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Audit de la conformité du réaménagement des effectifs aux directives et aux conventions collectives connexes - Rapport Final

Affaires étrangères, Commerce et Développement Canada
Bureau du dirigeant principal de la vérification

Mars 2014

Table des matières

Sommaire exécutif

Conformément au Plan de vérification axé sur les risques pour les exercices de 2013-2014 à 2015-2016 approuvé, le Bureau du dirigeant principal de la vérification de l’ex-Agence canadienne de développement international (ex-ACDI)Note de bas de page 1 a effectué un audit de la conformité du réaménagement des effectifs aux directives et aux conventions collectives connexes.

Cet audit visait à fournir une assurance raisonnable que les processus de réaménagement des effectifs au sein de l’ex-ACDI ont été exécutés conformément à la législation, aux politiques, aux directives et aux conventions collectives pertinentes.

À la suite de l’annonce du Budget de 2012 et du plan d’action pour la réduction du déficit, les ministères et les organismes fédéraux canadiens devaient atteindre des objectifs d’économies budgétaires d’ici l’exercice 2014-2015. Ces objectifs combinaient des réductions dans les dépenses concernant le fonctionnement, les ressources humaines et le financement des programmes de développement.

De nombreuses parties prenantes ont contribué directement ou indirectement à la réussite du réaménagement des effectifs de l’ex-ACDI. Agissant proactivement, l’ex-ACDI a élaboré une stratégie articulée autour de trois organismes de surveillance chargés de veiller à la bonne mise en œuvre des processus de réaménagement des effectifs: le Conseil de gestion, le Comité national du réaménagement des effectifs et l’équipe «Street Legal». Les processus de gestion des risques ont permis d’évaluer adéquatement les risques élevés liés aux différents processus de réaménagement des effectifs, et ces organismes de surveillance ont ponctuellement effectué une gestion informelle des risques en tenant des discussions régulières sur les questions liées au réaménagement des effectifs.

Même si des possibilités d’amélioration pour les conseillers en rémunération ont été relevées, une formation formelle adéquate a été fournie aux conseillers et aux agents de liaison en ressources humaines chargés de mettre en œuvre les processus de réaménagement des effectifs dans les différentes directions générales. De leur côté, les gestionnaires concernés par des réductions de dépenses au sein de leur service avaient accès à des informations.

Enfin, les processus appliqués étaient conformes aux directives et aux conventions collectives connexes. Toutefois, à l’égard de l’exemption relative à la pension, quelques faiblesses mineures ont été décelées dans les contrôles concernant l’établissement et la vérification de l’admissibilité des employés en fonction de l’option qu’ils avaient choisie.

Conclusion de l’audit

Dans l’ensemble, l’équipe d’audit a établi que l’ex-ACDI a respecté les directives sur le réaménagement des effectifs et les conventions collectives. Les éléments probants montrent que des mesures ont été prises afin de soutenir efficacement les employés de l’ex-ACDI et que les processus relatifs au réaménagement des effectifs respectaient les autorisations applicables.

L’équipe d’audit a repéré des possibilités d’amélioration concernant la documentation du mandat, des rôles et des responsabilités des organismes de surveillance, ainsi que la formation, les outils et les processus d’examen par les pairs pour les conseillers en rémunération.

Énoncé de conformité

Selon mon jugement professionnel, en ma qualité de dirigeant principal de la vérification, l’audit a été mené conformément aux Normes internationales pour la pratique professionnelle de l‘audit interne de l’Institut des auditeurs internes et aux normes d’audit interne du gouvernement du Canada, selon les résultats du programme d’assurance et d’amélioration de la qualité. Les procédés d’audit appliqués et les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour appuyer l’exactitude des constatations et la conclusion formulée dans le présent rapport, et pour fournir une assurance de niveau audit. Les constatations et la conclusion reposent sur une comparaison entre les conditions qui existaient au moment de l’audit et les critères d’audit préétablis convenus avec la direction. Elles s’appliquent uniquement à l’entité examinée, ainsi qu’à la portée et à la période visées par l’audit.

Le dirigeant principal de la vérification

1. Contexte

À la suite de l’annonce du Budget de 2012 et du plan d’action pour la réduction du déficit, les ministères et les organismes fédéraux canadiens ont été chargés d’atteindre des objectifs d’économies budgétaires d’ici l’exercice 2014-2015. Ces objectifs combinaient des réductions dans les dépenses concernant le fonctionnement, les ressources humaines et le financement des programmes de développement.

