Paradis parfait
Septembre 23, 2022
« J’ai été faire du cheval de traineau dans la forêt dans la station de ski Big White, CB. Tout était couvert de neige durant cette journée hivernale parfaite. J’étais blottie contre mon amie Giorgia et on s’empreignait du paysage. Lorsque les clochettes tintaient sur la selle du cheval et que la neige tombait autour de nous, j’avais vraiment l’impression d’être dans un globe de Noël taille réelle. »
Virginia est allée au Canada en 2017 avec son petit ami Michael. Ils rêvaient d’aventure et de faire du ski, de la planche à neige et des randonnées en montagne. Bien que tout cela soit accessible au jour le jour pour les Canadiens, c’est une expérience unique pour un Australien. Cette expérience qui semble inatteignable ne devient réelle que lorsqu’on voit des ses propres yeux l’une des chaines de montagnes les plus grande au monde. Un des meilleur souvenir de Virginia fut lorsqu’elle conduit jusqu’au lac Moraine en Alberta.
« Nous sommes arrivés au lac ce matin-là, fatigués et gelés, mais ce que j’ai vu était digne du paradis. Alors qu’on était assis dehors en joggings et avec nos bonnets sur la tête, en attendant que les rayons du soleil nous réchauffent, nous observions un magnifique spectacle de nuances orange vif se dessinant sur les montagnes autour du lac Moraine. Je me rappelle avoir eu les larmes aux yeux en me disant que c’était la plus belle chose que j’avais pu voir à travers tous mes voyages. Il y avait un magnifique contraste entre les nuances d’orange et de rose produites par les rayons du soleil au-dessus des montagnes, et le superbe bleu électrique du lac qui était très calme. »
« Déménager au Canada fut probablement le meilleur catalyseur de ma vie d’adulte pour mon développement personnel », nous explique Virginia. N’ayant jamais vécu seule auparavant, déménager au Canada fut un grand changement, d’autant plus qu’elle était si loin de son système de support.
« J’ai arrêté de chercher des conseils à l’extérieur et j’ai commencé à utiliser ma tête, ce qui est un outil très important. Je n’aurais jamais eu l’occasion d’apprendre à faire cela si je ne m’étais pas rendue à l’étranger, si loin de mon système de support. »
« J’ai aussi appris à être complètement présente dans le moment. J’avais conscience que mon temps au Canada était limité et passait vite. Je savais que mon visa avait une fin et que je devrais bien rentrer à un moment donné, donc cela m’a vraiment aidé à calmer mes pensées qui sont d’habitude si frénétiques. J’ai pu profiter de toutes les beautés et merveilles qu’on peut trouver dans un pays aussi grand et spécial que le Canada. »
« Par exemple, un jour mon petit ami Michael m’a appelé en me demandant de venir voir quelque chose en dehors de notre appartement. Il refusait de me dire pourquoi, ce qui est beaucoup demander à quelqu’un qui est bien au chaud dans son lit. Cependant, j’ai pris une décision dont je suis éternellement reconnaissante d’avoir prise. Je suis sortie de mon lit pour voir ce qu’il se passait. Dans mon jardin, j’ai pu voir un groupe de personnes qui avait construit un tremplin avec de la neige. Ils faisaient un barbecue et il y avait de la musique. Le temps était superbe. Je me suis rapidement rendue dehors, près du groupe. En discutant rapidement, nous avons réalisé que le groupe était des élèves de l’école de ski qui avaient récemment réussi leur programme et fêtaient cela avec de la nourriture et en faisait des sauts depuis le tremplin. Après en avoir observé certains, j’ai réalisé que je voulais capturer ce moment, et j’ai été chercher mon appareil photo à l’intérieur. C’était un appareil à usage personnel, mais comme il était assez bon, je me suis dit que j’allais essayer. Je me suis installée juste en dessous du tremplin, avec une distance de sécurité, et j’ai pris d’excellentes photos du groupe en train de faire des sauts et d’autres cabrioles. Ce jour-là, je me suis prise d’une passion pour chaque photo que je prenais. J’ai commencé à sentir en moi un amour brûlant pour la photographie, que je ressens toujours à ce jour. J’ai commencé à prendre la photographie plus sérieusement à partir de ce moment- là. J’ai depuis pris des centaines de photos durant mon séjour au Canada, la plupart desquelles se retrouvent sur le compte Instagram @acuttairlines que j’ai fini par créer, dédié à la photographie. »
« Quelques années plus tard, j’ai même eu la chance d’avoir l’une de mes photos publiée dans le Lonely Planet Magazine, pour la dernière Edition d’hiver avant que tout ne ferme à cause de la COVID. J’ai accroché cette photo fièrement chez moi et je serai à jamais reconnaissante de cette journée à Big White pour m’avoir donné envie de faire de la photo. Je continue d’améliorer mes compétences en photographie tous les jours et j’ai hâte de savoir où cela me mènera dans le futur. »
« Je conseillerais à quiconque étant intéressé d’aller au Canada de le faire. Ne vous en faites pas, tout se passera bien. C’est une expérience immanquable. Rien ne devrait vous empêcher d’y aller. Mon conseil principal serait de saisir chaque moment, d’accepter chaque invitation, d’être ouvert d’esprit, de prendre beaucoup de photos, d’être soi-même et le plus important, d’en faire votre propre expérience. Ne laissez pas les autres vous décourager de faire quelque chose que vous voulez faire. Faites-le. Vous ne le regretterez pas quand il sera temps de rentrer, et vous aurez plein de souvenirs joyeux et merveilleux à chérir pour toujours. »
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