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Comparution du ministre des Affaires étrangères devant le Comité permanent des affaires étrangères et du développement international de la Chambre des Communes (FAAE) – Matériel de breffage

2020-03-12

Table des matières

Relations Canada-Afrique

Points supplémentaires

Mise à jour

Le Premier ministre Trudeau a mené une délégation dont vous faisiez partie ainsi que les ministres Ng et Hussen en Éthiopie et au Sénégal en février 2020. Tous comptes faits, au cours des deux derniers mois, le premier ministre, vous et le secrétaire parlementaire Oliphant, la ministre du Développement international, la ministre de la Petite Entreprise, de la Promotion des exportations et du Commerce international ainsi que le ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social ont visité 11 pays en Afrique.

Faits et chiffres à l’appui

La souveraineté du canada dans l’arctique

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Personne ne conteste la souveraineté du Canada sur les terres et les îles de l’archipel Arctique canadien. La seule exception est la petite île Hans, située entre l’île d’Ellesmere et le Groenland, qui est revendiquée par le Danemark.

Les eaux de l’archipel, y compris les eaux du « passage du Nord-Ouest », sont des eaux intérieures du Canada selon un titre historique, et le Canada a donc la pleine souveraineté sur celles-ci. Par souci de clarté, en 1986, le Canada a tiré des lignes de base droites autour de l’archipel. Conformément à la Loi sur les océans, toutes les eaux situées en deçà des lignes de base sont des eaux intérieures et font partie du Canada.

Selon le droit international, il n’existe pas de droit de passage en transit pour les navires étrangers dans les eaux intérieures. Les États-Unis contestent toutefois le fait que le Canada qualifie le passage du Nord-Ouest d’eaux intérieures et considèrent ce passage comme un détroit utilisé pour la navigation intérieure, dans lequel il existe un droit de passage en transit. Ce litige est bien géré, notamment par l’intermédiaire de l’Accord sur la coopération dans l’Arctique, selon lequel les États-Unis se sont engagés à demander un consentement pour le passage de brise-glaces américains dans l’archipel Arctique canadien. Les États-Unis s’attendent à ce que le Canada leur accorde son consentement à cet égard.

Selon le droit international, le Canada a des droits souverains sur les ressources des fonds marins et du sous-sol de son plateau continental, y compris au-delà de 200 milles marins. Le dépôt d'une demande concernant le plateau continental est la première étape du processus qui permettra de préciser les limites extérieures de la zone où ces droits peuvent être exercés.

Le Canada s'efforce de résoudre le différend (limité) relatif à la frontière maritime dans la mer de Lincoln ainsi que le différend concernant l’île Hans par l’entremise du Groupe de travail conjoint Canada-Danemark sur les questions frontalières, créé en mai 2017. Le différend avec les États-Unis au sujet de la mer de Beaufort continue d’être bien géré et sera réglé en temps opportun, conformément au droit international.

Brexit

Points supplémentaires

Mise à jour

Le Royaume-Uni n’est plus un État membre de l’UE et n’est plus représenté dans les institutions de celle-ci depuis le 1er février 2020. Il est en période de transition jusqu’au 31 décembre 2020 (laquelle pourrait être prolongée une fois pour une durée d’un à deux ans; le premier ministre Johnson a toutefois dit qu’il n’y aurait pas de prolongation). Pendant la transition, le Royaume-Uni sera assujetti à l’ensemble des lois de l’UE, y compris aux nouvelles lois qui entreront en vigueur durant cette période. Il continuera aussi de contribuer au budget de l’UE et de se conformer aux quatre libertés, c’est-à-dire la libre circulation des personnes, des biens, des capitaux et des services. Le Royaume-Uni pourra par ailleurs continuer de participer sans restriction au marché unique et à l’union douanière de l’UE tout au long de la période de transition.

On espère qu’au cours de cette période, l’UE et le Royaume-Uni seront en mesure de mettre au point les modalités de leurs relations futures, notamment dans les domaines du commerce, du transport aérien, de l’échange de données et de la coopération en matière de sécurité. Le Royaume-Uni et l’UE ont chacun publié leurs objectifs pour les négociations, qui seront amorcées le 2 mars 2020.

Faits et chiffres à l’appui

Relations Canada–CARICOM

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Chine

Cas consulaires en Chine

M. Huseyincan Celil

Contexte protégé par l’AIPRP

[CAVIARDÉ]

Approche du Canada à l’égard de la chine et politique d’une seule Chine adoptée par le Canada

Messages supplémentaires

Mise à jour

En consultation avec d’autres ministères, des représentants d’AMC continuent d’examiner l’approche du Canada à l’égard de ses relations avec la Chine.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Approche du Canada à l’égard de la Chine

En 2016, le gouvernement du Canada a adopté une approche visant un engagement global avec la Chine, lequel était axé sur le renforcement des liens commerciaux, le resserrement des liens entre les peuples, l’atténuation des risques pour la sécurité, l’adhésion à certaines valeurs et la promotion de la participation de la Chine en tant qu’intervenant responsable de l’ordre international fondé sur des règles.

Le point de vue des Canadiens à l’égard de la Chine et les relations du Canada avec ce pays ont changé à la suite de la détention arbitraire de Michael Kovrig et de Michael Spavor par le gouvernement chinois le 10 décembre 2018. La priorité absolue du Canada est alors devenue – et reste – leur libération ainsi que l’appel à la clémence lancé pour Robert Schellenberg, qui a été arbitrairement condamné à mort le 14 janvier 2019, et le rétablissement de l’accès aux marchés pour les semences de canola canadiennes. NOTA : Veuillez consulter les autres notes d’information à ce sujet.

Le Canada reconnaît l’importance de ses rapports avec la Chine. Nous continuons à rechercher des débouchés économiques et des possibilités de collaboration sur des enjeux mondiaux – comme le montrent nos efforts pour gérer l’éclosion de coronavirus – et à favoriser les liens entre nos deux peuples. Parallèlement, le Canada n’a jamais cessé de faire valoir ses valeurs nationales, comme la défense des droits de la personne, et de gérer les questions relatives à la sécurité, tout en évitant d’aggraver les tensions.

Politique d’une seule Chine adoptée par le Canada

Depuis 1970, le Canada adhère à la politique d’une seule Chine en reconnaissant la RPC comme le seul gouvernement chinois, tout en prenant acte des revendications de la Chine à l’égard de Taïwan, sans les appuyer ni les contester. Même si le Canada n’entretient pas de relations diplomatiques avec Taipei, dans les faits, leurs relations bilatérales sont comparables à celles que le Canada entretient avec d’autres gouvernements, malgré certaines restrictions. Le Canada et Taïwan ont de vastes intérêts communs, et le cadre de la politique d’une seule Chine a permis au Canada de tisser des liens diplomatiques complets avec la RPC, tout en maintenant des liens économiques et interpersonnels d’une grande valeur avec Taïwan. L’interprétation cohérente de la politique d’une seule Chine adoptée par le Canada tient compte du contexte et des précédents.

Au cours des dernières années, ces intérêts n’ont cessé de s’intensifier dans des domaines importants comme le commerce et l’investissement, la science et la technologie, l’éducation, le tourisme et les nouveaux enjeux, entre autres, la protection de l’environnement, la cybersécurité, les droits de la personne et les intérêts des peuples autochtones.

Droits de la personne et liberté de religion en chine

Messages supplémentaires

Mise à jour

Le Canada continue de soulever des préoccupations en matière de droits de la personne une priorité dans son engagement avec la Chine. La situation des droits de la personne à Hong Kong, au Xinjiang et au Tibet est l’une de ses principales préoccupations.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Les membres de minorités ethniques, de groupes de défense des droits de la personne et de groupes religieux continuent d’être victimes de répression et de persécution de la part des autorités chinoises. Plus particulièrement, les membres de minorités ethniques et religieuses du Xinjiang et du Tibet sont aux prises avec des restrictions de plus en plus marquées de leurs droits et de leurs libertés (droits linguistiques et culturels, liberté de religion, d’expression et de circulation). Ils sont aussi soumis de force à une éducation patriotique. Selon des rapports crédibles, au moins un million d’Ouïghours et d’autres musulmans, sinon plus, seraient détenus en raison de leur ethnicité ou de leur religion. Des manifestations de grande envergure ont éclaté à Hong Kong en 2019 en réponse à la proposition des autorités de Hong Kong d’amender le projet de loi facilitant les extraditions, qui permettrait d’extrader des citoyens au cas par cas vers tous les autres territoires, y compris vers la Chine. Malgré l’annonce de la suspension du projet de loi le 15 juin 2019 et de son retrait complet le 23 octobre, les manifestations se sont poursuivies, les demandes se sont élargies et des affrontements de plus en plus violents ont eu lieu entre une minorité de manifestants et les forces de sécurité.

Arrestation de Meng Wanzhou et demande d’extradition des États-Unis

Messages supplémentaires

Mise à jour

L’audience sur la double incrimination de Mme Meng s’est tenue du 20 au 24 janvier.

