Audit du cadre de gestion de la formation
Rapport final
Affaires mondiales Canada
Bureau du dirigeant principal de l’audit
Date de dépôt :
Décembre 2019
Table des matières
Abréviations
- CFSE
- Centre des services d’apprentissage
- ICSE
- Institut canadien du service extérieur
- EFPC
- École de la fonction publique du Canada
- SGA
- Système de gestion de l’apprentissage
- CT
- Conseil du Trésor
Sommaire
Conformément au Plan d’audit axé sur le risque 2019‑2020 d’Affaires mondiales Canada (AMC), qui a été approuvé, le Bureau du dirigeant principal de l’audit a mené un audit du cadre de gestion de la formation.
Pourquoi est-ce important?
L’apprentissage, la formation, le perfectionnement en leadership et le perfectionnement professionnel sont essentiels pour que la fonction publique soit en mesure de relever les défis du XXie siècle, comme le reconnaît la politique du Conseil du Trésor.
La politique ministérielle d’Affaires mondiales Canada établit en outre une vision pour renforcer son rendement en tant qu’organisation apprenante, établir des attentes claires pour les employés et les gestionnaires, offrir une formation pertinente et opportune et de se doter d’un régime encore plus rigoureux de gestion du rendement. Cette politique établit également qu’AMC s’est engagé à créer une organisation d’apprentissage moderne et rentable qui soutient le perfectionnement professionnel des employés, le perfectionnement en leadership et en gestion, ainsi que le transfert de connaissances et de compétences.
L’établissement d’un cadre ministériel de gestion de la formation est essentiel pour une organisation aussi vaste et complexe qu’AMC. Cette étendue et complexité est illustrée par les emplacements géographiques très dispersés des plus de 12000 employés, la nature variée de l’effectif du Ministère et les compétences très variées exigées de divers segments de l’effectif en raison du vaste mandat et de l’ensemble des responsabilités de base du Ministère.
Par ailleurs, la gestion et la prestation de la formation aux employés représentent un investissement financier important pour le Ministère. D’après les données contenues dans son système d’information financière, les dépenses officiellement comptabilisées en matière de formation à l’échelle du Ministère pour les trois derniers exercices s’élevaient à 30 millions de dollars, 34 millions de dollars et 35 millions de dollarsNote de bas de page 1.
Points examinés
L’objectif de l’audit était de déterminer si la gestion des activités de formation et d’apprentissage répond aux priorités ministérielles et permet une surveillance adéquate et une prestation efficace et efficiente. Cet audit portait également sur les pratiques de gouvernance et les processus de gestion du Ministère s’appliquant à la formation et à l’apprentissage, plus précisément ce qui suit :
- les structures de gouvernance de la formation et de l’apprentissage relatives aux rôles, aux responsabilités et aux structures de responsabilisation;
- les processus et les procédures de prise de décisions et de coordination en matière de gouvernance de la formation et de l’apprentissage;
- les stratégies et les plans de formation et d’apprentissage ministériels et fonctionnels;
- les processus d’évaluation des besoins en formation et en apprentissage, d’établissement des priorités et de surveillance des investissements;
- le rendement en matière de formation et d’apprentissage; et
- la surveillance des processus et des pratiques
Constatations
Depuis que la haute direction du Ministère a confirmé en mars 2017 qu’elle incorporerait la formation à son cadre de gouvernance centralisée, des progrès ont été réalisés pour préciser les structures de responsabilisation, les rôles et les responsabilités ainsi que les exigences sous‑jacentes relatives au processus de gestion (p. ex. processus coordonnés de planification et d’établissement des priorités) afin de déterminer la place exacte qu’occuperont ces unités spécialisées au sein d’un modèle de prestation « hybride ». Il subsiste malgré tout une certaine confusion entourant la manière dont ces unités spécialisées devraient coordonner leurs activités avec l’Institut canadien du service extérieur (ICSE), une organisation dotée de responsabilités horizontales dans des secteurs comme l’évaluation de la formation et la reddition de comptes connexe.
Des progrès ont été réalisés par rapport aux engagements stratégiques pris en mars 2017 et à l’adoption de l’approche et du plan de travail en matière d’apprentissage et de perfectionnement professionnel présentés à la haute direction en 2018, notamment l’élaboration de feuilles de route détaillées sur l’apprentissage. L’engagement visant à élaborer un plan ministériel de formation n’a toujours pas été respecté.
Le Ministère bénificierait d’une surveillance et d’une analyse plus complètes des investissements en formation, ce qui aurait une incidence sur la capacité de la haute direction de prendre des décisions éclairées lorsqu’elle doit déterminer la meilleure manière d’affecter ou de réaffecter les fonds consacrés à la formation de façon à s’assurer que les priorités dans ce domaine reçoivent un financement et que ces priorités cadrent avec des objectifs plus généraux du Ministère.
Le Ministère n’a toujours pas élaboré ou mis en place un cadre de mesure du rendement permettant une évaluation approfondie des activités de formation, des ressources investies dans celles-ci, ainsi que de leur efficacité, de leurs résultats et de leurs extrants.
L’audit a permis de conclure que le Ministère a réalisé des progrès relativement à l’évaluation des besoins en formation et à l’élaboration de feuilles de route détaillées sur l’apprentissage. Il est cependant possible d’améliorer l’approche à la gestion de la formation à l’échelle du Ministère pour voir à ce que les activités de formation puissent être adaptées en fonction des priorités de l’organisation dans son ensemble et à ce que les activités de formation et d’apprentissage fassent l’objet d’une surveillance adéquate et soient réalisées avec efficience et efficacité.
Recommandations
- Le sous-ministre adjoint, Ressources humaines, devrait, en consultation avec des partenaires ministériels de la prestation de la formation, définir de façon détaillée le modèle de gouvernance centralisée ainsi que le modèle de gestion de la formation selon un mode de prestation hybride, notamment expliquer comment la structure de gouvernance centralisée intervient dans la gestion de la formation à l’échelle du Ministère et préciser les structures de responsabilisation, les rôles et les responsabilités de ICSE par rapport à d’autres organismes ministériels de formation
- Le sous-ministre adjoint, Ressources humaines, devrait préciser l’intention, les objectifs, la portée et l’échéancier s’appliquant à l’élaboration d’un plan ministériel de formation, finaliser la stratégie d’apprentissage numérique et veiller à l’harmonisation de ces documents.
- Le sous-ministre adjoint, Ressources humaines, devrait, en consultation avec des partenaires ministériels de la prestation de la formation, confirmer et mettre en œuvre le processus visant à procéder à une évaluation des besoins ministériels en formation et à les classer en ordre de priorité.
- Le sous-ministre adjoint, Ressources humaines, devrait élaborer un cadre de mesure du rendement en matière de formation et un plan de mise en œuvre afin de mieux faire concorder les activités, les ressources et le budget consacrés à la formation avec les priorités ministérielles.
