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Initiative du G7 sur l’observation de la Terre et la gestion intégrée des zones côtières

Il est essentiel pour le bien-être humain et environnemental et pour la prospérité économique de promouvoir la santé des océans et des côtes et d’assurer la résilience des communautés insulaires et côtières face aux dangers naturels et aux effets des changements climatiques. Le réchauffement des océans, l’acidification des eaux et l’élévation du niveau de la mer, tout comme d’autres phénomènes météorologiques extrêmes et qui se manifestent lentement, affectent les communautés côtières et insulaires partout au monde. L’Arctique et les communautés côtières de faible altitude, en particulier les petits États insulaires en développement (PEID), sont parmi les plus vulnérables. Cette situation ressort clairement si l’on considère que d’ici 2030, 80 % de la population mondiale sera concentrée dans les zones côtières, tout en sachant que les facteurs environnementaux peuvent exacerber les risques naturels dans ces zones. L’utilisation des Services d’observation des données de la Terre, dans le cadre d’un ensemble d’outils d’information et d’aide à la décision et d’autres services, est essentielle pour mieux comprendre l’état actuel de nos océans et de nos côtes et pour surveiller les facteurs climatiques et environnementaux qui peuvent avoir une incidence sur ces régions. Cette compréhension approfondie est essentielle pour entreprendre une planification et une gestion saines et intégrées des zones côtières. Toutefois, il existe des lacunes dans notre compréhension, aggravées par la faible quantité de données disponibles et accessibles qui entrave l’amélioration de la capacité d’adaptation et le renforcement de la résilience. Cette situation est particulièrement grave pour les collectivités côtières et les petits États insulaires en développement qui sont parmi les plus vulnérables aux effets des phénomènes météorologiques extrêmes.

Comme il a été mentionné dans le Cadre d’action de Sendai pour la réduction des risques de catastrophe 2015-2030, l’accessibilité à l’information non sensible sur les risques de catastrophe et sa disponibilité lorsqu’il y a lieu, peuvent faciliter les démarches de préparation, d’intervention et de rétablissement visant à améliorer la résilience globale des collectivités. Les données d’observation de la Terre forment une des principales sources d’information.

Les technologies d’observation de la Terre et leurs applications se développent rapidement – tant en quantité qu’en complexité de l’information – dans les économies avancées et au sein d’une communauté mondiale d’observation de la Terre. L’industrie joue un rôle de premier plan dans la recherche de solutions novatrices aux problèmes de collecte et de partage des données et dans le développement d’applications qui utilisent les données d’observation de la Terre pour fournir des services aux décideurs à tous les niveaux. En outre, de nombreuses organisations multilatérales consacrent des efforts considérables à la collecte, au partage et à l’utilisation des données d’observation de la Terre, notamment l’Organisation météorologique mondiale (y compris le Système mondial d’observation, et la Commission technique conjointe de l’OMM et de la COI pour l’océanographie et la météorologie marine), le Comité des satellites d’observation de la Terre (CEOS), le Groupe sur l’observation de la Terre (Système mondial des systèmes d’observation de la Terre, y compris l’océan et la société : l’Initiative Planète bleue), le Marine Biodiversity Ocean Network (MBON), l’Open Geospatial Consortium, la Commission océanographique intergouvernementale (COI) de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture; le Système d’information biogéographique sur les océans) et le Système mondial de données du Conseil international des sciences.

Cette initiative du G7 sur l’observation de la Terre et la gestion intégrée des zones côtières offre l’occasion d’accroître les capacités en matière de collecte et de partage d’observations de la Terre, ce qui comprend la possibilité d’identifier de nouvelles mesures pour améliorer la résilience des côtes, en particulier dans les régions les plus pauvres et les plus vulnérables du monde.

Tirer parti de l’innovation dans le domaine des technologies d’observation de la Terre et des applications connexes et les rendre accessibles à grande échelle et librement grâce à une accessibilité accrue et au renforcement des capacités dans les régions les plus pauvres et les plus vulnérables du monde permet de favoriser, entre autres, la réduction des risques de catastrophe, la planification et l’intervention d’urgence, la planification urbaine et spatiale, la conception d’infrastructures et de bâtiments résilients, les systèmes d’alerte précoce et les mécanismes de transfert des risques. Ces outils et ces ressources permettront aux collectivités côtières de réagir, de se rétablir des difficultés et répercussions et de reconstruire en mieux.

Les membres du G7 génèrent des données, des technologies et une expertise très précieuses sur l’observation de la Terre. C’est pourquoi nous nous engageons volontairement, et à des conditions mutuellement convenues, à ce qui suit :

  1. Mettre en œuvre la nouvelle liste des mesures prises par les membres du G7 (voir à l’annexe A) dans les domaines suivants : accès aux données et à l’information; renforcement des capacités; recherche et innovation; partage d’outils et de produits pertinents; coordination des efforts.
  2. Élargir la collecte, le partage et le renforcement des capacités pour appliquer et utiliser les données d’observation de la Terre. Ces objectifs seront réalisés par une collaboration étroite avec les communautés vulnérables, les scientifiques, les décideurs et les principaux organismes d’observation de la Terre afin d’élaborer des outils et des ressources adaptés et utiles.
  3. Travailler par l’entremise d’organisations d’observation de la Terre ou sous les auspices de forums multilatéraux pour :
    1. identifier, coordonner, harmoniser et prioriser les besoins en matière de données et de services d’observation de la Terre;
    2. élaborer, distribuer et mettre à disposition sans frais des outils qui peuvent contribuer à la gestion côtière et à la réduction des risques de catastrophe tout en renforçant la résilience et l’infrastructure côtières afin de faciliter le partage et la diffusion des données, y compris celles qui peuvent être adaptées aux besoins locaux;
    3. partager la technologie, les services et les approches en matière d’observation de la Terre avec les communautés côtières vulnérables afin d’acquérir, de gérer et d’intégrer de l’information spatiale sur la sensibilité côtière in situ à l’appui de la gestion côtière, y compris la planification en cas de catastrophe et la fourniture de données sur demande aux opérateurs d’urgence;
    4. renforcer et améliorer les partenariats mondiaux sur l’observation de la Terre en établissant des liens directs entre les États côtiers, les petits États insulaires en développement, la communauté de l’observation des océans et les utilisateurs afin de renforcer les capacités d’intégration de la science et de la technologie aux connaissances culturelles et sociales et mettre en œuvre des services pilotes et prototypes qui répondent aux principales priorités et aux enjeux clés;
    5. encourager les partenariats et une plus grande participation aux démarches de réduction des obstacles technologiques et juridictionnels de partage des données et de services climatiques.
  4. Collaborer avec l’industrie et d’autres intervenants non gouvernementaux pour encourager et favoriser des solutions novatrices axées sur la science afin d’éliminer la complexité des données et les obstacles liés au volume et de permettre le partage de l’information de façon conviviale, conviviale et rentable avec les collectivités côtières vulnérables, et ce, au moyen d’applications comme les cubes de données et le développement ou l’exploitation des technologies et des infrastructures de mégadonnées.
  5. S’appuyer sur les travaux en cours du Groupe de travail du G7 sur l’avenir des mers et océans, y compris ceux portant sur la surveillance et la production de rapports, s’il y a lieu.

