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Un ourson en peluche du Québec se fait des amis en soulageant la douleur des enfants

Béké-bobo, un ourson thérapeutique, qui aide à soulager les maux des enfants, à Paris (France).

 

Si vous avez un enfant de moins de huit ans et que vous habitez au Québec, il est possible que vous ayez déjà bénéficié des pouvoirs apaisants de Béké-Bobo, l’ourson en peluche thérapeutique. Connu sous le nom de Kissy BooBoo chez les anglophones, l’ourson aide à réduire la douleur et l’inflammation grâce à son bourrage de grains céréaliers.

Maggy-Nadyne Lamarche, une ingénieure de formation, a conçu l’ourson pour sa propre fille, Camillie, lorsque celle-ci avait 15 mois.

« Un jour, nous avons découvert qu’elle aurait besoin d’une importante intervention chirurgicale si nous voulions la voir grandir, explique Mme Lamarche. Elle a donc été opérée, mais des douleurs chroniques sont apparues par la suite. »

Béké-bobo, un ourson thérapeutique, qui aide à soulager les maux des enfants, à Paris (France).
Béké-bobo, un ourson thérapeutique, qui aide à soulager les maux des enfants, à Paris (France).

Mme Lamarche est devenue obsédée par ses recherches pour trouver une façon de soulager la douleur de sa fille en réduisant l’inflammation dans ses intestins. C’était un projet émotionnel qui exigeait beaucoup de temps, mais après trois mois, elle a trouvé une solution : un mélange de céréales sèches naturelles insérées dans une poche de tissu en forme d’ours. Après l’avoir réchauffé au four à micro-ondes, l’ourson en peluche diffuse de l’humidité qui aide à soulager l’inflammation.

« Ma fille avait 18 mois quand j’ai mis au point le mélange de céréales et que j’ai vu son premier vrai sourire », raconte Mme Lamarche.

Depuis, l’ourson en peluche novateur est devenu courant dans les foyers où grandissent de jeunes enfants au Québec et ailleurs au Canada. Le Béké-Bobo est maintenant en mission en Europe pour réconforter les enfants de l’autre côté de l’océan. Mme Lamarche est sûre qu’il fera son chemin.

« Parce qu’il est efficace, qu’il a une excellente réputation et que les Européens ont confiance aux produits canadiens comme les instruments médicaux », explique-t-elle.

Mme Lamarche affirme que les programmes gouvernementaux comme CanExport et le Service des délégués commerciaux du Canada l’ont aidée à devenir exportatrice.

« J’ai utilisé CanExport pour faire les démarches de commercialisation en France et j’ai eu recours aux délégués commerciaux pour cerner des distributeurs potentiels. Sans le programme CanExport, mon projet d’exportation n’aurait pas fonctionné. J’aurais manqué de fonds avant même d’obtenir l’accréditation du marquage CE d’instrument médical de l’ourson », affirme-t-elle.

Mme Lamarche voit un potentiel énorme pour son ourson apaisant en Europe.

« La France offre à elle seule la possibilité de multiplier mon chiffre d’affaires par 10 en peu de temps puisque 888 000 naissances y ont lieu chaque année, comparativement à 80 000 au Québec. Au Québec, nous vendons en moyenne 22 000 oursons par année depuis 10 ans. »

Mme Lamarche raconte qu’elle a surmonté plusieurs obstacles sur son chemin, mais qu’elle est convaincue que le succès l’attend dans de nouveaux marchés.

« La France est une porte d’entrée pour l’Europe. Malgré un faux pas en 2017 avec la signature d’un contrat avec un distributeur qui a fait faillite depuis, nous avons pu signer un autre contrat en avril 2018 et enfin commencé à commercialiser notre produit en France à plus grande échelle. »

Et qu’en est-il de la petite Camillie?

« Contre toute attente, elle a fait mentir le pronostic. Elle a maintenant 21 ans et étudie à l’université en design de mode afin de possiblement prendre la relève de sa maman un jour. »

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