Comparution du ministre des Affaires étrangères devant le Comité permanent des affaires étrangères et du développement international de la Chambre des Communes (FAAE) – Estimations supplémentaires (B) – Matériel de breffage
2020-03-12
Table des matières
- Comparution du ministre des Affaires étrangères devant le Comité permanent des affaires étrangères et du développement international de la Chambre des Communes (FAAE)
- Scénario
- Discours
- Comité permanent des affaires étrangères et du développement international – Membres
- Comité permanent des affaires étrangères et du développement international – Biographies
- Monitorage de la période de questions
- Documents sommaires
- Demandes de financement
- Rajustements
- Transferts
- Transfert de services partagés canada pour les coûts liés à la prestation de services essentiels de technologie de l’information aux missions à l’étranger
- Transferts de diverses organisations pour fournir un soutien au personnel du ministère travaillant dans les missions à l’étranger
- Transfert du ministère de la Citoyenneté et de l’Immigration pour appuyer le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés
- Transferts de diverses organisations pour le partenariat du Programme de la plateforme nord-américaine
- Transferts de l’Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec et du ministère de l’Environnement pour la subvention qui appuie le Secrétariat de la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique
- Transfert du Secrétariat du Conseil du Trésor pour appuyer des approches novatrices de réduction des émissions de gaz à effet de serre dans les opérations gouvernementales
- Augmentation du plafond de subventions
- Crédit d’exécution du budget
- Crédit central 10 du conseil du trésor (initiatives pangouvernementales)
- Crédit central 15 du conseildu trésor (ajustement pour les conventions collectives)
- Comptes publics de 2018-2019
- Dépenses et actifs
- Rrm de 2018-19 - Financement par programme
- Rapport sur les résultats ministériels de 2018-2019
- Aperçu – Financement par responsabilité essentielle
- Programmation en matière de développement, de paix et de sécurité
- Soutien à la présence du Canada à l’étranger
- Diplomatie et défense des intérêts internationales
- Commerce et investissement
- Aide aux Canadiens à l’étranger
- Services internes
Note de scénario
Contexte de la réunion
- Votre comparution d’une durée de deux heures débutera à 15 h 30.
- Cette comparution portera sur le budget des dépenses supplémentaire (B) de 2019-2020 et votre mandat. En conséquent, des questions sur une vaste gamme d’enjeux relevant de votre portefeuille peuvent être anticipées.
- La sous-ministre Marta Morgan et le dirigeant principal des finances Arun Thangaraj, seront à vos côtés pour vous offrir du soutien lors de la comparution.
- La ministre Gould pourrait être invitée à comparaître à une date ultérieure.
Scénario de rencontre
- La réunion du Comité commencera par votre allocution de dix minutes. Vous répondrez ensuite aux questions des membres pendant le reste de cette comparution de deux heures dans l’ordre suivant :
- Première ronde (6 minutes) : PCC, LIB, BQ, NPD
- Deuxième ronde et rondes suivantes (5 minutes sauf contre-indication) : PCC, LIB, PCC, LIB, BQ (2.5 minutes), et NPD (2.5 minutes)
- Veuillez consulter les onglets 3 à 5 pour obtenir de plus amples renseignements sur la composition de FAAE, les intérêts particuliers des membres du Comité et leurs activités récentes au Parlement en matière d’affaires étrangères.
Contexte entourant le comité
- La dernière comparution de votre prédécesseure devant le Comité remonte au 28 mai 2019 et portait sur le Budget principal des dépenses de 2019-2020. Les sujets suivants ont été abordés au cours de cette comparution d'une heure : Les affaires consulaires en Chine, Meng Wanzhou et les relations du Canada avec la Chine (député O'Toole), les relations avec l'Arabie saoudite (député O'Toole), l'exportation d'armes vers l'Arabie saoudite (député Caron), les négociations de l'ALENA et les tarifs douaniers 232 sur l'acier et l'aluminium et les automobiles (députés Baylis, Sidhu), l'importance du traité du fleuve Columbia (député Sidhu), le Venezuela et le Groupe de Lima (député Saini), la mise à jour de l'action du Canada pour les Rohingyas (député Saini). Le rapport sommaire se trouve dans cet onglet.
- Au cours de la présente législature, les représentants du Ministère ont comparu devant le Comité spécial sur les relations sino-canadiennes (CACN), le Comité permanent de la santé (HESA) sur le coronavirus et les Comités permanents du commerce international (CIIT), de l'agriculture et de l'agroalimentaire (AGRI), des ressources naturelles (RNNR) et de l'industrie, des sciences et de la technologie (INDU) sur l’ACÉUM.
- La composition du Comité a beaucoup changé depuis la dernière élection, ne conservant que les députés Levitt et Alleslev. Le comité s'est réuni une fois au cours de la session pour élire le président et les vice-présidents (les députés Bergeron et Harris étaient en compétition pour le poste de 2e vice-président). La députée Alleslev a présenté la motion visant à vous faire comparaître, mentionnant le CSNU, l'Iran et la Chine comme sujets d'intérêt potentiels. La commission a également adopté une motion visant à créer le Sous-comité des droits internationaux de la personne.
- La période de questions et les activités des comités parlementaires font ressortir les préoccupations suivantes pour les membres du comité et les leaders de l'opposition :
- La députée Alleslev - sécurité internationale, politique du Canada en matière de sécurité, démocratie et droits de l'homme, relations avec la Chine, Huawei, Coronavirus, ACÉUM et aluminium, priorités internationales, questions militaires/défense et permis d'exportation.
- Le député Bergeron - relations avec la Chine et droits de la personne (Badawi)
- Le député Diotte - Ukraine, agression russe, Tartares de Crimée, retour des combattants d'ISIS
- Le député Epp - ACÉUM, programme des travailleurs étrangers temporaires et agriculture
- Le député Fonseca - commerce international et programme de travailleurs étrangers temporaires
- La députée Fry - droits de l'homme, accords commerciaux et égalité des sexes
- Le député Harris - droits de la personne, relations avec la Chine (vice-président du CACN)
- Le député Levitt - droits de l'homme en général, avec une attention particulière pour les Rohingyas, le Venezuela et le droit humanitaire international
- Le député Oliphant - affaires consulaires, l'Afrique en général, l'ordre international fondé sur des règles
- La députée Sahota - sécurité publique et immigration
- Le député Saroya - immigration et sécurité frontalière
- Le député Spengemann - diplomatie, maintien de la paix, ONU, Rohingya, Yémen et politique de défense
- Le député Genuis (membre associé) – Vénézuela, Chine, Taiwan, droits de la personne au Soudan, Israël (BDS & antisémitisme), persécutions des minorités religieuses, et le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI).
- Leaders :
- Leader du BQ Blanchet – DNUDPA, ACÉUM et aluminium
- Leader du PCC Scheer - statut d'observateur de Taiwan/OMS, BAII, exportations de canola vers la Chine, Israël
- Leader du NPD Singh - ACÉUM et protection de l'environnement et des travailleurs
- Les rapports d'intérêt déposés par le FAAE au cours de la 42e législature sont les suivants :
- Se faire entendre : difficultés particulières rencontrées par les femmes défenseures des droits de la personne
- Fragilisation de la démocratie et le mécontentement populaire en Europe : répondre aux défis auxquels sont confrontées les démocraties libérales
- Renouvellement du rôle du Canada dans l’aide internationale au développement de la démocratie
- Consolidation de la paix et développement en Somalie, au Soudan du Sud et en RDC : recommandations sur les mesures que devrait prendre le Canada
- Édification du pays dans le nord et vigilance aux frontières : une vision prospective du Canada dans l'Arctique
- En outre, le Comité a déposé trois rapports rapides d'une page avant l'ajournement d'été sur la déportation des Tatars de Crimée, la situation au Sri Lanka et la situation des droits de la personne en Iran.
Discours
Discours du ministre des Affaires étrangères, l’honorable François-Philippe Champagne, devant le Comité permanent des affaires étrangères et du développement international
De : Affaires mondiales Canada
Discours
Le 12 mars 2020 – Ottawa (Ontario)
Seul le texte prononcé fait foi. Ce discours a été traduit conformément à la politique sur les langues officielles du gouvernement du Canada et a été révisé pour être affiché et distribué conformément à sa politique de communication.
Mr. Chair, Honourable Members, thank you for the invitation to appear before the Standing Committee on Foreign Affairs and International Development to speak about our government’s foreign policy mandate and current priorities.
Monsieur le Président, honorables membres, je vous remercie de m’avoir invité à prendre la parole devant le Comité permanent des affaires étrangères et du développement international, afin de parler de la façon dont notre gouvernement donne suite à ses priorités en matière de politique étrangère.
Je voudrais commencer par souligner le fait que les intérêts, les valeurs et les principes canadiens sont au cœur de tout ce que nous faisons sur la scène internationale.
De notre engagement au sein des institutions multilatérales à nos accords commerciaux, en passant par notre défense et notre promotion des droits de la personne.
Cette approche est essentielle dans un monde de plus en plus imprévisible où le système international fondé sur des règles est mis à rude épreuve.
On le voit avec une montée du populisme, une montée du protectionnisme, et une croissance des inégalités économiques et technologiques.
Avec une montée du pouvoir économique, politique et diplomatique de l’Occident envers l’Asie.
Avec une profonde remise en question des institutions multilatérales et de « l’ordre international fondé sur des règles ».
Et finalement, avec un recul des droits de la personne et une recrudescence de l’application sélective du droit international.
Les droits de la personne sont de plus en plus menacés.
De la détresse des Rohingyas à la montée de l’antisémitisme et de l’islamophobie, en passant par les attaques contre les défenseurs des droits de la personne.
À cela s’ajoute une énorme transformation démographique. D’ici 2050, la population mondiale pourrait augmenter de 2,2 milliards d’habitants.
Ce sont 2,2 milliards de personnes qui devront également faire face à la menace existentielle de notre époque : la crise climatique.
Mais il y a aussi des signes encourageants qui donnent espoir.
Des gens inspirants font avancer nos sociétés et améliorent la vie des personnes marginalisées.
Un consensus prend aussi de l’ampleur concernant les droits de la personne, notamment les droits des femmes, les droits des personnes LGBTQ2 et les droits démocratiques.
Monsieur le Président, les grands défis internationaux exigent des solutions mondiales, comme un ordre international fondé sur des règles sur lequel tous les pays peuvent compter pour défendre leurs intérêts, tout en veillant aux intérêts collectifs de tous.
Mais l’ordre international fondé sur des règles est menacé.
Nous devons soutenir et moderniser le système multilatéral pour assurer sa viabilité.
C’est là que le Canada doit jouer un rôle de premier plan.
Le Canada a une voix dans presque tous les forums : le G7, le G20, la Francophonie, le Commonwealth, l’OTAN, l’OCDE et j’en passe.
Les principes mêmes sur lesquels se fonde la confédération de notre pays – paix, ordre et bon gouvernement – résonnent dans plusieurs coins de la planète.
Mais notre réputation et notre crédibilité reposent sur notre capacité à démontrer à nos partenaires et à nos alliés COMMENT – concrètement – nos principes et nos valeurs guident notre diplomatie.
Permettez-moi à présent de vous présenter les priorités qui guident mon mandat.
D’abord, l’Iran et la tragédie du vol PS752 illustrent l’importance de la diplomatie et du multilatéralisme.
Nous avons choisi le dialogue, tout en restant fermes afin que justice soit faite pour les familles des victimes.
Le Canada a dirigé la création du Groupe international de coordination et d’intervention pour les victimes du vol PS752 afin de garantir que la communauté internationale parle d’une seule voix.
Malgré les embûches, malgré l’absence de relations diplomatiques, nous avons pu envoyer rapidement des enquêteurs sur le terrain et rapatrier les corps des victimes.
Il reste beaucoup à faire pour que l’Iran assume pleinement ses responsabilités, notamment une enquête complète et transparente, le téléchargement et l’analyse du contenu des boîtes noires et l’indemnisation rapide des familles.
Nous continuerons de demander des comptes au régime iranien.
Permettez-moi maintenant de parler de la Chine.
Tout d’abord, sur l’épidémie de coronavirus.
Comme pour l’épidémie du virus Zika en 2016, le virus Ebola en 2014, la pandémie de grippe H1N1 en 2009 ou même le SRAS en 2003, il a toujours été vital que les pays travaillent ensemble pour empêcher les maladies de se propager.
Tout au long de cette crise, nous avons été en contact permanent avec des partenaires internationaux pour ensemble effectuer un travail aussi efficace que nécessaire.
Malheureusement, les relations entre le Canada et la Chine ne sont pas revenues à la normale.
Bien que 2020 marque les 50 ans de relations diplomatiques entre nos deux pays, nous traversons une période de turbulences.
Michael Kovrig et Michael Spavor sont détenus arbitrairement depuis plus d’un an.
Notre priorité absolue est toujours d’obtenir leur libération.
Nous travaillons également à obtenir la clémence pour Robert Schellenberg, condamné à mort par la Chine.
Les partenaires internationaux sont de notre avis : les mesures prises par un État dans le cadre d’un traité international ne doivent pas entraîner de représailles contre ses citoyens à l’étranger.
Ceci étant dit, notre relation avec la Chine demeure importante à bien des égards.
Et, OUI, il est possible de travailler avec la Chine sur la réforme de l’OMC, tout en ne s’alignant pas avec la Chine sur les droits de la personne.
Nous allons toujours continuer de souligner l’importance des règles, des protections et des principes mondiaux approuvés par la communauté mondiale, y compris la Déclaration universelle des droits de l’homme ou la Convention de Vienne.
Nos relations avec la Chine seront TOUJOURS guidées par l’intérêt des Canadiens, ainsi que par notre engagement envers les règles et les principes entérinés par le droit international.
Une autre priorité est la campagne que nous menons pour obtenir un siège non permanent au Conseil de sécurité de l’ONU comme moyen de promouvoir les principes et les valeurs qui façonnent notre vision des relations internationales.
Nous assistons à une importante remise en question de la capacité des institutions internationales à répondre aux crises de notre époque, notamment en Asie, en Afrique et en Amérique latine.
Il est urgent de concevoir de nouvelles approches et de parvenir à un nouveau consensus pour faire face à ces défis.
La campagne que nous menons pour obtenir un siège au Conseil de sécurité est une occasion pour le Canada de faire preuve de leadership, d’affirmer ses intérêts, ses principes et ses valeurs, ainsi que de renforcer et d’adapter le multilatéralisme aux réalités d’aujourd’hui.
Certains diront que la lutte pour un siège au Conseil de sécurité n’en vaut pas la peine ou qu’il est trop tard.
Mais il n’est JAMAIS trop tard pour lutter pour les droits des femmes, les droits de la personne, l’environnement et la démocratie.
Certains critiquent aussi le Conseil de sécurité comme dépassé et inefficace.
Mais en effet, le Conseil de sécurité de l’ONU est toujours parmi les tribunes les plus importantes au monde où se tiennent les principales décisions et discussions sur la paix et la sécurité.
Nous convenons qu’une réforme est nécessaire, mais c’est un endroit où le Canada PEUT avoir à la fois de la pertinence et de l’influence.
Enfin, Monsieur le Président, je voudrais parler de nos relations avec les États-Unis.
Nous sommes des alliés, indissociables en raison de nos liens géographiques, personnels et économiques.
Le nouvel ALENA ouvre un nouveau chapitre dans nos relations, un chapitre de prospérité, de possibilités et de stabilité.
Comme en témoignent les négociations parfois difficiles de ces deux dernières années, notre gouvernement ne compromettra pas les intérêts des Canadiens.
Pour conclure, certains estiment que, dans un gouvernement minoritaire, nous devons agir rapidement pour atteindre nos objectifs.
Mais comme le dit un proverbe africain que j’ai déjà cité : « Si tu veux aller vite, marche seul. Mais si tu veux aller loin, marchons ensemble. »
De là l’importance d’une approche inclusive, où les provinces, le monde des affaires, les entreprises, les artistes, la société civile, en collaboration avec nos partenaires internationaux, mettent tous l’épaule à la roue, AVEC NOUS, pour un monde plus vert, plus sécuritaire, plus inclusif et plus prospère.
Je vous remercie.
Comité permanent des affaires étrangères et du développement international – Membres
Comité permanent des affaires étrangères et du développement international de la Chambre des communes
Président
Michael Levitt
Parti : Libéral
Circonscription :York Centre (Ontario)
Vice-présidents
Leona Alleslev
Parti : Conservateur
Circonscription : Aurora—Oak Ridges—Richmond Hill
Rôle : Chef adjointe et porte-parole en matière d’affaires étrangères
Stéphane Bergeron
Parti : Bloc Québécois
Circonscription : Montarville (Québec)
Rôle : Porte-parole en matière d’affaires étrangères
Membres
Robert Oliphant
Parti : Libéral
Circonscription : Don Valley West (Ontario)
Rôle : Secrétaire parlementaire (Affaires étrangères)
Hedy Fry
Parti : Libéral
Circonscription : Vancouver—Centre
Peter Fonseca
Parti : Libéral
Circonscription : Mississauga-Est—Cooksville
Ruby Sahota
Parti : Libéral
Circonscription : Brampton—Nord
Sven Spengemann
Parti : Libéral
Circonscription : Mississauga—Lakeshore
Bob Saroya
Parti : Conservateur
Circonscription : Markham—Unionville
Kerry Diotte
Parti : Conservateur
Circonscription : Edmonton Griesbach
Dave Epp
Parti : Conservateur
Circonscription : Chatham-Kent—Leamington
Jack Harris
Parti : NDP
Circonscription : St. John’s East (Terre-Neuve-et-Labrador)
Rôle : Critic for Foreign Affairs
Comité permanent des affaires étrangères et du développement international – Biographies
Michael Levitt - (PLC—York-Centre, Ont)
Principaux intérêts liés à AMC
- Droits de la personne en général, mais surtout des Rohingyas du Venezuela
- Droit international humanitaire
- Égalité des genres
- Accroissement du rôle du Canada dans le monde
- Antisémitisme
- Israël (s’est rendu en Israël avec la ministre des Affaires étrangères à l’automne 2018)
Rôles parlementaires
M. Levitt a fait partie de nombreuses associations parlementaires et groupes interparlementaires depuis qu’il est devenu député en 2015. Parmi ceux-ci, mentionnons l’Association parlementaire canadienne de l’OTAN (CANA), le Groupe interparlementaire Canada–États-Unis (CEUS) et la Section canadienne de ParlAmericas (CPAM). M. Levitt a présidé le Groupe interparlementaire Canada-Israël (CAIL) de mars 2016 à mai 2019.
Participation à certains comités notables
- Président, Comité permanent des affaires étrangères et du développement international (FAAE), de février 2020 à ce jour; 2018-2019
- Président, Sous-comité du programme et de la procédure du Comité permanent des affaires étrangères et du développement international (SFAA), de février 2020 à ce jour; 2018-2019; 2016-2018
Antécédents
M. Levitt a été élu pour la première fois en 2015, puis réélu en 2019. Canadien de première génération, il a immigré au Canada depuis l’Écosse avec sa mère à l’âge de treize ans. Il a obtenu un baccalauréat en sciences politiques de l’Université McGill et une maîtrise en sciences et technologie de l’Université d’Édimbourg. Avant son élection, il était associé et vice-président du développement commercial au sein de Benjamin Group.
M. Levitt est l’un des membres fondateurs du Comité des affaires politiques canadiennes juives, organisation multipartite qui se consacre à la mobilisation de la grande communauté juive pour la faire participer au processus politique, et il a été un bénévole actif auprès de nombreuses organisations à but non lucratif et caritatives. Il a été membre du conseil d’administration du Koffler Centre for the Arts, de l’hôpital Mount Sinai et d’autres organisations.
Antécédents liés à la question
M. Levitt se lève souvent à la Chambre des communes pour parler des enjeux relatifs aux affaires étrangères. Au cours de la 43e législature, il a jusqu’à présent abordé la question des droits internationaux de la personne, des relations entre le Canada et la Chine et de la détention arbitraire de Michael Kovrig et Michael Spavor. Le 6 février 2020, il a demandé au ministre des Affaires étrangères de réitérer la position du Canada sur le mouvement BDS (Boycott, désinvestissement et sanctions) pendant la période des questions.
Leona Alleslev - (PCC—Aurora–Oak Ridges–Richmond Hill, Ont.)
Chef adjointe de l’opposition officielle
Principaux intérêts
- Détention arbitraire
- Questions militaires et liées à la défense
- Permis d’exportation
Rôles parlementaires
Mme Alleslev, élue pour la première fois en tant que libérale aux élections fédérales de 2015 et nommée secrétaire parlementaire de la ministre des Services publics et de l’Approvisionnement, a changé de camp pour se joindre au PCC en septembre 2018. Alors qu’elle était députée libérale, elle a été nommée présidente de l’Association parlementaire canadienne de l’OTAN (CANA) en mars 2017. Elle a été membre de l’Association législative Canada-Chine (CACN) de décembre 2015 à mars 2016, puis de novembre 2016 à mars 2017.
Participation à certains comités notables
- Vice-présidente, Comité permanent des affaires étrangères et du développement international (FAAE), de février 2020 à ce jour
- Membre, Comité spécial sur les relations sino-canadiennes (CACN), de janvier 2020 à ce jour
- Membre, Comité permanent des affaires étrangères et du développement international (FAAE), 2018-2019
- Membre, Comité permanent de la citoyenneté et de l’immigration (CIMM), 2018
- Membre, Comité permanent de la défense nationale (NDDN), 2017-2018
Antécédents
Mme Alleslev a été officier de l’Aviation royale canadienne, cadre supérieure et entrepreneure. Avant d’être élue députée, elle a occupé des postes de direction au ministère de la Défense nationale, ainsi que des postes de cadre supérieur chez IBM Canada et Bombardier Aéronautique. Elle a fait partie d’initiatives conjointes de changement entre le gouvernement et l’industrie, notamment au sein de l’Association de l’industrie aérospatiale du Canada, de l’Ontario Aerospace Council et de l’Association des femmes en aérospatiale. Elle a également possédé et géré deux petites entreprises : une entreprise d’écotourisme à Temagami et une entreprise d’organisation ménagère et d’armoires sur mesure à Aurora.
Mme Alleslev a obtenu un baccalauréat ès arts avec spécialisation en histoire et en sciences politiques du Collège militaire royal du Canada à Kingston et a reçu le mandat de la Reine de servir en tant qu’officier de logistique de l’Aviation royale canadienne.
Après les élections fédérales de 2019, elle a été nommée chef adjointe du Parti conservateur.
Déclarations liées à la question
Mme Alleslev a évoqué des divergences d’opinion entre elle et le gouvernement libéral sur les questions liées aux affaires étrangères et à la défense comme raison pour passer au PCC en 2018.
Sur son site Web, Mme Alleslev a déclaré que « la politique étrangère est une question de relations diplomatiques — et le Canada n’a jamais été aussi seul » [traduction]. Faisant référence à une « série de comportements peu diplomatiques » [traduction], comme « le voyage de notre premier ministre en Inde et son incapacité à atténuer les tensions avec la Chine, ainsi que la désinvolture de notre ministre des Affaires étrangères, qui fait de la diplomatie à coups de gazouillis » [traduction], Mme Alleslev a ensuite plaidé en faveur d’« une politique étrangère détaillée et éclairée qui trouve un juste équilibre entre nos valeurs et la souveraineté, la sécurité économique et les alliances internationales » [traduction].
Le 3 février 2020, Mme Alleslev a publié un article (Reviewing Canada’s position on the world stage) pour demander à ce que la position du Canada sur la scène mondiale soit revue et exiger de nouveau une politique étrangère détaillée « qui aborde tous les aspects du monde moderne et actualise notre approche des relations que nous entretenons tant avec nos alliés qu’avec nos adversaires » [traduction].
Mme Alleslev s’intéresse vivement aux permis d’exportation et a souvent remis en question les délais qu’il faut pour faire approuver les demandes de permis.
Stephane Bergeron - (BQ—Montarville, QC)
Porte-parole en matière d’affaires étrangères
Principaux intérêts
- Relations Canada-Chine en général
- Droits de la personne
Rôles parlementaires
M. Bergeron est actuellement le porte-parole en matière d’affaires étrangères du Bloc Québécois (BQ). Il est membre d’un grand nombre d’associations parlementaires et de groupes interparlementaires, notamment l’Association législative Canada-Chine (CACN) et l’Association parlementaire canadienne de l’OTAN (CANA). Il a également été le whip du BQ de 1997 à 2001.
Participation à certains comités notables
- Vice-président, Comité permanent des affaires étrangères et du développement international (FAAE), de février 2020 à ce jour
- Vice-président, Comité spécial sur les relations sino-canadiennes (CACN), de janvier 2020 à ce jour
- Membre, Sous-comité du commerce international, des différends commerciaux et des investissements internationaux du Comité permanent des affaires étrangères et du commerce international (SINT), 2004
- Vice-président, Sous-comité du commerce international, des différends commerciaux et des investissements internationaux du Comité permanent des affaires étrangères et du commerce international (SINT), 2002-2003
- Membre, Comité permanent des affaires étrangères et du commerce international (FAIT), 2004; 2002-2003
Antécédents
M. Bergeron a été député du BQ à la Chambre des communes de 1993 à 2005 et a siégé à l’Assemblée nationale du Québec de 2005 à 2018. En 2019, il est revenu à la Chambre des communes en tant que membre du BQ.
M. Bergeron est titulaire d’un baccalauréat et d’une maîtrise en sciences politiques. Après avoir quitté la Chambre des communes et siégé à l’Assemblée nationale du Québec pendant 13 ans, M. Bergeron a été registraire du Cégep de Rimouski. Auparavant, il était conseiller politique et adjoint à l’enseignement à l’Université Laval au sein du département des sciences politiques. De 1984 à 1993, il a servi dans les Forces canadiennes en tant qu’officier du Cadre des instructeurs de cadets de la Marine.
Déclarations liées à la question
La plupart des déclarations de M. Bergeron ont porté sur la Chine, notamment sur le fait que le poste d’ambassadeur a été vacant pendant huit mois et sur les conséquences qu’a eues cette situation sur les relations bilatérales.
M. Bergeron a soulevé la question des droits de la personne lors de la période de questions, demandant « Qu’est-ce que cela va prendre pour que le gouvernement s’active enfin pour faire libérer Raïf Badawi? » Puis il a poursuivi en déclarant : « C’est scandaleux qu’après sept ans, Raïf Badawi croupisse encore en prison sans avoir commis le moindre crime. Si le gouvernement est capable de s’asseoir et de travailler avec l’Arabie saoudite au G20, s’il est capable de s’asseoir avec l’Arabie saoudite pour faire des affaires, notamment pour lui vendre des armes, il est certainement capable de s’asseoir avec l’Arabie saoudite pour exiger la libération de Raïf Badawi. »
Jack Harris - (NDP—St. John’s-Est, T.-N.-L.)
Porte-parole en matière d’affaires étrangères
Principaux intérêts
- Droits de la personne
Rôles parlementaires
M. Harris est actuellement le porte-parole du NPD en matière d’affaires étrangères, de sécurité publique et des questions concernant l’Agence de promotion économique du Canada atlantique. Il est également le porte-parole adjoint en matière de défense.
Participation à certains comités notables
- Vice-président, Comité spécial sur les relations sino-canadiennes (CACN), de janvier 2020 à ce jour
- Membre, Comité permanent des affaires étrangères et du développement international (FAAE), de février 2020 à ce jour
- Vice-président, Comité permanent de la défense nationale (NDDN), 2011-2015
- Membre, Comité permanent de la défense nationale (NDDN), 2009-2015
- Vice-président, Comité permanent de la justice et des droits de la personne (JUST), 2011-2012
- Vice-président, Comité permanent de la sécurité publique et nationale (SECU), 2009
Antécédents
Jack Harris est un avocat et un politicien de Terre-Neuve-et-Labrador. Il a représenté St John’s-Est à plusieurs reprises : de 1987 à 1988, de 2008 à 2015 et depuis 2019, année où il a été réélu dans sa circonscription. Il a été le chef du Nouveau parti démocratique de Terre-Neuve-et-Labrador de 1992 à 2006.
Déclarations liées à la question
Le 10 décembre 2019, M. Harris s’est levé à la Chambre des communes pour exprimer son soutien à la mise sur pied d’un comité spécial sur les relations entre le Canada et la Chine. Il a déclaré ce qui suit : « Madame la Présidente, de toute évidence, la relation se détériorerait. Depuis à peu près un an, la Chine nous montre, comme dans ce cas-ci, combien il lui est facile de prendre des mesures préjudiciables à des personnes. Nous devons agir et agir vite. » Le même jour, M. Harris a également évoqué l’importance pour le Canada d’opter pour le multilatéralisme comme solution aux tensions actuelles entre le Canada et la Chine.
Robert Oliphant - (PLC—Don Valley-Ouest, Ont.)
Secrétaire parlementaire du ministre des Affaires étrangères
Principaux intérêts
- Affaires consulaires
- Afrique en général
- Ordre international fondé sur des règles
Rôles parlementaires
M. Oliphant a été nommé secrétaire parlementaire du ministre des Affaires étrangères en mai 2019 et il a conservé ce rôle au sein de la 43e législature.
M. Oliphant participe activement aux associations parlementaires. Il est notamment membre de l’Association législative Canada-Chine depuis décembre 2015.
Participation à certains comités notables
- Membre, Comité spécial sur les relations sino-canadiennes (CACN), de janvier 2020 à ce jour
- Membre, Comité permanent des affaires étrangères et du développement international (FAAE), de février 2020 à ce jour
- Président, Comité permanent de la citoyenneté et de l’immigration (CIMM), 2017-2019
- Président, Sous-comité du programme et de la procédure du Comité permanent de la Sécurité publique et nationale (SSEC), 2016-2017
- Membre, Comité permanent de la sécurité publique et nationale (SECU), 2016-2017; 2009
Antécédents
M. Oliphant a été élu pour la première fois à la Chambre des communes en octobre 2008. Il a été battu aux élections fédérales de 2011, mais a été réélu en 2015 et en 2019.
M. Oliphant a obtenu un baccalauréat en commerce de l’Université de Toronto en 1978. Durant ses études, il a été actif au sein du club des jeunes libéraux de l’Université de Toronto, ainsi que des (nouveaux) jeunes libéraux de l’Ontario. Après avoir obtenu une maîtrise en théologie de la Vancouver School of Theology, il a été ordonné ministre de l’Église unie en 1984. Son titre officiel est celui de Révérend Docteur Robert Oliphant, député.
M. Oliphant a travaillé au cabinet du premier ministre David Peterson en 1989. Il a ensuite travaillé pour deux ministres provinciaux, soit Christine Hart, ministre de la Culture et des Communications, et Mavis Wilson, ministre responsable des questions relatives aux femmes.
Déclarations liées à la question
M. Oliphant défend fréquemment la politique étrangère du Canada, affirmant qu’elle « est basée sur le renouvellement d’un ordre international réglementé que les Canadiens ont construit ensemble, la protection des droits universels de la personne et le soutien aux démocraties » et faisant remarquer que « dans un certain nombre de dossiers critiques, nous montrons la voie, que ce soit au Venezuela, au Moyen-Orient, en Chine ou ailleurs dans le monde. Nous continuerons à soutenir nos alliés et nos partenaires de l’OTAN, tout en faisant en sorte que la prépondérance du Canada demeure et soit reconnue dans notre monde, auprès de nos alliés et des pays aux vues similaires aux nôtres qui travaillent avec nous. »
M. Oliphant est un partisan de l’engagement canadien en Afrique, par l’entremise de l’Association parlementaire Canada-Afrique, ainsi que de son travail en tant que secrétaire parlementaire.
M. Oliphant soulève la question des services consulaires canadiens à l’étranger dans un certain nombre de contextes, notamment au sein de comités, sur les médias sociaux et lors des débats de la Chambre. Il a déclaré à plusieurs reprises que le retour de Michael Kovrig et de Michael Spavor est la priorité absolue du gouvernement.
Peter Fonseca - (PLC—Mississauga-Est–Cooksville, Ont.)
Principaux intérêts liés à AMC
- Commerce intérieur et international
- Accords commerciaux : ACEUM, PTPGP
- Programme des travailleurs étrangers temporaires
Rôles parlementaires
M. Fonseca a été membre de la Section canadienne de l’Association parlementaire du Commonwealth (CCOM) de décembre 2018 à mars 2019, ainsi que de l’Association parlementaire canadienne de l’OTAN (CANA) de septembre 2018 à mars 2019 et de l’Association législative Canada-Chine (CACN) de décembre 2016 à mars 2017.
Participation à certains comités notables
- Membre, Sous-comité des droits internationaux de la personne du Comité permanent des affaires étrangères et du développement international (SDIR), de février 2020 à ce jour
- Membre, Comité permanent des affaires étrangères et du développement international (FAAE), de février 2020 à ce jour
- Président, Sous-comité sur les commotions cérébrales liées aux sports au Canada du Comité permanent de la santé (SCSC), 2018-2019
Antécédents
M. Fonseca a été élu pour la première fois à la Chambre des communes en 2015. Avant de se lancer en politique fédérale, il était membre de l’Assemblée législative de l’Ontario et a fait partie du cabinet du premier ministre McGuinty. M. Fonseca est né à Lisbonne, au Portugal, et a immigré à Toronto avec sa famille en 1968. Diplômé de la St. Michael’s College School, il a ensuite fréquenté l’Université de l’Oregon, où il a obtenu un baccalauréat en arts grâce à une bourse d’études sportives. Il est également titulaire d’un baccalauréat en éducation de l’Université de Windsor. Il a travaillé comme consultant principal en gestion de la performance pour la Coach Corporation et a dirigé une société d’importation et de distribution au Portugal.