Énoncé de conformité
Cet audit a été effectué conformément aux Normes internationales pour la pratique professionnelle de l’audit interne de l’Institut des auditeurs internes de même qu’à la Politique et à la Directive du Conseil du Trésor sur la vérification interne, comme en témoignent les résultats du programme d’assurance et d’amélioration de la qualité. Les procédés d’audit appliqués et les éléments de preuve recueillis sont suffisants et appropriés pour étayer l’exactitude des constatations et des conclusions et pour fournir un niveau d’assurance correspondant à un audit. Les constatations et les conclusions reposent sur une comparaison entre les conditions qui existaient au moment de l’audit et les critères d’audit préétablis convenus avec la direction. Elles ne s’appliquent qu’à l’entité examinée pour la période visée par l’audit.
1. Contexte
Contexte stratégique
L’audit du Cadre de gestion de la formation a été sélectionné dans le cadre du Plan d’audit axé sur le risque 2019‑2020 d’AMC, lequel a été recommandé par le Comité ministériel d’audit le 12 avril 2019 et approuvé par la suite par le sous‑ministre. Cet audit avait pour but de procurer l’assurance que la gestion des activités de formation et d’apprentissage peut être adaptée aux priorités ministérielles et qu’elle est menée d’une façon qui permet une surveillance adéquate et une prestation efficace et efficiente.
La Politique en matière d'apprentissage, de formation et de perfectionnement du Conseil du Trésor (CT) reconnaît que « l’apprentissage, la formation, le perfectionnement en leadership et le perfectionnement professionnel constituent des éléments clés » pour que la fonction publique soit outillée pour répondre aux défis du XXIe siècle. En accord avec la politique du CT, le Ministère a adopté une politique en matière d’apprentissage, de formation et de perfectionnement qui confirme que « les compétences (connaissances, habiletés et comportements) du personnel d’AMC à l’Administration centrale, dans les bureaux régionaux et dans les missions, sont des facteurs déterminants en vue d’appuyer les priorités du gouvernement du Canada et de réaliser les objectifs prioritaires clés et continus d’AMC ». La politique du Ministère établit en outre une vision pour renforcer son rendement en tant qu’organisation apprenante, établir des attentes claires pour les employés et les gestionnaires individuels, offrir une formation pertinente et opportune; et peaufiner un régime rigoureux de gestion du rendement. AMC y indique également valoriser la mise en place d’une organisation d’apprentissage moderne et rentable qui soutient le perfectionnement professionnel des employés, le perfectionnement en leadership et en gestion, ainsi que le transfert de connaissances et de compétences.
La réalisation de cette mission représente un défi sur le plan de la gestion pour une organisation aussi vaste et complexe qu’AMC, dont le personnel est dispersé partout dans le monde et le mandat, si étendu. Cette ampleur et cette complexité sont illustrées par la diversité des responsabilités de base dans un ministère comptant plus de 12 000 employés répartis entre le personnel canadien (EC) et le personnel recruté sur place (ERP) avec des compétences très diversifiées exigées de divers segments de l’effectif.
La formation au sein du Ministère
À l’heure actuelle, la gestion et la coordination de la formation au sein du Ministère sont une responsabilité que se partage un éventail de fonctions ministérielles, illustrées ci‑dessous.
ICSE, au sein du Secteur des ressources humaines, a la responsabilité ministérielle de coordonner l’application de la Politique en matière d’apprentissage, de formation et de perfectionnement du CT et de fournir des services consultatifs au sujet de l’élaboration de plans d’apprentissage individuels et organisationnels. La Politique en matière d’apprentissage, de formation et de développement du Ministère énonce qu’il incombe à ICSE de répondre aux besoins en formation d’AMC en sa qualité de principal fournisseur d’occasions d’apprentissage à l’ensemble du personnel ministériel, tout comme il lui incombe de coordonner, d’exécuter et de maintenir des programmes de formation organisationnels, entre autres responsabilités.
ICSE travaille de concert avec diverses organisations ministérielles qui conçoivent et offrent de la formation spécialisée. Parmi celles-ci, nous retrouvons ce que l’on appelle les « unités de prestation de formations spécialisées », comme les secteurs du Commerce, des Affaires consulaires, de la Sécurité et de la gestion des urgences, et la Gestion de l’information-technologies de l’information (GI-TI). En guise d’exemple, la Direction de la planification, de la formation et des exercices au sein des secteurs des Affaires consulaires ainsi que de la Sécurité et de la gestion des urgences, est chargée d’élaborer, de coordonner et d’offrir des séances de formation sur la sécurité et la gestion des urgences à tous les employés du Ministère, ainsi qu’aux ministères et organismes partenaires, afin de renforcer les compétences à l’échelle du Ministère dans le domaine de la sécurité et de la gestion des urgences.
Outre ces unités de prestation de formations spécialisées, il y a plusieurs autres organisations au sein d’AMC qui offrent de la formation variée aux employés, notamment sur les valeurs, l’éthique et le bien‑être au travail.
ICSE travaille également en collaboration avec l’École de la fonction publique du Canada (EFPC), un partenaire de formation de l’extérieur du Ministère qui offre aux employés de celui‑ci un large éventail de cours de formation. C’est dans ce contexte que l’audit du cadre de gestion de la formation d’AMC a été réalisé.
2. Observations and Recommendations
La présente section présente les principales constatations et observations, réparties en quatre thèmes généraux : la gouvernance et la surveillance; l’évaluation des besoins en formation du Ministère; l’établissement des priorités en matière de formation du Ministère, et la mesure et la surveillance du rendement en matière de formation.
2.1 Gouvernance et surveillance
On s’attendait à ce qu’une structure de gouvernance efficace soit en place pour orienter et surveiller la planification, la mise en œuvre et la surveillance des activités ministérielles d’apprentissage, de formation et de perfectionnement. On s’attendait notamment à ce que les responsabilités et les rôles ministériels soient clairement définis, documentés, approuvés et communiqués, et à ce que les responsables de la surveillance s’assurent que les responsibilités sont exécutées comme prévu.
Gouvernance de la formation ministérielle
Tel que décrit ci-dessus, au cours des dernières années, le Ministère a réexaminé son approche en matière de gouvernance de la formation ministérielle. À titre d’exemple, en 2017, ICSE a présenté de l’information à la haute direction qui indiquait qu’en ce qui concerne la surveillance et la gouvernance de la formation ministérielle, il n’y avait :
- aucune gouvernance centrale;
- aucune approche ministérielle intégrée pour déterminer les priorités en matière de formation et d’apprentissage;
- aucune égalité dans l’attention portée aux besoins des communautés internationales (développement, commerce, affaires politiques, agents de gestion et des affaires consulaires, personnel canadien et recruté sur place);
- aucune structure de responsabilisation ministérielle en matière d’apprentissage;
- aucune stratégie commune ou plan commun d’apprentissage.
