Politique de champ d’action : L’environnement et l’action pour le climat
Contexte
L’état de l’environnement à l’échelle mondiale se détériore à un rythme alarmant, et les collectivités partout dans le monde ressentent, de manière dramatique et coûteuse, les effets déstabilisants des changements climatiques.
Les gains issus du développement à long terme diminuent quand l’environnement est menacé, car les changements climatiques et la dégradation de l’environnement affectent de manière disproportionnée les personnes pauvres, dont la subsistance et le bien-être sont tributaires de l’accès à un environnement sain et géré de manière durable.
Fournir de l’aide aux pays vulnérables aux effets des changements climatiques est un objectif essentiel de l’aide internationale du Canada. Celui-ci s’est engagé à appuyer les pays en développement dans leurs efforts de transition vers un monde à faibles émissions de carbone et résilient aux changements climatiques.
Pour éliminer la pauvreté et l’inégalité des genres et soutenir la transition vers un monde à faibles émissions de carbone et résilient aux changements climatiques, les enjeux suivants doivent être abordés :
Les températures mondiales moyennes sont supérieures de 1o C à ce qu’elles étaient à l’ère préindustrielle et devraient continuer à augmenter. Cette tendance entraîne des variations dans les conditions météorologiques, qui touchent les pays fragiles et en développement de manière disproportionnée car, souvent, ceux-ci n’ont pas les capacités suffisantes pour réagir aux catastrophes naturelles, aux sécheresses, aux inondations et aux vagues de chaleur de plus en plus fréquentes et intenses, ainsi qu’aux répercussions de ces événements sur la santé de leurs populations et sur leurs infrastructures. Dans de nombreux contextes, les femmes sont plus vulnérables aux effets des changements climatiques en raison des inégalités d’accès aux ressources de production, d’une répartition du travail fondée sur le genre (par exemple les femmes sont davantage responsables de l’apport en eau, en combustible et en nourriture), des écarts entre les genres en matière d’emploi et d’éducation, et d’une mobilité réduite.
La pollution de l’air et de l’eau mène à des décès prématurés. La pollution importante de l’air, des sols et de l’eau entraîne des millions de décès prématurés dans le monde, particulièrement en zone urbaine. Les maladies respiratoires et cardiaques sont liées à la pollution de l’air intérieur et extérieur, tandis que le manque d’eau potable salubre contribue à la majorité des décès causés par les maladies diarrhéiques. Dans de nombreux pays en développement, les femmes et les filles sont les plus exposées à la pollution toxique de l’air à l’intérieur des logements où les combustibles à base de carbone sont utilisés pour la cuisine et le chauffage.
Le niveau et la température des océans s’élèvent, ce qui détruit les collectivités côtières. L’élévation du niveau des océans découlant des changements climatiques provoque une érosion destructrice des récifs et des côtes, ainsi que des inondations dans les collectivités situées à basse altitude, lesquelles doivent consacrer des ressources et des efforts importants à la protection des habitats côtiers, des foyers et des entreprises. Les inondations et l’érosion des sols touchent les femmes et les hommes de façon différente. Les femmes défavorisées risquent davantage de se retrouver sans emploi pendant et après des inondations; elles ont un accès plus limité à la nourriture, aux abris et à la protection; et elles sont plus vulnérables à la violence familiale et au harcèlement lorsqu’elles sont déplacées à la suite d’une inondation.
Les sources d’eau douce - souterraines et de surface - sont grandement menacées. Cette menace tient, entre autres, à la mauvaise gestion des ressources en eau, à la surconsommation, à la pollution et aux changements climatiques. Le nombre de pays aux prises avec une rareté absolue de l’eau est en hausse, et le problème est particulièrement aigu en Afrique, au Moyen-Orient et dans les petits États insulaires. Dans les pays en développement, les femmes et les filles sont particulièrement touchées par cette rareté puisque, de manière générale, elles sont les principales responsables de l’apport d’eau pour les besoins du ménage et elles assument une plus grande part des soins fournis aux membres de leur famille atteints de maladies transmises par l’eau.
La déforestation, la désertification et la dégradation des sols mettent en péril les moyens de subsistance en milieu rural. Quand on ne leur offre pas de solutions de remplacement, les petits exploitants agricoles, qui sont en majorité des femmes, ainsi que les populations locales et autochtones peuvent être forcés de recourir à des pratiques non durables pour l’agriculture, l’élevage et la gestion des ressources – des pratiques telles que le surpâturage, la culture excessive, la déforestation et des méthodes d’irrigation inefficaces, qui menacent la durabilité à long terme de leurs moyens de subsistance. Les activités industrielles peuvent également poser un risque pour le développement durable, en raison notamment de la pollution, de l’exploitation forestière illégale, non durable et non contrôlée, de la dégradation des sols et de la perte de palétuviers et d’autres plantes indigènes. Les pratiques non durables de gestion des ressources à tous les échelons contribuent à la perte de biodiversité, ce qui a des conséquences sérieuses au chapitre de la résilience environnementale et de l’adaptation aux changements climatiques.