Antécédents liés à la question
En tant qu’ancien membre du Comité permanent du commerce international (CIIT), M. Fonseca a concentré ses commentaires sur des dossiers liés à AMC sur le commerce international lors des débats de la Chambre et du comité. Dernièrement, il s’est levé à la Chambre pour parler de la Loi de mise en œuvre de l’Accord Canada–États-Unis–Mexique.
L’Hon. Hedy Fry - (PLC—Vancouver-Centre, C.-B.)
Principaux intérêts liés à AMC
- Droits de la personne
- Accords commerciaux : ACEUM, PTPGP
- Égalité des genres
Rôles parlementaires
Mme Fry a été secrétaire parlementaire du ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration et de la ministre des Ressources humaines et du Développement des compétences (Initiative sur les travailleurs formés à l’étranger) de juillet 2004 à novembre 2005. Elle a également été secrétaire parlementaire du ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration de décembre 2003 à juin 2004. Mme Fry a été membre de nombreux comités, associations parlementaires et groupes interparlementaires depuis 2002.
Participation à certains comités notables
- Membre, Comité permanent des affaires étrangères et du développement international (FAAE), de février 2020 à ce jour
- Membre, Comité permanent de la citoyenneté et de l’immigration (CIMM), 2004-2005
- Membre, Comité permanent de la justice et des droits de la personne (JUST), 2002-2003
Antécédents
Mme Fry est politicienne et médecin canadienne d’origine trinidadienne. Elle a fait ses études de médecine au Royal College of Surgeons en Irlande. Elle est actuellement la plus ancienne députée au Parlement, ayant remporté neuf élections consécutives dans la circonscription de Vancouver-Centre. Mme Fry a travaillé à l’hôpital St. Paul de Vancouver pendant 23 ans. Elle a été présidente de la British Columbia Federation of Medical Women en 1977. Elle a été présidente de la Vancouver Medical Association de 1988 à 1989 et de la BC Medical Association de 1990 à 1991. Elle a également présidé le comité du multiculturalisme de l’Association médicale canadienne de 1992-1999.
Antécédents liés à la question
Dernièrement, Mme Fry s’est levée à la Chambre pour parler de la mutilation génitale féminine (MGF), faisant remarquer qu’« en 1997, le gouvernement libéral a criminalisé cette pratique au Canada. Nous encourageons maintenant les autres pays, les donateurs, les organisations des Nations unies et la société civile à s’engager dans la lutte pour éliminer la mutilations [sic] des organes génitaux féminins partout dans le monde. [...] Mais il faut en faire davantage. Pour atteindre notre but, il faut que les gouvernements adoptent des lois pour protéger les droits des femmes et des jeunes filles en instaurant des politiques qui leur donnent les moyens d’agir, tout particulièrement en cette année Beijing+25, afin de se rappeler que les droits des femmes sont des droits de la personne. »
En 2017, Mme Fry s’est levée pour parler des femmes et des filles réfugiées et migrantes dans le monde : « Parmi les 65 millions de personnes déplacées par les conflits, 55 % sont des femmes et des enfants. Les femmes et les jeunes filles déplacées sont souvent victimes de viols, d’esclavage sexuel et de mariages forcés. [...] Tandis que nous célébrons les progrès réalisés ici, rappelons-nous que les droits des femmes sont simplement des droits de la personne, et qu’on ne pourra célébrer pleinement que lorsque toutes les femmes auront ces droits ».
Ruby Sahota - (PLC—Brampton-Nord, Ont.)
Principaux intérêts liés à AMC
- Sécurité publique
- Immigration
Rôles parlementaires
Depuis qu’elle est devenue députée en 2015, Mme Sahota a pris part à plusieurs associations parlementaires et groupes interparlementaires. Ainsi, elle a été membre de la Section canadienne de l’Association parlementaire du Commonwealth (CCOM) de janvier 2016 à février 2018, de l’Association parlementaire canadienne de l’OTAN de septembre 2018 à mars 2019, du Groupe interparlementaire Canada–États-Unis (CEUS) de janvier 2016 à avril 2018 et du Comité spécial sur les relations sino-canadiennes (CACN) de décembre 2015 à 2016.
Participation à certains comités notables
- Membre, Comité permanent des affaires étrangères et du développement international (FAAE), de février 2020 à ce jour
- Membre, Comité permanent de la sécurité publique et nationale (SECU), 2018-2019
Antécédents
Avant d’entrer en politique, Mme Sahota a travaillé comme avocate, exerçant pendant cinq ans dans les domaines du droit pénal, du contentieux civil et du règlement des différends, tant dans les secteurs public que privé. Elle est titulaire d’un baccalauréat ès arts avec spécialisation en sciences politiques et en études sur la paix de l’Université McMaster, ainsi que d’un doctorat en droit avec concentration en contentieux de la Thomas M. Cooley Law School.
Antécédents liés à la question
Mme Sahota s’est levée à la Chambre des communes à l’occasion du 10e anniversaire de la fin de la guerre au Sri Lanka pour demander à la ministre des Affaires étrangères d’expliquer comment le gouvernement prévoit obliger les responsables des atrocités à rendre des comptes.
Mme Sahota est une partisane des améliorations apportées au système d’immigration canadien sous le gouvernement libéral : « je reconnais l’importance d’avoir un système d’immigration efficace sur lequel les Canadiens, ceux qui désirent devenir Canadiens et tous les membres de notre société peuvent compter. »
Mme Sahota s’est exprimée sur le racisme à la Chambre, soulignant que « la communauté sikhe a été victime de racisme, de discrimination et de violence. »
Sven Spengemann - (PLC—Mississauga-Lakeshore, Ont.)
Principaux intérêts liés à AMC
- Affaires internationales, diplomatie et maintien de la paix
- Nations Unies
- Rohingyas
- Crise au Yémen
- Politique de défense
Rôles parlementaires
M. Spengemann est membre de nombreux groupes et associations parlementaires interparlementaires depuis 2015. Il est devenu le coprésident de l’Association parlementaire Canada-Afrique (CAAF) en février 2020. Il est membre de l’Association parlementaire canadienne de l’OTAN (CANA) depuis 2016, du Groupe canadien de l’Union interparlementaire (UIPU) depuis 2015 et a fait partie du Comité spécial sur les relations sino-canadiennes (CACN) de novembre 2016 à mars 2017.
Participation à certains comités notables
- Membre, Comité permanent des affaires étrangères et du développement international (FAAE), de février 2020 à ce jour
- Membre, Sous-comité du programme et de la procédure du Comité permanent de la Sécurité publique et nationale (SSEC), de février 2020 à ce jour; 2017
- Membre, Comité permanent de la défense nationale (NDDN), de février 2020 à ce jour, 2016-2019
- Membre, Comité permanent de la sécurité publique et nationale (SECU), 2016-2019
Antécédents
Après plusieurs années d’expérience professionnelle dans le secteur des valeurs mobilières, M. Spengemann est retourné à l’université pour obtenir son diplôme en droit d’Osgoode Hall et a été admis au barreau de l’Ontario en juin 2000. Il a poursuivi des études supérieures au Collège d’Europe en Belgique et à la Harvard Law School, où il a obtenu son doctorat en théorie politique et constitutionnelle en 2006. Les travaux universitaires de M. Spengemann lui ont valu de nombreux prix et distinctions, dont une bourse Fulbright Canada-États-Unis.
M. Spengemann a travaillé au Conseil privé du gouvernement du Canada en tant qu’analyste principal des politiques, où il a dirigé les processus interministériels fédéraux liés aux politiques dans les domaines de la gestion des risques, de la coopération internationale et de la sûreté/sécurité nationale.
M. Spengemann a également été représentant de l’ONU à Bagdad, au sein de la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Iraq (MANUI). En Iraq, Sven a négocié des protocoles opérationnels avec les forces de la coalition américaine pour assurer le soutien opérationnel, sécuritaire et médical de la mission des Nations Unies. Il a dirigé une équipe d’experts internationaux et iraquiens pour aider le Parlement iraquien et le gouvernement régional du Kurdistan dans leurs réformes constitutionnelles et législatives, notamment la gestion du pétrole et du gaz, les droits de la personne, la conception des institutions et le fédéralisme. Son travail en Iraq lui a valu un prix Osgoode Hall Gold Key Alumni et une reconnaissance en tant qu’expert en démocratie dans la campagne Boundless de l’Université de Toronto.
M. Spengemann est souvent invité à prendre la parole dans la communauté au sujet des affaires internationales, de la diplomatie et du maintien de la paix. Il a été accueilli par l’Association de l’OTAN pour discuter de son travail avec la MANUI et de la transition en cours en Iraq. Il continue à travailler en étroite collaboration à l’échelon local avec des communautés du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, notamment en Iraq, dans la région du Kurdistan iraquien, en Égypte, en Somalie et en Syrie.
Antécédents liés à la question
Le 6 février 2020, M. Spengemann s’est levé à la Chambre des communes pour rendre compte de sa visite aux camps de réfugiés rohingya à Cox’s Bazar. Au cours de la 42e législature, il a présenté ce que le gouvernement avait fait pour promouvoir la paix, les droits de la personne et la démocratie sur la scène internationale. Il a également parlé de son voyage au Sénégal et au Mali avec le Comité permanent de la défense nationale de la Chambre des communes.
Bob Saroya - (PCC—Markham-Unionville, Ont.)
Principaux intérêts liés à AMC
- Oléoducs et gazoducs
- Prélèvements d’organes illégaux
- Contrôle des armes à feu
- Importation de drogues et de substances réglementées
Rôles parlementaires
M. Soraya est actuellement le porte-parole du Parti conservateur du Canada pour le Conseil privé de la Reine pour le Canada. Il a été membre de l’Association législative Canada-Chine (CACN) en mars 2018 et du Groupe interparlementaire Canada–États-Unis (CEUS) de février à mars 2017.
Participation à certains comités notables
- Membre, Comité permanent des affaires étrangères et du développement international (FAAE), de février 2020 à ce jour
- Membre, Comité permanent de la citoyenneté et de l’immigration (CIMM), 2016-2018
Antécédents
M. Saroya a immigré d’Inde au Canada en 1974. Il a été élu pour représenter la circonscription de Markham-Unionville en 2015 et 2019. Au cours de la 42e législature, il a parrainé un projet de loi d’initiative parlementaire (C-338, Loi modifiant la Loi réglementant certaines drogues et autres substances) qui aurait augmenté les peines minimales obligatoires pour les personnes reconnues coupables d’importation de drogues et de substances réglementées. Le projet de loi a été débattu en deuxième lecture mais a été rejeté par le gouvernement.
Antécédents liés à la question
Le 27 mai 2019, M. Saroya s’est exprimé sur la question de la sécurité des frontières à la Chambre des communes : « Monsieur le Président, encore une fois, le gouvernement a montré aux Canadiens son incapacité à défendre les frontières. Plus de 400 Mexicains ayant des liens avec les cartels de la drogue ont pu entrer au pays depuis que les libéraux ont levé les exigences en matière de visa pour les voyageurs mexicains. Le premier ministre peut-il dire quel est son plan pour renvoyer ces criminels au Mexique? »
Dave Epp - (PCC—Chatham-Kent-Leamington, Ont.)
Principaux intérêts liés à AMC
- ACEUM
- Programme des travailleurs étrangers temporaires
- Agriculture
Rôles parlementaires
M. Epp est actuellement le porte-parole adjoint du Parti conservateur du Canada en matière d’affaires étrangères.
Participation à certains comités notables
- Membre, Comité permanent des affaires étrangères et du développement international (FAAE), de février 2020 à ce jour
Antécédents
M. Epp est un agriculteur de troisième génération à Leamington, en Ontario. En partenariat avec son frère Peter, ils possèdent et exploitent la société Lycoland Farms Ltd., qui cultive des légumes de transformation et des cultures commerciales. En outre, David a été membre de la direction de plusieurs organisations agricoles, notamment l’Ontario Processing Vegetable Growers et Agricorp. Il a joué un rôle actif au sein de sa municipalité et a également rempli plusieurs mandats à la présidence du conseil d’administration de l’UMEI Christian High School. Il est un membre actif de l’Église mennonite unie de Leamington et a servi dans des organisations ecclésiastiques connexes. Depuis mai 2015, David occupe le poste de représentant régional de la Banque canadienne de grains pour l’Ontario et le Québec.
Antécédents liés à la question
Dernièrement, M. Epp s’est levé à la Chambre des communes pendant la période des questions pour s’enquérir des répercussions de l’ACEUM : « Madame la Présidente, il existe à Chatham une entreprise de profilés et de pièces d’aluminium qui, en moins de 10 ans, a pris une telle expansion qu’elle emploie maintenant plus de 250 employés. Nous avons tous entendu le beau discours prémâché du gouvernement, selon lequel il est mieux d’avoir 70 % de contenu d’aluminium que rien du tout. Or, cette position ne tient pas compte du fait qu’une part de 70 % est bien inférieure à la part de marché actuelle. Le nouvel ALENA a de vraies conséquences, cela ne fait aucun doute. Pourquoi le gouvernement refuse-t-il toujours de publier les analyses économiques que nous lui demandons? Il faut rendre ces documents publics. »
Kerry Diotte - (PCC – Edmonton Griesbach, Alb.)
Principaux intérêts liés à AMC
- Ukraine
- Tartares de Crimée
- Combattants de l’État islamique revenant au pays
Rôles parlementaires
M. Diotte est le vice-président du Groupe interparlementaire Canada–États-Unis (CEUS) depuis février 2019. Il est également membre de plusieurs associations parlementaires et groupes interparlementaires, dont l’Association parlementaire canadienne de l’OTAN (CANA), la Section canadienne de ParlAmericas (CPAM) et la Section canadienne de l’Association parlementaire du Commonwealth (CCOM). Il a précédemment été le porte-parole adjoint du Parti conservateur du Canada pour le Revenu national et Services publics et Approvisionnement.
Participation à certains comités notables
- Membre, Comité permanent des affaires étrangères et du développement international (FAAE), de février 2020 à ce jour
Antécédents
M. Diotte a travaillé comme journaliste puis conseiller municipal d’Edmonton avant de devenir député fédéral en 2015. Né à Sault Ste. Marie, en Ontario, et ayant fait ses études à l’Université Carleton d’Ottawa, Kerry a connu une longue et fructueuse carrière de journaliste, travaillant autant à la radio et à la télévision que pour des magazines et des journaux. Kerry a enseigné le journalisme, a écrit un livre sur l’histoire d’Edmonton et a été directeur national de l’Association canadienne des journalistes.
Antécédents liés à la question
À ce jour, M. Diotte n’a pas fait beaucoup de commentaires liés aux affaires étrangères à la Chambre des communes pendant la 43e législature. Le 29 janvier 2020, il s’est levé pour commémorer les victimes du vol PS752 et a déclaré : « Les autorités iraniennes doivent être transparentes et coopérer au maximum avec les organismes indépendants qui enquêtent sur cette horrible tragédie. Les familles méritent aussi que les restes de leurs êtres chers puissent être rapatriés au Canada dès que possible. Le contraire serait tout à fait inacceptable. Ils ont assez souffert. »
Garnett Genuis - (PCC–Sherwood Park-Fort Saskatchewan, Alb.)
Principaux intérêts
- Relations Canada-Chine
- Droits de la personne
- Primauté du droit et démocratie
- Liberté d’expression
Rôles parlementaires
M. Genuis est actuellement le porte-parole du Parti conservateur du Canada en matière de relations Canada-Chine et de multiculturalisme. Il a été membre de l’Association parlementaire canadienne de l’OTAN (CANA) de septembre 2018 à mars 2019, ainsi que du Groupe interparlementaire Canada–États-Unis (CEUS) de février à mars 2017.
Participation à certains comités notables
- Membre associé, Comité permanent des affaires étrangères et du développement international (FAAE), de février 2020 à ce jour
- Membre, Comité spécial sur les relations sino-canadiennes (CACN), de février 2020 à ce jour
- Membre, Sous-comité des droits internationaux de la personne du Comité permanent des affaires étrangères et du développement international (SDIR), de février 2020 à ce jour
Antécédents
M. Genuis a été élu en 2015 et 2019. Il a grandi dans le comté de Strathcona et a pris une part active dans sa communauté en faisant du bénévolat pour diverses organisations, dont un centre de soins local. À l’âge de 15 ans, il a commencé à écrire une chronique pour le Sherwood Park News, pour lequel il continue de contribuer régulièrement en tant que député.
M. Genuis est titulaire d’un baccalauréat en affaires publiques et gestion des politiques de l’Université Carleton, ainsi que d’une maîtrise en philosophie et en politique publique de la London School of Economics. Avant son élection, il travaillait au Cabinet du premier ministre.
Antécédents liés à la question
M. Genuis se lève souvent à la Chambre des communes pour aborder diverses questions liées aux affaires étrangères. Au cours de la 43e législature, il a interrogé le gouvernement sur l’Iran, le Sri Lanka, les relations Canada-Chine et Taïwan pendant la période des questions. Il a également déclenché un débat d’urgence à la Chambre des communes sur le génocide des musulmans rohingyas en Birmanie et a présenté un projet de loi d’initiative parlementaire pour lutter contre le trafic d’organes humains.
Monitorage de la période de questions
Sujet | Date | Questionneur | Parti | Question | Répondeur | Réponse |
---|---|---|---|---|---|---|
Priorités internationales du gouvernement | 2019-12-06 | Député(e) - Alleslev, Leona (Aurora—Oak Ridges—Richmond Hill) | Parti conservateur du Canada | Monsieur le Président, de plus en plus, les Canadiens ne croient plus le premier ministre quand il dit que le Canada est de retour. Chacun de ses voyages à l'étranger tourne au désastre, et les exemples sont nombreux. Nous n'avons qu'à penser à son voyage en Inde, qui a été un véritable fiasco. Son plus récent passage au sommet de l'OTAN est une autre preuve de son comportement non diplomatique. Le premier ministre va-t-il enfin comprendre le message et cesser d'embarrasser le Canada à l'étranger? | Député(e) - Freeland, Chrystia (University—Rosedale) | Monsieur le Président, je veux assurer à mes honorables collègues et à tous les Canadiens que le premier ministre est un excellent représentant de notre pays à l'étranger, surtout en ce qui concerne nos relations essentielles avec les États-Unis. Je veux rassurer tous les Canadiens: nous avons en ce moment une relation très constructive avec les États-Unis. Le premier ministre a participé à une réunion bilatérale très constructive avec le président des États-Unis. Ce matin, j'ai parlé avec l'ambassadeur Lighthizer concernant l'ALENA, et je vais lui parler après la fin de la période des questions orales. |
Priorités internationales du gouvernement | 2019-12-06 | Député(e) - Alleslev, Leona (Aurora—Oak Ridges—Richmond Hill) | Parti conservateur du Canada | Monsieur le Président, les Canadiens ne sont pas rassurés. Ils continuent de perdre confiance dans la capacité du premier ministre à défendre leurs intérêts à l'étranger, car ses fiascos diplomatiques continuent de s'accumuler. Son voyage en Inde s'est soldé en un échec. Il a contrarié nos partenaires de l'Asie-Pacifique. Nous sommes en froid avec l'Arabie saoudite et nos relations avec la Chine n'ont jamais été aussi mauvaises. Son comportement lors de la réunion de l'OTAN de cette semaine est une preuve de plus de son manque de diplomatie. Quand le premier ministre cessera-t-il de mettre le Canada dans l'embarras? Quand va-t-il tout simplement rester au pays? | Député(e) - Freeland, Chrystia (University—Rosedale) | Monsieur le Président, je profite de l'occasion pour assurer aux députés et, en particulier, aux Canadiens que le premier ministre est un excellent représentant, mais, surtout — car il s'agit d'une question dont les Canadiens se soucient parce qu'elle touche leur quotidien —, que nous entretenons d'excellentes relations avec les États-Unis, grâce à la grande qualité des relations de travail entre le premier ministre et le président Trump. |
Chine - Motion - Journée de l'Opposition | 2019-12-10 | Député(e) - Alleslev, Leona (Aurora—Oak Ridges—Richmond Hill) | Parti conservateur du Canada | Monsieur le Président, le premier ministre a failli à la tâche de bien gérer nos relations avec le gouvernement de la Chine, qu'il s'agisse du contrôle des technologies d'exploitation des ressources canadiennes et du contrôle d'entreprises de service par des sociétés d'État chinoises, des cyberattaques contre nos réseaux de communication, des problèmes de sécurité dans l'Arctique ou encore du trafic international de drogues et de substances mortelles comme le fentanyl. Ce sont autant de dossiers d'une importance capitale qui nécessitent un examen et une approche équilibrée. Quand le premier ministre décidera-t-il d'appuyer notre motion visant à nommer un comité spécial pour examiner la relation entre le Canada et la Chine? | Député(e) - Gould, Karina (Burlington) | Monsieur le Président, les questions soulevées par la députée préoccupent tous les Canadiens, y compris ceux qui se trouvent de ce côté-ci de la Chambre. Nous ne ménageons aucun effort pour nous en occuper. Comme je l'ai mentionné, des comités de la Chambre se consacrent déjà au commerce international, à l'agriculture, aux affaires étrangères et à la sécurité publique. Nous avons hâte naturellement de voir quel programme de travail ils se donneront, et s'ils souhaitent en savoir plus sur la relation entre le Canada et la Chine, nous serons heureux de collaborer avec eux. |
ALENA | 2019-12-11 | Député(e) - Alleslev, Leona (Aurora—Oak Ridges—Richmond Hill) | Parti conservateur du Canada | Monsieur le Président, hier, l'opposition a démontré au premier ministre qu'il n'a plus le contrôle de la Chambre. Toutefois, le premier ministre a signé le nouvel ALENA sans consulter l'opposition. Il est clair, selon les médias, que les démocrates étaient au courant et qu'ils l'ont pratiquement négocié. Les conservateurs ne l'accepteront pas automatiquement. Quand le premier ministre acceptera-t-il qu'il a besoin de l'accord de l'opposition avant de prendre des décisions importantes? | Député(e) - Trudeau, Justin (Papineau) | Monsieur le Président, nous avons été très contents de gagner la confiance de la Chambre, hier, pour continuer de faire avancer notre plan pour aider les Canadiens, pour investir dans les communautés et servir les Canadiens dans tout le pays. Nous allons toujours travailler avec nos collègues à la Chambre des communes pour bien représenter les Canadiens. Nous savons que ce nouvel ALENA va aider les travailleurs canadiens, y compris dans l'industrie de l'acier et de l'aluminium. Ils auront plus de sécurité d'emploi et plus de croissance dans leurs communautés. |
ALENA | 2019-12-11 | Député(e) - Alleslev, Leona (Aurora—Oak Ridges—Richmond Hill) | Parti conservateur du Canada | Monsieur le Président, non seulement le premier ministre n'a pas informé les députés canadiens au sujet du nouvel ALENA, mais il a aussi lâchement accepté les conditions imposées par nos partenaires commerciaux. Selon des démocrates de haut rang, le premier ministre a, dans ce dernier accord final, renoncé à presque toutes nos exigences. N'est-ce pas là l'entente finale, définitive? Quand le premier ministre se rendra-t-il compte qu'ici, au Canada, il n'a pas le contrôle du Parlement et qu'il a besoin de l'appui de l'opposition avant de prendre des décisions importantes? | Député(e) - Trudeau, Justin (Papineau) | Monsieur le Président, je suis heureux de souligner que nous avons fait des gains tout au long du processus final. Le texte final négocié entre le Canada, les États-Unis et le Mexique présente d'importants avantages pour le Canada. Nous avons obtenu d'excellents résultats pour les travailleurs canadiens, pour les entreprises canadiennes ainsi que pour l'ensemble de la population canadienne. Nous avons hâte de débattre à la Chambre de la ratification de l'ALENA, et je suis certain que tous les parlementaires appuieront cet accord, qui est bon pour les Canadiens. |
Iran - Corps des Gardiens de la révolution islamique | 2019-12-11 | Député(e) - Genuis, Garnett (Sherwood Park—Fort Saskatchewan) | Parti conservateur du Canada | Monsieur le Président, le gouvernement actuel a voté, il y a plus d'un an et demi, pour inscrire immédiatement le Corps des Gardiens de la révolution islamique du gouvernement iranien sur la liste des entités terroristes, ce qui n'est pas bien long à faire. Le Corps des Gardiens de la révolution islamique est un outil d'oppression généralisé. En Irak, des centaines de manifestants ont été tués parce qu'ils tentaient de résister à l'influence du régime iranien. Le gouvernement a une fois de plus manqué une occasion de défendre des gens qui revendiquent leur liberté. Au lieu de cela, il s'emploie à apaiser leurs oppresseurs. Le gouvernement va-t-il aujourd'hui admettre qu'il n'a pas du tout l'intention d'inscrire le groupe en entier sur la liste? | Député(e) - Trudeau, Justin (Papineau) | Monsieur le Président, le député d'en face a parlé des manifestations en Irak. Nous condamnons vivement la violence croissante en Irak, qui a causé la mort de centaines de manifestants et qui a fait des milliers de blessés. C'est pourquoi nous exhortons toutes les parties à faire preuve de retenue et à s'abstenir d'avoir recours à la violence. Nous soutenons les Irakiens. Ils méritent la stabilité, la prospérité et la sécurité. Il faut respecter les droits de la personne, y compris le droit de manifester et le droit à la liberté d'expression. Nous continuons de suivre la situation en collaboration étroite avec nos alliés et nos partenaires et en y jouant un rôle constructif. |
Coronavirus | 2020-01-27 | Député(e) - Alleslev, Leona (Aurora—Oak Ridges—Richmond Hill) | Parti conservateur du Canada | Monsieur le Président, le 31 décembre, la Chine a signalé plusieurs cas de pneumonie à l'Organisation mondiale de la santé. Puis, le 7 janvier, l'Organisation a annoncé qu'elle avait détecté un nouveau virus, le coronavirus, qui vient de Wuhan, en Chine. Quelques jours plus tard, la Chine a annoncé le premier décès provoqué par le virus. En date d'hier, le nombre de morts s'élève à 81, et près de 2 800 cas ont été confirmés. Pékin a mis en quarantaine plus de 50 millions de personnes. Parmi les 50 millions de personnes en quarantaine, combien sont des Canadiens, et que fait le premier ministre pour les rapatrier? | Député(e) - Hajdu, Patty (Thunder Bay—Superior North) | Monsieur le Président, c'est un moment opportun pour rappeler aux Canadiens de s'inscrire sur le site Web d'Affaires mondiales Canada pour laisser savoir quand ils quittent le pays. Je travaille en étroite collaboration avec mes homologues provinciaux, territoriaux et internationaux pour que les Canadiens se trouvant dans les zones touchées à l'étranger disposent des ressources nécessaires afin d'obtenir l'aide du Canada pour revenir ici. Nous obtiendrons davantage de renseignements à mesure que la situation évoluera. Je promets aux Canadiens de faire preuve d'une transparence totale.[@Response] |
Coronavirus | 2020-01-27 | Député(e) - Genuis, Garnett (Sherwood Park—Fort Saskatchewan) | Parti conservateur du Canada | Monsieur le Président, la crise engendrée par le coronavirus souligne l'importance d'une coopération efficace entre les peuples et les gouvernements en matière de santé. Le gouvernement du Canada va-t-il se joindre à nous et appuyer la demande d'adhésion de Taïwan à l'Organisation mondiale de la santé, à titre de membre à part entière? | Député(e) - Champagne, François-Philippe (Saint-Maurice—Champlain) | Monsieur le Président, nous prenons la sécurité des Canadiens à l'étranger très au sérieux. Des fonctionnaires canadiens à Ottawa et en Chine travaillent en étroite collaboration avec leurs homologues chinois afin de remédier à la situation actuelle. J'ai parlé avec l'ambassadeur canadien en Chine aujourd'hui. Notre mission à Pékin s'efforce d'aider les Canadiens se trouvant en Chine. Nous continuerons à offrir des services consulaires aux Canadiens se trouvant en Chine qui pourraient être touchés. |
ALENA | 2020-01-28 | Député(e) - Alleslev, Leona (Aurora—Oak Ridges—Richmond Hill) | Parti conservateur du Canada | Monsieur le Président, les États-Unis sont le partenaire commercial le plus important du Canada. Nos échanges commerciaux s'élèvent à plus de 900 milliards de dollars par année. Le 12 décembre, les conservateurs ont demandé au gouvernement de leur communiquer tous les documents et analyses économiques qui montrent l'incidence de ce nouvel accord sur l'économie, mais le gouvernement a refusé de le faire. Les Canadiens ont le droit de connaître tous les avantages et les désavantages de cet accord avant qu'on ne le signe. Le gouvernement fournira-t-il immédiatement toutes les analyses et tous les examens, formels et informels, liés au nouvel ALENA? | Député(e) - Freeland, Chrystia (University—Rosedale) | Monsieur le Président, l'économiste en chef d'Affaires mondiales Canada prépare en ce moment une analyse qui tient compte des amendements proposés en décembre qui, à mon avis et de l'avis de l'équipe professionnelle de négociation, amélioreront l'accord pour les Canadiens. Nous avons définitivement l'intention de publier l'analyse une fois qu'elle sera complétée, ce qui sera bientôt. J'invite l'ensemble des députés à penser avant tout au Canada et aux Canadiens et à ratifier le nouvel ALENA sans retard indu. |
Aluminium - ALENA | 2020-01-29 | Député(e) - Alleslev, Leona (Aurora—Oak Ridges—Richmond Hill) | Parti conservateur du Canada | Monsieur le Président, les conservateurs comprennent bien l'importance de l'intégration économique en Amérique du Nord. Les secteurs de l'aluminium, de l'auto, de l'agriculture et du numérique se posent de nombreuses questions auxquelles le gouvernement n'a toujours pas répondu. Or, ils doivent connaître les avantages et les inconvénients de cet accord. Nous avons demandé au premier ministre de rendre publiques les études et analyses économiques concernant l'ALENA afin que nous, à titre de parlementaires, puissions nous acquitter de la tâche que les Canadiens nous ont confiée en nous élisant à la Chambre. Quand le premier ministre rendra-t-il publics tous les documents liés à l'ALENA? | Député(e) - Trudeau, Justin (Papineau) | Monsieur le Président, nous nous employons depuis trois ans à assurer aux entreprises canadiennes un accès continu au marché nord-américain et à protéger, d'un océan à l'autre, les emplois des travailleurs canadiens qui comptent sur une relation commerciale étroite et forte avec les États-Unis. En cette période d'imprévisibilité et en dépit du protectionnisme des États-Unis, nous sommes ravis d'avoir réussi à conclure un excellent accord pour les Canadiens qui nous donne des assurances pour plusieurs générations à venir. Nous continuerons de collaborer avec l'ensemble des parlementaires pour faire en sorte que l'ALENA soit mis en œuvre comme il se doit. |
Coronavirus | 2020-01-30 | Député(e) - Alleslev, Leona (Aurora—Oak Ridges—Richmond Hill) | Parti conservateur du Canada | Monsieur le Président, le ministre des Affaires étrangères a déclaré hier que le gouvernement est en train de mettre au point la logistique nécessaire au rapatriement des Canadiens confinés en quarantaine en Chine en raison du coronavirus. Selon quels critères les personnes seront-elles évacuées? L'évacuation concernera-t-elle aussi les résidents permanents du Canada voyageant à l'étranger, les mineurs canadiens non accompagnés, les conjoints, et cetera? Le ministre va-t-il immédiatement exposer les détails du plan de rapatriement des Canadiens? | Député(e) - Hajdu, Patty (Thunder Bay—Superior North) | Comme je l'ai dit, monsieur le Président, il est primordial de collaborer avec nos partenaires, tant au Canada qu'à l'étranger, pour assurer la santé et la sécurité des Canadiens, quel que soit leur lieu de résidence. J'ai fait une mise au point sur la position du gouvernement chinois en ce qui concerne les passagers malades. Je peux assurer aux députés que le processus que nous avons mis en place accordera la priorité absolue à la sécurité des Canadiens au pays, mais aussi à la santé et à la sécurité des Canadiens qui cherchent désespérément à retrouver leur famille et leur communauté. |
Arabie Saoudite - Raif Badawi | 2020-01-31 | Député(e) - Bergeron, Stéphane (Montarville) | Bloc Québécois | Madame la Présidente, samedi dernier, Raïf Badawi et son ancien avocat, prisonniers politiques en Arabie saoudite depuis 2012, ont été hospitalisés d'urgence. Ils avaient entamé une grève de la faim pour protester contre les mauvais traitements qu'ils subissent. L'actuel avocat de M. Badawi, Irwin Cotler, a demandé une intervention immédiate et urgente de l'ONU pour sauver la vie des deux hommes. Est-ce que le gouvernement, à l'instar de l'ancien ministre libéral de la Justice, reconnaît qu'il y a urgence d'agir? Va-t-il joindre sa voix à celle de M. Cotler pour exiger une intervention urgente et immédiate de l'ONU pour sauver la vie de M. Badawi? | Député(e) - Oliphant, Robert (Don Valley West) | Madame la Présidente, nous sommes de tout cœur avec M. Badawi et sa famille. Le premier ministre a parlé de ce cas directement au prince héritier et au roi de l'Arabie saoudite. Nous avons aussi soulevé ce cas auprès du ministre des Affaires étrangères de l'Arabie saoudite. Notre but est que M. Badawi soit réuni avec sa famille. |
