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Bangladesh - Examen périodique universel

EPU 30, 14 mai 2018
Recommandations du Canada

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Le texte prononcé fait foi

Merci, M. le Président.

Le Canada applaudit aux efforts humanitaires déployés par le Bangladesh pour remédier à la crise des réfugiés rohingyas et s’engage à maintenir un solide partenariat avec le Bangladesh à l’égard de cet enjeu d’importance internationale.

Le Canada recommande que le Bangladesh :

Malgré les progrès accomplis à ce jour pour améliorer les conditions de travail dans le secteur du prêt-à-porter au Bangladesh, il reste encore beaucoup à faire. Le Canada appelle le gouvernement du Bangladesh à s’acquitter pleinement de ses obligations en vertu des conventions internationales, plus précisément les conventions 87 et 98 de l’OIT sur la liberté d’association et de négociation collective. Il souhaite aussi une plus grande concordance entre le projet de loi sur les zones franches et la Loi sur le travail du Bangladesh.

Contexte

Au cours du dernier cycle de l’EPU en 2013, le Bangladesh a accepté les quatre recommandations du Canada qui portaient sur les mariages d’enfants, précoces et forcés; la protection des minorités religieuses; la liberté de la société civile et des médias; et la protection des réfugiés.

Le Bangladesh est reconnu pour avoir généreusement accueilli plus d’un million de Rohingyas déplacés du Myanmar. Il a aussi réalisé d’importants progrès sociaux en réduisant considérablement la pauvreté extrême et la mortalité infantile et en augmentant l’accès à l’éducation, l’alphabétisation et le développement des infrastructures, grâce à une croissance économique soutenue. Le Bangladesh a récemment entrepris la démarche formelle de probation pour sortir de la liste des pays les moins avancés; le premier pays dans l’histoire de l’ONU à remplir les trois critères simultanément.

Le Bangladesh tiendra des élections générales pour la onzième fois en décembre 2018. Des groupes de la société civile, des représentants des médias et des politiciens de l’opposition ont exprimé des inquiétudes concernant la régression apparente de l’espace démocratique et les restrictions constantes imposées aux journalistes et à la société civile pour les empêcher de s’organiser et de travailler efficacement dans le pays. Ain o Salish Kendra (un organisme qui milite en faveur des droits de la personne et qui offre de l’aide juridique) et Amnistie internationale ont signalé des arrestations de journalistes et des actes d’intimidation à leur endroit, ainsi que la suppression du droit de réunion de partis politiques enregistrés qui cherchaient à organiser des manifestations pacifiques.

Certains journalistes et activistes considèrent que des lois restrictives comme la Loi sur les technologies de l’information et de la communication, ont été utilisées pour étouffer les critiques à l’égard du gouvernement. On craint que le Projet de loi sur la sécurité numérique 2018 serve principalement à limiter le droit à la liberté d’expression.

Les mariages d’enfants, précoces et forcés sont toujours un problème au Bangladesh, surtout dans les régions défavorisées. Une faille dans la loi de 2017 qui restreint les mariages d’enfants permet aux tribunaux d’autoriser le mariage d’un enfant dans des « circonstances spéciales » ou pour « son plus grand bien », ce qui diminue l’efficacité de la loi.

Des personnes et des groupes de la communauté LGBTI se plaignent d’être victimes de harcèlement et de violence de la part du public et des forces policières, des crimes que plusieurs individus hésitent à dénoncer par crainte de divulgation ou de représailles.

Les exécutions extrajudiciaires et disparitions forcées persistent au Bangladesh, et les forces gouvernementales ont été impliquées dans de nombreux cas.

 

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