Pour atteindre ces objectifs, l’ex-ACDI prévoyait réduire les dépenses salariales et non salariales ainsi que le budget des subventions et des contributions. Concernant les dépenses salariales, les réductions prévues signifiaient une diminution des postes permanents, entraînant des cas de réaménagement des effectifs.

Dans le cadre de la fonction publique fédérale du Canada, le réaménagement des effectifs désigne une « situation qui se produit lorsqu’un administrateur général décide que les services d’un ou de plusieurs employés nommés pour une période indéterminée ne seront plus requis au-delà d’une certaine date en raison d’un manque de travail, de la suppression d’une fonction, de la réinstallation d’une unité de travail à un endroit où l’employé ne veut pas être réinstallé ou du recours à un autre mode d’exécution »Note de bas de page 2. Le réaménagement des effectifs concerne les employés – tant les cadres que les non-cadres – nommés pour une période indéterminée dans l’administration publique centrale. Ce réaménagement des effectifs est essentiellement encadré par les textes suivants :

Un résumé des processus de réaménagement des effectifs pour les non-cadres nommés pour une période indéterminée figure à l’annexe A. En plus des directives pangouvernementales, l’ex-ACDI a élaboré ses propres politiques, directives et outils afin de définir plus clairement le processus de réaménagement des effectifs.

Ainsi, un non-cadre avait les solutions suivantes :

Ces processus permettent à l’employé soit de conserver son poste soit de choisir l’une des options disponibles pour les employés optants, notamment une indemnité de départ et d’autres formes d’indemnisation.

Au niveau d’un cadre les options étaient les suivantes :

2. Objectif, portée, démarche et critères de l’audit

2.1 Objectif

L’objectif de l’audit est de fournir une assurance raisonnable que les processus de réaménagement des effectifs au sein de l’ex-ACDI ont été exécutés conformément à la législation, aux politiques, aux directives et aux conventions collectives.

2.2 Portée

L’audit a porté sur tous les cas de réaménagement des effectifs découlant du Budget de 2012 ayant touché les employés (tant les cadres que les non-cadres) de l’ex-ACDI entre le 11 avril 2012 et le 25 juin 2013.

L’audit s’est limité aux processus de l’ex-ACDI et a exclu ce qui suit :

2.3 Démarche et méthodologie

Cet audit a été mené conformément à la politique, aux directives et aux normes sur la vérification interne du Conseil du Trésor, ainsi qu’aux Normes internationales pour la pratique professionnelle de la vérification interne de l’Institut des vérificateurs internes. Les éléments probants recueillis ont été suffisants pour corroborer auprès de la haute direction la conclusion énoncée à l’issue de l’audit interne.

Les critères d’audit ont été élaborés d’après les principaux risques recensés et évalués ainsi que d’après les contrôles internes rattachés aux processus opérationnels pertinents. Afin d’être en mesure de conclure en regard de ces critères, la méthodologie d’audit a utilisée des éléments probants, incluant, sans s’y limiter, les éléments suivants :

La population prise en compte pour le contrôle par sondages comprenait tous les employés touchés par les mesures de réaménagement des effectifs découlant du Budget de 2012 et prises par l’ex-ACDI entre le 11 avril 2012 et le 25 juin 2013. Dans les cas ayant des incidences financières, des tests ont été effectués afin de s’assurer que les paiements réalisés au cours de cette période étaient exacts et conformes aux autorisations applicables.

Compte tenu de la faible taille de la population, l’équipe d’audit a sondé la totalité des cas concernant les cadres.

2.4 Critères d’audit

L’équipe d’audit a élaboré les critères d’audit à partir des exigences de la Directive sur le réaménagement des effectifs du Conseil national mixte, de la Directive sur la transition dans la carrière des cadres supérieurs du Conseil du Trésor, des conventions collectives pertinentes ainsi que des politiques et directives applicables de l’ex-ACDI.