Coronavirus | 2020-01-31 | Député(e) - Alleslev, Leona (Aurora—Oak Ridges—Richmond Hill) | Parti conservateur du Canada | Madame la Présidente, hier, la députée de Cumberland—Colchester a fait une apparition à la télévision nationale pour décrire le plan d'intervention du gouvernement concernant le coronavirus. À titre de représentante du gouvernement, elle a affirmé que les usagers des aéroports devraient acheter des gants et des masques et tenter de ne rien toucher. Est-ce là le message que le gouvernement envoie aux Canadiens? Si la ministre ne peut pas informer les Canadiens de son plan, pourrait-elle au moins empêcher les députés libéraux d'arrière-ban de semer la peur et la panique? | Député(e) - Hajdu, Patty (Thunder Bay—Superior North) | Madame la Présidente, je tiens d'abord à remercier la députée de Calgary Nose Hill de nous avoir rappelé à tous de façon très éloquente le risque bien réel de désinformation et de propagation de la peur. Nous travaillons avec diligence pour fournir des renseignements exacts à tous les députés, y compris les ministériels, à la population et aux professionnels de la santé, qui sont nos alliés dans ce combat. Nous poursuivrons sur cette voie, et nous corrigerons les faussetés lorsqu'elles seront portées à notre attention. |
Coronavirus | 2020-01-31 | Député(e) - Alleslev, Leona (Aurora—Oak Ridges—Richmond Hill) | Parti conservateur du Canada | Madame la Présidente, je pense que c'est aux députés libéraux d'arrière-ban qu'il faut rappeler de ne pas semer la peur et la panique. L'Organisation mondiale de la santé a déclaré que l'épidémie de coronavirus est une urgence internationale. Le gouvernement est incapable de répondre à des questions simples au sujet de son plan. Les Canadiens en Chine sont inquiets. Le gouvernement doit prendre cette situation au sérieux. Est-ce que la ministre peut nous dire quand elle prévoit confirmer son plan pour les ramener au pays? | Député(e) - Hajdu, Patty (Thunder Bay—Superior North) | Madame la Présidente, il est important de réfléchir à la manière dont nous pouvons procéder tout en protégeant la santé des Canadiens ici, au pays, et celles de ceux qui se trouvent en Chine. Comme la députée l'a dit, nous travaillons à un plan pour rapatrier nos concitoyens qui souhaitent rentrer et les aider à protéger leur santé, et protéger celle de tous les Canadiens. |
Coronavirus | 2020-01-31 | Député(e) - Alleslev, Leona (Aurora—Oak Ridges—Richmond Hill) | Parti conservateur du Canada | Madame la Présidente, quel est le plan? Les Canadiens ont besoin d'être mieux informés. Quel sera le protocole en place pour protéger les Canadiens au pays quand les Canadiens de Chine seront revenus sains et saufs au Canada? Ces derniers seront-ils placés en quarantaine? Et pendant combien de temps? Le gouvernement a indiqué qu'il y aurait un processus de dépistage plus rigoureux. En quoi consiste-t-il et quand le gouvernement prendra-t-il contact avec tous les passagers qui se trouvaient dans les avions ayant transporté des personnes dont le statut de personne contaminée a été confirmé et qui se trouvent déjà au Canada? Les Canadiens ont besoin d'être rassurés. Les Canadiens ont besoin de réponses maintenant. | Député(e) - Hajdu, Patty (Thunder Bay—Superior North) | Madame la Présidente, pour ce qui est de la désinformation, il est difficile d'en limiter l'ampleur si on mélange deux problèmes distincts. La députée d'en face a demandé combien de personnes ont été en contact avec le patient de Toronto, lequel est maintenant guéri. Tous les passagers assis à moins de deux mètres de lui ont été rejoints et ont obtenu un résultat négatif au coronavirus. Ce dossier-là est donc clos. Concernant les gens revenant de Chine, je ferai remarquer que la Chine n'autorisera pas les malades à voyager. Nous allons mettre en place un test de dépistage complet au sol, en partenariat avec des professionnels des soins de santé canadiens, et nous continuerons d'informer la population au fur et à mesure que nous en saurons plus. |
Aluminium - ALENA | 2020-01-31 | Député(e) - Epp, Dave (Chatham-Kent—Leamington) | Parti conservateur du Canada | Madame la Présidente, il existe à Chatham une entreprise de profilés et de pièces d'aluminium qui, en moins de 10 ans, a pris une telle expansion qu'elle emploie maintenant plus de 250 employés. Nous avons tous entendu le beau discours prémâché du gouvernement, selon lequel il est mieux d'avoir 70 % de contenu d'aluminium que rien du tout. Or, cette position ne tient pas compte du fait qu'une part de 70 % est bien inférieure à la part de marché actuelle. Le nouvel ALENA a de vraies conséquences, cela ne fait aucun doute. Pourquoi le gouvernement refuse-t-il toujours de publier les analyses économiques que nous lui demandons? Il faut rendre ces documents publics. | Député(e) - Alghabra, Omar (Mississauga Centre) | Madame la Présidente, je remercie encore une fois les travailleurs et l'industrie de l'aluminium pour la qualité des produits qui sont fabriqués au Canada. Le gouvernement appuie les travailleurs et les entreprises canadiennes et veille à ce que le nouvel ALENA soit avantageux pour eux. Comme mon collègue l'a indiqué, ce nouvel accord garantit un contenu minimum de 70 % d'aluminium. L'accord précédent ne prévoyait pas cette garantie. Par conséquent, j'invite mon collègue à collaborer avec nous et à nous appuyer dans la ratification du nouvel ALENA. L'usine d'aluminium dans sa circonscription en dépend. |
Coronavirus | 2020-02-03 | Député(e) - Alleslev, Leona (Aurora—Oak Ridges—Richmond Hill) | Parti conservateur du Canada | Monsieur le Président, c'est avec impatience et déception que les yeux sont rivés sur le gouvernement alors que l'avion qui devait ramener les Canadiens de la Chine n'a toujours pas décollé. Le Royaume-Uni, les États-Unis, les pays de l'Union européenne, le Japon et la Corée du Sud ont tous réussi à évacuer leurs citoyens menacés par le coronavirus en Chine. Pourquoi ce retard? L'évacuation a-t-elle été retardée en raison de l'état pitoyable des relations entre le Canada et la Chine? Quand le gouvernement sera-t-il en mesure de fixer une date pour ramener au pays les Canadiens qui se trouvent en Chine? | Député(e) - Champagne, François-Philippe (Saint-Maurice—Champlain) | Monsieur le Président, pour répondre à la question de la députée, l'évacuation n'est pas du tout retardée en raison de l'état des relations entre le Canada et la Chine. Lorsque nous nous retrouvons en situation d'urgence, il faut d'abord évaluer les besoins, et c'est ce que nous avons fait. Ensuite, il faut noliser un avion, et c'est ce que nous avons fait. Maintenant, nous devons obtenir les autorisations nécessaires et planifier la logistique sur le terrain. Nous serons là pour les Canadiens qui veulent être rapatriés, et j'informerai la population tout au long du processus des mesures qui sont prises par le gouvernement pour leur venir en aide. |
Aluminium - ALENA | 2020-02-04 | Député(e) - Alleslev, Leona (Aurora—Oak Ridges—Richmond Hill) | Parti conservateur du Canada | Monsieur le Président, depuis le 12 décembre, nous demandons en vain aux libéraux de rendre publiques toutes les études et analyses économiques concernant l'ALENA. Les Canadiens comptent sur nous, leurs représentants au Parlement, pour prendre des décisions en leur nom, et ils s'attendent à ce que nous disposions de tous les renseignements nécessaires avant de voter. Le refus du gouvernement de révéler les avantages et les inconvénients du nouvel ALENA n'est pas le fait d'un gouvernement ouvert et transparent. Qu'est-ce que les libéraux tentent de cacher exactement? | Député(e) - Freeland, Chrystia (University—Rosedale) | Monsieur le Président, nous ne cachons rien. Nous sommes très fiers du nouvel ALENA. Le négociateur en chef de cet accord, Steve Verheul, qui jouit du respect de tous à la Chambre, a été mis à la disposition du chef de l’opposition immédiatement après la signature du protocole d'amendement. Quant à l'analyse économique préparée par l'économiste en chef d'Affaires mondiales, dès qu'elle sera terminée, nous la publierons et la distribuerons à tous les députés. |
Ukraine International Airlines vol 752 | 2020-02-04 | Député(e) - Genuis, Garnett (Sherwood Park—Fort Saskatchewan) | Parti conservateur du Canada | Monsieur le Président, il y a un an et demi, la motion que j'ai présentée pour demander l'ajout immédiat du Corps des Gardiens de la révolution islamique sur la liste des entités terroristes a été adoptée à la Chambre avec le soutien des libéraux. La ministre a voté pour que l'on fasse quelque chose, mais elle n'a rien fait ensuite. Le mois dernier, le Corps des Gardiens de la révolution islamique a abattu un avion de ligne civil en utilisant deux missiles distincts, tuant de nombreux Canadiens. Les Canadiens réclament une explication au gouvernement. Pourquoi le gouvernement a-t-il choisi de ne pas inscrire le Corps des Gardiens de la révolution islamique à la liste des entités terroristes? | Député(e) - Blair, Bill (Scarborough Southwest) | Monsieur le Président, notre engagement à assurer la sécurité des Canadiens demeure indéfectible. Nous continuons de collaborer avec des pays aux vues similaires pour que l'Iran réponde de son soutien au terrorisme. Nous avons imposé des sanctions à l'Iran, de même qu'au Corps des Gardiens de la révolution islamique et à ses principaux dirigeants. Le Canada a déjà pris un certain nombre de mesures concrètes contre le Corps des Gardiens de la révolution islamique, notamment en ajoutant la Force Al-Qods sur la liste des entités terroristes. L'année dernière, nous avons ajouté trois autres groupes soutenus par l'Iran à la liste des entités terroristes prévue au Code criminel. La liste des entités est constamment mise à jour, et les fonctionnaires continuent d'évaluer tous les groupes et de suivre l'évolution de la situation. |
Ukraine International Airlines vol 752 | 2020-02-04 | Député(e) - Genuis, Garnett (Sherwood Park—Fort Saskatchewan) | Parti conservateur du Canada | Monsieur le Président, le ministre affirme que le gouvernement a pris des mesures contre le Corps des Gardiens de la révolution islamique, mais c'est tout simplement faux. La Force Al-Qods a été inscrite sur la liste par le gouvernement conservateur précédent, et le ministre actuel, de concert avec les autres, a voté à la Chambre pour inscrire « immédiatement » le Corps des Gardiens de la révolution islamique sur la liste. Ils ont voté il y a plus d'un an et demi. Les Canadiens veulent des réponses. Il s'agit d'une question très simple. Beaucoup de Canadiens ont été tués à bord de ce vol, alors que le gouvernement avait décidé de ne pas inscrire le Corps des Gardiens de la révolution islamique sur la liste. Les gens ont le droit de savoir. Pourquoi le ministre a-t-il décidé de ne pas inscrire immédiatement le Corps des Gardiens de la révolution islamique sur la liste des entités terroristes après avoir voté exactement en ce sens il y a un an et demi? | Député(e) - Blair, Bill (Scarborough Southwest) | Monsieur le Président, comme je l'ai mentionné tout à l'heure, la liste des entités est constamment mise à jour. Nous comptons sur les fonctionnaires pour continuer d'évaluer tous les groupes et suivre l'évolution de la situation… Monsieur le Président, comme je l'ai déjà dit, le Canada a déjà inscrit la Force Al-Qods sur la liste des entités terroristes. L'année dernière, nous avons même inscrit trois autres groupes soutenus par l'Iran — des intermédiaires relativement à des activités terroristes — à la liste des entités terroristes prévue au Code criminel. Nous poursuivons ce processus et nous continuons à suivre les nouveaux développements. |
Relations Canada-Chine | 2020-02-05 | Député(e) - Alleslev, Leona (Aurora—Oak Ridges—Richmond Hill) | Parti conservateur du Canada | Monsieur le Président, le premier ministre a essuyé de nombreux échecs en ce qui concerne la relation entre le Canada et la Chine. Plus tard aujourd'hui, l'homme de confiance du premier ministre pour ces questions témoignera devant le comité parlementaire sur les relations sino-canadiennes. Les Canadiens espèrent qu'il pourra faire le point sur la situation sur le terrain, sur les progrès qui ont été réalisés depuis son arrivée et sur l'approche du gouvernement pour régler les nombreux problèmes liés à cette relation. Le premier ministre peut-il confirmer si l'ambassadeur Barton a été préparé d'une quelconque façon par le personnel politique en vue de son témoignage devant le comité ce soir? | Député(e) - Trudeau, Justin (Papineau) | Monsieur le Président, l'ambassadeur, Dominic Barton, est une personne exceptionnelle qui est bien au fait de la situation en Chine depuis de nombreuses années. Il joue également un rôle extrêmement actif, en collaboration avec le gouvernement du Canada et moi-même, dans les efforts constructifs pour améliorer la relation avec la Chine qui est plutôt difficile en ce moment, particulièrement en ce qui concerne le retour des deux Michael qui sont détenus injustement. Nous n'avons aucun doute que l'ambassadeur Barton a la capacité de faire ce travail et de livrer un excellent témoignage ce soir. |
Coronavirus | 2020-02-05 | Député(e) - Alleslev, Leona (Aurora—Oak Ridges—Richmond Hill) | Parti conservateur du Canada | Monsieur le Président, le ministre des Affaires étrangères a affirmé que le gouvernement avait trouvé un avion pour rapatrier les Canadiens qui souhaitent quitter la Chine. Michael Spavor et Michael Kovrig sont injustement emprisonnés en Chine depuis 422 jours. Est-ce que MM. Spavor et Kovrig pourront se joindre à leurs compatriotes sur ce vol pour rentrer au pays? | Député(e) - Trudeau, Justin (Papineau) | Monsieur le Président, les Canadiens de partout au pays s'inquiètent de la flambée de coronavirus. Nous faisons tout en notre pouvoir pour réduire la peur et l'anxiété en affirmant que le risque est faible et que nous assurons la sécurité des Canadiens. Honnêtement, la façon dont les députés d'en face se servent de la situation avec désinvolture pour faire de la politique, avec leurs petites manigances, n'est pas digne de la Chambre des communes. J'espère que la députée retirera sa question et l'absurdité qui en découle. Nous méritons vraiment mieux, même de la part des conservateurs. |
Traité d'extradition avec la Chine | 2020-02-05 | Député(e) - Genuis, Garnett (Sherwood Park—Fort Saskatchewan) | Parti conservateur du Canada | Monsieur le Président, le premier ministre devrait savoir que la Banque asiatique d'investissement dans les infrastructures fait partie d'un projet colonialiste visant à étendre la sphère de contrôle et d'influence de la Chine partout en Asie, ce qui inquiète beaucoup de gens. Il y a quatre ans, le premier ministre a annoncé que nous avions commencé à discuter d'extradition avec la Chine. Peut-on imaginer le Canada en train d'extrader des gens vers la Chine? Pourtant, hier, au Comité spécial sur les relations sino-canadiennes, des fonctionnaires ont confirmé que des discussions informelles ont effectivement eu lieu. Je demande au premier ministre de préciser à la Chambre s'il fermera ou ouvrira la porte à la signature d'un traité d'extradition avec la Chine. | Député(e) - Trudeau, Justin (Papineau) | Monsieur le Président, au fil des années, nous avons eu de nombreuses discussions sur une multitude de sujets différents. Toutefois, nos valeurs et nos critères sont très clairs, tout comme nos attentes par rapport aux traités d'extradition. La Chine ne remplit pas les conditions requises pour que le Canada conclue maintenant, ou de sitôt, un traité d'extradition avec elle. |
Ambassadeur du Canada en Chine | 2020-02-05 | Député(e) - Genuis, Garnett (Sherwood Park—Fort Saskatchewan) | Parti conservateur du Canada | Monsieur le Président, j'espère que cela traduit un vrai changement d'attitude. J'ai quand même de sérieux doutes quant à l'attachement du gouvernement à nos valeurs. L'ambassadeur Dominic Barton a dirigé un séminaire d'entreprise à Kashgar, à quatre milles d'un camp de concentration où sont enfermés des Ouïghours. Quand il était à la tête de McKinsey, il a aussi travaillé à améliorer l'image du président ukrainien proche du Kremlin Viktor Ianoukovitch. Il a préparé un rapport pour le gouvernement saoudien que celui-ci a utilisé pour réprimer ses détracteurs. Compte tenu du bilan de Dominic Barton à la tête de McKinsey, le premier ministre croit-il vraiment que ce dernier défendra les valeurs canadiennes sur la scène mondiale? | Député(e) - Trudeau, Justin (Papineau) | Monsieur le Président, j'ai tout à fait confiance en M. Barton. C'est un excellent fonctionnaire, un remarquable ambassadeur du Canada et, comme les députés d'en face s'en rendront compte ce soir, il maîtrise la situation et sait exactement comment nous allons pouvoir améliorer dès maintenant la situation des Canadiens qui sont en Chine. |
Ambassadeur du Canada en Chine | 2020-02-06 | Député(e) - Genuis, Garnett (Sherwood Park—Fort Saskatchewan) | Parti conservateur du Canada | Monsieur le Président, hier, pendant la période des questions, le premier ministre a dit que l'ambassadeur Dominic Barton est un expert chevronné qui sait comment améliorer la situation des Canadiens en Chine. Or, lorsqu'on l'a questionné sur la détention de Huseyin Celil, M. Barton a soutenu que M. Celil n'est pas citoyen canadien. Or, la citoyenneté de M. Celil n'est pas reconnue par la Chine parce qu'il se trouve qu'il a la double nationalité, sauf qu'un Canadien est un Canadien. Le premier ministre fait-il encore confiance à son ambassadeur et va-t-il lui donner l'heure juste au sujet de la citoyenneté de M. Celil? | Député(e) - Champagne, François-Philippe (Saint-Maurice—Champlain) | Monsieur le Président, les Canadiens seraient d'accord pour dire qu'un Canadien est un Canadien. Je suis heureux que les députés de ce côté-ci de la Chambre le comprennent bien. Nous sommes très préoccupés par la situation de M. Celil et nous continuerons de saisir toutes les occasions de soulever la question auprès des hauts dirigeants. Nous allons continuer d'exhorter le gouvernement de la Chine à accorder l'accès consulaire aux représentants du Canada afin qu'ils puissent s'assurer du bien-être de M. Celil et lui offrir de l'aide, comme nous le ferons pour n'importe quel Canadien. |
Ambassadeur du Canada en Chine | 2020-02-06 | Député(e) - Genuis, Garnett (Sherwood Park—Fort Saskatchewan) | Parti conservateur du Canada | Monsieur le Président, ma question appelait autre chose qu'une réponse creuse, puisqu'elle portait sur la citoyenneté. L'ambassadeur a déclaré hier au comité que ce citoyen canadien, qui est emprisonné depuis 15 ans et qui n'a jamais rencontré son plus jeune fils, n'est pas un citoyen canadien. Le ministre peut-il au moins se lever afin de remettre l'ambassadeur à sa place et de nous dire qu'il croit que M. Celil est un citoyen canadien et qu'il appellera l'ambassadeur pour lui demander de reconnaître publiquement la citoyenneté canadienne de ce Canadien détenu depuis longtemps? | Monsieur le Président, je pense que tous les députés reconnaissent que M. Celil est un citoyen canadien. Nous nous porterons toujours à la défense des Canadiens. Nous reconnaissons qu'il est Canadien. Nous fournirons des services consulaires. Nous allons continuer de l'aider, comme nous le ferions pour tous les Canadiens dans le monde. | |
Antisémitisme | 2020-02-06 | Député(e) - Levitt, Michael (York Centre) | Parti libéral du Canada | Monsieur le Président, les électeurs d'York-Centre me font régulièrement part de leurs graves préoccupations concernant le mouvement Boycott, désinvestissement et sanctions, ou BDS, et la montée alarmante de l'antisémitisme au Canada et à l'étranger. Le mois dernier, comme membre de la délégation de la gouverneure générale au Forum mondial sur l'Holocauste, en Israël, et à une commémoration à Auschwitz, en Pologne, j'ai eu l'occasion de réaffirmer la solide détermination du Canada à lutter contre l'antisémitisme, notamment en adoptant formellement la définition de ce terme proposée par l'Alliance internationale pour la mémoire de l'Holocauste. Dans cette optique, le ministre des Affaires étrangères peut-il réitérer la position du Canada à l'égard du mouvement BDS? | Député(e) - Champagne, François-Philippe (Saint-Maurice—Champlain) | Monsieur le Président, je remercie le député d'York-Centre de ses efforts dans ce dossier très important. Le Canada est — et sera toujours — l'allié indéfectible d'Israël. Le Canada demeure très préoccupé par tout effort visant à cibler ou à isoler Israël sur la scène internationale. Je veux être bien clair et dire aux Canadiens, sans équivoque, que nous condamnons le mouvement BDS. Comme pays, nous devons répondre rapidement à la résurgence de l'antisémitisme, au Canada et à l'étranger. Nous continuerons d'être solidaires de la communauté juive, au Canada et partout dans le monde. |
Échange de renseignements entre le Canada et les États-Unis | 2020-02-18 | Député(e) - Alleslev, Leona (Aurora—Oak Ridges—Richmond Hill) | Parti conservateur du Canada | Monsieur le Président, lors de la Conférence de Munich sur la sécurité la semaine dernière, nos plus proches alliés, les États-Unis, ont réaffirmé que quiconque envisagerait de laisser Huawei construire ses réseaux de télécommunication de la prochaine génération ne profiterait plus de leur coopération pleine et entière dans le domaine du renseignement. Le Canada dépend des États-Unis en matière d'échange de renseignements. Le premier ministre est‑il prêt à compromettre la sécurité nationale du Canada et l'échange de renseignements venant du NORAD en approuvant la demande de Huawei? | Député(e) - Oliphant, Robert (Don Valley West) | Monsieur le Président, nous adoptons une approche fondée sur les preuves en toutes occasions. Nous prenons en considération le point de vue de nos alliés, qui ne sont pas tous d'accord. Nous continuerons à discuter du dossier Huawei, et ce, de manière approfondie, réfléchie et efficace. |
Politique étrangère du Canada sur la sécurité, la démocratie et les droits de la personne | 2020-02-18 | Député(e) - Alleslev, Leona (Aurora—Oak Ridges—Richmond Hill) | Parti conservateur du Canada | Monsieur le Président, cette année, le thème de la Conférence de Munich sur la sécurité était « Westlessness », ou un monde sans Occident, une notion qui traduit le fait que l'OTAN est une alliance très divisée et peu performante. Face à cela, la France plaide pour une approche européenne de la sécurité, faisant valoir que les Européens doivent préserver leur propre souveraineté dans un monde dominé par des États-Unis de plus en plus nationalistes et une Russie ambitieuse. De ce côté‑ci de l'Atlantique, le Canada a besoin d'alliés, mais avec l'Europe qui se replie sur elle‑même, le Canada n'a jamais été aussi seul. Comment le premier ministre peut‑il protéger la souveraineté du Canada si personne ne protège nos arrières ? | Député(e) - Oliphant, Robert (Don Valley West) | Monsieur le Président, notre politique étrangère est basée sur le renouvellement d'un ordre international réglementé que les Canadiens ont construit ensemble, la protection des droits universels de la personne et le soutien aux démocraties. Dans un certain nombre de dossiers critiques, nous montrons la voie, que ce soit au Venezuela, au Moyen-Orient, en Chine ou ailleurs dans le monde. Nous continuerons à soutenir nos alliés et nos partenaires de l'OTAN tout en faisant en sorte que la prépondérance du Canada demeure et soit reconnue dans notre monde, auprès de nos alliés et des pays aux vues similaires aux nôtres qui travaillent avec nous. |
Ukraine International Airlines vol 752 | 2020-02-18 | Député(e) - Genuis, Garnett (Sherwood Park—Fort Saskatchewan) | Parti conservateur du Canada | Monsieur le Président, les Canadiens ont été horrifiés de voir le premier ministre s'incliner, tout sourire, devant le ministre des Affaires étrangères de l'Iran — il lui a même fait l'accolade —, car ce faisant, il offrait une superbe victoire aux propagandistes du régime iranien et replongeait dans l'horreur les proches de ceux et celles que ce régime a tués. Le premier ministre pourrait-il indiquer à la Chambre si ses démonstrations de servilité ont pu faire avancer concrètement le dossier de l'indemnisation des familles des victimes du vol 752 ou celui de la tenue d'une enquête indépendante en bonne et due forme? | Député(e) - Oliphant, Robert (Don Valley West) | Monsieur le Président, le premier ministre a été très ferme et très clair avec le ministre des Affaires étrangères de l'Iran. Il a promis aux familles des victimes canadiennes que le gouvernement fera tout en son pouvoir pour que justice soit faite grâce à une enquête transparente et complète et pour que les coupables répondent de leurs actes. Pendant ce temps, à Munich, le ministre des Affaires étrangères et les alliés du Canada ont indiqué sans ambages que l'Iran... |
Sri Lanka | 2020-02-26 | Député(e) - Genuis, Garnett (Sherwood Park—Fort Saskatchewan) | Parti conservateur du Canada | Monsieur le Président, c'est intéressant d'entendre le premier ministre parler de rouvrir l'ambassade canadienne en Iran. Il a pourtant voté en faveur de ma motion visant justement l'inverse il y a quelques années. En juin dernier, la Chambre des communes a adopté à l'unanimité une motion réclamant la tenue d'une enquête internationale indépendante sur les allégations de génocide contre les Tamouls au Sri Lanka. Le premier ministre pourrait-il nous dire quelles mesures, le cas échéant, son gouvernement a prises pour promouvoir cette enquête, et si le Canada va, comme les États-Unis, appliquer des sanctions contre le chef de l'armée sri lankaise, Shavendra Silva? | Député(e) - Trudeau, Justin (Papineau) | Monsieur le Président, notre position n'a pas changé. Nous défendons les droits de la personne partout dans le monde, que ce soit au Sri Lanka ou en Iran. En ce qui concerne l'Iran, voilà pourquoi le Canada a piloté une résolution aux Nations unies en novembre 2019 demandant à l'Iran de se conformer à ses obligations internationales en matière de droits de la personne. Nous sommes fermement opposés au soutien que l'Iran accorde aux organisations terroristes, à ses menaces à l'égard d'Israël, à son programme de missiles balistiques et à son appui au régime meurtrier d'Assad. Nous allons continuer de défendre les droits de la personne et de tenir l'Iran responsable de ses gestes, comme nous le faisons partout dans le monde, y compris au Sri Lanka. |
Mines anti-personnel | 2020-02-26 | Député(e) - Levitt, Michael (York Centre) | Parti libéral du Canada | Monsieur le Président, nous savons que les mines antipersonnel sont des armes insensées qui continuent de tuer beaucoup trop de personnes innocentes et de causer des blessures graves à des gens qui en garderont à jamais les séquelles. C'est une initiative canadienne qui a mené à la signature, en 1997, de la première Convention sur l'interdiction des mines antipersonnel. Le premier ministre pourrait-il informer la Chambre des mesures prises par le Canada pour créer un monde exempt de mines antipersonnel? | Député(e) - Trudeau, Justin (Papineau) | Monsieur le Président, je tiens à remercier le député d'York-Centre de son travail exceptionnel dans ce dossier. Nous sommes résolus à promouvoir les objectifs de la Convention d'Ottawa et à faire en sorte que le monde soit exempt de mines antipersonnel d'ici 2025. Au cours des 10 dernières années, le Canada a investi 180 millions de dollars pour atteindre cet objectif. Depuis la signature de la Convention, il y a 20 ans, 53 millions de mines ont été détruites et 30 pays ont été déclarés exempts de mines. C'est exactement le genre de leadership dont le Canada fait preuve sur la scène internationale. |
Documents sommaires
Épreuves en page – Budget supplémentaire des dépenses (B)
Ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement
Sommaire de l’organisation (dollars) | Autorisations à ce jour | Présent budget supplémentaire des dépenses | Autorisations proposées à ce jour | |
---|---|---|---|---|
Transferts | Rajustements | |||
Nota : Des renseignements supplémentaires par organisation sont disponibles sur le site Web du Secrétariat du Conseil du Trésor – http://www.canada.ca/fr/secretariat-conseil-tresor.html. | ||||
Dépenses budgétaires | ||||
Crédits | ||||
1b Dépenses de fonctionnement | 1,892,898,320 | 35,515,324 | 12,890,710 | 1,941,304,354 |
5b Dépenses en capital | 128,968,451 | 1,351,500 | - | 130,319,951 |
10b Subventions et contributions | 4,966,025,954 | 3,203,523 | 912,013 | 4,970,141,490 |
15 Paiements au titre des programmes de pension, d’assurance et de sécurité sociale ou d’autres ententes pour les employés recrutés sur place à l’extérieur du Canada, ou au titre de l’administration de ces programmes ou conventions | 68,874,000 | - | - | 68,874,000 |
20b Conformément au paragraphe 12(2) de la Loi d’aide au développement international (institutions financières), paiements aux institutions financières internationales – Paiements directs | 1 | - | 1 | 2 |
30 Administration des nouvelles mesures liées aux accords de libre-échange et aux mesures de sauvegarde de l’acier | 11,446,936 | - | - | 11,446,936 |
35 Protéger la sécurité nationale du Canada | 443,260 | - | - | 443,260 |
40 Protéger la démocratie | 104,280 | - | - | 104,280 |
45 Renouveler la Stratégie du Canada au Moyen-Orient | 2,021,487 | - | - | 2,021,487 |
50 Renforcer le leadership mondial du Canada dans l’Arctique | 6,133,109 | - | - | 6,133,109 |
Total des crédits | 7,076,915,798 | 40,070,347 | 13,802,724 | 7,130,788,869 |
Total des postes législatifs | 347,675,072 | - | 21,351,988 | 369,027,060 |
Total des dépenses budgétaires | 7,424,590,870 | 40,070,347 | 35,154,712 | 7,499,815,929 |
Dépenses non budgétaires | ||||
Crédits | ||||
L25 Conformément au paragraphe 12(2) de la Loi d’aide au développement international (institutions financières), paiements aux institutions financières internationales – Souscription au capital | 1 | - | - | 1 |
Total des crédits | 1 | - | - | 1 |
Total des postes législatifs | 17,000,000 | - | - | 17,000,000 |
Total des dépenses non budgétaires | 17,000,001 | - | - | 17,000,001 |
Explication du besoin (dollars) | ||
---|---|---|
Dépenses budgétaires | ||
Crédits à adopter | ||
Fonds pour couvrir les coûts additionnels liés aux salaires et aux avantages sociaux des employés recrutés sur place à l’extérieur du Canada, aux indemnités de service extérieur et aux fluctuations monétaires pour le paiement des quotes-parts | Crédit 1b | 9,928,428 |
Crédit 10b | 812,013 | |
Total | 10,740,441 | |
Fonds pour un régime de sanctions solide (poste horizontal) | Crédit 1b | 2,962,282 |
Crédit 10b | 100,000 | |
Total | 3,062,282 | |
Fonds pour autoriser l’inclusion et le rajustement d’une autorisation intégrée au libellé d’un crédit | Crédit 20b | 1 |
Total des crédits à adopter | 13,802,724 | |
Total des crédits législatifs | 21,351,988 | |
Transferts | ||
Transferts provenant d’autres organisations | ||
Transfert de Services Partagés Canada au ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement pour les coûts liés à la prestation de services essentiels de technologie de lʼinformation dans les missions à lʼétranger | Crédit 1b | 20,004,250 |
Transfert de diverses organisations au ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement pour fournir un soutien au personnel du ministère travaillant dans les missions à l’étranger | Crédit 1b | 13,661,566 |
Crédit 5b | 1,351,500 | |
Total | 15,013,066 | |
Transfert du ministère de la Citoyenneté et de l’Immigration au ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement pour appuyer le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés | Crédit 10b | 3,000,000 |
Transfert de diverses organisations au ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement pour le partenariat du Programme de la plateforme nord-américaine | Crédit 1b | 1,080,000 |
Transfert du Centre de la sécurité des télécommunications au ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du développement pour fournir un soutien administratif au personnel du ministère travaillant dans les bureaux de liaison à l’étranger | Crédit 1b | 738,869 |
Transfert de l’Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec et du ministère de l’Environnement au ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement pour la subvention qui appuie le Secrétariat de la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique | Crédit 10b | 203,523 |
Transfert du Secrétariat du Conseil du Trésor à diverses organisations pour appuyer des approches novatrices de réduction des émissions de gaz à effet de serre dans les opérations gouvernementales | Crédit 1b | 42,000 |
Transferts à l’interne | ||
Réaffectation des ressources à lʼinterne des contributions (14 342 412 $) aux subventions du Programme CanExport | Crédit 10b | - |
Réaffectation des ressources à l’interne des subventions (930 483 $) à la subvention qui appuie le Secrétariat de la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique | Crédit 10b | - |
Transferts à d’autres organisations | ||
Transfert du ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement au ministère des Travaux publics et des Services gouvernementaux pour le rajustement du financement versé antérieurement au personnel du ministère travaillant dans des missions à l’étranger | Crédit 1b | (11,361) |
Total des transferts | 40,070,347 | |
Total des dépenses budgétaires | 75,225,059 |
Liste des paiements de transfert (dollars) | Budgets des dépenses à ce jour | Présent budget supplémentaire des dépenses | Budgets des dépenses révisés |
---|---|---|---|
Subventions | |||
Subventions à lʼappui du Programme CanExport | 14,722,941 | 14,342,412 | 29,065,353 |
Subventions du programme d’aide au développement international pour la programmation multilatérale | 2,442,336,107 | 2,069,517 | 2,444,405,624 |
Soutien financier annuel pour le pays hôte de la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique | 903,819 | 1,134,006 | 2,037,825 |
Contributions | |||
Paiements de quotes-parts aux organisations internationales : | |||
Opérations de maintien de la paix des Nations Unies (193 852 698 $US) | 252,979,709 | 812,013 | 253,791,722 |
Contributions à l’appui du Programme de paix et de stabilisation des opérations | 36,350,000 | 100,000 | 36,450,000 |
Énumération des autorisations législatives (dollars) | Autorisations à ce jour | Présent budget supplémentaire des dépenses | Autorisations proposées |
---|---|---|---|
Budgétaire | |||
Paiements aux institutions financières internationales – Paiements directs (Loi dʼaide au développement international [institutions financières]) | 232,491,748 | 18,192,575 | 250,684,323 |
Contributions aux régimes d’avantages sociaux des employés | 114,420,224 | 3,159,413 | 117,579,637 |
Aperçu du budget supplémentaire des dépenses (B) de 2019-2020
Aperçu
- Le budget supplémentaire des dépenses (B) 2019‑2020 a été déposé devant le Parlement au cours de la troisième semaine de février 2020.