Pour que le Canada procède à l’extradition d’une personne, les accusations déposées à l’étranger doivent constituer une infraction criminelle au Canada (double incrimination).

Comme l’a indiqué le procureur général du Canada, la demande d’extradition des États-Unis souligne que les actes de Mme Meng aux États-Unis constituent une fraude et qu’il y a double incrimination puisque ses actes seraient considérés comme illégaux en vertu du Code criminel du Canada.

L’avocat de Mme Meng a fait valoir que la demande d’extradition est fondée sur le non‑respect des sanctions, lesquelles ne s’appliquent pas au Canada, et que, de ce fait, les conditions de la double incrimination ne sont pas remplies.

La juge Heather Holmes, de la Cour suprême de la Colombie-Britannique, qui préside l’audience relative à la double incrimination, a mis la cause en délibéré : le moment auquel elle rendra sa décision est laissé à sa discrétion.

Si la juge décide que les conditions liées à la double incrimination sont remplies, les audiences se poursuivront. Si elle estime qu’il n’y a pas double incrimination, Mme Meng sera libre de partir. Le procureur général du Canada aurait la possibilité de faire appel de la décision de la cour.

La procédure d’extradition de Mme Meng comprendra également une audience sur une requête de la défense concernant un abus de procédure, et une audience en matière d’incarcération : les deux devraient avoir lieu plus tard dans l’année.

Examen de la technologie 5G

Points supplémentaires

Mise à jour

La sécurité des systèmes sans fil 5G a été au premier plan dans les reportages des médias au pays et à l’échelle internationale. Les partenaires du Groupe des cinq du Canada ont tous annoncé publiquement la façon dont ils prévoient protéger les réseaux de télécommunications sans fil 5G. Les États-Unis se sont exprimés avec le plus de conviction sur cette question et encouragent vivement les pays à évaluer soigneusement les considérations liées à la sécurité de la technologie 5G. Le 28 janvier 2020, le Royaume-Uni (R.-U.) a annoncé que les fournisseurs à haut risque seraient exclus des éléments sensibles de ses réseaux et qu’ils seraient limités à une présence minoritaire dans le cas des éléments moins sensibles de ses réseaux.

Commerce agricole entre le Canada et la Chine

Messages supplémentaires

Canola

Viande (notamment le porc et le bœuf)

COVID-19 et répercussions sur le commerce agricole

AU BESOIN, si l’on pose des questions quant aux effets de l’entente de phase 1 entre les États-Unis et la Chine sur les exportations agricoles canadiennes

Contexte

Commerce entre le Canada et la Chine : La Chine est le troisième partenaire commercial du Canada, après les États-Unis et l’Union européenne (en 2019, 75,4 % du total des exportations canadiennes était destiné aux États-Unis, 8,1 % à l’Union européenne et 3,9 % à la Chine). En 2019, le commerce bilatéral de marchandises entre le Canada et la Chine a légèrement chuté pour atteindre 98,2 milliards de dollars (23,3 milliards de dollars en exportations canadiennes et 75 milliards de dollars en importations). Les principales exportations étaient la pâte de bois, les automobiles et les véhicules destinés au transport de personnes, les minerais de fer et leurs concentrés, ainsi que les minerais de cuivre et leurs concentrés. Les principales importations en provenance de Chine comprenaient les appareils et l’équipement électroniques, les machines de traitement de données, les meubles et les jouets. Le déficit du commerce de marchandises canadiennes avec la Chine a augmenté de 8,1 %, passant de 47,9 milliards de dollars en 2018 à 51,7 milliards de dollars en 2019.

Canola : Les exportations canadiennes de graines de canola vers la Chine ont chuté de 70 % de janvier à décembre 2019, comparativement à la même période en 2018. Des consultations ont eu lieu à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) le 28 octobre 2019. Des réunions techniques en personne se sont déroulées à Beijing du 18 au 20 décembre 2019 pour discuter des méthodes de mise en quarantaine et d’inspection des graines de canola de la Chine. Le Canada évalue les renseignements fournis par la Chine et envisage les prochaines mesures à prendre, y compris à l’OMC. La prochaine série de discussions techniques, qui devait avoir lieu au début de 2020, sera probablement reportée en raison de l’épidémie de COVID-19.

Porc et bœuf : Le 5 novembre 2019, la Chine a annoncé qu’elle acceptait à nouveau les certificats d’exportation délivrés aux établissements admissibles pour les produits de bœuf et de porc conformes transformés le 5 novembre 2019 ou après cette date, ce qui a entraîné la reprise des échanges. Malgré l’arrêt des expéditions de viande vers la Chine du 25 juin au 5 novembre, 2019 a été une année sans précédent pour les exportations canadiennes de porc vers la Chine, qui ont augmenté de 28,1 %, devenant ainsi la 15e exportation en importance du Canada vers la Chine.

Accord commercial de « phase 1 » entre la Chine et les États-Unis : L’accord de « phase 1 » est entré en vigueur le 14 février 2020. Cet accord comprend un chapitre sur le commerce agroalimentaire, ainsi que des chapitres sur la propriété intellectuelle, le transfert de technologie, les services financiers, la politique macroéconomique et les taux de change, l’expansion du commerce et le règlement des différends.

Répercussions économiques du COVID-19 : Il est difficile d’estimer l’incidence commerciale globale de l’épidémie sur les exportations agricoles canadiennes vers la Chine. Les secteurs agricoles touchés comprennent ceux du homard vivant, d’autres fruits de mer (notamment le crabe), de la viande et du soja, qui font face à d’énormes contraintes liées à la capacité d’exploitation portuaire et à la demande des consommateurs en Chine.

Tensions maritimes régionales

Messages supplémentaires

Situation actuelle

Depuis ces dernières années, Beijing poursuit une politique plus affirmée pour défendre ses revendications territoriales dans les mers de Chine orientale et méridionale. C’est ainsi que des navires de la garde côtière chinoise et des milices de pêcheurs chinois multiplient les incursions dans les eaux contestées, y compris au large de l’Indonésie, du Japon et du Vietnam. Les tensions entre les États‑Unis et la Chine se sont aussi accentuées, car la marine américaine a intensifié ses opérations baptisées « Liberté de navigation » pour contester les revendications territoriales chinoises. Le Canada ne mène pas d’opérations de cette nature et n’a jamais participé à celles des États‑Unis. Toutefois, des navires de la Marine canadienne croisent régulièrement dans ces mers lorsqu’ils sont déployés en Asie‑Pacifique et mènent des opérations dans les zones où le principe de la liberté de navigation s’applique.

Faits et chiffres

Contexte

La Chine, le Brunei, la Malaisie, les Philippines, le Vietnam et Taïwan revendiquent tous des zones maritimes et terrestres en mer de Chine méridionale. L’Indonésie, bien qu’elle ne revendique aucune zone, est également visée, puisque la Chine revendique une partie de ses eaux territoriales, à proximité de l’archipel de Natuna. En mer de Chine orientale, les îles Senkaku (appelées « Diaoyutai » par la Chine), qui sont contrôlées par le Japon, mais aussi revendiquées par la Chine, sont à l’origine de tensions importantes entre les deux grandes puissances régionales.

En mer de Chine méridionale, la Chine revendique ce que l’on appelle souvent une « ligne en neuf points », qui couvre plus de 80 p. 100 de cette zone. Cette revendication fait partie des efforts visant à protéger sa périphérie. À ce jour, la Chine a construit sept bases militaires importantes dans les zones contestées, y compris des pistes d’atterrissage pouvant être utilisées par des avions de chasse et des bombardiers stratégiques.

Les mesures unilatérales en mer de Chine méridionale, comme le remblayage à grande échelle et la construction de bases par la Chine, sont préjudiciables à l’ordre international fondé sur des règles. En tant que pays du Pacifique, il est dans notre intérêt de veiller à ce que cet important passage maritime reste ouvert et accessible, d’autant que nous continuons à étendre notre présence commerciale dans toute l’Asie du Sud‑Est. En 2020, le Vietnam prendra la présidence de l’ANASE et saisira probablement cette occasion pour appeler l’attention sur les préoccupations suscitées par les activités chinoises en mer de Chine méridionale.

Cas consulaires

Messages supplémentaires

Clémence – Canadiens condamnés à la peine de mort à l’étranger

Contexte protégé par l’AIPRP

[CAVIARDÉ]

Coronavirus

Messages supplémentaires

Mise à jour

Un certain nombre de pays et de territoires ont commencé à contrôler les voyageurs arrivant de Chine. Les voyageurs qui rentrent au Canada en provenance d’une région touchée par l’épidémie du COVID‑19, en particulier de la province du Hubei, doivent être attentifs aux directives qui leur sont données dans les aéroports canadiens. On leur posera des questions sur leurs antécédents de voyage et on pourrait aussi leur poser des questions sur leur santé. L’Agence de la santé publique du Canada surveille activement la situation et travaille avec l’OMS et d’autres partenaires internationaux à recueillir davantage de renseignements.

Plusieurs conseils de santé aux voyageurs en vigueur concernant le COVID‑19. Il peut y avoir différents niveaux de risque dans un même pays ou une même région, et ces niveaux peuvent changer à mesure que la situation évolue internationalement.

