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Déclaration du Canada à la session de 2024 de la Conférence du désarmement 

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Le 23 janvier 2024

Prononcée par Ambassador Leslie Norton

Monsieur le Président, je vous remercie de me donner l’occasion de prendre la parole. Permettez-moi tout d’abord de vous féliciter, vous et votre équipe, pour votre présidence et de vous souhaiter une excellente année à venir au moment où vous assumez votre nouvelle fonction en 2024. Je tiens également à exprimer ma reconnaissance au Secrétariat pour son appui indéfectible.

Monsieur le Président,

Vous, les cinq présidents successifs au cours des neuf prochains mois, et tous les États membres de la Conférence avez l’occasion de marquer l’année 2024 comme celle du retour à l’efficacité pour la Conférence. Lors de la réunion de la Première commission de la 78e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, l’écrasante majorité des États membres ont exprimé leur volonté de réaliser des progrès en matière de désarmement, de contrôle des armements et de non-prolifération. Nous avons constaté une volonté et une motivation de progresser pour relever enfin les défis les plus préoccupants auxquels la communauté internationale est confrontée.

Parmi ceux-ci, voici les domaines d’intérêt qui, selon le Canada, sont prêts à être inscrits au programme de la session de 2024 de la Conférence du désarmement :

Monsieur le Président,

Il est peu probable que nous soyons en mesure de négocier des instruments sur tous les points à l’ordre du jour traditionnels de la Conférence en même temps, mais nous devrions arriver à trouver suffisamment de terrains d’entente pour entamer des négociations au moins sur quelques questions qui correspondent aux intérêts des États d’une manière équilibrée. Nous pensons que l’adoption d’une démarche binaire ne servirait pas les intérêts de la communauté internationale et que les points à l’ordre du jour ne devraient pas être interprétés de manière à exclure les défis modernes, comme ceux qu’imposent les nouvelles technologies.

Nous pensons qu’il est important de s’efforcer à parvenir à un consensus sur un programme de travail, mais nous espérons que nous éviterons des discussions de procédure prolongées. À cet égard, nous apprécions les efforts déployés par les présidences de la Conférence en 2022 et 2023. S’il devenait évident qu’il n’y a pas d’accord sur les mandats de négociation détaillés, nous préférions participer à des discussions de fond, plutôt que des considérations de procédure sans fin.

Afin de laisser un compte rendu pour examen futur, notre délégation préfère que les réunions de la Conférence, qu’elles aient lieu lors de séances plénières ou dans des organes subsidiaires, se tiennent sous une forme officielle. Nous appelons également à une approche inclusive qui offre aux États observateurs et à la société civile la possibilité de participer aux délibérations de la Conférence.

Monsieur le Président,

La Conférence demeure la seule instance permanente où sont représentés les principaux États concernés par le désarmement, le contrôle des armements et la non-prolifération. Même si ces États n’interagissent pas beaucoup ailleurs, cette instance est une occasion de le faire et que nous ne devrions pas gâcher. Notre délégation est prête à vous appuyer et à travailler de bonne foi avec d’autres délégations sur l’élaboration d’un programme de travail et, plus important encore, d’instruments multilatéraux de désarmement.

Merci.

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