- Dans le budget supplémentaire des dépenses (B) 2019‑2020, Affaires mondiales Canada demandera une augmentation de 75,2 millions de dollars de ses autorisations actuelles s’élevant à 7,4 milliards de dollars, pour un total actualisé de 7,5 milliards de dollars.
- Le budget supplémentaire des dépenses (B) 2019‑2020 se compose d’une augmentation de 13,8 millions de dollars en crédits votés, de 21,3 millions de dollars en financement législatif et de 40,1 millions de dollars en transferts nets d’autres ministères.
- Les fonds demandés concernent les éléments suivants :
- transfert de 20 millions de dollars de Services partagés Canada pour les coûts liés à la prestation de services essentiels de technologie de l’information dans les missions à l’étranger;
- 18,2 millions de dollars pour accroître le pouvoir de dépenser pour les paiements de transfert aux institutions financières internationales;
- transfert de 15,8 millions de dollars provenant de diverses organisations pour fournir un soutien au personnel du ministère travaillant dans les missions à l’étranger;
- 13,4 millions de dollars pour couvrir les coûts additionnels liés aux salaires et aux avantages sociaux des employés recrutés sur place à l’extérieur du Canada, aux indemnités de service extérieur et aux fluctuations monétaires pour le paiement des quotes-parts.
Points supplémentaires
- Les budgets supplémentaires de dépenses (A) et (B) font partie du processus d’approbation parlementaire normal afin que l’on s’assure que les initiatives gouvernementales prévues reçoivent les fonds nécessaires à leur réalisation. Ce budget présente des renseignements au Parlement concernant les besoins en matière de dépenses du gouvernement du Canada qui n’ont pas été préparés à temps pour être inscrits au Budget principal des dépenses et ne sont pas accessibles par le crédit d’exécution du budget.
- Dans le cadre d’un projet pilote de deux ans entrepris en 2018‑2019, le Secrétariat du Conseil du Trésor a créé un crédit d’exécution dont la gestion est centralisée et a modifié le calendrier du cycle de gestion des dépenses. En raison de ce changement, deux budgets supplémentaires des dépenses sont préparés cette année, au lieu des trois budgets qui étaient préparés les années précédentes.
Dans le budget supplémentaire des dépenses (B), Affaires mondiales Canada a demandé une augmentation de 75,2 millions de dollars de ses autorisations s’élevant à 7,4 milliards de dollars, pour les éléments suivants :
- transfert de 20 millions de dollars de Services partagés Canada pour les coûts liés à la prestation de services essentiels de technologie de l’information aux missions à l’étranger;
- 18,2 millions de dollars pour accroître le pouvoir de dépenser pour les paiements de transfert aux institutions financières internationales;
- transfert de 15,8 millions de dollars provenant de diverses organisations pour fournir un soutien au personnel du ministère travaillant dans les missions à l’étranger;
- 13,4 millions de dollars pour couvrir les coûts additionnels liés aux salaires et aux avantages sociaux des employés recrutés sur place à l’extérieur du Canada, aux indemnités de service extérieur et aux fluctuations monétaires pour le paiement des quotes-parts;
- 3,5 millions de dollars pour un régime de sanctions solide;
- 3,0 millions de dollars en transferts du ministère de la Citoyenneté et de l’Immigration pour appuyer le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés;
- 1,1 million de dollars pour un transfert de diverses organisations pour le partenariat du Programme de la plateforme nord‑américaine.
Faits et chiffres à l’appui
Sommaire de l’organisation (dollars) | Autorisations à ce jour | Présent budget supplémentaire des dépenses | Autorisations proposées à ce jour | |
---|---|---|---|---|
Transferts | Rajustements | |||
Nota : Des renseignements supplémentaires par organisation sont disponibles sur le site Web du Secrétariat du Conseil du Trésor – http://www.canada.ca/fr/secretariat-conseil-tresor.html. | ||||
Dépenses budgétaires | ||||
Crédits | ||||
1b Dépenses de fonctionnement | 1,892,898,320 | 35,515,324 | 12,890,710 | 1,941,304,354 |
5b Dépenses en capital | 128,968,451 | 1,351,500 | - | 130,319,951 |
10b Subventions et contributions | 4,966,025,954 | 3,203,523 | 912,013 | 4,970,141,490 |
15 Paiements au titre des programmes de pension, d’assurance et de sécurité sociale ou d’autres ententes pour les employés recrutés sur place à l’extérieur du Canada, ou au titre de l’administration de ces programmes ou conventions | 68,874,000 | - | - | 68,874,000 |
20b Conformément au paragraphe 12(2) de la Loi d’aide au développement international (institutions financières), paiements aux institutions financières internationales – Paiements directs | 1 | - | 1 | 2 |
30 Administration des nouvelles mesures liées aux accords de libre-échange et aux mesures de sauvegarde de l’acier | 11,446,936 | - | - | 11,446,936 |
35 Protéger la sécurité nationale du Canada | 443,260 | - | - | 443,260 |
40 Protéger la démocratie | 104,280 | - | - | 104,280 |
45 Renouveler la Stratégie du Canada au Moyen-Orient | 2,021,487 | - | - | 2,021,487 |
50 Renforcer le leadership mondial du Canada dans l’Arctique | 6,133,109 | - | - | 6,133,109 |
Total des crédits | 7,076,915,798 | 40,070,347 | 13,802,724 | 7,130,788,869 |
Total des postes législatifs | 347,675,072 | - | 21,351,988 | 369,027,060 |
Total des dépenses budgétaires | 7,424,590,870 | 40,070,347 | 35,154,712 | 7,499,815,929 |
Explication du besoin (dollars) | ||
---|---|---|
Dépenses budgétaires | ||
Crédits à adopter | ||
Fonds pour couvrir les coûts additionnels liés aux salaires et aux avantages sociaux des employés recrutés sur place à l’extérieur du Canada, aux indemnités de service extérieur et aux fluctuations monétaires pour le paiement des quotes-parts | Crédit 1b | 9,928,428 |
Crédit 10b | 812,013 | |
Total | 10,740,441 | |
Fonds pour un régime de sanctions solide (poste horizontal) | Crédit 1b | 2,962,282 |
Crédit 10b | 100,000 | |
Total | 3,062,282 | |
Fonds pour autoriser l’inclusion et le rajustement d’une autorisation intégrée au libellé d’un crédit | Crédit 20b | 1 |
Total des crédits à adopter | 13,802,724 | |
Total des crédits législatifs | 21,351,988 | |
Transferts | ||
Transferts provenant d’autres organisations | ||
Transfert de Services Partagés Canada au ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement pour les coûts liés à la prestation de services essentiels de technologie de lʼinformation dans les missions à lʼétranger | Crédit 1b | 20,004,250 |
Transfert de diverses organisations au ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement pour fournir un soutien au personnel du ministère travaillant dans les missions à l’étranger | Crédit 1b | 13,661,566 |
Crédit 5b | 1,351,500 | |
Total | 15,013,066 | |
Transfert du ministère de la Citoyenneté et de l’Immigration au ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement pour appuyer le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés | Crédit 10b | 3,000,000 |
Transfert de diverses organisations au ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement pour le partenariat du Programme de la plateforme nord-américaine | Crédit 1b | 1,080,000 |
Transfert du Centre de la sécurité des télécommunications au ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du développement pour fournir un soutien administratif au personnel du ministère travaillant dans les bureaux de liaison à l’étranger | Crédit 1b | 738,869 |
Transfert de l’Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec et du ministère de l’Environnement au ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement pour la subvention qui appuie le Secrétariat de la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique | Crédit 10b | 203,523 |
Transfert du Secrétariat du Conseil du Trésor à diverses organisations pour appuyer des approches novatrices de réduction des émissions de gaz à effet de serre dans les opérations gouvernementales | Crédit 1b | 42,000 |
Transferts à l’interne | ||
Réaffectation des ressources à lʼinterne des contributions (14 342 412 $) aux subventions du Programme CanExport | Crédit 10b | - |
Réaffectation des ressources à l’interne des subventions (930 483 $) à la subvention qui appuie le Secrétariat de la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique | Crédit 10b | - |
Transferts à d’autres organisations | ||
Transfert du ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement au ministère des Travaux publics et des Services gouvernementaux pour le rajustement du financement versé antérieurement au personnel du ministère travaillant dans des missions à l’étranger | Crédit 1b | (11,361) |
Total des transferts | 40,070,347 | |
Total des dépenses budgétaires | 75,225,059 |
Budget supplémentaire des dépenses (B) de 2019-2020 – Par crédit
Aperçu
- Dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) 2019‑2020, Affaires mondiales Canada a demandé un financement total de 75,2 millions de dollars, ce qui comprend :
- 48,4 millions dollars au titre du crédit 1 – Dépenses de fonctionnement;
- 1,4 million de dollars au titre du crédit 5 – Dépenses en capital;
- 4,1 millions de dollars au titre du crédit 10 – Subventions et contributions;
- 21,3 millions de dollars en crédit législatif.
- Les fonds demandés concernent les éléments suivants :
- Crédit 1 – Dépenses de fonctionnement
- 20 millions de dollars de Services partagés Canada pour les coûts liés à la prestation de services essentiels de technologie de l’information aux missions à l’étranger;
- 13,6 millions de dollars provenant de diverses organisations pour fournir un soutien au personnel du ministère travaillant dans les missions à l’étranger;
- 9,9 millions de dollars pour couvrir les coûts additionnels liés aux salaires et aux avantages sociaux des employés recrutés sur place à l’extérieur du Canada et aux indemnités de service extérieur;
- 3,0 millions de dollars pour un régime de sanctions solide.
- Crédit 5 - Dépenses en capital
- 1,4 million de dollars en transferts provenant de diverses organisations pour fournir un soutien au personnel du ministère travaillant dans les missions à l’étranger.
- Crédit 10 - Subventions et contributions
- 3,0 millions de dollars du ministère de la Citoyenneté et de l’Immigration pour appuyer le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés;
- 0,8 million de dollars pour les fluctuations monétaires pour le paiement des contributions à quotes-parts.
- Crédit législatif
- 18,2 millions de dollars pour des paiements aux institutions financières internationales – paiements directs;
- 3,2 millions de dollars pour les contributions aux régimes d’avantages sociaux des employés.
- Crédit 1 – Dépenses de fonctionnement
Points supplémentaires
- Affaires mondiales Canada dispose de sept crédits différents :
- Le crédit 1 sert à financer les activités du Ministère, qui comprennent les salaires, les coûts de fonctionnement pour l’exécution de nos programmes (Commerce, Développement et Affaires étrangères), y compris les dépenses de fonctionnement dans les missions à l’étranger, et d’autres dépenses de fonctionnement comme les déplacements et les services professionnels.
- Le crédit 5 vise à couvrir les dépenses en capital surtout liées au programme des biens immobiliers.
- Le crédit 10 finance les dépenses au titre des subventions et contributions, notamment les programmes de développement international et les contributions à quotes-parts.
- Le crédit 15 est destiné aux dépenses liées aux coûts des pensions, de l’assurance et des avantages sociaux des employés recrutés sur place (ERP).
- Les trois crédits suivants sont de nature technique :
- Le crédit 20 permet à Affaires mondiales Canada de verser des paiements directs aux institutions financières internationales, qui sont habituellement des banques de développement.
- Le crédit législatif comprend les postes suivants :
- Paiements directs aux institutions financières internationales
- Cotisations aux régimes d’avantages sociaux des employés
- Traitements des ministres et indemnités d’automobile
- Paiements en vertu de la Loi sur la pension spéciale du service diplomatique
- Le crédit d’exécution du budget permet au Conseil du Trésor d’allouer des fonds aux ministères pour des éléments inclus dans l’annexe du budget fédéral de 2019 intitulée « Mesures du budget de 2019 par ministère » peu après l’approbation de la présentation connexe au Conseil du Trésor.
Faits et chiffres à l’appui
Dépenses budgétaires (en millions de dollars) | Autorisations à ce jour | Budget supplémentaire des dépenses B | Cumulatif |
---|---|---|---|
Crédit 1 - Dépenses de fonctionnement | 1 892,9 | 48,4 | 1 941,3 |
Crédit 5 - Dépenses en capital | 129,0 | 1,4 | 130,4 |
Crédit 10 - Subventions et contributions | 4 966,0 | 4,1 | 4 970,1 |
Crédit 15 - Paiements au titre des programmes de pension, d’assurance et de sécurité sociale pour ERP | 68,9 | 0,0 | 68,9 |
Crédit 20 - Paiements aux institutions financières internationales – Paiements directs | 0,0 | 0,0 | 0,0 |
Crédit d’exécution du budget non alloué | 20,1 | 0,0 | 20,1 |
Total des crédits | 7 076,9 | 53,9 | 7 130,8 |
Total des postes législatifs | 347,7 | 21,3 | 369,0 |
Total des dépenses budgétaires | 7 424,6 | 75,2 | 7 499,8 |
Les postes suivants représentent les augmentations par crédit :
- Crédit 1 – Dépenses de fonctionnement – 48,4 millions de dollars
- 20 millions de dollars de Services partagés Canada pour les coûts liés à la prestation de services essentiels de technologie de l’information aux missions à l’étranger;
- 13,6 millions de dollars provenant de diverses organisations pour fournir un soutien au personnel du ministère travaillant dans les missions à l’étranger;
- 9,9 millions de dollars pour couvrir les coûts additionnels liés aux salaires et aux avantages sociaux des employés recrutés sur place à l’extérieur du Canada et aux indemnités de service extérieur;
- 3,0 millions de dollars pour un régime de sanctions solide;
- 1,1 million de dollars de diverses organisations pour le partenariat du Programme de la plateforme nord‑américaine;
- 0,7 million de dollars du Centre de la sécurité des télécommunications pour fournir un soutien administratif au personnel ministère travaillant dans les bureaux de liaison à l’étranger;
- 42 000 $ provenant du Secrétariat du Conseil du Trésor à diverses organisations pour appuyer des approches novatrices de réduction des émissions de gaz à effet de serre dans les opérations gouvernementales;
- (11 000 $) transfert d’Affaires mondiales Canada au ministère des Travaux publics et des Services gouvernementaux pour le rajustement du financement versé antérieurement au personnel du ministère travaillant dans des missions à l’étranger.
- Crédit 5 – Dépenses en capital – 1,4 million de dollars
- Transferts de 1,4 million de dollars provenant de diverses organisations pour fournir un soutien au personnel du ministère travaillant dans les missions à l’étranger.
- Crédit 10 − Subventions et contributions − 4,1 millions de dollars
- 3,0 millions de dollars du ministère de la Citoyenneté et de l’Immigration pour appuyer le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés;
- 0,8 million de dollars pour les fluctuations monétaires pour le paiement des contributions à quotes-parts;
- 0,2 million de dollars de l’Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec et du ministère de l’Environnement pour la subvention qui appuie le Secrétariat de la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique;
- 0,1 million de dollars pour un régime de sanctions solide.
- Crédit législatif – 21,3 millions de dollars
- 18,2 millions de dollars pour les paiements aux institutions financières internationales – paiements directs;
- 3,2 millions de dollars pour les contributions aux régimes d’avantages sociaux des employés.
- Le Budget supplémentaire des dépenses est également fourni par article courant, ce qui comprend les types de biens ou de services à acquérir, ou les paiements de transfert à effectuer à partir des fonds contenus dans ce budget supplémentaire.
Articles de dépenses (en millions de dollars) | Autorisations à ce jour | Budget supplémentaire des dépenses B | Cumulatif |
---|---|---|---|
01 - Personnel - RASE | 110,6 | 3,2 | 113,8 |
01 - Personnel | 1 080,3 | 12,6 | 1 092,9 |
02 - Transports et communications | 144,6 | 18,5 | 163,1 |
03 - Information | 22,7 | 0,5 | 23,2 |
04 - Services professionnels et spéciaux | 330,2 | 2,8 | 333,0 |
05 - Location | 215,1 | 9,9 | 225,0 |
06 - Achat de services, de réparation et d’entretien | 31,8 | 0,8 | 32,6 |
07 - Services publics, fournitures et approvisionnements | 53,2 | 3,2 | 56,4 |
08 - Acquisition de terrains, de bâtiments et d’ouvrages | 48,9 | 1,3 | 50,2 |
09 - Acquisition de machines et de matériel | 54,2 | 0,1 | 54,3 |
10 - Paiements de transfert | 4 963,1 | 22,3 | 4 985,4 |
12 - Autres subventions et paiements | 9,3 | 0,0 | 9,3 |
Moins: Recettes et autres réductions | -47,3 | 0,0 | -47,3 |
Total | 7 016,7 | 75,2 | 7 091,9 |
Financement législatif
Aperçu
- Au moyen de ce Budget supplémentaire des dépenses (B), Affaires mondiales Canada recevra un total de 21,4 millions de dollars de financement législatif:
- 18,2 millions de dollars pour des paiements aux institutions financières internationales (IFI) – paiements directs;
- 3,2 millions de dollars pour les contributions aux régimes d’avantages sociaux des employés.
- L’augmentation de 18,2 millions de dollars a été financée au moyen du crédit 10 (Subventions et contributions) par le transfert d’un montant équivalent de la réserve centrale de l'enveloppe de l'aide internationale.
Points supplémentaires
- L'augmentation de 18,2 millions de dollars pour les paiements aux IFI est nécessaire pour respecter l’engagement du Canada d’accroître sa contribution au Fonds international de développement agricole, au Fonds multilatéral d’investissement et au Fonds multilatéral pour l’application du Protocole de Montréal de la façon suivante :
- 12,5 millions de dollars pour la onzième reconstitution du Fonds international de développement agricole (FIDA 11);
- 3,1 millions de dollars pour la troisième reconstitution du Fonds multilatéral d’investissement (FMI III de la Banque interaméricaine de développement);
- 2,6 millions de dollars pour la dixième reconstitution du Fonds multilatéral pour l’application du Protocole de Montréal (FMAPM 10).
- Le montant total des autorisations concernant les dépenses budgétaires législatives de 369,0 millions de dollars est composé des postes suivants :
- Paiements directs aux institutions financières internationales (250,7 millions de dollars);
- Contributions aux régimes d’avantages sociaux des employés (RASE) (117,6 millions de dollars);
- Traitements des ministres et indemnités d’automobile (263 100 $);
- Paiements en vertu de la Loi sur la pension spéciale du service diplomatique (500 000 $), une subvention législative servant à verser des prestations de pension aux hauts fonctionnaires d’Affaires mondiales Canada en fonction à l’étranger.
- Les autorisations de 17,0 millions de dollars concernant les dépenses non budgétaires législatives sont pour les paiements aux institutions financières internationales – Souscription au capital.
Contexte
- L'autorisation de dépenser est fournie de deux manières : Les lois de crédits qui précisent les montants et les objectifs pour lesquels les fonds peuvent être dépensés; et d'autres lois spécifiques qui autorisent les paiements et définissent les montants et les délais de ces paiements. Les montants approuvés dans les lois de crédits sont appelés montants votés, et les autorisations de dépenses accordées par d'autres lois sont appelées autorisations législatives.
Faits et chiffres à l’appui
(dollars) | Autorisations à ce jour | Présent budget supplémentaire des dépenses | Autorisations proposées |
---|---|---|---|
Budgétaire | |||
Ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement | |||
Paiements aux institutions financières internationales - Paiements directs (Loi d'aide au développement international [institutions financières]) | 232 491 748 | 18 192 575 | 250 684 323 |
Contibutions aux régimes d'avantages sociaux des employés | 114 420 224 | 3 159 413 | 117 579 637 |
Paiements en vertu de la Loi sur la pension spéciale du service diplomatique (L.R.C., 1985, ch. D-2) | 500 000 | - | 500 000 |
Ministre des Affaires étrangères - Traitement et allocation pour automobile (Loi sur les traitements et Loi sur le Parlement du Canada) | 87 700 | - | 87 700 |
Ministre de la Diversification et du commerce international - Traitement et allocation pour automobile (Loi sur les traitements et Loi sur le Parlement du Canada) | 87 700 | - | 87 700 |
Ministre du Développement international - Traitement et allocation pour automobile (Loi sur les traitements et Loi sur le Parlement du Canada) | 87 700 | - | 87 700 |
Total budgétaire | 347 675 072 | 21 351 988 | 369 027 060 |
Non budgétaire | |||
Ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement | |||
Paiements aux institutions financières internationales - Souscription au capital | 17 000 700 | - | 17 000 700 |
Total non budgétaire | 17 000 700 | - | 17 000 700 |
Demandes de financement
Fonds pour couvrir les coûts additionnels liés aux salaires et aux avantages sociaux des employés recrutés sur place à l’extérieur du Canada, aux indemnités de service extérieur et aux fluctuations monétaires pour le paiement des quotes-parts
Aperçu
- Affaires mondiales Canada demande un montant total de 13,4 millions de dollars pour couvrir les coûts additionnels liés aux salaires des employés recrutés sur place, aux indemnités de service extérieur et pour le paiement des quotes-parts.
- Ce montant tient compte de ce qui suit :
- Fonds pour les augmentations de salaire des employés recrutés sur place – 9,1 millions de dollars;
- Fonds pour tenir compte de l’inflation des indemnités de service extérieur – 3,5 millions de dollars;
- Fonds pour les coûts accrus liés aux fluctuations monétaires du paiement des contributions à quotes-parts– 0,8 million de dollars.
Points supplémentaires
- Fonds pour couvrir les coûts additionnels liés aux salaires et aux avantages sociaux des employés recrutés sur place à l’extérieur du Canada – 9,1 millions de dollars
- Le Ministère demande les fonds nécessaires aux modifications apportées aux salaires et aux avantages salariaux des employés recrutés sur place selon le cadre quasi législatif établi.
- L’ensemble des employés recrutés sur place relèvent d’Affaires mondiales Canada, même s’ils exécutent certaines tâches ou travaillent principalement pour des ministères partenaires.
- Fonds pour couvrir les coûts additionnels liés aux indemnités de service extérieur – 3,5 millions de dollars
- Les Directives sur le service extérieur (DSE) sont négociées par l'intermédiaire du Conseil national mixte de la fonction publique du Canada (CNM). L'ajustement de 3,5 millions de dollars reflète l'augmentation requise afin de couvrir l’augmentation des dépenses des DSE reliés aux variations des taux de change et l’inflation.
- Fonds pour les coûts accrus liés aux fluctuations monétaires du paiement des contributions à quotes-parts– 0,8 million de dollars
- Les contributions à quotes-parts sont le coût du Canada pour faire partie d’organisations internationales et sont généralement payées en dollars américains ou en euros. Comme elles sont généralement payées en devises étrangères, Affaires mondiales Canada est vulnérable aux fluctuations monétaires.
Contexte
- En accord avec le Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT), le cadre quasi législatif définit les principes et la méthodologie utilisés par Affaires mondiales Canada pour recevoir une compensation pour des éléments tels que les augmentations de salaire du personnel recruté sur place, les augmentations dues à l'inflation sur les paiements d'indemnités de service extérieur et les fluctuations monétaires sur les paiements des contributions à quotes-parts.
- Un principe clé qui sous-tend le cadre quasi législatif est qu’Affaires mondiales Canada, en tant que fournisseur de services communs pour la représentation canadienne dans les missions diplomatiques à l'étranger, est protégé de l'impact de l'inflation dans les pays étrangers et des fluctuations des devises étrangères. De cette façon, le cadre garantit que l'inflation étrangère et les fluctuations monétaires ne réduisent pas le pouvoir d'achat du ministère.
Faits et chiffres à l’appui
Affectation par responsabilité essentielle
RASE | Salaires | Paiements de transfert | Total | |
---|---|---|---|---|
1. Diplomatie et défense des intérêts à l'échelle internationale | 447 503 | 1 657 419 | 812 013 | 2 916 935 |
2. Commerce et investissements | 377 258 | 1 397 252 | 1 774 510 | |
4. Aide aux Canadiens à l’étranger | 79 020 | 292 668 | 371 688 | |
5. Soutien à la présence du Canada à l’étranger | 1 776 894 | 6 581 089 | 8 357 983 | |
Grand Total | 2 680 675 | 9 928 428 | 812 013 | 13 421 116 |
Affectation par article courant
Articles de dépenses | Total |
---|---|
01 - Personnel - RASE | 2 680 675 |
01 - Personnel | 9 928 428 |
02 - Transports et communications | |
03 - Information | |
04 - Services professionnels et spéciaux | |
05 - Location | |
06 - Achat de services, de réparation et d’entretien | |
07 - Services publics, fournitures et approvisionnements | |
08 - Acquisition de terrains, de bâtiments et d’ouvrages | |
09 - Acquisition de machines et de matériel | |
10 - Paiements de transfert | 812 013 |
12 - Autres subventions et paiements | |
Moins : Recettes et autres réductions | |
Total | 13 421 116 |
Financement en vue d’un solide régime de sanctions
Aperçu
- Le budget 2018 a annoncé l’octroi de 22,2 millions sur une période de 5 ans et de 4,3 millions par année par la suite à Affaires mondiales Canada et à l’Agence des services frontaliers du Canada pour accroître la capacité du Canada à mettre en place des sanctions efficaces, composante essentielle de la politique étrangère du gouvernement du Canada.
- Affaires mondiales Canada demande un financement de 3,5 millions de dollars pour 2019-2020 au titre du processus du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour accroître le financement visant à renforcer le système de sanctions du Canada grâce à la création d’une unité spécialisée.
- Ce financement permettra à Affaires mondiales Canada d’appuyer une capacité spécialisée et centralisée pour mettre en place une approche pangouvernementale visant à concevoir, surveiller et coordonner une politique sur les sanctions, à faciliter le travail réglementaire et juridique, et à mobiliser les intervenants.
Points complémentaires
- En tout, Affaires mondiales Canada demande 14,2 millions de dollars sur une période de quatre ans (de 2019-2020 à 2022-2023) et 3,5 millions de dollars tous les ans par la suite. Ce montant comporte un fonds de 100 000 $ par année au titre du crédit 10 (subventions et contributions) pour appuyer des projets et des programmes qui renforcent l’expertise et la capacité du Canada en matière de sanctions.
- [CAVIARDÉ]
- Les sanctions constituent un complément précieux à la gamme complète d’instruments de politique étrangère à la disposition du Canada. Les sanctions autonomes du Canada sont imposées en vertu de la Loi sur la justice pour les victimes de dirigeants étrangers corrompus ou de la Loi sur les mesures économiques spéciales. Le Canada est légalement tenu d’imposer les décisions du Conseil de sécurité des Nations-Unis et il s’acquitte de cette obligation en vertu de la Loi sur les Nations Unies.
- On peut imposer des sanctions à des individus, des entités et des pays particuliers, et celles-ci peuvent comporter un embargo sur les armes, une interdiction de transactions (y compris le gel des avoirs), des restrictions à l’exportation et l’importation, des interdictions en matière d’aide financière ou technique et des restrictions de voyage.
- Un régime de sanctions renforcé s’harmonise avec les priorités du Ministère visant à faire progresser les engagements du gouvernement du Canada de préserver et de cultiver la prospérité et la sécurité des Canadiens et de contribuer à un monde plus juste, inclusif et durable d’une façon sensible au genre, y compris en revitalisant l’ordre international fondé sur les règles.
- Ce nouveau financement comporte également un fonds de 100 000 $ par année au titre du crédit 10 (subventions et contributions) pour appuyer des projets et des programmes qui renforcent l’expertise et la capacité du Canada en matière de sanctions.
Résultats
- Ce financement permettra d’appuyer une capacité spécialisée et centralisée à mettre en place une approche pangouvernementale visant à concevoir, à surveiller et à coordonner une politique sur les sanctions, à faciliter le travail réglementaire et juridique et à mobiliser les intervenants.
- Outre Affaires mondiales Canada, une partie du financement du budget de 2018 a été alloué à l’Agence des services frontaliers du Canada pour améliorer sa capacité à soutenir la mise en œuvre du régime de sanctions.
Contexte
- La pression croissante que subissent Affaires mondiales Canada et l’Agence des services frontaliers du Canada afin d’améliorer la cohérence et l’administration de la politique relative aux sanctions du Canada a été reconnue dans le budget de 2018, qui octroyait 22,2 millions de dollars sur une période de cinq ans et 4,3 millions de dollars par année par la suite aux organismes afin qu’ils puissent accroître la capacité du Canada à gérer les sanctions.
- [CAVIARDÉ]
Faits et chiffres à l’appui
- En tout (à l’exclusion des coûts d’aménagement de SPAC et des technologies de l’information de SPC), Affaires mondiales Canada demande un financement de 14,2 millions de dollars sur une période de quatre ans (de 2019-2020 à 2022-2023) et de 3,5 millions de dollars par année par la suite. Ce montant comporte un fonds de 100 000 $ par année au titre du crédit 10 (subventions et contributions) pour appuyer des projets et des programmes qui renforcent l’expertise et la capacité du Canada en matière de sanctions.
Affectation par responsabilité essentielle
RASE | Salaires | Fonctionnement | Paiements de transfert | Total | |
---|---|---|---|---|---|
1. Diplomatie et défense des intérêts à l’échelle internationale | 394 215 | 1 971 085 | 397 354 | 100 000 | 2 862 654 |
6. Services internes | 84 523 | 422 606 | 171 237 | 678 366 | |
Total | 478 738 | 2 393 691 | 568 591 | 100 000 | 3 541 020 |
Allocation par article courant
Articles de dépenses | Total |
---|---|
01 - Personnel - RASE | 478 738 |
01 - Personnel | 2 393 691 |
02 - Transports et communications | 209 850 |
03 - Information | 140 000 |
04 - Services professionnels et spéciaux | 216 441 |
05 - Location | |
06 - Achat de services, de réparation et d’entretien | |
07 - Services publics, fournitures et approvisionnements | 2 300 |
08 - Acquisition de terrains, de bâtiments et d’ouvrages | |
09 - Acquisition de machines et de matériel | |
10 - Paiements de transfert | 100 000 |
12 - Autres subventions et paiements | |
Moins: Recettes et autres réductions | |
Total | 3 541 020 |
Questions et réponses
Que couvrent ces fonds?
- Le financement sera utilisé pour renforcer la capacité au sein du gouvernement du Canada à imposer des sanctions à l’encontre d’individus, d’entités et de pays particuliers et de gérer le régime de sanctions du Canada. Cela comporte l’élaboration de politiques, les activités réglementaires, la coordination avec des partenaires, la recherche et l’analyse, la mobilisation des intervenants et l’interaction avec le public.
Comment justifiez-vous les dépenses supplémentaires?
- Le Ministère travaille sur les sanctions de façon ponctuelle depuis l’annonce du budget de 2018. Ainsi, Affaires mondiales Canada a pu gérer temporairement les nouvelles exigences que l’adoption de la Loi sur la justice pour les victimes de dirigeants étrangers corrompus a imposées au Ministère, ainsi que les demandes supplémentaires de la part de la population canadienne pour obtenir de l’information supplémentaire afin d’assurer la conformité. Le financement permettra de mettre en place les ressources nécessaires afin d’appuyer une équipe de 19 personnes pour gérer l’ensemble du régime dont des ETP au sein de la Direction générale des affaires juridiques et des Services juridiques ministériels.
Cette démarche vous en donne-t-elle pour votre argent?
- Le Canada veut imposer des sanctions de concert avec d’autres pays afin d’optimiser leur efficacité, d’améliorer leur légitimité politique et de réduire les risques de non-respect des sanctions. Les fonds alloués à Affaires mondiales Canada seront utilisés pour appuyer une politique sur les sanctions et une Division de la coordination des activités spécialisées et centralisées pour mettre en place une approche pangouvernementale relativement à la conception, la surveillance et la coordination d’une politique sur les sanctions, à la mobilisation des intervenants et à la facilitation du travail réglementaire et juridique.
Quelles sont les répercussions en matière de communications?
- On recommande une démarche de communication discrète, notamment un engagement avec les groupes d’intervenants clés. Des infocapsules mettant l’accent sur la modernisation du régime de sanctions du Canada seront préparées.
Quelles sont les répercussions parlementaires?
- Les parlementaires, toutes allégeances politiques confondues, appuieront probablement cette proposition étant donné que l’on a réclamé que le Canada renforce son régime de sanctions et fasse preuve de sa détermination à l’utiliser en tant qu’instrument de politique dans le cadre de discussions bilatérales et multilatérales, notamment dans un rapport de 2017 du Comité permanent des affaires étrangères et du développement international. Les partenaires qui partagent les opinions du Canada, comme l’Union européenne, le Royaume-Uni et les États-Unis ont salué la décision du Canada d’améliorer sa capacité en matière de sanctions en harmonie avec une structure organisationnelle qui ressemble davantage à la leur.
Rajustements
Poste de 1 $ – Rajustement afin d’inclure l’autorisation de dépenser au titre du crédit 20 pour les institutions financières internationales (paiements directs)
Aperçu
- Le poste de 1 $ permet au Parlement d’approuver un changement au libellé d’un crédit qui établit le montant maximal qui peut être versé aux institutions financières internationales (IFI) pour augmenter le pouvoir de dépenser actuel de 232,5 millions de dollars à 250,7 millions de dollars.