2.5 Considérations particulières

L’équipe d’audit n’a pas demandé à la direction de préparer un plan d’action dans le cadre de cet audit, étant donné la fusion qui a eu lieu pendant l’exécution du travail d’audit. En effet, l’ACDI a cessé d’exister le 26 juin 2013, date de la sanction royale de la Loi sur le plan d’action économique de 2013, et a fusionné avec le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international (MAECI) pour former le nouveau ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement (MAECD). Puisque de nouveaux processus opérationnels seront établis dans le cadre de cette fusion, les constatations découlant de cet audit sont présentées à titre de considérations futures et non comme des recommandations exigeant une action immédiate de la direction. Ces considérations sont proposées en vue de répondre aux besoins de tout réaménagement des effectifs qui serait requis à l’avenir au ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement.

3. Principales constatations et recommandations de l’audit

3.1 Gouvernance, surveillance et gestion des risques

Un cadre efficace de gouvernance et de surveillance est important pour veiller à ce que les processus de réaménagement des effectifs respectent l’esprit des autorisations applicables et à ce que les employés touchés soient traités de manière juste et équitable. De même, il est important que des mécanismes de suivi, d’établissement de rapports et de gestion des risques soient en place pour appuyer la prise de décisions concernant le réaménagement des effectifs, et que les obligations redditionnelles, les rôles et les responsabilités soient clairement définis et communiqués.

L’équipe d’audit a élaboré un diagramme de la structure de surveillance et de gouvernance du réaménagement des effectifs, étant donné qu’il n’en existait pas.

Surveillance des processus de réaménagement des effectifs
Équivalent textuel - Surveillance des processus de réaménagement des effectifs

Dossiers de non-cadres

DGRH (directeur principal des Opérations des RH et directeur general des RH) (bleutée)

Équipe «Street Legal» (grisée) – Conseil de gestion (bleutée, bordure double) – President de l’ACDI (bleutée, bordure double)

Équipe «Street Legal» – Comité national du réaménagement des effectifs (grisée)

Agents de liaison en RH (également tous membres de l`Équipe «Street Legal») (grisée) – Membres choisis parmi les groupes de gestion de la Direction générale (GGDGs) Vice-président et 2ième responsable (bleutée)

Agents de liaison en RH (également tous membres de l`Équipe «Street Legal») – Conseillers en RH (bleutée)

Membres choisis parmi les groupes de gestion de la Direction générale (GGDGs) Vice-président et 2ième responsable - Conseillers en RH

Dossiers des cadres

Présidente de l’ACDI - Directeur principal, Opérations des RH, et Gestionnaire, services exécutifs (bleutées)

Légende

Grisées – organes de surveillance spécialement

Bleutées – organes de surveillance déjà existants à l’ACDI et dont le mandat a été étendu afin de contribuer à la surveillance des processus de réaménagement des effectifs en plus d’accomplir leur tâches ordinaires

Bordures double – organes décideurs

Selon la stratégie de l’ex-ACDI, trois organismes de surveillance devaient veiller à la mise en œuvre adéquate des processus de réaménagement des effectifs au sein de l’ex-ACDI : le Conseil de gestion, le Comité national du réaménagement des effectifs et l’équipe «Street Legal».

Conseil de gestion

Le Conseil de gestion existait déjà au sein de l’ex-ACDI comme organisme de surveillance et de décision. Il avait notamment pour mandat d’établir et d’approuver l’orientation stratégique pour l’ensemble de l’Agence. Composé de cadres dirigeants de toutes les directions générales, y compris du directeur général des Ressources humaines, il était présidé par la présidente. Il a été chargé de toutes les décisions liées à la mise en œuvre du réaménagement des effectifs, et il s’est réuni chaque semaine pour discuter de divers sujets pertinents, dont le processus de réaménagement des effectifs. Au cours de ces réunions, le directeur général des Ressources humaines a régulièrement informé les membres des progrès réalisés à l’égard du réaménagement des effectifs.

Comité national du réaménagement des effectifs

Le Comité national du réaménagement des effectifs de l’ex-ACDI a été spécifiquement créé en avril 2012 afin de faciliter la mise en œuvre des processus de réaménagement des effectifs au sein de l’ex-ACDI et de servir de forum de communication pour les membres. Il était composé de hauts représentants du Conseil de gestion, de la Direction générale des ressources humaines ainsi que d’agents négociateurs nationaux. Son rôle consistait à discuter mensuellement des problèmes et des progrès relatifs aux processus de réaménagement des effectifs au sein de l’ex-ACDI, tel qu’établi dans le mandat du Comité.

