers donnent une image fidèle de la situation des activités du PJC au 30 juin 2022 et de son excédent pour l’exercice clos à cette date, et qu’ils ont été correctement préparés conformément aux normes comptables internationales du secteur public et au règlement financier, comme l’ont autorisé les chefs de gouvernement du Commonwealth.

Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : Alors que la Fondation du Commonwealth s’engage directement auprès des jeunes par l’intermédiaire d’organisations de la société civile, le Programme Jeunesse du Commonwealth vise à soutenir les pays membres dans leur travail de développement de la jeunesse au moyen d’événements, d’activités et d’un renforcement des capacités. En juin 2022, Patrimoine Canada a financé la participation d’un Canadien au Sommet de la jeunesse pendant la Réunion des chefs de gouvernement du Commonwealth au Rwanda.

Information financière (dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles
2020–2021
Dépenses réelles
2021–2022
Dépenses prévues
2022–2023
Autorisations totales disponibles pour
2022–2023
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2022–2023
Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins
dépenses prévues 2022–2023)
Total des contributions1 091 0021 087 5941 156 690984 470984 470-172 220
Total du programme1 091 0021 087 5941 156 690984 470984 470-172 220
Explication des écartsS.O.

Convention sur la diversité biologique

Date de mise en œuvre : 1992

Date d’échéance : En cours

Type de paiement de transfert : Contribution statutaire

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2011-2012

Lien aux résultats ministériels : 1.3 : Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.

Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 2. Politiques multilatérales

But et objectifs du programme de paiement de transfert : Payer la quote-part du Canada à la Convention sur la diversité biologique (CDB) à l’appui des trois objectifs suivants : la conservation de la diversité biologique, l’utilisation durable de ses éléments et le partage juste et équitable des avantages résultant de l’utilisation des ressources génétiques. La contribution du Canada à la CDB est une obligation juridiquement contraignante en tant que membre. Les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds obtenus dans le cadre de ce programme de paiements de transfert.

Résultats obtenus :

Pour de plus amples renseignements sur la participation du Canada, consultez le site : Environnement et Changement climatique Canada, Convention sur la diversité biologique

Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.

Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O.

Information financière (dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles
2020–2021
Dépenses réelles
2021–2022
Dépenses prévues
2022–2023
Autorisations totales disponibles pour
2022–2023
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2022–2023
Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins
dépenses prévues 2022–2023)
Total des contributions479 008482 761506 684571 275571 27564 591
Total du programme479 008482 761506 684571 275571 27564 591
Explication des écartsS.O.

Prestations de retraite supplémentaires pour les diplomates

Date de mise en œuvre : 1985

Date d’échéance : En cours

Type de paiement de transfert : Subvention

Type de crédit : Autorisation législative : Loi sur la pension spéciale du service diplomatique (L.R.C. (1985), ch. D-2)

Exercice de mise en application des modalités : 2013-2014

Lien aux résultats ministériels : 5.1: La saine gestion responsable et la prestation des ressources, de l’infrastructure et des services permettent la présence du Canada à l’étranger.

Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 48. Gestion financière

But et objectifs du programme de paiement de transfert : Fournir des prestations de pension pour les hauts fonctionnaires du ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement (Affaires mondiales Canada) en fonction à l’étranger.

Résultats obtenus : Paiement continu des prestations de pension pour les hauts fonctionnaires du Ministère.

Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.

Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O.

Information financière (dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles
2020–2021
Dépenses réelles
2021–2022
Dépenses prévues
2022–2023
Autorisations totales disponibles pour
2022–2023
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2022–2023
Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins
dépenses prévues 2022–2023)
Total des subventions7 6949 285125 00042 85642 856-82 144
Total du programme7 6949 285125 00042 85642 856-82 144
Explication des écartsS.O.

Institut interaméricain de coopération pour l’agriculture

Date de mise en œuvre : 1972 (Le Canada est membre de l’IICA depuis 1972)

Date d’échéance : En cours

Type de paiement de transfert : Contribution statutaire

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2010-2011

Lien aux résultats ministériels : 1.1: Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada.

Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 6. Politique et diplomatie pour les Amériques

But et objectifs du programme de paiement de transfert : Les contributions statutaires sont des cotisations obligatoires pour financer les fonctions essentielles de l'Organisation. Elles sont calculées en fonction du revenu national brut des États membres et de la taille relative de leur économie, conformément au barème des contributions utilisées à l'Organisation des États américains (OEA). L'Institut interaméricain de coopération pour l’agriculture (IICA) est l'organisation spécialisée pour l’agriculture dans le système interaméricain. Il se concentre sur la conception et la réalisation de projets agricoles visant à améliorer la sécurité alimentaire, le commerce et la prospérité dans l'hémisphère. L'adhésion à l'IICA permet au Canada de participer au travail de l’Institut dans les domaines du développement du commerce, de la sécurité alimentaire et de la production durable. L'IICA est un forum à travers lequel le Canada travaille pour promouvoir l’expertise et le commerce agroalimentaire canadiens, ainsi que pour renforcer les liens du Canada dans les Amériques.

Résultats obtenus :

Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : Les comptes, les transactions financières et les états financiers des fonds de l’IICA pour lesquels le Comité de vérification et d’examen est responsable de l’audit ont été vérifiés par des vérificateurs extérieurs des comptes. Les états financiers 2022 de l’IICA, ainsi que le rapport des vérificateurs extérieurs des comptes, ont été présentés en juin 2023. Les vérificateurs extérieurs des comptes ont conclu que les états financiers présentaient fidèlement, dans tous leurs aspects significatifs, la situation financière de l’IICA en date du 31 décembre 2021 et du 31 décembre 2022, ainsi que les variations de ses actifs nets et de ses flux de trésorerie pour les exercices clos à ces dates, conformément aux principes comptables généralement reconnus aux États-Unis d’Amérique.

Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : En tant qu’État participant de l’IICA, le Canada, par l’intermédiaire d’AAC, prend part aux réunions du Conseil exécutif de l’IICA.

Information financière (dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles
2020–2021
Dépenses réelles
2021–2022
Dépenses prévues
2022–2023
Autorisations totales disponibles pour
2022–2023
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2022–2023
Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins
dépenses prévues 2022–2023)
Total des contributions3 963 1284 154 4564 469 1174 747 7814 747 781278 664
Total du programme3 963 1284 154 4564 469 1174 747 7814 747 781278 664
Explication des écartsS.O.

Centre international de recherche sur le Cancer

Date de mise en œuvre : Le Centre international de recherche sur le Cancer (CIRC) a été fondé en 1965 et le Canada s’est joint en 1981

Date d’échéance : En cours

Type de paiement de transfert : Contribution statutaire

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2016-2017

Lien aux résultats ministériels : 1.3: Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international

Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 2. Politiques multilatérales

But et objectifs du programme de paiement de transfert : Le CIRC, l’organisme spécialisé de l’Organisation mondiale de la santé consacré à la recherche sur le cancer. La mission de ce dernier consiste à collaborer et à favoriser la collaboration dans le domaine de la recherche sur le cancer, dans l’objectif d’améliorer la santé par la réduction de l’incidence du cancer et de la mortalité due au cancer dans le monde. La contribution du Canada au CIRC est une obligation juridiquement contraignante en tant que membre. Les quotes-parts servent à financer le programme de recherche de l'organisation en vue de la réalisation des objectifs du CIRC, tels qu'ils sont définis dans ses statuts. Les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds obtenus dans le cadre de ce programme de paiements de transfert.

Résultats obtenus : Collaborer avec d’autres organisations partenaires internationales et contribuer aux activités suivantes :

Pour de plus amples renseignements, consultez le site du Centre international de recherche sur le cancer.

Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.

Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O.

Information financière (dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles
2020–2021
Dépenses réelles
2021–2022
Dépenses prévues
2022–2023
Autorisations totales disponibles pour
2022–2023
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2022–2023
Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins
dépenses prévues 2022–2023)
Total des contributions1 390 5851 256 3071 327 5681 289 1411 289 141-38 427
Total du programme1 390 5851 256 3071 327 5681 289 1411 289 141-38 427
Explication des écartsS.O.

Organisation de l’aviation civile internationale

Date de mise en œuvre : 1946

Date d’échéance : En cours

Type de paiement de transfert : Contribution statutaire

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2011-2012

Lien aux résultats ministériels : 1.3 : Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international

Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 2. Politiques multilatérales

But et objectifs du programme de paiement de transfert : Payer la quote-part du Canada à l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), organisme spécialisé des Nations Unies qui travaille avec les 193 États membres de la Convention relative à l’aviation civile internationale et les organisations de l’industrie mondiale de l’aviation, afin d’établir des normes internationales et des pratiques recommandées que les États consultent au moment d’élaborer leurs propres règlements en matière d’aviation civile ayant force de loi. La contribution du Canada à l'OACI est une obligation juridiquement contraignante pour les membres. Les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds obtenus dans le cadre de ce programme de paiements de transfert.

Résultats obtenus : L’Assemblée approuve le budget de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) tous les trois ans. Le budget définit les priorités qui orienteront les activités de l’Organisation afin de permettre aux États d’instaurer un transport aérien sûr, sécurisé, efficace, économiquement viable et respectueux de l’environnement.

Pour de plus amples renseignements sur le budget de l’Organisation pour 2020, 2021 et 2022, veuillez consulter le site de l’Organisation de l’aviation civile internationale.

Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.

Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O.

Information financière (dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles
2020–2021
Dépenses réelles
2021–2022
Dépenses prévues
2022–2023
Autorisations totales disponibles pour
2022–2023
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2022–2023
Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins
dépenses prévues 2022–2023)
Total des contributions2 666 9222 780 0042 822 7462 480 9592 480 959-341 787
Total du programme2 666 9222 780 0042 822 7462 480 9592 480 959-341 787
Explication des écartsS.O.

Agence internationale de l’énergie

Date de mise en œuvre : Pas d’application. Contributions statutaires aux organisations internationales.

Date d’échéance : En cours.

Type de paiement de transfert : Contribution.

Type de crédit : Budget des dépenses.

Exercice de mise en application des modalités : Pas d’application. Contributions statutaires aux organisations internationales.

Lien aux résultats ministériels : 1.1 : Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada.

1.2 : Le leadership du Canada en matière d’enjeux mondiaux contribue à créer un monde juste et inclusif.

1.3 : Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.

1.4 : L’influence du Canada dans le monde est accrue et renforcée.

Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 1. Coordination des politiques internationales

But et objectifs du programme de paiement de transfert : Verser la contribution statuaire du Canada en tant que membre de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), la principale autorité mondiale en matière de politique énergétique, d'analyse des marchés et de technologies propres. L'AIE est une organisation autonome qui s'efforce d'assurer une énergie fiable, abordable et propre à ses 30 pays membres et au-delà. L'AIE se concentre sur quatre domaines principaux : la sécurité énergétique, le développement économique durable, la sensibilisation à l'environnement et l'action en faveur du climat, ainsi que l'engagement dans le monde entier.

Résultats obtenus : Pas applicable. Contributions statutaires aux organisations internationales.

Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : Pas applicable. Contributions statutaires aux organisations internationales.

Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : Pas applicable. Contributions statutaires aux organisations internationales.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : Pas applicable. Contributions statutaires aux organisations internationales.

Information financière (dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles
2020–2021
Dépenses réelles
2021–2022
Dépenses prévues
2022–2023
Autorisations totales disponibles pour
2022–2023
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2022–2023
Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins
dépenses prévues 2022–2023)
Total des contributions1 302 6751 249 7901 301 5061 345 1401 345 14043 634
Total du programme1 302 6751 249 7901 301 5061 345 1401 345 14043 634
Explication des écartsS.O.

Commission internationale humanitaire d’établissement des faits

Date de mise en œuvre : 20 novembre 1990

Date d’échéance : En cours

Type de paiement de transfert : Contribution

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2021-2022

Lien aux résultats ministériels : 1.3: Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.

Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 3. Droit international

But et objectifs du programme de paiement de transfert : Verser la quote-part du Canada à la Commission internationale humanitaire d’établissement des faits, la seule entité internationale permanente d’établissement des faits mandatée pour enquêter sur les violations du droit humanitaire international. Soixante-seize des États membres du premier protocole additionnel de la Convention de Genève (ainsi que l'Autorité palestinienne) ont reconnu la compétence de la Commission. La CIHEF a mené sa première enquête en 2017 en finalisant une enquête médico-légale indépendante en Ukraine en 2017 à la demande de l'OSCE.

Résultats obtenus : La Commission internationale humanitaire d’établissement des faits (CIHEF) a mené des activités visant à élargir autant que possible le nombre de pays acceptant son territoire de compétence et elle a proposé ses services pour réaliser des enquêtes et offrir ses bons offices dans des situations de conflit. La Commission n’a pas été mandatée pour mener des enquêtes ou pour exercer ses bons offices en 2022.

Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.

Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : L’ambassade du Canada en Suisse à Berne est le point de contact avec la CIHEF.

Information financière (dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles
2020–2021
Dépenses réelles
2021–2022
Dépenses prévues
2022–2023
Autorisations totales disponibles pour
2022–2023
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2022–2023
Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins
dépenses prévues 2022–2023)
Total des contributions12 0072 34115 9705 7585 758-10 212
Total du programme12 0072 34115 9705 7585 758-10 212
Explication des écartsS.O.

Organisation maritime internationale

Date de mise en œuvre : 1948

Date d’échéance : En cours

Type de paiement de transfert : Contribution statutaire

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2011-2012

Lien aux résultats ministériels : 1.3: Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.

Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 2. Politiques multilatérales

But et objectifs du programme de paiement de transfert : Payer la quote-part du Canada à l’Organisation maritime internationale (OMI), un organisme spécialisé des Nations Unies qui est chargé de prendre des mesures afin d’améliorer la sécurité et la sûreté de la navigation internationale et de prévenir la pollution maritime causée par les navires. De même, l’OMI travaille sur les questions juridiques, dont les cas de responsabilité et d’indemnisation, ainsi que sur la facilitation du trafic maritime international. Les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds obtenus dans le cadre de ce programme de paiements de transfert.

Résultats obtenus :

Pour de plus amples renseignements, visitez le site de l’Organisation maritime internationale.

Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.

Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O.

Information financière (dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles
2020–2021
Dépenses réelles
2021–2022
Dépenses prévues
2022–2023
Autorisations totales disponibles pour
2022–2023
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2022–2023
Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins
dépenses prévues 2022–2023)
Total des contributions348 676342 134432 841337 073337 073-95 768
Total du programme348 676342 134432 841337 073337 073-95 768
Explication des écartsS.O.

Agence internationale de l’énergie renouvelable

Date de mise en œuvre : Pas applicable. Quotes-parts des organisations internationales.

Date d’échéance : En cours.

Type de paiement de transfert : Contribution.

Type de crédit : Budget des dépenses.

Exercice de mise en application des modalités : Pas applicable. Quotes-parts des organisations internationales.

Lien aux résultats ministériels : 1.1: Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada.

1.2: Le leadership du Canada en matière d’enjeux mondiaux contribue à créer un monde juste et inclusif.

1.3: Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.

1.4: L’influence du Canada dans le monde est accrue et renforcée.

Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 1. Coordination des politiques internationales

But et objectifs du programme de paiement de transfert : Pour payer la contribution du Canada en tant que membre de l'Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA). Le mandat de l'IRENA est de promouvoir et de soutenir le déploiement à grande échelle et l'utilisation durable des énergies renouvelables dans la poursuite du développement durable, de l'accès à l'énergie, de la sécurité énergétique et de la croissance économique et de la prospérité à faible émission de carbone.

Résultats obtenus : Pas applicable. Quotes-parts des organisations internationales.

Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : Pas applicable. Quotes-parts des organisations internationales.

Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : Pas applicable. Quotes-parts des organisations internationales.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : Pas applicable. Quotes-parts des organisations internationales.

Information financière (dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles
2020–2021
Dépenses réelles
2021–2022
Dépenses prévues
2022–2023
Autorisations totales disponibles pour
2022–2023
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2022–2023
Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins
dépenses prévues 2022–2023)
Total des contributions809 144788 605855 465720 642720 642-134 823
Total du programme809 144788 605855 465720 642720 642-134 823
Explication des écartsS.O.

Autorité internationale des fonds marins

Date de mise en œuvre : 7 novembre 2003

Date d’échéance : En cours

Type de paiement de transfert : Contributions (annuel, statutaires)

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : S.O.

Lien aux résultats ministériels : 1.1: Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada.

1.2: Le leadership du Canada en matière d’enjeux mondiaux contribue à créer un monde juste et inclusif.

1.3: Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.

1.4: L’influence du Canada dans le monde est accrue et renforcée.

Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 3. Droit international

But et objectifs du programme de paiement de transfert : Payer la quote-part annuelle du Canada en vertu de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer pour le fonctionnement de l’Autorité internationale des fonds marins (AIFM) pour les exercices budgétaires 2021, 2022, 2023.

Résultats obtenus :

Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.

Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O.

Information financière (dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles
2020–2021
Dépenses réelles
2021–2022
Dépenses prévues
2022–2023
Autorisations totales disponibles pour
2022–2023
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2022–2023
Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins
dépenses prévues 2022–2023)
Total des contributions347 057339 137449 795390 626390 626-59 169
Total du programme347 057339 137449 795390 626390 626-59 169
Explication des écartsS.O.

Tribunal international du droit de la mer

Date de mise en œuvre : 1996

Date d’échéance : En cours

Type de paiement de transfert : Contribution (annuel, établi)

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : S.O.

Lien aux résultats ministériels : 1.1 : Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada.

1.2 : Le leadership du Canada en matière d’enjeux mondiaux contribue à créer un monde juste et inclusif.

1.3 : Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.

1.4 : L’influence du Canada dans le monde est accrue et renforcée.

Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 3. Droit international

But et objectifs du programme de paiement de transfert : Payer la quote-part annuelle du Canada en vertu de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer pour le fonctionnement du Tribunal international du droit de la mer (TIDM) pour les exercices budgétaires 2021,2022, 2023 du Tribunal.

Résultats obtenus : Le Canada soutient un ordre international fondé sur des règles par l’intermédiaire des principales autorités en matière de droit de la mer, telles que le Tribunal international du droit de la mer (TIDM). Le Canada est également en mesure de contribuer au développement progressif du droit de la mer grâce à des processus tels que les avis consultatifs. Par exemple, en juin 2023, le Canada a présenté des commentaires écrits en réponse à une demande d’avis consultatif de la Commission des petits États insulaires en développement sur les changements climatiques.

Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : Dans son rapport, BDO AG Wirtschaftsprüfungsgesellschaft (le commissaire aux comptes du TIDM) a noté que « en se fondant sur les connaissances acquises au cours de l’audit, les états financiers ci-joints donnent une image fidèle de l’actif, du passif et de la situation financière du Tribunal au 31 décembre 2022, ainsi que de son rendement financier pour l’exercice allant du 1er janvier au 31 décembre 2022, conformément aux normes comptables internationales du secteur public (IPSAS) ».

Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O.

Information financière (dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles
2020–2021
Dépenses réelles
2021–2022
Dépenses prévues
2022–2023
Autorisations totales disponibles pour
2022–2023
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2022–2023
Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins
dépenses prévues 2022–2023)
Total des contributions507 271659 708720 044529 157529 157-190 887
Total du programme507 271659 708720 044529 157529 157-190 887
Explication des écartsS.O.

Non-prolifération contrôle des armements et désarmement

Date de mise en œuvre : En cours

Date d’échéance : En cours

Type de paiement de transfert : Contribution

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercise de mise en application des modalités : Varie

Lien aux résultats ministériels : 1.1: Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada.

1.2: Le leadership du Canada en matière d’enjeux mondiaux contribue à créer un monde juste et inclusif.

1.3: Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.

1.4: L’influence du Canada dans le monde est accrue et renforcée.

Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 11. Politique de sécurité internationale et diplomatie

But et objectifs du programme de paiement de transfert : Verser la quote-part du Canada à titre d’État partie au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, à la Convention sur les armes biologiques ou à toxines, à la Convention sur certaines armes classiques, à la Convention sur les armes à sous-munitions, à la Convention sur l’interdiction des mines antipersonnel, au Traité sur le commerce des armes ainsi qu’au Traité de désarmement sur le fond des mers et des océans.

Résultats obtenus : S.O. (quotes-parts des organisations internationales)

Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O. (quotes-parts des organisations internationales)

Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O. (quotes-parts des organisations internationales)

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O. (quotes-parts des organisations internationales)

Information financière (dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles
2020–2021
Dépenses réelles
2021–2022
Dépenses prévues
2022–2023
Autorisations totales disponibles pour
2022–2023
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2022–2023
Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins
dépenses prévues 2022–2023)
Total des contributions274 88674 652359 370411 881411 88152 511
Total du programme274 88674 652359 370411 881411 88152 511
Explication des écartsS.O.

Agence de l’énergie nucléaire de l’Organisation de coopération et de développement économiques

Date de mise en œuvre : 1975

Date d’échéance : En cours

Type de paiement de transfert : Contribution

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2020-2021

Lien aux résultats ministériels : 1.1: Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada.

1.2: Le leadership du Canada en matière d’enjeux mondiaux contribue à créer un monde juste et inclusif.

1.3: Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.

1.4: L’influence du Canada dans le monde est accrue et renforcée.

Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 11. Politique de sécurité internationale et diplomatie

But et objectifs du programme de paiement de transfert : Payer la quote-part du Canada à l’Agence de l’énergie nucléaire (AEN) de l’Organisation de coopération et développement économiques (OCDE) afin de respecter ses obligations financières à titre de membre de l’AEN. L’adhésion à l’AEN contribue à l’atteinte des objectifs du gouvernement du Canada en ce qui a trait à la politique nucléaire nationale et permet au Canada d’avoir accès à une tribune internationale pour discuter de l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire.

Résultats obtenus :

Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.

Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O. (aucune évaluation n’est prévue sur la base d’exemption de risque faible)

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O.

Information financière (dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles
2020–2021
Dépenses réelles
2021–2022
Dépenses prévues
2022–2023
Autorisations totales disponibles pour
2022–2023
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2022–2023
Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins
dépenses prévues 2022–2023)
Total des contributions837 470787 017836 428824 562824 562-11 866
Total du programme837 470787 017836 428824 562824 562-11 866
Explication des écartsS.O.

OCDE – Centre pour la recherche et l’innovation dans l’enseignement

Date de mise en œuvre : 1968

Date d’échéance : En cours

Type de paiement de transfert : Contribution

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2012

Lien aux résultats ministériels : 1.1: Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada.

Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 1. Coordination des politiques internationales

But et objectifs du programme de paiement de transfert : Payer la quote-part du Canada pour sa participation au Centre pour la recherche et l’innovation dans l’enseignement (CRIE) afin de favoriser, chez les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux, la mise au point, l’analyse et la compréhension d’activités, de politiques et d’innovations dans le domaine de l’éducation et de l’apprentissage.

Résultats obtenus : Contribuer à soutenir les participants et les organisations partenaires de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) aidant à mettre en œuvre un apprentissage de qualité tout au long de la vie pour tous, et à établir un programme novateur et tourné vers l’avenir pour un paysage éducatif en pleine évolution.

Réaliser et promouvoir des recherches et des analyses comparatives internationales dont l’accent a été mis sur l’accumulation de preuves statistiques et l’élaboration d’indicateurs clés pour consolider le travail de recherche du Centre pour la recherche et l’innovation dans l’enseignement (CERI) et l’analyse comparative internationale.

Explorer des approches prospectives et novatrices en matière d’éducation et d’apprentissage par l’entremise d’études et de rapports analytiques fondés sur des données.

Faciliter le rapprochement entre la recherche en éducation, l’innovation et l’élaboration des politiques.

Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.

Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O.

Information financière (dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles
2020–2021
Dépenses réelles
2021–2022
Dépenses prévues
2022–2023
Autorisations totales disponibles pour
2022–2023
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2022–2023
Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins
dépenses prévues 2022–2023)
Total des contributions191 779185 975203 970201 515201 515-2 455
Total du programme191 779185 975203 970201 515201 515-2 455
Explication des écartsS.O.

Comité de l’Acier de l’OCDE (anciennement Organisations internationale de produits de base)

Date de mise en œuvre : 1978

Date d’échéance : En cours

Type de paiement de transfert : Contribution

Type de crédit : Annuel

Exercice de mise en application des modalités : 2019-2020

Lien aux résultats ministériels : 2.1: Le Canada assure l’établissement et la protection d’un environnement commercial mondial ouvert, inclusif et fondé sur des règles.

Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 12. Politique et négociations commerciales, accords et différends

But et objectifs du programme de paiement de transfert : Soutenir les activités du Comité de l’acier de l’OCDE, qui offre aux participants une tribune pour échanger leurs points de vue sur l’évolution du commerce et de la politique sur les marchés nationaux et internationaux de l’acier. Le Comité fournit également aux participants des rapports statistiques et analytiques réguliers sur ces avancées.

Résultats obtenus :

Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.

Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O.

Information financière (dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles
2020–2021
Dépenses réelles
2021–2022
Dépenses prévues
2022–2023
Autorisations totales disponibles pour
2022–2023
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2022–2023
Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins
dépenses prévues 2022–2023)
Total des contributions191 779185 975203 970201 515201 515-2 455
Total du programme191 779185 975203 970201 515201 515-2 455
Explication des écartsS.O.

Organisation pour l’interdiction des armes chimiques

Date de mise en œuvre : 29 avril 1997

Date d’échéance : En cours

Type de paiement de transfert : Contribution

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités :

Lien aux résultats ministériels : 1.1: Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada.

1.2: Le leadership du Canada en matière d’enjeux mondiaux contribue à créer un monde juste et inclusif.

1.3: Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.

1.4: L’influence du Canada dans le monde est accrue et renforcée.

Lien au répertoire des programmes du Ministère : 11. Politique de sécurité internationale et diplomatie

But et objectifs du programme de paiement de transfert : Payer la quote-part du Canada en vertu de la Convention sur les armes chimiques. L’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) compte plus de 190 États membres qui ont pour objectif commun de veiller à ce que la chimie ne serve jamais plus aux fins de guerre, ce qui permettra de renforcer la sécurité mondiale.

Résultats obtenus : S.O. (quotes-parts des organisations internationales)

Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O. (quotes-parts des organisations internationales)

Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O. (quotes-parts des organisations internationales)

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O. (quotes-parts des organisations internationales)

Information financière (dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles
2020–2021
Dépenses réelles
2021–2022
Dépenses prévues
2022–2023
Autorisations totales disponibles pour
2022–2023
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2022–2023
Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins
dépenses prévues 2022–2023)
Total des contributions2 879 9572 705 2522 919 3542 565 5172 565 517-353 837
Total du programme2 879 9572 705 2522 919 3542 565 5172 565 517-353 837
Explication des écartsS.O.

Paiements en vertu de la Loi sur la pension spéciale du service diplomatique

Date de mise en œuvre : 1985

Date d’échéance : En cours

Type de paiement de transfert : Subvention

Type de crédit : Autorisation législative : Loi sur la pension spéciale du service diplomatique (L.R.C. (1985), ch. D-2)

Exercice de mise en application des modalités : 2013-2014

Lien aux résultats ministériels : 5.1: La saine gestion responsable et la prestation des ressources, de l’infrastructure et des services permettent la présence du Canada à l’étranger.

Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 48. Gestion financière

But et objectifs du programme de paiement de transfert : Fournir des prestations de pension pour les hauts fonctionnaires du ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement (Affaires mondiales Canada) en fonction à l’étranger.

Résultats obtenus : Paiement continu des prestations de pension pour les hauts fonctionnaires du Ministère en fonction à l’étranger.

Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.

Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O. (autorisation législative)

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O.

Information financière (dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles
2020–2021
Dépenses réelles
2021–2022
Dépenses prévues
2022–2023
Autorisations totales disponibles pour
2022–2023
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2022–2023
Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins
dépenses prévues 2022–2023)
Total des subventions764 407786 506775 000365 690365 690-409 310
Total du programme764 407786 506775 000365 690365 690-409 310
Explication des écartsS.O.

Conseil pour la mise en œuvre de la paix

Date de mise en œuvre : 1er juillet 1996

Date d’échéance : En cours

Type de paiement de transfert : Contribution

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2012-2013

Lien aux résultats ministériels : 1.3 : Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.

Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 5. Politique et diplomatie en Europe, dans l’Arctique, au Moyen-Orient et au Maghreb

But et objectifs du programme de paiement de transfert : Payer la quote-part du Canada pour son soutien au Conseil de mise en œuvre de la paix et à son Comité directeur, dont le Canada est membre. Le Comité directeur du PIC conseille le Bureau du Haut Représentant pour la Bosnie-Herzégovine (OHR) sur les questions politiques, économiques et de sécurité. Les membres du comité directeur partagent le coût des opérations de l'OHR.

Résultats obtenus :

Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.

Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O.

Information financière (dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles
2020–2021
Dépenses réelles
2021–2022
Dépenses prévues
2022–2023
Autorisations totales disponibles pour
2022–2023
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2022–2023
Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins
dépenses prévues 2022–2023)
Total des contributions247 000250 000239 403212 999212 999-26 404
Total du programme247 000250 000239 403212 999212 999-26 404
Explication des écartsS.O.

Cour permanente d’arbitrage

Date de mise en œuvre : 1994

Date d’échéance : En cours

Type de paiement de transfert : Contribution

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2021-2022

Lien aux résultats ministériels : 1.3 : Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.

Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 3. Droit international

But et objectifs du programme de paiement de transfert : Appuyer le rôle important que joue la Cour permanente d’arbitrage (CPA) pour résoudre de manière pacifique les différends internationaux et régler avec succès des différends publics et privés entre les États. Le soutien du Canada envers la CPA découle directement de l’alinéa 10(2)j) de la Loi sur le ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement, qui stipule que le ministre des Affaires étrangères doit encourager « le développement du droit international et son application aux relations extérieures du Canada ».

Résultats obtenus :

Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.

Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : Le Canada participe activement aux discussions annuelles au sein du Comité du budget par l’intermédiaire de l’ambassade du Canada aux Pays-Bas. En outre, AMC et le ministère de la Justice collaborent pour veiller à ce que le groupe national canadien –composé des quatre participants de la Cour que chaque partie contractante a le droit de désigner comme arbitres potentiels –comprenne un participant de la Cour suprême du Canada, un participant du barreau privé, un universitaire spécialisé en droit et le conseiller juridique d’AMC. Ces participants sont choisis de manière à refléter les réalités géographiques et linguistiques du Canada, et ce, pour un mandat de 6 ans.

Information financière (dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles
2020–2021
Dépenses réelles
2021–2022
Dépenses prévues
2022–2023
Autorisations totales disponibles pour
2022–2023
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2022–2023
Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins
dépenses prévues 2022–2023)
Total des contributions78 51977 51280 05794 03994 03913 982
Total du programme78 51977 51280 05794 03994 03913 982
Explication des écartsS.O.

Commission du parc international Roosevelt de Campobello

Date de mise en œuvre : 1964

Date d’échéance : En cours

Type de paiement de transfert : Contribution

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2016-2017

Lien aux résultats ministériels : 1.1 : Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada.

Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 6. Politique et diplomatie pour les Amériques

But et objectifs du programme de paiement de transfert : Comme l’exige l’entente conclue en 1964 entre le Canada et les États-Unis, les deux pays se partagent à parts égales les coûts de l’aménagement, de l’exploitation et de l’entretien du Parc international Roosevelt de Campobello, qui comprend la maison de vacances de l’ancien président américain Franklin D. Roosevelt. Le parc, qui est situé sur l’île de Campobello, au Nouveau-Brunswick (dans la baie de Fundy), est un symbole durable de la relation étroite entre le Canada et les États-Unis.

Résultats obtenus :

Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : Dans leur rapport annuel de 2022 (qui est publié sur le site Web du parc), un vérificateur indépendant a confirmé que les états financiers présentaient fidèlement, dans tous leurs aspects significatifs, la situation financière de la Commission du parc international Roosevelt de Campobello (CPIRC).

Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : Affaires mondiales Canada a souvent été en contact avec le CPIRC et le surintendant du parc, en particulier au moment d’établir les rapports de clôture d’exercice.

Information financière (dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles
2020–2021
Dépenses réelles
2021–2022
Dépenses prévues
2022–2023
Autorisations totales disponibles pour
2022–2023
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2022–2023
Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins
dépenses prévues 2022–2023)
Total des contributions2 104 9162 124 5452 110 1152 256 3022 256 302146 187
Total du programme2 104 9162 124 5452 110 1152 256 3022 256 302146 187
Explication des écartsS.O.

Convention de Rotterdam sur la procédure de consentement préalable en connaissance de cause applicable à certains produits chimiques et pesticides dangereux qui font l’objet d’un commerce international

Date de mise en œuvre : Le Canada a ratifié la Convention de Rotterdam en 2002. La Convention est entrée en vigueur en 2004.

Date d’échéance : En cours

Type de paiement de transfert : Contribution statutaire

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2011-2012

Lien aux résultats ministériels : 1.3 : Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.

Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 2. Politiques multilatérales

But et objectifs du programme de paiement de transfert : Payer la quote-part du Canada en vertu de la Convention de Rotterdam, qui favorise le partage des responsabilités et les efforts de coopération entre les parties dans le domaine du commerce international de certains produits chimiques dangereux afin de protéger la santé humaine et l’environnement contre tout dommage possible. Cette convention contribue également à l’utilisation de ces produits chimiques dangereux dans le respect de l’environnement en facilitant l’échange de renseignements sur leurs caractéristiques, en instituant un processus national de prise de décisions applicable à leur importation et à leur exportation et en assurant la communication de ces décisions aux parties. La quote-part du Canada est une obligation juridiquement contraignante de l’adhésion. Les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds obtenus dans le cadre de ce programme de paiements de transfert.

Résultats obtenus : Dans le cadre de la Convention de Rotterdam, les résultats obtenus sont les suivants :

Pour de plus amples renseignements sur la participation du Canada, consultez le site : Environnement et Changement climatique Canada, Convention de Rotterdam sur la procédure de consentement préalable en connaissance de cause applicable à certains produits chimiques et pesticides dangereux qui font l’objet d’un commerce international

Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.

Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O.

Information financière (dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles
2020–2021
Dépenses réelles
2021–2022
Dépenses prévues
2022–2023
Autorisations totales disponibles pour
2022–2023
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2022–2023
Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins
dépenses prévues 2022–2023)
Total des contributions142 668136 344189 467141 160141 160-48 307
Total du programme142 668136 344189 467141 160141 160-48 307
Explication des écartsS.O.

Secrétariat technique permanent des conférences ministérielles de l’éducation de la jeunesse et des sports des pays d’expression française

Date de mise en œuvre : S.O.

Date d’échéance : Le Canada ne verse plus de contributions volontaires depuis le 31 décembre 2012. Les contributions obligatoires continuent d’être versées.

Type de paiement de transfert : Contribution

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2011-2012

Lien aux résultats ministériels : 1.1: Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada.

1.2: Le leadership du Canada en matière d’enjeux mondiaux contribue à créer un monde juste et inclusif.

1.3: Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.

1.4: L’influence du Canada dans le monde est accrue et renforcée.

Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 2. Politiques multilatérales

But et objectifs du programme de paiement de transfert : Payer la quote-part du Canada à la Conférence des ministres de la Jeunesse et des Sports de la Francophonie (CONFEJES), dont le but est de promouvoir la jeunesse et le sport auprès des États membres de la Francophonie, ainsi qu’à la Conférence des ministres de l’Éducation de la Francophonie (CONFEMEN), dont le mandat est de promouvoir l’éducation ainsi que la formation professionnelle et technique.

Résultats obtenus : La CONFEJES a continué d’appuyer ses États et gouvernements membres dans l’amélioration de leurs politiques et stratégies nationales d’enseignement de l’éducation physique et sportive avec comme objectif la promotion du développement inclusif du sport comme vecteur de promotion de la langue française, de la paix, de la solidarité et de la santé des populations (au moyen de différents ateliers virtuels, rencontres et visites officielles). 2022 a marqué la fin de la programmation quadriennale 2019-2022 de la CONFEJES. Cette programmation a permis de poursuivre le travail de valorisation de la jeunesse, d’améliorer l’accès, la qualité et la gestion du sport, et de promouvoir le développement inclusif du sport dans le monde francophone.

Conformément à ses différentes missions, la CONFEMEN a continué d'accompagner les pays membres dans l’amélioration de la qualité de leurs systèmes éducatifs à travers le Programme d’analyse des systèmes éducatifs de la CONFEMEN (PASEC) et l’Observatoire de la Qualité de l’Éducation (OQE). L’année 2022 correspond à la première année de mise en œuvre du plan stratégique 2022-2026 de la CONFEMEN, adopté par la 59e conférence ministérielle tenue à Rabat (Maroc) en février 2022. Sur l’ensemble des 123 activités prévues en 2022, 78 ont été entièrement réalisées et 23 partiellement réalisées, soit un total de 81%.

Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : La CONFEMEN bénéficie d’un plan d’audit annuel, qui lui permet de faire un contrôle et de suivre les recommandations des rapports d’audit sur une base constante. En 2022, deux projets ont fait l'objet d'audit externe. Ces rapports ont été envoyés aux partenaires (ISU et UNESCO).

Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : Une mission d’évaluation de la programmation 2019-2022 a été effectuée en 2022 par la firme ICECA Impact afin de mesure le niveau d’atteinte des résultats et d’apprécier la qualité d’exécution de la programmation. Parmi les recommandations, le renforcement de la notoriété et de la visibilité de la CONFEJES, l’augmentation des possibilités de financement, l’instauration d’une culture de gestion axée sur les résultats et une plus grande harmonisation des programmes et actions avec l’OIF ont notamment été soulevées.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O.

Information financière (dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles
2020–2021
Dépenses réelles
2021–2022
Dépenses prévues
2022–2023
Autorisations totales disponibles pour
2022–2023
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2022–2023
Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins
dépenses prévues 2022–2023)
Total des contributions91 16184 89091 54476 64576 645-14 899
Total du programme91 16184 89091 54476 64576 645-14 899
Explication des écartsS.O.

Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants

Date de mise en œuvre : Le Canada a ratifié la Convention de Stockholm en 2001. La Convention est entrée en vigueur en 2004.

Date d’échéance : En cours

Type de paiement de transfert : Contribution statutaire

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2011-2012

Lien aux résultats ministériels : 1.3: Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international

Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 2. Politiques multilatérales

But et objectifs du programme de paiement de transfert : Payer la quote-part du Canada en vertu de la Convention de Stockholm afin de protéger la santé humaine et l’environnement contre les polluants organiques persistants. La quote-part du Canada est une obligation juridiquement contraignante de l'adhésion. Les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds obtenus dans le cadre de ce programme de paiements de transfert.

Résultats obtenus : Dans le cadre de la Convention de Stockholm, les résultats obtenus sont les suivants :

Le Programme et le budget sont approuvés tous les deux ans par la Conférence des Parties à la Convention de Stockholm. Pour de plus amples renseignements sur la participation du Canada, consultez le site : Environnement et Changement climatique Canada, Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants

Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.

Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O.

Information financière (dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles
2020–2021
Dépenses réelles
2021–2022
Dépenses prévues
2022–2023
Autorisations totales disponibles pour
2022–2023
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2022–2023
Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins
dépenses prévues 2022–2023)
Total des contributions232 797230 041285 027222 876222 876-62 151
Total du programme232 797230 041285 027222 876222 876-62 151
Explication des écartsS.O.

Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques

Date de mise en œuvre : Le Canada a ratifié la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) le 4 décembre 1992, et celle-ci est entrée en vigueur le 21 mars 1994.

Date d’échéance : En cours

Type de paiement de transfert : Contribution statutaire

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2011-2012

Lien aux résultats ministériels : 1.3: Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.

Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 2. Politiques multilatérales

But et objectifs du programme de paiement de transfert : Payer la quote-part du Canada au titre de la Convention CCNUCC, qui encourage le partage des responsabilités et les efforts de coopération entre les parties pour aider à stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre à un niveau qui permet de prévenir que les activités humaines bouleversent dangereusement le système climatique. La contribution du Canada à la CCNUCC est une obligation juridiquement contraignante pour les membres. Les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds obtenus dans le cadre de ce programme de paiements de transfert.

Résultats obtenus : Dans le cadre de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), les principaux résultats obtenus sont les suivants :

Pour de plus amples renseignements, consultez le site : Environnement et Changement climatique Canada, Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques

Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.

Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O.

Information financière (dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles
2020–2021
Dépenses réelles
2021–2022
Dépenses prévues
2022–2023
Autorisations totales disponibles pour
2022–2023
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2022–2023
Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins
dépenses prévues 2022–2023)
Total des contributions1 085 8381 039 1741 224 442839 573839 573-330 869
Total du programme1 085 8381 039 1741 224 442839 573839 573-330 869
Explication des écartsS.O.

Fonds des Nations Unies pour les populations autochtones (Fonds de contributions volontaires des Nations Unies pour les populations autochtones)

Date de mise en œuvre : 1987

Date d’échéance : En cours

Type de paiement de transfert : Subvention

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2018-2019

Lien aux résultats ministériels : 1.2: Le leadership du Canada en matière d’enjeux mondiaux contribue à créer un monde juste et inclusif.

Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 11. Politique de sécurité internationale et diplomatie

But et objectifs du programme de paiement de transfert : Promouvoir les questions autochtones et permettre la participation des discussions des peuples autochtones dans les domaines du développement économique et social, de la culture, de l’environnement, de l’éducation, de la santé et des droits de la personne, en fournissant des conseils d’experts et des recommandations, en intégrant ces questions dans le système des Nations Unies, en diffusant de l’information sur les enjeux autochtones et en promouvant le respect et la pleine application des dispositions de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones.

Résultats obtenus : Depuis la création du Fonds en 1985, plus de 2 400 représentantes et représentants autochtones de 90 pays ont bénéficié de ses services. Cette participation active des peuples autochtones aux principaux mécanismes de prise de décisions de l’ONU a contribué à la reconnaissance de leurs droits à la personne. (État du Fonds de contributions volontaires des Nations Unies pour les peuples autochtones : Rapport du Secrétaire général –juillet 2020).

Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.

Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : Ce fonds de l’ONU dispose de sa propre stratégie de mobilisation.

Information financière (dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles
2020–2021
Dépenses réelles
2021–2022
Dépenses prévues
2022–2023
Autorisations totales disponibles pour
2022–2023
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2022–2023
Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins
dépenses prévues 2022–2023)
Total des subventions30 00030 00030 00030 00030 0000
Total du programme30 00030 00030 00030 00030 0000
Explication des écartsS.O.

Fonds de contributions volontaires des Nations Unies pour les victimes de la torture

Date de mise en œuvre : 1983

Date d’échéance : En cours

Type de paiement de transfert : Subvention

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2019-2020

Lien aux résultats ministériels : 3.1: L’amélioration du bien-être physique, social et économique chez les plus pauvres et les plus vulnérables, en particulier chez les femmes et les filles, dans les pays où le Canada est présent.

Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 11. Politique de sécurité internationale et diplomatie

But et objectifs du programme de paiement de transfert : Apporter une aide financière à des organisations non gouvernementales qui offrent une assistance médicale, psychologique, juridique et sociale aux victimes de la torture et aux membres de leur famille.

Résultats obtenus : Renforcement des capacités des bénéficiaires par une communication régulière et des visites sur place, y compris une visite de présélection pour les nouveaux candidats. On estime que 46 000 victimes et leurs familles dans 92 pays ont finalement bénéficié du Fonds.

Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.

Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : Ce fonds de l’ONU dispose de sa propre stratégie de mobilisation.

Information financière (dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles
2020–2021
Dépenses réelles
2021–2022
Dépenses prévues
2022–2023
Autorisations totales disponibles pour
2022–2023
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2022–2023
Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins
dépenses prévues 2022–2023)
Total des subventions60 00060 00060 00060 00060 0000
Total du programme60 00060 00060 00060 00060 0000
Explication des écartsS.O.

Convention de Vienne pour la protection de la couche d’ozone et son Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d’ozone

Date de mise en œuvre : 1988

Date d’échéance : En cours

Type de paiement de transfert : Contribution statutaire

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2011-2012

Lien aux résultats ministériels : 1.3: Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international

Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 2. Politiques multilatérales

But et objectifs du programme de paiement de transfert : Payer la quote-part du Canada aux termes de la Convention de Vienne, qui vise à promouvoir la coopération des parties au moyen d’observations systématiques, de travaux de recherche et d’échange d’information sur les effets des activités humaines sur la couche d’ozone, ainsi qu’à adopter des mesures législatives ou administratives contre les activités qui peuvent avoir des effets indésirables sur celle-ci. La quote-part du Canada est une obligation juridiquement contraignante de l'adhésion. Les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds obtenus dans le cadre de ce programme de paiements de transfert.

Résultats obtenus : Dans le cadre de la Convention de Vienne et de son Protocole de Montréal, les résultats obtenus sont les suivants :

Pour de plus amples renseignements sur la participation du Canada, veuillez consulter les pages Web de la Convention de Vienne et du Protocole de Montréal.

Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.

Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O.

Information financière (dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles
2020–2021
Dépenses réelles
2021–2022
Dépenses prévues
2022–2023
Autorisations totales disponibles pour
2022–2023
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2022–2023
Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins
dépenses prévues 2022–2023)
Total des contributions163 242116 988232 043140 288140 288-91 755
Total du programme163 242116 988232 043140 288140 288-91 755
Explication des écartsS.O.

Arrangement de Wassenaar

Date de mise en œuvre : 2012

Date d’échéance : En cours, sous autorisation ministérielle

Type de paiement de transfert : Contribution

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2012

Lien aux résultats ministériels : 2.1: Le Canada assure l’établissement et la protection d’un environnement commercial mondial ouvert, inclusif et fondé sur des règles.

Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 13. Réglementation commerciale

But et objectifs du programme de paiement de transfert : Payer la quote-part exigée de tous les pays qui sont des États participants au sein de l’Arrangement de Wassenaar. Cette organisation contribue à la sécurité et à la stabilité régionale et internationale en favorisant la transparence et une plus grande responsabilité dans les transferts d’armes conventionnelles ainsi que de marchandises et de technologies à double usage. La participation du Canada à l’Arrangement de Wassenaar favorise ses intérêts en matière de sécurité et d’échanges commerciaux.

Résultats obtenus : Participation continue du Canada à l’Arrangement de Wassenaar des façons suivantes :

Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : Aucun audit de programme n’a eu lieu en 2022-2023.

Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : Aucune évaluation de programme n’a eu lieu en 2022-2023.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : La levée des restrictions liées à la pandémie de COVID-19 a entraîné une augmentation du nombre de réunions en personne en 2022-2023. Le nombre d’interactions globales entre les États participants est demeuré à un niveau similaire à celui des années prépandémiques, avec trois réunions du groupe d’experts, deux réunions du groupe de travail général et une réunion plénière. Le Canada a également participé à une réunion des agents chargés de l’application de la loi sur les licences (LEOM). En outre, le secrétariat de l’Arrangement de Wassenaar communique en permanence avec les États participants, principalement par l’intermédiaire de son portail Web.

Information financière (dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles
2020–2021
Dépenses réelles
2021–2022
Dépenses prévues
2022–2023
Autorisations totales disponibles pour
2022–2023
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2022–2023
Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins
dépenses prévues 2022–2023)
Total des contributions97 83692 81596 57888 98588 985-7 593
Total du programme97 83692 81596 57888 98588 985-7 593
Explication des écartsS.O.

Organisation mondiale des douanes

Date de mise en œuvre : 1971

Date d’échéance : En cours

Type de paiement de transfert : Contribution

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : S.O.

Lien aux résultats ministériels : 2.1: Le Canada assure l’établissement et la protection d’un environnement commercial mondial ouvert, inclusif et fondé sur des règles.

Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 12. Politique et négociations commerciales, accords et différends

But et objectifs du programme de paiement de transfert : Payer la quote-part du Canada à l’Organisation mondiale des douanes (OMD), organisme intergouvernemental autonome dont la mission est d’améliorer l’efficacité et l’efficience des administrations douanières. À titre de membre de l’OMD, le Canada joue un rôle important dans des domaines comme la facilitation du commerce, les changements au Système harmonisé, le renforcement des capacités, la lutte contre la contrefaçon, ainsi que l’élaboration et la mise en œuvre du Cadre de normes visant à sécuriser et à faciliter le commerce mondial. En tant que membre de l’OMD, le Canada est en mesure de prendre part à l’élaboration du programme de coopération douanière internationale par une participation de haut niveau aux principaux comités de l’OMD. Cette participation permet au gouvernement du Canada de rester au courant des enjeux actuels et nouveaux en matière de douanes, ce qui l’aide à définir l’empreinte du Canada sur la scène internationale. Par sa contribution à l’OMD, le Canada fait progresser ses intérêts sur la scène internationale, tout particulièrement en raison de l’importance du commerce international pour l’économie canadienne.

Résultats obtenus : Seule organisation multilatérale axée sur la coopération douanière, l’Organisation mondiale des douanes (OMD) réunit 185 pays participants pour discuter de questions pertinentes telles que le renforcement des capacités, la mesure du rendement, la nomenclature et le classement des marchandises, l’évaluation des marchandises, l’application de la loi et la conformité aux frontières, ainsi que le commerce :

Le Canada demeure un participant actif de diverses instances de travail et comités consacrés à des domaines clés des douanes, tels que les systèmes harmonisés, la Convention de Kyoto révisée, l’information préalable sur les voyageurs et le renforcement des capacités :

Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.

Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O.

Information financière (dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles
2020–2021
Dépenses réelles
2021–2022
Dépenses prévues
2022–2023
Autorisations totales disponibles pour
2022–2023
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2022–2023
Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins
dépenses prévues 2022–2023)
Total des contributions491 879482 577474 577402 996402 996-71 581
Total du programme491 879482 577474 577402 996402 996-71 581
Explication des écartsS.O.

Organisation mondiale de la propriété intellectuelle

Date de mise en œuvre : 1970

Date d’échéance : En cours

Type de paiement de transfert : Contribution

Type de crédit : Budget des dépenses

Exercice de mise en application des modalités : 2022-2023

Lien aux résultats ministériels : 2.1: Le Canada assure l’établissement et la protection d’un environnement commercial mondial ouvert, inclusif et fondé sur des règles.

Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 12. Politique et négociations commerciales, accords et différends

But et objectifs du programme de paiement de transfert : Payer la quote-part du Canada à l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) pour s'assurer que les intérêts du Canada sont représentés, et afin de favoriser la protection de la propriété intellectuelle dans le monde entier grâce à la coopération des États membres et, le cas échéant, à la collaboration de toute autre organisation internationale.

Résultats obtenus : Le Canada a appuyé le maintien du cadre multilatéral de la propriété intellectuelle, y compris l’élaboration de normes internationales qui sont nécessaires, équilibrées, souples et fondées sur des données probantes, et il a encouragé la coopération internationale sur les nouveaux enjeux de la propriété intellectuelle. Plus précisément, le Canada a mis en oeuvre les démarches suivantes :

Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O. (quote-part d’une organisation internationale)

Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O. (quote-part d’une organisation internationale)

Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : Le Canada a maintenu sa mission permanente auprès de l’Organisation mondiale du commerce à Genève, en Suisse, pour veiller à ce que les intérêts du Canada soient représentés efficacement, y compris à l’OMPI, où des agents participent régulièrement aux affaires de l’Organisation. En outre, les fonctionnaires basés dans les capitales ont continué de participer virtuellement de façon active à la vérification et à la surveillance du programme et du budget de l’OMPI, notamment par la production régulière de rapports. Les fonctionnaires basés dans les capitales ont également continué de participer virtuellement de manière active aux négociations et aux discussions sur l’établissement de normes.

Information financière (dollars)
Type de paiement de transfertDépenses réelles
2020–2021
Dépenses réelles
2021–2022
Dépenses prévues
2022–2023
Autorisations totales disponibles pour
2022–2023
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2022–2023
Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins
dépenses prévues 2022–2023)
Total des contributions657 244632 213628 553654 799654 79926 246
Total du programme657 244632 213628 533654 739654 79926 246
Explication des écartsS.O.

Analyse comparative entre les sexes Plus

Partie 1 : Gouvernance et capacité institutionnelle relative à l’ACS Plus

Affaires mondiales Canada (AMC) a un mandat complexe et diversifié : le Ministère gère les affaires étrangères, les relations diplomatiques et consulaires du Canada, fait la promotion des entreprises et les exportateurs canadiens, et des priorités en matière de commerce international et d'investissement, et dirige le développement international et l'aide humanitaire pour faire face aux problèmes mondiaux. En 2022-2023, AMC a continué à explorer les possibilités d’améliorer son leadership, ses capacités, sa formation et les outils nécessaires à la mise en œuvre de l’analyse comparative entre les sexes plus (ACS Plus) dans l’ensemble de ses politiques, programmes et initiatives, dans tout le Ministère et dans son réseau de missions à l’étranger. AMC a également joué un rôle de premier plan dans la mise en œuvre pangouvernementale de la politique étrangère féministe du Canada, de la Politique d’aide internationale féministe, du Plan d’action national du Canada sur les femmes, la paix et la sécurité, et des stratégies de commerce inclusif et de diversification des exportations du Canada, dont l’ACS Plus fait partie intégrante.

Gouvernance

Les mesures clés suivantes ont été prises pour faire avancer la mise en œuvre de la gouvernance de l’ACS Plus à AMC :

Capacité

AMC a continué d’élargir son approche horizontale quant à l’application de l’ACS Plus et a adopté une approche décentralisée à cet égard. AMC possède une expertise bien établie et spécialisée en matière d’ACS Plus pour apporter un soutien, notamment la Direction de l’égalité entre les sexes au sein du Secteur des enjeux mondiaux et du développement et celle du Secteur de la politique et des négociations commerciales. AMC renforce également les compétences en ACS Plus des experts en la matière pour les secteurs qui mènent des activités dans des domaines aussi divers que la paix et la sécurité, l’investissement et le commerce.

Les initiatives suivantes ont été entreprises en 2022-2023 pour faire progresser la capacité du Ministère en matière d’ACS Plus :

En plus de développer la capacité et la gouvernance pour l'application de l'ACS Plus, le Ministère a exploré des moyens de mesurer l'impact de ses programmes sur les populations ciblées, compte tenu de la complexité de son mandat international et des exigences croissantes en matière de rapports.

Partie 2 : Répercussions liées au genre et à la diversité, par programme

Responsabilité essentielle : Diplomatie et défense des intérêts à l'échelle internationale

ProgrammePrincipaux effets du programme sur le genre et la diversitéPlan de collecte de données sur l’ACS Plus
IndicateurRésultat observé
Politique et diplomatie dans les AmériquesInitiatives du Service de la Politique étrangère et de la Diplomatie axées sur l'ACS Plus ayant atteint leur objectif déclaré.

88,89 % pour l'égalité entre les hommes et les femmes

90 % pour les droits des personnes LGBTI

83,33 % pour la violence sexuelle et fondée sur le genre

Le programme ne rend pas compte à l’heure actuelle des principaux effets de l’ACS Plus au niveau bilatéral et ne dispose pas d’un plan de collecte de données en matière d’ACS Plus. Les responsables du programme collaborent avec d’autres secteurs bilatéraux pour explorer des processus potentiels et établir une approche uniforme à la collecte de données et l’établissement de rapports quant aux effets du programme sur l’égalité des genres et la diversité en 2023-2024.
Politique et diplomatie en Asie-PacifiqueInitiatives du Service de la Politique étrangère et de la Diplomatie axées sur l'ACS Plus ayant atteint leur objectif déclaré.

75 % pour l'égalité entre les hommes et les femmes

92,11 % pour les droits des personnes LGBTI

75 % pour la violence sexuelle et fondée sur le genre

Les secteurs géographiques se sont coordonnés pour l'identification d’indicateurs et de résultats provenant de notre base de données de rapports des missions (Strategia), conformément aux considérations de l’ACS Plus. Ces indicateurs sont énumérés ci-dessus. Les résultats de ces indicateurs sont collectés chaque année et pourraient donc être utilisés pour les futurs rapports RRM.
Politique et diplomatie en Europe, dans l’Arctique, au Moyen-Orient et au MaghrebInitiatives du Service de la Politique étrangère et de la Diplomatie axées sur l'ACS Plus ayant atteint leur objectif déclaré.

69,86 % pour l'égalité entre les hommes et les femmes

80,43 % pour les droits des personnes LGBTI

56,25 % pour la violence sexuelle et fondée sur le genre

Le programme ne rend pas compte à l’heure actuelle des principaux effets de l’ACS Plus au niveau bilatéral et ne dispose pas d’un plan de collecte de données en matière d’ACS Plus. Les responsables du programme collaborent avec d’autres secteurs bilatéraux pour explorer des processus potentiels et établir une approche uniforme pour la collecte de données et l’établissement de rapports quant aux effets du programme sur l’égalité des genres et la diversité, en 2023-2024.
Coordination géographique et appui aux missions  Les données ne sont pas ventilées en fonction du genre, du revenu ou de l’âge puisque le programme est responsable de la collecte de données sur les plans des missions.
Politique d’aide internationalePourcentage de l’aide internationale bilatérale qui cible ou intègre l’égalité des genres et le renforcement du pouvoir des femmes. Les données ont été recensées et ont fait l’objet de rapports au niveau ministériel plutôt qu’au niveau du programme.

Cible l’égalité des genres : 9 %.

Intègre l’égalité des genres : 99 %.

Des efforts sont déployés pour recueillir et utiliser davantage de données au niveau du programme et du Ministère pour permettre une analyse plus large des politiques et l’établissement de rapports plus détaillés sur l’ACS Plus, conformément à la méthode élaborée par les spécialistes de la gestion axée sur les résultats d’AMC, appelée Architecture pour les résultats de l’aide internationale. La création d’un système de résultats centralisé, où ce type d’information peut être hébergé et extrait selon les besoins, est en cours, et permettra une plus grande utilisation des données recueillies au niveau des projets, dans le cadre de processus décisionnels fondés sur des données probantes.
Nombre de personnes ayant une compréhension, des connaissances ou des compétences accrues pour promouvoir la participation et le leadership des femmes dans la vie publique.Les résultats contribuent à l’indicateur ministériel déclaré dans le RRM 2022-2023.
Nombre d’organisations féminines et de réseaux de femmes défendant les droits des femmes et l’égalité des genres qui reçoivent un soutien d’AMC pour créer des programmes ou renforcer leurs capacités institutionnelles.Les résultats contribuent à l’indicateur ministériel déclaré dans le RRM 2022-2023.
Nombre de personnes (h/f) ayant bénéficié des projets financés par AMC qui appuient le renforcement du pouvoir économique des femmes.Les résultats contribuent à l’indicateur ministériel déclaré dans le RRM 2022-2023.
Ce programme est fondé sur des politiques. Les conseillers et spécialistes en politiques soutiennent l’élaboration du cadre politique qui guide les agents de projet dans la conception, la mise en œuvre et le suivi de leurs projets, et s’assurent que les principes de l’ACS Plus sont intégrés dans les documents et processus d’orientation. Ainsi, l’effet de l’aide internationale du Canada sur les populations cibles n’est pas mesuré, mais plutôt l’efficacité des conseillers et des spécialistes en matière de politiques dans le soutien aux activités menées par le Canada d’une manière conforme à ses orientations politiques. Cela garantit que l’aide internationale est mise en œuvre selon les principes de l’ACS Plus, tout en donnant aux projets une certaine souplesse pour tenir compte des contextes nationaux et institutionnels. Toutes les initiatives s’appuient sur la Politique d’aide internationale féministe, qui comprend une analyse multidimensionnelle des causes profondes de la pauvreté et de l’inégalité, y compris l’analyse distincte, mais complémentaire, de l’ACS Plus et de l’analyse des droits de la personne. Les documents qui orientent la conception et la mise en œuvre des projets détaillent la manière dont l’intersectionnalité de multiples facteurs identitaires doit être prise en compte, et les données désagrégées en conséquence, pour évaluer les effets sur les groupes marginalisés. Ces principes sont intégrés dans les principes de gestion axée sur les résultats d’AMC, qui demandent aux fonctionnaires de s’assurer que les données sont désagrégées et analysées dans une perspective intersectionnelle.
Droit internationalNombre d’actions menées ou soutenues par le Canada qui appuient un respect accru du droit international.L’examen des traités et des protocoles d’entente par le Secteur juridique d’AMC veille à ce que ces instruments ne contiennent pas de formule discriminatoire. Cet examen s’est appliqué aux 946 actions en matière de traités et de protocoles d’entente enregistrées dans l’indicateur du RRM 2022-2023.L’examen juridique des résolutions et des documents finaux comprend une vérification du langage utilisé afin de s’assurer qu’il ne soit pas discriminatoire à plusieurs égards, notamment le genre, l’âge, l’origine ethnique, la religion et le handicap. Des données doivent être recueillies sur plusieurs résolutions examinées par une équipe spécialisée dans le droit international des droits de la personne, veillant à ce que les résolutions ne contiennent pas de termes discriminatoires relativement au genre, à l’âge, à l’origine ethnique, à la religion et au handicap. La collecte des données commercera à l’exercice 2022-2023.
Coordination des politiques internationales

Ce programme est fondé sur des politiques et ne fournit pas de services ou de programmes directement aux individus ou aux communautés. Les conseillers et spécialistes en politiques soutiennent l’élaboration du cadre politique qui veille à ce que les principes de l'ACS Plus soient intégrés et reflétés dans tous les processus, recherches, analyses, conseils et recommandations en matière de politiques. L’effet de la politique internationale du Canada sur les populations cibles n’est pas mesuré, mais plutôt l’efficacité des conseillers et des spécialistes en matière de politiques dans le soutien aux activités menées par le Canada d’une manière conforme à ses orientations politiques. Cela garantit que la politique internationale reflète les principes de l’ACS Plus, tout en permettant une certaine souplesse aux activités afin de tenir compte des contextes spécifiques nationaux et institutionnels. Toutes les activités s’appuient sur la politique étrangère féministe du Canada et, le cas échéant, sur la Politique d’aide internationale féministe, qui comprend une analyse multidimensionnelle des causes profondes de la pauvreté et de l’inégalité, y compris l’analyse distincte, mais complémentaire, de l’ACS Plus et de l’analyse des droits de la personne.

Voici des exemples des efforts déployés par les conseillers politiques et les spécialistes pour intégrer et refléter les principes de l'ACS Plus dans la recherche, l'analyse et les conseils politiques produits par le programme en 2022-2023 :

  • Plaidoyer en faveur de l'inclusion de la formulation de l'ACS Plus lors de la négociation des documents finaux dans les forums multilatéraux, notamment : les hauts fonctionnaires du G7 chargés du développement, le groupe de travail du G20 sur le développement, les réunions des ministres des affaires étrangères du G7 et du G20, les sommets des dirigeants du G7 et du G20, ainsi que le forum politique de haut niveau de l'ONU sur le développement durable.
  • Utilise de données produites par Statistique Canada et des organisations multilatérales (par exemple, Banque mondiale, Fonds monétaire international, Organisation de coopération et de développement économiques [OCDE]) pour intégrer l'ACS Plus dans la recherche, l'analyse et les conseils en matière de politique. Cela a permis de refléter les impacts différenciés des tendances et des transitions économiques mondiales, ainsi que les impacts systémiques de ces processus sur le Canada, les économies avancées, les marchés émergents et les économies en développement, ainsi que sur différentes régions géographiques, industries et groupes démographiques, y compris les groupes de revenus.
  • Collaboration avec des partenaires bilatéraux pour lutter contre les inégalités liées à l'ACS Plus à l'échelle mondiale.
  • Collaboration avec les délégués canadiens auprès de l'OCDE pour plaider en faveur de l'application d'une optique ACS Plus aux travaux de l'OCDE, notamment en appelant à la collecte et à l'utilisation d'analyses intersectionnelles et de données désagrégées dans l'élaboration de recommandations politiques. Le leadership canadien comprend la coprésidence de forums clés tels que le groupe de discussion des Amis de l'égalité des sexes Plus de l'OCDE (au niveau des ambassadeurs) et Gendernet (experts en matière d'égalité des sexes dans le domaine du développement). Parmi les résultats du plaidoyer du Canada, on peut citer le document récemment approuvé sur les contributions de l'OCDE à l'égalité entre les hommes et les femmes, un langage plus fort sur l'intersectionnalité et la ventilation des données dans les déclarations et les recommandations ministérielles de l'OCDE et une plus grande diversité des genres au sein du personnel de l'OCDE.
  • Application de l'approche ACS Plus pour la composition des groupes d'experts, les conférences et les activités de sensibilisation dans les universités afin de soutenir le programme et les objectifs de recherche en matière de politique étrangère.
  • Soutien aux efforts visant à renforcer la capacité du Conseil consultatif du G7 sur l'égalité entre les hommes et les femmes à fournir une analyse pertinente et opportune fondée sur l'égalité entre les hommes et les femmes, à prendre en considération dans les résultats obtenus au niveau des dirigeants du G7.
  • Appliqué l'approche ACS Plus à toutes les étapes de l'initiative « L’avenir de la diplomatie : L’initiative transformer AMC », notamment tout au long des consultations, de l'élaboration des recommandations et de la rédaction du rapport final.
  • Au cours de l'année écoulée, des partenaires de la société civile, autochtones et universitaires se sont engagés à renforcer la politique étrangère féministe du Canada. Cet engagement s'est appuyé sur l'ACS Plus et une attention particulière a été accordée à la diversité des voix, des antécédents et des expériences vécues, qui doivent être entendus et pris en compte dans le processus d'élaboration des politiques.
  • Il a veillé à ce que les annexes ACS Plus requises dans les propositions budgétaires pour les projets internationaux soient bien formulées et a joué un rôle de contrôle pour s'assurer que l’ACS Plus de qualité avait été appliquée.
  • Soutenu le Premier ministre et le ministre du Développement international dans l'organisation de réunions et d'événements reflétant une approche ACS Plus de l'aide internationale, par exemple : la participation du Premier ministre au sommet Global Citizen de mai 2023 avec l'ambassadeur du Canada pour les femmes, la paix et la sécurité ; et un événement parallèle au Forum politique de haut niveau des Nations unies sur le développement durable de 2022 sur la défense de la santé et des droits en matière de sexualité et de procréation.
  • Coordination de l'évaluation de l'impact du budget et des propositions hors cycle du point de vue de l'ACS Plus afin de réduire les obstacles à la participation ou d'atténuer les effets négatifs potentiels des initiatives.