Points supplémentaires
- Le crédit révisé se lira comme suit :
- Crédit 20 – Aide financière fournie par le ministre des Affaires étrangères, en consultation avec le ministre des Finances, à titre de contributions aux IFI pour l’exercice 2019 2020, qui, conformément au paragraphe 12(2) de la Loi d’aide au développement international (institutions financières), ne dépasse pas 250 684 323 $.
- Ce poste permet de modifier le montant versé directement aux IFIs.
- L’augmentation de 18,2 millions de dollars a été financée au moyen du crédit 10 (Subventions et contributions) par le transfert d’un montant équivalent de la réserve centrale de l'enveloppe de l'aide internationale.
- Cette augmentation est nécessaire pour respecter l’engagement du Canada d’accroître sa contribution au Fonds international de développement agricole, au Fonds multilatéral d’investissement et au Fonds multilatéral pour l’application du Protocole de Montréal de la façon suivante :
- 12,5 millions de dollars pour la onzième reconstitution du Fonds international de développement agricole (FIDA 11);
- 3,1 millions de dollars pour la troisième reconstitution du Fonds multilatéral d’investissement (FMI III de la Banque interaméricaine de développement);
- 2,6 millions de dollars pour la dixième reconstitution du Fonds multilatéral pour l’application du Protocole de Montréal (FMAPM 10).
- Les investissements du Canada dans les IFI lui permettent de mobiliser des fonds provenant d’autres pays, de fondations et du secteur privé pour optimiser son rôle dans la lutte contre la pauvreté dans les pays en développement. Ces investissements permettent également au Canada de faire partie du conseil d’administration de ces institutions et d’exercer une influence sur les enjeux, y compris le financement de la lutte contre les changements climatiques et les investissements dans les infrastructures.
Contexte
- Pour le crédit 20 et le crédit L25, l’autorisation de faire des paiements à même le Trésor est prévue dans la Loi sur l’aide au développement international (institutions financières). Toutefois, en vertu du paragraphe 12(2) de cette Loi, le montant maximal de ces paiements ou le montant maximal qui peut être versé au cours d’un exercice doit être approuvé par le Parlement au moyen d’une loi de crédit.
- Dans une loi de crédit, les éléments structurels de base du budget des dépenses sont les crédits. Le Parlement approuve les autorisations de dépenser annuellement au moyen de crédits qui établissent le montant et l’objet de la dépense et les conditions dans lesquelles la dépense peut être effectuée. Chaque crédit de la loi de crédit doit avoir une valeur monétaire.
- Dans le cas des deux crédits prévus par la loi d’Affaires mondiales Canada, soit les crédits 20 et L25, l’objet du crédit dans le Budget consiste à établir uniquement le montant maximal des paiements. Chaque crédit est énuméré en tant que poste de 1 $ parce que le Parlement n’approuve pas la dépense étant donné que l’autorisation a déjà été établie au moyen de la Loi sur l’aide au développement international (institutions financières). La première loi de crédit au cours d’une année donnée établit le plafond des crédits 20 et L25 (1 $ dans chaque cas). Si Affaires mondiales Canada souhaite modifier le crédit 20 ou L25 au moyen d’un budget supplémentaire des dépenses, il faut un crédit de 1 $ supplémentaire.
- Selon la Loi sur l’aide au développement international (IFI) [art. 3 et par. 12(2)] et le Budget supplémentaire des dépenses (B) de 2018 2019 (annexe 1, A 6), le ministre des Finances doit donner son accord pour augmenter la limite de l’autorisation du crédit 20. Le ministre des Finances a donné son accord.
- Les paiements directs aux IFI (crédit 20) sont comptabilisés en tant qu’actifs financiers dans le Compte de rapports financiers (CRF) 13248 – Avances multilatérales aux institutions financières internationales, au moyen de l’autorisation budgétaire législative A281 – Paiements aux fonds d’institutions financières internationales.
- L’achat d’actions (souscriptions en capital) effectué au moyen du crédit L25 est également comptabilisé comme un actif financier dans le CRF 13241 – Souscriptions en capital, au moyen de l’autorisation non budgétaire H161 – Paiements de billets aux institutions financières internationales.
- Puisqu’Affaire mondiales Canada ne s’attend pas à recouvrer ces fonds, les avances et les investissements sont entièrement enregistrés en tant que des dépenses dans les états financiers du ministère. La provision pour avances est comptabilisée en tant que dépense au moyen du CRF 51161 – Aide au développement international et de l’autorisation de dépenses ne nécessitant pas de crédits parlementaires F156-Charges provenant d’une provision pour évaluation des prêts, investissements et avances. Dans le cas des souscriptions en capital, les provisions sont comptabilisées dans le CRF 51829 – Provision pour évaluation de tous les autres paiements de transfert, en utilisant la même autorisation (F156).
- En résumé, les deux provisions sont comptabilisées en tant qu’actifs financiers. Elles sont toutefois présentées séparément dans les comptes publics (Vol. I, section 9, tableau 9.12).
Faits et chiffres à l’appui
Affectation par responsabilité essentielle
Paiements de transfert | Total | |
---|---|---|
3. Programmation en matière de développement, de paix et de sécurité | 18 192 575 | 18 192 575 |
Total | 18 192 575 | 18 192 575 |
Allocation par article courant
Articles de dépenses | Total |
---|---|
01 - Personnel - RASE | |
01 - Personnel | |
02 - Transports et communications | |
03 - Information | |
04 - Services professionnels et spéciaux | |
05 - Location | |
06 - Achat de services, de réparation et d’entretien | |
07 - Services publics, fournitures et approvisionnements | |
08 - Acquisition de terrains, de bâtiments et d’ouvrages | |
09 - Acquisition de machines et de matériel | |
10 - Paiements de transfert | 18 192 575 |
12 - Autres subventions et paiements | |
Moins: Recettes et autres réductions | |
Total | 18 192 575 |
Transferts
Transfert de Services partagés Canada pour les coûts liés à la prestation de services essentiels de technologie de l’information aux missions à l’étranger
Aperçu
- Au moyen de ce Budget supplémentaire des dépenses (B), Services partagés Canada (SPC) procédera à un transfert de 20,0 millions de dollars à Affaires mondiales Canada pour les coûts liés à la prestation de services essentiels de technologie de l’information aux missions à l’étranger.
- Affaires mondiales Canada et SPC ont signé un protocole d’entente le 3 septembre 2019.
Points supplémentaires
- SPC effectuera un transfert total de 79,9 millions de dollars sur quatre ans (de 2019‑2020 à 2022‑2023) et de 20,0 millions de dollars par année par la suite. Le financement annuel sera utilisé comme suit :
- 10,7 millions de dollars pour que les professionnels des technologies de l’information (TI) d’Affaires mondiales Canada fournissent des services d’infrastructure de TI et de télécommunications dans le cadre du mandat de SPC dans les missions à l’étranger;
- 9,3 millions de dollars pour permettre à Affaires mondiales Canada d’obtenir (à l’interne ou auprès de fournisseurs de services de l’extérieur autres que SPC) du matériel et des services de télécommunication, en particulier des services de téléphone fixe, des appareils mobiles et des services Internet hors réseau pour les missions à l’étranger d’Affaires mondiales Canada.
Résultats escomptés
- SPC a donné à Affaires mondiales Canada l’autorisation de réaliser une partie du mandat de SPC. Cette autorisation permettra d’assurer la prestation efficace de services à la population canadienne et appuiera les efforts collectifs que nous déployons pour réaliser nos mandats.
- Affaires mondiales Canada est désormais autorisé à obtenir les services suivants sans faire appel à Services partagés Canada :
- Services de technologie de l’information fournis aux employés dans les missions à l’étranger; et
- Services de télécommunications dans les missions à l’étranger :
- Services de téléphonie fixe (certains composants);
- Services d’appareils mobiles (certains composants);
- Services Internet hors réseau.
Contexte
- Une analyse de rentabilisation produite conjointement montre les circonstances exceptionnelles qui limitent la capacité de SPC de fournir les services précisés à Affaires mondiales Canada. Ces exceptions comprennent :
- Les missions représentent plus de 180 lieux à l’étranger où il n’y a pas d’employés de SPC;
- Questions de santé et de sécurité pour les missions canadiennes;
- L’expédition de certains équipements est complexe, coûteuse et engendre des retards;
- Pour certains services, il est nécessaire d’utiliser l’infrastructure locale de technologie de l’information;
- Des politiques et règlements locaux ou des monopoles locaux limitent l’utilisation d’appareils étrangers;
- Éléments de technologie de l’information indépendants qui ne doivent pas être intégrés au réseau du gouvernement du Canada.
Faits et chiffres à l’appui
Affectation par responsabilité essentielle
Fonctionnement | Total | |
---|---|---|
3. Programmation en matière de développement, de paix et de sécurité | 20 004 250 | 20 004 250 |
Total | 20 004 250 | 20 004 250 |
Affectation par article courant
Articles de dépenses | Total |
---|---|
01 - Personnel - RASE | |
01 - Personnel | |
02 - Transports et communications | 15 856 970 |
03 - Information | |
04 - Services professionnels et spéciaux | |
05 - Location | 3 250 000 |
06 - Achat de services, de réparation et d’entretien | |
07 - Services publics, fournitures et approvisionnements | 897 280 |
08 - Acquisition de terrains, de bâtiments et d’ouvrages | |
09 - Acquisition de machines et de matériel | |
10 - Paiements de transfert | |
12 - Autres subventions et paiements | |
Moins: Recettes et autres réductions | |
Total | 20 004 250 |
Transferts provenant de diverses organisations pour fournir un soutien au personnel du ministère travaillant dans les missions à l’étranger
Aperçu
- Au moyen de ce Budget supplémentaire des dépenses (B), Affaires mondiales Canada recevra de financement d’autres ministères pour soutenir l'augmentation des coûts liés au personnel additionnel affecté aux missions à l’étranger.
- Cela comprend, entre autres, les transferts du ministère de l'immigration, des réfugiés et de la citoyenneté, de la Gendarmerie royale du Canada et de l'Agence des services frontaliers du Canada.
- Au moyen de ce Budget supplémentaire des dépenses (B), Affaires mondiales Canada recevra également 738 869 $ du Centre de la sécurité des télécommunications Canada pour le soutien administratif du personnel situé dans les bureaux de liaison à l’étranger.
- Au moyen de ce Budget supplémentaire des dépenses (B), Affaires mondiales Canada versera 11 361 $ à Services publics et Approvisionnement Canada pour le rajustement de fonds versés précédemment pour le personnel du Ministère situé dans les missions à l’étranger.
Points supplémentaires
- Ce budget supplémentaire des dépenses (B) comprend les transferts suivants :
Partenaire | Crédit 1 - Operating | Crédit 5 - Capital |
---|---|---|
Agriculture et Agroalimentaire Canada | 698,856 | - |
Agence des services frontaliers du Canada | 819,882 | - |
Service canadien du renseignement de sécurité | 169,172 | 1,250,000 |
Ministère de la Défense nationale | 530,617 | - |
Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada | 10,203,741 | - |
Conseil national de recherches du Canada | 356,673 | - |
Gendarmerie royale du Canada | 882,625 | 101,500 |
Total | 13,661,566 | 1,351,500 |
- Affaires mondiales Canada est un fournisseur de services communs pour les activités du gouvernement du Canada à l’étranger et reçoit une compensation pour l’augmentation du coût des activités qui découle de l’affectation de membres du personnel supplémentaires dans des missions canadiennes à l’étranger par d’autres ministères.
- Les transferts à Affaires mondiales Canada servent à couvrir le coût des services communs découlant de l’affectation de nouveaux membres du personnel à l’étranger pour soutenir le réseau du Canada, ce qui comprend les services liés aux aspects suivants : indemnités de service à l’étranger et réinstallation, biens immobiliers, sécurité et autres coûts liés aux services communs engagés dans les missions à l’étranger pour soutenir le personnel de ces missions.
Faits et chiffres à l’appui
Affectation par responsabilité essentielle
Salaires | Fonctionnement | Capital | Total | |
---|---|---|---|---|
5. Soutien à la présence du Canada à l’étranger | 362 865 | 14 026 209 | 1 351 500 | 15 740 574 |
Total | 362 865 | 14 026 209 | 1 351 500 | 15 740 574 |
Affectation par article courant
Articles de dépenses | Total |
---|---|
01 - Personnel - RASE | |
01 - Personnel | 362 865 |
02 - Transports et communications | 2 023 387 |
03 - Information | 140 093 |
04 - Services professionnels et spéciaux | 2 059 462 |
05 - Location | 6 689 137 |
06 - Achat de services, de réparation et d’entretien | 794 828 |
07 - Services publics, fournitures et approvisionnements | 2 319 302 |
08 - Acquisition de terrains, de bâtiments et d’ouvrages | 1 257 248 |
09 - Acquisition de machines et de matériel | 94 252 |
10 - Paiements de transfert | |
12 - Autres subventions et paiements | |
Moins: Recettes et autres réductions | |
Total | 15 740 574 |
Transfert du ministère de la Citoyenneté et de l’Immigration pour appuyer le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés
Aperçu
- Au moyen de ce Budget supplémentaire des dépenses (B), le ministère de la Citoyenneté et de l’Immigration effectuera un transfert de trois millions de dollars à Affaires mondiales Canada pour soutenir le financement du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCNUR).
- En mai 2019, le Haut-Commissariat pour les réfugiés a demandé au ministère de la Citoyenneté et de l’Immigration de verser des fonds pour soutenir les opérations de réinstallation du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés.
- En septembre, le ministère de la Citoyenneté et de l’Immigration a répondu en s’engageant à effectuer un transfert de trois millions de dollars au HCNUR avec l’aide d’Affaires mondiales Canada.
Points supplémentaires
- Le ministère de la Citoyenneté et de l’Immigration n'a pas le pouvoir de fournir un soutien financier au HCNUR et ne peut donc pas fournir directement de fonds réservés au HCNUR.
- Le ministère de la Citoyenneté et de l’Immigration s’engage à transférer ces fonds à Affaires mondiales Canada, qui accepte de servir d’intermédiaire pour que les fonds soient versés au HCNUR en vertu de son autorisation de programme.
- Affaires mondiales Canada a déjà fourni des fonds transférés du ministère de la Citoyenneté et de l’Immigration pour soutenir les activités de réinstallation des réfugiés du HCNUR; le dernier transfert de cette nature a été effectué en 2017, lorsque le HCNUR a reçu 4 millions de dollars pour des activités liées à l’initiative de réinstallation des réfugiés syriens.
Résultats escomptés
- Au moyen de cette initiative, Affaires mondiales Canada et Citoyenneté et Immigration fourniront un soutien essentiel au HCNUR qui lui permettra de poursuivre ses objectifs en matière de réinstallation des réfugiés et de soutenir les priorités des politiques du Canada en matière de réfugiés.
Contexte
- Le HCNUR est un important partenaire du Canada en matière d’aide humanitaire. HCNUR oriente ses efforts pour offrir et promouvoir une protection juridique et physique aux réfugiés en leur apportant une aide matérielle et en favorisant des solutions durables (rapatriement volontaire, intégration locale et réinstallation dans un pays tiers). Au cours des dernières années, la hausse du nombre de réfugiés et d’autres personnes déplacées de force s’est traduite par des pressions croissantes pour le HCNUR, qui doit déjà composer avec d’importants manques à gagner. À titre de deuxième bénéficiaire d’aide humanitaire en importance, le HCNUR joue un rôle essentiel dans les mesures d’aide humanitaire du Canada. Le HCNUR joue également un rôle considérable dans le programme de réinstallation du Canada.
Faits et chiffres à l’appui
Affectation par responsabilité essentielle
Paiements de transfert | |
---|---|
3. Programmation en matière de développement, de paix et de sécurité | 3 000 000 |
Total | 3 000 000 |
Affectation par article courant
Articles de dépenses | Total |
---|---|
01 - Personnel - RASE | |
01 - Personnel | |
02 - Transports et communications | |
03 - Information | |
04 - Services professionnels et spéciaux | |
05 - Location | |
06 - Achat de services, de réparation et d’entretien | |
07 - Services publics, fournitures et approvisionnements | |
08 - Acquisition de terrains, de bâtiments et d’ouvrages | |
09 - Acquisition de machines et de matériel | |
10 - Paiements de transfert | |
12 - Autres subventions et paiements | 3 000 000 |
Moins: Recettes et autres réductions | |
Total | 3 000 000 |
Transfert de diverses organisations pour le partenariat du Programme de la plateforme nord-américaine
Aperçu
- Au moyen de ce Budget supplémentaire des dépenses (B), Affaires mondiales Canada recevra de financement d’autres ministères à l’appui du partenariat du Programme de la plateforme nord américaine (PPNA).
- Cela comprend, entre autres, les transferts du ministère du Patrimoine canadien, d'Agriculture et Agroalimentaire Canada et du ministère des Ressources naturelles.
Points supplémentaires
- Au total, les ministères partenaires transféreront 2,9 millions de dollars à Affaires mondiales Canada sur trois ans (de 2019-2020 à 2021-2022) à l’appui du PPNA.
- Le partenariat du PPNA est une initiative horizontale bien établie d’ Affaires mondiales Canada et de huit ministères et organismes du gouvernement du Canada qui procure une démarche coordonnée et intégrée visant à défendre les intérêts du Canada et à promouvoir le développement du commerce international en Amérique du Nord.
- Le budget supplémentaire des dépenses (B) comprend les transferts suivants :
Partenaire | Crédit 1 - fonctionnement |
---|---|
Agence de promotion économique du Canada atlantique | 160,000 |
Innovation, Sciences et Développement économique Canada | 160,000 |
Patrimoine canadien | 120,000 |
Ressources naturelles Canada | 160,000 |
Agriculture et Agroalimentaire Canada | 160,000 |
Environnement et Changement climatique Canada | 160,000 |
Développement économique Canada pour les régions du Québec | 160,000 |
Total | 1,080,000 |
- Au cours de l’hiver 2019, des partenaires ont convenu de se joindre au partenariat du PPNA en signant un protocole d’entente.
- Affaires mondiales Canada est responsable de l’administration du programme et les ministères et organismes fédéraux partenaires transfèrent leurs contributions financières à Affaires mondiales Canada dans le cadre des processus d’établissement du budget des dépenses.
Résultats escomptés
- Dans le cadre de cette initiative, Affaires mondiales Canada tirera parti des ressources combinées de ses partenaires pour renforcer les relations du Canada avec les États Unis, notre allié le plus proche et notre plus important partenaire en matière d’économie et de sécurité, et avec le Mexique, notre troisième partenaire commercial.
- Les contributions d’Agriculture et Agroalimentaire Canada et d’Environnement et Changement climatique Canada serviront à financer le bassin d’affectation des ressources du PPNA, le budget de perfectionnement professionnel et de formation du PPNA et l’Unité de coordination du PPNA.
- Les contributions de l’Agence de promotion économique du Canada atlantique, de Développement économique Canada pour les régions du Québec et d’Innovation, Sciences et Développement économique Canada serviront à financer le bassin concurrentiel de développement du commerce international du PPNA, le budget de perfectionnement professionnel et de formation du PPNA, ainsi que l’Unité de coordination du PPNA.
- La contribution de Patrimoine canadien servira à financer le bassin concurrentiel de développement du commerce international du PPNA et l’Unité de coordination du PPNA.
Contexte
- D’abord connu sous le nom d’Initiative de représentation accrue aux États Unis (2003 2008) le PPNA a fait l’objet de plusieurs itérations subséquentes (2008 2013, 2013 2016 et 2016 2019). Maintenant à sa cinquième version (2019 2022), le mandat du PPNA est toujours axé sur la défense des intérêts, le développement du commerce international, les possibilités de perfectionnement professionnel et la formation.
- Les membres actuels sont Agriculture et Agroalimentaire Canada, l’Agence de promotion économique du Canada atlantique, Développement économique Canada pour les régions du Québec, Patrimoine canadien, Environnement et Changement climatique Canada, Innovation, Sciences et Développement économique Canada et Ressources naturelles Canada.
Faits et chiffres à l’appui
Affectation par responsabilité essentielle
Paiements de transfert | |
---|---|
1. Diplomatie et défense des intérêts à l'échelle internationale | 1 080 000 |
Total | 1 080 000 |
Affectation par article courant
Articles de dépenses | Total |
---|---|
01 - Personnel - RASE | |
01 - Personnel | |
02 - Transports et communications | 370 957 |
03 - Information | 241 826 |
04 - Services professionnels et spéciaux | 467 217 |
05 - Location | |
06 - Achat de services, de réparation et d’entretien | |
07 - Services publics, fournitures et approvisionnements | |
08 - Acquisition de terrains, de bâtiments et d’ouvrages | |
09 - Acquisition de machines et de matériel | |
10 - Paiements de transfert | |
12 - Autres subventions et paiements | |
Moins: Recettes et autres réductions | |
Total | 1 080 000 |
Transfert de l’Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec et du ministère de l’Environnement pour la subvention qui appuie le Secrétariat de la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique
Aperçu
- Au moyen de ce Budget supplémentaire des dépenses (B), Affaires mondiales Canada demande du financement pour émettre une subvention à l’appui du Secrétariat de la Convention sur la diversité biologique (SCDB) des Nations Unies.
- Le financement est transféré de l’Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec (180 483 $) et le ministère de l’Environnement (23 040 $).
Points supplémentaires
- Au total, le gouvernement fédéral du Canada versera une contribution de 17,1 millions de dollars au SCDB (y compris la contribution unique de 750 000 $ pour la rénovation des locaux du SCDB) sur dix ans (d’octobre 2019 à septembre 2029).
- Cette subvention appuie les travaux de protection et de promotion de la diversité biologique du Secrétariat. Ces travaux coïncident avec les priorités fédérales ainsi que les rôles et les responsabilités de tous les ministères participants.
- Le financement couvre 75 % des coûts réels de la location des locaux du Secrétariat, des frais de fonctionnement (p. ex. services publics) et des frais obligatoires de soutien des programmes des Nations Unies. Le financement du gouvernement du Québec couvre les 25 % restants. Au sein du gouvernement fédéral, le partage des coûts sera maintenu comme suit : 47 % d’Affaires mondiales Canada, 47 % de Développement économique Canada pour les régions du Québec et 6 % d’Environnement et Changement climatique Canada.
Résultats escomptés
Grâce à cette initiative, la subvention annuelle au SCDB devrait permettre d’obtenir les résultats suivants :
- démontrer l’importance que le Canada accorde aux objectifs de la Convention sur la diversité biologique et mettre de l’avant le programme de développement durable du gouvernement du Canada;
- générer des retombées économiques proportionnelles à l’investissement du Canada dans le SCDB;
- renforcer la position de Montréal et du Canada en tant que destinations hautement prisées par les organisations internationales.
Contexte
- La Convention sur la diversité biologique (la Convention) a été l’un des principaux résultats du Sommet de la Terre qui s’est tenu en 1992 à Rio de Janeiro, au Brésil. Le Canada a joué un rôle de premier plan dans la préparation, la négociation et la conclusion de la Convention et il a été le premier pays industrialisé à l’avoir ratifiée en 1992. En 1995, les membres de la deuxième Conférence des Parties à la Convention ont choisi Montréal comme siège du Secrétariat sur la base d’une offre d’aide financière et en nature appuyée par les trois ordres de gouvernement du Canada, ce qui comprenait tous les frais des locaux de la SCDB.
- Des discussions approfondies ont eu lieu avec le SCDB concernant le renouvellement de sa présence au Canada, à compter de novembre 2017. Pour ce qui est des problèmes liés aux locaux existants, notamment les rénovations générales requises et la modernisation de l’équipement de vidéoconférence afin de réduire son empreinte carbone, le SCDB a envisagé un déménagement dans de nouveaux bureaux à Montréal. Toutefois, il a finalement déterminé que les locaux actuels offraient un meilleur rapport qualité prix et il a décidé de renouveler le bail.
- Au terme de plusieurs rondes de négociations, ainsi que des processus internes d’examen et d’approbation des Nations Unies, le SCDB a conclu une entente avec le propriétaire en vue d’un renouvellement de bail de dix ans en août 2019. Aux termes du nouveau bail, le SCDB demeurera dans ses locaux actuels et le propriétaire contribuera à la rénovation générale des locaux.
- En outre, pour que le SCDB accepte de demeurer dans ces locaux, Affaires mondiales Canada a proposé une contribution unique, soit des fonds supplémentaires pouvant atteindre jusqu’à 750 000 $ pour la rénovation des locaux actuels du SCDB (principalement pour la modernisation de l’équipement de vidéoconférence).
Faits et chiffres à l’appui
Affectation par responsabilité essentielle
Paiements de transfert | |
---|---|
3. Programmation en matière de développement, de paix et de sécurité | 203 523 |
Total | 203 523 |
Affectation par article courant
Articles de dépenses | Total |
---|---|
01 - Personnel - RASE | |
01 - Personnel | |
02 - Transports et communications | |
03 - Information | |
04 - Services professionnels et spéciaux | |
05 - Location | |
06 - Achat de services, de réparation et d’entretien | |
07 - Services publics, fournitures et approvisionnements | |
08 - Acquisition de terrains, de bâtiments et d’ouvrages | |
09 - Acquisition de machines et de matériel | |
10 - Paiements de transfert | 203 523 |
12 - Autres subventions et paiements | |
Moins: Recettes et autres réductions | |
Total | 203 523 |
Transfert du Secrétariat du Conseil du Trésor pour appuyer des approches novatrices de réduction des émissions de gaz à effet de serre dans les opérations gouvernementales
Aperçu
- Affaires mondiales Canada demande un financement de 42 000 $ pour 2019‑2020 dans le budget supplémentaire des dépenses (B) afin d’appuyer l’élaboration d’une application de covoiturage.
- Ce financement est alloué par le Fonds pour un gouvernement vert.
- [CAVIARDÉ]
- Affaires mondiales Canada recevra un financement total de 102 000 $ de ce fonds pour l’élaboration d’une application de covoiturage.
Points supplémentaires
- Au total, Affaires mondiales Canada demandera un montant de 102 000 $ sur une période de quatre ans (de 2019‑2020 à 2022‑2023).
- Le financement appuiera l’élaboration, la mise en œuvre et la surveillance de l’application de covoiturage adaptée aux besoins particuliers des employés d’Affaires mondiales Canada.
- Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la Stratégie pour un gouvernement vert. Elle complète également d’autres initiatives en cours d’Affaires mondiales Canada qui visent à réduire l’empreinte écologique globale des activités nationales.
Résultats escomptés
- Dans le cadre de cette initiative, Affaires mondiales Canada encouragera les habitudes de déplacement écologiques en misant sur l’amélioration de l’offre de transport, notamment des navettes électriques continues entre les trois bâtiments principaux. On estime que cette initiative permettra de réduire de plus de 275 tonnes les émissions de gaz à effet de serre provenant de la circulation routière sur une période de quatre ans.
Contexte
- La création du Fonds pour un gouvernement vert s’inscrit dans la réponse du gouvernement du Canada aux changements climatiques. Ce fonds cible des projets qui devraient permettre de réduire les émissions de gaz à effet de serre générés par les opérations fédérales; qui mettent à l’essai ou mettent en œuvre des approches novatrices; qui peuvent être reproduits au sein d’autres ministères ou par plusieurs ministères; qui permettront de trouver des solutions dans les domaines où les gaz à effet de serre sont difficiles à réduire.
Faits et chiffres à l’appui
Affectation par responsabilité essentielle
Operating | |
---|---|
6. Internal Services | 42,000 |
Grand Total | 42,000 |
Affectation par article courant
Objects of Expenditure | Total |
---|---|
01 - Personnel - EBP | - |
01 - Personnel | - |
02 - Transportation and Communications | - |
03 - Information | - |
04 - Professtional and Special Services | 42,000 |
05 - Rentals | - |
06 - Purchased Repair and Maintenance | - |
07 - Utilities, Materials and Supplies | - |
08 - Aquisition of Land, Buildings, and Works | - |
09 - Aquisition of Machinery and Equipment | - |
10 - Transfer Payments | - |
12 - Other Subsidies and Payments | - |
Less: Revenues credited to the vote | - |
Grand Total | 42,000 |
Augmentation du plafond de subventions
Réaffectation des ressources à l’interne des contributions aux subventions du programme CanExport
Aperçu
- Affaires mondiales Canada demande une augmentation de l’autorisation de subvention de 14,3 millions de dollars pour 2019‑2020 prévue dans ce budget supplémentaire des dépenses (B) afin d'augmenter les subventions pour soutenir le programme CanExport.
- Cette augmentation sera financée par une diminution des contributions versées à l’appui du programme CanExport.
Points supplémentaires
- Affaires mondiales Canada demande également une augmentation de l’autorisation de subvention de 6,1 millions de dollars pour 2020‑2021 ainsi que pour les années suivantes dans le cadre du processus du Budget principal des dépenses 2020-2021.
Résultats escomptés
- Renforcer les capacités concurrentielles du Canada pour qu’il soit en mesure de faire face à la concurrence mondiale :
- stimuler la croissance de l’économie canadienne;
- favoriser la participation des entreprises canadiennes au développement du commerce international;
- renforcer la capacité des Canadiens de commercialiser, avec des partenaires étrangers, de nouvelles technologies sur des marchés étrangers;
- renforcer la capacité des collectivités canadiennes d’attirer les investissements étrangers directs.
Contexte
- [CAVIARDÉ]
- Le programme CanExport a été mis sur pied pour assurer une meilleure harmonisation avec le cadre stratégique du Canada en matière de commerce international, soit la Stratégie commerciale mondiale, mise à jour en 2013 par le Plan d’action sur les marchés mondiaux. Il donne également suite à un certain nombre d’initiatives pangouvernementales, y compris un groupe d’experts indépendant, la Politique sur les paiements de transfert de 2008 et la recommandation du Conseil du Trésor sur la coordination horizontale de l’administration des programmes, le cas échéant.
- Le programme combine quatre piliers sous un mécanisme‑cadre : CanExport — Petites et moyennes entreprises; CanExport — Associations (anciennement Opportunités mondiales pour les associations); CanExport — Investissements des communautés (anciennement Investissement Canada‑Initiatives des communautés); CanExport — Innovation (anciennement Visée mondiale en innovation).
Faits et chiffres à l’appui
Affectation par responsabilité essentielle
Contributions | Subventions | Total | |
---|---|---|---|
2. Commerce et investissements | (14 342 412) | 14 342 412 | 0 |
Total | (14 342 412) | 14 342 412 | 0 |
Réaffectation des ressources à l’interne des subventions à la subvention qui appuie le Secrétariat de la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique
Aperçu
- Affaires mondiales Canada demande une augmentation de 930 483 $ de la subvention aux termes de ce budget supplémentaire des dépenses (B) afin d’obtenir le consentement du Secrétariat de la Convention sur la diversité biologique (SCDB) des Nations Unies et demeurer dans le bureau actuel.
- Cette augmentation sera financée par une diminution correspondante des subventions de l’enveloppe de l’aide internationale.
Points supplémentaires
- Au total, le gouvernement fédéral du Canada versera une contribution de 17,1 millions de dollars au SCDB sur dix ans (d’octobre 2019 à septembre 2029).
- Le Canada accueille le SCDB à Montréal depuis 1996. Lorsque Montréal a été choisie comme ville hôte, c’était à la condition que le Canada fournisse des locaux au SCDB. Le gouvernement fédéral et le gouvernement du Québec ont tous deux versé des subventions annuelles pour financer conjointement la location des locaux du SCDB et couvrir les coûts connexes.
- La subvention actuelle versée au SCDB par le Canada à titre de pays hôte arrivera à son terme le 30 septembre 2019 et elle doit être renouvelée. En ce qui concerne le renouvellement de la subvention du pays hôte, Affaires mondiales Canada a proposé que le partage des coûts entre les gouvernements fédéral et provincial demeure inchangé, ce qui correspond à 75 % et à 25 %, respectivement.
- Au sein du gouvernement fédéral, le partage des coûts sera maintenu comme suit : 47 % d’Affaires mondiales Canada, 47 % de Développement économique Canada pour les régions du Québec et 6 % d’Environnement et Changement climatique Canada.
- [CAVIARDÉ]
- Pour ce qui est des problèmes liés aux locaux existants, notamment les rénovations générales requises et la modernisation de l’équipement de vidéoconférence afin de réduire son empreinte carbone, le SCDB a envisagé un déménagement dans de nouveaux bureaux à Montréal. Toutefois, il a finalement déterminé que les locaux actuels offraient un meilleur rapport qualité prix et il a décidé de renouveler le bail.
- Au terme de plusieurs rondes de négociations, ainsi que des processus internes d’examen et d’approbation des Nations Unies, le SCDB a conclu une entente avec le propriétaire en vue d’un renouvellement de bail de dix ans en août 2019. Aux termes du nouveau bail, le SCDB demeurera dans ses locaux actuels et le propriétaire contribuera à la rénovation générale des locaux.
- En outre, pour que le SCDB accepte de demeurer dans ces locaux, Affaires mondiales Canada a proposé une contribution unique, soit des fonds supplémentaires pouvant atteindre jusqu’à 750 000 $ pour la rénovation des locaux actuels du SCDB (principalement pour la modernisation de l’équipement de vidéoconférence).
Crédit d’exécution du budget
Aperçu du crédit d’exécution du budget
Aperçu
- Dans le cadre d’un projet pilote de deux ans lancé en 2018‑2019, le Secrétariat du Conseil du Trésor a créé un crédit d’exécution du budget géré de façon centralisée et il a modifié le calendrier du cycle de gestion des dépenses.
