Élargir le filet de sécurité sociale pour protéger les communautés vulnérables au Liban

Vu du ciel, la quartier Hay el Tanak de Tripoli, ou quartier de la tôle, ressemble exactement à un labyrinthe. Mona est l’une des personnes qui vivent au bord de ce labyrinthe. Chaque jour apporte un nouveau défi pour elle et les personnes qu’elle doit nourrir.

Mona n’aurait jamais pensé qu’elle aurait besoin d’aide pour se maintenir à flot. Mais depuis le début de la pandémie, acheter quelques produits de base au supermarché peut revenir à dépenser le salaire mensuel minimum du Liban.

« Avant la pandémie de COVID 19 et tout ce qui se passe actuellement, tout était relativement abordable au Liban », explique-t-elle.

Grâce à l’aide que Mona a reçue du Canada dans le cadre du programme national de lutte contre la pauvreté, elle peut désormais nourrir ses enfants.

« Une alimentation nutritive est particulièrement bénéfique pour les enfants », dit-elle en jetant un rapide coup d’œil à l’un de ses enfants, qui se balance sur sa chaise à côté d’elle. « La nourriture maintient les enfants en bonne santé, les immunise contre les maladies et les aide à grandir sous nos yeux ».

« Lorsque nous avons été informés que notre ménage était admissible à l’aide, nous avons été vraiment ravis », se souvient Mona. « Personne ne pouvait croire à quel point j’étais heureuse. Cela fait très longtemps que je veux la carte électronique alimentaire du Programme alimentaire mondial (PAM) ».