Annexe A - Liste non exhaustive des mesures autodéterminées du G7 visant à déployer des technologies d’observation de la Terre pour permettre aux collectivités côtières des pays en développement de renforcer leur résilience

MembreAxe d’interventionMesureNouveau ou En cours
UE et ses États membresAccès aux données et à l’informationLe programme Copernicus, par l’intermédiaire de son volet spatial, accorde un accès complet, gratuit et libre aux données de haute résolution de la constellation de satellites d’observation de la Terre Sentinelle.En cours
UE et ses États membresAccès aux données et à l’informationLe programme Copernicus, par l’intermédiaire de son volet de service, traite et analyse des données satellitaires et in situ, ainsi que des informations de modélisation pour générer des informations à valeur ajoutée, y compris des cartes, des séries statistiques, des enregistrements de données climatiques historiques , des prévisions saisonnières et à long terme, des observations en temps quasi réel et l’identification d’anomalies. Copernic offre six services liés respectivement à l’atmosphère, le milieu marin, le milieu terrestre, les changements climatiques, la gestion des urgences et la sécurité.En cours
UE et ses États membresl’accessibilité des données et de l’informationLes services d’information et d’accès aux données de Copernicus offrent à des tiers (entreprises, gouvernements, instituts de recherche) une infrastructure leur permettant de déployer des applications d’observation de la Terre pour leurs utilisateurs. Chacun des services offre un catalogue permettant de découvrir, de consulter et de télécharger des données et de l’information. Les données peuvent ensuite être utilisées dans l’infrastructure infonuagique selon un service de paiement à l’utilisation, ce qui permet à des tiers de générer et de déployer des services d’information avancés. L’offre initiale de services d’information et d’accès aux données fondés sur l’infonuagique est accessible au public depuis juin 2018 et augmentera jusqu’en décembre 2018. Les cinq services d’information et d’accès aux données sont : Créodias de Creotech (Pologne) avec CloudFerro (Pologne), fournisseur de services cloud ONDA de Serco (Italie) avec OVH (France), fournisseur de services cloud ;SOBLOO d’Airbus (France) avec Orange (France), fournisseur de services cloud; Mundiwebservices d’ATOS (France) avec T-Systems (Allemagne), fournisseur de services cloud et WeKEO d’EUMETSAT (Allemagne) avec Mercator Ocean (France) et ECMWF (Royaume-Uni).Nouveau
TousAccès aux données et à l’informationAccès à ce qui suit : Tous les produits et les données liés à l’atmosphère et au milieu marin de Meteosat, Metop, Jason-2, Copernicus Sentinelle 3 livrés par EUMETCast, diffusion directe, protocole FTP sur Internet et accès en ligne aux données de Copernicus (CODA).
  • Les données et les produits historiques (archivés) sur l’atmosphère et le milieu marin de Météosat, Métop, Jason-2 et Copernicus Sentinelle 3.
  • Toutes les données tierces transmises via les informations satellitaires EUMETCast.to Meteorological et Oceoanography (Meteosat, Metop, Jason, Sentnel 3, …) via le portail d'observation de la Terre Eumetsat
En cours
Allemagnel’accessibilité des données et de l’informationLe portail GeoSea est le point d’entrée centralisé pour toutes les données spatiales de l’Agence fédérale maritime et hydrographique de l’Allemagne. Le portail contient des données sur l’hydrographie nautique, l’océanographie, la géologie marine et la surveillance du milieu marin.
AllemagneAccès aux données et à l’informationLa plateforme d'exploitation et de données de Copernicus – Deutschland (CODE-DE) est le point d’entrée allemand des systèmes de satellite Sentinelle, de leurs produits de données et des produits des services Copernicus. Outre ces services, CODE-DE offre des produits d’information maritime prédéfinis (comme des produits sur la qualité de l’eau) et des installations de traitement sur la plateforme.
AllemagneAccès aux données et à l’informationLe centre allemand de données de télédétection (DFD), un institut du centre aérospatial allemand (DLR) faisant partie du centre d’observation de la Terre (EOC), est un centre de compétence pour l’observation de la Terre en Allemagne. Le DFD soutient les activités scientifiques et l’industrie ainsi que le grand public. Avec ses stations de réception nationales et internationales, le DFD offre un accès direct aux données des missions d’observation de la Terre sur les eaux européennes, arctiques et antarctiques ainsi que les zones côtières. Le DFD conçoit des produits d’information à partir des données brutes, diffuse ces produits aux utilisateurs et protège toutes les données de la bibliothèque nationale de données de télédétection (D-SDA) afin d’assurer une utilisation à long terme. Ces recherches géo-scientifiques liées à l’atmosphère, au changement planétaire et à la sécurité civile facilitent l’accès aux produits et aux approches fondés sur la télédétection et consolident leur utilisation dans les domaines scientifiques et commerciaux. Le DFD exploite des services d’utilisateurs thématiques tels que le centre d’information sur les crises par satellite (ZKI) et le laboratoire de sécurité maritime qui conçoivent et offrent des produits d’information satellitaire en temps quasi réel pour la surveillance maritime et la protection côtière.
AllemagneAccès aux données et à l’informationLe portail allemand Geoportal.de permet au public d’accéder principalement aux données géospatiales in situ fournies à l’échelle locale, régionale ou nationale. Il fait partie de l’infrastructure nationale de données spatiales.
AllemagneRecherche et innovationLe centre de données de télédétection allemand (DFD) du centre aérospatial allemand (DLR) analyse et quantifie les changements et les dynamiques qui s’opèrent dans les zones côtières. Il se penche, par exemple, sur l'expansion de l’urbanisation côtière, l’affaissement du sol, les changements de lignes côtières, l’élévation du niveau de la mer et les conséquences attendues, la vulnérabilité et l’exposition des côtes, l’intrusion saline dans les sols et les aquifères, les menaces qui pèsent sur les écosystèmes côtiers protecteurs (notamment les terres humides et les mangroves), et le potentiel socioéconomique et culturel des côtes mondiales (par exemple dans le contexte du commerce et du tourisme). De plus, des activités de recherche et de développement sur l’évaluation des risques multiples, les systèmes d’alerte rapide et les interventions d’urgence fondées sur l’observation de la Terre en cas de catastrophes naturelles sont menées en étroite collaboration avec des partenaires internationaux.
Union européenneRenforcement des capacitésLe Fonds européen de développement lance un nouveau programme de services climatiques de 85 millions d’euros en collaboration avec le groupe des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) afin de renforcer les capacités des organisations hydrométéorologiques régionales et de tirer parti de la banque de données climatiques Copernicus pour donner accès aux outils et produits pertinents dans les pays partenaires. Le programme rejoindra les développeurs d’applications et les utilisateurs finaux locaux, tels que les agences de protection civile, les décideurs, les communautés vulnérables, les PME, les agriculteurs et d’autres intervenants, afin de les aider à prendre des décisions éclairées fondées sur la connaissance des risques climatiques.Nouveau
Union européenneRenforcement des capacitésL’UE apporte 26,5 millions d’euros au programme GMES (surveillance mondiale pour l’environnement et la sécurité) et Afrique de l’Union africaine à partir de 2018 et cherche ainsi à améliorer les capacités des décideurs politiques et des planificateurs africains à concevoir, mettre en œuvre et surveiller les politiques nationales, régionales et continentales et à promouvoir la gestion durable des ressources naturelles par l’utilisation des données d’observation de la Terre et des produits d’information dérivés. Les principaux domaines d’investissement sont (i) les stations réceptrices et les logiciels permettant d’accéder à Copernicus et à d’autres données d’observation de la Terre, (ii) les services liés à l’eau et aux ressources naturelles y compris les nouvelles applications, (iii) les services maritimes, (iv) le renforcement des capacités et la formation par l’intermédiaire des universités, et (v) la sensibilisation.Nouveau