- La mise en œuvre de ce nouveau processus permet au Conseil du Trésor d’allouer des fonds aux ministères pour des éléments figurant à l’annexe « Mesures du budget de 2019 par ministère et organisme » du budget fédéral de 2019 peu après l’approbation de la présentation connexe au Conseil du Trésor.
- En raison de ce changement, il y a eu deux budgets supplémentaires des dépenses en 2019‑2020, alors qu’il y en avait trois lors des exercices antérieurs.
Résultats escomptés
- Le changement apporté au calendrier du cycle de gestion des dépenses de 2019‑2020 devrait simplifier l’accès au financement alloué dans le budget de 2019 en permettant au Ministère d’accéder aux fonds par le truchement d’un budget principal des dépenses provisoire. Cela a permis d’inclure les postes du budget de 2019 dans la version définitive du budget principal des dépenses.
- À la fin de ce projet pilote de deux ans, le Secrétariat du Conseil du Trésor reviendra au dépôt d’un seul budget principal des dépenses et de trois budgets supplémentaires des dépenses en 2020‑2021, plutôt que les deux budgets qui seront préparés pendant le projet pilote.
Contexte
- Le budget de 2019 propose des investissements dans tous les secteurs du mandat d’Affaires mondiales Canada : la politique et la sécurité, le commerce et le développement. Comme c’est le cas pour toutes les affectations de crédits centraux, les initiatives financées par le crédit d’exécution du budget central du Conseil du Trésor figureront parmi les autorisations accordées à ce jour sur les épreuves en page du budget supplémentaire des dépenses.
Faits et chiffres à l’appui
- Affaires mondiales Canada a reçu un nouveau financement de 249,4 millions de dollars en 2019‑2020 aux termes du crédit d’exécution du budget de 2019 pour les initiatives suivantes :
- 248 millions de dollars afin de renouveler la Stratégie du Canada au Moyen‑Orient;
- 0,8 million de dollars pour la protection de la sécurité nationale du Canada;
- 0,6 million de dollars pour la protection de la démocratie.
Allocation par initiative
Salaires | Fonctionnement | Paiements de transfert | Total | |
---|---|---|---|---|
Renouveler la Stratégie du Canada au Moyen-Orient | 6 315 664 | 12 562 849 | 229 100 000 | 247 978 513 |
Protéger la sécurité nationale du Canada | 629 754 | 179 373 | - | 809 127 |
Protéger la démocratie | 216 265 | 395 554 | - | 611 819 |
Total | 7 161 683 | 13 137 776 | 229 100 000 | 249 399 459 |
Budget principal des dépenses | Alloué | Solde non alloué | |
---|---|---|---|
Crédit 30 - Administration des nouvelles mesures liées aux accords de libre-échange et aux mesures de sauvegarde de l’acier | 11 446 936 | - | 11 446 936 |
Crédit 35 - Protéger la sécurité nationale du Canada | 1 252 387 | 809 127 | 443 260 |
Crédit 40 - Protéger la démocratie | 716 099 | 611 819 | 104 280 |
Crédit 45 - Renouveler la Stratégie du Canada au Moyen-Orient | 250 000 000 | 247 978 513 | 2 021 487 |
Crédit 50 - Renforcer le leadership mondial du Canada dans l’Arctique | 6 133 109 | - | 6 133 109 |
269 548 531 | 249 399 459 | 20 149 072 |
Financement du renouvellement de la Stratégie du Canada au Moyen-Orient
Aperçu
- Le budget de 2019 comprenait du financement s’élevant à 1,39 milliard de dollars supplémentaires sur une période de deux ans pour renouveler l’engagement du Canada au Moyen-Orient, qui mettra davantage l’accent sur le rétablissement de la stabilité, la gouvernance et la résilience à long terme.
- Affaires mondiales Canada a reçu 249,7 millions en 2019-2020 au titre du crédit 45 de l’exécution du budget pour appuyer le renouvellement de la Stratégie du Moyen-Orient du Canada.
- Ce financement additionnel permettra à Affaires mondiales Canada de poursuivre ses programmes actuels pour répondre aux crises en Irak et en Syrie, et pour atténuer leurs répercussions sur le Liban, la Jordanie et la région.
- L’aide humanitaire et de développement du Canada a permis aux partenaires humanitaires de fournir une aide alimentaire d’urgence à 5.3 millions de personnes sur une base mensuelle et un soutien financier à 3 600 écoles publiques en Jordanie, et continuera de fournir un appui aux populations les plus vulnérables touchées par les conflits.
Points complémentaires
- En tout, Affaires mondiales Canada demande un financement de 499,4 millions de dollars sur une période de deux ans (de 2019-2020 à 2020-2021) pour renouveler la Stratégie du Canada au Moyen-Orient. De ce total, le Ministère a reçu 249,7 millions de dollars en 2019-2020 au titre du crédit 45 de l’exécution du budget de 2019. Le solde doit être versé au moyen de la mise à jour annuelle des niveaux de référence de 2020-2021.
- La Coalition mondiale s’est acquittée efficacement de sa mission visant à affaiblir et, au final, à défaire Daech en Irak et en Syrie.
- À l’avenir, le Canada continuera de collaborer avec la communauté internationale en vue d’établir les conditions nécessaires à la sécurité et à la stabilité à long terme, d’habiliter les programmes de stabilisation menés par des civils et d’appuyer les efforts de gouvernance.
Résultats escomptés
- La nouvelle Stratégie du Canada au Moyen-Orient vise les objectifs suivants :
- fournir de l’aide humanitaire non sexiste à plus de 18 millions de personnes en Syrie et en Irak qui en ont grandement besoin;
- accroître la résilience des collectivités et des gouvernements en Jordanie et au Liban pour les aider à assumer le fardeau d’accueillir environ 1,5 million de réfugiés syriens;
- favoriser la cohésion sociale, renforcer les moyens de subsistance, rétablir les services et les infrastructures de base et appuyer les activités de déminage afin d’aider plus de 8 millions de personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays (PDI) en Irak et en Syrie à retourner chez elles en toute sécurité;
- renforcer la stabilité en déployant des efforts soutenus visant à promouvoir une gouvernance inclusive;
- soutenir la Coalition mondiale contre Daech, renforcer les capacités antiterroristes et combattre l’acquisition et l’utilisation d’armes de destruction massive afin d’atténuer la menace de terrorisme et d’extrémisme violent qui pèse sur le Canada, nos partenaires et la région.
Résultats à ce jour
- Dans le cadre de sa Stratégie au Moyen-Orient, le Canada a participé à l’atteinte des résultats suivants avec le soutien d’une coalition de partenaires :
- plus de 7,7 millions de personnes et l’ensemble du territoire contrôlé auparavant par Daech en Irak et en Syrie ont été libérés du joug djihadiste;
- plus de 19,2 millions de mètres carrés de terrain ont été déminés et décontaminés, permettant ainsi aux personnes déplacées de retourner chez elles en toute sécurité;
- les forces de sécurité en Irak, en Jordanie et au Liban ont reçu des conseils, une formation et de l’équipement spécialisés en vue de détecter les menaces pour la sécurité dans la région et d’y faire face;
- l’aide humanitaire et l’aide au développement offertes par le Canada ont permis à des partenaires humanitaires de fournir une aide alimentaire d’urgence à 5,3 millions de personnes et d’offrir de la formation et un soutien financier à 3 600 écoles publiques en Jordanie.
- Le Secrétariat pour la coordination de la Stratégie relative au Moyen-Orient d’Affaires mondiales Canada a adopté une démarche intégrale fondée sur les résultats appuyée par un modèle logique horizontal persistant et un cadre de gestion du rendement qui organisent les résultats atteints par Affaires mondiales Canada et d’autres ministères et en effectue le suivi.
- Ces résultats sont présentés dans des rapports semestriels et annuels, qui sont supervisés par un comité directeur de la Stratégie au Moyen-Orient constitué de directeurs généraux, qui peut modifier les activités, au besoin. En outre, ils figurent dans le rapport annuel sur les résultats ministériels.
Contexte
- Le budget de 2019 a confirmé le plan du gouvernement d’octroyer 1,39 milliard de dollars supplémentaires à cette initiative sur une période de deux ans, à compter de 2019-2020.
- De ce montant, 967,9 millions de dollars seront versés à partir du cadre financier et 426 millions de dollars seront versés à partir des ressources existantes de l’enveloppe de l’aide internationale d’Affaires mondiales Canada. Le financement total sera réparti comme suit :
- 926 millions de dollars serviront à appuyer les activités humanitaires, de développement, de stabilisation et de sécurité ainsi que les activités diplomatiques (500 millions seront versés à partir du cadre financier et 426 millions seront versés à partir des ressources existantes de l’enveloppe de l’aide internationale d’Affaires mondiales Canada);
- 442 millions de dollars serviront à renouveler l’Opération IMPACT, la contribution militaire du Canada;
- 25,9 millions de dollars serviront appuyer les activités de renseignement.
- Daech représente toujours une menace, l’instabilité et la concurrence géopolitique se poursuivent et les besoins des personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays et des réfugiés restent insatisfaits. Le Canada et la communauté internationale doivent continuer de répondre aux besoins humanitaires, d’assurer la prestation de programmes de sécurité et de stabilisation, de renforcer la résilience et de prôner la paix, la reddition de comptes et les droits de la personne.
Faits et chiffres à l’appui
- En tout (à l’exclusion des coûts d’aménagement de TPSGC et des technologies de l’information de SPC), Affaires mondiales Canada demande un financement de 500 millions de dollars sur une période de deux ans (de 2019-2020 à 2020-2021) pour renouveler la Stratégie du Canada au Moyen-Orient. De ce total, le Ministère a reçu 249,7 millions de dollars en 2019-2020 au titre du crédit 45 de l’exécution du budget. Le solde doit être versé au moyen de la mise à jour annuelle des niveaux de référence de 2020-2021.
Affectation par responsabilité essentielle
RASE | Salaires | Fonctionnement | Paiements de transfert | Total | |
---|---|---|---|---|---|
1. Diplomatie et défense des intérêts à l'échelle internationale | 656 926 | 2 433 060 | 2 908 187 | - | 5 998 173 |
3. Programmation en matière de développement, de paix et de sécurité | 635 582 | 2 354 009 | 2 899 099 | 229 100 000 | 234 988 690 |
5. Soutien à la présence du Canada à l’étranger | 173 268 | 641 732 | 5 820 893 | - | 6 635 893 |
6. Services internes | 239 453 | 886 863 | 934 670 | - | 2 060 986 |
Total | 1 705 229 | 6 315 664 | 12 562 849 | 229 100 000 | 249 683 742 |
Allocation par article courant
Articles de dépenses | Total |
---|---|
01 - Personnel - RASE | 1 705 229 |
01 - Personnel | 6 315 664 |
02 - Transports et communications | 1 278 593 |
03 - Information | 125 826 |
04 - Services professionnels et spéciaux | 7 413 861 |
05 - Location | 2 599 494 |
06 - Achat de services, de réparation et d’entretien | 114 288 |
07 - Services publics, fournitures et approvisionnements | 565 944 |
08 - Acquisition de terrains, de bâtiments et d’ouvrages | - |
09 - Acquisition de machines et de matériel | 464 843 |
10 - Paiements de transfert | 229 100 000 |
12 - Autres subventions et paiements | - |
Moins: Recettes et autres réductions | - |
Total | 249 683 742 |
Questions et réponses
Que couvrent ces fonds?
- Ce financement tablera sur les résultats obtenus jusqu’à maintenant et permettra d’assurer la programmation au cours des deux prochaines années. Il mettra l’accent sur trois piliers clés : la sécurité et la stabilisation, le renforcement des capacités humanitaires et de résilience et l’engagement diplomatique. Le financement sera réparti comme suit :
- le Programme d’aide humanitaire – 330 millions de dollars
- l’Aide au développement – 80 millions de dollars;
- le Programme des opérations de paix et de stabilisation – 38,2 millions de dollars;
- le Programme d’aide au renforcement des capacités antiterroristes – 10 millions de dollars;
- En tout, 41,2 millions de dollars au titre du crédit 1 de l’exécution du budget sont également demandés; ces fonds financeront 54 ÉTP à l’étranger et à l’administration centrale
Comment la Stratégie contribue-t-elle à vaincre Daech?
- De concert avec des partenaires de la coalition, le Canada a apporté des contributions militaires et civiles considérables à la lutte contre Daech et à la stabilité dans la région. Toutefois, le travail n’est pas terminé. La stratégie renouvelée veille à ce que nos efforts contribuent à la défaite durable de Daech, en continuant à répondre aux besoins humanitaires, à assurer la prestation de programmes de sécurité et de stabilisation, à renforcer la résilience et à prendre en compte les dynamiques actuelles au Moyen-Orient.
Quelle est l’incidence de l’instabilité dans la région (manifestations en Irak et au Liban) sur la Stratégie?
- La Stratégie prend en compte le contexte imprévisible et volatile qui sévit dans la région et met en branle des mesures d’atténuation visant à réduire les probabilités et les incidences des risques aux activités du Canada. Par exemple, ces mesures comportent les autorisations de financement souples, qui permettent au Ministère de transférer des fonds entre les pays pour refléter les changements sur le terrain.
- La programmation canadienne, qui prône une gouvernance améliorée, une réforme du secteur de la sécurité et des moyens de subsistance économiques, vise à aider à résoudre les problèmes de base au cœur des exigences des populations afin d’effectuer une véritable réforme politique et économique.
Comment la Stratégie a-t-elle été affectée par l’offensive du régime syrien à Idlib?
- Le Canada condamne vigoureusement le régime syrien et les attaques délibérées de ses supporteurs contre des civiles, des écoles, du personnel médical et des établissements de santé à Idlib. Le gouvernement du Canada réclame l’instauration immédiate d’un cessez-le-feu dans la région et demande à toutes les parties de faire preuve de respect fondamental de l’être humain afin qu’une aide humanitaire sécuritaire et sans entrave soit pleinement mise en œuvre pour les civiles dans le besoin. Le Canada demeure résolu dans son engagement à aider ses partenaires à satisfaire aux besoins humanitaires en Syrie et dans la région.
- Nous présentons nos condoléances à la Turquie et aux familles des soldats tués et blessés dans l’attaque survenue le 27 février. Nous condamnons l’attaque et nous demandons au régime syrien et à ses supporteurs de mettre fin à leur offensive à Idlib. En outre, nous demandons à toutes les parties de prendre des mesures afin de désamorcer la situation.
Comment le virus de la COVID-19 a-t-il affecté la Stratégie?
- Un certain nombre de cas de COVID-19 ont été confirmés dans des pays faisant l’objet de la Stratégie au Moyen-Orient, notamment au Liban et en Irak. Le Canada surveille la situation dans la région, particulièrement en ce qui a trait à l’incidence que pourrait avoir une épidémie sur la stabilité, et encourage les personnes et les gouvernements à travailler afin de réduire la propagation du virus.
Financement visant la protection de la sécurité nationale du Canada
Aperçu
- Le budget de 2019 comprend un investissement de 67,3 milliards sur une période de cinq ans, à compter de 2019-2020, et de 13,8 millions sur une base continue, destiné à Sécurité publique Canada, à Innovation, Sciences et Développement économique Canada, à Affaires mondiales Canada et à la Gendarmerie royale du Canada, entre autres organismes et ministères fédéraux.
- Affaires mondiales Canada a reçu 979 161 dollars en 2019-2020 au titre du crédit 35 de l’exécution du budget de 2019 afin d’appuyer le financement pour la protection de la sécurité nationale du Canada.
- Ce financement additionnel permettra à Affaires mondiales Canada de répondre plus rapidement et efficacement sur les dossiers qui demandent une attention immédiate et de nature commerciale délicate gérés en vertu de la Loi sur Investissement Canada; assurera une meilleure coordination des marchandises et technologies assujetties aux contrôles à l’exportation et aux restrictions au niveau des investissements, et informera les décisions politiques et réglementaires avec une meilleure connaissance des renseignements.
Points complémentaires
- En tout, Affaires mondiales Canada a reçu 5,8 millions de dollars sur une période de cinq ans (de 2019-2020 à 2023-2024) et 1,3 million de dollars par année par la suite pour protéger la sécurité nationale du Canada.
- Affaires mondiales Canada a des responsabilités imposées par la Loi sur Investissement Canada (LIC), la Loi sur les licences d’exportation et d’importation (LLEI) et la Loi sur les systèmes de télédétection spatiale (LSTS). Ces responsabilités urgentes sont de nature délicate pour des raisons commerciales et de sécurité et leur gestion exige une expertise juridique, technique et commerciale.
Résultats
- La présente initiative permettra à Affaires mondiales Canada d’accomplir les tâches suivantes :
- réagir plus rapidement et efficacement aux dossiers qui demandent une attention immédiate et de nature commerciale délicate gérés en vertu de la Loi sur Investissement Canada;
- intégrer à meilleur escient les renseignements et les analyses à la prise de décisions en cernant et en comprenant les nouveaux vecteurs de menace et les vecteurs émergents;
- gérer des dossiers complexes avec l’expertise technique nécessaire en vertu de la Loi sur les licences d’exportation et d’importation et de la Loi sur les systèmes de télédétection spatiale;
- faire face aux demandes croissantes relatives aux questions qui sont traitées par les trois textes de loi;
- maintenir le rythme du Groupe des cinq et des partenaires fidèles en ce qui a trait à la modernisation et à l’amélioration des lois portant sur la sécurité économique et à leur application;
- veiller à une coordination pangouvernementale afin de protéger les intérêts du Canada en matière de sécurité économique.
- Jusqu’à aujourd’hui, les résultats comptent :
- la hausse de la coordination et de la mobilisation des partenaires à l’échelle nationale et internationale afin de renforcer la sécurité économique, dont la diffusion de pratiques exemplaires et la tenue de discussions multilatérales sur la façon de protéger la technologie émergente et délicate;
- l’amélioration des techniques d’évaluation des risques, dont l’évaluation des risques associés à la sécurité nationale de toutes les demandes de licence d’exportation;
- l’accroissement des analyses techniques et des politiques relativement aux examens sur la sécurité nationale en vertu de la Loi sur Investissement Canada;
- la modernisation de la Loi sur les systèmes de télédétection spatiale (LSTS), y compris la création d’un comité d’examen indépendant spécial de la LSTS composé d’experts du secteur, d’universitaires et de leurs homologues du Canada et de l’étranger du domaine de la réglementation;
- l’accroissement des rapports d’analyse générés à l’Administration centrale et l’amélioration de la capacité de production de rapports des agents locaux portant sur les défis en matière de sécurité économique que doit relever le Canada dans l’environnement mondial;
- la hausse de la sensibilisation des délégués commerciaux et des spécialistes politiques en ce qui a trait aux préoccupations relatives à la sécurité économique;
- l’appui au Groupe de travail sur la sécurité économique dirigé par la Sécurité publique.
Faits et chiffres à l’appui
- En tout, (à l’exclusion des coûts d’aménagement de TPSGC et des technologies de l’information de SPC), on a octroyé 5,8 millions de dollars à Affaires mondiales Canada sur une période de cinq ans (de 2019-2020 à 2023-2024) afin de répondre efficacement à la proposition mise de l’avant par le Groupe de travail sur la sécurité publique établi en janvier 2019. De cette somme, 979 161 dollars ont été reçus en 2019-2020 au titre du crédit 35 d’exécution du budget de 2019.
Affectation par responsabilité essentielle
RASE | Salaires | Fonctionnement | Total | |
---|---|---|---|---|
1. Diplomatie et défense des intérêts à l'échelle internationale | 76 087 | 281 804 | 60 500 | 418 391 |
2. Commerce et investissements | 63 759 | 236 144 | 75 500 | 375 403 |
6. Services internes | 30 188 | 111 806 | 43 373 | 185 367 |
Total | 170 034 | 629 754 | 179 373 | 979 161 |
Allocation par article courant
Articles de dépenses | Total |
---|---|
01 - Personnel - RASE | 170 034 |
01 - Personnel | 629 754 |
02 - Transports et communications | 89 686 |
03 - Information | - |
04 - Services professionnels et spéciaux | 89 687 |
05 - Location | - |
06 - Achat de services, de réparation et d’entretien | - |
07 - Services publics, fournitures et approvisionnements | - |
08 - Acquisition de terrains, de bâtiments et d’ouvrages | - |
09 - Acquisition de machines et de matériel | - |
10 - Paiements de transfert | - |
12 - Autres subventions et paiements | - |
Moins: Recettes et autres réductions | - |
Total | 979 161 |
Questions et réponses
Que couvrent ces fonds?
- Affaires mondiales Canada utilisera ce financement pour renforcer la capacité du Canada à évaluer et à atténuer les risques potentiels pour sa sécurité économique nationale. Ce fonds couvre sept nouveaux postes à temps plein à l’Administration centrale pour aider à renforcer cette capacité dans des secteurs associés aux renseignements, à l’expertise technique et d’ingénierie et à l’analyse des politiques.
Comment justifiez-vous ces dépenses supplémentaires?
- Cette capacité supplémentaire est nécessaire pour combler les lacunes cernées, faire face aux menaces en évolution, contribuer aux initiatives pangouvernementales visant à renforcer la sécurité économique et veiller à ce que le Ministère s’acquitte de ses responsabilités imposées par la loi en lien avec la sécurité économique résultant de la Loi sur Investissement Canada, de la Loi sur les licences d’exportation et d’importation et de la Loi sur les systèmes de télédétection spatiale.
Financement visant à protéger la démocratie
Aperçu
- Le budget 2019 a mis de côté des fonds pour la mise en œuvre sur une période de cinq ans d’un certain nombre de nouvelles mesures visant à renforcer et à protéger davantage les institutions démocratiques du Canada, ceci comprend 2,1 millions de dollars pour Affaires mondiales Canada sur une période de 3 ans débutant en 2019-2020.
- Affaires mondiales Canada a reçu 670 211 dollars en 2019-2020 au titre du crédit 40 de l’exécution du budget de 2019 afin de renforcer et de protéger davantage les institutions démocratiques du Canada.
- Ce financement additionnel permettra à Affaires mondiales de mettre sur pied et de coordonner un mécanisme d’intervention rapide afin de renforcer la collaboration et l’échange de renseignements entre les membres du G7 en réaction aux menaces étrangères à nos démocraties.
Points complémentaires
- En tout, Affaires mondiales Canada s’est vu octroyer 2,1 millions de dollars sur une période de trois ans (de 2019-2020 à 2021-2022) pour protéger la démocratie du Canada. De cette somme, Affaires mondiales Canada a reçu 670 211 $ en 2019-2020 au titre du crédit 40 de l’exécution du budget de 2019.
- Le Canada s’est engagé à diriger la coordination du Mécanisme de réponse rapide (MRR) de façon continue et à mettre sur pied l’Unité de coordination du MRR dans le cadre d’un projet pilote triennal.
- Le MRR est un engagement du G7 annoncé à Charlevoix en juin 2018 et entériné par les ministres en avril 2019. Le MRR a pour mandat de renforcer la coordination au sein du G7 afin de cerner les menaces diverses et changeantes qui pèsent sur les démocraties du G7 et d’y réagir, notamment en échangeant des renseignements et des analyses, ainsi qu’en cernant les possibilités d’interventions coordonnées. Il est composé de points de mire des membres du G7, chacun positionné pour tirer profit de ses propres structures et processus nationaux afin de soutenir l’engagement dans le réseau du MRR.
- Le MRR participera également au Groupe de travail sur les menaces en matière de sécurité et de renseignements visant les élections afin d’agir en tant que système d’alerte rapide en fournissant des analyses de données sources libres et en tirant profit du réseau MRR en ce qui a trait aux échanges de renseignements et aux réponses potentielles. Le groupe de travail cherche à empêcher des activités secrètes, clandestines ou criminelles d’influencer ou d’interférer dans le processus démocratique du Canada.
Résultats
- Par le biais de cette initiative, Affaires mondiales Canada aidera à assurer la sécurité des institutions démocratiques du Canada, tout en respectant les droits et les libertés des Canadiens.
- L’objectif du MRR est de s’assurer que les renseignements sur les menaces à la démocratie, y compris les leçons retenues, circulent systématiquement et librement parmi les membres du G7 et que l’Unité de coordination cultive et renforce les relations de confiance avec ses homologues du G7.
- L’Unité de coordination procédera également des activités transparentes de surveillance et d’analyse des médias sociaux dans le but de soutenir le mandat du MRR et de produire des rapports pertinents à partager avec la communauté MRR du G7.
- En 2019-2020, le financement a appuyé les résultats suivants :
- L’Unité de coordination d’Affaires mondiales Canada a été mise sur pied, le MRR du G7 a été mis en exploitation et tous les points de mire ont été cernés.
- Le MRR a aussi établi des relations avec un éventail d’intervenants d’organismes non gouvernementaux et multilatéraux pour créer des synergies et éviter les dédoublements dans le traitement des menaces étrangères à la démocratie.
- Pour améliorer la compréhension collective des menaces étrangères à la démocratie à l’échelle du G7 et ailleurs, l’Unité a commandé trois projets de recherche couronnés de succès, organisé un symposium international, mis sur pied un groupe d’analyse de données sources libres et produit un bulletin mensuel organisé et préparé intitulé « The Wire ».
- L’an dernier, l’Unité a fourni des renseignements judicieux sur l’ingérence étrangère en ligne fondés sur des analyses de données sources libres, portant entre autres sur l’élection présidentielle en Ukraine en 2019 et les élections parlementaires en Union européenne.
- Reconnaissant la nature mondiale des menaces étrangères à la démocratie, le MRR a étendu les avantages liés à l’échange de renseignements à de nouveaux États (la Nouvelle-Zélande, l’Australie, les Pays-Bas et la Lituanie) et a aussi ajouté un éventail d’experts à son réseau élargi (plus de 100).
- Tirant profit de sa capacité d’analyse de données sources libres, l’Unité a joué un rôle essentiel dans la protection des élections fédérales du Canada en 2019 contre l’ingérence étrangère et a agi à titre de système d’alerte rapide. En tant que tel, il a appuyé la production régulière de rapports du Groupe de travail sur les menaces en matière de sécurité et de renseignements visant les élections associés à l’ingérence étrangère, dont notamment les pays du P5 et à des représentants de partis politiques.
- L’Unité a été mise sur pied dans le cadre d’un projet pilote triennal qui sera évalué dans sa troisième année. C’est pourquoi un cadre de surveillance et de signalement rigoureux a été mis en place :
- des rapports d’étape destinés aux ministres, dont le premier a été présenté aux ministres des Affaires étrangères en avril 2019;
- des mécanismes de communication du ministère d’Affaires mondiales Canada, dont le suivi et le signalement relativement aux engagements du Bureau des droits de la personne, des libertés et de l’inclusion et aux engagements pris durant les sommets et les rencontres du G7;
- un bilan d’élection portant sur les efforts qu’a déployés le gouvernement du Canada pour protéger l’élection fédérale de 2019.
Contexte
- Les responsables canadiens de la sécurité sont parvenus à la conclusion que la menace d’une ingérence étrangère humaine et électronique était bien réelle et qu’elle était en hausse avant l’élection fédérale de 2019. Compte tenu de cela, [CAVIARDÉ] propose du financement pour supprimer les écarts en matière de politique et de capacité afin de nous défendre contre l’ingérence étrangère et de protéger l’élection fédérale de 2019 et à l’avenir.
- L’initiative est une proposition pangouvernementale, qui fait participer Affaires mondiales Canada, Patrimoine canadien, le Centre de la sécurité des télécommunications et le Service canadien du renseignement de sécurité et qui vise à supprimer les menaces à la cybersécurité, à appuyer la collecte de renseignements, à accroître la prise de conscience relativement à la désinformation et aux menaces aux processus démocratiques à l’échelle régionale et internationale et à diriger une initiative internationale visant à établir un consensus (c.-à-d. le MRR).
Faits et chiffres à l’appui
- En tout (à l’exclusion des coûts d’aménagement de TPSG et des technologies de l’information de SPC), Affaires mondiales Canada a demandé un financement de 2,1 millions de dollars sur une période de trois ans (de 2019-2020 à 2021-2022) afin de mettre sur pied une Unité de coordination du Mécanisme de réponse rapide. De cette somme, Affaires mondiales Canada a reçu 670 211 $ en 2019-2020 au titre du crédit 40 de l’exécution du budget de 2019.
Affectation par responsabilité essentielle
RASE | Salaires | Fonctionnement | Total | |
---|---|---|---|---|
1. Diplomatie et défense des intérêts à l'échelle internationale | 47 264 | 175 053 | 372 062 | 594 379 |
6. Services internes | 11 128 | 41 212 | 23 492 | 75 832 |
Total | 58 392 | 216 265 | 395 554 | 670 211 |
Allocation par article courant
Articles de dépenses | Total |
---|---|
01 - Personnel - RASE | 58 392 |
01 - Personnel | 216 265 |
02 - Transports et communications | 95 000 |
03 - Information | - |
04 - Services professionnels et spéciaux | 300 554 |
05 - Location | - |
06 - Achat de services, de réparation et d’entretien | - |
07 - Services publics, fournitures et approvisionnements | - |
08 - Acquisition de terrains, de bâtiments et d’ouvrages | - |
09 - Acquisition de machines et de matériel | - |
10 - Paiements de transfert | - |
12 - Autres subventions et paiements | - |
Moins : Recettes et autres réductions | - |
Total | 670 211 |
Questions et réponses
Que couvrent ces fonds? Comment justifiez-vous ces dépenses supplémentaires?
- Des ressources supplémentaires s’imposaient pour mettre sur pied l’Unité de coordination du Mécanisme de réponse rapide du G7 au sein d’Affaires mondiales Canada. À savoir, on a dû embaucher des analystes des politiques et des données supplémentaires. Des fonds d’exploitation supplémentaires étaient également nécessaires pour couvrir les dépenses liées à la coordination, aux relations avec les collectivités, à la surveillance des données sources libres et aux activités d’analyse.
Le MRR vous en donne-t-il pour votre argent?
- Le MRR a communiqué avec succès des renseignements non protégés et des données d’analyse relatives aux menaces étrangères à la démocratie et a contribué à bâtir une compréhension commune du contexte de la menace à l’échelle des pays du G7 et au-delà de ceux-ci. L’Unité de coordination du MRR a aussi participé activement aux efforts du gouvernement du Canada visant à protéger l’élection fédérale canadienne et a ajouté de la valeur en agissant en tant que système d’alerte rapide en fournissant des analyses de données sources libres sur les menaces étrangères et en tirant parti du réseau MRR.
Où voyez-vous des écarts et des possibilités d’amélioration?
- Le MRR a été chargé de remplir deux objectifs principaux : assurer l’échange de renseignements et une réponse coordonnée. Le premier objectif a été partiellement atteint; nous devons maintenant concentrer notre énergie sur la mise à l’essai du mécanisme et le développement de sa dimension de réponse coordonnée.
Les Canadiens peuvent-ils participer d’une façon quelconque? Comment les citoyens canadiens peuvent-ils en apprendre davantage sur la façon dont le Mécanisme de réponse rapide du G7 s’acquitte de son mandat?
- Le MRR collabore avec un éventail de partenaires de la société civile, comme des experts, des groupes de réflexion, des universitaires et d’autres, pour obtenir une meilleure compréhension des défis auxquels sont confrontées les démocraties. Lorsque cela est possible et convenable, le MRR fait part de ses progrès et communique les renseignements au public, et il a un site Web accessible à tous.
Crédit central 10 du conseil du trésor (initiatives pangouvernementales)
Financement visant la Stratégie de diversification des exportations
Aperçu
- Dans l’Énoncé économique de l’automne 2018, le gouvernement a annoncé une Stratégie de diversification des exportations prévoyant un investissement de 1,1 milliard de dollars sur six ans qui comprend un investissement de 289,5 millions de dollars pour le Service des délégués commerciaux d’Affaires mondiales Canada afin d’aider les entreprises canadiennes à accéder à de nouveaux marchés.
- Au titre du crédit central 10 du Conseil du Trésor (initiatives pangouvernementales), Affaires mondiales Canada a reçu 31,3 millions de dollars en 2019-2020 pour appuyer la Stratégie de diversification des exportations.
- Ce financement additionnel permettra à Affaires mondiales Canada de mettre en œuvre la nouvelle Stratégie de diversification des exportations afin d’accroître de 50 % les exportations du Canada outremer (vers d’autres pays que les États-Unis) d’ici 2025.
Points complémentaires
- En tout, Affaires mondiales Canada s’est vu octroyer un financement de 340,3 millions de dollars sur une période de six ans (de 2019-2020 à 2024-2025) et de 68,3 millions de dollars par année par la suite, aux fins de la Stratégie de diversification des exportations.
- En s’appuyant sur des initiatives de diversification en cours, la stratégie aidera les entreprises canadiennes à maximiser leur croissance en capitalisant sur leurs occasions économiques à l’étranger, en particulier dans le cas des marchés faisant l’objet d’accords de libre-échange, comme l’Accord économique et commercial global entre le Canada et l’Union européenne (AECG) et l’Accord de partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP).
- La stratégie mettra l’accent sur trois volets principaux :
- investir en matière d’infrastructures en soutien au commerce;
- donner aux entreprises canadiennes les ressources dont elles ont besoin pour mettre en œuvre leurs plans d’exportation;
- améliorer les services commerciaux destinés aux exportateurs canadiens.
Résultats
- La mise en œuvre des ressources de la stratégie a commencé en 2019-2020 et des entreprises canadiennes commencent déjà à profiter des ressources supplémentaires qui leur sont offertes pour explorer de nouveaux marchés. Par exemple, le programme CanExport PME a déjà enregistré une hausse considérable du nombre de demandes présentées par les PME. Depuis le 1er avril 2019, plus de 1105 PME ont reçu du soutien, comparativement à 561 PME durant l’exercice financier précédent.