Directive de la haute direction sur la gouvernance de la formation
Par conséquent, la haute direction du Ministère a appuyé, en mars 2017, la recommandation voulant que le Ministère place la formation existante sous une gouvernance centralisée (c.-à-d. le Comité exécutif d’AMC) et un modèle de prestation hybride où les rôles clés seraient assumés par ICSE et les unités spécialisées suivantes : GI-TI, Sécurité et gestion des urgences, Affaires consulaires et Commerce.
Conformément à la politique du CT, le Ministère a élaboré la Politique en matière d’apprentissage, de formation et de perfectionnement. Bien que ces lignes directrices définissent les responsabilités de divers intervenants, notamment ICSE, les gestionnaires et employés ministériels, elles n’articulent pas les éléments suivants : les rôles et responsabilités liées aux unités spécialisées désignées qui ont la également la responsabilité d’offrir la formation dans le cadre du modèle « hybride » de prestation de formation, comment ces unités sont censées fonctonner par rapport à ICSE et comment le processus de planification et d’établissement des prioriés devrait être ariculé.
En 2017, le Comité exécutif a approuvé une recommandation pour l’élaboration d’un plan de formation annuel. En février 2018, ICSE, en collaboration avec les unités de formation spécialisée d’AMC, a présenté au Comité exécutif une approche d’apprentissage et de perfectionnement professionnel fondée sur les besoins du Ministère. Un bref plan de travail et une première série de recommandations visant à créer un tout premier plan d’apprentissage pour tous les employés d’AMC a été présenté et approuvé par le comité exécutif. ICSE a réalisé des progrès dans divers domaines, en particulier avec l’élaboration des feuilles de route.
Outre le rôle de gouvernance centralisée en matière de formation que devrait jouer le Comité exécutif du Ministère, le Ministère a également mis sur pied des tribunes pour appuyer la coordination et la transmission de l’information entre les diverses fonctions de prestation de la formation au sein d’AMC. Ces tribunes comprennent un comité sur la formation dirigée par les directeurs généraux de ICSE qui a joué un rôle de catalyseur dans l’élaboration et l’exécution de feuilles de route sur l’apprentissage intégré.
L’ICSE a également coordonné un réseau de formateurs, composé de représentants des divers organismes ministériels qui offrent de la formation. Cependant, les entrevues réalisées avec les représentants de ICSE et des unités spécialisées chargées de la prestation de la formation ont confirmé que ces comités ne sont pas axés sur l’adoption d’une approche stratégique ou intégrée de la gestion de la formation au sein du Ministère, notamment pour ce qui est de la détermination des priorités ministérielles en matière de formation.
Recommandation 1
Le sous-ministre adjoint, Ressources humaines, devrait, en consultation avec des partenaires ministériels de la prestation de la formation, définir de façon détaillée le modèle de gouvernance centralisée ainsi que le modèle de gestion de la formation selon un mode de prestation hybride, notamment expliquer comment la structure de gouvernance centralisée intervient dans la gestion de la formation à l’échelle du Ministère et préciser les structures de responsabilisation, les rôles et les responsabilités de ICSE par rapport à d’autres organismes ministériels de formation.
2.2 Évaluation des besoins en matière de formation du Ministère
On s’attendait à ce que le Ministère ait établi un processus efficace d’évaluation périodique et complète de ses besoins en formation.
Une analyse efficace des besoins en formation permet d’évaluer les écarts entre les connaissances, les compétences et les comportements actuels des employés et les connaissances, les compétences et les comportements dont les employés du Ministère ont besoin pour améliorer leur rendement et atteindre les objectifs actuels et futurs du Ministère.
La Politique en matière d’apprentissage, de formation et de perfectionnement du Ministère indique que ICSE est chargé d’analyser les besoins ministériels en matière de formation. Cet objectif de l’évaluation a été souligné davantage lorsque la haute direction du Ministère a mandaté ICSE en mars 2017 :
- D’effectuer une analyse des besoins en matière de formation
- De recommander chaque année au Comité exécutif un plan ministériel de formation;
- D’actualiser et de diriger la mise en œuvre de feuilles de route évolutives pour les volets de l’engagement international et entre ceux-ci.
Cette directive de la haute direction a amené ICSE à entreprendre des consultations avec les cadres supérieurs du ministère (c.-à-d. des sous-ministres adjoints et des directeurs généraux) de l’ensemble du Ministère, ainsi qu’avec des chefs de mission et des représentants externes de l’EFPC, des autres ministères et du milieu universitaire.
Cet effort a mené à la détermination de divers besoins ministériels en matière de formation et à la formulation de recommandations, par exemple :
- Réviser les approches et les programmes de formation offerts aux employés travaillant dans les volets de l’engagement international;
- Améliorer la participation des employés à la formation obligatoire définie par le CT et le Ministère (p. ex. Introduction à la sécurité, Principes fondamentaux de la gestion de l’information).
Ces recommandations ont été présentées à la haute direction en 2018, avec l’engagement de procéder à une évaluation supplémentaire des besoins en matière de formation en ce qui concerne, par exemple, les employés recrutés sur place et d’autres domaines de formation, notamment les langues étrangères et la préparation à l’affectation. Les résultats de cette évaluation élargie des besoins en matière de formation n’ont pas encore été présentés au Comité exécutif.
La direction de ICSE a également confirmé que l’élaboration du plan ministériel de formation est toujours en cours et qu’elle devrait être terminée à l’automne 2019. De plus, ICSE est en train d’élaborer une stratégie globale d’apprentissage numérique et prévoit mettre en œuvre des technologies numériques pour améliorer la prestation de l’apprentissage au sein du Ministère. Ses objectifs préliminaires comprennent :
- La détermination du contexte actuel de la gestion de l’apprentissage et de l’apprentissage numérique à AMC et
- La mobilisation des intervenants de ICSE et des autres fournisseurs de formation de l’ensemble d’AMC afin d’établir clairement une vision future en vue d’élaborer une approche évolutive et durable en matière de gestion de l’apprentissage et d’apprentissage numérique.
À l’appui d’autres engagements pris envers la haute direction en 2017, ICSE, en collaboration avec ses partenaires internes de formation, a dirigé la réalisation d’une série complète de feuilles de route sur l’apprentissage. Ces feuilles de route définissent les formations obligatoires, la formation axée sur les compétences et le cheminement de carrière requises et offertes aux employés dans divers domaines, notamment la politique étrangère et la diplomatie, le commerce, les affaires consulaires, l’aide internationale, les services internes et d’autres domaines d’intérêt comme le personnel recruté sur place, la gestion et le leadership. La documentation des feuilles de route sur l’apprentissage (un apperçu de la structure des feuilles de route est présenté à l’annexe B) fournit au Ministère une vue d’ensemble de l’état actuel de la formation offerte au personnel du Ministère. En résumé, ICSE a réalisé des progrès par rapport aux engagements pris en 2017 envers la haute direction (p. ex. l’élaboration de feuilles de route sur l’apprentissage), mais qu’il reste encore du travail à faire au chapitre de l’élaboration d’un plan ministériel de formation et la mise au point de la stratégie sur l’apprentissage numérique.
