Audit de l’harmonisation de l’administration des programmes de subventions et de contributions à Affaires mondiales Canada

Rapport final

Affaires mondiales Canada
Bureau du dirigeant principal de l’audit  

Octobre 2017

Table des matières

Sommaire

Conformément au Plan d’audit axé sur les risques 2016-2019, le Bureau du dirigeant principal de l’audit a réalisé un audit de l’harmonisation de l’administration des programmes de subventions et de contributions  à Affaires mondiales Canada. Les paiements de subventions et de contributions  (S et C) représentent une grande partie des dépenses annuelles du Ministère et sont des instruments essentiels pour mettre de l’avant les objectifs et les priorités du gouvernement. L’objectif de l’audit était de donner une assurance quant à la pertinence et à l’efficacité des processus d’Affaires mondiales Canada visant à cerner et à saisir les possibilités, lorsqu’approprié, de simplifier, d’uniformiser et d’harmoniser l’administration des programmes de S et C.

Justification de l’audit

Affaires mondiales Canada a été créé en 2013 par la fusion du ministère des Affaires étrangères et du Commerce international (MAECI) et de l’Agence canadienne de développement international (ACDI). Ces ministères exécutaient des programmes de S et C dans trois volets : développement, affaires étrangères, et commerce; par conséquent, au moment de la fusion, il y avait divers cadres d’exécution des programmes et diverses approches. L’audit vise à donner à la haute direction des renseignements essentiels en vue d’améliorer l’efficacité et les résultats des programmes de S et C par la simplification, l’uniformisation et l’harmonisation des programmes de S et C.

Points examinés

Dans le cadre de l’audit, on a examiné les rôles et les responsabilités en ce qui a trait à la simplification, à l’uniformisation et à l’harmonisation de l’administration des programmes de S et C, ainsi que le soutien offert par les comités de gestion et les processus décisionnels du Ministère pour cerner et saisir les occasions. On a aussi examiné une série d’initiatives ministérielles prises depuis la fusion afin de déterminer si elles sont soutenues par une orientation, une délégation, une planification, une reddition de comptes et une surveillance appropriées.

Constatations

Après la fusion, les hauts dirigeants ont convenu de simplifier et d’harmoniser l’administration des S et C afin de réaliser des économies et d’améliorer les résultats. Cependant, compte tenu des nombreuses priorités urgentes relatives à la fusion qui devaient être abordées à l’époque, il y avait peu d’intérêt à l’idée d’entreprendre des changements à grande échelle en matière de S et C qui pourraient interrompre des activités en cours ou nuire à l’exécution d’un programme. On a donc adopté une approche conservatrice qui a mené à une évolution graduelle, plutôt que stratégique et méthodique, vers la simplification et l’harmonisation. Le Ministère aura besoin d’une vision et d’un plan de transformation adéquat pour soutenir la simplification, l’uniformisation et l’harmonisation de l’administration des S et C et pour satisfaire aux exigences de la Politique sur les paiements de transfert.

Les directions générales et les directions qui ont mené les initiatives de simplification et d’harmonisation faisaient face à un manque de clarté quant à leurs pouvoirs et responsabilités et n’occupaient pas une position idéale dans l’organigramme du Ministère pour mener les efforts en matière de changements horizontaux liés aux S et C. De plus, les rôles variés en matière de S et C du Secteur de la planification ministérielle, des finances et de la technologie de l’information (SCM) à l’intérieur du cadre de contrôle des S et C du Ministère limitent l’efficacité du Secteur à diriger et à soutenir les initiatives de changements horizontaux. Enfin, il a fallu du temps aux comités de surveillance pour arriver à une compréhension commune de leurs rôles et responsabilités au sein du ministère fusionné et pour établir une représentation adéquate afin de soutenir efficacement les efforts de simplification et d’harmonisation.

Bien qu’aucune approche centralisée et structurée n’ait été établie pour appuyer la réalisation des initiatives cernées pour simplifier, uniformiser et harmoniser les programmes de S et C, la majorité des initiatives examinées avaient des objectifs bien définis. De plus, les responsables des initiatives ont généralement eu recours à une démarche de consultation pour saisir les occasions et pour obtenir et intégrer les commentaires des intervenants ministériels au besoin. Les prochaines occasions de simplification et d’harmonisation de l’administration des programmes de S et C bénéficieraient d’un renforcement des régimes de gestion de projet, ainsi que de mécanismes officiels de production de rapports et de surveillance.

La mise sur pied du Bureau des opérations d’aide internationale (DPD) en avril dernier, lequel rend des comptes à l’ensemble des SMA par l’entremise de la Sous-ministre du Développement international (DME), pourrait constituer un pas important dans la poursuite des efforts en vue d’harmoniser la prestation et l’administration des S et C. Le Bureau a été créé après le récent Examen de l’aide internationale et réunit les principales fonctions de soutien et les équipes du Ministère associées aux S et C afin de fournir une orientation et une coordination opérationnelles centralisées aux secteurs responsables des programmes de S et C.

Conclusions

Les processus ministériels pour cerner et saisir les occasions, le cas échéant, de simplifier, d’uniformiser et d’harmoniser l’administration des programmes de S et C sont inadéquats et ne satisfont pas efficacement aux exigences de la Politique sur les paiements de transfert (PTP). Compte tenu du nombre considérable et de l’éventail de programmes de S et C au Ministère, il faudra, pour réaliser des progrès soutenus vers la simplification, l’uniformisation et l’harmonisation de l’exécution et de l’administration des programmes de S et C, s’assurer de ce qui suit :

Énoncé de conformité

En tant que dirigeant principal de l’audit, je suis d'avis que la directive et la politique sur l’audit interne du Conseil du Trésor ont été respectées, comme en témoignent les résultats du programme d'assurance et d'amélioration de la qualité. Les procédés d’audit appliqués et les éléments de preuve recueillis sont suffisants et appropriés pour appuyer l’exactitude des constatations et la conclusion formulée dans ce rapport, et pour fournir le niveau d’assurance que procure un audit. Les constatations et la conclusion reposent sur une comparaison entre les conditions qui existaient au moment de l’audit et les critères d’audit préétablis convenus avec la direction. Elles s’appliquent uniquement à l’entité examinée ainsi qu’à la portée et à la période visées par l’audit.

Brahim Achtoutal
Dirigeant principal de l’audit                     

1. Introduction

1.1 Contexte

Affaires mondiales Canada (AMC) a été établi en 2013 à la suite de la fusion du ministère des Affaires étrangères et du Commerce international (MAECI) et de l’Agence canadienne de développement international (ACDI). Chacune de ces organisations a été chargée de l’exécution de programmes de subventions et contributions (S et C), et donc divers cadres et approches d’exécution des programmes existaient au sein du nouveau Ministère établi au moment de la fusion.

Les versements de S et C représentent une part importante des dépenses annuelles d’Affaires mondiales Canada et sont des instruments essentiels qui permettent au Ministère de mettre de l’avant ses priorités et ses objectifs stratégiques. En 2015-2016Note de bas de page 1, le Ministère a dépensé 4,2 milliards de dollars dans des paiements de transfert. Les programmes sont exécutés par l’entremise d’une combinaison de subventions, de quotes-parts et de contributions discrétionnaires dans chacun des trois volets suivants : développement, affaires étrangères et commerce.Note de bas de page 2 Les dépenses par volet en 2015‑2016 sont résumées dans le tableau qui suit.

