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La Cinquième Commission : Déclaration du Canada, de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande sur l’amélioration de la situation financière des Nations Unies

Déclaration de M. Kent Vachon, Mission permanente du Canada auprès des Nations Unies

New York, le 11 mai 2017

Merci, Madame la Présidente,

J’ai l’honneur de prendre la parole aujourd’hui au nom du Canada, de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande.

Les délégations de nos trois pays tiennent à remercier le Secrétaire général adjoint Takasu pour l’exposé sur la situation financière des Nations Unies qu’il nous a présenté la semaine dernière. Nous nous réjouissons des constatations selon lesquelles la situation financière des Nations Unies est « saine », et nous sommes encouragés par le nombre accru de membres qui effectuent les paiements en temps opportun pour le budget ordinaire, le budget des opérations de maintien de la paix et le budget des tribunaux.

Cependant, nous notons avec préoccupation la dépendance de plus en plus forte aux réserves budgétaires et le fait que les déficits prévus se traduiront de nouveau par de graves problèmes plus tard cette année si les quotes-parts impayées ne sont pas réglées en temps opportun. De concert avec le Secrétaire général adjoint, nous exhortons les États membres qui ne l’ont pas encore fait à payer leur quote-part sans tarder.

Madame la Présidente,

Nous demeurons préoccupés par les conséquences des arriérés de près de 1,7 milliard de dollars pour les opérations de maintien de la paix. Ce sont les pays fournisseurs de contingents et services policiers, et ceux qui fournissent du matériel spécialisé, qui doivent porter ce fardeau financier. Or, pour les paiements aux États fournisseurs de contingents et d’unités de police constituées et du matériel fourni par les contingents, pour les lettres d’attribution et les demandes d’indemnisation en cas de décès et d’invalidité, il sera toujours nécessaire que les États membres s’acquittent à temps et intégralement de leurs obligations financières envers les Nations Unies. À cet égard, nous félicitons le Secrétariat pour continuer à mettre en priorité le règlement rapide des paiements, malgré les difficultés engendrées par les États membres qui tardent à payer leur quote-part.

Madame la Présidente,

Les arriérés de contributions ont aussi un effet négatif important sur l’organisation et nous notons tous les efforts qu’elle a dû déployer en décembre 2016 pour faire face à l’insuffisance de fonds pour les dépenses du budget ordinaire. Nous sommes préoccupés par la dépendance croissante au Fonds de roulement et au Compte spécial, et prenons note de la demande visant à revoir les niveaux de ceux-ci à la lumière de cette expérience.

Madame la Présidente,

Nos trois pays continueront de montrer notre attachement au travail des Nations Unies en acquittant nos quotes-parts en entier, à temps et sans condition. Nous exhortons tous les États membres à faire de même, et nous sommes heureux de constater que c’est le cas pour un plus grand nombre de pays cette année.

L’organisation dispose d’un mécanisme permettant d’aider les États membres à régler leurs arriérés, et nous encourageons tous les États admissibles à y recourir en soumettant un échéancier de paiement pluriannuel.

Si nous voulons que l’organisation puisse s’acquitter de tout ce que nous attendons d’elle, nous devons nous assurer qu’elle dispose des ressources nécessaires. Par ailleurs, nous devons aussi collectivement déterminer des secteurs où nous pouvons réaliser des économies, améliorer les processus et mieux utiliser les ressources existantes. Le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande sont aussi d’avis qu’une plus grande transparence, une gestion axée sur les résultats et des rapports clairs sur les dépenses inciteront les membres à mieux respecter leurs obligations issues des traités.

Je vous remercie.

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