En Iran, certains indicateurs suggèrent que la transmission du virus est très répandue dans la population. Des cas confirmés de contagion liée à l’Iran sont signalés dans divers pays, dont le Canada, et on s’attend à ce qu’il y en ait d’autres. Il est recommandé aux Canadiens d’éviter tout voyage non essentiel en Iran. Les voyageurs qui tomberaient malades pendant leur séjour en Iran pourraient avoir un accès limité à des soins de santé appropriés et en temps opportun.

En Corée du Sud, le risque pour les voyageurs est particulièrement élevé dans la région de Daegu et le district de Cheongdo. Ces régions ont signalé une transmission répandue du virus dans la population. Il est recommandé aux Canadiens d’éviter tout voyage non essentiel dans la région de Daegu et le district de Cheongdo.

Il est également recommandé aux Canadiens d’éviter tout voyage non essentiel dans le nord de l’Italie (Vallée d’Aoste, Piémont, Ligurie, Lombardie, Émilie-Romagne, Vénétie, Frioul-Vénétie Julienne et Trentin–Haut-Adige).

Faits et chiffres à l’appui

ACEUM / aluminium / bois d’œuvre

Messages supplémentaires

Calendrier de ratification de l’ACEUM

Gestion de l’offre

Bois d’œuvre

Surveillance des importations d’aluminium

Contexte

Calendrier de mise en œuvre de l’ACEUM

La loi de mise en œuvre (projet de loi C-4) a été déposée à la Chambre des communes le 29 janvier 2020. Le projet de loi a été étudié par le Comité permanent du commerce international et a fait l’objet d’un rapport à la Chambre des communes le 27 février 2020. L’étape du rapport devrait commencer la semaine du 9 mars, au cours de laquelle des amendements peuvent être présentés, débattus et mis aux voix. Cela sera suivi d’un débat en troisième lecture et d’un vote. Une fois approuvé, le projet de loi sera envoyé au Sénat. Aux États-Unis, le président Trump a signé la loi de mise en œuvre le 29 janvier 2020. Au Mexique, le Sénat a approuvé l’accord initial et le protocole modificatif le 21 juin et le 12 décembre 2019, respectivement. Compte tenu des exigences du processus de certification américain, le Mexique a l’intention de soumettre un ensemble de modifications législatives au Congrès pour examen et approbation avant la fin de la session, le 30 avril 2020.

Gestion de l’offre

Dans le cadre de l’ACEUM, le gouvernement a maintenu les trois piliers du système de gestion de l’offre du Canada pour le lait, la volaille et les œufs - le contrôle de la production, les mécanismes d’établissement des prix et le contrôle des importations - malgré tous les efforts déployés par les États-Unis pour les démanteler.

Dans le cadre du résultat négocié, le Canada a notamment convenu de fournir aux États-Unis un accès supplémentaire au marché pour certains produits du lait, de la volaille et des œufs; d’assurer l’élimination des classes actuelles 6 et 7 de prix du lait – le prix de certains produits étant établi au moyen d’une nouvelle formule de calcul tarifaire; de surveiller les exportations de poudre de lait écrémé, de concentrés de protéines de lait et de préparations pour nourrissons et d’imposer des frais aux exportations qui dépassent certains seuils; et de publier, d’aviser et de consulter à propos des divers aspects de l’établissement du prix des classes de lait.

Le gouvernement s’est engagé à soutenir les agriculteurs et les transformateurs dans les secteurs de la gestion de l’offre pendant qu’ils s’adaptent à la perte de part de marché. Après la signature de l’ACEUM à l’automne 2018, le gouvernement a créé des groupes de travail composés de représentants des secteurs soumis à la gestion de l’offre. Il y avait trois groupes de travail, deux avec les producteurs et les transformateurs laitiers et un avec les producteurs et les transformateurs de volailles et d’œufs. Le Groupe de travail sur l’atténuation des répercussions pour l’industrie laitière et le Groupe de travail sur la volaille et les œufs ont terminé leurs travaux et transmis leurs recommandations à la ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire. Le Groupe de travail stratégique sur l’industrie laitière s’est réuni à deux reprises et poursuit ses travaux.

Dans le budget de 2019, le gouvernement du Canada s’est engagé à soutenir les producteurs des secteurs soumis à la gestion de l’offre après la ratification des nouveaux accords commerciaux. Le budget de 2019 propose jusqu’à 3,9 milliards de dollars pour soutenir les producteurs de lait, de volailles et d’œufs visés par l’AECG et le PTPGP.

Le 16 août 2019, d’autres détails sur les engagements du budget de 2019 ont été annoncés, soit une compensation totale de 2 milliards de dollars pour les producteurs laitiers, dont 345 millions de dollars pour l’exercice en cours dans le cadre du Programme de paiements directs pour les producteurs laitiers. Ce montant comprend les 250 millions de dollars déjà annoncés pour le Programme d’investissement pour fermes laitières.

Le 14 février 2020, Affaires mondiales Canada a lancé une deuxième phase de consultations publiques sur les options stratégiques liées à l’attribution et à l’administration des CT pour les produits du lait, de la volaille et des œufs.

Le ministère administre actuellement 38 CT pour les produits soumis à la gestion de l’offre en vertu de divers accords commerciaux. À la mise en œuvre de l’Accord Canada-États-Unis-Mexique (ACEUM), ce contingent passerait à 54 CT.

Compte tenu de l’augmentation importante des CT, le ministère a entrepris un exercice de mobilisation à grande échelle, en deux étapes, d’une durée de 18 mois pour entendre les parties prenantes.

L’objectif des consultations est de créer des politiques à long terme pour assurer l’efficience et l’efficacité continues des CT du Canada pour ces produits soumis à la gestion de l’offre.

Bois d’œuvre

Le Canada a trois contestations en cours dans le cadre du système de règlement des différends du groupe spécial binational prévu au chapitre 19 de l’ALENA concernant les enquêtes sur les recours commerciaux des États-Unis dans le dossier du bois d’œuvre. Ces contestations sont plus précisément liées à : 1) la décision définitive en matière de droits compensateurs du département du Commerce des États-Unis sur le bois d’œuvre; 2) la décision définitive en matière de droits antidumping du département du Commerce sur le bois d’œuvre; 3) la décision définitive en matière de dommage sensible de la Commission du commerce international (CCI) des États-Unis sur le bois d’œuvre. Les groupes spéciaux constitués en vertu du chapitre 19 examinent si ces décisions sont conformes à la législation commerciale des États-Unis. Le 4 septembre 2019, le groupe spécial a rendu sa décision sur la contestation de dommage du Canada et a conclu que plusieurs questions clés au cœur de la décision de la CCI des États-Unis sur le dommage sensible ne reposent pas sur des éléments de preuve substantiels et sont incompatibles avec la législation américaine. Cette décision, bien qu’elle n’ait pas immédiatement mis fin aux droits punitifs imposés par les États-Unis, était un pas important dans la bonne direction. Le 19 décembre 2019, la CCI a maintenu sa décision positive de dommage sensible à l’industrie américaine en produisant de nouveaux motifs et une nouvelle analyse sur certaines des questions. Le 6 février, le Canada a déposé sa demande de contestation de la nouvelle décision devant le même groupe spécial constitué en vertu du chapitre 19 de l’ALENA. La CCI et tout participant qui présentent une demande à l’appui de la décision issue de ce renvoi ont jusqu’au 24 mars pour y répondre. Le Canada et les États-Unis continuent de participer à des discussions concernant la composition des groupes spéciaux dans les affaires de droits compensateurs et antidumping.

Surveillance de l’aluminium

En l’absence d’une disposition sur l’aluminium « fondu et coulé » dans l’ACEUM semblable à celle sur l’acier, l’industrie canadienne de l’aluminium craint que l’aluminium non originaire provenant de l’étranger n’entre en Amérique du Nord via le Mexique et ne vienne miner l’exigence de l’ACEUM, qui impose 70 % de contenu d’aluminium dans les automobiles, aux dépens des producteurs d’aluminium américains et canadiens. Bien que rien n’indique que l’aluminium soit transbordé aux États-Unis via le Mexique, l’industrie est préoccupée par le fait que le transbordement constitue une menace réelle et a demandé au Mexique de mettre en œuvre un système de surveillance des importations d’aluminium. Le Canada collaborera avec les États-Unis et le Mexique pour surveiller les importations d’aluminium en Amérique du Nord, en mettant l’accent sur la nécessité de veiller à ce que de telles importations ne minent pas les mesures comme le tarif sur l’aluminium prévu à l’article 232 de la loi américaine. (Le Canada et le Mexique sont exemptés de ce tarif.)