Tableau 1 : Dépenses de paiements de transfert par volet de programmes, exercice financier 2015 2016
DéveloppementAffaires étrangèresCommerceTotal
Dépenses des S et C totales3 284 484 181 $897 104 652 $14 000 751 $ 4 195 589 584 $
Montants considérés hors de la portéeNote de bas de page 3360 713 725 $674 754 908 $                   -1 035 468 633 $
Total S et C faisant partie de la portée de l’audit2 923 770 456 $222 349 744 $14 000 751 $3 160 120 951 $
Pourcentage des dépenses en S et C92,5 %7 %<1 % 

Les programmes des S et C du gouvernement du Canada sont régis par la Politique sur les paiements de transfert (PPT) du Conseil du Trésor et la Directive sur les paiements de transferts connexe. La PPT fournit des conseils aux ministères qui gèrent des S et C; en effet, elle établit des rôles et des responsabilités clairs pour les ministres et les administrateurs généraux pour ce qui est de la conception, de l’exécution et de la gestion des programmes de paiements de transfert. Entre autres choses, la PTP énonce qu’il incombe aux sous‑ministres :

Avant la fusion : administration des programmes de subventions et de contributions

Des différences significatives existaient dans les approches et les cadres d’exécution qui appuyaient les programmes de S et C entre l’ACDI et le MAECI. Au moment de la fusion, l’ACDI avait un ensemble de modalités qui englobaient la totalité du budget de l’aide au développement géré par le Ministère. Dans les années précédant la fusion, l’ACDI avait normalisé les processus de S et C importants dans ses diverses directions générales en créant le processus de programmation de l’Agence (maintenant appelé « processus de programmation autorisé » ou PPA). Le PPA représentait une approche commune à l’exécution des programmes de S et C, comportant des outils automatisés, à utiliser par toutes les catégories de programmes de développement (en particulier les programmes bilatéraux, multilatéraux et de partenariat). Au sein de l’ACDI, la Direction générale du dirigeant principal des finances (DPF) était l’autorité fonctionnelle du Ministère pour ce qui est des programmes de S et C, et le propriétaire organisationnel du PPA, qui fournissait du soutien, une orientation et une surveillance de façon intégrée.Note de bas de page 6 Tel qu’il est précisé dans le tableau 1 ci‑dessus, 93 % des subventions et des contributions du Ministère sont gérées conformément au PPA.

En revanche, le MAECI avait dix ensembles de modalités à l’appui des programmes de S et C dans le volet des affaires étrangères et quatre ensembles dans le volet du commerce.Note de bas de page 7 Au sein de l’ancien MAECI, les directions de programme dirigeaient tous les aspects de la gestion des S et C; de plus, chaque programme des affaires étrangères était géré de façon indépendante, et les programmes relatifs au commerce utilisaient des processus administratifs communs pour l’établissement des ententes et le traitement des paiements. La Direction générale du DPF au MAECI jouait un rôle de surveillance limité, hébergeant un petit centre d’expertise des S et C qui était chargé d’examiner les ententes de financement et de fournir une orientation et du soutien, selon les besoins.

Tableau 2 : Modalités du Programme au moment de la fusion
Modalités
VoletDéveloppement
  1. Aide au développement international
    • Comprend les programmes bilatéraux, multilatéraux et de partenariat
Affaires étrangères
  1. Fonds pour la paix et la sécurité mondiales
  2. Programmes de renforcement des capacités

    Sous-programmes inclus :
    • Renforcement de la capacité de lutte contre la criminalité
    • Renforcement des capacités de lutte contre le terrorisme
    • Afghanistan – lutte contre les stupéfiants
    • Contribution volontaire annuelle à l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime
  3. Programme de partenariat mondial
  4. Fonds canadien d’initiatives locales
  5. Sommets de la Francophonie
  6. Fonds international pour l’Arctique du Canada
  7. Fonds pour la liberté de religion
  8. Convention des Nations Unies sur la diversité biologique
  9. Fonds de contributions volontaires des Nations Unies pour les victimes de la torture
  10. Accords internationaux en matière d’environnement
Commerce
  1. Programme de soutien au commerce mondial

    Piliers en matière de programmes :
    • Investissement Canada – Initiatives des communautés
    • Visée mondiale en innovation
    • Opportunités mondiales pour les associations
  2. Appui aux relations universitaires
  3. Programme de partenariats internationaux en science et technologie  
  4. Programme de coopération pour l’investissement

Après la fusion : Harmonisation des programmes de subventions et de contributions

La fusion du MAECI et de l’ACDI a donné au gouvernement du Canada l’occasion d’adopter une nouvelle approche plus cohérente en matière d’engagement international, ainsi que d’assurer une meilleure harmonisation des objectifs liés à la politique étrangère, au commerce et au développement. La fusion des deux ministères était un projet complexe ayant une incidence sur les employés, la gouvernance, les activités opérationnelles et les outils et systèmes à l’appui des activités et de l’administration.

Peu de temps après la fusion, un plan de gestion du changement (PGC) a été élaboré pour résumer les principaux domaines d’intérêt du nouveau Ministère selon six catégories distinctes : l’effectif; la gouvernance ministérielle; les politiques et les programmes; les finances, l’administration et la sécurité; les communications; et la gestion de la fusion. En ce qui a trait aux finances, à l’administration et à la sécurité, le PGC mentionne la possibilité d’harmoniser les processus de S et C et les modalités de programme. Affaires mondiales Canada a eu de la difficulté à faire avancer l’harmonisation en raison des facteurs suivants :

De plus, un examen des mécanismes de programmation (EMP) a été entrepris afin d’évaluer les mécanismes de programmation en matière de S et C à la disposition du Ministère, de cerner les problèmes liés à la cohérence, à l’efficience et à l’efficacité de ces mécanismes et de proposer des solutions. Parmi les possibilités d’amélioration découlant de l’EMP, notons : une meilleure approche de coordination des programmes; la clarification de la portée thématique des programmes; des solutions aux goulots d’étranglement (par exemple, en ce qui a trait aux agents de négociation des contrats, aux conseillers en gestion financière et aux spécialistes); un ensemble unique de mécanismes de programmation (« sélection »); et des lignes directrices et outils communs.

Après la fusion : Surveillance des programmes de subventions et de contributions

À l’heure actuelle, les comités de surveillance appuyant les programmes de S et C au sein du Ministère sont le Comité des programmes (CP) et le Comité des programmes des directeurs généraux (CPDG). Le CP est l’un des quatre comités au sein d’Affaires mondiales Canada qui fournit un soutien et des recommandations au Conseil exécutif (CE) du Ministère. Le CPDG sert de comité auxiliaire du CP. Le mandat des deux comités souligne l’importance d’offrir des programmes de S et C cohérents et efficaces. Le CP assume un rôle de leadership et fournit des conseils et une orientation sur les questions relatives à la programmation, y compris la promotion de l’excellence et de la cohérence de la programmation à l’échelle du Ministère. Le CPDG est un forum panministériel d’échange d’information qui facilite l’adoption de pratiques de programmation cohérentes et efficaces, ainsi que les discussions relatives à la cohérence et à l’efficacité de la programmation à l’échelle du Ministère.

Récents changements organisationnels à l’appui de l’harmonisation des programmes de subventions et de contributions

Le Bureau des opérations d’aide internationale  (DPD) a été créé en avril dernier à la suite du récent examen de l’aide internationale. DPD réunit les principales fonctions et équipes de SCM et de la Direction générale de la politique stratégique (PFM), ainsi que de l’Unité de coordination géographique du Secteur des Amériques. Comme il a été mentionné dans l’annonce ministérielle, DPD fournit une orientation et une coordination opérationnelles centralisées à toutes les directions générales responsables des programmes d’aide internationale, et rend compte au sous-ministre du Développement international au nom de tous les sous-ministres d’Affaires mondiales Canada.

1.2 Objectif et portée de l’audit

L’objectif de l’audit était de donner une assurance quant à la pertinence et à l’efficacité des processus ministériels visant à cerner et à saisir, s’il y a lieu, les occasions de simplifier, d’uniformiser et d’harmoniser l’administration et l’exécution des programmes de S et C.

L’audit a permis d’examiner les rôles et les responsabilités liés à la simplification, à l’uniformisation et à l’harmonisation de l’administration des programmes de S et C, ainsi que le soutien offert par les comités de surveillance ministériels et les processus de prise de décision liés à la détermination et à la saisie des possibilités. L’audit a aussi permis d’examiner les initiatives ministérielles entreprises depuis la fusion dans le but de simplifier, d’uniformiser et d’harmoniser les programmes de S et C, en mettant l’accent sur les activités effectuées entre le 1er avril 2015 et le 31 mars 2017. Les critères de l’audit sont énoncés à l’annexe A.