Voici des exemples de la manière dont l'ACS Plus a fait partie du processus de diligence raisonnable lors de l'imposition de nouvelles mesures de sanction en 2022–2023 :

  • Une lentille ACS Plus a été intégrée dans le résumé de l’étude d’impact de la réglementation (REIR) qui accompagnent les paquets réglementaires sur les sanctions, ainsi que dans les notes d'information, les événements et notes connexes relatives aux sanctions.
  • Une optique ACS Plus a été appliquée afin d’inclure des exceptions humanitaires aux règlements relatifs aux sanctions.
  • La priorité a continué à être donnée au traitement des demandes de permis pour les activités humanitaires, en particulier celles qui ont un impact sur les populations vulnérables et qui sont liées à des catastrophes naturelles (par exemple le tremblement de terre en Syrie) ou à la crise mondiale de la santé.
  • Des ressources ont été dédiées au soutien de projets et de programmes visant à améliorer l'efficacité des sanctions du Canada et à clarifier l'impact des sanctions, en particulier sur les populations vulnérables, telles que les femmes et les filles.

En 2022–2023, ce programme axé sur les politiques a poursuivi ses efforts en vue de produire et de mettre en œuvre, en 2023-2024, un plan de collecte de données qui permettra de faire le suivi de l'application d'une lentille ACS Plus à tous les processus, recommandations et conseils en matière de politiques :

  • En sensibilisant davantage à l'intégration efficace des principes et outils analytiques de l'ACS Plus afin d’incorporer de manière harmonieuse les considérations relatives au genre et à la diversité à tous les stades des activités et des processus décisionnels du programme.
  • En poursuivant la recherche et l'analyse de potentiels outils et processus afin d'accroître la capacité du programme à recueillir des données sur l'impact des mesures de sanction en fonction du genre et de la diversité.
  • En continuant de mener des recherches et des analyses afin de déterminer les sources de données et d'informations disponibles permettant de mesurer l'intégration des principes de l'ACS Plus en matière de genre et de diversité dans les recherches, les analyses et les conseils politiques produits par le programme.
Politique de sécurité internationale et diplomatieLe secteur a cherché à introduire ou à renforcer les considérations liées à l’égalité des genres et à la diversité (langage, analyse, etc.) dans l’ensemble de ses activités, mais surtout par l’introduction de textes dans les résolutions (y compris à la Première Commission de l’Assemblée générale des Nations Unies et plusieurs autres rencontres multilatérales) au cours de l’exercice financier.Le secteur continuera à développer et utiliser une lentille ACS Plus pour toutes les activités menées dans le cadre des instances internationales, et d’en rendre compte.
Politiques multilatéralesNombre d’influenceurs rejoints dans le cadre des événements organisés par le Canada, y compris des événements portant sur le renforcement du pouvoir des femmes, les droits des femmes et l’égalité des genres.Les résultats contribuent à l’indicateur ministériel déclaré dans le RRM 2022-2023.Des efforts sont déployés pour recueillir de façon plus systématique des données pour l’ensemble des institutions multilatérales, à des fins d’analyse stratégique et de production de rapports. La création d’un système de résultats centralisé, dans lequel ce type d’information peut être hébergé et extrait selon les besoins, est en cours. Ce système permettra aux spécialistes d’accéder à un plus grand nombre de données et ainsi fonder les processus décisionnels sur des données probantes. Les outils et modèles de rapports utilisés par AMC pour les appuis institutionnels à long terme ont été mis à jour en 2022–2023 et mettent davantage l’accent sur les résultats en matière d’égalité des genres dans une perspective d’ACS Plus.
Ce programme correspond principalement au dialogue avec des partenaires multilatéraux et mondiaux pour promouvoir les intérêts et les valeurs du Canada, et pour favoriser l’établissement d’un système multilatéral efficace, efficient, pertinent et responsable, qui promeut l’ordre international fondé sur des règles. AMC utilise une lentille ACS Plus lorsqu'elle s'engage avec des partenaires multilatéraux et mondiaux.
Politique et diplomatie en Afrique subsaharienne

Initiatives du Service de la Politique étrangère et de la Diplomatie (SPED) axées sur l'ACS Plus qui ont atteint leur objectif déclaré :

  • Égalité des genres : 72 % des initiatives du SPED ont atteint leurs objectifs de rendement en 2022-2023.
  • Droits des personnes LGBTI : 100 % des initiatives du SPED ont atteint leurs objectifs de rendement en 2022–2023.
  • Violence sexuelle et fondée sur le genre : 67 % des initiatives du SPED ont atteint leurs objectifs de rendement en 2022–2023.
Les secteurs des programmes géographiques se sont concertés pour identifier des indicateurs et des résultats, provenant de notre base de données pour les rapports de mission (Strategia), qui tiennent compte des considérations de l'ACS Plus. Ceux-ci sont énumérés ci-dessus. Les résultats de ces indicateurs sont collectés chaque année et pourraient donc être utilisés dans les futurs rapports sur la réduction des risques de catastrophes.

Responsabilité essentielle : Commerce et investissement

ProgrammePrincipaux effets du programme sur le genre et la diversitéPlan de collecte de données sur l’ACS Plus
IndicateurRésultat observé
Commerce dans les Amériques  À l’heure actuelle, le programme ne rend pas compte des principaux impacts de l'ACS Plus au niveau bilatéral. Il collabore avec le Service des délégués commerciaux (SDC), l’équipe du rendement, et d'autres secteurs bilatéraux afin d’explorer des processus potentiels et développer une approche uniforme pour collecter les données et rendre compte des impacts du programme sur le genre et la diversité en 2023-2024.
Commerce en Asie-Pacifique  À l’heure actuelle, le programme ne rend pas compte des principaux impacts de l’ACS Plus au niveau bilatéral. Il collabore avec le SDC, l’équipe du rendement, et d’autres secteurs bilatéraux afin d’explorer des processus potentiels et développer une approche uniforme pour collecter les données et rendre compte des impacts du programme sur le genre et la diversité en 2023-2024.
Commerce en Europe, dans l’Arctique, au Moyen-Orient et au MaghrebPourcentage de clients indiquant qu’ils sont satisfaits de la qualité des services fournis par le SDC.92,5 %À l’heure actuelle, le programme ne rend pas compte des principaux impacts de l’ACS Plus au niveau bilatéral. Il collabore avec le SDC, l’équipe du rendement, et d’autres secteurs bilatéraux afin d’explorer des processus potentiels et développer une approche uniforme pour collecter les données et rendre compte des impacts du programme sur le genre et la diversité en 2023-2024.
Développement du commerce international2.2.1 : Pourcentage des clients se disant satisfaits de la qualité des services offerts par le SDC.Les résultats contribuent à l’indicateur ministériel déclaré dans le RRM 2022-2023.e SDC ne dispose pas à l’heure actuelle d'une approche ou d'une politique commune solide sur la collecte des données relatives au genre et à la diversité dans tous les programmes et volets. Pour combler cette lacune en matière de politique, les équipes responsables de la politique et des données ont entrepris d'élaborer une telle politique, en se fondant sur les meilleures pratiques en matière de collecte des « caractéristiques spéciales » des clients (p. ex. les entreprises appartenant à des femmes, à des Autochtones ou à des jeunes), ainsi que sur les recherches effectuées sur les approches des autres ministères et organismes. Le SDC est en mesure de produire des rapports internes sur certaines caractéristiques de l’ACS Plus, mais c'est dans le but d'éclairer et d'améliorer les politiques et les programmes destinés expressément aux entreprises canadiennes qui exportent ou cherchent à exporter. Une fois que de solides pratiques en matière de données seront mises en place, les rapports seront plus rigoureux. Le programme de financement CanExport accorde la priorité à la promotion diligente d’une approche plus inclusive du commerce, conformément à l’engagement du gouvernement du Canada à l’égard des principes d'équité, de diversité et d'inclusion (EDI). En ce sens, l'ACS Plus des 4 sous-programmes de CanExport vise à surmonter les défis liés à la réalisation de l'EDI à différentes étapes du cycle du programme, ainsi qu'à faire en sorte que les programmes produisent des résultats équitables et inclusifs, exempts de tout préjugé explicite ou implicite. À l'heure actuelle, CanExport PME, l'un des quatre sous-programmes de CanExport, est l'un des seuls programmes du SDC qui recueille des données ventilées sur les groupes de diversité afin de recenser les répercussions et l'effet (p. ex. les niveaux de participation et les taux de financement) de CanExport sur ces groupes.
2.2.2 : Nombre de clients commerciaux actifs du SDC.Les résultats contribuent à l’indicateur ministériel déclaré dans le RRM 2022-2023.
2.2.6 : Nombre d’accords commerciaux conclus avec l’aide du SDC.Les résultats contribuent à l’indicateur ministériel déclaré dans le RRM 2022-2023.
2.2.7 : Nombre de partenariats internationaux en recherche et innovation qui ont été facilités par le SDC.Les résultats contribuent à l’indicateur ministériel déclaré dans le RRM 2022-2023.
Innovation et investissement international2.3.1 : Nombre de nouveaux investissements étrangers au Canada et de hausses des investissements étrangers existants au Canada qui ont été facilités par le Service des délégués commerciaux.Rapporté dans le RRM 2022-2023Le plan à long terme du gouvernement du Canada Investir au Canada (IAC) comprend la collaboration avec des partenaires canadiens non traditionnels, lorsque des possibilités existent, afin de susciter des investissements de l'étranger. Par exemple, des occasions et des intérêts d'investissement uniques en leur genre peuvent se trouver dans les communautés autochtones du Canada pour stimuler le développement et la croissance économique par le biais de l’investissement direct étranger. L’agence IAC fait partie d'une stratégie plus large visant à transformer la position du Canada sur la scène mondiale. Une partie importante de la proposition de valeur du Canada comprend son avantage en matière de diversité. En définissant les sous-secteurs cibles, l'organisation tiendra compte des implications potentielles des investissements sur le genre et la diversité. IAC réalisera également des recherches pour établir les liens entre les investissements directs étrangers et l'avancement en matière d’égalité des genres. Dans le cadre de cette recherche, l’organisation effectuera une analyse approfondie des trajectoires d'équité et de progression des femmes et d'autres groupes en quête d'équité au Canada par rapport à ces groupes travaillant dans des entreprises à capitaux étrangers dans le secteur technologique du Canada. Cette recherche aidera l’organisation à mieux comprendre les répercussions des investissements sur les diverses populations ou les différents types d'entreprises, de sorte que l’organisation puisse mieux travailler avec les investisseurs pour améliorer leurs objectifs en matière de parité des sexes ou de diversité, tout en positionnant le Canada comme une destination d'investissement de premier ordre.
2.3.2: Nombre de visites d’investisseurs effectuées au Canada qui ont été facilitées par le Service des délégués commerciaux.Rapporté dans le RRM 2022-2023
Commerce en Afrique subsaharienne  À l’heure actuelle, le programme ne rend pas compte des principaux impacts de l’ACS Plus au niveau bilatéral. Il collabore avec les autres secteurs bilatéraux afin d’explorer des processus potentiels et développer une approche uniforme pour collecter les données et rendre compte des impacts du programme sur le genre et la diversité en 2023-2024.
Réglementation commercialePourcentage de demandes de permis et de certificats liées à l’application de la réglementation commerciale traitées conformément aux normes de services.99,43 %

En 2022–2023, la Direction générale de la politique commerciale et des négociations :

  • A maintenu sa structure de gouvernance, qui comprend un champion de l'ACS Plus au niveau du directeur général, un point focal pour l'égalité des sexes de la Direction générale au niveau des hauts fonctionnaires, et un réseau de conseillers ACS Plus à l'échelle de la Direction générale.
  • Le Groupe consultatif sur le commerce et le genre (GTAG), composé de parties prenantes externes, s'est réuni une fois en 2022–2023 pour conseiller les négociateurs commerciaux sur les questions de commerce et de genre. Le GTAG a également été contacté pour répondre à une enquête afin de s'assurer que le groupe reste pertinent par rapport aux besoins de ses membres.
  • La Direction générale du commerce a publié trois résumés de l'ACS Plus initiale des négociations d'ALE afin de recueillir les commentaires des parties prenantes : Royaume-Uni (août 2022), Indonésie (août 2022) et Ukraine (mars 2023).
  • A continué à encourager tous les employés de la Direction générale à suivre le cours en ligne obligatoire sur l'ACS Plus, offert par Femmes et égalité des sexes (WAGE) Canada.
  • A continué à encadrer les agents de la politique commerciale d’AMC sur la façon d'appliquer les concepts de l'ACS Plus aux négociations d’ALE.
  • En mars 2023, a lancé, au sein de la direction générale du commerce, un déjeuner-causerie mensuel sur l'ACS Plus dans le cadre des activités de la Journée internationale de la femme.
  • A renouvelé notre site wiki sur le commerce et l'ACS Plus en y ajoutant davantage d'informations et d'outils pour aider les agents de la politique commerciale à mener une ACS Plus pour les politiques et les accords commerciaux.
  • A continué à améliorer notre site web sur le commerce et le genre avec les informations suivantes : nous avons ajouté 4 nouvelles infographies sur le commerce et le genre qui fournissent des statistiques commerciales basées sur le genre pour les marchés clés où le Canada a conclu un accord de libre-échange ou en négocie un (comme l'Indonésie, Israël, le Mexique et les États-Unis);
  • A renouvelé, promu et mis en œuvre notre plan d'action annuel ACS Plus au sein de la Direction générale du commerce.
  • A continué la promotion de l'approche canadienne de l'ACS Plus des ALE à l'échelle internationale par des présentations aux organismes suivants (2022-2023) :
    • Réseau de recherche et de formation sur le commerce en Asie-Pacifique (ARTNET), un organe de la Commission économique et sociale des Nations unies pour l'Asie et le Pacifique (CESAP), présentation de l'approche du Canada à un auditoire mondial, principalement en Asie-Pacifique, auquel s'est jointe l'OCDE (mai 2022);
    • Présentation à des représentants du gouvernement israélien sur l'ACS Plus dans le contexte du premier comité Canada-Israël sur le commerce et le genre dans le cadre de l'ACCIF modernisé et du chapitre sur le commerce et le genre.
    • Aux fonctionnaires du Royaume-Uni (juin 2022) et de l'Indonésie (novembre 2022) dans le cadre des négociations de l'accord de libre-échange.
    • À la société civile en Indonésie et dans l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ANASE) dans le contexte de la sensibilisation des parties prenantes pour promouvoir l'approche du Canada concernant l'ACS+ des ALE et le commerce inclusif, avec la participation d'un économiste de l'Institut de recherche économique de l'ANASE (ERIA) en tant que discutant (février 2023);
    • Session de partage d'informations sur l'Accord Canada-États-Unis-Mexique sur le commerce inclusif pour les responsables du Comité (mars 2023); et,
  • A inclus un encadré spécial sur l'ACS Plus des ALE dans le rapport annuel de l'AMC Le point sur le commerce (2022 ; encadré 2.5).

Résultats par programme :

  • La conduite des négociations commerciales dans le cadre de l'ACS Plus modifie la façon dont nous menons la politique commerciale. Elle nous aide également à concrétiser l'approche inclusive du Canada en matière de commerce, qui vise à faire en sorte que les avantages et les possibilités découlant des ALE soient plus largement partagés, notamment par les groupes sous-représentés dans l'économie et le commerce du Canada, tels que les femmes, les petites et moyennes entreprises et les peuples autochtones. AMC, avec le soutien d'autres ministères, a mené une ACS Plus quantitative et qualitative exhaustive, chapitre par chapitre, des négociations potentielles ou en cours d’ALE (Royaume-Uni, Indonésie et Ukraine). L'ACS Plus contribue à une meilleure compréhension des effets potentiels et des opportunités des accords commerciaux sur toutes les personnes au Canada - travailleurs, producteurs, propriétaires d'entreprises, entrepreneurs et, si possible, consommateurs. À cet égard, l'ACS Plus informera les négociations potentielles et en cours, en aidant à identifier les opportunités pour le Canada à poursuivre de nouvelles dispositions commerciales inclusives et sensibles au genre dans les accords commerciaux, ainsi que les réponses politiques nationales potentielles pertinentes si un effet ou une opportunité ne peut être traité par une disposition politique commerciale potentielle ou sa mise en œuvre dans le contexte des travaux du comité des ALE.
  • L'ACS Plus des ALE complète et fait progresser la politique étrangère féministe et la politique d'assistance internationale féministe du Canada. Elle contribue également à faire progresser l'objectif 6 du Cadre de résultats en matière de genre du gouvernement - l'égalité des sexes dans le monde - afin de parvenir à un monde plus pacifique, plus inclusif, plus réglementé et plus prospère en adoptant une approche internationale féministe pour toutes les politiques et tous les programmes, y compris le commerce.
  • Le processus complet d'ACS Plus, chapitre par chapitre, élaboré pour informer les négociations commerciales en cours, s'appuie et va au-delà du processus obligatoire d'ACS Plus requis pour demander au Cabinet l'autorisation de s'engager dans des négociations d’ALE. AMC applique systématiquement ce processus depuis 2016.
  • L'ACS Plus des négociations d’ALE offre d'importants avantages aux responsables de la politique commerciale, notamment une meilleure compréhension des effets des ALE au Canada ; le soutien du renforcement continu et de l'innovation des chapitres des ALE ; l'aide à l'identification des possibilités d'intégrer de nouvelles dispositions inclusives et sensibles au genre dans les ALE ; l'aide à l'identification des domaines où des mesures d'accompagnement nationales peuvent être nécessaires ou où les comités des ALE peuvent entreprendre des activités pour répondre aux conclusions ; et l'identification des lacunes dans les connaissances et des domaines pour une collecte de données et une analyse plus stratégiques à l'avenir.
  • Continué à promouvoir l’approche du Canada en matière d’ACS Plus dans les accords de libre-échange (ALE) à l’échelle internationale en présentant des exposés à au moins 10 organisations, groupes de travail et institutions internationales.
  • Obtenu une reconnaissance internationale de son travail sur l’ACS Plus dans les ALE en figurant dans l’étude de l’OCDE sur l’évaluation des effets que produisent les ALE sur le développement durable (publiée en novembre 2021).
  • Entrepris une ACS Plus complète (chapitre par chapitre) en vue de la négociation d’ALE avec le Royaume-Uni et l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ANASE), y compris des consultations avec les intervenants par la publication d’un avis d’intention dans la Gazette du Canada, afin d’obtenir des commentaires préliminaires sur les possibles effets, risques et opportunités.
Politique et négociations commerciales, accords et différendsDans quelle mesure le Canada a ouvert des marchés et favorisé l’innovation en matière de politiques commerciales au moyen de négociations, d’accords et de discussions.4 (sur une échelle de 1 à 5)Le « Plan de collecte des données de l’ACS Plus » est réalisé à l’échelon du Secteur pour ce programme. Voir la description dans le programme « Réglementation commerciale ».
Dans quelle mesure le Canada s’emploie à éliminer ou à atténuer les obstacles entourant l’accès aux marchés, les différends ou d’autres questions relatives aux politiques.4 (sur une échelle de 1 à 5)
Les « Autres effets clés du programme sur le genre et la diversité » sont définis à l’échelon du Secteur pour ce programme. Voir les résultats dans le programme « Réglementation commerciale ».

Responsabilité essentielle : Programmation en matière de développement, de paix et de sécurité

ProgrammePrincipaux effets du programme sur le genre et la diversitéPlan de collecte de données sur l’ACS Plus
IndicateurRésultat observé
Aide internationale dans les AmériquesGE 1 : # Nombre de personnes touchées par des projets qui aident à prévenir, à répondre et à mettre fin à la violence sexuelle et fondée sur le genre, y compris le mariage précoce et forcé et/ou les mutilations génitales féminines.GE 1 : 354 554La production de rapports annuels du Ministère permet de recueillir des données sur les indicateurs par projet et de les regrouper à l’échelon sectoriel et ministériel. Elle permet de recueillir des données sur l’égalité des genres, selon une approche uniforme dans l’ensemble du Ministère, avec l’aide des agents de coordination de l’égalité des genres. Chaque année, cet exercice évolue, il gagne en efficacité et permet de recueillir des données plus précises dans l’ensemble du Ministère.
GE 2/WVL 1 : Nombre d'organisations et de réseaux de femmes (internationaux et locaux) défendant les droits des femmes et l'égalité entre les sexes qui bénéficient du soutien d’AMC au niveau de la programmation et/ou le renforcement institutionnel.GE 2/WVL 1 : 666
GR 1: Nombre de personnes touchées par des projets qui soutiennent l'autonomisation économique des femmes.GR 1: 123 798
IG 3: Nombre de personnes ayant une meilleure sensibilisation et/ou des connaissances et/ou des compétences accrues pour promouvoir la participation et le leadership des femmes dans la vie publique.IG 3 : 313

Pour l'assistance internationale, les secteurs géographiques collecteront les résultats sur des indicateurs spécifiques du CMR ACS Plus. Les résultats des indicateurs ont été collectés dans le cadre de l'exercice de rapport annuel.

Ce programme contribue aux résultats présentés dans le Rapport au Parlement sur l’aide internationale du gouvernement du Canada 2020-2021, qui donne un résumé de la façon dont le Canada a fait progresser les priorités énoncées dans la Politique d’aide internationale féministe et le Programme de développement durable à l’horizon 2030; ainsi qu’à l’engagement du Canada envers les partenariats, l’innovation et l’inclusion.

Programmes visant à renforcer les capacités de lutte contre la criminalité et le terrorisme1100a : Nombre total de participants à la formation interrogés [femmes (F) / hommes (H)] qui utilisent les compétences et connaissances acquises ou les actifs anticriminels ou antiterroristes fournis dans le cadre de leur travail.546 (273F / 273H)Les responsables du programme continuent d’évaluer les méthodes de collecte de données appliquées dans l’ACS plus, par l’entremise de consultations continues et d’ajustements de projets afin de s’assurer que des données efficaces sont recueillies et utilisées pour faire progresser les projets de renforcement des capacités en matière d’égalité des genres et d’inclusion. De nombreux partenaires ont désormais intégré des experts de l’égalité des genres, de la diversité et de l’inclusion dans la conception et la mise en œuvre des projets, ce qui a contribué à l’élaboration d’indicateurs ACS Plus clairs, susceptibles de produire des données utiles. Cela a permis d’acquérir des connaissances essentielles sur plusieurs questions, liées à l’égalité des genres, qui affectent les objectifs de renforcement des capacités. Au fur et à mesure que les organismes amélioreront leur capacité à intégrer l’ACS Plus dans leurs projets, les responsables du programme pourront concevoir des activités de renforcement des capacités axées sur l’égalité des genres plus efficaces et sur mesure, au cours de la prochaine ou des deux prochaines années.
1200a : Nombre de cadres juridiques et politiques anticriminels et antiterroristes qui ont été ratifiés, modifiés, contrôlés ou adoptés et qui sont conformes aux normes internationales et aux pratiques exemplaires en la matière.14
1110a : Nombre total de participants à la formation interrogés [femmes (F) / hommes (H) / non binaires] qui estiment que leurs connaissances en matière de prévention et d’action anticriminelles et antiterroristes ont augmenté après la formation.475 (157F / 317H)
1110b: Nombre total de participants à la formation (F/H) ayant estimé que leurs connaissances en matière d'intégration des principes d'égalité entre les hommes et les femmes et de droits de l'homme dans les mesures de lutte contre la criminalité et le terrorisme s'étaient améliorées à la suite de la formation.404 (152F / 252H)
1210a : Nombre total de participants à la formation interrogés [femmes (F) / hommes (H) / non binaires] qui estiment que leurs connaissances liées à l’élaboration, la modification ou la mise en œuvre d’instruments juridiques et politiques anticriminels et antiterroristes ont augmenté après la formation.544 (125F / 331H)
1200 : Nombre total de documents, outils ou pratiques législatifs/politiques/opérationnels, nouveaux ou révisés, en cours de mise en œuvre dans les États membres bénéficiaires qui ont participé pour faire progresser la mise en œuvre, le suivi et l'évaluation d'alternatives aux dites politiques, programmes et pratiques qui sont fondés sur les droits de l'homme et sensibles au genre.14

Grâce au PARCLC et au PARCA du Canada, les projets ont obtenu des résultats significatifs pour aider à aborder les questions de genre dans divers contextes au cours de l'exercice 2022–2023 :

  • Notre soutien au projet « Plateforme sur le genre et les identités » vise à renforcer l'intégration des facteurs de genre et d'identité intersectionnelle dans la conception, la planification, la mise en œuvre et l'évaluation des politiques, des programmes et des activités antiterroristes/de prévention et de lutte contre le terrorisme aux niveaux mondial, régional, national et local. Au cœur du projet se trouve la création de la plateforme des facteurs de genre et d'identité (PFGI), une plateforme numérique dynamique et multiforme qui rassemble des entités des Nations Unies, des organisations de la société civile, des praticiens, des chercheurs et des États membres. Au cours de l'exercice 2022–2023, le projet a permis d'obtenir plusieurs résultats, notamment :
    • Cartographie des organisations de la société civile et des experts travaillant sur le genre et l'intersectionnalité dans les pays d'Europe centrale et orientale.
    • Cartographie des ressources fondées sur les droits de l'homme consacrées au genre et à l'intersectionnalité dans les pays d'Europe centrale et orientale : 197 ressources regroupées en 13 thèmes et 161 mots clés.
    • Développement et lancement du GIFP numérique qui est intégré dans la plateforme UNOCT Connect & Learn, une bibliothèque de ressources accessible au public.
    • Consultation des entités des Nations unies et du Forum mondial de lutte contre le terrorisme (GCTF).
  • Notre soutien aux efforts de la Commission interaméricaine de lutte contre l'abus des drogues auprès de l'Organisation des États américains (OEA-CICAD) pour explorer des alternatives à l'incarcération fondées sur des données probantes pour les délits liés à la drogue a renforcé l'égalité des sexes et la compréhension des inégalités sociales qui peuvent contraindre les femmes et les personnes transgenres à commettre des délits liés à la drogue. En 2022, 35 opérateurs du système judiciaire (32F ; 3H) et 160 détenus (22F ; 136H) ont été formés aux approches sexospécifiques de l'incarcération ainsi qu'à leur expérience différente de leurs systèmes judiciaires respectifs. Ce programme permet de s'assurer que les options d'accès à l'information tiennent compte des inégalités entre les sexes et améliorent l'accès aux services pertinents dans le système judiciaire afin de réduire l'égalité entre les sexes.
  • Grâce au PARCA, des unités spéciales de la police jordanienne ont été formées et équipées pour des opérations d'intervention tactique et en cas d'incident critique. Le premier peloton de 22 femmes a été formé et équipé en matériel médical et de premiers secours au sein des forces d'opérations spéciales jordaniennes (FOSJOR) en 2022–2023. Le Canada a été le premier partenaire international à fournir cette formation spécialisée (c'est-à-dire une formation de 6 semaines sur les armes à feu tactiques, l'entrée et les soins médicaux de combat). Dans le cadre d'un effort international, le Canada et d'autres pays, dont la Norvège et le Royaume-Uni, travaillent en étroite collaboration avec la direction du FOSJOR pour fournir des conseils sur le recrutement, la formation, la rétention et l'avancement des femmes dans le secteur de la sécurité et de l'application de la loi.
  • Dans le cadre de cette initiative (ARK Jordan), 370 policiers d'élite (173 femmes / 213 hommes) ont été formés pour fournir les premiers soins sur le site d'incidents critiques et, pour la première fois, des femmes ont été formées et équipées pour participer à ces opérations spéciales. En soutenant cette nouvelle capacité opérationnelle, le Canada a renforcé la sécurité de la Jordanie tout en contribuant à éliminer les obstacles culturels et systémiques à la participation des femmes dans le secteur de la sécurité. En outre, ce projet soutient la mise en œuvre de la politique d'aide internationale féministe du Canada et la mise en œuvre par la Jordanie de la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations unies sur les femmes, la paix et la sécurité (RCSNU 1325). Enfin, il sert de modèle d'intégration de la dimension de genre pour d'autres pays de la région.
  • Le Canada, par l'intermédiaire du Programme de renforcement des capacités de lutte contre la criminalité (PARCLC), a lancé un projet qui vise à étudier et à analyser la relation entre la cybersécurité et le genre et à mettre en œuvre un renforcement des capacités sur mesure pour combler les lacunes en matière de genre. Ce projet s'articulera autour de deux axes : premièrement, comprendre les dynamiques existantes liées aux cyber-attaques et aux femmes, à la violence sexuelle et fondée sur le genre en ligne et à l'accès des femmes aux outils d'alphabétisation numérique, et deuxièmement, s'attaquer au manque de femmes représentées dans le secteur de la cybersécurité et mettre au point les outils nécessaires pour créer une main-d'œuvre plus diversifiée et plus inclusive.
  • Les négociations sur la cybersécurité du Groupe de travail à composition non limitée (GTCNL) et les négociations sur la cybercriminalité du Comité spécial des Nations unies ont mis l'accent sur la priorité à accorder à la question de l'égalité des sexes dans les efforts internationaux en matière de cybersécurité. Par l'intermédiaire du PARCLC, le Canada est fier de soutenir la bourse « Women in Cyber Fellowship » en apportant une aide financière, un mentorat et des conseils pour permettre aux femmes diplomates et aux expertes en cybersécurité de participer à ces deux processus et de s'y engager. Grâce à la participation des boursières, le GTCNL a atteint la parité hommes-femmes dans ses interventions, ce qui permet une plus grande représentation de tous dans ce processus décisionnel.
Aide internationale en Asie-PacifiqueGE 2 - x organisations et réseaux de femmes dans toute la région pour renforcer l'égalité entre les hommes et les femmes dans les pays concernés.142La production de rapports annuels du Ministère permet de recueillir des données sur les indicateurs par projet et de les regrouper à l’échelon sectoriel et ministériel. Elle permet de recueillir des données sur l’égalité des genres, selon une approche uniforme dans l’ensemble du Ministère, avec l’aide des agents de coordination de l’égalité des genres. Chaque année, cet exercice évolue, gagne en efficacité et permet de recueillir des données plus précises dans l’ensemble du Ministère.
GR 1 - a touché x personnes par des projets qui soutiennent l'autonomisation économique des femmes2 747 292
IG 3 - Soutien à des personnes pour améliorer leur sensibilisation et/ou leurs connaissances et/ou leurs compétences afin de promouvoir la participation et le leadership des femmes dans la vie publique.2 087

Pour l'assistance internationale, les secteurs géographiques collecteront les résultats sur des indicateurs spécifiques du CMR ACS Plus. Les résultats des indicateurs ont été collectés dans le cadre de l'exercice de rapport annuel.

Ce programme contribue aux résultats présentés dans le Rapport au Parlement sur l'aide internationale du gouvernement du Canada 2022-2023, qui fournit un résumé de la façon dont le Canada a fait progresser les priorités énoncées dans la Politique d'aide internationale féministe et le Programme 2030 ; ainsi qu’à l'engagement du Canada envers les partenariats, l'innovation et l'inclusion.

Fonds canadien d’initiatives localesPourcentage/nombre de projets dans le cadre desquels on a consulté des femmes ou des filles avant de présenter une demande de financement.95 %Le FCIL gèrent les données à l’aide d’une base de données autonome, ce qui nécessite un degré extrêmement élevé de compilation et de saisie manuelles. L’unité responsable du FCIL collabore présentement avec plusieurs directions du Ministère pour intégrer le FCIL dans les systèmes ministériels et améliorer les capacités de collecte et d’analyse des données pour l’ensemble du programme.
Pourcentage/nombre de projets dans le cadre desquels on a effectué une analyse sexospécifique limitée ou détaillée avant la présentation de la demande de financement.94 %
Pourcentage de gestionnaires de programmes du FCIL qui ont suivi la formation sur l’ACS Plus.93 %
Pourcentage de coordinateurs du FCIL qui ont suivi la formation sur l’ACS Plus.93 %

Plusieurs missions FCIL ont organisé des formations afin d'accroître la capacité des organisations récipiendaires à appliquer l'approche ACS Plus dans leur travail. Par exemple, la mission à New Delhi, en Inde, a organisé trois ateliers de deux jours sur l'ACS Plus, dispensés par l'ICSE, à l'intention de ses bénéficiaires.