Les changements climatiques et les catastrophes d’origine climatique touchent les zones rurales et urbaines de façon différente. Les sécheresses persistantes poussent les agriculteurs à migrer vers les centres urbains à la recherche d’un emploi, mais de nombreux petits exploitants agricoles, en particulier les femmes, disposent de peu de moyens de subsistance de remplacement et continuent d’être exclus du développement général de l’économie et des infrastructures. Les habitants des zones urbaines sont victimes de la pollution de plus en plus grave de l’air et de l’eau, de la chaleur extrême et d’autres conséquences liées aux changements climatiques, comme les inondations.
Les changements climatiques et la dégradation de l’environnement touchent de façon disproportionnée les femmes et les filles. Ces tendances exacerbent les inégalités sociales. Pourtant, les femmes peuvent être de puissantes agentes de changement si elles ont accès aux ressources environnementales et si elles peuvent les contrôler, et si elles sont soutenues en vue de mettre à profit leurs vastes connaissances et leur savoir-faire en matière d’atténuation des changements climatiques et de réduction des désastres, ainsi que des stratégies d’adaptation.
Les priorités du Canada
Le Canada appuiera les efforts que déploient les pays en développement pour effectuer la transition vers des économies et des sociétés à faibles émissions de carbone, durables sur le plan environnemental et résilientes aux changements climatiques. Cet appui se concrétisera grâce à des initiatives visant à réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre, à améliorer la résilience aux changements climatiques ainsi qu’à protéger les ressources naturelles et les écosystèmes et à les gérer de façon durable, notamment en s’attaquant à la pollution, qui touche de manière disproportionnée les plus pauvres et les plus vulnérables.
L’approche du Canada en ce qui a trait à l’environnement et à l’action pour le climat cadre avec les grandes priorités du gouvernement du Canada dans les domaines de la diplomatie, du commerce et des investissements, et les complète. Les efforts déployés viendront soutenir les engagements qu’a pris le Canada en vertu de l’Accord de Paris, y compris la mise en œuvre du Cadre pancanadien sur la croissance propre et les changements climatiques.
L’approche du Canada relative à l’environnement et à l’action pour le climat est fondée sur les droits de la personne et vise à s’opposer à la discrimination à laquelle se heurtent les femmes et les filles ainsi que l’ensemble des personnes marginalisées et vulnérables, notamment les peuples autochtones, les migrants et les personnes handicapées. Des mesures efficaces de lutte contre les changements climatiques et la dégradation de l’environnement soutiendront les droits des personnes qui vivent dans des États fragiles et en développement, dont les besoins fondamentaux sont menacés par les effets des changements climatiques, y compris les conflits liés à la raréfaction des ressources naturelles.
Le Canada collabore avec tous les intervenants de la société pour créer un milieu favorisant l’investissement dans des pratiques et des technologies adaptées au climat et écologiquement durables. Le Canada appuie aussi les idées, les politiques, les approches, les modèles, les technologies et les partenariats novateurs afin de s’attaquer plus efficacement aux problèmes complexes auxquels sont confrontées les personnes les plus vulnérables aux effets des changements climatiques et à la dégradation environnementale.
Reconnaissant que les femmes et les filles sont touchées de manière particulière par les effets néfastes des changements climatiques, mais aussi qu’elles peuvent être de puissantes agentes de changement, le Canada travaille avec tous les segments de la société, notamment les organisations internationales et gouvernementales, les entreprises et la société civile, afin de s’assurer que les femmes et les filles puissent exercer un rôle de premier plan dans la conception et la mise en œuvre de réponses stratégiques aux changements climatiques et aux autres grands problèmes liés à l’environnement et aux ressources.
La présente politique guide également l’intégration des considérations touchant l’environnement et les changements climatiques dans tous les secteurs d’activité de l’aide internationale canadienne, de façon à ce que celle-ci soit durable du point de vue environnemental. Ce processus d’intégration de l’environnement permet de faire en sorte non seulement que les efforts d’aide internationale ne nuisent pas à l’environnement, mais aussi que la dégradation de l’environnement n’entrave pas les gains issus du développement et que l’on puisse déceler les possibilités liées à l’environnement, aux changements climatiques et à la gestion des ressources naturelles et en tirer parti.