Union européenneRecherche et innovationDans le cadre du partenariat de recherche et d’innovation entre l’Union africaine et l’Union européenne sur le changement climatique et l’énergie durable lancé au Sommet d’Abidjan en novembre 2017, le programme européen de recherche et d’innovation « Horizon 2020 » finance de nouvelles recherches à hauteur de 40 millions d’euros. Cette demande de propositions a pour thème la dynamique humaine du changement climatique afin de soutenir la recherche sur l’utilisation des données de Copernicus et du GEOSS pour créer des services climatiques consacrés à l’Afrique pour les secteurs de l’eau, de l’énergie, de l’utilisation des terres, de la santé et des infrastructures.Nouveau
TousCoordination des activitésLe Groupe d’observation de la Terre (GEO) est un partenariat de plus de 100 gouvernements (y compris tous les membres du G7) et de plus de 100 organisations qui font la promotion de l’accès complet et libre aux données, à l’information et aux connaissances relatives à l’observation de la Terre, et qui créent une plateforme de portail pour intégrer les systèmes et partager les données (GEOSS). Le groupe élabore et met en œuvre des initiatives qui offrent des services axés sur les utilisateurs et adaptés aux besoins de communautés d’utilisateurs particulières. Les initiatives Blue Planet, AquaWatch et le réseau de la biodiversité marine font partie des efforts visant à répondre spécifiquement aux besoins des communautés côtières, en particulier dans les petits États insulaires en développement.En cours
TousCoordination des activitésLe comité sur les satellites d’observation de la Terre (CEOS) a été créé en 1984 à la demande du sommet économique du groupe de travail des pays industrialisés (G7), en tant que forum international pour les agences spatiales d’observation de la Terre. Le CEOS fonctionne grâce aux efforts de ses 32 membres (agences spatiales) et de 28 associés au moyen de contributions volontaires pour coordonner les observations spatiales civiles de la Terre y compris les observations de la température de surface de la mer, de la couleur de l’océan, des vents de surface de l’océan et de la topographie de la surface des océans.En cours
TousCoordination des activitésL’initiative pour l’avenir de la mer et des océans mise en place par les ministres des Sciences et de la Technologie du G7 en 2016 et 2017 comprend un volet d’observation des océans et se rapporte aux efforts de la Commission océanographique intergouvernementale (GOOS – Global Ocean Observing System ou « système mondial d’observation des océans »).En cours
TousCoordination des activitésLa Commission océanographique intergouvernementale de l’UNESCO dirige également des efforts de coopération sur les risques côtiers, tels que le tsunami et les algues nuisibles.En cours
CanadaAccès aux données et à l’informationL’initiative Infrastructure de données spatiales marines (IDSM) vise à améliorer l’accès du public aux données géo-spatiales marines de Pêches et Océans Canada et à fournir aux utilisateurs des outils de visualisation et d’analyse faciles à utiliser. Cet effort est coordonné avec le ministère des Pêches et des Océans, Ressources naturelles Canada, l'Infrastructure spatiale des données arctiques, le Consortium ouvert géospatial et la Plateforme géospatiale fédérale. Il tire parti de la gouvernance et des normes du groupe de travail de l’IDSM de l’Organisation hydrographique internationale (tous les pays du G7 sont membres de ce groupe de travail).Nouveau
CanadaAccès aux données et à l’informationLa Plateforme géospatiale fédérale (PGF) donne accès en ligne aux données géospatiales fédérales. Le Comité fédéral de géomatique et d’observation de la Terre (CFGOT) assure un leadership proactif et pangouvernemental en géomatique et en observation de la Terre afin de mieux appuyer les priorités gouvernementales et d’améliorer l’accès aux données géospatiales à tous les niveaux ainsi que le partage et l’intégration.En cours
CanadaCoordination des activitésLe Système intégré d’observation des océans du Canada (SIOOC) regroupera et exploitera les données canadiennes et internationales d’observation des océans, y compris l’observation de la Terre, dans un système de données fédéré utile pour les utilisateurs. Le SIOOC améliorera la coordination et la collaboration entre les divers producteurs de données, accroîtra l’accès à l’information pour la prise de décisions et permettra de recenser et d’accéder aux données de base qui serviront à une vaste gamme de travaux de recherche appliquée et théorique, dans le but de mieux comprendre, surveiller et gérer les activités dans les océans du Canada. Il facilitera également la collaboration avec les systèmes d’observation existants, tels que le système intégré d’observation des océans des États-Unis et le Système mondial d’observation des océans.Nouveau
CanadaRecherche et innovationLe 7 novembre 2016, le premier ministre a annoncé le Plan de protection des océans du Canada (PPO) et d’un investissement correspondant de 1,5 milliard de dollars afin d’accroître la sécurité maritime et le transport maritime responsable, protéger le milieu marin canadien et offrir de nouvelles possibilités aux collectivités autochtones et côtières. Cette initiative permettra notamment de cartographier en haute résolution les côtes du Canada et d’élaborer des mécanismes novateurs de protection côtière et d’intervention en cas de déversement, qui pourraient aussi être offerts aux États en développement afin de renforcer la résilience côtière.En cours
CanadaCoordination des activitésL'Alliance de la recherche océanographique au Canada (AROC) a pour objectif d’améliorer la coordination de la science et de la technologie océaniques au Canada et, à cet effet, rassemble les communautés des sciences et des technologies océaniques du Canada dans le but d'accroître le savoir collectif, d'harmoniser les travaux et d'établir des liens de collaboration plus solides. La communauté de pratique de l'AROC sert de forum pour échanger de l'information, discuter d'enjeux prioritaires, créer des liens avec la communauté scientifique plus vaste et participer ensemble à des initiatives canadiennes en matière de sciences et de technologies océaniques. Ce forum s’adresse aux partenaires internationaux qui veulent échanger sur les meilleures pratiques et créer des occasions de collaboration internationale.En cours
Canada, Union européenne et États-UnisCoordination des activitésL’Alliance de recherche de l’océan atlantique (AROA) a pour objectif principal de promouvoir la vision commune d’un océan Atlantique sain, résilient, sûr, productif, compris et précieux afin d’assurer le bien-être, la prospérité et la sécurité des générations présentes et futures.En cours
CanadaRecherche et innovationLe Réseau de contrôle océanique (RCO) est une plateforme de surveillance mondiale des animaux aquatiques, de développement technologique et de partenariat, logée dans les locaux de l’Université Dalhousie au Canada. Le RCO et ses partenaires utilisent des émetteurs électroniques pour suivre plus de 140 espèces clés, importantes sur le plan commercial et en voie de disparition dans 29 pays.En cours
CanadaRecherche et innovationEn prévision de la mission canadienne de la Constellation RADARSAT (MCR), une mission satellitaire dont le lancement est prévu en 2018, l’Agence spatiale canadienne (ASC) appuie les ministères utilisateurs fédéraux canadiens afin de s’assurer que la MCR sert à des domaines d’application clés, notamment la surveillance maritime et côtière. Plus précisément, le Service hydrographique du Canada (SHC) du ministère des Pêches et des Océans (MPO) utilisera la MCR pour renforcer la sécurité de la navigation dans les eaux canadiennes. Environnement et Changement climatique Canada veut utiliser les données de la MCR pour surveiller l’érosion côtière dans le Nord canadien, améliorer les prévisions maritimes dans les zones côtières et continuer de surveiller la glace de mer et la pollution par les hydrocarbures.