De même, au Mexique, dans le cadre d'une série d'activités de renforcement des capacités, la mission a organisé une session de formation en ligne et offert des conseils sur la manière d'utiliser la méthodologie ACS Plus pour les organisations récipiendaires du FCIL.

Aide internationale en Europe, dans l’Arctique, au Moyen-Orient et au Maghreb3.1.2 - Nombre d'organisations ciblées qui représentent ou défendent les droits des femmes, des enfants, des groupes marginalisés ou des populations à risque (pourcentage).Les résultats du soutien à long terme aux partenaires clés sont présentés séparément pour ces indicateurs. Les résultats les plus récents sont disponibles dans le Rapport au Parlement sur l'aide internationale du gouvernement du Canada 2021–2022.

Le programme ne rend pas compte à l’heure actuelle des principaux impacts de l’ACS Plus au niveau bilatéral. Les responsables du programme collaborent avec d’autres secteurs bilatéraux pour explorer des processus potentiels et établir une approche uniforme pour recueillir des données rendre compte des impacts du programme sur l’égalité des genres et la diversité en 2023-2024.

La production de rapports annuels du Ministère permet de recueillir des données sur les indicateurs par projet et de les regrouper à l’échelon sectoriel et ministériel. Il permet de recueillir des données sur l’égalité des genres, selon une approche uniforme dans l’ensemble du Ministère, avec l’aide des agents de coordination de l’égalité des genres. Chaque année, cet exercice évolue, gagne en efficacité et permet de recueillir des données plus précises dans l’ensemble du Ministère.

3.1.3 - Nombre d'entrepreneurs, de petites et moyennes entreprises et d'agriculteurs connectés à de nouveaux marchés et à de nouvelles opportunités commerciales (pourcentage).
3.1.4 - Nombre de garçons et de filles qui terminent leurs études primaires et secondaires.
3.2.2 - Pourcentage de pays qui démontrent une augmentation ou un changement positif dans l'accès et le contrôle des femmes sur la propriété, les services financiers, l'héritage, les ressources naturelles et la technologie.
Ce programme contribue aux résultats présentés dans le Rapport au Parlement sur l’aide internationale du gouvernement du Canada 2020-2021 ; un résumé de la façon dont le Canada a fait progresser les priorités énoncées dans la Politique d’aide internationale féministe et le Programme de développement durable à l’horizon 2030; ainsi qu’à l’information sur l’engagement du Canada envers les partenariats, l’innovation et l’inclusion.
Politiques et opérations concernant les subventions et les contributions  Rien à signaler pour 2022-2023. Le programme permet d’acquérir les connaissances et les compétences de base nécessaires pour appliquer les principes de l’ACS Plus à une fonction interne liée aux services ministériels.
Aide humanitairePourcentage des projets d’aide humanitaire qui comportent un volet sur la violence sexuelle ou fondée sur le genre ou sur la santé et les droits sexuels et reproductifs.65 % des projets humanitaires menés par des organisations non gouvernementales et soutenus par le Canada en 2022 comprenaient des services spécifiques de prévention et d'intervention en matière de violence sexuelle et fondée sur le genre et/ou des services de santé sexuelle et reproductive pour les femmes et les filles en situation d'urgence.Des formulaires de projet permettant la collecte de données ventilées par genre et spécifiques au genre (entre autres aspects) ont été remplis par les responsables de projets d’aide humanitaire en 2022-2023 dans le cadre du processus d’approbation de l’appel d’urgence afin d’améliorer la capacité à mesurer et à évaluer les répercussions du programme sur l’égalité des genres et la diversité à l’avenir.
Nombre de personnes qui ont reçu des services de santé sexuelle et reproductive, notamment l’accès à la contraception, grâce à une intervention humanitaire exécutée par les organisations de la société civile.Rapporté dans le RRM 2022-2023
Nombre de réfugiés et de personnes déplacées à l’intérieur de leur pays qui bénéficient d’une aide et d’une protection.Rapporté dans le RRM 2022-2023
Nombre de bénéficiaires qui reçoivent une aide alimentaire et nutritionnelle d’urgence comparativement aux besoins et en tenant compte de l’intervention mondiale.Rapporté dans le RRM 2022-2023
L’approche sexospécifique du Canada en matière d’action humanitaire tient compte des vulnérabilités préexistantes et de la discrimination intersectionnelle, ce qui est conforme aux principes de l’ACS Plus (en tenant compte des facteurs d’identification tels que le genre, la race, l’origine ethnique, l’âge, les capacités et le statut de réfugié). Le programme fournit également des orientations politiques en ce qui concerne l’intégration des considérations liées à l’égalité des genres et à l’ACS Plus dans l’aide humanitaire. Parmi les documents et guides pertinents, notons le rapport intitulé « Une approche féministe : l’égalité des genres dans l’action humanitaire », et le document « Égalité entre les sexes et aide humanitaire : guide des enjeux ».
Opérations d’aide internationaleBien que le programme ne mesure pas l'impact de l'aide internationale du Canada sur les populations cibles, il est chargé de fournir des orientations, des conseils et des outils pour soutenir la gestion de l'aide internationale à différents niveaux (projet, programme/portefeuille et ministère) et a pour mandat d'améliorer, de rationaliser et d'harmoniser les approches dans l'ensemble de la programmation de l'aide internationale. Dans le cadre de ce mandat, le programme veille à ce que les principes de l'ACS Plus soient reflétés dans les documents d'orientation et les processus.En 2022-2023, des retards dans l'approbation du plan d'action relatif au personnel de la communauté internationale ont empêché le programme de mettre en œuvre son plan de collecte de données ACS Plus. En 2023-2024, le programme réexaminera le plan compte tenu de l'approbation prévue du plan d'action, ainsi que les changements récents au sein du bureau.
Aide internationale multilatéraleNombre de personnes ayant bénéficié des projets visant à prévenir et à combattre la violence sexuelle et fondée sur le genre, y compris les mariages d’enfants, les mariages précoces et les mariages forcés, les mutilations génitales féminines, et à y mettre fin.Les résultats découlant du soutien offert depuis longtemps par le Ministère aux principaux partenaires multilatéraux sont déclarés séparément pour cet indicateur, mais ne sont pas encore disponibles. Les résultats les plus récents sont disponibles dans le Rapport au Parlement sur l’aide internationale du gouvernement du Canada 2020-2021.Des efforts sont déployés pour recueillir et utiliser davantage de données à l’échelon du programme et du Ministère pour permettre la réalisation d’une analyse plus large des politiques et l’établissement de rapports plus détaillés sur l’ACS Plus, conformément à l’Architecture pour les résultats de l’aide internationale (ARAI). La création d’un système de résultats centralisé, où ce type d’information peut être hébergé et extrait selon les besoins, est en cours, et permettra une plus grande utilisation des données recueillies à l’échelon des projets dans le cadre de processus décisionnels fondés sur des données probantes. Les outils et les modèles d’établissement de rapports visant à apporter un appui institutionnel à long terme ont été mis à jour en 2022–2023, et ils mettent davantage l’accent sur les résultats en matière d’égalité des genres (dans une perspective d’ACS Plus).
Nombre de personnes [femmes (F) / hommes (H)] touchées par les projets financés par AMC qui appuient le renforcement du pouvoir économique des femmes.
Nombre d’organisations féminines et de réseaux de femmes défendant les droits des femmes et l’égalité des genres qui reçoivent du soutien d’AMC pour mettre en œuvre des programmes ou renforcer leurs capacités institutionnelles.
Du point de vue des opérations et des processus, les projets relevant de ce programme sont évalués annuellement par le responsable de projet, qui est tenu de rendre compte des effets quantitatifs et qualitatifs sur l’égalité des genres et les droits de la personne. Ces résultats sont examinés à l’interne dans les directions d’exécution concernées.
Programmes du Bureau des droits de la personne, des libertés et de l’inclusion(IRC 3.2.2) Nombre d’organisations féminines et de réseaux de femmes défendant les droits des femmes et l’égalité des genres qui reçoivent un soutien d’AMC pour mettre en œuvre des programmes ou renforcer leurs capacités institutionnelles.Les résultats contribuent à l’indicateur ministériel déclaré dans le RRM 2022-2023.Les données recueillies sur les indicateurs du Programmes du Bureau des droits de la personne, des libertés et de l’inclusion (BDPLI) sont ventilées par sexe, ce qui permet aux responsables du BDPLI de présenter un historique de rendement plus nuancé. Les responsables du BDPLI exigent aussi que les partenaires qui présentent une demande de financement procèdent à une ACS Plus afin de s’assurer que les interventions prévues tiennent compte des facteurs identitaires pertinents, et ils demandent à tous les partenaires de rendre compte tout particulièrement des considérations liées à l’égalité des genres. Le conseiller en genre du BDPLI fournissent un soutien pratique et ciblé aux partenaires et aux chargés de projet tout au long du cycle de subvention/contribution, en particulier au stade de la candidature. Le conseiller en genre du BDPLI fournissent un soutien pratique et ciblé aux partenaires et aux chargés de projet tout au long du cycle de subvention/contribution, l'étape de candidature.
Le soutien à la Westminster Foundation for Democracy a favorisé un environnement plus favorable à la participation politique et au leadership des femmes parmi les pays de l'ASEAN grâce à des coalitions, à des recherches sur les barrières régionales et à l'élaboration de plans d'action au niveau national en Indonésie, en Malaisie et en Thaïlande. Le caucus indonésien des femmes parlementaires, par exemple, a élaboré un plan d'action national visant à atteindre un quota de 30 % de femmes candidates aux élections générales de 2024.
Partenariats pour l'innovation dans le développementNombre d’organisations féminines et de réseaux de femmes défendant les droits des femmes et l’égalité des genres qui reçoivent un soutien d’AMC pour créer des programmes ou renforcer leurs capacités institutionnelles.Les résultats contribuent à l’indicateur ministériel déclaré dans le RRM 2022-2023.Les possibilités d’appuyer la collecte de données sur les retombées de l’ACS Plus sont explorées dans le cadre de l’Initiative de transformation des subventions et des contributions d’AMC (2022-2027).
Les agents de programme appuient la conception, la mise en œuvre et la surveillance des projets d’aide internationale et veillent à ce que les principes de l’ACS Plus soient intégrés et reflétés dans ces processus. Le programme recueille des données sur l’aide au revenu qui sont harmonisées avec la Politique d’aide internationale féministe du Canada dans le contexte des processus opérationnels ministériels et fonctionne de concert avec d’autres programmes pour déterminer les meilleurs moyens de recueillir les données et les résultats de l’aide internationale. Les responsables du programme continueront d’explorer les possibilités de déterminer des indicateurs pour mesurer les répercussions du programme sur le genre et la diversité.
Stabilisation et opérations de paixPourcentage des agents du Programme pour la stabilisation et les opérations de paix (PSOP) qui appliquent systématiquement l’ACS Plus et le Plan d’action national du Canada sur les femmes, la paix et la sécurité (FPS) dans leur travail.Les résultats de l’exercice 2021-2022 seront publiés dans le Rapport au Parlement sur l’aide internationale du gouvernement du Canada et le rapport de mise en œuvre d’AMC du Plan national d’action du Canada consacré aux femmes, à la paix et à la sécurité.Les responsables du PSOP ont appliqué l’ACS Plus en 2018, ce qui a permis de discerner 4 groupes clés avec lesquels les responsables du PSOP sont en contact (notamment les femmes et filles, enfants et jeunes, réfugiés et personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays et groupes marginalisés en fonction de leur identité ou d’autres facteurs), et des stratégies pour s’assurer que les points de vue de ces groupes sont pris en compte. L’ACS Plus a été intégrée à la stratégie du PSOP 2019-2022, et continue de contribuer à son orientation stratégique. Les données recueillies sur les indicateurs du PSOP sont ventilées par sexe, ce qui permet aux responsables du PSOP de présenter un historique de rendement plus nuancé. Les responsables du PSOP exigent aussi que les partenaires qui présentent une demande de financement procèdent à une ACS Plus afin de s’assurer que les interventions prévues tiennent compte des facteurs identitaires pertinents, et ils demandent à tous les partenaires de rendre compte tout particulièrement des considérations liées à l’égalité des genres.
Pourcentage de l’aide internationale qui vise les États fragiles et touchés par des conflits.
Nombre de militaires, de policiers et de civils ayant reçu une formation en matière de maintien de la paix intégrant l’égalité des genres, et en matière de lutte contre la violence sexuelle et fondée sur le genre, et contre l’exploitation et les agressions sexuelles.
Aide internationale en Afrique subsaharienneNombres d’organisations et réseaux de femmes dans toute la région pour renforcer l'égalité entre les hommes et les femmes dans leurs pays de prédilection en Afrique subsaharienne.696 organisations et réseaux de femmes dans toute la région pour renforcer l'égalité entre les hommes et les femmes dans leurs pays de prédilection en Afrique subsaharienne.La production des rapports annuels du Ministère permet de recueillir des données sur les indicateurs par projet et de les regrouper à l’échelon sectoriel et ministériel. Il permet de recueillir des données sur l’égalité des genres, selon une approche uniforme dans l’ensemble du Ministère, avec l’aide des agents de coordination de l’égalité des genres. Chaque année, cet exercice évolue, gagne en efficacité et permet de recueillir des données plus précises dans l’ensemble du Ministère.
Nombre de personnes touchées par des projets soutenant le renforcement du pouvoir économique des femmes en Afrique subsaharienne.5,449,641 personnes touchées par des projets soutenant le renforcement du pouvoir économique des femmes en Afrique subsaharienne.
Nombre de personnes ayant des connaissances ou des compétences accrues pour promouvoir la participation et le leadership des femmes dans la vie publique en Afrique subsaharienne.333 personnes ayant des connaissances ou des compétences accrues pour promouvoir la participation et le leadership des femmes dans la vie publique en Afrique subsaharienne.
Ce programme contribue aux résultats présentés dans le Rapport au Parlement sur l’aide internationale du gouvernement du Canada 2020-2021, qui donne un résumé de la façon dont le Canada a fait progresser les priorités énoncées dans la Politique d’aide internationale féministe et le Programme de développement durable à l’horizon 2030; ainsi qu’à l’engagement du Canada envers les partenariats, l’innovation et l’inclusion.
Réduction des menaces d’armesNombre total (et pourcentage) des bénéficiaires du renforcement des capacités interrogés [femmes (F) / hommes (H)] qui ont indiqué utiliser dans leur travail des compétences ou des atouts acquis en matière d’égalité des genres.316F/517M (833 au total) personnel de sécurité formé.2022–2023 est la première année de programmation qui recueille des données sur le rendement à partir du cadre de mesure du rendement révisés du PRMA, qui comprend des résultats immédiats et intermédiaires spécifiques liés à l'égalité des sexes. Le programme continue d'évaluer et de peaufiner ses méthodes de collecte de données sur la mesure du rendement grâce à une analyse continue des résultats obtenus.
Nombre de membres du personnel de sécurité [femmes (F) / hommes (H)] formés (ventilé par le nombre de membres formés sur les considérations liées à l’égalité des genres ou aux droits de la personne).Les résultats contribuent à l’indicateur ministériel déclaré dans le RRM 2022-2023.
Résultat intermédiaire – Nombre total (et pourcentage) des femmes interrogées qui ont indiqué utiliser dans leur travail des compétences ou des atouts acquis en matière de lutte contre les menaces à la sécurité.45 femmes interrogées ont identifié l'utilisation des compétences / atouts fournis dans leur travail lié à la lutte contre les menaces à la sécurité.
Nombre total (et pourcentage) des bénéficiaires du renforcement des capacités interrogés [femmes (F) / hommes (H)] qui ont déclaré avoir amélioré leurs connaissances, leurs compétences ou leurs habiletés en matière d’égalité des genres.Pas disponible.
Nombre d’apprenants ayant reçu du matériel pédagogique favorisant l’égalité des genres.321 apprenants ont reçu du matériel d'apprentissage sensible au genre.

Responsabilité essentielle : Aide aux Canadiens à l’étranger

ProgrammePrincipaux effets du programme sur le genre et la diversitéPlan de collecte de données sur l’ACS Plus
IndicateurRésultat observé
Aide consulaire et services aux Canadiens à l’étrangerNOUVEAU : % de clients consulaires par sexe (indicateur de suivi)
  • 31% des cas : femmes
  • 57% des cas : hommes
  • 0% : autre sexe
  • 12% : pas de données disponibles
Le programme consulaire suit actuellement le sexe et l'âge des clients consulaires. En 2022–2023, plus de 5 800 cas consulaires ont été ouverts. Parmi ceux-ci, 31 % des clients consulaires étaient des femmes, 57 % des hommes et moins d'un pour cent (ou deux cas) d'un autre sexe. Dans 12 % des cas, aucune donnée n'était disponible. L'amélioration de la qualité des données dans ORBIS, le système de gestion des cas lancé en mai 2021, est en cours.
Le programme consulaire est vaste ; il aide les Canadiens à l’étranger sans distinction de genre, d’âge, d’origine ethnique, d’orientation sexuelle, etc. Conformément aux politiques antiracistes et féministes du gouvernement du Canada, GAC a activement promu la diversité et l'inclusion en renforçant le Programme des consuls honoraires. Le département a souligné l'importance de la participation des chefs de mission à la sélection et à la gestion des consuls honoraires sous leur supervision, afin de garantir que le programme reflète la diversité du Canada, y compris l'équité entre les sexes. Ainsi, 16 femmes (76 % des nouvelles nominations) ont été nommées consuls honoraires pour représenter le pays dans le monde et fournir des services aux Canadiens à l'étranger.
Préparation et intervention en cas d’urgencePourcentage de formations en matière de sécurité et de gestion d'urgence comprenant des éléments sensibles à la dimension de genre.92,5 % des formations comprennent du matériel sensible à la dimension de genre.Des données seront recueillies au sujet de l’indicateur de rendement nouvellement établi ci-dessus. L’outil de planification ministériel Strategia sera utilisé pour déterminer le pourcentage de missions qui intégreraient des considérations liées à l’ACS Plus dans leur planification, et les possibilités de collecte de données seront déterminées.
  • La formation dispensée par les agents régionaux de gestion des urgences dans les missions emploie un langage non sexiste.
  • La formation en gestion des urgences à l’administration centrale a également été évaluée pour inclure un langage sensible au genre.
  • 6 des 7 formations sur la sécurité ont été évaluées pour s'assurer qu'elles contiennent du matériel sensible au genre. La septième sera évaluée cet automne.
  • Le financement destiné aux postes de commande de rechange et à la gestion des urgences et affecté en fonction de l’obligation de diligence permet aux missions d’acquérir des articles d’équipement de protection individuelle et des articles de préparation aux situations d’urgence qui s’appliquent également aux hommes et aux femmes ou qui tiennent compte des besoins particuliers des femmes.

Responsabilité essentielle : Soutien de la présence du Canada à l’étranger

ProgrammePrincipaux effets du programme sur le genre et la diversitéPlan de collecte de données sur l’ACS Plus
IndicateurRésultat observé
Relations avec les clients et opérations des missionsPourcentage d’organisations partenaires qui sont d’avis que les ressources, infrastructures et services offerts à l’étranger répondent à leurs besoins.Les résultats contribuent à l’indicateur ministériel déclaré dans le RRM 2022-2023.Une enquête annuelle sur les services communs est menée de février à mars de chaque exercice financier.
Directives sur le service extérieur  Bien que les responsables du programme n’aient pas recueilli de données pour surveiller les répercussions sur l’égalité des genres et la diversité, les travaux à venir permettront d’explorer les mesures en matière d’ACS Plus susceptibles d’éliminer les obstacles et de répondre à la sensibilisation croissante à l’iniquité. Les responsables du programme présenteront des recommandations lors des examens cycliques afin d’envisager et d’incorporer une section spéciale dans l’enquête permettant de créer des outils de collecte et d’analyse de données sur l’ACS Plus qui améliorent la capacité à mesurer et à évaluer les répercussions sur l’égalité des genres et la diversité à l’avenir. Le programme prévoira également un encadrement et des outils qui permettront une meilleure participation à l’enquête.
Services aux employés recrutés sur placeLes 6 000 employés recrutés sur place (ERP) travaillent dans quelque 178 missions réparties dans environ 112 administrations ayant leurs propres dispositions législatives en matière de droit du travail. Dans l’ensemble, les ERP se composent principalement de femmes (59 %), ce qui correspond à l’équilibre entre les hommes et les femmes dans la fonction publique fédérale canadienne en général.Aucune donnée n’est recueillie à l’heure actuelle sur les facteurs démographiques ou de diversité parmi les ERP, car les politiques d’équité en matière d’emploi du gouvernement du Canada ne s’appliquent pas aux ERP.
Gestion de l’information et technologie de l’information du réseau des missionsDans le cadre du programme Mosaic de développement du leadership du SCT, destiné à appuyer des membres de groupes d’équité en matière d’emploi ou en quête d’équité aspirant à devenir cadres supérieurs, un employé du bureau de la Gestion de l’information et de la technologie a été sélectionné, formé et nommé dans un poste. Afin de progresser vers son objectif d'accroître la diversité et l'inclusion au sein du bureau, un nouvel employé issu d'un groupe visé par l'équité en matière d'emploi a été nommé à un poste de gestionnaire.Le programme permet d’acquérir les connaissances et les compétences de base nécessaires pour appliquer les principes de l’ACS Plus à une fonction interne liée aux services ministériels.
Préparation et sécurité de la missionPourcentage des missions qui intègrent les considérations liées à l’ACS Plus dans leur programme de préparation.

La mission à San Salvador a mis en œuvre l'ACS Plus dans ses protocoles de déplacements.

AMC a désormais une exigence standard (depuis 2016) selon laquelle des gardes féminins doivent faire partie du contrat de services de protection. Environ 80 % des missions respectent cette norme et celles qui ne le font pas sont principalement des micro-mission.

Pour 2022-2023, le programme s’appuiera sur l’outil de planification ministériel Strategia pour déterminer le pourcentage des missions qui intègrent des considérations liées à l’ACS Plus dans leur planification.

Le Ministère a également établi un cadre de mesure du rendement en matière de sécurité dans lequel tous les indicateurs de rendement liés à la sécurité sont centralisés et suivis, y compris les nouveaux indicateurs liés à l’ACS Plus.

La formation liée à la sécurité et à la gestion des urgences comprend des éléments adaptés aux besoins particuliers des femmes.Le cours Introduction à l'analyse comparative entre les sexes plus (ACS Plus) (INC101) est obligatoire dans le cadre de la formation du gestionnaire du programme de préparation
Pourcentage d’employés [femmes (F) / hommes (H) / non-binaire] qui estiment que les risques sont atténués de manière adéquate à leur mission.71 % des employés estiment que les risques à leur mission sont suffisamment atténués. Parmi eux, 51 % sont des femmes, 39% sont des hommes, 4% ont préféré ne pas répondre et 6% n’ont pas répondu.
  • La formation et la sensibilisation à l’ACS Plus font partie de la formation obligatoire lors de l’intégration. Des mises à jour sont apportées chaque année, ce qui permet au personnel de contextualiser et d’appliquer une perspective d’ACS Plus en milieu de travail.
  • Les considérations liées à l’ACS Plus sont intégrées dans les mesures d’atténuation de la sécurité.
  • La parité hommes-femmes est améliorée au sein de l’équipe de préparation et de sécurité aux missions. Environ 41 % des gestionnaires du programme de préparation seront des femmes à l'été 2023 (contre 31 % en 2022), ce qui représente le pourcentage le plus élevé depuis le début des programmes de préparation dans les missions. L'objectif est de 50 % pour l'été 2024. Les gestionnaires du programme de préparation sont déjà à 50 %.
  • L’ICSE est en train de développer un nouveau cours ACS Plus spécialement conçu pour les praticiens de de la préparation des missions.
  • En 2022-2023, les groupes de travail d’AMC ont mené des actions de sensibilisation externe auprès des partenaires du secteur privé et des actions de sensibilisation interne auprès des gestionnaires du programme de la préparation, et d'autres actions de sensibilisation sont prévues pour 2023-2024.
Services ministériels au niveau de la plateformePourcentage de financement d’achats internationaux autochtones.Rapporté dans le RRM 2022-2023Recueillir des informations pour s'assurer que AMC respecte le pourcentage de financement accordé aux entreprises autochtones. Les indicateurs de rendement sont présentés dans les résultats du Cadre de responsabilisation de gestion d’AMC et dans le Plan d'action d’AMC sur la réconciliation (Action 22).
La démarches de réconciliation permettent aux Autochtones de concourir pour un marché du gouvernement fédéral, de travailler sur un grand projet de l’État et d’avoir accès à des outils qui augmentent la visibilité à l’égard des marchés publics fédéraux.
Planification et intendance des biens immobiliersLes biens immobiliers sont acquis, gérés et opérés conformément à la législation, au code et à la politique applicable. Lorsque ces facteurs prennent en compte de l'ACS Plus, ils sont appliqués aux biens immobiliers.Il n'est pas prévu de recueillir des données sur l'ACS Plus. Toute exigence en la matière s'inscrirait dans le cadre de l'élaboration d'une politique interne et se ferait en consultation avec les conseillers ministériels en matière d'ACS Plus.
Services professionnels et techniques pour l’exécution des projets de biens immobiliersLe reflet de la population du Canada à l’étranger est assuré par la voie de la diplomatie culturelle, tel que le programme de la Collection des arts visuels. Le programme veille à ce que la population canadienne soit représentée culturellement à l’étranger lorsqu’on conçoit une nouvelle mission ou que l’on décide des œuvres d’art à exposer.Le conservateur du programme de la Collection des arts visuels rencontre les responsables de la mission pour discuter d’une vision de la collection et l’harmoniser avec la stratégie de diplomatie culturelle de la mission. Le conservateur examine la collection de la mission, les œuvres d’art disponibles dans la chambre forte de l’administration centrale d’AMC et effectue des recherches pour de nouvelles acquisitions afin de constituer une collection qui promeut la vision culturelle de la mission, en assurant la représentation du plus grand nombre possible de régions géographiques et des diverses communautés du Canada. En 2021-2022, dans le contexte du programme, un questionnaire facultatif a été proposé aux artistes, qu’ils pouvaient remplir avec la documentation d’acquisition, dans lequel ils pouvaient indiquer leur pronom préféré pour les communications et les textes concernant leur travail.

Réponse aux comités parlementaires et aux audits externes

Réponse aux comités parlementaires

Comité permanent des affaires étrangères et du développement international (FAAE) — Deuxième rapport : Reprise du dialogue sino-tibétain — Déposé à la Chambre des communes le 14 décembre 2022.

En mai 2022, le FAAE a organisé une réunion avec l’Administration centrale tibétaine afin de mieux comprendre la dynamique actuelle entre la Chine et le Tibet.

Le Comité a procédé au dépôt d’un rapport comprenant une seule motion, votée à l’unanimité par tous ses membres, qui appelle au dialogue entre des représentants du peuple tibétain (sa Sainteté le Dalaï Lama ou ses représentants et/ou l’Administration centrale tibétaine) et le gouvernement de la République populaire de Chine en vue de permettre au Tibet d’exercer une véritable autonomie dans le cadre de la constitution chinoise, fasse rapport de cette motion à la Chambre, et demande au gouvernement de déposer une réponse globale au rapport.

Dans sa réponse, le gouvernement souscrit au rapport du FAAE, soulignant l’importance accordée par le Canada à la promotion et à la protection des droits de la personne en tant qu’aspect essentiel de sa politique étrangère, y compris dans ses relations avec la Chine. La réponse du gouvernement indique également que le Canada soutenait un dialogue constructif entre le gouvernement chinois et le Dalaï Lama ou les représentants tibétains en vue d’une résolution acceptable pour les deux parties, et que le Canada restait engagé dans la promotion du dialogue et surveillait de près la situation des droits de la personne au Tibet.

Liens vers le rapport du Comité et la réponse du gouvernement : Rapport 2 : Reprise du dialogue sino-tibétain et Réponse du gouvernement.

Comité spécial sur l’Afghanistan de la Chambre des communes (AFGH) — Premier rapport : Honorer l’héritage du Canada en Afghanistan : Répondre à la crise humanitaire et amener les gens en lieu sûr — Déposé à la Chambre des communes le 6 juin 2022.

En décembre 2021, le Comité spécial sur l’Afghanistan (AFGH) a été créé pour mener des audiences sur les événements relatifs à la chute de l’Afghanistan aux mains des talibans, y compris, sans s’y limiter, la planification d’urgence du gouvernement en prévision de ces événements et les efforts déployés par la suite pour procéder à l’évacuation ou autoriser par d’autres moyens l’entrée au Canada des citoyens canadiens ainsi que des interprètes, des entrepreneurs et des autres Afghans qui ont appuyé les Forces armées canadiennes ou d’autres organisations canadiennes. Le Comité spécial mène ses travaux dans l’objectif premier d’évaluer les mesures d’aide humanitaire à mettre en place par le Canada pour porter secours au peuple afghan.

Pour s’acquitter de ce mandat, le Comité spécial a pris acte des témoignages et des mémoires d’une multitude de personnes et d’organismes, notamment ceux qui tentent de répondre aux besoins humanitaires en Afghanistan. Il a entendu les histoires et les appels de gens aux familles et aux collègues qui se trouvent incapables de quitter le pays ou sont en situation précaire dans les pays limitrophes, ainsi que ceux des personnes qui tentent de leur porter secours. Le Comité spécial a également pris connaissance de la réponse du gouvernement préparée par AMC, Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, le ministère de la Défense nationale et les Forces armées canadiennes.

Le rapport se divise en deux parties. La première partie, de nature rétrospective, traite de l’évacuation de Kaboul en août 2021 et des événements qui l’ont précédée, notamment les évaluations et les décisions. La deuxième partie, de nature prospective, explique la situation humanitaire en Afghanistan, les actions pour amener en lieu sûr les Afghans en danger ainsi que les obstacles rencontrés.

Le Comité spécial a formulé 37 recommandations, dont 17 s’adressaient à AMC. Les recommandations relatives à AMC couvrent divers aspects, notamment les résultats obtenus par le gouvernement, la gestion de la crise, l’allocation des ressources, l’aide humanitaire, l’engagement auprès des partenaires internationaux, les droits des femmes, le passage en toute sécurité des ressortissants afghans et les crises de réfugiés.

Dans sa réponse, le gouvernement souscrit à l’ensemble des 17 recommandations relatives à AMC et souligne les nombreuses mesures prises par le gouvernement en réponse aux événements liés à la chute de l’Afghanistan, notamment : divers examens internes et exercices sur les leçons tirées au cours de l’année écoulée; des mécanismes de réaffectation des ressources en cas d’urgence ou d’incident critique touchant les Canadiens ou les intérêts canadiens à l’étranger; l’allocation d’une aide humanitaire de 143 millions de dollars canadiens à la crise en Afghanistan et dans les pays limitrophes; le travail du Canada en partenariat avec les agences des Nations Unies, les organisations internationales, les alliés et les donateurs aux visions similaires qui apportent leur soutien au peuple afghan; le soutien du Canada aux efforts coordonnés de la communauté internationale visant à tenir les autorités talibanes responsables des violations continues des droits des Afghans et à plaider en faveur de la suppression de toutes les restrictions aux droits fondamentaux des femmes et des filles; et la collaboration entre les différents ministères pour garantir que les objectifs du gouvernement relatifs à son engagement d’accueillir au moins 40 000 réfugiés afghans d’ici 2024 soient atteints en temps voulu et de manière bien coordonnée.

Liens vers le rapport du Comité et la réponse du gouvernement : Rapport 1 : Honorer l’héritage du Canada en Afghanistan : Répondre à la crise humanitaire et amener les gens en lieu sûr et la Réponse du gouvernement.

Comité permanent des affaires étrangères et du développement international de la Chambre des communes (FAAE) — Troisième rapport : Situation dans le détroit de Taïwan — Participation de Taïwan à l’Organisation de l’aviation civile internationale — Déposé à la Chambre des communes le 13 juin 2022.

En janvier 2022, le FAAE a entrepris une étude sur l’escalade des tensions dans le détroit de Taïwan, qui met en péril la paix et la sécurité dans la région. Le Comité a tenu trois réunions sur l’étude, au cours desquelles il a entendu les témoignages de chercheurs et d’universitaires, ainsi que de représentants d’AMC. Le rapport du FAAE comprenait une seule motion : que le Comité appuie la pleine participation de Taïwan à l’Organisation de l’aviation civile internationale, tout en respectant les conditions d’adhésion de l’organisation et à sa 41eassemblée triennale qui se déroulera du 27 septembre 2022 au 14 octobre 2022; qu’il en soit fait rapport à la Chambre dès que possible; et demande au gouvernement de déposer une réponse globale au rapport.