- De nouveaux délégués commerciaux ont été affectés à des marchés clés à l’étranger et dans des régions canadiennes afin qu’un plus grand nombre d’entreprises aient accès aux conseils et aux services dont elles ont besoin pour croître à l’échelle mondiale, dont un nouveau bureau à Winnipeg qui offrira des services améliorés aux entreprises au Manitoba et en Saskatchewan.
- Le Service des délégués commerciaux (SDC) utilise de nouvelles ressources afin d’offrir des services centrés sur les besoins en matière de technologies numériques, de commerce électronique et de propriété intellectuelle des entreprises canadiennes.
Contexte
- Dans l’Énoncé économique de l’automne 2018, le gouvernement a annoncé l’octroi de nouveaux investissements pour améliorer les services et les programmes commerciaux fédéraux destinés aux exportateurs canadiens. Le SDC d’Affaires mondiales Canada a reçu 289,5 millions de dollars (69,8 millions de dollars par année par la suite) pour aider les entreprises canadiennes à élaborer et à mettre en œuvre leurs plans d’exportation et à établir des partenariats mondiaux.
Faits et chiffres à l’appui
- En tout (à l’exclusion des coûts d’aménagement de TPSGC et des technologies de l’information de SPC), Affaires mondiales Canada s’est vu octroyer un financement de 340,3 millions de dollars sur une période de six ans (de 2019-2020 à 2024-2025) et de 68,3 millions de dollars par année par la suite aux fins de la Stratégie de diversification des exportations. De cette somme, 31,3 millions ont été reçus en 2019-2020 au titre du crédit central 10 du Conseil du Trésor (initiatives pangouvernementales).
Affectation par responsabilité essentielle
RASE | Salaires | Fonctionnement | Paiements de transfert | Total | |
---|---|---|---|---|---|
2. Commerce et investissements | 1 547 998 | 7 739 991 | 12 659 737 | 6 825 000 | 28 772 726 |
6. Services internes | 298 201 | 1 491 001 | 696 128 | - | 2 485 330 |
Total | 1 846 199 | 9 230 992 | 13 355 865 | 6 825 000 | 31 258 056 |
Allocation par article courant
Articles de dépenses | Total |
---|---|
01 - Personnel - RASE | 1 846 199 |
01 - Personnel | 9 230 992 |
02 - Transports et communications | 423 630 |
03 - Information | 4 203 387 |
04 - Services professionnels et spéciaux | 7 205 793 |
05 - Location | 979 076 |
06 - Achat de services, de réparation et d’entretien | 12 380 |
07 - Services publics, fournitures et approvisionnements | 326 637 |
08 - Acquisition de terrains, de bâtiments et d’ouvrages | - |
09 - Acquisition de machines et de matériel | 204 962 |
10 - Paiements de transfert | 6 825 000 |
12 - Autres subventions et paiements | - |
Moins : Recettes et autres réductions | - |
Total | 31 258 056 |
Questions et réponses
Que couvrent ces fonds?
- Le financement sera utilisé pour étendre les services des délégués commerciaux dans de nouveau secteurs et des marchés en expansion, ce qui rendra le SDC plus accessible aux PME canadiennes, et pour soutenir le renouvellement continu du programme CanExport.
Comment justifiez-vous ces dépenses supplémentaires?
- La stratégie prend en compte la présence canadienne, les tendances en matière de macroéconomie et les besoins des entreprises canadiennes, en particulier des PME et des clients de Service des délégués commerciaux, afin d’assurer la complémentarité entre les objectifs ministériels, les investissements canadiens dans les marchés actuels et les tendances futures.
Financement pour la modernisation du groupe Services des programmes et de l’administration
Aperçu
- Aux termes du crédit central 10 du Conseil du Trésor (initiatives pangouvernementales), Affaires mondiales Canada a reçu 233 763 $ à l’appui de l’initiative de modernisation du groupe Services des programmes et de l’administration (PA).
- Les fonds serviront à appuyer les activités de classification, la gestion de projets et les activités de gestion du changement en vue de la conversion du groupe PA.
Points supplémentaires
- • Au total, le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada transférera 467 526 $ à Affaires mondiales Canada sur deux ans (de 2019-2020 à 2020 - 2021) à l’appui de l’initiative de modernisation du groupe Services des programmes et de l’administration.
Résultats escomptés
- Dans le cadre de cette initiative, Affaires mondiales Canada appuiera la transition vers le nouveau groupe PA.
Contexte
- • Aux termes du crédit central 10 du Conseil du Trésor (initiatives pangouvernementales) de 2019 2020, le Conseil du Trésor a autorisé une affectation allant jusqu’à 15 000 000 $ pour mettre en œuvre les nouvelles normes de classification du groupe PA.
Faits et chiffres à l’appui
Affectation par responsabilité essentielle
Salaires | Fonctionnement | Total | |
---|---|---|---|
6. Services internes | 206 103 | 27 660 | 233 763 |
Total | 206 103 | 27 660 | 233 763 |
Allocation par article courant
Articles de dépenses | Total |
---|---|
01 - Personnel - RASE | - |
01 - Personnel | 206 103 |
02 - Transports et communications | - |
03 - Information | - |
04 - Services professionnels et spéciaux | 27 660 |
05 - Location | - |
06 - Achat de services, de réparation et d’entretien | - |
07 - Services publics, fournitures et approvisionnements | - |
08 - Acquisition de terrains, de bâtiments et d’ouvrages | - |
09 - Acquisition de machines et de matériel | - |
10 - Paiements de transfert | - |
12 - Autres subventions et paiements | - |
Moins : Recettes et autres réductions | - |
Total | 233 763 |
Crédit central 15 du Conseil du Trésor (ajustement pour les conventions collectives)
Crédit 15 du Conseil du Trésor – ajustement pour les conventions collectives
Aperçu
- Le crédit 15 – (Rajustements à la rémunération), est un crédit central du Conseil du Trésor qui finance les ajustements faits aux conditions d’utilisation du service ou du service d’emploi de l’administration publique fédérale.
- Affaires mondiales Canada a reçu un financement de 17,3 millions de dollars aux termes de ce crédit pour compenser les répercussions des conventions collectives signées concernant les employés canadiens.
- Le montant comprend le financement admissible pour toutes les nouvelles conventions collectives signées et les autres ajustements compensatoires effectués entre le 1er avril et le 18 octobre 2019.
Points supplémentaires
- Affaires mondiales Canada recevra 113,1 millions de dollars sur cinq ans (de 2019‑2020 à 2023‑2024) et 25,1 millions de dollars par année par la suite pour compenser les répercussions de l’entrée en vigueur des conventions collectives signées pour le personnel canadien appartenant aux groupes d’employés suivants : Vérification, commerce et achat (AV), Économique et services de sciences sociales (EC), Électronique (EL), Gestion financière (FI), Service extérieur (FS), Gestion des ressources humaines (HM), Praticien du droit (LP), Architecture, génie et arpentage (NR), mesures incitatives pour les conseillers en rémunération, Recherche (RE) et Sciences appliquées et examen des brevets (SP).
Contexte
- Le groupe Réserve de la rémunération prépare un aperçu de la paye de base à partir des dossiers de paye de Travaux publics et Services gouvernementaux Canada avant chaque ronde de négociation. Cet aperçu est établi juste avant le début d’une nouvelle ronde de négociations collectives. L’aperçu actuel qui est utilisé pour calculer les répercussions des augmentations économiques, des rajustements du marché et des restructurations pour tous les ministères, organismes et sociétés d’État date de mars 2018. Cette période a été choisie parce qu’elle offre une représentation exacte de la base de calcul des salaires à la fin de la dernière ronde de négociation qui servira à estimer les coûts des rajustements salariaux en cours.
Faits et chiffres à l’appui
Affectation par responsabilité essentielle
Salaires | |
---|---|
1. Diplomatie et défense des intérêts à l'échelle internationale | 4 713 964 |
2. Commerce et investissements | 4 780 107 |
3. Programmation en matière de développement, de paix et de sécurité | 2 173 941 |
4. Aide aux Canadiens à l’étranger | 564 136 |
5. Soutien à la présence du Canada à l’étranger | 2 019 381 |
6. Services internes | 2 999 322 |
Total | 17 250 851 |
Allocation par article courant
Articles de dépenses | Total |
---|---|
01 - Personnel - RASE | - |
01 - Personnel | 17 250 851 |
02 - Transports et communications | - |
03 - Information | - |
04 - Services professionnels et spéciaux | - |
05 - Location | - |
06 - Achat de services, de réparation et d’entretien | - |
07 - Services publics, fournitures et approvisionnements | - |
08 - Acquisition de terrains, de bâtiments et d’ouvrages | - |
09 - Acquisition de machines et de matériel | - |
10 - Paiements de transfert | - |
12 - Autres subventions et paiements | - |
Moins : Recettes et autres réductions | - |
Total | 17 250 851 |
Comptes publics de 2018-2019
Comptes publics de 2018-2019 — Aperçu
Aperçu
- Les Comptes publics du Canada sont un rapport produit par le receveur général du Canada.
- Les Comptes publics comprennent toutes les dépenses et recettes du gouvernement, les comptes débiteurs, les prêts, les actifs et les réserves connexes qui sont jugés nécessaires pour dresser un portrait juste de la situation financière du gouvernement du Canada. Ils mettent également en évidence, entre autres, les pertes de fonds et de biens publics et expliquent la nature des fonds inutilisés à la fin de l’exercice.
- L’information financière de chaque ministère et organisme est regroupée dans les Comptes publics du Canada.
Points supplémentaires
- Chaque année, le président du Conseil du Trésor dépose un rapport détaillé des opérations financières de tous les ministères et organismes, qui s’intitule les Comptes publics du Canada.
- Le rapport doit être déposé au plus tard le 31 décembre suivant la fin de l’exercice visé par les comptes; ou si la Chambre ne siège pas, dans les 15 premiers jours de séance de la Chambre. Par pure tradition, les Comptes publics sont adressés au gouverneur général.
- La raison d’être des Comptes publics du Canada est de fournir au Parlement — et donc au public — l’information qui lui permettra de comprendre et d’évaluer la position financière et les activités du gouvernement.
- Deux principes constitutionnels sont à la base du système de comptabilité publique : tous les droits et recettes qui échoient au gouvernement forment le Trésor et le solde de celui-ci, après diverses imputations, est approprié par le Parlement du Canada pour les services publics.
Comptes publics de 2018-2019 — Pertes
Aperçu
- Les Comptes publics du Canada font état de pertes de fonds ou de biens publics attribuables à des infractions, à des actes illégaux, à des accidents ou à la destruction accidentelle. Les pertes totales de fonds et de biens publics déclarées dans les Comptes publics de 2018-2019 d’Affaires mondiales Canada (AMC) s’élevaient à 1 227 413 $.
- Parmi les pertes importantes et notables pour AMC en 2018-2019 figurent l’utilisation frauduleuse de fonds de contribution (1 090 511 $) et des pertes accidentelles d’appareils BlackBerry, d’ordinateurs portatifs, de téléphones cellulaires, de jetons SecurID et de tablettes à l’Administration centrale et aux missions (la valeur de remplacement est estimée à 73 236 $). AMC a également signalé deux demandes de rémunération d’heures supplémentaires frauduleuses (26 160 $), deux pertes de fonds de petite caisse (522 $), une utilisation non autorisée de la carte de voyage (12 883 $) et une perte de fonds de mission (19 807 $). Des pertes totales (6) de revenus consulaires (1 478 $) et le vol de téléphones cellulaires (2) ont également été signalés (1 740 $).
- AMC a pris plusieurs mesures en réponse à ces pertes et a procédé au recouvrement des fonds pour minimiser les répercussions financières. Le Ministère a renforcé ses contrôles internes sur l’utilisation des appareils mobiles et il a effectué de la sensibilisation au sujet de la fraude et de la protection de ses biens.
Faits et chiffres à l’appui
- Les pertes importantes signalées dans les Comptes publics de 2018-2019 comprennent :
- utilisation frauduleuse de fonds de contribution d’une valeur de 1 090 511 $ en en Somalie, au Nigeria, au Soudan du Sud, au Kenya et au Canada.
Réponse d’AMC à ces situations
- AMC reçoit de l’information sur l’utilisation douteuse ou potentiellement frauduleuse des fonds de contribution par la surveillance, des vérifications, des lanceurs d’alerte ou directement d’organisations partenaires.
- Les paiements aux organisations sont suspendus jusqu’à ce que les activités aient fait l’objet d’une enquête. Les cas complexes ou dont la valeur est très élevée sont transmis à la Gendarmerie royale du Canada (GRC) à des fins d’enquête.
- Les bénéficiaires sont informés des conclusions des enquêtes, après quoi le Ministère exige que les fonds utilisés de manière inappropriée soient remboursés.
- AMC exige que les secteurs de préoccupation soient examinés et que des mesures correctives soient prises avant que d’autres contributions puissent être envisagées.
- AMC exige que la mise en œuvre des stratégies de correction et d’atténuation fasse l’objet d’une surveillance.
Mesures améliorées récemment prises par AMC
- Une nouvelle unité spéciale responsable de la gestion des fraudes liées aux subventions et aux contributions est en cours de création; elle offrira des services consultatifs en gestion de la fraude et mettra en œuvre, tiendra à jour et exploitera des modes de signalement des risques et des méthodes de suivi des problèmes en matière de fraude.
- Un comité d’examen des fraudes liées aux subventions et aux contributions est en cours de création; il assurera la gouvernance et supervisera la mise en œuvre des mesures de gestion des risques en matière de fraude ainsi que les activités connexes.
Renseignements supplémentaires
- Somalie — Oxfam Canada : 592 117 $ (fonds recouvrés)
- Une fraude relative à l’un des accords de subventions d’AMC a été découverte par Oxfam Somalie. La fraude a été commise par trois partenaires locaux chargés de la mise en œuvre au moyen de différents stratagèmes, notamment un chevauchement des coûts, des documents falsifiés, des signatures contrefaites ainsi que des dépenses sans documents justificatifs.
- Oxfam Canada a embauché deux cabinets de vérification (KPMG et Ernst & Young) pour réaliser des vérifications internes et judiciaires. Les conclusions de ces vérifications ont été transmises au dirigeant principal des finances d’AMC.
- Nigeria — Oxfam Québec : 161 013 $ (fonds recouvrés)
- Fraude commise par [CAVIARDÉ] d’Oxfam, au bureau de Bauchi, au Nigeria [CAVIARDÉ], ainsi que par [CAVIARDÉ] employés du bureau de Bauchi d’Oxfam.
- Les employés ont été impliqués dans des fraudes liées aux indemnités quotidiennes, la falsification de paiements de projets, l’utilisation inappropriée de paiements en argent, l’utilisation inappropriée de motocyclettes, des transactions d’approvisionnement frauduleuses, la retenue délibérée de fonds de projets destinés aux partenaires pour conserver davantage de fonds au bureau et des demandes de remboursement pour des séances de formation qui n’ont pas réellement été suivies.
- Soudan du Sud — Oxfam Canada : 153 930 $ (fonds recouvrés)
- [CAVIARDÉ] a délégué les pouvoirs d’approbation des dépenses et de l’approvisionnement de projet à Oxfam Canada au Soudan du Sud et [CAVIARDÉ] a approuvé diverses transactions frauduleuses et douteuses ainsi que des méthodes d’approvisionnement manquant de transparence pour des entreprises qu’il a fondées et dont il était propriétaire.
- Kenya — Grands Défis Canada : 138 284 $ (recouvrement des fonds attendu en 2019-2020)
- Omission par un partenaire de Grands Défis Canada de rembourser un prêt en raison de la mauvaise gestion et de l’utilisation inappropriée des fonds.
- Canada — Institut Coady : 29 880 $ (fonds recouvrés)
- Le comptable principal de l’institut Coady de l’Université Saint‑Francis‑Xavier a créé un stratagème lui permettant d’encaisser personnellement les chèques émis à l’ordre d’une organisation légitime. Cet employé créait de fausses factures, interceptait ces chèques et les déposait dans son propre compte bancaire. L’ancien comptable a fait l’objet d’une enquête de la GRC et l’affaire a été médiatisée.
- Kenya — MEDA : 15 287 $ (fonds recouvrés)
- [CAVIARDÉ] bureau de MEDA au Kenya ont réclamé des indemnités quotidiennes auxquelles ils n’avaient pas droit. Les incidents frauduleux comprennent l’utilisation de véhicules d’AMC par [CAVIARDÉ] à des fins personnelles, un processus d’approvisionnement suspect et l’absence de politiques en matière d’approvisionnement ou de gestion financière au cours de la première année et demie suivant la mise en œuvre du projet.
- [CAVIARDÉ]
Autres pertes
- 74 976 $ en pertes d’appareils BlackBerry, d’ordinateurs portatifs, de téléphones cellulaires, de jetons SecurID et de tablettes à l’Administration centrale et aux missions :
- Soixante-dix-huit appareils BlackBerry, 14 tablettes, 10 téléphones cellulaires, 103 jetons SecurID, 10 supports de stockage de données portatifs et 8 ordinateurs portatifs ont été signalés comme perdus ou volés à l’Administration centrale et dans les missions à l’étranger. Sauf dans le cas des deux téléphones cellulaires qui sont considérés comme ayant été volés (1 740 $), il a été déterminé qu’aucune mesure supplémentaire n’était requise, puisque l’on estime qu’il s’agit généralement de pertes accidentelles.
- De nouvelles procédures et de nouveaux contrôles ont été élaborés et ont été rendus disponibles avec les nouvelles versions d’Android et d’iOS. Ces procédures comprennent le verrouillage à distance des appareils perdus ou volés et une meilleure communication pour promouvoir la sensibilisation.
- 26 160 $ en demandes de rémunération des heures travaillées frauduleuses (17 479 $ à [CAVIARDÉ] et 8 681 $ à [CAVIARDÉ]) :
- L’employé de [CAVIARDÉ] a demandé et reçu une rémunération pour des heures supplémentaires non permises sur une période d’un an.
- L’employé de [CAVIARDÉ] a demandé des vacances auxquelles il n’avait pas encore droit, et il a un solde dû en raison d’une saisie inappropriée des heures travaillées.
- Les deux employés ont été congédiés et un compte débiteur a été créé.
- 12 883 $ pour une utilisation non autorisée d’une carte de voyage à l’Administration centrale :
- L’employé n’a jamais payé son compte de carte de voyage et ne travaille plus à AMC.
- Puisque l’employé a déclaré faillite en janvier 2019, AMC ne peut pas tenter de recouvrer le montant directement, sauf si un montant pour règlement de faillite est accordé.
- 1 478 $ en pertes de revenus consulaires à Dar es-Salaam, Dubaï, Tunis, Yaoundé et Le Caire :
- Bien que le Ministère appuie et encourage l’utilisation des paiements électroniques, dans certaines régions géographiques, l’argent comptant demeure le principal mode de paiement. Les transactions en espèces présentent par nature un risque élevé d’erreurs de manipulation et d’enregistrement.
- Le Ministère continue de promouvoir d’autres modes de paiement pour réduire au minimum les transactions en espèces. Le Ministère utilise la communication et la formation pour renforcer les contrôles internes dans le domaine de la gestion de la trésorerie.
Comptes publics 2018-2019 — Voyages et conférences
Aperçu
- Les renseignements sur les déplacements sont divulgués dans le cadre des Comptes publics du Canada, y compris les frais de déplacement des cabinets des ministres (volume III – section 10).
- Ces dépenses sont engagées par les ministres, les secrétaires parlementaires et le personnel des ministres dans l’exercice de leurs fonctions au nom d’Affaires mondiales Canada.
- Les dépenses, y compris les frais de voyage liés à la participation canadienne aux conférences et réunions internationales, sont également présentées dans le volume III, section 11 des Comptes publics du Canada.
Points supplémentaires
Les frais liés à la participation canadienne aux conférences et réunions internationales sont également compris dans les Comptes publics (volume III – section 11). Cela comprend les dépenses telles que les frais de déplacement, d’accueil et de conférence qui sont couverts par l’Affectation au titre des conférences internationales (ACI) du Ministère qui sont approuvées par le Cabinet pour financer les activités protocolaires du gouverneur général et du premier ministre du Canada durant les visites officielles à l’étranger. L’affectation appuie également la participation des ministres du portefeuille d’Affaires mondiales Canada et de leurs délégations officielles aux grandes conférences internationales multilatérales définies comme un congrès, une conférence, un séminaire d’information ou une autre rencontre officielle à un endroit à l’extérieur du Canada, qui traitent de sujets liés aux objectifs et priorités du gouvernement du Canada.
Cet état contient également les frais de déplacement engagés au cours de chaque visite ou conférence qui figurent séparément sur les détails des « Frais de voyage liés à la participation canadienne aux conférences et réunions internationales » qui énumèrent les délégués qui voyagent.
Faits et chiffres à l’appui
- Les coûts les plus importants signalés pour la participation canadienne aux conférences et réunions internationales sont ceux liés aux conférences suivantes :
- Visite du premier ministre à Vimy, à Paris (France), à Singapour (Singapour) — Sommet de l’Asie de l’Est et à Port Moresby (Papouasie–Nouvelle-Guinée) — réunion de l’Asia-Pacific Economic Cooperation (APEC) [1 126 507 $]
- Visite de la gouverneure générale en Afrique (870 714 $)
- Visite du premier ministre à Lima (Pérou) — Sommet des Amériques, à Paris (France), à Londres (Royaume-Uni) — Réunion des chefs de gouvernement du Commonwealth (RCGC) [709 162 $]
- Les frais de déplacement les plus importants déclarés pour la participation canadienne aux conférences et réunions internationales comprennent ceux liés aux conférences suivantes :
- Visite du premier ministre à Vimy, à Paris (France), à Singapour (Singapour) — Sommet de l’Asie de l’Est et à Port Moresby (Papouasie–Nouvelle-Guinée) — réunion de l’APEC (464 121 $)
- Visite du premier ministre à Lima (Pérou) — Sommet des Amériques, à Paris (France), à Londres (Royaume-Uni) — RCGC (249 688 $)
- Visite du premier ministre à New Delhi, à Agra, à Ahmedabad, à Mumbai, à Amritsar (Inde) [180 185 $].
Comptes publics de 2018-2019 — Ressources inutilisées
Aperçu
- Dans les Comptes publics du Canada de 2018-2019, le budget de fonctionnement d’Affaires mondiales Canada (crédit 1) était de 1 899,5 millions de dollars en 2018-2019. Les Comptes publics font état d’un montant non dépensé de 78,5 millions de dollars (4,1 %). Un montant total de 66,7 millions de dollars pouvait être reporté à 2019-2020.
- Le budget d’immobilisations d’Affaires mondiales Canada (crédit 5) était de 171,6 millions de dollars en 2018-2019. Les Comptes publics font état d’un montant non dépensé de 39,4 millions de dollars (23 %). Un montant total de 25,3 millions de dollars pouvait être reporté à 2019-2020.
- Le budget des subventions et contributions d’Affaires mondiales Canada (crédit 10) était de 4 864,1 millions de dollars en 2018-2019. Les Comptes publics font état d’un montant non dépensé de 283 millions de dollars (5,8 %). Les excédents de subventions et de contributions ne peuvent pas être reportés.
Points supplémentaires
- Les trois principaux crédits du Ministère dans les Comptes publics sont les suivants :
- Le crédit 1 sert à financer les activités du Ministère, qui comprennent les salaires, les coûts de fonctionnement pour l’exécution de nos programmes (Commerce, Développement et Affaires étrangères), y compris les dépenses de fonctionnement dans les missions à l’étranger, et d’autres dépenses de fonctionnement comme les déplacements et les services professionnels.
- Le crédit 5 vise à couvrir les dépenses d’immobilisations surtout liées au programme des biens immobiliers.
- Le crédit 10 finance les dépenses au titre des subventions et contributions, notamment les programmes de développement international et les quotes-parts.
- Les ministères peuvent utiliser une partie de leurs fonds inutilisés de fonctionnement et d’immobilisations au cours des exercices financiers à venir au moyen du processus de report du budget de fonctionnement et du budget d’immobilisations.
- Les excédents de subventions et de contributions ne peuvent être reportés à des exercices financiers ultérieurs.
Faits et chiffres à l’appui
Dépenses de fonctionnement — crédit 1
- Le budget de fonctionnement d’Affaires mondiales Canada (crédit 1) était de 1 899,5 millions de dollars en 2018-2019. Les Comptes publics font état d’un montant non dépensé de 78,5 millions de dollars (4,1 %). Un montant total de 66,7 millions de dollars pouvait être reporté à 2019-2020. L’excédent (78,5 millions de dollars) peut être ventilé comme suit.
- Affectations bloquées (27,1 millions de dollars)
- Facteur de conversion entre les fonds de fonctionnement et les fonds salariaux (11,4 millions de dollars)
- Présidence canadienne du G7 en 2018, compte à fins déterminées (9,3 millions de dollars)
- Autres (6,4 millions de dollars)
- Affectations à but spécial (30,7 millions de dollars)
- Programmes et autres (20,7 millions de dollars)
- Affectations bloquées (27,1 millions de dollars)
Dépenses en capital — crédit 5
- Le budget d’immobilisations d’Affaires mondiales Canada (crédit 5) était de 171,6 millions de dollars en 2018-2019. Les Comptes publics font état d’un montant non dépensé de 39,4 millions de dollars (23 %). Un montant total de 25,3 millions de dollars pouvait être reporté à 2019-2020. L’excédent (39,4 millions de dollars) peut être ventilé comme suit.
- Affectations bloquées (14 millions de dollars)
- Devoir de diligence à l’égard des missions à l’étranger (13,1 millions de dollars)
- Autres (1 million de dollars)
- Affectations à but spécial (7,4 millions de dollars)
- Devoir de diligence à l’égard des missions à l’étranger (7,4 millions de dollars)
- Projets d’immobilisations (17,9 millions de dollars)
- Affectations bloquées (14 millions de dollars)
Subventions et contributions — crédit 10
- Le budget des subventions et contributions d’Affaires mondiales Canada (crédit 10) était de 4 864,1 millions de dollars en 2018-2019. Les Comptes publics font état d’un montant non dépensé de 283 millions de dollars (5,8 %) qui se répartit de la façon suivante.
- Affectations bloquées (237 millions de dollars)
- Mécanisme de décaissement rapide du compte de crise (175 millions de dollars)
- Programme d’aide au renforcement des capacités antiterroristes à l’appui de la Stratégie pour le Moyen-Orient (21,7 millions de dollars)
- Installation internationale de refinancement de prêt (20 millions de dollars)
- Institutions financières internationales (19,2 millions de dollars)
- Mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030 (1,1 million de dollars)
- Quotes-parts (41 millions de dollars)
- Opérations de maintien de la paix des Nations Unies (31,5 millions de dollars)
- Autres quotes-parts (9,5 millions de dollars)
- Programmes (5 millions de dollars)
- Soutien accru à la diversification des exportations (5 millions de dollars)
- Affectations bloquées (237 millions de dollars)
Dépenses et actifs
Cadre quasi législatif
Aperçu
- En vertu d’une entente conclue avec le Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT), le cadre quasi législatif établit les principes et la méthodologie utilisés par Affaires mondiales Canada pour apporter des ajustements annuels aux éléments suivants :
- Ajustements pour les fluctuations monétaires
- Contributions à quotes-parts
- Inflation touchant les opérations à l’étranger
- Directives sur le service extérieur et indemnités connexes
- Révision du salaire des employés recrutés sur place
- Prestations de retraite des employés recrutés sur place
- Les ajustements sont apportés dans la mise à jour annuelle des niveaux de référence (MJANR) et le budget supplémentaire des dépenses.
Contexte
Ajustements pour les fluctuations monétaires
- L’objectif de cet ajustement est de veiller à ce qu’Affaires mondiales Canada maintienne son pouvoir d’achat pour les éléments qui sont touchés par des fluctuations monétaires, notamment :
- les salaires des employés recrutés sur place (ERP);
- les dépenses de fonctionnement des missions à l’étranger, y compris de celles qui sont gérées à l’Administration centrale (télécommunications).
- Les gains sont versés au Trésor, et le remboursement des pertes est effectué à partir du budget supplémentaire des dépenses (B) et de la MJANR.
- Le Ministère reçoit une compensation en cours d’année pour les fluctuations monétaires.
- Les dépenses en capital des missions ne sont PAS ajustées en fonction des fluctuations monétaires. Cela signifie que le pouvoir d’achat d’Affaires mondiales Canada pourrait diminuer avec le temps, et la planification pourrait être difficile lorsque les fluctuations monétaires sont très importantes au cours d’un exercice.
Contributions à quotes-parts
- Les quotes-parts sont les montants de l’adhésion du Canada aux organisations internationales; elles sont généralement acquittées en dollars américains ou en euros. Puisqu’elles sont généralement réglées en devises étrangères, Affaires mondiales Canada est vulnérable aux fluctuations monétaires. Le calcul des compensations tient compte des modifications apportées aux montants des quotes-parts et aux budgets des organisations.
- Il existe trois catégories de quotes-parts :
- l’aide publique au développement (APD);
- l’aide canadienne hors APD;
- les opérations de maintien de la paix des Nations Unies.
- Les compensations liées à l’APD relèvent de l’enveloppe de l’aide internationale (EAI); à ce titre, on procède aux compensations par transfert entre des fonds de développement et des fonds de commerce et d’affaires internationales par le truchement de la MJANR.
Inflation touchant les opérations à l’étranger
- Le principal objectif de cet ajustement est de veiller à ce que l’inflation à l’étranger ne réduise pas le pouvoir d’achat d’Affaires mondiales Canada.
- Tout comme les autres ministères canadiens, Affaires mondiales Canada est assujetti au taux d’inflation canadien.
- Pour déterminer l’incidence nette de l’inflation à l’étranger sur les services communs offerts à l’étranger, Affaires mondiales Canada utilise des indices d’inflation propres aux missions qui sont fournis par Statistique Canada. Ces indices sont appliqués aux catégories de dépenses réelles pour les biens et les services consommés à l’étranger lors de l’exercice précédent, ce qui génère des projections des montants requis pour l’exercice suivant.
- Le ministère reçoit une compensation pour l’inflation avec un délai d’un an.
- Les missions ne reçoivent PAS de compensation pour l’inflation à l’étranger sur les dépenses en capital. Cela signifie que le pouvoir d’achat d’ Affaires mondiales Canada pourrait diminuer au fil du temps.
Indemnités de service extérieur
- Les Directives sur le service extérieur (DSE) sont négociées par l’intermédiaire du Conseil national mixte de la fonction publique du Canada. Les indemnités de service extérieur sont un sous-ensemble des DSE et elles sont versées à même le budget salarial du Ministère à ses employés canadiens (et à la plupart des autres ministères, à l’exception du ministère de la Défense nationale).
- Affaires mondiales Canada met à jour les niveaux de référence par le truchement de la MJANR en fonction des prévisions de l’exercice en cours ainsi que de la différence entre les prévisions précédentes et les dépenses réelles pour chacune des indemnités suivantes :
- DSE 50 : Aide au déplacement de vacance
- DSE 34 : Indemnités scolaires
- DSE 46 : Congé de poste optionnel
- DSE 55 : Indemnité de subsistance de poste
- DSE 56 : Indemnités incitatives de service extérieur
- DSE 58 : Indemnité différentielle de mission
- Il n’y a pas d’ajustement pour les autres indemnités de service extérieur — toutefois, ces indemnités représentent moins de 10 % des dépenses totales relatives aux indemnités et elles sont stables depuis les dernières années (environ 10 millions de dollars par année).
- La DSE 64 : Évacuation d’urgence et pertes fait exception. Le Ministère peut solliciter des fonds supplémentaires par le truchement du budget supplémentaire des dépenses si le coût des évacuations d’urgence est important.
- Sous réserve de l’approbation du SCT, l’inflation de l’exercice en cours sur les ajustements des DSE peut être incluse dans le budget supplémentaire des dépenses du même exercice. Le budget supplémentaire des dépenses rendrait compte de l’augmentation nette entre les prévisions de l’exercice en cours (dépenses réelles + dépenses prévues jusqu’à la fin de l’exercice) et le montant demandé dans la MJANR de l’exercice précédent pour les indemnités quasi législatives versées.
Révision du salaire des employés recrutés sur place
- Le Ministère ne reçoit pas de remboursement pour le salaire et les avantages sociaux des ERP dans le cadre de l’exercice de négociation collective standard. La raison est que contrairement à d’autres ministères fédéraux, les salaires et avantages sociaux des ERP ne sont pas assujettis aux lois sur l’emploi du Canada ni aux négociations collectives. Des ajustements sont inclus pour tous les ERP qui fournissent des services à Affaires mondiales Canada, à Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, au ministère de la Défense nationale, à la Gendarmerie royale du Canada ainsi qu’à plusieurs autres ministères fédéraux.
- L’objectif est de faire en sorte qu’Affaires mondiales Canada offre des salaires et des avantages sociaux concurrentiels sur le marché local. Pour chaque niveau de poste d’ERP, on effectue une comparaison avec le salaire et les heures de travail de plusieurs autres organisations.
- Le Ministère reçoit une compensation pour les révisions du salaire des ERP avec un délai d’un an.
Prestations de retraite des employés recrutés sur place
- Le gouvernement du Canada emploie plus de 5 000 ERP dans le cadre de missions diplomatiques à l’étranger. Chaque mission a son propre régime de rémunération pour les ERP, qui peut comprendre une inscription au régime de sécurité sociale local ainsi qu’une couverture d’un régime de retraite et d’assurance. Les principes du CT stipulent que les prestations de retraite, d’assurance et de sécurité sociale des ERP doivent être déterminées comme suit :
- Les régimes de retraite et d’assurance des ERP seront établis lorsque cette protection est exigée par la loi locale, ils doivent être comparables à ceux des autres employeurs de chaque pays et le gouvernement du Canada participera aux systèmes locaux de sécurité sociale, à moins qu’il ait une bonne raison de ne pas le faire.