Recommandation 2
Le sous-ministre adjoint, Ressources humaines, devrait préciser l’intention, les objectifs, la portée et l’échéancier s’appliquant à l’élaboration d’un plan ministériel de formation, finaliser la stratégie d’apprentissage numérique et veiller à l’harmonisation de ces documents.
2.3 Établissement des priorités en matière de formation du Ministère
On s’attendait à ce que le Ministère ait établi un processus efficace pour établir l’ordre de priorité des besoins de formation, assurer l’harmonisation avec les objectifs et les priorités ministériels et prendre des décisions éclairées en matière d’investissement dans la formation.
La priorisation efficace des besoins en formation peut appuyer la prise de décisions de la direction, par exemple, quant aux investissements en formation qui devraient être faits afin de mieux harmoniser l’orientation du Ministère en matière de formation avec les priorités du Ministère.
En 2017, la haute direction du Ministère a confié à ICSE le mandat d’élaborer et de recommander un plan ministériel de formation qui devrait être mis à jour annuellement. Conformément à cette orientation, ICSE a commencé à évaluer les besoins en formation, en mettant l’accent sur plusieurs domaines, dont l’intégration des employés, la gestion et le leadership ainsi que les besoins internationaux en matière de formation. L’entrevue avec l’ICSE a révélé que depuis l’automne 2016, elle tient une consultation annuelle avec chaque SMA et leur équipe de gestion comme principal mécanisme pour obtenir des opinions sur les besoins de formation qui devraient être priorisés et pour quels employés. Cet effort a mené à la formulation de plusieurs recommandations à l’intention de la haute direction et a mené à l’approbation par le COEX d’un premier ensemble de feuilles de route d’apprentissage intégrées pour les employés qui travaillent plus directement à l’exécution du mandat international d’AMC.
Les entrevues réalisées auprès des représentants des organismes de formation ministériels ont confirmé qu’au-delà du travail d’établissement des priorités mené jusqu’à présent par ICSE, y compris la consultation avec les SMA, dans le cadre du modèle de prestation de la formation « hybride » adopté pour le Ministère, l’établissement des priorités en matière de besoins en formation se fait principalement sur une base qui est propre à chaque organisme ministériel de formation.
Toutefois, le Ministère n’a pas de vue commune ni globale de l’investissement dans la formation dans ses divers organismes de prestation de la formation. Dans le cadre de l’évaluation des capacités ministérielles actuelles pour mesurer l’investissement dans la formation, l’audit a effectué un sondage auprès de huit organismes de prestation de la formation afin d’établir leur investissement dans plusieurs catégories, y compris la coordination et l’administration de la formation; l’élaboration et la prestation de la formation et la participation à la formation (résumés à l’annexe C) L’analyse des résultats de ce sondage confirme que le Ministère n’a pas de processus reconnu pour catégoriser ou mesurer les investissements dans la formation dans l’ensemble de son organisation.
En l’absence d’une vision ministérielle globale des investissements ou des priorités en matière de formation, la haute direction (c.-à-d. une gouvernance centralisée assurant la surveillance de la formation ministérielle) n’est pas en mesure de prendre des décisions éclairées sur la meilleure façon d’affecter ou de réaffecter les fonds d’investissement en formation pour s’assurer que les priorités sont financées et que ces priorités cadrent avec les objectifs généraux du Ministère.
Recommandation 3
Le sous-ministre adjoint, Ressources humaines, devrait, en consultation avec des partenaires ministériels de la prestation de la formation, confirmer et mettre en œuvre le processus visant à procéder à une évaluation des besoins ministériels en formation et à les classer en ordre de priorité.
2.4 Mesure et surveillance du rendement en matière de formation
On s’attendait à ce que le Ministère ait établi des processus et des pratiques de mesure du rendement efficaces pour assurer l’uniformité et la qualité de la prestation de la formation et un suivi efficace des résultats des activités de formation.
La surveillance et la production de rapports sur les activités et les résultats de formation, comme le suivi de l’affectation des fonds de formation, la surveillance de la formation obligatoire et requise des employés et la mesure de l’efficacité de la formation, peuvent aider le Ministère à évaluer la valeur de son investissement dans la formation.
En vertu de la Politique ministérielle en matière d’apprentissage, de formation et de perfectionnement, ICSE est chargé d’évaluer l’efficacité et l’efficience des cours et des programmes de formation ministériels. De plus, ICSE est chargé de produire des rapports sur les activités de formation ministérielles.
Apperçu du système de gestion de l’apprentissage ministériel
Le système de gestion de l’apprentissage (SGA) ministériel, que le Ministère a adapté à partir d’une application opérationnelle utilisée par l’EFPC, est essentiel à la surveillance des activités de formation du Ministère.
Le SGA est actuellement utilisé au sein du Ministère entre autres pour appuyer l’inscription des apprenants aux cours offerts, suivre la participation des apprenants à des cours de formation particuliers et répondre à divers besoins en matière de rapports, y compris les rapports ministériels sur la participation à la formation obligatoire. Bien que le SGA actuel offre des fonctionnalités de base pour appuyer la gestion de la formation, l’application comporte des limites, notamment :
- Une absence d’intégration entre le SGA et le Système de gestion des ressources humaines du Ministère, qui sert à maintenir un profil des activités de formation individuelles des employés. En raison de cette intégration défaillante, on a dû mettre en œuvre une solution de rechange manuelle pour harmoniser l’information dans les deux systèmes;
- Des lacunes au chapitre de l’achèvement des cours de formation établis dans le SGA par rapport à ceux du répertoire ministériel des cours de formation (c.-à-d. les feuilles de route sur l’apprentissage);
- Faiblesse des capacités d’analyse des données et d’établissement de rapports de gestion pour éclairer les besoins plus généraux en matière d’information sur la gestion de la formation.
Ces limites ont également amené certains organismes de formation, comme le Centre des langues étrangères et l’organisme de formation dans le domaine du commerce (BTS), à établir leurs propres processus et outils autonomes pour gérer la prestation de la formation.
Les limites du SGA actuel ont été reconnues par les dirigeants de ICSE qui ont entrepris une initiative visant à remplacer le SGA actuel. Cette initiative vise à mieux répondre aux besoins ministériels en matière de gestion de la formation et d’apprentissage en améliorant les capacités ministérielles liées à l’administration, à la prestation et au suivi des cours et des programmes pédagogiques ainsi qu’aux étudiants et aux ressources. L’initiative de remplacement du SGA en est à la phase initiale de planification, car ICSE dirige actuellement un exercice de définition des besoins. Le remplacement complet du SGA devrait prendre deux ou trois ans.