Dans sa réponse, le gouvernement souscrit au rapport du FAAE et réitère que le Canada soutient la participation significative de Taïwan dans les organisations internationales, y compris l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), où l’absence de Taïwan serait préjudiciable aux intérêts mondiaux. La réponse du gouvernement explique que si l’adhésion à l’ONU est nécessaire pour participer pleinement à l’OACI, le Canada reste favorable à d’autres options permettant à Taïwan de s’impliquer de manière significative au sein de l’organisation. La réponse du gouvernement note également que le Canada, en tant que président du Comité consultatif sur la sécurité aérienne, a invité Taïwan à participer au forum sur la sécurité aérienne et a accepté la demande d’adhésion de Taïwan en tant qu’observateur sous le nom d’Administration de l’aéronautique civile de Taïwan. La réponse du gouvernement conclut en mentionnant que, tout en restant cohérent avec sa politique d’une seule Chine, le gouvernement canadien a l’intention de continuer à s’engager avec Taïwan sur diverses questions, notamment le commerce, la technologie, la santé, la gouvernance démocratique, la lutte contre la désinformation et la promotion de la paix et de la stabilité dans le détroit de Taïwan.

Liens vers le rapport du Comité et la réponse du gouvernement : Rapport 3 : Situation dans le détroit de Taïwan — Participation de Taïwan à l’Organisation de l’aviation civile internationale et la Réponse du gouvernement.

Comité permanent des affaires étrangères et du développement international de la Chambre des communes (FAAE) — Cinquième rapport : Surmonter les obstacles pour atteindre l’équité vaccinale à l’échelle mondiale et mettre un terme à la pandémie — Déposé à la Chambre des communes le 24 octobre 2022.

À l’automne 2020, le FAAE a entrepris une étude à volets multiples sur les vulnérabilités créées et exacerbées par la pandémie. Le rapport présente un éventail d’observations et de recommandations quant à la nécessité de fournir des doses de vaccins contre la COVID-19 aux pays en développement. À l’hiver et au printemps 2022, le Comité s’est de nouveau penché sur la question de l’équité vaccinale. Il cherchait à mieux comprendre les écarts persistants dans les taux de vaccination et à examiner les efforts déployés par le gouvernement du Canada pour aider l’OMS à atteindre son objectif de vaccination de 70 % de la population de chaque pays d’ici juin 2022

Le Comité a reçu des représentants du gouvernement du Canada, des organisations internationales, des membres de la société civile, des universitaires, des professionnels de la santé et des sociétés pharmaceutiques, dont les témoignages étaient principalement axés sur le mécanisme pour un accès mondial aux vaccins contre la COVID-19 (COVAX) — un volet du dispositif pour accélérer l’accès aux outils de lutte contre la COVID-19 (Accélérateur ACT) — ainsi que sur l’incidence des droits de propriété intellectuelle sur l’équité vaccinale à l’échelle mondiale.

Le rapport comprend 10 recommandations, qui portent sur divers aspects de l’aide humanitaire, de la violence fondée sur le genre, du renforcement des capacités locales, des mécanismes de financement et du développement international. Les principales recommandations portent sur l’augmentation du financement des appels humanitaires internationaux, la lutte contre la violence fondée sur le genre lors des confinements liés à la COVID-19, le soutien aux intervenants humanitaires locaux, l’accès au financement de diverses organisations de la société civile canadienne, la résolution des problèmes liés au régime actuel de direction et de contrôle du développement international, l’augmentation des dépenses d’Aide publique au développement et le soutien aux efforts de distribution de vaccins dans les pays en voie de développement.

Dans sa réponse, le gouvernement a accepté six des recommandations du FAAE et a pris note des autres. La réponse du gouvernement souligne en particulier le rôle de leader joué par le Canada dans la lutte contre la pandémie, ainsi que l’apport d’un soutien opportun, fondé sur des principes et axé sur les besoins, pour répondre aux besoins les plus aigus, exacerbés par la pandémie, dans les régions en crise et touchées par un conflit. La réponse du gouvernement aborde également la manière dont le Canada a utilisé sa Politique d’aide internationale féministe et ses actions humanitaires tenant compte de la dimension de genre pour faire face à la pandémie. La réponse du gouvernement note que le Canada reste engagé dans un effort mondial robuste pour mettre fin à la COVID‑19 et s’attaquer à ses effets dévastateurs sur la santé, la société, l’économie et la sécurité des populations du monde entier.

Liens vers le rapport du Comité et la réponse du gouvernement : Rapport 5 : Surmonter les obstacles pour atteindre l’équité vaccinale à l’échelle mondiale et mettre un terme à la pandémie et la Réponse du gouvernement.

Comité permanent du commerce international de la Chambre des communes (CIIT) — Deuxième rapport : La relation entre le Canada et les États-Unis et ses répercussions sur les industries des véhicules électriques et du bois d’œuvre et sur d’autres secteurs — Déposé à la Chambre des communes le 27 octobre 2022.

En janvier 2022, le CIIT a adopté une motion pour entreprendre une étude sur la relation entre le Canada et les États-Unis et les impacts qu’elle aura sur l’industrie des véhicules électriques, l’industrie du bois d’œuvre et d’autres secteurs au Canada. Au cours de son étude, le Comité a organisé cinq réunions publiques au cours desquelles les membres du CIIT ont entendu des fonctionnaires du gouvernement du Canada, des représentants de la société civile et des universitaires.

Le rapport est divisé en trois chapitres. Le chapitre 1, «Introduction », donne un aperçu des relations entre le Canada et les États-Unis dans les secteurs des véhicules électriques et du bois d’œuvre. Les deuxième et troisième chapitres du rapport résument les points de vue des témoins sur les secteurs des véhicules électriques et du bois d’œuvre au Canada, respectivement. D’une manière générale, le CIIT s’est concentré sur deux aspects : l’impact des relations canado-américaines sur le secteur et les actions du gouvernement canadien.

Le rapport contient 11 recommandations qui portent sur deux sujets principaux : l’électrification des transports au Canada et la résolution du différend commercial sur le bois d’œuvre avec les États‑Unis. Les recommandations portent notamment sur l’élaboration de politiques et la collaboration avec les parties prenantes pour promouvoir le transport électrique, l’amélioration de l’infrastructure de recharge et la consultation de divers groupes impliqués dans la production et les chaînes d’approvisionnement des véhicules électriques. Le CIIT a recommandé au gouvernement de nommer un conseiller, de garantir une production élevée et des chaînes d’approvisionnement fiables pour les véhicules électriques et les composants connexes, et de plaider en faveur d’un traitement équitable aux États-Unis. En outre, il a été recommandé de s’efforcer d’harmoniser les incitatifs fédéraux avec les incitatifs comparables offerts aux États-Unis, de donner la priorité à la résolution du différend commercial sur le bois d’œuvre et d’investir dans l’infrastructure pour soutenir le transport et répondre efficacement à la demande mondiale.

Dans sa réponse, le gouvernement appuie neuf des recommandations du CIIT et approuve les deux autres. Dans l’ensemble, la réponse du gouvernement réitère l’engagement du gouvernement du Canada à réduire les émissions du secteur des transports par une plus grande adoption d’options de transport électrifiées et sans émissions, tout en veillant à ce que le secteur automobile et l’écosystème émergent des batteries soient à la fois compétitifs et bien positionnés pour réussir. La réponse du gouvernement réitère également l’engagement du gouvernement du Canada à résoudre le différend commercial sur le bois d’œuvre avec les États-Unis afin de garantir l’accès au marché américain pour les produits canadiens de bois d’œuvre, tout en développant de nouveaux marchés d’exportation et en transformant les marchés afin d’introduire de nouvelles utilisations finales pour les produits.

Liens vers le rapport du Comité et la réponse du gouvernement : Rapport 2 : La relation entre le Canada et les États-Unis et ses répercussions sur les industries des véhicules électriques et du bois d’œuvre et sur d’autres secteurs et la Réponse du gouvernement.

Sous-comité des droits internationaux de la personne du Comité permanent des affaires étrangères et du développement international de la Chambre des communes — Septième rapport : La situation des défenseurs des droits de la personne, des journalistes et des médias — Déposé à la Chambre des communes le 14 novembre 2022.

En février 2022, les membres du Sous-comité des droits internationaux de la personne (SDIR) ont convenu de mener une étude sur les défenseurs des droits de la personne (DDP) qui sont attaqués, en particulier les journalistes et les organisations médiatiques, et sur la façon dont le Canada peut appuyer leurs efforts. L’étude a également porté sur les droits de la personne dans les États répressifs et la nécessité de communiquer les résultats recueillis au Comité permanent des affaires étrangères et du développement international (FAAE).

À l’issue de son étude, le Sous-comité a conclu qu’étant donné le rôle essentiel que jouent les journalistes et autres DDP, ceux-ci, de même que leur travail, doivent être protégés contre les violations des droits de la personne et les abus. Les gouvernements, qu’ils soient autoritaires ou démocratiques, ne doivent pas être autorisés à violer les droits de la personne en toute impunité. Le Sous-comité est convaincu que le Canada a un rôle à jouer à cet égard. Le rapport contient 12 recommandations qui invitent le gouvernement du Canada à mettre en œuvre un certain nombre de mesures pour prévenir les violations des droits de la personne et les abus contre les journalistes et les DDP, aider ceux qui sont injustement poursuivis, et demander des comptes aux gouvernements.

Dans sa réponse, le gouvernement s’est dit d’accord avec sept des recommandations du Sous-Comité et a pris note des autres. Plus précisément, la réponse du gouvernement souligne que le Canada continuera à faire la promotion des droits de la personne et la protection des personnes les plus vulnérables par le biais d’une variété de mécanismes différents, y compris la diplomatie discrète.

Liens vers le rapport du Comité et la réponse du gouvernement : Rapport 7 : La situation des défenseurs des droits de la personne, des journalistes et des médias et la Réponse du gouvernement.

Comité permanent du commerce international de la Chambre des communes (CIIT) — Troisième rapport : Biens et services canadiens liés à l’environnement et aux technologies propres : Considérations particulières en matière de commerce international — Déposé à la Chambre des communes le 17 novembre 2022.

En janvier 2022, le CIIT a adopté une motion demandant que le Comité entreprenne une étude sur l’exportation canadienne de technologies vertes, propres et à faible teneur en carbone, et à ce que les preuves et la documentation reçues au cours de la 2esession de la 43elégislature sur ce sujet soient également prises en considération par le Comité pendant la session actuelle.

Au cours des cinq réunions tenues entre mai 2021 et mars 2022, le Comité a reçu en tant que témoins des fonctionnaires de quatre ministères fédéraux, des responsables de deux sociétés d’État fédérales, ainsi que des représentants de huit entreprises, cinq associations commerciales sectorielles et une organisation syndicale. Le Comité a également reçu un mémoire.

Le rapport est divisé en deux chapitres. Le premier présente les points de vue des témoins sur les perspectives d’exportation sur certains marchés internationaux pour des biens et des services environnementaux et de technologies propres (ETP) canadiens particuliers Le deuxième chapitre présente des observations sur certaines mesures d’aide fédérales en place et souhaitées ayant une incidence sur la compétitivité internationale des exportateurs canadiens et de leurs produits et services ETP.

Le Comité a formulé 12 recommandations à l’intention du gouvernement du Canada, dont plusieurs mesures visant à améliorer l’accès au marché pour les exportations canadiennes de biens et de services ETP. Il s’agit notamment de négocier des accords commerciaux pour éliminer ou réduire les droits de douane et les barrières non tarifaires, de soutenir les efforts de diversification globale sur les marchés clés, de fournir des ressources pour aider les exportateurs, de faire connaître les programmes fédéraux de financement et de soutien, de s’engager avec les parties prenantes du secteur, d’évaluer les ajustements carbone aux frontières et leur impact, de mettre en œuvre une politique de « faible empreinte carbone », d’offrir des remises aux entreprises utilisant des sources d’énergie à faible teneur en carbone, d’harmoniser les codes et les normes avec les partenaires commerciaux, de plaider pour des politiques favorables aux États-Unis et au Mexique, de collaborer avec les parties prenantes concernées et d’envisager la création d’un cadre pour accroître la demande mondiale de technologies canadiennes de capture du carbone, en particulier dans la région indopacifique.

Dans sa réponse, le gouvernement appuie 10 recommandations et prend acte des deux autres. La réponse du gouvernement réaffirme que le gouvernement du Canada est fermement attaché au principe selon lequel la libéralisation du commerce et la protection de l’environnement peuvent se soutenir mutuellement et veiller à ce que la transition du Canada vers une économie à faibles émissions de carbone se fasse d’une manière équitable et prévisible pour ses entreprises. La réponse du gouvernement reconnaît le potentiel des biens et des services ETP pour faire progresser les objectifs environnementaux et économiques du Canada. La réponse du gouvernement souligne en outre la nécessité de soutenir les entreprises de services ETP qui cherchent à améliorer leur compétitivité à mesure que le Canada passe à une économie à faibles émissions de carbone et a indiqué que les ressources supplémentaires fournies au Service des délégués commerciaux d’AMC ont permis d’accroître le soutien apporté aux exportateurs canadiens.

Liens vers le rapport du Comité et la réponse du gouvernement : Rapport 3 : Biens et services canadiens liés à l’environnement et aux technologies propres : Considérations particulières en matière de commerce international et la Réponse du gouvernement.

Comité spécial sur la relation entre le Canada et la République populaire de Chine de la Chambre des communes (CACN) — Premier rapport : Relations entre le Canada et la République populaire de Chine — Déposé à la Chambre des communes le 1erdécembre 2022.

Le 29 novembre 2022, le CACN a déposé son premier rapport. Le rapport comprend une courte déclaration indiquant que « le Comité exprime son soutien aux braves et courageux manifestants chinois qui luttent pour leurs droits fondamentaux et leurs libertés d’association et d’expression, qu’il demande à Beijing de respecter le droit de réunion pacifique et d’éviter une répétition du massacre de la place Tiananmen du 5 juin 1989 ».

Dans sa réponse au rapport, le gouvernement du Canada a reconnu les inquiétudes concernant les violations des droits de la personne lors des manifestations contre la politique « zéro COVID » de la Chine et a mentionné qu’il continuerait à demander à la Chine de respecter les droits de la personne et d’obtenir la libération des personnes détenues pour avoir exercé leurs droits. La réponse du gouvernement réaffirme que la promotion des droits de la personne fait partie intégrante de la politique étrangère du Canada, y compris dans ses relations avec la Chine, et que le gouvernement a clairement exprimé son soutien au droit de réunion pacifique et milite pour les droits de la personne partout dans le monde, notamment au moyen de dialogues diplomatiques, d’engagements bilatéraux et multilatéraux et d’une coordination étroite avec des pays aux vues similaires.

Liens vers le rapport du Comité et la réponse du gouvernement : Rapport 1 : Relations entre le Canada et la République populaire de Chine et la Réponse du gouvernement.

Réponse aux audits effectués par le Bureau du vérificateur général du Canada (y compris les audits effectués par le commissaire à l’environnement et au développement durable)

Bureau du vérificateur général du Canada (BVG) 2023 — Rapport 4 : L’aide internationale pour appuyer l’égalité des genres — Affaires mondiales Canada.Déposée à la Chambre des Communes le 27 mars 2023.

L’objectif de l’audit consistait à déterminer si AMC avait mis en œuvre la Politique d’aide internationale féministe du Canada pour obtenir des résultats en matière d’égalité des genres dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire.

Le BVG a formulé trois recommandations concernant les systèmes et pratiques de gestion de l’information du ministère, ses indicateurs de rendement pour les projets d’aide internationale et ses évaluations de l’égalité entre les hommes et les femmes dans les projets.

AMC a accepté les trois recommandations et a élaboré un plan d’action de gestion. La réponse du ministère a notamment mis en évidence l’initiative de transformation des subventions et des contributions en cours, qui comprendra une solution de gestion de l’information ainsi qu’un cadre et un système renouvelés pour la collecte de données spécifiques aux résultats.

Réponse aux audits effectués par la Commission de la fonction publique du Canada ou le Commissariat aux langues officielles

Aucun audit n’a nécessité de réponse en 2022-2023.

Programme de développement durable à l’horizon 2030 et Objectifs de développement durable des Nations Unies

Affaires mondiales Canada

Objectifs de développement durable des Nations unies (ODD)Initiatives prévues 2022-2023Cibles et ambitions nationales associées et/ou cibles mondialesRésultats 2022‑2023
ODD 1 : Éliminer la pauvreté sous toutes ses formes et partout dans le monde

En vertu de la Loi sur la responsabilité en matière d'aide au développement officielle (LRADO), l'ensemble de l'aide publique au développement du Canada a pour mandat de soutenir l'élimination de la pauvreté, contribuant ainsi largement à l'atteinte de l'ODD 1. Toutes les initiatives financées par l'APD sont guidées par la Politique d'aide internationale féministe du Canada (entrée en vigueur en 2017).

Cette politique repose sur une approche intersectionnelle féministe et fondée sur les droits de la personne en vue d’éradiquer la pauvreté et à bâtir un monde plus pacifique, plus inclusif et plus prospère. Le Canada croit fermement que la promotion de l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes et des filles est le moyen le plus efficace d'atteindre cet objectif et de faire progresser tous les ODD, y compris l'ODD 1.

En réponse à la pandémie de COVID-19, le gouvernement du Canada a contribué à l'aide à la survie et à la prestation de soins de santé d'urgence, à l'approvisionnement en eau, à l'assainissement et à l'hygiène, ainsi qu'à la continuité de l'éducation des enfants, dans le but d'atténuer les impacts socio-économiques de la pandémie et de soutenir la réalisation de l'ODD 1.

La Politique d'aide internationale féministe du Canada contribue à faire avancer :

Objectif mondial 1.1

Objectif mondial 1.2

Objectif mondial 1.4

Objectif mondial 1.5

Objectif mondial 1.a

Objectif mondial 1.b

Objectif mondial 5.4

Objectif 1.a : Le gouvernement du Canada a augmenté le montant total des ressources affectées à l’aide internationale depuis la publication de la Politique d’aide internationale féministe du Canada, qui sont passées de 6,1 milliards de dollars en 2017-2018 à 15 milliards de dollars en 2022-2023.

Objectif 1.4 et 5.4 : AMC concrétise l’engagement pris par le premier ministre du Canada lors du Forum Génération Égalité en juin 2021 de consacrer 100 millions de dollars sur cinq ans à des projets portant sur le travail de soins non rémunéré et rémunéré dans les pays à faible et moyen revenu. Trois projets de soins autonomes ont été approuvés en 2021-2022 et trois autres en 2022-2023, ce qui représente plus de 50 % de l’engagement total de 100 millions de dollars. Le travail se poursuit en vue de mettre en œuvre d’autres projets, en valorisant les partenariats avec des organisations canadiennes et locales de défense des droits des femmes et de la société civile, notamment dans le cadre de l’initiative Action pour les travailleuses de soins rémunérés lancée en novembre 2022.

ODD 2 : Éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l’agriculture durable

Les domaines d'action de la politique d'aide internationale féministe sur l'environnement et l'action climatique et sur la croissance qui fonctionne pour tous font la promotion de l'agriculture intelligente sur le plan climatique dans les pays en développement. Le Canada soutient de nombreuses organisations canadiennes et internationales qui s'occupent de la sécurité alimentaire, de la nutrition et de la promotion de l'agriculture durable.

Le Canada adopte une approche sexospécifique de la nutrition pour les plus pauvres et les plus marginalisés en améliorant l'accès aux aliments nutritifs, aux micronutriments et aux services de nutrition complets, et en soutenant des systèmes alimentaires sensibles à la nutrition tout au long du cycle de vie, en mettant l'accent sur les femmes, les jeunes enfants et les adolescentes.

Le Canada soutient une approche globale pour répondre aux impacts de COVID-19 sur la sécurité alimentaire et la malnutrition qui comprend une aide humanitaire immédiate pour sauver des vies, des services de nutrition et des programmes de filets de sécurité ainsi que des programmes d'agriculture et de systèmes alimentaires qui renforcent la résilience pour mieux reconstruire. Les principaux programmes comprennent :

Soutien institutionnel au Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale

Soutien institutionnel à long terme à la Banque canadienne de grains

L'engagement à l'égard du Pacte du G7 pour la prévention de la famine et des crises humanitaires, qui souligne l'engagement continu du Canada à l'égard de la sécurité alimentaire dans le monde.

Fournir un soutien au Programme alimentaire mondial (PAM), le plus grand partenaire humanitaire du Canada.

Soutien au Fonds international de développement agricole (FIDA) pour appuyer le développement de l'agriculture rurale.

Soutien à Nutrition International (NI) pour des interventions à fort impact en matière de nutrition, notamment la supplémentation en micronutriments (vitamine A, fer, acide folique, zinc), l'iodation du sel, les soins prénataux, le conseil en nutrition, l'enrichissement des aliments de base et la planification des politiques nationales.

Fournir un soutien à HarvestPlus pour un accès accru à des semences bio-fortifiées abordables et à des chaînes de valeur pour les semences et les cultures fortifiées pour les ménages agricoles vulnérables afin de répondre aux besoins nutritionnels des plus vulnérables, en particulier les femmes et les enfants.

Ce domaine d'action contribue à faire avancer :

Objectif mondial 2.1

Objectif mondial 2.2

Objectif mondial 2.3

Objectif mondial 2.4

Objectif mondial 2.a

En réponse à la crise alimentaire et nutritionnelle qui s’amplifie, le Canada a considérablement augmenté son financement humanitaire à cet égard, affectant une somme record de près de 650 millions de dollars aux besoins alimentaires et nutritionnels d’urgence et en aidant le PAM à atteindre un nombre record de 160 millions de personnes en situation d'insécurité alimentaire en 2022.

En 2022, grâce au soutien du Canada et d’autres donateurs, le PAM et ses partenaires ont apporté de l’aide à 160 millions de personnes en situation d’insécurité alimentaire (comparativement à 128,2 millions en 2021). Le PAM a transféré 3,1 milliards de dollars américains en espèces et 213 millions de dollars américains en bons d’achat de produits, en plus de donner 4,8 millions de tonnes de nourriture.

En 2022, la Banque canadienne de grains a fourni une aide alimentaire à plus de 396 000 personnes touchées par une crise dans 12 pays et une assistance nutritive à plus de 15 000 personnes touchées par une crise.

Nl a aidé un total de 728 millions de personnes vulnérables en 2022-2023. Ainsi, 267 millions de personnes ont eu accès à des aliments enrichis (dont 68 millions de femmes de 15 à 49 ans), ce qui a permis de protéger près de 300 nouveau-nés contre les anomalies du tube neural et d’éviter 8,1 millions de cas d’anémie chez les femmes. NI a fourni à 174 millions d’enfants de moins de cinq ans deux doses de vitamine A, ce qui a permis d’éviter 33 000 décès et 649 000 cas de retard de croissance. 13 millions de nouveau-nés ont été protégés grâce à la consommation maternelle de sel suffisamment iodé, aidant ainsi à éviter 279 000 déficiences mentales. NI a aidé 2,7 millions d’adolescentes à recevoir des suppléments hebdomadaires en fer et en acide folique, ce qui a aidé à empêcher 469 000 cas d’anémie. 1 million de nouveau-nés ont bénéficié d’au moins un élément de l’ensemble d’interventions à la naissance de NI, ce qui a permis d’éviter 4 000 décès de nouveau-nés. Finalement, le travail de NI a permis de fournir à des femmes enceintes des suppléments de fer et d’acide folique et de fournir du zinc et des sels de réhydratation oraux à faible osmolarité pour aider à traiter 3 millions de cas de diarrhée chez des enfants de moins de cinq ans. NI a continué à préconiser l’égalité des genres en collaborant étroitement avec des organisations de défense des droits des femmes et des femmes dirigeantes, en vue de promouvoir une mobilisation plus significative des hommes et de renforcer le pouvoir de décision des femmes.

HarvestPlus a permis à plus de 8,8 millions de femmes, d’hommes et d’enfants au Pakistan, au Bangladesh, en République démocratique du Congo, au Malawi, en Zambie et au Zimbabwe d’avoir accès à du maïs et à des patates douces orange biofortifiés contenant de la vitamine A, à des haricots enrichis de fer et à du riz enrichi de zinc. En introduisant et en rendant plus accessibles les aliments biofortifiés pour les ménages et les écoliers vulnérables, le projet a permis une réduction moyenne de 2,7 % de la charge de morbidité et une amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle. La durabilité agricole a été renforcée dans les communautés participantes. Les petits exploitants agricoles (hommes et femmes) ont cultivé et vendu jusqu’à 350 000 tonnes d’aliments biofortifiés sur le marché local, totalisant une valeur brute de plus de 140 millions de dollars américains.

Le soutien apporté par le Canada au PAM a permis d’améliorer la santé et le bien-être des écoliers au Soudan du Sud, en Somalie, au Burkina Faso, en République démocratique du Congo et au Niger. Le projet a permis d’offrir des repas scolaires, des médicaments de déparasitage, des vaccins contre la COVID-19 et des services d’éducation à la santé et à la nutrition à plus de 111 500 écoliers dans les cinq pays africains. Dans le cadre de ce projet, 1,5 million de membres de la communauté, y compris des hommes et des garçons, ont pris part à la communication pour le changement social et comportemental afin de mieux comprendre la santé et la nutrition des filles. Des conseils nutritionnels ont été donnés à des personnes souffrant de malnutrition aiguë et de maladies qui ont une incidence sur la nutrition, comme la tuberculose et le SIDA.

ODD 3 : Permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous à tout âge

Le domaine d'action de la politique d'assistance internationale féministe, Dignité humaine (santé et nutrition), vise à améliorer la qualité des services de santé et de nutrition pour les plus pauvres et les personnes en situation vulnérable et à rendre ces services plus accessibles. Voici quelques exemples d'activités menées dans le cadre de ce domaine d'action:

Le leadership de longue date du Canada dans la promotion de la santé mondiale, y compris la santé et les droits sexuels et reproductifs (SDSR). Le Canada continuera de promouvoir activement la SDSR dans les forums multilatéraux, notamment la Commission de la population et du développement, la Commission de la condition de la femme, le Conseil des droits de l'homme et l'Assemblée générale des Nations Unies.

Les principaux partenaires en matière de SDSR comprennent la Fédération internationale pour la planification familiale (FIPF), Ipas, UNFPA Supplies et MSI Reproductive Choices, qui fournissent des informations et des services en matière de santé sexuelle et reproductive. Le Canada utilise son rôle de chef de file auprès de SheDecides pour maintenir les DSSR à l'ordre du jour de la santé mondiale, notamment pendant la pandémie de COVID-19.

Le Canada est également un membre fondateur et un donateur clé du Mécanisme de financement mondial pour les femmes, les enfants et les adolescents (GFF), une plateforme de financement multilatérale située à la Banque mondiale qui fournit un financement durable dirigé par les pays pour améliorer la santé et la nutrition des femmes, des enfants et des adolescents. Le Canada a engagé un total de 590 millions de dollars dans le fonds fiduciaire du GFF depuis 2015.

Gavi, l'Alliance pour les vaccins, pour aider à l'achat et à la livraison de vaccins aux enfants dans 73 pays à faible revenu. Au cours des 20 dernières années, Gavi a aidé à vacciner plus de 888 millions d'enfants, contribuant ainsi à prévenir plus de 15 millions de décès.

Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Le Canada est l'un des donateurs fondateurs du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, et il est actuellement le 6e donateur en importance, ayant promis plus de 3,85 milliards de dollars à ce jour. Ces investissements ont permis de sauver 44 millions de vies et de réduire l'incidence de ces trois maladies de 46 % depuis 2002 dans les pays où le Fonds mondial investit ;

En tant que quatrième plus grand donateur de l'Initiative mondiale pour l'éradication de la poliomyélite (GPEI), il a contribué à hauteur de 750 millions de dollars à l'initiative entre 2000 et 2020, et s'est engagé à verser 190 millions de dollars sur quatre ans (2020-2024).

Nutrition International, une organisation mondiale qui se consacre à la lutte contre la malnutrition ; le Canada est le principal donateur, soutenant des programmes tels que la supplémentation en vitamine A, en fer et en acide folique.

En réponse à la pandémie, le Canada continue de soutenir l'Accélérateur d'accès aux outils COVID-19 (ACT-A) pour l'achat et la livraison de diagnostics, de produits thérapeutiques et de vaccins COVID-19, ainsi que le renforcement nécessaire des systèmes de santé pour faciliter leur livraison.

Le Canada, ainsi que d'autres États membres de l'Organisation mondiale de la santé, participeront à l'organe intergouvernemental de négociation qui sera bientôt formé pour lancer un processus mondial visant à rédiger et à négocier un instrument international pour renforcer la prévention, la préparation et l'intervention en cas de pandémie.

Le Canada continuera de participer au groupe de travail conjoint Finances-Santé du G20 au niveau ministériel, qui a été créé par les dirigeants du G20 en octobre 2021 et qui vise à renforcer le dialogue et la coopération mondiale sur les questions liées à la prévention, à la préparation et à l'intervention en cas de pandémie (PPR).

Le Canada continuera de soutenir l'aide humanitaire, qui comprend l'aide aux organismes ayant un mandat de protection, comme le CICR, le HCR, le FNUAP et l'UNICEF, pour l'aide essentielle et immédiate aux populations vulnérables. Cela inclut la fourniture de services, tels que la gestion de cas, le soutien psychosocial et l'orientation vers des services spécialisés pour les survivants de la violence sexuelle et fondée sur le genre et pour les enfants victimes d'abus, d'exploitation, de violence ou de négligence.

Ce domaine d'action contribue à faire avancer :

Objectif mondial 3.1

Objectif mondial 3.2

Objectif mondial 3.3

Objectif mondial 3.7

Objectif mondial 5.3

Objectif mondial 5.6

Objectif mondial 2.1

Objectif mondial 2.2

Le Canada continue d’accorder une grande importance à la santé sexuelle et reproductive (SSR) dans le cadre de son aide humanitaire. Elle demeure l’un des quatre piliers de la politique d’aide humanitaire du Canada, qui tient compte des genres. La politique prévoit, entre autres, le financement de services de SSR et encourage les partenaires humanitaires à respecter des normes minimales concernant la SSR et à intégrer l’ensemble minimal de services initiaux (EMSI).

En 2022, les programmes d’aide humanitaire du Canada prévoyaient un financement de 329,3 millions de dollars pour les agences des Nations Unies dont les activités sont axées sur la SSR, la prévention de la violence sexuelle et sexiste et la lutte contre celle-ci, y compris 16,8 millions de dollars pour le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) dans le cadre de l’action humanitaire.

Dans les 48 pays qui bénéficient du programme d’approvisionnement du FNUAP :

  • 77,5 millions de femmes utilisent des méthodes de contraception modernes en 2022, comparativement à 73,9 millions en 2021.
  • 60 % des pays disposent d’au moins cinq méthodes de contraception modernes dans au moins 85 % des centres de soins secondaires et tertiaires, ce qui dépasse l’objectif de 56,8 %.

Fonds mondial : En 2022, le Fonds mondial de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme a continué d’améliorer l’accès aux traitements antirétroviraux, aux traitements contre la tuberculose et aux moustiquaires, contribuant ainsi à la réduction continue du nombre de décès attribuables à ces trois maladies dans le monde. Les rapports pour l’exercice 2022-2023 ne seront pas disponibles avant l’automne 2023. Depuis 2002, les décès attribuables au SIDA et à la tuberculose ont chuté de 70 % et de 21 % respectivement, et les décès attribuables au paludisme ont diminué de 26 %.

Initiative mondiale pour l’éradication de la poliomyélite (IMEP) : En 2022, avec le soutien d’AMC, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’UNICEF ont pu aider le Pakistan et l’Afghanistan à limiter la transmission du poliovirus sauvage à un nombre de districts plus restreint que jamais. Au Pakistan, 43 millions d’enfants ont été vaccinés au début de l’année 2023 dans le cadre de quatre campagnes nationales.

Négociations sur l’élaboration d’un instrument international en cas de pandémie : Le Canada continue de participer activement au processus du groupe intergouvernemental de négociations visant à élaborer un nouvel instrument international sur la prévention, la préparation et l’intervention en cas de pandémie (remarque : comme ce processus ne prendra fin qu’en mai 2024, il n’y a pas de résultats concrets à annoncer pour 2022-2023).

Groupe de travail mixte sur les finances et la santé du G20 : Le premier grand avancement du groupe de travail en 2022 a été de donner l’impulsion politique à la création du Fonds de lutte contre les pandémies (administré par la Banque mondiale), qui apportera des financements supplémentaires à long terme dédiés au renforcement des capacités de prévention, de préparation et de réponse aux pandémies à l’échelon national, régional et mondial. Par sa contribution de 50 millions de dollars en 2022-2023, le Canada est un donateur fondateur et membre du conseil d’administration de ce fonds qui a joué un rôle actif dans la conception et la mise en place du Fonds. Le Canada (par l’intermédiaire d’AMC) continue d’assurer la présidence d’un groupe de donateurs multiples au sein du conseil d’administration du Fonds de lutte contre les pandémies.

En 2022, Gavi est en bonne voie d’atteindre ses objectifs pour la période de 2021 à 2025 : vacciner 300 millions d’enfants, fournir 3,2 milliards de doses de vaccins et éviter 7 millions de décès dus à des maladies infectieuses.

