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Aider les femmes à se libérer de la violence en Jordanie

Akaber, 42 ans, est une survivante de la violence familiale qui a bénéficié de services juridiques et psychologiques par l’intermédiaire de l’Union des femmes jordaniennes.
Source : © ONU Femmes / Tamara Abdin

En 2021, ONU Femmes et l’Union des femmes jordaniennes ont aidé les survivantes de la violence fondée sur le genre partout en Jordanie grâce au soutien du Canada, de la Finlande, de la Norvège, de l’Espagne et du Royaume Uni. Cette aide faisait partie du Plan d’action national de la Jordanie pour la mise en œuvre des résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies sur les femmes, la paix et la sécurité (en anglais seulement).

Akaber est l’une des nombreuses bénéficiaires du programme. Cette réfugiée palestinienne, mère de deux garçons, a également été victime de violence familiale. Elle a bénéficié d’un soutien juridique, financier et psychosocial de la part de l’Union des femmes jordaniennes. Elle a ainsi pu trouver un emploi, obtenir la garde complète de ses enfants, louer une maison et entamer une nouvelle vie.

« Les premières années de mon mariage ont été paisibles. Puis mon mari a commencé à boire et m’a trompée. Malgré cela, je continuais à penser que la vie avec lui était préférable à un retour dans ma famille. Comme il devenait de plus en plus violent envers moi et nos deux fils, j’ai commencé à craindre pour ma vie. J’ai couru jusqu’à la maison de mes parents, où je n’ai pas trouvé la paix. Ma mère voulait me mettre à la porte, mes enfants se sont tournés vers la rue et mon ex-mari entrait en trombe et nous menaçait », explique-t-elle.

Elle a ensuite été orientée vers la ligne d’assistance téléphonique de l’Union des femmes jordaniennes. Elle pensait que les choses ne s’amélioreraient jamais, mais en cherchant de l’aide, elle a trouvé le soutien dont elle avait besoin.

« J’ai passé toutes mes journées à chercher du travail jusqu’à ce que je trouve un emploi de concierge dans une école. Le fait de pouvoir subvenir à mes besoins et à ceux de mes enfants m’a donné, pour la première fois, un sentiment de liberté et d’indépendance », explique Akaber.

L’Union des femmes jordaniennes lui a attribué un avocat et lui a apporté un soutien psychologique et financier. Ce soutien lui a permis de comprendre que le changement ne se fait pas du jour au lendemain, mais qu’il est possible.

Le message d’Akaber à toutes celles qui pensent que leur situation est désespérée est qu’il existe une solution. Et que toute femme confrontée à la violence comme elle l’a été devrait demander de l’aide. Elle affirme que l’Union des femmes jordaniennes est devenue son système de soutien et qu’elle se sent aujourd’hui suffisamment forte pour surmonter ses peurs.

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