L’équipe «Street Legal»

Créée en août 2011 par la Direction générale des ressources humaines, l’équipe «Street Legal» avait pour rôle de fournir un soutien opérationnel durant le processus de planification pour les réductions budgétaires anticipées. Par la suite, elle a joué un rôle important de surveillance au niveau opérationnel afin de faciliter la mise en œuvre uniforme des processus de réaménagement des effectifs dans l’ensemble des directions générales. L’équipe d’audit a constaté que la création de cette équipe constitue une pratique exemplaire (décrite à l’annexe B) ayant permis la mise en œuvre du réaménagement des effectifs dans le respect des directives, des politiques et des conventions collectives pertinentes.

Même si le mandat, les rôles, les responsabilités et les tâches spécifiques de l’équipe «Street Legal» n’étaient pas formellement documentés – pas plus que les comptes rendus des réunions ou les rapports de décisions – les entretiens que l’équipe d’audit a tenus avec les membres de cette équipe lui ont permis de constater que ceux-ci comprenaient parfaitement leurs rôles et responsabilités.

Toujours d’après ces entretiens, le manque de documentation pourrait être dû à la nature même de cet organisme. En effet, l’équipe «Street Legal» était à l’origine un organisme de planification temporaire chargé d’appuyer le directeur général des Ressources humaines. Le rôle important qu’elle a fini par jouer dans le soutien des processus de réaménagement des effectifs lui a été confié après que la haute direction ait indiqué que l’annonce du Budget de 2012 serait accompagnée de cibles de réductions budgétaires. Les caractéristiques de l’équipe «Street Legal», en particulier la fréquence des réunions et la présence de membres faisant simultanément partie d’autres organismes de surveillance, ont contribué à réduire au minimum le risque que les processus de réaménagement des effectifs manquent de surveillance au sein de l’ex-ACDI.

Certes, le mandat et les rôles et responsabilités d’ordre général de chaque organisme de surveillance étaient énoncés et compris de leurs membres, mais aucun cadre de gouvernance définissant la structure, l’intégration et les liens hiérarchiques entre les divers organismes n’était formellement documenté, ou défini. Des analyses et des entretiens avec les principaux membres du personnel ont montré qu’il n’existait aucune lacune, réelle ou perçue, dans la surveillance des processus de réaménagement des effectifs. Cependant, l’absence de cadre de gouvernance formellement documenté exposait l’ex-ACDI au risque que certaines tâches ne soient pas exécutées ou que des mesures ne puissent pas être prises.

L’ex-ACDI était aussi dotée de processus de gestion des risques bien établis permettant d’évaluer adéquatement les risques élevés associés aux processus de réaménagement des effectifs. Les processus formels de gestion des risques liés à ce réaménagement étaient définis dans le cadre de la stratégie existante de gestion des risques, à savoir le Profil de risque organisationnel, le plan d’activités intégré de l’Agence et la planification intégrée des activités (PIA) des directions générales. Les processus d’élaboration et de mise à jour du Profil de risque organisationnel et des PIA ont été repoussés de mars à août, date à laquelle l’ex-ACDI pourrait se servir et tenir dûment compte des données du Budget de 2012 et du plan d’action pour la réduction du déficit dans les processus d’évaluation des risques. De plus, les organismes de surveillance ont ponctuellement effectué une gestion informelle des risques en tenant des discussions régulières sur les problèmes liés au réaménagement des effectifs.

3.2 Formation, outils, ressources et renseignements

Afin de contribuer au respect des politiques, des directives et des conventions collectives pertinentes, l’ex-ACDI a fourni à ses employés la formation, les outils, les ressources et les renseignements dont ils avaient besoin pour s’acquitter de leurs fonctions et de leurs responsabilités à l’égard de la mise en œuvre des processus de réaménagement des effectifs. En plus de relever un certain nombre de pratiques exemplaires, l’équipe d’audit a constaté que des cours formels et informels de formation, des outils, des ressources et des renseignements ont été fournis aux divers groupes d’employés qui étaient chargés de la mise en œuvre du réaménagement des effectifs ou qui étaient touchés par les processus eux-mêmes (voir annexe B pour plus de détails).