L’accès aux données de la MCR contribuera à la surveillance des zones marines et côtières dans le but de diversifier la capacité des utilisateurs afin qu’ils puissent mieux intégrer les données d’observation de la Terre à l’appui du développement durable des régions côtières.

Nouveau
Canada et États-UnisRecherche et innovation / Renforcement des capacités / Accès aux données et à l’informationLe Conseil régional IV de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) (Amérique du Nord, Amérique centrale et Caraïbes), dont le Canada et les États-Unis sont membres permanents, supervise un programme sur les cyclones tropicaux qui vise à réduire le plus possible les pertes de vie et les dommages causés par les ouragans. Le Canada et les États-Unis participent activement au Comité sur les ouragans en fournissant leadership et expertise pour assurer la coordination et le partage des normes, des pratiques et de la formation et ainsi renforcer la résilience côtière grâce à l’utilisation de données d’alerte, de prévisions météorologiques numériques et d’observation de la Terre en temps opportun.

Les États-Unis exploitent deux centres météorologiques régionaux spécialisés (CMRS) du Conseil régional de l’OMM, chargés de prévoir les cyclones tropicaux. Le premier est situé à Miami et couvre l’océan Atlantique Nord, le Nord, le Centre et une partie de l’Amérique du Sud, alors que le deuxième est à Honolulu et couvre l’océan Pacifique Est. Ces CMRS fournissent des directives et des alertes pour leurs régions et assurent la coordination avec les États de ces régions afin de réduire les pertes de vie et les dommages et de renforcer la capacité des autres pays.

Le Canada contribue également à la résilience côtière par ses alertes météorologiques en cas de phénomènes météorologiques extrêmes, comme les tsunamis.

En cours
Canada et JaponRecherche et innovation / Renforcement des capacitésLes Centres climatologiques régionaux(CCR) de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) visent à fournir des produits d’observation du climat pertinents pour les utilisateurs de la région en cause. Les scientifiques, les décideurs, les utilisateurs de données et les populations locales collaborent à l’élaboration de produits qui favorisent l’adaptation et la résilience aux changements climatiques des collectivités locales. Le Canada dirige le centre nord-américain du réseau des centres climatologiques régionaux de l’Arctique (ArcRCC), dont les membres collaborent à la conception de produits climatiques à l’aide de modèles et d’observations de la Terre pour l’Arctique circumpolaire. Le Japon exploite un centre climatique régional à Tokyo (TCC) qui aide les services d’information sur le climat des services météorologiques et hydrologiques nationaux (SMHN) dans la région Asie-Pacifique, dans le but d’atténuer les catastrophes liées au climat et de contribuer au développement durable. Les autres centres sont dirigés par des membres de l’OMM.Nouveau
Allemagne, France et le Canada en tant que membre de l’OMMRenforcement des capacités et accès aux donnéesL’initiative Systèmes d’alerte précoce aux risques climatiques (CREWS) aide les pays les moins avancés (PMA) et les petits États insulaires en développement (PEID) en augmentant de manière significative la prestation de services météorologiques et climatologiques et la capacité de générer et de communiquer des systèmes d’alerte rapide efficaces, multi-aléas, axées sur les impacts et adaptées aux différences entre les sexes, afin de protéger les personnes, les biens et les moyens de subsistance. Le CREWS est un partenariat international qui vise à améliorer l’information sur les risques et à renforcer les systèmes d’alerte précoce dans les pays vulnérables ainsi qu’à mobiliser des fonds pour protéger les populations exposées aux phénomènes climatiques extrêmes, y compris dans les zones côtières. Un accès accru et une meilleure utilisation des observations de la Terre contribuent à la préparation des renseignements d’alerte précoce. Les principaux partenaires sont les partenaires de mise en œuvre (l’OMM, la Banque mondiale, l’ONU et la contribution financière au CREWS que le Canada verse à l’OMM en tant que partenaire de mise en œuvre) et les membres du CREWS (l’Australie, la France qui assume la présidence, l’Allemagne, le Luxembourg et les Pays-Bas).En cours
Canada, France, Japon et Royaume-UniRenforcement des capacitésLe Projet de démonstration concernant la prévision des conditions météorologiques extrêmes (PDPCME) sous l’égide de l’Organisation météorologique mondiale : Le PDPCME renforce la capacité des services météorologiques et hydrologiques nationaux dans les pays en développement, y compris les pays les moins avancés et les petits États insulaires en développement, de fournir de meilleures prévisions et alertes des phénomènes météorologiques extrêmes afin de sauver des vies et les moyens de subsistance, et de protéger les biens et les infrastructures. Le PDPCME diffuse de l’information pour la planification à court terme et l’alerte précoce. Un accès accru aux données mondiales et régionales d’observation de la Terre et une meilleure utilisation contribuent à mettre au point des produits et des services fondés sur l’impact et les risques.En cours
CanadaRenforcement des capacitésLe Canada participe au projet de prévisions immédiates du lac Victoria sous l’égide de l’Organisation météorologique mondiale qui consiste à utiliser des radars et des satellites et qui a pour objectif de réduire les décès et les dangers de la navigation sur le lac (la pêche en particulier) et dans toutes les villes autour du lac. Il s’agit d’un enjeu pour les zones côtières des plans d’eau intérieurs en Afrique.En cours
Canada et JaponRenforcement des capacitésLe Canada et le Japon assurent le leadership et fournissent une expertise scientifique dans le cadre du projet de démonstration de la prévision des inondations côtières (PDPIC) de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) qui veille à améliorer l’information sur les ondes de tempête et les inondations dans un certain nombre de régions à risque élevé visées par le projet. Une meilleure utilisation de la technologie d’observation de la Terre et un meilleur accès à celle-ci sont des éléments pertinents de ce projet.En cours
Canada et Japon

