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Antigua-et-Barbuda - Examen périodique universel

EPU 39, 8 novembre 2021
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Le texte prononcé fait foi

Merci, Madame la Présidente.

Le Canada accueille la délégation d'Antigua-et-Barbuda et reconnaît les progrès réalisés par ce pays depuis le dernier cycle d'examens. En particulier, le Canada salue les efforts déployés pour élaborer les lois, les politiques et les programmes nécessaires pour remplir progressivement ses obligations en vertu de la Convention relative aux droits des personnes handicapées, notamment en garantissant l'accès à toutes les infrastructures publiques.

Le Canada recommande à Antigua-et-Barbuda ce qui suit :

  1. Interdire la discrimination fondée sur l'orientation sexuelle et l'identité de genre, notamment en abrogeant toutes les lois qui criminalisent les relations sexuelles entre adultes consentants.
  2. Éliminer la surpopulation dans le centre pénitentiaire Her Majesty's Prison et augmenter les ressources visant à améliorer les conditions de vie générales des détenus.
  3. Abolir la peine de mort.

Nous sommes prêts à travailler en partenariat avec le gouvernement d'Antigua-et-Barbuda sur ces questions.

Contexte

Antigua-et-Barbuda est une démocratie saine avec des élections régulières, libres et équitables. La nation à deux îles des Caraïbes orientales jouit d'un large éventail de droits et de libertés, y compris l'égalité des droits; la liberté de pensée et de religion, à la liberté de parole, d'opinion et d'expression, de réunion, à l'éducation et à la santé, entre autres. Bien que des progrès importants aient été réalisés pour promouvoir et protéger les droits humains à Antigua-et-Barbuda, il reste du travail dans les domaines liés aux droits LGBTI, à la violence domestique et à la peine de mort.

Parmi les problèmes les plus graves liés aux droits de la personne figurent 1) l'existence de lois criminalisant les comportements sexuels consensuels entre personnes du même sexe; 2) la discrimination à l'encontre de groupes vulnérables tels que les personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles, transgenres, queers et intersexuées (LGBTI); 3) les conditions de détention extrêmement mauvaises; et 4) la légalité persistante de la peine capitale. L'égalité des sexes est également un problème à Antigua-et-Barbuda, notamment en matière de représentation politique des femmes et de violence domestique.

Bien qu'aucun rapport ne fasse état de l'application de cette loi par le gouvernement, Antigua-et-Barbuda criminalise l'intimité entre hommes consentants du même sexe, ce qui peut entraîner une peine maximale de 15 ans d'emprisonnement. Aucune loi n'interdit spécifiquement la discrimination à l'encontre des personnes LGBTI, mais les militants LGBTI signalent l'existence de craintes de discrimination et de violence.

Les conditions de détention au centre pénitentiaire Her Majesty's Prison sont très sévères. Construit en 1735, l'établissement a désespérément besoin d'entretien et de rénovations en raison de conditions sanitaires inadéquates et d'une capacité limitée. La prison est surpeuplée et abrite actuellement 262 personnes pour une capacité de 150 détenus. La peine capitale est toujours légale à Antigua-et-Barbuda.

Les femmes jouent un rôle actif dans la société, mais sont sous-représentées parmi les élus. La loi interdit et prévoit des sanctions en cas de condamnation pour violence domestique. Cependant, la violence à l'égard des femmes, y compris la violence conjugale, demeure un problème grave.

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