Les conseillers et les agents de liaison en ressources humaines qui étaient chargés de mettre en œuvre les processus de réaménagement des effectifs ont reçu une formation formelle. Les gestionnaires concernés par des réductions de dépenses au sein de leur service ont eux aussi pu accéder à des informations, notamment un Guide sur le réaménagement des effectifs pour les gestionnaires spécialement conçu pour eux par l’Agence. De plus, ils ont participé à des séances d’information visant à aider les groupes d’employés à comprendre leurs responsabilités dans la mise en œuvre des processus de réaménagement des effectifs. De leur côté, les employés ont eu accès à un Guide sur le réaménagement des effectifs pour les employés, à un portail d’information spécialement dédié à ce thème sur l’intranet et fréquemment mis à jour, à des séances d’information, à un forum de style Foire aux questions, ainsi qu’à une adresse courriel permettant d’obtenir des conseils et des renseignements complémentaires.

Si la majorité des groupes d’employés touchés par le réaménagement des effectifs ont pu accéder à une formation formelle, à des outils et à des ressources, l’équipe d’audit a repéré des possibilités d’amélioration pour l’élaboration et la diffusion de formations formelles, d’outils, de ressources et de renseignements destinés aux groupes d’employés chargés de mettre en œuvre le réaménagement des effectifs. Les points à améliorer sont les suivants :

3.3 Conformité aux directives sur le réaménagement des effectifs et aux conventions collectives connexes

Les processus et procédures devraient être suffisamment précis et concorder avec les autorisations applicables en matière de réaménagement des effectifs afin de traiter les employés touchés de manière juste et équitable et de réduire au minimum les risques d’erreur. Les processus conçus par l’ex-ACDI étaient conformes aux directives sur le réaménagement des effectifs et aux conventions collectives connexes, et ils concordaient avec ces documents.

Le contrôle par sondages des dossiers pour les différents processus de réaménagement des effectifs a montré que la majorité des dossiers étaient traités conformément aux directives sur le réaménagement des effectifs et aux conventions collectives connexes. Au sujet de l’exemption relative à la pension, cependant, l’équipe d’audit a décelé quelques faiblesses mineures dans les contrôles concernant l’établissement et la vérification de l’admissibilité des employés en fonction de l’option choisie. Ces faiblesses sont dues à un manque de cohérence dans la formation et les renseignements qui sont fournis aux conseillers en rémunération à propos de l’interprétation adéquate des directives sur le réaménagement des effectifs.

4. Considérations

L’équipe d’audit a relevé un certain nombre de pratiques exemplaires; celles-ci sont décrites à l’annexe B.

En vue de se préparer aux situations de réaménagement des effectifs qui pourraient se présenter à l’avenir, le MAECD devrait prendre en compte les deux considérations suivantes au moment de concevoir les nouveaux processus opérationnels en matière de ressources humaines dans le cadre de la fusion :

5. Conclusion

Dans l’ensemble, l’équipe d’audit a établi que l’ex-ACDI a respecté les directives sur le réaménagement des effectifs et les conventions collectives pertinentes. Les éléments probants montrent que des mesures ont été prises afin de soutenir efficacement les employés de l’ex-ACDI et que les processus relatifs au réaménagement des effectifs respectaient les autorisations applicables.

L’équipe d’audit a repéré des possibilités d’amélioration concernant la documentation du mandat, des rôles et des responsabilités des organismes de surveillance, ainsi que la formation, les outils et les processus d’examen par les pairs pour les conseillers en rémunération.

Annexe A : Organigramme du réaménagement des effectifs

Principaux éléments de la directive sur le réaménagement des effectifs
Équivalent textuel - Figure 1 : Conseil national mixte. Directive sur le réaménagement des effectifs. Appendice D — Principaux éléments de la Directive sur le réaménagement des effectifs. 1er décembre 2010.

Réaménagement des effectifs

Le ministère détermine que les services offerts par un ou plusieurs employés nommés pour une période indéterminée ne seront plus requis à partir d'une certaine date en raison du manque de travail, de la suppression d'une fonction, d'une réinstallation dont l'employé ne veut pas être réinstallé ou de la diversification des modes d'exécution.

Avis écrit de réinstallation d'une unité de travail

Les employés disposent de six mois pour décider s'ils désirent déménager avec leur poste ou être traités comme s'ils étaient touchés par une situation de réaménagement des effectifs (article 3.1).

L'employé décide de ne pas d'être réinstallé

L'employé décide d'être réinstallé

La Directive sur la réinstallation du CNM s'applique.