OMM

Recherche et innovationLes spécialistes canadiens et japonais qui font partie d’une équipe de spécialistes en intervention d’urgence environnementale en mer sous l’égide de l’OMM fournissent des données scientifiques sur la modélisation des déversements d’hydrocarbures qui auraient des répercussions sur les côtes. Cette initiative dépend de l’accès accru aux données d’observation de la Terre et à une plus grande utilisation de celles-ci.En cours
CanadaRecherche et innovationL’équipe de spécialistes sur la glace de mer et le comité du service mondial d’alerte météorologique et océanique regroupent des spécialistes qui participent à l’élaboration de normes, à la mise en œuvre de pratiques exemplaires et à la formation afin d’assurer et améliorer la sécurité maritime, y compris la zone côtière, et ainsi contribuer à la résilience côtière.
Canada et FranceAccès aux données / Recherche et innovationLe Réseau opérationnel canadien de systèmes couplés de prévision environnementale (ROCSCPE) est une initiative de collaboration du gouvernement canadien (ECCC, MPO, MDN) qui, de concert avec des partenaires de Mercator Océan (France) et du milieu universitaire canadien, vise à créer pour le Canada un système couplé de prévision et d’assimilation de données sur l’atmosphère, la glace, l’océan et les vagues. Cette collaboration a déjà permis d’atteindre un objectif important, c’est-à-dire la création du premier système couplé de prévisions météorologiques et océaniques, que gère ECCC et qui produit des prévisions météorologiques et océaniques pour le monde entier. Les résultats sont actualisés et diffusés chaque jour par des systèmes de diffusion exploités par ECCC et peuvent être consultés par l’entremise de services Web.En cours
CanadaAccès aux données et à l’informationLe Canada collabore avec les Copernicus Services à la production de prévisions saisonnières (4 mois à l’avance) dans le cadre des services de changement climatique de Copernicus. Cette collaboration vise à réduire les incertitudes dans les prévisions par l’intégration de données provenant de nombreux centres et à donner un aperçu mondial des conditions météorologiques à prévoir. Les résultats servent surtout à des organismes responsables des interventions d’urgence à prévoir les mesures à prendre et à se préparer

(voir le deuxième point de l’UE ci-dessus).

Nouveau
JaponRecherche et innovationLa série d’observations satellitaires de la Terre est une initiative permanente menée par la Japan Aerospace Exploration Agency (JAXA) (agence japonaise d’exploration de l’espace) et les données qu’elle obtient au moyen de ces satellites sont utilisées aux fins de la prévention des risques de catastrophe, de la planification des mesures d’urgence et de la surveillance des zones côtières à l’échelle mondiale, notamment « Sentinel Asia » et « Global Satellite Mapping of Precipitation (GSMaP) » (cartographie mondiale des précipitations). Ces satellites, qui tirent parti de ces technologies d’observation de la Terre de pointe et d’activités novatrices faisant appel à des données, contribuent à régler les difficultés auxquelles se heurtent les pays en développement et les petits États insulaires en développement.En cours
JaponAccès aux données et à l’informationLe Système d’intégration et d’analyse des données (DIAS) archive les données d’observation de la Terre à grande échelle qui doivent être analysées en combinaison avec les données socioéconomiques. Les données sont converties en information pratique pour répondre à divers besoins, comme les catastrophes environnementales à l’échelle mondiale et d’autres menaces. Le DIAS rend cette information accessible aux niveaux intérieur et international au moyen du logiciel et des services de ses applications DIAS.En cours
JaponRecherche et innovationThe Social Implementation Program on Climate Change Adaptation Technology (SI-CAT) (programme de mise en œuvre sociale de la technologies d’adaptation aux changements climatiques) est un programme de recherche au moyen duquel le Japon met au point des technologies fiables pour prévoir à court terme des changements climatiques et réalise une mise en œuvre sociale fiable de la technologie d’adaptation par le biais du développement pour répondre aux besoins des pouvoirs publics locaux du Japon. Parmi les thèmes de la R‑D figure la réduction d’échelle de l’information prévue pour les océans entourant le Japon au moyen d’un modèle océanique dynamique de réduction de l’échelle, assorti de l’assimilation des données océaniques.En cours
JaponAccès aux données et à l’informationLe Japon a participéà la planification de cartes de risques portant sur les ondes de tempête et les hautes vagues provoquées par des cyclones en combinant la technologie japonaise d’observation et de télédétection par satellite avec la technologie de développement de modèles prévisionnels de l’impact des changements climatiques à Fidji, à Vanuatu et au Samoa, qui sont des pays insulaires du Pacifique Sud.
JaponAccès aux données et à l’informationSentinel Asia est une initiative de soutien depuis l’espace aidant à la gestion des catastrophes dans la région de l’Asie-Pacifique, qui a été lancée en 2006 pour contribuer aux activités de gestion des risques de catastrophe dans cette région, par le biais de la coopération internationale, au moyen de satellites Sentinel Asia compte à l’heure actuelle plus de 100 organisations membres. En cas de catastrophe naturelle, les agences spatiales, dont la Japan Aerospace Exploration Agency (JAXA) (agence japonaise d’exploration aérospatiale), effectuent des observations d’urgence avec leurs satellites et fournissent des données satellitaires. Des cartes des situations d’urgence basées sur des données spatiales sont fournies aux organismes locaux de la région ou du pays touché, par l’entremise du site Web spécialisé de la JAXA.

Dans ce flux d’observations d’urgence, l’Asia Disaster Reduction Center (ADRC) (centre de réduction des catastrophes en Asie) a fait office de bureau de réception des demandes d’observation d’urgence et la JAXA a assuré les services de secrétariat pour coordonner l’ensemble du processus.

Pour obtenir des renseignements plus détaillés sur Sentinel Asia.

En cours
JaponAccès aux données et à l’informationIl est important de comprendre immédiatement quelles sont les zones touchées par les tsunamis afin de coordonner adéquatement l’intervention d’urgence. Le système d’estimation des dommages causés par l’inondation imputable au tsunami doit étayer la coordination de l’intervention d’urgence par le gouvernement national en évaluant, dans un laps de temps de 30 minutes, les dommages causés par le raz‑de‑marée.
JaponAccès aux données et à l’informationLe Japon exploite des satellites météorologiques géostationnaires nommés Himawari qui observent les nuages au-dessus des régions de l’Asie de l’Est et du Pacifique Ouest. Les données d’imagerie qui saisissent les phénomènes météorologiques violents, comme les tempêtes tropicales, sont diffusées dans les régions par Internet et un satellite de communication, et contribuent à la réduction et à l’atténuation des risques de catastrophe dans ces dernières.En cours
FranceAccès aux données et à l’informationPlateforme Theia : Le centre continental de données et de services Theia a comme vocation d’accroître l’utilisation, par la communauté scientifique, de données spatiales en complément d’autres types de données, en particulier les données recueillies sur place et lors de campagnes aériennes. Il fournit aux scientifiques (nationaux et étrangers) et aux acteurs privés des données et des produits à valeur ajoutée provenant de la télédétection par satellite, y compris les zones côtières. Il a également pour objectif de structurer la communauté scientifique, de mettre en commun les données d’images, les traitements et l’expertise scientifique et de rendre les réalisations nationales visibles à l’échelle internationale.

