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La diversité, une force : Promouvoir la paix et l’inclusion en Côte d’Ivoire

La diversité, une force : Promouvoir la paix et l’inclusion en Côte d’Ivoire

Photo : Timothé Alao

Respecter la diversité de nos communautés rend possible une paix et une prospérité durable.


La Côte d’Ivoire, le « joyau de l’Afrique de l’Ouest », abrite 24,7 millions de personnes, ainsi que diverses ethnies, langues, religions et cultures. Au cours des dernières décennies, des crises sociopolitiques ont généré un climat qui a fragilisé la cohésion sociale.

Les femmes, souvent les cibles des violences, sont souvent celles qui souffrent de l’absence de la cohésion sociale. Les femmes demeurent marginalisées : selon l’indice d’inégalité de genre des Nations Unies, la Côte d’Ivoire occupe le 170e rang parmi 188 pays.

Pour le Canada, la diversité est un atout, une force. Pour tout pays, la diversité et l’inclusion conduisent à une société plus inventive, résiliente et prospère. C’est pourquoi l’Ambassade du Canada en Côte d’Ivoire travaille de concert avec des militants et militantes, des universitaires et des citoyens et citoyennes pour modifier la perception des Ivoiriens et Ivoiriennes sur la diversité et l’inclusion.

Entamer une discussion sur la diversité

Les participant(es) ont discuté de situations quotidiennes de conflits et de préjugés à l’égard des femmes en Côte d’Ivoire. Photo : Timothé Alao

L’Ambassade du Canada en Côte d’Ivoire était fière de se joindre à Africa Femmes Initiatives Positives pour prendre part aux discussions dans le cadre du projet international « Femmes et féminisme en dialogue », un forum consacré à la progression du statut de la femme en Côte d’Ivoire.

« Faire la promotion de l’égalité des sexes ne veut pas dire prendre la place des hommes », a compris Suzanne N’Zué Kouadio, agricultrice et présidente d’une association de femmes en Côte d’Ivoire.

Soixante-dix femmes et hommes de régions rurales, des universitaires, des défenseurs et défenseures des droits de la personne et des militants et militantes se sont rassemblés pour mettre en lumière des problématiques courantes et établir une façon de collaborer pour améliorer l’avenir des femmes en Côte d’Ivoire. Les séances de formation, facilités par Michèle Vatz-Laaroussi, professeure associée à l’Université de Sherbrooke au Canada et docteure en psychologie interculturelle, portaient sur :

  • la place des femmes sur le marché du travail
  • les femmes handicapées
  • les relations intergénérationnelles
  • les obstacles uniques auxquelles les femmes font face dans un milieu rural, comparativement à un milieu urbain.

La thématique « recherche-action-média » a orienté l’atelier, incluant des questions, des jeux, des dessins, des exercices et des discussions. Cette approche interactive a permis aux participants et participantes de dénoncer les préjugés et les inégalités, ainsi que de cibler des opportunités de collaborer.

La répartition inégale des terres était l’une des préoccupations principales des participants et participantes. Les femmes ivoiriennes représentent presque 70 % de la main-d’œuvre agricole; pourtant, seulement 3 % de ces femmes sont propriétaires de la terre qu’elles cultivent. Cibler ces problèmes a permis aux participants et participantes d’imaginer plus facilement des moyens d’améliorer l’avenir des femmes en Côte d’Ivoire.


« Je m’engage à agir différemment parce que j’ai compris que l’égalité des sexes est bénéfique pour tout le monde. »

Wilfried Dembélé, journaliste

Une vision pour rétablir la paix

L’ambassade canadienne a également participé avec l’université Félix Houphouët-Boigny de Côte d’Ivoire et l’UNESCO à un symposium consacré à la diversité et au développement.  Ce symposium a réuni près de 250 universitaires, fonctionnaires, travailleurs et travailleuses du secteur privé et membres du personnel de l’UNESCO pour des conférences, des ateliers et des séances plénières.

Les participants et participantes ont exploré différentes facettes de la diversité et ont découvert comment en faire une source de développement, de cohésion sociale et de paix. Le but était de mieux comprendre les avantages de la diversité et de rétablir des relations grâce à l’inclusion et aux discussions interculturelles.

L'universitaire canadienne Michèle Vatz-Laaroussi a fait part de ses réflexions lors de la conférence. Elle croit que les conversations ont permis de comprendre « comment profiter de la diversité et encourager consciemment des programmes et des politiques inclusives générant des avantages économiques, sociaux, culturels et politiques à tous les niveaux de la société. »

L’Ambassadeur du Canada en Côte d’Ivoire, Mme Julie Shouldice, a également véhiculé des messages clés sur l’importance de la diversité et de l’inclusion.


« Parce qu’au final, la plus grande richesse que nous ayons est celle de la diversité. Quelle soit adressée d’un point de vue du genre, de l’âge, de la nationalité ou de l’expérience de vie. »

L’Ambassadeur du Canada en Côte d’Ivoire, Mme Julie Shouldice

Un symposium comme celui-là permet d’aborder les conflits en Côte d’Ivoire, ce qui donne aux membres des communautés la chance d’exprimer leurs préoccupations et d’apprendre à faire face aux difficultés.


« Les discussions sur la diversité et le développement sont commencées. Elles doivent perdurer grâce au partage des bonnes pratiques. »

Un participant professeur-chercheur

Bâtir un avenir inclusif

L'Ambassade du Canada en Côte d'Ivoire s'est engagée à bâtir un avenir inclusif pour tous.

Riche de différentes ethnies, langues, religions et cultures, le Canada est fier de partager ses expériences, pas toujours parfaites, de gestion de la diversité.

Dans les années à venir, le Canada et la Côte d’Ivoire continueront de bâtir ensemble un monde solidaire où tous peuvent vivre en harmonie.


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