Mesure du rendement en matière de formation
Au-delà des défis posés par le SGA actuel, l’audit a permis de constater que le Ministère n’a pas encore élaboré ni mis en œuvre un cadre de mesure du rendement pour évaluer, notamment, les aspects suivants et en rendre compte :
- Activités de formation et investissements dans les ressources;
- Efficacité de la formation;
- Résultats de la formation
Un cadre de mesure du rendement en matière de formation permet à la direction d’avoir un meilleur aperçu des activités et des ressources de formation, ce qui améliorera l’efficacité de la formation ministérielle.
En réponse à ces lacunes, la direction de ICSE a fait de l’élaboration d’une stratégie sur les données une priorité dans son projet de stratégie d’apprentissage numérique. Dans le cadre de cet objectif, ICSE a l’intention de diriger :
- L’élaboration d’objectifs et d’indicateurs de rendement clés qui correspondent aux résultats opérationnels du Ministère afin de mieux harmoniser les coûts et la valeur de la formation avec les résultats;
- L’analyse pour mieux comprendre la valeur et les coûts des services d’apprentissage en vue de donner aux responsables de la gestion de la formation la capacité d’évaluer les domaines de formation les plus importants pour le Ministère et de mettre l’accent sur ces derniers, ainsi que d’évaluer la conception des cours et les méthodes de prestation de formation.
Bien que l’approche ministérielle actuelle en matière de mesure du rendement de la formation comporte des limites reconnues, l’audit a permis de relever quelques exemples d’éléments de mesure du rendement actuellement en place. Par exemple, ICSE a élaboré des outils d’évaluation de la formation, comme des sondages sur la satisfaction à l’égard de la formation. Ces outils sont mis à la disposition de tous les fournisseurs de formation pour qu’ils puissent mesurer la satisfaction des participants à l’égard de certains cours de formation.
De plus, le Centre des services d’apprentissage (CFSE) [une division de ICSE] dispose d’une équipe d’évaluation de la formation (deux ressources) qui est disponible pour aider les organismes de formation à évaluer leurs approches en matière d’élaboration et de prestation de formation. Dans sa forme actuelle, le groupe d’évaluation représente un service facultatif pour les organismes ministériels de prestation de la formation, puisqu’il n’est pas nécessaire qu’un organisme de prestation de la formation mobilise le groupe d’évaluation; il n’y a pas non plus de cycle d’évaluation régulier. En plus des défis liés à la clarification de la gouvernance relevés dans le présent rapport, le groupe de l’évaluation du CFSE n’est pas en mesure de s’acquitter de la responsabilité de ICSE d’« évaluer l’efficacité et l’efficience des cours et des programmes de formation ministériels ».
Bien que ces exemples illustrent certaines capacités ministérielles de mesure du rendement liées à la formation, il y a des limites reconnues dans l’approche actuelle du Ministère pour permettre des mesures et des décisions de gestion plus éclairées en ce qui a trait à l’efficacité de la formation, à l’établissement des priorités et à l’investissement/budgétisation des ressources.
Recommandation 4
Le sous-ministre adjoint, Ressources humaines, devrait élaborer un cadre de mesure du rendement en matière de formation et un plan de mise en œuvre afin de mieux faire concorder les activités, les ressources et le budget consacrés à la formation avec les priorités ministérielles.
3. Conclusion
L’audit a permis de conclure que le Ministère a réalisé des progrès relativement à l’évaluation des besoins en formation et à l’élaboration de feuilles de route détaillées sur l’apprentissage. Il est cependant possible d’améliorer l’approche à la gestion de la formation à l’échelle du Ministère pour voir à ce que les activités de formation puissent être adaptées en fonction des priorités de l’organisation dans son ensemble et à ce que les activités de formation et d’apprentissage fassent l’objet d’une surveillance adéquate et soient réalisées avec efficience et efficacité.
Annexe A : À propos de l'audit
Objectif
L’objectif de cet audit était d’évaluer si la gestion des activités de formation et d’apprentissage d’AMC répond aux priorités ministérielles et permet la réalisation d’activités de formation et d’apprentissage qui sont adéquatement contrôlées et exécutées avec efficience et efficacité.
Portée
Cet audit portait plus précisément sur les pratiques de gouvernance et les processus de gestion du Ministère s’appliquant à la formation et à l’apprentissage, plus précisément ce qui suit :
- Les structures de gouvernance de la formation et de l’apprentissage relatives aux rôles, aux responsabilités et aux structures de responsabilisation;
- Les processus et les procédures de prise de décisions et de coordination en matière de gouvernance de la formation et de l’apprentissage;
- Les stratégies et les plans de formation et d’apprentissage ministériels et fonctionnels;
- Les processus d’évaluation des besoins de formation et d’apprentissage;
- Les processus de priorisation de la formation et de l’apprentissage et la surveillance des investissements;
- Processus et pratiques de suivi du rendement en matière de formation et d’apprentissage.
Critères
Les critères d’audit suivants ont été établis à partir d’une évaluation détaillée des risques :
- Le Ministère a établi un cadre de gestion efficace pour planifier, mettre en œuvre et surveiller ses activités d’apprentissage, de formation et de perfectionnement. Les rôles et responsabilités du Ministère sont clairement définis, documentés, approuvés et communiqués; les responsables de la surveillance s’assurent que les responsabilités sont exécutées comme prévu.
- Le Ministère a mis en place un processus efficace d’évaluation périodique et complète de ses besoins en formation.
- Le Ministère a établi un processus efficace pour établir l’ordre de priorité des besoins de formation, assurer l’harmonisation avec les objectifs et les priorités ministériels et prendre des décisions éclairées en matière d’investissement dans la formation.
- Le Ministère a établi des processus et des pratiques de mesure du rendement efficaces pour assurer l’uniformité et la qualité de la prestation de la formation et une surveillance efficace des résultats des activités de formation.
Méthodologie
Cet audit a été effectué conformément aux Normes internationales pour la pratique professionnelle de l’audit interne de l’Institut des auditeurs internes de même qu’à la politique et à la directive du CT sur l’audit interne. Ces normes exigent que l’audit soit planifié et réalisé de manière à obtenir une assurance raisonnable que l’objectif de l’audit sera atteint. Pour pouvoir tirer des conclusions par rapport aux objectifs de l’audit, l’équipe responsable a utilisé les méthodes suivantes pour la collecte de données probantes :
- examen des politiques, des directives, des lignes directrices et des règlements pertinents sur la gouvernance et les exigences en matière de formation et d’apprentissage;
- examen de la documentation pertinente liée aux organismes de coordination et de surveillance de la gestion de la formation;
- analyse détaillée de la gouvernance de la gestion de la formation ainsi que détermination et évaluation de l’efficience et de l’efficacité des processus de gestion de la formation (p. ex. évaluation des besoins, établissement des priorités, affectation des ressources);
- examen et analyse de l’information financière et non financière liée aux investissements ministériels dans la formation et l’apprentissage;
- sondage sur les dépenses liées à la formation dans l’ensemble du Ministère.