Le Mécanisme de financement mondial pour les femmes, les enfants et les adolescents (MFM) vient en aide à de nombreux pays et :

  • 59 % d’entre eux affichent une amélioration d’au moins 75 % de leurs indicateurs de résultats pour la mère et le nouveau-né;
  • 60 % d’entre eux affichent une amélioration de 75 % ou plus de leurs indicateurs de résultats pour la planification familiale;
  • 72 % d’entre eux affichent une amélioration d’au moins 75 % de leurs indicateurs de résultats pour la nutrition;
  • 54 % d’entre eux sont en bonne voie d’atteindre les résultats relatifs à la santé reproductive, maternelle, néonatale, de l’enfant et de l’adolescent et à la nutrition (SRMNEA-N) énoncés dans le programme d’investissement.

En 2022, le Fonds mondial de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme a continué d’améliorer l’accès aux traitements antirétroviraux, aux traitements contre la tuberculose et aux moustiquaires, contribuant ainsi à la réduction continue du nombre de décès attribuables à ces trois maladies dans le monde. Les rapports du fonds pour l’exercice 2022-2023 ne seront pas disponibles avant l’automne 2023. Depuis 2002, les décès attribuables au SIDA et à la tuberculose ont chuté de 70 % et de 21 % respectivement, et les décès attribuables au paludisme ont diminué de 26 %.

Le soutien du Canada au connecteur des systèmes de santé et d’intervention de l’Accélérateur ACT comprend le financement de l’OMS pour renforcer les soins de santé primaires dans le contexte de la pandémie de COVID-19. En 2022, dans le cadre de son financement accordé pour les soins de santé primaires, l’OMS a mené des évaluations intra-action dans 20 pays pour les aider à rectifier en temps réel leurs plans nationaux de lutte contre la COVID-19, ce qui a permis d’améliorer et de renforcer les capacités de préparation et d’intervention des pays pendant la pandémie. En Bolivie, par exemple, l’OMS a amélioré la planification et la gestion des médicaments et des technologies de la santé dans le cadre d’une stratégie visant à améliorer la couverture et l’accès à la santé dans son Système unifié de santé.

Les contributions du Canda à COVAX ont permis d’éviter 28 % du total des décès liés à la COVID-19 dans les économies participantes au programme COVAX grâce à la vaccination soutenue par COVAX (comparativement à 13 % en 2021). Le soutien du Canada a contribué au versement de plus de 200 millions de dollars américains de l’enveloppe du soutien à la livraison de vaccins contre la COVID-19 en 2022-2023, qui a aidé les pays soutenus par la garantie de marché à entreprendre des initiatives liées à la confiance dans les vaccins, au soutien du matériel pour la chaîne du froid, comme le stockage ultra-froid, à l’assistance technique, à la gestion des stocks et aux innovations, entre autres. Par exemple, des fonds ont aidé le Ghana à acquérir 11 chambres de réfrigération et 48 réfrigérateurs pour les vaccins.

UNICEF : En 2022-2023, l’UNICEF a acheté et livré sept « usines de production d’oxygène en boîte ». Ces usines d’absorption par variation de la pression comprennent tout l’équipement essentiel connexe (un compresseur d’air, un générateur d’oxygène, un réservoir d’oxygène, des bouteilles d’oxygène, des chariots pour transporter l’oxygène et un stabilisateur de puissance). L’UNICEF a retenu les services de fournisseurs locaux qualifiés pour l’installation de l’équipement, a offert des services de maintenance planifiés et a dispensé la formation initiale du personnel. Le financement du Canada a également permis l’achat de 3 246 880 unités de médicaments antiviraux contre la COVID-19 pour cinq pays.

En 2022, le soutien du Canada à la Fondation pour l’innovation en matière de nouveaux diagnostics (FIND) a permis de diviser par cinq le coût des tests de diagnostic rapide (TDR) dont la qualité est garantie (de 5 dollars à moins de 1 dollar par test).

Le soutien apporté par le Canada au Medicines Patent Pool pour renforcer la capacité régionale de production de vaccins a permis de dispenser une formation à la technologie de l’ARN messager dans 12 nouvelles installations de fabrication.

Le Canada a également aidé à orienter les discussions du Groupe de travail mixte sur les finances et la santé au sujet du financement des contre-mesures médicales et des éléments plus généraux de l’intervention de lutte contre la pandémie.

Grâce au soutien du Canada et d’autres donateurs de l’IMEP, l’OMS et l’UNICEF ont pu aider le Pakistan et l’Afghanistan à limiter la transmission du poliovirus sauvage à un nombre de districts plus restreint que jamais. Au Pakistan, 43 millions d’enfants ont été vaccinés au début de l’année 2023 seulement dans le cadre de quatre campagnes nationales.

ODD 4 : Assurer à tous une éducation équitable, inclusive et de qualité et des possibilités d’apprentissage tout au long de la vie.

Le domaine d'action de la politique d'assistance internationale féministe, Dignité humaine (éducation), vise à accroître l'accès à une éducation sûre et de qualité, en particulier pour les filles, et à faire en sorte que les femmes et les filles puissent accéder aux compétences et à la formation dont elles ont besoin pour réussir.

Parmi les initiatives soutenues dans le cadre de ce domaine d'action figurent les suivantes :

Education Cannot Wait (ECW), le premier fonds mondial dédié à l'éducation dans les situations d'urgence et les crises prolongées.

L'initiative Girls' Education South Sudan (GESS), qui vise à accroître l'accès des filles à l'éducation au Sud-Soudan en améliorant leur inscription et leur maintien dans les écoles primaires et secondaires, ainsi que la qualité de l'éducation qu'elles reçoivent.

Le Partenariat mondial pour l'éducation (PME) est le plus grand partenariat multipartite et le plus grand fonds consacré à l'amélioration de l'éducation dans les pays les plus pauvres du monde. Le PME mobilise les efforts mondiaux et nationaux pour contribuer à la réalisation d'une éducation et d'un apprentissage équitables et de qualité pour tous, en mettant l'accent sur des systèmes éducatifs efficaces et efficients.

Un leadership mondial continu pour répondre à la crise de l'éducation des enfants et des jeunes réfugiés et déplacés de force par le biais de la campagne mondiale du Canada intitulée Ensemble pour apprendre.

Le programme d'éducation et de compétences tenant compte de la dimension de genre vise à améliorer les résultats d'apprentissage et l'employabilité des filles, des adolescentes et des femmes autochtones et bengalis vulnérables et à faible revenu, y compris les personnes handicapées, dans le district de Chittagong Hill Tracts au Bangladesh.

Ce domaine d'action contribue à faire avancer :

Objectif mondial 4.1

Objectif mondial 4.2

Objectif mondial 4.3

Objectif mondial 4.4

Objectif mondial 4.5

Objectif mondial 4.6

Objectif mondial 4.a

Objectif mondial 4.c

Objectif mondial 5.3

Objectif mondial 5.4

Objectif mondial 5.5

Objectif mondial 16.2

Objectif mondial 16.6

En 2022-2023, dans le cadre du GESS, 411 763 filles ont reçu des fonds en espèces. Ces transferts encouragent les filles à s’inscrire à l’école et à la fréquenter, les aident à acheter du matériel scolaire et des produits d’hygiène menstruelle, et contribuent à réduire la pauvreté au sein de leur ménage. Le projet a également permis d’aider 2 734 communautés au moyen d’activités de mobilisation communautaire. Ces activités comprennent, entre autres, l’écoute des émissions de radio « Notre école » sur les techniques pour améliorer l’apprentissage, les avantages de l’éducation des filles, l’inclusion des personnes en situation de handicap, ainsi que la façon d’aborder le harcèlement sexuel et la santé menstruelle. En 2022-2023, le nombre total d’enfants scolarisés au Soudan du Sud était de 2 021 553 (dont 1 011 607 filles et 1 009 946 garçons), dépassant les 1 784 664 enfants scolarisés en 2018-2019 et les 928 871 en 2014. Les filles représentent désormais 50 % du total des inscriptions, contre 48,8 % en 2021 et 45,4 % en 2020.

Le Canada s’est imposé comme l’un des principaux bailleurs de fonds de l’ECW, un programme qui se concentre sur les besoins éducatifs des enfants et des jeunes touchés par les crises. En février 2023, le ministre canadien du Développement international s’est engagé à ce que le Canada verse 87,5 millions de dollars sur quatre ans à L’éducation ne peut attendre. La contribution du Canada permettra d’aider 20 millions d’enfants touchés par les crises à accéder à une éducation de qualité, en particulier les filles et les adolescentes vivant dans des régions fragiles et touchées par des conflits. Cet engagement comprend un financement de 27,5 millions de dollars pour le programme pluriannuel de résilience de L’éducation ne peut attendre au Bangladesh, qui offre une éducation aux réfugiés rohingyas et aux communautés d’accueil, conformément à la stratégie du Canada pour répondre à la crise des Rohingyas et du Myanmar. Les activités de L’éducation ne peut attendre comprennent la fourniture de matériel scolaire, la formation des enseignants, ainsi que la construction et la remise en état des installations pour l’eau, l’assainissement et l’hygiène et des salles de classe, y compris les besoins des adolescentes en matière d’hygiène menstruelle et les besoins en matière d’accessibilité des enfants en situation de handicap.

Pour lever les obstacles sociaux et institutionnels à l’éducation des filles et promouvoir l’égalité des genres et l’autonomisation des femmes et des filles, le Canada verse 300 millions de dollars sur cinq ans au PME. Travaillant dans près de 90 pays partenaires, ce partenariat appuie les efforts visant à faire progresser l’égalité des genres, à offrir une éducation de qualité dans les pays aux revenus les plus faibles et à lutter contre les effets des changements climatiques. En 2022, le partenariat a aidé 107 millions d’élèves et a permis de former plus de 675 000 enseignants, de construire ou de rénover 8 500 salles de classe et de distribuer 56 millions de manuels scolaires.

Grâce à la campagne Ensemble pour l’apprentissage et au Conseil de l’éducation des réfugiés, AMC a permis d’entendre et d’apprendre des voix locales, en particulier celles des jeunes réfugiés et déplacés, dans le dialogue politique et la prise de décision concernant l’amélioration de l’accès à une éducation sûre et inclusive de qualité pour les enfants et les jeunes dans les contextes touchés par les conflits et les crises. AMC s’est également engagé dans la défense des intérêts mondiaux au moyen de missions du Canada à l’étranger et de sa participation à des réunions et à des forums importants.

En mars 2022, le ministre du Développement international, a annoncé le financement de projets, dont quatre ont été sélectionnés dans le cadre de l’appel pour l’éducation des enfants et des jeunes réfugiés et déplacés en Afrique subsaharienne, en soutien à la campagne Ensemble pour l’apprentissage du ministère visant l’éducation des enfants et des jeunes réfugiés, déplacés et installés dans des communautés d’accueil. En 2022-2023, des accords de contribution ont été signés pour quatre projets approuvés, d’une valeur totale de 40,7 millions de dollars (de 2022-2023 à 2026-2027). Ils sont mis en œuvre par Plan International Canada, Right To Play, Aide à l’enfance – Canada et War Child Canada/Oxfam Canada. Par ces projets, le Canada souhaite soutenir des organisations dirigées par des réfugiés et des personnes déplacées afin qu’elles mettent en place des programmes éducatifs à l’échelle locale.

Pour lever les obstacles à l’accès à l’éducation et répondre aux besoins et aux priorités en matière d’employabilité des communautés indigènes et bengalies dans les districts des collines de Chittagong, le Canada verse 5 millions de dollars au Bangladesh Rural Advancement Committee (BRAC) sur quatre ans (de 2019 à 2023). Ce projet est réalisé en étroite collaboration avec les ministères de l’Éducation, les directions, les conseils des districts des collines et les ONG locales afin de faciliter l’accès des enfants, en particulier des filles, aux écoles primaires et secondaires, de sensibiliser les élèves et de former les enseignants, les parents et les comités de gestion des écoles à la violence fondée sur le genre, et d’intervenir en cas d’incident et d’en rendre compte. Ce projet permet également aux jeunes femmes et aux jeunes hommes d’accéder à des formations de préparation à l’emploi dans les districts des collines de Chittagong et de trouver un emploi décent. De plus, le projet permet de répondre aux besoins en services de base de ces communautés qui, autrement, ne bénéficient pas des services du gouvernement du Bangladesh et sont laissées à elles-mêmes.

En 2022, le BRAC a aidé 1 500 enfants indigènes et bengalis non scolarisés en leur offrant des cours de transition de courte durée en vue de leur réinscription dans des écoles primaires. 2 535 élèves (1 646 filles) et 2 543 parents ont également reçu une formation sur les droits sexuels et génésiques et sur la prévention de la violence fondée sur le genre, du harcèlement sexuel et du mariage d’enfants et l’intervention. Grâce au soutien du Canada dans le cadre de ce projet, 681 femmes indigènes et bengalies ont été formées et employées dans différents métiers du secteur non formel.

ODD 5 : Parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles

Le domaine d'action principal de la politique d'assistance internationale féministe, l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes et des filles, comprend des initiatives qui permettent de lutter contre la violence sexuelle et fondée sur le genre, qui soutiennent les organisations de femmes promouvant les droits des femmes, qui renforcent la capacité institutionnelle du secteur public à aborder l'égalité des sexes et qui établissent la base factuelle des actions en faveur de l'égalité des sexes. En voici quelques exemples :

Le rôle de chef de file que le Canada continue de jouer par l'entremise du Forum sur l'égalité des générations (FEG), en tant que codirecteur de la Coalition d'action pour les mouvements et le leadership féministes ; en tant que membre catalyseur du Pacte pour les femmes, la paix et la sécurité et l'action humanitaire ; en tant que membre de l'Appel à l'action pour mettre fin à la violence sexuelle et fondée sur le genre dans les situations d'urgence ; et en tant que responsable de l'engagement au sein des coalitions d'action sur la violence sexuelle et fondée sur le genre, la justice et les droits économiques, l'action féministe pour la justice climatique, et l'autonomie corporelle et la santé sexuelle et reproductive.

Le Canada accordera la priorité à la mise en œuvre de ses engagements envers le FEG jusqu'en 2022–2023, dans le cadre des 180 millions de dollars de nouveaux fonds d'aide internationale annoncés au FEG à Paris en juillet 2021, afin de réaliser des engagements concrets en matière de politiques et de finances, en mettant l'accent sur le travail de soins non rémunéré et rémunéré, l'éducation des filles, l'égalité des sexes dans le leadership, l'éducation civique, la fin des mariages d'enfants, précoces et forcés, le soutien aux organisations LGBTQ2I et l'investissement dans une optique de genre.

Dans le cadre de ses engagements envers le FEG, le Canada a également annoncé, avec la Fondation Ford et le Fonds pour l'égalité, la co-création de l'Alliance mondiale pour des mouvements féministes durables. L'Alliance est une nouvelle initiative multipartite axée sur l'augmentation exponentielle, le maintien et l'amélioration du soutien financier et politique aux organisations et aux mouvements féministes et de défense des droits des femmes dans le monde.

En outre, certaines des initiatives de programme soutenues par ce domaine d'action comprennent :

Le Fonds Égalité, une plateforme mondiale pour les acteurs gouvernementaux, philanthropiques, du secteur privé et de la société civile afin de créer une source de financement durable pour les organisations et les mouvements de femmes dans les pays en développement, notamment par le biais d'investissements axés sur le genre. Le Canada a contribué en hauteur de 300 millions de dollars à la création du Fonds.

Le Programme Voix et Leadership des Femmes (VLF) qui soutient les organisations de base qui font avancer les droits des femmes, en particulier celles qui travaillent avec des femmes et des filles vulnérables et marginalisées, y compris les communautés LGBTQ+ du monde entier, en investissant 150 millions de dollars sur cinq ans dans plus de 800 organisations de femmes, par le biais de 33 projets dans 31 pays. Ce programme est maintenant dans sa 4ème année de mise en œuvre.

Girls Not Brides, un partenariat mondial de 1 300 organisations de la société civile dans 100 pays, œuvre pour mettre fin au mariage des enfants et permettre aux filles de réaliser pleinement leur potentiel.

Le Programme mondial pour mettre fin au mariage des enfants a pour but d'aider à assurer des progrès soutenus vers la fin du mariage des enfants malgré les fermetures d'écoles, les perturbations des programmes et l'augmentation de la violence fondée sur le sexe (VFS) causée par la pandémie de COVID-19.

Dans le cadre du domaine d'action Politique d'aide internationale féministe - Dignité humaine (aide humanitaire), l'aide humanitaire du Canada répond aux besoins et aux priorités spécifiques et intersectionnelles des personnes vulnérables et marginalisées, en particulier les femmes et les filles. Le travail du Canada dans le domaine de l'action humanitaire tenant compte de l'égalité entre les sexes met fortement l'accent sur le soutien aux services de santé sexuelle et reproductive (SSR) en situation de crise.

Le Canada continuera d'attirer l'attention sur la part disproportionnée du travail de soins rémunéré et non rémunéré que doivent assumer les femmes et les filles, car il s'agit d'une question essentielle à la réalisation du Programme de développement durable à l'horizon 2030.

Dans le cadre de la Stratégie de diversification du commerce du Canada, l'approche inclusive du Canada en matière de commerce vise à faire en sorte que les avantages du commerce soient plus largement partagés, y compris avec les femmes. Plus précisément, cette approche vise à éliminer les obstacles au commerce tout en intégrant des dispositions inclusives et sensibles à la dimension de genre dans les accords de libre-échange (ALE) du Canada, notamment en négociant des chapitres autonomes sur le commerce et l'égalité des sexes dans les ALE avec les parties qui le souhaitent. Ces chapitres autonomes, ainsi que l'intégration de la dimension de genre, examinent systématiquement les répercussions sur le marché du travail en tenant compte du sexe, de l'âge et de la répartition des travailleurs dans les différentes professions ; ils déterminent les répercussions, les lacunes et les possibilités pour les groupes sous-représentés.

Le Canada fait partie du Groupe d'action pour le commerce inclusif et de l'Arrangement mondial sur le commerce et les questions de genre (GTAGA), avec le Chili, la Nouvelle-Zélande et le Mexique. Le GTAGA est ouvert à l'adhésion d'autres économies et constitue un instrument précieux pour aider les pays à assurer une reprise économique durable et inclusive.

De plus, le Canada a approuvé et continue d'appuyer l'Arrangement de coopération économique et commerciale entre les peuples autochtones afin de s'assurer que les entreprises autochtones, y compris celles qui appartiennent à des femmes autochtones, ont accès aux possibilités créées par le commerce et les investissements internationaux.

Sur le plan multilatéral, le Canada collabore avec des partenaires partageant les mêmes idées au sein de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), du G20 et du G7 pour faire progresser les droits de la personne et l'égalité entre les sexes dans le commerce international.

Le Service des délégués commerciaux du Canada (SDC) aide de façon proactive les entreprises canadiennes à se diversifier, dans le but d'accroître le nombre de groupes sous-représentés actifs dans le commerce international, notamment les entreprises appartenant à des femmes et dirigées par des femmes. Le SDC met en œuvre des initiatives qui ouvrent des portes et créent des opportunités pour les entreprises appartenant à des femmes et dirigées par des femmes, par le biais de son réseau de missions à l'étranger et avec l'appui des champions dans les bureaux régionaux du SDC au Canada].

La politique étrangère féministe du Canada est l'expression internationale des efforts continus, coordonnés et pangouvernementaux visant à faire progresser les droits de la personne, y compris la diversité et l'inclusion et l'égalité des sexes au pays. Ce faisant, elle renforce les objectifs primordiaux du Canada qui consistent à renforcer un système international fondé sur des règles, à soutenir une paix et une sécurité durables, à favoriser la prospérité, à promouvoir la diplomatie climatique et à appuyer la réalisation des Objectifs de développement durable.

Ce domaine d'action contribue à faire avancer :

Objectif mondial 5.1

Objectif mondial 5.2

Objectif mondial 5.3

Objectif mondial 5.4

Objectif mondial 5.5

Objectif mondial 5.a.

Objectif mondial 5.b.

Objectif mondial 5.c.

Objectif mondial 10.2

Objectif mondial 16.2

AMC a continué d’investir dans l’égalité des genres et l’autonomisation des femmes et des filles, car il s’agit du moyen le plus efficace de parvenir à une réduction durable de la pauvreté et à un développement durable. En 2022-2023, 99 % de l’aide bilatérale au développement international du Canada visait ou intégrait des résultats en matière d’égalité des genres, dépassant ainsi l’objectif de 95 % d’ici 2022. Pour la quatrième année consécutive, le Canada s’est classé au premier rang des donateurs bilatéraux pour la part totale de l’aide soutenant l’égalité des genres et l’autonomisation des femmes et des filles, et il continue de se classer parmi les principaux donateurs investissant dans les organisations de défense des droits des femmes et mettant fin à la violence à l’égard des femmes et des filles.

Le Canada a continué à progresser dans la réalisation des 36 engagements nationaux et internationaux pris lors du Forum Génération Égalité en 2021. En particulier, AMC met en œuvre l’engagement d’affecter 100 millions de dollars sur cinq ans à des projets portant sur les soins non rémunérés et rémunérés dans les pays à revenu faible ou intermédiaire.

Trois projets de soins autonomes ont été approuvés en 2021-2022 et trois autres en 2022-2023, ce qui représente plus de 50 % de l’engagement total de 100 millions de dollars. Le travail se poursuit en vue d’enclencher d’autres projets, en valorisant les partenariats avec des organisations canadiennes et locales de défense des droits des femmes et de la société civile, notamment dans le cadre de l’initiative Action pour les travailleuses de soins rémunérés lancée en novembre 2022.

Toujours dans le cadre des engagements pris lors du Forum Génération Égalité, le Canada a joué un rôle actif dans la cocréation de l’Alliance pour les mouvements féministes et a coorganisé son lancement officiel en septembre 2022 en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies. Désormais coprésident, le Canada continue de mobiliser des partenariats dans le cadre de cette initiative qui compte à ce jour plus de 375 membres issus de la société civile et de fonds féministes, de la philanthropie privée, de gouvernements nationaux et d’autres alliés.

De plus, des initiatives en cours financées par AMC soutiennent les cibles de l’objectif de développement durable (ODD) no 5, notamment :

Le programme VLF a soutenu plus de 1 100 organisations de défense des droits des femmes et organisations de la communauté des personnes lesbiennes, bisexuelles, trans et queers dans plus de 30 pays en offrant un financement flexible et des occasions de renforcement des capacités. Grâce au soutien du Canada, les organisations de défense des droits des femmes et de la communauté 2ELGBTQI+ renforcent la gestion et la viabilité de leurs organisations, offrent des services à diverses femmes et filles, notamment les femmes autochtones, les défenseurs des droits des femmes, les étudiants et les jeunes femmes, les travailleurs domestiques et migrants ainsi que les personnes en situation de handicap, et plaident en faveur d’une modification des lois et des politiques pour faire progresser l’égalité des genres et les droits des femmes et des filles dans toute leur diversité. Par exemple, dans le cadre d’un projet du programme Voix et leadership des femmes au Bangladesh, Shustha Jibon (une organisation dirigée par des femmes transgenres) a déployé des efforts de sensibilisation auprès de la Commission électorale du Bangladesh pour remédier aux injustices liées à la participation politique de la communauté hijra/transgenre, ce qui a permis à la communauté d’obtenir le droit de se présenter aux élections nationales en tant que candidats auto-identifiés.

Le programme VLF dans les Caraïbes a poursuivi ses objectifs axés sur l’autonomisation des femmes et des filles en faisant progresser de manière significative la gestion et la durabilité des organisations locales de défense des droits des femmes dans la région. Il y a eu une augmentation nette de 20,6 % des bénéficiaires qui ont entrepris des initiatives conjointes de politique et de défense des droits entre la période de référence et aujourd’hui. Au cours de la période actuelle, 65,4 % des bénéficiaires ont déclaré avoir une capacité moyenne ou élevée à concevoir et à mettre en œuvre des programmes novateurs de changement social et de défense des droits. De plus, 65,4 % ont déclaré participer modérément ou fortement dans des plateformes, des réseaux et des alliances afin d’influer sur le changement et la mise en œuvre des politiques. Dans l’ensemble, il y a eu une augmentation nette de 24,9 % du financement accordé à la diversité.

Filles, pas épouses soutient un partenariat de plus de 1 600 organisations membres qui œuvrent à la réalisation d’un objectif commun : un monde sans mariage d’enfants, où les filles et les femmes jouissent d’un statut égal à celui des garçons et des hommes, et peuvent réaliser tout leur potentiel. Comme par les années précédentes, son travail a permis de maintenir le mariage d’enfants à l’ordre du jour national et international. En 2022, Filles, pas épouses a continué d’amplifier les voix des filles et des organisations membres et de pousser collectivement les décideurs à agir. Ces efforts se sont traduits par 515 engagements en faveur des droits des filles dans le cadre de campagnes nationales, régionales et mondiales. 18 gouvernements se sont engagés à prendre des mesures pour lutter contre le mariage d’enfants et 520 jeunes militants ont participé à des moments de sensibilisation avec des décideurs. En 2022, 32 séances d’apprentissage mutualisé et de renforcement des compétences ont été organisées et 17 documents et ressources d’apprentissage ont été produits et publiés. De plus, Filles, pas épouses a continué à contribuer à une plus grande coordination de la recherche mondiale et à l’utilisation de données probantes en coadministrant le Réseau recherche-action sur le mariage d’enfants, officiellement lancé en 2021.

Grâce au soutien du Canada et d’autres donateurs, le Programme mondial FNUAP-UNICEF visant à accélérer la lutte contre le mariage d’enfants a poursuivi ses efforts pour mettre fin au mariage d’enfants, au mariage précoce et au mariage forcé dans 12 pays cibles. Plus de 6,3 millions d’adolescentes (de 10 à 19 ans) ont participé activement à des interventions de préparation à la vie quotidienne ou d’éducation sexuelle complète dans les régions couvertes par le programme. Plus de 16 millions de membres de communautés, y compris des garçons et des hommes, ont participé à un dialogue constructif sur les conséquences du mariage d’enfants, les autres avenues possibles, les droits des adolescentes et l’égalité des genres. Des messages sur le mariage d’enfants, les droits des adolescentes et l’égalité des genres ont été diffusés dans les médias (traditionnels et sociaux) à plus de 155 millions de personnes. Les dialogues avec les acteurs traditionnels, religieux et d’autres communautés influentes ont constitué une approche clé du programme. Plus de 825 000 personnes ont participé à des discussions significatives et à la recherche d’un consensus pour mettre fin au mariage d’enfants. Malgré de nombreuses crises (notamment des conflits et la pandémie de COVID-19), le programme mondial a continué à enregistrer de très bons résultats, dépassant dans de nombreux cas les objectifs fixés.

En 2022, AMC a également versé plus de 25,5 millions de dollars pour des services spécialisés de prévention de la violence fondée sur le genre et de lutte contre celle-ci et des services de SSR dans les situations d’urgence, au moyen d’ONG partenaires, afin d’éviter des décès, des maladies et des incapacités liés aux grossesses non désirées, aux complications obstétriques, aux troubles de la reproduction et à la violence fondée sur le genre. Ce montant représente 65 % des projets d’ONG financés en 2022 et comprend des services de SSR offerts à 391 318 personnes, y compris l’accès à la contraception, et s’ajoute au financement et au soutien offerts par les partenaires multilatéraux.

Signataire du Pacte sur les femmes, la paix, la sécurité et l’action humanitaire : Le Canada a participé au premier exercice de production de rapports dans le cadre du pacte afin d’évaluer les progrès accomplis dans la mise en œuvre des engagements relatifs au financement des programmes pour les femmes, la paix et la sécurité et à l’égalité des genres dans les programmes humanitaires, ainsi que les progrès réalisés en ce qui concerne la participation pleine, égale et significative des femmes et l’inclusion de dispositions relatives à l’égalité des genres dans les processus de paix.

ODD 6 : Garantir l’accès de tous à des services d’alimentation en eau et d’assainissement gérés de façon durable.

Les domaines d'action sur l'environnement et l'action climatique et sur la dignité humaine et la santé dans le cadre de la politique d'aide internationale féministe favorisent la gestion durable des ressources en eau douce et l'accès à l'eau potable et à l'assainissement pour tous.

Le Canada soutient diverses initiatives, notamment par l'intermédiaire du G20, du Fonds pour l'environnement mondial et des Nations Unies, afin d'harmoniser les efforts et les ressources en vue d'atteindre tous les ODD liés à l'eau et à l'assainissement.

HerWASH, vise à améliorer la santé et les droits sexuels et reproductifs des femmes et des adolescentes en répondant à leurs besoins en matière de santé et d'hygiène menstruelles par l'accès à une eau, à un assainissement et à une hygiène améliorée dans les écoles et les établissements de santé.

Le projet "Infrastructures naturelles pour la sécurité de l'eau au Pérou" vise à promouvoir la conservation, la restauration et la réhabilitation des écosystèmes naturels, ou "infrastructures naturelles", afin d'améliorer la sécurité de l'eau et la résistance aux risques climatiques au Pérou. Le projet s'efforce de créer des alliances avec des acteurs publics et privés pour faciliter les investissements dans des projets d'infrastructures naturelles qui améliorent la capacité de la nature à capter, filtrer, stocker et distribuer l'eau. Le projet vise également à promouvoir la participation et le leadership des femmes dans les espaces décisionnels et à garantir l'intégration des considérations de genre dans les politiques nationales relatives au climat et à l'eau.

Ces domaines d'action soutiennent l'avancement de :

Objectif mondial 6.4

Objectif mondial 6.6

L’Institut universitaire des Nations Unies pour l'eau, l’environnement et la santé (UNU-INWEH) dispose d’un outil phare, le « Système d’appui à la décision de l’ODD 6 », qui fournit une plateforme en ligne pour aider à produire des preuves et des données sur l’environnement favorable à la réalisation de l’ODD 6 à l’échelle nationale. L’UNU-INWEH est également un participant actif de l’Initiative de développement des capacités ODD 6 des Nations Unies-Eau. L’initiative répond aux demandes des pays, les aidant à entreprendre une évaluation des déficits de capacités en eau grâce à des approches intersectorielles/interministérielles et multipartites. L’UNU-INWEH fournit un soutien normatif continu et cohérent, des formations et des services de conseil à diverses organisations de politique et de planification dans les pays en développement dans leurs efforts pour atteindre les cibles nationales des ODD liés à l’eau.

Le Fonds Égalité a octroyé 20,5 millions de dollars au cours de l’exercice à 95 organisations de défense des droits des femmes et mouvements féministes dans 84 pays en développement, les fonds étant distribués à 501 autres partenaires bénéficiaires. Il s’agit notamment de subventions accordées à des organisations de femmes et à des mouvements féministes travaillant dans des situations de crise, dans le cadre des efforts initiaux du nouveau volet d’octroi de subventions Se préparer, réagir et entourer. Parallèlement, le Fonds Égalité a généré 7,5 millions de dollars grâce à ses propres investissements dans le domaine de l’égalité des genres et a continué à mobiliser des donateurs philanthropiques, gouvernementaux et privés en recueillant 19,3 millions de dollars.

ODD 7 : Garantir l’accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes, à un coût abordable.

Le Canada soutient l'avancement international de l'ODD 7 par le biais du domaine d'action politique Environnement et action climatique de la Politique d'aide internationale féministe, y compris le récent engagement quinquennal de 5,3 milliards de dollars du Canada en matière de financement climatique pour les pays en développement.

En outre, la politique étrangère féministe du Canada et son approche inclusive du commerce soutiennent l'avancement de l'ODD 7. Voici quelques exemples d'initiatives :

Le Canada fournit jusqu'à 1 milliard de dollars au Programme d'investissement pour l'accélération de la transition vers le charbon des Fonds d'investissement climatique afin d'aider les pays en développement à passer le plus rapidement possible de l'électricité produite à partir du charbon à une énergie propre.

Le Canada a investi dans l'énergie propre en collaborant avec des banques multilatérales de développement, notamment par le biais du Fonds canadien pour le secteur privé dans les Amériques, qui stimulera l'investissement du secteur privé dans des projets d'atténuation et d'adaptation au climat tenant compte des sexospécificités dans les Amériques. Cela aidera les pays de la région à réduire leur empreinte carbone et à s'adapter aux effets néfastes du changement climatique.

Par l'entremise de la Stratégie canadienne de développement du commerce international des technologies propres, le gouvernement du Canada est fier de soutenir les entreprises canadiennes responsables qui ont la capacité d'exporter leurs produits et services, dont d'autres pays ont besoin pour respecter leur engagement envers le Programme de développement durable à l'horizon 2030.

Le Canada collabore également avec le G7, le G20 et d'autres partenaires, y compris les institutions financières internationales, afin d'éliminer les flux financiers nuisibles à la nature, de faire progresser de nouveaux engagements ambitieux, notamment l'élimination progressive du soutien au charbon et la limitation des autres combustibles fossiles, et de soutenir les pays en développement dans leur transition vers une énergie propre.