Avis à l'employeur et à l'agent négociateur ou aux agents négociateurs

  1. Secrétariat du Conseil du Trésor - Si au moins six employés sont touchés, au moins 4 jours ouvrables avant l'annonce à ceux-ci (alinéa 2.1.2).
  2. Agents négociateurs - Au moins deux (2) jours avant l'annonce aux employés touchés (alinéa 2.1.3). La consultation avec les agents négociateurs doit se poursuivre tout au long du processus de RE (alinéa 1.1.12).

Avis de statut d'employé touché

L'employé nommé pour une période indéterminée est avisé que ses services PEUVENT ne plus être requis ou que la réinstallation de son unité de travail a été approuvée. Le ministère examinera la situation de chaque employé touché chaque année, ou plus tôt, à partir de la date de l'avis initial l'informant de son statut d'employé touché et déterminera si l'employé doit conserver ou non son statut d'employé touché (alinéa 1.1.38).

Avis officiel de situation de RE

L'employé nommé pour une période indéterminée reçoit un avis écrit l'information que ses services ne seront plus requis ou que la réinstallation de son unité de travail a été approuvée (avec copie des dispositions applicables de la Directive sur le réaménagement des effectifs) - (alinéa 1.1.6).

Employé excédentaire avec - Garantie d'une offre d'emploi raisonnable (GOER)

Priorité d'employé excédentaire

L'employé reçoit une lettre lui donnant droit d'être nommé en priorité à d'autres postes dans la fonction publique (FP).

  • L'employé conserve son statut d'employé excédentaire jusqu'à ce qu'il soit nommé à un autre poste d'une durée indéterminée, qu'il soit mis en disponibilité ou qu'il choisisse de démissionner.

L'employé accepté une OER

  • En cas de nomination à un poste de niveau inférieur, le salaire est protégé jusqu'à ce qu'il soit nommé ou déplacé à un poste dont le taux maximum de rémunération est égal ou supérieur à celui du poste duquel il a été déclaré excédentaire.
  • De plus, en cas de nomination à un niveau inférieur, il y aura une priorité de réintégration pour une nomination au niveau antérieur.
  • Le recyclage est fourni au besoin (Partie IV).

L'employé refuse une OER

  • Mis en disponibilité mais non avant six mois suivant le début de la période d'excédentaire
  • Préavis de mise en disponibilité d'un mois requis
  • Priorité de mise en disponibilité d'un an
  • Indemnité de départ au taux en vigueur à la mise en disponibilité
  • Aucun montant forfaitaire ni aucune exemption relative à la pension

Employé optant - Aucune garantie d'offre d'emploi raisonnable (pas de GOER)

Programme d'échange de postes

L'employé peut participer à un programme d'échange de postes pendant la période d'option de 120 jours.

Employé optant

L'employé reçoit une lettre de son administrateur général et dispose de 120 jours pour choisir entre l'option a), b), ou c).

  • L'employé doit choisir l'une des trois options et ne peut la changer une fois que son choix est donné.
  • Si l'employé ne fait pas de choix, il sera réputé avoir choisi l'option a).
  • L'employé est inadmissible à l'option a), b) ou c) si une OER qui ne nécessite pas de réinstallation est faite pendant la période d'option et avant la réception du choix de l'employé par écrit.

Option A) Période d'employé excédentaire de 12 mois pour trouver une offre d'emploi raisonnable (OER)

*peut être prolongée de la période non utilisée de 120 jours

Priorité d'employé excédentaire

L'employé reçoit une lettre lui donnant droit d'être nommé en priorité à d'autres postes dans la fonction publique (FP).

  • Période de 12 mois pour trouver une OER.
  • Exemption relative à la pension si l'employé est âgé entre 55 et 59 ans et qu'il compte au moins 10 années de services (n'a pas reçu d'OER et est mis en disponibilité).
  • La rémunération en remplacement de la période excédentaire peut être autorisée si l'employé excédentaire offre de démissionner avant la fin de la période excédentaire de 12 mois.
  • Le paiement forfaitaire est égal à la rémunération régulière pendant le reste de la période de priorité d'excédentaire, jusqu'à un maximum de 6 mois.
  • Le montant ne peut pas dépasser le montant que l'employé aurait touché s'il avait choisi l'option b).
  • Les fonctions de l'employé doivent cesser à la date de sa démission.
  • L'employé est inadmissible à la rémunération en remplacement s'il a refusé une OER pendant la période excédentaire.
  • A droit à une indemnité de départ au taux de mise en disponibilité.