Le Canada concentre ses efforts en vue d’agir sur trois parcours :
- Renforcer la gouvernance environnementale et la participation des femmes à la prise de décisions
- Investir dans des économies à faibles émissions de carbone et résilientes aux changements climatiques
- Favoriser les pratiques environnementales qui appuient des communautés saines, résilientes et adaptatives
1. Renforcer la gouvernance environnementale et la participation des femmes à la prise de décisions
L’objectif du Canada dans le cadre de ce parcours est de soutenir les efforts que déploient les organisations gouvernementales et internationales dans l’élaboration, le financement, la mise en œuvre et l’application d’interventions diplomatiques, de lois, de politiques, de plans, de cadres et de services robustes en matière d’environnement qui prennent en compte les considérations environnementales. De façon stratégique, ce parcours sera axé sur la mobilisation de représentants du secteur privé et de la société civile, particulièrement des femmes et des personnes vulnérables, en tant que leaders et participants actifs. Cette approche encourage la prise de décisions fondées sur des éléments probants tirés de données et d’analyses environnementales fiables.
Pour veiller à ce que les pays en développement soient soutenus dans leurs efforts visant à protéger l’environnement et à réduire les émissions de gaz à effet de serre et la pollution, et à ce que les femmes et les personnes vulnérables participent activement aux efforts d’atténuation des changements climatiques et d’adaptation à leurs répercussions, le Canada :
- travaille en partenariat avec des organisations internationales et gouvernementales afin de renforcer les stratégies d’atténuation des changements climatiques et d’adaptation à ces changements, en concordance avec les contributions déterminées à l’échelle nationale et les plans d’adaptation nationaux, dans des domaines tels que les énergies renouvelables, la gestion intégrée des ressources naturelles (y compris l’agriculture, la foresterie ainsi que l’utilisation des sols et de l’eau) et le transport;
- s’efforce de rehausser la capacité des gouvernements à élaborer et à faire appliquer des lois et des pratiques permettant de réduire les émissions de gaz à effet de serre, ainsi qu’à améliorer les lois et les pratiques liées à l’environnement qui peuvent nuire à l’égalité des genres, notamment celles qui ne reconnaissent pas les droits fonciers des femmes ou leur capacité à posséder une entreprise;
- travaille avec les groupes dirigés par des femmes pour les aider à se mobiliser sur les questions environnementales et s’assurer que leurs besoins et leurs intérêts particuliers sont pris en compte dans les stratégies portant sur les changements climatiques, l’utilisation des ressources et la dégradation de l’environnement;
- mobilise l’ensemble des parties prenantes, dont les hommes et les femmes, les garçons et les filles, en tant que partenaires essentiels pour produire les résultats environnementaux et sociaux désirés. Faire participer équitablement les femmes et les hommes au sein des gouvernements, de la société civile et du secteur privé aux stratégies portant sur les préoccupations environnementales offre une occasion de renforcer la reddition de comptes et la transparence dans les processus de gouvernance;
- soutient les processus de prise de décisions qui s’appuient sur des données probantes et qui reposent sur des principes rigoureux de la science du climat et de l’environnement. Il faut appuyer les chercheurs et les éducateurs afin de fournir des données et des analyses environnementales fiables, qui permettent aux organisations gouvernementales, à la société civile et au secteur privé de prendre des décisions éclairées sur la meilleure façon d’utiliser, de gérer et de conserver les ressources environnementales;
- appuie la formation et le renforcement du pouvoir des groupes locaux, autochtones et de jeunes ainsi que des groupes dirigés par des femmes dans le cadre des processus de recherche et d’éducation en environnement, afin que ces groupes soient mieux outillés pour faire en sorte que leurs connaissances, leur expérience et leurs besoins sont pris en compte dans les discussions sur les questions environnementales.
2. Investir dans des économies à faibles émissions de carbone et résilientes aux changements climatiques
L’objectif du Canada dans le cadre de ce parcours est de promouvoir la transition vers des économies à faibles émissions de carbone et résilientes aux changements climatiques. À cette fin, le Canada travaille avec tout un ensemble de partenaires financiers, ainsi qu’avec des groupes de réflexion, des universités et la société civile afin d’accroître les occasions d’investissement et d’affaires, et d’améliorer les moyens de subsistance, notamment pour les femmes et les personnes vulnérables, dans les secteurs à faibles émissions de carbone et à croissance propre. Le Canada cherche à améliorer l’accès à un financement favorisant l’égalité des genres, et la disponibilité de ce financement, pour des projets d’atténuation des changements climatiques et d’adaptation à ces changements, ainsi que pour des technologies innovantes et écologiquement durables, en accordant la priorité à celles qui répondent aux besoins et aux intérêts des femmes.
