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Impressions de travail dans le plus grand élevage au monde

Septembre 24, 2021

En évoquant des sujets aussi divers que la nourriture et la langue, les habitudes de travail ou le climat, Sarah Kirby raconte avec passion comment son expérience Vacances-Travail a favorisé son essor personnel, son développement professionnel et le lien familial qui s’est tissé avec des Australiens.

Inspirée dès son enfance

Ayant grandi dans le ranch familial situé à 27 km de Pincher Creek en Alberta, au Canada, Sarah a décidé de voyager en Australie pour en apprendre plus sur la gestion agricole.

Elle a toujours été passionnée par le ranch familial et y a travaillé depuis son plus jeune âge.

« Je me suis occupée de mon premier bétail à l’âge de neuf ans.[…] Avoir la responsabilité de mes propres animaux voulait dire avoir aussi mes propres corvées. […]Et j’accompagnais mon père qui me disait tout le temps que j’étais son aide de camp, » elle a dit.

À la fin de ses études, elle songeait à partir à l’étranger et elle s’est finalement décidée pour l’Australie, profitant du programme Visit OZ offert par Échange rural international (IRE), organisation reconnue par Expérience internationale Canada (EIC).

« Ce programme collait exactement avec ce que je voulais faire et je voulais aussi m’éloigner de la neige ! »

Au bout du compte, Sarah a choisi l’Australie pour ses différences « climatiques, rurales, agricoles, environnementales, ainsi que pour le style de vie. J’étais plus spécialement intéressée par un travail dans une ferme d’élevage pour y apprendre de nouvelles pratiques de gestion d’une propriété. »

Au travail dans le plus grand élevage au monde

Femme dans un champ de terre, debout derrière une moto tout-terrain
Sarah travaillant à la station d'élevage d'Anna Creek en Australie du Sud

IRE a obtenu pour Sarah un travail à la ferme bovine de Anna Creek, en Australie du Sud. Le plus grand élevage au monde, s’étalant sur 24 000 km carrés, couvre une superficie plus importante que de nombreux pays, dépassant même les plus grands ranches d’Amérique ou du Canada. Cela se trouvait à être l’endroit parfait pour apprendre de nouvelles techniques de gestion et de soins animaliers, ainsi que la gestion des ressources en eau pendant les sécheresses comme la mise en place de retenues d’eau et d’abreuvoirs.

Originaire d’une région rurale au Canada, Sarah pensait être prête à travailler dans une zone reculée au cœur de l’Outback australien. Et bien qu’elle possédait une sérieuse expérience de travail dans une ferme, elle a trouvé particulièrement difficile d’être loin de chez elle pour si longtemps.

« Le quotidien ne manquait pas de défis, je ne m’en cache pas, et les premières semaines ont demandé quelques ajustements. Ce que j’ai le plus apprécié à Anna Creek, c’est la convivialité avec les propriétaires et le personnel. Ainsi les jours difficiles étaient plus faciles à digérer. Mon plus gros défi a certainement été d’accepter que je me trouvais à l’autre bout du monde, seule, et lorsque tout ne se passe pas toujours comme prévu, ce n’est pas rose tous les jours. Il m’est arrivé d’être vraiment contrariée et de vouloir tout laisser pour rentrer à la maison. Ça m’a pris du temps pour accepter les jours difficiles. »

Sarah a aussi acquis de nouvelles compétences comme se déplacer à moto. Vu la taille de la propriété et la chaleur de l’Outback, la moto remplace le cheval pour déplacer ou rassembler les troupeaux.

Une semaine dans la vie de Sarah

Bovins errant dans un vaste champ
La propriété était si vaste que les travailleurs devaient camper sous les étoiles pendant la semaine

Sarah se réveille aux petites heures du matin pour prendre son déjeuner à 6h. Tout le monde doivent se présenter dans le hangar à 6h30 pour recevoir les consignes du jour données par le patron. Vue l’immensité des terres, elle devait souvent camper loin de la propriété pendant la semaine, le samedi étant consacré aux tâches générales avant de repartir le lundi suivant.

« Si l’équipe était complète pour rassembler les troupeaux et s’occuper du bétail, le camion nous accompagnait avec une cuisine, une table, des vestiaires et une chambre. Comme on partait en général pour cinq jours d’affilée, le cuisinier nous préparait les repas à entreposer dans le congélateur. On nous distribuait des swags (sacs de couchage) pour dormir à la belle étoile. Après ma première semaine de campement, je me suis habituée et j’ai adoré cette vie simple. Comme on n’avait pas de réception téléphonique, tout ce qu’on avait à faire était de se concentrer sur les autres et le travail. Pendant deux mois nous avons campé ainsi pour construire de nouveaux enclos. »

R&R (Repos et relaxation)

Malgré tout il n’y avait pas que le travail. « Le dimanche était notre journée de congé alors on se rendait entre amis à William Creek dès le samedi soir après le travail (c’était avant les restrictions imposées par le COVID-19) et on en profitait pour dormir tout le dimanche ! J’avais aussi pris l’habitude de me rendre régulièrement dans la ville de Coober Pedy pour y faire quelques achats essentiels et bien sûr dévorer une pizza ! Malheureusement tout est tombé à l’eau cette année à cause du COVID-19 ; mais j’ai quand même eu la chance d’assister à un match de cricket en février peu après mon arrivée. »

Leçons de vie

Cette expérience de Vacances-travail aura marqué Sarah pour la vie. Elle y a appris de nouvelles compétences et connaissances qu’elle a rapporté dans ses bagages, ainsi qu’une nouvelle approche sur le travail. « J’adore les Aussies que j’ai rencontrés, ils sont incroyablement accueillants et fun. Je suis enchantée d’avoir rencontré tant de gens différents. Mais le plus important c’est que j’emporte dans mes bagages une nouvelle éthique professionnelle. J’ai appris qu’on peut toujours s’améliorer si on se donne avec sincérité et qu’on travaille dur. Je n’oublierai jamais cette leçon et j’en serai toujours reconnaissante. »


Que vous ont inspiré vos propres séjours de vacances-travail ? Partagez votre expérience en envoyant un courriel à whpcanada.sydney@international.gc.ca.

Expérience Internationale Canada (EIC) a démarré ses activités dans les années 50 comme initiative d’échanges culturels. Aujourd’hui, EIC appuie les intérêts du Canada en gérant des accords sur la mobilité des jeunes (y compris les programmes de vacances-travail) dans plus de 30 pays et territoires. L’accord entre le Canada et l’Australie a été mis en place en 1975 et applique la réciprocité sur le nombre de participants autorisés entre les deux pays.

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