- On a subdélégué à Affaires mondiales Canada le pouvoir de gérer le programme de retraite, d’assurance et de sécurité sociale des ERP (ci-après le Programme). Pour ce faire, un nouveau crédit 15, qui est de nature quasi législatif, a été créé en consultation avec le ministère des Finances et le SCT pour atténuer les répercussions de l’environnement international changeant dans lequel le Ministère mène ses activités.
- Un examen complet du Programme a été entrepris à l’échelle internationale. En attendant l’achèvement de cet examen, Affaires mondiales Canada fera régulièrement rapport au SCT au sujet des progrès réalisés. [CAVIARDÉ]
- Le financement requis pour 2019-2020 a été demandé dans le cadre de la MJANR 2019-2020 (processus quasi législatif) pour permettre à Affaires mondiales Canada de respecter les exigences en matière de dépenses du Programme actuel au nom du CT, en tant qu’employeur, et du gouvernement du Canada, à titre de responsable des régimes.
RRM de 2018-19 - Financement par programme
Note d'information sur le Rapport sur les résultats ministériels de 2018-2019
Messages de première ligne
- En 2018-2019, Affaires mondiales Canada a fait progresser les intérêts du Canada en matière de politique étrangère, de commerce et de développement sur la scène internationale dans un environnement mondial de plus en plus dynamique et imprévisible. Le ministère s'est efforcé de renforcer ses relations avec ses principaux alliés, comme les États-Unis, et s'est engagé de façon constructive auprès des nouveaux acteurs mondiaux.
- Affaires mondiales Canada a joué un rôle clé dans la réussite de l'accueil du Sommet du G7 à Charlevoix, au Québec, notamment en réunissant des pays pour faire avancer des questions mondiales urgentes, comme la lutte contre le changement climatique et la protection des océans, tout au long de la présidence canadienne du G7. Le ministère a également travaillé avec diligence pour faciliter la conclusion fructueuse des négociations de l'Accord Canada-États-Unis-Mexique (ACEUM) et pour mettre fin aux droits de douane américains sur les importations d'acier et d'aluminium canadiens.
- La politique d’aide internationale féministe du Canada a continué à faire sa marque en soutenant les initiatives les plus susceptibles de réduire la pauvreté et de combler les écarts entre les genres. Il s'agit notamment d'améliorer l'accès aux services de santé sexuelle et génésique en Afrique et en Amérique latine, et de soutenir la formation des hommes et des garçons, ainsi que des femmes et des filles, pour prévenir la violence sexuelle et sexiste au Kenya, en Somalie et au Sud-Soudan.
- Le Canada a continué à fournir une aide humanitaire efficace et en temps opportun par l'intermédiaire d'entités telles que le Programme alimentaire mondial, afin de pouvoir fournir des transferts de nourriture et d'argent à 86,7 millions de personnes, et des repas nutritifs à 16,4 millions d'écoliers. En Jordanie, en Irak, au Liban et en Syrie, le Canada a travaillé avec des partenaires de confiance pour fournir une aide vitale, comme de la nourriture, des abris, de l'eau, des services de santé, d'assainissement, d'éducation et de protection, y compris des soins spécialisés pour les survivants de violences sexuelles et sexistes.
- Le Canada a ratifié l'Accord global et progressif pour le partenariat transpacifique et a également poursuivi des approches modernes et inclusives avec ses partenaires commerciaux dans des domaines importants tels que la transparence, les droits du travail, l'environnement, les petites et moyennes entreprises, l'égalité des genres et les peuples autochtones. Affaires mondiales Canada a établi un dialogue régulier et continu avec les peuples autochtones par l'intermédiaire d'un groupe de travail autochtone spécialisé dans le commerce. Le ministère a également renforcé son engagement avec le milieu des affaires LGBTQ2, notamment par le biais de la mission commerciale LGBTQ2 aux États-Unis, dirigée par le premier ministre.
- L'équipe permanente de déploiement rapide a apporté un soutien essentiel aux Canadiens touchés par des situations d'urgence, notamment deux troubles civils distincts en Haïti, l'ouragan Isaac dans les Caraïbes, et un accident d'avion à Addis-Abeba qui a fait 18 morts. En 2018-19, Affaires mondiales Canada a fourni des services consulaires rapides et efficaces dans plus de 202 400 cas, y compris plus de 6 675 cas concernant des Canadiens qui avaient besoin d'une aide urgente pendant leur voyage ou leur séjour à l'étranger.
Points Supplémentaires
- Voice quelques résultats obtenus par Affaires mondiales Canada :
- Faciliter la conclusion fructueuse des négociations de l'Accord Canada-États-Unis-Mexique (ACEUM) et la suppression éventuelle des droits de douane américains sur les importations d'acier et d'aluminium canadiens.
- Accueillir avec succès le Sommet du G7 à Charlevoix, Québec, et tout au long de sa présidence du G7, rassembler les pays pour faire avancer des questions mondiales urgentes, telles que la lutte contre le changement climatique et la protection des océans.
- Co-organiser avec l'UE la première réunion officielle des femmes ministres des affaires étrangères en septembre 2018, en soulignant les avantages d'une perspective de genre dans la construction de la paix, la sécurité et la promotion de la démocratie.
- Ratification de l'accord global et progressif pour le partenariat transpacifique (PTPGP).
- Fournir des services de délégués commerciaux à 15 956 clients commerciaux canadiens actifs, avec un taux de satisfaction de 91,7 %.
- Grâce au financement de l'aide humanitaire au Fonds des Nations unies pour la population, le Canada a permis à 101 036 personnes en Syrie, 336 770 personnes en Irak, 66 434 en Jordanie et 9 237 au Liban d'avoir accès à des services de santé sexuelle et reproductive, y compris à des méthodes modernes de contraception.
- Il a fourni 892,6 millions de dollars d'aide humanitaire à des entités telles que le Programme alimentaire mondial, afin de fournir des denrées alimentaires et des transferts en espèces à 86,7 millions de personnes et des repas nutritifs à 16,4 millions d'écoliers.
- Investir 4,4 milliards de dollars dans l'aide internationale, ce qui a permis de sauver des vies, de réduire la pauvreté, de promouvoir une croissance économique durable et d'améliorer la sécurité et la stabilité mondiales.
- Décaissement de 162 millions de dollars par le biais du programme d'opérations de paix et de stabilisation, afin de promouvoir la paix et la stabilité dans les États fragiles et touchés par des conflits.
- Fournir un soutien essentiel aux Canadiens en détresse lors des troubles civils en Haïti, de l'ouragan Isaac dans les Caraïbes et de l'écrasement d'un avion à Addis-Abeba, en Éthiopie, par l'intermédiaire de son équipe permanente de déploiement rapide.
- Fournir des services consulaires de routine aux Canadiens, avec un taux de satisfaction de 94 % des Canadiens.
- Lancement d'un examen complet du cadre pour le personnel recruté sur place afin de mettre à jour et d'améliorer la gestion de cette main-d'œuvre essentielle.
- Amélioration de la durabilité environnementale des propriétés canadiennes à l'étranger grâce à l'énergie solaire, à la conversion de l'éclairage LED et à des projets de conservation de l'eau.
Contexte
- Le rapport des résultats ministériels décrit les réalisations du ministère pour l'exercice financier par rapport aux priorités et aux résultats attendus établis dans le plan ministériel correspondant. Il met en évidence un certain nombre de réalisations importantes accomplies par le ministère au cours de l'exercice 2018-19.
- Le format du Rapport des résultats ministériels de 2018-2019 a changé par rapport à celui de l'année dernière. C'est la première année que le ministère rendra compte des résultats par rapport au Cadre ministériel des résultats, qui a été établi le 1er novembre 2017. Les résultats dans le rapport sont présentés par responsabilité fondamentale et selon les exigences du Secrétariat du Conseil du Trésor. Des résultats plus détaillés sont disponibles dans les tableaux d'information supplémentaire en ligne et également sur le site Web de l'InfoBase du gouvernement du Canada au moment du dépôt.
- Le Rapport ministériel sur les résultats sera déposé en février 2020.
Explications des écarts
- Les dépenses réelles totales d’Affaires mondiales Canada en 2018-2019, qui s'élèvent à 7 056 millions de dollars, s'inscrivent dans le cadre de ses autorisations totales de 7 480 millions de dollars. Les dépenses totales du ministère ont augmenté de 482,6 millions de dollars en 2018-2019 par rapport à 2017-2018. Cette augmentation des dépenses réelles est attribuable à un financement supplémentaire pour :
- Les fonds de l'enveloppe d'aide internationale supplémentaire qui soutiennent la politique féministe d'aide internationale et ses six domaines d'action : Égalité des sexes et autonomisation des femmes et des filles, Dignité humaine, Une croissance qui profite à tous, Environnement et action en faveur du climat, Gouvernance inclusive, et Paix et sécurité ;
- Soutien à la stratégie 2015-2020 pour la santé maternelle, néonatale et infantile afin de remédier aux inégalités mondiales en matière d'accès aux vaccins dans les pays en développement les plus pauvres ;
- Initiatives visant à aider les pays en développement à faire face aux conséquences du changement climatique ;
- L'engagement annuel du Canada au titre de la Convention relative à l'aide alimentaire ;
- Obligations de négociation collective rétroactive et autres ajustements de la rémunération ;
- L'accueil du sommet du G7 de 2018, des réunions ministérielles et d'autres événements associés à la présidence canadienne du G7 ;
- Le soutien aux crises en Irak et en Syrie et aux impacts sur la région (ci-après dénommée "stratégie pour le Moyen-Orient") reçu du ministère de la défense nationale ;
- L'aide au développement et le soutien au secteur de la sécurité en Afghanistan ; et
- Soutien à l'obligation de diligence dans les missions à l'étranger.
Aperçu – Financement par responsabilité essentielle
Aperçu
- Conformément à la Politique sur les résultats, les ministères sont tenus d’obtenir l’approbation de leur administrateur général et du SCT pour toute modification de leur cadre ministériel des résultats (CMR).
- Le CMR d'Affaires mondiales Canada comprend cinq responsabilités essentielles, qui constituent la base à partir de laquelle le nouveau financement reçu par le biais du Budget supplémentaire des dépenses (B) 2019-20 est rapporté. La répartition par Responsabilités essentielles est la suivante :
- 6. 9 million $ – Diplomatie et défense des intérêts internationales;
- 1.7 million $ – Commerce et investissement;
- 21.4 million $ – Programmation en matière de développement, de paix et de sécurité;
- 0.4 million $ – Aide aux Canadiens à l’étranger;
- 44.1 million $ – Soutien à la présence du Canada à l’étranger; et,
- 0.7 million $ – Services internes.
- Le total des autorisations demandées par le Ministère dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) 2019-20 est de 75,2 millions de dollars.
Contexte
- À compter du 1er avril 2018, la Politique sur les résultats exige que tous les ministères disposent d'un nouveau cadre de rendement, qui comprend un CMR, un répertoire des programmes et des profils d'information sur le rendement.
- Le CMR d’Affaires mondiales Canada est entré en vigueur à partir de l'année fiscale 2018-19.
- Les responsabilités essentielles décrites dans le CMR découlent du cadre législatif d'Affaires mondiales Canada et décrivent les domaines de haut niveau dans lesquels Affaires mondiales Canada agit ou à l'autorité d'agir au nom des Canadiens.
- Diplomatie et défense des intérêts internationales : Affaires mondiales Canada fait valoir les intérêts et les valeurs du Canada grâce à l’élaboration de politiques, la diplomatie, la défense des intérêts et une mobilisation efficace.
- Commerce et investissement : Affaires mondiales Canada appuie l’augmentation des investissements et du commerce de manière plus diversifiée afin de relever le niveau de vie pour l’ensemble des Canadiens et pour permettre aux entreprises canadiennes de prospérer à l’étranger et de créer des débouchés économiques.
- Programmation en matière de développement, de paix et de sécurité : La programmation d’Affaires mondiales Canada contribue à réduire la pauvreté et à offrir de meilleures possibilités aux peuples de la terre, en plus d’alléger la souffrance dans les crises humanitaires et de favoriser la paix et la sécurité et, ce faisant, contribue à l’avancement des Objectifs de développement durable.
- Aide aux Canadiens à l’étranger : Affaires mondiales Canada offre au moment opportun des services consulaires adéquats aux Canadiens à l’étranger, ce qui contribue à assurer leur sécurité.
- Soutien à la présence du Canada à l’étranger : Affaires mondiales Canada gère et assure la prestation des ressources, de l’infrastructure et des services permettant la présence du Canada à l’étranger, y compris par l’entremise d’ambassades, de hauts-commissariats et de consulats.
- Services internes : Les Services internes sont les groupes d’activités et de ressources connexes que le gouvernement fédéral considère comme étant des services à l’appui de programmes ou nécessaires pour permettre à une organisation de s’acquitter de ses obligations. Les Services internes désignent les activités et les ressources des 10 services distincts qui soutiennent l’exécution des programmes au sein de l’organisation, peu importe le modèle de prestation des Services internes d’un ministère.
Faits et chiffres à l’appui
Répartition par responsabilité essentielle
(en dollars) | Budgets des dépenses à ce jour | Budget supplémentaire des dépenses B | Total | ||
---|---|---|---|---|---|
Fonctionnement | Capital | Paiements de transfert | |||
Budgétaire | |||||
Diplomatie et défense des intérêts à l’échelle internationale | 873 628 607 | 5 947 576 | - | 912 013 | 880 488 196 |
Commerce et investissements | 350 635 849 | 1 774 510 | - | - | 352 410 359 |
Programmation en matière de développement, de paix et de sécurité | 4 460 820 830 | 1 | - | 21 396 098 | 4 482 216 929 |
Aide aux Canadiens à l’étranger | 50 998 308 | 371 688 | - | - | 51 369 996 |
Soutien à la présence du Canada à l’étranger | 1 032 455 803 | 42 751 307 | 1 351 500 | - | 1 076 558 610 |
Services internes | 248 181 346 | 720 366 | - | - | 248 901 712 |
Programmes non visés par le présent budget | 269 548 531 | - | - | - | 269 548 531 |
Total | 7 286 269 274 | 51 565 448 | 1 351 500 | 22 308 111 | 7 361 494 333 |
Programmation en matière de développement, de paix et de sécurité
Aperçu
- Dans le cadre de la responsabilité essentielle de la Programmation en matière de développement, de paix et de sécurité, Affaires mondiales Canada contribue à réduire la pauvreté, à accroître les possibilités pour les gens partout dans le monde, à alléger les souffrances lors des crises humanitaires et à favoriser la paix et la sécurité, et ce faisant, contribue à faire progresser les objectifs de développement durable.
- Excluant les fonds reçus par le biais des crédits centraux du Conseil du Trésor, le financement actuel pour 2019-2020 pour cette responsabilité essentielle est de 4,46 milliards de dollars. Dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B), Affaires mondiales Canada recevra 21,4 millions de dollars supplémentaires, ce qui portera le financement total pour 2019-2020 à 4,48 milliards de dollars dans le cadre des programmes de développement, de paix et de sécurité.
Contexte
- Le ministère cherche à obtenir cinq résultats de haut niveau dans ce domaine de dépenses ministérielles : 1) Amélioration du bien-être physique, social et économique chez les plus pauvres et les plus vulnérables ; 2) Renforcement de du pouvoir et des droits des femmes et des filles ; 3) Réduction de la souffrance et accroissement de la dignité humaine dans les collectivités aux prises avec des crises humanitaires ; 4) Amélioration de la paix et de la sécurité dans les pays et les régions où le Canada est présent ; 5) Aide internationale du Canada plus efficace en tirant parti de divers partenariats de l'innovation et de l'expérimentation.
- Voici quelques points saillants tirés du Plan ministériel de 2019-2020 :
- Renforcer la capacité de gouvernance des gouvernements à tous les niveaux afin de mettre en place des institutions inclusives et responsables pour que les services publics répondent mieux aux besoins de tous ;
- Mettre en œuvre la politique d’aide international féministe du Canada, à travers ses six domaines d'action ainsi que les efforts visant à cibler ou à intégrer l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes et des filles dans les initiatives d'aide internationale bilatérale du Canada ;
- Continuer d'être un chef de file dans l'action humanitaire sensible au genre afin d'alléger les souffrances et d'accroître la dignité humaine dans les communautés en crise ;
- Mettre en œuvre de multiples approches pour répondre aux préoccupations urgentes en matière de sécurité, notamment par des programmes de stabilisation ciblés dans les États fragiles et touchés par des conflits et par le déploiement d'experts civils canadiens ;
- Contribuer aux engagements plus larges du Canada en matière d'opérations de paix et aider à soutenir l'amélioration de l'efficacité des Nations unies ; et
- Tirer parti de partenariats, d'innovations et d'expérimentations diversifiés en continuant à s'engager avec un large éventail de partenaires et à promouvoir de nouvelles approches, modèles commerciaux, pratiques politiques, technologies et connaissances comportementales.
- Le ministère rendra compte des résultats obtenus dans son Rapport sur les résultats ministériels (RRM) de 2019-20 au cours de l'automne 2020. Consultez la note d'information sur le RRM 2018-2019 pour connaître les résultats ministériels les plus récents.
Faits et chiffres à l’appui
Programmation en matière de développement, de paix et de sécurité (en dollars) | Budget principal des dépenses | Budget supplémentaire des dépenses A | Budget supplémentaire des dépenses B | Total |
---|---|---|---|---|
Budget principal des dépenses | 3 920 924 260 | 3 920 924 260 | ||
Budget supplémentaire des dépenses A | 539 896 570 | 539 896 570 | ||
Rajustement pour augmenter le pouvoir de dépenser pour les paiements de transfert aux Institutions financières internationales | 18 192 576 | 18 192 576 | ||
Transferts de diverses organisations pour la subvention qui appuie le Secrétariat de la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique | 203 523 | 203 523 | ||
Transfert du ministère de la Citoyenneté et de l’Immigration pour appuyer le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés | 3 000 000 | 3 000 000 | ||
Total | 3 920 924 260 | 539 896 570 | 21 396 099 | 4 482 216 929 |
Soutien à la présence du Canada à l’étranger
Aperçu
- Dans le cadre de la responsabilité essentielle qui vise à soutenir la présence du Canada à l’étranger, Affaires mondiales Canada assure la prestation des ressources, de l’infrastructure et des services permettant la présence du Canada à l’étranger, y compris par l’entremise d’ambassades, de hauts commissariats et de consulats.
- Excluant les fonds reçus par le biais des crédits centraux du Conseil du Trésor, le financement actuel pour 2019-2020 pour cette responsabilité essentielle est de 1,03 milliard de dollars. Dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B), Affaires mondiales Canada recevra 44,1 millions de dollars supplémentaires, ce qui portera le financement total pour 2019-2020 à 1,07 milliard de dollars dans le cadre du soutien à la présence du Canada à l'étranger.
Contexte
- Le ministère cherche à obtenir deux résultats de haut niveau dans ce domaine de dépenses ministérielles : 1) Une saine gestion responsable et la prestation des ressources, de l'infrastructure et des services permettent la présence du Canada à l'étranger ; et 2) Le personnel est en sécurité, les missions sont plus sécuritaires et les biens et l'information du gouvernement et des partenaires sont protégés.
- Voici les points saillants du Plan ministériel de 2019-20 pour ce secteur :
- Élaborer des plans de mission intégrés sur cinq ans et des stratégies d'investissement sur 20 ans pour chaque mission afin d'assurer la viabilité à long terme du réseau de missions du Canada à l'étranger ;
- Améliorer la prestation des paiements nouvellement négociés en vertu des Directives sur le service extérieur ainsi que la prestation des services ;
- Entreprendre des projets pilotes en matière de biens immobiliers liés à la durabilité de l'environnement ;
- Tester de nouvelles approches pour accroître la sensibilisation à la sécurité et promouvoir un comportement approprié en matière de sécurité ; et
- Investir pour renforcer les mesures de sécurité dans les ambassades, les hauts commissariats et les consulats, notamment par l'amélioration des services de sécurité, la modernisation des infrastructures, la préparation aux situations d'urgence et les programmes de formation.
- Le ministère rendra compte des résultats obtenus dans son Rapport sur les résultats ministériels (RRM) de 2019-2020 au cours de l'automne 2020. Consultez la note d'information sur le RRM 2018-2019 pour connaître les résultats ministériels les plus récents.
Faits et chiffres à l’appui
Soutien à la présence du Canada à l’étranger (en dollars) | Budget principal des dépenses | Budget supplémentaire des dépenses A | Budget supplémentaire des dépenses B | Total |
Budget principal des dépenses | 1 031 850 577 | 1 031 850 577 | ||
Budget supplémentaire des dépenses A | 605 226 | 605 226 | ||
Transfert du Centre de la sécurité des télécommunications pour fournir un soutien administratif au personnel du ministère travaillant dans les bureaux de liaison à l’étranger | 738 869 | 738 869 | ||
Financement pour couvrir les coûts additionnels liés aux salaires et aux avantages sociaux des employés recrutés sur place à l’extérieur du Canada | 4 803 770 | 4 803 770 | ||
Financement pour couvrir les coûts additionnels liés aux indemnités de service extérieur | 3 554 214 | 3 554 214 | ||
Transfert de Services Partagés Canada pour les coûts liés à la prestation de services essentiels de technologie de lʼinformation dans les missions à lʼétranger | 20 004 250 | 20 004 250 | ||
Transfert de diverses organisations pour fournir un soutien au personnel du ministère travaillant dans les missions à l’étranger | 15 013 066 | 15 013 066 | ||
Transfert au ministère des Travaux publics et des Services gouvernementaux pour le rajustement du financement versé antérieurement au personnel du ministère travaillant dans des missions à l’étranger | -11 361 | -11 361 | ||
Total | 1 031 850 577 | 605 226 | 44 102 807 | 1 076 558 611 |
Diplomatie et défense des intérêts internationales
Aperçu
- Dans le cadre de la responsabilité essentielle en matière de diplomatie et défense des intérêts internationales, Affaires mondiales Canada fait valoir les intérêts et les valeurs du Canada grâce à l’élaboration de politiques, la diplomatie, la défense des intérêts et une mobilisation efficace.
- Excluant les fonds reçus par le biais des crédits centraux du Conseil du Trésor, le financement actuel pour 2019-2020 pour cette responsabilité essentielle est de 873,6 millions de dollars. Dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B), Affaires mondiales Canada recevra 6,9 millions de dollars supplémentaires, ce qui portera le financement total pour 2019-2020 à 880,5 millions de dollars dans le cadre du programme en matière de diplomatie et défense des intérêts internationales.
Contexte
- Le ministère cherche à faire progresser quatre résultats de haut niveau par le biais de ce domaine de dépenses ministérielles : 1) Le Canada établit et maintient des relations constructives qui contribuent à l’avancement de ses intérêts ; 2) le leadership du Canada en matière d’’enjeux mondiaux contribue à créer un monde juste et inclusif ; 3) le Canada aide à bâtir des institutions internationales solides et au respect du droit international ; et 4) l'influence du Canada dans le monde est accrue et renforcée.
- Voici les points saillants du Plan ministériel 2019-2020 dans ce domaine :
- Renforcer la collaboration et l'engagement avec les partenaires par des efforts ciblés de diplomatie et de défense des intérêts, notamment en matière de commerce, d'investissement, d'innovation, de sécurité, d'énergie et d'environnement, afin de faire progresser les valeurs et les intérêts du Canada sur la scène internationale ;
- Promouvoir un engagement global et renforcer le rôle du Canada dans les principaux forums multilatéraux ;
- Mettre en œuvre une stratégie pangouvernementale pour l'engagement du Canada en matière de diplomatie, de développement et de sécurité/stabilisation en Irak, en Syrie, en Jordanie et au Liban ;
- Travailler avec des partenaires pour défendre les droits et la gouvernance inclusive, faire progresser la démocratie et les droits de l'homme, promouvoir l'inclusion et le respect de la diversité, et lutter contre la corruption et l'impunité ;
- Promouvoir les intérêts internationaux en matière de paix et de sécurité liés à la stabilisation et à la lutte contre le terrorisme, et respecter son engagement à faire du Canada un leader dans les efforts internationaux de lutte contre le changement climatique ;
- Poursuivre un leadership et un engagement constructifs pour soutenir l'innovation et les réformes organisationnelles afin d'améliorer la responsabilité, la transparence, l'efficacité et les résultats des institutions internationales ; et
- Élargir et renforcer l'influence du Canada sur les questions clés, notamment en s'appuyant sur le succès récent du Canada en tant qu’hôte du G7 et en continuant à faire progresser les questions importantes sur la scène mondiale.
- Le ministère rendra compte des résultats obtenus dans son Rapport sur les résultats ministériels (RRM) de 2019-2020 au cours de l'automne 2020. Consultez la note d'information sur le RRM 2018-2019 pour connaître les résultats ministériels les plus récents.
Faits et chiffres à l’appui
Diplomatie et défense des intérêts à l’échelle internationale (en dollars) | Budget principal des dépenses | Budget supplémentaire des dépenses B | Total |
---|---|---|---|
Budget principal des dépenses | 873 628 607 | 873 628 607 | |
Financement pour couvrir les coûts additionnels liés aux salaires et aux avantages sociaux des employés recrutés sur place à l’extérieur du Canada | 2 104 922 | 2 104 922 | |
Fonds pour un régime de sanctions solide | 2 862 654 | 2 862 654 | |
Transferts de diverses organisations pour le partenariat du Programme de la plateforme nord-américaines | 1 080 000 | 1 080 000 | |
Financement pour couvrir les coûts additionnels liés aux fluctuations monétaires pour le paiement des quotes-parts (Portion non-ADO) | 812 013 | 812 013 | |
Total | 873 628 607 | 6 859 589 | 880 488 196 |
Commerce et investissement
Aperçu
- Dans le cadre de la responsabilité essentielle en matière de commerce et d'investissement, Affaires mondiale Canada vise à accroître et à diversifier le commerce et l'investissement afin d'améliorer le niveau de vie de tous les Canadiens et de permettre aux entreprises canadiennes de se développer sur la scène internationale et de créer des débouchés économiques.
- Excluant les fonds reçus par le biais des crédits centraux du Conseil du Trésor, le financement actuel pour 2019-2020 pour cette responsabilité essentielle est de 350,6 millions de dollars. Dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B), Affaires mondiales Canada recevra 1,8 millions de dollars supplémentaires, ce qui portera le financement total pour 2019-2020 à 352,4 millions de dollars dans le cadre du commerce et des investissements.
Contexte
- Le ministère cherche à obtenir trois résultats de haut niveau dans ce domaine de dépenses ministérielles : 1) Établir et préserver un système commercial mondial ouvert et inclusif fondé sur des règles ; 2) Soutenir les exportateurs et les innovateurs canadiens à l'échelle internationale ; et 3) Faire en sorte que le Canada soit une destination de choix pour les investissements mondiaux.
- Voici les points saillants du Plan ministériel de 2019-2020 pour ce secteur :
- S'engager avec des partenaires clés dans divers forums (tels que le G7, le G20, l'OCDE et l'OMC) afin de faire progresser les intérêts économiques du Canada par rapport au système commercial mondial ;
- Faire progresser la mise en œuvre et la promotion d'accords commerciaux modernes et inclusifs, notamment avec l'Union européenne et d'autres pays européens ;
- S'appuyer sur le récent succès du Canada dans les négociations de l'accord entre le Canada, les États-Unis et le Mexique en renforçant les relations avec ces partenaires commerciaux et en continuant à travailler ensemble pour renforcer la compétitivité de l'Amérique du Nord sur le plan mondial ;
- Développer et diversifier le commerce et les investissements avec les marchés émergents et les nouveaux partenaires, en mettant particulièrement l'accent sur la région Asie-Pacifique ;
- Poursuivre une stratégie de diversification des exportations, notamment par l'expansion du Service des délégués commerciaux (SDC) et la modernisation de ses outils, dans le but d'augmenter les exportations canadiennes à l'étranger de 50 % en 2025 ; et
- Promouvoir des approches inclusives du commerce, en accordant une attention particulière aux femmes et aux entreprises appartenant à des femmes, aux peuples autochtones, aux petites et moyennes entreprises, aux nouveaux arrivants et aux personnes LGBTQ2I.
- Le ministère rendra compte des résultats obtenus dans son Rapport sur les résultats ministériels (RRM) de 2019-2020 au cours de l'automne 2020. Consultez la note d'information sur le RRM 2018-2019 pour connaître les résultats ministériels les plus récents.
Faits et chiffres à l’appui
Commerce et investissements (en dollars) | Budget principal des dépenses | Budget supplémentaire des dépenses A | Budget supplémentaire des dépenses B | Total |
---|---|---|---|---|
Budget principal des dépenses | 327 140 604 | 327 140 604 | ||
Budget supplémentaire des dépenses A | 23 495 245 | 23 495 245 | ||
Financement pour couvrir les coûts additionnels liés aux salaires et aux avantages sociaux des employés recrutés sur place à l’extérieur du Canada | 1 774 510 | 1 774 510 | ||
Total | 327 140 604 | 23 495 245 | 1 774 510 | 352 410 359 |
Aide aux Canadiens à l’étranger
Aperçu
- Dans le cadre de la responsabilité essentielle qui vise à aider les Canadiens à l’étranger, Affaires mondiales Canada offre au moment opportun des services consulaires adéquats aux Canadiens à l’étranger, ce qui contribue à assurer leur sécurité.
- Le budget principal des dépenses 2019-2020 comprend un financement de 51 millions de dollars pour l’aide aux canadiens à l’étranger. Dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B), Affaires mondiales Canada recevra 0,4 millions de dollars supplémentaires, ce qui portera le financement total pour 2019-2020 à 51,4 millions de dollars dans le cadre de l’aide aux canadiens à l’étranger.
Contexte
- Le ministère cherche à obtenir deux résultats de haut niveau dans ce domaine de dépenses ministérielles : 1) accès en temps opportun à de l’information et à des services qui permettent d’améliorer la sécurité des Canadiens à l’étranger; et 2) services gouvernementaux pertinents en temps opportun.
- Voici les points saillants du Plan ministériel de 2019-20 pour ce secteur :
- Veiller à ce que les Canadiens reçoivent la meilleure assistance consulaire possible, ainsi que fournir des mises à jour proactives et opportunes lors de crises internationales ;
- Offrir aux Canadiens un service d'excellence, ce qui implique de fournir en temps utile des services gouvernementaux appropriés, tels que des services notariaux, de passeport et de citoyenneté ;
- Mettre à jour les normes de services consulaires pour tenir compte des consultations et veiller à ce que les nouvelles normes soient claires, réalisables et mesurables; et
- L'expansion du réseau des consuls honoraires avec la création de nouveaux bureaux dans des endroits où il n'y a pas de mission diplomatique canadienne.
- Le ministère rendra compte des résultats obtenus dans son Rapport sur les résultats ministériels (RRM) de 2019-2020 au cours de l'automne 2020. Consultez la note d'information sur le RRM 2018-2019 pour connaître les résultats ministériels les plus récents.
Faits et chiffres à l’appui
Aide aux Canadiens à l’étranger (en dollars) | Budget principal des dépenses | Budget supplémentaire des dépenses B | Total |
---|---|---|---|
Budget principal des dépenses | 50 998 308 | 50 998 308 | |
Financement pour couvrir les coûts additionnels liés aux salaires et aux avantages sociaux des employés recrutés sur place à l’extérieur du Canada | 371 688 | 371 688 | |
Total | 50 998 308 | 371 688 | 51 369 996 |
Services Internes
Aperçu
- Les Services internes sont les groupes d’activités et de ressources connexes que le gouvernement fédéral considère comme étant des services à l’appui de programmes ou nécessaires pour permettre à une organisation de s’acquitter de ses obligations.
- Excluant les fonds reçus par le biais des crédits centraux du Conseil du Trésor, le financement actuel pour 2019-2020 pour cette responsabilité essentielle est de 248,2 millions de dollars. Dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B), Affaires mondiales Canada recevra 0,7 millions de dollars supplémentaires, ce qui portera le financement total pour 2019-2020 à 248,9 millions de dollars dans le cadre des programmes de services internes.
Contexte
- Cette responsabilité essentielle découle du cadre législatif d'Affaires mondiales Canada et décrit les domaines de haut niveau dans lesquels Affaires mondiales Canada agit ou a le pouvoir d'agir au nom des Canadiens.
- Les Services internes désignent les activités et les ressources des 10 catégories de services distincts qui soutiennent l’exécution des programmes au sein de l’organisation, peu importe le modèle de prestation des Services internes d’un ministère.
- Ces services sont les suivants :
- services de gestion et de surveillance ;
- services des communications ;
- services juridiques ;
- services de gestion des ressources humaines ;
- services de gestion des finances ;
- services de gestion de l’information ;
- services de technologie de l’information ;
- services de gestion des biens immobiliers ;
- services de gestion du matériel; et
- services de gestion des acquisitions
Faits et chiffres à l’appui
Services internes (en dollars) | Budget principal des dépenses | Budget supplémentaire des dépenses A | Budget supplémentaire des dépenses B | Total |
---|---|---|---|---|
Budget principal des dépenses | 245 601 336 | 245 601 336 | ||
Budget supplémentaire des dépenses A | 2 580 010 | 2 580 010 | ||
Fonds pour un régime de sanctions solide | 678 366 | 678 366 | ||
Transfert du Secrétariat du Conseil du Trésor à diverses organisations pour appuyer des approches novatrices de réduction des émissions de gaz à effet de serre dans les opérations gouvernementales | 42 000 | 42 000 | ||
Total | 245 601 336 | 2 580 010 | 720 366 | 248 901 712 |
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