L’audit fournit à la haute direction d’importantes constatations en vue d’améliorer l’efficacité et les résultats des programmes de S et C au moyen de la simplification, de l’uniformisation et de l’harmonisation des programmes de S et C. Puisqu’elles sont obligatoires aux termes des lois et règlements, les contributions fixées ont été exclues de la portée de l’audit.

En outre, au cours de l’audit, de nouvelles occasions de simplifier, d’uniformiser et d’harmoniser l’administration des S et C ont été recensées. Ces possibilités ont été documentées et analysées par l’équipe d’audit, et sont énumérées à la section 3 du rapport et détaillées à l’annexe C. L’identification et l’analyse de ces possibilités se sont ajoutées à l’audit et ne figurent donc pas dans les observations de l’audit à la section 2. Ces travaux étaient de nature consultative et ne fournissent pas le niveau d’assurance d’un audit.

2. Observations au terme de l’audit

2.1 Vision et plan pour l’harmonisation des programmes de subventions et de contributions

L’équipe d’audit s’attendait à ce que les possibilités de simplification, d’uniformisation et d’harmonisation de l’administration des programmes de subventions et contributions (S et C) soient cernées et mises en application de manière systématique depuis la fusion.

L’équipe d’audit a constaté que, depuis la fusion, les membres de la haute direction étaient généralement en faveur de la simplification et de l’uniformisation de l’administration des S et C, en vue de réaliser des économies et de bonifier les résultats des programmes. Toutefois, compte tenu des nombreuses priorités urgentes découlant de la fusion, il y avait peu d’intérêt, de la part de la direction, pour entreprendre de vastes changements aux programmes de S et C susceptibles d’interrompre les activités en cours et de nuire à l’exécution des programmes. Une approche conservatrice de simplification et d’harmonisation a donc été adoptée. Toutefois, cette approche avait pour inconvénient que les initiatives de simplification et d’harmonisation étaient graduelles plutôt que stratégiques. Les secteurs de programme ne considéraient pas la simplification et l’harmonisation comme des priorités et, par conséquent, ne cherchaient pas activement des possibilités d’y contribuer. De plus, certains secteurs de programme étaient réticents à soutenir les initiatives de secteurs autres et s’interrogeaient sur les bénéfices qu’ils tireraient des changements proposés à l’administration des S et C. Ainsi, les avenues mises en œuvre tendaient à se concentrer dans les domaines où les pouvoirs et les responsabilités étaient centralisés (p. ex. établissement de processus d’audit des bénéficiaires à l’échelle du Ministère) ou à être propres à un volet en particulier plutôt qu’aux activités du Ministère en général (p. ex. améliorations aux processus de programmes du volet du développement).

L’équipe d’audit a constaté qu’il est nécessaire d’établir une approche plus complète et stratégique de réforme de l’administration des S et C pour tous les volets, y compris un énoncé de vision clair et des principes directeurs, en vue de répondre aux objectifs de la Politique sur les paiements de transfert (PPT). Un énoncé de vision précis est nécessaire pour faire en sorte que les acteurs internes comprennent l’orientation impartie par la haute direction, tandis que des principes directeurs sont requis pour faciliter l’évaluation et la hiérarchisation des nouvelles avenues, ainsi que préciser les priorités et les attentes de la direction en matière de réforme (p. ex. efficacité de l’exécution des programmes; relations avec les bénéficiaires; gestion des risques en général). Par ailleurs, un plan de transformation est nécessaire pour soutenir la réalisation de la vision et doit au moins prendre en considération ce qui suit :

L’équipe d’audit a déterminé que DPD était à même de servir de plateforme ministérielle de réforme de l’administration des S et C pour tous les programmes. Toutefois, le mandat de DPD, ainsi que ses responsabilités et rôles particuliers, n’ont pas encore été approuvés officiellement. En outre, le nom de DPD et la nature de son mandat initial, y compris de ses fonctions principales envisagées, indiquent que ses responsabilités se limitent aux programmes d’aide international, plutôt qu’à tous les programmes de S et C. Même si des différences significatives existent dans la nature et la complexité des programmes ministériels qui soutiennent les programmes d’aide internationale, par rapport à ceux qui ne font pas partie de l’enveloppe d’aide internationale, il existe des possibilités de simplifier et d’harmoniser les processus, les procédures et les pratiques en général, mais il est peu probable qu’elles soient relevées et mises en œuvre si DPD se concentre uniquement sur les programmes en lien avec l’enveloppe d’aide internationale.

Recommandation :

  1. Le Ministère devrait documenter et communiquer sa vision en matière de réforme de l’administration et de l’exécution des programmes de S et C et établir un plan de transformation qui facilitera la mise en œuvre de ces réformes. Le Ministère devrait aussi identifier une plateforme centralisée d’harmonisation de l’administration des S et C à l’échelle de tous les volets (développement international, affaires étrangères et commerce international) et non pas seulement pour les programmes touchant l’aide internationale, tout en reconnaissant que le Bureau des opérations d’aide internationale nouvellement créé serait en mesure de fournir cette plateforme.

2.2 Harmonisation des pouvoirs, des obligations redditionnelles et des responsabilités

L’équipe d’audit s’attendait à ce que les responsabilités, pour ce qui est de cerner et de mettre en œuvre les avenues de simplification, d’uniformisation et d’harmonisation des programmes de S et C, soient bien comprises et s’harmonisent adéquatement avec la structure organisationnelle du Ministère. De plus, comme les programmes de S et C sont exécutés par dix secteurs relevant de trois volets distincts, de concert avec des secteurs autres offrant du soutien fonctionnel à divers degrés, l’équipe d’audit s’attendait à ce que les responsabilités, les obligations redditionnelles et les ressources associées à l’établissement, l’exécution, le suivi et la surveillance des programmes de S et C, ainsi que la production de rapports à cet égard, soient bien définies et harmonisées. 

L’équipe d’audit a constaté un manque de précision dans la définition des pouvoirs et des responsabilités des directions générales et des directions qui ont dirigé les initiatives de simplification et d’harmonisation depuis la fusion. De plus, ces directions générales et directions n’étaient pas bien placées dans la structure organisationnelle du Ministère pour superviser des changements horizontaux aux S et C. Au cours des dernières années, la plupart des initiatives ministérielles lancées pour simplifier et harmoniser les programmes de S et C étaient dirigées soit par SGD à SCM, ou PCC à PFM. Le personnel des secteurs de programme considérait SGD et PCC comme les responsables des initiatives clés. Toutefois, ni SGD ni PCC n’avait de pouvoirs fonctionnels clairs relativement la réforme de l’administration des S et C, si bien qu’il était difficile de surmonter l’hésitation et la réticence des secteurs de programme. De plus, comme SGDNote de bas de page 8 et PCC relevaient auparavant de l’ACDI, le personnel chargé des programmes du MAECI s’inquiétait du fait que la simplification et l’harmonisation signifiaient l’adoption des processus et des pratiques de l’ACDI, qui étaient considérés comme lourds et fastidieux, plutôt que souples et réactifs. Compte tenu des nombreuses priorités difficilement conciliables, de l’absence de nouvelles ressources et du manque de précision des pouvoirs, les progrès réalisés par SGD et PCC ont été limités et se concentraient souvent dans le volet du développement. À l’avenir, DPD pourrait diriger les grandes initiatives, et/ou suivre les initiatives menées par des intervenants autres.  

