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Le cercle de la vie du Bangladesh au Canada mène au succès à l'Île-du-Prince-Édouard

Mohammed Moin, pdg de Somru, en compagnie de son épouse Dihan Ahsan, directrice des Services à l’entreprise.

L'héritage provenant d'un enseignant d’un village au Bangladesh a permis de lancer une entreprise biomédicale de plusieurs millions de dollars à l'Île-du-Prince-Édouard qui accélérera la mise au point de médicaments, améliorera les outils de diagnostic précoce des maladies et aidera des entreprises du monde entier à mettre plus rapidement sur le marché des médicaments abordables.

« Mon père était instituteur dans un petit village, » se souvient Mohammed Moin, vice-président de Somru BioScience. « Il a toujours été très altruiste et il voulait aider les gens autour de lui. »

Juste avant que Moin ne vienne au Canada pour étudier à l'Université de l'Île-du-Prince-Édouard en 2001, son père a reçu un diagnostic de cancer de l'œsophage. Leur expérience du système médical est devenue le catalyseur de l'entreprise qui porte le nom de son père.

« Nous avons vécu une aventure que je n'aurais jamais pensé avoir à vivre : les déplacements chez les médecins, dans les cliniques, pour les traitements et la radiation et dans les hôpitaux. Cela m'a appris qu'il y avait des médicaments et des traitements de biomédecine coûteux qui n’étaient pas offerts au Bangladesh, et que nous en avions vraiment besoin », dit-il.

Mohammed Moin, pdg de Somru, en compagnie de son épouse Dihan Ahsan, directrice des Services à l’entreprise.

Moin et son frère Rafiq, biologiste moléculaire, ainsi que leurs femmes Dihan et Clarinda, ont fondé Somru BioScience Inc. il y a six ans, pour mettre au point des outils et des solutions innovateurs visant à accélérer le développement de médicaments.

Le plus grand défi que les frères ont dû relever a été de décider s'ils devaient lancer leur entreprise au Canada ou aux États-Unis, et Moin dit que ce sont les systèmes de soutien en place au Canada qui ont fait la différence.

« Nous avons utilisé l'argent de la famille pour produire un produit spécialisé, nous avons réalisé quelques ventes à l'époque, et nous avons ensuite été prêts à prendre de l’expansion. C'était un énorme avantage de faire affaire au Canada avec les installations de recherche disponibles, les organismes-cadres et le soutien des gouvernements fédéral et provinciaux, qui fournissent tous des conseils et du mentorat gratuitement », dit-il.

L'entreprise s'est développée et exporte actuellement dans plus de 20 pays. Grâce au soutien financier de CanExport, Somru a récemment signé une entente de coentreprise avec Radiant Pharmaceuticals Ltd. au Bangladesh, qui devrait générer des ventes de 50 millions de dollars sur cinq ans et faire passer le nombre d’employés canadiens de 18 à environ 100. Somru vient de terminer la construction de la phase un, une nouvelle installation de 464 mètres carrés, et espère ouvrir la phase deux en 2020.

Moin ne regrette pas sa décision de lancer son entreprise en démarrage au Canada.

« Je découvre maintenant qu'il y a un énorme avantage à établir une entreprise au Canada. J'ai acquis de l'expérience dans de nombreux pays, où avec la bureaucratie et les autorités, obtenir une permission, c’est fou. Au Canada, j'ai pu enregistrer l'entreprise en ligne en quelques heures », dit-il.

Le Canada apporte aussi des éléments que l'argent ne peut acheter, une communauté qui reflète les valeurs de son défunt père.

« Je me sens chez moi à l'Île-du-Prince-Édouard. Tout le monde connaît tout le monde, et tout le monde est prêt à aider tout le monde. »

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