- examen et analyse des rapports et des cadres de surveillance du rendement en matière de formation disponibles;
- entrevues avec des représentants du Ministère.
Annexe B : Résumé des feuilles de route ministérielles en matière d’apprentissage
Voici une illustration qui résume la structure des feuilles de route sur l’apprentissage qui ont été élaborées à l’intention des employés du Ministère. Ces feuilles de route définissent les formations obligatoires, les formations axées sur les compétences et les formations sur le cheminement de carrière requises et offertes aux employés dans divers domaines.
Version texte
Une cible avec cinq couches. Au centre de la cible il y a un cercle blanc sur lequel il est écrit « Orientation ». Ce cercle démontre que les cours d’orientation doivent être suivis par tous les secteurs ministériels. La seconde, troisième et quatrième couches sont divisées en cinq secteurs : Politique étrangère et de la diplomatie, Commerce, Affaires Consulaires, Opérations internationales et sécurité et gestion des urgences, Services internes et Aide internationale. Il est marqué « Obligatoire » sur la seconde couche et « Cours ministériels » sur la troisième. La quatrième couche contient les noms des cinq secteurs identifiés. Chaque secteur est ainsi associé à des cours obligatoires et des cours ministériels qui lui sont particuliers. Un sixième secteur est représenté par la couche extérieure de la cible, soit celui de la Gestion/ Leadership. Ce secteur s’applique ainsi à tout le ministère.
Version texte
Commerce
Promotion – Investissement – Innovation
Les employés doivent suivre la formation obligatoire dans les six mois suivant leur entrée en fonction.
Tous les agents de commerce devraient suivre les cours présentés ci-dessous dans une période de 2 à 3 ans après avoir obtenu divers niveaux. Les employés doivent communiquer régulièrement avec leur superviseur au sujet de leur rendement et perfectionnement professionnel.
Programmes et cours d’orientation
- Introduction aux Affaires mondiales Canada (En ligne)
- Séance d’orientation pour les nouveaux employés
- Programme d’orientation des agents internationaux (par invitation seulement)
- Programme de formation de Service extérieur (par invitation seulement)
Cours obligatoire - requise au cours des six premiers mois
Formation requise par le Conseil du Trésor
- Orientation à la fonction publique (En ligne)
- Comprendre le cycle de paye, le calendrier de paye et le talon de paye (En ligne— GCpédia)
- Vue d’ensemble de l’interface entre les systèmes de gestion des RH et de la paye (En ligne— GCpédia)
- Soumettre des demandes de congé et de paye (En ligne—GCpédia)
- Certification de validation de la Formation sur la délégation de pouvoirs pour les gestionnaires (G510) (En ligne—École de la fonction publique—Reliée à l’affectation)
Formation requise par Affaires mondiales Canada
- Introduction à la sécurité et certification SIGNET-D (En ligne)
- Principes fondamentaux de la gestion de l’information (I301) (En ligne—École de la fonction publique)
- Valeurs et éthique : de la théorie à la pratique (En ligne)
- Restez en santé, en sécurité et assurez votre bien-être au travail (En ligne)
Cours ministériels
- EDRMS (Online) or Introduction to InfoBank (Online)
- SGDE (En ligne) ou Introduction à l'InfoBanque (En ligne)
- Les rouages du gouvernement du canada : se préparer pour obtenir des résultats (G180) (En ligne—École de la fonction publique)
- Faites tourner la roue de Westminster pour tester vos connaissances! (G182) (En ligne—École de la fonction publique)
- Cours de base sur l’accès à l’information et la protection des renseignements personnels (I015) (En ligne—École de la fonction publique)
- La fraude en milieu de travail : Soyez vigilant. Signalez. (En ligne)
- Introduction à l'analyse comparative entre les sexes plus (ACS+) (En ligne—École de la fonction publique)
- Création d'un environnement de travail respectueux (G417) (En ligne—École de la fonction publique)
- La santé mentale : sensibilisation (Z041) (En ligne—École de la fonction publique)
- Comprendre la diversité et l’inclusion (En ligne)
- Introduction à l’efficacité interculturelle (En ligne—En développement)
- Outil en ligne du Programme de prévention des risques (En ligne)
- Introduction à la gestion des subventions et contributions à Affaires mondiales Canada (En ligne—En développement)
- Introduction aux finances d’Affaires mondiales Canada
- Introduction à la gestion du risque (C210) (En ligne—École de la fonction publique)
- Introduction à la gestion de projet (R200) (En ligne—École de la fonction publique)
- Méthodologies et processus de gestion de projet (R210) (En ligne—École de la fonction publique)
- Gestion de projet : politiques, rôles et responsabilités (R220) (En ligne—École de la fonction publique)
- Analyse des risques (T933) (En ligne—École de la fonction publique)
- Pratique de la gestion de projet (R275) (École de la fonction publique)
- Relations Canada – États Unis
- La Chine : introduction à une puissance mondiale
- Apprivoiser le changement (E500) (En ligne—École de la fonction publique)
- Les médias sociaux d'Affaires mondiales Canada : pour une utilisation responsable (En ligne)
Entrée - dans la période de 2 à 3 ans après avoir obtenu le niveau d’entrée
Liés au mandat
- Orientation au service des délégués commerciaux (En ligne)
- Programme de formation fondamentale pour les délégués commerciaux et adjoints
- L’analyse comparative entre les sexes plus (ACS+)
- Diplomatie 101 : L’art de cultiver des réseaux et d’influencer
- Diplomatie 102 : Promotion des intérêts (En ligne)
- Analyse et élaboration des politiques 101
- Analyse et élaboration de politiques 201 : L'art du breffage
- Fondamentaux de l’économie (En ligne—En développement)
- Introduction à l'économie canadienne
- Négociations bilatérales
- Négociations multilatérales
- Promouvoir les droits de la personne dans le monde : notions de base (En ligne)
- Science, Technologie et Innovation (STI) : vue d’ensemble du secteur - cours à l'intention des délégués commerciaux (En ligne)
- Reconnaissance et réconciliation
- FITT habilités
- TRIO pour les délégués commerciaux et les délégués commerciaux principaux
- Principes de base de l’investissement direct étranger (En ligne)
- Attraction et promotion de l'investissement direct étranger
- Session d'information sur Exportation et développement Canada (EDC) pour les Délégués commerciaux
- Collaborer avec la Corporation commerciale canadienne : ce que vous devez savoir
- Contrôles à l'exportation
- Voyages d’affaires au Canada : travailler ensemble pour la sécurité et la prospérité au Canada (En ligne)
- Entretiens 101 (En ligne)
- Économie du développement : à la jonction du commerce et de l’aide
- Propriété intellectuelle pour les délégués commerciaux
- Processus décisionnel des petites ou moyennes entreprises canadiennes en quête de nouveaux marchés à l'étranger