L’équipe d’audit a constaté que les différents rôles de SCM dans le cadre de contrôle des S et C du Ministère restreint sa capacité de soutenir les initiatives de transformation horizontales en vue d’améliorer l’administration et l’exécution des programmes de S et C. Aux termes de la Politique sur la gestion financière du Conseil du Trésor, le dirigeant principal des finances détient les responsabilités clés en matière de contrôles internes relatifs à la gestion financière et de soutien aux administrateurs généraux pour ce qui est de la gouvernance et de la surveillance de la gestion financière.Note de bas de page 9 Les responsabilités en matière de gestion financière de SCM, relativement aux contrôles visant les S et C, varient selon le volet de programmes. Pour ce qui est du volet du développement, SCM détient expressément les rôles de surveillance et d’approbation dans le processus d’évaluation et d’autorisation des projets, en plus d’être responsable de coordonner l’élaboration des ententes de financement. Au sein des volets des affaires étrangères et du commerce, SCM exerce un rôle consultatif, les directions de programme supervisant la plupart des volets de l’administration des S et C et de l’élaboration des ententes. La variation de ces responsabilités limite la capacité de SCM d’obtenir des garanties en matière d’efficacité et d’efficience des processus de gestion financière des S et C à l’échelle des volets de programme, et par le fait même, de soutenir les initiatives horizontales de transformation des S et C en vue de la réforme de l’exécution et de l’administration des programmes.

L’équipe d’audit a constaté que le CP et le CDGP constituaient des forums utiles pour mettre en commun l’information et obtenir de la rétroaction sur les initiatives de réforme des programmes de S et C. Toutefois, les comités ministériels ont mis du temps à s’entendre sur leurs rôles et leurs responsabilités au sein du Ministère après la fusion et à établir une représentation adéquate en vue de faciliter la simplification et l’harmonisation. Selon les comptes rendus des décisions du CP et du CDGP après la fusion, les rôles et les responsabilités des comités et l’étendue de leurs mandats n’étaient pas définis clairement. En ce qui a trait au CDGP, qui relève du CP, l’équipe d’audit a été informée que, depuis la fusion, il se concentrait avant tout sur les dossiers touchant le développement. Cette orientation a changé à la mi-2016, lorsque la liste de membres a été mise à jour pour accroître la représentation à l’échelle de tous les volets. À défaut de s’entendre sur les rôles et les responsabilités, ainsi qu’une représentation adéquate des secteurs de programme, les comités de surveillance n’étaient pas toujours en mesure de formuler une orientation, des conseils et des directives efficaces aux directions générales et aux directions dirigeant les initiatives de simplification et d’harmonisation.    

Dans un ministère exécutant des programmes de S et C variés et comptant de multiples secteurs, il est impératif de bien définir et harmoniser les pouvoirs, les responsabilités et les ressources pour faciliter la conception, l’exécution, le suivi et la surveillance des programmes, ainsi que la production de rapports à cet égard. De plus, les obligations redditionnelles en vue des initiatives de transformation horizontales visant à améliorer l’exécution et l’administration des programmes de S et C doivent être définies clairement et communiquées efficacement.

Recommandation :

  1. Le Ministère devrait veiller à ce que les pouvoirs et les responsabilités dévolus à la plateforme centralisée d’administration des S et C soient appropriés et suffisants pour diriger et surveiller toutes les initiatives de transformation horizontales visant à réformer l’administration des programmes de S et C, et à ce que ces pouvoirs et responsabilités soient communiqués clairement aux secteurs de programme, ainsi qu’aux directions générales et directions offrant un soutien fonctionnel en matière de S et C.

2.3 Initiatives de simplification et d’harmonisation

L’équipe d’audit s’attendait à ce que les initiatives lancées par le Ministère pour simplifier, uniformiser et/ou harmoniser l’exécution et l’administration des programmes de S et C soient accompagnées d’orientations, de délégations de pouvoirs et de procédures de planification, de surveillance et de production de rapports adéquates. Au terme d’entrevues et d’une analyse documentaire, l’équipe d’audit a relevé dix-sept initiatives lancées depuis la fusion qui visaient à améliorer les programmes de S et C grâce à une simplification, uniformisation ou harmonisation accrue. L’équipe d’audit a choisi six de ces initiatives en vue d’un examen approfondi, en se fondant sur leur importance (c.‑à‑d. leur impact possible sur l’administration des S et C), leur champ d’application prévu (c.‑à‑d. à plusieurs volets de programmes) et leur étendue en regard de l’objectif de l’audit (c.‑à‑d. les volets de simplification, d’uniformisation et d’harmonisation). Ces dix-sept initiatives, y compris les six examinées en détail, figurent à l’annexe B. Toutefois, l’équipe d’audit est consciente que d’autres initiatives ont pu être lancées, mais n’avoir pas été relevées dans le cadre du présent audit.

L’équipe d’audit n’a relevé aucune approche centralisée ou structurée pour faciliter la mise en œuvre des initiatives de simplification, d’uniformisation ou d’harmonisation qu’elle a répertoriées. Cette approche aurait pu servir à définir, notamment, les processus et procédures pour obtenir les autorisations et directives nécessaires en vue des nouvelles initiatives, les attentes relatives à la gestion et la mise en œuvre des initiatives et les exigences en matière de surveillance et de production de rapports. Cette situation était entre autres attribuable au fait qu’aucun bureau de première responsabilité (BPR) n’avait été chargé de superviser l’intégration et la mise en œuvre de ces initiatives. Une plateforme centrale ferait en sorte que toutes les initiatives soient répertoriées, qu’une considération suffisante leur soit accordée et que des comptes rendus des décisions soient conservés. Toutefois, malgré l’absence d’une approche centralisée et structurée pour les besoins des initiatives, l’équipe d’audit a constaté ce qui suit :

L’équipe d’audit a constaté que certaines des initiatives examinées auraient bénéficié d’un renforcement des régimes de gestion de projet. Sans approche officielle pour faciliter la définition, l’approbation, la mise en œuvre et le suivi des initiatives, la planification et la gestion se faisaient au cas par cas par les responsables. L’équipe d’audit a constaté que les pratiques de gestion de projet n’étaient pas toujours adaptées à la nature et à la complexité de l’initiative (p. ex. absence de plan de travail, de chemin critique, d’échéanciers et de plan de répartition du travail bien définis pour une initiative susceptible d’avoir un impact significatif sur plusieurs secteurs). L’adoption et le suivi d’une approche de mise en œuvre qui tient compte de la portée, de l’étendue et des risques de l’initiative entreprise contribuent à éviter les retards et favoriser l’obtention des résultats attendus.

Enfin, l’équipe d’audit a constaté que les initiatives n’étaient pas toujours claires et uniformes en ce qui a trait à la nature et la fréquence des rapports aux comités de surveillance. Comme on le mentionne à la section 2.2, cette situation était entre autres attribuable à l’approche d’harmonisation adoptée par le Ministère et à l’absence d’une définition commune des rôles et des responsabilités des comités de surveillance relativement aux efforts de simplification et d’harmonisation. Des exigences en matière de suivi et de rapports bien définies contribuent à faire en sorte que les initiatives en question sont régulièrement confirmées et progressent comme prévu, et que les organes de surveillance sont à même d’exercer une fonction de remise en question robuste.

Recommandation :

  1. La plateforme centralisée d’administration des S et C devrait établir des lignes directrices et une approche structurée pour appuyer la gestion et la mise en œuvre de certaines initiatives, y compris un mécanisme de renvoi à l’échelon supérieur pour répondre aux préoccupations pertinentes soulevées par les intervenants du Ministère afin que les initiatives puissent progresser comme prévu.

3. Autres opportunités de simplification et d’harmonisation

Durant l’audit, de nouvelles opportunités de simplification, d’uniformisation et d’harmonisation de l’exécution et de l’administration des programmes de S et C ont été cernées par l’équipe d’audit. Afin d’épauler le Ministère et la haute direction dans ses efforts d’amélioration des programmes de S et C, ces opportunités ont été documentées et analysées, puis présentées à l’annexe C du présent rapport. Remarque : le travail effectué par l’équipe d’audit pour documenter et évaluer ces possibilités se veut avant tout consultatif et ne fournit pas le niveau d’assurance habituellement associé à un audit.