Cet engagement contribue à :

Objectif mondial 7.1

Objectif mondial 7.2

Objectif mondial 7.a

Le Canada s’est engagé à verser 1 milliard de dollars à l’Initiative pour la transition accélérée de l'industrie du charbon du Fonds d’investissement climatique, qui investit 500 millions de dollars dans quatre pays, soit : l’Afrique du Sud, l’Indonésie, les Philippines et l’Inde. Il investit également 85 millions de dollars américains en République dominicaine et en Macédoine du Nord. Ces sommes permettront de réduire les risques, de réaliser des projets pilotes et d’augmenter les investissements dans trois dimensions essentielles de la transition en vue du remplacement du charbon : la gouvernance, les personnes et communautés, ainsi que les infrastructures. Il s’agit notamment d’efforts visant à transformer ou à mettre hors service les actifs utilisés pour le charbon et à créer des occasions économiques durables et des programmes de protection sociale pour soutenir les collectivités qui dépendent du charbon. Cet investissement devrait générer plus de 875 millions de dollars américains de cofinancement de la part du secteur privé, surtout lors de la phase de transformation des centrales au charbon du projet. Le plan d’investissement de l’Afrique du Sud, d’un montant de 500 millions de dollars, a été approuvé en octobre 2022.

Le Canada a également accordé deux prêts concessionnels au Fonds canadien pour le climat pour le secteur privé dans les Amériques (C2F), dont un premier prêt de 250 millions de dollars (C2F I) pour la période de 2012 à 2037 et un second prêt de 223,5 millions de dollars (C2F II) pour la période de 2019 à 2044. Ces prêts catalysent les investissements du secteur privé dans des projets à travers l’Amérique latine et les Caraïbes, en mettant l’accent sur l’énergie renouvelable, l’efficacité énergétique et la réduction des gaz à effet de serre (GES).

En 2022, le C2F I a permis de réduire ou d’éviter 1 100 614 tonnes d’émissions de GES, alors que le C2F II a permis de réduire ou d’éviter 684 465 tonnes d’émissions de GES.

À long terme, le C2F I devrait mobiliser jusqu’à 5 milliards de dollars d’investissements du secteur privé et contribuer à réduire de 50 millions de tonnes les émissions de GES au cours des 25 années d’existence du fonds. De plus, le C2F II aura mobilisé environ 304 millions de dollars d’investissements du secteur privé tout en contribuant à la réduction de 15 millions de tonnes d’émissions de GES entre 2019 et 2044.

ODD 8 : Promouvoir une croissance économique soutenue, partagée et durable, le plein emploi productif et un travail décent pour tous

Le domaine d'action politique de l'assistance internationale féministe, La Croissance qui Fonctionne pour tout le Monde, soutient une croissance économique inclusive et durable, notamment par une plus grande inclusion financière, un meilleur accès à des emplois de qualité et bien rémunérés, et un renforcement des droits de propriété pour les femmes, ainsi qu'en aidant les gouvernements locaux et la coopération internationale à élaborer les réformes politiques nécessaires pour aborder des questions telles que le travail non rémunéré, protéger les droits des travailleurs de soins rémunérés et mal rémunérés et promouvoir des conditions de travail décentes dans l'ensemble de la main-d'œuvre de soins, comme un moyen de et d'aligner les efforts visant à atteindre la croissance économique liée aux ODD.

En outre, l'approche inclusive du Canada en matière de commerce vise à faire en sorte que les avantages et les possibilités qui découlent du commerce soient plus largement partagés, notamment avec les groupes traditionnellement sous-représentés tels que les femmes, les PME et les peuples autochtones. Des dispositions et des chapitres spécifiques dans les ALE du Canada peuvent favoriser l'accès équitable des groupes traditionnellement sous-représentés au commerce international.

Voici quelques exemples de soutien du GAC à l'égard de l'ODD 8 :

Note d'orientation sur les soins non rémunérés et rémunérés Alliance mondiale pour la facilitation du commerce; La participation du Canada au Partenariat mondial pour l'inclusion financière (PMIF).

Le financement de base du Canada au Centre du commerce international (CCI) et la participation à l'initiative SheTrades du CCI.

La participation active du Canada aux groupes de travail informels de l'Organisation mondiale du commerce sur le commerce et le genre et sur les micro, petites et moyennes entreprises.

Daring to Shift - Mis en œuvre par le Digital Opportunity Trust.

Les femmes dans le commerce - mis en œuvre par le Bureau de la facilitation des échanges.

Le Canada continue de participer activement à la gouvernance et à la surveillance de l'Initiative de financement des femmes entrepreneurs (We-Fi), qui aide à débloquer des fonds pour les entreprises dirigées ou détenues par des femmes dans les pays en développement, y compris dans les environnements les plus difficiles. We-Fi soutient les femmes entrepreneurs en élargissant l'accès aux produits et services financiers, en renforçant les capacités, en élargissant les réseaux, en offrant du mentorat et en offrant des possibilités de liaison avec les marchés nationaux et mondiaux.

Ces politiques contribuent à faire avancer :

Objectif mondial 8.3

Objectif mondial 8.5

Objectif mondial 8.a

Objectif mondial 5.4

Objectif mondial 5.5

Objectif mondial 5.a

Objectif mondial 9.3

En 2022, le Canada a publié avec l’Allemagne le Rapport d’étape sur le Plan de mise en œuvre du financement de la lutte contre les changements climatiques avant la 27e Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP27). Ce rapport a été rédigé à la demande du président de la COP26, M. Alok Sharma, afin de rendre plus transparent l’engagement des pays développés à mobiliser conjointement 100 milliards de dollars par an pour financer la lutte contre les changements climatiques d’ici 2020 et jusqu’en 2025, dans le contexte de mesures d’atténuation significatives et de la transparence de la mise en œuvre. Le Canada collaborera avec d’autres pays développés pour mettre en œuvre les mesures collectives et les recommandations du Rapport d’étape sur le Plan de mise en œuvre du financement de la lutte contre les changements climatiques, afin d’atteindre pleinement l’objectif en 2023. Lors de la COP27, le rapport a été salué par de nombreuses parties prenantes, y compris la présidence de la COP27, comme une démonstration importante de bonne volonté et de l’engagement en faveur de l’atteinte de l’objectif.

Femmes exportatrices – initiative mise en œuvre par le Bureau de promotion du commerce (TFO Canada)

En 2022-2023, quatrième année de mise en œuvre du projet, une formation sur le commerce et l’exportation a été offerte à 680 petites et moyennes entreprises (PME), dont 420 étaient dirigées par des femmes. De plus, le projet a aidé les PME à pénétrer le marché de l’exportation grâce à un accompagnement individuel offert par des experts-conseils internationaux et à un soutien direct à 121 PME (dont 95 dirigées par des femmes) pour leur permettre de participer à des salons professionnels canadiens et européens. Au cours de la quatrième année, les PME ont généré un chiffre d’affaires de 3,15 millions de dollars, dont plus de 1,2 million de dollars pour les PME dirigées par des femmes.

Oser le changement – initiative mise en œuvre par le Digital Opportunity Trust

En 2022-2023, la troisième année du projet, 254 leaders communautaires (dont 148 femmes) ont été recrutés, formés et déployés; 5 971 jeunes (3 853 filles) ont terminé le niveau 1 du programme (emplois numériques); 12 806 jeunes (8 944 filles) ont terminé le programme commerce et TIC; 31 aspirants entrepreneurs sociaux (17 filles) ont terminé la phase Prototype du programme d’entreprise sociale; 25 partenariats ont été officialisés avec des fournisseurs de services pour aider les jeunes du projet à décrocher un emploi durable.

ODD 9 : Bâtir une infrastructure résiliente, promouvoir une industrialisation durable qui profite à tous et encourager l’innovation.

La Politique canadienne d'aide internationale féministe s'engage à intégrer l'innovation dans ses programmes et partenariats d'aide internationale et contribue à la réalisation de l'ODD 9 par le biais d'un certain nombre d'initiatives, notamment :

Fonds pour l'innovation et la transformation Note d'orientation sur l'approche du Canada en matière d'innovation dans l'aide internationale

Les principes de Whistler visant à accélérer l'innovation pour un impact sur le développement

Plateforme d'innovation pour la santé de la mère, du nouveau-né et de l'enfant.

Le gouvernement fédéral encourage une croissance plus propre et plus résiliente dans ses programmes de développement international. Par exemple, les investissements dans l'initiative Closing the Investment Gap (CIGI) et dans le Global Infrastructure Hub (GIH) aident à développer la capacité d'identification des projets d'infrastructure et à élaborer des projets d'infrastructure de qualité, partout dans le monde. Le Canada soutient également les investissements dans les infrastructures de qualité par le biais de son programme de financement du climat dans le cadre du développement international.

Le gouvernement du Canada collabore avec les Nations Unies pour accélérer le transfert de technologies écologiques de toutes sortes aux pays en développement par l'entremise du Centre et du Réseau des technologies climatiques.

Ces initiatives contribuent à faire avancer :

Objectif mondial 9.1

Objectif mondial 9.5

Objectif mondial 9.b

Objectif mondial 2.2

Objectif mondial 3.1

Objectif mondial 3.2

Objectif mondial 3.3

Objectif mondial 3.4

Objectif mondial 3.7

Objectif mondial 3.8

Objectif mondial 4.2

Objectif mondial 5.5

Objectif mondial 6.2

Objectif mondial 17.16

Objectif mondial 17.17

Lors de l’événement parallèle du Partenariat pour l’infrastructure et les investissements mondiaux à Hiroshima pendant le sommet du G7 en mai 2023, en plus de réitérer l’engagement antérieur du Canada en faveur de l’infrastructure par la recapitalisation de 750 millions de dollars de FinDev Canada, le premier ministre a également annoncé les projets d’investissement spécifiques suivants en matière d’infrastructure :

Projets d’énergie renouvelable de Greenfield à Genneia : En février 2023, FinDev Canada a accordé un prêt de 40 millions de dollars américains à Genneia, la principale société de production d’énergie renouvelable en Argentine. Ce prêt, d’une durée de dix ans, permettra à Genneia d’augmenter de 200 mégawatts sa capacité de production d’énergie renouvelable en Argentine en concrétisant deux nouveaux projets d’énergie renouvelable, l’un solaire et l’autre éolien. La banque néerlandaise de financement du développement entrepreneurial (FMO) accorde un prêt de 45 millions de dollars américains à FinDev Canada.

Centrale solaire photovoltaïque en République dominicaine : FinDev Canada accordera à Maranatha Energy Investment S.R.L un prêt de 10 millions de dollars américains pour la construction et l’exploitation de la première de deux phases (10 mégawatts) d’une centrale solaire photovoltaïque de 24 mégawatts en République dominicaine. Cette opération soutiendra l’expansion du secteur de l’énergie renouvelable en République dominicaine, ce qui est important pour rendre l’État insulaire moins dépendant des combustibles fossiles. La mobilisation de 2,5 millions de dollars américains en capitaux privés est attendue grâce à la participation de Triodos Investment Management B.

Partenariat à fortes retombées pour l’action climatique : Par sa contribution de 208,9 millions de dollars américains (283 125 000 dollars canadiens), le Canada est le plus grand donateur du Partenariat à fortes retombées pour l’action climatique. Ce partenariat de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) vise à encourager les investissements et les solutions qui luttent contre les changements climatiques, renforcent la résilience et protègent l’environnement. La contribution du Canada soutiendra les investissements dans toute une série de systèmes d’infrastructure, notamment l’énergie renouvelable, les infrastructures de transport durable et les infrastructures numériques. La contribution du Canada à ce Fonds soutiendra les économies émergentes et les pays en développement où la Banque exerce ses activités, tout en promouvant l’égalité des genres et l’inclusion économique.

Financement des PME dans les marchés émergents et les pays en développement : La contribution du Canada de 31,2 millions de dollars américains (42 millions de dollars canadiens) au fonds Mirova Gigaton soutiendra les investissements dans des projets d’énergie propre et d’intelligence climatique, principalement en finançant des PME dans les marchés émergents et les pays en développement. Les investissements soutiendront des projets visant à accroître l’utilisation d’énergie renouvelable abordable, comme l’énergie solaire pour les foyers, l’agriculture et les entreprises. Le soutien du Canada permettra également au fonds Mirova Gigaton d’appliquer l’optique sexospécifique à ses investissements, par exemple en offrant des possibilités d’emploi équitables de qualité.

ODD 10 : Réduire les inégalités dans les pays et d’un pays à l’autre.

La diversité et l'inclusion sont une priorité pour le Canada, et pour réaliser l'engagement de ne laisser personne de côté. Par le biais de la Politique d’aide internationale féministe et de la Politique étrangère féministe, le Canada a mis en place de nombreuses initiatives qui contribuent à la création de sociétés et d'économies inclusives, notamment :

La promotion active des droits des LGBTQ2 dans les forums multilatéraux, et en étroite collaboration avec les organisations de la société civile au Canada et à l'étranger. Avec les membres de la Coalition pour l'égalité des droits, le Canada joue un rôle de chef de file en coprésidant le groupe thématique sur les lois et les politiques nationales, et reste déterminé à promouvoir la pleine et égale jouissance des droits de l'homme par les personnes LGBTQ2 dans le monde entier. Conformément à la Politique d’aide internationale féministe, le Canada a poursuivi la mise en œuvre du Programme d'aide internationale LGBTQ2, qui représente 30 millions de dollars de financement dédié sur cinq ans (2019-2024) visant à faire progresser les droits de la personne et à améliorer les résultats socio-économiques des personnes LGBTQ2 dans les pays en développement.

Dans le cadre de son travail en tant que pays " champion " du Pacte mondial pour les migrations (PMM), le Canada s'engage activement à soutenir des récits équilibrés sur la migration à l'échelle internationale. Dans ses engagements avec d'autres États et dans les forums multilatéraux, le Canada promeut activement une approche inclusive et sensible au genre pour la mise en œuvre du GCM.

Le Canada est membre du Global Action on Disability Network, qui cherche à améliorer l'inclusion des personnes handicapées dans le développement international et l'action humanitaire. Le Canada continue d'assurer le suivi de sa série de sept engagements liés au développement et à l'action humanitaire inclusifs en matière de handicap, pris lors du Sommet mondial sur le handicap de 2018, et se réjouit de participer au Sommet mondial sur le handicap de 2022.

Le Canada continuera de s'engager à promouvoir davantage la démocratie au cours de l'Année d'action et du Sommet pour la démocratie 2022, notamment en participant au Sommet mondial du Partenariat pour un gouvernement ouvert et en s'engageant auprès de l'OCDE sur des questions liées à la gouvernance, à la lutte contre la corruption, etc.

Le Canada continue d'œuvrer au renforcement des droits des peuples autochtones à l'échelle mondiale par le biais de programmes de développement et d'activités de sensibilisation bilatérales et multilatérales, conformément à son adhésion sans réserve à la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones.

L'approche inclusive du Canada en matière de commerce présente des avantages pour le développement si les partenaires de l'ALE du Canada en tirent parti. L'approche inclusive du Canada en matière de commerce vise à faire en sorte que les avantages et les possibilités qui découlent du commerce soient plus largement partagés, y compris avec les groupes traditionnellement sous-représentés dans les pays partenaires de l'ALE, comme les femmes, les PME et les peuples autochtones. Des dispositions et des chapitres spécifiques dans les accords de libre-échange (ALE) du Canada peuvent favoriser l'accès équitable des groupes traditionnellement sous-représentés au commerce international et contribuer à réduire les inégalités au sein des pays et entre eux.

L'aide humanitaire du Canada favorise activement une action humanitaire inclusive grâce à son engagement politique soutenu au sein du système humanitaire. Affaires mondiales Canada travaille avec ses partenaires pour renforcer la capacité du système humanitaire à répondre aux besoins et aux priorités spécifiques des populations touchées par les crises, en particulier les femmes et les filles, aux niveaux mondiaux, régional et national. De plus, en tant que signataire du Grand Bargain, le Canada s'est engagé à promouvoir des partenariats plus inclusifs et égalitaires avec les acteurs locaux, y compris les organisations dirigées par des femmes, dans la conception et la mise en œuvre des activités humanitaires.

Ces initiatives contribuent à faire avancer :

Objectif mondial 10.2

Objectif mondial 10.3

Objectif mondial 10.6

Objectif mondial 10.7

Objectif mondial 10.b

Objectif mondial 10.c

Objectif mondial 8

En 2022-2023, le Canada a continué de plaider pour l’avancement des droits des personnes 2ELGBTQI+ en s’engageant auprès de la Coalition pour les droits égaux (ERC). Bien que le Canada ait cédé la coprésidence du groupe thématique sur les lois et politiques nationales en septembre 2022, le pays demeure un membre actif de ce groupe ainsi que du groupe thématique sur la coordination des donateurs. Le Canada a également participé à la conférence de l’ERC en septembre 2022 à Buenos Aires, en Argentine. La conférence a réuni des membres de l’État et de la société civile pour discuter de questions transversales liées aux droits des personnes LGBTQI+.

Par l’intermédiaire du programme d’aide internationale pour les personnes LGBTQ2I, qui prévoit 30 millions de dollars en fonds dédiés sur cinq ans (de 2020-2021 à 2024-2025) et 10 millions de dollars par an par la suite, le Canada a soutenu des programmes ciblés dans plus de 30 pays qui font progresser les droits des personnes 2ELGBTQI+ et les retombées socio-économiques à l’étranger. Les projets financés par le programme ont renforcé la capacité des militants 2ELGBTQI+ à coordonner leurs activités et à défendre leurs intérêts en toute sécurité en ligne, ont amélioré l’accès des communautés 2ELGBTQI+ à un soutien de qualité en matière de santé mentale et de bien-être, et ont fait progresser la recherche sur l’inclusion des personnes 2ELGBTQI+ dans l’élaboration des politiques de paix et de sécurité.

Par exemple, le financement du Canada soutient The Commonwealth Equality Network (TCEN), la seule organisation 2ELGBTQI+ accréditée auprès du Commonwealth. Dans le contexte des réunions des chefs de gouvernement du Commonwealth de juin 2022, le TCEN a coordonné des efforts de plaidoyer pour promouvoir et protéger les droits des personnes 2ELGBTQI+ dans l’ensemble du Commonwealth.

En coordination avec le Réseau Dignité Canada, AMC a organisé en juin 2022 une rencontre de la communauté de pratique du programme. AMC a également participé activement aux tables rondes organisées par le réseau en novembre 2022, qui ont rassemblé des partenaires issus des communautés 2ELGBTQI+, des militants et des représentants du gouvernement du Canada. Ces deux séries de rencontres ont permis d’instaurer un dialogue entre le gouvernement et la société civile afin d’échanger des connaissances sur les pratiques exemplaires concernant l’assistance internationale aux personnes 2ELGBTQI+ et d’améliorer l’exécution des programmes.

La participation du TCEN a contribué à l’inclusion de quatre mentions des droits des personnes 2ELGBTQI+ dans les documents politiques du Commonwealth.

Dans le cadre des efforts déployés par AMC pour promouvoir l’inclusion des personnes en situation de handicap, le Canada continue d’être un membre actif du réseau Global Action on Disability (GLAD). En janvier 2023, le Canada a entamé un mandat de coprésident du groupe de travail sur l’égalité des genres du GLAD afin de veiller à ce que des femmes et des filles en situation de handicap soient intégrées de manière utile dans le mandat du réseau, conformément à la Politique d’aide internationale féministe.

Lors du Sommet mondial sur le handicap de 2022, le Canada a annoncé une nouvelle série d’engagements visant à solidifier les programmes d’inclusion des personnes en situation de handicap, à défendre leurs intérêts et à perfectionner les compétences à cet égard. La concrétisation de ces engagements se fera notamment par le soutien d’organisations locales de défense des droits des personnes en situation de handicap et d’organisations de personnes en situation de handicap dans les pays en développement, par des pratiques favorisant l’inclusion des personnes en situation de handicap dans les programmes de soins payants et gratuits, en collaboration avec les banques multilatérales de développement, par l’amélioration de la collecte et de la ventilation des données tenant compte des personnes en situation de handicap, et par l’officialisation de la formation à l’inclusion des personnes en situation de handicap pour le personnel d’AMC.

L’aide humanitaire offerte par les partenaires d’AMC repose sur les besoins. Les politiques et systèmes en place visent à répondre aux besoins et aux priorités des plus vulnérables.

Le Canada continue de tirer parti de son affiliation à différentes instances humanitaires et initiatives internationales, ainsi que de collaborer avec des donateurs et des partenaires aux vues similaires pour défendre l’amélioration continue des services de SSR dans le cadre des interventions humanitaires et l’amélioration de la collecte et de l’utilisation de données ventilées selon le genre dans les situations d’urgence, ce qui comprend les réunions ministérielles bilatérales et les mécanismes de gouvernance des Nations Unies. Par exemple, en 2022, le Canada a participé activement aux négociations, en collaborant avec des pays partageant les mêmes idées pour protéger et faire progresser les priorités canadiennes concernant l’égalité des genres, la protection contre l’exploitation sexuelle et les mauvais traitements et la santé et les droits sexuels et reproductifs (SDSR) dans le cadre des résolutions de l’ECOSOC et de l’Assemblée générale des Nations Unies.

En tant que président d’un groupe de travail sur les fonds communs en 2021-2022, le Canada a dirigé la révision des lignes directrices mondiales pour les fonds communs nationaux et a défendu l’inclusion d’un nouveau langage concernant la représentation accrue des organisations dirigées par des femmes et des organisations de défense des droits des femmes. Cette mesure vise à reconnaître l’effet transformateur que ces organisations peuvent avoir dans les contextes de crise et à élargir leur rôle dans la définition des priorités stratégiques pour les allocations des fonds communs par pays.

En 2022-2023, le Canada a coorganisé avec l’Union européenne la Conférence internationale en solidarité avec les réfugiés et migrants vénézuéliens et avec leurs pays et communautés d’accueil. L’événement a permis d’accroître la visibilité internationale de la crise du déplacement au Venezuela, en réunissant 280 parties prenantes et en recueillant 872 millions de dollars de promesses de dons, auxquels s’ajoutent 800 millions de dollars de prêts d’investissement de la Banque de développement du Canada qui devraient être mobilisés. Le Canada s’est engagé à verser 58,55 millions de dollars canadiens comme nouvelle aide internationale.

En 2022-2023, le Canada a poursuivi ses efforts pour répondre à la crise des réfugiés et des migrants vénézuéliens, en fournissant 28,82 millions de dollars canadiens pour soutenir les programmes de développement et de sécurité dans la région de l’Amérique latine et des Caraïbes. Les programmes comprenaient l’apport d’une assistance technique pour élaborer des politiques et des programmes de migration qui facilitent l’accès à la régularisation, à la protection, à l’emploi, à l’éducation et aux services de santé pour les réfugiés et les migrants vénézuéliens vulnérables et leurs communautés d’accueil. Les programmes comprenaient également des activités visant à réduire la xénophobie, à encourager des impressions publiques plus favorables à l’égard des migrants et à renforcer la cohésion sociale.

ODD 11 : Faire en sorte que les villes et les établissements humains soient ouverts à tous, sûrs, résilients et durablesAucune initiative prévue pour 2022-2023.

L’ambition du cadre d'indicateurs canadien pour ODD 11 est : « Les Canadiens ont accès à des logements de qualité » ; la cible 11.1 est de « Réduire l’itinérance chronique d’au moins 31 % d’ici mars 2024 »

Objectif mondial 11.1

Vers un chez-soi : la stratégie canadienne de lutte contre l'itinérance : Vers un chez-soi est un programme communautaire visant à prévenir et à réduire l'absence de chez-soi au Canada. Ce programme fournit des fonds aux communautés urbaines, autochtones, rurales et éloignées pour les aider à répondre à leurs besoins locaux en matière de sans-abrisme. La stratégie a aidé 30 communautés et 7 régions à répondre aux besoins des populations autochtones qui risquent de devenir sans-abri ou qui le sont déjà. En outre, elle a introduit un flux de financement fondé sur les distinctions pour répondre aux besoins particuliers des Premières nations, des nations métisses et des Inuits, contribuant ainsi à faire progresser les objectifs horizontaux transversaux de réconciliation avec les peuples autochtones et de ne laisser personne de côté.
ODD 13 : Prendre d’urgence des mesures pour lutter contre les changements climatiques et leurs répercussions

Le Canada s'est engagé à lutter contre le changement climatique et à faire progresser la diplomatie climatique par le biais du domaine d'action Environnement et climat de sa politique d'aide internationale féministe, ainsi que par sa politique étrangère féministe.

Lors du Sommet des leaders du G7 de 2021, le Canada a annoncé le doublement de son engagement financier international en matière de climat, soit 5,3 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années. Cet engagement soutient les pays en développement dans leur lutte contre le changement climatique et la perte de biodiversité dans le monde. Il aidera particulièrement les pays à revenu faible et moyen déjà touchés par les changements climatiques à faire la transition vers un développement durable, à faible émission de carbone, résilient au climat, positif pour la nature et inclusif.

Le Canada augmentera la proportion n de son financement climatique pour les projets d'adaptation à 40 pour cent, contre 30 pour cent précédemment. Ce financement aidera les pays en développement à renforcer leur capacité nationale à prendre des mesures pour lutter contre le changement climatique, à renforcer leur résilience et à réduire la pollution, notamment en trouvant des solutions naturelles au changement climatique, comme la protection de la biodiversité et la plantation d'arbres, et en soutenant la transition vers des énergies propres et l'élimination progressive du charbon.

Voici quelques exemples d'initiatives en cours :

Le Fonds vert pour le climat (FVC) joue un rôle central dans l'acheminement du financement climatique vers les pays en développement et le soutien au développement résilient à faible émission de carbone.

La Facilité pour le climat Canada-Banque Mondiale pour les énergies propres et les forêts cible les financements là où ils sont le plus nécessaires afin de stimuler les investissements dans une croissance verte et inclusive. Établie en 2020 avec 410 millions de dollars du Canada, la Facilité soutiendra les actions de transformation climatique des projets de la Banque mondiale, en mettant l'accent sur la transition vers l'énergie propre en Asie, l'énergie renouvelable dans les petits États insulaires en développement (PEID), et les forêts et l'utilisation durable des terres.

Le Fonds canadien pour le climat destiné au secteur privé en Asie (contribution canadienne de 200 millions de dollars) a jusqu'à présent approuvé des projets en Indonésie, au Vietnam, en Afghanistan, au Népal et au Bangladesh. Ces projets devraient permettre d'installer 427,6 mégawatts d'énergie renouvelable, ce qui entraînera une réduction annuelle de 688 000 tonnes métriques d'émissions de dioxyde de carbone et offrira des possibilités d'emploi aux communautés environnantes.

Le Fonds pour le climat Canada-Banque africaine de développement ($) soutient des projets d'atténuation et d'adaptation aux changements climatiques qui tiennent compte des besoins des femmes dans les pays africains en développement. La contribution du Canada permettra de renforcer les droits économiques des femmes et leur participation à l'action climatique, et de mobiliser des capitaux privés pour combler le manque d'investissements dans le domaine du climat en Afrique.

Le Réseau mondial des plans d'adaptation nationaux (PAN), mis en œuvre par l'Institut international du développement durable (IIDD), est une initiative mondiale multidonateurs qui fait progresser les processus de planification de l'adaptation nationale au climat dans les pays en développement (p. ex. les PEID, l'Afrique subsaharienne) par le biais de l'assistance technique, de l'apprentissage par les pairs et du développement des connaissances.

Le Fonds d'adaptation au climat Canada-CARICOM (20 millions de dollars, Banque de développement des Caraïbes, 2020-2022) soutiendra les primes des pays du CARICOM dans le cadre du mécanisme d'assurance contre les risques de catastrophe dans les Caraïbes (CCRIF) afin d'aider à isoler les pays des risques de catastrophe tout en libérant de l'espace budgétaire pour faire face à la pandémie de COVID-19. Il fournira également une assistance technique pour développer des outils de financement innovants afin de mobiliser des investissements pour l'adaptation et la résilience au climat.

Ces initiatives contribuent à faire avancer :

Objectif mondial 13.1

Objectif mondial 13.2

Objectif mondial 13.3

Objectif mondial 13.a

Objectif mondial 13.b

Sur la période de 2015 à 2023, le Canada a contribué à hauteur de 600 millions de dollars au Fonds vert pour le climat et a récemment annoncé une contribution supplémentaire de 450 millions de dollars. Le portefeuille du Fonds vert pour le climat comprend plus de 200 projets dans 128 pays en développement. Parmi les nouveaux projets approuvés en 2022 figure l’initiative Finance verte inclusive. Cette initiative soutiendra 11 pays (Sénégal, Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger, Nigeria, Tchad, Soudan, Éthiopie, Érythrée et Djibouti) en plus de la Côte d’Ivoire et du Ghana, dans le cadre de la Grande muraille verte, un programme visant à remédier à la dégradation des sols en Afrique. Ces pays comptent parmi les plus pauvres et les plus vulnérables aux changements climatiques. Les chocs climatiques y provoquent des pertes d’actifs, de récoltes et de bétail, des perturbations dans les chaînes de valeur et une flambée des prix des denrées alimentaires. L’initiative Finance verte inclusive améliorera l’accès au crédit et à l’assistance technique pour les agriculteurs locaux, les organisations d’agriculteurs, les coopératives, les microentreprises et les petites entreprises, dont beaucoup comptent sur la participation de femmes pour exercer leurs activités. Cette initiative les aidera à mettre en place une agriculture et une agroforesterie résistantes au climat qui génèrent peu d’émissions de carbone. L’initiative devrait bénéficier à 2,9 millions de personnes, dont environ la moitié sont des femmes.

Mécanisme d’action climatique Canada-Banque mondiale pour les énergies propres et les forêts : Établi en 2020 pour offrir 400 millions de dollars sous forme de prêts et 10 millions de dollars sous forme de subventions de la part du Canada, le mécanisme soutient les actions climatiques transformationnelles des projets de la Banque mondiale, en mettant l’accent sur la transition vers l’énergie propre en Asie, l’énergie renouvelable dans les petits États insulaires en développement (PEID), ainsi que l’exploitation durable des forêts et des terres.

Les financements alloués dans le cadre du Mécanisme permettront de :

catalyser et intensifier le financement de l’action climatique sur le front des énergies propres dans divers secteurs;

accélérer les progrès en matière de maîtrise de l’énergie et l’expansion du marché de l’énergie renouvelable;

promouvoir la prise en compte systématique des questions de genre dans les investissements dans les énergies propres;

soutenir la gestion durable des paysages, l’utilisation climato-intelligente des terres et les chaînes d’approvisionnement vertes, ainsi que la mise en place de nouveaux instruments financiers destinés à encourager les investissements privés et les partenariats public-privé.

Le mécanisme comprend quatre programmes :

Transition énergétique : L’enveloppe de 275 millions de dollars est destinée à cofinancer des projets de la Banque mondiale visant à freiner l’expansion du charbon dans la production d’électricité en développant des options plus sobres en carbone (énergie solaire, éolienne et géothermique), à améliorer l’efficacité énergétique et à moderniser le réseau électrique. Le financement aidera à renforcer la capacité des principaux acteurs institutionnels à élaborer des réglementations qui incitent à mieux maîtriser l’énergie et à développer le marché de l’énergie renouvelable.

Énergie renouvelable dans les PEID : L’enveloppe de 50 millions de dollars est destinée à cofinancer des projets de la Banque mondiale visant à promouvoir les investissements dans l’énergie renouvelable.

Forêts et paysages : L’enveloppe de 75 millions de dollars est destinée à cofinancer des projets de la Banque mondiale visant à réduire les émissions de carbone dues au déboisement et à la dégradation des forêts et à promouvoir la conservation, la gestion durable et la valorisation des ressources forestières.

Égalité hommes-femmes dans le secteur des énergies renouvelables des PEID : L’enveloppe de 10 millions de dollars de dons est destinée à fournir une assistance technique aux PEID pour promouvoir l’égalité des genres par la création d’emplois féminins et d’entreprises féminines dans les chaînes de valeur du secteur énergétique.

Le réseau mondial des plans nationaux d’adaptation (PNA) : Depuis le début du projet, le réseau mondial des PNA a fourni une assistance technique directe à 14 pays, soit une assistance à long terme dans trois pays (République des îles Marshall, Côte d’Ivoire et Sénégal) et une assistance à court terme dans 11 pays (République centrafricaine, Tchad, République dominicaine, Ghana, Grenade, Haïti, Kenya, Nigeria, Somalie, Afrique du Sud, Tonga). Tous ces pays ont gagné en efficacité ou prennent mieux en compte de la dimension de genre dans leurs PNA.

Le Fonds climatique Canada-Banque africaine de développement (FCBC) : Le portefeuille du FCBC comprend actuellement un investissement approuvé au titre du fonds d’assistance technique pour un projet de promotion de l’intégration de la dimension de genre.