- Conduite responsable des entreprises (CRE) et lutte anti-corruption: comment atténuer les risques pour les entreprises canadiennes à l'étranger
- Les Principes Fondamentaux du Service des délégués commerciaux
Communication
- Facebook 101
- Twitter 101
- LinkedIn 101
Fondés sur le poste / les voyages
- Comment être en sécurité à l'étranger (En ligne—En développement)
- Formation pour les milieux hostiles
- Faciliter le retour au pays après avoir vécu à l'étranger
- L’investissement direct canadien à l’étranger : une introduction (En ligne)
- Gestion financière d'Affaires mondiales Canada
- UE 101 : comprendre et travailler avec l'Union européenne
- Afrique au carrefour : les politiques, la sécurité, le développement et le commerce
- L’Inde et l’Asie du Sud: Dynamique du pouvoir et marchés émergents
- Amérique Latine: Construire l’avenir dans les Amériques
- Comprendre les dynamiques du Moyen-Orient
- Islam et communautés musulmanes : contextes de politique étrangère (En ligne)
- La Chine : Étude approfondie sur une puissance mondiale
- La Russie : Politique intérieure et relations internationales
- L'Accord de Partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP) pour les délégués commerciaux
- Accord économique et commercial global (AECG) 201
- Diplomatie scientifique : Faire progresser les priorités du Canada
- Le mot parlé
Intermédiaire - dans la période de 2 à 3 ans après avoir obtenu le niveau intermédiaire
Liés au mandat
- Appliquer l'analyse comparative entre les sexes plus au contexte politique
- L'égalité entre les sexes et l’efficacité de la programmation dans les secteurs de la paix et de la sécurité
- Atelier de formation avancée pour les délégués commerciaux
- Analyse et élaboration de politiques 203 : Engagement et consultations
- Analyse et développement des politiques 204 : Prévoyance
- Visiter et exposer à des foires commerciales (En ligne)
- Comprendre les options de financement des entreprises canadiennes en matière de commerce international
- Intelligence concurrentielle
- FITT habilités
- Maximiser les possibilités commerciales avec les institutions financières internationales (IFIs) (En ligne)
- Maximiser les possibilités commerciales avec les institutions financières internationales (IFIs)
- Économie mondiale
- Le commerce et la politique commerciale dans l'économie mondiale contemporaine
- Propriété intellectuelle pour les délégués commerciaux
- Reportage économique : pratiques exemplaires
- Droit international : théorie et pratique
- Introduction à l'analyse des conflits
- Principes fondamentaux du changement climatique pour Affaires mondiales Canada
- Sécurité internationale et terrorisme
Communication
- Médias sociaux: intermédiaires
- LinkedIn 201
Fondés sur le poste /les voyages
- Comment être en sécurité à l'étranger (En ligne—En développement)
- Formation pour les milieux hostiles
- Faciliter le retour au pays après avoir vécu à l'étranger
- Gestion financière d'Affaires mondiales Canada
- UE 101 : comprendre et travailler avec l'Union européenne
- Afrique au carrefour : les politiques, la sécurité, le développement et le commerce
- L’Inde et l’Asie du Sud: Dynamique du pouvoir et marchés émergents
- Amérique Latine: Construire l’avenir dans les Amériques
- Comprendre les dynamiques du Moyen-Orient
- Islam et communautés musulmanes : contextes de politique étrangère (En ligne)
- La Chine : Étude approfondie sur une puissance mondiale
- La Russie : Politique intérieure et relations internationales
- Promouvoir les droits de la personne dans le monde : éléments de breffage fondamentaux
- L'Accord de Partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP) pour les délégués commerciaux
- Accord économique et commercial global (AECG) 201
Expert - dans la période de 2 à 3 ans après avoir obtenu le niveau d’expert
Liés au mandat
- Programme de formation fondamentale pour les délégués commerciaux principaux
Communication
- Formation sur la fonction de porte-parole
- FITT habilités
Fondés sur le poste / les voyages
- Comment être en sécurité à l'étranger (En ligne—En développement)
- Gestion financière d'Affaires mondiales Canada
- Formation pour les milieux hostiles
- Faciliter le retour au pays après avoir vécu à l'étranger
- UE 101 : comprendre et travailler avec l'Union européenne
- Afrique au carrefour : les politiques, la sécurité, le développement et le commerce
- L’Inde et l’Asie du Sud: Dynamique du pouvoir et marchés émergents
- Amérique Latine: Construire l’avenir dans les Amériques
- Comprendre les dynamiques du Moyen-Orient
- Islam et communautés musulmanes : contextes de politique étrangère (En ligne)
- La Chine : Étude approfondie sur une puissance mondiale
- La Russie : Politique intérieure et relations internationales
- Promouvoir les droits de la personne dans le monde : éléments de breffage fondamentaux
Perfectionnement professionnel au sein du Service des délégués commerciaux
Un outil de développement de carrière qui décrit l'expérience professionnelle et la formation recommandée pour réussir lors des affectations aux postes du Service des délégués commerciaux offrant des services de de premières lignes aux entreprises canadiennes à l’étranger.
Langues étrangères
La maîtrise d’une langue étrangère est une exigence que les employés au Canada associés à une désignation en langue étrangère doivent obligatoirement respecter. Cette compétence s’applique à tous les niveaux.
La formation est offerte à tous les employés qui ne possèdent pas le niveau requis avant leur affectation à la mission.
Pré-affectation
Plusieurs cours inscrits précédemment dans votre parcours sont indiqués ci-dessous. Si vous avez suivi quelques-uns des cours non obligatoires, vous devriez consulter votre futur gestionnaire pour savoir si vous êtes tenu de suivre ces cours de nouveau et pour déterminer quels autres cours seraient les plus utiles pour votre affectation.
Cours obligatoire pour les affectations
Formation requise par Affaires mondiales Canada
- Séminaire sur la sécurité personnelle: Pour tous les employés affectés à l’étranger dans un environnement au niveau de menace critique pour la sécurité personnelle
- Formation pour les milieux hostiles: Pour tous les employés affectés à l’étranger dans un environnement au niveau de menace critique pour la sécurité personnelle (Prérequis: Cours de secourisme général et RCR niveau C de l’Ambulance Saint-Jean)
- Valeurs et éthique : de la théorie à la pratique (En ligne)
- Certification de la Formation sur la délégation de pouvoirs pour les gestionnaires (G510) (En ligne—École de la fonction publique—Reliée à l’affectation—Le coordonnateur de la formation obligatoire approuvera la formation et inscrira les employés)
Formation – fondé sur le poste
Première affectation
- Comment les Affaires mondiales Canada fonctionnent à l'étranger (En ligne)
- Séance complète de préparation aux affectations
- Code de conduite à l'étranger Nouveau!