L'employé accepte une OER

  • En cas de nomination à un poste de niveau inférieur, le salaire est protégé jusqu'à ce qu'il soit nommé ou déplacé à un poste dont le taux maximum de rémunération est égal ou supérieur à celui du poste duquel il a été déclaré excédentaire.
  • De plus, en cas de nomination à un niveau inférieur, il y aura une priorité de réintégration pour une nomination au niveau antérieur.
  • Le recyclage est fourni au besoin (Partie IV).

L'employé refuse une OER

  • Mis en disponibilité mais non avant six mois suivant le début de la période d'excédentaire.
  • Préavis de mise en disponibilité d'un mois requis.
  • Priorité de mise en disponibilité d'un an.
  • Indemnité de départ au taux en vigueur à la mise en disponibilité.
  • Aucun montant forfaitaire ni aucune exemption relative à la pension.

L'employé n'a reçu aucune OER dans les 12 mois de la période excédentaire

Avis de mise en disponibilité au moins un mois avant la date prévue de la mise en disponibilité.

Priorité de mise en disponibilité

L'employé reçoit une lettre lui donnant droit d'être nommé en priorité à d'autres postes dans la fonction publique (FP) pendant un an à compter de la mise en disponibilité. Le cas échéant, il est admissible au recyclage, à la protection salariale ou à la priorité de réintégration.

Option B) Mesure de soutien à la transition (MST)

Montant forfaitaire selon les années de service de l'employé au sein de la fonction publique.

L'employé démissionne - Option B ou C (i)

  • Montant(s) forfaitaires(s). Le montant peut varier entre 4 et 52 semaines de salaire (voir la convention collective ou la DRE). Les employés comptant de 16 à 29 années de service ont droit au montant maximal.
  • A droit à une indemnité de départ au taux de mise en disponibilité.
  • La direction fixe la date de cessation d'emploi.
  • Ne peuvent être combinés à aucun autre montant prévu par la DRE ou l'ARE.
  • A droit à 600 $ pour des conseils en placement et en planification financière (alinéa 6.3.6).
  • Renonce à tout droit d'être renommé en priorité.
  • Exemption relative à la pension si l'employé est âgé entre 55 et 59 ans et qu'il compte au moins 10 années de service (n'a pas reçu d'OER et est mis en disponibilité). (s'applique à l'option B seulement)

Option C) Indemnité d'étude

Montant forfaitaire équivalent à la MST plus un remboursement maximal de 11 000 $ pour les frais de scolarité, les frais de livres et d'équipement requis, appuyés par un reçu.

C (ii) - L'employé demande un congé sans solde pour une période maximale de 2 ans

  • Reporte sa mise en disponibilité et prend un congé sans solde pour suivre une formation - À noter une preuve d'inscription est requise dans les 12 mois suivant son départ en congé sans solde, sinon l'employé sera réputé avoir démissionné de la FP et mis en disponibilité aux fins de l'indemnité de départ.
  • Peut continuer à bénéficier des régimes d'avantages sociaux et du régime de retraite en contribuant sa part et celle de l'employeur à ces régimes.
  • À la fin de la période de 2 ans, l'employé est mis en disponibilité, sauf s'il a trouvé un autre emploi.
  • Priorité de mise en disponibilité pendant 12 mois.

Annexe B : Pratiques exemplaires

L’ex-ACDI a adopté une méthode concertée et stratégique à l’égard du plan d’action pour la réduction du déficit et du réaménagement des effectifs qui en résulte. Cette méthode met l’accent sur les principes directeurs d’intégrité, d’équité, de respect et de transparence. Le but final visé par l’ex-ACDI en adoptant cette méthode consiste à réduire au minimum l’incidence du réaménagement des effectifs sur les employés. L’ex-ACDI a adopté les stratégies suivantes pour soutenir ses principes directeurs et réduire le nombre de mises en disponibilité imposées.

L’équipe «Street Legal»

La haute direction s’est servie de l’analyse de l’équipe «Street Legal» sur les réductions des dépenses de fonctionnement pour gérer proactivement les situations de réaménagement des effectifs au cours des mois précédant l’annonce du Budget de 2012.

Procédures

Formation, outils, ressources et renseignements

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