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Mot d’ouverture du ministre Garneau lors de la Présentation de la Déclaration contre la détention arbitraire dans les relations d’État à État

Le 15 février 2021 – Ottawa (Ontario) – Affaires mondiales Canada

Sous réserve de modifications. Ce discours a été traduit en conformité avec la Politique sur les langues officielles du gouvernement du Canada et révisé aux fins d’affichage et de distribution conformément à sa politique sur les communications.

Vos Excellences, distingués invités, au nom du gouvernement du Canada, j’ai l’honneur de vous souhaiter la bienvenue au lancement de la Déclaration contre la détention arbitraire dans les relations d’État à État.

Nous accueillons aujourd’hui Amal Clooney, avocate de la Doughty Street Chambers, à Londres, et représentante de l’Institut des droits de l’homme de l’Association internationale du barreau, ainsi que Kenneth Roth, directeur exécutif de Human Rights Watch.

À ce jour, 58 pays et l’Union européenne ont approuvé la Déclaration contre la détention arbitraire dans les relations d’État à État.

Et nous avons la chance d’avoir parmi nous des ministres représentant plus d’une douzaine de ces pays.

Nous entendrons également des déclarations enregistrées de ministres des Affaires étrangères qui n’ont pas pu se joindre à nous en direct aujourd’hui.

Permettez-moi de souligner la contribution de mon prédécesseur, François-Philippe Champagne, aujourd’hui ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, et de le remercier. C’est lui qui a eu l’idée de cette déclaration et qui a contacté plusieurs de nos homologues partout dans le monde pour créer cet élan de solidarité.

Nous lui sommes très reconnaissants.

Monsieur le Ministre, je suis ravi que vous soyez avec nous aujourd’hui.

Je suis reconnaissant et encouragé par la forte manifestation de soutien que je constate.

Aujourd’hui, des pays de tous les continents s’unissent pour dire aux personnes qui sont détenues arbitrairement à l’étranger qu’elles ne sont pas seules!

L’utilisation de ressortissants étrangers comme monnaie d’échange pour exercer une influence sur un autre État est illégale et immorale, et elle doit cesser.

Je veux prendre un moment pour exprimer ma sincère gratitude à l’égard de tous les pays qui ont approuvé la Déclaration.

Je pense que nous sommes tous d’accord pour dire que cette initiative est nécessaire et urgente.

La détention arbitraire met tous nos citoyens en danger, en particulier ceux qui voyagent, travaillent ou vivent à l’étranger.

Cela comprend les ressortissants ayant la double nationalité, qui sont vulnérables aux arrestations, aux détentions et aux condamnations arbitraires par des gouvernements qui ont l’intention de les utiliser à des fins diplomatiques.

Nous devons ensemble démontrer que nous ne tolérerons pas cette pratique.

Toute personne qui a été détenue de façon arbitraire doit être libérée immédiatement.

L’arrestation et la détention de ressortissants étrangers pour des raisons politiques :

Cette déclaration est fondée sur les principes de la Déclaration universelle des droits de l’homme et du Pacte international relatif aux droits civils et politiques.

Le Canada a adopté une position de principe contre la détention arbitraire depuis longtemps. Cette position s’inscrit dans le cadre de son engagement plus large pour les droits de la personne, l’état de droit et l’indépendance du pouvoir judiciaire.

Nous pensons que tous les États doivent veiller à ce que les procès soient équitables et publics et à ce qu’ils soient menés par des tribunaux compétents, indépendants et impartiaux.

Comme la participation d’aujourd’hui nous permet de le constater, nous sommes loin d’être seuls dans nos efforts. Il s’agit d’une initiative multinationale, soutenue par 58 pays du monde entier, ainsi que par l’Union européenne.

La vérité est que de nombreux pays approuvent la Déclaration et en font la promotion parce qu’ils reconnaissent que leurs propres citoyens pourraient être soumis à ce type de traitement, et trop d’entre eux le sont déjà.

Merci à tous mes collègues partout dans le monde pour votre solidarité. Merci d’avoir adopté cette position de principe avec le Canada.

Je suis ravi que des militants des droits de la personne et des ministres de nombreux pays qui parleront de leurs propres engagements sur cette question se soient joints à nous aujourd’hui.

Seuls, nous pouvons avoir une certaine incidence, mais ensemble, nous pouvons accomplir beaucoup plus.

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