Étant donné la portée et l’ampleur des défis liés aux changements climatiques à l’échelle mondiale, il est essentiel de mobiliser les acteurs du secteur privé par des approches innovantes de financement climatique, notamment en tirant profit des investissements privés dans les activités d’atténuation et d’adaptation.
Pour appuyer la transition vers des économies à faibles émissions de carbone et résilientes aux changements climatiques, le Canada :
- octroie un financement concessionnel aux initiatives qui soutiennent la croissance propre et aident les pays en développement à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et à s’adapter aux changements climatiques. Ce type de financement, qui inclut des prêts à faible taux d’intérêt ou assortis d’échéances à long terme, aidera à mobiliser des investissements importants et additionnels des secteurs privé et public pour les initiatives liées au climat;
- soutient des stratégies et des outils novateurs pour renforcer la résilience et l’adaptation, notamment l’assurance contre les risques climatiques, ainsi que des incitatifs économiques pour protéger les écosystèmes et freiner leur dégradation, notamment grâce à l’utilisation et à la gestion durables des ressources naturelles;
- cherche des occasions d’accroître l’utilisation des énergies renouvelables, d’éliminer graduellement les énergies fossiles, d’appuyer les technologies propres et d’augmenter l’efficacité énergétique, tout en veillant à ce que les habitants des pays en développement aient accès à des sources d’énergie abordables, fiables, durables et modernes, qui ont des effets positifs sur la santé, l’éducation, l’emploi et la croissance économique durable;
- favorise l’élaboration de stratégies de financement novatrices et tenant compte de l’égalité des genres afin d’accélérer la croissance propre dans des secteurs tels que l’agriculture, le transport, la foresterie et la fabrication, en s’appuyant au besoin sur des mécanismes financiers novateurs et de nouveaux partenariats, y compris avec des investisseurs privés;
- appuie le perfectionnement des compétences des femmes et favorise la création d’emplois pour celles-ci dans des domaines touchant la croissance propre, les sciences et l’environnement afin de contribuer à la répartition équitable des avantages sociaux et économiques du développement. Cet objectif peut être atteint grâce à un meilleur accès au financement lié au climat pour les initiatives et les entreprises dirigées par des femmes, et à une sensibilisation accrue des partenaires à la nécessité de mettre en œuvre des initiatives tenant compte du genre, comme des programmes de formation répondant aux besoins et aux intérêts particuliers des femmes.
3. Favoriser les pratiques environnementales qui appuient des collectivités saines, résilientes et adaptatives
L’objectif du Canada dans le cadre de ce parcours est d’appuyer l’adoption de pratiques respectueuses de l’environnement afin de bâtir la résilience, de renforcer l’atténuation des changements climatiques et l’adaptation à ces changements, de réduire la pollution et d’améliorer la gestion durable des ressources naturelles. De manière stratégique, ce parcours vise à aider les femmes, les jeunes et les groupes vulnérables à exercer un leadership et un contrôle dans l’élaboration de pratiques et de technologies locales – par exemple, l’agriculture et les systèmes alimentaires intelligents face au climat, l’agriculture et la foresterie durables et la gestion globale des terres et de l’eau, qui les outilleront pour planifier les défis liés à la durabilité, s’y préparer et y répondre. Cette approche porte aussi sur la réduction des risques de catastrophes, et comprend notamment des stratégies visant à améliorer la résilience aux changements climatiques.
La lutte contre les problèmes environnementaux et climatiques exige de tirer profit de l’expérience et des connaissances écologiques traditionnelles, particulièrement celles des femmes; à titre d’intendantes des ressources naturelles au foyer et dans la collectivité, ces dernières jouent un rôle unique dans les domaines de l’agriculture, de la sécurité alimentaire, de la subsistance et de la gestion des ressources naturelles. Il est essentiel de faire participer les jeunes à ces efforts afin d’assurer la pérennité des avantages environnementaux pour les générations à venir, tout en favorisant les possibilités économiques.