Les licences d’exportation et VBLs

Messages supplémentaires

Mise à jour

L’examen de toutes les exportations d’armes vers l’Arabie saoudite se poursuit. Il comprend une évaluation de la vente de VBL vers ce pays.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Le régime de contrôle des exportations du Canada est énoncé dans la Loi sur les licences d’exportation et d’importation (LLEI), qui délègue au ministre des Affaires étrangères des pouvoirs discrétionnaires étendus pour contrôler la circulation des marchandises et des technologies figurant sur des listes précises (p. ex. la liste des marchandises d’exportation contrôlée ou LMEC) établies en vertu de la LLEI.

Les contrôles à l’exportation du Canada ne visent pas à entraver le commerce international, mais plutôt à réglementer les exportations et à imposer des restrictions à l’égard de celles-ci en réponse à des objectifs stratégiques clairs. Ces objectifs consistent notamment à s’assurer que les contrôles canadiens à l’exportation sont conformes aux politiques étrangères et de défense du Canada, y compris en matière de respect des droits de la personne et de la paix et de la sécurité internationales.

La LMEC comprend les biens et les technologies militaires, stratégiques et à double usage dont l’exportation à partir du Canada vers d’autres pays est contrôlée. La LMEC comprend huit groupes de biens et de technologies qui découlent principalement de régimes multilatéraux de contrôle des exportations et de non-prolifération auxquels adhère le Canada : l’Arrangement de Wassenaar, le Groupe des fournisseurs nucléaires, le Régime de contrôle de la technologie des missiles et le Groupe de l’Australie.

Le gouvernement s’est engagé à renforcer davantage la rigueur et la transparence des contrôles à l’exportation du Canada. À cette fin, il a récemment modifié la LLEI pour permettre au Canada d’adhérer au Traité sur le commerce des armes (TCA). Ces modifications et les règlements connexes (sur le courtage et la transparence) sont entrés en vigueur le 1er septembre 2019. Le Canada est officiellement devenu un État partie au TCA le 17 septembre 2019.

L’ancien projet de loi C-47 a instauré une nouvelle exigence juridique selon laquelle le ministre des Affaires étrangères doit refuser les demandes de licences d’exportation pour les ventes d’armes ou de munitions s’il a été déterminé qu’il existe un risque important que l’exportation puisse être utilisée pour : porter atteinte à la paix et à la sécurité; commettre des violations graves du droit international des droits de la personne ou du droit international humanitaire; favoriser la criminalité organisée internationale ou le terrorisme; ou commettre ou faciliter des actes graves de violence sexiste ou des actes graves de violence contre les femmes et les enfants.

La politique étrangère féministe

Messages supplémentaires

Mise à jour

À l’occasion de votre discours devant le CORIM le 21 février dernier, vous vous êtes engagé à renforcer les fondements de cette politique en travaillant avec la société civile pour développer un livre blanc sur la politique étrangère féministe du Canada. Le Ministère travaille actuellement à organiser ce dialogue avec la société civile.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Le Canada considère que sa politique étrangère féministe fait progresser de façon efficace ses objectifs internationaux généraux qui visent à promouvoir la paix et la sécurité, favoriser le développement et une croissance économique inclusive, atteindre les objectifs du développement durable des Nations unies et préserver des valeurs progressistes. Bien que l’égalité entre les genres soit depuis longtemps un aspect important de la politique étrangère canadienne, une politique étrangère féministe va plus loin en appliquant une perspective féministe à l’ensemble des politiques et programmes internationaux du Canada en matière de commerce, de sécurité, de diplomatie et d’aide internationale. Cela signifie que les efforts en matière de politiques et de programmes devraient viser à éliminer les obstacles normatifs et structurels fondamentaux qui empêchent l’égalité entre les genres et l’inclusion, en tenant compte des besoins des personnes les plus touchées par les diverses formes de discrimination. Parmi ses réalisations principales, le Canada a : accueillit la conférence Women Deliver en 2019, intégré l’égalité des genres de façon transversale dans tous les domaines du G7 lors de notre présidence de ce groupe en 2018, nommé une ambassadrice pour les femmes, la paix et la sécurité, inclus dans nos accords de libre-échange un chapitre et des dispositions relatives à l’égalité des genres, et continué à investir dans la Politique d’aide internationale féministe.

Incidents touchant les diplomates canadiens – Cuba

Points supplémentaires

Mise à jour

Faits et chiffres à l’appui

Relations bilatérales entre le canada et l’Inde

Points supplémentaires

Mise à jour

La visite à Ottawa de M. Jaishankar, ministre indien des Affaires étrangères, les 19 et 20 décembre 2019, a permis d’approfondir la relation bilatérale sur le commerce et l’investissement, l’égalité entre les sexes, l’environnement et les changements climatiques, et la paix et la sécurité.

Faits et chiffres à l’appui

Sécurité internationale, démocratie et droits de la personne

Contribution du Canada aux opérations de paix des Nations unies

Points supplémentaires

Mise à jour

L’efficacité des opérations de paix des Nations Unies est compromise par le manque persistant de ressources et des lacunes dans les capacités essentielles pour les missions. Les missions des Nations Unies s’efforcent de mettre en place des approches cohérentes à l’échelle du système qui utilisent au mieux les ressources de l’Organisation dans l’ensemble des missions, des programmes, des fonds et des agences. Le Secrétaire général des Nations Unies lance un appel aux États membres pour qu’ils contribuent à répondre aux besoins les plus urgents.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Lors de la Conférence ministérielle des Nations Unies sur le maintien de la paix qui s’est tenue à Vancouver en novembre 2017, le Canada a pris plusieurs engagements concernant les opérations de maintien de la paix des Nations Unies. Par la suite, lors de la Conférence des ministres sur le maintien de la paix de l’ONU de 2019 à New York, le Canada a confirmé son intention d’honorer ses engagements en cours. En outre, le Canada a annoncé un nouveau soutien de 45,37 millions de dollars pour les opérations de paix des Nations Unies.

Capacités militaires : Le Canada a promu l’approche de « l’engagement conjoint » lors de la réunion des ministres de la Défense sur le maintien de la paix des Nations Unies de 2017, qui encourage les États membres à travailler ensemble pour mettre des capacités essentielles à la disposition de l’ONU sur une base plus fiable, plus soutenue et plus prévisible par le biais de rotations de contingents et du partage du fardeau.

Du 15 août 2018 au 31 août 2019, le Canada a déployé une Force opérationnelle aérienne (FOA) pour appuyer la MINUSMA. La FOA du Canada était composée de deux hélicoptères de transport lourd Chinook, de quatre hélicoptères d’escorte armés Griffon et de 250 militaires. Les principales tâches de la FOA consistaient à fournir à la MINUSMA, dans la région de Gao, une capacité d’évacuation sanitaire médicale 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, ainsi qu’un soutien en logistique et en transport. La Roumanie a pris le relais de la FOA à l’automne de 2019.

Le Canada fournit actuellement un avion militaire et un équipage sur une base épisodique au Centre de service régional des Nations Unies à Entebbe en Ouganda pour transporter des troupes, de l’équipement et des fournitures pour certaines missions des Nations Unies en Afrique (MINUSS et MONUSCO). À l’heure actuelle, le Canada accorde aux Nations Unies une semaine de vol par mois. La faisabilité de la transition vers un transport aérien tactique (TAT) à temps plein est à l’étude.

Le Canada s’est engagé à déployer une force de réaction rapide (FRR) composée d’une compagnie d’infanterie mécanisée et des ressources connexes. Les fonctionnaires examinent les options possibles pour le déploiement d’une FRR répondant aux besoins des Nations Unies.

Déploiements de policiers : En juillet 2019, le Canada a annoncé sa contribution d’un maximum de 20 policiers au Mali, en soutien à la MINUSMA et à la mission de renforcement des capacités civiles de l’UE. Depuis février 2020, 17 policiers canadiens sont en service au Mali : 15 officiers (6 femmes, 9 hommes) avec la MINUSMA et 2 officiers (2 hommes) avec la mission de l’UE. Trois officiers supplémentaires (3 hommes) servent dans la mission de l’ONU en Haïti, le BINUH.

Formation innovante : Le Canada travaille avec l’ONU et d’autres partenaires pour faire en sorte que les ressources disponibles soient en adéquation avec les besoins, en tirant parti des ressources de programmes d’AMC, ainsi que du personnel civil, policier et militaire spécialisé.

Les Principes de Vancouver : Les Principes de Vancouver constituent un ensemble d’engagements politiques des États membres visant à empêcher le recrutement et l’utilisation d’enfants-soldats dans le contexte des opérations de paix de l’ONU. En date de février 2020, 95 États membres y avaient souscrit. Le Canada a élaboré un guide de mise en œuvre pour les Principes de Vancouver afin d’aider les États membres à élaborer des politiques, des procédures et une doctrine nationales pour mettre en œuvre ces Principes. Le guide de mise en œuvre pour les Principes de Vancouver a été lancé par le ministre de la Défense nationale le 25 juin 2019.