Plateforme PEPS : La PEPS est la plaque tournante qui donne accès aux systèmes de satellite Sentinel et à leurs produits de données. La PEPS permet de chercher, de consulter, de sélectionner et de télécharger des données, d’accéder à des programmes de bibliothèque en ligne et à des traitements en ligne plus près des données. La PEPS contribue à la mise en œuvre et au suivi des politiques en matière d’environnement et de sécurité et prône l’émergence de services en aval et le développement industriel connexe, en particulier les applications marines et côtières.

FranceAccès aux données et à l’informationLe pôle ODATIS Données et Services pour l’Océanse propose d’être le point d’entrée unique pour l’accès aux données d’observation de l’océan. Il a pour objectif général de promouvoir et faciliter l’utilisation des observations réalisées dans l’océan ou à son interface avec les autres milieux, à partir de mesures in-situ et de télédétection (satellites, aéroportées). ODATIS contribue à décrire, quantifier et comprendre l’océan dans sa globalité, hauturier et côtier sur des thématiques comme la dynamique et thermodynamique de l’océan, l’évolution de ses propriétés physico-chimiques, les cycles biogéochimiques, le fonctionnement des écosystèmes marins, l'évolution de l'océan et du lien océan-climat dans le passé.

L’ensemble de données côtières marines in situ est déjà disponible sur le portail côtier de l’Ifremer.

Royaume‑UniCoordination des activitésLe Royaume-Uni travaille de façon proactive au sein du CEOS (Comité pour les satellites d’observation de la Terre) et du GEO (groupe d’observation de la Terre) pour faire en sorte que les satellites d’observation de la Terre soient adaptés, que les données soient gratuites et ouvertes dans la mesure du possible et que l’exactitude des données puisse être validée et vérifiée.
Royaume‑UniRecherche et innovationLes centres de recherche financés par le Natural Environment Research Council (conseil de recherches sur l’environnement naturel) travaillent à l’élaboration de techniques d’observation de la Terre pour l’environnement côtier et contribuent à des projets visant à renforcer les capacités à l’échelle internationale. De nombreux projets, par exemple, le Plymouth Marine Laboratory, y compris son équipe du National Centre for Earth Observation (centre national d’observation de la Terre), et le National Oceanography Centre (centre national d’océanographie) contribuent à la surveillance et à la modélisation des côtes. Les scientifiques travaillent à l’échelle internationale avec les groupes du GEO pour mettre en place des voies permettant de prendre des décisions et d’élaborer des politique plus rapidement au moyen d’une meilleure démarche. Le CPOM Centre for Polar Ice Monitoring (centre de surveillance de la glace polaire du centre pour l’observation et la modélisation des pôles) utilise des satellites pour surveiller les régions polaires.
Royaume‑UniRenforcement des capacités / Accessibilité des donnéesLe programme de partenariat international de l’Agence spatiale britannique finance un projet intitulé « Coastal Risk Information Service (C-RISe) » (service d’information sur le risque côtier) : Le C-RISe sera exécuté par un partenariat international dont font partie le Royaume-Uni, le Mozambique, Madagascar et l’Afrique du Sud, afin de fournir des renseignements satellitaires sur l’élévation du niveau de la mer, les ondes de tempête, les vitesses de vent extrêmes et la hauteur des vagues. L’information sera fournie au moyen d’un tableau de bord qui répond aux priorités locales. Les utilisateurs locaux suivront une formation pour utiliser les données satellitaires de manière à pouvoir apporter un appui scientifique à l’élaboration de stratégies, à la gouvernance et à la gestion des zones côtières afin d’accroître leur résilience. L’objectif consiste à permettre aux intervenants locaux d’utiliser cette information pour réduire les effets qu’exercent sur la société et l’économie les dangers côtiers et les régimes météorologiques de plus en plus variables. C-RISe donnera aux intervenants la possibilité d’obtenir des renseignements sur la vulnérabilité des côtes qui ne sont pas disponibles à l’heure actuelle; grâce au renforcement de cette capacité, ils seront en mesure d’évaluer et de planifier les risques futurs.

Depuis plus de 25 ans, les altimètres satellitaires fournissent en continu des mesures mondiales du niveau des mers, de la vitesse des vents océaniques et de la hauteur des vagues, et ils jouent un rôle crucial dans la surveillance des changements climatiques. Il est toutefois difficile d’obtenir des mesures précises à proximité de la côte. Au Royaume-Uni, une technique de traitement innovante a été mise au point pour récupérer ces données, et elle est appliquée, dans le cadre de ce projet, aux données de la série Jason1 de satellites altimétriques pour les régions côtières du Mozambique, de Madagascar et d’Afrique du Sud. Les données altimétriques côtières ainsi générées seront transmises via un portail Web, et l’équipe de projet aidera les partenaires locaux à les utiliser, en travaillant avec eux à l’élaboration d’une série d’études de cas pour montrer comment les données peuvent être utilisées dans différentes zones d’application.

Le programme Space for Smarter Government (l’espace pour un gouvernement plus intelligent) de l’Agence spatiale britannique comporte des projets qui se penchent sur la stabilité des côtes et le contrôle de l’érosion.

Royaume‑UniRenforcement des capacités / Accessibilité des donnéesLe programme de partenariat international de l’Agence spatiale britannique finance un projet intitulé « Recovery And Protection In Disaster (RAPID) for Vietnam » (reprise et protection en cas de catastrophe pour le Vietnam) :

Les objectifs du projet sont les suivants :

  • Améliorer, sur les plans technique et opérationnel, la prévision de l’arrivée sur les terres des typhons – endroit, gravité et moment ‑ pour tout le Vietnam.
  • Pour cinq municipalités parmi les plus importantes, fournir une cartographie des infrastructures essentielles « à risque » accompagnée de la transmission en temps réel de données terrestres et spatiales actualisées dans le système.
  • Améliorer l'opportunité et l’efficacité de la cartographie de l’étendue des inondations en fournissant des cartes d’inondation à jour au plus 12 heures après un typhon;
  • En tirant parti des capacités spatiales, assurer en temps réel le suivi intégré des ressources terrestres d’aide humanitaire et de secours aux sinistrés (AHSS) pour quatre déploiements;
  • Montrer, en effectuant des essais sur le terrain avec une équipe d’observation, le déroulement en temps réel d’un scénario de catastrophe pour prouver que le projet RAPID améliore l’intervention opérationnelle des premiers intervenants.

Le projet RAPID utilise les données d’observation de la Terre par RSO provenant de satellites comme COSMO SkyMed pour fournir des images à faible latence de l’étendue des inondations, et lorsqu’elles sont complétées par des transmissions en temps réel et des données recueillies par des systèmes aériens sans pilote, elles permettent de prendre des décisions efficaces au moment où elles sont le plus nécessaires. Les images de Landsat et de Sentinel ont produit une carte de base d’archive du Vietnam et, lorsqu’elles sont modélisées en même temps que des prévisions météorologiques, nous pouvons prédire comment les infrastructures et les régions vitales seront touchées à des moments critiques. Les ressources de disponibilité élevée et reprise après catastrophe (AHSS) sont équipées de systèmes mondiaux de localisation et de communications par satellite de première ligne pour que les ressources puissent être commandées et contrôlées efficacement au moyen du système RAPID pendant des catastrophes.