Les opportunités ont été répertoriées par l’équipe d’audit au terme d’une analyse documentaire et d’entrevues, si bien que la liste à l’annexe C n’est pas exhaustive. Une page de cette annexe a été consacrée à chaque opportunité et renferme l’information suivante :

L’équipe d’audit a aussi coté les avantages, défis et coûts de chaque opportunité comme « élevés » (É), « modérés » (M) et « faibles » (F), à la lumière des renseignements recueillis. Cette cote, ainsi que les avantages plus généraux attendus de chaque opportunité, sont résumés au tableau 3 à la page suivante. Les opportunités sont classées dans le tableau et à l’annexe C selon un continuum commun de conception et d’exécution des programmes. Les possibilités ayant des avantages potentiels « élevés » (É) pour tous les volets de programmes sont mises en évidence dans le tableau en question. Par celles-ci, mentionnons :  

  1. Plateforme ministérielle pour les politiques, les processus et les outils (É, F, F);
  2. Établissement de politiques/directives ministérielles (É, M, F);
  3. Analyse et harmonisation des fonctions d’appui aux programmes de S et C (É, M, M);
  4. Simplification des processus d’évaluation des capacités et des risques (É, M, M);
  5. Harmonisation des systèmes de gestion des relations avec les bénéficiaires (É, M, É).

Comme il a été mentionné, la présente  analyse vise uniquement à aider le Ministère et la haute direction à bonifier les programmes de  S et C. La définition et l’analyse de ces opportunités sert à compléter l’audit et se fonde  sur l’information recueillie par les auditeurs. Les critères utilisés pour analyser les opportunités relevées et les « cotes » attribuées ne sont pas contraignants. La direction peut choisir d’autres critères et/ou classer les opportunités différemment.

Tableau 3 : Résumé de l’évaluation des opportunités (voir l’annexe C pour plus de précisions)
OpportunitésAvantages potentielsDéfis/obstacles potentielsCoûts potentielsAvantages attendus
Bonification des résultats de programmeBonification de la prise de décisionsMeilleure gestion des risquesAmélioration de la tenue de documentsExécution plus efficiente des programmesConformité et contrôles accrusFardeau atténué pour les bénéficiairesBonification de l’expérience des clients et des bénéficiairesAmélioration de la productivité et du moral du personnel
Établissement de politiques/directives ministérielles en matière de S et C (ii)ÉlevésModérésFaibles
Analyse et harmonisation des fonctions d’appui aux programmes de S et C (iii)ÉlevésModérésModérés 
Harmonisation des modalités des programmesModérésModérésModérés
Harmonisation des systèmes de gestion des relations avec les bénéficiaires (v)ÉlevésModérésÉlevés
Simplifier/harmoniser les processus de proposition, les cycles et les systèmesModérésFaiblesModérés
Simplifier et harmoniser les processus d’évaluation des propositions et les processus décisionnels relatifs au financementModérésModérésÉlevés
Simplifier les processus d’évaluation de la capacité et du risque (iv)ÉlevésModérésModérés
Simplifier ou harmoniser les pratiques applicables aux projets du MinistèreModérésFaiblesFaibles
Modèles et conditions pour les ententes de financement communesModérésFaiblesModérés 
Automatisation de l’élaboration d’ententes de S et CModérésFaiblesÉlevés  
Pratiques et lignes directrices simplifiées du Ministère pour les modalités ou les ententes de financementModérésModérésFaibles
Simplification des systèmes et des pratiques d’établissement de rapports pour les bénéficiairesModérésModérésModérés  
Simplification des pratiques de surveillance et de gestion des ententesModérésÉlevésModérés 
Outils et pratiques d’établissement de rapports du MinistèreModérésModérésFaibles
Formation coordonnée et structurée en matière de S et CModérésModérésÉlevés
Plateforme ministérielle pour les politiques, les processus et les outils (i)ÉlevésFaiblesFaibles 
Simplification des guides et des manuels sur les S et CModérésModérésModérés

Légende des couleurs pour les facteurs à prendre en compte avant la mise en œuvre

Avantages – Élevés, Modérés, Faibles; Challenges and Costs – Élevés, Modérés, Faibles (vert : désirable, orange : modéré, rouge : indésirable)

4. Conclusion

Les processus ministériels pour cerner et saisir les possibilités, le cas échéant, simplifier, uniformiser et harmoniser l’administration des programmes de S et C sont inadéquats et ne satisfont pas efficacement aux exigences de la Politique sur les paiements de transfert (PPT). Compte tenu du nombre considérable et de l’éventail de programmes de S et C au Ministère, il faudra, pour réaliser des progrès soutenus vers la simplification, l’uniformisation et l’harmonisation de l’exécution et de l’administration des programmes de S et C, s’assurer de ce qui suit :

Annexe A : Au sujet de l’audit

Objectifs, critères et portée de l’audit et méthode employée

Objectifs et critères

L’objectif de l’audit est de donner une assurance quant à la pertinence et à l’efficacité des processus ministériels visant à cerner et à saisir les possibilités, s’il y a lieu, de simplifier, d’uniformiser et d’harmoniser l’administration des programmes de S et C.

Les critères suivants ont été établis :

Portée

L’audit portait sur les initiatives ministérielles visant à simplifier, à uniformiser et à harmoniser l’administration des programmes de S et C qui ont été entreprises entre le 1er avril 2015 et le 31 mars 2017. Il a également tenu compte du soutien offert par les comités de gestion et processus décisionnels du Ministère pour cerner et saisir ces occasions de simplifier, d’uniformiser et d’harmoniser. Même si l’audit a examiné les processus, rôles et responsabilités actuellement en place pour cerner et saisir les occasions au sein du Ministère, il ne s’est aucunement attardé aux processus, rôles et responsabilités en place pour cerner et saisir les occasions concernant les autres ministères fédéraux.

Certains paiements de S et C sont obligatoires aux termes des lois et règlements (contributions fixées). En raison du très faible niveau de risque pour les fiduciaires et les bénéficiaires, on a considéré que ces paiements ne relevaient pas de la portée de l’audit et par conséquent, leur gestion et leur administration n’ont pas été couvertes par l’audit. Les « quotes-parts » sont les contributions fixées et quasi fixées, ainsi que les paiements versés aux institutions financières internationales.

Au cours de l’audit, des opportunités de simplifier, d’uniformiser et d’harmoniser l’administration des S et C ont été portées à l’attention de l’équipe d’audit. Ces opportunités ont été recueillies, synthétisées et présentées séparément des résultats de l’audit (par exemple en annexe au rapport d’audit). En outre, les opportunités cernées peuvent concerner les quotes-parts ou toute autre question ne relevant officiellement pas de la portée de l’audit.

Méthodologie

L’audit a eu recours aux méthodes suivantes pour recueillir des données probantes relativement aux critères établis :

Annexe B : Initiatives cernées

Le tableau ci-dessous présente la liste des initiatives menées depuis la fusion pour améliorer la gestion et l’administration des S et C  au moyen des efforts de simplification, d’uniformisation ou d’harmonisation et décrit ces initiatives. La liste a été compilée à partir d’entrevues et d’un examen des documents, y compris (en particulier) des initiatives présentées au Comité des programmes et au Comité des programmes et des opérations des directeurs généraux conformément à leurs comptes rendus de décisions. Les six premières initiatives représentent les initiatives qui ont fait l’objet d’un examen plus détaillé durant la phase d’examen de l’audit.

Il est à noter que beaucoup de ces initiatives sont en cours et que les initiatives achevées n’ont pas toutes donné lieu à des changements à la gestion et à l’administration des S et C. En outre, il est possible que l’on réalise d’autres initiatives qui ne sont pas incluses ci-dessous étant donné qu’elles n’ont pas été cernées durant les entrevues et l’examen des documents.

