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L’irrigation pour l'alimentation, une meilleure santé, des emplois et le rapprochement des populations

Deux femmes travaillent dans un champ. | Crédit photo : Ambassade du Canada au Mali

« Avant de te rendre de bonne heure dans ton champ, que la chance t’y précède. » — proverbe malien.


En collaboration avec ses partenaires, le Canada finance la construction et la remise en état d’infrastructures hydro-agricoles au Mali, ce qui permet aux producteurs d’avoir accès à des terres irriguées. | Crédit photo : Ambassade du Canada au Mali

Au Mali, les agriculteurs sont au front d’une guerre quotidienne contre l’insécurité alimentaire et la pauvreté.

La majorité des exploitations familiales tirent leurs revenus d’une agriculture pluviale à la merci des aléas climatiques. Dans la zone saharienne, ces familles peuvent cultiver seulement trois mois par année.

Ces dernières années, dans les régions de Koulikoro, Mopti et Tombouctou, la pratique de l’irrigation de proximité a tout changé.

Les paysans ont réalisé des aménagements hydro-agricoles avec l’appui du Canada et de la coopération allemande. Micro-barrages, seuils d’épandage, périmètres irrigués pour le maraîchage : ces différents systèmes d’irrigation permettent maintenant deux cycles de récoltes par an.

Les familles obtiennent de meilleurs revenus et sont en meilleure santé.

« Avant, nous ne produisions que de l’échalote et un peu de piment, dit Bollo Yattara, de la région de Mopti. Avec le matériel et l’accompagnement reçus, nous produisons en plus de la pomme de terre. Ce que nous ne consommons pas est vendu pour couvrir d’autres besoins. »

« Avant, il y avait trop de maladie dans le village et nous payions beaucoup pour les médicaments, dit Aminata Traoré, de Korkabougou. Mais cela a considérablement diminué car la malnutrition a reculé, surtout chez les enfants ».

Le projet a apporté une formidable cohésion dans ces communautés. L’exode rural des jeunes est en déclin. Certains retournent dans leur village, où de meilleures conditions sociales et économiques les attendent.

Et les femmes participent pleinement à cette croissance économique. Leur épargne, qu’elles rassemblent dans des tontines — ces caisses communes qu’elles mettent à la disposition des familles en cas de besoin — est un autre facteur de cohésion sociale.

Comme quoi en irriguant la terre, on peut améliorer la santé nutritionnelle, créer des emplois, augmenter les revenus et rassembler.

Entre 2014 et 2017, le Canada a financé la construction et la remise en état de 250 infrastructures hydro-agricoles au Mali, ce qui a permis à près de 25 000 producteurs,  dont 30 % de femmes, d’avoir accès à des terres irriguées. Au terme du projet, la production supplémentaire de riz devrait satisfaire aux besoins nutritionnels de plus de 232 000 personnes, et la production maraîchère devrait nourrir 580 000 personnes chaque année.


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