Pour faire en sorte que son aide internationale favorise le développement de collectivités saines, résilientes et adaptatives, le Canada :
- appuie la participation locale, l’acquisition de connaissances et la prise en charge de pratiques, d’infrastructures et de technologies environnementales qui garantissent que les personnes vulnérables et marginalisées seront outillées et capables de faire face aux catastrophes naturelles, à la dégradation de l’environnement et aux diverses conséquences des changements climatiques;
- fait participer les populations locales et autochtones à l’acquisition, à la mise en commun et à la conservation des connaissances écologiques traditionnelles, en tant qu’outil essentiel pour comprendre et résoudre les questions liées à la durabilité;
- promeut l’accès des femmes et des populations autochtones aux terres, à l’eau et aux forêts, et leur contrôle de ces ressources, notamment par la propriété foncière et la gestion communautaire des ressources naturelles, qui sont des éléments essentiels de la résilience des collectivités face aux changements climatiques et aux catastrophes naturelles;
- appuie l’adoption de pratiques agricoles et de systèmes alimentaires intelligents face au climat (y compris l’introduction de nouvelles techniques et de nouvelles variétés de semences), la gestion intégrée des ressources hydriques et la gestion durable des sols, des terres et des forêts, d’une manière qui tient compte des priorités et des besoins particuliers des femmes autant que des hommes, et y répond;
- soutient les pays en développement, particulièrement les États côtiers et les petits États insulaires, dans la mise en œuvre des mesures d’adaptation aux changements climatiques ainsi que dans leurs travaux de préparation, de rétablissement et de reconstruction en cas de catastrophe naturelle. Ces efforts aideront aussi à garantir que les collectivités vulnérables ont accès à des données et des technologies climatiques fiables, notamment des systèmes d’alerte précoce et des stratégies efficaces de préparation, et qu’elles bénéficient après une catastrophe d’un soutien au rétablissement qui leur permette de « mieux reconstruire » et d’accroître leur résilience économique et climatique;
- favorise une amélioration rapide des conditions économiques et de la qualité de vie des femmes et des filles, par l’apport d’infrastructures, de technologies et de pratiques résilientes aux changements climatiques, qui s’attaquent aux déséquilibres entre les genres en matière de responsabilités au foyer, par exemple en réduisant le temps que les femmes consacrent à aller chercher de l’eau, à obtenir des denrées alimentaires et à se procurer des combustibles.
Sources sélectionnées
Sources générales
- Aguilar, L., M. Granat et C. Owren. Des racines pour l’avenir. Washington, IUCN et GGCA, 2015. Tiré de.
- Bureau des Nations Unies pour la réduction des risques de catastrophes, 2017. Déclaration de Montréal – Cinquième Plateforme régionale sur la Réduction des risques de catastrophes des Amériques.
- Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification. The Global Land Outlook, first edition (en anglais), Bonn (Allemagne), 2017.
- Fondation Mary Robinson, 2015. Women’s Participation: An Enabler of Climate Justice.
- Nations Unies, sans date. Sustainable Development Knowledge Platform – Goal 13 (Plateforme de partage de connaissances sur le développement durable – Objectif 13).
- OCDE-CAD, sans date. Mettre l’égalité homme-femme au cœur des financements climat : État des lieux de l’intégration du genre dans l’aide en faveur de la lutte contre le changement climatique.
- Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture. Climate-smart Agriculture: Building Resilience to Climate Change (L’agriculture intelligente face au climat: Bâtir la résilience aux changements climatiques), Springer, Suisse, 2018.
- Rao, N., E.T. Lawson, W.N. Raditloaneng, D. Solomon et M.N. Angula. Gendered vulnerabilities to climate change: insights from the semi-arid regions of Africa and Asia (en anglais), Climate and Development, 2017.
- Seymour, F. et J. Bush. Why Forests? Why Now? The Science, Economics and Politics of Tropical Forests and Climate Change (en anglais), Center for Global Development, 2016.
Augmentation des températures planétaires moyennes
- Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, 2014. Changements climatiques 2014 : Rapport de synthèse, Résumé à l’intention des décideurs.
- Organisation météorologique mondiale, 2017. Avec une moyenne supérieure d’environ 1,1 °C aux valeurs préindustrielles, l’OMM confirme que 2016 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée, communiqué de presse 1/2017.
Lien entre la pollution et les maladies
- Landrigan, P. J. et coll, février 2018. The Lancet Commission on pollution and health (en anglais), The Lancet, vol. 391, no 10119.
Lois et politiques canadiennes et engagements internationaux pertinents
- Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. Accord de Paris, 2016.
- Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (en anglais), 1994.
- Convention sur la diversité biologique, 1993.
- Gouvernement du Canada, 2012. Loi canadienne sur l’évaluation environnementale.
- Gouvernement du Canada, 2010. La directive du Cabinet sur l’évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmes.
- Nations Unies (sans date). Cadre d’action de Sendai pour la réduction des risques de catastrophe 2015-2030.
Liens connexes
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