L’Initiative Elsie sur les femmes dans les opérations de paix : L’initiative Elsie est un projet pilote de cinq ans visant à accroître la participation véritable des femmes en uniforme aux opérations de paix des Nations Unies, en particulier au sein du personnel policier et militaire. Des progrès substantiels ont été réalisés dans la conception et la mise en œuvre de l’initiative, notamment : l’établissement de partenariats bilatéraux avec les forces armées du Ghana et les services de police de la Zambie, la collaboration avec les Nations Unies pour lancer le Fonds de l’initiative Elsie sur les femmes dans les opérations de paix, qui a reçu 30 lettres d’intérêt et des contributions à hauteur de plus de 20 millions de dollars américains depuis mars 2019 (le Canada a fourni 15 millions de dollars canadiens), le soutien à l’élaboration d’une méthode novatrice d’évaluation des obstacles pour les organisations policières et militaires, et la fourniture de 4,5 millions de dollars pour aider l’ONU à créer des environnements plus adaptés pour les soldats du maintien de la paix et à mettre en œuvre sa Stratégie pour la parité entre hommes et femmes en uniforme.

Contexte protégé par l’AIPRP

[CAVIARDÉ]

La politique étrangère du canada sur la sécurité, les droits de la personne et la démocratie

Messages supplémentaires

[Réponse supplémentaire si nécessaire :]

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Les droits de la personne sont étroitement liés à des problèmes mondiaux urgents, tant dans leurs causes que dans leurs effets. La migration est souvent motivée par des violations de droits, tels que le droit à la vie, à la sécurité de la personne ou à un niveau de vie adéquat. Bien que les technologies émergentes comme l’intelligence artificielle offrent de nouvelles possibilités, elles peuvent également entraîner la création de violations et d’abus d’un droit, par exemple en ce qui concerne la liberté d’expression. Les mesures antiterroristes sont également utilisées par certains régimes pour justifier ou masquer les violations des droits sous le couvert de la « sécurité nationale ». Les changements climatiques peuvent également menacer les droits économiques, sociaux et culturels des personnes en créant des pénuries de nourriture, d’eau et de logements adéquats.

Le Canada dirige les résolutions de l’ONU sur les droits de la personne en Iran, sur le mariage des enfants, les mariages précoces et les mariages forcés, ainsi que la violence contre les femmes. Le Canada a notamment joué un rôle de premier plan dans la protection des droits des personnes LGBTQ2 en coprésidant la Coalition pour l’égalité des droits et en accueillant une conférence sur les droits des personnes LGBTI qui s’est tenue à Vancouver, en 2018. Puis, en juillet 2019, le Canada a organisé, conjointement avec le Royaume-Uni, la première Conférence mondiale sur la liberté des médias à Londres, axée sur la protection de la liberté d’expression et de la liberté de la presse. Le Canada s’est également engagé à accueillir une conférence de suivi sur la liberté des médias à Québec en septembre 2020, et prévoit présenter une résolution de l’ONU sur la liberté d’expression au Conseil des droits de l’homme.

Plan d’action national du Canada sur les FPS et l’ambassadrice du Canada pour les FPS

Messages supplémentaires

Mise à jour

Le premier rapport annuel du Plan d’action du Canada sur les femmes, la paix et la sécurité (FPS) a été déposé au Parlement en septembre 2018. Le prochain rapport sera déposé au Parlement le 1er avril 2020. Il décrira en détail les progrès réalisés pour faire progresser le Programme sur les FPS au cours du dernier exercice (2018-2019). Le dépôt du rapport a été retardé en raison de l’élection.

L’ambassadrice pour les FPS a commencé à exercer ses fonctions en août 2019 et a passé les premiers mois de son mandat de trois ans à établir le bureau comme ressource essentielle du gouvernement du Canada pour favoriser la mise en œuvre efficace du plan d’action du Canada sur les FPS. L’ambassadrice O’Neill a formulé des recommandations et des conseils au premier ministre, aux ministres, aux députés et aux sénateurs pour faire évoluer le dossier des FPS au Canada et à l’étranger. Elle a rencontré les sous-ministres, les cadres supérieurs et les experts des neuf ministères et organismes fédéraux partenaires du Plan d’action pour discuter des moyens d’améliorer la mise en œuvre du Plan d’action. Des consultations régulières avec la société civile canadienne ont été mises en place, et des rencontres avec sept pays et des organisations multilatérales ont été organisées.

Faits et chiffres à l’appui

Projet de loi visant à modifier la Loi de mise en œuvre de la convention sur les armes chimiques

Messages supplémentaires

Mise à jour

Le Canada a coparrainé la proposition d’ajouter les produits chimiques (connus sous le nom d’agents « Novichok ») utilisés lors des attaques à Salisbury à la CAC. Ces produits chimiques sont très toxiques et extrêmement dangereux. Ils ont été utilisés comme arme chimique et doivent être traités comme tels. L’adoption de ces modifications par le Canada serait une réponse attendue aux appels internationaux en faveur du contrôle de ces produits chimiques dangereux en vertu de la CAC. Puisque les produits chimiques à ajouter n’ont aucun usage autre que celui d’arme chimique, l’industrie canadienne ne sera pas touchée.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

La CAC vise à éliminer complètement et à interdire une catégorie entière d’armes de destruction massive de manière vérifiable. L’Annexe sur les produits chimiques de la CAC comprend trois listes de produits chimiques (« Tableaux ») qui sont assujettis à une déclaration et une vérification par l’OIAC – ce sont des listes de possibles armes chimiques et leurs précurseurs. Les produits chimiques du Tableau 1 n’ont aucun usage dans l’industrie et sont donc effectivement interdits à toute autre fin que la recherche et la formation limitées pour la défense contre de telles armes chimiques. Les produits chimiques des Tableaux 2 et 3 sont utilisés à des fins industrielles et dans le cadre d’autres activités non interdites.

Lors de la 24e séance de la Conférence des États parties à la CAC en novembre 2019, deux décisions exécutoires ont été prises afin d’ajouter de nouveaux produits chimiques toxiques au Tableau 1. Parmi ces produits chimiques, on retrouve la famille d’agents de type Novichok, utilisés dans la tentative d’assassinat de l’ancien espion britannique Sergei Skripal et de sa fille Yulia Skripal au Royaume-Uni en mars 2018.

Iran

Tensions entre l’Iran et les États-Unis

Points supplémentaires

Mise à jour

Un discours prononcé le 17 janvier 2020 par le guide suprême à l’occasion des prières du vendredi indique qu'il s'attend à ce que les Forces Qods continuent à exercer une influence régionale et qu'il leur a fourni une justification religieuse pour leurs actions. Dans ce même discours, le guide suprême a qualifié les Forces Qods de « combattants sans frontières » qui sacrifient leur vie pour aider les opprimés dans la région.

Droits de la personne en Iran

Points supplémentaires

Mise à jour

La tendance générale suggère que les doléances continuent de se multiplier en Iran, sur les plans social, économique, ethnique et politique. Bien que les manifestations occasionnelles soient courantes en Iran, il est probable qu’une augmentation de leur fréquence devienne la norme à court terme. Le régime iranien commencera probablement par prendre des mesures techniques au lieu d’utiliser la force excessive pour réprimer les manifestations, mais il aura recours à la force excessive si ces dernières menacent la stabilité du pays. Le régime iranien diabolise souvent les groupes marginalisés face à l’instabilité domestique, notamment en ciblant les minorités ethniques et religieuses, les femmes et les minorités sexuelles et d’autres groupes minoritaires. Il n’y a pas eu d’amélioration importante de la situation des droits de la personne en Iran au cours des deux mandats du président Rouhani. Si les récentes élections de février 2020 sont représentatives de la situation, cette dernière continuera à se détériorer.

Conflit Israélo-Palestinien

Colonies de peuplement israéliennes

Points supplémentaires

Mise à jour

Le jeudi 20 février, le premier ministre Netanyahu a annoncé la progression des procédures de construction et d’expansion dans deux colonies de peuplement, Givat HaMatos et Har ‘Homa. Le 25 février, M. Netanyahu a en outre annoncé qu’il avait autorisé des travaux de construction dans la zone controversée E1, à l’Est de Jérusalem-Est. Ces développements, s’ils étaient entièrement mis en œuvre, entraveraient sérieusement la perspective d’une solution à deux États. En encerclant presque Jérusalem par des colonies nouvelles et améliorées, on éliminerait pratiquement le potentiel de contiguïté territoriale palestinienne entre Jérusalem-Est et le reste de la région de la Cisjordanie. De plus, on couperait les liens entre les moitiés nord et sud de la Cisjordanie (via le corridor E1). Les zones se trouvent toutes dans la zone prévue par le plan de paix des États-Unis pour l’annexion d’Israël. Bien que la construction dans ces zones ne soit pas imminente, divers acteurs internationaux (l’UE, le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, l’Italie et le Coordonnateur spécial des Nations Unies Mladenov) ont exprimé leur inquiétude.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Tous les gouvernements israéliens depuis 1967, y compris le gouvernement actuel, ont continué de construire des colonies de peuplement à Jérusalem-Est et en Cisjordanie. Selon le Bureau central de la statistique d’Israël, la population de colons israéliens à Jérusalem-Est dépasse maintenant les 215 000 habitants et celle de la Cisjordanie en compte plus de 427 000, les deux chiffres ayant tendance à augmenter. Conformément au vaste consensus international, le Canada considère que les colonies de déplacement israéliennes en Cisjordanie et à Jérusalem-Est sont une violation de la quatrième Convention de Genève et un obstacle sérieux à la paix.