#Initiative cernéeResponsable de l’initiativeDescription de l’initiativeÉtat
Avant le 31 mars 2017Après le 31 mars 2017
1Outil de gestion harmonisée des risquesPCCDPD/SGDLe but de l’initiative est d’élaborer un outil intégré qui répond aux besoins en matière de gestion des risques de tous les programmes de S et C au Ministère, en remplaçant l’ensemble diversifié d’anciens systèmes en place actuellement. L’Outil de gestion harmonisée des risques sera une plateforme souple et conviviale qui reconnaît la variété des contextes dans lesquels les programmes sont livrés.En cours
2Gabarit(s) de mémoire d’approbation de projetPCCDPDLe but de cette initiative est d’élaborer un seul gabarit de mémoire d’approbation de projet pour l’ensemble du Ministère qui permettra de faire en sorte que les ministres et la haute direction reçoivent une information cohérente et uniformisée pour prendre les décisions relatives aux programmes. Ce gabarit permettrait d’assurer l’harmonisation avec les lettres de mandat des ministres et rendrait mieux compte de tout l’éventail des programmes d’aide internationale du Ministère.En cours
3Cadres intégrés pour les pays bénéficiairesPCCPODLe but de cette initiative est de renforcer l’incidence et la cohérence de l’engagement du Ministère dans les pays partenaires. L’initiative fait la promotion de la collaboration entre les programmes et entre les filières et de la planification par l’intermédiaire d’un ensemble intégré de priorités ministérielles au niveau du pays/de la région.En cours
4Établir une politique de partage des coûts à l’échelle du MinistèrePCCDPD/SGDLe but de cette initiative est d’établir une politique à l’échelle du Ministère qui favorise une plus grande transparence et prévisibilité en ce qui concerne le partage des coûts au sein du Ministère pour les programmes d’aide internationale et entre les bénéficiaires du financement. L’approche actuelle de partage des coûts du Ministère varie d’une filière de programme à l’autre, sans cadre d’ensemble pour appuyer la cohérence des politiques et réduire le « magasinage de propositions ».En cours
5Processus de programmation des subventions et contributions normalisés ou courantsSGDDPDLe but de cette initiative est de concevoir un processus de programmation des subventions et contributions uniformisé et simplifié à l’échelle du Ministère qui s’appliquerait à tous les programmes de subventions et contributions financés par l’enveloppe de l’aide internationale. Des processus de programmation simplifiés et uniformisés généreraient des gains d’efficience dans la formation et les RH, les systèmes, et les contrôles ; fourniraient une plus grande clarté au personnel des programmes en ce qui concerne les attentes et les produits livrables ; et fourniraient une plus grande autonomie pour le travail et la prise de décisions – le tout dans les limites d’un cadre approuvé.En cours (échelle limitée)

 

6Modalités ministérielles harmoniséesSGDincertainLe but de cette initiative est de prendre en considération le regroupement du nombre considérable de modalités de programme qui existent au sein du Ministère fusionné. L’intention est d’accroître les avantages de la souplesse qui existe à l’échelle du Ministère et de minimiser le nombre de renouvellements autonomes de modalités, si possible, en réduisant le fardeau administratif et en améliorant l’efficience.Incertain
7Architecture des résultats en matière d’aide internationale (ARAI)PCCDPDLe but de cette initiative est d’établir une architecture conceptuelle pour les résultats, appuyée par une méthodologie qui établit des liens entre les projets et les programmes et les résultats et indicateurs au niveau organisationnel, et qui facilite la planification au niveau opérationnel et la synthèse des résultats (du projet au programme au niveau organisationnel) à des fins d’établissement de rapports.En cours
8  Outil de suivi et de rapport (OSR)PCCDPDLe but de cette initiative est d’améliorer la manière dont l’information sur les projets est saisie à des fins de mesure du rendement et d’établissement de rapports. L’initiative représente principalement des améliorations à un outil ministériel existant.En cours
9Politique de compensation des frais généraux : ventilation des coûtsSGDSGDComme pour le partage des coûts, le but de cette initiative est d’établir une politique à l’échelle du Ministère qui favorise une plus grande transparence et prévisibilité sur le calcul des frais généraux. Les efforts initiaux pour cette initiative ont peut-être porté uniquement sur le volet développement.En cours
10Processus commun d’audit sur les bénéficiairesSGDSGDLe but de cette initiative est d’établir une approche intégrée à l’échelle du Ministère pour les audits sur les bénéficiaires, y compris le regroupement de la planification annuelle, de la conduite et de la supervision au sein du Secteur du DPF.Achevée
11Fusion du SSC et du SFA dans SAPSGD + SID + SMD, SWDIncertain + DPD + SIDLe but de cette initiative est la fusion des systèmes financiers relatifs aux subventions et contributions et la migration des processus liés aux S et C au système commun SAP du Ministère.En cours
12Portail Partenaires@
International
SGDDPDLe but de cette initiative est d’utiliser un point d’entrée unique pour toutes les propositions d’aide internationale présentées au Ministère, qui appuie le suivi de toutes les propositions entrantes et l’uniformisation des communications avec les partenaires (p. ex. accusé de réception automatique, contrôle automatique de complétude, capacité de voir l’état d’avancement des propositions en ligne). 
13Établir des normes de service ministériellesSGDDPDLe but de ces initiatives est d’établir et d’uniformiser (dans la mesure du possible) les normes de service pour tous les programmes de S et C en matière d’aide internationale du Ministère, à l’interne et à l’externe.En cours
14Examen du
Processus de programmation autorisé (PPA) (y compris l’exercice LEAN)
SGDDPDLe but de cette initiative est de cerner des possibilités pour simplifier et uniformiser davantage les procédures et les sous-processus du PPA utilisé par le volet des programmes de développement.En cours
15Mise en place de responsables des partenariatsKFMKFMLe but de cette initiative est de mettre en place des responsables au sein du volet développement pour gérer et coordonner la relation du Ministère avec les principaux partenaires canadiens qui ont des accords de financement avec plus d’un secteur.Achevée
16Contributions remboursablesPED/SGDPVD/SGDLe but de cette initiative est de demander au SCT  l’autorité nécessaire pour accorder des contributions remboursables afin de tenir compte de nouvelles modalités de programmes et de fournir au Ministère la souplesse pour travailler plus largement avec le secteur privé.En cours (échelle limitée)
17Améliorations au processus de diligence raisonnableSGDDPD/SGDCette initiative représente des efforts pour simplifier et améliorer le processus de diligence raisonnable dans la politique relative au PPA et dans d’autres politiques. Elle englobe une amélioration continue (p. ex. activités parallèles de diligence requise) et des efforts pour prendre en main des questions liées aux politiques comme les politiques sur les coûts et les frais généraux. Par conséquent, cette initiative comprend aussi d’autres initiatives plus ciblées déjà mentionnées. En cours

Annexe C : Opportunités cernées

Comme l’indique la section 3 du présent rapport, 17 opportunités de simplifier, d’uniformiser et d’harmoniser l’administration des programmes de S et C ont été cernées au cours de l’audit. Il n’est pas possible, ni conseillé, pour le Ministère de chercher à réaliser toutes ces mesures étant donné que ce dernier ne pourrait raisonnablement absorber les pressions potentielles que ce changement exercerait et les coûts qu’il imposerait. Pour aider la direction à décider sur quelles activités de transformation de S et C mettre l’accent, la présente annexe comprend une analyse d’une page pour chaque occasion. La détermination et l’analyse de ces occasions viennent compléter l’audit, elles ne fournissent pas le niveau d’assurance que procure un audit.   

1. Établir des politiques/directives ministérielles en matière de S et C

Établir des exigences globales en matière de politiques ministérielles pour définir les compétences, les rôles, les responsabilités et les exigences minimales de contrôle pour la conception et l’exécution des programmes.

Situation actuelle

Solutions théoriques possibles

Faiblesses de la situation actuelle en matière de contrôle

Avantages potentiels Incidence potentielle élevée

Défis/obstacles potentiels Défis potentiels modérés

Coûts potentiels de mise en œuvre Faible coûts potentiels

Coûts et risques en cas de renonciation

2. Analyse et harmonisation des fonctions d’appui aux programmes de S et C

Procéder à une analyse des lacunes des fonctions d’appui requises par les secteurs et les employés chargés de la conception et de l’exécution des programmes de S et C. Cette analyse comprendrait l’évaluation de l’harmonisation des rôles et des responsabilités des diverses directions générales, directions et comités de surveillance responsables de l’appui fonctionnel et de la supervision.