Royaume‑UniRenforcement des capacités / Accessibilité des donnéesLe programme de partenariat international de l’Agence spatiale britannique finance un projet intitulé « Earth and Sea Observation System (EASOS) » (système d’observation de la Terre et des mers) :

EASOS fournira au gouvernement de la Malaisie un tableau de bord comprenant l’information sur les incidents de pollution marine (entre autres choses). L’élément « pollution marine » réduira la dégradation du littoral de mangroves en Malaisie en réduisant la pollution marine dans le détroit de Malacca et en concourant aux poursuites intentées contre les contrevenants : L’information tirée du tableau de bord permettra aux autorités d’identifier et de localiser les rejets, de prévoir la dispersion de la pollution et d’identifier les navires qui en sont probablement responsables.

Le projet utilisera les données d’OT de Sentinel 1 et 2 de l’ESA à cette fin et donnera accès à l’imagerie à haute résolution par l’intermédiaire d’un centre de données. Les aspects satellitaires comprennent l’acquisition et l’analyse des données du radar à synthèse d’ouverture (RSO) pour la détection des déversements d’hydrocarbures ainsi que des données du système d’identification automatique (SIA) pour l’attribution des déversements à des navires particuliers.

Royaume‑UniRenforcement des capacités / Accessibilité des donnéesLe programme de partenariat international de l’Agence spatiale britannique finance un projet intitulé « CommonSensing » (détection commune) :

CommonSensing a pour objectif global d’utiliser la télédétection par satellite pour des applications qui s’inscrivent à l’appui de trois pays du Commonwealth, en l’occurrence Fidji, les Îles Salomon et Vanuatu, pour améliorer la résilience nationale aux changements climatiques. Le principal résultat escompté du projet consiste à fournir les preuves et les données nécessaires pour que ces États insulaires puissent avoir bien plus de succès quand ils demandent d’adhérer au Commonwealth’s Climate Finance Access Hub (centre d’accès au financement climatique du Commonwealth) qu’à l’heure actuelle. Ces États insulaires pourront ainsi obtenir le financement dont ils ont besoin pour protéger les infrastructures essentielles et renforcer la résilience de leur économie afin de lutter contre les effets croissants des changements climatiques. Un aspect crucial du projet est son intégration au Centre d’accès au financement climatique du Commonwealth afin d’utiliser les canaux établis pour accroître le succès de l’accès aux fonds climatiques.

CommonSensing exercera des effets dans deux principaux secteurs :

S’agissant des services dérivés de l’observation de la Terre (OT), CommonSensing utilisera les données d’OT pour fournir aux partenaires un accès à des renseignements essentiels sur les risques de catastrophes et de changements climatiques afin de guider la planification, les besoins en matière de sécurité alimentaire et l’impact sur l’environnement. Cette information sera à la portée des utilisateurs grâce à des services faciles d’accès.

Sur les plans de la durabilité et du renforcement des capacités, les partenaires souhaitent contribuer aux capacités techniques nationales et régionales afin de guider les politiques et d’obtenir le financement des programmes de résilience aux changements climatiques après que le projet triennal sera arrivé à terme. Par ailleurs, les partenaires du consortium CommonSensing sont résolus à soutenir la viabilité à long terme des services d’information qu’ils mettent en place avec les trois pays partenaires

Les données d’OT utilisées dans le cadre du projet comprennent des images satellitaires prises par des satellites optiques, notamment Sentinel-2, SPOT et Landsat, des images radar provenant de Sentinel-1 et des données d’élévation émanant de PALSAR.

États-UnisRenforcement des capacités / Accès aux données et à l’informationSous l’égide de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), les États-Unis exploitent un World Meteorological Center (WMC) (centre météorologique mondial) dont les fonctions comprennent un Global Producing Center for Numerical Models (centre de production mondial de modèles numériques) et un Global Information System Center (GISC) (centre de systèmes d’information mondial) de l’OMM. Ces installations permettent aux États-Unis de recueillir et de diffuser les observations mondiales, les analyses météorologiques et les produits prévisionnels qui sont nécessaires pour fournir des services efficaces dans tous les pays, à l’appui de la Veille météorologique mondiale (VMM), de la Réduction des risques de catastrophe, du Cadre mondial pour les services climatiques et des programmes semblables qui concourent à la réduction des risques de catastrophe, l’intervention d’urgence, les systèmes d’alerte précoce, la résilience sociale et le renforcement des capacités.
États-Unis

États-Unis

Renforcement des capacités / Accès aux données et à l’information

Recherche et innovation / Renforcement des capacités / Accès aux données et à l’information

Les États-Unis sont un fournisseur de service de surveillance des tsunamis par l’intermédiaire des Tsunami Warning Centers (centres d’alerte aux tsunamis) de la NOAA et de l’ International Tsunami Information Center (centre international d’information sur les tsunamis); le Pacific Tsunami Warning Center (centre d’alerte aux tsunamis dans le Pacifique) et le National Warning Center (centre national d’alerte) fournissent des prévisions de tsunamis dans deux bassins – les Caraïbes et le Pacifique. Les National Tsunami Warning Centers (NTWC) (centres nationaux d’alerte aux tsunamis) ont recours à ces guides pour émettre des avertissements à l’intention de leurs citoyens. L’International Tsunami Information Center de la NOAA a proposé des ateliers de renforcement des capacités sur les IPO pour les NTWC et a également joué un rôle crucial pour aider les collectivités à se préparer et à se faire reconnaître par la COI dans le cadre du projet pilote de Tsunami Ready International. Plus de 15 collectivités ont demandé cette reconnaissance.

Le Regional Climate Center (RCC) (centre régional de climatologie) des États-Unis est en cours d’élaboration afin de fournir à l’Association régionale IV (RA-IV) de l’OMM (Amérique du Nord, Amérique centrale et Caraïbes) des services climatiques, de venir en aide aux pays et sous-régions qui n’ont pas actuellement de capacités propres, et de servir de centre de secours des RCC existants de la région. La coordination avec d’autres pays s’inscrira à l’appui du renforcement des capacités et de la résilience.

États-UnisRenforcement des capacités / Accès aux données et à l’informationL’United States Hurricane Center (centre des ouragans des États-Unis), en collaboration avec l’OMM, gère un projet qui a grandement amélioré la modélisation des ondes de tempête. Il a été mis en œuvre en République dominicaine et des projets connexes sont en cours au Belize et dans l’est du Mexique.
États-UnisAccès aux données et à l’informationUS IOOS, portail de données de l’IOOS, Portail de données du Marine Biodiversity Observation Network (MBON) (réseau d’observation de la biodiversité marine), Centre de rassemblement des données de l’Animal Telemetry Network (ATN) (réseau de télémesure animale).
États-UnisAccès aux données et à l’informationLa Digital Coast (côte numérique) de la NOAA0 a été élaborée pour répondre aux besoins uniques de la communauté américaine de gestion côtière. La plateforme fournit des données côtières essentielles ainsi que les outils, la formation et l’information nécessaires pour rendre ces données vraiment utiles pour la résilience côtière. La Digital Coast fournit un dépôt centralisé pour cette information au moyen d’une plateforme rentable et facile à utiliser. Les ensembles de données vont des données économiques à l’imagerie satellitaire. Le site comporte des outils de visualisation, des outils de prévision et des outils qui facilitent la recherche et l’utilisation des données. L’information est également organisée par domaine d’intérêt ou par sujet.