Mis sur pied en mars 2017, le Fonds climatique canadien pour le secteur privé en Asie est un fonds de 200 millions de dollars créé pour appuyer une plus grande participation du secteur privé à l’atténuation des changements climatiques et à l’adaptation à ces changements dans les pays à revenu faible et moyen et les PEID à revenu moyen élevé en Asie et dans le Pacifique. Le fonds promeut l’égalité des genres et l’autonomisation des femmes et des filles dans les projets qu’il soutient.

Fonds d’adaptation aux changements climatiques Canada-CARICOM : La subvention de 20 millions de dollars du Canada pour établir le Fonds d’adaptation aux changements climatiques Canada-CARICOM (de 2019 à 2023) a aidé sept pays (Antigua-et-Barbuda, Belize, Dominique, Grenade, Jamaïque, Sainte-Lucie et Saint-Vincent-et-les-Grenadines) à couvrir leurs paiements de primes au Fonds d’assurance contre les risques de catastrophe dans les Caraïbes sur une période de trois ans, libérant ainsi une marge de manœuvre budgétaire pour leurs interventions de lutte contre la COVID-19. Le fonds comprend également 2 millions de dollars pour aider à concevoir et à développer de nouveaux instruments de financement innovants afin de catalyser les investissements privés pour l’adaptation au climat dans les pays de la CARICOM. Il s’agit d’un large éventail d’instruments de financement des risques de catastrophe, comme une protection sociale tenant compte des chocs climatiques, une assurance paramétrique et une micro-assurance. L’accent a été mis sur les besoins des femmes et des jeunes filles, ainsi que sur ceux des populations vulnérables, en analysant la manière dont le financement des risques de catastrophe peut aider ces groupes en particulier.

Le Canada soutient cinq partenaires canadiens ayant des projets d’une valeur totale de 92,8 millions de dollars dans le cadre de l’initiative Partenariats pour le climat. Ces projets soutiendront l’adaptation aux changements climatiques et la biodiversité grâce à des solutions fondées sur la nature et respectueuses de l’égalité des genres dans 14 pays d’Afrique subsaharienne.

Le Canada a également lancé l’initiative Partenariats des peuples autochtones pour le climat, qui cherchera à soutenir les priorités climatiques des populations autochtones dans les pays admissibles à de l’aide publique au développement (APD).

Le Canada a annoncé l’octroi de 82,5 millions de dollars à des projets de l’initiative Partenariats pour le climat mis en œuvre par cinq partenaires canadiens afin de soutenir l’adaptation aux changements climatiques et la biodiversité grâce à des solutions fondées sur la nature et respectueuses de l’égalité des genres dans neuf pays d’Afrique subsaharienne. Le Canada a également lancé l’initiative Partenariats des peuples autochtones pour le climat, qui cherchera à soutenir les priorités climatiques des populations autochtones dans les pays admissibles à de l’APD.

ODD 14 : Conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines aux fins du développement durable.

Le Canada travaille également par le biais du domaine d'action Environnement et climat de la politique d'aide internationale féministe pour promouvoir l'utilisation durable des océans et leur conservation, notamment:

Depuis le lancement de la Charte sur les plastiques océaniques lors du Sommet des leaders de juin 2018 dans Charlevoix, dans le cadre de sa présidence du G7, le Canada continue d'être le fer de lance des efforts visant à réduire la pollution marine par les plastiques. En adoptant une approche globale du cycle de vie pour prévenir la pollution marine par les plastiques et pose les bases pour que les plastiques soient conçus pour être réutilisés et recyclés, afin de protéger l'environnement et de conserver une ressource précieuse dans l'économie. À ce jour, plus de 25 gouvernements et plus de 70 entreprises et autres organisations ont adhéré à la Charte.

Le fonds PROBLUE de la Banque mondiale soutient la santé et la productivité des océans en s'attaquant à la pollution marine, en gérant les pêches et en favorisant la croissance durable des économies côtières. Le Canada est le plus grand donateur.

Le Global Plastics Action Partnership (GPAP) du Forum économique mondial. Cette initiative prévoit de catalyser la création de plates-formes d'action public-privé et de développer des projets associés dans les points chauds des déchets marins à travers le monde.

Soutien au réseau d'incubateurs de l'organisation à but non lucratif SecondMuse afin de réduire les fuites de plastique dans les océans du monde entier, tout en améliorant les moyens de subsistance des personnes, en particulier des femmes et des jeunes filles, qui travaillent dans les systèmes de gestion et de recyclage des déchets en Asie du Sud et du Sud-Est.

L'initiative KIWA vise à rendre les écosystèmes, les économies et les communautés des îles du Pacifique, notamment les femmes autochtones, plus résistants aux effets du changement climatique. Les pays insulaires du Pacifique sont très vulnérables aux effets du changement climatique en raison de leur proximité avec l'océan et de leur dépendance à son égard pour les ressources et le transport. Le bien-être et les moyens de subsistance des populations des îles du Pacifique, en particulier des plus pauvres qui sont fortement tributaires de la biodiversité terrestre et marine, sont gravement touchés.

Ces initiatives contribuent à faire avancer :

Objectif mondial 14.1

Objectif mondial 14.2

Objectif mondial 14.5

Fonds PROBLUE : Ce fond a démontré d’importantes forces qui s’appliquent au programme de l’économie bleue dans son ensemble. Tout d’abord, l’approche analytique du programme, fondée sur des données probantes, obtenues notamment par deux outils : le Plastic Policy Simulator (simulateur de politiques relatives aux plastiques) et le Plastic Substitution Tradeoff Estimator (estimateur du compromis de la substitution du plastique), a contribué à la planification et à l’élaboration de politiques nationales dans les domaines de la pollution marine et de la circularité du plastique. Deuxièmement, ces outils et cette expertise ont permis de soutenir les négociations d’un traité international en vue d’un accord mondial ayant force exécutoire sur la pollution par les plastiques. Troisièmement, le programme a permis de rassembler un financement substantiel (environ 200 millions de dollars américains à ce jour) pour mener à bien son travail dans plusieurs sphères sur des questions essentielles liées aux déchets plastiques et à la circularité. Quatrièmement, le Fonds PROBLUE a suscité un intérêt et un engagement considérables pour l’économie bleue et la pollution marine, plus particulièrement auprès d’une série de bureaux nationaux de la Banque mondiale, de pratiques mondiales et de spécialistes professionnels.

Le Partenariat d’action mondial pour le plastique : Le partenariat s’est montré à la hauteur de son ambition de devenir un vecteur clé de la réduction du plastique : l’un des résultats notables et peut-être inattendus des efforts du partenariat à l’échelle mondiale est que le partenariat est devenu un acteur clé dans les délibérations de la Coalition de haute ambition pour mettre fin à la pollution plastique, qui compte 51 pays et est elle-même une force catalytique dans les négociations en vue d’un traité international juridiquement contraignant sur les plastiques. La coalition poursuit trois objectifs stratégiques : limiter la consommation et la production de plastique à des niveaux durables; permettre une économie circulaire pour les plastiques qui protège l’environnement et la santé humaine; assurer une gestion et un recyclage écologiquement rationnels des déchets plastiques.

Réseau d’incubation : L’objectif principal de cette initiative est de réduire la pollution par les plastiques déversés dans les océans, ce qui nécessite un plus grand effort de gestion et de recyclage des déchets ayant des effets bénéfiques considérables sur la qualité de l’air, le sol et la santé des océans. Le projet a permis de récupérer une quantité croissante de déchets plastiques, passant de 3 962,45 tonnes métriques en 2020 à 147 886 tonnes métriques en 2023, grâce à l’augmentation du nombre d’entreprises et de programmes soutenus dans l’ensemble du réseau.

ODD 15 : Préserver et restaurer les écosystèmes terrestres, en veillant à les exploiter de façon durable, gérer durablement les forêts, lutter contre la désertification, enrayer et inverser le processus de dégradation des terres et mettre fin à l’appauvrissement de la biodiversité

Par le biais de la Politique d'aide internationale du Canada, le Canada apporte son soutien au SDG 15 par le biais d'un certain nombre d'initiatives, notamment:

Le Fonds de partenariat pour le carbone forestier (FCPF), un partenariat mondial dédié à la réduction de la déforestation et à la promotion de la foresterie durable. Le FCPF aide les pays en développement dans leurs efforts pour réduire les émissions de gaz à effet de serre provenant de la déforestation et de la dégradation des forêts (activités connues sous le nom de REDD+). Le Fonds carbone, administré par le FCPF, aide à réduire le taux de déforestation et de dégradation des forêts en fournissant une incitation financière par tonne de dioxyde de carbone des émissions réduites par des programmes spécifiques de réduction des émissions ciblant les facteurs de déforestation et de dégradation des forêts.

Le BioCarbon Fund Technical Assistance Trust Fund, un fonds créé en 2007 pour piloter le financement du carbone dans les pays en développement à l'échelle d'un projet, en mettant l'accent sur l'utilisation durable des terres et l'agriculture.

Au cours de la CdP26, en novembre 2021, le Canada a annoncé un montant supplémentaire de 37,5 millions de dollars pour le Fonds pour les pays les moins avancés, administré par le Fonds pour l'environnement mondial (FEM), qui soutient les pays les plus vulnérables du monde dans leurs efforts d'adaptation aux effets du changement climatique et offre un soutien pour la préparation et la mise en œuvre des programmes d'action nationaux d'adaptation (PANA). Le Canada soutient l'effort mondial de lutte contre la désertification, la sécheresse et la dégradation des terres en appuyant la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD). La contribution du Canada aide à intégrer des approches transformatrices de genre dans la Convention, en mettant l'accent sur le régime foncier et les technologies/pratiques de gestion durable des terres, et à renforcer la conception et la mise en œuvre d'interventions sensibles au genre afin de répondre efficacement aux besoins, aux priorités et au leadership des femmes et des groupes les plus vulnérables en matière de dégradation des terres.

Ces initiatives contribuent à faire avancer :

Objectif mondial 15.2

Objectif mondial 15.3

Objectif mondial 15.5

Objectif mondial 15.6

Objectif mondial 15.9

Objectif mondial 15.a

Objectif mondial 15.b

Fonds pour les pays les moins avancés : Le portefeuille du Fonds pour les pays les moins avancés (FPMA) répond aux priorités immédiates et urgentes en matière d’adaptation aux effets des changements climatiques dans les pays moins avancés, notamment l’agriculture, les solutions fondées sur la nature, les services d’alerte précoce et d’information sur le climat, les autres moyens de subsistance durables, l’infrastructure et la gestion des côtes, entre autres. Le FPMA a bénéficié à 47 PMA admissibles au cours de la période de la 7e assemblée du Fonds pour l’environnement mondial et a distribué 466,46 millions de dollars pour répondre à leurs besoins urgents et immédiats en matière d’adaptation aux changements climatiques. D’ici la fin de la 7e assemblée du Fonds pour l’environnement mondial en 2022, les projets du FPMA devraient bénéficier directement à plus de 21 millions de personnes, dont 50,5 % de femmes, permettre la gestion résiliente au climat de 3,23 millions d’hectares de terres, introduire 865 politiques, plans et cadres de développement qui prévoient la résilience au climat, et aider environ 688 000 personnes, dont 47,6 % de femmes, à mieux déceler les risques climatiques ou à prendre des mesures d’adaptation.
ODD 16 : Promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques et inclusives aux fins du développement durable, assurer l’accès de tous à la justice et mettre en place, à tous les niveaux, des institutions efficaces, responsables et ouvertes à tous

Le Canada soutient les objectifs et les cibles de l'ODD 16 sur la paix, la justice et l'inclusion, guidé par les domaines d'action Paix et sécurité et Gouvernance inclusive de sa Politique d’aide internationale féministe et par sa Politique étrangère féministe. La programmation axée sur la gouvernance inclusive comprend le soutien à la promotion et à la protection des droits de la personne, l'augmentation de l'accès équitable à un système de justice fonctionnel, le renforcement de la participation à la vie publique et l'assurance que les services publics fonctionnent pour tous.

Voici quelques exemples de projets et d'initiatives qui soutiennent l'ODD 16 :

Le Plan d'action national sur les femmes, la paix et la sécurité, qui comprend les engagements de neuf partenaires fédéraux. Il guide le gouvernement dans la promotion de l'égalité des sexes et dans la protection et la promotion des droits fondamentaux des femmes et des filles dans les États fragiles et touchés par des conflits, par le biais de l'aide au développement, de l'action humanitaire et des efforts de paix et de sécurité.

Le Canada participe activement aux efforts internationaux tels que le Partenariat mondial pour mettre fin à la violence à l'égard des enfants, et il est le principal donateur en matière de lutte contre la violence à l'égard des enfants.

Le Canada appuie l'appel des ODD visant à réduire la violence et les décès qui y sont liés en soutenant les opérations de paix de l'ONU, dont bon nombre ont un mandat de protection des civils. Le Canada est l'un des plus importants contributeurs de fonds extrabudgétaires et déploie des militaires, des policiers et des civils dans les missions de l'ONU. Le Canada est également à la tête d'approches novatrices visant à accroître la participation significative des femmes policières et militaires déployées dans les missions de l'ONU, et à prévenir le recrutement et l'utilisation d'enfants soldats dans les contextes de maintien de la paix. 

L'Initiative Elsie pour les femmes dans les opérations de paix du Canada vise à accroître la participation significative des femmes militaires et policières aux opérations de paix de l'ONU afin d'améliorer l'efficacité de ces dernières. L'Initiative Elsie s'aligne sur l'initiative Action pour le maintien de la paix (A4P) du Secrétaire général de l'ONU, qui vise à améliorer les opérations de paix de l'ONU, et sur la Stratégie de parité des sexes en uniforme de l'ONU, qui vise à faire participer les femmes de manière significative au maintien de la paix.

L'appui du Canada à la mise en œuvre internationale des Principes de Vancouver sur le maintien de la paix et la prévention du recrutement et de l'utilisation d'enfants soldats vise à protéger les enfants dans les contextes de maintien de la paix.

Le Canada continuera d'aider les gouvernements des pays en développement à être plus accessibles, plus réactifs et plus responsables envers leurs citoyens en finançant le Fonds fiduciaire multi-donateurs du Partenariat pour un gouvernement ouvert (PGO).

Ces initiatives contribuent à faire avancer :

Objectif mondial 16.1

Objectif mondial 16.2

Objectif mondial 16.3

Objectif mondial 16.4

Objectif mondial 16.6

Objectif mondial 16.7

Objectif mondial 16.8

Objectif mondial 16.10

Objectif mondial 16.a

Objectif mondial 16.b

Objectif mondial 4.7

Objectif mondial 5.1

Objectif mondial 5.2

Objectif mondial 5.5

Objectif mondial 5.c

Objectif mondial 8.7

Objectif mondial 10.2

Objectif mondial 10.3

Objectif mondial 12.2

Objectif mondial 17.1

Objectif mondial 17.17

Objectif mondial 17.18

Objectif mondial 17.4

Objectif mondial 17.19

L’engagement continu du Canada dans le Partenariat mondial pour mettre fin à la violence à l’encontre des enfants comprend son engagement à mettre fin à la violence faite aux enfants au pays, en tant que « pays pionnier » de ce partenariat avec l’Agence de santé publique du Canada, et à l’étranger, au moyen d’APD et d’un engagement concerté dans des initiatives mondiales visant à prévenir la violence à l’encontre des enfants et à lutter contre celle-ci. Les responsables du partenariat ont reconnu le Canada comme un chef de file mondial dans les efforts visant à mettre fin à la violence faite aux enfants. Un examen externe de l’APD parmi les membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques, publié en 2022, maintient le Canada au premier rang des donateurs d’APD pour la lutte contre la violence faite aux enfants, devançant les autres grands donateurs pour la troisième fois consécutive. Une augmentation notable des dépenses pour 2020 (les dernières données disponibles sur les dépenses d’APD indique un investissement dans le bien-être des enfants au cours des efforts de lutte contre la COVID-19 du Canada. Le Canada soutient notamment les accords multilatéraux, les instruments et les déclarations publiques visant à lutter contre la violence pendant l’enfance, comme l’engagement pris en 2022, lors du 48e sommet du G7, de prévenir et de combattre les abus sexuels et l’exploitation des enfants dans le monde entier, en ligne et hors ligne. Le Canada a également fait une déclaration sur le soutien lors du Global Solutions Summit du partenariat qui s’est tenu en juin 2022.

AMC est un membre actif du comité des partenaires de Safe to Learn, une initiative mondiale visant à mettre fin à la violence contre les enfants dans les écoles et autour, dans le cadre du Partenariat mondial pour mettre fin à la violence à l’encontre des enfants. En 2022-2023, le Canada et les membres du comité des partenaires ont apporté du soutien consultatif lorsque l’administration de Safe to Learn est passée du Partenariat mondial pour mettre fin à la violence à l’encontre des enfants à l’UNICEF. Cette nouvelle occasion a coïncidé avec un changement de direction et un nouveau partenariat avec le groupe de travail sur la violence de genre en milieu scolaire, auquel AMC participe également et qui vise à galvaniser l’attention et les investissements pour mettre fin à la violence dans les écoles et autour des écoles. Enfin, en 2023, l’UNICEF a publié un rapport d’étude de cas sur quatre pays dans le cadre du projet 2020-2021 financé par AMC, intitulé « Améliorer l’accès des filles à une éducation sécuritaire ». Ces études de cas donnent un aperçu des pratiques émergentes et prometteuses pour mettre fin à la violence contre les enfants dans et autour des écoles. Ce travail peut être une source d’information et voire même aider à intensifier les interventions visant à protéger les enfants de la violence dans le futur.

Deuxième Plan d’action du Canada sur les femmes, la paix et la sécurité : Comme le deuxième Plan d’action national du Canada pour les femmes, la paix et la sécurité est arrivé à échéance en 2022, AMC a élaboré le troisième Plan d’action national en collaboration avec dix ministères fédéraux et en étroite consultation avec divers intervenants. Ces efforts garantiront que le leadership canadien à l’égard des femmes, de la paix et de la sécurité continue à répondre aux défis modernes et que nous continuons à réaliser des progrès à l’échelle mondiale pour rendre les efforts liés à la paix et à la sécurité plus sensibles au genre et aider à faire progresser l’égalité des genres.

Police nationale d’Haïti (PNH): Au cours de l’exercice 2022-2023, le Canada a soutenu les efforts d’Haïti pour renforcer son secteur de la sécurité, à savoir la Police PNH, et réduire la violence communautaire dans les communautés haïtiennes vulnérables. Il s’agit notamment : d’aider la PNH à assurer la sécurité des frontières et à gérer le flux de migrants traversant les frontières terrestres; d’aider la PNH à augmenter le nombre de femmes policières dans ses rangs; et de lutter contre la violence juvénile en Haïti en incitant les jeunes et les jeunes adultes à participer à la prise de décision au sein de la communauté et en leur donnant les moyens de le faire.

Département des opérations de paix des Nations Unies : En 2022-2023, grâce à l’aide financière, technique et pédagogique du Canada, un nouveau peloton d’engagement a été mis en place au sein du Département des opérations de paix des Nations Unies. Son objectif est d’établir, de soutenir et de promouvoir un dialogue soutenu avec les parties prenantes de la mission. Le peloton d’engagement est paritaire et peut accéder à un échantillon plus large et plus représentatif des communautés où se déroulent les opérations de paix, ce qui permettra au commandant du bataillon d’infanterie des Nations Unies de bénéficier d’un soutien essentiel et d’une connaissance des activités, des préoccupations et des risques dans sa zone de responsabilité.

Le projet financé par le Canada a contribué à développer cette nouvelle capacité des Nations Unies qui est incluse dans le Manuel à l’usage des bataillons d’infanterie des Nations Unies depuis 2020. Ce manuel constitue la base de la formation de tous les bataillons d’infanterie des Nations Unies dans le cadre des missions de maintien de la paix. De plus, plusieurs cours de formation des formateurs ont été financés par le Canada. Par exemple, une formation du peloton d’engagement des Nations Unies a été dispensée au Centre de service régional des Nations Unies à Entebbe (Ouganda) en mars 2023, pour les formateurs des États membres des régions de l’Afrique, des Amériques et de l’Asie-Pacifique. Cette formation a été soutenue par le Service intégré de formation des Nations Unies et le Canada.

Initiative Elsie : En 2022-2023, le Canada a pris des mesures concrètes pour faire progresser la participation significative des femmes aux opérations de paix des Nations Unies grâce à l’Initiative Elsie pour la participation des femmes aux opérations de paix. Il s’agissait notamment de lancer un appel à concepts pour mener des recherches fondées sur des données probantes sur les questions relatives à la participation effective des femmes aux opérations de paix des Nations Unies, d’aider les Nations Unies à établir des mécanismes pour lutter contre le harcèlement sexuel dans les missions de maintien de la paix et de promouvoir l’inclusion d’obligations tenant compte de la dimension de genre dans le Manuel relatif au matériel appartenant aux contingents, destiné aux pays fournisseurs de troupes et de forces de police lorsqu’ils sont déployés dans le cadre d’une mission.

Le Canada, en tant que coprésident et principal donateur, a continué à soutenir le Fonds de l’Initiative Elsie pour les femmes en uniforme, un volet plus vaste de l’Initiative Elsie, afin d’accélérer les progrès vers une participation accrue des femmes aux opérations de paix des Nations Unies, notamment en proposant des mesures d’incitation financière aux pays contributeurs de troupes et de forces de police pour qu’ils déploient des unités à forte représentation des genres. Par exemple, avec le soutien financier du Fonds, la Police nationale du Sénégal a déployé une unité mixte au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali en août 2022, et les Forces armées ghanéennes ont déployé une autre unité mixte au sein de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban en septembre 2022. Les deux unités à forte proportion de femmes comprenaient une représentation importante de femmes en général, y compris aux postes de direction. Elles ont également assuré une formation sur l’égalité des genres et fourni de l’équipement adéquat pour garantir la parité des conditions de déploiement des soldats de la paix féminins et masculins.

Grâce aux efforts de l’Initiative Elsie, lancée par le Canada en 2017 pour accroître la participation significative des femmes aux opérations de paix des Nations Unies, le Groupe de travail sur l’équipement appartenant aux contingents a adopté neuf documents de réflexion canadiens qui font mentionnent les besoins généraux des femmes soldats de la paix pour la première fois depuis la création du groupe (en 1996). L’adoption de ces documents garantit que lorsque les pays contributeurs de troupes et de police se déploient dans le cadre d’une mission, ils tiennent compte du nombre accru de femmes soldats de la paix et de leurs besoins spécifiques en matière d’hébergement, d’équipement et de soins médicaux, et veillent à ce que les lieux de travail des forces de maintien de la paix soient exempts d’abus physiques, sexuels et psychologiques. L’adoption de ces obligations aura un effet direct sur les normes et les exigences applicables aux 125 centres de traitement des plaintes dans le cadre des opérations de maintien de la paix des Nations Unies.

Les Principes de Vancouver sur le maintien de la paix et la prévention du recrutement et de l’utilisation d’enfants-soldats : Le Canada continue de plaider en faveur de l’intégration des Principes de Vancouver sur le maintien de la paix et la prévention du recrutement et de l’utilisation d’enfants-soldats au moyen de la politique et du matériel de formation des Nations Unies. En 2022-2023, ce plaidoyer a abouti à la révision du Manuel à l’intention des spécialistes de la protection de l’enfance dans les opérations de paix des Nations Unies, qui comprend un nouveau modèle de directives du commandant de la force sur la protection des enfants et une série d’indicateurs d’alerte rapide.

ODD 17 : Renforcer les moyens de mettre en œuvre le Partenariat mondial pour le développement durable et le revitaliser

La Politique d’aide internationale féministe et la Politique étrangère féministe du Canada reconnaissent l'importance des partenariats pour atteindre le développement durable dans le monde. Le Canada continue de travailler avec des gouvernements partenaires, des organisations de la société civile, des partenaires multilatéraux et d'autres intervenants pour fournir une aide internationale qui cible les plus pauvres et les plus vulnérables. Voici quelques exemples d'initiatives qui appuient l'ODD 17 :

La Stratégie ministérielle d'Affaires mondiales Canada pour la mise en œuvre du Programme 2030 (Stratégie SDG), vise à intégrer une lentille de développement durable dans l'ensemble du travail du ministère, afin de mieux s'aligner sur le Programme 2030 et d'accroître l'efficacité, la cohérence et l'impact.

Le Canada poursuit son leadership en matière de financement du développement aux Nations Unies en coprésidant le Groupe d'amis sur le financement des ODD aux côtés de la Jamaïque. Le Groupe est une plateforme visant à promouvoir des idées axées sur des solutions pour débloquer le financement du développement.

Dans le cadre de l'initiative Financement du développement à l'ère du COVID-19 et au-delà, le Canada, la Jamaïque et le Secrétaire général de l'ONU ont organisé une série de discussions de haut niveau depuis le printemps 2020 afin de trouver des solutions novatrices pour relever les défis critiques du financement du développement exacerbés par la pandémie de COVID-19.

Le Canada collabore avec des partenaires dans des forums multilatéraux pour faire avancer un certain nombre de solutions identifiées dans le cadre de cette initiative. GAC travaille en étroite collaboration avec les parties prenantes canadiennes, y compris les organisations de la société civile, pour fournir son aide internationale. La collaboration avec la société civile est guidée par la Politique canadienne de partenariat avec la société civile pour l'aide internationale.

Pour promouvoir la croissance économique dans les pays les plus pauvres du monde, le Canada accorde un traitement en franchise de droits aux importations en provenance des pays les moins avancés (PMA). Le Canada respecte pleinement ses engagements envers l'Organisation mondiale du commerce (OMC) en ce qui concerne l'accès au marché en franchise de droits et de contingents, et les règles d'origine préférentielles pour les PMA.

Le Canada continue de participer activement aux institutions financières internationales (IFI), afin de soutenir la réalisation des ODD. L'augmentation de capital de la Banque africaine de développement négociée en 2019 (253 334 912 $ US, sur 3 ans à partir de 2020-2021) et les reconstitutions de la Banque africaine de développement / Fonds africain de développement (355 200 000 $ sur 3 ans à partir de 2020-2021), de la Banque asiatique de développement / Fonds asiatique de développement (120 545, 862 $ sur 4 ans à partir de 2021-2022), et la Banque de développement des Caraïbes/Fonds spécial de développement (81 411 000 $ sur 4 ans à partir de 2021-2022), ainsi que notre dialogue continu sur les politiques, permettent au Canada de continuer à jouer un rôle de premier plan dans la promotion de l'égalité des sexes, des sociétés inclusives et du changement climatique dans le monde en développement.

Le Canada a soutenu un certain nombre d'initiatives internationales de financement du développement dans les forums pertinents, notamment : l'Initiative de suspension du service de la dette (ISDS), le Cadre commun du G20 pour le traitement de la dette, la Fiducie pour la réduction de la pauvreté et la croissance du FMI et l'Association internationale de développement.

Le Canada continuera d'aider les pays en développement à améliorer leur capacité de poursuivre le développement durable en améliorant la mobilisation des ressources nationales (MRN), notamment en participant et en appuyant l'Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) et le Forum intergouvernemental sur l'exploitation minière, les minéraux, les métaux et le développement durable.

Ces initiatives contribuent à faire avancer :

Objectif mondial 17.1

Objectif mondial 17.4

Objectif mondial 17.9

Objectif mondial 17.10

Objectif mondial 17.14

Objectif mondial 17.16

Objectif mondial 17.17

Objectif mondial 17.18

En 2022, le Canada, le Royaume-Uni, l’Alliance des petits États insulaires (alors présidée par Antigua-et-Barbuda), l’OCDE et les Nations Unies ont travaillé à l’élaboration d’un document d’orientation sur l’amélioration de l’incidence du développement dans les PEID, qui a été lancé lors de la réunion générale du Partenariat mondial pour une coopération efficace au service du développement en décembre 2022. Le Canada a joué un rôle clé dans l’achèvement des directives, notamment en finançant la conception du produit final.

Lors du sommet du Sommet pour un nouveau pacte financier mondial en France (juin 2023), le Canada a signé un appel à l’action du Royaume-Uni en faveur des clauses de suspension temporaire du paiement de la dette après un choc climatique et s’est engagé à explorer l’utilisation des CRDC dans les prêts souverains bilatéraux. Le Canada propose actuellement de telles clauses dans les accords de prêts souverains potentiels dans le cadre du programme de prêts souverains.

En 2022-2023, le Canada a continué d’apporter des contributions substantielles et positives aux partenariats mondiaux pour le développement durable par la gestion des ressources naturelles en Afrique, en Amérique latine et en Asie. En collaboration avec divers partenaires dans le cadre d’initiatives, comme le Forum intergouvernemental sur l’exploitation minière, les minéraux, les métaux et le développement durable et l’Initiative pour la transparence des industries extractives, le Canada a contribué à renforcer la transparence, la responsabilité, l’égalité des genres et l’inclusion dans le secteur, en proposant des formations et des ateliers à plus de 2 500 personnes issues de gouvernements et d’organisations de la société civile.

L’assemblée générale annuelle 2022 du forum intergouvernemental a rassemblé plus de 750 représentants de gouvernements et parties prenantes de plus de 100 pays pour échanger des connaissances et élaborer de bonnes pratiques afin de faire progresser la durabilité économique et environnementale et l’égalité des genres dans l’exploitation minière. Le forum intergouvernemental a également soutenu l’Ouganda dans l’adoption d’une nouvelle politique minière et minérale, qui se concentre désormais sur le contexte juridique, la consultation accrue des communautés locales et la formalisation des opérations des petites exploitations minières, et qui comprend des éléments relatifs à l’égalité des genres et aux changements climatiques.

Les responsables de l’Initiative pour la transparence dans les industries d’extraction ont organisé plusieurs forums pour sensibiliser à la manière dont les ressources naturelles des pays sont utilisées et dont les ressources extractives sont attribuées, monétisées et allouées. Par exemple, ils ont réuni plus de 400 participants pour faire progresser : 1) l’inclusion de l’égalité des genres dans les rapports du secteur; 2) les rapports environnementaux en faveur d’un développement inclusif et durable; 3) l’échange de pratiques exemplaires concernant la divulgation de la propriété effective.

Le Canada a continué à soutenir la mobilisation durable et inclusive des ressources nationales dans les pays d’Afrique, d’Amérique latine et d’Asie. En collaboration avec divers partenaires dans le cadre d’initiatives, comme le Forum intergouvernemental sur l’exploitation minière, les minéraux, les métaux et le développement durable et l’Initiative pour la transparence des industries extractives, le Canada a contribué à renforcer la transparence, la responsabilité, l’égalité des genres et l’inclusion dans le secteur, en proposant des formations et des ateliers à plus de 2 500 personnes issues de gouvernements et d’organisations de la société civile.

En tant que l’un des principaux bailleurs de fonds du forum intergouvernemental, le Canada aide les pays en développement à adopter de bonnes pratiques concernant l’évaluation des incidences environnementales et sociales, la gestion de l’exploitation minière artisanale et à petite échelle, la réglementation du contenu local et la lutte contre l’évasion fiscale.

Initiative pour la transparence des industries extractives : Le Canada a été un ardent défenseur du renforcement continu des dispositions relatives à la lutte contre la corruption, à l’égalité des genres et à la transition énergétique dans la nouvelle Initiative pour la transparence des industries extractives lancée en juin 2023, en renforçant les exigences de divulgation par le gouvernement des coûts des projets miniers, pétroliers et gaziers et de divulgation des évaluations des incidences environnementales, sociales et sexospécifiques.

En tant que membre du comité directeur, le Canada a contribué aux réformes entreprises par le Partenariat mondial pour une coopération efficace au service du développement afin de mettre l’accent sur la surveillance effectuée par les pays. Le Canada participe activement au processus de suivi, qui permet de suivre les progrès et de cibler les mesures visant à faire progresser les principes communs d’efficacité de la coopération au développement et à respecter les engagements en matière de développement durable. Le Canada a participé à la Conférence de haut niveau du Partenariat mondial pour une coopération efficace au service du développement en décembre 2022, soulignant comment il intègre l’égalité des genres dans tous les aspects de sa politique et de sa programmation et promeut une coopération efficace en matière de développement dans les PEID.

Membre fondateur, le Canada a versé 10 millions de dollars depuis 2015 à l’Alliance mondiale pour la facilitation des échanges (AMFE), un partenariat public-privé innovant qui met au point des solutions de facilitation des échanges conjointement pour aider les pays en développement à remplir leurs obligations en vertu de l’Accord sur la facilitation des échanges de l’OMC. AMC fournit une orientation générale à l’AMFE et donne des conseils sur les approches intégrées en matière de commerce et de développement en tant que membre du groupe directeur du secrétariat de l’AMFE.

L’AMFE a entrepris des activités dans 31 pays, en organisant de nombreux dialogues public-privé (88 en 2022), et a augmenté le nombre de ses membres, qui comptent maintenant 445 microentreprises et PME, 41 entreprises mondiales partenaires, et 125 chambres de commerce et associations.

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