Situation actuelle

Solutions théoriques possibles

Faiblesses de la situation actuelle en matière de contrôle

Avantages potentiels Incidence potentielle élevée

Défis/obstacles potentiels Défis potentiels modérés

Coûts potentiels de mise en œuvre Coûts potentiels modérés

Coûts et risques en cas de renonciation

3. Harmonisation des modalités des programmes

Harmonisation des modalités pour les programmes de S et C en vue d’améliorer la cohérence, l’uniformité et la souplesse.

Situation actuelle

Solutions théoriques possibles

Faiblesses de la situation actuelle en matière de contrôle

Avantages potentiels Incidence potentielle modérée

Défis/obstacles potentiels Défis potentiels modérés

Coûts potentiels de mise en œuvre Coûts potentiels modérés

Coûts et risques en cas de renonciation

4. Harmonisation des systèmes de gestion des relations avec les bénéficiaires

Harmoniser les processus, les systèmes et les outils pour recueillir les renseignements et la correspondance avec les bénéficiaires, les entreposer, y avoir accès et les partager.

Situation actuelle

Solutions théoriques possibles

Faiblesses de la situation actuelle en matière de contrôle

Avantages potentiels Incidence potentielle élevée

Défis/obstacles potentiels Défis potentiels modérés

Coûts potentiels de mise en œuvre Coûts potentiels élevés

Coûts et risques en cas de renonciation

5. Simplifier/harmoniser les processus de proposition, les cycles et les systèmes

Simplifier et harmoniser les processus et les systèmes de demande de proposition, l’ordre et les cycles, veiller à l’uniformité des processus de demande de propositions, harmoniser les cycles de proposition annuels et accroître l’automatisation.

Situation actuelle

Solutions théoriques possibles

Faiblesses de la situation actuelle en matière de contrôle

Avantages potentiels Incidence potentielle modérée

Défis/obstacles potentiels Défis potentiels faibles

Coûts potentiels de mise en œuvre Coûts potentiels modérés

Coûts et risques en cas de renonciation

6. Simplifier et harmoniser les processus d’évaluation des propositions et les processus décisionnels relatifs au financement

Simplifier et harmoniser les processus d’évaluation des propositions et les processus décisionnels relatifs au financement, les méthodes d’évaluation ainsi que les pratiques et outils d’évaluation, pour améliorer l’uniformité des approches dans l’ensemble des programmes.

Situation actuelle

Solutions théoriques possibles

Faiblesses de la situation actuelle en matière de contrôle

Avantages potentiels Incidence potentielle modérée

Défis/obstacles potentiels Défis potentiels modérés

Coûts potentiels de mise en œuvre Coûts potentiels élevés

Coûts et risques en cas de renonciation

7. Simplifier les processus d’évaluation de la capacité et du risque

Simplifier les processus d’évaluation de la capacité et du risque (capacité du bénéficiaire, risque fiduciaire, risque lié au projet ou à l’investissement, risque associé au pays, risque associé au programme).

Situation actuelle

Solutions théoriques possibles

Faiblesses de la situation actuelle en matière de contrôle

Avantages potentiels Incidence potentielle élevée

Défis/obstacles potentiels Défis potentiels modérés

Coûts potentiels de mise en œuvre Coûts potentiels modérés

Coûts et risques en cas de renonciation

8. Rationaliser ou harmoniser les pratiques applicables aux projets du Ministère

Définir des pratiques et des processus ministériels (y compris des lignes directrices selon la nature du programme, du projet ou du bénéficiaire, au besoin) applicables à l’élaboration de projets du Ministère.

Situation actuelle

Solutions théoriques possibles

Faiblesses de la situation actuelle en matière de contrôle

Avantages potentiels Incidence potentielle modérée

Défis/obstacles potentiels Défis potentiels faibles

Coûts potentiels de mise en œuvre Coûts potentiels modérés

Coûts et risques en cas de renonciation

9. Modèles et conditions pour les ententes de financement communes

Élaborer et mettre en place des modèles pour les ententes de financement panministérielles; dans ce cadre, instaurer un examen centralisé ou une fonction d’approbation pour ce qui est des modifications apportées au texte. (Remarque : Il est possible de saisir cette occasion au même moment que l’occasion 10, mais ce n’est pas nécessaire.)

Situation actuelle

Solutions théoriques possibles

Faiblesses de la situation actuelle en matière de contrôle

Avantages potentiels Incidence potentielle modérée

Défis/obstacles potentiels Défis potentiels faibles

Coûts potentiels de mise en œuvre Coûts potentiels modérés

Coûts et risques en cas de renonciation

10. Automatisation de l’élaboration d’ententes de S et C

Automatiser l’élaboration des ententes de S et C après la création du modèle obligatoire d’ententes de financement. (Remarque : Cette occasion doit être saisie au même moment que l’occasion 9, qui touche les conditions et les modèles pour les ententes de financement communes).

Situation actuelle

Solutions théoriques possibles

Faiblesses de la situation actuelle en matière de contrôle

Avantages potentiels Incidence potentielle modérée

Défis/obstacles potentiels Défis potentiels faibles

Coûts potentiels de mise en œuvre Coûts potentiels élevés

Coûts et risques en cas de renonciation

11. Pratiques simplifiées et lignes directrices du Ministère pour les modalités ou les ententes de financement

Élaborer des politiques ou des lignes directrices panministérielles en vue de modalités ou de mécanismes de financement uniformes (p. ex. subventions, contributions remboursables, etc.).

Situation actuelle

Solutions théoriques possibles

Faiblesses de la situation actuelle en matière de contrôle

Avantages potentiels Incidence potentielle élevée

Défis/obstacles potentiels Défis potentiels modérés

Coûts potentiels de mise en œuvre Faible coûts potentiels

Coûts et risques en cas de renonciation

12. Rationalisation des systèmes et des pratiques d’établissement de rapports pour les bénéficiaires

Améliorer et harmoniser les systèmes et les pratiques d’établissement de rapports des bénéficiaires, notamment en mettant en place des exigences rationalisées pour les rapports ainsi qu’un processus simplifié et automatisé d’établissement de rapports.

Situation actuelle

Solutions théoriques possibles

Faiblesses de la situation actuelle en matière de contrôle

Avantages potentiels Incidence potentielle modérée

Défis/obstacles potentiels Défis potentiels modérés

Coûts potentiels de mise en œuvre Coûts potentiels modérés

Coûts et risques en cas de renonciation

13. Rationalisation des pratiques de surveillance et de gestion des ententes

Rationaliser les processus de gestion des ententes de S et C (p. ex. les communications avec les bénéficiaires, les activités de surveillance et de conformité, etc.) afin qu’ils soient proportionnels aux besoins et au risque.

Situation actuelle

Solutions théoriques possibles

Faiblesses de la situation actuelle en matière de contrôle

Avantages potentiels Incidence potentielle modérée

Défis/obstacles potentiels Défis potentiels importants

Coûts potentiels de mise en œuvre Coûts potentiels modérés

Coûts et risques en cas de renonciation

14. Outils et pratiques d’établissement de rapports du Ministère

Rationaliser les pratiques et les outils d’établissement de rapports du Ministère afin de simplifier la reddition de comptes sur les domaines thématiques, les engagements du gouvernement du Canada et les obligations d’établissement de rapports d’EAI/ADO/LRADO, etc.

Situation actuelle

Solutions théoriques possibles

Faiblesses de la situation actuelle en matière de contrôle

Avantages potentiels Incidence potentielle modérée

Défis/obstacles potentiels Défis potentiels modérés

Coûts potentiels de mise en œuvre

Coûts et risques en cas de renonciation

15. Formation coordonnée et structurée en matière de S et C

Établir un programme et un système de formation afin d'appuyer une formation structurée et coordonnée pour le personnel s'occupant de l’administration et de l'exécution des programmes de S et C.