Liés au mandat
- Best Practices in Economic Reporting
- Science, Technologie et Innovation (STI) : vue d’ensemble du secteur - cours à l'intention des délégués commerciaux (En ligne)
- L’investissement direct canadien à l’étranger : une introduction (En ligne)
- Visiter et exposer à des foires commerciales (En ligne)
- Programme de formation fondamentale pour les délégués commerciaux principaux
- TRIO pour les délégués commerciaux et les délégués commerciaux principaux
- Session d'information sur Exportation et développement Canada (EDC) pour les Délégués commerciaux
- Collaborer avec la Corporation commerciale canadienne : ce que vous devez savoir
- Comprendre les options de financement des entreprises canadiennes en matière de commerce international
- Attraction de l'investissement direct étranger
- Maximiser les possibilités commerciales avec les institutions financières internationales (IFIs)
- Conduite responsable des entreprises (CRE) et lutte anti-corruption: comment atténuer les risques pour les entreprises canadiennes à l'étranger
- L'Accord de Partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP) pour les délégués commerciaux
- Reportage économique : pratiques exemplaires
- Contrôles à l'exportation
- Genre, paix et stabilité
- Diversité et inclusion Nouveau!
- Gouvernance, accréditation, espionnage et sécurité technique
Langues étrangères
- Un cours d’initiation aux langues étrangères est offert à tous les employés qui n’occuperont pas un poste comportant des exigences linguistiques et qui ne s’adresseront pas au public cible.
Efficacité interculturelle
- Intercultural Effectiveness Pre-Posting
Sécurité
- Gestion des urgences à la mission
- Formation pour agent de sécurité de la mission (Pour les employés qui se sont vu attribuer des tâches d’ASM au sein de la mission)
Consulaires et passeport
- Introduction aux services consulaires
- Formation sur les passeports pour les opérations à l'étranger
Communications
- Les médias sociaux d'Affaires mondiales Canada : pour une utilisation responsable (En ligne)
- Médias sociaux: intermédiaires
Ressources humaines
- Santé et mieux-être psychologiques en milieu de travail (Pour les superviseurs et gestionnaires)
Séances d’information
- Séance condensée de préparation à l'affectation
- Session de pré-affectation : Assistance aux parents âgés pendant une affectation à l’étranger
- Session de pré-affectation : Déménager avec les enfants
- Session de pré-affectation : Partir à l’étranger avec des ados et pour les ados
- Session de pré-affectation : Planification des soins médicaux et sensibilisation à la santé en vue d’une affectation à l’étranger
- Session de pré-affectation : Préparer son déménagement
Formation – gestionnaire de programme
- Gestionnaires de programme à l'étranger - cours intégré (par invitation seulement)
- Programme de formation fondamentale pour les délégués commerciaux principaux
- Santé et mieux-être psychologiques en milieu de travail
- Diplomatie 101 : L'art de cultiver des réseaux et d'influencer
- Diplomatie 203 : Protocole et étiquette
- Le mot parlé
Annexe C : Résumé des investissements ministériels dans la formation
Le tableau suivant résume le pourcentage estimatif de la part d’AMC dans l’administration, la coordination et la prestation de la formation pour ICSE et les huit autres organismes de formation qui font partie du réseau ministériel de formation. Cette information représente l’« estimation la plus juste » à des fins d’illustration seulement puisqu’elle provient de diverses sources et a été recueillie à différentes dates, y compris :
- Information financière de 2016-2017 présentée par ICSE au Comité exécutif du Ministère en 2017
- Information financière de 2017-2018 et 2018-2019 générée par une analyse réalisée dans le cadre de l’audit.
Organisme formation | Moyenne % |
---|---|
Institut canadien du service extérieur | 73% |
Unités de formation spécialisées
| 25% |
Autres unités de formation recensées
| 2% |
Total | 100% |
Remarque : Cette information représente les coûts estimatifs relativement au salaire ainsi qu’au fonctionnement et à l’entretien liés à la gestion de la formation, y compris l’administration, la coordination et la prestation de la formation formelle et informelle aux employés d’AMC par les huit organismes de formation mentionnés ci-dessus. Elle exclut toute estimation des coûts liés à la présence des participants aux cours de formation. Dans le cadre du sondage de l’audit distribué aux représentants des unités de prestation de la formation, les auditeurs ont tenté d’estimer l’investissement d’AMC dans la participation des employés aux formations. Cependant, l’information reçue des organismes participants d’AMC illustre l’absence d’une pratique commune en place pour mesurer les activités de formation (p. ex. le nombre de jours de formation offerts) ou les coûts connexes (p. ex. les coûts liés à la participation à la formation) de manière uniforme ou complète.
Annexe D : Plan d’action de la direction
Recommandation découlant de l’audit et cote de risque | Plan d’action de la direction | Secteur responsable | Date d’achèvement prévue |
---|---|---|---|
1. Le sous-ministre adjoint, Ressources humaines, devrait, en consultation avec des partenaires ministériels de la prestation de la formation, définir de façon détaillée le modèle de gouvernance centralisée ainsi que le modèle de gestion de la formation selon un mode de prestation hybride, notamment expliquer comment la structure de gouvernance centralisée intervient dans la gestion de la formation à l’échelle du Ministère et préciser les structures de responsabilisation, les rôles et les responsabilités de ICSE par rapport à d’autres organismes ministériels de formation. |
|
| Mars 2020 |
2. Le sous-ministre adjoint, Ressources humaines, devrait préciser l’intention, les objectifs, la portée et l’échéancier s’appliquant à l’élaboration d’un plan ministériel de formation, finaliser la stratégie d’apprentissage numérique et veiller à l’harmonisation de ces documents. |
|
| Mars 2020 |
3. Le sous-ministre adjoint, Ressources humaines, devrait, en consultation avec des partenaires ministériels de la prestation de la formation, confirmer et mettre en œuvre le processus visant à procéder à une évaluation des besoins ministériels en formation et à les classer en ordre de priorité. |
| Responsable de ICSE | Mars 2020 |
4. Le sous-ministre adjoint, Ressources humaines, devrait élaborer un cadre de mesure du rendement en matière de formation et un plan de mise en œuvre afin de mieux faire concorder les activités, les ressources et le budget consacrés à la formation avec les priorités ministérielles. |
| Responsable de ICSE | Septembre 2020 |