Le contenu du site provient de nombreuses sources, mais il doit être pertinent pour la communauté de la gestion côtière. Le Digital Coast Partnership (partenariat de la Digital Coast) contribue à garantir cette pertinence, car ce groupe fournit des aperçus et des commentaires aux utilisateurs.

La Digital Coast est gérée par l’Office for Coastal Management (bureau de la gestion côtière) de la NOAA et a été lancée en 2007. Bien que les données ne s’appliquent qu’aux États-Unis, les outils et les produits qui se trouvent sur le site sont pertinents pour les gestionnaires côtiers du monde entier.

En cours
États-UnisAccès aux données et à l’information /Renforcement des capacitésPar l’entremise du Group on Earth Observations (GEO) (groupe d’observation de la Terre), les États-Unis exploitent GEONETCast Americas (GNC-A), la composante Western Hemisphere (hémisphère occidental) de GEONETCast, un réseau mondial de systèmes de diffusion en temps quasi-réel de données par satellite conçu pour distribuer des données, des métadonnées et des produits spatiaux, aéroportés et in situ à diverses communautés. Le système est particulièrement utile et efficace pour donner accès aux données environnementales dans les régions où la couverture Internet est limitée ou inexistante. Le système peut être portable, et les produits peuvent être distribués sur demande et avec peu de latence, ce qui en fait un outil précieux pour la prise de décisions afférentes à des événements environnementaux graves.

Les États-Unis organisent en outre des ateliers de formation pour les utilisateurs afin de leur faciliter l’utilisation efficace des données, de l’information et des services GNC-A.

En cours
États-UnisAccès aux données et à l’informationLes National Centers for Environmental Information (NCEI) (centres nationaux pour l’information environnementale) de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) des États-Unis hébergent des archives parmi les plus importantes pour les données environnementales sur la Terre et y donnent accès au public. Par l’entremise du Center for Weather and Climate (centre pour la météorologie et le climat) et du Center for Coasts, Oceans, and Geophysics (centre pour les côtes, les océans et la géophysique), les NCEI fournissent plus de 25 pétaoctets de données atmosphériques, côtières, océaniques et géophysiques exhaustives. Les NCEI demeurent déterminés à fournir des produits et des services à l’industrie et aux entreprises, aux gouvernements locaux et internationaux, aux universités, aux partenaires internationaux ainsi qu’au grand public en préservant, en gérant et en maximisant l’utilité de l’investissement de milliards de dollars des États-Unis dans des données environnementales de grande qualité. Depuis les profondeurs de l’océan jusqu’à la surface du soleil et depuis les carottes de glace vieilles de millions d’années jusqu’aux images satellitaires en temps quasi réel, les NCEI sont une autorité mondiale de premier plan en matière d’information environnementale.En cours
États-UnisAccès aux données et à l’informationLe National Environmental Satellite, Data and Information Service (NESDIS) (service national de satellites, de données et d’information environnementaux) de la National Oceanic and Atmospheric Administration des États-Unis offre un accès sûr et en temps opportun aux données et à l’information mondiales sur l’environnement. Le NESDIS exploite une flotte de satellites environnementaux qui fournissent des observations critiques de la Terre et de l’espace. Les satellites GOES-17, GOES-16/GOES-East, Suomi NPP et NOAA 20 fournissent quotidiennement des données, des modèles de prévisions, des veilles et des avertissements pour tous les types de conditions météorologiques et environnementales.

Les satellites géostationnaires opérationnels de prochaine génération (GOES) de la NOAA fournissent des images et des mesures atmosphériques avancées de l’hémisphère occidental de la Terre, une cartographie en temps réel de l’activité lumineuse et une meilleure surveillance améliorée de l’activité solaire. Ensemble, les satellites GOES-16 et GOES-17 surveillent l’hémisphère occidental, depuis la côte ouest de l’Afrique jusqu’en Nouvelle-Zélande.

Le Joint Polar Satellite System (JPSS) (système conjoint de satellites polaires) de la NOAA fournit des observations mondiales qui servent d’assises aux prévisions à court et à long terme, notamment celles qui nous aident à prévoir les phénomènes météorologiques violents et à nous y préparer. Chaque satellite est équipé de cinq instruments de pointe, dont le sondeur à micro-ondes de technologie avancée (ATMS), le sondeur à infrarouge Cross-Track (Cris), le radiomètre à infrarouge visible (VIIRS), le système de cartographie et de profilage de la couche d’ozone (OMPS) et un instrument de mesure du budget énergétique de la Terre.

Les satellites JPSS font le tour de la Terre d’un pôle à l’autre et traversent l’équateur environ 14 fois par jour sur l’orbite de l’après-midi afin de fournir une couverture mondiale complète deux fois par jour. Ce faisant, ils fournissent la majorité des données qui guident les prévisions météorologiques numériques des États-Unis et fournissent des observations critiques pendant les phénomènes météorologiques violents comme les ouragans, les tornades et les blizzards.

En sus de permettre d’établir des prévisions, les satellites JPSS jouent également un rôle essentiel dans la détection et la surveillance des dangers environnementaux, comme les sécheresses, les feux de forêt, la mauvaise qualité de l’air et les eaux côtières dangereuses — des observations qu’ils fourniront de façon continue jusqu’en 2038. Le système terrestre polyvalent contrôle l’engin spatial, enregistre et traite des données et fournit des renseignements aux utilisateurs comme le National Weather Service de la NOAA et d’autres partenaires américains et internationaux.

En cours
États-Unis, France, et EuropeAccès aux données et à l’informationLe satellite Jason3, et son prédécesseur, Jason-2, fourniront à la NOAA et au monde entier des données satellitaires redondantes sur l’altimétrie des océans, y compris des données vitales sur la température des océans, qui serviront à prédire si – et quand – une tempête s’intensifiera. Jason-3 est une mission internationale à laquelle la NOAA collabore avec la NASA, le Centre national d’études spatiales (CNES, Agence spatiale française) et l’Organisation européenne pour l’exploitation des satellites météorologiques (EUMETSAT).

Les données de Jason-3 sont utilisées, outre pour la surveillance de l’élévation des océans, pour d’autres applications scientifiques, commerciales et opérationnelles, notamment : la modélisation de la hauteur des vagues océaniques à l’intention des exploitants de navires de commerce; la prévision des courants pour la navigation commerciale et la trajectoire des navires; les prévisions côtières pour les réactions à des défis environnementaux, notamment les déversements d’hydrocarbures et les proliférations d’algues nocives; la modélisation côtière, qui est essentielles pour la recherche sur les mammifères marins et les récifs coralliens; et les prévisions afférentes à El Niño et à La Niña.

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