Situation actuelle

Solutions théoriques possibles

Faiblesses de la situation actuelle en matière de contrôle

Avantages potentiels Incidence potentielle modérée

Défis/obstacles potentiels Défis potentiels modérés

Coûts potentiels de mise en œuvre Coûts potentiels élevés

Coûts et risques en cas de renonciation

16. Plateforme ministérielle pour les politiques, les processus et les outils

Mettre en place une plateforme ou un ou des sites pour les politiques, les directives, les guides, les processus, les exigences, les pratiques, les outils, etc. liés aux S et C (il peut y avoir deux sites, un pour l'usage interne et un pour les publications destinées aux autres publics).

Situation actuelle

Solutions théoriques possibles

Faiblesses de la situation actuelle en matière de contrôle

Avantages potentiels Incidence potentielle élevée

Défis/obstacles potentiels Défis potentiels faibles

Coûts potentiels de mise en œuvre Faible coûts potentiels

Coûts et risques en cas de renonciation

17. Rationalisation des guides et des manuels sur les S et C

Rationaliser les guides et les manuels sur les S et C afin de garantir un accès centralisé, l’uniformisation de la présentation, de la gestion et de la diffusion des versions et de la communication d’avis de changements, un accès électronique et des recherches aisés, etc.

Situation actuelle

Solutions théoriques possibles

Faiblesses de la situation actuelle en matière de contrôle

Avantages potentiels Incidence potentielle modérée

Défis/obstacles potentiels Défis potentiels modérés

Coûts potentiels de mise en œuvre Coûts potentiels modérés

Coûts et risques en cas de renonciation

Annexe D : Plan d’action de la direction

Recommandations découlant de l’auditPlan d’Action de la directionSecteur ResponsableDate Prévue d’achèvement
  1. Le Ministère devrait documenter et communiquer sa vision en matière de réforme de l’administration et de l’exécution des programmes de S et C et établir un plan de transformation qui facilitera la mise en œuvre de ces réformes. Le Ministère devrait aussi identifier une plateforme centralisée d’harmonisation de l’administration des S et C à l’échelle de tous les volets (développement international, affaires étrangères et commerce international) et non pas seulement pour les programmes touchant l’aide internationale, tout en reconnaissant que le Bureau des opérations d’aide internationale nouvellement créé serait en mesure de fournir cette plateforme.

 

  1. Le Ministère appuie entièrement l’harmonisation des programmes de S et C, et est déjà engagé à faire progresser l’harmonisation de l’administration des programmes d’aide internationale. Les sous-ministres détermineront s’il est possible de procéder à des efforts d’harmonisation supplémentaires, en considérant la faisabilité, l'efficacité et l’optimisation des ressources.

    Advenant qu’une décision soit prise pour élargir le mandat de l’harmonisation, la plateforme la plus appropriée pour appuyer l’harmonisation sera déterminée.
  2. En plus de son mandat d’élaborer et de communiquer des politiques et des processus opérationnels visant à orienter les programmes de S et C en matière d’aide internationale, la Direction générale des opérations de l’aide internationale (DPD) devra:
    • Élaborer un « Plan d’harmonisation » pour orienter la mise en œuvre des initiatives d’harmonisation de l’administration des programmes de S et C reliés à l’aide internationale;
    • Le Plan reposera sur les possibilités cernées dans le présent audit ainsi que sur les nombreux autres examens qui ont été menés afin d’appuyer l’harmonisation;
    • Présenter le Plan aux comités de gouvernance concernés du Ministère pour approbation et faciliter la surveillance. Les exigences de la Politique d’aide internationale féministe (PAIF) seront la pierre angulaire du Plan d’harmonisation de l’aide internationale.

Responsable : DPD

Soutien :
Tous les secteurs des programmes et de soutien des services

Consultations entre les SM pour envisager l’élargissement du mandat et des objectifs : d’ici avril 2018

Plan élaboré et approuvé :
Juin 2018

 

  1. Le Ministère devrait veiller à ce que les pouvoirs et les responsabilités dévolus à la plateforme centralisée d’administration des S et C soient appropriés et suffisants pour diriger et surveiller toutes les initiatives de transformation horizontales visant à réformer l’administration des programmes de S et C, et à ce que ces pouvoirs et responsabilités soient communiqués clairement aux secteurs de programme, ainsi qu’aux directions générales et directions offrant un soutien fonctionnel en matière de S et C.

Conformément à la réponse à la recommandation 1(a), le Ministère attribuera les pouvoirs et les responsabilités appropriées au besoin. En ce qui a trait à l’harmonisation de l’aide internationale, DPD présentera le Plan d’harmonisation aux comités de gouvernance concernés de niveau 2 au sein du Ministère à des fins d’approbation officielle et de surveillance.

Le Plan confirmera les responsabilités et les pouvoirs dévolus à DPD relativement à la mise en œuvre du Plan d’harmonisation de l’aide internationale, ainsi que ceux des autres intervenants. Le Plan précisera également les ressources requises, les dépendances, les échéanciers et les risques connexes à la mise en œuvre du Plan d’harmonisation.

Il faut noter que les activités d’harmonisation en cours se poursuivront et qu’elles ne seront pas suspendues tant que le Plan complet ne sera pas finalisé et approuvé.

DPD

Pouvoirs appropriés et confirmés en accord avec les décisions ministérielles: Avril 2018

Présentation du Plan d’harmonisation de l’aide internationale aux comités de gouvernance de niveau 2 : Juin 2018

Mise en œuvre et communication :
Activités permanentes

  1. La plateforme centralisée d’administration des S et C devrait établir des lignes directrices et une approche structurée pour appuyer la gestion et la mise en œuvre de certaines initiatives, y compris un mécanisme de renvoi à l’échelon supérieur pour répondre aux préoccupations pertinentes soulevées par les intervenants du Ministère afin que les initiatives puissent progresser comme prévu.

Conformément à la réponse à la recommandation 1(a), le Ministère attribuera les pouvoirs et les responsabilités appropriées au besoin. Le cas échéant, les plans sont de :

    • Établir des lignes directrices qui appuieront les responsables de la mise en œuvre et de la gestion d’initiatives particulières visant à harmoniser et à simplifier le processus d’administration;
    • Mettre en place une structure de surveillance qui formulera des conseils sur la mise en œuvre continue d’initiatives approuvées d’harmonisation et de simplification, et ce, en fonction des lignes directrices établies; et
    • Établir un mécanisme permettant le renvoi des préoccupations pertinentes soulevées par les intervenants à propos d’initiatives particulières aux comités de gouvernance de niveau 2, à des fins de résolution.

DPD

Des mécanismes officiels seront définis parallèlement et ajoutés au Plan d’harmonisation pour l’aide internationale: Juin 2018

D’autres mécanismes seront définis en accord avec les décisions concernant l’élargissement du mandat de l’harmonisation

Annexe E : Acronymes

ACDI
Agence canadienne de développement international
APD
Aide publique au développement
BDPV
Bureau du dirigeant principal de l’audit                        
BOAI
Bureau des opérations d’aide internationale
BPR
Bureau de première responsabilité
CDGP
Comité des directeurs généraux chargé des programmes
CE
Conseil exécutif
CP
Comité chargé des programmes
DCEP
Direction de la cohérence et de l’efficacité des programmes
DGPS
Direction générale de la politique stratégique
DPD
Bureau des opérations d’aide internationale 
DPF
Dirigeant principal des finances
EMP
Examen des mécanismes des programmes
MAECI
Ministère des Affaires étrangères et du Commerce international
OERF
Outil d’évaluation du risque fiduciaire
OGHR
Outil de gestion harmonisée des risques
PGC
Plan de gestion du changement
PID
Partenariats pour l’innovation dans le développement
PSOP
Programme pour la stabilisation et les opérations de paix
PPA
Processus de programmation autorisé
PPT
Politique sur les paiements de transfert
S et C
Subventions et contributions
SCM
Secteur de la planification ministérielle, de la finance et de la technologie de l’information
SCT
Secrétariat du Conseil du Trésor
SGD
Bureau de la gestion des subventions et des contributions
SGF
Gestion financière, subventions et contributions
SGP
Politique sur les subventions et contributions
SMA
Sous-ministre adjoint
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