En Israël, les discussions sur l’annexion (que les Israéliens qualifient souvent d’« application de la souveraineté ») de certaines parties de la Cisjordanie sont devenues de plus en plus courantes, le premier ministre Netanyahou promettant de le faire en septembre s’il est réélu. Avec la publication de leur plan de paix en décembre, les États-Unis ont approuvé l’annexion future par Israël de certaines parties de la Cisjordanie, y compris les colonies de peuplement et la vallée du Jourdain.

Jérusalem

Messages supplémentaires

Mise à jour

Les Palestiniens ont longtemps cherché à ce que leur future capitale se trouve à Jérusalem-Est, mais le plan de paix américain récemment publié propose une future capitale dans la partie est de Jérusalem, ce qui est loin de répondre aux aspirations des Palestiniens. Au cours de la récente campagne électorale israélienne, le premier ministre Netanyahu s’est engagé à faire avancer l’expansion de plusieurs projets de colonies à Jérusalem et dans ses environs, ce qui réduirait encore la présence palestinienne à Jérusalem et ses liens avec cette ville. Plusieurs États ont publié des déclarations publiques dénonçant les plans israéliens.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Alors que le consensus international sur Jérusalem commence à s’affaiblir, Israël poursuit l’expansion des colonies de peuplement et remet en question le statu quo sur les lieux saints de la vieille ville, ce qui accentue les tensions entre les résidents juifs et arabes de la ville. Alors que le plan de paix américain ne proposait aucun changement au statu quo sur les lieux saints (y compris le complexe mont du Temple/Haram al-Sharif), la proposition de souveraineté israélienne globale sur Jérusalem, si elle était mise en œuvre, éroderait encore plus les revendications des Palestiniens sur Jérusalem-Est, risquant d’accroître les tensions et la violence.

La violence dans la bande de Gaza

Points supplémentaires

Mise à jour

La plus récente flambée de violence à Gaza s'est produite le 23 février 2020 lorsque les forces israéliennes ont attaqué une équipe du Jihad islamique palestinien (PIJ) qui plaçait une bombe le long de la barrière frontalière entre Gaza et Israël, tuant l'un d'entre eux. La vidéo du corps du décédé déplacé par un bulldozer des forces Israéliennes a circulé sur les médias sociaux, provoquant une colère considérable. De multiples échanges de tirs de roquettes par le PIJ et des frappes aériennes par Israël ont suivi. Le Hamas ne s’est pas engagé à ces actes de violence cette fois. Un fragile cessez-le-feu entre le PIJ et Israël a été conclu le 24 février 2020.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

La population de Gaza est très vulnérable dans le contexte d'une crise prolongée. La violence récurrente, les restrictions sévères sur les mouvements des personnes et des produits, la croissance économique limitée, la mauvaise gouvernance et la pauvreté ont érodé la résilience des habitants de Gaza. Environ 82 % de la population ont besoin d'une forme d'aide humanitaire. Les taux de chômage sont parmi les plus élevés au monde, la majorité de la population souffre d'insécurité alimentaire et 96 % de l’eau à Gaza est impropre à la consommation humaine. Dans ce contexte, des manifestations ont commencé en mars 2018 dans le cadre de la "Grande marche du retour". Les affrontements qui en ont résulté ont fait plus de 250 morts et plus de 23 600 blessés parmi les Palestiniens.
Bien que l'intensité des manifestations ait diminué, la violence entre les groupes à Gaza et en Israël se poursuit. La plus récente escalade sérieuse de la violence s'est produite du 12 au 14 novembre 2019, à la suite d'une frappe aérienne israélienne qui a tué un commandant supérieur du Jihad islamique palestinien (PIJ) et sa femme. En réponse, environ 500 roquettes ont été lancées en Israël par PIJ, dont le Canada considère une organisation terroriste. Les contre-attaques d'Israël contre des cibles à Gaza ont résulté en 34 morts à Gaza et 111 blessés.

Le Canada fait preuve d'une diligence accrue pour tout financement d'aide humanitaire et au développement en faveur des Palestiniens. Le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, figure sur la liste des organisations terroristes. Le gouvernement du Canada n'a aucun contact avec le Hamas.

Plan de paix des États-Unis pour le Moyen‑Orient

Messages supplémentaires

Mise à jour

La version intégrale du plan de paix américain a été publiée le 28 janvier 2020. Le plan aborde les questions clés du statut définitif (Jérusalem, réfugiés, frontières, reconnaissance), cependant le plan favorise fortement Israël, et franchit plusieurs limites établies par les Palestiniens, avec le résultat que l’Autorité palestinienne l’a rejeté le jour même de sa publication.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Dans leurs communications avec des pays d’optique commune et d’autres pays depuis la publication du plan, les responsables canadiens ont clairement indiqué que le Canada reste déterminé à soutenir la paix entre les parties, mais qu’en fin de compte, il appartient aux Israéliens et aux Palestiniens de parvenir à un accord au moyen de négociations directes. Les réactions internationales à ce plan ont d’abord été un soutien prudent aux efforts des États-Unis, mais plus récemment, plusieurs États et groupes tels que l’UE, la Ligue arabe et d’autres ont réitéré leur soutien au consensus international de longue date en faveur d’une solution à deux États basée sur les frontières de 1967, plutôt que sur la vision exposée dans le plan américain. De nombreux observateurs ont également indiqué que le plan américain pourrait avoir pour effet de modifier les positions de négociation de base sur le conflit en faveur d’Israël, ce qui pourrait nuire aux futures négociations entre les parties.

Enquête de la Cour pénale internationale (CPI) sur la « situation en Palestine »

Points supplémentaires

Contexte

Le 20 décembre 2019, la procureure de la Cour pénale internationale a décidé de faire officiellement progresser l’enquête sur la situation en Palestine après avoir jugé que des crimes de guerre avaient été commis ou étaient commis en Cisjordanie, à Jérusalem-Est et à Gaza. Toutefois, en raison des questions juridiques contestées concernant les définitions territoriales en Cisjordanie, à Jérusalem-Est et à Gaza, la procureure a demandé à la Chambre préliminaire de rendre une décision pour établir si la CPI a compétence pour enquêter sur ces territoires.

En janvier 2015, le Canada a fait savoir sa position au dépositaire du traité, à savoir qu’il ne reconnaît pas l’« État de Palestine » et qu’il estime que la « Palestine » n’est pas partie au Statut de Rome et qu’elle n’a aucune relation découlant d’un traité avec le Canada en tant qu’État partie. En l’absence d’un État palestinien, le Canada estime que la CPI n’est pas compétente en vertu du droit international. Le Canada a réaffirmé cette position en 2018, et le 14 février 2020, il a de nouveau réitéré cette position dans une lettre transmise à la CPI.

Contexte protégé par l’AIPRP

[CAVIARDÉ]

Campagne de boycottage, de désinvestissement et de sanctions (BDS)

Points supplémentaires

Mise à jour

Le 12 février 2020, le Haut Commissaire aux droits de l’homme des Nations Unies (HCDH) a publié une liste de 112 entreprises actives dans des colonies de peuplement israéliennes (aucune entreprise canadienne n’y est inscrite). Le Canada a fait part de son opposition à cette liste par écrit.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

La campagne de BDS a été lancée en 2005 par des ONG palestiniennes. Son objectif est d’inciter au boycottage de l’État d’Israël jusqu’à ce dernier honore ses obligations en vertu du droit international : i) en mettant fin à l’occupation et à la colonisation de tous les territoires arabes occupés en juin 1967 et en démolissant le mur qu’il est en train de construire, ii) en reconnaissant les droits fondamentaux des citoyens arabo-palestiniens d’Israël pour qu’ils bénéficient d’une égalité complète, et iii) en respectant, en protégeant et en favorisant le droit au retour des réfugiés palestiniens comme cela est stipulé dans la résolution 194 des Nations Unies. Une grande partie de la campagne est axée sur les campus universitaires en Europe et en Amérique du Nord sous forme de boycottage universitaire et culturel.

Les critiques de la campagne soutiennent qu’il s’agit d’une campagne d’antisémitisme qui incite à la « délégitimisation » d’Israël. Il y a aussi des appels à un boycottage plus ciblé, comme celui des produits venant des colonies de peuplement israéliennes situées en Cisjordanie ou le boycottage par les Palestiniens des produits israéliens vendus en Cisjordanie.

Le vote du canada sur l’autodétermination des palestiniens

Points supplémentaires

Contexte

Le 19 novembre 2019, le Canada a changé son vote de "Non" à "Oui" sur une résolution intitulée "Le droit du peuple palestinien à l'autodétermination" à l'Assemblée générale des Nations Unies. La résolution a été adoptée par 165o-5n-9a. Les seuls États qui ont voté "non" sont les États-Unis, Israël, les Îles Marshall, la Micronésie et Vanuatu. La résolution a été coparrainée par 129 pays, y compris les gouvernements aux vues similaires (l'UE, la Nouvelle-Zélande, la Suisse et la Norvège).

La résolution réaffirme le droit du peuple palestinien à l'autodétermination, y compris le droit à un État palestinien indépendant. À ce titre, le Canada a voté en faveur de cette résolution qui porte sur la question centrale du conflit israélo-palestinien, à savoir le droit des deux peuples à déterminer leur propre avenir. Le Canada appuie fermement le consensus international sur une solution à deux États, afin que les deux parties puissent avoir un avenir sûr et prospère.

Bien que nous ayons voté "oui" sur cette résolution unique, le Canada maintient sa position à l'ONU qu'il y a trop de résolutions liées au conflit israélo-palestinien, une situation qui vise injustement Israël pour la critique. Nous avons donc maintenu le record des votes sur toutes les autres résolutions, en votant massivement "non" sur celles qui concernent Israël.

OTAN

Points supplémentaires

Mise à jour

Les Alliés travaillent à élaborer un cadre mutuellement convenu pour que l’OTAN entreprenne une « réflexion stratégique » sur la dimension politique de l’Alliance. À la réunion des ministres de la Défense en février 2020, les Alliés ont accepté en principe d’accroître la mission de l’OTAN en Irak. Au cours du même mois, le gouvernement de l’Irak a réaffirmé son soutien envers cette mission. Les activités de la mission qui ont été temporairement suspendues depuis le 3 janvier 2020 reprendront lorsque les autorités militaires de l’OTAN jugeront que l’environnement en Irak est assez sécuritaire pour le faire. Les ministres des Affaires étrangères des membres de l’OTAN se réuniront la prochaine fois les 2 et 3 avril 2020, au quartier général de l’OTAN à Bruxelles.

Faits et chiffres à l’appui

Niveaux d’aide au développement officielle

Points supplémentaires

Mise à jour

Afin d’améliorer la transparence et l’établissement de rapports sur l’aide internationale, la Loi no 2 d’exécution du budget de 2018 a coordonné les échéances de la Loi sur les accords de Bretton Woods et des accords connexes, de la Loi sur l’Accord portant création de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement et de la Loi sur la responsabilité en matière d’aide au développement officielle, ce qui permet de respecter leurs exigences en matière de rapports en présentant un même rapport consolidé sur l’aide internationale. Ce rapport doit être déposé au Parlement au plus tard le 31 mars 2020 et sera publié sur le site Web d’Affaires mondiales Canada.

Les chiffres définitifs pour 2018‑2019 seront inclus dans le rapport consolidé, ainsi que dans le rapport statistique sur l’aide internationale.

Faits et chiffres à l’appui

Sécurité matérielle dans les missions à l’étranger

Points supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Rohingya – Réponse canadienne

Points supplémentaires

Mise à jour

Le rapatriement des réfugiés rohingyas reste très improbable à court et à moyen termes en raison d’une forte escalade de la violence dans l’État de Rakhine, qui a donné lieu au déplacement de 60 000 personnes depuis janvier 2019. Le Myanmar a bloqué l’accès Internet dans plusieurs villages touchés par le conflit. On s’attend à ce que les élections nationales du Myanmar en 2020 entraînent une recrudescence d’ethnonationalisme et de discours haineux. Le Bangladesh a récemment approuvé la prestation du programme scolaire du Myanmar dans les camps de réfugiés à Cox’s Bazar. Bien qu’il s’agisse de progrès importants en matière d’action humanitaire, les camps ont encore besoin d’aide humanitaire et d’aide au développement; le Bangladesh craint que celles-ci ne s’essoufflent après plus de trois ans de crise.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Les initiatives de développement du Canada tenant compte des genres dans l’État de Rakhine favorisent l’inclusion et la réconciliation en soutenant la subsistance, la nutrition et la gouvernance inclusive. Pour leur part, les projets de développement au Myanmar contribuent à la lutte contre la violence sexuelle et sexiste, à la promotion de la santé et des droits sexuels et reproductifs, et au renforcement de la voix et du leadership des femmes. Le Canada encourage la démocratisation et le processus de paix en s’engageant à verser 7 millions de dollars (de fin 2016 au début 2021) au Fonds commun pour la paix. À Cox’s Bazar, le Canada procure une aide humanitaire multisectorielle et vitale dans les camps de réfugiés, tout en préconisant des politiques en faveur de l’autonomie et de l’éducation des réfugiés.

Russie et Ukraine

Messages supplémentaires

Mise à jour – Conflit dans l’est de l’Ukraine/processus de paix de Minsk

Les dirigeants du « Format Normandie » (Ukraine, Russie, Allemagne et France) se sont réunis en décembre 2019. Malgré l’absence d’avancées majeures, les accords semblent servir de mesures de renforcement de la confiance. Un autre sommet est prévu en avril 2020, toutefois, on ignore encore s’il aura lieu.

Faits et chiffres à l’appui

Régime de sanctions du Canada

Points supplémentaires

Mise à jour

Le 29 janvier 2020, le Canada a modifié le Règlement sur les mesures économiques spéciales visant l’Ukraine pour ajouter six individus pour témoigner de la ferme condamnation des actions menées par la Russie contre l’Ukraine.

Contexte

La Loi sur la justice pour les victimes de dirigeants étrangers corrompus (LJVDEC) permet au Canada de cibler directement les ressortissants étrangers qui sont responsables ou complices de violations flagrantes des droits de la personne reconnus à l’échelle internationale ou d’actes de corruption importants. Il y a 70 personnes inscrites sur la liste en vertu du Règlement relatif à la justice pour les victimes de dirigeants étrangers corrompus, dont des ressortissants du Venezuela, du Soudan du Sud, du Myanmar, de la Russie et d’Arabie saoudite. Il est interdit aux Canadiens de traiter avec les personnes désignées, ce qui a pour effet de geler leurs avoirs canadiens. De plus, en vertu de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés, les personnes désignées sont interdites de territoire au Canada.

La Loi sur les mesures économiques spéciales (LMES) permet au Canada d’imposer des sanctions contre un État étranger, ainsi qu’aux personnes et entités liées à cet État étranger. Le Canada peut imposer des sanctions en vertu de la LMES lorsqu’une rupture sérieuse de la paix et à la sécurité internationale entraîne une grave crise internationale ou lorsqu’une organisation internationale demande à ses membres d’imposer des sanctions, en cas des violations graves et systématiques des droits de la personne ou des actes de corruption à grande échelle.

Les sanctions prévues par la LMES comprennent une interdiction d’effectuer des transactions pour une liste de personnes ou d’entités ciblées, des restrictions touchant le commerce, les transactions financières ou toute autre activité économique. Au moyen d’exemptions pour des raisons humanitaires, le Canada atténue les conséquences involontaires et les conséquences pouvant être négatives pour des groupes vulnérables, comme les femmes et les filles. Pour maximiser l’efficacité des sanctions, le Canada s’efforce de coordonner les sanctions avec d’autres pays (p. ex. les États-Unis et l’Union européenne). Il y a des sanctions en vertu de la Loi sur les mesures économiques spéciales (LMES) à onze pays : Iran, Libye, Myanmar, Nicaragua, Corée du Nord, Russie, Soudan du Sud, Syrie, Ukraine, Venezuela et Zimbabwe.

Lorsque le Conseil de sécurité des Nations Unies détermine qu’un acte d’agression, une menace ou une rupture de la paix s’est produit, il peut décider des mesures que les États membres doivent prendre pour rétablir ou maintenir la paix et la sécurité internationales. Le Canada adopte une règlementation en vertu de la Loi sur les Nations Unies pour mettre en œuvre de telles mesures. Treize pays font actuellement l’objet de sanctions de l’ONU (République centrafricaine, Mali, RDC, Érythrée, Iran, Iraq, Liban, Libye, République populaire démocratique de Corée, Somalie, Soudan du Sud, Soudan et Yémen).

Dans le budget de 2018, une enveloppe de 19,5 millions de dollars était prévue pour renforcer le régime de sanctions du Canada. Pour mettre en œuvre cet engagement, Affaires mondiales Canada établit une division centralisée pour l’élaboration des politiques, assure une coordination avec les partenaires internationaux, procède à des travaux de réglementation et accroît la mobilisation des parties prenantes au pays.

Arabie saoudite

Arabie saoudite – Droits de la personne

Points supplémentaires

Mise à jour

Les violations incessantes des droits de la personne en Arabie saoudite demeurent particulièrement préoccupantes pour le Canada. D’après les publications sur Twitter d’Ensaf Haidar, Raif Badawi a été emmené à l’hôpital en janvier 2020 après une deuxième grève de la faim, à la suite d’une première grève de la faim en novembre 2019. On ne sait pas si M. Badawi est encore à l’hôpital.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Malgré des améliorations dans certains domaines, l’Arabie saoudite commet encore de graves violations des droits de la personne, entre autres un nombre élevé d’exécutions, la répression de l’opposition politique, l’application de châtiments corporels, la suppression de la liberté d’expression, des arrestations arbitraires, la torture et les mauvais traitements des détenus, des restrictions entourant la liberté de religion, la discrimination soutenue contre les femmes et les minorités religieuses, et le mauvais traitement des travailleurs migrants. Un certain nombre de militants de la société civile et pour les droits de la personne ont été arrêtés à la mi-2018; on ignore combien de personnes demeurent détenues. Certaines subiront un procès. Ces arrestations prouvent encore qu’en dépit des efforts de modernisation, la dissidence n’est pas tolérée en Arabie saoudite. On en sait bien peu sur les procès, puisque les diplomates et les groupes internationaux s’y voient interdire l’accès.

Raif Badawi, blogueur/militant saoudien, a été arrêté en 2012 après avoir été accusé d’insultes à l’islam et a comparu en cour en lien avec plusieurs accusations, y compris l’apostasie. Il demeure détenu. Le Canada, aux côtés de plusieurs autres pays aux vues similaires et de la société civile, a pris la défense de M. Badawi, mais sa capacité à discuter de l’affaire avec des représentants saoudiens est limitée, étant donné le différend bilatéral. Le gouvernement saoudien continue de réitérer que la situation est une affaire de « droits privés », puisqu’il s’agit d’un conflit entre un père et son fils.

Arabie saoudite – Différend bilatéral

Points supplémentaires

Mise à jour

La relation bilatérale s’est dégradée depuis août 2018 et bon nombre de mesures punitives saoudiennes contre le Canada demeurent en place. Le Canada se préoccupe particulièrement des violations incessantes des droits de la personne en Arabie saoudite. Cette dernière a assuré la présidence du G20 en décembre 2019; le Sommet des dirigeants est prévu en novembre.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Il n’y a eu aucun progrès dans la normalisation des relations bilatérales, malgré les discussions ministérielles précoces tenues en 2018. Le premier ministre Trudeau a eu un bref échange avec le prince héritier Mohammed ben Salmane au Sommet du G20 à Osaka (juin 2019). Le ministre Champagne a brièvement rencontré son homologue saoudien à la réunion des ministres des Affaires étrangères du G20 en novembre 2019. Les réunions tenues en février 2020 entre des ambassadeurs canadiens et saoudiens à Riyad et à New York ont été positives et cordiales.

Au cœur de la relation du Canada et de l’Arabie saoudite, il y a une gamme d’objectifs : respect des droits de la personne; sécurité internationale et régionale; diversification du commerce et investissement. Le piètre bilan national et international de l’Arabie saoudite en matière de droits de la personne et l’incidence humanitaire de ses actions au Yémen restent problématiques. Cependant, le pays demeure un partenaire de sécurité apprécié et à part entière et le principal rempart régional contre les idées expansionnistes de l’Iran et la menace qu’elles posent à la sécurité mondiale et régionale. Sa présidence au G20 devrait intensifier l’attention que portent la société civile et les médias canadiens à la relation et aux droits de la personne dans le pays.

En novembre 2018 (après le meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi), l’ancienne ministre des Affaires étrangères Chrystia Freeland a annoncé un examen des exportations d’armes vers l’Arabie saoudite et imposé un moratoire sur la délivrance de nouvelles licences d’exportations de marchandises et de technologies contrôlées pendant l’examen. Les représentants n’ont aucune preuve crédible reliant les exportations canadiennes d’équipement militaire ou d’autres marchandises contrôlées aux violations du DIDP et du DIH par le gouvernement saoudien.

La présidence du G20 en 2020

Points supplémentaires

Au besoin – Participation aux réunions du G20 sous la présidence du Royaume d’Arabie saoudite

Mise à jour

Les ministres des Finances et les gouverneurs des banques centrales, y compris le ministre des Finances Bill Morneau et le gouverneur de la Banque du Canada Stephen Poloz, ont participé à la première réunion ministérielle de la présidence du G20 2020 à Riyad les 22 et 23 février.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

La présidence saoudienne du G20 2020 a pour thème « Concrétiser les possibilités du 21e siècle au bénéfice de tous ». L’Arabie saoudite a présenté un programme chargé comportant plus d’une centaine de réunions et d’événements, cherchant à tirer parti du G20 pour mettre davantage l’accent sur la coopération et l’ouverture mondiales. Si nombre des propositions pour la prochaine présidence sont conformes aux attentes pour une année de sommet du G20, en mettant l’accent sur la croissance économique, le commerce, l’emploi et l’accès à l’énergie, la présidence ne sera pas sans controverse étant donné le bilan de l’Arabie saoudite en matière de droits de la personne. Lors d’une visite au Canada en juillet 2019, le rapporteur spécial des Nations Unies sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires a appelé les pays membres du G20 à boycotter le Sommet. Le porte-parole en matière d’affaires étrangères du NPD, Guy Caron, a repris cet appel. À l’étranger, Amnesty International, Transparency International et Civicus ont annoncé qu’ils boycotteront le sommet de Civil Society 20 (C20), un groupe d’engagement officiel du G20, en raison de l’atteinte portée aux principes du C20 par la présidence.

Syrie

Crise en Syrie et pourparlers de paix

Points supplémentaires

Mise à jour

Malgré un accord de cessez-le-feu conclu au début de janvier 2020, le régime syrien, avec le soutien aérien de la Russie, a relancé son offensive terrestre pour s’emparer du territoire détenu par l’opposition dans le gouvernorat d’Idlib, au nord-ouest de la Syrie. Les forces militaires turques ont déployé des troupes et des équipements supplémentaires à Idlib pour tenter de repousser l’offensive et de freiner les flux de réfugiés vers sa frontière, ce qui a provoqué la mort de 54 Turcs et fait craindre une confrontation directe avec le régime syrien. Cette offensive a provoqué près de 950 000 déplacements depuis décembre 2019. La crise humanitaire a été exacerbée par la fermeture de deux des quatre passages humanitaires transfrontaliers après que les pressions exercées par la Russie et la Chine ont empêché la reconduction technique de la résolution 2504 du Conseil de sécurité des Nations unies. Les pourparlers de Genève sont toujours dans une impasse depuis que le régime s’en est retiré en novembre 2019 en raison d’un désaccord sur l’ordre du jour, et le processus d’Astana n’a pas la capacité de mener à une solution politique durable.

Faits et chiffres à l’appui

Cas consulaires en Syrie

Messages supplémentaires

Dossier consulaire d’un enfant orphelin

Contexte protégé par l’AIPRP

[CAVIARDÉ]

Campagne du Canada pour un siège au Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU)

Points supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Relations entre le Canada et les États-Unis

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui (les statistiques sont présentées en dollars canadiens)

Venezuela

Messages supplémentaires

Mise à jour

Le Canada est présentement en contact avec des partenaires internationaux clés afin de discuter de la voie à suivre pour obtenir un appui global et uni pour un changement au Venezuela. Le 20 février 2020, le Canada a tenu la 18e réunion ministérielle du Groupe de Lima. Le Canada a publié une déclaration du président à l’issue de la réunion, qui a lancé un appel à la communauté internationale pour qu’elle s’unisse en faveur d’un avenir démocratique au Venezuela.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Le Canada joue un rôle de chef de file au sein du Groupe de Lima et dans les efforts de sensibilisation internationale à la situation au Venezuela. Au cours de la dernière année, le Canada a participé à plusieurs discussions de haut niveau avec Cuba dans le cadre d'une campagne internationale coordonnée par le Groupe de Lima. [CAVIARDÉ]

Yémen

Points supplémentaires

Mise à jour

En février 2020, le Canada et d’autres membres du Groupe central sur le Yémen ont publié une déclaration conjointe au Conseil sur les droits de l’homme, où ils expriment leur profonde préoccupation à l’égard de l’épouvantable situation humanitaire et en matière de droits de la personne qui perdure. L’Envoyé spécial des Nations Unies poursuit ses efforts pour tenir un autre cycle de consultations de paix et il observe des progrès dans la mise en œuvre de mesures pour accroître la confiance entre les parties (p. ex. échange de prisonniers, le transport aérien de patients dans un état grave). Cependant, les tensions augmentent depuis le début de 2020 et les affrontements violents se sont intensifiés.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Le Yémen est le pays le plus pauvre du Moyen-Orient et il constitue actuellement la plus importante crise humanitaire du monde. Il est le foyer de multiples conflits qui se chevauchent, notamment de la guerre civile entre le gouvernement du Yémen et les rebelles houthis depuis 2015.

En 2018, des consultations de paix parrainées par les Nations Unies en Suède ont mené à l’Accord de Stockholm. À la fin d’août 2019, les deux parties au conflit ont accepté la proposition de Martin Griffiths, soit la mise en œuvre de l’Accord d’Hodeïda.

En août 2019, les tensions se sont accrues dans le sud du Yémen entre le Conseil de transition du Sud et le gouvernement du Yémen. Le 5 novembre, l’Accord de Riyad, négocié par l’Arabie saoudite, a été signé. Il s’agit d’un accord sur le partage du pouvoir entre le gouvernement du Yémen et le Conseil de transition du Sud.

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